Le bilan est déjà très lourd à N’djamena avec plus de 130 blessés et 28 morts.
Rien ne laissait présager une telle attaque en ce début de semaine, la capitale N’djamena se réveillait tranquillement. Ce fut ensuite plusieurs explosions touchant d’abord l’école de la police centrale puis un bâtiment administratif et ensuite un immeuble de la sureté nationale.
Des attaques utilisant le même procédé que lors des assauts au Nigeria: des hommes lourdement armés en moto attaquent des bâtiments et meurent lors des combats. Les assaillants seraient tous morts.
Boko Haram frappe le Tchad en représailles des interventions armés au Nigeria
Shekkau le leader du groupe Boko Haram avait prévenu que tous les pays qui participerait aux opérations sur le territoires nigérian serait immédiatement attaqués. C’est dans cette logique de terreur que le groupe terroriste à donc attaqué la ville de N’djamena. Les pays entrés en conflits avec Boko Haram dans une nouvelle coalition se trouve donc pris pour cible.
Le nouveau président avait pourtant évoqué que Boko Haram serait rapidement anéanti… C’est l’inverse qui se produit puisque le groupe reprend à présent du terrain surtout sur la partie nord Cameroun, et semble-t’il… Au Tchad…
Opération terreur pour Boko haram et Shekkau
La stratégie de terreur de Boko Haram fonctionne hélas parfaitement, en effet le groupe terroriste n’est pas capable d’attaquer le Tchad ou une ville, mais il est rodé aux exercices de terreurs et pilote parfaitement les médias.
Shekkau ne tardera pas à revendiquer son attaque, le tout en défiant les autres pays. Espérons que cela n’aura pas l’effet escompté: faire battre en retraite ceux qui attaquent le groupe terroriste.
Boko Haram ne recule devant rien comme le montre les 1 500 enfants Camerounais retenus en esclaves et utilisés comme boucliers humains lors des combats les plus violents aux frontières du Tchad, du Niger et du Cameroun…
Plusieurs attentas dans la capitale du Tchad Ndjamena ce lundi
130 morts, 25 blessés et 4 assaillants morts – La marque de Boko Hara se précise –
L’école de police visée ainsi que la sécurité publique, des attaques d’hommes armés sur des motos, cela ressemble fort au style du groupe terroriste Boko Haram, indique Thierry Barbaut en lien avec son correspondant Info Afrique de Ndjamena
Il s’agirait d’attaques « Kamikazes », de nombreuses explosions se sont fait entendre ce matin à Ndjamena la capitale du Tchad, ces attentats sont confirmés par les autorités Tchadiennes.
«C’est une action kamikaze»affirme le ministre de l’intérieur au sujet des attentats de Ndjamena
Des véhicules blindés sont en cours d’interventions et de nombreuses colonnes de fumées sont visibles dans le ciel de Ndjamena, le ministre de l’intérieur Tchadien confirme que ce serait des attaques kamikazes visant des bâtiments administratifs.
Colonnes de fumée au dessus de Ndjamena
Les équipes d’Info Afrique se rendent sur deux des lieux mais affirment que la connexion téléphonique est coupée par endroit rendant le relais d’information compliqué.
Les attentats surviennent en plein début de semaine et rien ne laissait présager d’une attaque terroriste. Ce sera la première fois que le Tchad subirait une attaque Kamikaze.
Il semblerait que l’école de police soit visée ainsi que la direction de la Sécurité publique et le commissariat central.
Le Tchad visé par Boko Haram
Il est possible que ces attentats soient en représailles des attaques de l’armée Tchadienne sur les positions de Boko Haram. La Tchad prend aujourd’hui une part active avec le Nigeria afin d’éradiquer le puissant groupe terroriste.
Des personnes proche des leiux des attentats indiquent avoir vu des hommes armés sur des motos se déplacer rapidement à l’aube… Le mode opératoire ressemble fort à celui des assauts menés par Boko Haram, mais ce serait une première pour le groupe terroriste que d’attaquer le Tchad.
Le président Idriss Déby Itno face à une vague d’attentats historique au Tchad
Le Tchad
Le Tchad, en forme longue la République du Tchad, en arabe jumhūriyyat tshād) جمهورية تشاد), est un pays d’Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l’Est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan. Sa capitale est N’Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire. Doté d’une superficie de 1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d’Afrique.
Plusieurs attentas dans la capitale du Tchad Ndjamena ce lundi
Il s’agirait d’attaques « Kamikazes », de nombreuses explosions se sont fait entendre ce matin à Ndjamena la capitale du Tchad, ces attentats sont confirmés par les autorités Tchadiennes.
«C’est une action kamikaze»affirme le ministre de l’intérieur au sujet des attentats de Ndjamena
Des véhicules blindés sont en cours d’interventions et de nombreuses colonnes de fumées sont visibles dans le ciel de Ndjamena, le ministre de l’intérieur Tchadien confirme que ce serait des attaques kamikazes visant des bâtiments administratifs.
Colonnes de fumée au dessus de Ndjamena
Les équipes d’Info Afrique se rendent sur deux des lieux mais affirment que la connexion téléphonique est coupée par endroit rendant le relais d’information compliqué.
Les attentats surviennent en plein début de semaine et rien ne laissait présager d’une attaque terroriste. Ce sera la première fois que le Tchad subirait une attaque Kamikaze.
Combien d’explosions à Ndjamena, combien de victimes au Tchad, nous allons établir un bilan qui sera publié prochainement
Le Tchad
Le Tchad, en forme longue la République du Tchad, en arabe jumhūriyyat tshād) جمهورية تشاد), est un pays d’Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l’Est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan. Sa capitale est N’Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire. Doté d’une superficie de 1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d’Afrique.
Algerian President Abdelaziz Bouteflika (L) greets French Socialist Party leader Francois Hollande (R) 08 July 2006 at the end of a meeting in Algiers as Algerian Prime Minister Abdelaziz Belkhadem (R) waits. Hollande is on a two-day official visit to Algeria. AFP PHOTO/FAYEZ NURELDINE
François Hollande tente de renouer le dialogue en Algérie
C’est un point primordial pour la diplomatie française et pour l’économie, il faut absolument renouer avec le Maghreb mais aussi l’Afrique, les évènements récents sont considérés comme des bouleversements économiques: l’Egypte qui capte des milliards de dollars d’investissements, le projet « Engergies pour l’Afrique » piloté par Jean-louis Borloo et bien sur les industries françaises comme Renault qui construit et vend ses voitures en Afrique. Alger représente un des marchés les plus dynamique pour la marque au losange.
François Hollande reçu par le président Bouteflika en Algérie
Un dialogue jamais rompu avec Alger mais contrastés d’échecs et de réussites…
Ce sont plus Jean-yves le Drian et M. Fabius qui se sont montrés en Algérie ces derniers mois. Les experts qualifient ces déplacements comme hautement stratégiques pour les deux pays. En effet des accords de défenses furent signés et dans le même temps des échanges économiques avec la vente de matériel militaire.
Les esprites restaient choqués en France par l’assassinat du Français Xavier Gourdel, égorgé par le groupe terroristes Jund Al Khalifa.
Tout le monde s’accorde avec le fait que les deux pays doivent se confronter à un ennemi commun: le terrorisme. C’est dans ce cadre que les deux pays autorisent le survol de leur espace aérien. Idem pour l’échange de renseignement et d’échange de données sur les mouvements aux frontières. Le danger est la et présent sur les deux territoires.
«La déstabilisation de la région étant devenue très dangereuse pour l’Europe, Paris encourage les Algériens à contribuer à la pacification. Sachant que la solution ne peut être à terme que politique, on a besoin de leur expérience et de leur médiation», expose Mansouria Mokhefi.
Dans les objectif de renouement du dialogue un des objectifs est aussi de renouer le dialogue entre les différentes populations et religions. En effet depuis les attentats de Charlie Hebdo la tension entre les deux pays est présente et les communuautés inquiètes.
Enfin reste l’épineux dossier de la Libye et de ses flux de migrants et de Djihadistes, Paris et Alger doivent coopérer sur le sujet non seulement sur la Libye mais aussi le Mali qui reste un des points conflictuel dans la zone Afrique de l’Ouest et ou, la aussi, la France aimerait se développer économiquement.
Jean-Claude Masangu Mulongo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) vient de publier une encyclopédie « Parole du gouverneur ». La sortie a eu lieu la semaine du 27 avril au 2 mai à Kinshasa.
L’encyclopédie est en quatre tomes, « Parole du gouverneur » met l’accent sur l’économie et les finances de la République démocratique du Congo, un monde que connaît bien Jean-Claude Masangu qui a dirigé la BCC pendant plus de dix ans. L’ouvrage se présente comme un échange, un partage d’expérience.
Aussi, il est fondé sur une recherche scientifique et des méthodes destinés au manager. L’auteur entend rapprocher les expériences professionnelles et académiques à travers cette œuvre.
La Page de Préface de cette encyclopédie est l’œuvre de Charles Koman Banny, ancien premier ministre de Côte d’Ivoire et ancien président de la BCDEAO. Charles Koman Banny qualifie le travail de Jean-Claude Masangu Mulongo de « document de référence sérieux ».
« Parole du gouverneur, parce qu’avant tout je suis un homme de parole »,explique le gouverneur Jean-Claude Masangu
Son objectif en rédigeant cette encyclopédie est de « partager 16 ans d’expérience accumulée à la Banque centrale du Congo ».
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, a pris connaissance de la décision rendue par la Haute Cour constitutionnelle de Madagascar qui déclare irrecevable la requête des députés aux fins de destitution du Président de la République.
La Haute Cour rappelle que « dans l’intérêt supérieur de la Nation et de la République, tout doit être mis en œuvre pour le fonctionnement régulier de l’Etat ».
A cet effet, la Secrétaire générale exhorte tous les acteurs à privilégier, en toutes circonstances, le dialogue afin de préserver la stabilité encore fragile à Madagascar. « Les institutions nationales doivent se surpasser pour agir dans l’intérêt supérieur du peuple malgacheen faveur de la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. Ces éléments sont fondamentaux pour la relance du développement économique et social du pays qui permettra d’assurer le bien-être des populations ayant souffert des conséquences des précédentes crises », a-t-elle déclaré.
La Secrétaire générale réitère la disponibilité de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à poursuivre son appui à la consolidation de la paix et de la démocratie dans cet Etat membre.
Pour rappel, la République de Madagascar s’est engagée à accueillir, au second semestre 2016, le XVIe Sommet de la Francophonie qui réunira les chefs des Etats et gouvernements membres de l’OIF.
L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie :http://www.francophonie.org
Vendredi 5 juin 2015, à l‘occasion du Forum économique mondial sur l’Afrique, M. Kofi Annan, Président de l’Africa Progress Panel, présentait le nouveau rapport sur les progrès en Afrique : Énergie, population, planète – Saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique.
Ce rapport démontre que l’engagement de l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique est inextricablement lié à l’urgence de ses besoins énergétiques. Répondre à la demande des centaines de millions d’Africains sans électricité, grâce notamment aux énergies renouvelables, permettra de leur assurer un développement humain et économique résilient face au changement climatique.
La lutte contre le changement climatique ne doit pas se faire aux dépens de la croissance
« Nous rejetons catégoriquement l’idée selon laquelle l’Afrique doit choisir entre la croissance économique et un développement à faible émission de carbone »,a déclaré Kofi Annan. Le continent possède un capital de ressources énergétiques fort et pourtant, 621 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et ce nombre augmente. Mis à part l’Afrique du Sud, qui produit à elle seule l’équivalent de la moitié de l’électricité de toute la région, l’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne. Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois. L’absence de systèmes énergétiques efficaces et équitables ralentit la croissance économique, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Elle accentue les inégalités de richesse, de sexe et le clivage entre zones rurales et urbaines.
Les énergies renouvelables ont un rôle essentiel à jouer
La croissance économique dépend aujourd’hui de systèmes énergétiques à forte émission de carbone qui ne peuvent que heurter de plein fouet les limites de notre planète.
Le principal enjeu de la coopération internationale pour le XXIe siècle est d’éviter cette collision, tout en éradiquant la pauvreté, en créant des sociétés plus inclusives et en répondant aux besoins en énergie des pays et des populations les plus pauvres au monde. L’Afrique peut prendre part à la révolution des énergies renouvelables et relever le défi de l’abandon des énergies fossiles. Les prix des technologies renouvelables, en particulier solaires, diminuent à une telle vitesse que ces énergies sont désormais en mesure de concurrencer les énergies fossiles.
20 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 pour parvenir à l’accès universel à l’électricité
Les niveaux actuels d’investissement dans le secteur de l’énergie se limitent à 8 milliards de dollars, soit 0,4% du PIB du continent. C’est insuffisant. On estime qu’il faudra 20 milliards de dollars par an pour assurer l’accès universel d’ici 2030. Où les trouver ? Une projection de l’Afrique dans 1000 ans nous donne des perspectives climatiques.
Ce déficit pourrait être comblé grâce à des politiques fiscales et publiques plus saines et plus efficaces au sein des pays africains. Les pouvoirs publics africains devraient mobiliser environ 10 milliards de dollars pour améliorer l’accès à l’énergie en réseau et hors réseau.
L’aide internationale peut jouer un rôle de soutien et de catalyseur. Elle devrait fournir un effort équivalent et apporter 10 milliards de dollars sous forme d’aide et de financements à des conditions favorables en faveur d’investissements qui assureront l’accès à l’énergie aux populations actuellement laissées pour compte.
LE COMMENTAIRE D’ELECTRICIENS SANS FRONTIERES
Ce rapport confirme l’importance de l’articulation accès à l’électricité, développement humain et économique et lutte contre le changement climatique pour les pays en développement, et particulièrement les personnes les plus démunies.
Aujourd’hui, le développement de solutions décentralisées, telles que des centrales solaires ou des picoturbines, dans les zones rurales hors réseau, est économiquement viable et répond à des critères d’efficacité énergétique. Ces technologies permettent d’offrir à des populations fragilisées par la pauvreté et les dérèglements climatiques, de meilleures conditions de vie, grâce à l’accès à des services énergétiques modernes et à une eau de qualité.
Electrifier l’Afrique, un projet « par et pour les Africains »
Rendez-vous était pris ce vendredi soir avec les acteurs du projet passionnant d’électrification de l’Afrique porté par la fondation « Energies pour l’Afrique »
Jean-Louis Borloo s’exprimait en direct de Johannesburg à plus de 100 experts réunis à l’hôtel Marriott sur les Champs-Elysées
« Rendez-vous est pris désormais avec les chefs d’états, les acteurs de l’aide au développement, les partenaires financiers et tous ceux qui souhaitent qu’enfin l’Afrique disposent de la lumière, énergie indispensable au développement des deux milliards d’habitants que comptera l’Afrique en 2030 »insistait Jean-Louis Borloo en direct d’Afrique du Sud
600 millions d’Africains n’ont pas l’électricité soit les 2/3 du contient.
Les chiffres impressionnants et ne doivent pas masquer la réalité d’un projet aussi complexe que nécessaire.
Nous sommes tous acteur de ce fantastique projet et toutes les énergies positives doivent se rassembler afin de rendre possible l’accès à l’énergie électrique sur le continent Africain. Au delà de la lumière c’est aussi l’accès aux appareils, à l’Internet, à la communication, aux outils et bien sur à l’industrialisation qui permettra à l’Afrique de conserver ou de renforcer sa croissance.
C’est donc grâce à l’organisation de cette soirée par le « Club Efficience » parfaitement orchestré par Solance Siyandje que les nombreux participants animèrent des débats passionnants sur les enjeux, les partenaires et la façons dont les initiatives doivent désormais faire blocs autour de la Fondation « Energies pour l’Afrique » Il est plus que temps que les 600 millions de personnes qui vivent dans le noir à la tombée de la nuit puissent enfin prolonger leurs journées dans diverses taches: éducation, développement, accès à l’information, radio, TV et Internet.
600 millions d’Africains ne disposent pas d’électricité – Photo satellite de l’Afrique
Un projet « Made in Africa » par et pour les Africains
De nombreuses questions furent soumises: Comment ce projet va t’il être mis en place à l’échelle des 54 pays du des études liées aux énergies renouvelables, de permettre aux populations d’entretenir les infrastructures afin de les rendre pérennes.
L’électricité est un enjeux majeur et Barack Obama avance lui aussi sur le projet « Power Africa » tout en suivant de près l’initiative de plus en plus porteuse de Jean-Louis Borloo, souhaitons que l’Afrique et les Africains, voient leurs rêves enfin devenir réalité pour 2025. Notons qu’une étude est mandatée par la fondation Energies pour l’Afrique et confiée à l’Agence Française de Développement et que le projet final sera porté « par et pour les Africains ».
C’est un signe fort qui va en synergie avec l’accord historique signé en Egypte le 10 Juin sur le libre échange entre 26 pays de l’Afrique de l’Est. Cet accord prévoit justement des accords commerciaux et énergétiques entre ces pays qui représentent 700 millions d’habitants et plus de 1000 milliards d’Euros de PIB…
2025, c’est LA date prévue pour la mise en fonction des infrastructures dans les premiers pays.
On en parle de partout, à Lubumbashi, La TNT tiendra-t-il ses promesses ?
A 6 jours du date fixée pour le passage de l’analogique au numérique, l’inquiétude prend plusieurs médias congolais. Le médias congolais sont en retard, difficile de voir ce qui va se passer après le 17 juin 2015
Lorsqu’un pays passe a la transmission numérique, l’analogique doit nécessairement arrêter d’émettre pour ne pas créer les interférences. C’est le problème à craindre pour ce vaste pays de la République démocratique du Congo dont le paysage audiovisuel est des plus en plus variés et abondants en Afrique centrale. Il se fait que jusqu’en juin, les matériels de base ne sont pas établies : au minimum, une centrale d’émission, une antenne numérique devant être le centre d’émissions pour toutes les télévisions. La suite est donc claire : seuls quelques rares médias, si non moins d’une dizaine, résisteront à ce passage s’il est tenu à la rigueur.
Depuis 2006, la RDC a signé cet accord avec l’Union internationale des télécommunications(UIT). Pas grand-chose n’a été réalisé. Au 15 juin, les émissions sur la bande UHF jusqu’ici utilisées par les télévisions congolaises devront arrêter. Pour émettre, les télévisions devront s’équiper d’abord des outils de numérisation. Ceux qui ne pourront pas s’équiper dans ce bref délai pourront recourir aux services des « diffuseurs » qui eux momentanément, pourront permettre de palier à l’interdiction d’émettre qui aura frappé leurs médias.
A défaut d’un émetteur numérique, qui coûte cher, les retardataires pourront revenir à l’ancienne technologie analogique, la bande VHF. Cela ne durera que 5 ans et puis, il faut passer au numérique ou arrêter d’émettre. C’est une fortune qu’il faut pour cette mutation. La gêne est grande pour les médias congolais pour la plupart surpris d’apprendre qu’ils doivent muter vers le numérique et dans un bref délai.
ASKY opère actuellement 150 vols hebdomadaires et couvre 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre
ASKY, la compagnie aérienne panafricaine, a annoncé aujourd’hui avoir atteint le seuil des 2 millions de passagers transportés sur ses lignes depuis le début de ses opérations en 2010.
ASKY opère actuellement 150 vols hebdomadaires et couvre 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. La compagnie enregistre une moyenne de 10 000 passagers transportés par semaine.
“Nous sommes très fiers d’avoir atteint le cap des 2 millions de passagers. Cela témoigne de la qualité de notre service, à la fois au sol et à bord, de nos excellentes options de connectivité et de notre efficacité opérationnelle avec un taux de ponctualité atteignant 90%. Je tiens à rendre hommage, avant tout, aux employés de la famille ASKY qui travaillent avec passion chaque jour et qui sont les principaux acteurs de ce succès”, a déclaré le PDG d’ASKY, Henok Teferra.
“L’objectif d’ASKY est de répondre aux besoins de connectivité des voyageurs en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale afin qu’ils puissent faire des affaires dans la sous-région, mener des activités gouvernementales et rendre visite à leurs amis et leurs familles”, a ajouté Henok Teferra.
Les clients peuvent dès aujourd’hui acheter leurs billets avec 10% de réduction offerts sur les tarifs en ligne : www.flyasky.com
Pour plus d’informations, contactez communication@flyasky.com ou visitez nos pages Facebook et Twitter @ASKY_airlines
À propos d’ASKY, la compagnie aérienne panafricaine
ASKY (http://www.flyasky.com), la compagnie aérienne panafricaine, opère en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale depuis le 20 janvier 2010. ASKY exploite une flotte d’avions de Nouvelle Génération composée de 3 Boeing 737 700 et 4 Dash Q-400. Le réseau ASKY couvre actuellement 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, République Centrafricaine, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, et Togo.
Aux côtés du ministère de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc et du Secrétariat général des ministères économiques et financiers français, Expertise France coorganise un séminaire portant sur le développement des compétences et la gestion des ressources humaines dans l’administration marocaine à Rabat, les 11 et 12 juin 2015.
Cet événement rassemble plus d’une centaine de cadres du ministère et représentants d’administrations marocaines. Animé par des intervenants français et marocains, ce séminaire permettra de partager les bonnes pratiques en matière de ressources humaines dans l’administration.
La France et le Maroc mènent dans ce domaine une collaboration de longue date qui s’inscrit dans le cadre d’une convention de coopération bilatérale entre le ministère de l’Économie et des Finances marocain et Expertise France. Le directeur général d’Expertise France, Sébastien Mosneron Dupin, intervient en ouverture de cet événement, effectuant ainsi sa première visite officielle dans un pays partenaire. Expertise France met actuellement en oeuvre neuf projets d’envergure au Maroc, représentatifs de nos différents secteurs d’intervention. L’agence accompagne notamment les autorités marocaines en matière de politique de migration, d’appui à la réforme budgétaire, de protection sociale, de santé et de protection du consommateur. Expertise France est l’agence française d’expertise technique internationale.
Sa mission est de participer à la politique de coopération et d’aide au développement de la France, en répondant à la demande croissante en expertise des pays en développement, des pays émergents et des pays du voisinage européen pour construire des politiques publiques qui répondent à leurs défis institutionnels, économiques, démographiques, sociaux et environnementaux. Contact presse : Anaïs RIEU: 01 43 17 69 77 – anais.rieu@diplomatie.gouv.fr Retrouvez toute l’actualité d’Expertise France sur notre site internet : www.expertisefrance.fr Et sur les réseaux sociaux : www.facebook.com/expertisefrance www.twitter.com/expertisefrance www.linkedin.com/company/expertise-france
Nouvelles technologies et innovations, vecteurs de croissance en Afrique Centrale
Dossier Info Afrique – Réalisé par Thierry Barbaut – Expert NTIC Afrique & Rédacteur en chef Info Afrique
Internet à 20 ans, et la téléphonie mobile 25, le Cloud grand public 10…
Nous sommes encore à l’aube d’un bouleversement alliant technologie et communication
Comment L’Afrique centrale vit l’accès aux technologies digitales et que se passe-t-il au cœur des populations ?
Quand l’Afrique Centrale s’approprie les nouvelles technologies…
Si les pays d’Afrique centrale sont en marge du développement global en termes de production sur le secteur des nouvelles technologies, ils n’en restent pas moins des utilisateurs assidus.
Je vous propose une immersion dans deux pays d’Afrique centrale, le Rwanda et Le Burundi afin de comprendre les technologies utilisées et dans quel cadre.
Ayant constaté en France ces 10 dernières années que de nombreuses entreprises avaient développés des plateformes offshore en Afrique, il se trouve qu’aujourd’hui une mutation importante s’opère car ces plateforme développent du business en local et avec des compétences locales. Ce sont donc devenus des succursales gérant un important CA, ce qui n’était pas initialement prévu !
Le facteur de ce développement est le gigantesque besoin des entreprises, administrations et bien sur populations locales en Afrique.
« Je rentre du Rwanda et du Burundi ou j’ai eu l’occasion de faire ma propre expérience terrain »
En allant à la rencontre des habitants et en expérimentant les us et coutumes du pays, notamment du point de vue des NTIC (téléphonie, internet). J’ai ainsi pu dresser dans les grandes lignes un portrait aussi objectif que possible d’un pays au développement technologique récent, mais non moins fulgurant.
Commençons par le commencement… L’Arrivée dans le pays
Loin des lourdes procédures administratives que l’on peut rencontrer dans certains pays d’Afrique, le Rwanda sait rester simple et efficace.
Pour s’y rendre, un simple formulaire à remplir en ligne précisant votre moyen d’entrée dans le pays (par exemple en Avion par l’aéroport international de Kigali), et précisant le type de Visa utilisé.
Si vous vous attendiez à patienter 40 minutes à la douane ou à l’immigration, oubliez cela. Une fois sorti de l’avion (si vous choisissez cette option), vous n’aurez besoin que de votre passeport et de 30 dollars. Ni justificatifs, ni papiers supplémentaires, en cinq minutes les formalités sont effectuées et votre passeport tamponné.
A titre personnel, il m’aura fallu en tout et pour tout une trentaine de minutes pour débarquer de l’avion, faire tamponner mon passeport et récupérer mes bagages.
10 jours au Rwanda, villes, villages, et trek en brousse puis 10 jours au Burundi dont deux en RDC, j’ai choisi ces magnifiques pays, ou là encore et hormis la RDC, les formalités administratives restent légères. Il suffit simplement de se présenter à la frontière avec son passeport.
Créer une entreprise au Rwanda
Souvent long et fastidieux, le mécanisme de création d’entreprise adopte encore une fois une nouvelle dimension au Rwanda.
Afin de faciliter ce processus, le gouvernement Rwandais a regroupé en un seul organisme (le RDB pour Rwanda Development Board) et bâtiment: le Fisc, la chambre du commerce et les formalités de création d’entreprise. Selon des sources proches ayant expérimenté ce système, il est possible de créer son entreprise en une demi-heure montre en main.
Une vraie opportunité qui s’offre donc au Rwanda en 2014, là ou dans d’autre pays la création d’entreprise relève du parcours du combattant.
Une nouvelle tendance… La cartographie
Cartographier sur internet est bien plus qu’une tendance. L’application Google Earth, en plus d’être l’une des plus grandes innovations d’accès publique de ces dernières décennies, est devenue un outil de navigation au quotidien accessible à tous.
Utiliser la géolocalisation en « offline »
Le centre de Kigali sur Google Map en « offline »
Ces nouveaux systèmes de cartographie sont de plus en plus utilisés, notamment par les média qui peuvent à présent illustrer l’information en localisant les lieux sur les cartes, permettant au grand public de visualiser le lieu, la topographie (grâce à l’affichage 3D) et même l’architecture (Grâce à la « Street view ») de l’endroit en question.
Google maps est un outil complet et intuitif qui permet de localiser un point, de calculer un itinéraire mais aussi de créer ses propres cartes personnalisées, comme celles que j’utilise pour mes études terrains.
Le système maps va jusqu’à enregistrer les cartes en mode « Offline », permettant ainsi d’utiliser les cartes sur mobile, tablette ou notebook même sans connexion.
Revenons ainsi à l’Afrique Centrale.
Au cours de cette étude j’ai vu de nombreux utilisateurs, (toujours sur les trois supports: mobile, tablette et notebook) utiliser les cartographies, qu’ils soient agriculteurs ou membres d’ONG. Cet outil révolutionne clairement la vision des rayons d’actions des opérations à mener. La connexion de ces cartes avec les données contenues par les réseaux sociaux permet par exemple de pouvoir suivre et géo localiser en temps réel un individu ou une équipe de travail. Cet outil peut s’avérer très pratique pour les organisations basées à l’étranger ayant des équipes terrain en Afrique, dans des zones souvent mal représentées par des cartes sous format classique.
Cartographier pour les ONG
A titre d’exemple, la plateforme de finance participative des microprojets de solidarité internationale (qui est l’une des missions sur lesquelles j’interviens), a pu développer grâce à ce nouvel outil de cartographie le site : www.microprojets.org.
La cartographie y permet de voir quels sont les projets en cours, l’endroit où ils sont menés, qui les pilotes, et d’ajouter des fonctions annexes permettant notamment d’identifier l’association qui mène le projet, ou encore de faire un don via le paiement en ligne. La principale innovation portée par cet outil repose sur la rapidité d’accès à l’information, les potentiels bénéficiaires des dons pourront ainsi savoir en quelques secondes à qui s’adresser pour obtenir du soutien.
Le site de géolocalisation et de finance participative de l’Agence des Micro Projets
Dans les faits
Illustrons la situation.
Un village Rwandais a besoin d’un forage en urgence car sa communauté est privée d’eau pendant la saison sèche. A cette période les femmes doivent généralement faire plus de 20 kilomètres par jours avec des bassines pour approvisionner le village en eau.
Le village va ainsi pouvoir, grâce à cet outil, voir quels sont les projets portés sur la thématique « accès à l’eau » réalisés au Rwanda et contacter la ou les associations porteuses du projet.
La communauté pourra par ce biais profiter d’une expertise terrain et une connaissance approfondie du sujet, afin de faire face à ces problématiques et d’y apporter des solutions durables.
Mon intervention sur les nouvelles technologies en Afrique: A partir de 9,12 minutes
Comprendre les actions de l’Agence lors de mon Interview TV: Se rendre à 9m 12 secondes pour voir mes explications
Le marché Africain des nouvelles technologies
Avec 1 milliard d’habitants sur le continent et des estimations à 2 milliards en 2050, l’Afrique est sans aucun doute LE marché à conquérir pour les acteurs des nouvelles technologies.
Le Nigéria par exemple, est aujourd’hui peuplé de 160 millions d’habitant, et ce chiffre devrait passer à 350 millions d’ici 2050, faisant du pays le troisième le plus peuplé au monde.
Les opportunités sont réelles, et les opérateurs de téléphonie mobile l’ont bien compris
Le continent est passé de 51 millions d’abonnés en 2003 à 400 millions en 2012 et on estime aujourd’hui que la téléphonie mobile représente près de 2% du PIB des pays Africains. Les opérateurs de téléphonie mobile comptabilisent en moyenne 7% des recettes fiscales sur le continent.
L’évolution des NTIC dans cette région est rapide et exponentielle. En 1992, 75% des Africains n’avaient pas accès à la téléphonie mobile. Aujourd’hui tous sont équipés, même si les infrastructures et donc l’accès au réseau restent extrêmement variables.
Du point de vue des investissements les chiffres ne sont pas moins impressionnants. Ils représentaient 55 milliards d’euros en 2008, ils sont de 130 milliards en 2013. Les perspectives 2015 s’élèvent quant à elles à 280 milliards d’euros.
Rester en phase avec les réalités pénalisées par les infrastructures
Le point noir reste bien sur les infrastructures. Pas de réseau ! Pas de tours télécoms = pas de réseau, car si en Europe nous avons pu développer l’ADSL grâce au fil du téléphone, en Afrique il n’y à pas de filaire. Le seul moyen est d’acheminer la fibre ou de passer par la téléphonie mobile. La fibre arrive progressivement mais elle vient des câbles sous-marins, donc les pays enclavés vont devoir attendre, et les populations en souffrent.
Alors quelles solutions pour utiliser les nouvelles technologies ?
Et bien comme nous avec le Minitel, les solutions les plus simples sont les meilleures : Le roi SMS ! Oui c’est bien le SMS utilisé sur 85% des mobiles qui règne en maitre absolu. Que ce soit avec des listes de diffusion ou autrement il permet de rester en contact. Et va même bien au-delà.
Dans les villages rwandais par exemple l’ensemble des utilisateurs se regroupent sous forme de communes, de localités ou de villages et développent des listes de diffusions par SMS. Ces listes permettent aux familles de connaitre les informations sur les sujets auxquelles elles s’abonnent, les sujets sont par exemple la santé, les naissances, l’évolution des formalités administratives, ou bien la sécurité.
Comme j’arrivais dans des villages reculés, les gens étant assez curieux de mon initiative, il était communiqué par SMS le fait que mon statut était français et que je ne représentais aucun danger, les portes des familles étaient donc ainsi ouvertes plus facilement.
La multiplicité de ces listes est un atout majeur pour la vie quotidienne des habitants. Les familles restent en contact et les enfants qui étudient à la capitale sont au courant de la vie de leur village.
Les réseaux sociaux grand public et professionnels et… les email !
Pour l’Afrique centrale les Facebook, Twitter et autres réseaux grand public sont des opportunités qui permettent de s’ouvrir au monde. La francophonie joue à elle seule un rôle majeur dans la connexion entre les africains et l’Europe ou le reste du monde. Les emails sont toujours un moyen prépondérant pour développer réseau et business.
Les réseaux professionnels, dans les démarche de networking ou de recherche de poste permettent aussi de développer des réseaux impressionnant. LinkedIn me semble être un des plus puissant. Ses fonctions permettant de mettre en avant un profil, des compétences, une entreprises n’en sont qu’une infime partie. La possibilité de s’associer à des projets auxquels d’autres profils participent est un atout maitre afin de valoriser ses compétences. L’Afrique centrale se présente ainsi en pôles de compétences mais aussi de profils, de postes à pourvoir, d’entreprises de projets et tout ceci dans une synergie puissante couplé à un moteur de recherche sélectif.
Microsoft, Windows &… Nokia
Le nouveau Nokia Lumia 930, un Smartphone… Microsoft
Un des incroyable succès pourrait être, dans le monde mais particulièrement en Afrique, la lancement de Windows 10.
Ce nouveau système d’exploitation permettrait d’oublier l’échec commercial (et non fonctionnel au vu de l’utilisation de millions d’entreprises et de particuliers, qui comme moi en sont ravis) de Windows 8, mettrait a disposition des utilisateur un seul système ! Explication simple, l’interface Windows serait commune aux mobiles Microsoft (anciennement Nokia) Tablettes (Surface) et ordinateurs, qu’ils soient Notebook ou autres… Cette synergie entre les différentes interfaces tactiles creuserait un écart stratégiques entre Apple et Microsoft en la faveur du dernier. (voir la vidéo de présentation à la fin de ce chapitre)
Un des atouts majeur de Microsoft c’est bien sur son implantation historique chez les utilisateurs en Afrique, Windows et les PC sont partout ! Avec le rachat de Nokia, Microsoft pourrait devenir développeur d’OS (Windows Phone) mais aussi de matériel et le nouveau Lumia 930 en est un exemple frappant…
Je le considère comme un IPhone en mieux et plus ouvert ! Par exemple les application « Here » permettent la navigation, le voyage, les transports en communs, la gestion d’images, de transports en commun… Une réussite pour ce Smartphone qui pourrait bien être le dernier « Nokia »
Il est très probable que Microsoft parviendra à allier son nouvel OS Windows 10 aux supports comme les Smartphones, les tablettes Surface et les notebook de différentes marques. Un vrai écosystème logiciel comme matériel, c’est sur cette séquence que Apple et Google auront un sérieux concurrent.
La stratégie de déploiement du nouvel OS Windows 10 pour 2015 pourrait aussi être un évènement avec un système de gratuité online, un nouveau Windows 10 ouvert ?
Le Mobile-Banking, un nouveau réseau social
De ce côté peu de surprises, l’Afrique représente à elle-seule 80% du marché du M-banking, pesant aujourd’hui plus de 2 milliards d’Euros selon Ecobank (présent dans 34 pays Africains). Les principaux opérateurs porteurs du phénomène sont : MTN (Afrique du Sud) ORASCOM (Égypte), FRANCE TELECOM/ORANGE (France), BHARTI AIRTEL (Inde), MAROC TELECOM (Maroc), VODACOM (Afrique du Sud/Royaume Uni) et MILLICOM (Luxembourg).
Un exemple d’application de Mobile Banking
Le Mobile-Banking est déjà bien installé et largement utilisé dans cette région du monde. Il est intégré dans l’organisation sociale des villages et des familles, et permet entre autres de pallier au manque d’accessibilité des banques physiques dans les régions reculées. Ce phénomène est à l’image de ce que recherchent les utilisateurs : accessible, peu onéreux, simple d’utilisation et pratique.
Loin de rencontrer le succès fulgurant de la téléphonie mobile, Internet peine à se faire une place en Afrique, notamment en Afrique Subsaharienne. Encore aujourd’hui, il s’agit de la région du monde ou Internet est le moins développé, mais c’est donc également la région ayant le plus fort potentiel de développement dans les années à venir.
Et les chiffres parlent, aujourd’hui 65% de la population Africaine peut avoir accès à un réseau 2, 3 ou 4G.
A ce sujet, les estimations tablent sur un demi-milliard d’utilisateurs en plus en 2050. Le contraste entre les différents pays reste néanmoins très fort, car si presque 80% des Rwandais ont accès à Internet, seuls 20% des Ethiopiens ont ce privilège. En moyenne 11% de la population Africaine a accès à internet.
Quels supports pour les nouvelles technologies en Afrique ?
Contrairement à ce qui est largement communiqué dans les média je ne crois pas à la fin de l’ère des Notebooks. Ils sont une solution majeure au BYOD (Buy Your Own Device, fait d’utiliser ses propres tablettes, laptops ou encore téléphones portables au bureau) et aux environnements de travail quels qu’ils soient.
La tablette Surface de Microsoft
Les tablettes, aussi intuitives soient elles, ne peuvent rivaliser avec un PC en termes de stockage, puissance, ou encore de logiciel.
Les notebooks évoluent de manière fabuleuse, utilisant à présent la technologie des écrans tactiles (absente sur les MAC) et les nouvelles interfaces. Windows 8, malgré son succès mitigé, reste l’un des meilleurs OS que j’ai eu à utiliser en termes d’utilisation, d’intuitivité et de stabilité. Les évolutions à venir ne concerneront certainement plus tellement les tablettes tactiles, mais les notebooks.
Et c’est justement ce à quoi sont sensibles les pays en croissance, c’est-à-dire plus de 60% du continent Africain. Un outil mobile, fiable, autonome, fonctionnant aussi bien en local qu’en connecté et permettant de répondre à TOUS leurs besoins.
Le Big Data et les réseaux sociaux, une opportunité pour l’Afrique
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représentent incontestablement les nouvelles puissances mondiales de nos jours.
Au-delà des frontières physiques et des zones géographiques, les utilisateurs sont regroupés en un énorme réseau interactif ou ils peuvent évoluer, partager l’information, se rencontrer et se connecter entre eux.
Le « Printemps Arabe » ayant eu lieu ces dernières années en Afrique du Nord, organisé et piloté via les réseaux sociaux (notamment Facebook et Twitter), n’est ni plus ni moins qu’une illustration de ce phénomène et une démonstration de la force de ces réseaux. La connexion de millions d’utilisateurs entre eux représente donc une opportunité très importante pour les Africains, et offre des perspectives nouvelles pour de nombreux facteurs de développement des pays de cette région.
« En Afrique 80% des utilisateurs de Facebook se connectent sur mobile et représentent 100 millions d’utilisateurs, des chiffres prometteurs mais faibles pour un milliard d’habitants comparé aux 26 millions d’utilisateurs en France sur 68 millions d’habitants… » Thierry Barbaut
Il faut aussi mentionner les nombreux et puissants outils d’analyses qui permettent aujourd’hui de gérer les pages professionnelles sur les réaux sociaux. Qui lit, à quelle heure, avec quel ordinateur, quel article, quel clic et avec quels objectif. Tout est traçable et identifiable avec des systèmes d’alertes et d’analyses et même couplés à des campagnes médias pilotant automatiquement des budgets en temps réel.
Le Big Data
Au delà de la mise en réseau c’est la façon dont il est désormais possible de gérer les contacts, les projets, les financements, et des milliers de données qui permet d’envisager mieux la puissance du Big Data ou métadonnées. Les logiciels puissants comme les nouveaux CRM permettent ENFIN d’imaginer l’exploitation pertinente des données, mais aussi l’exploitation méthodique et chronologique qui n’est plus un espoir mais une réalité. En témoigne la façon dont les contacts sont gérés par nos simples Smartphones: un contact n’est plus un téléphone mobile, mais un email, un profil Facebook, Twitter, LinkedIn, une adresse postale, et des photos.
Facebook fait intelligemment un pas en arrière pour mieux avancer
Facebook l’a bien compris, il y a peu d’usager mobile en Afrique qui disposent d’un Smartphone et d’une connexion de bonne qualité. Alors comment les africains pourraient ’ils utiliser massivement le premier réseau social au monde ?
Facebook est disponible en mode « SMS »
Simplement avec des SMS ! En effet Facebook à développer une application dédiée aux utilisateurs de téléphone mobile d’ancienne génération. En vous connectant à un cyber vous pouvez avec votre compte Facebook mettre en place ce système, vous recevrez les messages, les emails, les demandes d’amis par… SMS ! Avec la possibilité de répondre et ainsi de rester connecté. Un outil simple mais incroyablement efficace qui permet de séduire une clientèle pas encore équipé du Smartphone dernier cri !
Le Big Data est surement le plus gros business/service mondial jamais envisagé. Il s’agit du traitement des données internet (utilisateurs, emails, discussions, photos etc.) en les connectant entre elles, recoupant, regroupant afin de les compiler et d’en tirer des informations qui seront utilisées à des fins commerciales ou non. Les réseaux sociaux comme Facebook sont les plus gros contributeurs du business, collectant et fournissant une multitude d’informations depuis maintenant une dizaine d’années.
Nous assistons depuis quelques années déjà au développement du Web « 3.0 », qui propose un niveau d’interaction encore plus fort avec les utilisateurs. Pour exemple, l’une des illustrations de cette nouvelle vague de l’internet : les publicités comportementales de Critéo, une pépite bien Françaises introduite en 2013 sur… Le Nasdaq !
Un frein subside néanmoins au développement du Big Data : le traitement opérationnel des données.
En effet la masse est telle qu’il faut des outils puissants et des développeurs capables d’insérer continuellement les systèmes nécessaires pour pouvoir optimiser les informations à publier. Le business ne pourra donc pas se développer plus vite que la technologie sur laquelle il repose.
Microsoft, Apple, Google … Les géants du Net en Afrique
Si les espaces de Cloud sur mobiles, tablettes et notebooks rencontrent un succès fulgurant depuis plusieurs années, il est plus complexe d’envisager un OS en Cloud.
avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies
Les « Operating Systèmes »
C’est pourtant le challenge que se propose de relever Microsoft avec le nouveau Windows. Microsoft a choisi de proposer à la vente la licence Windows, même si celle-ci est souvent installée sur les notebook, les mobiles et les tablettes avec Surface. Néanmoins, afin d’être concurrentiel face au géant Google, il est fort probable que Windows 10 soit gratuit et accessible en mode Cloud comme le fait le géant de Moutain View.
Mais comment Microsoft peut-il arriver à outrepasser son concurrent, compte tenu du fait que ce dernier s’appuie sur son incontournable moteur de recherche ?
L’une des solutions parait alors se détacher. Microsoft doit conquérir des nouveaux marchés, et L’Afrique en est un colossal. Environ 500 millions de nouveaux utilisateurs situés dans les pays Africains devraient accéder aux NTIC d’ici 2050.
De plus, avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies. Si Microsoft arrive à fidéliser les jeunes utilisateurs, la marque assure une croissance rapide et durable.
Google, à la différence de ses concurrents, parvient à fédérer le monde entier grâce à son célèbre moteur de recherche. L’URL se décline même automatiquement dans tous les pays (www.google.rw au Rwanda par exemple). La langue, les actualités, les goûts et les préférences de chacun sont systématiquement mis en avant, et c’est là un atout maitre pour Google afin de proposer des outils et des solutions permettant de conquérir de nouveaux marchés. A titre d’exemple : Excel, Word et Powerpoint, qui sont proposé gratuitement dans le Drive (Offre Cloud) de Google.
La principale force de la marque Google repose néanmoins toujours sur son cœur de métier, le moteur de recherche.
La société a réussi l’incroyable défi de faire de son produit un incontournable, qui s’adapte à l’évolution de la société en réalisant des mises à jour régulièrement. L’une des illustration de cette veille permanente réside entre autre dans l’association avec Analytics pour les outils d’analyse de statistiques, puis Adwords pour l’achat de campagne en ligne et de mots clef et Adsense, pour la vente d’espace publicitaire online.
En plus de cela, d’innombrables services annexes… Notamment Gmail, Maps pour la cartographie et les itinéraires, Google Earth pour parcourir le monde entier depuis son salon, et l’Agenda online qui se partage au bureau comme en privé. Les alertes emails avec mots-clefs, le Cloud « Drive », les Readers, le e-commerce… Ajoutez enfin une intuitivité et une disponibilité record, de la gratuité et vous obtenez un géant incontournable des nouvelles technologies.
Les Google Glass
Et cela ne s’arrête pas là. La société s’est également positionné sur le marché des mobiles (Nexus 5), des tablettes (Nexus 7 et 10 qui sont de très sérieux concurrents aux Ipads), et ne cesse de se renouveler en proposant des produits relevant de l’innovation pure et simple.
En témoignent les Google Glass, (proposant aux utilisateurs une expérience unique et inédite) ou encore les projets de voitures sans chauffeurs. Chacun l’aura compris, Google mise donc définitivement sa croissance sur le mot clé de notre époque, l’INNOVATION.
Et je ne parle pas des systèmes d’alertes emails, qui vous permettent de recevoir un email si un de vos mots clefs apparaissent sur Internet, ou des actualités Google que l’on peut simplement paramétrer selon ses sources ou selon ses thèmes. Info Afrique y est d’ailleurs parfaitement référencé.
Le seul échec à l’actif du géant pour l’instant, son réseau social Google+.
En effet celui-ci ne parvient pas à séduire le grand public et son Directeur à récemment quitté le navire. Mon petit doigt me dit tout de même qu’un rachat pourrait permettre à Google de repartir sur le front du Social Network. Pourquoi donc ?
Deux axes de réponse. Tout d’abord parce qu’aujourd’hui, il est long et complexe de conquérir des utilisateurs connectés à de multiples comptes. Facebook écrase la concurrence et innove. Difficile de le rattraper, impossible de le doubler. De plus, car lorsque Google a voulu conquérir la vidéo il a tout simplement racheté Youtube, l’outil mondial de publication et de partage de vidéo online.
Les géants, ouverts ou fermés à la conquête de l’Afrique ?
Entre les trois têtes de séries que sont Apple, Google et Microsoft, la question se pose.
Trois géants pour trois places en Afrique ?
Apple est clairement fermé. Résultat : une pénétration quasi nulle en Afrique. Itunes est en partie coupable de ce phénomène. Même s’il semble inconcevable de passer à côté de ces marchés émergents, il n’y a pas un seul Apple Store en Afrique !
Microsoft est de plus en plus ouvert : Une solide expérience en Afrique avec du Hardware (PC) et des outils indispensables tels que Word, Excel, etc. L’un des principaux atouts de Microsoft a toujours été sa messagerie Outlook, fonctionnant aussi bien en local qu’online (même le célèbre Hotmail est devenu Outlook.com), avec là aussi une intuitivité record. Et n’oublions pas Skype qui peut désormais être utilisé uniquement avec un compte Microsoft.
Google est complètement ouvert : Vous pouvez utiliser votre accès cloud « drive » sur un Windows Phone, et son moteur de recherche est accessible à tous.
Ne pas négliger les anciennes technologies qui servent de transitions…
Même si le progrès en matière de nouvelles technologies avance toujours plus vite, il ne faut pas en oublier pour autant les systèmes classiques plus anciens, comme le SMS qui possède l’atout inestimable de fonctionner sur tous les téléphones mobiles quel que soit l’OS, la marque, ou l’ancienneté.
Il reste un moyen de connectivité efficace avec les cercles de relations proches et même éloignées, et est accessible à chacun, sur tous les supports, avec ou sans connexion. Pour que cet accès à la connexion et à l’information perdure, il est important que les acteurs des NTIC conservent la possibilité d’utiliser leurs supports en mode SMS. Il en est comme preuve que le SMS est de plus en plus utilisé en France pour communiquer en mode réseau grâce à des listes d’abonnés privés. Un des avantages est de toucher des abonnés parfaitement ciblés.
L’Afrique est composée de jeunes qui veulent se connecter et qui représenteront environ 1 milliards d’individus de moins de 25 ans en 2050. L’heure est maintenant à l’ouverture sur ce marché prometteur !
Alors quel avenir ?
Les nouvelles technologies, et Internet sont une superposition de notre monde, de nos sociétés de nos entreprises, de nos administrations, de nos pays et de nos culture. Mais les technologies des USA de l’Europe ne sont pas systématiquement compatibles avec l’Afrique et ses 54 pays. Il faut s’imprégner de la culture locale pour s’y développer de manière équitable, responsable et rentable. C’est dans ce domaine précis que se situe l’enjeu des nouvelles technologies en Afrique.
Pour se développer en Afrique et y installer des technologies durables il est impératif d’appréhender les cultures locales et de valoriser les compétences infinies qui s’y développent.
Les jeunes représente un vivier de compétences colossal, c’est donc logiquement que l’éducation doit se développer en synergie avec l’accessibilité aux nouvelles technologies: tablettes, Smartphones, ordinateurs portables mais aussi tableaux numériques, cours en ligne, applications éducatives doivent être non pas les outils de demain mais ceux d’aujourd’hui en Afrique.
Le continent africain a connu, selon les études conduites par la BAD, l’OCDE et les Nations Unies, une croissance moyenne de 4,8% en 2014, qui devrait s’élever à 5,7% en 2015
Les investissements directs étrangers (IDE) seraient devenus la première source d’apports financiers en Afrique avec 80 milliards USD en 2014, devant les transferts monétaires officiels des migrants pour environ 67 milliards et l’aide publique au développement (APD), pour environ 55 milliards.
Après avoir diminué au plus fort de la récession, l’apport du secteur privé occupe une place grandissante dans le financement du développement africain.
Cette croissance s’accompagne d’évolutions qui témoignent d’une importante transformation des économies du continent : plus de 80% des IDE réalisés en Afrique subsaharienne ; développement des classes moyennes (350 millions de consommateurs) ; investissements croissants dans l’agriculture et les infrastructures ; progression de 23% des investissements intra-africains en 2013 dont la part a triplé dans les IDE au cours des dix dernières années.
Le secteur privé consacre la majorité de ses investissements (70%) aux pays à revenu intermédiaire supérieur (de 4.086 à 12.615 dollars de revenu annuel par tête). Malgré une certaine diversification, les IDE se concentrent sur les pays riches en ressources naturelles (Afrique du Sud, Ghana, Maroc, Mozambique, Nigéria, Soudan). Les investisseurs africains sont ceux qui diversifient le plus leurs investissements (services financiers, immobilier, bâtiment, produits chimiques, composants électroniques, vente au détail).
« La population de nombreux pays africains vit en deçà du seuil de pauvreté alors qu’ils disposent de richesses et de potentiels considérables en ressources naturelles, énergie, agriculture et tourisme notamment »
Le secteur privé occupe une place grandissante dans le financement du développement africain mais ses investissements sont d’une diversification encore limitée
Le développement des investissements privés et l’évolution vers une économie inclusive ne concernent pas, loin s’en faut, l’ensemble du continent. Les déséquilibres en matière de développement économique restent, en effet, criants en Afrique. La population de nombreux pays africains vit en deçà du seuil de pauvreté alors qu’ils disposent de richesses et de potentiels considérables en ressources naturelles, énergie, agriculture et tourisme notamment.
Pour y attirer les investissements privés de manière significative et leur permettre de rentrer dans une économie de transformation et de consommation, créatrice de richesse et d’emplois durables, ces pays, on le sait, doivent réduire les facteurs de risque qui sont autant de freins à l’investissement privé (instabilité politique, insécurité, corruption, éducation et formation insuffisantes, absence d’infrastructures modernes, absence de cadre juridique stable). Pour éliminer ces risques, l’APD continuera à apporter son soutien mais l’intervention du secteur privé sera essentielle.
Le développement des infrastructures va se poursuivre grâce à la coopération et aux partenariats entre les sources de financement publiques (fonds d’infrastructure souverains, fonds d’investissements alimentés par les investisseurs institutionnels et les bailleurs de fonds internationaux) et les sources de financement privé (sociétés industrielles, banques commerciales et fonds d’investissement privés).
Cette complémentarité trouve sa concrétisation dans les partenariats public-privé (PPP) qui se développent comme le modèle de financement des infrastructures en Afrique subsaharienne.
La Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, directement ou par l’intermédiaire de la Facilité Africaine de Soutien Juridique (ASLF), apportent actuellement leur financement à divers Etats afin de leur permettre, grâce à l’aide d’experts, de définir les schémas directeurs de développement de leurs infrastructures, de mettre en place un cadre juridique et institutionnel propre à ces partenariats et de donner à leurs administrations la formation nécessaire pour l’identification des projets, leur structuration, leur négociation et leur contrôle.
Le mix entre financements publics et financements privés sera la clé des prochaines étapes du développement africain
Le retour au pays de cadres dirigeants et de jeunes diplômés formés dans les meilleurs universités, la mise en place de cadres juridiques modernes en matière commerciale et financière – concrétisée, à titre d’exemple, par l’adhésion de nombreux pays au traité de l’OHADA – et l’appui apporté par les bailleurs de fonds comme la BAD aux banques commerciales locales dans les transactions commerciales, constituent d’ores et déjà des éléments fondamentaux d’attraction des investissements privés vers le continent.
Ceux-ci doivent être impérativement complétés par le développement des infrastructures, l’évolution vers plus de stabilité politique, les efforts nécessaires en matière de gouvernance et la mise en place des outils permettant un meilleur accès aux informations financières sur les sociétés commerciales. Seront ainsi réunis les éléments indispensables au développement de l’investissement privé indépendamment des acteurs publics, par le biais, notamment, des fonds de capital investissement et de capital développement qui disposent de liquidités considérables prêtes à être investies dans les entreprises et les projets africains.
Le rapport de la Banque Mondiale sur la transformation de l’économie Africaine et sa compétitivité est comme toujours passionnant et cette fois il met en avant des secteurs comme le service et la nécessité de développer à l’international les entreprises.
Et comme nous l’évoquons toutes les semaines dans Info Afrique ce sont les nouvelles technologies et les NTIC de manière plus globale qui sont mises à l’honneur.
Le continent africain affiche une croissance économique soutenue depuis 15 ans. Il connaît également un accroissement rapide de sa population qui porte la promesse de l’émergence d’un vaste marché de consommateurs et d’une main-d’œuvre sans précédent offrant d’importantes perspectives de croissance.
« Les nouvelles technologies en Afrique et le marché des télécom ou du mobile banking deviennent un exemple de croissance dans le monde.
Ces technologies connectent des millions d’Africains en proposant des services comme la bancarisation mais aussi la m-santé ou la m-éducation, une révolution numérique transposable sur plus de 54 pays »Thierry Barbaut, Stratégie Nouvelles Technologies & Afrique
Mais l’Afrique reste une économie essentiellement rurale caractérisée par un vaste secteur informel et une croissance portée principalement par les ressources naturelles. Malgré des taux de croissance constamment élevés, près d’un Africain sur deux vit toujours dans l’extrême pauvreté et les inégalités de revenu sur le continent demeurent les plus élevées du monde. De plus, d’un secteur à l’autre — de l’agriculture à la transformation en passant par les services – les niveaux de productivité restent faibles.
Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale — le Rapport sur la compétitivité en Afrique 2015 — fournit des profils de compétitivité détaillés pour les 40 pays du continent inclus dans le classement au titre de l’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial. Le rapport dépeint le contexte particulier des pays et fait ressortir les défis uniques auxquels sont confrontées leurs différentes économies.
Selon ce rapport, la meilleure façon de procéder pour l’Afrique consiste à asseoir sa forte croissance sur des bases durables et solidaires, en augmentant la productivité dans tous les secteurs de l’économie et en créant des emplois de qualité.
Quelques points mis en avant par le rapport de la banque mondiale:
L’Afrique rencontre depuis longtemps des difficultés pour renforcer sa compétitivité : malgré 15 années de forte croissance économique, ses pays sont parmi les moins compétitifs du monde.
Cependant, la région affiche de meilleures performances macroéconomiques, une plus grande stabilité et une gouvernance plus saine ; elle est également à la pointe des réformes visant à améliorer le cadre des affaires.
Le continent africain présente aussi de bonnes perspectives de croissance dans le secteur des services et détient le potentiel de réaliser des améliorations essentielles en matière de productivité agricole et de participation aux chaînes de valeur mondiales.
PRINCIPALES CONSTATATIONS
Transformer les économies africaines
Bien que d’autres régions aient privilégié l’expansion du secteur manufacturier comme ressort du développement économique, l’Afrique a suivi un tout autre chemin. Alors que l’agriculture continue d’employer plus de la moitié de la population du continent, elle est lentement remplacée par un secteur des services en plein essor, qui représente plus de 50 % du PIB.
Cette évolution s’observe en grande partie dans le secteur des services marchands — notamment le commerce de détail, la distribution et d’autres activités commerciales — qui emploie 25 % de la population en âge de travailler. Mais il existe des possibilités d’accroître la productivité de la main-d’œuvre, aussi bien dans le secteur agricole que dans celui des services marchands — où se déplace la grande majorité de la main-d’œuvre agricole.
Accroître la compétitivité agricole
En dépit de ses vastes terres arables, l’Afrique compte les taux de sous-alimentation les plus élevés de la planète et importe de nombreuses denrées alimentaires de base. Largement caractérisé par une production artisanale de subsistance, le secteur agricole n’a pas bénéficié de la révolution verte qui a profité à une grande partie du monde en développement.
La poursuite de l’intégration des chaînes de valeur agricoles est essentielle à l’expansion de ce secteur. Le Rapport sur la compétitivité en Afrique fait valoir que les chaînes de valeur doivent inclure des liaisons non seulement vers de grandes entreprises agroalimentaires, mais également vers de petits exploitants. De plus, un système réglementaire et institutionnel solide, des dispositifs financiers appropriés et l’accroissement des dépenses consacrées à la recherche sont essentiels pour promouvoir des cultures à haut rendement. Par ailleurs, la réforme foncière sera particulièrement importante pour accroître l’accès à la terre.
Le rôle des services
L’importance croissante du secteur des services dans les économies africaines remet en question l’idée que l’on se fait traditionnellement du processus de transformation structurelle. Le rapport utilise de nouveaux chiffres du commerce pour montrer que les exportations de services sont bien plus importantes en Afrique qu’on le pensait auparavant. À titre d’exemple, les services représentent 83 % du prix final des roses éthiopiennes aux Pays-Bas. Pourtant, ils ne constituent toujours qu’une faible portion du volume total des exportations du continent. Pour maximiser les gains qu’ils pourraient tirer de ce secteur, les pays africains doivent réduire les barrières directes au commerce des services, ainsi que les réglementations défavorables qui entravent indirectement ledit commerce.
Exploiter les possibilités offertes par les chaînes de valeur mondiales
Des données récentes laissent supposer que la participation aux chaînes de valeur mondiales s’accompagne d’avantages économiques, particulièrement pour les pays en développement, où une telle participation contribue à accroître la productivité, renforcer les compétences et diversifier les exportations.
La région participe toujours aussi peu aux chaînes de valeur mondiales – les deux tiers de cette participation tiennent à sa grande richesse en ressources naturelles et s’expliquent par ses faibles niveaux d’industrialisation. Le renforcement de la participation aux chaînes de valeur mondiales dépendra de la mise en application d’un large éventail de politiques publiques, avec un accent particulier sur la facilitation des échanges, les politiques d’investissement et l’amélioration des infrastructures de transport et de l’accès au financement.
Perspectives d’avenir
Le rapport conclut que les leviers suivants sont les plus importants pour relever les défis qui interpellent le continent :
Développer l’infrastructure de transport et des TIC : L’augmentation des dépenses consacrées aux infrastructures rurales permettra de réduire la dépendance du continent à l’égard de l’agriculture fluviale en soutenant l’irrigation intensive, en renforçant la résilience face au changement climatique et en améliorant l’accès aux marchés pour les intrants intermédiaires et les produits agricoles. Elle va également permettre de débloquer le commerce (intra-)africain et la participation aux chaînes de valeur régionales et mondiales. L’infrastructure de TIC est aussi capitale pour la fourniture de services au niveau national et d’un pays à l’autre.
Améliorer la qualité de l’enseignement : Le continent africain a certes accompli des avancées considérables dans le domaine de l’accès à l’enseignement primaire, mais les taux de scolarisation restent désespérément bas dans le secondaire. Des données empiriques montrent que la scolarisation au niveau tertiaire est un déterminant majeur des services offerts dans les pays en développement, principalement ceux qui sont axés sur les compétences et l’entrepreneuriat.
Réduire les barrières commerciales : Au-delà du piteux état de l’infrastructure physique et du niveau élevé des tarifs, on estime que 60 à 90 % des coûts du commerce sont associés à des mesures non tarifaires. De plus, les retards et l’imprévisibilité entravent souvent la participation de la région aux chaînes de valeur mondiales, de nombreuses entreprises produisant à flux tendus et dépendant de la fiabilité des approvisionnements d’intrants intermédiaires. Entre autres mesures essentielles, on peut citer la simplification des procédures d’import-export.
Renforcer le cadre réglementaire : L’absence de marchés fonciers empêche les agriculteurs les plus efficaces de mettre leur production à l’échelle, et l’insécurité foncière limite la capacité des ruraux à utiliser leurs terres comme une garantie pour accéder aux marchés du crédit. D’importantes composantes du secteur des services — comme les télécommunications, les services de professionnels et les services de transport — sont relativement peu développées dans de nombreux pays.
À 6 mois du Sommet de l’Union Africaine dédié à la sécurité maritime , le Togo a organisé une conférence de presse, le mardi 2 juin, autour des préparatifs de cette session extraordinaire pour partager les enjeux, sa stratégie et sa vision de ce qui pourrait marquer un tournant décisif pour le continent africain
L’objectif annoncé est en effet d’aboutir à une charte commune des États membres de l’Union Africaine sur la sécurité maritime du continent alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun texte sur cette problématique.
Du 2 au 7 novembre prochains, les chefs d’État de l’Union africaine se retrouveront donc à Lomé pour évoquer les questions de coopération pour la sécurité maritime mais aussi le potentiel du domaine maritime comme facteur de développement économique pour le continent qui compte 38 pays côtiers.
Le gouvernement togolais, par la voix de Arthème Kwesi Ahoomey-Zunu, Premier ministre, et Robert Dussey, Ministre des affaires étrangères et de la coopération a rappelé son engagement à faire de ce Sommet une réussite et le point de départ d’une nouvelle réflexion sur les moyens pratiques, juridiques, et financiers pour faire du domaine maritime africain un outil de développement.
Loin d’être purement technique, il s’agira donc de réfléchir sur les facteurs d’insécurité maritime (pauvreté, piraterie, …) mais aussi les bénéfices d’une gestion harmonieuse et sécurisée de la mer associée à une préservation de ses fonds marins.
Cette conférence a également été l’occasion de lancer le site internet dédié à ce grand évènement continental qui réunira 54 pays africains et leurs partenaires.
Dans un contexte d’augmentation constante du trafic maritime, via son Port de Lomé, associé à l’ensemble des conséquences induites (pollution maritime, piraterie, pêche illicite,…), le Togo a proposé cette initiative, soutenue par l’ensemble des États membres de l’UA, afin que s’amorce rapidement une réflexion africaine concrète et porteuse de solutions, au bénéfice des populations.
Les gouvernements africains, les investisseurs et les institutions financières internationales doivent augmenter de manière significative leurs investissements dans le secteur énergétique de l’Afrique afin de libérer son potentiel de superpuissance en matière de faibles émissions de carbone.
Tel est le message central d’un nouveau rapport, « Énergie, Population, Planète : Saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique », publié par l’Africa Progress Panel de Kofi Annan. Ce rapport appelle à multiplier par dix la production actuelle d’énergie afin de garantir à tous les Africains l’accès à l’électricité d’ici 2030. Cela réduirait la pauvreté et les inégalités, stimulerait la croissance et assurerait le leadership climatique qui fait crucialement défaut sur la scène internationale.
Pour télécharger une copie du Rapport 2015 sur les progrès en Afrique, rendez-vous sur www.africaprogresspanel.org.
« Nous rejetons catégoriquement l’idée selon laquelle l’Afrique doit choisir entre la croissance économique et un développement à faible émission de carbone », a déclaré Kofi Annan, président de l’Africa Progress Panel. « L’Afrique doit utiliser tous ses atouts énergétiques à court terme, tout en construisant les fondations d’une infrastructure énergétique à faible émission de carbone et compétitive. »
« Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois » indique le rapport de Koffi Annan
En Afrique subsaharienne, 621 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et ce nombre augmente. Mis à part l’Afrique du Sud, qui produit à elle seule la moitié de l’électricité de toute la région, l’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne. Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois. Une personne qui utilise sa bouilloire électrique deux fois par jour au Royaume-Uni consomme en un an cinq fois plus d’électricité qu’un Éthiopien au cours de la même année.
La pénurie d’énergie diminue la croissance de la région de 2 à 4 % par an, freinant les efforts destinés à créer des emplois et à réduire la pauvreté. Malgré une décennie de croissance, les écarts en production d’électricité entre l’Afrique et les autres régions s’élargissent. Le Nigeria est une superpuissance exportatrice de pétrole, cependant 95 millions de ses citoyens utilisent le bois, le charbon et la paille pour produire leur énergie.
Le rapport révèle que les ménages vivant avec moins de 2,50 dollars US par jour dépensent collectivement 10 milliards de dollars chaque année en produits énergétiques, tels que le charbon, le kérosène, les bougies et les torches. Sur une base unitaire, les ménages les plus pauvres d’Afrique dépensent environ 10 dollars/kWh pour l’éclairage, soit 20 fois plus que les ménages africains les plus riches. En comparaison, le coût national moyen de l’électricité est de 0,12 dollars/kWh aux États-Unis et de 0,15 dollars/kWh au Royaume-Uni.
Il y a une défaillance considérable du marché à ce niveau. Les technologies renouvelables à bas coût permettraient de réduire le prix de l’énergie, ce qui bénéficierait à des millions de foyers pauvres, créerait des opportunités d’investissement et réduirait les émissions de carbone.
Le rapport encourage les dirigeants africains à entreprendre une révolution énergétique qui permettra de raccorder les populations au réseau électrique et de répondre aux besoins des consommateurs, des entreprises et des investisseurs pour une électricité abordable et fiable.
Le Rapport 2015 sur les progrès en Afrique exhorte les gouvernements africains à :
• utiliser le gaz naturel de la région pour produire de l’énergie pour les besoins domestiques ainsi que pour l’exportation, tout en mettant à profit le vaste potentiel inexploité de l’Afrique dans les énergies renouvelables ;
• faire cesser la corruption, rendre la gouvernance des services publics plus transparente, renforcer la réglementation et augmenter les dépenses publiques en matière d’infrastructures énergétiques ;
• rediriger les 21 milliards de dollars US dépensés en subventions pour des services publics inefficaces et pour une consommation énergétique déficitaire— qui profitent essentiellement aux riches— vers des subventions pour le raccordement au réseau électrique et des investissements dans les énergies renouvelables.
Ce rapport appelle également à un renforcement de la coopération internationale afin de combler le manque de financement dans le secteur énergétique de l’Afrique, estimé à 55 milliards de dollars par an jusqu’en 2030. Ce montant comprend 35 milliards de dollars d’investissements dans des centrales, la transmission et la distribution, et 20 milliards de dollars pour les coûts de l’accès universel à l’énergie.
Un « fonds mondial de connectivité » visant à raccorder 600 millions d’Africains supplémentaires d’ici 2030 est nécessaire pour encourager l’investissement en matière de fourniture d’énergie en réseau et hors réseau. Les donateurs et les institutions financières devraient pour débloquer l’investissement privé grâce notamment au financement de garanties contre les risques et d’atténuations des risques.
Il est temps de mettre un terme au « poker des négociations climatiques »
Le rapport met au défi les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux d’élever le niveau d’ambition à l’occasion du sommet crucial sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre et en appelle à une réforme globale du système de financement climatique fragmenté et doté de ressources insuffisantes.
D’après le rapport, les pays du G20 devraient se fixer un calendrier visant à supprimer progressivement leurs subventions pour les combustibles fossiles et interdire également les subventions à l’exploration et à la production d’ici 2018. « De nombreux gouvernements de pays riches nous disent qu’ils veulent un accord sur le climat. Mais en même temps, des milliards de dollars tirés de l’argent des contribuables subventionnent la découverte de nouvelles réserves de charbon, de pétrole et de gaz », a déclaré M. Annan. « Ils devraient éliminer le carbone du marché en le taxant, pas en subventionnant une catastrophe climatique. »
Tout en reconnaissant de récentes améliorations dans les positions de négociation de l’Union européenne, des États-Unis et de la Chine, le rapport indique que les propositions actuelles sont loin de constituer un engagement crédible pour la réduction du réchauffement planétaire à un maximum de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Il condamne l’Australie, le Canada, le Japon et la Russie qui se sont en réalité désengagés des démarches constructives concernant le climat.
« En refusant de prendre des risques et en attendant que d’autres fassent le premier pas, certains gouvernements jouent au poker avec la planète et la vie des générations futures. L’heure n’est pas aux faux-fuyants, aux intérêts personnels à court terme ni aux ambitions réduites, mais plutôt à un leadership mondial audacieux et à l’action décisive », a affirmé Kofi Annan.
« Des pays comme l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et l’Afrique du Sud », a-t-il ajouté, « émergent comme favoris dans la transition mondiale vers une énergie à basse émission de carbone. L’Afrique est bien placée pour accroître la production énergétique nécessaire pour stimuler la croissance, fournir de l’énergie à tous et jouer un rôle de leader dans les négociations cruciales sur le changement climatique. »
Ce sont bien 1 500 enfants, le chiffre semble hallucinant et pourtant il est exact, ces jeunes Camerounais sont les nouveaux esclaves de Boko Haram
J’étais déjà surpris d’entendre dans les médias les chiffres de 200 jeunes filles enlevées alors que les retours de nos correspondants au Cameroun faisaient état de plusieurs séries d’enlèvement de centaines d’enfants chaque semaines…
Les chiffres hélas reflètent la triste vérité, pourtant Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique se trouvait sur le terrain fin 2014 et faisait état des déclaration fracassante de Paul Biya et l’immédiate destruction totale de Boko Haram, exhibant fièrement les 8 otages Chinois qu’il venait de faire libérer, ce qui au passage avait couté la vie de 11 soldats Camerounais massacrés par Boko Haram.
Entre fin 2014 et Juin 2015, plus de 1 500 enfants Camerounais sont capturés et désormais esclaves de Boko Haram
Que font ces enfants qui pour la plupart se trouve dans les camps militaires près de la frontière entre le Nigéria et le Cameroun ?
« Les soldats Camerounais sont traumatisés de devoir faire feu sur des enfants de 8 ans de leur propre pays… »Thierry Barbaut, Info Afrique
Deux principales missions pour ces enfants esclaves âgés en moyenne de 8 ans:
– Servir de rempart ou de bouclier humains lors des combats et assauts conte l’armée Nigérienne, Camerounaise ou Nigériane. Les témoignages sont tous identiques: les enfants sont propulsés en première ligne lors des combats. Cela provoque une retenue de la part des troupes de la coalition qui ne peuvent que se résoudre hélas à faire feu sur les enfants. Les soldats Camerounais en particuliers font état de véritables traumatismes…
Ce sont parfois plus de 1 000 morts lors d’une attaque en une journée…
– Utilisés comme esclaves pour les taches les plus dures, transports, logistique, entretien de l’armement et sexuellement. Un rapport de l’ONU présenté par Najat Rochdi confirme également les faits.
Ou sont les milliers de jeunes filles des trois pays enlevées par Boko Haram ?
De nombreux camps sont repris à Boko Haram depuis l’élection de Muhammadu Buhari à la tête du Nigéria, mais cela reste bien loin de ce qui avait été promis et les parents des 800 jeunes filles enlevées il y a plus d’un an désespèrent de les retrouver un jour…
Au Niger un certain désespoir est hélas perceptible au sein de l’armée ou la zone de la forêt de Dambissa reste un repaire impénétrable de centaines de milliers de kilomètres carré, le principal refuge des 4 camps géant de Boko Haram ou plus de 7 000 soldats vivent en toute quiétude !
Google propose sur son « Blog Afrique » les dernières évolutions de Maps !
Google Maps continue de vous aider à explorer le monde.
Vous êtes dans une ville inconnue ou vous avez envie de découvrir les derniers lieux tendance ?
Google Maps vous aide à trouver les meilleurs endroits pour manger, faire du shopping, vous divertir et bien plus encore.
C’est dans cet esprit que nous travaillons actuellement à enrichir et mettre à jour sur Google Maps les informations disponibles sur les entreprises et les commerces en Afrique. Nous avons lancé une initiative baptisée « Footprint » dans le but de vérifier et d’améliorer les informations disponibles sur les entreprises, et de corriger les fiches d’entreprise erronées et d’en ajouter de nouvelles.
Au cours des deux dernières années, nous avons ajouté plus de 200.000 fiches d’entreprise sur Google Maps à Lagos (Nigeria) & Nairobi, Mombasa, Malindi, Kisumu et Eldoret (Kenya).
Ces fiches sont désormais disponibles sur Google Maps, Search et Google+. Ainsi, vous pourrez trouver plus facilement les entreprises et commerces qui vous intéressent, lesquels pourront être plus facilement présents sur Internet.
Avec l’aide de partenaires locaux dans chaque pays, nous constituons des équipes chargées de sillonner les rues de la ville et autres espaces publics accessibles tels que les centres commerciaux.
Equipées d’un téléphone, elles collectent des informations sur les entreprises, prennent contact avec les entrepreneurs et les gérants et leur demandent l’autorisation de collecter des informations pertinentes sur leur entreprise : nom, adresse, numéro de téléphone, heures d’ouverture, emplacement exact, etc. Elles sont aussi chargées de prendre photos des devantures et des espaces intérieurs. Toutes ces informations sont alors ajoutées à Google Maps dans les jours qui suivent.
Cette initiative est actuellement lancée en Afrique du Sud. Notre partenaire local, Direct Channel Holdings, se chargera de la collecte des informations. L’opération se déroulera à Johannesbourg de mars à juillet 2015 et au Cap et à Bloemfontein d’avril à mai 2015.
Si vous êtes entrepreneur, sachez que le personnel engagé pour mener cette opération pourra vous présenter un document accréditant sa participation à l’initiative. Vous pouvez même aller plus loin et demander à accéder à la fiche de votre entreprise sur le portail Google My Business. Depuis le portail Google My Business, vous pourrez :
Mettre à jour les données relatives à votre entreprise
Ajouter des photos de votre entreprise et une vidéo de visite virtuelle de vos locaux pour mettre en valeur votre entreprise.
Vous mettre en relation directe avec vos fans et vos clients en partageant des infos d’actualités, des événements et les nouveautés de votre page Google+
Rester à la une des commentaires sur Internet et répondre aux commentaires Google
Comprendre comment les utilisateurs font pour trouver votre entreprise et entrer en contact avec elle, grâce à la fonction Insights..
Gérer vos données où que vous soyez sur l’appli Android Google My Business Android et l’appli iOS.
Jacqueline Rajuai, Program Manager du Blog Google Afrique
Jean-marc Gadoullet évoque comment il à négocié la libération des otages Français mais n’a jamais été rétribué pour sa prestation.
M. Gadoulet porte donc plainte contre Areva et Vinci dans une affaire ou il apparait comme le négociateur et dons libérateur des otages Français détenus au Mali par ALQMI Magrheb Islamique.
RTL affirme que le libérateur avait un contrat avec Areva et Vinci pour négocier avec le terroriste Abou Zeid et ainsi parvenir à une issue favorable ce pour le gouvernement Français bien sur mais aussi pour les salarié des entreprises qui souhaitaient à tout prix retrouver sains et sauf leurs otages.
Jean-Marc Gadoullet est un ancien membre des services secrets Français (DGRSE)
« Les otages sont sortis en octobre 2013. Depuis, mes amis touaregs et moi-même attendons le règlement des engagements qui ont été pris par les deux sociétés. Pour le moment, ça n’a toujours pas été fait » indique jean-marc Gadoullet.
Il est important que la lumière soit faite sur ces faits car la France est pointée du doigt pour le règlement des rançons par les autres pays.
Thierry Barbaut assistait au colloque « Les piliers de la transformation numérique » organisé par NPA & Le Figaro à Paris
Colloque NPA « Les piliers de la transformation numérique »
De nombreux intervenants sont intervenus sur leurs stratégies et les enjeux du numérique en France mais aussi en Europe et dans le monde. Et c’est dans ce cadre que l’Afrique à été souvent mise en avant avec un mot clef… innovation.
« Orange dispose de plus de 100 millions de clients en Afrique » indique Laurent Paillassot
Laurent Paillassot, Directeur Général Adjoint d’Orange en charge de l’expérience client et du mobile banking
Laurent Paillassot, Directeur Général Adjoint d’Orange est plus précisément en charge de l’expérience client et du mobile Banking. M. Paillassot a évoqué le marché actuel et le bouleversement des applications mobiles comme WhatsApp qui permet d’utiliser les messages texte par Internet et qui annonce le chiffre de plus de 50 milliards de SMS envoyés par jour… Application qui d’ailleurs lance la voix sur IP ! Notons que pour une grande majorité ces applications fonctionnent sans Smartphones mais sur des mobiles d’ancienne génération, c’est un point clef afin d’adresser le marché Africain ou seulement 18% de la population dispose d’un Smartphone.
M. Paillassot est même allé jusqu’à évoquer que le M-paiement avait un tel succès en Afrique que la solution Orange Money va être développée en Europe afin de faciliter les paiements par mobile.
« L’objectif est qu’en 2020 Orange dispose de son propre écosystème » indique Laurent Paillassot
C’est bien simple les acteurs TelCom ou numérique se pressent pour adresser la population Africaine qui compte 1 milliard d’habitants et qui en comptera 2 en 2050. Le marché est de 2 milliards d’euros pour Orange en M-paiement (M-banking) alors qu’il représente 70 milliards en Afrique. le leader reste MPesa solution proposée par le leader des télécom en Afrique MTN. Orange a pris du retard car l’opérateur est arrivé sur le M-paiement en 2008 contrairement à M-Pesa qui dispose d’une 1 années d’avance mais avec une spécificité propre qui fut d’adresser immédiatement l’Afrique de l’Est.
Orange est un opérateur historique en téléphonie Mobile dans plusieurs pays d’Afrique mais avec une prépondérance en Afrique de l’Ouest Francophone. C’est le secteur ou les marchés sont moins porteurs mais pas encore à maturité.
Laurent Paillassot affirme que 73% de la population ne dispose pas de compte en banque et que la bancarisation, couplée avec le mobile permet le mobile paiement et cette bancarisation massive de la population permettra de développer le paiement, la facturation, le versement de salaire mais aussi l’emprunt, le crédit et le découvert. Une révolution sur un continent dont la croissance est équivalente à l’Asie.
Nick Leeder dresse un portrait flatteur de la France et de ses incubateurs
Nick Leeder, Directeur Général Google France
« Internet fait rayonner la France mais il est important de faire grandir l’écosystème français des start ups »,Nick Leeder, Directeur Général de Google France
Si la France accélère sa transition numérique elle captera plus de 100 milliards de PIB sur 10 ans. Nick Leeder va plus loin en ajoutant que sur 30% des entreprises de commerce en France seulement 11% vendent en ligne… Si les Français sont des digital champions ce n’est pas le cas des entreprises… Indique Nick Leeder, Directeur Général de Google France.
Des efforts sont donc à faire et une des grande stratégie de Google est de s’implanter Mondialement, Google à développer des services forts liés à la culture dans l’hexagone et c’est aussi vers l’Afrique que le géant se tourne. Nous avons pu prendre contact afin d’évoquer le développement de Google Afrique…
Transférer de l’argent en utilisant un téléphone mobile devrait être aussi facile, aussi simple et abordable que l’envoi d’un SMS.
Toutefois, cela est possible uniquement si les services financiers mobiles sont construits sur un écosystème ouvert, et lorsque les abonnés ont la liberté de choisir parmi une gamme de services financiers et d’opérateurs.
La meilleure approche à l’opportunité que représente le M-commerce est simple : mobilisez les milliards de transactions effectuées chaque jour dans le monde entier, connectez le circuit fermé et l’environnement contrôlé du secteur des services financiers, et encouragez les opérateurs mobiles et d’autres acteurs de l’industrie à tirer parti de leurs actifs existants en offrant des services d’argent mobile convaincants à leurs abonnés.
La finance mobile est une grande priorité pour de nombreux opérateurs mobiles, institutions financières, entreprises technologiques et gouvernements. Dans des régions comme l’Afrique subsaharienne, où l’inclusion financière est limitée, l’argent mobile promet une alternative plus pratique et moins coûteuse à la banque traditionnelle.
De l’achat d’une tasse de café aux paiements des factures ou le transfert d’argent à la famille, les trois-quarts des paiements dans le monde sont encore effectués en espèces.
Pourquoi ? Parce que les services financiers actuels sont soit trop complexes, chronophages ou coûteux pour les petites transactions que nous faisons tous les jours. Le M-commerce permet aux banques et aux opérateurs d’offrir des services de la meilleure façon possible, en faisant des paiements plus simples, plus abordables, et facilement accessibles pour l’ensemble de la chaîne de valeurs.
Lorsque les banques et les opérateurs s’associent, ils peuvent faire de ces petites sources de revenus de grandes affaires en utilisant la mobilité comme un moyen d’offrir à chaque consommateur les avantages dont bénéficie un client bancarisé : la commodité, la sécurité, l’inclusion et l’autonomisation. A titre d’exemple, M-Pesa au Kenya est une véritable success story de l’argent mobile.
Le dernier rapport de la Banque Mondiale montre qu’à l’échelle mondiale, environ 2 milliards de personnes, ne sont pas bancarisées. La majorité de ces personnes vivent dans les marchés émergents et dans les pays en développement. Beaucoup de gens dans les pays en développement, et en particulier dans les zones rurales, vivent à une distance importante de la banque la plus proche. Les économies en dehors de toute régulation gouvernementale, qui échappent à la fiscalité ou aux études, représentent actuellement plus de la moitié des emplois au niveau mondial et jusqu’à 90 % de l’emploi dans les pays en développement les plus pauvres.
Il y a une double opportunité pour améliorer la vie des 2 milliards de personnes non bancarisées
D’une part en leur donnant accès aux services financiers formels, et d’autre part, en convertissant cette économie informelle en un contributeur formel du PIB dans de nombreux pays. L’initiative ASBANC au Pérou , la plus grande initiative privée du pays pour l’inclusion financière, est un exemple patent.
En 2014, ASBANC, Association des Banques Nationales du Pérou, a choisi Ericsson pour concevoir et mettre en œuvre son projet d’argent mobile à l’échelle du pays, la plus grande initiative privée du pays pour l’inclusion financière. ASBANC estime que 2,1 millions de Péruviens seront propriétaires et bénéficieront d’un portefeuille mobile d’ici 2019. Nous allons voir des initiatives similaires dans d’autres parties du monde à l’avenir, visant l’inclusion financière pour les non- bancarisés.
L’Afrique subsaharienne est une des régions ayant un nombre élevé de personnes qui ne disposent pas d’un compte bancaire, mais qui a aussi la plus forte croissance du marché de l’argent mobile. Cette tendance suggère que les téléphones mobiles sont peut être le seul moyen viable pour accéder à des services financiers.
Les téléphones mobiles agissent comme des terminaux de paiement avec les numéros de téléphone agissant comme des identificateurs. Les actifs sont déjà là – il suffit de connecter un portefeuille qui communique avec ces systèmes, et vous êtes prêts.
La sécurité est l’une des préoccupations majeures pour les utilisateurs d’argent mobile
Les institutions financières et les opérateurs doivent être équipés avec des niveaux de sécurité élevés pour minimiser les pertes financières dues à des fraudes et des défaillances dans la sécurité. La sécurité a besoin d’être traitée à différents niveaux, comme le contrôle d’accès, la sécurité du réseau, et l’analyse de la vulnérabilité et de cryptage de données pour gagner la confiance des consommateurs.
Des solutions telles que la plate-forme de portefeuille Ericsson peuvent résoudre ce problème. Il s’agit d’une solution qui fournit aux institutions financières et aux opérateurs les meilleures performances sécuritaires dans leur catégorie pour les services d’argent mobile, et rend plus facile et moins coûteux la certification des offres par carte. La liberté d’envoyer, de dépenser et de recevoir de l’argent avec un téléphone mobile est rapidement devenue une partie essentielle de la vie de milliards de personnes à travers le monde.
C’est une pierre angulaire de la Société en Réseaux, appelant à un changement où les réseaux de paiement existants sont connectés et interopérables, ce qui rend le M-commerce tout aussi facile que l’utilisation d’argent en espèces.
Les technologies mobiles devraient être utilisées pour transformer la façon dont l’argent est envoyé, reçu et dépensé, et cela signifie réunir les banques et les opérateurs autour de solutions qui sont intrinsèquement simples, économiques, sécurisée et très évolutives.
72 millions : d’après le cabinet McKinsey c’est le nombre d’emploi bien rémunérés qui pourraient être créés en Afrique d’ici 2020 !
Mais en tant que jeune africain dans quels secteurs s’orienter ?
Si l’Afrique sait faire face à certains obstacles inhérents à son marché de l‘emploi, ce sont des dizaines de millions de postes qui verront le jour en moins de 5 ans, notamment dans quatre secteurs à très fort potentiel.
Quarté gagnant : l’agriculture, l’industrie, le commerce de détail et l’hôtellerie
9 secteurs phares dont l’agriculture, l’industrie, le commerce de détail et l’hôtellerie
Si elle continue à se développer à son rythme actuel, l’agriculture créerait 8 millions d’emplois stables nets d’ici 2020, grâce à un développement à grande échelle de l’agriculture commerciale sur des terres non cultivées à ce jour .
Le secteur manufacturier passera de 7 à 15 millions le nombre d’emplois créés en Afrique d’ici 2020, en réformant la production de matières premières agricoles en industries de transformation alimentaires ou manufacturées.
Le commerce de détail et l’hôtellerie, en se modernisant, ajouteraient 5 millions d’emplois supplémentaires aux 9 déjà prévus.
Pour cela, il faut régler les problèmes des voyages aériens, réformer l’obligation de visa, améliorer les transports et résoudre les difficultés liées aux droits d’utilisation et au développement des terres.
D’autres secteurs participeront à cet essor de l’emploi qualifié : la construction, le transport, la communication, les services financiers ainsi que les services publics et sociaux.
Soyons afro-réalistes : des obstacles existent
L’instabilité politique, les insuffisances des infrastructures du continent et les conditions macroéconomiques sont des éléments bloquants.
Soyons courageux : les axes d’amélioration
Cinq chantiers phares sont nécessaires pour favoriser ces millions d’emplois de qualité :
Identifier des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre,
Améliorer des financements dans des secteurs ciblés,
Construire des infrastructures favorables à l’essor des exportations,
Simplifier des réglementations afin de faciliter les échanges
Et bien sûr développer l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur.
Soyons informés des réalités terrains
Pour être tenu informé des emplois de qualité liés à l’Afrique, inscrivez-vous sur AFRI-EMPLOI.com
Alors que le nouveau président Nigérian Muhamadou Buhari est investi ce 29 mai 2015, la lutte contre l’organisation terroriste Boko Haram auquel il a promis de « faire mesurer la détermination collective » du Nigeria apparaît comme l’un des dossiers chauds sur lesquels ses il sera attentivement scruté.
Cette entrée de fonction de l’ancien général marquera inévitablement un tournant décisif dans la lutte contre une nébuleuse déjà bien affaiblie, et dont quatre indices donnent à penser que la défaite est imminente.
La défaite symbolique subie lors des dernières élections générales. S’il y a bien un domaine dans lequel Boko Haram a déjà perdu la guerre abjecte qu’il mène depuis au moins 2009 à coup de massacres, de viols, de kidnappings, en un mot, de terreur, c’est bien celui du projet de société rétrograde qu’il a voulu imposer.
Car, en bravant courageusement les menaces qu’Abubakar Shekaü proférait contre tous ceux qui iraient voter aux élections générales du 28 mars dernier, les citoyens nigérians dans leur ensemble et ceux du nord en particulier ont exprimé leur rejet radical d’une vision totalitaire du monde qui dénie aux jeunes filles l’émancipation, refuse aux jeunes garçons l’éducation, conteste la liberté de choix des femmes et le droit de chacun et tous à déterminer son destin.
C’est peut-être, au-delà de sa prochaine défaite militaire, la défaite la plus cruciale infligée à la nébuleuse.
Le rebaptême de Boko Haram
Plusieurs ont souri, à raison d’ailleurs, en apprenant le 7 mars dernier, le rebaptême de l’organisation terroriste Boko Haram sous l’appellation«Province ouest africaine de l’Organisation de l’Etat Islamique ». Loin de constituer un renforcement de son affiliation avec sa marraine Daech au Moyen-Orient, ce rebaptême signale avec éloquence le double affaiblissement d’une organisation désormais en quête d’un ancrage idéologico-territorial crédible : affaiblissement d’abord voire perte de son soft-power ; ensuite, dépossession des territoires de son califat mort-né (d’une superficie aussi grande que la Belgique) en train d’être progressivement reconquis grâce aux intenses opérations militaires de la coalition sous régionale résolument engagée à enrayer Boko Haram.
L’intensification des opérations militaires contre Boko Haram. L’engagement fort du président sortant Gudluck Jonathan dans la lutte contre Boko Haram vers la fin de son mandat,-entre autres pour des raisons électoralistes- appuyé par la force multinationale mise en place après les nombreuses tergiversations qu’il y a eues apparaît comme une étape importante dans la lutte contre la nébuleuse.
L’intensification des opérations militaires de la coalition à travers bombardements ciblés, combats au sol a signé l’arrêt de la dynamique d’expansion territoriale d’une nébuleuse au terrible bilan de plus de 15,000 morts et plus d’ 1.5 million de déplacés depuis 2009. Le symbole de l’affaiblissement militaro-territorial de la nébuleuse est incontestablement la prise en avril dernier de la ville de Gwoza à l’extrême nord-est du Nigeria, capitale du califat-autoproclamé.
L’attaque de la forêt de Sambissa.
Connu pour être le repaire d’importants bataillons de Boko Haram, l’attaque (au sol et par des bombardements aériens) pendant quatorze jours successifs entre fin avril et mai démontre l’ampleur des avancées militaires des troupes engagées dans la lutte, tout en révélant la perte de puissance des brigades mobiles d’un groupe au fonctionnement extrêmement décentralisé.
Le résultat de cette attaque est la reprise par les troupes régulières d’une douzaine de villes et villages environnants la forêt, la destruction d’une vingtaine de camps d’entraînement, la libération de plus de 700 femmes et filles enlevées. Le nouveau président, Muhamadou Buhari n’aura d’autre choix que de parachever l’œuvre déjà entamée afin que Boko Haram relève définitivement de la sombre parenthèse qu’elle représente pour l’histoire du Nigeria et de l’Afrique.
La pression politique qui repose sur le nouveau président
Qu’on se le dise: si passé cent jours, la forte volonté affichée par le nouveau président Muhamadou Buhari de défaire Boko Haram ne se traduit pas par l’éradication effective de la nébuleuse, l’espoir placé dans la capacité de l’ancien général à résoudre rapidement et efficacement cette crise s’effritera de façon sensible.
L’accueil positif réservé par les pays de la région engagés dans la lutte, -qui s’essoufflent d’ailleurs déjà compte tenu de leurs faibles moyens- à la victoire de M. Buhari aidera a priori au renforcement de la force multinationale mobilisée dans la lutte contre Boko Haram. De même, nul doute que son expérience de l’armée amènera à une réforme rapide et efficiente de cette institution au Nigéria, afin d’aboutir à une solution rapide sur le front Boko Haram.
En définitive, la question ne se pose plus de savoir si Boko Haram sera éradiquée mais bien quand.
Les jours de de la nébuleuse sont comptés, c’est une certitude. Reste à s’attaquer aux sources profondes de cette crise : une répartition du pouvoir politico-constitutionnel reposant sur de fragiles conventions de constitutionnalité, la question d’une économie de la violence et du terrorisme qui recrute à tour de bras à défaut d’une économie formelle source d’emplois et de perspectives pour la jeunesse, l’enjeu non moins important de la redistribution de la richesse nationale, etc.
Des écoles s'équipent en Informatique et Internet au Kenya - crédits photo Thierry Barbaut Info Afrique
Les opérateurs télécoms le savent il faut fidéliser tôt, mais la démarche ici est aussi solidaire et éducative avec l’accès à Internet dans les écoles
C’est donc dans cette démarche qu’Airtel va mettre en place dans plus de 300 000 euros par ans sur cinq ans afin de permettre aux écoles de disposer d’une connexion Internet à haut débit pour tous les étudiants.
Airtel est un géant des télécom et très présent en Afrique, la société présente ce projet comme « l’engagement de la compagnie dans le développement de l’éducation » au Kenya.
Des écoles s’équipent en Informatique et Internet au Kenya – crédits photo Thierry Barbaut Info Afrique
S’agissant des projets éducatifs d’Airtel Kenya, la société affirme avoir déjà connecté plus de 60 écoles et 52 000 élèves à l’Internet gratuit. La société qui envisage d’atteindre un million d’élèves à travers le territoire national dans les 18 prochains mois, voudrait élargir à 4000 écoles et à plus de deux millions de jeunes l’accès gratuit à son service Internet à travers un partenariat avec le ministère des sports. Le partenariat devrait porter sur le soutien du championnat kényan de football secondaire.
Avec un revenu data en baisse, largement étouffé par le leadership de Safaricom, Airtel espère rehausser le pic de consommation dans ce segment en donnant aux jeunes les moyens de satisfaire leur fort intérêt pour le monde numérique. La société compte ainsi augmenter par la même occasion son nombre d’utilisateurs.
Le Révérend Pierre Bistangou organise la "marche pour la paix dans le monde"
Marche internationale « les orphelins de la paix » pour éduquer, interpeller, sensibiliser sur la cause de la paix en Afrique
Le monde se mobilise pour ce premier évènement d’une longue série pour lutter contre les victimes des guerres en Afrique
Du 1er juillet 2015 au 31 août 2015, le Conseil Africain pour la Paix organise une marche internationale en faveur de la paix qui sillonnera plus d’une quinzaine de pays du monde avec une quinzaine d’enfants africains victimes de guerres, afin d’attirer l’attention du monde entier et des leaders politiques sur les méfaits de la violence et de la guerre.
Une initiative du Conseil africain pour la Paix
Pierre Bistangou, lui-même victime du conflit est à l’origine de ce projet
Fondé en 1998 par le Révérend. Professeur Pierre Bistangou à la suite de la guerre douloureuse qu’il a lui-même vécue entre 1997 et 1998 en République du Congo, le Conseil Africain pour la Paix (CAP)/African Council For Peace (ACP) est une organisation non-gouvernementale panafricaine qui œuvre depuis sa création de façon résolue pour la promotion de la paix, de la démocratie, de la non-violence, des droits humains et de la justice sociale.
A travers le large panel de représentants religieux et communautaires africains qu’il réunit, le CAP œuvre dans une double approche en vue d’accomplir sa vision.
« Plaidoyer et mobilisation, éducation et sensibilisation voilà nos objectifs pour cette marche ouverte à tous » indique le révérend Bistangou
Le Révérend Pierre Bistangou organise la « marche pour la paix dans le monde »
Le Conseil Africain pour la Paix éduque les peuples sur les dangers des ressentiments, de la haine, de la violence, des divisions ethniques, mettant un accent particulier sur le renforcement des capacités de la jeunesse, main-d’œuvre des marchands de la guerre mais également, principale victime des guerres et conflits sur le continent.
En second lieu, le CAP avec le révérend Pierre Bistangou effectue des missions de plaidoyers auprès des leaders et décideurs politiques du continent africain sur l’importance de garantir la paix, la sécurité, la stabilité, les droits humains, la justice sociale, la démocratie constitutionnelle, mettant un point d’honneur à insister sur la nécessité d’affecter les fonds destinés à l’achat abusif des armes et au financement des guerres, au développement de leurs Nations.
Pourquoi une marche internationale pour la paix ?
En 2015, le continent africain est encore secoué par des crises sécuritaires sous diverses formes (terrorisme, conflits ethnico-politiques, répressions de manifestations visant l’instauration de démocraties constitutionnelles, tensions interreligieuses, etc.).
C’est dans cette logique de lutte contre les conflits que s’est imposé la nécessité d’organiser cette marche internationale en faveur de la paix est née dans l’esprit de Pierre Bistangou et des leaders du CAP avec un double objectif:
Conscientiser les peuples africains mais également ceux du monde entier sur les souffrances terribles qu’engendrent la guerre.
Interpeller les leaders et décideurs politiques sur l’importance de fonder leur gouvernance politique sur des conduites politiques qui favorisent la paix, la stabilité, la sécurité et le vivre-ensemble.
Comment se déroulera cette marche pour la paix ?
Une délégation du CAP composée de pas moins de quinze enfants acompagnés de Pierre Bistangou, victimes de guerres et de conflits violents dans plusieurs pays africains (orphelins, mutilés et victimes de traumatismes divers, enfants violés, anciens otages, ex enfants-soldats, etc.).
Ces victimes raconteront leurs tristes souvenirs ainsi que leurs souffrances, afin de dénoncer la guerre et sensibiliser sur la nécessité de créer les conditions nécessaires pour que d’autres enfants ne connaissent pas les épreuves qu’ils ont traversées.
Quatre principaux évènements sont prévus pour animer cette campagne :
La Marche pour la Paix
La remise d’un Flambeau de la Paix
La remise de diplômes, médailles et d’un trophée de la Paix
Le Culte Œcuménique en faveur de la Paix à New-York, par lequel s’achèvera le périple.
Info Afrique suivra en direct pour vous l’évènement avec une rubrique dédiée et piloté par Thierry Barbaut.
Cette section sera gracieusement mise en place par Info Afrique elle vous permettra de suivre l’avancement de la marche avec commentaires, témoignages, photos et vidéos.
En savoir plus et découvrir l’itinéraire de la marche CAP-Marche
Décidément, la communication digitale rivalise avec les outils du marketing classique, et grignote désormais une part importante du « budget communication » des entreprises, associations, organisations et institutions gouvernementales.
Au fur et à mesure de l’accroissement de l’utilisation d’Internet en Afrique, les différentes formes d’entreprises et institutions se tournent de plus en plus vers des experts en communication digitale pour renforcer leur présence sur le web.
« le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique devrait être multiplié par 3.5 d’ici 2015 pour que le nombre d’internautes atteigne près de 600 millions » Indique l’UIT
Quelques chiffres clés sur le digitale en Afrique
Selon le rapport annuel publié par l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), en fin de l’année 2014, seulement 42% de la population mondiale soit 3,025 milliards de personnes utilisent le réseau internet. Sur l’ensemble du continent africain, le taux de pénétration d’Internet est estimé à 16% en 2014 soit 167 millions d’internautes, contre 110 millions en 2010, une croissance considérée relativement importante en une période de 4 ans. Selon la même source, le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique devrait être multiplié par 3.5 d’ici 2025 pour que le nombre d’internautes atteigne près de 600 millions.
Pénétration Internet et Mobiles dans les pays d’Afrique
La même année Google a également réalisé une étude statistique portant sur le comportement des internautes dans le monde notamment les Africains qui sont de plus en plus présents sur Internet dans l’objectif d’acheter quelque chose ou simplement consulter des produits sur le web. Cette étude chiffrée indique que l’augmentation des achats en ligne est de 33% au Kenya, 37% en Afrique du Sud et 49% au Nigeria.
Ces chiffres illustrent en partie l’évolution du comportement des Africains vis-à-vis du réseau internet.
Ces estimations indiquent également un avenir prometteur pour la communication digitale sur ce continent. Les pays les plus matures en matière de marketing digital sont certainement ceux ayant les taux de pénétration d’Internet les plus élevés, à citer le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie.
Rôle des agences de communication digitale ou webmarketing
Une présence proactive sur Internet permet non seulement de maîtriser l’e-réputation mais aussi de booster les ventes et conquérir de nouveaux marchés. Les agences de communication digitale utilisent aujourd’hui des techniques très avancées pour cibler efficacement les internautes et aussi suivre l’audience des sites web.
En exemple, l’Inbound marketing (ou marketing entrant), par opposition au marketing classique, consiste à faire venir le client vers l’entreprise. Cette forme de webmarketing, mettant en œuvre divers leviers du marketing digital, prouve depuis quelques temps son pourvoir et son mérite d’être un moyen de communication pertinent. Chaque site internet devient donc son propre média en diffusant en ligne des contenus attractifs, de bonne lisibilité et visibilité.
Le marketing digital ou webmarketing, est assez vaste qu’il devient difficile à cerner
Ce nouveau mode de communication touche divers domaines, de la création des sites internet au management de l’e-réputation en passant par le référencement, la gestion des contenus web et la diffusion d’informations via les réseaux sociaux, sans oublier les bannières, outil de publicité classique sur Internet.
L’un des avantages du marketing digital est qu’il permet de communiquer directement avec les clients et de suivre efficacement leur comportement, contrairement au marketing traditionnel. Cette forme de marketing permet également un certain degré de précision pour le ciblage des internautes par centres d’intérêt, âge, sexe ou encore par zones géographiques.
En application des directives du Conseil des Ministres de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal), la SOGEM a créé une filiale, la SEMAF.
Société anonyme de droit Malien, la SEMAF a signé un contrat d’exploitation avec la SOGEM pour prendre en charge l’exploitation, la maintenance des ouvrages de Manantali et de Félou dans le Sud-Ouest malien, ainsi que la production et le transport de l’énergie électrique, la facturation et le recouvrement des créances. Le Directeur Général de la SEMAF sera un « citoyen du monde », sa nationalité n’étant pas un critère de sélection. Avec un rang de diplomate, le Directeur Général de la SEMAF bénéficiera d’excellentes conditions de vie, d’installation, de protection et de mobilité pour lui et sa famille, assorties d’une rémunération et d’avantages susceptibles d’attirer les meilleurs candidats.
Les principales missions du Directeur Général de la SEMAF couvrent des dimensions stratégiques et des responsabilités de management:
Elaborer et soumettre au Conseil d’Administration un plan stratégique déterminé par sa vision à court et moyen termes, piloter les plans d’actions et en assurer le suivi et l’évaluation. Représenter la SEMAF dans les interactions avec la SOGEM, les institutions gouvernementales, les sociétés d’électricité, les institutions publiques, les tiers et les intervenants extérieurs. Assister la SOGEM dans la conception et la mise en œuvre des plans de renouvellement et de développement du réseau. Garantir le bon fonctionnement et la sauvegarde du patrimoine énergie de l’OMVS et veiller au respect des procédures internes en vigueur (PGERIO : Principes Généraux d’Exploitation du Réseau Interconnecté de l’OMVS). Veiller à la bonne exécution du contrat d’exploitation et de maintenance signé avec la SOGEM, en assurant l’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, tout en garantissant la viabilité commerciale du contrat d’exploitation. Veiller à la réalisation performante du contrat de cession d’énergie avec les sociétés d’électricité. Créer et développer un climat social de qualité, animer les équipes et optimiser les ressources mises à disposition.
Les exigences du poste sont à la hauteur du challenge qu’il représente et des avantages offerts: Diplôme d’ingénieur énergéticien (électricité, électromécanique, mécanique) et formation en management ou en organisation ou en finances. Expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans des responsabilités similaires, de préférence dans un contexte international. Excellente connaissance du secteur de l’énergie, des connaissances en hydroélectricité seraient un atout. Bilinguisme français-anglais (quelle que soit la langue maternelle, l’autre devra être suffisamment maitrisée). Gestionnaire avisé et performant des moyens humains, financiers et matériels sous sa responsabilité. Négociateur de haut niveau.
Grande capacité de travail et une réelle disponibilité. Sens de l’anticipation.
Ce phénomène de fuite du capital humain ou « fuite des cerveaux » est d’une ampleur énorme en Afrique, c’est aussi un enjeux dans le développement présent du continent
Mumpasi Lututala (2012) définit l’exode de cerveaux en Afrique comme étant le départ des Africains qualifiés à l’étranger.
Il s’agit des migrants qui ont des qualifications professionnelles avérées : professeurs d’université, médecins, enseignants, ingénieurs, chercheurs, artistes, sportifs, etc. Au regard de la nouvelle donne des économies du savoir (Dia 2005), que faut-il faire ?
L’ampleur du phénomène est importante. Plus de 20 000 professionnels africains s’exilent chaque année (Tapsoba et al, 2000 ; Kouame, 2000 ; Lututala, 2006) ; ils étaient 1 388 000 en l’an 2000 selon Marfouk (2007) : leur pourcentage dans l’ensemble des émigrés africains est passée entre 1990 et 2000, de 22 à 31% faisant perdre à l’Afrique plus de 10% de sa main d’œuvre qualifiée.
Selon Clemens et Pettersson (2006), au moins 16 pays africains ont perdu entre 51 et 75% de leurs médecins formés alors que le continent en manque cruellement. En fonction des filières, le pourcentage des non-retours parmi les étudiants africains atteint jusqu’à 83% (Adreda, 2000). McCabe (2011) souligne que malgré leur haut niveau de qualification, 18,5 % des migrants africains vivent sous le seuil de la pauvreté.
Quels impacts ? Nous n’avons pas la prétention de traiter ici des raisons des départs.
Nous discutons de l’impact sur le développement. Comme le rappelle Mumpasi Lututala (2012), certains économistes utilisent la trilogie nature-travail-capital pour désigner les facteurs de production que sont : les ressources naturelles, les ressources humaines et les ressources financières : le facteur ressources humaines « est le plus important, car c’est lui qui permet de mettre en valeur les ressources naturelles, et par conséquent de générer le capital nécessaire pour soutenir cette mise en valeur ».
Gingras et Mosbah-Natanson (2010)[10] ont montré qu’en 2004, l’Afrique n’avait contribué qu’à concurrence de 1,8% à la production mondiale des connaissances en sciences sociales, ce qui ne signifie nullement pas que les Africains ne produisent pas, mais plutôt que leur production scientifique est validée ailleurs.
A ce rythme de pertes, il sera difficile au continent de trouver à l’interne des solutions originales aux défis d’amélioration des conditions de vie qui l’attendent. En considérant les coûts de formation dans les pays d’origine, Mills et al (2011) estiment à 2 milliards de dollars les pertes financières des pays africains uniquement sur la formation des médecins qui s’exilent. C’est un « gros gâchis ». Enfin, sur le plan politique, l’exode pose un problème de contrôle vertical en démocratie c’est-à-dire d’insuffisance de masse critique pour servir de contrepoids à la mauvaise gouvernance.
Que faut-il faire pour contrer la fuite du capital humain en Afrique ?
Nous n’avons pas non plus la prétention de détenir la solution miracle à ce problème. Nous observons toutefois que deux approches existent dans la littérature (Kouame, 2000) : L’idée de l’organisation d’un « retour au pays natal » (irréaliste parce que les mouvements migratoires sont liés à l’histoire de l’humanité et les individus sont libres de choisir où ils veulent vivre) et l’idée de rationnaliser l’utilisation de la diaspora africaine à partir de leurs lieux de résidence.
Les Etats africains devraient se mettre à la recherche des capitaux en créant un cadre institutionnel profitable aux transferts d’argent afin que les flux partent de l’informel (80% dans l’économie de la consommation) au circuit formel de l’économie (investissement).
En l’état, comme le montreMills et al (2011), ce sont les pays d’accueil qui tirent d’énormes bénéfices financiers en utilisant les cadres formés en Afrique à l’instar du Canada (384 millions de dollars US), des Etats-Unis (846 millions), de la Grande Bretagne (2 milliards), de la France (3,6 milliards), etc.
Il faudrait investir dans l’amélioration de la qualité de formation (notamment en entreprenariat) afin de ne pas laisser partir les jeunes africains. Il suffit de créer un cadre d’interconnexion favorable à la mobilité de la diaspora et aux échanges de savoirs. De nos jours, la circulation du savoir entre la diaspora et les structures de production dans leurs pays d’origine n’est que symbolique. Aussi, les postes d’enseignants associés, même à titre bénévole, restent presque fictifs et la mobilité universitaire reste orientée vers le Nord. Pis, les centres d’études africaines à l’étranger sont peu développés, ce qui limite la diplomatie culturelle et scientifique. Il faudrait tendre vers la création des centres d’excellence et des pépinières d’entreprise permettant de profiter des plus brillants sur place.
Une nouvelle impulsion est nécessaire au niveau de la gouvernance et de l’optimisation de l’action publique afin d’offrir un environnement attractif aussi bien à la diaspora désirant revenir qu’aux locaux devant être convaincus de rester sur place.
Cela implique entre autres des réformes institutionnelles pour promouvoir l’investissement et l’entrepreneuriat, l’investissement dans les infrastructures en partenariat avec le privé, la valorisation du mérite et de la compétence, la stabilité politique et la protection des droits et libertés. Cela suppose aussi et surtout la redéfinition du statut du citoyen et la réduction de l’emprise du social (liens de parenté). Les gouvernements africains devraient rejeter la xénophobie et s’ouvrir aux matières grises qui ne recherchent que la reconnaissance et de meilleures conditions de travail.
Souhaitons que l’Afrique ne rate pas ce tournant historique qui se profile à l’horizon !
Encore une fois le e-commerce est mis en avant sur le continent Africain, une étude de Deloitte souligne le « Click and Collect » et ses impacts
Le nombre d’emplacements de ‘Click and Collect’ en Europe atteindra un demi-million en 2015, en hausse de 20%.
Environ 320 000 de ces emplacements seront des boxes de dépôt individuels, 140 000 seront chez des tiers et 40 000 seront en boutiques.
L’un des freins majeurs au développement de l’eCommerce en Afrique est la difficulté d’acheminement postal des produits au consommateur final.
La majorité des pays africains n’ayant pas d’adresse postale normalisée et par conséquent numérisée, la livraison des produits demeure peu fiable. Le concept de « Click and Collect » permettra, dans les prochaines années l’expansion de l’eCommerce en Afrique.
Enfin une banque d’image propose de manière fluide et interactive une base d’images sur l’Afrique
Portraits, paysages, villes et situation, tout est sublimé sur YeelenPix. C’est un véritable bonheur de retrouver sur Internet une base de donnée d’images de si bonne qualité avec autant de choix. Il faut dire que Moussa Fofana qui est l’auteur de cette extraordinaire initiative a su au travers d’un nouveau site avec ses associés mettre en avant l’Afrique sous tous ses angles.
Il est en effet rare de découvrir des sites modernes et intuitif comme l’est YeelenPix, un moteurs de recherche associé a des icones intuitifs et interactifs vous guident dans vos choix et un système de paiement sécurisé vous permets de commander instantanément vos photos. Les images sont directement disponibles en haute définition !
Les images sont images libres de droits et référencés dans une base de plus de 30 000 références provenant de plus de 20 pays d’Afrique. L’objectif de YeelenPix est de couvrir l’ensemble des pays d’Afrique pour la fin de l’année 2015.
Grâce à un moteur de recherche avancé, l’utilisateur a également la possibilité, de filtrer et d’affiner sa requête.
En savoir plussur YeelenPix
YeelenPix c’est avant tout l’histoire de 4 jeunes entrepreneurs, passionnés par le numérique, Moussa Fofana à l’origine de l’idée, Alex Poblah, Maguette MBow et Céline Crespin. Aujourd’hui Ils voient leur continent se transformer et évoluer. La vision de l’occident sur l’Afrique peu à peu se modifie et notamment dans les médias. De nombreuses entreprises choisissent le continent comme axe de développement majeur et communiquent sur ces nouvelles offres à grands renforts de visuels. Mais souvent, les images sont loin d’illustrer ce rebond.
Devant la pauvreté de l’offre sur l’Afrique existant sur le marché des banques d’images, YeelenPix a choisi d’accompagner le réveil de l’Afrique, en faisant le pari de proposer des images et illustrations de grande qualité, à des prix très doux.
YeelenPix propose de très nombreux contenus exclusifs, libres de droit et de droits gérés.
YeelenPix a développé une gamme étendue de services B2B à destination des médias, des agences de communication, des entreprises et des institutions.(banque d’images dédiée adaptée aux besoins de l’entreprise, service de production photo à la demande, couverture photographique de grands événements africains, conseils et services digitaux…).
Dans un contexte où l’Afrique traverse une période déterminante marquée par les défis démocratiques majeurs et des interrogations sur l’intégration - la pertinence -...
Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...