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Nigéria: plus de 60 jeunes filles parviennent à s’échapper des mains de Boko Haram

Ce serait plus de 60 jeunes filles qui sont parvenues à s’échapper des mains de Boko Haram

Elles ont profité d’un moment d’inattention lors de ces attaques qui ont duré plusieurs jours dans la semaine du 16 juin dans le village de Kummabza, dans le district de Damboa, dans l’Etat de Borno.

Une source sécuritaire et militaire de Maiduguri, la capitale de l’Etat, qui a souhaité rester anonyme, a affirmé à l’agence france presse que 63 des otages ont réussi à s’échapper vendredi soir.

boko« Je viens de recevoir l’alerte, de la part de mes collègues de la région de Damboa, qu’environ 63 des femmes et jeunes filles kidnappées ont pu rentrer chez elles » a, pour sa part, déclaré dimanche à la presse Abbas Gava, un représentant des milices locales de l’Etat de Borno qui travaille en étroite collaboration avec les forces de l’ordre.

« Elles ont eu ce geste courageux au moment où leurs ravisseurs se sont absentés pour mener une opération » a-t-il précisé.
Des affrontements ont en effet opposé les islamistes à l’armée vendredi soir, suite à une attaque des insurgés dans la ville de Damboa, à l’issue desquels plus de 50 islamistes ont été tués, selon l’armée.

Ni le porte-parole des armées ni le porte-parole du gouvernement fédéral n’étaient joignables dimanche soir pour réagir à ces informations.

N’oublions pas que plus de 200 filles restent otages de Boko Haram, et que les dernières attaques et attentats ont fait plus de 300 morts.
Cette information permet également d’imaginer que les filles sont toujours aux mains des ravisseurs et non « revendues » comme le leader de la secte affirmait.

Thierry Barbaut avec AFP

Aide au développement: l’AFD prévoit 9,2 milliards d’euros pour l’Afrique entre 2014 et 2016

Agence Française de Développement

L’Afrique connait une croissance économique et démographique sans précédent.

Pour accompagner au mieux ces potentialités, l’AFD vient d’adopter une nouvelle stratégie d’intervention en Afrique Subsaharienne.

 

Yves Boudot, Directeur du département Afrique a dévoilé ce jour, le Cadre d’Intervention Régional (CIR) 2014-2016 de l’établissement public. Adopté par le conseil d’administration de l’AFD lors de sa séance du 22 mai 2014, il répond aux orientations de la politique de développement et de solidarité définie par le gouvernement français, réaffirmées à l’occasion du comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID ), le 31 juillet 2013.

« L’Afrique au Sud du Sahara est plus que jamais au cœur des activités de l’AFD » indique Yves Boudot, Directeur du département Afrique de l’AFD. « Alors que les financements dans la région ont atteint en 2013, le volume record de 2,8 milliards d’euros, représentant près de la moitié des financements octroyés dans les pays étrangers, nous prévoyons un volume d’activité de 9,2 milliards d’euros sur la période 2014-2016 pour atteindre l’objectif fixé par le Président de la République d’apporter 20 milliards d’euros de financements au continent dans son ensemble sur les cinq prochaines années. Nous souhaitons, à travers nos différents modes d’intervention, contribuer à saisir les opportunités et gérer les risques de cette double croissance africaine ».

Une stratégie nourrie par des échanges avec un vaste réseau de partenaires

Cette nouvelle stratégie a bénéficié d’un travail d’échange et de réflexion mené par 15 des 28 agences locales de l’AFD basées en Afrique Subsaharienne. Les nombreuses contributions et commentaires des acteurs publics et privés ont permis de faire remonter, consolider et prendre en compte les perceptions et les attentes du terrain.

La mise en œuvre de ce CIR se fera en collaboration avec l’ensemble des acteurs du développement africain et prendra la forme de partenariats géographiques différenciés, adaptés aux niveaux de développement et à la proximité culturelle et linguistique avec la France.

Une stratégie en six objectifs pour lutter contre la pauvreté et promouvoir une croissance durable

Agence Française de Développement La stratégie de l’AFD en Afrique Subsaharienne doit contribuer à un développement inclusif et durable. Elle fixe deux objectifs stratégiques, la lutte contre la pauvreté et la promotion d’une croissance durable, déclinées en six axes opérationnels :

•    le renforcement du capital humain : l’AFD concentrera l’essentiel des ressources en subvention pour participer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile (engagement français de Muskoka d’octroyer 100 millions d’euros par an, dont 48 millions d’euros de subventions par an venant de l’AFD), et appuyer l’éducation de base, secondaire et la formation professionnelle ;

•    l’essor de villes durables : maitriser la croissance urbaine intense des grands pôles urbains et des villes secondaires au sud du Sahara est un défi prioritaire dans un contexte de transition démographique à peine ébauchée. L’AFD concentrera ses financements sur les initiatives locales permettant de promouvoir et d’accompagner le développement de villes plus durables, accessibles, économiquement productives et soutenables pour l’environnement local et global ;

•    la gestion et la préservation des ressources naturelles : le capital naturel représente un tiers de la richesse des pays pauvres. Les actions et projets financés par l’AFD contribueront à protéger, restaurer, gérer et valoriser les écosystèmes et à partager équitablement les bénéfices de leur mise en valeur, et à intégrer l’enjeu de leur conservation et de leur gestion durable dans le dialogue institutionnel des politiques publiques sectorielles ;

•    le désenclavement des territoires, des économies et des hommes : l’AFD concentrera ses activités sur les secteurs de l’énergie, notamment le financement des projets régionaux et du développement des énergies renouvelables (hydroélec¬tricité, biomasse, photovoltaïque…), et celui des transports (régionaux et internationaux) ;

•    la sécurité alimentaire et le développement rural : sur la période 2014-2006, l’AFD doublera la part des moyens financiers qu’elle souhaite consacrer à l’agricul¬ture familiale et contractuelle et au développement rural (de 7 à 15 % de ses octrois). Ainsi, 300 à 400 millions d’euros de prêts et de subventions pourraient être annuellement octroyés ;

•    le développement des entreprises créatrices d’emplois : par son action, l’AFD facilitera l’accès des entreprises et des entrepreneurs aux financements de long terme, pour favoriser les investissements de productivité et la création d’emplois.

Thierry Barbaut avec l’Agence Française de Développement

Education: le géant Chinois des NTIC Huawei formera les jeunes Tunisiens

enfanst formés au NTIC

Les jeunes Tunisiens vont pouvoir profiter d’un programme de formation leurs permettant d’accéder à des emplois dans les nouvelles technologies.

Huawei Technologie est le leader mondial des NTIC, ses équipements sont utilisés par un tiers de la population mondiale

Ce partenariat se fera par la mise en place d’un mémorandum en accord avec l’état Tunisien. Ce programme est baptisé « Telecom Seeds For the Future in Tunisia ».

 

Telecom Seeds For the Future in Tunisia

L’objectif affirmé de ce nouveau programme est bien sur, et comme souvent dans les pays d’Afrique, de pouvoir former des étudiants aux programmes et solutions NTIC utilisant les technologies de la firme Chinoise Huawei. Cela permet ensuite de localiser les meilleurs élèves et de les employer chez Huawei.

enfanst formés au NTICLe contrat entre Huawei et l’état est signé à Shenzhen en Chine par Alan Chou, le directeur général de Huawei Tunis et représentant de Huawei Group, et Mongi Hamdi, le ministre des Affaires étrangères. Ce contrat permettrait d’offrir dans les prochaines années, des stages en Chine à plusieurs milliers d’étudiants tunisiens dans le vaste domaine des NTIC.

Remerciant la Tunisie pour ce mémorandum avec Huawei, David Wang, le président des affaires gouvernementales de la société chinoise a dévoilé que «Huawei renforcera ses investissements en Tunisie, travaillera à promouvoir le développement des ressources humaines et favorisera le transfert de technologie afin de soutenir le développement rapide de l’industrie TIC en Tunisie (…) Huawei souhaiterait collaborer avec la Tunisie en tant que conseiller stratégique TIC du gouvernement tunisien, afin d’assister à la planification et à la mise en œuvre de sa stratégie Digital Tunisia 2018».

 

En savoir plus sur Hawei

L’entreprise a été créée en 1988 à Shenzhen, à l’époque zone économique spéciale développée à proximité de Hong Kong.

Le premier produit commercialisé par Huawei en 1988 est le PABX, un commutateur pour les entreprises[2].

HuaweipngEn 1997, Huawei décroche son premier contrat à l’étranger[3], et en 2004, son premier gros contrat en Europe[4].

Le 28 septembre 2007, Huawei Technologies et Bain Capital tentent de racheter le fabricant d’équipements réseau 3Com pour un montant de 2,2 milliards de dollars américains[5],[6],[7]. Leur offre est abandonnée à cause de l’opposition du gouvernement américain pour des raisons de sécurité nationale, face aux menaces de cyber-espionnage venues de Chine[8],[9].

En 2008, Huawei est à la tête des dépôts de brevets à l’OMPI avec 1 737 brevets[10] et est depuis resté dans le trio en tête des déposeurs de brevets. Cependant il faut noter qu’il s’agit de demande de brevets, et non d’octrois de brevets[11].

En 2009, Huawei met en œuvre le premier réseau LTE commercial dans le monde pour l’opérateur norvégien Telia Sonera, pour couvrir la ville d’Oslo en haut débit mobile[12].

Depuis 2009, Huawei commercialise également des téléphones portables en marque propre, sous Android[13].

En 2011, Huawei se développe sur le marché de terminaux et des solutions pour les entreprises (cloud computing, téléprésence, datacenters, sécurité…).

Thierry Barbaut

Rwanda: Giti, la seule commune à l’écart du génocide des tutsi au Rwanda!

Giti au Rwanda

A l’heure actuelle, Giti est tombée dans les oubliettes.

Aucun média même pas un seul, aucun homme politique, aucune organisation humanitaire, personne ne revient sur cet acte réalisé par les habitants de la commune Giti. Pourtant, c’est la vérité, aucun tutsi n’a été tué à Giti pendant le génocide de 1994.

« Dans la commune Giti, la majorité des victimes sont des hutus [morts en guise de représailles par le nouveau régime] » écrit Stephane Smith dans Libération du 27 février 1996. Ce journaliste aurait même pu écrire simplement qu’aucun tutsi n’a été tué dans cette commune, en 1994, à cause de son appartenance ethnique.

Stephane Smith décrit la commune : « S’étirant le long d’une petite piste en latérite, à flanc de collines, la commune de Giti ressemble à beaucoup d’autres: des maisons dispersées au milieu des bananeraies, des champs de maïs en pente, des choux et des pommes de terre cultivés dans la vallée d’une rivière et, sur un sommet, la mairie, l’église et le dispensaire. Pourtant, Giti est une exception. Ici, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kigali, le génocide n’a pas eu lieu. Alors que, partout ailleurs, les Tutsis se firent massacrer dans les jours suivant l’attentat meurtrier contre l’avion de l’ex-président Habyarimana, le 6 avril 1994, l’ancien maire de Giti, Edouard Sebushunga, parvint à maintenir l’ordre dans sa commune de 45.271 âmes. Même s’il y eut quelques morts et s’il fallut que les gendarmes du village ouvrent le feu sur des miliciens venant des collines alentour pour provoquer l’hécatombe »

 

A l’heure actuelle, Giti est tombée dans les oubliettes. Aucun média même pas un seul, aucun homme politique, aucune organisation humanitaire, personne ne revient sur cet acte réalisé par les habitants de la commune Giti. Pourtant, c’est la vérité, aucun tutsi n’a été tué à Giti pendant le génocide de 1994.

La commune Giti est bien connue pour sa tolérance historique. Dans les années 59, alors que les tutsi étaient chassés de partout au Rwanda, Giti est bien restée la seule région où l’harmonie a continué à régner entre ses trois catégories sociales hutu, tutsi et twa. Cette commune vient d’être administrativement coupée en deux, une partie étant rattachée à la Province de l’Est et une autre à la Province du Nord. Elle a aussi changé constamment de dénominations ces dernières années, lui affublant des noms parfois dénués de tout lien historique ou identitaire.

Une commune victime de sa tolérance ?

Giti au RwandaLes pouvoirs politiques qui se sont succédé au Rwanda depuis l’indépendance, ont tous écarté Giti. Celle-ci est devenue la bête noire de tous les pouvoirs. Elle n’a jamais pesé sur la vie politique et administrative du pays malgré ses qualités à la fois intellectuelles et humaines. Aucun projet de développement économique n’a été réellement élaboré pour cette commune ayant pourtant des ressources agropastorales, susceptibles de générer d’immenses richesses.

A part le petit séminaire de Rwesero, peu fréquenté par les natifs de Giti et longtemps dirigé par le clergé issu des communes nordistes, aucune autre école secondaire n’avait, jusqu’à une époque très récente, été construite dans cette région. Seules deux écoles secondaires viennent d’ouvrir les portes dans cette commune, suite aux supplications des habitants, très fatigués d’envoyer leurs enfants dans les écoles trop éloignées de leur région natale.

Depuis longtemps, cette région n’a jamais eu de centres commerciaux dignes de ce nom, de même qu’elle n’a jamais eu de véritables routes la reliant avec ses voisins. Le lac de Muhazi a été depuis toujours la propriété des riches venus de Kigali, qui se le partagent à couteaux tirés, sans laisser la moindre portion aux natifs de Giti.

Cette commune paie-t-elle sa prise de distance historique aux comportements destructeurs généralisés? Les politiques successives confondent-elles « le bien » et « le mal » ? Si un criminel doit répondre de ses actes, l’innocent doit-il aussi subir le même sort, être emprisonné ou tué ?

L’habitant de Giti, le cœur meurtri, se pose toutes ses questions sans oser formaliser et officialiser ses intentions. L’expérience aidant, les habitants de Giti préfèrent garder le silence, en attendant que les pouvoirs reconnaissent, d’eux-mêmes, que Giti a été présente où tous les autres étaient absents.

Reconnaître que le bourgmestre Edouard Sebushumba a joué un rôle déterminant pour éviter le génocide est un fait réel et sans détour. Pour exemple, je me souviens d’un gendarme qui se présente devant lui, le cœur haletant. Il lui pose cette question : « Monsieur le bourgmestre, les milices interahamwe venant de la commune Muhura et Murambi (à l’est) et ceux de la commune Gikoro et Gikomero (sur le lac Muhazi) veulent pénétrer dans votre commune et attaquer, que devons-nous faire ? ».

Je ne saurai jamais quelles étaient les vraies intentions de ce gendarme, mais je retiendrai à jamais la réponse de ce bourgmestre:

«  Vas voir le policier brigadier Rwakibibi au bureau communal, vous vous divisez en deux groupes : un groupe prendra position sur le lac Muhazi et un autre à Gasange, frontalier avec la commune Muhura. Faites tout pour empêcher les miliciens de pénétrer dans notre commune. Si la situation devient extrême, tirez sur eux ».

Les policiers de Giti et un groupe de gendarmes, grâce à cette décision de Sebushumba, ont ainsi évité à Giti de subir la menace extérieure qui aurait certainement emporté les vies humaines, peut-être sans distinction.

Ce bourgmestre a-t-il oublié cette soirée où les bruits assourdissants des armes, pourtant venus de loin, nous terrorisaient de plus en plus, dans un calme précaire que vivait jusque-là notre région ?

Quel avenir pour les habitants de Giti ?

C’est un peuple de paix. Les hutu, les tutsi et les twa de Giti n’ont rien lâché pour maintenir leur harmonie. Ils ont subi malheureusement les actes ignobles de certaines personnes qui n’ont pas voulu prendre le temps pour les connaître. C’est très regrettable. Cependant, ils croient toujours en la capacité de ses dirigeants de régler leurs problèmes. Ils espèrent qu’ils seront un jour écoutés et que la justice leur sera rendue.

Les habitants de Giti n’aimeraient pas à juste titre qu’on les associe aux criminels qu’ils ont combattu au point de payer leur propre sang. Dans un contexte social très tendu, après le génocide, on aurait cru que Giti pouvait jouer un rôle important dans la réconciliation des rwandais. On aurait imaginé, logiquement, que Giti prendrait une place bien particulière au niveau national et international. Jusqu’à présent, en tout cas, eu égard à la place qui lui est décernée, on donne l’impression que Giti n’a rien fait de différent et qu’elle a été exactement comme toutes les autres communes, hélas !

Il est vrai que le pouvoir actuel a posé un geste, en 1995, à l’égard de l’ancien bourgmestre de la commune Giti, Edouard Sebushumba, en lui offrant un million de francs rwandais, en guise de reconnaissance pour n’avoir pas autorisé le génocide des tutsi dans sa commune. Au cours de la même année, le pouvoir actuel a également procédé (par le biais du nouveau bourgmestre, monsieur Karake) à l’inhumation collective de certains cadavres (non tutsi) à Bijunde !

Le chemin est néanmoins encore très long pour la réhabilitation et la justice dans cette commune qui a su défendre, à ses risques et périls, les vraies valeurs humaines dans un contexte de génocide et de guerre. En tout état de cause, rien ne justifie les massacres qu’elle a dû subir et qui lui a malheureusement couté les vies humaines assez considérables.

Bref, ne pas reconnaître, aujourd’hui, les qualités humaines des habitants de Giti et faire semblant d’ignorer ce qu’a fait cette commune, c’est une très grosse erreur historique et une lourde injustice impardonnable par les générations futures.

 

 

 

 

Inzu Lodge, tourisme solidaire au Rwanda

Le parcours coup de coeur d’une canadienne

Dans la suite de notre dossier « Le Rwanda en 2014 » nous vous proposons de découvrir le Inzu Lodge, au bord du lac Kivu, et la passionnante histoire de Marie-Noëlle DeVito, fondatrice de cette initiative touristique et solidaire !

Niché au flanc d’une des mille collines rwandaises, à Rubavu (Gisenyi) devant le lac Kivu, INZU Lodge offre à ses clients un havre de paix et de tranquillité.

Agrémenté de plusieurs îles, le lac Kivu longe les frontières du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC). Il est, sans contredit, l’un des plus beaux lacs d’Afrique de l’Est. Et la vue qu’il offre, des hauteurs du INZU Lodge, est tout simplement à couper le souffle !

Ce petit lodge à vocation sociale est l’initiative d’une Canadienne

Suite à une expérience de volontariat réalisée au Rwanda au cours de l’été 2010, Marie-Noëlle DeVito a décidé de s’installer dans ce pays, au passé dramatique, pour y ouvrir un écolodge. Son objectif aujourd’hui: faire découvrir ce luxuriant pays aux visiteurs désireux de vivre une expérience touristique unique.

Le Indzu Lodge au bord du lac Kivu

Diplômée en Communications d’une université canadienne, rien ne prédestinait cette jeune femme au métier d’hôtelière

Elle débute sa carrière comme organisatrice d’événements de levée de fonds pour de nombreuses organisations à but non lucratif. Au début de la trentaine, elle se découvre une passion pour les voyages. « Je suis partie seule en Italie. Cette expérience m’a transformée et m’a ouvert l’esprit sur les différentes cultures. J’ai eu la piqûre des voyages, a t-elle confiée à Info-Afrique. » Pendant quelques années, elle continue d’explorer le monde en visitant la Thaïlande, le Pérou, l’Égypte et la France.
paysages-kivu-inzuÀ la mi-trentaine, Marie-Noëlle DeVito cherche une expérience de voyage plus riche où elle pourra rencontrer les habitants d’un pays et vivre au quotidien avec eux.

Elle s’inscrit à un stage de coopération internationale devant se tenir à Madagascar. Mais quelques semaines avant de partir, la situation politique instable de ce pays oblige les responsables du projet à changer la destination. Le groupe partira pour le Rwanda : malchance ou coup du destin?
Pendant ces trois mois de stage, la jeune femme découvre une autre facette du Rwanda bien différente de celle généralement négative présentée par les médias. Avec son groupe de volontaires, elle visite les principales villes du Rwanda : Huye, Karongi, Musanze et Rubavu.

Le coup de foudre est total.

Les paysages rwandais sont d’une prodigieuse beauté et les habitants généreux et accueillants. « À la fin de mon stage, dit-elle, je n’avais plus envie de revenir travailler au Québec. Je voulais réaliser un rêve qui me tenait à cœur depuis quelques années. »
Ce rêve a commencé à germer en regardant une émission de télévision qui abordait le thème du tourisme responsable et durable. « J’avais envie d’ouvrir un petit hôtel où les visiteurs pourraient rencontrer les communautés locales et diminuer leur empreinte écologique. Mais ce n’était qu’un rêve un peu fou! » Ce projet prendra forme lorsqu’à la fin de son stage Marie-Noëlle DeVito rencontre un Rwandais qui travaille dans le domaine de la construction.

Elle lui parle de son idée de construire un petit hôtel… et il accepte de l’aider.

Le rêve commence alors à devenir réalité

Immédiatement après son stage de coopération, la jeune femme retourne au Canada pour mettre son projet en branle. Elle quitte son emploi et suit une formation d’entrepreneuriat. Elle monte son plan d’affaires et reste en contact avec l’ingénieur rwandais. Le grand saut se fait en décembre 2010, c’est à ce moment qu’ elle retourne vivre pour de bon au Rwanda. L’aventure INZU Lodge débute.

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C’est en mars 2011 que Marie-Noëlle DeVito signe le contrat d’achat du site où sera construit le futur INZU Lodge. Quelques mois plus tard, tous les documents nécessaires pour la construction réunis, levée de la première pelletée de terre!

inzu-lodge-rwanda-collineIl faudra un peu plus de six mois pour construire les principaux bâtiments : la réception, le restaurant et la cuisine. L’ouverture officielle du INZU Lodge a lieu le 24 mars 2012. La réception et le restaurant du INZU Lodge sont construits d’après le modèle de
l’architecture traditionnelle rwandaise.

Le plafond de la réception, une véritable œuvre d’art; est tressé avec des matériaux naturels.

Il vous donne l’impression d’être à l’intérieur d’un immense panier traditionnel qu’on trouve partout dans les marchés du Rwanda. Les poignées de porte de la réception sont d’ authentiques cornes de vache et son comptoir, un énorme tronc d’arbre recyclé. Les toits de la réception et du restaurant sont fabriqués de paille, à l’instar de plusieurs édifices hôteliers en Afrique.

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inzu-lodge-restaurantMais ce qui différencie le INZU Lodge, c’est que la paille est d’origine locale, donc plus courte que la paille utilisée dans les structures de type ougandais.

Ceci oblige les artisans à construire en créant des niveaux, à l’image de la hutte traditionnelle rwandaise qu’on peut visiter à Nyanza (au sud du Rwanda). Les chaises et les tables du restaurant sont de fabrication locale et très confortables.

Le comptoir du bar est également un tronc d’arbre recyclé. Les lampes sont des calebasses, traditionnellement utilisées pour enlever le gras du lait. Bref, on sent une réelle volonté de la propriétaire de donner un cachet typiquement rwandais à l’endroit.

Le menu du restaurant présente un excellent mélange de mets locaux (Sambaza, ubugali, poisson grillé) et de mets internationaux (salade de thon, steak sauce béarnaise, etc.). La spécialité de la maison: le poulet ou le poisson INZU Lodge.

Cuit à l’intérieur de feuilles de bananier, sa présentation est pour le moins originale et le résultat tout à fait savoureux. Le sorbet et le gâteau cuisinés sur place sont délicieux. Et pour le petit déjeuner, c’est l’embarras du choix : crêpes, gaufres, pain perdu, omelette, etc.

INZU receptionLa réception abrite une petite boutique où d’agréables surprises vous attendent.

Les objets qui y sont vendus proviennent en majorité d’organismes à but non lucratif ou de coopératives locales. Vous pouvez y acheter du thé, du café et des vins rwandais, les typiques paniers traditionnels, des bijoux en perles de papier recyclé, des petites peluches et des poupées pour les enfants.

Bref, un endroit parfait pour trouver des souvenirs made in Rwanda et par la même occasion, permettre à la population locale qui les fabrique de gagner honorablement sa vie.

Sept mois seulement après l’ouverture du INZU Lodge, le M23 prend Goma d’assaut.

Des milliers de réfugiés entrent au Rwanda. Les ambassades émettent des avertissements à leurs ressortissants pour qu’ils évitent de faire des voyages qui ne sont pas indispensables dans le Nord-Ouest du Rwanda.

La ville de Rubavu est sous haute tension. INZU Lodge est vide. Les quelques clients qui commençaient à fréquenter l’hôtel désertent. Les semaines suivantes s’avèrent difficiles. Puis la vie commence à rependre son cours normal dans la ville, mais les touristes sont encore frileux et évitent de venir dans la région. Il faudra l’arrivée des festivités du temps des Fêtes pour qu’INZU Lodge reprenne son souffle.

Dumbo-Back-To-School-inzu-lodgeC’est en janvier 2013 que Marie-Noëlle DeVito, par l’entremise du INZU Lodge, crée un fonds pour les enfants du village où est situé l’hôtel.

Ce fonds, appelé Dumbo Back To School, aide les enfants du umudugudu (village) de Rurembo à payer leurs uniformes et leurs fournitures scolaires.

Les écoles primaire et secondaire sont gratuites pour ces enfants, mais leurs familles doivent quand même acheter les uniformes et les cahiers. Malheureusement, même si ces frais sont minimes pour la majorité d’entre nous (moins de 10 $ US), plusieurs familles du umudugudu ne peuvent donner cette somme d’argent.

Pour participer au fonds Dumbo Back To School, il suffit d’acheter un « Dumbo » pour la modique somme de 4 000 Frw (ou 6 $ CAN/US).

DumboCette peluche, un éléphant aux couleurs bigarrées, mesure 15 cm de haut par 15 cm de large et est confectionnée par des femmes rwandaises appartenant à une coopérative.

Tous les profits vont aux familles des enfants dans le besoin. En 2013, 36 enfants ont profité de cette aide. Depuis le début de l’année, 20 enfants déjà ont reçu uniformes et fournitures scolaires.

Aujourd’hui, INZU Lodge cherche à prendre de l’expansion.

Avec seulement quatre tentes safaris, INZU Lodge affiche régulièrement complet.

Un nouveau terrain a donc été annexé au site. La jeune entrepreneure espère qu’en 2015 des nouvelles unités seront disponibles. Si vous passez par Rubavu, lors de votre prochain séjour au Rwanda, allez rencontrer Marie-Noëlle DeVito.

Elle vous accueillera à bras ouverts et partagera avec vous sa passion pour le Rwanda, son cher pays d’adoption.

Une de mes plus belle rencontre au Rwanda
Thierry Barbaut et Mireille Modoi pour Info Afrique

Contacter le Inzu Lodge:

Le site du Inzu Lodge

La page Facebook du Inzu Lodge

Téléphones au Rwanda: 0784179203 – 0725250101

Appels internationaux: 00250784179203 – 00250725250101

 

Réseaux sociaux: l’art de faire croire que tout va bien, même en Afrique ? Vidéo

Sur les réseaux sociaux, Facebook bien sur, mais aussi Twitter Linkedin ou les autres, la vie semble radieuse…

Tout le monde se montre sous ses meilleurs atouts, des fêtes, des repas somptueux, des voyages, de l’amour, mais… Quel est cette nouvelle façons de propager une image fausse de nous-même.

“What’s on your mind ?”. À cette question que vous pose Facebook tous les jours, Shaun Higton y a répondu par un court métrage de moins de trois minutes.


À l’écran, un personnage qui magnifie son existence. Vous croyez qu’il mange un sushi accompagné de sa petite amie et avec le sourire ? Détrompez-vous : pas de japonais au programme mais la froide distance d’un canapé. Vous croyez qu’il vient de faire 20km à pied ? Là encore, détrompez-vous : il est en caisse et fait mine d’avoir le souffle court.

Derrière ce court dévoilé il y a trois semaines sur Vimeo, une question en accord avec la puissance des réseaux sociaux : existe-t-il une telle dictature du “like” qu’elle nous inciterait à faire croire que notre quotidien est une vie rêvée ?

La question se pose. Si Facebook peut parfois vous déprimer tant la vie d’autres utilisateurs semble extraordinaire, cette vidéo est pour vous.

Les réseaux sociaux… Et l’Afrique

Si comme moi vous êtes un addictif des réseaux sociaux et que vous y collectez de nombreuses infos, vous devez bien sur avoir la même impression, tout le monde est si beau et gentil !!!

etre-sur-facebook-sociauxPourtant nous savons tous que la réalité est tout autre, mais il est toujours plus facile de se présenter sous son meilleur aspect.

Avec le danger bien sur, de cacher ce que nous sommes tous dans le réel. Alors pourquoi montrer ce délicieux repas, cette soirée avec de si jolies filles ? Cette voiture de rêve ou ces moment de partage en famille ?

Je pense que ces réseaux nous permettent surtout de jouer un jeu, une vie imaginaire, proche de la notre mais mise en scène avec soin. C’est de la communication pure, et même si nous ne travaillons pas dans la communication nous sommes tous prêt à présenter le meilleur de nous-même.

Et quoi de mieux en Afrique ou souvent la vie est particulièrement dure de pouvoir mettre en avant sa vie et son bonheur. Les réseaux sont remplis de magnifiques moments, et de photos qui vont avec… Alors a chacun de se faire un avis mais avec toujours en arrière pensée que le « vrai » est la juste derrière, caché devant son écran !

 

Manipulation sur Facebook

D’ailleurs j’apprenais Mardi que près de 700 000 utilisateurs du réseau social Facebook ont été manipulés, entre le 11 et le 18 janvier 2012, dans le cadre d’une étude scientifique réalisée par les universités Cornell et de Californie à San Francisco.

Cette recherche portait sur « la contagion émotionnelle ». Les flux d’actualité des utilisateurs ont ainsi été modifiés, faisant apparaître plus de messages positifs ou négatifs. L’étude publiée le 17 juin, révèle alors que les utilisateurs manipulés écrivent des messages plus positifs ou négatifs en fonction de cette modification de leur fil d’actualité. Mais ils transmettent également ces émotions aux autres utilisateurs.

Facebook refuse d’être accusé de manipulation : « Cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n’était liée au compte d’une personne en particulier », a déclaré Isabel Hernandez, porte-parole.

Thierry Barbaut

Kenya: Un avion cargo rempli de drogue s’écrase sur des magasins

Khat

Un avion-cargo rempli de drogue « khat » à explosé ce matin sur un groupe de magasin dans un bâtiment après son décollage de Nairobi

 

Le bilan fait état d’au moins 4 morts selon les forces de sécurité de l’aéroport

« Un avion-cargo Fokker 50 transportant quatre personnes s’est écrasé ce matin sur un bâtiment industriel » après avoir décollé de l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA), a indiqué l’autorité aéroportuaire kényane dans un communiqué de presse. Cet aéroport est le principal de l’Afrique de l’est.

KhatL’appareil s’est écrasé après avoir rencontré un problème technique juste après le décollage dans une zone située à l’extérieur de l’aéroport où se trouvent des immeubles de bureaux et des bâtiments industriels. Normalement ces locaux sont vides à l’aube
Selon un photographe de l’AFP, l’avion s’est écrasé sur un bâtiment peu élevé où se trouvent de petits magasins et situé à 3 km de l’aéroport. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord sont mortes. « L’avion cargo a touché un pylône électrique avant de s’écraser sur un bâtiment et d’exploser en flammes », a déclaré un officier de police. L’aéroport a repris son activité après avoir été fermé quelques heures, selon les autorités.

La police a mis en place un système de contrôle afin que les restes de l’appareil qui transportait du khat en Somalie ne soient pas pillés.

Quelle est cette drogue, le Khat, méconnu en Europe

Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain) de la famille des Célastracées, originaire d’Éthiopie, dont la culture s’est étendue à l’Arabie (surtout au Yémen) vers le XVe siècle. Il est consommé par les habitants de ces régions qui en mâchent (« broutent ») longuement les feuilles pour leur effet stimulant et euphorisant comparable à celui de l’amphétamine.

Khat désigne aussi la substance psychotrope contenue dans les feuilles de cette plante.

 

Burqa: interdiction en France

Burqa

La loi est claire, la Burqa est interdite en France

La Cour européenne des droits de l’homme a voté le 1er Juillet la loi française du 11 octobre 2010 qui stipule l’interdiction formelle de « dissimuler son visage » dans l’espace public, notamment à l’aide d’un voile islamiste intégral.
BurqaLes juges ont d’ailleurs refusé de donner raison a une Française musulmane d’origine pakistanaise qui dénonçait l’interdiction du port de la burqa dans l’espace public comme une atteinte au respect de sa vie privée et de sa liberté de religion.

La Cour a souligné que « la préservation des conditions du ‘vivre ensemble’ était un objectif légitime » des autorités françaises, qui disposent à cet égard d’une « ample marge d’appréciation », et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n’était pas contraire à la convention européenne des droits de l’Homme.

Préserver le « Vivre ensemble » et le placer comme un vrai « objectif » de société

Quelles sont les peines: Les contrevenants encourent une amende de 150 euros qui peut être accompagnée ou remplacée par un stage de citoyenneté. L’arrêt de la Cour de Strasbourg, qui a été rendu par la grande chambre, sa formation la plus solennelle, est définitif.

C’est une décision importante qui clôture de nombreux débats politiques et sociaux. Cette législation va permettre aux juges de France d’appliquer les peines et d’avoir un front commun contre les dérapages comme le scandale de crèche Babylou ou une femme avait refusé d’enlever son voile. Celle-ci à d’ailleurs perdu son procès.

 

ONU: Ban Ki-moon propose un plan d’aide pour l’Afrique et contre le terrorisme

C’est le Kenya qui est cité en priorité, mais c’est en fait l’ensemble des pays Africains visés par le terrorisme que l’ONU souhaite protéger.

Ban Ki-moon sera l’architecte de ce plan, et en tant que secrétaire général de l’ONU il tient à marteler un discours fort sur le soutient de l’ONu aux pays Afriains afin de stopper les actes terroristes. C’est au Kenya qu’il à présenté ce plan durant cinq jours à la nouvelle assemblée de l’ONU pour l’environnement, UNEA.

ban-ki-moon_onu« Nous avons échangé en profondeur sur la façon dont les Nations unies et le gouvernement kényan peuvent travailler ensemble à parer ces attaques terroristes haineuses contre la population et le pays », a déclaré M. Ban Ki-moon devant la presse à la présidence kényane, en présence de M. Kenyatta.

« Les Nations unies sont déterminées à travailler avec le gouvernement kényan pour aider à améliorer les moyens du gouvernement kényan et des nombreux pays africains qui souffrent du terrorisme international », a-t-il ajouté, sans autres détails.
Le Kenya a subi de nombreux attentats attribués aux islamistes somaliens shebab ou à leurs sympathisants depuis qu’il a envoyé en septembre 2011 son armée les combattre dans le sud de la Somalie voisine.
Les shebab ont notamment revendiqué le spectaculaire assaut contre le centre commercial Westgate de Nairobi en septembre (au moins 67 morts) et les deux attaques nocturnes mi-juin de deux localités de la côte kényane, où une soixantaine de personnes ont été massacrées par des hommes armés.

Le président kényan a nié l’implication des shebab dans ces dernières attaques, les attribuant à des réseaux politico-criminels et pointant implicitement du doigt l’opposition, une théorie qui laisse sceptiques de nombreux observateurs.

Au cours de leur entretien, MM. Kenyatta et Ban ont également discuté de la Somalie – privée de réelle autorité centrale depuis 1991 -, du Soudan du Sud – plus jeune pays du monde, plongé dans la guerre civile depuis décembre -, et de la région des Grands Lacs, où des tensions persistent notamment entre République démocratique du Congo (RDC) et Rwanda.

Durant ses cinq jours de travaux, l’UNEA a adopté une série de résolutions « encourageant » les Etats-membres à prendre des mesures contre la pollution athmosphérique et le commerce illégal des espèces sauvages, contre la propagation marine des déchets plastiques et appelant à une « gestion sensée » des produits chimiques, selon un communiqué de presse.

Thierry Barbaut

Ebola vidéo: la Sierra Leone débloque une aide de plus d’un million d’euros pour combattre le virus

Le virus Ebola

Le virus Ebola inquiète de plus en plus, le voisin de la Guinée, pays le plus touché, débloque 1,3 millions d’euros.

La Sierra Leone a annoncé vendredi le versement de 1,32 million d’euros afin de combattre l’épidémie de fièvre hémorragique, en grande partie due à Ebola, ayant fait depuis le début de l’année près de 400 morts dans trois pays ouest-africains.

 

Le bilan est lourd et l’OMS prévient: le virus est hors de contrôle

Ce financement est destiné à la campagne de sensibilisation et de prévention de l’épidémie, mais aussi à des besoins logistiques des équipes déployées dans le cadre de la lutte, a expliqué à l’AFP un responsable au ministère sierra-léonais de la Santé, Abubakarr Kamara.

Selon lui, le montant permettra notamment de faire du porte-à-porte et de mobiliser les acteurs sociaux dans tous les districts touchés par l’épidémie.

ebola_micrograph_virus-afriqueIl servira aussi à la gestion du matériel médical et logistique, incluant l’achat du nécessaire pour la protection du personnel en contact avec les malades vivants ou chargé de l’inhumation de malades décédés, ainsi qu’à la recherche de personnes ayant été en contact avec des cas suspects.

Ce montant porte à 14 milliards de leones (2,31 millions d’euros) le financement par le gouvernement sierra-léonais de la lutte contre Ebola, selon une source au ministère des Finances.

L’épidémie affecte la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. D’après un bilan communiqué jeudi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ces trois pays voisins totalisent depuis le début de l’année 635 cas de fièvre hémorragique (dont un peu plus de la moitié ont été confirmés par des analyses comme étant dus au virus Ebola), dont 399 décès.

Selon le ministère sierra-léonais de la Santé, la Sierra Leone a enregistré depuis début mars 338 cas de fièvre hémorragique dont 179 ont été testés positifs au virus Ebola et ayant causé 49 décès. De même source, 18 personnes y ont survécu et, guéries, ont quitté l’hôpital de Kenema (est). 51 patients demeurent admis dans cet hôpital.

Kenema et Kailahun (est) font partie des régions les plus affectées par l’épidémie.

Depuis le 13 juin et jusqu’à nouvel ordre, les écoles du district de Kailahun sont fermées et les rassemblements publics interdits par le gouvernement. Selon des habitants, la peur d’Ebola a poussé les populations à y réduire leurs déplacements et à éviter les contacts physiques au maximum.

Thierry Barbaut Avec CI

Colonisation: Les premiers blancs au Rwanda, entre rumeurs et clichés

Qui l’aurait cru ? Les premiers blancs  arrivés au Rwanda au tout début du XXème siècle ont été qualifiés de « sauvages » par les rwandais!

Était-ce pour ainsi dire les hommes  à civiliser ?

C’est une histoire qui paraîtrait invraisemblable ou pour le moins inventée de toute pièce, mais une chose est sûre, les premiers blancs ont été vite affublés de jugements négatifs et traités notamment de sauvages par les rwandais.

colonisation-rwandaCe qui est fort intéressant en effet, c’est ce croisement du mot « sauvage » qui était déjà courant dans le vocabulaire européen, désignant ainsi des sociétés dites primitives, en l’occurrence africaines. Pour l’européen, le peuple primitif « sauvage » est un barbare, un rustre qui vit à l’état animal.

Le primitif  n’a pas acquis de bonnes manières de vivre et il faut le lui apprendre…

En ce début du 20ème siècle, l’européen définit l’autre « étranger » en se prenant pour référence, se  basant sur son mode de vie propre. Il est le centre du monde.

Au Rwanda tout comme ailleurs dans les territoires colonisés, un simple geste et attitude des populations locales sont associés à leur primitivité. Ce reportage du Père Léon Classe en 1900 en est une belle illustration (Nsengimana I., 2003:284) :

«La vue d’une maison de quatorze mètres plongeait au début nos bons noirs dans une grande perplexité (…). Notre manière de bâtir devait donc dérouter toutes leurs traditions.

(…) – Les blancs construisent du matin au soir (disaient les rwandais), l’herbe est remplacée par la terre, les briques s’entassent  les unes sur les autres » (…)

– Pourquoi faites-vous des maisons avec tant de terres, disaient-ils.

– Est-ce que vous dormirez là dedans ?  – Quand il pleuvra, la maison vous tombera sur le dos. Je n’oserais jamais y entrer !

– Si j’y entre, entreras-tu ? Avec toi, oui, mais seul jamais(…).

Les fenêtres à leur tour les intriguent.

– A quoi peuvent-ils bien servir ces petites portes d’accès si difficiles! » (…).

colonisationChaque jour nous amène des curieux. ( …). Après le catéchisme,  les rwandais  viennent faire la causette comme ils le disent,  et voir les choses d’Europe (…).  Ce sont du reste de grands enfants, pour qui tout est nouveau, ils s’extasient devant une image, un miroir, un rien, ce tic tac d’une montre leur fait pousser des cris d’étonnement : « elle parle », disent-ils. Une image de la bonne Mère tenant en ses bras le divin Enfant les laisse dans l’admiration ».

L’arrivée des premiers blancs n’a pas laissé les rwandais dans l’indifférence.  Les rwandais n’ont pas en effet connu la traite négrière mais en avaient déjà entendu parler dans les pays voisins. La plupart  des africains ne connaissaient pas en revanche  la destination des hommes vendus, ni la finalité de ce commerce si prolifique. Ils étaient persuadés que les noirs servaient de bons repas aux blancs et cette nouvelle s’était répandue partout en Afrique, comme l’écrit Pierre Erny (1999).

Pour le cas du Rwanda, les rumeurs ont été parfois alimentées par le matériel iconographique distribué par les missionnaires à des fins didactiques (évangélisation).

coeur-jesusL’image du cœur de Jésus transpercé par la lance a été un bel exemple de la rumeur qui a fait une sacrée démonstration de l’anthropophagie blanche. L’image distribuée au Rwanda sur tous les villages, a inversement produit des effets spectaculaires inattendus. Elle a été détournée de son signifié premier (donné par l’église catholique) pour lui charger d’une autre interprétation : « vous vous rendez compte,  les blancs arrachent les cœurs des enfants pour s’en régaler pendant les jours de fêtes ! »

Dans son livre « L’évangélisation du Rwanda (2005)», Fortunatus Rudakemwa rapporte une autre rumeur selon laquelle les blancs tuaient les enfants pour  nourrir « Nyirarupfu » (Mère de la mort) de leurs corps.

Les blancs ont donc fait venir d’Europe cette femme pour la régaler de la chair de jeunes rwandais ! Nyirarupfu  était déjà connue dans la mythologie rwandaise : lorsque la mort était poursuivie par les chasseurs (il y a bien longtemps !!), cette vieille femme l’a sauvée en la cachant dans ses vêtements. Dès lors, elle l’a transmise, de génération en génération, rendant ainsi les rwandais mortels alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant !!

Les rumeurs fomentées souvent par les parents et l’autorité traditionnelle ont particulièrement les enfants pour cible.  Les parents veulent garder leurs enfants auprès d’eux pour le travail domestique, les empêchant ainsi de fréquenter l’église et l’école nouvellement créées. L’autorité traditionnelle cherche, quant à elle,  à couper le pont entre les rwandais et les européens, futurs concurrents.

Le mode de vie de l’homme blanc intrigue les rwandais !

Deutsch-Ostafrika, PolizeiaskarisVivant souvent retranché dans sa maison, seul ou en nombre très réduit, l’homme blanc semble se satisfaire de cette vie isolée. Les blancs appelés « rutuku » (les rouges) n’organisent jamais de veillées nocturnes où sont invités les voisins  sans distinction pour boire, réciter la poésie bovine ou guerrière, chanter et danser à la rwandaise!

L’homme blanc dispose en outre, de capacité de protection hyper sophistique, avec notamment des fusils qui tuent rapidement et massivement.

Les blancs ont d’autres comportements  effarants aux yeux des rwandais : ils mangent partout  notamment sur des lieux publics, ils racontent à tout va la composition de leur plat (les rwandais peuvent raconter ce qu’ils boivent et non ce qu’ils mangent), etc. Les rwandais n’ont d’autres mots que de les appeler « ibisimba » (les bêtes sauvages), les comparant aux hyènes et aux lions.

Les rwandais sont  bien persuadés, que les blancs ne sont pas « des hommes » ou pour le moins des hommes mais ne leur ressemblant sur aucun point. Ils sont donc des hommes « sauvages ».

Pour certains rwandais, les blancs n’ont pas de peau.

Pour d’autres,  leur peau est d’une couleur bizarre, rouge,  ressemblant  à celle des bébés alors qu’ils sont bien grands.

Ils sont appelés « Ibihinja byakuze « les bébés qui  ont grandi ou les grands bébés ».

Là, on retrouve de nouveau le croisement du même emploi terminologique : les blancs parlent de « grands enfants » pour nommer les rwandais (sous entendre les noirs en général), ces derniers parlent à leur tour de« grands bébés »pour désigner  « les blancs ».

 

D’après les recherches menées, je vous propose certains témoignages recueillis au Rwanda à l’époque auprès des missionnaires blancs:

–          « Le blanc n’est pas un homme, il n’a pas de peau, il n’y a pas d’amis pour lui » (à lire dans le livre de Pierre Erny : 2001 :22)

–          « On entend dire sur notre compte des choses les plus atroces (les propos d’un missionnaire). Entre autres nous mangeons les cœurs des enfants, le fait est plus que certain » (voir le livre de Nsengimana  Innocent: 2003 : 253)

–          « Comme nos jeunes catéchistes cherchaient surtout les enfants pour les instruire, le bruit se répandit que nous avions à la station « Nyirarupfu » (Mère de la mort) » (idem : p.241)

–          « Les sorciers contribuent pour beaucoup à cette manière de faire, car, ils répandent le bruit que les prêtres et les chrétiens tuent les enfants en  leur administrant un remède tout à fait mystérieux » (idem : p.263)

–          « Les Européens sont appelés des « hyènes » ou des « monstres », de là, le blanc dégage une abominable odeur de cadavre » (idem : p.272)

–          « Il existe un long tunnel creusé par les blancs, ayant  son issu en Europe. L’entrée du tunnel est couverte de tapis sur lequel il y a des chaises. Quand on vous y accueille, il vous engloutit et vous conduit directement chez eux» (Pierre Erny : 2001 : p. 21).

Bref, les clichés et les préjugés n’ont pas été la propriété des seuls occidentaux vis-à-vis des noirs et d’autres peuples colonisés. Ces derniers ont donc aussi construit leurs images et différentes représentations sur les européens.

Dans un rapport de force inégale, on s’en perçoit de toute manière, à travers les quelque exemples mentionnés, que toutes les sociétés ou les groupes humains cherchent toujours à se prendre pour modèles, se hissant ainsi au dessus des autres. Cependant, aucun groupe humain  ne pourrait bien évidemment prétendre détenir les valeurs supérieures à celles des autres, quelle que soit sa couleur de peau, ses origines ethniques ou ses richesses matérielles.

Faustin Kabanza pour Info Afrique

 

Référence :

Pierre Erny (1999) : Ecoliers d’hier en Afrique centrale, éditions L’Harmattan

Pierre Erny (2001) : L’école coloniale au Rwanda, éditions L’Harmattan

Nsengimana Innocent (2003) : Le Rwanda et le pouvoir européen (1894-1952), Editions Peter Lang, Berne,

Rudakemwa Fortunatus  (2005) : L’évangélisation du Rwanda (1900-1950), Editions L’Harmattan

Censure pour une TV ougandaise qui à difusé l’image du président Yoweri Museveni… Assoupi

Tout provient d’une simple vidéo ou le président de la République Yoweri Museveni semble bien endormi

La chaine qui à pris ces images à été simplement censurée, il s’agit de NTV

Ouganda-Yoweri-Museveni-endormiLe président aurait, d’après le chargé des médias, ses habitudes, il ne dort pas il médite ! Et donc c’est pour justement faire réfléchir qu’il prend cette habitude. C’est… Officiel, et surprenant !
La chaine NTV est donc officiellement censurée. Le porte parole du gouvernement ajoute que « Nous avons suspendu leur couverture du président et nous avons reconsidéré notre relation avec eux »,
Il est évoqué que la chaine sera « punie » afin que cela ne se reproduise pas, sans toutefois préciser quelle punition sera appliquée.
Le président est régulièrement cité comme un de ceux qui « s’accroche » au pouvoir en Afrique… Effectivement Yoweri Museveni est au pouvoir depuis 1986 et compte briguer un nouveau mandat en 2016…
Ce n’est pas en France que cela arriverait, fort heureusement, mais un ministre à justement été pris du même mal !

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères s’endort à Alger…

Laurent-Fabius_www.info-afrique.comL’image est saisissante.

Laurent Fabius a été filmé en train de s’endormir lors d’une réunion officielle en mai à Alger.

Le ministre des Affaires étrangères y était en Mai en visite officielle de deux jours centrée sur la sécurité au Sahel.

Encore une fois, hélas, la France est mise à mal en Afrique

Nouvel attentat de Boko Haram à Bauchi au nord du Nigéria et attaques d’églises

Attentats à Bauchi

La secte Islamique Boko Haram à de nouveau frappé le nord du Nigéria

C’est la ville de Bauchi qui à été cette fois touché avec une forte explosion et plus de dix morts sont actuellement recensés. Il y aurait plus de vingt blessés.

Mise à jour du Lundi 30 juin 2014 à 13h40:

Des églises sont attaqués ce dimanche à Chibok, il y aurait 54 morts et une centaine de bléssés. Des témoins joints par mobile affirment que les assaillants, qui circulaient à moto, ont lancé des bombes dans les églises de Kwada, Ngurojina, Karagau et Kautikari pendant l’office du dimanche. Toujours selon des témoins, les gent auraient tenté de chercher de l’aide mais les militaires étaient en brousse afin de se cacher… Une nouvelles fois l’état n’est pas capable de protéger sa population…

L’attenta de Samedi 28 juin 2014:

nigeria-map-bauchi-afpLe quartier touché est réputé comme très animés et c’est une maison close qui à été visée cette fois. Pour les Islamiques ce genre d’établissement est contraire à la loi Islamique dite « Charia » qu’ils souhaitent imposer au pays.

Un engin explosif de très forte puissance à été activé dans la maison close à 21h00 dans la ville de Bauchi. Suite à ce drame le quartier entier à été bouclé.
Cette ville à déjà été touché plus de huit fois en deux ans…

Le dernier attentat remonte au 25 juin dernier voir notre article

Le 25 Juin: Une forte explosion à retentit dans l’après midi autour du centre commercial. Le constat des victimes n’est pas encore établit, les secours sont sur place et il règne une certaine panique d’après l’Agence des Premiers secours.

C’est un cauchemar permanent au Nigéria

Thierry Barbaut pour Info Afrique

Une explosion a fait dix morts et quatorze blessés dans une maison close dans un quartier chaud de Bauchi, dans le nord du Nigeria, selon la police.C’est la

Le porte-parole de la police de l’Etat de Bauchi, Mohammed Haruna, a précisé qu’il était notoirement connu que le bâtiment visé dans le quartier de Bayan Gari, à la périphérie de la ville, était un bordel. « La mort de dix personnes a été confirmée et quatorze autres souffrent de blessures à des degrés divers », a-t-il dit, ajoutant que l’explosion s’était produite vers 21H00 temps universel et que toute la zone avait été bouclée.

La cause de la déflagration qui s’est produite vendredi soir n’a pas été précisée mais le groupe islamiste Boko Haram a commis plusieurs attentats dans la ville de Bauchi depuis le lancement de son insurrection pour la création d’un Etat islamique dans le nord du Nigeria il y a cinq ans.

Les insurgés de Boko Haram ont visé dans le passé une série de cibles allant d’églises chrétiennes à des bars et établissements scolaires qu’ils jugent contraires à leur interprétation de l’islam. Le groupe a multiplié ses attaques au cours des derniers mois, en particulier dans le Nord-Est où il a ses bastions, mais aussi à Abuja, la capitale fédérale, où le dernier attentat en date a fait 21 morts mercredi.

Une nouvelle banque mondiale… Chinoise ?

Chine banque mondiale

C’est officiel, la Chine aimerait créer sa propre « banque mondiale », l’objectif est clairement de concurrencer les marchés économiques en développement.

Cela procurerait au pays du soleil levant une autonomie croissante et un pouvoir de développement allant au delà des espérances des pays partenaires, et ils sont nombreux à coopérer avec le géant mondial, particulièrement en Afrique. Qui sont ‘ils ? La Turquie, le Brésil, mais aussi les pays du golfe, le Japon, et la Russie bien sur.

Le concurrent direct de cette nouvelle structure est bien sur les Etats Unis, avec le pouvoir assumé par Washington de reprendre pied en Afrique.

Chine-Afrique-banqueLa dotation de 100 milliards de dollars de la nouvelle banque de développement représenterait environ deux tiers de la surface financière de la Banque asiatique de développement (165 milliards de dollars), basée à Manille et sous la coupe de l’Organisation des Nations unies.

L’institution de développement devrait porter le nom d’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) et couvrir une zone s’étendant de la Chine au Moyen-Orient.

Les financements devraient notamment servir à développer des infrastructures dans toute la région, dont une ligne de chemin de fer colossale reliant Pékin à Bagdad, selon des sources citées par le Financial Times.

Le désir assumé de Pékin à mettre en place un concurrent directe à la Banque mondiale laisse penser le niveau de sa frustration devant la domination des pays occidentaux dans les différents bailleurs de fonds multilatéraux.

Il faut bien comprendre que depuis 2013la Chine investit plus à l’étranger que dans son propre pays.

L’Afrique est clairement une manne colossale pour le géant Chinois qui à autant besoin de ressources en matières premières que de développement économiques internationaux.

Une nouvelle démarche concurentielle qui pourrait bien redistribuer les cartes de l’économie mondiale.

Magathe Ngokana pour Info Afrique

Pollution plastique: nouvelle interdiction en France dès 2016, prendre exemple sur le Rwanda ?

Le Rwanda, un des pays d’Afrique ou la croissance est la plus forte, mais aussi le pays le plus sur d’Afrique, et… Le plus propre !

Ce qui m’a le plus surpris au Rwanda…

Ce n’est pas la beauté du pays, pourtant impressionnante
Ce n’est pas le développement des infrastructures, pourtant le plus flagrant que j’ai pu voir en Afrique Centrale (voir notre article)
Ce n’est pas l’accueil des Rwandais: parfait
Ce n’est pas la qualité du réseau routier: meilleur qu’en France

C’est l’incroyable propreté du pays !

pollution-plastique-afriqueEffectivement les sacs plastiques sont interdits depuis 2005, et l’utilisation est passible d’une amende de prison. Au delà des remarques que cela laisse suggérer le fait est la, le pays est le plus propre des 21 pays que j’ai traversé en Afrique ces dernières années.
Non seulement vous ne verrez pas le moindre déchets plastique, mais pas non plus de présence de bouteille en verre, de canettes de boissons ou de quelconques autres sorte de pollutions.
Le résultat est un pays exemplaire, et les retours de la population aux différentes questions sur le sujet sont unanimes: « cela à été dur au début mais maintenant nous sommes tous ravis ! »

 

La France interdira l’utilisation des sacs plastiques en 2016

Un amendement déposé par la ministre a été adopté mercredi soir en Commission du développement durable à l’Assemblée lors de l’examen du projet de loi sur la biodiversité.

Le texte rappelle que la consommation de sacs plastique distribués dans les grandes surfaces en France est, certes, revenue de 10,5 milliards à 700 millions de 2002 à 2011. Un nombre qui devrait continuer à baisser avec la mise en place, le 1er janvier dernier, d’une taxe d’environ six centimes par sac. Mais «près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits ‘fruits et légumes’ sont encore distribués dans les commerces» chaque année.

Alors l’annonce de Ségolène Royal me fait me poser de nombreuses questions ?
Sommes nous prêt ? NON
Quelles solutions palliatives ? AUCUNES
Des sanctions ? SURTOUT PAS

L’exemple Rwandais, une journée nommée « Umuganda »

Dès 2005, une première journée nationale de nettoyage, Umuganda est orchestrée. La quantité de sacs en plastique ramassés est telle que le monde politique se mobilise pour soutenir l’initiative de REMA. Umuganda fait aujourd’hui référence à une journée (chaque dernier samedi du mois) de travail communautaire obligatoire pour tout citoyen rwandais, âgé de 18 à 65 ans et en capacité de travail.

Le sachet carton recyclable
Le sachet carton recyclable

En trois ans, le travail effectué par la REMA a enregistré des résultats époustouflants dans la capitale, vitrine du pays, poussant l’agence onusienne PNUEH (Programme des Nations unies pour les établissements humains), spécialisée en développement urbain durable, à attribuer son Habitat Scrollof Honor Award 2008 à Kigali.

Un prix qui récompense les efforts fournis dans la construction d’une ville moderne et durable.

La solution de mobilisation communautaire semble être possible dans un pays comme le Rwanda, pourtant ravagé par la pollution plastique en 2004. Le constat était c’est vrai alarmant mais la solution drastique mise en œuvre à eu un effet électrochoc pour la population.
C’est aujourd’hui le sac carton recyclable qui est de mise, ou le carton comme nous le connaissons en France, les ramassages sont organisés et maitrisés.

Vous ne verrez pas la moindre ordure dans la capitale Kigali !

Aujourd’hui le tri s’accompagne non seulement d’actions communautaires mais aussi de recyclage, de compost de sensibilisation et ce non seulement à l’échelle familiale mais aussi jusqu’aux villages qui se fédèrent pour entretenir leurs espaces de vies.

Mireille Modoi pour Info Afrique

Coupe du monde ou « jeux du cirque »

Crédit photo Réveil Mutin

Pardon je voulais parler du mondial de football.

Quel beau spectacle que de voir des millionnaires jouer au ballon devant des affamés, le pays hôte de ces jeux ne le sait que trop, émeutes et manifestations se suivent et se ressemblent.

Gabegie ? Pas du tout ! Rien n’est trop beau et cher pour amuser les peuples, les romains s’en souviennent, on visite encore les temples dédiés à cet opium populaire. L’engouement pour cet événement tombe bien, en plein marasme économique mondial, après les frasques et turpitudes du monde financier qui ose sponsoriser l’événement, face à un chômage persistant  et endémique, le royaume du ballon prend le pouvoir de l’espoir.

Car il s’agit de cela, l’espoir que l’individu à perdu pour sa propre condition est transféré sur les épaules de Divas tatouées résidant dans les cinq étoiles loin des favelas malodorantes. Rassurez-vous ce qui se vend dans les maisons en tôle et les rues suintantes de déjections se trouve aussi dans les hôtels, le fournisseur suit toujours le consommateur !

La ferveur relayée par tous les médias qui de ce fait l’entretienne, range au second plan si ce n’est encore plus loin des problèmes qui eux sont endémiques, guerre, massacres, faillites, douleurs et réussites dans des domaines moins porteurs. Cette ferveur à l’heure de la mondialisation, ou pour les plus pessimistes de la globalisation, à un effet pervers. Les identités se reconstruisent derrière un drapeau ou un hymne que les acteurs de terrain ne connaissent souvent pas ou comme une certaine ministre française ne daignent pas chanter tant ils ont peur, peut-être de se tromper dans les paroles !

Crédit photo Réveil Mutin
Crédit photo Réveil Mutin

Oui le sport est une belle aventure et quand elle est partagée par toutes les nations cela peut devenir un moment de communion de notre espèce. L’usage que l’on en fait risque cependant de pervertir son bon côté.

L’indécence des salaires des joueurs, l’abomination économique des investissements, le mercantilisme ambiant ont réussi à faire de ce rassemblement un pur produit marchand pour les fabricants de télévisions, les sponsors de tous poils y compris ceux dont le lien sportifs reste à démontrer, les publicitaires ravis d’avoir une audience captive et tous les marchands du temple aux étals remplis par des pacotilles fabriquées par des enfants ou des travailleurs exploités à l’autre bout du globe.

Les organisateurs en charge de créer ce rêve quadriennal sont eux aussi acteurs de ces dérives, n’ont-ils pas envisagé de polluer notre atmosphère et sa couche d’ozone  pour refroidir des stades tant le choix du lieu, pas si loin de zones désertiques ou l’on meure encore de soif,  et de l’époque, celle de la plus belle audience sans déranger les potentats locaux des coupes et autres trophées nationaux,  défient le plus élémentaire bon sens ?

Tous devant nos postes de télévision et pourvu qu’il n’y ait pas une demande de don pour des populations affamées ou déplacées pendant la mi-temps !

Henri Jean Tolone

Focus sur les nouvelles technologies en Afrique qui représentent le deuxiéme marché mondial

La fibre Optique

Le rapport présenté par le cabinet Deloitte met particulièrement en avant l’Afrique pour le secteur des nouvelles technologies.

Ce rapport ce présente sous forme d’étude et nous indique que le secteur des médias, des technologies (NTIC) et bien sur des télécommunications portera une croissance constante dans plus de 70% du continent Africain, avec des pays en pointe comme le Sénégal, l’Ethiopie, l’Angola, l’Afrique du Sud et comme toujours Maurice, pays qui vient d’être d’ailleurs classé le plus sur du continent.

Cette étude confirme que l’Afrique est sur cette thématique le deuxième plus grande croissance au monde. Elle concerne une classe moyenne émergente qui pourrait représenter plus de 150 000 d’individus en 2020.
Les chiffres de démographie du continent restent à 1 milliard d’habitants pour 2050 !

La fibre Optique
La fibre Optique

D’après Karim Koundi, responsable du rapport et directeur associé TMT Leader-Deloitte Afrique francophone, cette croissance sera effective grâce au développement des infrastructures comme le passage des câbles sous-marin de fibre optique. Identique au développement que l’Europe à connu avec la mise en place de l’ADSL qui à révolutionné le haut débit.

C’est aussi une concurrence accrue qui va permettre de faire baisser les prix et rendre abordable l’accès aux technologie pour la population de plus de 24 pays.

Le marché du « Big Data » reste un élément clé de ce développement. Les entreprises de toutes dimensions se ruent sur ces marchés avec une valorisation des compétences du capital humain en hausse constante pour les Africains 

Bien sur ce développement va permettre aux consommateurs de disposer d’outils permettant de s’ouvrir au monde. Les Smartphones vont arriver avec les tablettes, il est à noter que Google mise énormément sur ce marché avec le lancement de son Smartphone dédié au marchés émergents ( https://www.info-afrique.com/google-va-presenter-un-telephone-pour-les-marches-emergents/)

Il reste des secteurs ou l’étude ne donne pas de données précise comme le développement de la dématérialisation dans l’administration, la sécurité informatique et le continent est régulièrement pointé du doigt pour ces défaillance. Même si ce chantier reste colossal il représente un des facteur primordial du développement des nouvelles technologie et de l’aide aux populations qui seront les premières à en bénéficier.

A ce titre Info Afrique prépare une étude sur le développement des nouvelles technologies avec un focus sur l’administration en Afrique Centrale.

Thierry Barbaut pour Info Afrique & Afriquetechnologie.com

Google va présenter un téléphone pour les marchés émergents

Une révolution « made in Google » pour l’Afrique dans la téléphonie mobile avec un Smartphone Low Cost ?

C’est en tout cas exactement ce que le continent attends pour passer du téléphone mobile « standard » vers le Smartphone !

L’entreprise phare issu du célèbre moteur de recherche Google va lancer vers Septembre un nouveau Smartphone à coût réduit spécialement conçu pour les pays en voie de développement ou « émergents »…

google-telephone-low-costCe téléphone que développe le groupe américain Google, sera équipé du système d’exploitation Android Kit Kat dernière version et disposera des fonctions comme la radio, c’est la un atout considérable en Afrique ou la radio reste un média majeur et utilisé par des centaines de millions de gens chaque jours.

Ce nouveau Smartphone devrait être doté d’un écran de 5 pouces (12,7 cm) et certainement vendu environ 100 dollars, a indiqué mercredi le vice-président de Google Sundar Pichai lors d’un événement majeur à San Francisco.

« Nous allons le lancer à travers le monde, mais nous commencerons par l’Inde à l’automne », a-t-il ajouté. Google y travaille déjà avec les opérateurs téléphoniques pour que ces derniers proposent des offres d’abonnement adaptées, a indiqué M. Pichai.

Thierry Barbaut avec Afriquetechnologie.com

 

Nigéria vidéo: nouvel attentat dans un centre commercial d’Abuja

C’est cette fois-ci Abuja, la capitale économique du Nigéria, qui à été touché.

Une forte explosion à retentit dans l’après midi autour du centre commercial. Le constat des victimes n’est pas encore établit, les secours sont sur place et il règne une certaine panique d’après l’Agence des Premiers secours.

C’est un cauchemar permanent au Nigéria.

Mise à jour jeudi 26 juin 22h08:

Une Volkswagen Golf rouge à été utilisé come voiture piégée, le conducteur à été vu par les clients et des caméras de surveillance s’enfuyant quelques minutes avant l’explosion.

Cette nuit des clients étaient toujours bloqués dans l’enceinte du batiment principal toujours en feu…

le site touché est le Emab Plaza, situé non loin du siège du gouvernement, il y aurait plus de 32 morts et plus de 60 blessés…

attentat-abuja-25-juin-2014« Nous avons reçu des informations vers 16h00 (15h00 GMT) à propos d’une explosion » dans le centre commercial Emab Plaza, situé non loin du siège du gouvernement », a déclaré à l’AFP Manzo Ezekiel, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des situations d’urgence (NEMA).

Il n’est pas encore possible de savoir si cet attentat pourra être imputé à la secte islamique Boko Haram. Mais il est évident que la population attend des réponse précises sur les actions que doit entreprendre le gouvernement afin de protéger les zones visées.

« Les services de sécurités nigérians ont reçu des renseignements indiquant que les insurgés prévoient de saisir des camions-citernes, d’y placer des engins explosifs et de les conduire vers des lieux fréquentés à Abuja« , affirmait Mike Omeri, un responsable du ministère de l’Information, dans un communiqué publié le 18 juin.


Attentat à la bombe dans un centre commercial d… par lemondefr

Thierry Barbaut

Pourquoi et comment la French Tech peut rayonner sur l’Afrique ?

Comment la French Tech peut se positionner dans les pays émergents et plus particulièrement en Afrique ?

Lancée fin 2013 par le gouvernement, l’initiative French Tech vise à accélérer son internationalisation. Ainsi, les startups de la French Tech pourraient saisir de nombreuses opportunités numériques dans les pays africains à fort potentiel de croissance, notamment par des partenariats. Elles peuvent également s’appuyer sur les talents de la Diaspora Tech d’origine africaine (ingénieurs informatiques, professionnels web, mentors, etc).

Fondateur de StartupBRICS (le 1er Blog  en français dédié à l’actu Startup des émergents), Samir Abdelkrim applique ici à la French Tech plusieurs idées conceptualisées dans un précédent article de novembre 2013. Il prépare d’autres propositions visant à connecter les scènes startup françaises et africaines dont il nous reparlera très bientôt.

Inutile de le nier, pour de nombreuses années encore la Silicon Valley continuera de faire rêver les startups du monde entier – à commencer par les jeunes pousses françaises en quête d’inspiration et de nouveaux marchés pour s’exporter. Mais si le coeur de l’innovation technologique mondiale continuera de battre aux alentours de la baie de San Francisco, les nouvelles frontières de l’économie digitale se déplacent aujourd’hui du côté des pays émergents, là où tout semble de nouveau possible et où la French Tech peut et doit exercer un rôle de premier plan.

Et notamment du côté des pays de la Francophonie, à commencer par le continent africain : car d’ici 2018, 12 des 20 pays à plus forte croissance dans le monde se situeront en Afrique d’après les dernières estimations du FMI.

L’Afrique, un marché émergent plein d’opportunités pour les startups françaises

Observons l’Afrique digitale de plus près en mettant de côté nos idées reçues. La scène startup française sait-elle que ce continent de près d’un milliard d’habitants – dont 50% a moins de 20 ans – est traversé par des révolutions numériques très profondes, qui dopent sa croissance (+5% du PIB en 2013), accélèrent et préparent son entrée dans la globalisation ?

innovation-afriqueEn Afrique, le taux de pénétration du mobile dépasse les 80% tandis que les africains utiliseront près d’1,13 milliards de téléphones portables en 2017. Et un peu partout la culture entrepreneuriale se développe, stimulée par la création de nouveaux incubateurs, FabLabs et espaces de Coworking du Sénégal au Togo en passant par le Cameroun ou le Kenya…

Si bien que des pays jusqu’à aujourd’hui très éloignés du digital comme le Niger lancent eux aussi leurs premiers centres d’incubation pour aider à la création de startups locales. Et c’est par exemple au Togo qu’a été créée la première imprimante 3D du continent africain, avec le projet W.Afate qui a remporté un prix de la NASA en 2013 et qui s’exporte aujourd’hui vers les Etats-Unis.

Par ailleurs l’entrepreneuriat numérique passera à la vitesse supérieure en 2014 avec l’arrivée sur les côtes d’Afrique de nouveaux câbles sous-marins à fibre optique, ainsi qu’avec l’augmentation de la couverture 3G.

Ce qui va réduire coûts et lenteur de l’internet, et permettre à la classe moyenne africaine de se connecter et donc de consommer des services en ligne, par exemple dans le e-commerce. Favorisant en parallèle l’émergence d’un socle entrepreneurial propice à la création de startups africaines, avec par exemple le développement d’une industrie des applications et des contenus mobiles destinée à la clientèle locale.

Des opportunités de croissance à l’international dont les startups françaises peuvent tirer profit si elles commencent dès aujourd’hui à prendre leurs marques.

3 propositions d’actions pour connecter la French Tech avec les écosystèmes africains

Trop peu de startups françaises prennent conscience du potentiel de l’Afrique 2.0, par manque d’informations sur les opportunités existantes et par absence de visibilité sur les synergies possibles. La Diaspora Tech d’origine africaine vivant en France peut par ailleurs apporter sa pierre pour aider la French Tech à être partie prenante du développement digital de l’Afrique, en contribuant à bâtir des passerelles entre les entreprises innovantes françaises et les opportunités numériques africaines.

1. Identifier les synergies et donner plus de visibilité aux startups françaises qui se déploient en Afrique

Pour que les startups françaises ne passent plus à côté des opportunités africaines, il est important que la French Tech donne de la visibilité à des Success stories franco-africaines, ce qui par effet de mimétisme suscitera et donnera naissance à de nouvelles idées de business à implémenter en Afrique. Parmi ces startups sur le point de réaliser des projets de « co-localisation » (nouveau modèle d’internationalisation actuellement en vogue dans la presse économique) en Afrique, citons l’exemple d’Ityz, jeune pousse tricolore dont la solution permet de géolocaliser et réserver des taxis à Paris et qui réfléchit aujourd’hui à ouvrir des relais en Afrique pour commercialiser son application dans des grandes villes africaines.

Ou encore la startup parisienne Yeelenpix, banque d’images en ligne qui s’apprête à lever des fonds pour étendre son activité commerciale en Afrique de l’Ouest. De son côté une autre startup parisienne, AfriMarket, propose une solution de transferts de fonds Cash-to-Market et a figuré parmi les finalistes de la prestigieuse compétition LeWeb Paris 2013. Cette visibilité passe également par un travail d’identification des potentialités et des partenariats possibles sur le terrain, pour sensibiliser la French Tech. StartupBRICS prépare une initiative pour avancer sur ce sujet.

2. Développer des solidarités numériques entre la France et l’Afrique par le mentorat et l’entraide

9 projets de startups sur 10 échouent. Une dure loi que les entreprises innovantes du monde entier connaissent et à laquelle les startups africaines peuvent difficilement échapper. Les startupeurs africains peuvent bénéficier de l’appui de l’écosystème français en matière d’accompagnement. Et à ce niveau, la Diaspora Tech africaine basée en France dispose de nombreux experts pouvant mentorer et conseiller les jeunes pousses africaines en amorçage ou cherchant à s’internationaliser (des évènements franco-africains comme le Prix de l’Entrepreneur Africain pourraient servir à mobiliser des mentors qualifiés).

Un autre champ d’application : dans le domaine de l’entrepreneuriat social, où les startups sociales africaines apportant des solutions sur des thématiques ciblées (liées par exemple à l’usage du numérique pour renforcer la citoyenneté en Afrique, l’utilisation de l’impression 3D dans la santé, etc.) pourraient bénéficier du soutien d’entrepreneurs sociaux engagés comme la fabrique de codeurs solidaires Simplon ou encore la communauté MakeSense (qui inaugure prochainement son incubateur, SenseCube).

3. Miser sur les nouvelles écoles de codeurs pour dénicher les futurs Ambassadeurs French Tech

Ecole 42Simplon, ou encore WebForce 3… Plusieurs écoles d’informatique se créent en France pour former des publics éloignés des métiers du numérique, issus de couches sociales défavorisées ou sous-représentées dans l’innovation (jeunes des quartiers populaires, décrocheurs scolaires, etc.). Parmi eux figurent des jeunes français issus de la diversité et d’origine africaine, qui conservent souvent des affinités très fortes avec leur pays d’origine. En sortant de ces écoles, ils deviendront développeurs ou directement startupeurs. Avec leur double culture franco-africaine, ces talents de la Diaspora Tech joueront un rôle de facilitateur entre les écosystèmes français et africains, devenant en quelque sorte des Ambassadeurs de la French Tech qui feront rayonner le savoir-faire digital français en Afrique.

Par exemple, l’école de codeurs-entrepreneurs Simplon va former plusieurs jeunes français d’origine africaine qui dès leur sortie créeront des startups apportant des solutions en France mais aussi en Afrique, où ils monétiseront leurs business models. Notons que parmi les dirigeants de l’école 42 figure un talent Tech d’origine africaine qui peut être sensible à l’approfondissement de cette approche.

simplon team

© Raphael Dautigny / Simplon

En conclusion

La French Tech a donc tout intérêt à favoriser le rapprochement entre les startups françaises et africaines (elle peut contribuer à faire avancer les choses par exemple sur la question des visas et de la liberté de circulation des entrepreneurs notamment africains). L’énergie, le dynamisme et l’envie de création des talents Tech de la Diaspora africaine ne pourra que faciliter ce rapprochement.

Grâce à la Francophonie (750 millions d’individus parleront français dans le monde d’ici 2050), la France de l’innovation dispose d’atouts majeurs pour élargir son aura à l’international. Citons des pays comme le Vietnam qui avec ses 92 millions d’habitants connaît une révolution entrepreneuriale sans précédent et où des startups françaises comme Officience viennent apporter une expertise internet « Made in France », de nouvelles méthodes de management et font un gros effort de formation des jeunes développeurs vietnamiens.

Elle a la capacité de s’élancer avec confiance dans la conquête des opportunités numériques en Afrique, et d’ailleurs les investisseurs internationaux peuvent en passant par la France avoir un accès privilégié vers les nouveaux marchés émergents francophones d’Afrique et même au-delà.

Par Samir Abdelkrim de www.Madyness.com

Rwanda : Un modèle africain se construit grace aux nouvelles technologies, ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour le continent

Le développement des nouvelles technologies permettra  t’il au Rwanda de devenir le Singapour africain, après le master plan de Kigali, parlons des NTIC

Je suis depuis 15 jours au Rwanda et au Burundi avec l’objectif de réaliser une étude sur l’utilisation des nouvelles technologies par les populations.

Trois type de rencontres: les utilisateurs des capitales, des villes, et les villageois en « brousse ».

rwanda-20-ansTéléphonie mobile

Force est de constater que l’utilisation des téléphones mobile a révolutionnée la vie des populations, en effet que ce soit avec un smartphone (uniquement dans les capitales et grande villes) ou avec les mobiles anciennes génération tout le monde communique aisément et en permanence.

Dans les villages rwandais par exemple l’ensemble des utilisateurs se regroupent sous forme de communes, de localités ou de villages et développent des listes de diffusions par sms. Ces listes permettent aux familles de connaitre les informations sur les sujets auxquelles elles s’abonnent, les sujets sont par exemple la santé, les naissances, l’evolution des formalités administratives, ou bien la sécurité.

Comme j’arrivais dans des villages reculés, les gens étant assez curieux de mon initiative, il était communiqué par SMS le fait que mon statut était français et que je ne représentais aucun danger, les portes des familles étaient donc ainsi ouvertes plus facilement.

La multiplicité de ces liste est un atout majeur pour la vie quotidienne des habitants. Les familles restent en contact et les enfants qui étudient a la capitale sont au courant de la vie de leur village.

Internet au Rwanda

Le développement delà fibre a kigali perme a des établissements de type louange d’ouvrir comme le bourbon café, très couru dans la zone commerciale de nakumat les hôtels aussi proposent des connexions gratuite de haut débit, nous sommes loin des débits minimalistes de certains pays d’Afrique de l’ouest.

Le système de recharge de téléphone mobile, solaire disponible dans les marchés du Rwanda Crédits photos Thierry Barbaut
Le système de recharge de téléphone mobile, solaire disponible dans les marchés du Rwanda
Crédits photos Thierry Barbaut

Les Rwandais maitrisent parfaitement les outils, réseaux sociaux et le cloud computing, les outils Google,simples et efficaces, sont les plus courrus, Microsoft suit logiquement et c’est apple qui est a la traine avec des solutions moins compatibles.

Ce fait est en corrélation avec les mobiles et tablettes utilisés, en effet vous ne verrez pas de mac, d’ibook, d’ipad ou d’iphone ici, ou parfois pour les expatriés. Mais jamais avec la population des villes ou en brousse

Samsung remporte la palme des mobiles et ordinateurs, il est vrai que couplé au système d’exploitation Android est la marque du succès et de la simplicité. Les utilisateurs ne s’y trompent pas et le marché explose.

Les tablettes ne sont pas en reste et la aussi le couple Samsung Android avec la nexus est en tête, suivent acer, et différentient marque, la aussi les ipads sont rares mais présent.

L’utilisation des réseaux sociaux est permanente, que ce soit sur mobile notebook ou tablette, l’utilisation est aussi importante s’en Europe quel que soit la classe d’âge.

Les pays voisins

A ce titre la rdc est bien sur a la traine, il faudra par ouvrir plusieurs milliers de kilomètres pour attendre Kinshasa et.. Du réseau…

La Tanzanie acuse un léger retard et l’Ouganda est le pays qui se rapproche le plus en termes de performances.

A présent au Burundi je peux constater un retard d’environ dix ans sur le Rwanda avec les infrastructures inexistantes hors de la capitale. D’ailleurs toujours pas de fibre a Bujumbura…

Cela rime et contraste hélas avec l’ensemble des infrastructures, routes, assainissement,hôpitaux, tourisme… Le Burundi semble laisser le temps passer et prend un retard dommageable pour les populations et surtout les jeunes….

Il semble nouvelles technologies riment avec développement !

Je vous donne rendez vous sur info Afrique et Afrique technologie.com pour la prochaine publication de mon rapport complet

Thierry barbaut

De Kigali pour info afrique

Attentat à la bombe dans le métro du Caire

4 bombes dans le métro du Caire…

Ce sont donc 4 engins explosifs qui ont semé la panique dans le métro du Caire. Il semble que les engins explosifs soient néanmoins de faible puissance.
Il y aurait plusieurs morts, les chiffres divergent entre les forces de l’ordre et différents médias, entre deux et dix morts sont évoqués.

metro-le-caire-egypte-bombeLa police indique que les engins auraient été placés dans des stations aux heures de pointes afin de faire un maximum de victimes…
Les explosions ont eu lieu ce Mercredi matin.

Des nouveaux attentats qui surviennent un mois après l’élection de l’ex-chef de l’armée Abdel Fattah al-Sissi à la tête du pays, avec 96,9% des voix, après avoir éliminé toute opposition, islamiste comme laïque et libérale. il avait ordonné la destitution de Mohamed Morsi et dirige le pays d’une main de fer depuis qu’il a destitué et fait emprisonner, il y a un an, Mohamed Morsi.

Les attentats sont hélas désormais fréquents mais ils visaient plus les autorités comme la police ou l’administration. Souvent revendiqués par des groupes isolés les attentats visent désormais le peuple.

Al Quaeda avait revendiqué certains de ces attentats

Thierry Barbaut avec AFP

Algérie: les Etats Unis construiront 6 centrales éléctriques pour plus de deux milliards de dollars

C’est un marché énorme avec des axes majeurs sur l’enjeu de la distribution des énergies dans le plus grand pays d’Afrique

Le Pdg de Sonelgaz, Nouredine Boutarfa, a apporté, lundi, un démenti formel sur tout ombre dans l’attribution au groupe américain General Electric, en 2013, du contrat de 2,2 milliards de dollars de la construction de six méga centrales électriques.

Les six centrales ont une capacité de production d’électricité totale d’environ 8400 MW et devront entrer en service entre 2015 et 2017.

« A mon niveau, je n’ai reçu aucune orientation ni aucun avis de quelque nature que ce soit », a déclaré, par rapport à ce contrat, M. Boutarfa, lors d’une conférence de presse consacrée plutôt à la présentation du bilan 2013 du groupe Sonelgaz, rapporte APS.

centrale-electrique-algerieC’est en réponse à une question d’un journaliste qui a interpellé le Pdg de Sonelgaz sur des déclarations de l’ancienne secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton, qui aurait affirmé dans un livre, sorti récemment aux Etats-Unis, avoir fait du lobbying pour GE dans ce contrat.

« Le processus d’attribution a été très transparent », a insisté M. Boutarfa, soulignant que deux des quatre soumissionnaires, ayant manifesté leur intérêt pour ce marché, se sont retirés, dont le géant français Alstom qui s’est abstenu de présenter une offre commerciale.

« Pour nous, GE a été le meilleur sur les plans technique, financier et économique. Il a été le meilleur aussi dans son offre d’industrialisation », a-t-il poursuivi.

D’après la même source, M. Nouredine Boutarfa a exprimé un profond doute sur les déclarations imputées à Mme Hillary Clinton, avançant comme argument une dénaturation éventuelle due à la traduction de l’américain vers le français des textes du livre qu’il dit n’avoir pas lu en personne.


Avec Ecofin

Coupe du monde: la Côte d’Ivoire éliminée, Drogba éffondré

La Côte d’Ivoire s’incline en toute fin de match face à la Grèce, sur un penalty de Samaras et manque une qualification historique.

Incroyable scénario ce mardi, à Fortaleza. Quelle désillusion pour la Côte d’Ivoire !

drogba-effondreLes coéquipiers de Didier Drogba se sont en effet inclinés in extremis face à la Grèce (2-1), sur un penalty obtenu et tiré par Samaras dans les arrêts de jeu (90e+3).

Un match nul aurait qualifié les Ivoriens. Samaris (43e) avait ouvert le score pour les Grecs mais Bony (74e) pensait être le sauveur des Eléphants en marquant le but de l’égalisation.
La Grèce, qui atteint pour la première fois ce niveau en Coupe du monde, termine à la 2e place de son groupe derrière la Colombie, vainqueur du Japon (4-1).

Les Grecs affronteront en 8es le surprenant Costa Rica. Les Ivoiriens finissent à la 3e place devant les Japonais, bons derniers avec un point.

Avec Africatopsports

Le Conseil d’Administration de la BOAD autorise le financement de nouveaux projets pour 29 milliards de F CFA

La Banque Ouest Africaine de Développement a approuvé quatre propositions de prêt à long et moyen termes d’un montant total de 29,04 milliards de F CFA et une proposition de prêt à court terme d’un montant de 05 milliards de F CFA.

Ces nouveaux financements portent à 3 124,9 milliards de F CFA le montant global des financements à long et moyen termes de la BOAD, correspondant à 715 projets. Le montant cumulé des financements à court terme ressort, lui, à 147,1 milliards de F CFA.

Les propositions de prêt approuvées portent sur les opérations suivantes :

•          Financement partiel du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Tafiré et des localités environnantes, en Côte d’Ivoire. Le projet vise à faire passer la production d’eau potable de la zone concernée, de 72 m3/j actuellement à 1 500 m3/j à la mise en exploitation des infrastructures prévue en 2016, et à 3 600 m3/j à l’horizon 2035. Il permettra également d’étendre le réseau d’adduction d’eau potable aux localités de Badikaha et N’golodougou pour desservir environ 40 000 habitants à l’horizon 2020, et de diminuer de 50% le taux de prévalence des maladies d’origines hydriques liées à la consommation d’eau non potable. Montant du prêt : 2,342 milliards de F CFA.

•          Financement partiel du projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique des déchets solides de la ville de Lomé au Togo. L’aménagement portera sur une superficie d’environ 192 ha, pouvant accueillir 300 000 tonnes de déchets par an selon les normes internationales pour une période minimale de 20 ans. La mise en œuvre du projet contribuera ainsi à une meilleure protection de l’environnement urbain. Montant du prêt : 6 milliards de F CFA.

•          Consolidation de l’encours du prêt initial en faveur du projet d’autoroute à péage Dakar – Diamniadio avec le financement partiel de son prolongement à l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) par la Société EIFFAGE de la Nouvelle autoroute concédée (SENAC) SA au Sénégal. La BOAD a financé partiellement, à hauteur de 15 milliards de F CFA, la construction de l’autoroute à péage « Dakar – Diamniadio » qui est entrée en exploitation le 1er août 2013. A l’encours de ce prêt initial, la BOAD accepte d’ajouter un nouveau prêt de 5 milliards de F CFA pour le prolongement de cette autoroute au nouvel Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) sis à Diass, à 47 km de Dakar. Montant consolidé du concours de la Banque : 18,498 milliards de F CFA.

•          Implantation d’une unité de fabrication d’emballages en carton par la Société SCS Malienne de Cartonnerie SA au Mali. L’objectif visé par ce projet est de produire plus de 5 millions d’unités d’emballages en carton et 1 200 000 sacs de conditionnement en première année, évoluant de 13% l’an pour atteindre  8 500 000 unités d’emballages en carton et 2 millions de sacs de conditionnement en année 5, année de croisière. Montant du prêt : 2,3 milliards de F CFA.

 

•          Prêt à court terme en faveur de l’Etat du Sénégal pour le financement partiel du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUER). Ce programme devrait contribuer à l’atteinte de l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’électrification rurale de 26% en 2013, à 60% en 2016. Spécifiquement, la présente opération, co-financée avec le système bancaire local, concerne l’électrification de 150 villages répartis dans 13 régions du Sénégal. Montant du prêt : 5 milliards de F CFA.

 

boad

 

Le Conseil d’Administration a également approuvé la mise en place d’une ligne de crédit de la Société islamique pour la promotion du secteur privé (SID) en faveur de la BOAD. Ce concours, qui représente la première opération de la SID en Afrique de l’Ouest, renforcera les capacités d’intervention de la BOAD dans le secteur privé, notamment en faveur des PME. Montant de la ligne de crédit : 30 millions d’euros, soit 19,68 milliards F CFA.

 

 

Par ailleurs, le Conseil d’Administration a émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 22 mai 2014. En outre, il a pris connaissance des dossiers suivants :

 

•          Etat d’avancement et grands axes du projet de Plan stratégique 2015-2019 de la BOAD ;

 

•          Rapport d’exécution de l’émission de bons BOAD 2014-2021 ;

 

•          Compte-rendu de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’UMOA tenue le 27 mars 2014 à Yamoussoukro.

 

 

En clôturant les travaux, le Président Christian ADOVELANDE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié les autorités sénégalaises pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé aux Administrateurs, ainsi que pour les dispositions matérielles et organisationnelles ayant permis la tenue de cette session dans les meilleures conditions.

Avec APO

 

Nigéria: de nouveaux enlèvements et assasinats

De terribles nouvelles qui paraissent désormais journalières… Ce sont à nouveaux les jeunes qui sont victimes de Boko Haram avec de nouveaux enlèvements et assassinats.

BringBackOurGirlsC’est à se demander si le leader de la secte joue à la provocation mondiale. Quand au grand public déjà mobilisé mondialement aux recherches des jeunes filles enlevées c’est l’exaspération qui prédomine…

Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 60 femmes et jeunes filles enlevées dans une série d’attaques attribuées au groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré des responsables locaux et des habitants.

Ces tueries et enlèvements ont eu lieu au cours d’une série d’attaques des insurgés dans le village de Kummabza, dans l’Etat de Borno, ces sept derniers jours, selon des habitants qui ont fui les violences.

Le quartier général de la Défense nationale nigériane a affirmé hier soir sur Twitter qu’il cherchait « à confirmer les nombreuses informations faisant état d’enlèvements de jeunes filles dans le Borno ».

Info Afrique avec AFP

Cameroun: disparition d’un avion

Un avion à disparu des écrans radar et les recherches sont en cours

avion-cameroun-porte-disparuUn petit avion parti hier de Kano, dans le nord du Nigeria, pour Libreville est porté disparu au Cameroun où l’appareil devait faire une escale technique, a déclaré aujourd’hui un responsable de l’Autorité aéronautique camerounaise.

« Un petit avion qui est par hier de Kano pour Libreville et qui devait faire une escale technique à Douala n’est pas arrivé », dans la capitale économique camerounaise, a expliqué à l’AFP ce responsable s’exprimant sous couvert d’anonymat.

« Des recherches ont été lancées au Cameroun. Elles se poursuivent », a-t-il ajouté sans autre précision. D’après le quotidien privé camerounais Le Messager, il s’agirait d’un avion de « quatre places » piloté par « un Américain ».

Ces informations n’ont pas été confirmées de sources officielles.

Thierry Barbaut avec AFP

Une ONG « Incubateur d’initiatives solidaires » avec 70% des projets pour l’Afrique, financements et efficience comme enjeux

Comment une ONG, La Guilde à su développer un programme et adapter ses outils pour un service online optimal.

L’Agence des Micro-Projets et la solidarité digitale, ne pas perdre les valeurs humaines et solidaires tout en innovant dans le digital

Un défi pour l’Agence des Micro-Projets sur internet : porter haut la voix des petites associations et des porteurs de projets, de nos partenaires, des Régions, mais aussi faire émerger les témoignages des bénéficiaires locaux, leurs besoins et leurs attentes.

« C’est plus qu’une mission pour la nouvelle Agence des Micro-Projets, c’est un nouveau service d’intérêt public qui nous lie tous étroitement avec passion et engouement. Un enrichissement et un partage d’informations pour chacun, un travail collaboratif… pour un site collaboratif »

www.agencemicroprojets.org

Profiter des outils internet pour mettre en avant l’engagement de chacun sans jamais perdre de vue qu’au-delà des sites internet, des réseaux sociaux, et de leurs impressionnants pouvoirs de communication, ce sont des humains qui développent des solutions digitales pour rendre service à d’autres humains. Il fallait donc faire émerger le rôle de chacun avec internet, quelle que soit sa position, sa localisation, et son degré d’implication.

 

Un dispositif internet à double-audience:
Agence & Finance Participative

Le site web de l’Agence des Micro-Projets et sa communication digitale représentent deux enjeux majeurs :

– Premièrement, apporter un service complet aux porteurs de microprojets afin de leur faire bénéficier de conseils et de fonds,

– Ensuite, donner la possibilité au grand public de participer aux financements sous forme de dons en ligne. Et fédérer cette communauté autour des actions solidaires.

La plateforme « Agence Micro Projets» www.agencemicroprojets.org

Un site pour les porteurs de projets, les partenaires, et l’ensemble des acteurs en leur mettant à disposition des outils et espaces dédiés. C’est tout d’abord permettre de passer d’une idée de projet, à sa concrétisation, par l’accompagnement et le financement, mais c’est aussi apporter souplesse d’utilisation et intuitivité pour les associations en mettant à disposition nos services en ligne:

–          un agenda des formations thématiques partout en France,

–          des informations sur les évènements liés aux microprojets,

–          un espace adapté au dépôt de leurs projets afin de bénéficier d’un financement,

–          un observatoire et un atlas des projets réalisés avec les études qui en découlent,

–          une présentation de nos partenaires et des Régions qui nous soutiennent partout en France.

www.agencemicroprojets.orgUn objectif majeur pour les porteurs de projets est de disposer d’une page en ligne dédiée intégralement à leurs projets et de pouvoir mettre à jour facilement les informations :

Présentation, photos et vidéos, avancement du projet, mais aussi de faire découvrir l’évolution du projet : Travaux, développement, témoignages et bénéfices sur les populations locales.

Un accent particulier est mis sur la remontée d’informations par le biais des évaluations terrain qu’effectue régulièrement l’équipe de Agence des Micro Projets.

Un forum de discussions permet de découvrir ou d’affiner les codes de bonnes pratiques, d’échanger sur les thématiques et de partager les retours d’expériences. Son enrichissement est développé en coordination entre les porteurs de projets, les partenaires locaux et les équipes de l’AMP.

Son objectif est de mettre à disposition des sujets classés, de s’enrichir des commentaires de chacun et de disposer d’une base de communication et de renseignements disponible 24h sur 24.

 

La finance participative « Micro Projets »www.microprojets.org

Une plate-forme de dons en ligne plus communément appelée « finance participative » ou « crowdfunding » intégralement dédiée aux microprojets afin de leur permettre de compléter leur financement. C’est ici qu’est proposé au grand public chacun des projets ayant reçu une impulsion financière de l’AMP.

L’accent est mis sur la transparence des projets, en effet chacun à reçu une dotation comprise entre 2 000 et 10 000 euros de l’Agence, de plus le projet est passé devant un jury d’expert et l’association validée sur ses expériences terrain.
Il est même possible de suivre l’évolution du projet dans l’observatoire.
Les donateurs payent en carte bleue sur un serveur sécurisé et reçoivent un reçu fiscal leur permettant de déduire 60% de leurs impôts.

www.microprojets.orgUn espace où l’ensemble des internautes peuvent sélectionner, géolocaliser et découvrir les projets qu’ils souhaitent soutenir. Une fonction de recherche permet également de localiser les projets par les associations qui portent les projets, l’internaute pouvant donc savoir ainsi quelles sont les associations de sa région qui portent des projets à l’autre bout du monde.

Là aussi, un accent particulier est mis sur le contact entre les porteurs de projets et leurs donateurs, avec la possibilité de communiquer en ligne, et éventuellement aboutir à une relation privilégié ou une rencontre.

Le grand public peut ainsi soutenir par des messages, des partages d’informations, des liens de diffusion vers ses cercles proches ou plus éloignés, mais aussi financièrement en effectuant un don.

Les deux espaces internet de l’AMP sont liés aux réseaux sociaux et fédèrent déjà une communauté de milliers d’abonnés.

« Rejoignez-nous et enrichissons-nous de nos contributions et expériences respectives afin de développer ensemble les microprojets de solidarité internationale et l’innovation permanente qu’ils représentent. »

 

Quelques chiffres:

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Thierry Barbaut pour Info Afrique

L’Afrique en passe de se qualifier pour le premier tour au Brésil

Si certaines sélections africaines se retrouvent bien placés pour se qualifier, aucune équipe asiatique n’est parvenue à remporter la moindre victoire en ce début de compétition.

Présentation des différentes forces en présence.

Ils sont en ballotage

Vainqueur de la Bosnie à l’issue d’un match tendu (1-0), le Nigeria a pris une bonne option sur la qualification dans le groupe F. Avant d’affronter une Argentine déjà qualifiée, les Super Eagles seront à coup sûr dans le tableau final si dans le même temps l’Iran ne bat pas les Bosniens.

coupe-du-monde-football-afriqueIl y a donc de fortes chances pour qu’ils se retrouvent sur la route des Bleus en huitièmes. Deuxièmes de leur groupe avec une victoire au compteur, la Côte d’Ivoire et l’Algérie chercheront à s’imposer cette semaine et ainsi éviter de devoir se préoccuper du sort de l’autre rencontre de la poule.

Les Eléphants ont une occasion en or de franchir l’écueil du premier tour tandis que les Fennecs tenteront de s’appuyer sur leur efficacité offensive, retrouvée hier soir (4-2). Opposés respectivement à la Grèce et à la Russie, ces deux nations devront également se méfier du Japon et de la Corée du Sud, qui n’ont pas dit leur dernier mot.

Ils sont au bord du gouffre

En effet, ces derniers, qui ont déjà réussi à passer le cap de la phase de groupe par le passé, n’ont plus du tout le droit à l’erreur face à des adversaires certes déjà qualifiés (Colombie et Belgique), mais qui n’ont pas encore définitivement assuré leur première place.  La mission s’annonce donc des plus compliquées pour ces deux équipes, qui constituent les derniers maigres espoirs de qualification côté asiatique. Après un match nul décroché au courage contre le Nigéria (0-0), l’Iran a dû s’incliner en toute fin de match sur un exploit de Leo Messi ce samedi (0-1). Les hommes de Carlos Queiroz devront battre la Bosnie en espérant que le Nigéria s’incline face à l’Argentine. Pas si simple. Quart de finaliste en 2010, le Ghana n’est lui aussi plus maitre de son destin, alors que les Black Stars pensaient pouvoir se relancer, menant à dix minutes du terme de la rencontre face aux Allemands (2-2).

Ils sont éliminés

Le Cameroun, miné par les problèmes internes au sein de sa fédération tout comme de sa sélection, est le vrai bide de ce début de Mondial, notamment à travers l’humiliation subie face aux Croates (0-4).

Les coéquipiers de Samuel Eto’o s’apprêtent à quitter la compétition par la petite porte ce soir. Tout le contraire de l’Australie, qui malgré deux défaites et six buts concédés, a proposé un jeu parmi les plus attractifs de ce premier tour. Emmenés par un Tim Cahill toujours au top, les Socceroos ont surpris leur monde dans un groupe B relevé.

Christian Locka et Thierry Barbaut pour Info Afrique

Banque mondiale: 500 millions de dollars pour l’agriculture au Nigéra

Agriculture au Nigéria Crédit photo: Thierry Barbaut

La Banque mondiale valide un prêt de 495,3 millions de dollars afin de développer soutenir la thématique agriculture au Nigéria, symbole que les attentats de la secte Boko Haram ne rebute pas les investissments.

 

Agriculture au Nigéria Crédit photo: Thierry Barbaut
Agriculture au Nigéria
Crédit photo: Thierry Barbaut

Ce prêt permettra notamment d’améliorer l’accès des agriculteurs à l’irrigation et aux services de drainage, a expliqué l’institution de Bretton Woods dans un communiqué. Il servira aussi à renforcer les mécanismes institutionnels dans le domaine de la gestion des ressources intégrées en eau et à améliorer la prestation de services agricoles.

Ces projets devraient être réalisés à travers le programme intitulé «Transformer la gestion de l’irrigation au Nigeria, (Triming)» lancé par la Banque mondiale.

«Triming permettra d’améliorer l’irrigation existante sur 27 000 hectares, d’irriguer 23 000 hectares supplémentaires et bénéficiera à plus de 140 000 agriculteurs, tout en mobilisant les investissements du secteur privé», souligne la Banque mondiale dans son communiqué.

Le programme Triming vise à améliorer l’irrigation à grande échelle en vue d’accroître la production  alimentaire et encourager la croissance économique dans les zones rurales, notamment dans le nord du Nigeria où sévit la secte islamiste Boko Haram.

Thierry Barbaut

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