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Les enjeux d’Internet en Afrique et le classement des pays

Internet Afrique

Internet se développe en Afrique et les 54 Pays ne subissent pas de la même façon le déploiement des technologie, focus sur le classement des pays

 

C’est le MGI Mac Kinsley Global Institute qui publie une étude sur le classement des pays d’Afrique avec quatre niveaux: les leaders, les suiveurs, les émergents et les sous-classes.

Le rapport porte le nom « Les lions passent au numérique : le potentiel de transformation d’internet en Afrique », tout un programme pour un continent ou les infrastructures sont souvent le point faible du développement et de l’accès aux nouvelles technologies, de téléphonie mobile ou d’Internet.

WorldWideWeb_afriqueEn Afrique pas de filaire comme en Europe ou dans la majorité des pays développés, mais deux options majeures: les ondes, avec le Wifi ou le cellulaires et c’est la technologie « mobile, ou la fibre avec la passage des backbones, ces câbles sous-marin qui permettent de relier des villes côtières à Internet. C’est donc les pays enclavés qui souffrent le plus du manque d’infrastructures.

Deuxième point clef de l’implication d’internet dans le PIB des pays, c’est sa possibilité de tirer parti des nouvelles technologies.

En effet au Nigéria par exemple le e-commerce dépasse déjà le commerce traditionnel, Internet est disponible aux populations et donc aux consommateurs, alors que dans des pays comme l’Angola, la Centrafrique ou la RDC la diffusion est plus étatique et confidentielle.

L’administration aussi ne dispose pas toujours des systèmes d’informations leurs permettant de partager les données, cela produit un effet d’isolement entre les administrations et les régions, vecteur de ralentissement administratif. L’administration Africaine étant souvent un indice en défaveur du développement économique c’est un point faible de plus.

 

Le classement des pays par Internet et sa participation au PIB

Sénégal – 3,3%
Kenya – 2,9%
Maroc – 2,3%
Mozambique – 1,6%
Afrique du Sud – 1,4%
Côte d’Ivoire – 1,3%
Tanzanie -1,3%
Cameroun-1,2%
Ghana -1,1%
Égypte -1%
Algérie – 0,8%*
Nigeria – 0,8%*
Éthiopie – 0,6%
Angola – 0,5*

Le classement permet de mettre en évidence le fait que l’Afrique de l’est et Francophone est toujours la plus dynamique. Les entreprises comme MTN permettent de pousser ce développement. De nouveaux systèmes font aussi leurs apparitions, comme le projet Loan de Google diffusant du wifi gratuit (en cours) et Internet.org copiloté par Marck Zuckerberg fondateur de Facebook qui teste une système de gratuité en ce moment en Zambie.

utilisateurs-internet-afriqueL’ensemble des groupes mondiaux de télécommunications voient l’Afrique comme un eldorado de l’Internet, car un majorité de la population n’y a pas encore accès et le continent devrait supporter une démographie annonçant 2 milliards d’habitants en 2050.

Mais les grands groupes ne connaissent pas assez bien la culture Africaine et il est très complexe de s’implanter et d’offrir les services qui correspondent aux modes de consommations. Internet est une superposition de nos modes de vies, de nos entreprises de nos administrations et chaque pays doit en gérer les adéquations avec sa propre culture, c’est une aubaine énorme pour le développement de l’emploi et du savoir-faire local et une valorisation du capital humain.
Avec internet en Afrique on ne communique pas de la même façon et les Africain prendront la main sur les systèmes locaux.

Thierry Barbaut

 

Banque Mondiale, lutter contre l’extrême pauvreté et partager la prospérité

La Banque Mondiale s’emploie à relever les défis de la lutte contre la pauvreté et permettre de partager la prospérité, enjeux et perspectives

Les points importants,

  1. Plus d’un milliard de personnes vivent dans un dénuement total. Dans le même temps, les inégalités s’accroissent dans de nombreux pays en développement.
  2. La Banque mondiale veut concentrer les énergies globales sur deux objectifs : mettre fin à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération et œuvrer à une plus grande équité.
  3. La croissance du revenu des 40 % les plus défavorisés dans chaque pays sera mesurée à l’aide d’un nouvel indicateur de « prospérité partagée ».

Si la pauvreté a rapidement chuté ces trente dernières années, l’humanité continue de se heurter à des problèmes urgents et complexes.

Plus d’un milliard de personnes vivent toujours dans une pauvreté chronique, une situation inacceptable au regard des ressources et des technologies disponibles aujourd’hui. Parallèlement, dans de nombreux pays, les inégalités et l’exclusion sociale semblent se creuser à mesure que s’accroît la prospérité.

Dans ces circonstances, l’élimination de la pauvreté, mission première de la Banque mondiale, est toujours autant d’actualité.

pauvrete-afriqueC’est dans cet esprit que la Banque mondiale a défini des objectifs ambitieux mais réalisables afin de concentrer les énergies, à l’échelon international et national, sur l’élimination de l’extrême pauvreté dans le monde en l’espace d’une génération et sur la promotion « d’une prospérité partagée », ce qui vise à favoriser un bien-être accru et pérenne pour les franges de la population les plus démunies.

Ce second objectif correspond en effet au souci que partagent les pays du monde : celui d’assurer un meilleur niveau de vie pour tous les citoyens, et pas seulement pour les couches favorisées de la société.

L’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté vise, selon la cible fixée par la Banque mondiale, à réduire à 3 % la proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar à l’horizon 2030.

Quant au second objectif qui consiste à promouvoir une prospérité partagée, il s’agit de favoriser, dans chaque pays, la croissance du revenu des 40 % les plus pauvres

Galileo, ou comment l’Afrique ne doit pas prendre exemple sur l’Europe

galileo

Les satellites envoyés par la France sont hors de trajectoire, et c’est un nouvel échec pour ce programme qui persiste et signe depuis 20 ans…

Le système de positionnement satellites Galileo est censé concurrencer le GPS américain, et donner des débouchés commerciaux à l’a France et l’Europe, mais depuis 20 ans c’est un échec.

« A vouloir concurrencer les USA le système Français est au final un échec cuisant »

Heureusement que l’Afrique coopère activement avec les américains, les russes et d’autres nombreux partenaires pour ses systèmes GPS car le Global Positioning System est (bien) géré par les USA et à la particularité de fonctionner…

Nous apprenons que les satellites du système européen de navigation Galileo, soit disant concurrent du GPS, qui devaient être à 23 522 kilomètres se sont retrouvés plus bas à environ 17 000 kilomètres de la Terre ?

Depuis près de 24 heures à Kourou en Guyane , les experts d’’Arianespace, du Centre national d’’études spatial (CNES), de l’’Agence spatiale européenne (ESA) et du Roscosmos tentent de comprendre ce qu’il s’’est passé au niveau du lanceur russe Soyouz. Et bien la réponse est que c’est un énorme échec comme depuis 20 ans…

Cgalileoela pourrait être un gag de la série Ivoirienne « On va ou la ? » ou même un film d’espionnage tellement il est difficile de comprendre l’entêtement de la France et de l’Europe à tenter, avec Galileo, de concurrencer les Américains, propriétaire du GPS depuis la création en 1989 puis sa commercialisation « grand public en 1996.

Les américains disposent à loisir de satellites leurs permettant de gérer le GPS, et donc c’est vrai, d’en changer les données. Par exemple lorsque je traversais l’Afrique en 2000 les pistes Africaines étaient décalés intentionnellement de 20 kilomètres, c’est les USA qui, géraient ce changement afin de garder la main sur le positionnement de leurs troupes et des mouvements ennemis pendant la guerre.

 

« La France et son égo tente de détrôner le GPS avec Galileo… Des milliards d’euros gâchés ! »

 

La France persiste toujours dans sa démarche de concurrencer, a coup de millions d’euros et avec sa nouvelle alliée l’Europe, le GPS Américain…

Il aurait mieux valu payer un audit sérieux et consulter des professionnel pour mesurer un tel enjeux. Même si spatial et militairement stratégique il faut avoir les reins solide pour se permettre une telle offensive.

Les moyens sont la (ceux des contribuables) et les envies de fierté aussi… L’investissement initialement prévu s’élevait à 3,4 milliards d’euros d’ici à la fin 2013, mais le commissaire européen à l’industrie, l’italien Antonio Tajani, vient d’annoncer que ce système de positionnement par satellite aurait besoin d’une rallonge de 2,5 milliards. Soit un total de 6,8 milliards, ce qui se traduit par une augmentation de plus de 65% du prix initial. Auquel il faudra ajouter un coût d’exploitation de 900 millions par an.

Quel dommage au vu des pépites de nouvelles technologies qui existent en France et qui sont souvent dénigrés comme Iliad plus connu sous le nom de Free, qui vient justement d’être classé par Forbes dans les 100 entreprises mondiale les plus innovantes. Citons également Critéo, maintenant cotée au Nasdaq, Dassault systèmes, Airbus, etc…

« Constat en 2014, 100% du monde utilise le GPS Américain, sur mobile, tablette, GPS et ordinateurs… »

Que faire de Galileo: l’abandonner et vite, car 1 milliard de pertes par an pour une France en crise c’est beaucoup trop !

 

L’Afrique sait en 2014, comment coopérer avec ceux qui disposent des technologies

Heureusement en Afrique les pays en pointe comme le Rwanda l’Angola, le Gabon, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Ghana et bien d’autres pensent à développer les positionnement par des opérateurs fiables et motivés, et non pas par des désirs de monopole mais d’efficience.

Le géant MTN le sait et participe déjà à des essais avec les leaders mondiaux comme Google, Facebook au travers de Internet.org pour diffuser gratuitement de la donnée, du contenu et du positionnement avec… le GPS Américain qui… marche !

Nous reviendrons en septembre sur le sujet avec une étude sur les nouvelles technologies en Afrique centrale.

Thierry Barbaut

15 millions de ménages dans la classe moyenne en Afrique

classe moyenne afrique

L’Afrique a connu une croissance importante de sa classe moyenne au cours des 14 dernières années, souligne une étude réalisée par Standard Bank.

Le rapport, intitulé : « Comprendre la classe moyenne de l’Afrique », a révélé qu’il y a 15 millions de ménages de la classe moyenne dans 11 des plus grandes économies de l’Afrique au sud du Sahara cette année, contre 4,6 millions en 2000 et 2,4 millions en 1990 – soit une augmentation de 230% sur 14 années.

Seul bémol, le rapport de la banque sud-africaine n’a pas pris en compte la situation de la RDC, alors que le pays s’est engagé depuis quelques années dans un vaste programme économique qui se remarque par une forte stabilité de son cadre macro-économique. Ce qui n’exclut pas cependant l’extrapolation de ses conclusions au regard de la dynamique de l’économie congolaise et de la volonté du gouvernement Matata de travailler pour l’émergence d’une véritable classe moyenne en RDC.

Cependant, du nombre total de ménages à travers ces économies focaux, 86% d’entre eux restent dans la bande large à «faible revenu», insistant sur la maturation naissante de nombreux marchés du continent.

classe moyenne afriqueLe rapport a également constaté que le Produit intérieur brut (PIB) combiné des 11 pays évalués a décuplé depuis 2000. L’étude utilise une méthodologie éprouvée largement utilisée en Afrique du Sud. Le rapport, basé sur la mesure des niveaux de vie (MNV), donne aux investisseurs en Afrique des données sur lesquelles fonder leurs décisions d’investissement.

Dans le passé, la sagesse conventionnelle a été que pas moins de 300 millions d’Africains sont classés comme « classe moyenne ». Le rapport souligne que les investisseurs utilisant une hypothèse non quantifiable pourraient trouver que des personnes qu’ils avaient pensé de la classe moyenne étaient en fait très vulnérables de perdre ce statut dans un choc économique.

Le rapport suggère qu’alors que la classe moyenne peut être plus petite qu’on ne le pensait auparavant, deux facteurs devraient donner aux investisseurs un plus grand confort: par toute méthode, la classe moyenne de l’Afrique est en forte croissance; et l’accumulation de revenus de l’Afrique a une base beaucoup plus large que ce qui avait été pensé.

« le rapport prévoit en effet l’accélération dans l’accumulation des ménages de la classe moyenne en Afrique »

L’économiste principal de Standard Bank, Simon Freemantle, auteur du rapport, affirme que le nouveau rapport est un motif d’optimisme chez les investisseurs, car il suggère une plus grande portée pour la croissance future et le rapport prévoit en effet l’accélération dans l’accumulation des ménages de la classe moyenne en Afrique.

Commentant le nombre total plus faible que prévu des ménages de la classe moyenne, Freemantle déclare que toute vue « concernant l’amélioration continue incontestable de la performance économique de l’Afrique doit être tempérée par le fait que le niveau de cette croissance et la taille nominale de la classe moyenne du continent n’avaient pas jusqu’à présent été mesurée de façon adéquate ».

Il fait valoir que le chiffre précédent de 300 millions d’Africains de la «classe moyenne» a été considéré comme une meilleure estimation qui a maintenant été confirmée comme une tendance sinon comme l’ensemble total.

Le rapport cite l’étude influente de 2011 de la Banque africaine de développement (Bad), «Le milieu de la pyramide: la dynamique de la classe moyenne en Afrique», qui, par sa méthodologie, fixe le statut de classe moyenne pour les personnes qui gagnent juste 4 à 20 dollars américains par jour et même une «classe flottante» des personnes gagnant de 2 à 4 dollars américains par jour, ainsi catégorisant un bon tiers de la population de l’Afrique (plus de 300 millions d’entre eux) comme «classe moyenne».

Le rapport couvre 11 pays d’Afrique au sud du Sahara sélectionnés qui, ensemble, représentent la moitié du Pib total de l’Afrique (75% à l’exclusion de l’Afrique du Sud) et la moitié de sa population. La méthodologie identifié les Mnv 5 et plus comme la classe moyenne et classe les revenus des ménages en quatre tranches de revenus distincts: faible revenu; classe moyenne inférieure; classe moyenne et classe moyenne supérieure.

Les 11 économies en étude sont celle de l’Angola, de l’Ethiopie, du Ghana, du Kenya, du Mozambique, du Nigeria, du Soudan du Sud, du Soudan, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la Zambie.

Cette méthodologie a constaté qu’il y avait un gonflement indéniable de la classe moyenne de l’Afrique quelle que soit la méthodologie qui a été utilisée.

« A l’avenir, une plus grande élévation de la croissance des revenus est prévu dans les 15 prochaines années; entre 2014 et 2030, nous nous attendons à ce que 14 millions de foyers de la classe moyenne de plus seront ajoutés à travers les 11 pays cibles – triplant le nombre actuel. Y compris les ménages des classes moyennes inférieures, le nombre total sera gonflé à plus de 40 millions de foyers d’ici à 2030, venant d’environ 15 millions aujourd’hui », indique le rapport.

Comme un avertissement, le rapport indique : « Bien qu’il y ait eu une ascendance individuelle significative des revenus, il est clair que la grande majorité des personnes dans la plupart des pays que nous avons examiné, vivent encore sur ou au-dessous du seuil de pauvreté (mesurée comme ceux qui ont un revenu par jour de 2 dollars ou moins) ». Les écarts de revenu sont vastes parmi les 11 économies, avec près de 86% des 110 millions de ménages dans le groupe focal relevant du groupe à faible revenu. Cela devrait tomber à environ 75% d’ici à 2030.

Ebola, le traitement ZMapp à guéri les deux américains infectés

ZMapp Ebola

Deux américains infectés par le virus Ebola sont désormais hors de danger grâce au traitement ZMapp

Le Dr Kent Brantly et la missionnaire Nancy Writebol sont sortis de l’hôpital, ceux-ci on reçu le traitement au ZMapp, un traitement inédit dont ils avaient accepté d’être les premiers à en bénéficier.

ZMapp EbolaCe traitement ZMapp permettrait donc de guérir d’Ebola. Les deux américains avaient contracté le virus au Libéria, il sont maintenant sorti de l’hôpital américain d’Atlanta ou ils étaient soignés.

Il n’est pas possible à ce stade de savoir si c’est le traitement ZMapp qui à permis de sauver les deux patients, ou si c’est un guérison naturelle, d’autres tests vont donc pouvoir être effectués. Mais c’est un énorme espoir pour éradiquer le fléau qui sévit sur de nombreux pays de l’Afrique de l’ouest.

Le Dr Bruce Ribner, directeur du service des maladies infectieuses d’Emory indique «Après une série de traitements rigoureux et d’analyses, l’équipe de médecins a estimé que les deux patients avaient guéri d’Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre l’infection aux autres». Nancy Writebol a quitté l’hôpital le mardi, tandis que Kent Brantly en est parti ce jeudi.

Le traitement ZMapp est expérimentale et n’a été testé que sur des singes. C’est donc le premier test sur des humains. Les deux patients ont réagis très différemment car le premier s’est rétabli en quelques heures après une seule injection, tandis que Nancy Writebol à du recevoir une deuxième injection.

 

ZMapp en rupture de stock !

Les effets du ZMapp sur Kent Brantly ont provoqué une réunion d’urgence à l’OMS. Il est à noter que malgré le fait que l’on ne connait pas les effets secondaires, les experts autorisent l’utilisation du traitement. Une décision inédite dans l’histoire de l’organisation de santé, mais estimée nécessaire face à l’épidémie. À ce jour, 2473 cas ont été recensés au Liberia, Nigeria, Sierra Leone et Guinée, faisant au moins 1350 morts.

Le laboratoire qui produit la vaccin ne semble pas encore capable financièrement d’assurer la production du vaccin en grande quantité, toutes les doses sont écoulés.

 

L’informatique vecteur de milliards d’euros d’investissements en Afrique

Informatique Afrique

Le potentiel de développement de l’Afrique comme une locomotive de la croissance mondiale ne fait plus aucun doute

Que ce soit au niveau des infrastructures, des logiciels, des applications, des systèmes d’informations ou des réseaux sociaux, le marché Afrique représente à lui seul un potentiel de 2 milliards d’individus d’ici 2050. Au vu des développements des technologies dans les pays dits « modernes » imaginons ce que pourrait être l’Afrique de demain

Informatique AfriqueLes développements de call centers sont devenus des « développement center », les applications natives mobiles sont maintenant adaptés à la culture Africaine, le E-business dépasse au Nigeria le commerce traditionnel, l’Europe tente même de copier les systèmes de paiements mobile avec de nombreux échecs pour l’instant.

Donc l’Afrique non seulement prend elle-même en main son développement mais elle arrive aussi à développer une valorisation humaine avec des compétences propres et structurés, ainsi les développeurs de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest sont réputés pour leurs technologies de pointe et la façon dont ils anticipent les besoins culturels et les modes de consommation.

L’Afrique pourrait dépasser l’Asie en thermes de développement informatique. En effet l’Afrique bénéficie d’un atout majeur en coopération avec l’Europe c’est le faible décalage horaire. L’ensemble des SSII européennes souffrent de leur partenaire asiatique à ce niveau, et maitriser ses projets c’est être en contact permanent avec ses équipes et non en décalé.

Un deuxième atout est celui de la proximité des cultures qui permet, la aussi, un véritable développement commercial et stratégique. Les cultures et l’histoire de l’Afrique avec l’Europe sont proches.

 

« Les grands groupes mondiaux étudient comment se développer sur les nouvelles technologies en Afrique, mais ce qui est nouveau en 2014, c’est qu’ils comprennent enfin que c’est avec le savoir faire local qu’ils y parviendront » précise Thierry Barbaut

Les groupes Casino, Bolloré, SAP misent des centaines de millions d’euros sur l’Afrique

Ainsi Bolloré et le géant Casino se lance dans le e-commerce en Afrique de l’ouest. Le groupe Casino est déjà le numéro un français du commerce électronique avec Cdiscount.com, mais c’est aujourd’hui avec des ingénieurs locaux qu’ils déplient leurs stratégies.

 

L’annonce de SAP

Le leader mondial des logiciels d’entreprise Systems Applications Products Societas Europaea (SAP SE) a annoncé, le 19 août, qu’il allait investir jusqu’à 500 millions de dollars en Afrique d’ici 2020.

Cette enveloppe sera investie dans l’amélioration des compétences des talents locaux à travers la formation de 10 000 consultants ainsi que dans l’accélération de la croissance de l’entreprise sur le continent à travers ses hubs en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya, en Angola et au Maroc.

La majeure partie de l’investissement direct se fera en dehors de l’Afrique du Sud, où SAP dispose déjà d’une solide présence. «Le marché africain est unique en ce qui concerne son potentiel de croissance. Le Conseil d’administration de SAP croit fermement que c’est le bon moment pour passer à un palier supérieur en matière de développement en Afrique».

Les investissements sur le secteur informatique se font donc par tranche de centaines de millions d’euros.

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Thierry Barbaut

 

La BAD de retour en Côte d’Ivoire

La BAD de retour à la case départ

C’est décidé, voire juré : la Banque Africaine de Développement (BAD) retourne définitivement à Abidjan, après avoir passé 11 ans dans un siège provisoire à Tunis.

Son président, Donald Kabéruka, en a fait l’annonce ce mardi lors d’une conférence de presse.« Les conditions sécuritaires sont suffisantes pour s’installer définitivement », a-t-il rassuré, avant d’annoncer « la tenue du premier conseil d’administration le 08 septembre 2014 . Cela fait 11 ans que la BAD était obligée par la crise de quitter la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la Bad est de retour, officiellement, en Côte d’Ivoire».

Un signe de confiance

bad-cote-ivoireSelon lui, ‘’ le fait que nous soyons ici est un signe positif et un signe de confiance pour les hommes d’affaires et les investisseurs tout comme le départ était un signe négatif ». Aussi, a-t-il tenu à exprimer sa gratitude aux autorités ivoiriennes qui n’ont  »ménagé aucun effort pour [ce] retour ».  Le gouvernement ivoirien a mis en place (le 23 mai dernier), un comité chargé du retour de cette institution africaine à Abidjan. Il est piloté par le ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse.

Allant plus loin, le conférencier a fait savoir que le ‘’portefeuille actif de la Banque au 18 août 2014 compte 11 opérations pour un montant total d’environ 233 millions d’euros ». Il s’agit principalement de projets d’infrastructures dans un contexte de réhabilitation post conflit, notamment,‘’35 % dans le secteur des transports (Pont Henri Konan Bédié), 18 % dans le domaine de l’énergie (expansion des centrales électriques d’Azito et de Ciprel), 16 % dans le secteur d’eau et assainissement (Bassin du Gourou), 16 % dans le secteur agricole (infrastructures dans la région de l’Indénié) et 15% des projets multisectoriels y compris les finances (1%) ».

Diarra Abdoulaye

Abidjan

Nigeria et emploi, 270 millions de dollars d’aide extérieure dans huit secteurs clés

Emploi Afrique

L’emploi en ligne de mire du Nigeria

Les secteurs qui vont bénéficier de cette aide sont: l’industrie des loisirs, les technologies de l’information, le tourisme, le cuir, l’industrie légère, l’agro-alimentaire, la construction, l’immobilier et le commerce en gros et de détail

Emploi AfriqueUn fond de 270 millions de dollars va être investit par la Banque Mondiale et le DFID, Département Britannique pour le développement International. Cette aide financière va être concédée directement au gouvernement Nigérian et représente en monnaie locale, le naira, 44 milliards.

 

Objectif emploi immédiat pour le Nigeria avec 270 millions de dollars

Un maitre mot au gouvernement: l’emploi, facteur clef de la croissance dont le Nigeria à besoin pour se développer dans les secteurs clef cité plus haut. Abdulkadir Mussa, actuel secrétaire Nigérian de l’industrie stipule que ce fond servira à créer 500 000 nouveaux emplois dans les six prochains mois. Le projet sera mis en place dans les prochaine semaine et permettra de couvrir une période d’aujourd’hui à fin 2018.

De nombreux point suscitent des interrogations dans ce « plan emploi » comme les secteurs dont vont bénéficier cette aide, par exemple l’industrie légère et le commerce de détail, en effet l’économie non formelle que représente 70% du secteur au Nigeria doit être plus encadré de part des aides concrètes et des formations. Le manque de bancarisation des familles par exemple en est une des principales causes…

En effet, la Banque Mondiale cite le Nigeria et ses défis de croissance

Malgré la forte croissance de l’économie nigériane depuis 2001, le taux de chômage n’a pas diminué et celui des jeunes a même augmenté. Une étude récente sur l’emploi et la croissance propose une stratégie destinée à augmenter l’intensité d’emploi de la croissance en ciblant les obstacles au développement dans les secteurs de l’économie qui offrent le plus grand potentiel de croissance et d’emploi. Ces entraves incluent les interdictions à l’importation, l’accès aux financements, l’environnement des affaires, les infrastructures matérielles et le manque de main d’œuvre qualifiée.

Thierry Barbaut

 

Création d’entreprise en Afrique, le modèle RDB pour Rwanda Development Board

Rwanda Development Board

Nous en avions parlé ces trois dernières années, le « RDB » faisait grand bruit en Afrique centrale.

Le concept, permettre aux Rwandais et aux investisseurs de créer une entreprise dans une seule place au Rwanda…

Après avoir passé de nombreux jours au Rwanda, je rendais hommage non dissimulé aux administrations Rwandaises qui, nombreuses, permettent enfin de faire tout ce qu’il faut pour supprimer les terribles « tracasseries » Africaines, qui étouffent, pénalisent, éreintent les Africains, du nord au sud et de l’ouest à l’est du continent…

RDB ? Rwanda Development Board soit: Bureau de développement Rwandais ou comment passer de 300 entreprises crées en 2010 à 10 000 en 2013 !

Rwanda Development BoardL’administration Rwandaise propose donc un guichet unique pour monter son entreprise, les bureaux se trouvent dans le centre ville, sur la colline juste en face de celle qui connait le plus grand développement, buildings, centre commerciaux, bars wifi, bref tout ce qui se fait de mieux dans le genre.

Les clients sont des Rwandais bien sur, mais aussi des Européens (peu…) des Américains, des Chinois (beaucoup).
Comment faire ? Simplement attendre son tour avec ses papiers d’identités, car un conseiller va vous permettre de vous aider à faire le dépôt de dossier de votre entreprise directement en ligne !

Les services proposés sont simples, rapides, et permettent à plus de 90 personnes d’en bénéficier chaque jours !

 

Les chiffres parlent encore une fois, d’eux-mêmes. Sur une moyenne de 300 entreprises qui voyaient le jour en 2010, le Rwanda est passé a 10 000 en 2013 !

Un des objectifs majeur du Rwanda avec le RDB est de permettre aux personnes d’accéder à la création d’entreprises afin de continuer à développer le pays, mais une des stratégie est de copier les démarches comme celle d’Asie ou par exemple Singapour est réputé pour le même type de démarches. La aussi nous revenons sur le fameux modèle du Singapour Africain dont rêve Kigali avec le RDB.

Quel avenir pour ces entreprises et quelles perspectives pour les créateurs ?
Hélas bien sur une sélection se fait sur les modèles économiques et peu de ces entreprises seront de véritables affaires pérennes. M’objectif est la croissance et bien sur certaines ne passeront pas le cap des « 1 an ».

Le Rwanda apporte aussi une communication opérationnelle aux entreprises

Une vingtaine de personnes à Kigali sont voués uniquement à la communication internationale, des représentations sont organisés par les membres, la aussi une démarche unique en Afrique centrale.

Nous reviendrons en septembre plus en détails sur les opportunités avec notre étude sur le développement des nouvelles technologies au Rwanda et en Afrique centrale.

Le site du RDB, Rwanda Development Board

La page Facebook du RDB

Thierry Barbaut

Un titanesque nouveau canal de Suez

nouveau canal de Suez

Le nouveau projet sera un canal de Suez supplémentaire creusé à côté de l’existant entre la Méditerranée et la mer Rouge,

Voici les chiffres du défi colossal pour l’Egypte…

Mise à jour:

Le gouvernement égyptien a réussi son pari de lever 8,5 milliards de dollars grâce à l’émission de certificats d’investissement pour élargir et creuser une deuxième voie du Canal de Suez.

85% des certificats d’investissement émis pour financer ce projet, ont été achetés par de simples citoyens égyptiens qui ont vu là un bon moyen de réaliser un acte patriotique. Le taux de rendement de 12% qu’offrent ces certificats a aussi incité les investisseurs et les petits épargnants à y souscrire.

1 millions d’emplois à créer…

nouveau canal de SuezC’est le chef de projet Mohab Mamich qui l’indique, il va falloir embaucher 1 millions de personnes sur le chantier, une aubaine pour l’Egypte qui compte des millions de chômeurs.
72 kilomètres.

 

Le nouveau canal ne ferait « que » 72 kilomètres

L’actuel fait exactement 162 kilomètres, il devra donc rejoindre le canal existant pour en emprunter une grande partie. Cela laisse aussi penser que le canal actuel va être énormément élargi. Là aussi un défi technologique afin de réaliser les travaux sans entraver la circulation des portes conteneurs sur l’actuel canal de Suez.

 

6 ans de travaux

C’est le minimum prévu pour ce chantier du nouveau canal de Suez. Une cohabitation se fera sur un chantier géant entre les entreprises privés, l’état et l’armée afin d’accroitre la sécurité du chantier et de la zone.

 

3 millions d’euros et des participations

Ce sont au minimum trois millions d’euros qui seront investi sur le projet « Suez 2 ». Le chef d’état a également indiqué que l’ensemble des Egyptiens seraient amenés à participer au financement du projet à hauteur de 10 euros pour les citoyens et 80 euros pour les Egyptiens résident dans d’autres pays. Le président Abdel Fattha Al-Sissi souhaite que le reste du projet soit financé par les banques locales Egyptiennes.

 

De 4 à 9 milliards d’euros de rente annuelle

Le projet devrait passer d’une rente annuelle de 4 milliards de dollars à 9 milliards.
Un investissement donc extrêmement rentable.

 

Une nouvelle zone de 76 000 kms carrés

C’est un périmètre colossal qui va être développé autour des deux canaux de Suez. Un consortium est mis en place entre l’Egypte et l’Arabie Saoudite afin de développer cette zone. L’objectif est de développer les infrastructures des projets mais aussi de relancer le tourisme dans un pays terriblement affecté par les printemps arabes.

Mireille Modoi

 

 

Vidéo: Microsoft lance le Nokia 130, un mobile low cost

nokia 130
Le nouveau Nokia 130

Nom de code 130, c’est peut être le dernier « Nokia » et le premier téléphone mobile low cost de Microsoft

Objectif numéro 1: conquérir les marchés émergeant avec en point de mire l’Afrique bien sur. Coté tarif, Microsoft fait très fort ave le 130 puisque le téléphone est affiché au prix de … 19 euros !

nokia 130
Le nouveau Nokia 130

Coté spécification le 130 dispose d’un écran de 1,8 pouces avec des fonctions de lecteur vidéo, de MP3, radio FM qui est très prisé dans les pays dits émergents, lampe de poche !

En bref le 130 est low cost mais parfaitement adapté a une demande populaire Africaine.

Ajoutez à cela un dual SIM permettant donc l’usage de deux cartes SIM, la aussi le 130 confirme les marchés comme l’Afrique ou l’Asie ou les double SIM sont plébiscités. Par contre pas de Wifi, il faudra se contenter du Bluetooth.

Un nouveau mobile donc mais pas un Smartphone, en effet impossible pour le duo Microsoft Nokia de proposer un tel mobile en dessous des 100 euros, il faudra donc attendre pour le déploiement du tactile en Afrique.

Suivez ce lien pour découvrir le nouveau Nokia 130

Thierry Barbaut

Drogue, le cannabis accroit les tensions entre le Maroc et l’Algérie

cannabis

La tension montre entre le Maroc et l’Algérie ou 100 tonnes de résine de cannabis ont été saisie en 6 mois.

le Maroc reste le premier producteur de cannabis au monde avec les plantations de chanvre indien, produisant l’herbe et la résine de cannabis.

cannabisLa quantité est énorme, 100 tonnes… C’est ce que représente 6 mois de saisies en Algérie provenant du Maroc.

On estime souvent le pourcentage des saisies à 3% de la quantité qui passe entre les mailles du filet des douanes. Ce serait donc au moins 9 000 tonnes qui transiteraient par l’Algérie en 6 mois !

C’es l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) qui indique que « Au total, 95.592 kg de résine de cannabis ont été saisis durant les six premiers mois de l’année en cours, contre 70.202 kg durant la même période de l’année 2013 », souligne le directeur général par intérim de l’Office, Mohamed Benhalla,  les quantités saisies ont augmenté de 36% par rapport à la même période en 2013.

« L’Algérie pointe du doigt le voisin Marocain en invoquant une tentative de déstabilisation et de vengeance »

Mohamed Benhalla indique que, « toute la quantité de résine de cannabis saisie vient du Maroc », le pays voisin que les médias locaux accusent souvent de vouloir inonder l’Algérie de drogue pour se « venger » de sa décision de ne pas rouvrir la frontière terrestre commune fermée il y a vingt ans, en août 1994. Mohamed Benhalla a indiqué que « la situation reste très inquiétante notamment pour la santé des Algériens et l’évolution de la criminalité ».

Le trafic de drogue au Maroc

Le phénomène de trafic de drogue au Maroc est d’autant plus inquiétant que le royaume est le plus grand producteur mondial de cannabis. Selon le Rapport mondial sur les drogues 2004 de l’ONU, sa culture représentait 0,57 % du PIB national en 2002.

Le chanvre consommé en Europe est issu à hauteur de 88 % de la région du Rif, une région montagneuse située dans le nord du Maroc, aux portes de l’Europe.

Le chanvre serait cultivé dans le Rif depuis le VIIe siècle, soit depuis plus d’un millénaire. Le kif est un mélange de cannabis et de tabac brun finement haché, et typiquement fumé avec une longue pipe à petit foyer appelée sebsi.

Scandale « BlackFace » en Afrique du Sud

Blackface Afrique du Sud

Deux jeunes étudiantes se sont déguisées en domestiques noires publiant les clichés sur Internet du BlackFace, l’Afrique du Sud s’indigne…

Le « Blackface » est le fait de se peindre la peau pour imiter les noirs, deux étudiantes de l’université de Pretoria se sont permises cette scène qui tourne maintenant sur les réseaux sociaux et dans toute la presse d’Afrique du Sud.

Blackface Afrique du SudMême si l’affaire prend une tournure disproportionnée, il est vrai que l’intelligence n’est pas le maitre mot de cette blague.

De nombreux journaux ont immédiatement publié les photos de cette mauvaise plaisanterie. Le débat sur l’éducation et le racisme est déjà houleux alors forcément l’ensemble de la presse en profite…

« les femmes domestiques sont noires avec de grosses fesses…« 

Les deux étudiantes on prises ses photos avec leurs mobiles lors d’une soirée anniversaire pour les 21 ans d’une amie, elles arborent des tenues de domestiques, leurs peau à été noircies et leurs derrières sont modifié afin d’être démesurés signifiant clairement que les femmes domestiques sont noires avec de grosses fesses…

Le président du Congrès des étudiants sud-africain (Sasco) a directement critiqué ces images qu’il trouve « racistes à l’extrême » .

Il évoque un blackface« incident qui ridiculise les femmes noires de la classe ouvrière » et « renforce les stéréotypes racistes ».

 

L’université de Pretoria en cause ?

Le Sasco s’en prend aussi violemment à l’université sud-africaine. L’institution fondée sous l’apartheid est accusée de véhiculer aujourd’hui encore des idées nauséabondes.  université de Pretoria, enseigne aux jeunes blancs le manque de respect et la moquerie envers les noirs qui souffrent », a déclaré le président du Sasco.

La commission sud-africaine des droits de l’homme enregistre chaque année des dizaines de plaintes pour des actes racistes commis au sein de l’université. Une enquête a été ouverte suite à cette nouvelle affaire.

La réaction de l’université ne s’est pas fait attendre, elle a annoncé que les deux étudiantes avaient été exclues de leur résidence universitaire. Pour l’heure, par contre elles assistent toujours aux cours.

Thierry Barbaut

Ebola, l’Europe débloque 8 millions d’euros, état d’urgente décrété au Nigeria

Virus Ebola filovirus
Virus Ebola filovirus

Afin de contrattaquer le développement du Virus Ebola qui fait rage en Afrique de l’Ouest et menace de nouveaux pays, l’Europe débloque une aide de 8 millions d’euros.

 

Alerte Info Afrique

Le Nigeria « en état d’urgence nationale » – Le porte-parole du président nigérian Goodluck Jonathan a été poussé par l’épidémie Ebola à déclarer aujourd’hui son pays dans un état d’urgence nationale.

C’est une annonce de la commission Européenne, l’aide initiale était de 4 millions d’euros et passe donc à 12 millions afin de lutter contre « une urgence de santé publique mondiale » comme l’annonce l’OMS

Lutter contre « une urgence de santé publique mondiale » selon l’OMS

Virus Ebola filovirus
Virus Ebola filovirus

Les témoignages de l’OMS sur place et notamment en Sierra Leone ont permis de constater que le manque de moyen était le principal barrage à des tests de dépistage du virus Ebola.

C’est un laboratoire mobile qui va être mis en place par l’Union Européenne dans le pays et permettre ces dépistages comme l’explique Andris Piebalgs le commissaire du développement de l’OMS.

Les fonds alloués transiteront par l’OMS qui fournit des équipements et des conseils, et coordonne la surveillance épidémiologique, ainsi que par Médecins sans frontières (MSF), la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.

Selon Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, Ebola est « la plus importante et la plus sévère » en quatre décennies.

Thierry Barbaut

Sommet USA Afrique: des selfies, des tweets et des dollars…

Le sommet USA Afrique, la grande messe entre les Etats-Unis et les 54 pays du continent Africain, est terminé.

Obama n’a pas le soutient du congrès Américain et les américains ne semblent pas vraiment motivé vers l’Afrique

 

Nous retiendrons quelques belles photos, des selfies, des hôtels de luxe et des promesses, dont celle de juteux contrat pour un montant global de 33 milliards de dollars, soit rien pour le plus grand continent du monde qu’est l’Afrique.

14641033880_4a3a283682_zLe président Barack Obama semblait moins motivé sur l’Afrique que ces dernières années… Obama est quasiment à mi-mandat et ne pourra pas se représenter. Le congrès américain est tout puissant et pas vraiment acquis à sa cause.
Ajouter à cela un virus Ebola qui excite les médias du monde entier et vous avez un somment qui ne ressemble qu’a un énième coup médiatique.

Espérons néanmoins plus de motivation pour le projet « Power Africa » qui semblait tellement tenir à cœur au président américain.
C’était en juin 2013, le président américain Barack Obama se plaçait idéalement sur la corde sensible de l’Afrique, les infrastructures et l’électrification. Les chiffres parlent d’eux-même : l’Afrique produit autant d’électricité qu’un pays comme l’Espagne et seul 8% de son potentiel hydroélectrique est exploité (contre 85% pour l’Europe, par exemple). Le déficit énergétique africain est donc immense et c’est un frein majeur à l’industrialisation d’un continent tout entier.

« Barack Obama annonce 26 milliards de dollars pour le projet « Power Africa » contre 7 initialement prévu »

 

Des présidents Africains vexés

Six pays seront concerné par le programme Power Africa (l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigéria et la Tanzanie) parmi lesquels aucun francophone, Power africa vexe ainsi bon ombre de pays. « Cette initiative ne va pas se limiter à ces pays, promet toutefois Makhtar Diop, le vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale. On ne veut exclure personne »

De plus la nature des centrales énergétiques financées semble ne pas faire l’unanimité. les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse…) sont systématiquement mises en avant tout en écartant la plus puissante et stable d’entre elles : l’hydroélectricité – du fait des risques environnementaux. C’est ainsi que le projet du Grand Inga, en République Démocratique du Congo – l’un des plus ambitieux du continent – est pour l’instant exclu du programme, stupéfiant quand on sait que le flauve Congo est le deuxième plus grand et plus puissant du monde derrière l’Amazone…

 

Les photos des présidents Africains avec leurs épouses et Barack Obama

 

Thierry Barbaut

 

 

Le pluralisme politique rwandais : enjeu et danger

pluralisme Rwandais

Le pluralisme politique a du mal à trouver ses repères au Rwanda. Pourtant, dans son histoire récente, il  a joué un rôle déterminant dans les changements politiques importants qui ont eu lieu dans ce pays.

N’est-ce pas un vrai paradoxe?

Pour mémoire, le pluralisme politique a pesé de tout son poids pour la destitution du roi et le passage du pouvoir aux mains des politiciens hutu dans les années 60.

De même, ce pluralisme à travers une opposition virulente, a joué un rôle majeur, depuis 1990, pour la fragilisation et le renversement du parti unique MRND (majoritairement hutu) et ainsi permettre au FPR (majoritairement tutsi) à s’installer au pouvoir.

Le pluralisme politique se pose donc en vrai catalyseur des changements radicaux qui s’opèrent au pays des mille collines. Il permet le passage du pouvoir d’un camp à l’autre, de  tutsi aux hutu ou de hutu aux tutsi. L’expérience aidant, on a l’impression que le pluralisme rwandais est un outil ponctuel, revanchard, délibérément choisi pour renverser un système, quelles que soient les conditions et installer un nouveau. A chaque fois, jusque là en tout cas, le pluralisme a abouti aux changements, il est vrai, mais avec des conséquences dramatiques inouïes : bain de sang, exil, humiliation, emprisonnement hors norme, etc.

pluralisme RwandaisCaché derrière un discours sociétal mensonger, prétextant l’unité et le bien-être de tous les rwandais sans distinction, le pluralisme rwandais fait ainsi semblant de proposer des réponses aux problèmes des rwandais. Avant même que le peuple ne s’exprime par la voix des urnes, les partis politiques se livrent à des confrontations meurtrières, ravivant la tension ethnique au point d’en venir aux drames cycliques déjà connus.

Au lendemain de la prise de pouvoir par le parti « victorieux », commence la chasse acharnée aux partis naguère alliés ou opposés. Dès lors, s’installe à nouveau un système sectaire s’appuyant sur la pensée unique et radicalisant à outrance les rapports ethniques.

Au cours des années 50-60, certains rwandais espéraient que le problème ethnique serait discuté pour trouver une solution définitive grâce au pluralisme politique. Avec le retour des partis politiques à partir de 1990, on a cru cette fois-ci que le problème ethnique et l’injustice sociale n’auraient plus de place au sein de la société rwandaise. C’était un rêve dont on attend la réalité qui tarde à arriver!  Il s’agissait dans  les deux cas, me semble-t-il, d’une stratégie politique calculée, visant des motifs  identitaires ou des intérêts   individuels.

Ces dernières années, beaucoup de partis politiques naissent comme des champignons (surtout en dehors du pays). Certains de ces partis, n’ayant pas véritablement de projets de société, meurent peu de jours après leur naissance. Malgré le cumul de déception, les rwandais font néanmoins toujours confiance aux partis politiques, si ce n’est pour eux le dernier recours. Ils sont  prêts à les suivre pour prétendre au lendemain plus rassurant.

A l’instar des régimes précédents, le gouvernement actuel semble inquiet et déstabilisé par le pluralisme dont on imagine la force, susceptible de changer radicalement tout le système. Si on accepte le pluralisme politique, quel sera l’avenir des gouvernants actuels? Ces derniers sont-ils certains de s’en sortir la tête haute? Le pluralisme ne va-t-il pas changer la donne et remettre le pouvoir à la majorité hutu ? A qui serait le tour de prendre le chemin de l’exil ?

De telles questions foisonnent dans les têtes des politiciens rwandais, surtout ceux ayant le pouvoir. Elles rendent quasi impossible, du moins pour le moment, l’ouverture au pluralisme. N’est-ce pas des questions ayant un certain sens, eu égard à l’histoire récente du Rwanda ?

 

« Même si le pluralisme rwandais est à la fois un enjeu et un danger, il ne faudrait pas en avoir peur. »

Quoi qu’il arrive, le pluralisme est incontournable. Il y a quelques années, on pouvait empêcher ou contrarier toute tentative de création de parti politique. Actuellement cela semble illusoire ou utopique dans un système mondialisé, s’appuyant sur les moyens de communication sophistiqués et  partout accessibles. Même si le pluralisme rwandais est à la fois un enjeu et un danger, il ne faudrait pas en avoir peur. C’est une nécessité qui s’impose. Pour éviter de le subir, il faudrait aller à sa rencontre, l’accueillir et le gérer.

A mon sens, la question identitaire hutu-tutsi devrait occuper le devant de la scène, trouver une solution durable. Un seul parti ne peut dorénavant prétendre trouver tout seul une réponse satisfaisante pour tous les rwandais. Cette question ne saurait bien entendu occulter d’autres problèmes dont elle est la cause ou la conséquence (problèmes économiques, justice, éducation, etc.).

Le pluralisme rwandais ne devrait pas être conçu dans une démarche de revanche. Après avoir tiré et analysé son bilan, Il doit à tous égards participer de la dynamique constructive, dans un esprit de dialogue et de tolérance.

Il doit mettre sur table les vraies questions de société, sans se voiler la face ou jouer la politique de l’autruche. De là, le pluralisme ne sera plus un danger à la politique rwandaise mais un enjeu, ou mieux un engin d’unité et de développement digne de ce nom.

Faustin KABANZA

Sommet Afrique USA sur fond de crise « Ebola »

obama sommet Afrique USA

Le commet historique Afrique USA débute ce jour à Washington, et c’est la crise « Ebola » qui est sur toute les lèvres pénalisant les sujets économiques cruciaux pour le développement économique de l’Afrique

L’objectif du sommet était clair pour Barack Obama, promouvoir un développement économique fort entre l’Afrique et les Etats Unis, mais le virus Ebola est en train de prendre le dessus.

Les sujets économiques se transforment petit à petit en « comment endiguer le virus », « quelles mesures sécuritaires » etc…

obama sommet Afrique USAVendredi, le président Obama a abordé le sujet en conférence de presse, insistant sur les mesures de précaution qui seraient prises pour contrôler les délégations qui arriveront des pays touchés, comme le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. «Nous nous assurons que nous faisons des contrôles là-bas quand ils quittent (leur) pays. Nous ferons des contrôles supplémentaires ici», a-t-il expliqué.
Les présidents du Liberia et de Sierra Leone ont d’ailleurs annulé leur participation au sommet, pour se concentrer sur l’épidémie.

Les mesures de précaution annoncées par Obama seront prises alors que le médecin américain Kent Brantly, Unis par avion sanitaire samedi, pour être traité à l’hôpital de l’université Emory d’Atlanta, en Géorgie. Il est sorti de l’ambulance, enveloppé d’une épaisse combinaison sous les caméras des chaines de télévisions du monde entier…

Mesures de protection totale contre Ebola pour le Centre de Contrôle des maladies (CDC)

Le CDC a toutefois envoyé une liste de recommandations aux médecins américains pour identifier d’éventuels malades et pour prendre les mesures adéquates de protection. «Il est important que nous ne laissions pas la peur de l’inconnu submerger notre approche rationnelle», a mis en garde Barbara Reynolds, une porte-parole du CDC.

Pour le milliardaire Donald Trump, il ne faut pas rapatrier les malades car il y a « trop de problèmes »…

Ces appels au calme interviennent alors l’explosion de post sur les réseaux sociaux à l’annonce de l’épidémie africaine, même le milliardaire américain Donald Trump a été jusqu’à publier un tweet demandant de ne pas rapatrier les malades, car «l’Amérique a assez de problèmes». Une exportation du virus ne peut être exclue, vu l’utilisation massive du transport aérien. Mais, pour l’heure, la grosse crainte des autorités américaines est que l’épidémie ne s’étende à de nouveaux pays africains en plus de la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone, un seul ca à été signalé à Lagos.

 

« Le médecin qui a soigné la porteur du virus Ebola à Lagos est lui aussi contaminé »

« Ce nouveau cas est l’un des médecins qui s’était occupé du Libérien mort de l’Ebola », a déclaré le ministre Onyebuchi Chukwu. Le patient libérien était arrivé porteur du virus le 20 juillet à Lagos où il est mort cinq jours plus tard. Il représente le premier cas mortel au Nigeria de l’épidémie d’Ebola qui frappe trois autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Thierry Barbaut

SkyVision sera le service télécomunication de la Bank Of Afrika au Burkina

SkyVision Bank Of Afrika

SkyVision remporte un marché public pour un projet de communication réalisé avec la Bank of Africa au Burkina Faso

Une solution de télécommunications complète pour connecter le siège central de la BOA à Ouagadougou à ses agences réparties à travers le pays

SkyVision Global Networks est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de services de télécommunications, il a annoncé la mise en œuvre de la première phase du projet réalisé conjointement avec la Bank of Africa (BOA) Burkina Faso, le deuxième établissement financier du pays. Le projet porte sur la mise en place d’une solution de télécommunications complète par le biais du service SkyVision VPN, dans le but de connecter le siège central de la BOA à Ouagadougou à ses agences réparties à travers le pays.

 

« Ce projet est une réussite, et plus encore un important jalon pour SkyVision. »

« Nous sommes heureux de pouvoir engager un partenariat à long terme avec la BOA et apprécions cette relation à sa juste valeur. Nous espérons pouvoir étendre nos activités communes et proposer nos solutions à l’ensemble du Groupe BOA ». Commentaire du directeur général de SkyVision, Ori Watterman.

SkyVision Bank Of AfrikaLa solution combinée comprend un concentrateur (hub) UHP Romantis et SkyVision VPN, une solution de communication basée sur VSAT qui fournit aux entreprises et institutions une performance et une stabilité de réseau de haute qualité. La technologie de pointe utilisée pour SkyVision VPN assure aux clients une flexibilité améliorée qui leur permet un contrôle fiable et une gestion de systèmes à travers des contrées immenses et reculées, telles que celles que l’on trouve au Burkina Faso. Entièrement mis en place et géré par SkyVision, SkyVision VPN est rapidement en passe de devenir l’une des solutions idéales en Afrique, avec une connectivité maximale pour un coût minimal.

Le siège de la BOA à Ouagadougou abritera le concentrateur Romantis, qui sera lui-même connecté aux sites éloignés (succursales BOA) et qui fonctionnera dans un environnement entièrement autonome et dédié aux seuls sites BOA. Cette solution permet de connecter les bureaux des agences éloignées avec rapidité et efficacité, de partager l’information au moyen d’applications voix et données, et ce, sans devoir investir dans des infrastructures supplémentaires. Ainsi configurée, la solution clé en main répond aux besoins de communication de la BOA et prévoit un plan complet de restauration en cas de sinistre.

BOA Burkina« En Afrique, et spécialement au Burkina Faso, la fiabilité de nos communications est indispensable à la bonne marche de nos affaires, et est l’une de nos priorités majeures. Nous nous sommes donc adressés à SkyVision pour bénéficier de la plus fiable et de la plus efficace des solutions de connectivité sur le marché, afin de garantir le fonctionnement sûr et fluide de nos opérations quotidiennes.

Nous avons toute confiance dans la capacité de SkyVision de répondre à nos besoins, voire de les dépasser, et d’être pour nous un excellent partenaire dans la seconde phase de cet important projet », déclare Toni Sébastien, directeur général de la BOA Burkina Faso.

Le directeur général de SkyVision Burkina Faso, M. Pascal Vokouma, ajoute : « Nous avons eu la formidable opportunité de travailler pour le secteur financier au Burkina Faso et souhaitons continuer à fournir à la BOA une qualité de service et d’assistance client optimale. Nous considérons le secteur financier comme un marché stratégique et attachons une grande importance à notre partenariat avec la BOA et à la confiance qu’elle a placée dans notre société et ses solutions. »

SkyVision a commencé il y a une dizaine d’années à se concentrer sur l’amélioration de la connectivité en Afrique rurale, avec l’installation de concentrateurs et de points de présence (point of presence, POP) à travers le continent, dans le but de fournir des communications de qualité aux clientèles nationales.

 

En savoir plus sur la BOA-BURKINA FASO

La BOA-BURKINA FASO, acteur majeur dans le financement de l’économie nationale  est ouverte au public depuis  mars 1998.  Dotée d’un capital actuel de 11 milliards de F CFA, elle présente au 31 décembre 2013 un total de bilan de 414 milliards de F CFA, un niveau de ressources de 287 milliards de FCFA collectées auprès de la clientèle, des crédits distribués pour un montant de 273 milliards de FCFA. Elle enregistre dans ses livres 200 000 comptes et emploie plus de 300 collaborateurs répartis sur un réseau de 32 agences.

A l’instar des autres filiales du Groupe, BOA-BURKINA FASO est une banque commerciale à dimension universelle, qui apporte à sa clientèle l’expertise d’un Groupe puissant et structuré.

bank_of_africaEn effet, le Groupe BANK OF AFRICA est implanté dans 17 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo et Ghana), 4 en Afrique de l’Est (Burundi, Kenya, Ouganda et Tanzanie), 1 en Afrique Centrale (République Démocratique du Congo), dans l’Océan Indien et Corne de l’Afrique (Madagascar, Djibouti et Ethiopie) ainsi qu’en France, (société financière spécialisée dans les transactions financières entre l’Europe et l’Afrique, notamment les opérations financières de la diaspora africaine en Europe).

Ce réseau comporte 17 banques commerciales, 1 société financière, 1 banque de l’habitat, 1 société de bourse, 2 sociétés d’investissement, 1 société de gestion d’actifs et 1 bureau de représentation du Groupe à Paris.

Depuis 2010, le Groupe BANK OF AFRICA est majoritairement détenu par BMCE Bank (Banque Marocaine du Commerce Extérieur), acteur majeur du secteur bancaire au Maroc. BMCE Bank apporte un soutien stratégique et opérationnel au Groupe BANK OF AFRICA, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce à sa présence en Europe et en Asie. Pour davantage d’informations, consultez www.bank-of-africa.net

Démocratiser Internet en Afrique avec Internet.org

Internet.org

C’est la fondation Internet.org piloté par le leader mondial des réseaux sociaux Facebook qui souhaite démocratiser l’accès à l’internet en Afrique

Et pour cela un système ingénieux d’application dédié aux différents pays, mais testé premièrement en Zambie.

Internet.orgComme nous l’évoquons souvent, les géants des télécommunications, des médias et en général des nouvelles technologies tentent de trouver la meilleure solution pour conquérir le marché Africain et ses futurs 2 milliards d’habitants…

La fondation de Mark Zuckerberg, Internet.org, souhaite permettre à des milliards de personnes de se connecter à Internet. Une application dédiée est donc mise en place.

Le constat des spécialistes est sans équivoque: 85% des personnes n’ayant pas d’accès Internet disposent d’un accès réseau mobile. Mais si ces utilisateurs n’accèdent pas aux données c’est pour deux principales raisons: Les coûts d’Internet et la méconnaissance des informations disponibles sur la toile…

« L’application Internet.org souhaite lever deux barrages: le coût d’internet et l’apprentissage du contenu »

Les premiers tests se font actuellement en Zambie grâce à un partenariat avec l’opérateur Airtel. Les premières applications permettent de consulter des contenus du type santé, météo, emploi.

Un focus particulier est mise en avant sur l’application afin de proposer Facebook et Messenger, car l’objectif est bien sur le « Big Data » et les clients qui utiliserons les applications.

 

Big Data, jeunes et abonnés en Afrique ?

Le principe est gratuit à 100% mais si l’utilisateur souhaite surfer librement ils sera prévenu, le contenu devient payant.
La Zambie sera donc le test grandeur nature de cette application gratuite, sachant que 15% des Zambiens utilisent internet sur une population totale de 15 millions d’habitants.
A suivre de près donc, et nous en reparlerons dans notre étude de Septembre sur l’utilisation des Nouvelles Technologies en Afrique
Thierry Barbaut

 

Le virus Ebola s’étend de la Guinée à la Sierra Leone

Le virus Ebola

Une épidémie qui à pourtant commencé en… Juillet 1976 en RDC

Le virus Ebola touche officiellement les pays voisins, Libéria, Sierra Leone, la Guinée-Bissau, la Gambie et certainement bientôt la Côte d’Ivoire…

La France déconseille à ses ressortissants de se rendre dans les trois pays: Guinée, Libéria et Sierra Leone

La directrice de l’OMS exhorte les pays à agir conjointement

C’est lors d’une réunion à Conakry avec les chefs d’Etats de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia, qui sont aujourd’hui les trois pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola, que la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, les a exhortés, ce vendredi 1er août, d’agir ensemble contre la maladie. Les états des trois pays ont décidé de mettre en place un cordon sanitaire autour de leurs régions frontalières pour stopper la propagation du virus.

Le directeur de l’OMS alerte la communauté internationale depuis maintenant de nombreux mois sur l’importance d’une action concertée et le non contrôle de la propagation du virus

Le virus Ebola

« Cette épidémie est sans précédent, absolument pas sous contrôle et la situation ne fait qu’empirer, puisqu’elle s’étend encore, surtout au Liberia et en Sierra Leone », explique Bart Janssens. « Si la situation ne s’améliore pas assez rapidement, il y a un réel risque de voir de nouveaux pays touchés », a-t-il prévenu.

« C’est à l’OMS et aux gouvernements à déployer et à organiser davantage de moyens pour amener les efforts et la capacité au niveau requis pour commencer un début de contrôle de cette épidémie », a-t-il conclu.

 Le Libéria ferme TOUTES les écoles du pays

La présidente de la république Sirleaf Johnson, s’est exprimée dans un discours à la télévision nationale. « L’Ebola est réel, l’Ebola est contagieux, l’Ebola tue », « Toutes les écoles sans exception ont l’ordre de fermer en attendant de nouvelles directives du ministère de l’Education », a déclaré la présidente Sirleaf Johnson .
« Tous les marchés dans les zones frontalières » avec la Sierra-Leone, la Guinée et la Côte d’Ivoire, ont également « l’ordre de fermer jusqu’à nouvel ordre »,
a-t-elle également annoncé.
Un jour sera chômé chaque mois afin de désinfecter les bâtiments publics…

 

« Mort du virologue Sierra-Léonais Sheik Umar Khan »

Le spécialiste du virus Ebola est lui-même décédé le 29 Juillet, contaminé par le virus qu’il combattait. Sheik Umar Khan  était le seul spécialiste de la fièvre hémorragique Ebola en Sierra Léone…

A ce jour l’Organisation Mondiale de la Santé comptabilise 1 200 cas dont 672 décès. Il est impossible de savoir combien de milliers de cas sont « non déclarés » ou connus à ce jour.

 

En France « Le dispositif de veille sanitaire en alerte »

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé que la France « a les moyens de faire face à Ebola » même si elle pense qu’une « extrême vigilance s’impose ».
« Aucun cas importé n’a été signalé à ce jour en France, pour autant, une extrême vigilance s’impose face à cette maladie à la fois très grave et très contagieuse qui progresse en Afrique », Marisol Touraine affirme que « à l’heure actuelle, le risque d’importation du virus en Europe et en France est faible ».

« Le dispositif de veille sanitaire en alerte »

« Nous faisons en sorte que notre pays ne soit pas touché » a affirmé la ministre qui a souligné que « depuis plusieurs mois » le ministère des Affaires Etrangères et celui de la Santé ont « établi des recommandations pour ceux qui se rendent dans les pays concernés. »

Description du virus Ebola:

Un virus Ebola (parfois orthographié Ébola) est un virus appartenant à la famille des filovirus. Son nom provient du nom d’une rivière passant près de la ville de Yambuku, en République démocratique du Congo.

C’est à l’hôpital de cette localité que fut identifié pour la première fois le virus, lors d’une épidémie qui débuta le 1er septembre 1976. Le virus est responsable de la fièvre hémorragique Ebola, une maladie foudroyante qui s’attaque à l’humain et aux autres primates, principalement transmise par la chauve-souris.

Son apparition chez l’homme semble récente (premier cas recensé en 1976) bien que l’on retrouve chez certaines populations africaines des traces d’anticorps.

 

Modes de transmission

La transmission par contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive) d’une personne infectée est la plus considérable de toutes. Les risques de propagation chez le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques en matière d’hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs médecins et infirmiers lors d’épidémies et favorisent les contaminations nosocomiales.

La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certaines populations d’Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade.

La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants. Sous des conditions expérimentales, le virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.

Symptômes

La fièvre hémorragique Ebola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgie, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent ensuite, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas

Les signes hémorragiques peuvent être très frustes à type d’hémorragies conjonctivales. Elles peuvent aussi être profuses à type d’hématémèse et de melæna. La contagiosité des malades est donc très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d’Ebola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte.

La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours

Le décès survient dans un tableau de choc avec défaillance multi-viscérale, au bout de 6 à 16 jours. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. Le virus zaïrois semble plus dangereux que le virus soudanais, avec une mortalité atteignant de 60 à 90 % des cas.

Thierry Barbaut

Jane Goodall prévoit l’extinction mondiale des grands singes

C’est Jane Goodall, spécialiste mondiale des primates et grands singes qui avertit le monde

Dans quelques dizaines d’années les primates auront complètement disparu de la surface de la terre. Il est impératif d’agir immédiatement pour tenter d’endiguer la disparition de l’espèce la plus proche de l’homme

 « Si nous ne prenons pas de mesures, les grands singes vont disparaître, en raison à la fois de la destruction de leur habitat et du trafic », Jane Goodall

La spécialiste s’est exprimée à Nairobi lors d’une conférence mondiale fin Juillet

bebe-gorille-jane-goodallEn cinquante ans, le nombre de chimpanzés est passé de deux millions à 300.000 au plus, répartis dans 21 pays, selon la primatologue britannique, âgée de 80 ans, qui étudie depuis maintenant cinquante ans ces singes dans le Parc National de Gombe, en Tanzanie.

« Si nous ne faisons rien, ils vont certainement disparaître, ou il ne leur restera que de petites poches où ils échapperont difficilement à la consanguinité », à tenté de convaincre Jane Goodall.

Il est à noter que Mme Goodall est la première scientifique à avoir observé que les grands singes, exactement de la même façon que les hommes, utilisaient des outils.

« A un rythme effréné, le développement humain aura d’ici 2030 touché 90% de l’habitat des primates en Afrique et 99% en Asie. »

Ce sont les estimations des experts dans un rapport publié fin juin par une ONG de défense des grands singes, soutenue par l’ONU. Le développement des infrastructures et l’exploitation des ressources naturelles dont le bois, le minerais, le pétrole et le gaz, ont dévasté l’habitat des grands singes et poussé les chimpanzés, gorilles, bonobos, orang-outan au bord de l’extinction, affirment les spécialistes.

Pour Jane Goodall, la destruction de cet habitat fait partie d’une agression plus large de notre propre espèce et contre la nature: « Si nous ne faisons rien pour protéger l’environnement, que nous avons déjà partiellement détruit, je ne voudrais pas être un enfant né d’ici 50 ans. Ne leur devons nous pas cela? » « Nous sommes schizophrènes: nous avons cette intelligence incroyable, mais il semble que nous ayons perdu le pouvoir de travailler en harmonie avec la nature« , a-t-elle ajouté.

Jane Goodall estime que si nous perdons les grands singes c’est que nous auront perdu les forêts qui les abritent. Et les conséquences seront terribles pour l’écosystème naturel et la survie de l’homme. D’après Mme Goodall, ce sont les pouvoirs politiques qui doivent immédiatement s’accorder sur une politique de protection globale des grands singes et de la nature dans le monde.

Thierry Barbaut

Une personne sur deux vit en ville en 2014

ville Chinoise en Angola
Kilamba, la ville Chinoise en... Angola !

La moitié de la population mondiale vit en ville, et le phénomène va s’accroitre dans les prochaines années

C’est une annonce que confirme un rapport de l’ONU sur l’urbanisation dans le monde. D’ici 2050, 2,5 milliard de personnes supplémentaires devraient vivre dans les zones urbaines, d’où la nécessité de mettre en place un programme de planification urbaine et d’accorder une plus grande attention aux petites villes où vivent la majorité de la population.

« Aujourd’hui, 54% de la population mondiale vit dans les zones urbaines, une proportion qui devrait passer à 66% en 2050 »

ville Chinoise en Angola
Kilamba, la ville Chinoise en… Angola !

Selon les projections de l’ONU, l’effet combiné de l’urbanisation croissante et de la croissance contribuera à une augmentation de 2,5 milliards de personnes supplémentaires dans les villes, dont 37% en Inde, qui a actuellement la plus grande population rurale, suivi par la Chine et le Nigeria.

New Delhi, qui est actuellement la deuxième ville la plus peuplée du monde avec 25 millions d’habitants, devrait conserver cette place au moins jusqu’en 2030, où sa population devrait atteindre 36 millions.

La plus grande ville du monde est Tokyo, avec 38 millions d’habitants, et tandis que sa population devrait diminuer à 37 millions d’ici 2030, elle restera en première position. Les autres villes parmi les cinq les plus peuplées du monde sont Shanghai avec 23 millions d’habitants, Mexico, Bombay et Sao Paolo, chacun avec 21 millions d’habitants, suivie par Osaka avec un peu plus de 20 millions de personnes.

« En Afrique la majorité de la population réside dans des zones rurales »

Selon les prévisions démographiques, ces mégalopoles devraient perdre de l’importance face à la croissance des villes moyennes, en particulier dans les pays en développement. Les régions les plus urbanisées au monde sont actuellement l’Amérique du Nord, où 82% de la population vit dans les zones urbaines, suivie par l’Amérique latine et les Caraïbes, avec 80%, et 73% en Europe.

En revanche, en Afrique et en Asie la majorité de la population vivent dans des zones rurales, ce qui représente la majorité de la population mondiale. Dans ces régions l’urbanisation devrait connaitre une croissance considérable dans les années à venir.

« La Gestion des zones urbaines est devenue l’un des défis de développement les plus importants du 21e siècle », a déclaré le Directeur de la Division de la population, John Wilmoth, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York. « Le succès ou l’échec de la construction de villes durables sera un facteur important pour la réussite du programme de développement pour l’après-2015 ».

Thierry Barbaut

Excision obligatoires des jeunes femmes

excision

Encore une abomination au programme des Djihadistes en Irak en imposant l’excision

C’est sous le couvert de l’Islam et d’une « Fatwa » que les jeunes femmes et l’ensemble des femmes seront excisés de force !

excisionNon seulement cette loi est contraire à la liberté des femmes et bien sur des enfants, mais en plus elle va à l’encontre des programmes mondiaux de défense et de la protection des personnes concernées.

Cette « fatwa » concernerait plus de 5 millions de femmes et de jeunes filles

Les sévices seront exécutés dans la région de Mossoul, nouvellement contrôlé par les djihadistes s’inquiète les nations unies. Les femmes et jeunes filles touchés le seront entre 11 et 46 ans…
C’est une très mauvaise nouvelle pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Ces pratiques augmentent terriblement la mortalité avec de graves infections et hémorragies, voire stérilité à vie et décès…
De nombreux pays souhaitent appliquer cette Fatwa en Afrique, citons le Soudan, le Nigéria, la Somalie, l’Ethiopie, le Sénégal et l’Egypte.
 « Ce n’est pas la volonté du peuple irakien ou des femmes d’Irak de ces régions » a déclaré Jacqueline Badcock qui parlait à Erbil, capitale du Kurdistan irakien autonome. « C’est quelque chose de nouveau pour l’Irak, particulièrement dans cette région, de très préoccupant et il faut s’en occuper » l’excision doit être interdite.
Une « Fatwa » c’est quoi: Une fatwa ou fetfa ou fetva est, dans l’islam (plur. Fatâwâ), un avis juridique donné par un spécialiste de loi islamique sur une question particulière. En règle générale, une fatwa est émise à la demande d’un individu ou d’un juge pour régler un problème où la jurisprudence islamique n’est pas claire. Un spécialiste pouvant donner des fatwas est appelé un mufti.
L’excision avait pourtant diminué de moitié en Afrique ces 20 dernières années.
Thierry Barbaut

Nicolas Sarkozy à Brazzaville pour Forbes

Nicolas Sarkozy Forbes Afrique

L’ancien président de la république Nicolas Sarkozy est à Brazzaville pour la conférence organisé par Forbes

Nicolas Sarkozy Forbes AfriqueLe célèbre magazine Américain organise une conférence au Congo, et c’est Nicolas Sarkozy qui devrait animer le sujet financier avec un focus particulier sur la bancarisation, point clef du développement du continent Africain.
En effet le président français était en congés dans le sud de la France mais à accepté pour Forbes d’intervenir dans la capitale Congolaise.

le sujet de la conférence: « les défis de la bancarisation, construire le modèle Africain »

La « French » version du magazine invite également de nombreux chefs d’états et des personnalités… Le président Bongo du Gabon, mais aussi du Burkina, du Niger, du Ghana, du Congo avec Sassou N’Guesso, Kabila pour la RDC et Maky Sall pour le Sénégal.

L’ancien président qui doit annoncer son retour dans la politique française en Septembre saisit certainement l’occasion de renouer des liens privilégiés avec les dirigeants et personnalités Africaine.

 

Pour forbes la bancarisation est un atout majeur pour le développement de l’Afrique

Aujourd’hui en Afrique, seule une personne sur dix est bancarisée. Insuffisance ou irrégularité des revenus, déficit des infrastructures et des réseaux bancaires… les freins à la bancarisation africaine sont nombreux.

Elle constitue pourtant un processus clé dans le développement économique et social : pour les individus en droit de sécuriser leurs avoirs et d’accompagner leurs projets de vie, pour l’Etat qui vit en large partie des recettes fiscales générées par les revenus de l’économie formelle, et pour l’ensemble des acteurs privés qui bénéficient directement ou indirectement d’une plus grande fluidité des échanges financiers.

Thierry Barbaut

Microsoft Threshold, Windows 9 sera une révolution

Threshold

Selon le CEO Satya Nadella, et comme promis, Microsoft va révolutionner son OS Windows

Ce sera un saut historique pour la société crée par Bill Gates, le projet au nom de code Threshold va permettre de disposer d’un seul OS, Windows 9, pour tous les types de terminaux: Smartphones, Tablettes et Ordinateurs (notebook, fixe, etc…)

Le projet ambitieux de Satya Nadella est de faire « converger » les différentes versions de Windows.

« Pour la prochaine version de Windows, nous allons passer de trois OS à un seul » Satya Nadella

Cet OS, portera bien le nom de Windows 9, sous le nom de projet Threshold , il sera destiné à tous les terminaux, et à « toutes les tailles d’écran ». « Nous allons unifier nos boutiques et notre plateforme de développement pour apporter une expérience plus cohérente », confirme le CEO de Windows.

ThresholdIl ne fait que confirmer des rumeurs sur le projet Threshold.

Il faut aussi évoquer non seulement le changement de culture que veut insuffler le patron de Microsoft mais aussi le projet de tourner au plus vite la page de Windows 8, qui même s’il est un bon OS , n’a jamais permis de conquérir le public.
L’OS à été lancé avec la tablette Surface qui elle non plus n’a pas vraiment trouvé son public. Ce nouveau OS sera une étape décisive dans la stratégie « Afrique » de Microsoft avec son offre Office 365 en mode Cloud.

Le fait de rassembler les types de supports avec un seul OS va permettre de démocratiser l’utilisation des différents supports dans les pays en développement, notamment dans de nombreux pays d’Afrique ou les Smartphones font leur apparitions.

Microsoft s’est par ailleurs déjà lancé concrètement dans ce chantier. En avril dernier, l’éditeur  a lancé un nouvel outil dédié au développement d' »applications universelles » qui doit aider à créer des applications pouvant facilement fonctionner sur les différents OS Windows 8.1, Windows Phone 8.1 , et même Xbox One.
Le rêve serait d’obtenir des applications natives « cross-plateformes »…

Nous suivons de près le projet Threshold et nous en reparlerons…

Thierry Barbaut

Le vol AH5017 d’Air Algérie provenant de Ouagadougou s’écrase au Mali

Air Algérie

La compagnie Aérienne Air Algérie annonce le crash du vol AH5017 au Mali

« Le représentant d’Air Algérie au Burkina Faso a déclaré que 50 Français étaient à bord »

Mise à jour:

  • Journée d’hommage aux victimes en France et début de l’exploitation des boites noires…
  • 118 passagers et non 116, aucun survivant et les boites noires récupérées
  • L’épave du vol AH5017 a été localisé au nord du Mali près de Gossi
  • Il y aurait eu à bord au moins 51 Français, 24 Burkinabé, 20 Libanais, 6 Algériens, un Malien, un Belge, un Nigérien, un Égyptien, un Ukrainien, et six membres d’équipage espagnols
  • L’armée française a annoncé aujourd’hui que deux Mirage 2000 basés en Afrique vont mener des recherches pour localiser l’avion
  • Selon des sources concordantes l’avion se serait écrasé au Mali, juste après avoir quitté l’espace aérien du Niger

Air Algérie annonce aujourd’hui avoir perdu tout contact avec un avion en vol entre Ouagadougou et Alger.



« Les services de navigation aérienne ont perdu le contact avec un avion d’Air Algérie assurant jeudi la liaison Ouagadougou – Alger, 50 minutes après son décollage », a annoncé la compagnie publique algérienne.

«Le signal a été perdu après un changement de cap».

«L’avion n’était pas loin de la frontière algérienne, mais donc au Mali, quand on a demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako», indique à l’AFP un membre d’Air Algérie sous couvert d’anonymat.

Plusieurs Français étaient inscrits sur la liste d’embarquement. Le secrétaire d’Etat aux transports, Frédéric Cuvillier, a indiqué qu’il y avait vraisemblablement des Français à bord, «probablement  une cinquantaine»

«Le signal a été perdu après le changement de cap». L’appareil se trouvait alors au dessus du Mali.

Selon la compagnie Air Algérie:

« le dernier contact avec le vol AH 5017, un Mac Donnell MD83 avec 110 passagers et 6 membres d’équipage à son bord, affrété auprès de la compagnie Swiftair assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour le 24 juillet, était à 1 heure 55 minutes GMT, soit « 50 minutes après son décollage ».

La compagnie Algérienne a mis en place un « plan d’urgence ».

Les liaisons entre ces deux villes sont fréquentes. Mais ce secteur est considéré comme « a risques » depuis l’intrusion des Djihadistes au Mali et du conflit qui en à résulté.

Des menaces régulières d’attentat avaient été communiqués aux médias par les leaders des différent groupuscules souhaitant conquérir le Mali et imposer la Charia.
Selon un expert des réseaux Islamiques Mathieu Guidère:

« Nous sommes dans les trois derniers jours du Ramadan et en particulier la nuit du Destin, très recherchée par les djihadistes en général comme une sorte de nuit du martyr en quelque sorte ». Selon le spécialiste, de nombreux djihadistes profitent de cette journée pour « mener des actions très meurtrières dans différents endroits. »

Air Algérie à souvent été un compagnie aérienne souvent visée par les réseaux terroristes. Paris avait vécu la prise d’otages et l’intervention du GIGN le 24 décembre 1994, du vol Air France 8969.

« La recrudescence d’armes et de missiles provenant de la Lybie vers cette région n’a fait qu’accroitre les dangers et les menaces provenant de ces réseaux terroristes. »

La rédaction d’Info Afrique vous tiendra informé tout au long de la journée de l’évènement.

ONG, les pays richent investissent au détriment de l’Afrique

ONG riches et pauvres

Sur 150 milliards d’aide c’est 50 milliards de bénéfice pour les pays riches au détriment des pays « pauvres »…

ONG riches et pauvresSi l’on en croit le rapport dévoilé ce mois-ci par plus de 10 ONG d’Afrique et de Grande Bretagne l’Afrique perdrait 30% des fonds qui lui serait alloué par les « pays du nord » ou « pays riches »…

C’est donc un rapport accablant et complexe que ces ONG dénoncent, un fait connu et mis souvent sous le silence tant il dénonce un système pervers.

Ce rapport accablant présente une somme de 50 milliards d’euros qui serait ainsi récupéré par les ONG « du nord » sur un montant global de 150 milliards.

 

Citons un extrait du rapport:

 « Les gouvernements riches mettent en avant leur générosité tout en aidant simultanément leurs entreprises à piller les ressources de l’Afrique subsaharienne; les compagnies communiquent sur leur responsabilité sociétale alors qu’elles rapatrient leurs profits via des paradis fiscaux ; les riches philanthropes donnent de l’argent aux africains, tandis que leurs sociétés opérant sur le continent pratiquent l’évasion fiscale »

Le titre du rapport: « Comptes honnêtes : la vraie histoire de milliards de dollars perdus par l’Afrique »

(Honest accounts ? The true story of Africa’s billion dollar losses)…

 

« Une grande partie de ces fonds est emprunté et réinvestit rendant possible un cercle vicieux entre aide et dépendance. »

Les flux financiers de 150 milliards d’euros sont notamment une combinaison de prêts, d’investissements étrangers et d’aide publique au développement, d’envois de fonds des migrants…

Les flux sortants proviennent des flux financiers illicites, des remboursements de la dette, de la fuite des cerveaux, des coûts injustes de l’adaptation au changement climatique, la pêche illégale, du pillage des ressources forestières etc…

Les ONG ayant réalisé le rapport, et parmi lesquelles figurent Health Poverty Action, World Development Movement, African Forum and Network on Debt and Development, Friends of the Earth Africa, Tax Justice Network, notent que les populations africaines seront privées à ce rythme de 580 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

Parmi les Ong ayant rédigé le rapport figurent Health Poverty Action, World Development Movement, African Forum and Network on Debt and Development, Friends of the Earth Africa, Tax Justice Network.

Ils expliquent que : « Les notions d’aide et de charité permettent en réalité aux gouvernements des pays riches et aux multinationales de continuer à piller l’Afrique derrière un faux voile de générosité ». Et ils préviennent que si rien n’est fait pour arrêter la saignée  plus de 580 milliards de dollars vont être soutirés aux pays pendant  la prochaine décennie.

Mireille Modoi pour Info Afrique

L’incroyable modèle de développement Rwandais

Rwanda modèle

Comment le Rwanda devient un modèle pour l’Afrique centrale

C’est un pays d’Afrique en plein développement, ou il fait bon vivre et ou les investisseurs voient avec raison un potentiel incroyable.

Le Rwanda en 2014 s’érige en modèle Africain, et j’ai voulu le constater par moi-même en allant bien sur à Kigali la capitale, mais aussi en brousse, visiter les villes, les communes, puis en trek afin de communiquer avec les villages reculés et leurs populations. De magnifiques rencontres dans un pays fier de tenir ses promesses pour 2014.

Rwanda modèleCitons quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes:

26 000 km², soit un des plus petit pays du monde
11 millions d’habitants
Classé 166ème pays sur 187 pour son indice de développement
70% d’alphabétisation
96% de scolarisation
11% de croissance annuelle

 

Je vous propose donc un dossier afin de mieux comprendre le Rwanda ce pays moteur de croissance avec:

Histoire, témoignages, ouvrages, écotourisme solidaire, nouvelles technologies, héros, immobilier et… traitement des déchets !

 

Comment devient-on génocidaire ?

« Le barbare est celui qui ne s’oppose pas à la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss. Au Rwanda, en ce sinistre printemps 1994, l’équation est certainement plus complexe pour celui qui se trouve au cœur de la tempête.

Car résister, ce n’est pas seulement écouter sa conscience, faire preuve de courage, c’est aussi aller à contre-courant de certaines traditions, comme l’obéissance aux autorités. Quoi qu’il en soit, les paysans des collines sont nombreux à rejoindre le camp des tueurs… Lire la suite

Qui l’aurait cru ? Les premiers blancs  arrivés au Rwanda au tout début du XXème siècle ont été qualifiés de « sauvages » par les rwandais!

Était-ce pour ainsi dire les hommes  à civiliser ?

C’est une histoire qui paraîtrait invraisemblable ou pour le moins inventée de toute pièce, mais une chose est sûre, les premiers blancs ont été vite affublés de jugements négatifs et traités notamment de sauvages par les rwandais… Lire la suite

L’ange oublié du Rwanda: Le capitaine Mbaye Diagne sauva plus de 600 vies au cours du génocide et y perdit la sienne

Retour sur l’incroyable histoire du héros sénégalais, le capitaine Mbaye Diagne qui sauva plus de 600 personnes du génocide Rwandais et y perdit la vie… Lire la suite

L’incroyable histoire de Giti la seule ville épargnée par le génocide !

A l’heure actuelle, Giti est tombée dans les oubliettes.

Aucun média même pas un seul, aucun homme politique, aucune organisation humanitaire, personne ne revient sur cet acte réalisé par les habitants de la commune Giti. Pourtant, c’est la vérité, aucun tutsi n’a été tué à Giti pendant le génocide de 1994… Lire la suite

Le Rwanda, un des pays d’Afrique ou la croissance est la plus forte, mais aussi le pays le plus sur d’Afrique, et… Le plus propre !

Ce qui m’a le plus surpris au Rwanda…

Ce n’est pas la beauté du pays, pourtant impressionnante
Ce n’est pas le développement des infrastructures, pourtant le plus flagrant que j’ai pu voir en Afrique Centrale (voir notre article)
Ce n’est pas l’accueil des Rwandais: parfait
Ce n’est pas la qualité du réseau routier: meilleur qu’en France

C’est l’incroyable propreté du pays !

Effectivement les sacs plastiques sont interdits depuis 2005, et l’utilisation est passible d’une amende de prison. Au delà des remarques que cela laisse suggérer le fait est la, le pays est le plus propre des 21 pays que j’ai traversé en Afrique ces dernières années… Lire la suite

 

Niché au flanc d’une des mille collines rwandaises, à Rubavu (Gisenyi) devant le lac Kivu, INZU Lodge offre à ses clients un havre de paix et de tranquillité.

Agrémenté de plusieurs îles, le lac Kivu longe les frontières du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC). Il est, sans contredit, l’un des plus beaux lacs d’Afrique de l’Est. Et la vue qu’il offre, des hauteurs du INZU Lodge, est tout simplement à couper le souffle ! Lire la suite

Le développement des nouvelles technologies permettra  t’il au Rwanda de devenir le Singapour africain, après le master plan de Kigali, parlons des NTIC

Force est de constater que l’utilisation des téléphones mobile a révolutionnée la vie des populations, en effet que ce soit avec un smartphone (uniquement dans les capitales et grande villes) ou avec les mobiles anciennes génération tout le monde communique aisément et en permanence. Lire la suite

Thierry Barbaut – Info Afrique

 

Le capitaine Mbaye Diagne sauva plus de 600 personnes au Rwanda

Retour sur l’incroyable histoire du héros sénégalais, le capitaine Mbaye Diagne qui sauva plus de 600 personnes du génocide Rwandais et y perdit la vie…

capitaine-mbaye-diagneLe capitaine Mbaye Diagne, décédé le 31 mai 1994, est un officier subalterne sénégalais. Il était observateur militaire de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda. Il a sauvé à lui seul plusieurs centaines de personnes du génocide au Rwanda au péril de sa propre vie.

Le 31 mai 1994, il rentre seul à l’état-major de la force quand un obus tiré par le Front Patriotique Rwandais explose à côté de son véhicule. Il est tué immédiatement à 12 jours de son retour au Sénégal où il laisse sa femme et deux enfants.

Il aura droit à tous les honneurs posthumes, bien que peu de Sénégalais connaissent son histoire édifiante.

Le découvrir:

Première vidéo complète en Anglais

Deuxième partie

Bolloré lance un service de livraison rapide vers l’Afrique

Bolloré Speed to Africa

Le nouveau service se nomme « Speed to Africa »

Les pays concernés sont :

Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Sénégal, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe

Le nouveau service porte à porte « Speed to Africa » permettra désormais aux clients industriels de Bolloré Africa Logistics et de SDV d’acheminer le plus rapidement possible tout type de colis, depuis n’importe quel pays d’Europe jusqu’à un point de livraison final, dans plus de 20 pays d’Afrique sub-saharienne.

« Un service en synergie avec deux entreprises et leurs expertises: Bolloré avec la logistique et SDV avec la gestion de marchandise »

Bolloré Speed to AfricaCette nouvelle offre fonctionnant 24h/24 et bénéficiant d’un numéro d’appel dédié, s’appuie conjointement sur le réseau de Bolloré Africa Logistics (1er réseau de logistique intégrée en Afrique et leader des partenariats public-privé portuaires et ferroviaires en Afrique) ainsi que sur l’expertise reconnue de SDV en livraison d’urgence (gestion de l’embarquement des marchandises sur le 1er avion en partance de l’Europe, etc).

Les formalités administratives et douanières sont réalisées en amont, par chacune des deux entités.

La prise en charge de chacune des demandes se veut immédiate, avec la confirmation dans l’heure aux clients d’un plan de transport. Un service de tracking baptisé LINK  garantit au client le bon suivi des opérations, de bout-en-bout.

Les bénéfices pour les clients grands comptes (Oil&Gas, healthcare, FMCG, télécommunications…) sont nombreux : maîtriser les délais d’approvisionnement des pièces détachées, piloter au mieux la gestion des stocks, limiter les surcoûts et les pénalités de retard dus aux interruptions des sites de production ou des chantiers…

Thierry Barbaut

Petites IA et grand impact : quand l’intelligence artificielle est mise au...

À l'évocation de l’intelligence artificielle (IA), on pense souvent aux grands modèles de langage qui font les gros titres des médias — des systèmes massifs,...
Perspectives économiques régionales

Quelles sont les perspectives économiques régionales ?

La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...