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Afrique: soutenir la croissance dans un contexte économique mondial morose

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, la croissance économique a marqué le pas dans les pays d’Afrique subsaharienne en raison d’un environnement économique moins favorable.

Elle atteindra 3,7% en 2015 au lieu des 4,6% affichés en 2014, soit le taux de croissance le plus faible depuis 2009.

Telles sont les conclusions de la dernière édition d’Africa’s Pulse, publication semestrielle de la Banque mondiale qui analyse les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. En 2015, la croissance dans la région sera plus faible que la moyenne de 6,5% constatée au cours de la période 2003-2008. Elle sera même inférieure au taux de croissance de 4,5% enregistré après la crise financière mondiale entre 2009 et 2014. Pour 2016, la Banque mondiale prévoit un rebond de la croissance à 4,4% qui s’accélèrerait en 2017 pour atteindre 4,8%.

Ce ralentissement de la croissance s’explique par la chute brutale des cours du pétrole et des autres matières premières. Mais Africa’s Pulse souligne que d’autres facteurs exogènes ont pesé sur les performances économiques de l’Afrique, comme le ralentissement de l’économie chinoise et le durcissement des conditions financières au niveau mondial. L’insuffisante production d’électricité dans de nombreux pays africains a accentué ces facteurs négatifs qui entravent la croissance économique en 2015.

« La fin du super-cycle des matières premières constitue une opportunité pour les pays africains de relancer leurs réformes afin de moderniser leur économie et de diversifier leurs sources de croissance. La mise en œuvre de bonnes politiques pour stimuler la productivité agricole et réduire les coûts de l’électricité tout en augmentant l’accès permettra d’accroître la compétitivité et de soutenir la croissance de l’industrie légère », a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne.

Africa’s Pulse prévoit que plusieurs pays continueront d’afficher une croissance robuste. Les investissements dans l’énergie et les transports, la consommation des ménages et l’investissement dans le secteur extractif devraient stimuler la croissance de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Mozambique, du Rwanda et de la Tanzanie. La croissance de ces pays devrait ainsi atteindre au moins 7% par an entre 2015 et 2017.

Des progrès dans la réduction de la pauvreté

Africa’s Pulse révèle que la réduction de la pauvreté a été plus rapide qu’attendu en Afrique subsaharienne. Selon la Banque mondiale, la prévalence de la pauvreté sur le continent aurait en effet diminué, passant de 56% en 1990 à 43% en 2012. Au cours de la même période, la population africaine a vu ses conditions de vie s’améliorer, tout particulièrement au niveau de la santé (mortalité maternelle et infantile) et de la scolarisation dans le cycle primaire où les inégalités basées sur le genre se sont fortement réduites.

Les taux de natalité toujours très élevés en Afrique ont cependant limité l’impact de deux décennies de forte croissance économique sur le nombre total de personnes pauvres. Les pays africains ont toujours du retard par rapport aux autres régions au regard des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ainsi, l’Afrique n’aura pas atteint l’objectif de réduire de moitié la part de la population vivant dans l’extrême pauvreté entre 1990 et 2015.

La baisse des cours mondiaux des matières premières

Grâce à ses nombreuses richesses naturelles, l’Afrique est exportatrice nette de pétrole, de minerais et de métaux, ainsi que de matières premières agricoles. Ces ressources représentent près des trois quarts des exportations de biens du continent. La baisse généralisée des cours des matières premières s’explique par une offre abondante et une demande mondiale plus faible. Africa’s Pulse montre que depuis juin 2014, les prix du gaz naturel, du minerai de fer et du café ont baissé de plus de 25%.

Ce rapport souligne que le ralentissement de la croissance est inégal selon les pays et que les facteurs pesant sur leur croissance varient également. La chute des cours des matières premières a plombé la croissance des pays exportateurs, particulièrement les producteurs de pétrole (Angola, République du Congo, Guinée équatoriale et Nigéria) et de minerais (Botswana et Mauritanie). Des facteurs internes comme l’insuffisance de production électrique ont freiné la croissance au Ghana, en Afrique du Sud et en Zambie. L’instabilité politique et les tensions sociales ont pesé lourdement sur l’économie du Burundi et du Soudan du Sud.

Africa’s Pulse constate que les pays du continent affichent des déficits budgétaires plus importants qu’au lendemain de la crise financière mondiale. Le creusement de ces déficits s’explique par le gonflement de la masse salariale et une baisse des recettes, particulièrement dans les pays producteurs de pétrole. Dans d’autres pays, la hausse des déficits est liée à l’importance des dépenses en infrastructure. Ces déficits croissants ont entraîné une hausse de la dette publique dans de nombreux pays de la région. Si dans l’ensemble, le ratio de dette sur PIB demeure maîtrisé, quelques pays connaissent une hausse inquiétante de leur taux d’endettement.

« La chute brutale et continue des cours des matières premières accroît les déficits budgétaires des États, et représente un défi supplémentaire pour les pays qui n’ont déjà plus de marges pour amortir les chocs », a déclaré Punam Chuhan-Pole, économiste en chef par intérim de la Banque mondiale pour l’Afrique et auteur de cette publication. « Afin de résister aux chocs à venir, les gouvernements africains devraient améliorer la gestion de leurs dépenses publiques, en se concentrant par exemple sur les investissements essentiels et en renforçant leur administration fiscale afin de dégager des marges budgétaires. »

Quelles réformes envisager ?

Étant donné le contexte économique mondial, la croissance en Afrique subsaharienne continuera d’être soumise à de rudes épreuves. Ce constat souligne l’urgence pour les gouvernements d’entreprendre des réformes structurelles pour lever les freins internes à la croissance. Il faudra investir dans de nouvelles capacités de production électrique, mieux gérer les sècheresses et leurs conséquences sur l’hydroélectricité, moderniser les entreprises publiques de distribution et inciter davantage les entreprises privées à investir pour permettre au secteur électrique d’être plus résilient. Les États peuvent aussi accroître leurs recettes fiscales et améliorer le consentement à l’impôt. Ils devraient parallèlement améliorer l’efficacité de leurs dépenses afin de dégager des marges de manœuvre budgétaire.

Fabrice Mikomba – Libreville pour Info Afrique

JUMIA Côte d’Ivoire: la boutique Woodin Les plus belles collections de Woodin en vente sur le web

JUMIA, le leader de la vente en ligne en Côte d’Ivoire poursuit son ascension dans le monde de la mode.

Dans un partenariat exclusif, JUMIA lance aujourd’hui la première boutique en ligne Woodin, https://www.jumia.ci/boutique-woodin/. Le pionnier de la mode Africaine a choisi de vendre ses collections en ligne sur JUMIA en Côte d’Ivoire.

Ce lancement est un signal fort du Groupe Vlisco, qui a ouvert en Mai dernier, la boutique UNIWAX sur JUMIA.

La toute nouvelle collection Evasion de Woodin, avec ses motifs floraux recherchés, ainsi que les intemporels classiques de Woodin tels que, Succès, Innovation, So chic, viennent de faire leur apparition sur JUMIA. Le groupe Vlisco a renouvelé sa confiance au site de commerce en ligne après le succès massif de la boutique Uniwax. Ce partenariat permettra de rendre accessible partout en Côte d’Ivoire, les pièces authentiques et les fabuleuses créations de la marque Woodin.

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« Le pagne occupe une place de choix dans la culture vestimentaire ivoirienne, c’est pourquoi il est indispensable pour nous d’offrir à nos clients les meilleures marques de pagnes en Côte d’Ivoire.  Après Uniwax, nous sommes fiers aujourd’hui de pouvoir lancer une marque comme Woodin et ainsi compléter notre gamme. Woodin représente bien plus qu’une marque, c’est une philosophie, un mode de vie qui traduit la jeunesse, la vitalité et la chaleur du continent africain» a commenté Nadia Dosh, Directrice Mode de JUMIA Côte d’Ivoire.

Woodin est une marque dédiée à l’Afrique jeune, cool et branchée. Une marque inspirée par la richesse culturelle et artistique du continent. Elle est devenue le pionnier de la mode Africaine en alliant adroitement la diversité des tenues traditionnelles Africaines aux tendances contemporaines. Elle s’est imposée comme une constante source d’inspiration et un véritable symbole de créativité. En apportant Woodin, JUMIA vise une clientèle plus jeune que celle d’Uniwax et lui permet de revendiquer un style Africain glamour et élégant. Avec Woodin en ligne, JUMIA introduit le « native dressing » sous sa forme la plus raffinée et la plus abordable.

Les fans de pagnes africains peuvent désormais explorer la délicatesse du savoir-faire de Woodin au travers de chacune de ses collections sur https://www.jumia.ci/boutique-woodin/. La toute nouvelle collection, Evasion de Woodin en boutique depuis seulement le 1er octobre et déjà disponible sur JUMIA, embrasse le pouvoir des fleurs. Ses modèles uniques s’illuminent de motifs floraux aux couleurs, vert vintage, rose foncé, crème et bleu et sont disponibles en pièces de 6 yards. Sont également disponibles les sublimes classiques de la marque : Succès, Innovation, Batik, Illustration, Afrik, Mini maxi, Perle, Célébration, Dream, Ambition, Afrikor, So chic et Le bassam. Toutes ces pièces sont accessibles sur JUMIA à partir de seulement 10 000 FCFA, avec livraison partout en Côte d’Ivoire.

Mireille Modoi – Info Afrique

Les investisseurs Africains conseillent la double nationalité

À la lumière de l’ordre du jour de la conférence sur l’investissement qui aura lieu le 20 octobre à Johannesbourg, Monarch&Co International souhaiterait mettre l’accent sur les avantages de la double nationalité et de l’atout qu’elle peut représenter pour les investisseurs africains

Détenir un passeport d’un autre pays peut offrir des opportunités au plan international dans le domaine des affaires, de l’éducation, des soins médicaux, et voyager sans visa pour les investisseurs et leurs familles.

En tant que spécialistes des demandes de résidence permanente et de nationalité, Monarch&Co propose des programmes d’investissement permettant aux investisseurs de choisir parmi un vaste portefeuille de pays à travers le monde. Les pays qui offrent le plus d’avantages sont, Antigua-et-Barbuda, Chypre (UE), Grenade, Malte (UE), l’Île Maurice, le Portugal (UE), Saint Kitts & Nevis, le Royaume-Uni (UE) et les États-Unis d’Amérique.

Add More Stamps to My Passport | 24.52En réalisant un investissement substantiel dans un projet d’entreprise ou l’achat d’un bien immobilier, les investisseurs peuvent effectuer une demande de résidence dans un pays étranger et/ou de nationalité étrangère. James Bowling, PDG de Monarch&Co, déclare qu’un grand nombre d’investisseurs préfèrent détenir un passeport européen qui octroie le droit de se déplacer librement, de s’établir et de trouver un emploi dans tous les pays membres de l’Union européenne, mais d’autres pays comme les États-Unis d’Amérique, Grenade et Antigua-et-Barbuda peuvent offrir des avantages différents, mais tout aussi bénéfiques.

Bowling cite cinq avantages inhérents à la double résidence et/ou nationalité :

Une meilleure protection

Des avantages au quotidien, tels qu’un accès à de meilleurs services de soins médicaux, d’enseignement, de sécurité et de transport pourraient être accordés aux investisseurs.

Des facilités sur le plan financier

Certains programmes offrent aux investisseurs jusqu’à 6,5 % de retours et des garanties de rachat une fois que leur candidature à l’obtention de la nationalité est acceptée, ce qui leur permet de percevoir des retours en devise étrangère avec des risques limités ou sans risque.

Voyager sans restriction

« Les demandes d’obtention d’un visa sont longues et coûteuses ; avec les programmes d’accès à la résidence et à la citoyenneté, les investisseurs peuvent obtenir une autre nationalité qui offre peu de restriction aux projets de voyage et de demande de visa », dit Bowling.

Réductions fiscales

Bowling souligne qu’en acquérant une seconde nationalité, les investisseurs ont également le droit à des allègements fiscaux et à une meilleure situation fiscale, tant sur le plan professionnel que personnel.

Sécurité sur le plan familial

Les investisseurs qui aspirent à de meilleures possibilités de scolarisation pour leurs enfants, à un environnement sain où élever leurs familles ou simplement à une meilleure qualité de vie, sont sensibles aux avantages de la double nationalité.

« Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la double résidence et nationalité est attrayante pour les investisseurs, mais en général, l’argument principal reste le second passeport qui permet d’accéder au monde plus librement, avec plus de flexibilité, et de bénéficier légalement de réductions d’impôts », conclut Bowling.

Mireille Modoi

Compétitivité mondiale, l’Afrique du Sud grimpe de 5 places avec la 49ème place sur 140 pays

L’Afrique du Sud reste un modèle pour le continent en prenant 5 places aux autres pays du monde !

Brand South Africa (http://www.brandsouthafrica.com) annonce les résultats 2015/16 de l’Indice de compétitivité mondial annuel du Forum économique mondial, qui voit l’Afrique monter de 7 places, de la 56e à la 49e sur 140 pays. En parlant de la progression significative de l’Afrique dans l’Indice de compétitivité mondial, le PDG de Brand South Africa, Kingsley Makhueba, a déclaré « La construction de la compétitivité d’un pays nécessite un effort collectif impliquant la collaboration du gouvernement, des entreprises et de la société civile.

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Dernièrement, il a impliqué le regroupement de tous les Sud-Africains autour de cet objectif national.» « Les résultats de l’Indice de compétitivité de 2015/16 montrent que l’Afrique du Sud a fait des progrès considérables pour démontrer que nous sommes une destination compétitive mondialement.

Ce rapport se fait l’écho de notre propre évaluation ayant établi que nous devons travailler au renforcement, entre autres, des secteurs de l’éducation et de la santé afin de maintenir une compétitivité soutenue.  Le Plan national de développement indique les étapes que nous devons suivre pour atteindre cet objectif.» « Nous remercions tous les Sud-Africains pour leurs contributions à la construction de la compétitivité de l’Afrique du Sud, et espérons que l’année prochaine nous constaterons davantage d’améliorations, » conclut M. Makhueba.

Réalisations de l’Afrique du Sud dans l’Indice de compétitivité mondial de 2015/16 Les améliorations les plus importantes constatées se situent dans les secteurs de l’infrastructure (jusqu’à 8 places), la santé et l’école primaire (jusqu’à 6 places), l’efficacité du marché du travail (jusqu’à 6 places), la réactivité technologique (jusqu’à 16 places), et l’innovation (jusqu’à 5 places).

L’Afrique du Sud a également progressé dans les secteurs de : l’environnement macroéconomique (jusqu’à 4 places), l’enseignement supérieur et la formation (jusqu’à 3 places), la sophistication des entreprises (jusqu’à 2 places).

L’Afrique du Sud a perdu des places dans le secteur des institutions (perte de 2 places), de l’efficacité du marché des marchandises (perte de 6 places), du développement du marché financier (perte de 5 places) et de la taille du marché (perte de 4 places).

Orange, Bruno Mettling devient directeur adjoint de la zone Afrique

Bruno Mettling sera nommé Directeur Général Adjoint, en charge de la zone Afrique et Moyen Orient

Avec son plan stratégique Essentiels2020, Orange a défini ses priorités pour les cinq prochaines années.

Pour conduire cette feuille de route et accompagner Orange dans sa transformation, l’organisation du Groupe évolue en phase avec ce plan stratégique, à compter du 1er mars 2016. Marc Rennard, qui a porté avec succès le développement d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient, sera nommé Directeur Général Adjoint, en charge de l’expérience client et des services financiers sur mobile.

Fort de son expérience avec Orange Money, il sera en charge des services financiers sur mobile, qui constituent l’un des deux axes de diversification retenus dans le plan stratégique.

Bruno Mettling, qui a œuvré sans relâche sur la transformation du Groupe, sera nommé Directeur Général Adjoint, en charge de la zone Afrique et Moyen Orient (AMEA) ; Jean-Marc Vignolles, qui a réalisé un travail remarquable à la tête d’Orange Espagne depuis 2007, le secondera, et sera nommé Directeur des opérations (COO) de la zone AMEA. L’Afrique et le Moyen-Orient sont pour Orange un territoire de croissance.

La constitution d’une holding regroupant ses opérations dans cette zone, ainsi que le projet d’acquisition de quatre nouveaux pays, ouvrent au Groupe de nouvelles perspectives de développement pour affirmer son ambition sur la zone.

Laurent Paillassot sera nommé CEO d’Orange Espagne. Fort de son expérience de dirigeant et de son arrivée réussie dans le Groupe, il prendra la tête de la filiale d’Orange en Espagne, qui, avec l’acquisition de Jazztel, devient l’acteur convergent le plus dynamique sur le marché espagnol, et représente désormais plus de 10% des revenus du Groupe. Jérôme Barré sera nommé Directeur Exécutif en charge des Ressources Humaines.

orange-afriqueOrange va mobiliser l’ensemble de ses collaborateurs sur la base d’un nouveau modèle d’employeur digital et humain. C’est une condition indispensable pour relever les défis de digitalisation dans le respect du contrat social. Cette mission essentielle est confiée à Jérôme Barré, qui a su démontrer ses grandes qualités managériales. Thierry Bonhomme, qui est en charge d’Orange Business Services (OBS), sera par ailleurs nommé Directeur Général Adjoint. Cette nomination viendra reconnaître le travail de fond engagé, qui permet aujourd’hui de positionner OBS comme le partenaire de confiance de la transformation digitale des entreprises.

Stéphane Richard a déclaré : « Cette nouvelle organisation a été pensée pour accompagner notre plan stratégique Essentiels2020. Je suis particulièrement fier des talents qui composent notre équipe de direction à mes côtés. Ces évolutions seront mises en place le 1er mars 2016, afin de permettre la finalisation de certains projets particulièrement importants pour le Groupe, comme la préparation de notre offre de banque mobile ou l’intégration de Jazztel. J’ai souhaité également que les mois qui viennent soient consacrés à la préparation et à l’organisation de la transition, afin qu’elle puisse se dérouler de manière harmonieuse et efficace, et que l’ensemble de la nouvelle organisation soit pleinement opérationnelle dès le premier jour. »

Au 1er mars 2016, le Comité Exécutif d’Orange sera ainsi composé de 12 membres, autour de Stéphane Richard, Président Directeur Général :

–    Christine Albanel, Directrice Exécutive RSE, Diversité, Partenariats et Solidarité, –    Jérôme Barré, Directeur Exécutif en charge des Ressources Humaines,

–    Thierry Bonhomme, Directeur Général Adjoint, en charge d’Orange Business Service,

–    Fabienne Dulac, Directrice Exécutive Orange France,

–    Ramon Fernandez, Directeur Général Adjoint, Directeur Financier et Stratégie,

–    Mari-Noëlle Jégo-Laveissière,  Directrice Exécutive Innovation, Marketing et Technologies,

–    Pierre Louette, Directeur Général Adjoint, Secrétaire Général du Groupe, Opérateurs France et Achats,

–    Béatrice Mandine, Directrice Exécutive Communication et Marque,

–    Bruno Mettling Directeur Général Adjoint, en charge de la zone Afrique et Moyen Orient (AMEA),

–    Gervais Pellissier, Directeur Général Délégué, en charge de la zone Europe

–    Marc Rennard, Directeur Général Adjoint, en charge de l’expérience client et des services financiers sur mobile.

Michaël Trabbia, Directeur auprès du Président Directeur Général, assure par ailleurs le secrétariat du Comité Exécutif.

Mireille Modoi

Entretien : Benjamin Kahitare, l’humoriste en pleine progression en République Démocratique du Congo

Alors qu’il entre dans la scène professionnelle très jeune, Benjamin Kahitara manifeste un talent hors norme d’humoriste en République Démocratique du Congo.

Une première scène professionnelle, une première victoire et une évolution dans l’aventure artistique. Benjamin est vite nominée meilleur humoriste dans la catégorie Jeune Talent au Festival du rire en 2014.

Benjamin-KahitaraL’aventure continue pour lui vu que l’humoriste est parmi les participants qui prendront part au Festival du Gondwana en côte d’ivoire du 11 au 13 Septembre 2015. Christian Arshavin, rédacteur d’Info Afrique a recueillis les propos de Benjamin Kahitare humoriste indépendant à son lieu de travail à Lubumbashi. Des éclaircissements sur son parcours et la place de l’humour en Afrique.

1. Vous êtes humoriste en émergence, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Benjamin Kahitare, je suis comédien, humoriste et interprète indépendant.

2. comment êtes-vous tombé dans le métier d’humoriste alors que vous étiez graphiste, pourquoi ce choix?

Je suis toujours designer et infographiste et je passe la majorité de mon temps à créer, j’aime les environnements créatifs. Je pense que l’humour est une question de choix pour moi, j’ai toujours abordé la vie avec humour, et chaque  fois que je regarde un spectacle d’humour, je reconnais toujours ma place dans l’aventure scénique. C’est en faisant l’humour que je suis devenu humoriste, car ça m’a fais plein d’amis et ça m’apprends à écouter mon cœur.

3. Le profil d humoriste manque de valorisation en RDC, comment êtes-vous parvenu à convaincre vos parents à accepter ce métier ?

Mes parents sont formidables, ils sont mes premiers fans, quand j’étais petit, mon père ne pouvait pas aller au lit sans que je lui balance deux bonnes vannes, il connait bien mon talent, et si aujourd’hui j’ai eu facile à faire ce choix, c’est grâce à ma mère à qui je dois toute ma carrière.

4. Comment vois-tu ton job évoluer en Afrique ?

Je garde un point de vue optimiste à propos de ce métier sur l’étendue de l’Afrique. Il y a de plus en plus d’humoristes qui y naissent, et cela une très bonne chose pour le peuple africain, car l’humour est une thérapie sociale. Il ya des questions politiquement lourdes que l’art peut alléger.

5. Nous voyons de scènes intéressantes comme le JAMEL COMÉDIE CLUB. D’après vous, qu’es ce qui manque à l Afrique pour devenir un continent où le théâtre est pris à sa juste valeur ? Quels sont des stratégies à mettre en place pour propulser le théâtre en Afrique?

Je pense que rien ne manque à l’Afrique, elle à tout ce qu’il lui faut « le potentiel », il faut juste l’exploiter. Nous avons besoin des bosseurs, non seulement dans l’humour mais dans tous les secteurs, il nous faut les gens qui osent prendre les risques car toute chose a un départ, et le notre, c’est ce courage.

6. Un message aux participants au festival du GONDWANA qui se tiendra du 11 au 13 décembres2015, aux fans aussi.

C’est eux les stars, car sans eux, rien ne serait drôle, j’ai hâte de partager des moments agréables surtout que ça sera un nouveau public pour moi, et c’est bien les nouvelles aventures.

« Présidentielle 2015 en Côte d’Ivoire: Pour des élections apaisées, les femmes s’engagent et veulent se faire entendre »

Pendant 10 jours et ce à compter du 28 septembre 2015, les femmes de CI ont décidé de recevoir à tour de rôle les candidats à la présidentielle pour connaître leur programme et plus singulièrement leur programme pour les femmes.

elections-cote-d-ivoire-2015A l’origine de cette initiative qui se veut une première en CI, cinq organisations féminines. Il s’agit de la coalition des femmes leaders avec à sa tête Mariam Dao Gabala, du réseau des femmes journalistes et professionnelles de la communication présidé par Agnès Kraidy, du lobby ivoirien pour la défense des droits de la femme de Marie-Christine Bocoum, de l’organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire de Fanta Doumbia et l’association des femmes chercheures dont la présidente est le Professeur Habiba Sanogo-Tidou.

Par la création de ce cadre d’échange, elles veulent former les femmes mais par-delà les ivoiriens dans leur ensemble. Les former à la politique, à la démocratie en leur apprenant à s’impliquer un peu plus afin de jouer pleinement leur rôle, celui de mandant.

Un autre objectif est de « faire comprendre aux politiques que la population attend d’eux autre chose que du vent » comme le dit l’une des initiatrices.

Ce cadre de rencontre s’inscrira dans la durée. Il est vrai que les candidats seront reçus jusque au 8 Octobre, la veille de l’ouverture de la campagne; mais une fois les élections achevées, pendant le mandat du futur président donc, ce cadre de rencontre servira à lui demander des comptes au cas où ses actions seraient en déphasage avec ses promesses.

Pour les élections locales et régionales, les cinq organisations féminines promettent d’autres initiatives sans laisser filtrer plus de détails.

Andrée P. N’GUESSAN

Madagascar, High Tech Expo, le salon des nouvelles technologies

La viralité des réseaux sociaux, la révolution internet, l’arrivée en masse des smartphones… Les innovations du monde des nouvelles technologies transforment notre quotidien, parlons-en.

A travers un salon qui dit tout des High Tech…

…Non pas un, mais LE salon regroupant les acteurs High Tech a Madagascar : sous le haut patronage du Ministre des Postes, des Telecommunications et des Nouvelles Technologies, Rakotomamonjy André Neypatraiky, HIGH TECH EXPO, se tiendra au Carlton Anosy les 23-24-25 Octobre prochains. Avec un prix d’entrée abordable, qui donne accès à un univers completement high tech : hardware, software, drones, informatique, audiovisuel, smartphones, tablettes, il y en aura pour tous les goûts. Une manière forte de renforcer la vulgarisation des Nouvelles Technologies auprès d’un public large qui aura la possibilité de découvrir et se familiariser aux outils de demain auprès des institutions et des entreprises privées de références.

hight-tech-expo

Avec un programme plus qu’alléchant, pour les férus de nouvelles technologies, ou même pour les simples curieux :

– stands d’exposition et vente, pour retrouver des produits de qualité à bons prix,

– conférences-débats, pour faire découvrir des jeunes talents du milieu, dotés d’un véritable savoir-faire et de connaissances hors-norme, pour inspirer nos jeunes malgaches à s’insérer dans cette voie, mais aussi pour débattre des opportunités à créer dans ce secteur et échanger sur les différentes stratégies qui pourraient favoriser la réduction de la fracture numérique,

– un game jam (création en live d’un jeu vidéo pendant le salon),

– et bien d’autres animations (notamment le jeu La Belle et Le Geek organisé sur la page Facebook High Tech Expo, pour gagner des tablettes)

Sanda Solofoson Randriamifidimanana, Managing Director de l’agence Coreali, à l’initiative de cet événement, nous explique sa vision :

«Nous croyons fermement que les Nouvelles Technologies sont un vecteur de développement de notre pays. A l’ère du 3.0, il faut relancer le secteur, lui donner plus de visibilité. Ce salon doit être une vitrine, un carrefour d’opportunités pour tous les publics, jeunes et moins jeunes, qui tous croient en l’avenir de notre Madagascar connecté

Le rendez-vous est donné, plus que quelques semaines avant de découvrir le salon !

L’événement est prometteur, un véritable challenge relevé par cette agence qui ne veut reculer devant rien.

Plus d’informations :
hightechexpo@gmail.com
+261 32 07 170 58 . +261 34 63 172 54+ . +261 33 16 472 99

MTN Côte d’Ivoire et Ericsson partenaires dans le recyclage des déchets électroniques et électriques

Déchets électroniques au Ghana

Ericsson et MTN Côte d’Ivoire ont annoncé ce jour leur partenariat pour la sensibilisation sur les effets néfastes des déchets électriques et électroniques sur l’environnement et la santé par leur collecte et leur recyclage.

Cette initiative est une première en Côte d’Ivoire et sera lancée le 7 octobre 2015 à Abidjan.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Ecologique d’Ericsson et de la responsabilité Environnementale de MTN Côte d’Ivoire. Elle s’articule autour de la sensibilisation, du changement de comportements et de la réduction du potentiel impact environnemental à travers l’élimination des équipements électriques et électroniques usagés.

Déchets électroniques au Ghana
Déchets électroniques au Ghana

Selon l’initiative STEP (Solving the global E-waste Problem), « Initiative pour la résolution du problème mondial des déchets électroniques », d’ici 2017, ces déchets atteindront, au plan mondial, 65,4 millions de tonnes, un tiers de plus qu’en 2012. Les déchets électroniques mal éliminés ou mal recyclés constituent un danger environnemental méconnu dans le monde entier, ce qui a des conséquences nocives sur la santé, le bien-être et les conditions de vie des populations. L’Afrique de l’Ouest serait l’une des régions les plus touchées du monde où de grandes quantités d’équipements désaffectés provenant du monde entier y sont souvent illégalement déversés. Ce projet est une plateforme adéquate pour la sensibilisation du grand public et des parties prenantes clés de l’entreprise.

Monsieur Freddy Tchala, Directeur Général de MTN Côte d’Ivoire a déclaré que : « La campagne de collecte de déchets électroniques et électriques initiée dans le cadre de notre politique de responsabilité sociale d’entreprise revêt un caractère spécial dans la mesure où elle permettra de sensibiliser les populations sur les effets néfastes sur l’environnement et le cadre de vie, des équipements électriques et électroniques usagés. Les centres de collecte mis à disposition serviront à recueillir les équipements électriques et électroniques usagés de manière saine et sécurisée. Ils seront envoyés hors de Côte d’Ivoire par notre partenaire et recyclés par des entreprises spécialisées ».

En plus de la sensibilisation, MTN et Ericsson communiqueront des sites de collecte à Abidjan. Les populations d’Abidjan sont invitées à saisir cette occasion pour se débarrasser de tous déchets électroniques, et plus particulièrement de leurs équipements de télécommunications tels que les ordinateurs, téléphones (fixes ou portables), routeurs, imprimantes, câbles, téléviseurs, radios, etc. De nombreux lots et autres avantages seront offerts aux personnes qui participeront au programme en acceptant de déposer leurs vieux équipements électroniques usagés auprès des centres de collectes identifiés.

Monsieur Fredrik Jejdling, Directeur Ericsson de la région Afrique Subsaharienne a déclaré : « Depuis plus de 100 ans, nous œuvrons pour connecter les communautés africaines, nous continuons de bâtir la Société en Réseau en Afrique. Notre programme mondial de gestion écologique vise à préserver l’environnement pour nos activités futures et pour les générations futures de l’Afrique en nous assurant que notre technologie obsolète et celle de nos clients sont gérées et traitées de façon écologique. Nous nous assurons que plus de 95 % des matériaux et produits collectés sont recyclés. Ce partenariat exceptionnel avec MTN s’étend à toutes les communautés et offre aux populations abidjanaises, l’occasion de faire ce qui est nécessaire pour éviter que leurs déchets électroniques aient des impacts négatifs sur l’environnement. »

Dans le cadre de sa responsabilité d’entreprise, Ericsson fournit gratuitement à l’échelle mondiale des services sûrs de récupération et d’élimination d’équipements usagés à tous les clients. L’entreprise continue d’étendre son programme de gestion écologique à davantage de pays et à augmenter le volume des équipements récupérés. En janvier 2015, un projet similaire a été mis en œuvre par Ericsson et MTN Bénin.

Le Togo accueille l’« Africa Code Week »

Le ministère des Postes et de l’Economie Numérique lance officiellement l’Africa Code Week au Togo pour promouvoir l’apprentissage du langage informatique auprès des jeunes.

Lomé, le 28 septembre 2015- Le ministère des Postes et de l’Economie Numérique cordonne la mise en place d’activités d’introduction au langage informatique au Togo à l’occasion de l’Africa Code Week du 1er au 10 octobre 2015. Africa Code Week est destiné à faire découvrir et à favoriser la maîtrise du code informatique aux jeunes togolais de 6 à 16 ans et au-delà.

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Africa Code Week est un évènement de dix jours qui se déroule dans dix-sept pays africains afin de promouvoir l’apprentissage de la programmation informatique à travers des centaines d’ateliers d’initiation au code. Cet évènement est accessible à l’ensemble des personnes souhaitant découvrir le code informatique principalement les jeunes de 6 à 16 ans.

Partenaire officiel et référent pour le Togo, le ministère des Postes et de l’Economie Numérique y pilote un ensemble d’ateliers, de conférences et d’animations autour de l’informatique. Pour cela, de nombreux partenariats ont été établis avec des établissements scolaires, des centres culturels et des communautés de développeurs dont les vingt-quatre CIB-INTA, Défitech, Minodoo ou encore Woelab. Toutes ces activités se tiendront principalement à Lomé, Kara et Sokodé. Des ateliers d’initiation au logiciel scratch seront animés par 80 personnes formées à ce logiciel ludique et libre au ministère des Postes et de l’Economie Numérique le 14 septembre 2015.

A Lomé, le site Bluezone/Bolloré de Cacaveli accueillera des animations variées allant des expositions d’applications web ou d’ordinateurs conçus à partir de matériaux recyclés, à une conférence sur l’open data par Frédéric Bardeau, co-fondateur de Simplon, à l’initiative de l’événement.

Les détails et le programme de l’événement sont disponibles sur le site: africacodeweek.org/fr

Réseaux sociaux : Africa Code Week _Togo (Facebook) ; @acwTogo (Twitter).

Contact presse : Honoré Fiadjoe ; +228 90041518 ; honore.fiadjoe@gouv.tg

Le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique définit et coordonne la mise en œuvre de la politique de l’Etat dans les domaines des postes et de l’économie numérique. A ce titre, il traite des questions relatives au développement et à la promotion des activités postales et œuvre à la promotion et à la diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) en vue de l’émergence du secteur de l’économie numérique. Depuis 2010, Cina Lawson occupe les fonctions de Ministre des Postes et de l’Economie Numérique.

Magathe Ngokana

JUMIA institutionnalise les journées de l’électronique avec MTN »

Le site de vente en ligne JUMIA, lance aujourd’hui une nouvelle série d’offres sur l’ensemble de son assortiment d’appareils électroniques et high-tech

Jusqu’à 47% de réduction pour les commandes réglées en espèces à la livraison et jusqu’à -57%, pour celles réglées par MTN Mobile money.

Les offres sont accessibles sur  https://www.jumia.ci/Journee-de-lelectronique jusqu’au 30 Septembre et via l’application mobile jusqu’au 2 octobre.

La première tentative des journées de l’électronique en juillet fut une énorme réussite. Elle avait permis à des produits tels que, le Nokia Lumia 535, la tablette itel 1701, Les ordinateurs Pavillon 15 HP et les téléviseurs 32 pouces de Samsung et Nasco de survoler leurs catégories en réalisant des ventes impressionnantes.

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Pour cette nouvelle série qui s’étendra du 28 septembre au 2 octobre, JUMIA offrira en association avec son partenaire MTN, 10% supplémentaires de réduction sur tout le site le lundi, mardi et mercredi à tous ses clients qui utiliseront le paiement par mobile money.

 « les 10% de réduction supplémentaires pour les utilisateurs de MTN Mobile Money sont un geste fort pour promouvoir ce moyen de paiement moderne et efficace » indique Francis Dufay, Directeur Général de JUMIA Côte d’Ivoire

 

L’électronique fait rêver.

Smartphones et tablettes dernière génération, ordinateurs de plus en plus légers et puissants, télévisions LED et ultra HD etc. autant de technologie et de gadgets qui ont le pouvoir de transformer et améliorer le quotidien.

En institutionnalisant les journées de l’électronique, JUMIA reste fidèle à sa promesse de faciliter l’accès à la technologie. Utiliser le commerce électronique pour propulser toute une nation vers le développement. « Les journées de l’électronique sur JUMIA rendent accessibles au plus grand nombre de nos clients les dernières technologies. C’est l’occasion idéale de s’équiper en smartphone, TV, ordinateur à petit prix »  a déclaré Francis Dufay. Le concept est simple mais innovant; offrir pendant cinq jours, le meilleur rapport qualité prix, sur tout le territoire national, pour les meilleures marques.

Parmi les hero-deals (meilleures offres) de chaque catégorie, les e-shoppers peuvent retrouver :

  • Le magnifique smartphone J1 de Samsung à 63000 fcfa,
  • Le fameux Infinix Hot 2 lancé avec Google le mois denier à seulement 49 000 fcfa
  • La tablette itel 1701 à 45 900 fcfa.
  • La nouvelle Tablette pixi 3 d’alcatel à 45000 fcfa
  • HP Celeron à seulement 155 000 fcfa
  • L’arrivée de FIFA 2016
  • Et le téléviseur 32 pouces LED de Samsung à 155 500 fcfa.

Les journées de l’électronique (Electronics days) c’est plus de 50 références allant jusqu’à 47% de discount en Téléphonie, Tablettes, Informatique, Télévision, Audio, vidéo et Gaming.

A propos de JUMIA

JUMIA est le leader Africain du shopping en ligne. La plateforme d’e-commerce offre une vaste sélection de produits Mode, Beauté, Electroménager, et High Tech à ses clients, ainsi qu’une expérience shopping unique. Outre ses prix compétitifs, JUMIA propose une qualité de services adaptés au e-commerce en Afrique : livraison dans tout le pays, méthodes de paiement flexibles (paiement en espèce à la livraison, ou transfert via mobile), et retours gratuits sous un délai de 7 jours. JUMIA est la première compagnie Africaine à remporter un prix au World RetailAwards en 2013 à Paris en tant que « Best New RetailLaunch » de l’année.

A propos de Africa Internet Group

Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique. AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Africanlawlib.net : promouvoir le libre accès aux ressources juridiques par l’intermédiaire de réseaux sociaux

L’African Innovation Foundation annonce le lancement de la diffusion en ligne de son programme Bibliothèque de droit africain

L’African Innovation Foundation (AIF) (http://www.africaninnovation.org) a annoncé aujourd’hui le lancement de deux canaux de médias sociaux supplémentaires pour soutenir la communauté croissante de ses utilisateurs en ligne, dans le cadre de son programme phare, l’African Law Library (ALL) (http://www.africanlawlib.net). Le tout nouveau lien Facebook de cette bibliothèque électronique, intitulé « Accès aux ressources juridiques africaines pour tous », est https://www.facebook.com/africanlawlibrary.net et le lien Twitter est @AfricanLawLib.

Accédez dès à présent à ces liens et rejoignez notre dynamique communauté virtuelle qui profite déjà des ressources juridiques d’Afrique mises à leur disposition!

L’Afrique est un des continents affichant la croissance la plus rapide du monde en matière de connectivité et d’usage Internet, avec plus de 26,5 % d’africains ayant maintenant accès à Internet (http://www.internetworldstats.com). La connexion aux réseaux sociaux n’est pas en reste, avec 120 millions d’utilisateurs Facebook (http://www.ibtimes.com) et 22,752 millions d’utilisateurs Twitter (http://www.statista.com) en Afrique. L’activité d’AIF, en ce qui concerne les médias sociaux,  a connu une croissance rapide de plus de 100 %  depuis son arrivée sur Internet en 2014, en raison d’une approche proactive et diversifiée.

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La directrice générale de la Fondation, Élodie de Warlincourt, confirme l’importance d’un engagement ciblé, par exemple via des médias sociaux, pour catalyser l’esprit d’innovation en Afrique : « Nous sommes convaincus que des communications adaptées aux besoins sont une condition sine qua non de développement durable dont l’AIF cherche à faire son objectif et nous considérons Facebook et Twitter comme des outils de conversation essentiels pour la promotion de la législation et de la gouvernance en Afrique. Dans le sillage du lancement de cette bibliothèque électronique, l’AIF utilisera aussi des nouvelles connexions de médias sociaux pour son Social Impact Program for Angola (SIPA, ou Program d’Impact Social pour l’Angola) ».

Sophie Bussmann-Kemdjo, directrice de program de ALL, est convaincue que l’exploitation d’une présence en ligne est essentielle pour la mise en valeur de la présence et de la visibilité de ALL d’un bout à l’autre du continent africain : « Nous sommes enthousiastes à l’idée de pouvoir nous mettre en relation, dans une grande envergure,  avec des Africains de toutes les couches de la société via Facebook et Twitter et nous avons hâte de lire les commentaires de notre communauté d’utilisateurs, de connaître votre avis et de partager vos opinions ainsi que vos perspectives au travers de nos discussions et de nos conversations en direct. Notre stratégie consiste à aller au-delà du modèle classique de transmission d’information au profit d’un réseau d’échange  vivant. »

Avec une base de données qui ne cesse de grandir et qui rassemble déjà plus de 100 000 textes juridiques, la plateforme virtuelle de ALL, www.africanlawlibrary.net, demeure la principale source d’informations juridiques sur l’Afrique et la principale source d’informations sur ce programme. Rendez-vous dès à présent sur nos nouvelles pages Facebook et Twitter, AIMEZ notre page, et devenez un contributeur actif en partageant et en échangeant ! ALL ajoutera du contenu sur les pages de ses deux réseaux sociaux à partir de son site Internet et de sa base de données, offrant ainsi une possibilité supplémentaire à ceux qui le souhaitent de partager sans délai des informations, des expériences et des idées, tout en restant connectés à nos évènements et à nos initiatives.

Vous voulez en savoir plus sur l’African Law Library ? Vous souhaitez utiliser notre base de données et rencontrer notre équipe dynamique? Connectez-vous à notre site qui est régulièrement mis à jour et qui a encore plus d’information à vous offrir.  Rejoignez sans plus tarder notre communauté virtuelle en plein essor sur www.africanlawlibrary.net

 

Pour toute information complémentaire sur l’African Law Library, veuillez contacter : 
Aulora Stally, Communications Manager (Directrice de la Communication)
Strehlgasse 4, 8001 Zurich, Suisse
Courriel : a.stally@africaninnovation.org
Téléphone : +41 79 834 9163
Retrouvez-nous sur :
Sur notre site web : www.africaninnovation.org
Facebook : https://www.facebook.com/AfricanInnovationFoundation https://www.facebook.com/africanlawlibrary.net
Twitter :     @AfricanLawLib

Informations sur l’AIF
L’African Innovation Foundation (AIF) (http://www.africaninnovation.org) agit en faveur du développement de la prospérité des Africains en catalysant l’esprit d’innovation en Afrique.

Informations sur l’African Law Library
L’African Law Library (http://www.africanlawlib.net) est un program phare de l’AIF, un portail virtuel qui soutient l’objectif de l’AIF en offrant un accès gratuit aux ressources juridiques (législation, décisions des tribunaux, écrits juridiques) de pays d’Afrique aussi bien que d’institutions internationales et régionales.

Stromae retournera bien en Afrique pour terminer sa tournée

Stromae se rendra bien A Kinshasa et Kigali
Stromae se rendra bien A Kinshasa et Kigali

C’est désormais « enfin » officiel, le célèbre chanteur Stromae retournera bien en Afrique terminer sa tournée

Ce sont bien sur les fans qui sont ravis mais surtout les Rwandais qui attendaient de pieds ferme la star internationale qui est d’origine par son père du Rwanda.

C’est en premier sur sa page Facebook que Stromae à communiqué annonçant qu’il va retourner en Afrique et ira à Kinshasa en République Démocratique du Congo et à Kigali au Rwanda. Sur Facebook Stromae déchaine les passions puisqu’il à 7 millions de « followers »…

« Kinshasa, Kigali, je suis heureux d’annoncer que je viendrai clôturer ma tournée chez vous!  » indique Stromae

Alors les dates officielles sont: le 10 octobre à l’Hôtel Pullman de Kinshasa, puis le 17 octobre à l’ULK Stadium de Kigali.

Stromae retournera bien en Afrique pour terminer sa tournée
Stromae retournera bien en Afrique pour terminer sa tournée

Stromae avait du annuler sa tournée en Afrique en Juin 2015 suite à des effets indésirable de son traitement anti paludisme selon certaines sources.

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Magathe Ngokana

Responsable clientèle et commerciale Afrique Centrale
Responsable clientèle et commerciale Afrique Centrale – magathe.ngokana@info-afrique.com

Le viol une arme de terreur, pourquoi nous sommes tous concernés

Nous sommes tous concernés car nous sommes tous… Car utilisateurs de téléphones mobiles !

Oui ce sont ces téléphones, et particulièrement certains composants dont le Coltan ou le Tantale qui provoquent les conflits économiques qui ravagent la région du Kivu en République Démocratique du Congo. Les dommages collatéraux sont l’utilisation massive du viol comme arme de guerre.

  • Comment comprendre ce phénomène terrible qui ravage une région plus grande que la France ?
  • Comment expliquer de tels actes ?
  • Quelles sont les solutions ?
  • Qui doit agir ?

Info Afrique recommande le livre
« Le viol, une arme de terreur – Dans le sillage du combat du docteur Mukwege

La situation est aujourd’hui si terrible que le tristement fameux chirurgien Denis Mukwege voit dans sa clinique venir les filles violés qui sont les enfants des mères elles-mêmes victimes de viol que le chirurgien avait déjà soigné…

« Les mamans, les jeunes femmes, les filles et les bébés de parfois quelques mois à peine, sont violés et victimes de sévices sexuels par les milices du Kivu qui exploitent le Coltan et le Tantale » indique Denis Mukwege

Denis Mukwege indique également qu’aujourd’hui, et même depuis longtemps, le problème est connu et les rapports attestent sans ambiguïtés des causes du drame et des sévices vécus. Par exemple le « Mapping Report » du haut commissaire aux droits humains atteste des faits.

Denis Mukwege
Denis Mukwege

Mais la volonté politique manque et rien n’est fait pour stopper une situation terrible et qui semble aujourd’hui devenir un véritable fléau.

Le viol démocratisé, comme si l’horreur pouvait l’être…

Le viol, une arme de terreur
Le viol, une arme de terreur

Le célèbre chirurgien affirme être heureux de recevoir de grandes distinctions comme le prix Sakharov, mais revient toujours au Kivu, au bord du lac du même nom ou se trouve sa clinique, et les journées recommencent systématiquement avec ces femmes victimes de viols. Le viol est entré dans les terribles mœurs des milices qui l’utilisent parfois même plus que les balles des AK47.

Avec le livre « Le viol une arme de terreur, nous sommes tous concernés » le lecteur pourra comprendre l’histoire de cette stratégie de guerre, mais aussi les enjeux économiques énormes concernés, les stratégies des grands groupes pour masquer la réalité et bien sur les terribles témoignages des femmes victimes directes de ces viols.
J’en évoquais les terribles conditions dans mon article Congo, une histoire, le livre coup de cœur de l’été 2015 d’Info Afrique.

Mais c’est aussi comprendre les conditions sociales et le bouleversement culturel qu’implique ce fléau. Comment les femmes déjà victimes de viols sont ensuite rejeté par leurs villages, leurs familles et comment ces vies brisés peuvent ou non se reconstruire.

Denis Mukwege évoque quand même un espoir, celui que le minerai de sang se transforme et développement économique pour la RDC, le potentiel est gigantesque car les chiffres indiquent que la RDC dispose de 80% des réserves mondiale.

Les causes sont aussi expliqués au travers de l’histoire et de la culture au Congo mais aussi dans l’époque de la colonisation ou la femme n’était jamais représentée dans la société coloniale. Les boys, comme les cuisiniers ou autres étaient systématiquement des hommes, les femmes systématiquement laissés pour compte…

La destruction systématique de la femme

Colette Braeckman, une experte de la RDC et auteur de nombreux ouvrages comme « Le Dinosaure » retraçant l’implacable parcours de Mobutu, détaille elle aussi le machiavélique processus de destruction de la femme en RDC.

A Panzi ou le docteur Mukwege opère, les femmes ont la démarche lourde, avec des allures de vaincues,  leurs vêtements sont froissés. Les autres patients de l’hôpital se détournent d’elles, les enfants sont loin, acceuilli dans une petite crèche ou on leur apprend à jouer.

Ces femmes sentent mauvais…

Lorsqu’on les croise, une odeur lourde se dégage de leur jupe sous laquelle elles dissimulent une sorte de poche qui receuille, plus ou moins, tous les liquides, les matières fécales, l’urine, les flux menstruels…

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« Leur vagin a été détruit. Et aussi les cloisons intra-utérines qui séparaient le vagin de l’anus, de l’urètre… Il n’y a plus qu’un cloaque. Un trou dans lequel tout se mélange. » explique Denis MUKWEGE

 

La malédiction des minerais de sang

Le Kivu est devenu dans les années 2000 la région la plus convoité du continent Africain. Aux séquelles venues du Rwanda est venue s’ajouter la découverte, qui au lieu de devenir une opportunité, s’est transformée en malédiction… Les minerais de sang !

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En effet le sol du Kivu, connu pour ses vertus en terme d’agriculture, est apparu comme extrêmement riche en minerais spécifiquement utilisés pour les téléphones mobile, les ordinateurs et tablettes, un marché mondial en plein essor…
Ces minerais sont disponible en quantités hallucinantes sans même parfois nécessiter qu’une main d’œuvre locale pour l’extraire. La cassiérite, le niobium, le tungstène, le colombo-tantalite plus connu sous le nom de coltan, allaient devenir le fléau de la population en RDC.

C’est donc dans une guerre économique et géostratégique que le sort des femmes du Congo est aujourd’hui dépendant. Des solutions existent et le livre « Le viol une arme de terreur » vous permettra de les comprendre.

Je recommande donc cet ouvrage documenté, clair et lisible par tous, permettant à nous, citoyens du monde de comprendre pourquoi nous sommes tous responsables du viol comme arme de guerre.

Commander le livre « Le viol, une arme de terreur » 15 euros frais de port compris

Thierry Barbaut

Thierry Barbaut - Président de l'association Info Afrique - direction@info-afrique.com
Thierry Barbaut – Président du média Info Afrique – direction@info-afrique.com

 

Risques psychosociaux et prévention en Côte d’Ivoire, l’expertise d’Olivier Cavernes

Lors d’un précédent article nous avons abordé les Risques Psychosociaux (RPS) en Côte d’Ivoire

Pour rappel, les RPS circonscrivent les risques pour la santé physique, mentale et sociale des collaborateurs, au regard de conditions de travail aversives, non adaptées et donc stressantes (le stress dans sa dimension pathologique représente un facteur de vulnérabilité et de morbidité).

Fléaux des sociétés industrialisées, les RPS existent en Côte d’Ivoire mais avec une particularité : ils influent sur une fragilité génétique artérielle des populations d’Afrique de l’Ouest, augmentant de manière significative le risque d’AVC.

Aujourd’hui je vous propose de visiter la prévention primaire des RPS : le point névralgique de la gestion des ressources humaines : le management.

Je pars de constats issus de situations observées dans mon travail (mais qui ne sont pas à généraliser à l’ensemble de la Côte d’Ivoire) : de nombreux managers Ivoiriens se réfèrent à un management par le stress, paternaliste voir autoritaire.

Cet article s’appuie sur des expériences vécues, donc sur de la subjectivité, il se nourrit néanmoins d’indicateurs objectifs collectés lors d’audits sociaux (l’absenteisme, le turn-over, l’engagement, la performance économique, congés maladie de longues durées ).

Problématique :

confusionLors d’interventions en entreprise, j’ai été confronté et touché (je ne peux pas me permettre de parler de constante, mais ces faits se sont avérés récurrents en Côte d’Ivoire) par la souffrance et la détresse de salariés « victimes » d’un management paternaliste, voir autoritaire, allant même jusqu’au harcèlement.

Plus fréquent dans des grosses entreprises à posture étatique voir semi étatique, certains managers y règnent en « chef », possédant le pouvoir de la fonction, quasi sacralisée, au détriment de la mission professionnelle à accomplir. Les collaborateurs cherchent leurs bonnes grâces afin d’éviter l’exclusion. Quant aux exclus, ils subissent un univers ultra stressant et épuisant moralement.

Ce clivage dominant/dominé inhibe la force, la performance et la richesse du groupe. On y observe (chiffres à l’appui) un fort taux d’absenteisme, un nombre de turn-over et de congés maladie plus consistant.

Ces pratiques managériales induisent stress, souffrance, démotivation, tensions, non-dits, conflits, elles altèrent l’outil de travail. En effet, les exclus ne possèdent qu’une arme (mais quelle arme !) : la rétention d’informations. Résultat : baisse de la performance, de la productivité et de la rentabilité : mauvaise performance économique et mal-être au travail.

Mais ces managers ne sont forcément la cause de cet échec : Ont-ils été formés au périlleux métier de manager ? quelle est la culture managériale de ces entreprises ?

Car rappelons que sans savoir-faire spécifique l’être humain est souvent condamné à se s’imposer par la force ou à fuir !!

Il fait ce qu’il peut….

 

J’ai rencontré et accompagné au sein de ces mêmes entreprises des managers dotés d’une rare intelligence émotionnelle, manageant les collaborateurs avec humanité, précisions et sagesse et ce malgrè un environnement et un contexte économique stressant. Les caractéristiques (souvent innées et parfois acquises par l’expérience et/ou les formations) de ces managers reposent sur une grande résistance au stress, une confiance en eux et un fort sentiment d’appartenance culturel et identitaire : point d’ancrage dans leur pratique professionnelle.

Ces derniers mixaient habilement « standards et comportements d’entreprise » avec des composantes culturelles propres à leurs insertions d’origine.

Au sein de leurs unités de travail les scores d’engagement et de performance économique étaient sans conteste supérieurs et les taux d’absenteisme et de turn-over beaucoup plus bas.

Tout en étant reconnu pour leur empathie, ils n’en demeuraient pas moins respectés pour leur expertise professionnelle et leur capacité à sanctionner si nécessaire : ils incarnaient l’alliance de la force et de la chaleur humaine.

Le guerrier bienheureux…

Un article de Amy J.C Cuddy (professeur à Harvard), Matthew Kohut et John Neffinger (consultants) dans le dernier numéro de l’édition française de Harvard Business Review apporte un nouvel éclairage sur la question :

« En gros, pour être le plus influent, il vaut mieux être un peu des deux (fort/compétent, chaleureux) ; et ce qui compte le plus et en premier c’est la chaleur que l’on démontre. Les « guerriers bienheureux » sont détendus émotionnellement, et ils ont un effet sur leur entourage : ils rassurent en convainquant que, quels que soient les défis, les choses finiront par se résoudre. Ce sont ces leaders qui donnent cette sensation d’assurance, tout en arborant un sourire radieux. C’est le genre de leader qui rassure quand on se sent dans l’incertitude, incapable de décider ou de choisir, et qui inspirent le calme et le courage, et l’envie de les suivre »…..

J’ai pu observer ces caractéristiques chez les managers Ivoiriens performants….

 

Repenser le management en Côte d’Ivoire…

Le modèle du guerrier bienheureux me semble pertinent au regard de la culture ivoirienne dans ce qu’elle compte de positif. (Un exemple, ce qui me touche en Côte d’Ivoire, c’est la chaleur humaine et la capacité naturelle des Ivoiriens à instaurer des relations agréables et chaleureuses).

S’il n’y a pas selon moi, de vérités intangibles en matière de management, je milite fortement pour l’intégration et la valorisation des éléments positifs et régulateurs issus de la (multi)culture Ivoirienne dans l’élaboration de stratégies de management.

Ces repères comportementaux favorisent un enracinement à l’identité intrinsèque du manager en lui donnant des repères quant au savoir-être en entreprise. Ils favorisent un redéploiement dans l’univers complexe et mondialisé de l’entreprise : les pieds sur terre ancré dans la tradition la tête vers le ciel, prêt à accueillir la modernité et le changement.

Il me semble donc essentiel, afin de prévenir les RPS et la souffrance au travail de repenser le management et l’exercice du pouvoir dans certaines entreprises Ivoiriennes en implémentant un style adapté à la culture Ivoirienne et à la culture d’entreprise. En effet, il me semble que les managements paternalistes, par le stress et l’autoritarisme naviguent à contre-courant des valeurs identitaires traditionnelles Ivoiriennes, ils produisent mal-être et incertitudes relationnelles.

Syncrétiser savoir-être culturel traditionnel, standards d’entreprise et valeurs fonctionnelles propre à l’entreprise (érigé au travers de la culture d’entreprise) permettrait d’accoucher d’une ligne managériale spécifique et adaptée à la réalité propre de l’entreprise (services, clients, productions, type de collaborateurs…).

Conclusion :

Afin de prévenir les RPS (particulièrement les risques d’AVC en Côte d’Ivoire) et assoir la profitabilité des entreprises, les stratégies managériales doivent s’insérer dans la prévention primaire au sein d’un rapport écologique entre contrainte économique de production et nature humaine.

La matière grise et les neurones des collaborateurs représentent « l’or gris » des entreprises. L’extraire, la sublimer afin de la transformer en profitabilité demande expertise et savoir-faire spécifique relevant d’un apprentissage et d’une stratégie globale: tirer le meilleur des collaborateurs, valoriser leur potentiel par un management adapté. Mais n’est pas manager qui veut !

On ne nait pas forcement manager mais on peut le devenir par une éducation et une formation appropriée.

Olivier Cavernes
Olivier-Cavernes

 

Côte d’Ivoire et élections, l’état frein au développement ?

A quelques mois des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, les différentes forces politiques se mobilisent

Le parti au pouvoir comme les partis d’oppositions, promettent un avenir radieux pour les cinq années à venir avec à la clé (pour  certains) une émergence à l’horizon 2020. Mais, force est de constater que les discours abordent de nombreux sujets (emploi, réconciliation, développement etc.) sans toucher à l’essentiel : le terreau institutionnel base du changement : le régime politique.

Peu importe qui sera le prochain président, si le système présidentialiste actuel est maintenu, la Côte d’Ivoire est condamnée à rester à la traine.

Les effets  pervers du système présidentiel en Côte d’Ivoire

Depuis les indépendances, les populations ivoiriennes ont tendance à idéaliser ou à accuser le détenteur du pouvoir exécutif : le président de la République. Pourtant le problème ivoirien va au-delà des hommes qui se sont succédés à la tête de l’État depuis 1960 et réside plutôt dans la faiblesse de ses institutions.

Avec la constitution du 1er  août 2000, le paysage socio-politique n’est pas vraiment différent de l’ère du parti unique car  elle consacre un régime présidentialiste qui fait du président de la République un « monarque ». En tant que «  détenteur exclusif du pouvoir exécutif » ; il a  l’initiative des lois concurremment avec les députés, il est le chef de l’administration, le chef suprême des armées et même président du conseil supérieur de la magistrature.

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Pour Jean-Philippe Feldman, « le Président de la République ivoirien cumule les pouvoirs tirés de la Constitution française de 1958 et de sa pratique, tout en y ajoutant un certain nombre d’attributions dont se trouvent dotés les présidents américain et tunisien. »   La conséquence direct est le déséquilibre des pouvoirs marqué par l’hégémonie du pouvoir exécutif qui échappe à tout contrôle de la part du pouvoir législatif qui n’est en réalité qu’une caisse de résonance au service de l’exécutif. Notons que le président peut outrepasser cette institution en gouvernant par ordonnances.

Ce déséquilibre s’étend aussi au pouvoir judiciaire. En effet, le président de la République préside le conseil supérieur de la magistrature rendant ainsi l’appareil judiciaire dépendant de l’exécutif.  Il devient légitime alors de douter de l’efficacité de la justice.

Dans un tel système, la majorité instrumentalise l’État à sa guise. Les medias d’État monopolisés par les gouvernants font la propagande du président de la République  qui est considéré comme un démiurge. Petit à petit la pluralité se transforme en pensée unique ne laissant aucune lucarne aux contrepouvoirs.

Le système actuel en Côte d’Ivoire a un effet néfaste sur le plan socio-économique

Malgré les  efforts consentis par le gouvernement depuis quelques années, la Côte d’Ivoire reste parmi les mauvais élèves dans les différents indices de libertés économiques car l’état perturbe le fonctionnement de l’économie en s’immisçant dans ce domaine qui n’est pourtant pas de son ressort.

Dans une démocratie libérale, le rôle de l’État n’est pas d’être transporteur, banquier où encore boulanger, mais plutôt de créer les conditions pour inciter les populations à créer la richesse elles-mêmes. L’absence de liberté économique est la résultante d’un régime trop fort car  les lourdeurs administratives, la corruption, l’absence de justice crédible, freinent les populations dans leur volonté de créer de la valeur ajoutée. Différents indices nous en donnent la preuve : l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine 2013 classe la Côte d’Ivoire au 44ème rang sur les 52 pays africains classés.

L’indice de la liberté économique publié par l’institut Fraser quant à lui classe la Côte d’Ivoire  à la 134ème place mondiale sur les 154 pays classés.  Au-delà de la Côte d’Ivoire, il faut noter qu’en termes d’instabilité, la quasi-totalité des coups d’État ou changements anticonstitutionnels en Afrique se sont opérés dans les pays à régime présidentiel.

« Que l’autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d’être Heureux » Benjamin Constant

Le bonheur des populations ivoiriennes est certes la chose la plus souhaitée par tous mais pour y parvenir il y a des préalables et conditions.

Le passage d’un régime fort à un régime qui donne le pouvoir aux populations à travers des institutions fortes et responsables apparaît impératif. La piste proposée est un régime parlementaire avec un système majoritaire à un tour (le type de scrutin est important pour éviter les blocages).

En effet, la réussite ou l’échec des pays est étroitement lié aux types de régimes. La quasi-totalité des régimes présidentiels en Afrique ont échoué sur tous  les plans. Le  régime parlementaire n’est pas parfait mais il  implique une notion très importante dans la gouvernance à savoir la responsabilité du gouvernement devant les représentants du peuple. Certes, dans une démocratie la majorité gouverne, mais celle-ci est soumise à des contrepouvoirs. Dans un régime parlementaire, l’opposition a un statut clair et se fait entendre. La  protection la société civile est grande et celle-ci apparait comme une puissante force de proposition. Les populations ont plus de liberté donc peuvent créer de la richesse.

Le régime parlementaire est le catalyseur du développement  et de la stabilité des pays.

’Ile Maurice et le Botswana, deux pays à régime parlementaire illustrent le cercle vertueux créé par le régime parlementaire. L’Ile Maurice est le 1er pays Africain le plus libre économiquement et 1er plus pacifique d’Afrique.

Le Botswana, quant à lui, est  2ème pays Africain le plus libre économiquement et le 2ème plus pacifique d’Afrique. Les  pays africains à régime parlementaire sont ceux qui offrent plus de liberté, de bonheur et de stabilité. Les droits de propriété y sont mieux protégés. La rationalisation des interventions étatiques a des conséquences positives sur la bonne gouvernance et le respect de l’état de droit. Pour preuve, L’Ile Maurice, le Cap Vert et le Botswana occupent le trio de tête des États ayant les meilleurs principes de gouvernance (http://www.moibrahimfoundation.org)

En Côte d’Ivoire, ce ne sont pas les institutions qui manquent. Au contraire, elle connait ce qu’il convient d’appeler une  « inflation institutionnelle » mais le problème réside dans leur qualité et leur efficacité. Le défi qui attend les Ivoiriens ne réside pas dans la personne qui dirigera le pays, mais plutôt dans les institutions fortes dont ils doivent se doter.  Les hommes passent mais les institutions demeurent.

Yao Aquilas, analyste pour Libre Afrique. 20 mai 2015

Burkina, apaisement mais pas de désarmement à Ouagadougou

C’est donc grâce à la plus grande autorité, Mogho Naba, roi des Mossis, que les putschistes et les militaires sont parvenus à un accord cette nuit à Ouagadougou

Dans le compromis trouvé les putschistes du RSP prévoient des rester avec le général Diendéré dans la caserne actuelle et les forces loyalistes seront eux placés dans une autre caserne située elle à 50 kilomètres de la capitale Ouagadougou. Concretement cela implique la levé des barrages en villes tenus justement par les putschistes et créant une énorme tension vis-à-vis de la population Burkinabé.

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Pas de désarmement mais un espoir sous trois jours d’avoir au moins un inventaires des armes détenues… L’objectif est bien sur d’éviter l’assaut et la bain de sang.
C’est donc Mogho Naba, roi des Mossis et autorité morale au Burkina Faso qui a réussi à formaliser cet accord à Ouagadougou. C’est un geste fort qui va effectivement en direction d’une probable rédition et donc de la paix avec le rétablissement du calme à Ouagadougou.

Thierry Barbaut

Burundi, malgré les tension la paix est célébrée

Les chrétiens ont fait preuve qu’ils ont besoin de la paix en participant massivement à la cérémonie, ce 20 septembre 2015.

L’Eglise Catholique était représentée par le poids lourd de l’Archidiocèse de Bujumbura.

Le gouvernement y a participé par le biais du premier Vice-président de la République, Gaston Sindimwo. Une délégation du système des Nations-Unies était aussi signalée.

Il est 8h35, des centaines de personnes se rassemblent autour des prêtres et sœurs tout près de « La Tulipe Hotel ». Sous les commandes d’un jeune homme, la foule interprète des chants de louange du Seigneur.

Début de la marche pour la paix tout près de « La Tulipe Hotel » non loin de l’Hôpital Militaire de Kamenge

A 9h03, la marche commence. Au premier rang, des religieux, le premier Vice-président, le Maire de la ville de Bujumbura et les diplomates des agences des Nations-Unies accréditées à Bujumbura. Tous font la marche vers Mont Sion sous le rythme des chansons religieuses.

A 9h20, la marche se profile à la porte du Sanctuaire Marial du Mont Sion. L’Archevêque de Bujumbura, Evariste Ngoyagoye réserve un accueil chaleureux à une marée de fidèles. A 9h30, la cloche sonne. C’est juste pour marquer le début de la messe. La journée internationale de la paix se célèbre normalement le 21 septembre. Mais comme l’Eglise Catholique s’implique dans la recherche de la paix et qu’elle était le point central de son organisation, elle a choisi une occasion dominicale pour encadrer les chrétiens dans une ambiance de recherche de la paix.

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Au juste début de la messe, pendant l’accueil des participants, l’Archevêque Evariste Ngoyagoye annonce que la paix est possible au Burundi. Il part des relations diplomatiques entre les Etats-Unis d’Amérique et le Cuba rompues pendant 50 ans mais qui viennent d’être rétablies. Il rappelle la contribution du Souverain Pontife dans le rétablissement de ces relations .A lui d’ajouter qu’il peut aussi aider pour le cas burundais.

Les passages bibliques, l’un tiré du Livre de la Sagesse, Chapitre 2 à partir du verset 12, l’autre tiré de l‘Epitre de Jacques, Chapitre 3, sont les principales références à cette occasion. «  La vie est courte sur cette terre. Personne ne peut se croire plus important que les autres. Celui qui prétend l’être oublie la force et la miséricorde de Dieu », fait remarquer l’Archevêque de Bujumbura.

En même temps, il remercie les Pères du Mont Sion qui «  ont répondu favorablement à l’appel des Nations-Unies en faveur de la paix ». Le thème étant : «  Ensemble pour la paix », il en profite pour demander aux Burundais de militer pour la paix, d’éviter de s’entre-déchirer afin de traduire dans la réalité le thème de cette année qui est : « Partenariats pour la paix-Dignité pour tous ».

L’Archevêque de Bujumbura serre la main du premier Vice-président de la République

Le journalisme citoyen parle de lui-même au Burundi et l’éthique et la déontologie sont totalement absentes. Ainsi, les messages sur les réseaux sociaux   n’ont pas oublié l’Archevêque Ngoyagoye ces derniers jours.

En réalité, des rumeurs disaient qu’il était en fuite à cause de la situation politique qui prévaut au Burundi. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le démenti de ce dignitaire religieux est clair et vibrant : « Je voudrais démentir les rumeurs qui tournaient ces derniers jours autour de ma personnalité. En janvier, je totalise 50 ans de sacerdoce. J’avais pris un très long congé pour aller saluer les missionnaires en Europe. J’en ai profité pour me faire soigner. Il fallait aussi profiter de l’occasion pour aller saluer l’Evêque de Bubanza, Jean Ntarwarara, hospitalisé en Italie depuis 4 ans. Je me suis également rendu en Espagne pour saluer un prêtre œuvrant là-bas. Puis, me suis-je rendu à Lourdes pour une retraite. Laissez donc les gens parler mais quand on monte des affirmations gratuites, sachez que c’est la première étape du mensonge »

paix-burundi

Les différents intervenants dans les discours, les exposés, la danse, la poésie, les sketches, les jeux,… sont tous revenus sur l’importance de la paix dans le pays et dans le monde entier.

Dans son allocution, le premier Vice-président, Gaston Sindimwo, est direct sur la position du gouvernement burundais à propos de la crise politique agite le pays : «  Nous sommes prêts pour le dialogue et la participation politique inclusive mais nous ne pouvons pas accepter des gens ou des organisations qui nous dictent la manière dont cela doit se faire ». Ce message est clair pour celui qui veut entendre. Cependant, l’organisation de cette journée avait pour but de contribuer à redonner espoir à la population et de montrer qu’il est possible de vivre en paix. Cette journée, en plus de donner l’espoir, devrait être le point de départ d’un projet de formation à la culture de la paix.

La journée était tellement importante que les participants ont suivi les cérémonies jusqu’à la fin, tard dans l’après-midi.

Gaspard Maheburwa, pour Info Afrique en direct du Burundi

Burkina, les militaires à Ouagadougou et le premier ministre Isaac Zida libéré

situation tendue avec le putsch au Burkina

Les militaires sont arrivés dans la nuit à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso.

« Si nous sommes attaqués, il n’y a pas d’autre solution que de se défendre » INDIQUE LE GÉNÉRAL DIENDÉRÉ

 

Le premier ministre Isaac Zida à été libéré ce matin. La situation est confuse car les militaires annoncent qu’ils sont prêt a prendre d’assaut les putschistes à 10h…

Tension maximale donc avec en plus des énormes manifestations citoyennes dans toutes les villes du Burkina. Le peuple est unanime sur le fait que le pouvoir doit être remis aux autorités compétentes et non aux militaires, malgré quelques divisions dans l’opposition c’est Kafando qui reste plébiscité par le peuple.

Personne ne contrôle le Burkina Faso en ce moment. L’armée semble avoir un certain contrôle mais personne ne comprend la situation.
L’opinion internationale dans l’incompréhension envoie des messages fort pour tenter de faire en sorte que la médiation reprenne.

Thierry Barbaut

Burundi : le diabète toujours en augmentation

Le diabète est en expansion au Burundi, le taux actuel serait de 15 sur 1 000 mais que sur les personnes ayant fait un test…

A l’approche de la célébration de la Journée Internationale des Diabétiques, le 14 novembre, les moyens de la lutte contre le diabète restent insuffisants au Burundi. Des sources du Centre de Lutte contre le Diabète au Burundi (CELUCODIA) indiquent que

« chaque jour un nouveau cas du diabète est enregistré » Cela veut dire que la maladie est en pleine expansion au Burundi même si on n’a pas de données au niveau national.

« Il y a une bonne volonté politique de lutter contre cette maladie. Mais avec le seul budget national, on ne peut pas du tout dire qu’on pourra la vaincre. Le Burundi devrait donc continuer le plaidoyer, à chercher les partenaires », alertent les diabétologues.

Selon des données issues des enquêtes fragmentaires qui ont été menées dans le cadre de recherche dans certains coins du pays depuis 1995, le taux de prévalence était de 3%, tandis qu’une autre qui a été menée en 2008 par l’université du Burundi dans la commune urbaine de Buyenzi en mairie de Bujumbura a révélé un taux de prévalence de 14,5% sur 1.000 personnes qui se sont fait dépister.

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Un dépistage de masse mené très récemment dans la ville de Ngozi au nord du pays a montré quant à lui un taux de prévalence de 12,5% au moment où un autre qui a été mené dans les provinces de Cibitoke et de Bujumbura à l’ouest du pays a montré que sur 15.000 personnes dépistées, près du tiers ( soit environ 5.000 personnes) avaient le diabète. Ces taux sont alarmants pour un pays dont la population est menacée par d’autres maladies comme le Sida, la malaria, la fièvre typhoïde,…

Face à cela, il est nécessaire d’inviter la population à se faire dépister massivement pour savoir si on est en bonne santé ou si on a un problème de diabète.

Ainsi, la population doit prendre conscience que nous sommes face à un fléau du siècle, que nous sommes face à un tueur silencieux ; elle est invitée à répondre massivement, chacun en ce qui le concerne, pour aller se faire dépister cette maladie qui occupe la troisième cause d’hospitalisation au Centre Hospitalo- universitaire de Kamenge, l’un des hôpitaux de référence au Burundi.

Pour accompagner le processus de sensibilisation au de dépistage volontaire du diabète, nous aurons l’occasion d’y revenir très longuement en vous fournissant des données chiffrées actualisées de nouveaux cas.

Burkina, tentative de médiation de Macky Sall et Boni Yayi

Macky Sall et Boni Yayi sont désormais à Ouagadougou et à la manœuvre pour éviter l’embrasement du Burkina Faso.

Déjà 10 morts et plus de 80 blessés.

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Les présidents sénégalais et béninois, sont depuis vendredi à Ouagadougou afin de tenter de trouver une solution au  coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. A Ouagadougou, les putschistes tirent à balles réelles pour disperser les manifestants.

Accueillis par le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes du régiment de sécurité présidentielle (RSP) et ex-bras droit de Blaise Compaoré, Boni Yayi et Macky Sall ont ensuite gagné l’hôtel Laico, afin de débuter les négociations pour tenter de trouver une solution à situation conflictuelle. Ils ont rejoint sur place Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la Cedeao, et Mohamed Ibn Chambas, envoyé spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest.

Pour l’Union Africaine les meneurs sont des « terroristes »

Le peuple Burkinabé est dépité par cette situation qui intervient 1 mois avant les élections tant espérés…
Les rondes d’intimidation de la garde présidentielle ont portés leurs fruits à Ouagadougou. Des accrochages ont eu lieu dans certains quartiers, mais les tentatives de regroupement des manifestants ont été stoppés par les militaires du RSP, n’hésitant pas une seconde à faire usage de leurs AK47.

Actuellement il y a une dizaine de morts à l’hôpital de Yalgado et plus de 90 blessés.

Burkina Faso, le général Diendéré à pris le pouvoir à Ouagadougou

Le général Diendéré
Le général Diendéré

C’est donc le général Gilbert Diendéré qui est désormais au pouvoir au Burkina Faso

Le président de la transition Michel Kafando à été libéré.

Après les différentes annonces et les premiers troubles apparus dans la nuit de Mercredi c’est désormais le général Diendéré qui prend les commande à Ouagadougou. L’homme n’est rien de moins que l’ancien bras droit du président déchut Blaise Compaoré.

Déjà trois morts et plus de 70 blessés à Ouagadougou

Les Burkinabés sont descendus en masse dans la rue afin de manifester et les tirs de Kalachnikov se sont immédiatement fait entendre dans différents quartiers. Le mouvement de contestation à donc vainement tenté de faire entendre la voie du peuple sans résultats. Trois morts parmis les manifestant, quelques blessés parmi les militaires et plus de 70 personnes blessés dans les affrontements.

« empêcher la déstabilisation du pays » affirme le général Diendéré

Le Général explique avoir d’abord pour mission une concertation avec le pouvoir de transition et ensuite une mission de protection du Burkina faso.

Le général Diendéré
Le général Diendéré

Deux présidents ? Le général Diendéré et Chérif Sy, président du Conseil national de transition

Le Burkina est donc aujourd’hui dans la confusion avec le général Diendéré au commande du pays mais avec Chérif Sy, président du Conseil national de transition, une situation délicate et assez incompréhensible pour l’opinion Burkinabé.

Ce coup d’état est décrié non seulement par la communauté internationale mais aussi par l’opposition et le peuple, ces évènements interviennent à un mois des élections et donnent un signe défavorable à une possible démocratie pour un pays qui révait pourtant d’élections libres et démocratiques.

Thierry Barbaut

VIDEO : Burkina Faso, démission du président Kafando et coup d’état ?

Le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida sont toujours retenus par des hommes armés à Ouagadougou

Un homme armé et en uniforme à annoncé Jeudi 17 Septembre la démission du président Kafando en direct à la télévision

Ce Jeudi à Ouagadougou la situation est toujours confuse, le premier ministre est toujours retenu en otage et un homme en tenue militaire à annoncé la démission du président Kafando.

Le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida sont toujours retenus par des hommes armés à Ouagadougou
Le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida sont toujours retenus par des hommes armés à Ouagadougou

Les informations confirme que le Premier ministre Isaac Zida est bien retenu en otage avec le président Michel Kafando. Dans Ouagadougou quelques coups de feu retentissaient à l’aube. A ‘heure actuelle personne ne sait exactement ce qu’il se passe.

La situation semble donc critique à seulement un mois des élections au Burkina, c’est bien la garde présidentielle RSP qui est auteur de ce coup de force.

Nous sommes à un an de la prise de pouvoir par le peuple Burkinabé et de la destitution de Blaise Compaoré, il semble donc que les Burkinabés souhaitent que la révolution populaire ne leurs échappent pas, y à-t ‘il un accord avec les militaires et l’opposition ? Rien n’est encore officiellement annoncé mais des rumeurs en faisaient état à Ouagadougou.

Un témoin de la présidence annonçait des « négociations tendues » entre les militaires du RSP et les membres du pouvoir exécutif, sans qu’aucune information supplémentaire ne filtre sur leurs revendications des mutins. Pendant ce temps, la haute hiérarchie militaire tentait une réunion de médiation pour essayer de trouver une solution à cette grave crise politico-militaire.

Enfin des manifestants, une centaine selon notre correspondant Mary Ango se sont retrouvés hier soir dans le centre ville de Ouagadougou, ils ont été immédiatement chargés par les forces de l’ordre et dispersés dans les quartiers.

Thierry Barbaut

 

La tuberculose et le Sida, parmi les principales causes de mortalité au Burundi

La tuberculose est un problème de santé publique car elle est la cinquième cause de mortalité

selon les données EPISTAT de 2010. La tranche d’âge la plus touchée est celle de 15-54 ans (86,6%) avec une prédominance masculine (64,4%).

Certains indicateurs relatifs à la lutte contre la tuberculose restent faibles. Selon le rapport 2010 du PNLT, les taux de notification des cas contagieux (TPM+) et de toutes les formes de tuberculose (TTF) sont respectivement de 54 et 91 cas pour 100 000 habitants en 2010 contre 47 et 87 cas pour 100 000 habitants en 2009. Le nombre de TPM+ nouveaux cas déclarés et mis sous traitement a évolué de 2004 à 2010 en passant de 3087 à 4590 TPM+NC.

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Les résultats de traitement des nouveaux cas TPM+ dépistés est très satisfaisant et le PNLT enregistre des progrès très remarquables avec un taux de guérison de 83.5% pour la cohorte des TPM+NC de 2009. Le taux de succès thérapeutique des NC TPM+ est de 90%. Le taux d’abandon des NC TPM+ a diminué, passant de 11% en 2006 à 8% en2007 à 6% en2008 puis 5% en 2009.

Un enfant burundais souffrant de tuberculose

Selon le rapport annuel 2010 du PNLT, le test VIH a été proposé à 5790 malades parmi les 6941 soit un taux de proposition du test de 83%. Parmi 1260 malades co-infectés, 1196 reçoivent du Cotrimoxazole, soit une couverture de 95%. Ceux qui sont sous ARV sont au nombre de 509 soit une couverture de 40%. Ces chiffres, bien que montrant une nette évolution comparativement aux années précédentes, restent faibles par rapport aux normes internationales (traitement antirétroviral hautement actif) qui est une multi thérapie destinée à obtenir une diminution maximale de la charge virale).

D’après des rapports du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida , la lutte contre la coïnfection TB/VIH dans son ensemble continue d’être un défi pour le PNLT (Programme National de Lutte contre la Lèpre et la Tuberculose) et le programme de lutte contre le sida.

Les activités de lutte contre la TB sont intégrées dans les soins de santé de base au niveau des centres de santé et des hôpitaux. L’accès au dépistage par la microscopie de qualité se fait dans les centres de santé Il existe 165 centres de dépistage et de traitement soit 2 centres de dépistage/100.000 habitants. Ce taux dépasse la norme de l’OMS qui est de 01 CDT/100 000 habitants.

La recherche opérationnelle pour accompagner le programme national de lutte contre la Tuberculose en vue d’optimiser l’observance au traitement au niveau communautaire est peu développée. Des efforts allant dans ce sens aideraient à mieux adapter les stratégies de dépistage et de prise en charge au cours des prochaines années.

Gaspard Maheburwa

 

JUMIA lance la boutique « Designers Ivoiriens » plateforme 100% fashion made in Côte d’Ivoire

JUMIA lance la plateforme « Designers Ivoiriens » ; la nouvelle boutique aux couleurs de la mode Ivoirienne. Purement dédiée à la vente des plus belles collections des créateurs locaux et de quelques-uns de leurs homologues africains, « Designers Ivoiriens » deviendra la vitrine privilégiée et le moteur de promotion exceptionnel du savoir-faire local en matière de mode. 

Quand JUMIA décide de soutenir les créateurs locaux, ça donne « Designers Ivoiriens ». Une boutique en ligne spécifiquement aménagée, pour faire paraître les plus belles pièces de la mode ivoirienne sous leur meilleur jour dans un sublime concept Shop in Shop. Dorénavant, l’adresse https://www.jumia.ci/jumia-designers-ivoiriens/ mènera tous les amateurs de mode dans l’univers détonnant des créateurs ivoiriens les plus prolifiques.

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Pour son Lancement, « Designers Ivoiriens » démarre avec les collections homme de huit marques: Pathe’O, Ciss St Moise, Kente Kita, Fredy N, James Wale, Lookman, Le Richelieu et la marque britannique Ohema Ohene du designer ghanéen Abenaa Pokuaa. Chaque collection est une interprétation moderne des racines Africaines ; une histoire racontée au travers de matières soigneusement sélectionnées et de motifs symboliques.

Les collections reflètent la diversité de l’Afrique et mettent idéalement en scène des chemises, t-shirts, chaussures et accessoires mêlant harmonieusement pagnes Africains, tissus et cuir. La plupart des collections offertes se distinguent outre par leur qualité et leur capital tendance, par l’accessibilité de leurs prix. « Designers Ivoiriens » entend devenir la destination favorite des e-shoppers pour dénicher des looks et accessoires néo-ethniques  leur permettant d’exprimer leur style et leur personnalité.

Déjà utilisé pour lancer plusieurs marques internationales, le concept du shop in shop permettra cette fois-ci de rassembler des designers locaux triés sur le volet, des plus connus aux étoiles montantes. Ainsi, JUMIA crée une synergie révolutionnaire pour la promotion de la mode ivoirienne. Les marques locales accroitront leur zone de chalandise à l’échelle national et bénéficieront entre autres, de l’expertise logistique, la gestion clientèle, et  des moyens de paiement flexibles, offerts par l’e-commerçant. Une synergie qui fera également de JUMIA la destination absolue pour la mode en Côte d’Ivoire.

Mireille Modoi

Cameroun: détournements des taxes communales et corruption

Taxes communales : Comment des millions sont volés au peuple

Pourtant interdits par la loi, les concessionnaires recrutés par des élus locaux émettent des taxes même illégales, séquestrent des contribuables et distraient annuellement des centaines de millions de francs qui ne financent pas le développement.

En octobre 2014, une femme enceinte, son époux et ses cinq enfants endormis ont été nuitamment séquestrés dans leur boutique à Bata-Congo.

Ils faisaient partie des personnes que les agents de recouvrement des taxes communales ont identifié comme des insolvables. Au cours d’une descente punitive, ces agents ont, entre deux et cinq heures du matin, cadenassé une dizaine de commerces.

Une femme enceinte séquestrée

Elle souhaite rester anonyme. Celle que nous appellerons Cécile n’a rien oublié de cette folle nuit. Son époux voulant se rendre à son job constate que la porte de la boutique est fermée de l’extérieur par un cadenas. « Il était quatre heures et demi, nous avons commencé à appeler au secours», raconte-t-elle, les cheveux au vent.

Une heure plus tard, la famille est libérée par des fidèles musulmans qui s’apprêtent à faire la première prière de la journée. Cécile portait une grossesse à terme à l’époque et craignait le pire. Elle a donné naissance à une petite fille qui découvre les coins de cette boutique bourrée de produits spirituels.

Quartier de la capitale économique réputé pour son cosmopolitisme, les affaires mais aussi la promiscuité, Bata-congo vend de tout et partout au point qu’une boutique et une maison d’habitation, comme chez Cécile, signifient souvent la même chose.

Le 14 aout dernier, quatre agents de recouvrement vêtus de chasubles orange sont revenus dans ce quartier. Cette fois, le jour et deux gendarmes en renfort. Ils disaient appartenir à la mairie de Douala 2eme et ont exigé, séance tenante, aux tenanciers de boutiques des sommes allant de 36.000 à 144.000 f CFA.

Ces montants, d’après eux, représentent la pénalité et le montant principal du droit d’Occupation Temporaire de la Voie Publique(Otvp) pour 2014 et 2015. «Ils sortaient de force les gens de leurs boutiques et répétaient qu’ils sont venus faire le recouvrement des recettes fiscales» me dit, Teme Bama, un couturier.

Certains tenanciers ont versé une avance contre reçu, d’autres comme Gabriel Fosso, vendeur de vêtements, ont assisté impuissants à la pose des scellés sur les portes de leurs boutiques. «Je ne peux accepter que des bandits me prennent de l’argent aussi facilement», dit Gabriel qui, courroucé, a brisé les scellées sur sa porte.

En deux ans, il fait ce geste passible d’au moins six mois de prison pour la deuxième fois. Les individus que ce trentenaire appelle bandits ne sont pas des agents communaux mais des employés d’un concessionnaire recruté par le maire de son arrondissement pour recouvrer l’Otvp.

Les maires de la capitale économique ont passé des accords de concession avec des opérateurs privés pour l’émission et le recouvrement des taxes communales. En contradiction avec l’article 121 de la loi 2009/19 du 15 décembre 2009 portant fiscalité locale.

«Les opérations d’émission et de recouvrement des taxes communales ne peuvent faire l’objet de concessions sous peine de nullité», dit la loi. La circulaire conjointe Minadt/Minfidu 20 octobre 2010 clarifie les modalités d’application de cette loi.

«Les prérogatives de recouvrement ne peuvent en aucun cas être cédées à des personnes autres que les agents régulièrement autorisés par la loi à recouvrer les dits impôts et taxes».

Léopold Ngaska, expert en fiscalité locale et droits d’auteurs, constate que «toutes les mairies n’ont pas des délibérations à jour ; elles ont le sentiment que percevoir signifie venir avec des gros bras, des hommes en tenue et menacer de sceller». Pourtant, la loi a prévu des sanctions pour toutes les taxes. L’Otvp par exemple, dit-il, est sanctionnée par la mise en fourrière et non les scellées. «C’est un droit d’occupation et non une taxe. Or, nous assistons aux souscriptions annuelles de l’otvp sur le terrain. Vous verrez 365.000 f CFA c’est-à-dire 1000 f par jour».

C’est ce qui est arrivé au complexe «Manou et Eva», un snack-bar qui a été sommé en juillet dernier par un certain Ndjock, de la concession de l’Otvpà la mairie de Douala 5eme, de payer 720.000 f CFA ; soit un taux principal de 365.000 f CFA et une pénalité de 365.000 FCFA.

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Selon la loi, le service assiette de la mairie émet des taxes et le receveur municipal recouvre les recettes contre des quittances. A Bata-congo, les boutiques pourtant non assujetties ont payé l’Otvp ; elles ont été scellées au lieu de la mise en fourrière. Les agents ont perçu l’argent cash contre des reçus avec une délibération de 2004 et un procès-verbal, qui porte la signature d’un certain Ngoujom.

Malgré ces entorses à la loi, Me Denise Fampou, maire de Douala 2eme, salue la progression des recettes au premier semestre 2015 notamment par « le recouvrement plus assidu des droits d’occupation temporaire de la voie publique». Grace aux concessionnaires dont Jean robert Wafo, adjoint au maire, nie l’existence dans cette mairie.

Collectivités, des vaches à lait !

Pourtant, Mongwat Amadou Ahidjo, rapporteur de la commission des finances est formel : «Nous avons concédé le recouvrement de l’Otvp à un partenaire qui reverse une somme d’argent trimestriellement car nous voulons réaliser des chiffres. Les partenaires sont plus performants que les agents communaux».

Ce conseiller municipal du parti d’opposition Udc affirme que le maire de Douala 2eme, ayant constaté la complaisance du personnel communal, a décidé de faire recouvrer l’Otvp, l’impôt libératoire sur le matériel roulant, la taxe sur le bétail et le droit de places par des concessionnaires.

Les maires justifient les concessions par le souci d’accroître les recettes fiscales. Ils jugent insuffisante la dotation spéciale annuelle de 150 millions de f CFA que la communauté urbaine verse à chaque mairie et accusent certains agents communaux de recouvrement parallèle des recettes et de falsification des quittances.

En fait, la complaisance du personnel communal est un faux prétexte, dit Abel Elimbi Lobe, conseiller municipal de l’opposition à la mairie de Douala 5eme. «Les maires perçoivent les collectivités comme des vaches à lait ; ils n’hésitent pas à violer toute législation contraignante pour se faire rembourser l’argent dépensé pour arriver à ce poste».

Par le passé, la presse a rapporté des cas de candidats à la mairie, surtout du parti au pouvoir, qui a versé des pots de vin pour être élus. Selon l’Ong SOS corruption, le Cameroun perd chaque année environ 400 milliards de fcfa à cause de la corruption dans les services publics. En politique, la corruption se ressent plus à l’approche des élections.

Sous pression, les concessionnaires utilisent toutes les astuces pour satisfaire le recruteur. «Ils émettent des taxes illégales et font des perceptions abusives en demandant par exemple à un débit de boissons de payer les droits de parking-pour les véhicules des clients souvent garés- ou la taxe sur les spectacles», explique Léopold Ngaska.

Sachant qu’ils exercent une activité illégale, les concessionnaires évitent les medias comme la peste. Le reporter a rencontré l’un d’eux dans un glacier chic de Douala, officiellement pour parler de sa casquette de fonctionnaire.

Receveur municipal à la commune rurale de Mouanko, située à une centaine de kilomètres de la capitale économique, David Doualla Doualla est le propriétaire de la société Sorec qui partage le recouvrement de la taxe d’hygiène et de salubrité à la mairie de Douala 5eme avec une autre société, The King’s.

Ce fonctionnaire est supposé s’assurer de l’application de la loi qu’il viole pour, dit-il, préparer sa retraite. Auparavant, il a recouvré la taxe d’hygiène à la mairie de Douala 1er avant de se brouiller avec le maire. En plus de son expérience, il a, dit-il, répondu à un appel d’offres et versé une caution pour obtenir la concession à Douala 5eme.

«Si tu trouves le gars sale, tu dis merci Dieu»

En 2014, David Doualla Doualla dit avoir versé à la mairie contre reçu 129 des 130 millions de f CFA attendus. Il bénit les pénalités collées aux contribuables. «C’est à travers les amendes qu’on supporte nos charges. Ces enfants [employés] essaient de pousser fort pour qu’on puisse payer le montant de la mairie et régler nos charges. Dans certains magasins, si tu trouves que le gars est sale, tu dis merci Dieu», dévoile-t-il.

Outre l’hygiène et la salubrité, la mairie de Douala 5eme a cédé le recouvrement de la taxe sur les spectacles et l’otvp aux opérateurs privés. Interrogé sur l’avenir de ces concessions, Gustave Ebanda, nouveau maire, a répondu au reporter. «Si c’est interdit [par la loi], ça veut dire que je vais y mettre fin».

Ancien préfet du département du Wouri, Laurent Minja, avaient taxé les concessionnaires d’individus ne maitrisant ni la loi, ni les procédures, n’ayant aucune formation, aucune expertise en matière de recouvrement de créances publiques. «Les victimes de tels actes sont fondés à saisir les magistrats pour obtenir réparation des préjudices subis, nul n’étant au-dessus de la loi », avait-il conseillé.

L’autorité administrative doit veiller sur l’application de la loi sur la fiscalité locale par les mairies. Joint au téléphone par le reporter pour avoir son avis sur les concessions, Paul Naseri Béa, actuel préfet du département du Wouri, déclare: «nous travaillons sur ce dossier et allons communiquer plus tard».

Les concessionnaires extorquent annuellement des centaines de millions de FCFA qui ne bénéficient ni aux populations ni aux mairies. La mairie de Douala 5eme n’a ni un véhicule de fonction pour le maire, ni un engin lourd. Elle n’a pas construit d’écoles, de centres de santé ou de bornes fontaines.

En début d’année, certains habitants de Logbessou quartier de cet arrondissement, excédés par des routes en piteux état, avaient menacé d’arrêter de payer les taxes communales avant d’abandonner l’initiative quelques jours plus tard.

Gabriel et Cécile paient des taxes exorbitantes dans un quartier insalubre, avec des routes défoncées et sans le moindre point d’eau potable. « On ne voit pas ce que fait tout cet argent, ça fait mal», dit Cécile, le regard indigné. Dans trois ans, elle ira aux urnes.

Christian Locka

Une enquête financée par Fund for Investigative Journalism (Fij)

 

 

Le modèle du Rwanda et l’échec du Congo RDC, entre miracle et tragédie

Publié chez L’Harmattan par l’universitaire K.Katshingu, cet ouvrage est une mine intarissable d’informations sur la situation socioéconomique de la République Démocratique du Congo et du Rwanda

Il y dévoile le paradoxe entre le miracle rwandais et la tragédie du  grand Congo et projette leur émergence d’ici 2030 pour la RD Congo et 2020 pour le Rwanda.

La RD Congo et le Rwanda, deux pays limitrophes qui ont connu l’impérialisme occidental, plus particulièrement la colonisation belge. Pourquoi la RD Congo, un scandale géologique, végète-t-il dans la pauvreté pendant que le Rwanda devient un miracle économique malgré le manque de ressources naturelles ?

On ne peut pas parler de la situation socioéconomique de ces deux pays sans se référer à leur colonisateur et à leur capital humain. Avec environ 12 millions d’habitants, le Rwanda fait face au grand Congo avec 77 millions d’habitants. Malgré sa faible démographie, le Rwanda est classé parmi les pays les plus prospères d’Afrique par rapport au malade économique qu’est la RD Congo.

Ce sont deux pays à faible revenu avec 975 dollars par habitant selon la classification de la Banque mondiale. La prospérité du Rwanda est due à sa convoitise militaire des richesses du voisin« il s’agit foncièrement d’une guerre interétatique, une guerre d’agression dont le supposé motif premier avancé par l’agresseur (le Rwanda veut sécuriser ses frontières) aurait été transformé en guerre de prédation » (p.27). Cette rente générée par cette guerre et l’exploitation de son café, font du Rwanda un pays dont le taux de croissance de la productivité est supérieur à celui du voisin.

Vue de Kigali - Crédits photo Thierry Barbaut www.barbaut.com
Vue de Kigali – Crédits photo Thierry Barbaut www.barbaut.com

Sur les 42 pays présentant le plus bas indice de développement humain, le Rwanda occupe la 151è position et la RD Congo la 186è sur les 187 pays. La gouvernance des institutions sociopolitiques de chaque pays a une part de responsabilité dans leur position économique.

Pour l’auteur, « [le Rwanda] de 1974 à 1995, s’est servi de la rente caféière et d’une part importante de l’aide internationale » (p.37) pour générer de la croissanceCe qui n’a pas été le cas de la RD Congo : pas de mécanismes de contrôle des frontières et inexistence des sanctions contre les crimes économiques favorisant la fuite de capitaux qui privent l’Etat d’une part substantielle de ses ressources. Cela dit, au Rwanda, « l’autoritarisme affiché par [leurs] gouvernants relève d’un patrimonialisme de développement qui promeut activement le développement du secteur privé tout en éloignant les formes les plus nuisibles de recherche de rentes en les orientant vers le financement des projets susceptibles de soutenir une croissance à long terme » (pp. 39-40).

Ayant bénéficié d’un allègement substantiel de leurs dettes dans le cadre de l’Initiative Pays pauvres très endettés et de l’Initiative d’Annulation de la dette multilatérale, classés parmi les 20 économies avec des taux de croissance du PIB les plus rapides au monde en moyenne annuel entre 2008 et 2013, ces deux pays ont connu une croissance exponentielle de leur PIB. De 2008 à 2013, le Rwanda était à 8,4% et la RD Congo à 6,41%.

La guerre de 1994 a marqué le Rwanda qui a réussi à maintenir son taux d’inflation en bas de la barre de 6% (il était à 7,9% en 1997 et à 5,7% en 2000). K.Katshingu en déduit  que, de tous les pays africains, aucun n’a réussi ce miracle après une période de conflit, excepté le Rwanda ; deux raisons expliqueraient cette exception : le Rwanda a bénéficié de beaucoup d’aides qu’il a bien géré, en plus des transferts financiers du pillage des richesses du voisin. De 2008 à 2013, le revenu national annuel brut du Rwanda était de 1280 dollars internationaux en parité du pouvoir d’achat, soit deux fois plus grand que celui de la RD Congo (661,6 dollars PPA).

La pauvreté des Congolais serait liée à leur gouvernance aléatoire et au non-contrôle de leurs ressources naturelles que le Rwanda pille pour son économie. L’économie rwandaise a connu deux chocs : la crise internationale des cours du café en 1986 et la guerre civile de 1990-1994 ; la congolaise a été fragilisée par la « zaïrianisation-radicalisation » des années 1974-1975. Considérant leur situation économique, l’auteur projette l’émergence de la RD Congo pour 2030 et celle du Rwanda pour 2020.

L’émergence en RD Congo se fonderait essentiellement sur l’agro-industrie avec ses grandes étendues arables et la mise en valeur de ses richesses naturelles. Malheureusement, l’agriculture déclarée priorité des priorités ne rapporte que 0,20% de recette à l’Etat qui n’allouerait que 2,7%  des dépenses totales à cette activité.

Cette émergence serait concrétisée si on luttait contre certaines antivaleurs (corruption, détournements des fonds publics…). Une bonne gouvernance éviterait le risque d’instabilité socioéconomique permanent. Ces mêmes remarques conviendraient aussi au Rwanda dont l’émergence serait fondée sur les TIC, domaine dans lequel il a une grande avance sur le continent.

Selon K.Katshingu, le Rwanda devrait se  transformer en un centre dynamique pour les affaires, les investissements et l’innovation. Calquant le modèle de Singapour, le miracle économique rwandais a fonctionné comme un guichet unique, facilitant les démarches pour l’obtention des certificats nécessaires au déploiement rapide des activités productives. Pour cette vision-2020, le Rwanda compte sur son intelligentsia, sur son économie qui tirerait 65% de son PIB des services des TIC et de l’industrie dotée d’une classe moyenne d’entrepreneurs dynamiques.

Au Rwanda, certaines pesanteurs comme la persistance de la dualité Tutsis-Hutus, le non respect de la démocratie pluraliste et l’enclavement du pays pourraient freiner cette émergence en 2020. L’auteur termine sa réflexion par le rappel historique des enjeux stratégiques et géoéconomiques qui ont emmené l’Occident, en particulier la Belgique, à s’intéresser à ces deux pays, rappel adressé implicitement aux élites congolaises et rwandaises pour éviter les erreurs du passé.

Noël Kodia essayiste congolais et critique littéraire

Afrique du Sud: découverte d’une nouvelle espèce humaine l’Homo Naledi

L’Afrique berceau de l’humanité ? C’est en tout cas en Afrique du Sud qu’une découverte bouleverse les chercheurs du monde entier.

Après Lucy en Ethiopie c’est ici une nouvelle espèce humaine qui apparait… L’Homo Naledi

Une espèce du genre humain inconnue vient d’être été mise au jour dans une grotte en Afrique du Sud où ont été exhumés les ossements de 15 hominidés, ont annoncé jeudi des chercheurs internationaux.

« une nouvelle espèce du genre humain qui était jusque-là inconnue est découverte, l’Homo Naledi » indiquent les chercheurs

C’est à partir de 2013 et en 2014 que des experts découvrent plus de 1.550 os appartenant à au moins 15 individus, parmi lesquels des bébés, de jeunes adultes et des personnes plus âgées.

Homo-naledi
Tous présentent une morphologie homogène et appartiennent à une « nouvelle espèce du genre humain qui était jusque-là inconnue », ont annoncé conjointement l’université sud-africaine du Witwatersrand à Johannesburg, la National Geographic Society et le ministère sud-africain des Sciences lors d’une conférence de presse à Maropeng, près de Johannesburg, où a eu lieu la découverte.

A quoi ressemblait l’Homo naledi ? « Il avait un cerveau minuscule de la taille d’une orange et un corps très élancé », selon John Hawks, chercheur à l’université de Wisconsin-Madison. Il mesurait en moyenne 1,5 mètre et pesait 45 kilos. Ses mains « laissent supposer qu’il avait la capacité de manier des outils », ses doigts étaient extrêmement incurvés, tandis qu' »il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d’un homme moderne », précise un communiqué conjoint de l’université du Wits, la National Geographic Society et du ministère sud-africains des Sciences publié en Afrique du Sud.  « Ses pieds et ses longues jambes laissent penser qu’il était fait pour marcher longtemps ».

L'Homo Naledi découvert en Afrique du Sud
L’Homo Naledi découvert en Afrique du Sud

Les ossements exhumés en Afrique du Sud représentent un défi pour les chercheurs. Ils compliquent un peu plus le tableau des hominidés, car l’espèce découverte présente à la fois des caractéristiques propres aux hominidés modernes et anciens.

« Certains aspects de l’Homo naledi, comme ses mains, ses poignets et ses pieds, sont très proches de celles de l’homme moderne. Dans le même temps, son petit cerveau et la forme de la partie supérieure de son corps sont plus proches du groupe pré-humain des australopithèques », explique le professeur Chris Stringer du Musée d’histoire naturelle de Londres.

Mireille Modoi

La restauration en ligne en Côte d’Ivoire Hellofood en 10 chiffres clés

Quand Hellofood arrivait fin 2013, le site de commande en ligne révolutionnait le paysage gourmet Ivoirien.

Assis chez soi ou à son bureau il était devenu possible de se faire livrer les repas des meilleurs restaurants abidjanais en quelques clics.

L’année 2015 marque un tournant particulièrement important dans l’aventure de l’e-gastronome, qui réussit à se positionner comme le leader de la commande de repas en ligne en Côte d’Ivoire. Nous avons sélectionné pour vous 10 raisons d’adhérer à la « gourmandise électronique » et de devenir un « hellofoodie » !

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  1. Les livreurs de Hellofood réitèrent chaque mois l’exploit de Masahito Yoshida en parcourant une distance égale à une fois le tour de la terre ; soit près de 40 000 kilomètres.
  1. Dans le pays de l’attiéké la pizza est reine ! La pizza arrive largement en tête des commandes reçues par Hellofood.
  1. De Novembre 2013 à septembre 2015, Hellofood a également livré pas moins de 30.000 nems et 20.000 hamburgers. Il n’y a que dans les ventres que les américains et les chinois s’entendent si bien.
  1. Pour la seule année 2014, ce sont 2 000 poulets braisés qui ont été servis.
  1. Pour satisfaire les papilles de leurs clients, les livreurs de Hellofood parcourent en moyenne 1400 Kilomètres par jour. Soit deux allers-retours Abidjan – Bouaké tous les jours.
  1. La commande des repas via l’application mobile est en forte hausse ; 49% des commandes sont effectués à partir de l’application Hellofood, contre 51% en provenance du site internet.
  1. Plus de 400, c’est le nombre record de commandes traitées en un jour par les équipes de Hellofood.
  1. 49, c’est le nombre de minutes qu’il faut en moyenne pour recevoir une commande passée sur le site/l’application.
  1. 20 nouveaux restaurants ont rejoint le répertoire de Hellofood depuis la rentrée. L’année scolaire 2015-2016 s’annonce gourmande.
  1. Avec plus de 150 restaurants listés, Hellofood offre chaque jour un tour du monde culinaire en proposant des menus variés de la cuisine ivoirienne, camerounaise, togolaise, congolaise, sénégalaise, marocaine, libanaise, indienne, française, italienne, américaine, japonaise, coréenne, vietnamienne, mexicaine, turque, etc.

 

À propos de Hellofood

Hellofood est une marketplace en ligne permettant de commander rapidement et facilement des repas auprès des meilleurs restaurants de la ville. Hellofood donne ainsi de la visibilité en ligne et sur mobile à ses restaurants partenaires. Le service est disponible en ligne et sur application mobile pour mieux répondre à l’essor de l’Internet mobile en Afrique. Hellofood est présent en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Maroc, au Kenya, au Ghana, au Sénégal, au Rwanda, en Tanzanie en Ouganda et en Algérie.

A propos de Africa Internet Group

Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique. AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Lancement du programme Google pour les associations en Afrique du Sud, au Kenya et au Botswana: Sawubona

Pour la majorité des associations à but non lucratif à travers le monde, Internet constitue une plateforme indispensable pour accroître leur visibilité, sensibiliser le public et communiquer avec leurs partenaires, les donateurs et les bénévoles. Le plus souvent, les décisions importantes sont liées à la nécessité d’engager des dépenses pour acquérir des outils technologiques alors que les associations font face à des demandes de financement et de ressources multiples et variées.

Prenons l’exemple de l’Afrique du Sud. Un rapport publié en 2009 montrait que la plupart des ONG sud-africaines disposaient de ressources insuffisantes. Ces dernières n’ont qu’un accès limité à Internet et aux outils technologiques – qui s’explique en grande partie par le manque de moyens. De plus, le manque de connaissances dans l’utilisation des technologies Internet se traduit souvent par le fait qu’elles consacrent des sommes élevées à l’achat de logiciels propriétaires dont elles n’ont parfois même pas l’utilité. De nombreuses associations à but non lucratif ont des difficultés à intégrer Internet dans les tâches et les opérations au quotidien.

Nous sommes donc très heureux d’annoncer notre collaboration avec TechSoup Global afin de mettre en place Google pour les associations (G4NP) en Afrique du Sud ! À partir d’aujourd’hui, les ONG sud-africaines qui sont enregistrées auprès du Department of Social Development peuvent déposer une demande afin de participer à ce programme qui va leur permettre d’accéder à une gamme de produits et d’outils gratuits, notamment :

  • Google Ad Grants : Des annonces AdWords gratuites (dans la limite de 10 000 $ par mois) pour promouvoir leurs sites Web sur Google en utilisant le ciblage par mots clés.
  • Google Apps pour les associations : La version gratuite de la suite Business Productivity Google Apps (Gmail, Docs, Forms, Calendar and more), qui permet de gérer le courrier électronique et les documents importants dans le cloud et de travailler sur des documents et ainsi de réduire considérablement les coûts des TI.
  • YouTube pour les associations : Cet outil offre des possibilités de branding sur les canaux YouTube et une capacité de téléchargement accrue.

Nous savons que de nombreuses associations ont besoin d’une assistance pratique pour optimiser l’utilisation du web et des outils Google. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé cette année en Afrique du Sud la Google Academy for NGOs ce qui a permis d’organiser plusieurs ateliers dans ce pays et de former les associations afin qu’elle puisse exploiter la puissance d’Internet pour travailler plus intelligemment et plus efficacement. Nous avons rencontré les ONG dans le Gauteng, la province du Cap-Oriental, le KwaZulu-Natal et la province du Cap-Occidental.

Les ONG basées en Afrique du Sud utilisent déjà les outils Google pour les associations et les résultats sont exceptionnels. La Smile Foundation, qui collecte des fonds afin de financer des opérations de chirurgie reconstructive pour des enfants atteints de fente labiale ou palatine, a utilisé les outils Google pour les associations pour intensifier le trafic vers son site Internet, augmenter les dons en ligne et promouvoir sa association auprès de marques et d’entreprises en vue de conclure des partenariats de financement.

Les témoignages montrant comment les associations à but non lucratif peuvent changer le monde grâce à nos outils sont une source d’inspiration et nous donne un sentiment de grande humilité. Si vous travaillez pour une association à but non lucratif, inscrivez-vous dès aujourd’hui pour voir comment nous pouvons vous aider à développer votre association en renforçant son impact.

Lors de l’inscription, trois langues vous sont proposées : l’anglais, l’isZulu et l’afrikaans.

En dehors de l’Afrique du Sud, le programme Google pour les associations est également disponible au Kenya et au Botswana.

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La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...