Soutien scolaire dispensé via des smartphones, applications permettant de surveiller la respiration des nouveaux nés dans les maternités, incubateurs d’innovation technologique : l’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité en Afrique. Un Forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, organisé par l’UNESCO et l’Université Mohamed VI Polytechnique du 12 au 13 décembre à Benguérir (Maroc) explorera les opportunités et les défis que représentent ces innovations technologiques dans le contexte africain.
Malgré des disparités importantes entre les pays, la majorité du continent africain est désormais couverte par le réseau de téléphonie mobile. La généralisation du smartphone s’est accompagnée du développement de nombreuses applications qui permettent de résoudre des problèmes au quotidien que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la culture ou de l’environnement.
Un Forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, organisé par l’UNESCO et l’Université Mohamed VI Polytechnique du 12 au 13 décembre à Benguérir
Mais ces initiatives sont encore limitées. De plus, comme partout ailleurs, elles soulèvent une série de questions éthiques liées à l’utilisation des données privées, à la liberté d’expression ou encore à la notion de responsabilité. L’impact social de technologies qui peuvent suppléer à des tâches jusque-là effectuées par l’homme, est aussi en question.
Toutes ces problématiques seront au cœur du Forum organisé avec le soutien de Microsoft. Ouvert par différentes personnalités parmi lesquelles le ministre marocain de l’Education nationale, Saïd Amzazi ; la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay ; la Présidente de la Conférence générale de l’UNESCO, Zohour Alaoui ; cet événement réunira pendant deux jours des ministres, des représentants du secteur privé, des experts, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales et régionales, d’ONG et des acteurs de la société civile issus de différentes régions du monde.
Le programme prévoit une série de tables rondes et de sessions thématiques qui s’intéresseront notamment à l’intelligence artificielle comme levier de développement, à l’avenir de l’IA en Afrique ou encore aux enjeux éthiques pour le continent.
Cette réunion s’inscrit dans la réflexion que mène actuellement l’UNESCO sur l’IA. Le Forum de Benguérir contribuera à nourrir les discussions en amont de la conférence internationale sur l’intelligence artificielle organisée par l’Organisation en mars 2019.
Et hop les tacos de Luciana et Alex, tauliers en chef de La Pollita, 4 dollars ! A deux pas, en plein Miami Design District, de latino le trip devient caraïbe pour entrer au Haïti Heritage Museum.
Et découvrir le vif talent d’un des plus grands photographes de la scène modeuse et mondiale. Marc Baptiste, né à Port-au-Prince, installé à Brooklyn, capte la puissance et la grâce, l’irradiante effrontée, dans la juste distance que seul un fils du pays peut jauger.
Si loin des cantiques humanitaires et autres boites à misère, soleil au mitan, il semble convoquer Toussaint Louverture.
A Bruxelles, le Musée royal de l’Afrique centrale rouvre samedi, quid de l’homme-léopard ? A Paris, les regalia du palais du roi Béhanzin sont sur le départ.
Et c’est donc en lisant « Restituer le patrimoine africain » de Pr Felwine Sarr et Bénédicte Savoy que se ranime le débat lancé dès 1953 par Resnais et Marker avec leur film longtemps interdit ‘Les statues meurent aussi’.
Quel regard sur la beauté chargée ? Comment s’extirper des sociétés de l’inimitié ? Aller du délit au déni, passer du déni au défi.
Peut-être en s’aérant les idées chez Paul Valéry, oracle d’une Europe mortelle, via le Musée international des arts modestes (MIAM) de Sète et ses ‘Kinshasa Chroniques’, en coprod avec la Cite de l’architecture et du patrimoine
Déambulation auprès de 70 jeunes artistes d’une mégapole auto-construite de 13 millions d’âmes, furieuse expérience d’écoute inventive, là même où s’invente ce qui se lève, sûrement, vivement, partout sur le continent.
Pente douce vers l’austral, piste du rift pour un verre by the pool au Pili-Pili de Kigali.
Le temps d’arriver dimanche à Joburg au concert GlobalCitizen du centenaire Mandela, avec Beyoncé, Jay-Z, Ed Sheeran, Pharrell Williams, Usher, Wizkid, Tiwa Savage et les Sudafs Sho Madjozi et Cassper Nyovest.
Une affiche platinum offerte par le roi mondial du même métal, Patrice Motsepe.
Si aujourd’hui les contre-performances de l’économie mauritanienne sont pointés du doigt par les opposants du régime, le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’apprête à rendre le tablier après deux mandats successifs, a réussi à donner un coup de fouet au secteur de l’énergie en parvenant non seulement à assurer l’autosuffisance énergétique mais à exporter le surplus de la production vers le Sénégal et le Mali.
Cette prouesse est d’autant plus remarquable qu’à son arrivée au pouvoir en 2008, le pays faisait face à une grave crise énergétique caractérisée par des délestages chroniques à Nouakchott la capitale du pays où vivent près du tiers des mauritaniens.
La production n’excédait guère quelques dizaines de mégawatts dont une partie fournit par l’OMVS depuis le barrage hydroélectrique de Manantali au Mali.
Mais grâce à d’importants investissements avec une priorité donnée aux énergies renouvelables, le solaire notamment, des résultats probants ont été enregistrés, faisant de la Mauritanie un exemple à suivre.
Un bilan nettement positif
Dans sa déclaration de politique générale présentée le 22 novembre dernier devant le parlement, le premier ministre, monsieur Mohamed Salem Ould El Béchir a énuméré les principales réalisations dans ce domaine énumérant entre autres la construction de la centrale éolienne de Nouakchott de 30 MW en 2015, de la centrale duale de Nouakchott Nord de 180 MW en 2016, et d’une centrale solaire à Nouakchott de 50 MW en 2017.
En plus de cela il y a eu hors réseau, huit localités desservies par des centrales thermiques qui ont été hybridées grâce à des unités solaires pour un total de 16,6 MW. Les localités concernées sont :Atar, Aioun, Aleg, Boutilimit, Akjoujt, Chami Boulanouar et Benichab.
Par ailleurs, sept nouvelles centrales hybrides thermiques/solaires ont été construites dans les villes suivantes : Kiffa, Néma, Adel Bagrou, Birette, Ndiago, Boustaila, et Tendakmadjek. Ce sont ainsi près de 290 MW de capacités additionnelles qui ont été installées au cours de cette période.
La Mauritanie, un des leaders en Afrique en matière de pénétration des énergies propres
Dans le domaine du Transport et de la Distribution, des programmes d’extension et de renforcement de réseaux ont été réalisés à Nouakchott, Nouadhibou, ainsi que dans les principales villes du pays. De plus, des projets de développement des réseaux de répartition et de distribution ont été mis en œuvre à l’intérieur du pays (lignes moyenne tension Aleg-Boghé, Boghé-Kaédi, Echram-Kamour, Guerrou-Kiffa, Timberdra-Néma-NbeiketLahwache, Néma-Adel Bagrou) ainsi qu’à Nouakchott, avec la densification du réseau, le renforcement du système d’évacuation par cinq nouveaux postes sources et de 12 nouvelles liaisons 33 KV entre lesdits postes sources pour une longueur totale de près de 120 km.
Et, à en croire le premier ministre mauritanien : « Le Centre National de Conduite, en cours d’essai, permettra d’offrir une gestion moderne, optimale et efficace du système électrique et d’améliorer significativement la qualité du service public. Par ailleurs, la part des énergies renouvelables dans la production de la SOMELEC (Société Mauritanienne d’électricité) est estimée à environ 50% en 2018, ce qui fait de notre pays un des leaders en Afrique en matière de pénétration des énergies propres. »
D’autres progrès sont à signaler dans le cadre de la production du réseau interconnecté, avec les travaux de construction du parc éolien de Boulanouar de 100 MW et de la centrale hydroélectrique de Gouina de 144 MW (quote-part 48 MW) qui sont en cours de réalisation.
Le gouvernement du président Aziz poursuit ainsi un ambitieux plan d’investissement comprenant l’étude d’un ensemble de projets de lignes moyenne et basse tensions réparties sur l’ensemble du pays.
Du côté du Maroc, à 1700 m, en attendant les neiges, Khadija Idrissi Janati organise la 3e édition du Sommet africain du commerce et de l’Investissement.
A la même heure, dans l’ancien monastère cistercien apprécié de saint Louis, les 15e Entretiens de Royaumont, présidés par Patrick Pouyanné et placés sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, invitent à se ‘laisser bousculer par la pensée’.
Pour 48h, une cinquantaine de délégations étrangères et leurs hôtes français infusent sur le thème ‘Etre une femme’.
Pas si loin du village natal de Mandela, au Cap oriental, Grahamstown, ses 40 églises et la plus célèbre école de journalisme d’Afrique anglophone accueillent Highway Africa, un ‘sommet’ annuel pour les stars des médias et de la communication.
Les délégués francophones qui nous rejoignaient là-bas s’effacent aujourd’hui devant les ‘speakers’, ce sont les mouvements tectoniques de amitiés influentes. Highway Africa, pendant trois jours, est un phare qui porte toujours loin.
Celles et ceux qui se sont déjà rendus au Rwanda, ont forcément entendu parler de l’Umuganda, cette vaste opération de nettoyage qui a lieu le dernier samedi de chaque mois. Le pays a gagné une reconnaissance mondiale avec cette initiative civique transformatrice. Le terme Umuganda signifie « poursuivre ensemble un objectif commun pour engranger des résultats».
C’est précisément ce qu’entend faire la 13e Conférence économique africaine (AEC), qui se déroulera à Kigali du 3 au 5 décembre 2018. Réunissant des groupes de réflexion (think tanks), chercheurs, décideurs et dirigeants des secteurs public et privé d’Afrique ainsi que des représentants des organisations économiques régionales, cette rencontre vise résolument à propulser le programme d’intégration de l’Afrique vers de nouveaux sommets.
La Conférence se tient, neuf mois seulement après que les dirigeants africains aient signé l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la plus importante depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce, une étape tout aussi marquante.
La ZLECA rassemble les 55 États membres de l’Union africaine, soit tous les pays du continent. Il s’agit d’un marché global de plus de 1,2 milliard de personnes, susceptible de provoquer à terme une gigantesque transformation du commerce intracontinental.
La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) estime que la ZLECA pourrait stimuler le commerce intra-africain en supprimant les droits à l’importation et pourrait même le doubler, dans l’hypothèse où les obstacles non tarifaires sont également réduits. Cela permettrait de porter le taux actuel du commerce intra-africain de 15 % à 52,3 % – comparativement à 54 % dans la Zone de libre-échange nord-américaine, 70 % au sein de l’Union européenne et 60 % en Asie.
Le thème de l’AEC 2018 – « L’intégration régionale et continentale au service du développement de l’Afrique » – est bien en conformité avec la stratégie du Groupe de la Banque africaine de développement, qui vise à promouvoir une croissance forte, partagée et durable en Afrique. Les partenaires organisateurs expliquent que la conférence de cette année sera pragmatique dans sa recherche de solutions pratiques pour faire progresser le programme d’intégration régionale du continent, en particulier la mise en œuvre de la ZLECA.
Les défis qui se posent à l’Afrique sont bien connus, raison pour laquelle le Groupe de la Banque africaine de développement a fait de l’Intégration de l’Afrique l’une des cinq priorités (High 5) de son programme de développement.
«Notre vision porte sur la construction d’un continent stable, intégré et prospère regroupant des pays compétitifs, diversifiés, dotés d’une économie durable et participant pleinement aux échanges et aux investissements mondiaux,» a souligné le président de la Banque, Akinwumi Adesina.
Ces trois dernières années, la Banque a financé des projets estimés à 1,3 milliard de dollars EU et des biens publics régionaux d’une valeur de 187,6 millions de dollars EU. La politique de la Banque vise à s’assurer que 10 % du budget de tous les projets régionaux soient alloués à des interventions en faveur d’infrastructures immatérielles.
Dans le cadre de sa mission, le Groupe de la Banque africaine de développement continue de piloter plusieurs initiatives continentales ciblant les infrastructures tant matérielles qu’immatérielles (A titre d’exemple, des politiques et instruments de facilitation du commerce et des services). Ces initiatives comprennent le Programme intégré de développement de l’agriculture en Afrique (CAADP), le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le plan d’action pour stimuler le commerce intra-africain.
Le Groupe de la Banque africaine de développement continuera de soutenir et d’intensifier les initiatives transformatrices visant à stimuler l’intégration régionale. Dans cette dynamique, l’institution s’engage également à travailler avec les différentes parties prenantes. Les Communautés économiques régionales (CER) ont besoin de soutien pour mettre en place des infrastructures immatérielles, harmoniser les investissements et les codes en matière d’ingénierie et garantir des normes de qualité et de certification.
«Il est impératif de saisir l’opportunité pour appeler toutes les parties prenantes à l’AEC qui se tient à Kigali, à creuser en profondeur et à trouver des solutions pertinentes et efficaces qui dirigeront et orienteront nos futures actions,» a affirmé, pour sa part, Moono Mupotola, directrice de l’Intégration régionale à la Banque africaine de développement.
L’un des moments forts de la conférence sera la présentation du rapport phare de la Banque, intitulé : Indice d’ouverture sur les visas 2018. L’Afrique, et avec elle l’ensemble de la communauté internationale, attend d’importants résultats démontrant le chemin parcouru dans le cadre de ce processus.
Les attentes de la Banque sont grandes : que les experts régionaux identifient les meilleurs moyens d’accélérer l’intégration de l’Afrique. Pour y arriver, il est essentiel d’avancer rapidement avec efficacité, et juguler les questions de volonté politique et de l’harmonisation des législations et des barrières non tarifaires.
Dans cette optique, la Banque demeure convaincue que la coopération avec les CER représente la voie la plus directe pour réunir les 55 marchés africains fragmentés.
Et, tout comme pour l’Umuganda, la tâche peut s’avérer exigeante et difficile, mais si la communauté tout entière s’unit autour d’un objectif commun, la réalisation d’une plus grande intégration n’est plus très loin.
Comme le dit le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina : « Nous sommes à la tâche pour relever le défi et nous sommes sur la bonne voie ! »
Jusqu’à la fin de la semaine, l’African Network Information Centre tient sa 29e session – hashtag#Afrinic29 – à Hammamet en Tunisie, suite logique du Sommet de l’internet africain organisé à Dakar fin avril.
Remue-méninges avec ICANN et Internet Society sur la neutralité de la toile, les droits digitaux, les DNS, les mesures de débit et sur le protocole IPv6, pour lequel le pays le plus avancé serait… le Zimbabwe. Bonne étape en Tunisie, pays où les nouvelles technologies génèrent plus de 7% du PIB et font travailler 80.000 personnes. Taux de pénétration moyen du Net sur le continent, 20%, encore de la grosse marge.
La joint-venture Adialea, entre CFAO et Carrefour, annonce la signature d’un protocole d’accord avec Jumia, leader du e-commerce en Afrique, pour la distribution des produits Carrefour sur sa plateforme de vente en ligne.
Cette approche multi-canal s’inscrit dans la stratégie de CFAO Retail et de Carrefour en donnant accès à l’ensemble des consommateurs à des produits de qualité à des prix accessibles.
Cet accord concerne les pays dans lesquels CFAO Retail se déploie : Côte d’Ivoire, Cameroun et Sénégal.
Jean-Christophe Brindeau, Directeur Général de CFAO Retail, explique : « Les produits de marque Carrefour sont très appréciés par les consommateurs dans nos différents points de ventes Carrefour ou Carrefour Market à Abidjan et à Douala. Aujourd’hui, nous sommes heureux de proposer un nouveau canal de distribution à nos clients et de profiter de l’essor du e-commerce en Afrique. Il est très important de diversifier les circuits pour répondre à leurs attentes. »
La vente en ligne des produits Carrefour sur la plateforme Jumia commencera début 2019.
Cet accord intervient alors que le groupe Majid Al Futtaim, partenaire historique du groupe Carrefour au Moyen Orient et en Afrique de l’Est, annonce lui aussi la signature d’un partenariat avec Jumia au Kenya.
Adialea, la coentreprise CFAO – Carrefour, porte ce nouveau projet alimentaire.
Le grand rendez-vous de la filière des entreprises œuvrant dans les énergies renouvelables se tenait ce mardi 20 novembre au Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Plus de 300 participants, 120 entreprises, des ONG et associations présents avec le fonds Synergie Solaire
L’ensemble des partenaires de Synergie Solaire pour ce diner caritatif
C’est dans ce cadre que le fonds de dotation Synergie Solaire, partenaire de l’Agence des Micro Projets, réunissait plus de 300 personnes et 120 entreprises qui travaillent dans le déploiement des énergies renouvelables en France et à l’international.
Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État après du Ministre d’État, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire à introduit la soirée avec un point important sur l’importance de fédérer ce réseau des entreprises de la filière EnR et également l’enjeu écologique et économique des actions à mener.
Emmanuelle Wargon Secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire
Un film sur les acteurs des énergies renouvelables au Sénégal
Le film : « Impact des énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest, une révolution énergétique en mouvement » a ensuite été diffusé. Ce film est une version courte en partenariat entre l’ONG La Guilde et son programme l’Agence des Micro Projets, le fonds Synergie Solaire et la société Finergreen. Il présente différents microprojets de solidarité internationale au Sénégal du nano projet au macro en passant par le micro et le méso. Trois projets sont présentés.
Film sur les énergies renouvelables au Sénégal
Thierry Barbaut de l’ONG La Guilde a pu remercier l’ensemble des partenaires présent et donner rendez-vous en décembre pour la diffusion de la version longue et sa mise en ligne pour le grand public.
Des projets qui fédèrent un réseaux important d’acteurs du développement
La fondatrice du fonds Synergie Solaire Hélène Demaegdt est intervenue pour développer à quel point il est primordial de s’engager à la fois sur le financement des projets mais aussi sur l’importance du mécénat de compétences que proposent les entreprises du fonds.
Les énergies renouvelables sont de plus en plus connectées, de plus en plus intelligentes et elles développent une filière importante et créatrice d’emplois ici en France comme en Afrique, ce qu’illustre aussi le film. Enfin elle appelle les autres entreprises à rejoindre le fonds afin d’être plus nombreux à soutenir le déploiement des projets qui impliquent les énergies renouvelables à travers le monde.
L’Union africaine-African Union tourne la page des pince-fesses ?
Sonnette d’alarme entendue, à la sortie du rapport du comité de haut niveau institué par le boss de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat : le harcèlement sexuel est « très répandu » dans l’organisation, en particulier, « par des responsables à l’encontre d’employées de sexe féminin placées sous leurs ordres lors de missions à caractère officiel à l’extérieur du lieu de travail ».
Exit les afters collés-serrés des symposiums/ateliers-de-formation/conférences à per diem au cours desquels les manitous tentent d’exploiter « les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires », en faisant aux jeunes femmes « des promesses crédibles de contrats ».
L’UA fait part de son intention de « renforcer sa politique de tolérance zéro ». Un signal #BalanceTonGrosLourd qui devrait avoir des échos dans les administrations ici, là et aussi là.
Ce Bureau HEC, qui a bénéficié d’un soutien sans faille de la CGECI, a pour objectif de former chaque année une centaine de cadres aux métiers de la finance et de la stratégie d’entreprise et de promouvoir et développer les activités de l’école dans la sous-région.
La cérémonie d’inauguration, sous le haut patronage de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Folloroux Ouattara, s’est tenue en présence de Nathalie Lugagne, Directrice Déléguée d’HEC Paris pour l’Executive Education,d’Armelle Dufour, Directrice des projets Global Initiativeset d’Alexis John-Ahyee, Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, ainsi que de hauts responsables ivoiriens dont Pierre Magne, Vice-président de permanence de la CGECI, Tiémoko Yadé Coulibaly (H62), Président d’honneur d’HEC Paris en Côte d’Ivoire et de Daouda Coulibaly (H96), Président du Chapter Alumni Côte d’Ivoire.
Le Bureau est dirigé, depuis juillet dernier, par Alexis John-Ahyee, dirigeant africain expérimenté dans les ressources humaines et le développement des talents avec une expérience professionnelle dans plusieurs pays de la sous-région. Celui-ci déclare : «Abidjan est une des capitales africaines les plus dynamiques sur le plan économique avec un taux de croissance de 7,8 %. Forte de son brassage culturel et de son ouverture sur le monde, elle attire investisseurs, multinationales et entrepreneurs, un écosystème idéal qui favorise l’innovation et la création de valeur. HEC Paris ambitionne de drainer les talents de Ouagadougou à Douala en passant par Lagos et Dakar en leur offrant des formations professionnelles aux standards internationaux ».
François Collin, Directeur International d’HEC Paris, affirme quant à lui : «L’engagement d’HEC Paris en Afrique s’inscrit sur le long terme. Nous sommes un partenaire des économies et des réussites africaines, en mettant à leur disposition notre expertise et en contribuant à la formation des étudiants et des dirigeants. Le Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale constitue ainsi une étape cruciale. Il est le signe que l’Afrique et ses dirigeants sont totalement intégrés aux chaînes de valeurs mondiales».
«Dans sa mission éducative tournée vers l’international, HEC Paris veut être un acteur de la formation des futurs managers africains, contribuer au développement des compétences de ses chefs d’entreprises et dirigeants et accompagner les talents du continent, qui feront l’Afrique de demain. Aussi, je me réjouis que la République de Côte d’Ivoire ait fait confiance à HEC Paris pour former et accompagner le renforcement managérial et entrepreneurial de ses fonctionnaires : plus de 5000 cadres de l’administration seront formés d’ici 2020», confirme Nathalie Lugagne, Directrice Déléguée d’HEC Paris pour l’Executive Education.
L’Afrique et HEC Paris :
Nombre d’étudiants d’origine africaine inscrits dans les formations : 276
Communauté alumni sur le continent : 1 700
Nombre d’universités partenaires : 6
Le programme MUST conçu pour les dirigeants en charge du développement de leur Business Unit, permet d’acquérir les fondamentaux de la direction de centre de profits dans ses dimensions stratégique,financière, humaine et opérationnelle. L’Executive Certificate Finance en blending learninga pour objectifs, quant à lui, l’acquisition des principaux concepts de la finance d’entreprise, l’élaboration d’une politique financière, la maîtrise des enjeux financiers d’une opération de croissance externe entre autres.
Deux formations complémentaires qui permettront aux cadres africains de monter en compétences.
La première promotion de participants débutera sa formation en janvier 2019. Avec l’agence 35° Nord.
Une nuit glacée à Dakhla, qui avait englouti le soleil acide du jour, et ce roulement furieux de l’océan, apercevoir presque New York de l’autre côté, je me souviens…
Tempo atlantique avec le Festival international de la mode en Afrique (FIMA) en session froufrou à Dakhla, la Villa Cisneros où Mermoz et St-Ex posaient le zinc du courrier, vertige de lenteur et de papier aujourd’hui remplacé par un clic au clavier.
Ténacité remarquable de l’ami alphadi seidnaly, une 11e édition du sommet des élégances loin de son Niger natal, et dire que les étoiles nous virent au siècle dernier boire des théières de vodka au flanc tiède des dunes d’Agadez.
Quelque 7000 km les séparent. Avant l’Afro-Nordic d’Helsinki, zoom avant sur le Forum audiovisuel de Kigali (KAF) qui bouscule les ‘termes de l’échange’ en invitant les cadors de la tv et du cinéma en mix sud-nord.
Heureux d’y retrouver deux camarades sudafs au top de leur art, le producteur Steven Markovitz – gros coup à Cannes cette année – et le puissant Ramadan Suleman, père du nouveau cinéma austral.
Μασσαλία regarde le monde depuis 2600 ans. Elle a gardé l’accent et même planté une gare chez les Sotho d’Afrique du sud (29.1811°S 27.2947°E) avec un s final.
Un de ses fils, Samir Abdelkrim de StartupBRICS, pilote l’événement Emerging Valley, dans la langue que Marseille fait semblant de parler.
Très engagés en faveur de la Zone de libre échange continentale, les Egyptiens savent ce qu’ils doivent à Méhémet-Ali, premier planteur de l’or blanc du delta du Nil aux longues fibres soyeuses et extra-fines (ceux qui n’ont jamais dormi dans des draps en coton égyptien premium ne peuvent pas comprendre).
Au même moment débute l’atelier de formation en ligne de la prêtresse londonienne de Africa Fashion Guide. Belle obsession de Jacqueline Shaw – African Fashion Sourcing Consultant : que l’on arrête de coudre des pagnes dans l’arrière-cuisine pour comprendre que le vêtement est un business mondial.
Le combat de l’ami alphadi seidnaly, qui s’apprête à lancer le 11e Festival international de la mode en Afrique à Dakhla.
Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut
Un nouveau rapport de l’UNESCO rend compte de la pression exercée par les réfugiés sur les systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne
Le Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2019 met en lumière de nombreuses initiatives innovantes prises par le Tchad, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda pour l’éducation des réfugiés.
Le nouveau Rapport mondial de suivi de l’éducation (GEM) 2019 de l’UNESCO sur les migrations et les déplacements de personnes décrit les progrès et les défis en matière d’éducation rencontrés par les réfugiés dans le monde. L’Afrique subsaharienne abrite près d’un tiers des réfugiés dans le monde, ainsi que des millions de personnes déplacées, ce qui, selon le Rapport, met à rude épreuve les systèmes éducatifs en difficulté.
Le Rapport GEM, intitulé Bâtir des ponts, pas des murs, souligne la volonté politique de changement telle que définie dans la Déclaration de Djibouti (de la Corne de l’Afrique) et met en lumière de nombreuses initiatives novatrices dans certains pays. L’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Tchad, l’Ouganda et le Tchad qui accueillent plus de la moitié des réfugiés de la région et 12 % des réfugiés dans le monde, sont particulièrement reconnus pour leur approche positive en faveur de l’éducation des enfants et des jeunes qui sont déplacés de force. Ils partagent l’ambition de pays comme la Turquie, le Liban et la Jordanie de réunir les réfugiés et les nationaux dans les systèmes éducatifs.
Le Rapport identifie également les pays dans lesquels des efforts plus importants sont nécessaires afin d’intégrer les enfants réfugiés dans les systèmes éducatifs nationaux, comme la République-Unie de Tanzanie. Il est nécessaire que les pays de la CAE (Communauté de l’Afrique de l’Est) partagent des enseignements pour faire en sorte que les réfugiés ne soient pas privés de leur droit à l’éducation.
À leur arrivée dans les pays d’accueil, les réfugiés ont souvent un faible niveau d’instruction et des ressources limitées. Au Tchad, parmi les réfugiés âgés de 6 à 14 ans originaires de la République centrafricaine, du Nigéria et du Soudan, 30 % sont analphabètes. Les réfugiés du Soudan du Sud en Ouganda s’installent dans la sous-région pauvre du Nil occidental, où le taux de fréquentation net du secondaire était de 9 % en 2016, soit moins de la moitié du taux national.
Les déplacements ont un impact important sur la qualité de l’éducation. Dans les camps de réfugiés au Kenya, les écoles doivent respecter les normes et directives minimales du ministère de l’Éducation, mais le ratio élèves / enseignant à Dadaab est en moyenne de 120:1 au préscolaire et de 56:1 au primaire. En moyenne, six élèves partagent un même bureau et quatre élèves partagent un même manuel en anglais, en mathématiques, en sciences et en sciences sociales.
Beaucoup d’enseignants en situation de déplacement manquent de formation formelle. Dans le camp de réfugiés de Dadaab au Kenya, seulement 8 % des enseignants du primaire étaient des enseignants nationaux certifiés et 6 enseignants réfugiés sur 10 n’étaient pas formés. Alors que le Tchad propose des parcours professionnels aux enseignants réfugiés dans ses écoles publiques, les qualifications de ces enseignants restent souvent méconnues, comme chez les Sud-Soudanais en Ouganda. La formation est également cruciale pour aider les enseignants à gérer des classes multilingues. En Ouganda, le contenu pédagogique est traduit en classe, ce qui ralentit le processus d’enseignement.
Les pays doivent améliorer la formation des réfugiés en matière de langue ; sans cette formation, les élèves peuvent être placés dans des niveaux inférieurs, ce qui accentue la pression sur les enseignants et crée un surpeuplement dans les classes, comme c’est le cas pour les réfugiés burundais au Rwanda. Les différences linguistiques rendent également les relations sociales plus difficiles et peuvent conduire à la discrimination, entraînant l’abandon scolaire et le rattachement d’enfants à des gangs, ce qui est constaté chez les adolescents réfugiés congolais et somaliens en Ouganda.
Des enseignants supplémentaires sont requis, vu les flux de réfugiés. En Ouganda, 7 000 enseignants supplémentaires sont nécessaires au primaire pour l’éducation des réfugiés ; le coût des salaires des enseignants au primaire dans les zones d’installation de réfugiés est estimé à 15 millions de dollars américains pour les trois prochaines années.
« Les grands mouvements de population ont des conséquences énormes sur les systèmes éducatifs », a déclaré Manos Antoninis, directeur du Rapport GEM. « De nombreux pays d’Afrique subsaharienne sont des chefs de file dans le domaine. D’autres pays ont toutefois encore besoin de l’aide internationale pour faire face à ces défis. Des initiatives régionales en vue de favoriser le partage d’exemples positifs sont également nécessaires pour aider les pays qui ont du retard à rattraper en la matière. »
À l’échelle mondiale, seulement un tiers du déficit de financement pour l’éducation des réfugiés a été comblé. Au niveau national, seuls 4 % de l’appel humanitaire nécessaire en faveur de l’éducation sont actuellement financés au Burundi, 3 % au Tchad, 6 % au Cameroun et 10 % en République centrafricaine et en Éthiopie. Le Rapport souligne que l’aide humanitaire ne suffira jamais à combler l’écart et cite l’Ouganda comme un exemple à suivre ; ce pays a rassemblé divers partenaires humanitaires et de développement pour financer son plan d’éducation, qui porte notamment sur l’éducation des réfugiés.
Les plans d’aide humanitaire et d’aide aux réfugiés ne reflètent pas avec précision certaines priorités fondamentales en matière d’éducation. Bien qu’une personne déplacée sur six ait moins de cinq ans, les programmes au Burkina Faso, au Sénégal, en Somalie et en Éthiopie ne font pas mention de l’éducation de la petite enfance.
Recommandations:
Protéger le droit à l’éducation des migrants et des personnes déplacées
Inclure les migrants et les personnes déplacées dans le système éducatif national
Comprendre les besoins en éducation des migrants et des personnes déplacées et axer la planification sur ces besoins
Représenter avec précision les antécédents de migration et de déplacement des migrants et des personnes déplacées afin de combattre les préjugés
Préparer les enseignants qui interviennent auprès de migrants et de réfugiés à faire face à la diversité et aux difficultés
Mettre à contribution le potentiel des migrants et des personnes déplacées grâce à la reconnaissance des compétences et des qualifications
Répondre aux besoins des migrants et des personnes déplacées en matière d’aide humanitaire et de développement.
Visitez la page de la campagne #EducationOnTheMove pour voir en temps réel les histoires de migrants et de réfugiés. Cette campagne rend compte des défis et des succès de ces derniers en matière d’accès à une éducation inclusive.
Le Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2019 étudie l’impact des migrations et des déplacements de populations (qu’il s’agisse de mouvements de population volontaires ou forcés, à l’intérieur ou au-delà des frontières) sur l’emploi et l’éducation. Il passe également en revue les progrès réalisés en matière d’éducation dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Compte tenu de la diversité croissante, le Rapport analyse comment l’éducation contribue à la fois à construire des sociétés inclusives, à aider les gens à dépasser la tolérance, et à apprendre à ces derniers à mieux vivre ensemble. L’éducation contribue également à bâtir des ponts ; un accès inégal à l’éducation élève quant à lui des murs entre les migrants et les réfugiés par rapport à leurs communautés d’accueil.
Deux nouveaux Pactes mondiaux sur les migrants et les réfugiés reconnaissent le rôle de l’éducation et fixent des objectifs conformes à l’engagement mondial pris de ne laisser personne pour compte. Dans cette optique, ce Rapport constitue une boîte à outils incontournable pour ces deux pactes. Il couvre les questions politiques concernant les migrants saisonniers, la fusion des écoles rurales, les programmes interculturels, l’inclusion des réfugiés dans les systèmes éducatifs nationaux et l’élimination de la ségrégation, la reconnaissance des qualifications, le financement des écoles, l’aide à l’éducation humanitaire et la formation des enseignants pour l’enseignement interculturel et en contexte d’urgence prolongée.
Le Rapport appelle les pays à considérer l’éducation comme un outil de gestion de la migration et des déplacements et comme une opportunité pour aider les migrants et les réfugiés.
EXEMPLES DE PAYS :
L’Ouganda, qui compte le plus grand nombre de réfugiés dans la région, est considéré comme un modèle en matière de bonnes pratiques ; le pays est parvenu à réunir des partenaires du développement et de l’aide humanitaire autour d’une même table en vue de la réalisation de son plan d’éducation en 2018. Ce plan vise à rejoindre 675 000 étudiants réfugiés et de la société d’accueil de 12 districts par année. Alors que près de la moitié des 26 plans d’action en faveur des réfugiés et de l’aide humanitaire dans le monde ne font aucune mention des besoins en éducation de la petite enfance, l’Ouganda a augmenté le nombre d’assistants et de centres agréés.
Le Rapport GEM 2019 félicite le Tchad d’avoir été le premier pays à inclure les réfugiés dans un plan d’éducation temporaire, tout en mettant à jour son plan d’éducation principal pour l’inclure dans le système éducatif national. Ce pays a effectué une évaluation approfondie dans 12 camps pour alimenter son plan d’éducation ; cela a permis d’accéder à un financement et de convertir 108 écoles situées dans 19 camps et sites de réfugiés en des écoles publiques ordinaires en 2018. Le Tchad veille à ce que les écoles de réfugiés suivent un programme d’enseignement tchadien ; il s’assure également que davantage d’enseignants tchadiens soient affectés dans les camps de réfugiés pour enseigner le français, l’éducation civique et la géographie, afin d’aider les élèves à intégrer le système national.
Le Rapport souligne l’approche exemplaire adoptée par le Tchad pour collecter des données sur l’éducation des réfugiés, collecter ces informations dans chaque camp et couvrir les programmes d’enseignement et les programmes d’alphabétisation non formels. Alors que la plupart des pays du monde ne recrutent pas d’enseignants réfugiés, le Tchad met en place des parcours professionnels pour les enseignants réfugiés, ce qui améliore leurs qualifications afin qu’ils aient la possibilité de travailler dans les écoles publiques tchadiennes.
Au Kenya, les écoles des deux plus grands camps de réfugiés sont enregistrées auprès du ministère de l’Éducation, même si l’éloignement de ces écoles fait en sorte qu’il y a peu ou pas d’élèves sur place.
L’Éthiopie gère des écoles de réfugiés parallèles, qui suivent le programme national à partir de la 5e année, et les réfugiés légaux peuvent accéder aux écoles nationales et accueillir les enfants dans les écoles de réfugiés. Trois enfants réfugiés âgés de 3 à 6 ans sur cinq sont pris en charge dans 80 centres d’accueil et d’éducation de la petite enfance dans des camps de réfugiés et dans 150 jardins d’enfants privés et publics à Addis-Abeba.
Le Rwanda s’est également engagé en 2016 à inclure 18 000 enfants réfugiés dans ses écoles primaires et 35 000 adolescents dans ses écoles secondaires, éliminant ainsi la nécessité d’une offre parallèle dans les camps ; le taux d’inscription des réfugiés est passé de 54 % à 80 % au primaire et de 34 % à 73 % au secondaire en un an seulement.
Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut
En France, la tenue « des registres des baptêmes et des sépultures » a été rendue obligatoire en France en 1539 par l’ordonnance « de Villers-Cotterêts » au cœur du château royal François 1er.
Or, dans le monde, ils sont encore 250 millions, peut-être plus ! à être privés d’identité juridique en raison d’absence d’acte de naissance et d’inscription sur des registres d’état civil fiables, gratuits et laïcs. On les appelle « les enfants fantômes »
Or, un enfant sans identité juridique n’a pas d’avenir puisqu’il n’existe pas : il est privé de scolarité, de protection sociale et sanitaire ; il est davantage exposé aux risques du mariage forcé, du travail précoce, d’assignation à résidence sans aucune possibilité d’émigration… Pire, il est une proie désignée pour tous les trafics : la prostitution, les trafics d’organes, l’enrôlement forcé des « enfants soldats » et parfois le terrorisme.
Véritable scandale humain et politique du XXIème siècle, les enfants fantômes ne sont pas la conséquence d’une catastrophe environnementale ou une crise économique. On peut l’éradiquer par volonté politique et une prise de conscience internationale.
Le député de l’Aisne, Secrétaire général parlementaire de la Francophonie (APF) se mobilise contre ce fléau.
A l’occasion de la journée internationale de l’enfant, le 20 novembre le député Jacques Krabal propose la projection du film « Les enfants fantômes : un défi pour l’Afrique »
14h30, au cinéma de Villers-Cotterêts à destination de 130 lycéens et collégiens.
18h30, au cinéma de Château-Thierry ouvert à tous publics – gratuit
Les projections seront suivies d’un débat en présence de :
Michel Welterlin, producteur du film, Michèle Vianès, présidente de l’association Regards de femmes,
Adama Sawadogo, co-fondateur de I-civil,
Renée Paule Albaret, présidente de la section castelle de la Ligue des Droits de l’Homme, Les associations panafricaines de Château-Thierry,
En 2016 paraissait le livre Entreprenante Afrique (Odile Jacob), co-écrit par Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg.
À travers cet ouvrage, les deux auteurs témoignaient et participaient à la promotion de l’élan entrepreneurial en Afrique subsaharienne, en faisant découvrir des histoires d’entrepreneurs et en nous aidant à mieux comprendre le contexte dans lequel ils travaillent.
Initié par Investisseurs & Partenaires (I&P), la Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (Ferdi) et le Club Africain des Entrepreneurs, ce blog poursuit le travail initié avec le livre et permettra de saisir les dernières évolutions de cette Afrique qui entreprend.
Pour accéder au blog : www.entreprenanteafrique.com
Petit-déjeuner de lancement du blog « Entreprenante Afrique » en présence de Jean-Michel Severino (I&P), Jérémy Hajdenberg (I&P), Patrick Guillaumont (FERDI) et Sidi Khalifou (Club africain des entrepreneurs).
UN CROISEMENT ORIGINAL ENTRE PRATIQUE ET RECHERCHE POUR ENCOURAGER L’ÉLAN ENTREPRENEURIAL EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
La situation du continent africain a profondément évolué au cours des quinze dernières années, marquées par des performances macroéconomiques généralement solides, d’importants changements dans les politiques économiques, et des transformations démographiques majeures. Mais en dépit d’une amélioration de nombreux indicateurs sociaux, le bien-être des populations africaines a insuffisamment augmenté. Les inégalités ont cru notablement. Les économies se sont insuffisamment diversifiées et leur productivité ont faiblement augmenté, malgré un puissant essor entrepreneurial. L’accélération de l’essor entrepreneurial est fondamentale pour la pérennité de la croissance africaine. Servir le marché intérieur créé par l’essor démographique du continent exige de nouvelles générations d’entreprises aptes à fournir les biens et services dont les Africains ont besoin. Cet essor est également essentiel pour créer les 450 millions d’emplois requis pour absorber la croissance de la population active d’ici à 2050.
C’est au regard de tels enjeux que la Ferdi, I&P et le Club Africain des Entrepreneurs lancent en commun ce blog consacré à l’entrepreneuriat africain. Les objectifs ? « Apprendre et comprendre ce sujet en écoutant tous les acteurs, à commencer par les entrepreneurs eux-mêmes, mais aussi susciter et mettre en lumière des propositions de politique publique ou d’initiative privée pour promouvoir un entrepreneuriat africain responsable, et susciter échanges et discussions entre entrepreneurs pour améliorer la stratégie et le management de leurs entreprises » explique Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires.
Entreprenante Afrique entend répondre à ces objectifs en croisant expériences et recherches, témoignages et analyses, échanges directs et documents de réflexion. « Ce croisement original entre pratique et recherche, sur un sujet en constante évolution, permettra l’interpénétration des points de vue. Il nourrira chacun, dans les centres de recherche ou les locaux des entreprises, des contributions de l’autre » analyse Patrick Guillaumont, Président de la Ferdi.
UN OUTIL COLLABORATIF POUR S’EXPRIMER ET ÉCHANGER LES BONNES PRATIQUES Entreprenante Afrique regroupera articles de recherches, partages d’expériences et témoignages de terrain sur l’entreprise africaine. Les articles sont classés en trois catégories principales : • Témoignages : Partager son expérience du quotidien, son parcours • Éclairages : des articles permettant de comprendre un enjeu particulier • Points de vue : des articles engagés, pouvant susciter discussions et débats
Le blog Entreprenante Afrique est un espace d’expression ouvert et une ressource qui s’adresse à la fois aux entrepreneurs africains et ceux qui aspirent à le devenir, aux acteurs qui ont pour mission de soutenir l’entrepreneuriat africain (acteurs du développement, investisseurs, incubateurs, réseaux, conseillers…) et aux chercheurs qui souhaitent partager ou mieux comprendre le contexte africain dans lequel évoluent les entrepreneurs.
Il est ouvert aux contributeurs externes en vue de croiser les points de vue, et enrichir les débats à travers des expériences concrètes et ancrées sur le terrain, comme le rappelle Sidi Khalifou, dirigeant de l’entreprise mauritanienne CDS et Président du Club Africain des Entrepreneurs : « Je mesure à quel point il est important pour les entrepreneurs africains de pouvoir partager et échanger sur leurs parcours, réalisations et difficultés, non seulement dans l’optique d’améliorer les bonnes pratiques, mais également pour faire entendre leur voix auprès des institutions publiques. Le blog sera un outil de plaidoyer très utile en ce sens, et nous espérons vivement intéresser et recueillir les points de vue de tous les acteurs s’intéressant à l’écosystème entrepreneurial et à son développement ».
Oh ! 20 ans déjà depuis Coupé Bibamba, tu te souviens ?
Mini-short et soukouss, la rumba zaïre, un revenant. Awilo Longomba enflamme Dubaï ce soir, je te dis, à Festival City, au bord de la Creek, à portée de jumelles des côtes iraniennes, quel enjaillement !
C’est le One Africa Music Festival de l’émirat, avec en tête de gondole les jeunes snipers Davido, Wizkid, Tiwa Savage, Kiss Daniel et un ancien, Sarkodie.
La fête se poursuit sur 48h, soirée blanche et tutti.
Conseil pour se défatiguer du kwassa-kwassa, la terrasse du Park Hyatt, sans doute le plus bel hôtel d’Orient.
d’assurance issus du continent. Au total, les investisseurs africains représentent plus de la moitié du nombre total d’investisseurs.
Les limited partners comprennent notamment des fonds de pension publics et privés, des fonds souverains, des fonds de fonds ainsi que des investisseurs du secteur privé tels que Old Mutual Africa Private Equity Fund of Funds et un véhicule financier géré par 57 Stars.
En outre, les investisseurs des Institutions financières de développement incluent la Société de Promotion et de Participation pour la Coopération Économique (Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement), la Deutsche Investitions- und Entwicklungsgesellschaft (DEG), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC). Sur la base des données publiées par l’African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA) ainsi que par l’Emerging Markets Private Equity Association (EMPEA), AFIV est le plus important fonds d’investissement levé en Afrique depuis septembre 2016, hors fonds d’infrastructure et fonds immobiliers.
ECP poursuit sa stratégie d’investissement qui vise à satisfaire les besoins essentiels des consommateurs ou des entreprises. AFIV priorise des participations majoritaires, ou minoritaires significatives, dans quatre secteurs clés au niveau panafricain : services financiers, biens de consommation, télécommunications et TIC, infrastructures et logistique. AFIV a déjà réalisé quatre investissements avec des opérations dans sept pays et dispose d’un solide pipeline de projets.
Grâce à ce nouveau fonds, ECP entend promouvoir son focus sur les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance ainsi que sur l’inclusion économique à travers son portefeuille de sociétés. Domicilié aux États-Unis, ECP dispose d’une équipe d’investissement composée de 29 professionnels expérimentés et d’une couverture solide sur le terrain à travers ses six bureaux répartis sur le continent.
Hurley Doddy et Vincent Le Guennou, co-PDG de ECP, ont déclaré : « Nous sommes fiers que les investisseurs aient reconnu notre track-record en nous confiant leurs capitaux dans notre quatrième fonds. Cette levée de fonds réussie est un signe supplémentaire de leur confiance dans notre proposition de valeur sur le continent africain. ECP est un investisseur de long terme et s’efforce d’établir des plateformes dans quelques secteurs ciblés comme l’énergie, la finance et la logistique. ECP s’est toujours efforcé de promouvoir de véritables champions africains et a joué un rôle à chaque étape de l’histoire du capital-investissement en Afrique. Avec AFIV, ECP entend approfondir son engagement en faveur de la croissance du continent. » À propos d’Emerging Capital Partners (ECP)
Fort de plus de 18 ans d’expérience dans le domaine du capital-investissement en Afrique, ECP a réalisé plus de 60 transactions et 40 sorties intégrales. ECP a levé plus de 3 milliards de dollars US en capital-développement à travers ses fonds et ses co-investissements. ECP cherche à identifier les cibles qui bénéficieront des changements démographiques et économiques structurels qui tirent la croissance de l’Afrique à long terme. ECP travaille en étroite collaboration avec les sociétés de son portefeuille pour mettre en œuvre les meilleures pratiques et renforcer leur leadership. ECP dispose d’une équipe de terrain avec six bureaux couvrant les principales économies africaines et une présence active qui contribue à sa connaissance approfondie du marché et à sa capacité à saisir les meilleures opportunités.
Pour en savoir plus sur ECP : www.ecpinvestments.com
La musique et la tech, Nairobi et Le Cap, sans tarder. Au Kenya, Eddie Hatitye et Aisha DEME de Music In Africa orchestrent demain l’ouverture d’ACCES, le rendez-vous majeur des artistes, des tourneurs, des producteurs et des diffuseurs.
L’infatigable Christophe Viarnaud a passé l’année à sillonner le continent à la recherche des pépites tech. Rejoint par Julie HATCHUEL et Louis Orlianges, il propulse un projet mobilisateur à l’échelle du continent, depuis une des plus belles baies du monde.
Occasion d’aller siroter un Amarula au Maetro’s, sur l’immense plage de Woodbridge, juste à côté. Comptez 39 rands, soit 2.4 euros ou 1500 cfa. Qui dit mieux ?
En route vers Nairobi et Le Cap, où l’attendent deux autres barnums, le globe-sauteur fait déjà une escale ubiquitaire Tunis-Joburg. Novembre, mois du grosbiz Afrique.
L’acteur bénino-américain Djimon HOUNSOU, deux fois nommé aux Oscars, s’apprête à incarner le Docteur Denis MUKWEGE, prix Nobel de la paix 2018, dans « PANZI« .
La sortie de ce biopic, écrit et réalisé par Marie-Hélène ROUX, produit par Cynthia PINET (1divided Films) est prévue pour le courant de l’année 2020.
Le gynécologue-obstétricien Denis MUKWEGE a reçu le prix Nobel de la paix 2018 avec Nadia MURAD pour leurs efforts consentis pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre. Installé dans sa ville natale de Bukavu en République démocratique du Congo, Denis MUKWEGE répare les femmes mutilées depuis vingt-cinq ans.
Djimon HOUNSOU a été nommé deux fois aux Oscars pour ses rôles dans « Blood Diamond » (2006) d’Edward ZWICK et « In America » (2002) de Jim SHERIDAN, ainsi qu’aux Golden Globes pour son rôle dans « Amistad » (1997) de Steven SPIELBERG.
Du 12 au 18 octobre 2018, les deux hommes ont passé 7 jours ensemble dans l’hôpital de Bukavu. Djimon HOUNSOU a ainsi pu partager le quotidien du Docteur pour s’imprégner de sa personnalité et la retranscrire au mieux à l’écran. Cette rencontre, qui a marqué les deux hommes, signe le début de de la préparation de « PANZI« .
Denis MUKWEGE, « l’homme qui répare les femmes », explique qu’un film a le pouvoir d’initier le changement : « Si par son cœur on peut amener les gens à comprendre la souffrance des autres et à agir alors je crois que c’est la plus grande chose qu’on puisse faire. Djimon en a la capacité et je suis ravi que ce soit lui ! »
Djimon HOUNSOU, bouleversé par cette immersion à Bukavu déclare : « C’est un cadeau inimaginable et un immense honneur que d’interpréter le Dr Denis MUKWEGE. J’espère lui donner vie avec justesse. Ce biopic va au-delà d’un film, c’est un instrument d’éducation, d’éveil des consciences de ce problème qui se déroule, ici, au cœur de l’Afrique. »
« PANZI« , du nom de l’hôpital du Sud-Kivu dans lequel exerce le Docteur congolais sera le deuxième long métrage de Marie-Hélène ROUX dont le premier, « Links of Life », sortira en France au 1er trimestre 2019 (Makadam Distribution). 1divided Films détient depuis 2017 l’exclusivité des droits à l’image et de représentation du Dr Denis MUKWEGE et de son confrère et ami, le Dr Guy-Bernard CADIERE.
Marie-Hélène ROUX, la réalisatrice du film, ajoute : « On ne change pas le monde sans émotions et un film a le potentiel d’amener non seulement une prise de conscience mais aussi de donner une voix à des milliers de femmes qui souffrent en silence… »
Le casting pour « PANZI » a débuté et le tournage est prévu pour l’été 2019 en Afrique centrale. Avec 35°Nord
La capacité de l’Internet des Objets (IdO) à rendre la vie des consommateurs plus confortable est bien documentée. Les compteurs intelligents sont un domaine dans lequel l’IdO peut offrir des avantages immédiats et modifier de manière significative la manière dont un foyer ou une société en Afrique gère et garde une trace de sa consommation d’énergie.
Plutôt que de compter sur une estimation de la consommation d’énergie pour calculer les factures, ou visiter physiquement les domiciles des clients pour effectuer des relevés de compteur, un compteur intelligent permet aux fournisseurs d’énergie d’avoir une vue en temps réel de la consommation d’énergie d’un foyer ou d’une entreprise – conduisant à des facturations plus précises. Les systèmes de comptage intelligent ouvrent également des portes pour une meilleure gestion de la demande et de la fourniture d’énergie. Les services publics peuvent suivre l’énergie qui est stockée et disponible à l’achat pour d’autres acteurs qui sont en demande. Les systèmes actuels ne reposent plus uniquement sur les combustibles fossiles, mais également sur les énergies renouvelables, que de plus en plus de parties produisent et vendent lorsqu’elles ne l’utilisent pas pour leur propre consommation.
L’Afrique et le Moyen-Orient sont dorénavant vus comme la prochaine destination pour la mise en œuvre de cette technologie. L’Afrique, en particulier, connaît une forte croissance de sa population, combinée à des économies en pleine croissance dans de nombreux pays. L’électrification est évidemment un facteur clé dans ce genre de développement et, comme avec les autres applications technologiques, l’Afrique est dans une position lui permettant d’adopter immédiatement de nouvelles technologies car elle a peu d’infrastructures existantes.
Les chiffres d’ABI Research soutiennent la perception que l’Afrique commence à sauter dans le train des compteurs intelligents. Les chiffres montrent que les livraisons de compteurs intelligents vers la région Afrique/Moyen-Orient devraient augmenter à un taux de croissance composé annuel de 36,6 pour cent entre 2011 et 2022. Les revenus des sociétés impliquées dans le comptage intelligent devraient augmenter à un niveau équivalent de 35,4 pour cent sur la même période.
L’Afrique, en particulier, connaît une forte croissance de sa population, combinée à des économies en pleine croissance dans de nombreux pays
La base installée de compteurs intelligents avec des connexions cellulaires augmentera de 29,1 pour cent (GSM/ GPRS) et 71,2 pour cent (WCDKA), en partant toutefois d’un niveau très bas. Comme avec n’importe quel dispositif connecté, il y a des considérations de sécurité avec les compteurs intelligents. Et comme les réseaux d’énergie sont des infrastructures nationales essentielles, une protection robuste est primordiale.
Une cybercible très motivée
L’infrastructure d’énergie nationale est une cible de choix pour les cyberattaques, et les conséquences peuvent être dévastatrices. Des pannes généralisées touchant des pays entiers, l’accès aux données personnelles et même aux centrales nucléaires rendent l’écosystème de l’énergie intelligente très attractif pour les acteurs du secteur. Les compteurs intelligents et réseaux intelligents offrent de nombreuses voies d’attaque potentielles pour les criminels, et doivent être protégées. C’est la raison pour laquelle les gouvernements du monde entier répondent par des initiatives qui rendent obligatoires des protocoles de protection spécifiques pour les déploiements de réseaux intelligents. La non-conformité pourrait empêcher l’accès au marché ou conduire à des amendes coûteuses.
Les compteurs intelligents présentent un long cycle de vie produit
Les compteurs intelligents ne sont pas installés pour deux ans et pour ensuite devoir être mis à jour. L’intention est qu’ils durent de 10 à 15 ans. Cela signifie que des processus de sécurité avancés doivent être en place pour remplacer les clés vieillissantes et permettre la gestion à distance de certificats, ainsi que de solides outils de cryptage et d’authentification pour garantir que seules les parties autorisées puissent accéder aux actifs énergétiques et à leurs données.
Il se peut également que l’accès aux compteurs intelligents soit très difficile. Les déploiements sont très diversifiés – s’étendant sur un pays entier, voire au-delà – alors que les appareils eux-mêmes sont installés dans des murs, derrière des portes verrouillées ou dans des lieux physiquement éloignés comme des mines ou des sites au large. Cela rend les visites d’entretien régulières difficiles, chronophages et coûteuses. Pour ces raisons, la possibilité de suivre à distance les compteurs intelligents apparaît comme cruciale pour protéger de manière continue l’écosystème à long terme.
Un marché dynamique
Enfin, le marché de l’énergie évolue rapidement. De nouveaux entrants rejoignent le marché fréquemment, tandis que d’autres disparaissent. L’écosystème des compteurs intelligents doit donc être configuré de sorte que seules les organisations et applications autorisées aient accès aux données de mesure, et que les modifications d’accès puissent être appliquées instantanément, lorsque cela est nécessaire. Alors que les fabricants de compteurs intelligents peuvent ne pas être des experts en sécurité IdO, un partenariat avec des spécialistes de la sécurité numérique peut éviter de mettre en péril les infrastructures de comptage avancées.
Il est évident que le marché des compteurs intelligents devrait croître de manière significative en Afrique à court terme. Plusieurs moteurs du marché expliquent cela, comme la protection contre le vol et des revenus, les taux d’urbanisation en hausse et des opérations optimisées. Avec cette hausse découle le besoin pour les gouvernements de comprendre la sécurité de bout en bout de l’écosystème de l’énergie intelligente et des solutions dédiées disponibles qui fournissent des clés cryptées et un stockage des clés renforcé dans les compteurs intelligents – dès les étapes de fabrication, ainsi que tout au long du cycle de vie des compteurs intelligents.
L’objectif de ce partenariat est d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par « Desert to Power », dans le développement des technologies d’énergies renouvelables
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (AfDB.org), Akinwumi Adesina, et le président de Masen (Masen.ma) (Moroccan Agency for Sustainable Energy), Mustapha Bakkoury, ont procédé, ce 7 novembre 2018, à la signature d’une lettre d’intention entérinant leur nouvelle coopération dans le cadre du programme « Desert to Power ». C’était au premier jour de l’Africa Investment Forum(AfricaInvestmentForum.com), à Johannesburg, en Afrique du Sud.
L’objectif de ce partenariat est d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par « Desert to Power », dans le développement des technologies d’énergies renouvelables les plus adaptées à leurs conditions naturelles et à leurs besoins énergétiques spécifiques.
Il s’agit de conjuguer l’expertise de Masen dans le développement de projets d’énergies renouvelables et l’expérience opérationnelle de la Banque africaine de développement dans ce secteur, notamment en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités et d’expérience, d’assistance technique, de développement de projets dans les énergies renouvelables et de mobilisation des ressources nécessaires.
« Le Maroc est un exemple dans les énergies renouvelables » a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement au moment de ratifier l’accord. « Quand j’ai visité le complexe de Noor Ouarzazate (bit.ly/2qwvLo5), dans lequel la Banque a beaucoup investi, ce qui m’a fasciné est qu’il a été fait avec les capacités marocaines. Il est la preuve que l’Afrique peut accomplir de grandes choses, d’envergure internationale. » Et d’ajouter : « Nous avons donc demandé au Maroc de nous accompagner dans l’initiative “Desert to Power” que nous sommes en train de développer au Sahel. Il s’agit d’un partenariat stratégique, qui conjugue leadership et expertise technique. Ensemble, nous allons accélérer les efforts pour électrifier l’Afrique. »
Pour Mustapha Bakkoury, le président de Masen, « partager l’expérience qu’a développée Masen et enclencher une dynamique de développement compétitif des énergies renouvelables à l’échelle du continent africain, c’est avoir pour objectif de faire des énergies renouvelables un véritable levier de croissance inclusive. Ce partenariat avec la Banque africaine de développement est un atout certain pour concrétiser cette ambition ».
Ensemble, nous allons accélérer les efforts pour électrifier l’Afrique
Signe de l’importance de cette nouvelle entente, étaient présents à la cérémonie de signature le ministre marocain de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaaboun, ainsi que le Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar. À leurs côtés, figuraient également l’administrateur de la Banque pour le Maroc, Abdelmajid Mellouki, le directeur général pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, et la directrice pays de l’institution au Maroc, Leïla Mokaddem.
« Notre expertise doit pouvoir rayonner sur l’ensemble du continent », a déclaré Mohamed Benchaaboun, qui a souligné combien ce « partenariat entre Masen et la Banque traduit la coopération Sud-Sud ».
Un partenariat crucial, que Salaheddine Mezouar a tenu à saluer à son tour : « Aujourd’hui, la Banque africaine de développement est en train de donner l’exemple. Et, en tant qu’Africains, on ne peut qu’en être fiers ».
Pour la Banque, ce partenariat vient concrétiser la volonté de renforcer encore la coopération d’excellence qu’elle poursuit avec le Maroc. Totalisant plus d’un milliard de dollars d’engagements, les projets de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique) concentrent 80 % environ du portefeuille de la Banque dans le secteur de l’énergie au Royaume.
La Banque africaine de développement a notamment été le premier contributeur financier de la centrale Noor Ouarzazate I (160 MW) du complexe solaire Noor Ouarzazate (bit.ly/2vaVXHA), contribuant à près de 30 % du coût total d’investissement. L’institution participe également au financement des centrales Noor Ouarzazate II (200 MW) et Noor Ouarzazate III (150 MW).
Le Maroc a pour objectif ambitieux de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à un minimum de 52 % à l’horizon 2030. Le Royaume compte partager son modèle de développement des énergies renouvelables avec l’Afrique, afin de contribuer à accélérer sa transition énergétique dans le cadre d’une croissance durable et inclusive, s’incarnant notamment dans 13 coopérations engagées avec des pays africains dans le domaine des énergies renouvelable, dont 5 concernent le périmètre de « Desert to Power ».
Plus largement, cette opération concourt à la concrétisation du New Deal pour l’énergie en Afrique(bit.ly/2AREyGZ), qui entend notamment installer une capacité de production totale de 10 GW à partir de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2025.
Cette cérémonie de signature s’est tenue au premier jour de la toute première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) (AfricaInvestmentForum.com), une initiative de la Banque africaine de développement qui vise à accélérer la concrétisation de projets de développement à effet catalyseur en Afrique et à y impliquer le secteur privé. Ce, en réduisant les risques associés aux investissements à grande échelle ainsi que les frais d’intermédiation, et en assurant le suivi des transactions jusqu’à leur terme. Ce premier marché de l’investissement en Afrique se déroule à Johannesburg, en Afrique du Sud, jusqu’au 9 novembre 2018.
À l’occasion du One Planet Summit, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui le lancement d’un programme mondial doté d’un milliard de dollars en faveur du développement du stockage de l’électricité sur batterie. Cette annonce importante vise à accélérer les investissements dans des solutions technologiques qui permettront de renforcer les systèmes énergétiques des pays en développement et à revenu intermédiaire. Le nouveau programme aidera ces pays à exploiter davantage les énergies renouvelables (d’origine éolienne et solaire, en particulier), améliorer leur sécurité énergétique, accroître la stabilité des réseaux et élargir l’accès à l’électricité.
Avec cette initiative, le Groupe de la Banque mondiale a pour objectif de lever 4 milliards de dollars supplémentaires sous la forme de financements concessionnels en faveur de l’action climatique, mais aussi d’investissements publics et privés. Le programme vise à financer le développement de 17,5 gigawattheures (GWh) de capacités de stockage d’ici 2025, ce qui viendrait tripler les 4-5 GWh actuellement disponibles dans l’ensemble des pays en développement.
« Cette opération peut changer la donne dans les pays en développement,souligne Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. Grâce au stockage sur batterie, ces pays pourraient directement passer aux technologies de production d’énergie du futur, élargir l’accès à l’électricité et ouvrir la voie à des systèmes énergétiques beaucoup plus propres et plus stables. »
Aujourd’hui, le recours à ces accumulateurs électriques coûte cher, et la plupart des projets sont concentrés dans les pays développés. Le « Programme d’accélération du stockage de l’électricité sur batterie au service du développement » a été conçu pour répondre à la demande des pays en développement. Il financera des investissements dans des centrales solaires dotées d’accumulateurs, des systèmes hors réseau (comme les mini-réseaux) et des accumulateurs autonomes destinés à stabiliser et à renforcer les réseaux. Le programme s’attachera aussi à réduire les risques associés à ces investissements.
Le programme appuiera des projets de démonstration à grande échelle pour le développement de nouvelles technologies de stockage de l’électricité adaptées aux besoins des pays en développement, comme des batteries longue durée, résistantes aux conditions difficiles et aux températures élevées, et présentant un risque minimal pour l’environnement.
« Les batteries sont cruciales pour décarboner la production mondiale d’énergie. Elles permettent de stocker l’énergie d’origine éolienne et solaire, et de la restituer en temps utile, afin de fournir aux populations une énergie propre, abordable et disponible sans interruption,précise Jim Yong Kim. Nous invitons nos partenaires à se joindre à nous et à accompagner nos investissements. Nous pouvons créer de nouveaux marchés pour le stockage de l’électricité dans les pays où le potentiel éolien et solaire est important, la demande énergétique croissante et les habitants encore privés d’un accès fiable à l’électricité. »
Le Groupe de la Banque mondiale financera ce programme sur fonds propres à hauteur d’un milliard de dollars, et lèvera un deuxième milliard de dollars sous la forme de financements climatiques concessionnels, par le biais notamment du Fonds pour les technologies propres (CTF) des Fonds d’investissement climatiques. Le programme devrait par ailleurs permettre de mobiliser trois milliards de dollars supplémentaires auprès de fonds et d’investisseurs publics et privés.
énergies renouvelables au Sénégal
Le nouveau programme donnera lieu à la constitution d’un groupe de réflexion mondial dédié au stockage de l’électricité sur batterie. Celui-ci regroupera des laboratoires nationaux, des instituts de recherche, des organismes de développement et des organisations philanthropiques dans le but de favoriser la coopération technologique internationale nécessaire pour promouvoir et adapter de nouvelles solutions de stockage aux besoins et au contexte des pays en développement.
Le Groupe de la Banque mondiale appuie depuis plusieurs années le déploiement de batteries couplées aux énergies solaire et éolienne, avec des projets en cours en Afrique, en Asie du Sud et dans le Pacifique. Il a financé environ 15 % de la capacité de stockage des batteries stationnaires opérationnelles ou en cours d’installation dans les pays en développement, principalement dans le cadre de la mise en place de mini-réseaux et de projets visant à améliorer la résilience des États insulaires.
Dessiner des routes, imaginer les traversées, mettre en lumière des audaces, quel beau job ! Un parcours aux bons soins des meilleurs galeristes avec les grands d’Afrique du Sud et du Maroc, First Floor de Harare, Atiss de Dakar, Simone Guirandou N’Diaye d’Abidjan.
Et des causeries, avant l’échappée musicale de 18h : Du Batik au Wax (Myrthe Groot), la scène artistique cubaine contemporaine (Giusy Ragosa), What is Blackness? (Claude Grunitzky), Si je perds le Nord, puis-je encore trouver mon Sud? (Aimé Mpane, pascale obolo).
Appui notable de l’Institut français d’Afrique du Sud piloté par Marion Claudel, et l’occasion de découvrir le domaine Glenelly de Stellenbosch (Arthur de Lencquesaing). Une régalade véritable.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...