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Pella

Nativité : un Galiléen de Nazareth annoncé par l’étoile.

Simplicité, humilité, partage à l’image de cette cathédrale du désert édifiée à la main fin 19e au fin fond du Kalahari.

Arrivés par bateau puis en chariot, les pères salésiens s’improvisèrent bâtisseurs à l’aide de l’Encyclopédie des Arts et Métiers : des planches taillées dans les troncs trouvés au bord du fleuve, des années à marner par 50 degrés, la cloche qui ne viendra de Troyes que bien plus tard.

Ici à Pella, j’ai pensé à mon oncle, le père Robert Besson, qui donna sa vie un 23 décembre il y a 23 ans, au bord d’un autre grand fleuve, à Kisangani.

Les futurs moteurs de la croissance au Rwanda

La tour de contrôle de l'aérodrone de Zipline à Muhanga au Rwanda
La tour de contrôle de l'aérodrone de Zipline à Muhanga au Rwanda

SOUMIS PAR KRISTALINA GEORGIEVA – Banque mondiale

Lors d’une conférence de presse à Kigali, j’ai répondu à la question suivante : la « Vision 2050 » du Rwanda est-elle réalisable ?
 
Nous venions de présenter un nouveau rapport réalisé conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement rwandais et consacré aux « futurs moteurs de la croissance ». La question était pertinente, puisque cette étude se penche sur l’objectif que s’est fixé le Rwanda, à savoir devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035, puis un pays à revenu élevé d’ici 2050.

Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je sais analyser les chiffres et les indices que j’ai sous les yeux.
 
Du côté des données factuelles, on voit que les trains de réformes mis en œuvre par le Rwanda depuis plus de 20 ans ont porté leurs fruits. Au cours des dix dernières années, le pays a réalisé des progrès économiques et sociaux spectaculaires, avec une croissance moyenne de 7,5 % et un PIB par habitant qui a presque doublé, passant de 404 à 748 dollars. Plus d’un million de personnes sont sorties de la pauvreté entre les exercices 2000/01 et 2013/14.
 
L’élan de réforme est également manifeste dans le tout dernier rapport Doing Business sur le climat des affaires : le Rwanda est passé en un an du 41e au 29e rang mondial. Avec sept réformes mises en œuvre en 12 mois, le pays est l’une des dix économies qui ont le plus progressé, aux côtés de poids lourds comme l’Inde et la Chine.
 
Selon la nouvelle publication consacrée à l’avenir de l’économie rwandaise (a), le pays va devoir à présent privilégier quatre moteurs essentiels et interdépendants : l’innovation, l’intégration, l’agglomération et la concurrence. Mais pour que ces moteurs fonctionnent, il est urgent d’investir dans le capital humain.
 
Le nouvel indice du capital humain mis au point par la Banque mondiale montre qu’un enfant né aujourd’hui à Singapour (le pays en tête du classement) réalisera 88 % de son potentiel, contre seulement 37 % pour un enfant né au Rwanda. Ce fossé est dramatique, et nous sommes heureux de constater que les autorités rwandaises sont conscientes de l’ampleur du défi et qu’elles adhèrent à notre Projet sur le capital humain. Le président Kagame est l’un des champions mondiaux de ce programme, et le Rwanda fait partie des tout premiers pays à s’y être associés.
 
Nous aurons également un rôle à jouer. Au cours de ma visite, j’ai annoncé une augmentation de 10 % du soutien du Groupe de la Banque mondiale au Rwanda. Un nouveau financement de 150 millions de dollars permettra d’améliorer l’apprentissage et la progression des élèves du primaire et de remédier au faible taux d’achèvement des études primaires et secondaires, ainsi qu’au taux élevé de redoublement. Le recours aux nouvelles technologies occupera une place essentielle dans ce projet.
 
Au-delà des chiffres, d’autres éléments plus empiriques sont eux aussi positifs.
 
Les dirigeants rwandais ont compris très tôt que la révolution numérique était en marche et qu’ils pourraient en tirer parti pour atteindre leurs objectifs ambitieux. Claudette Irere, secrétaire permanente au ministère des Technologies de l’information et de la communication, m’a expliqué comment le Rwanda utilise la petite taille de son territoire comme un atout, en offrant un environnement d’avant-garde aux entreprises technologiques qui peuvent y tester leurs idées avant de les transposer sur des marchés plus vastes de la région.
 
Mme Irere m’a fait rencontrer des ingénieurs informatiques de toute l’Afrique qui suivent un master au Centre d’excellence de l’université du Rwanda. Ces étudiants produisent des idées, des analyses et de nouvelles solutions pour résoudre des problèmes quotidiens récurrents. Certains ont mis au point un système de cuisinière à gaz payante en fonction de son utilisation, qui utilise la technologie de l’Internet des objets couplée à des services de paiement mobile. D’autres ont conçu un modèle géospatial qui analyse le potentiel d’énergie renouvelable du Soudan du Sud et promeut l’utilisation de sources d’électricité plus fiables et diversifiées.
 
J’ai eu aussi l’occasion de m’entretenir avec des entrepreneurs du K-Lab de Kigali (réseau Fablab), qui m’ont montré leurs projets de drones autonomes, de filtres à eau imprimés en 3D et de lanternes solaires. Comment ne pas être enthousiasmé par l’énergie et l’optimisme de tous ces innovateurs ?
 
J’ai terminé mon séjour au Rwanda par une visite du nouveau Centre des congrès de Kigali, qui vient d’accueillir la Conférence internationale sur la planification familiale. Créé à l’initiative du gouvernement, ce centre a contribué à propulser le Rwanda au troisième rang des destinations les plus prisées en Afrique pour le tourisme d’affaires. Avec, à la clé, des recettes supplémentaires en devises étrangères qui s’ajoutent à celles d’autres secteurs essentiels comme le tourisme traditionnel et l’exportation de marchandises.
 
Pour en revenir à la question posée pendant la conférence de presse, est-ce que le Rwanda pourra réaliser sa Vision 2050 au cours des 32 prochaines années ?
 
En juillet 1994, alors que le pays sortait tout juste du génocide, une société de vente de livres en ligne était fondée à Seattle. Aujourd’hui, Amazon.com est un géant mondial du commerce qui emploie plus d’un demi-million de personnes et dont la capitalisation boursière a dépassé 1 000 milliards de dollars en septembre dernier. Beaucoup de choses peuvent être accomplies en 24 ans, et le Rwanda lui-même en est la preuve.
 
Ma réponse à la question est donc « oui, mais ». Oui, la Vision 2050 est réalisable. Mais le Rwanda doit maintenir son cap réformiste audacieux et honorer son engagement d’investir dans sa population et de créer les conditions qui permettront à ses habitants de prendre part à la révolution numérique et d’en récolter les fruits.

Une pochette de sang arrivée à destination par le drone Zipline au Rwanda
Une pochette de sang arrivée à destination par le drone Zipline au Rwanda
La tour de contrôle de l'aérodrone de Zipline à Muhanga au Rwanda
La tour de contrôle de l’aérodrone de Zipline à Muhanga au Rwanda

Quiin

Bip-clap pour le boss ougandais Nappy-Yow – oeil toujours vif-, après qu’il a sermonné le charmante Quiin Abenakyo et ses mèches ‘estrangères’.

Non mais! La go revient triomphante de Chine avec l’écharpe de Miss Africa, Museveni la reçoit au palais, la félicite et enquille sur une petite colère twittesque.

« Elle portait des cheveux indiens et je lui ai dit que nous devions être fiers de nos cheveux naturels africains ». Pim-pam-poum, bien envoyé Sir.

La kératine du Kerala sculptée à l’anglaise, une robe Michelle O’, des créoles caribéennes : pour faire beau, l’ailleurs aurait toujours raison devant l’Ouganda…

Subalternité consentie devant Sissi-Impératrice ?

XB

Plus que quelques jours avant Noël pour la virée shopping au Silvana de New-York, sur la 116e rue… au bonheur de retrouver Lamine kouyaté, créateur de Xuly Bët.

Avec un malawach yéménite préparé sur cette table orientale, découverte au hasard des audaces précieuses d’un Malien passé par l’école d’archi en Alsace, par une boutique aux Halles où nous allions nous trémousser et puis NYC.

Le style, c’est la femme, c’est l’homme. Dans cette ville, un je-ne-sais-quoi invente un supplément d’âme que l’on appelle l’allure.

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L’AFRO : la première cryptomonnaie panafricaine

Cryptomonnaie Afro
Cryptomonnaie Afro

50 AFROS OFFERTS AUX 200.000 PREMIERS WALLETS –

La Fondation AFRO (AFROFoundation.org), organisation non-gouvernementale basée à Genève en Suisse, lance l’AFRO, la première cryptomonnaie panafricaine pour accompagner la croissance et le développement de l’Afrique. Le continent, qui possède déjà une longueur d’avance par rapport aux autres régions du monde dans le domaine du “mobile money”, est prêt à accueillir sa première monnaie numérique. Dans un contexte de multitudes de monnaies locales entravant les échanges et la croissance africaine, l’AFRO se veut une solution fiable, sécurisée et adaptée aux enjeux de développement du continent africain.

L’AFRO, DEDIE AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIETAL DE L’AFRIQUE

Conçues grâce aux progrès de la technologie “blockchain”, les cryptomonnaies ont le vent en poupe partout dans le monde et sont déjà utilisées par des millions de personnes dans leurs échanges. En Afrique où le paiement sur mobile est extrêmement développé, l’utilisation des cryptomonnaies est une véritable révolution. L’intérêt pour cette nouvelle forme de monnaie permettant de réaliser des transactions financières de manière sécurisée, traçable et à faibles coûts ne cesse de croître sur le continent.

Première cryptomonnaie lancée pour l’Afrique, l’AFRO a été conçue pour accompagner la croissance économique du continent et son développement sociétal. Elle vient notamment réduire les coûts de transaction et de transferts de fonds, faciliter les échanges commerciaux entre pays et régions du continent et contribuer à l’inclusion financière des individus et des PME africaines.

Dans un souci de respect de l’environnement, l’AFRO est 100% Proof of Stake (POS), pour    ne consommer que très peu d’énergie, tenant compte ainsi des dernières évolutions technologiques de la blockchain.

750 milliards d’AFROS ont été émis le 19 juin 2018 en corrélation avec le PIB et la masse monétaire du continent, soit symboliquement l’équivalent de 600 AFROS par habitant.

Première cryptomonnaie lancée pour l’Afrique, l’AFRO a été conçue pour accompagner la croissance économique du continent et son développement sociétal

LANCEMENT DE L’AFRO COIN AVEC SON COMITE DES FONDATEURS

La gouvernance de la Fondation AFRO s’appuie sur un Comité des Fondateurs, qui s’est constitué pour soutenir et accompagner le développement de la cryptomonnaie « AFRO », et qui regroupe des experts et des personnalités africaines et internationales, autour d’une cause commune, pour le développement économique et sociétal du continent africain.

Ce Comité des Fondateurs a vocation à s’élargir et à rassembler divers représentants du monde économique, politique, financier, digital, culturel, universitaire, institutionnel, de la société civile, à travers l’ensemble du continent africain.

Dans le cadre du lancement de l’AFRO, le Comité des Fondateurs met en place une grande opération de sensibilisation pour permettre au plus grand nombre d’utilisateurs de découvrir et d’expérimenter l’usage de l’AFRO en tant que monnaie panafricaine transrégionale, en offrant aux 200.000 premiers utilisateurs un portefeuille (wallet) avec 50 AFROS.

Le site web de la Fondation AFRO AFROFoundation.org permet déjà d’obtenir un « wallet AFRO » et d’acquérir des AFRO coins.

Telechargez votre wallet et obtenez vos 50 afros: AFROFoundation.org

Cryptomonnaie Afro
Cryptomonnaie Afro

Djibouti, révolution numérique

Les technologies numériques sont amenées à jouer un rôle déterminant dans le développement socio-économique de Djibouti, et seront indispensables au succès de la stratégie nationale du pays, “Vision Djibouti 2035.” Afin de favoriser l’essor d’une économie numérique forte qui profite à tous, le gouvernement de Djibouti et la Banque mondiale ont organisé de façon conjointe une conférence internationale qui doit à la fois mettre en lumière les bénéfices potentiels de l’économie numérique et proposer une feuille de route concrète pour soutenir le secteur.

« La révolution numérique favorise l’émergence de nouveaux modèles économiques, ouvre de nouveaux marchés aux entreprises, et permet aux consommateurs d’accéder à un nombre inédit de produits et de services. On ne peut que s’enthousiasmer devant les retombées économiques potentielles de ces innovations », note Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Pour un pays comme le nôtre, le développement d’un écosystème numérique performant représente une occasion unique de stimuler l’économie et de créer des emplois. La conférence sur l’économie numérique qui s’ouvre aujourd’hui doit permettre de nous rapprocher un peu plus de cette vision ».

« Le numérique sera essentiel à l’amélioration des conditions de vie des Djiboutiens, à l’expansion de notre économie, et au renforcement de notre position de pôle logistique et commercial pour la région. En tant que point d’arrivée de huit câbles sous-marins internationaux, Djibouti dispose à l’évidence d’atouts majeurs pour devenir un acteur-clé du numérique dans la région », souligne Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Nous souhaitons dialoguer avec les grandes agences de développement telles que la Banque mondiale pour définir les stratégies qui nous permettront de tirer le meilleur parti de nos infrastructures, et de renforcer aussi les autres fondements nécessaires à la construction d’une économie numérique pérenne ».

La conférence doit réunir un vaste panel de représentants du gouvernement, de pionniers des nouvelles technologies et d’acteurs du développement international. En s’appuyant sur leur expérience et leur connaissance du secteur, les participants seront chargés de dresser un état des lieux du numérique à Djibouti, de discuter des bonnes pratiques internationales, de réfléchir à la façon dont le pays peut exploiter le numérique pour moderniser divers secteurs-clés de l’économie, et définir une stratégie concrète pour le développement numérique.

« Partout dans le monde, l’innovation numérique s’impose comme un levier pour doper la croissance et construire un avenir meilleur, et Djibouti est dans une position idéale pour profiter à son tour de ce nouveau modèle de développement », relève Boutheina Guermazi, Directrice du Pôle mondial pour le Développement numérique de la Banque mondiale. « Je suis convaincue que cet évènement peut ouvrir la voie à une collaboration étroite sur les questions numériques entre la Banque mondiale, Djibouti, et d’autres pays à travers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est. »

Même si l’exemple de Djibouti sera au cœur des discussions, l’évènement vise aussi à souligner l’importance d’une politique numérique plus ambitieuse pour les autres pays de la région.

Les sessions aborderont toutes les composantes essentielles du secteur, en portant une attention particulière aux cinq piliers de l’économie numérique: les infrastructures, les plateformes, les services financiers et systèmes de paiement, l’entrepreneuriat et les compétences numériques.

Pour Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Djibouti, « la technologie et l’innovation offrent des perspectives particulièrement prometteuses. En se tournant pleinement vers le numérique, Djibouti sera en mesure de stimuler son PIB, de se préparer aux grandes transformations en cours sur le marché du travail, et d’améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la population. Nous sommes disposés à collaborer étroitement avec Djibouti pour accompagner le pays sur la voie de l’innovation, et créer les conditions favorables au développement d’une économie numérique performante ».

Découvrez les lauréats du 2018 Google.org Impact Challenge

Google traduction

Il y a six mois, le Google Impact Challenge (GIC) avait demandé aux innovateurs sociaux Kényans, Nigérians et Sud-africains de proposer des idées marquantes et audacieuses pouvant avoir un impact réel au sein de leurs communautés.

Nous avons reçu plus de 5 000 propositions de tout le continent.Aujourd’hui, 36 responsables d’organisme à but non lucratif et d’entrepreneurs sociaux au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud sont venus présenter à un panel d’experts leurs projets destinés à développer des opportunités économiques dans leurs pays et au-delà.

Nos jurés ont sélectionné 12 finalistes et trois « Prix du public » ont été annoncés après le décompte de plus de 200,000 votes du public, record mondial battu pour le Google Impact Challenge. Nous adressons toutes nos félicitations aux lauréats de chaque pays :

“GICAfrica

Merci à tous ceux qui ont postulé, pris du temps pour préparer leur proposition et expliqué comment ils souhaitaient changer la vie au sein de leurs communautés.

Félicitations aux finalistes pour leur parcours. Nous allons vous accompagner et vous mettre en relation avec des employés de Google pour donner vie à vos idées dans les prochains mois.Les lauréats recevront une bourse de 250 000 $ de Google.org, et les finalistes une bourse de 125 000 $, soit un financement total de 6 millions de dollars pour l’ensemble du continent.

La passion et la vision de tous nos finalistes sont de véritables stimulants pour nous. Mais c’est maintenant que le véritable travail commence. Nous avons hâte de collaborer avec ces organisations pour mettre en œuvre ces projets novateurs et changer la vie au sein de nos communautés. Merci aux membres de toutes les organisations qui ont postulé, à l’ensemble du public qui a voté, à nos très estimés jurés et, surtout, aux 36 finalistes.

Publié par Adepoju Abiodun – Directeur du marketing produit, Se développer avec Google

SFHOM

La volonté de savoir est-elle une expression de la domination? Foucault et la mémoire traumatique, Amselle et L’Occident décroché.

Faire face à l’histoire, et comprendre le postcolonialisme : le prof. Yves-Charles Zarka nous éclaire dans la revue Cités aux PUF.

L’audace et la curiosité des ailleurs se concentrent en particulier à la Société française d’histoire des outre-mers – SFHOM (prof. Julie d’Andurain) qui tient son Assemblée générale en ce début de semaine place du Panthéon.

A cent six ans, la Société arbore la devise latine de la Compagnie française des Indes orientales, qui rapporta en Provence les cotonnades préférées de la Sévigné, des hippies et des Camarguais. Comme quoi…

http://www.sfhom.com/


La Banque Mondiale et l’AFD pour réduire les risque des EnR

La Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) annoncent la mise en place d’une initiative mondiale conjointe d’atténuation des risques pour les projets solaires (en anglais SRMI pour « Solar Risk Mitigation Initiative »). Cette approche intégrée permet de s’attaquer aux questions politiques, techniques et financières liées à l’intensification du déploiement de l’énergie solaire, notamment dans certains pays à faible revenu.

Lancée à Delhi lors du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) en mars 2018, l’initiative SRMI soutient l’objectif de l’ASI de réduire les coûts et de mobiliser 1 000 milliards de dollars d’investissements privés et publics pour financer 1 000 GW de capacité mondiale d’énergie solaire d’ici à 2030.

« La Banque mondiale, en partenariat avec l’AFD, maintient son engagement à l’égard des objectifs de l’Alliance solaire internationale et des efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Grâce à cette nouvelle approche intégrée, nous espérons accroître l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant le coût de financement des projets photovoltaïques et en atténuant leurs risques, surtout dans les pays à faible revenu », a déclaré Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.

Alors que les coûts du photovoltaïque ne cessent de chuter, l’énergie solaire est de plus en plus perçue comme un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Le déploiement du solaire reste cependant lent dans certains marchés émergents, notamment en Afrique, où le secteur privé considère que le financement de projets solaires comporte trop de risques. La SRMI vise à inverser cette tendance.

« Ce partenariat avec l’ASI et la Banque mondiale est un autre pas vers l’objectif de l’Accord de Paris de rediriger les flux financiers vers des projets de développement résilients et bas-carbone. L’AFD est heureuse d’unir ses forces avec ses partenaires pour concrétiser les engagements pris à la COP21, apporter des solutions pour réduire les risques d’investissements potentiels dans le photovoltaïque et encourager le secteur privé à investir dans le développement durable », a expliqué Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.

L’approche intégrée de l’initiative SRMI comprendra :

  • le soutien au développement d’un environnement politique favorable dans les pays ciblés ;
  • une nouvelle plateforme de marchés publics en ligne pour faciliter et regrouper les enchères de projets solaires ;
  • un accent mis sur des projets solaires relativement petits (moins de 20 MW), en offrant un ensemble plus complet de mesures d’atténuation des risques à un plus grand nombre d’investisseurs et de financiers afin de promouvoir le déploiement à des stades ultérieurs. L’ensemble des mesures d’atténuation des risques financiers proposées par la SRMI s’appuiera sur une assistance technique et un engagement concerté en matière de planification, de cartographie des ressources et de réformes du secteur de l’électricité pour garantir la solvabilité des fournisseurs dans ces pays ;
  • l’atténuation des risques restants des projets solaires via des instruments financiers adéquats d’atténuation des risques tant pour les projets en réseau que hors réseau.

Les gouvernements indien et français ont lancé l’ASI, une organisation internationale dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 afin d’augmenter les ressources en énergie solaire, réduire le coût du financement des projets photovoltaïques au niveau mondial et permettre d’atteindre l’Objectif de développement durable sur l’énergie (ODD7) qui est de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. A ce jour, l’accord-cadre définissant les statuts de l’ASI a été signé par 71 pays et ratifié par 48 d’entre eux.

La SRMI est soutenue par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale, et par l’AFD. Avec 189 pays membres, des employés venant de 170 pays et des bureaux dans plus de 130 endroits, le Groupe de la Banque mondiale est un partenariat mondial unique : cinq institutions focalisées sur le développement durable pour réduire la pauvreté et accroître la prospérité partagée dans les pays en voie de développement.

L’AFD est la banque française de développement. Elle s’engage à financer et apporter une assistance technique à des projets qui améliorent réellement le quotidien, à la fois dans les pays en développement, dans les pays émergents et dans les territoires français d’outre-mer. Notre action est parfaitement en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD). Grâce à son réseau de 85 agences, l’AFD opère dans 110 pays, où elle finance, supervise et soutient plus de 3 600 projets de développement.

Little Africa

En un mot comme en septante, y a ceux qui profitent du week-end pour aller déguster un ‘bourgmestre’,

y a les sapés-comme-jamais en souliers surpiqués,

y a les adeptes de la roue de secours jamais décevante ou les voyoutes à coco-chéri (s),

mille aérations, chacun cherche ce qu’il n’a pas ou ce qu’il aime déjà.

Ces vendanges ludiques méritent une boussole, qui a la forme d’un livre, un bouquin à l’indigo frappé de jaune – il est beau n’empêche le p’tit de Little Africa Paris -,

on est bien dedans, chic partout, tête haute, tchao-MaCo-tiens-ton-cadeau, merci Jacqueline NGO MPII.

http://littleafrica.fr/la-home/

déploiement de fonds pour l’emploi par l’entrepreneuriat et la formation professionnelle

Le Conseil d’administration du Groupe la Banque africaine de développement a approuvé, ce jour, un prêt de 96,6 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc (PARAAE). Le Royaume fait ainsi partie des premiers pays africains à utiliser cet instrument de financement novateur, qui conditionne le cycle des décaissements à l’obtention de résultats, tout en réduisant les coûts de transaction.

« Favoriser la création d’emplois par le soutien à l’entrepreneuriat et à la formation est,pour nous, une priorité majeure qui contribue à une croissance durable, plus forte et plus inclusive », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du Nord.

En plus de faciliter l’accès des jeunes et des femmes au marché du travail et d’améliorer la qualité de l’emploi dans les régions, cette opération contribuera à valoriser le capital humain en améliorant les compétences et l’employabilité de la main d’œuvre.

Pour la première fois au Maroc, un centre de formation des formateurs de la formation professionnelle qualifiante sera mis en place, et le Programme prévoit en outre la création d’un second établissement de formation dédié à la formation en entrepreneuriat.

En adéquation avec sa stratégie de l’emploi des jeunes en Afrique 2016-2025, ce Programmes’inscrit  dans trois des cinq grandes priorités de développement de la Banque entérinées dans ses High5 à savoir « Nourrir l’Afrique »,« Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».

Le PARAAE vise également à accompagner le Maroc dans la déclinaison de ses stratégies en matière de promotion d’emploi et de formation professionnelle.

Ainsi, le programme devrait permettre, chaque année, à plus de 90 000 demandeurs d’emploi d’accéder au programme national de soutien à l’employabilité Taehil, et à 180 000 demandeurs d’emploi de bénéficier de services d’accompagnement. Dans cette même perspective,plus de 110 000 jeunes, dont 50 % de femmes, pourront accéder à des formations qualifiantes.

« C’est un programme ambitieux, avec de nouvelles exigences en matière de résultats », a souligné pour sa part la responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem. Avant de préciser : « À terme, ce sont notamment 2 000 personnes porteuses d’un projet d’activité qui pourront, chaque année, créer leur propre entreprise.»

Le partenariat entre le Royaume du Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement, qui date de près d’un demi-siècle, compte plus de 160 projets et programmes totalisant, pour la Banque, un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars.

Ces financements, dont plus de 80 % sont dédiés aux infrastructures de base,couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports,l’agriculture, ainsi que le développement social.

Intelligence

Accès d’espionnite économique? S’ouvrent à Dakar les Assises africaines de l’intelligence économique (AAIE) sur le thème L’IE au coeur de la transformation digitale

Un événement organisé par François JEANNE-BEYLOT (Portail Africain de l’Intelligence Economique) avec l’Ecole panafricaine d’intelligence économique, le Bureau de prospective de la Primature, l’Académie de l’Intelligence Economique, Rawbank, KB Crawl SAS, le CEDS – Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques, l’Université Senghor, des spécialistes galonnés comme Mbaye Chimère NDIAYE, Mickaël Réault, Denis DESCHAMPS, Arsène Emvahou, Cyr Clovis Ngbanda, Benoît Maille, TALAL Mohammed

www.assises-africaines-ie.org

Rwanda, des motos taxis électriques

Taxi moto électrique au Rwanda avec l'entreprise Ampersand
Taxi moto électrique au Rwanda avec l'entreprise Ampersand

En mars de l’année prochaine, des taxis de motos électriques pourraient commencer à sillonner les rues rwandaises en réduisant les émissions de gaz que le pays subit à cause des motos brûlant de l’essence.

Après trois années de recherche et d’essais sur route, Ampersand, une entreprise allemande de véhicules électriques, a annoncé le lancement commercial de taxis pour motos électriques baptisés E-Moto – les premiers du genre en Afrique.

Une fois en service, le tout premier E-Moto au Rwanda permettra une réduction nette de 75% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux vélos à essence, et permettra aux conducteurs de réaliser des économies de carburant pouvant atteindre 900 dollars par an, selon les propriétaires de l’entreprise.

«Les recherches et les résultats des essais sur route indiquent qu’e-Moto est efficace, solide et permet de réaliser des économies considérables par rapport aux motos à essence, notamment; Les vélos Bajaj Boxers fabriqués en Inde et autres », a déclaré à KT Press Josh Whale, fondateur d’Ampersand, lors d’un entretien téléphonique entre Berlin et l’Allemagne.

Des essais sur route ont également indiqué que le moteur électrique serait capable de parcourir une distance moyenne de 65 km par charge avec une vitesse de pointe de plus de 80 km/h avec charge de transport importantes.

Une étude menée par Ampersand montre que les chauffeurs de taxi moto à Kigali parcourent environ 188 km par jour, tandis qu’en Afrique de l’Est, plus de 3 millions de personnes gagnent leur vie en tant que conducteurs et que des millions de personnes en dépendent (chauffeurs de taxi moto).

«Il s’agit peut-être du premier véhicule électrique vraiment grand public au monde, meilleur marché et meilleur que son équivalent essence», a-t-il déclaré.

Taxi moto électrique au Rwanda avec l'entreprise Ampersand
Taxi moto électrique au Rwanda avec l’entreprise Ampersand

Selon Whale, la plus grande opportunité pour lancer une révolution mondiale du véhicule électrique grand public n’est pas les automobiles pour les classes moyennes de l’Europe ou du Japon, « mais les taxis motos bon marché en Afrique et sur les autres marchés émergents ».

Selon Whales, le moteur électrique sera vendu à environ 1,1 million de Frw. Il a toutefois ajouté: « Nous n’avons pas fixé les prix, mais cela coûtera moins cher que d’acheter des motos ordinaires », a-t-il déclaré.

Parallèlement, la société travaille à la mise en place de stations de charge de batteries, à l’installation de batteries et aux travaux de tarification.

Les moteurs électriques viennent également défier les vélos à essence contre la pollution de l’air à Kigali et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Est.

Coletha Ruhamya, directrice générale de l’Autorité de gestion de l’environnement du Rwanda, a déclaré: «Le Rwanda se félicite des efforts déployés par Ampersand pour développer des motos propres et à faibles émissions de carbone pour nos citoyens. Les motocyclettes électriques émettant moins de carbone que les motocyclettes à essence, elles constituent la meilleure solution à la pollution de l’air qui affecte notre environnement », a-t-elle déclaré.

L’AfDB et Entreprenarium lancent des master class pour 200 femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de son Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (dite « AFAWA » par acronyme anglais), et en partenariat avec Entreprenarium, la Banque africaine de développement lance aujourd’hui des sessions de formation pour 200 femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Des master class en gestion d’entreprise et planification financière seront conduites toute la semaine par Entreprenarium dans les locaux de la Banque, au profit de 100 femmes entrepreneures. Une deuxième semaine de master class est prévue en mars 2019 à Abidjan, pour former un total de 200 femmes en Côte d’Ivoire.

Cette activité concrétise une initiative pilote à l’échelle panafricaine entre la Banque et Entreprenarium qui vise à soutenir 1 000 femmes entrepreneures dans cinq pays africains. Au cours des prochains mois, des sessions de formation seront conduites non seulement en Côte d’Ivoire (à Abidjan), mais aussi au Gabon (Libreville) au Kenya (Nairobi), en Afrique du Sud (Johannesburg) et en Tunisie (Tunis).

Selon un rapport du cabinet d’audit KPMG de 2014, 15 % de femmes seulement sont cheffes d’entreprise en Côte d’Ivoire, dont 36 % dans l’agriculture, 34 % dans le commerce et 14 % dans l’élevage. Les femmes entrepreneures ivoiriennes font face à de nombreux défis, notamment en termes d’accès au financement et à la formation.

Lors de l’ouverture de la formation à Abidjan, Basil Jones, coordonnateur des programmes et politiques de genre à la Banque, s’est réjoui « d’accueillir des entrepreneures qui témoignent d’ambition et d’idées pour transformer l’économie du pays », déclarant : « Nous espérons que cette initiative permettra de les accompagner dans la réalisation et l’expansion de leurs projets d’entreprise, afin qu’elles puissent pleinement jouer leur rôle pour créer une croissance inclusive et durable en Côte d’Ivoire. » Et d’ajouter : « Au-delà des individus, nous souhaitons avoir un véritable impact sur l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en Afrique. En ce sens, nous avons pour ambition de construire plus de partenariats avec des organisations comme Entreprenarium, qui apportent leur expertise et leurs ressources et partagent notre volonté de soutenir les femmes entrepreneures du continent. »

En Côte d’Ivoire, la Banque et Entreprenarium ont travaillé avec l’appui de la Chambre de commerce et d’industrie pour organiser l’appel à candidatures. Les projets d’entreprise les plus prometteurs bénéficieront d’un financement sous forme de prêt octroyé par les banques commerciales partenaires.

À propos d’AFAWA

L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique, dite AFAWA par acronyme anglais (pour Affirmative Finance Action for Women in Africa), a été lancée en mai 2016, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Lusaka, en Zambie. Il s’agit d’une initiative panafricaine qui a pour objectifs de combler le déficit de financement dont souffrent les femmes en Afrique et de libérer leur capacité à entreprendre. AFAWA adopte une approche holistique reposant sur trois piliers : renforcer l’accès au financement pour les entreprises détenues et dirigées par des femmes ; renforcer les capacités des femmes entrepreneures et des institutions financières ; et mobiliser et soutenir les gouvernements africains afin qu’ils adoptent les réformes juridiques, politiques et réglementaires nécessaires pour développer l’entrepreneuriat féminin.

À propos d’Entreprenarium

Entreprenarium est la première fondation panafricaine qui investit du capital philanthropique dans la formation et le financement des femmes et des jeunes entrepreneurs. Entreprenarium conçoit et exécute des programmes dont le but est de doter les entrepreneurs africains des compétences, connaissances et ressources nécessaires pour réussir dans la création et le développement de leurs petites et moyennes entreprises. Depuis 2014, plus de 2 000 entrepreneurs ont ainsi été formés et un capital initial de 2,1 millions de dollars a été investi dans l’assistance technique et le financement de 52 projets. Une attention particulière est accordée aux femmes entrepreneures, notamment à travers des programmes dédiés.

BelCongo

La pétulante Cécile Djunga, star belge mais pas que, reine cathodique de la pluie passée au stand-up, salue l’œuvre d’ Aimé Mpane au cœur du nouveau Royal Museum for Central Africa rebaptisé Africa Museum.

Audace bruxelloise, l’ouverture de cette institution rénovée, surface doublée, design greffé, par Guido Gryseels dirigée, qui devient le premier grand musée ex-colonial du monde à faire son coming-out moderne.

Dans le somptueux bâtiment de Charles Girault et les annexes, au fil d’une scénographie inédite, les trésors du Congo apparaissent dans toute la densité de leur histoire et de leurs origines sans rien cacher de la chronique longtemps masquée de l’oppression, des rapts, du pillage et du détournement d’identité.

Les Belges ont osé, et de nombreux musées d’Occident ne pourront plus faire comme avant.

http://www.africamuseum.be/fr

Bab Bitoubi

De l’Atlantique au Golfe, de la Méditerranée à Bab-el-Mandeb, le monde arabe, diversité des enjeux, opportunités de marchés, carrefour Asie-Afrique-Europe : voilà qui nous appelle au Forum France-Pays arabe organisé chaque année à Paris.

Climat des affaires, projets concrets à trois ans, partenariats, les meilleurs sont au Pavillon Kléber autour de Vincent Reina, président de la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA) et de Mohamed Abdo Saeed, président de Union of Arab Chambers, et de leurs secrétaires généraux Dr. Saleh Al-Tayar et Dr. Khaled Hanafy.

Dès l’ouverture, éclairages d’Adnan Kassar ( Fransabank SAL~Dania Kassar), de Sahar Nasr de Ministry of Investment and International Coorperation, réflexions de Patrick Couzinet de Veolia Water Technologies, le partenaire stratégique de la CCFA, dirigée par Neirouz FAHED avec Dominique Brunin.

Au fil des échanges, voici encore Ghassan Ejjeh, Philippe Girard, Jean-Luc Chapoton, Anne LE GUENNEC, Erik LINQUIER, Agnes Levallois, Hassan BEHNAM, BENOIT JUSTER, Myriam ISPA, Nabiha Dakkak, Jean-Daniel LE GALL, Thierry Girard, Caroline LEBOUCHER, Baulard Eric, Philippe Gautier, Houssam NASRAWIN, Philippe Leduc, Karim ZINE-EDDINE, Yarub Aldaghither, Martin Juillard et Gérard Mestrallet.

http://www.ccfranco-arabe.org

La Russie et le Rwanda signent un partenariat dans l’énergie atomique

Le 5 décembre 2018 à Moscou, lors de la visite de Claver Gatete, le Ministre des Infrastructures du Rwanda, la Russie et la République de Rwanda ont signé
l’accord intergouvernemental
dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique.

De la part de la Russie le document est signé par Alexeï Likhachev, le directeur général de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique ROSATOM, et de la part de la République du Rwanda par Claver Gateté, le Ministre des Infrastructure du Rwanda.

L’accord intergouvernemental servira de point de départ pour un dialogue actif entre les deux pays dans le domaine nucléaire et permettra de commencer la mise en œuvre de projets de coopération spécifiques.

Le document crée le cadre juridique pour la coopération bilatérale dans toute une gamme d’activités, telles que le développement de projets de construction du Centre pour la science et la technologie nucléaires et de centrales nucléaires, l’assistance à la construction et à l’amélioration de l’infrastructure nucléaire de la République de Rwanda selon les normes internationales; la réglementation dans le domaine de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, la supervision de la protection des matériaux nucléaires, des sources de rayonnement, du stockage de matériaux nucléaires et d’agents radioactifs, ainsi que des systèmes d’inventaire et de contrôle des matériaux nucléaires, des substances radioactives et des déchets radioactifs; les recherches fondamentales et appliquées dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique; production des radionucléides et des technologies radiatives pour l’industrie, l’agriculture et la médecine; application des technologies radiatives , médecine nucléaire; l’enseignement et la formation continue du personnel pour l’industrie nucléaire.

Pour mettre en œuvre les projets spécifiques et les recherches scientifiques l’accord intergouvernemental prévoit la création des groupes de travail spécialisés, l’échange d’experts, l’organisation des séminaires et des conférences scientifiques, ainsi que la formation de chercheurs et du personnel d’exploitation, la fourniture du matériel, de matériaux et de composants.

Dans son discours Alexeï Likhachev a déclaré : « Nous sommes heureux de partager avec nos partenaires rwandais plus de 70 ans d’expérience dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique et nous espérons que notre coopération contribuera à la croissance économique du Rwanda et à l’amélioration de la qualité de vie de sa population ».

A titre informatif :

Le 22 juin 2018 à Moscou, la Corporation d’Etat de l’Energie Atomique  ROSATOM  et le Ministère des Infrastructures de la République du Rwanda ont signé le Mémorandum d’accord et de coopération dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique.

Libre circulation ? Visas et intégration

Pour de milliers d’Africains, la libre circulation d’un pays à l’autre ressemble trop souvent à un cauchemar

Qu’il s’agisse de tracasseries aux frontières, de l’absence de réseaux routiers et de voies aériennes reliant des villes importantes, ou encore de la frustration née d’un refus d’entrée dans un pays pour cause de visa, il en résulte au final une restriction à la libre circulation des personnes, considérée par la Banque africaine de développement comme l’un des piliers de l’intégration régionale.

La libre circulation des personnes et des biens est intimement liée à la vision de la Banque de créer en Afrique le prochain grand marché mondial. Alors que la Conférence économique africaine (AEC) 2018 s’ouvre dans la capitale rwandaise, Kigali, le thème de cette année, « L’intégration régionale et continentale au service du développement de l’Afrique », s’aligne également sur une autre grande priorité de la Banque : placer le développement des infrastructures au centre des efforts d’intégration régionale de l’Afrique.

Le Rwanda, pays hôte de la Conférence ‒qui se déroule du 3 au 5 décembre 2018, à l’hôtel Marriott de Kigali ‒, a pris le premier des mesures audacieuses pour défendre l’intégration régionale, en annonçant au début de cette année la délivrance de visas d’entrée à l’arrivée sur son territoire pour les voyageurs en provenance de tous les pays d’Afrique.

La troisième édition de l’Indice d’ouverture sur les visas de la Banque, publiée au deuxième jour de la Conférence, permettra opportunément de recenser les pays africains qui améliorent les procédures favorisant la libre circulation des personnes sur le continent.

« L’Indice a contribué à mieux sensibiliser l’opinion et à conduire les réformes de la politique des visas à travers le continent dans le but de faciliter la circulation des personnes, ce qui ouvrira de nouvelles perspectives pour le tourisme, le commerce et les investissements intra-africains. Ainsi, la Banque participe directement à la réalisation des objectifs de l’initiative de l’Union africaine (UA) en faveur d’un passeport africain unique », a déclaré lors la séance plénière d’ouverture, Gabriel Negatu, directeur général de la Banque au Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Est.

S’exprimant au nom du président rwandais Paul Kagame, Claudine Uwera, ministre d’État chargée de la Planification économique, a déclaré que la conférence portait sur un thème « qui nous tient à cœur ». « Cette conférence est importante pour tracer la voie à une intégration inclusive… qui bénéficiera à tous », a-t-elle affirmé.

« La gouvernance déterminera la voie du développement pour nos pays », a-t-elle ajouté, soulignant le rôle tout aussi important de la volonté politique et de l’engagement des dirigeants africains.

La Conférence économique africaine, qui se déroule chaque année, est le principal forum du continent favorisant le dialogue et l’échange de connaissances, dans la recherche de solutions face au défi du développement de l’Afrique. Elle réunit des universitaires de haut niveau, de hauts représentants gouvernementaux et des praticiens du développement venus du monde entier.

L’AEC 2018 mettra en avant « les initiatives novatrices favorisant l’accélération des progrès dans l’intégration d’infrastructures inclusives et encourageant l’équité, notamment à travers la suppression des obstacles à la circulation des personnes, des biens et des services à travers les frontières. »

Les autres partenaires à l’organisation de la conférence, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA), se sont félicités du rôle de précurseur joué par le Rwanda dans les efforts d’intégration de l’Afrique et ont souligné le besoin urgent de poursuivre cette dynamique au service d’une intégration inclusive et équitable.

« Le gouvernement rwandais passe de la parole aux actes et continue de donner le ton », a souligné Ahunna Eziakonwa, administratrice adjointe du PNUD et directrice du Bureau régional pour l’Afrique.

S’exprimant également lors de la séance plénière, Giovanie Biha, secrétaire exécutive adjointe de l’UNECA a noté que, même s’il restait des progrès importants à accomplir, « nous allons dans la bonne direction ».

Pour la 13e édition de l’AEC, la participation de la Banque est organisée sous la direction du Département de la recherche et celui de l’Intégration régionale, ce qui montre l’importance qu’accorde l’institution à la recherche et à la gestion du savoir, en tant que facteurs importants du dialogue politique, de la planification et de la mise en œuvre de politiques efficaces.

Pendant trois jours, les différentes sessions examineront les cadres sociaux, culturels et politiques d’une intégration réussie, en s’appuyant sur la signature, historique, de l’Accord de libre-échange pour le continent africain (AfCFTA), signé par 44 pays africains en mars 2018 – potentiellement le plus important accord de libre-échange au monde. Cet accord vise à créer un marché continental unique pour les biens et les services, auquel s’ajoutera un volet sur la libre circulation des hommes et femmes d’affaires et des investissements en Afrique.

Les participants se pencheront également sur le rôle du secteur privé et des organisations de la société civile.

Étant donné l’urgence de l’intégration régionale – qui n’est plus un choix ‒, la conférence 2018 est un rendez-vous incontournable pour ceux qui s’intéressent au programme de développement de l’Afrique.

« Des pages importantes de l’histoire du développement de notre continent s’écrivent aujourd’hui », a souligné Claudine Uwera. « Profitons de cette occasion pour faire progresser le continent. »

L’UNESCO valorise l’intelligence artificielle (IA)

Intelligence Artificielle en Afrique
Intelligence Artificielle en Afrique

Soutien scolaire dispensé via des smartphones, applications permettant de surveiller la respiration des nouveaux nés dans les maternités, incubateurs d’innovation technologique : l’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité en Afrique. Un Forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, organisé par l’UNESCO et l’Université Mohamed VI Polytechnique du 12 au 13 décembre à Benguérir (Maroc) explorera les opportunités et les défis que représentent ces innovations technologiques dans le contexte africain.

Malgré des disparités importantes entre les pays, la majorité du continent africain est désormais couverte par le réseau de téléphonie mobile. La généralisation du smartphone s’est accompagnée du développement de nombreuses applications qui permettent de résoudre des problèmes au quotidien que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la culture ou de l’environnement.

Un Forum sur l’intelligence artificielle en Afrique, organisé par l’UNESCO et l’Université Mohamed VI Polytechnique du 12 au 13 décembre à Benguérir

Mais ces initiatives sont encore limitées. De plus, comme partout ailleurs, elles soulèvent une série de questions éthiques liées à l’utilisation des données privées, à la liberté d’expression ou encore à la notion de responsabilité. L’impact social de technologies qui peuvent suppléer à des tâches jusque-là effectuées par l’homme, est aussi en question.

Toutes ces problématiques seront au cœur du Forum organisé avec le soutien de Microsoft. Ouvert par différentes personnalités parmi lesquelles le ministre marocain de l’Education nationale, Saïd Amzazi ; la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay ; la Présidente de la Conférence générale de l’UNESCO, Zohour Alaoui ; cet événement réunira pendant deux jours des ministres, des représentants du secteur privé, des experts, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales et régionales, d’ONG et des acteurs de la société civile issus de différentes régions du monde.

Le programme prévoit une série de tables rondes et de sessions thématiques qui s’intéresseront notamment à l’intelligence artificielle comme levier de développement, à l’avenir de l’IA en Afrique ou encore aux enjeux éthiques pour le continent.

Cette réunion s’inscrit dans la réflexion que mène actuellement l’UNESCO sur l’IA. Le Forum de Benguérir contribuera à nourrir les discussions en amont de la conférence internationale sur l’intelligence artificielle organisée par l’Organisation en mars 2019.

Intelligence Artificielle en Afrique
Intelligence Artificielle en Afrique

Effrontée

Et hop les tacos de Luciana et Alex, tauliers en chef de La Pollita, 4 dollars ! A deux pas, en plein Miami Design District, de latino le trip devient caraïbe pour entrer au Haïti Heritage Museum.

Et découvrir le vif talent d’un des plus grands photographes de la scène modeuse et mondiale. Marc Baptiste, né à Port-au-Prince, installé à Brooklyn, capte la puissance et la grâce, l’irradiante effrontée, dans la juste distance que seul un fils du pays peut jauger.

Si loin des cantiques humanitaires et autres boites à misère, soleil au mitan, il semble convoquer Toussaint Louverture.

http://www.marcbaptistephoto.com

MIAM

Chasse aux fantômes généralisée…

A Bruxelles, le Musée royal de l’Afrique centrale rouvre samedi, quid de l’homme-léopard ? A Paris, les regalia du palais du roi Béhanzin sont sur le départ.

Et c’est donc en lisant « Restituer le patrimoine africain » de Pr Felwine Sarr et Bénédicte Savoy que se ranime le débat lancé dès 1953 par Resnais et Marker avec leur film longtemps interdit ‘Les statues meurent aussi’.

Quel regard sur la beauté chargée ? Comment s’extirper des sociétés de l’inimitié ? Aller du délit au déni, passer du déni au défi.

Peut-être en s’aérant les idées chez Paul Valéry, oracle d’une Europe mortelle, via le Musée international des arts modestes (MIAM) de Sète et ses ‘Kinshasa Chroniques’, en coprod avec la Cite de l’architecture et du patrimoine

Déambulation auprès de 70 jeunes artistes d’une mégapole auto-construite de 13 millions d’âmes, furieuse expérience d’écoute inventive, là même où s’invente ce qui se lève, sûrement, vivement, partout sur le continent.

http://www.miam.org

Pili

Pente douce vers l’austral, piste du rift pour un verre by the pool au Pili-Pili de Kigali.

Le temps d’arriver dimanche à Joburg au concert GlobalCitizen du centenaire Mandela, avec Beyoncé, Jay-Z, Ed Sheeran, Pharrell Williams, Usher, Wizkid, Tiwa Savage et les Sudafs Sho Madjozi et Cassper Nyovest.

Une affiche platinum offerte par le roi mondial du même métal, Patrice Motsepe.

http://pilipili.rw/

http://www.globalcitizen.org/en/festival/south-africa/

Mauritanie : le gouvernement gagne la guerre de l’énergie

Si aujourd’hui les contre-performances de l’économie mauritanienne sont pointés du doigt par les opposants du régime, le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’apprête à rendre le tablier après deux mandats successifs, a réussi à donner un coup de fouet au secteur de l’énergie en parvenant non seulement à assurer l’autosuffisance énergétique mais à exporter le surplus de la production vers le Sénégal et le Mali.

Cette prouesse est d’autant plus remarquable qu’à son arrivée au pouvoir en 2008, le pays faisait face à une grave crise énergétique caractérisée par des délestages chroniques à Nouakchott la capitale du pays où vivent près du tiers des mauritaniens.

La production n’excédait guère quelques dizaines de mégawatts dont une partie fournit par l’OMVS depuis le barrage hydroélectrique de Manantali au Mali.

Mais grâce à d’importants investissements avec une priorité donnée aux énergies renouvelables, le solaire notamment, des résultats probants ont été enregistrés, faisant de la Mauritanie un exemple à suivre.

Un bilan nettement positif

Dans sa déclaration de politique générale présentée le 22 novembre dernier devant le parlement, le premier ministre, monsieur Mohamed Salem Ould El Béchir a énuméré les principales réalisations dans ce domaine énumérant entre autres la construction de la centrale éolienne de Nouakchott de 30 MW en 2015, de la centrale duale de Nouakchott Nord de 180 MW en 2016, et d’une centrale solaire à Nouakchott de 50 MW en 2017.

En plus de cela il y a eu hors réseau, huit localités desservies par des centrales thermiques qui ont été hybridées grâce à des unités solaires pour un total de 16,6 MW. Les localités concernées sont :Atar, Aioun, Aleg, Boutilimit, Akjoujt, Chami Boulanouar et Benichab.

Par ailleurs, sept nouvelles centrales hybrides thermiques/solaires ont été construites dans les villes suivantes : Kiffa, Néma, Adel Bagrou, Birette, Ndiago, Boustaila, et Tendakmadjek. Ce sont ainsi près de 290 MW de capacités additionnelles qui ont été installées au cours de cette période.

La Mauritanie, un des leaders en Afrique en matière de pénétration des énergies propres

Dans le domaine du Transport et de la Distribution, des programmes d’extension et de renforcement de réseaux ont été réalisés à Nouakchott, Nouadhibou, ainsi que dans les principales villes du pays. De plus, des projets de développement des réseaux de répartition et de distribution ont été mis en œuvre à l’intérieur du pays (lignes moyenne tension Aleg-Boghé, Boghé-Kaédi, Echram-Kamour, Guerrou-Kiffa, Timberdra-Néma-NbeiketLahwache, Néma-Adel Bagrou) ainsi qu’à Nouakchott, avec la densification du réseau, le renforcement du système d’évacuation par cinq nouveaux postes sources et de 12 nouvelles liaisons 33 KV entre lesdits postes sources pour une longueur totale de près de 120 km.

Et, à en croire le premier ministre mauritanien : « Le Centre National de Conduite, en cours d’essai, permettra d’offrir une gestion moderne, optimale et efficace du système électrique et d’améliorer significativement la qualité du service public. Par ailleurs, la part des énergies renouvelables dans la production de la SOMELEC (Société Mauritanienne d’électricité) est estimée à environ 50% en 2018, ce qui fait de notre pays un des leaders en Afrique en matière de pénétration des énergies propres. »

D’autres progrès sont à signaler dans le cadre de la production du réseau interconnecté, avec les travaux de construction du parc éolien de Boulanouar de 100 MW et de la centrale hydroélectrique de Gouina de 144 MW (quote-part 48 MW) qui sont en cours de réalisation.

Le gouvernement du président Aziz poursuit ainsi un ambitieux plan d’investissement comprenant l’étude d’un ensemble de projets de lignes moyenne et basse tensions réparties sur l’ensemble du pays.

Bakari Guèye à Nouakchott

Ifrane

Moyen-Atlas et Val d’Oise, la noblesse des idées, d’IFRANE FORUM à ROYAUMONT – abbaye & fondation.

Du côté du Maroc, à 1700 m, en attendant les neiges, Khadija Idrissi Janati organise la 3e édition du Sommet africain du commerce et de l’Investissement.

Avec Ministry of Industry, Investment, Trade and Digital Economy – Morocco et Al Akhawayn University (Marwa Tellal), on planche ‘croissance durable’ autour de Khaled Igue, Regina Mbodj, Louise Mushikiwabo, Mohamed Soual, Monia Jeguirim Essaidi et Diene Marcel DIAGNE.

A la même heure, dans l’ancien monastère cistercien apprécié de saint Louis, les 15e Entretiens de Royaumont, présidés par Patrick Pouyanné et placés sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, invitent à se ‘laisser bousculer par la pensée’.

Pour 48h, une cinquantaine de délégations étrangères et leurs hôtes français infusent sur le thème ‘Etre une femme’.

Conviées par Carole VEZILIER, elles sont les voix du monde, et donc de l’Afrique avec Dinah Louda, Sonia Rolland, Aaliyah Sekatawa ou encore Meggy Pyaneeandee.

https://entretiensroyaumont.org/

http://www.ifraneforum.com/

Highway Africa

Pas si loin du village natal de Mandela, au Cap oriental, Grahamstown, ses 40 églises et la plus célèbre école de journalisme d’Afrique anglophone accueillent Highway Africa, un ‘sommet’ annuel pour les stars des médias et de la communication.

L’équipe du camarade Chris Kabwato, longtemps appuyée par Guy Berger, fédère les énergies de Rhodes University (Jane Duncan) et les ondes agiles de la radio-tv publique SABC pour propulser le débat, autour de belles pointures comme Thando Gwinji, Sibusiso Mtshali, Jovial Rantao, Luzuko Jacobs, Steven Lang.

Les délégués francophones qui nous rejoignaient là-bas s’effacent aujourd’hui devant les ‘speakers’, ce sont les mouvements tectoniques de amitiés influentes. Highway Africa, pendant trois jours, est un phare qui porte toujours loin.

http://www.highwayafrica.ru.ac.za/

 

Conférence économique africaine 2018 à Kigali

Le masterplan de Kigali
Le masterplan de Kigali

Celles et ceux qui se sont déjà rendus au Rwanda, ont forcément entendu parler de l’Umuganda, cette vaste opération de nettoyage qui a lieu le dernier samedi de chaque mois. Le pays a gagné une reconnaissance mondiale avec cette initiative civique transformatrice. Le terme Umuganda signifie « poursuivre ensemble un objectif commun pour engranger des résultats».

C’est précisément ce qu’entend faire la 13e Conférence économique africaine (AEC), qui se déroulera à Kigali du 3 au 5 décembre 2018. Réunissant des groupes de réflexion (think tanks), chercheurs, décideurs et dirigeants des secteurs public et privé d’Afrique ainsi que des représentants des organisations économiques régionales, cette rencontre vise résolument à propulser le programme d’intégration de l’Afrique vers de nouveaux sommets.

La Conférence se tient, neuf mois seulement après que les dirigeants africains aient signé l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la plus importante depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce, une étape tout aussi marquante.

La ZLECA rassemble les 55 États membres de l’Union africaine, soit tous les pays du continent. Il s’agit d’un marché global de plus de 1,2 milliard de personnes, susceptible de provoquer à terme une gigantesque transformation du commerce intracontinental.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) estime que la ZLECA pourrait stimuler le commerce intra-africain en supprimant les droits à l’importation et pourrait même le doubler, dans l’hypothèse où les obstacles non tarifaires sont également réduits. Cela permettrait de porter le taux actuel du commerce intra-africain de 15 % à 52,3 % – comparativement à 54 % dans la Zone de libre-échange nord-américaine, 70 % au sein de l’Union européenne et 60 % en Asie.

Le thème de l’AEC 2018 – « L’intégration régionale et continentale au service du développement de l’Afrique » – est bien en conformité avec la stratégie du Groupe de la Banque africaine de développement, qui vise à promouvoir une croissance forte, partagée et durable en Afrique. Les partenaires organisateurs expliquent que la conférence de cette année sera pragmatique dans sa recherche de solutions pratiques pour faire progresser le programme d’intégration régionale du continent, en particulier la mise en œuvre de la ZLECA.

Les défis qui se posent à l’Afrique sont bien connus, raison pour laquelle le Groupe de la Banque africaine de développement a fait de l’Intégration de l’Afrique l’une des cinq priorités (High 5) de son programme de développement.

«Notre vision porte sur la construction d’un continent stable, intégré et prospère regroupant des pays compétitifs, diversifiés, dotés d’une économie durable et participant pleinement aux échanges et aux investissements mondiaux,» a souligné le président de la Banque, Akinwumi Adesina.

Ces trois dernières années, la Banque a financé des projets estimés à 1,3 milliard de dollars EU et des biens publics régionaux d’une valeur de 187,6 millions de dollars EU. La politique de la Banque vise à s’assurer que 10 % du budget de tous les projets régionaux soient alloués à des interventions en faveur d’infrastructures immatérielles.

Dans le cadre de sa mission, le Groupe de la Banque africaine de développement continue de piloter plusieurs initiatives continentales ciblant les infrastructures tant matérielles qu’immatérielles (A titre d’exemple, des politiques et instruments de facilitation du commerce et des services). Ces initiatives comprennent le Programme intégré de développement de l’agriculture en Afrique (CAADP), le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le plan d’action pour stimuler le commerce intra-africain.

Le Groupe de la Banque africaine de développement continuera de soutenir et d’intensifier les initiatives transformatrices visant à stimuler l’intégration régionale. Dans cette dynamique, l’institution s’engage également à travailler avec les différentes parties prenantes. Les Communautés économiques régionales (CER) ont besoin de soutien pour mettre en place des infrastructures immatérielles, harmoniser les investissements et les codes en matière d’ingénierie et garantir des normes de qualité et de certification.

«Il est impératif de saisir l’opportunité pour appeler toutes les parties prenantes à l’AEC qui se tient à Kigali, à creuser en profondeur et à trouver des solutions pertinentes et efficaces qui dirigeront et orienteront nos futures actions,» a affirmé, pour sa part, Moono Mupotola, directrice de l’Intégration régionale à la Banque africaine de développement.

L’un des moments forts de la conférence sera la présentation du rapport phare de la Banque, intitulé : Indice d’ouverture sur les visas 2018. L’Afrique, et avec elle l’ensemble de la communauté internationale, attend d’importants résultats démontrant le chemin parcouru dans le cadre de ce processus.

Les attentes de la Banque sont grandes : que les experts régionaux identifient les meilleurs moyens d’accélérer l’intégration de l’Afrique. Pour y arriver, il est essentiel d’avancer rapidement avec efficacité, et juguler les questions de volonté politique et de l’harmonisation des législations et des barrières non tarifaires.

Dans cette optique, la Banque demeure convaincue que la coopération avec les CER représente la voie la plus directe pour réunir les 55 marchés africains fragmentés.

Et, tout comme pour l’Umuganda, la tâche peut s’avérer exigeante et difficile, mais si la communauté tout entière s’unit autour d’un objectif commun, la réalisation d’une plus grande intégration n’est plus très loin.

Comme le dit le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina : « Nous sommes à la tâche pour relever le défi et nous sommes sur la bonne voie ! »

Afrinic

Le Net en Afrique, y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Oui, il est à Ebène CyberCity – Maurice et s’appelle AFRINIC-The Internet Numbers Registry for Africa ( christian Bope, Susan M.A. Otieno).

Jusqu’à la fin de la semaine, l’African Network Information Centre tient sa 29e session – hashtag#Afrinic29 – à Hammamet en Tunisie, suite logique du Sommet de l’internet africain organisé à Dakar fin avril.

Remue-méninges avec ICANN et Internet Society sur la neutralité de la toile, les droits digitaux, les DNS, les mesures de débit et sur le protocole IPv6, pour lequel le pays le plus avancé serait… le Zimbabwe. Bonne étape en Tunisie, pays où les nouvelles technologies génèrent plus de 7% du PIB et font travailler 80.000 personnes. Taux de pénétration moyen du Net sur le continent, 20%, encore de la grosse marge. 

https://meeting.afrinic.net/afrinic-29/

E-commerce : CFAO Retail et Carrefour en partenariat avec Jumia

La joint-venture Adialea, entre CFAO et Carrefour, annonce la signature d’un protocole d’accord avec Jumia, leader du e-commerce en Afrique, pour la distribution des produits Carrefour sur sa plateforme de vente en ligne.

Cette approche multi-canal s’inscrit dans la stratégie de CFAO Retail et de Carrefour en donnant accès à l’ensemble des consommateurs à des produits de qualité à des prix accessibles.

Cet accord concerne les pays dans lesquels CFAO Retail se déploie : Côte d’Ivoire, Cameroun et Sénégal.

Jean-Christophe Brindeau, Directeur Général de CFAO Retail, explique : « Les produits de marque Carrefour sont très appréciés par les consommateurs dans nos différents points de ventes Carrefour ou Carrefour Market à Abidjan et à Douala. Aujourd’hui, nous sommes heureux de proposer un nouveau canal de distribution à nos clients et de profiter de l’essor du e-commerce en Afrique. Il est très important de diversifier les circuits pour répondre à leurs attentes. »

La vente en ligne des produits Carrefour sur la plateforme Jumia commencera début 2019.

Cet accord intervient alors que le groupe Majid Al Futtaim, partenaire historique du groupe Carrefour au Moyen Orient et en Afrique de l’Est, annonce lui aussi la signature d’un partenariat avec Jumia au Kenya.

Adialea, la coentreprise CFAO – Carrefour, porte ce nouveau projet alimentaire.

Avec 35° Nord

Le fonds Synergie Solaire présente un film sur les énergies renouvelables

Le grand rendez-vous de la filière des entreprises œuvrant dans les énergies renouvelables se tenait ce mardi 20 novembre au Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

Plus de 300 participants, 120 entreprises, des ONG et associations présents avec le fonds Synergie Solaire

L'ensemble des partenaires de Synergie Solaire pour ce diner caritatif

L’ensemble des partenaires de Synergie Solaire pour ce diner caritatif

C’est dans ce cadre que le fonds de dotation Synergie Solaire, partenaire de l’Agence des Micro Projets, réunissait plus de 300 personnes et 120 entreprises qui travaillent dans le déploiement des énergies renouvelables en France et à l’international.

Les trois grands syndicats des énergies renouvelables étaient présents : Le SER : Syndicat des Énergies RenouvelablesEnerplan : Syndicat des Professionnels de l’énergie Solaire, et la FEE : Filière des Éolienne en France.

Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État après du Ministre d’État, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire à introduit la soirée avec un point important sur l’importance de fédérer ce réseau des entreprises de la filière EnR et également l’enjeu écologique et économique des actions à mener.

Emmanuelle Wargon Secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire

Emmanuelle Wargon
Secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire

Un film sur les acteurs des énergies renouvelables au Sénégal

Le film : « Impact des énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest, une révolution énergétique en mouvement » a ensuite été diffusé. Ce film est une version courte en partenariat entre l’ONG La Guilde et son programme l’Agence des Micro Projets, le fonds Synergie Solaire et la société Finergreen. Il présente différents microprojets de solidarité internationale au Sénégal du nano projet au macro en passant par le micro et le méso. Trois projets sont présentés.

Film sur les énergies renouvelables au Sénégal

Film sur les énergies renouvelables au Sénégal

Thierry Barbaut de l’ONG La Guilde a pu remercier l’ensemble des partenaires présent et donner rendez-vous en décembre pour la diffusion de la version longue et sa mise en ligne pour le grand public.

Des projets qui fédèrent un réseaux important d’acteurs du développement

La fondatrice du fonds Synergie Solaire Hélène Demaegdt est intervenue pour développer à quel point il est primordial de s’engager à la fois sur le financement des projets mais aussi sur l’importance du mécénat de compétences que proposent les entreprises du fonds.

Les énergies renouvelables sont de plus en plus connectées, de plus en plus intelligentes et elles développent une filière importante et créatrice d’emplois ici en France comme en Afrique, ce qu’illustre aussi le film.
Enfin elle appelle les autres entreprises à rejoindre le fonds afin d’être plus nombreux à soutenir le déploiement des projets qui impliquent les énergies renouvelables à travers le monde.

Hélène Demaegdt - Synergie Solaire

Hélène Demaegdt – Synergie Solaire

Stop Harcèlement

L’Union africaine-African Union tourne la page des pince-fesses ?

Sonnette d’alarme entendue, à la sortie du rapport du comité de haut niveau institué par le boss de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat : le harcèlement sexuel est « très répandu » dans l’organisation, en particulier, « par des responsables à l’encontre d’employées de sexe féminin placées sous leurs ordres lors de missions à caractère officiel à l’extérieur du lieu de travail ».

Exit les afters collés-serrés des symposiums/ateliers-de-formation/conférences à per diem au cours desquels les manitous tentent d’exploiter « les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires », en faisant aux jeunes femmes « des promesses crédibles de contrats ».

L’UA fait part de son intention de « renforcer sa politique de tolérance zéro ». Un signal #BalanceTonGrosLourd qui devrait avoir des échos dans les administrations ici, là et aussi là.

https://bit.ly/2OYN9M9

Farafina.tech une base de données Africaines au service de l’intégrité électorale 

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