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Sommet sur les Centres de données en Afrique

Les investisseurs dans les Centres de données en Afrique sont en route pour Monaco pour leur tout premier sommet

Un sommet passionnant d’une journée est organisé à Monaco pour explorer la prochaine phase du développement des centres de données et du cloud sur le continent

Pour la toute première fois, un sommet passionnant d’une journée est organisé à Monaco pour explorer la prochaine phase du développement des centres de données et du cloud sur le continent.

Invest in Data Center Africa (DataCloudCongress.com/africa), organisé dans le cadre de Datacloud Europe, se réunira au Forum Grimaldi, à Monaco, le 8 juin 2016, pour discuter des investissements actuels et à venir dans les centres de données d’Afrique, de la connectivité par le biais de câbles sous-marins et de la fibre optique noire, de l’approvisionnement en énergie, du cloud, de l’investissement en informatique, des risques et de la disponibilité du financement.

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Le programme sera centré sur plusieurs intervenants de haut niveau issus d’organisations d’investisseurs et de sociétés opérationnelle en Afrique et sur la scène internationale.

La prochaine décennie sera le théâtre d’une croissance de l’infrastructure africaine

La société internationale de conseil BroadGroup, qui recherche et produit Datacloud, présentera des perspectives et une évaluation du marché pour le secteur des centres de données en Afrique.

« La prochaine décennie sera le théâtre d’une croissance de l’infrastructure africaine, a déclaré Philip Low, directeur général de BroadGroup. Nous voyons émerger des centres de données indépendants et surtout des échanges d’IP peering qui favoriseront la croissance du cloud et de l’hébergement au cours des 24 mois à venir dans plusieurs pays. Toutefois, le sommet espère générer d’autres opportunités dirigées par les investisseurs et évaluer le risque et les perspectives. »

Les investissements dans l’infrastructure et les défis auxquels l’Afrique fait face, dont l’énergie, seront au centre des discussions durant le sommet. Des études de cas et des exemples empiriques seront présentés, et contribueront à créer une perspective réaliste pour les investisseurs dans les centres de données.

Datacloud 2016 est le plus important forum de réseautage et d’affaires pour les acteurs du secteur des centres de données et du cloud, leurs clients, investisseurs et fournisseurs. Le forum rassemble plus de 1 800 cadres venus de plus de 60 pays, ainsi que plus de 90 sociétés exposantes, et il offre des opportunités uniques d’approfondir son réseau et de faire des affaires en temps réel.

Il est conseillé aux sponsors et exposants de rapidement prendre des mesures pour s’assurer qu’ils pourront participer à ce qui s’annonce comme l’événement de réseautage le plus important de l’EMEA, et qui inclura ce sommet très prisé sur l’Afrique.

emploi : 12ème forum sur le recrutement ELIT « Build your emerging Africa »

Un forum sur le recrutement et l’emploi en lien avec l’Afrique qui est désormais incontournable : Elit Afrique

Une date le 15 Avril 2016

L’African Business Club présente la 12ème édition de son Forum Elit », salon de recrutement incontournable qui vous propose d’exceptionnelles opportunités d’emplois en Afrique, et pour l’Afrique. Le salon se tient le vendredi 15 avril 2016, de 9h30 à 17h à ESCP Europe, au 79 Avenue de la République dans le 11ème arrondissement de Paris.

A chaque besoin, une réponse

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2015, parmi les dix pays possédant la plus forte croissance économique au niveau mondial, cinq sont africains. Ces pays sont le symbole d’une Afrique à l’incroyable force de travail, entamant le chemin de la modernisation, de la stabilité, qui génère de l’emploi et du développement d’entreprises. Malheureusement, cette dynamique ne s’applique pas encore de manière globale : les candidats au développement africain n’accèdent pas forcément à toutes les informations et opportunités ; ce qui entraine une difficulté d’accès aux talents pour les entreprises.

Au fil des années, le Forum Elit’ s’est affirmé comme une plateforme de référence proposant une réponse à ce besoin. Il constitue un espace d’échange privilégié entre des multinationales, PME, start-ups couvrant divers secteurs (finance, logistique, ingénierie, IT…) et des cadres expérimentés ou bien de jeunes diplômés talentueux qui envisagent l’Afrique comme destination de carrière. Ce salon de recrutement symbolise et acte l’action continue de l’African Business Club en faveur de l’emploi en Afrique.

Encourager le retour des cerveaux

L’édition 2015 du Forum Elit a permis la rencontre entre 13 entreprises et 500 candidats, tous satisfaits de leur participation, d’un côté comme de l’autre. Pour cette nouvelle édition, le Forum Elit’ renouvelle sa promesse de réunir entreprises et candidats de qualité dans un cadre professionnel, afin d’offrir à ces derniers de la visibilité au sein du marché de l’emploi africain. Le thème choisi pour cette édition, « Build your emerging Africa », révèle un message fort exhortant non seulement la diaspora africaine mais aussi tous les amoureux de l’Afrique, à contribuer activement à l’essor du continent.

Au programme du Forum Elit’ 2016

  • Présentations des métiers et profils recherchés par les entreprises.
  • Ateliers thématiques.
  • Coaching individuel et collectifs, pour aider à mieux mettre en valeur ses atouts.
  • Un atelier photo professionnel, pour CV et profils LinkedIn.
  • Un village associatif, pour rencontrer les associations africaines.
  • Une série de conférences, couvrant un panel de sujets clés pour le développement de l’Afrique.

Entrée libre et gratuite

Inscription préalable obligatoire sur www.forumelitafrica.org

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Le Gabon dévoile la mascotte de la 31e CAN

La panthère noire Samba a fait ses premiers pas en tant que porte-étendard du plus grand événement sportif du continent

Le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a pris part à la cérémonie de présentation de Samba, la mascotte officielle de la 31e Coupe d’Afrique des Nations qui doit se tenir début 2017 au Gabon.

Dans le stade de Franceville pavoisé aux couleurs nationales par des milliers de supporteurs venus encourager leur équipe, la panthère noire Samba a fait ses premiers pas en tant que porte-étendart du plus grand événement sportif du continent.

Symbole même de la puissance et de la grâce, elle accompagnera en toute fraternité les joueurs et le public sur les pelouses de l’exploit, des actuels éliminatoires jusqu’à la phase finale organisée à Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem du 14 janvier au 5 février 2017. « Le football, plus qu’aucun autre sport, favorise la cohésion et affirme l’égalité de tous dans l’effort, a indiqué le Chef de l’Etat. Des valeurs qui sont au cœur de ma vision pour le Gabon ».

Le football, plus qu’aucun autre sport, favorise la cohésion et affirme l’égalité de tous dans l’effort

Maillot jaune, short bleu, toutes griffes dehors et pouce en l’air, la féline ambassadrice de la CAN devra fédérer toutes les énergies et toutes les passions. Son nom, Samba, déjà passé à la postérité internationale après un long cheminement dans l’histoire des peuples bantous, des côtes africaines aux rivages du Brésil, annonce la chaleureuse hospitalité à la Gabonaise.

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La mascotte se rend ce soir à la rencontre des populations au quartier Potos de Franceville, dans le cadre d’un grand concert gratuit ponctué d’animations.

Vendredi matin, le Chef de l’Etat a reçu en audience au Palais de Franceville le nouveau président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, ainsi que le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, pour un tour d’horizon des grands défis posés par l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. M. Infantino, très attaché au développement du football sur le continent, achève au Gabon – après le Soudan du Sud, l’Ethiopie et Djibouti – sa première tournée continentale.

Arrogant comme un français en Afrique d’Antoine Glaser

Arrogant comme un français en Afrique.

C’est le titre provocateur du dernier livre d’Antoine Glaser

Le nouveau livre d’Antoine Glaser, ancien directeur de La Lettre du continent, vient d’être publié aux éditions Fayard.

La France se réveille en Afrique avec la gueule de bois. Elle pensait que tout y était encore sous son contrôle et que sa « science africaine » était infaillible. Tout cela n’est qu’un leurre : les destinées politiques, religieuses, sociales et économiques de ce continent lui ont complètement échappé.

Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique. Quant à ceux qui s’y sont installés tout au long de la guerre froide – coopérants venus pour enseigner ou militaires y vivant en famille –, ils ont plus souvent cherché à former des Africains à leur image qu’à comprendre leurs spécificités et leurs désirs.

D’ailleurs, en France même, n’aime-t-on pas que les Afro-Français qui nous ressemblent ?

Il est temps de cesser de donner des leçons et d’apprendre de l’Afrique !

Aujourd’hui, la France paie cher cette arrogance. Les anciennes générations lui reprochent son ingratitude, tandis que les jeunes diplômés refoulés aux portes des consulats préfèrent poursuivre leurs études ailleurs. Les plus grands groupes industriels français perdent des contrats qu’ils pensaient leur être dus et des parts de marché face à leurs concurrents chinois.

arrogant-comme-un-francais-en-afriqueLes congrégations catholiques françaises sont vivement concurrencées par les Églises de réveil (évangéliques, pentecôtistes, charismatiques…), sans parler de l’expansion de l’islamisme radical.

La méconnaissance de l’Afrique et des Africains a conduit la France à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora. C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer dans son nouveau livre  » Arrogant comme un français en Afrique ». Il est temps de cesser de donner des leçons et d’apprendre de l’Afrique !

Ce livre existe aussi en version numérique.

Commander le livre Arrogant comme un français en Afrique

Remédier aux inégalités croissantes par Koffi Annan

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Nous avons observé avec fascination la récente et impressionnante croissance économique de l’Afrique.Les revenus moyens ont augmenté d’un tiers, les exportations sont en plein essor et l’investissement étranger est à la hausse.

Par Koffi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU

Ce progrès est louable. Toutefois, les augmentations inquiétantes des inégalités et de la pauvreté sont une source de grande préoccupation.

Après tout, l’Afrique est un continent d’une grande richesse. Il dispose d’une réserve abondante de ressources naturelles et humaines. Malgré cette richesse, la part de l’Afrique dans la pauvreté, la malnutrition et la mortalité infantile est en augmentation constante. Une telle situation n’a pas lieu d’être.

Comme nous le démontrons dans le rapport sur les progrès en Afrique 2014, « Des céréales, du poisson, de l’argent pour financer les révolutions verte et bleue d’Afrique », les dirigeants politiques de l’Afrique ont une opportunité extraordinaire pour mener leurs nations sur des sentiers de croissance meilleurs et plus équitables.

Afin de réduire plus rapidement aussi bien la pauvreté que les inégalités, les gouvernements africains doivent consolider leurs secteurs d’agriculture et de pêche. Ce sont précisément ces deux secteurs la grande majorité des Africains travaillent, principalement dans le cadre de petites exploitations agricoles. Ces secteurs sont encore terriblement sous-performants, sous financés et reçoivent peu d’attention de la part des gouvernements.

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La faible productivité, le sous-investissement chronique, et le protectionnisme régional signifient que l’Afrique doit importer trop de nourriture, autant que les 35 milliards de dollars US en 2011. C’est de l’argent que nos agriculteurs pourraient gagner.

Lorsque les dirigeants africains décident d’investir du temps, de l’effort et de l’argent, alors ils observeront une croissance rapide de leurs secteurs agricoles. Nous appelons les gouvernements africains à déployer une « révolution verte authentiquement africaine ».

L’exploitation forestière illicite coûte à l’Afrique 17 milliards de dollars chaque année

La communauté internationale doit également jouer son rôle. Elle doit certainement lutter contre l’évasion et la fraude fiscale, qui nous fait payer à tous un lourd tribut, mais surtout à l’Afrique. La communauté internationale doit également aborder la question de la propriété de la société anonyme, qui continue à faciliter la corruption.

Cette année, nous braquons les projecteurs sur le pillage des forêts et les ressources des océans en Afrique, qui constitue également un lourd tribut. L’exploitation forestière illicite coûte à l’Afrique 17 milliards de dollars chaque année. Et dans les eaux côtières de l’Afrique, la pêche illégale, non réglementée et non déclarée a atteint des proportions épidémiques. Ce pillage détruit des communautés côtières entières car elles n’ont plus la possibilité de pêcher, transformer et de vendre du poisson.

Les chalutiers commerciaux qui opèrent sous pavillon de complaisance et déchargent dans les ports qui n’enregistrent pas leurs prises, se livrent à du vol organisé déguisé en commerce. C’est pourquoi notre rapport appelle à un régime multilatéral sur la pêche qui impose des sanctions sur les navires de pêche ne déclarant pas leurs captures. Si nous ne faisons rien pour arrêter le pillage, alors nous allons tous en subir les conséquences. Pas aujourd’hui peut-être. Mais demain. Et le jour d’après.

En plus de perdre de l’argent par le pillage des ressources naturelles et la mauvaise gestion financière, les Africains sont désavantagés en matière de transferts d’argent de l’étranger

Le continent perd un montant estimé à 1,85 milliards de dollars par an parce que les opérateurs de transfert d’argent imposent des charges excessives sur les envois de fonds. Ce type de questions devrait être étudié par les régulateurs financiers pour protéger les citoyens africains contre les pratiques commerciales restrictives.

L’Afrique est à la croisée des chemins. Chaque jour, tout au long de notre continent, les Africains prouvent une nouvelle fois leur capacité d’adaptation et de créativité. Des artistes et des musiciens aux décideurs, aux humanitaires et aux militants, nous avons des millions de personnes avec un courage physique et moral inépuisable. Notre continent ne manque pas de talents humains. Si les citoyens de l’Afrique peuvent utiliser librement tout leur talent et toute leur créativité, alors l’Afrique peut vraiment être prospère, stable et juste.

Si le système international met en place des mesures sévères pour arrêter le pillage qui spolie nos peuples, nous pouvons créer des emplois et des revenus pour les années à venir

Si les dirigeants de l’Afrique agissent maintenant pour réduire la pauvreté et les inégalités, investissent dans leur agriculture et leur pêche, et protègent leurs populations du business criminel, ils peuvent léguer à leurs peuples la justice, la prospérité et la paix.

Par Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU

BD : Soleil brûlant en Algérie de Gaétan Nocq

Une bande déssinée qui nous raconte l’histoire d’un soldat pendant la guerre d’Algérie

 

De Cherchell, sur la côte ouest algérienne, à Paris en passant par Alger, Gaétan Nocq raconte l’histoire du soldat Alexandre Tikhomiroff dit Tiko ou Alex, mobilisé en 1956 pour la guerre d’Algérie.

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C’est une guerre racontée à travers le prisme de la petite histoire, celle d’un appelé. Il interroge les doutes et la sensibilité du simple soldat Tiko pris dans le mouvement d’une guerre qui ne veut pas dire son nom.

Le lecteur est transporté dans une dramatique épopée, rythmée par des événements qui nous plongent dans les montagnes d’Algérie puis au coeur de Paris. Il raconte aussi le retour à la vie civile et l’engagement d’Alex dans un Paris déchiré et menacé par les attentats de l’OAS.

Le récit oscille entre l’humour et le drame et pointe l’équilibre précaire entre l’attente et l’action, entre l’absurde et l’angoisse, entre l’illusion et la réalité, teintant ainsi le fil de l’histoire d’une tension palpable.

 

Ce qui à séduit la rédaction Info Afrique :

– Avec Soleil brûlant en Algérie, Gaétan Nocq adapte le récit d’Alexandre Tikhomiroff et donne au roman graphique des accents de documentaire historique.

Un témoignage authentique sur une guerre trop longtemps étouffée mais qui a marqué une génération de jeunes hommes, dans chaque famille.

Un crayonné magnifique et réaliste, enrichi d’une composition efficace et ingénieuse.

Le quotidien de l’école et du service militaire de l’époque, avec son inconfort, ses concessions mais aussi ses combines et ses anecdotes.

La beauté des paysages algériens retranscrits par un talentueux membre des «Carnettistes Tribulants».

L’auteur : Gaétan Nocq

Peintre dessinateur et graphiste parisien. Enseignant à Olivier de Serres (75) et membre des Carnettistes Tribulants. Soleil Brûlant en Algérie est sa toute première bande dessinée, inspirée du livre Une Caserne au soleil, d’Alexandre Tikhomiroff.

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Ringier Africa rachète le site e-commerce DealDey

Ringier Africa Deals Group fait l’acquisition de la plate-forme d’achats en ligne nigériane DealDey

Cette acquisition représente une expansion du portefeuille de Ringier Africa au-delà de l’édition et du marketing numérique au Nigeria ainsi que le premier investissement de Silvertree dans le commerce en ligne dans ce pays

ingier Africa Deals Group (http://www.Ringier.com/en/about-ringier-africa), une co-entreprise récemment fondée entre Swiss Ringier Africa AG   et South African Silvertree Internet Holdings (Pty) Ltd, annonce aujourd’hui avoir fait l’acquisition de l’une des plus importantes plates-formes d’achats en ligne nigérianes, DealDey (DealDey.com). Cette acquisition représente une expansion du portefeuille de Ringier Africa au-delà de l’édition et du marketing numérique au Nigeria ainsi que le premier investissement de Silvertree dans le commerce en ligne dans ce pays. Par ce biais, les deux entreprises investissent largement dans le secteur du commerce électronique au Nigeria, qui pèse plusieurs milliards de dollars et connaît  une croissance rapide, dans le cadre de leur partenariat au sein du Ringier Africa Deals Group.

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DealDey, la plate-forme de commerce en ligne, a été lancée en 2011 par l’entrepreneur en série Simdul Shagaya avec la société Investment AB Kinnevik. Comptant plus d’un million d’utilisateurs, 15.000 marchands en activité et 20.000 entreprises vérifiées sur sa liste, DealDey est le plus grand opérateur de transactions en ligne dans la région. Outre sa plate-forme principale, DealDey comporte aujourd’hui également la plate-forme de coupons Promohub (promohub.ng) et la plate-forme de découverte Lyf (lyf.ng), qui font toutes les deux parties de l’acquisition.

Kehinde Oriola & Etop Ikpe, co-CEO de DealDey, déclarent: «L’équipe DealDey est enthousiaste à l’idée d’unir ses forces avec Ringier Africa Deals Group récemment constitué. Celui-ci offre des occasions formidables à saisir car DealDey apporte une vaste expérience en matière de technologie, de gestion des commerçants et de comportement des consommateurs au Nigeria. En outre, nous allons tirer parti du portefeuille de Ringier Africa pour le marketing, les petites annonces et les médias ainsi que de l’expertise de Silvertree dans le commerce en ligne en vue de soutenir la croissance durable du groupe.»

DealDey est le plus grand opérateur de transactions en ligne dans la région

Kehinde Oriola restera CEO de DealDey dans le cadre de RADG, alors qu’Etop Ikpe partira pour de nouveaux horizons. En tant que CEO par intérim de RADG, Damien Bonnabel, actuellement responsable du commerce en ligne pour Ringier Africa et directeur général de Ringier Kenya, travaillera avec la direction de DealDey et des autres sociétés du groupe.

Ringier Africa Deals Group (RADG), la société de holding acquéreuse, a été créée par l’autonomisation des pans d’activités du grand groupe kényan de transactions en ligne Rupu (https://www.rupu.co.ke) vis-à-vis de Ringier Kenya ainsi que de l’importante plate-forme de transactions en ligne ghanéenne Tisu (http://www.tisu.com.gh) vis-à-vis de Ringier Ghana. Les partenaires de cette co-entreprise, Ringier Africa et Silvertree, présentent tous les deux plus de       10 ans d’expérience dans le commerce en ligne. Leur but commun est de mener les transactions en ligne vers un succès continu basé sur un plan conjoint à long terme. La clé de ce succès sera la poursuite de la collaboration avec les commerçants locaux et les marques qui souhaitent entrer sur les marchés, tout en satisfaisant les besoins des clients qui recherchent de meilleurs services et de meilleures offres de produits en ligne. Silvertree a déjà étendu son propre portefeuille de commerce en ligne en Afrique du Sud avec l’acquisition de PriceCheck (http://www.pricecheck.co.za) auprès de Naspers en novembre dernier. La maison mère de Ringier Africa, Ringier AG, exploite DeinDeal et Geschenkidee (geschenkidee.ch), qui sont respectivement les deux plus grandes plates-formes de transactions et de cadeaux en ligne en Suisse.

Leonard-StiegelerLeonard Stiegeler, directeur général de Ringier Africa, déclare: «Ringier Africa a identifié le commerce en ligne comme un secteur clé de croissance et nous sommes enthousiasmés par l’inclusion de DealDey dans Ringier Africa Deals Group. Avec l’ajout comme partenaire et investisseur de Silvertree, qui a de l’expérience dans le commerce en ligne, nous sommes sur la bonne voie pour renforcer significativement notre présence dans cet espace, en mettant particulièrement l’accent sur la desserte des marchés importants du Nigeria, du Ghana et du Kenya.»

Paul Cook, co-directeur exécutif de Silvertree, déclare: «Nous sommes extrêmement impatients de pouvoir pénétrer sur l’un des marchés du commerce en ligne les plus fascinants d’Afrique, par le biais de notre partenariat avec Ringier et d’un investissement conjoint dans DealDey, Rupu et Tisu. Grâce à cette transaction, nous allons pouvoir nous appuyer sur d’excellentes plates-formes existantes en vue de desservir la nouvelle classe moyenne africaine.

Grâce à la profonde expertise de Ringier en matière de contenu et à son empreinte en Afrique, nous nous attendons à pouvoir accélérer encore la croissance de ces activités prometteuses. Nous allons mettre l’accent sur une croissance rapide, mais durable, car le secteur africain du commerce en ligne commence à mûrir et les consommateurs recherchent des offres de classe mondiale, un excellent service à la clientèle et des transactions intéressantes. »

Attentats terroristes à Bruxelles

Le bilan est déjà d’au moins 28 morts et 130 bléssés dans les deux attentats de ce Mardi 22 mars à Bruxelles

Hélas à nouveau la marque des terroristes en Belgique et peut de temps après l’intervention provoquant l’arrestation de Salah Abdeslam un des auteurs des attentats de Novembre de Paris qui ont fait plus de 130 morts

Deux attaques terroristes à Bruxelles

La première attaque a eu lieu ce matin aux alentours de 8h à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et a été «provoquée par un kamikaze». La double explosion a eu lieu dans le hall d’entrée : l’une a l’accueil de la compagnie Brussels Airlines, et une autre au comptoir d’enregistrement d’American Airline. L’explosion a fait exploser les vitres et une grande partie du plafond de l’aéroport, fauchant mortellement au moins 11 personnes et faisant des dizaines de blessés. Plusieurs témoins affirment avoir entendu des tirs et des cris en arabe avant les détonations.

La deuxième attaque a eu lieu a 9h11, une détonation terrible a eu lieu dans le wagon du métro entre la station Maelbeek et la station Arts-loi, au cœur du quartier européen de Bruxelles. Terrible bilan : au moins 15 morts et 55 blessés, dont dix dans un état critique.

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Plus d’informations à venir

Du compte à compte avec Orange et Ecobank

Orange et Ecobank lancent un nouveau service de transfert de compte bancaire à compte Orange Money, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Niger

Les clients Ecobank peuvent consulter le solde de leur compte bancaire et obtenir des mini-relevés par SMS via le service

Déjà opérationnel au Mali depuis janvier 2015 et au Cameroun depuis août 2015, ce partenariat propose aux clients Orange et Ecobank d’alimenter leur portefeuille électronique Orange Money depuis leur compte bancaire, et inversement. Les clients Ecobank peuvent également consulter le solde de leur compte bancaire et obtenir des mini-relevés par SMS via le service. Ces opérations peuvent être effectuées depuis un téléphone mobile en toute sécurité, à tout moment et sans se déplacer. L’ouverture de ce service en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Niger permet d’aller plus loin dans le développement des services financiers mobiles sur le continent africain.

Depuis son lancement en janvier 2015 au Mali, ce service connait un véritable succès avec près de 110 millions d’euros transférés entre les comptes Ecobank et Orange Money

« Depuis son lancement en janvier 2015 au Mali, ce service connait un véritable succès avec près de 110 millions d’euros transférés entre les comptes Ecobank et Orange Money. Ce service simple répond aux exigences de nos clients bancarisés qui souhaitent effectuer des opérations bancaires depuis leur mobile, où qu’ils soient dans le pays et à n’importe quel moment de la journée.

Ces derniers bénéficieront de plus, de la capillarité du réseau des milliers de distributeurs agréés Orange Money qui viendront compléter le réseau d’agences bancaires Ecobank pour offrir un maximum de points de retrait d’argent. Nous sommes heureux de pouvoir déployer ce partenariat à grande échelle, » a déclaré Thierry Millet, Directeur Orange Money, Paiement mobile et Sans contact.

Patrick Akinwuntan, Directeur Exécutf, Consumer Banking au Groupe Ecobank a précisé quant à lui : « Depuis le début de ce partenariat entre Ecobank et Orange, nous avons enregistré de remarquables résultats en termes de volume de transferts. Nous sommes confiants sur la réussite de ce service lancé cette année dans ces trois nouveaux pays. Cette offre souligne l’importance croissante des opérations bancaires depuis le web et le mobile ainsi que notre engagement à offrir des services bancaires utiles à tous, en Afrique centrale ».

Lancé en décembre 2008 en Côte d’Ivoire, Orange Money est désormais présent dans 14 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Avec près de 8 milliards d’euros échangés par plus 16 millions de clients à fin 2015, la progression d’Orange Money se poursuit.

Avec Orange Money, les clients peuvent transférer de l’argent depuis leur mobile à tout autre client dans le pays et, depuis certains pays, à l’international. Ils peuvent également payer à distance leurs factures d’eau, d’électricité, de télévision et recharges téléphoniques ou encore bénéficier de solutions d’épargne ou d’assurance, selon les pays.

Sénégal : Focus énergie pays avec Finergreen

C’est en direct du Sénégal et en partenariat avec l’entreprise Finergreen qui développe les énergies renouvelables que nous vous proposons cette fiche « énergie pays »

CAPITALE : Dakar
POPULATION : 14,7 millions d’habitants
PIB 2013 : 15,66 milliards de dollars
PRODUCTION D’ELECTRICITÉ (2015) : 3 364 GWh
CONSOMMATION D’ELECTRICITÉ : 210 kWh/habitant*
*France : 7 500 kWh/hab. 

ÉTAT DES LIEUX DU MIX ÉNERGÉTIQUE

La production électrique du Sénégal repose essentiellement sur des centrales au pétrole lourd et au diesel peu optimisées (85%), puis sur l’hydroélectricité (10%). Le pays, qui n’est pas producteur de pétrole, est donc vulnérable aux fluctuations du prix du brut qui représente un quart de ses importations.

Le pays a connu des coupures de courant récurrentes entre 2008 et 2011, dues d’une part aux centrales à pétrole qui opèrent actuellement au-delà de leur durée de vie prévue et d’autre part à une capacité de production qui peine à suivre l’augmentation de la demande (environ 10%/an). Le pays a cependant pris la mesure du problème puisque la puissance installée est passée de 584 MW en 2012 à 864 MW en 2015.

Le prix de vente de l’électricité a déjà connu une forte augmentation de 0,14 USD/kWh en 2012 à 0,227 USD/kWh en 2015. Par conséquent il est difficile de financer la modernisation et l’agrandissement des infrastructures par plus d’augmentations de tarifs aux consommateurs.

Le Sénégal, comme de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest fait face à un problème d’accès à l’électricité. En effet, il affiche en 2012 un taux d’accès de 56,5%. Ce taux masque de forte disparités puisque près de 90% des urbains mais seuls 26% des ruraux on accès à l’électricité.

En 2012, la production globale d’électricité au Sénégal était de 210 kWh/habitant, soit 35 fois moins qu’en France. La consommation d’électricité représente moins de 50% du mix énergétique global. Près 55% de la consommation d’énergie primaire provient en effet de la biomasse à travers le bois de chauffage et cuisine notamment.

Dans un cadre de développement économique rapide, le potentiel de croissance de la demande est donc très important.  Ce développement étant fortement conditionné à  la satisfaction de cette demande, il est donc crucial pour le pays d’améliorer son service énergétique.

ÉTAT DES LIEUX ÉNERGIES RENOUVELABLES ET PERSPECTIVES

Dans le cadre du développement rapide des infrastructures électriques amorcé, les autorités prévoient d’augmenter de 545 MW la capacité d’énergies fossiles d’ici 2020 soit autant que la puissance totale installée en 2012.

En parallèle, une loi visant 15% de l’énergie primaire produite d’origine renouvelable (hors biomasse) en 2025 a été adoptée. Ce chiffre correspond à plus de 25% du mix électrique d’origine renouvelable en 2025. Etant donné le doublement prévu de la capacité d’énergies fossiles, le pays s’est donc engagé fortement dans le développement des énergies renouvelables.

Dans ce cadre, le pays a lancé plusieurs programmes d’appels d’offres dans les énergies renouvelables. La compagnie national d’électricité, SENELEC, offre des contrats d’achat garantis sur 20 ans (PPA).

HYDRAULIQUE

PROJETS INSTALLÉS

L’essentiel de l’énergie hydroélectrique du pays provient du barrage de Manantali au Mali (200 MW) dont 1/3 de la production est cédée au Sénégal. Cette capacité a été récemment augmentée par la mise en service au Mali en décembre 2013 du barrage Felou (60MW) qui revend 25% de sa production au Sénégal.

La Guinée a inauguré le 28 septembre 2015 le barrage de Kaléta (240MW), dont 20% de la production devrait revenir au Sénégal une fois une ligne d’interconnexion de 1600 km réalisée.

Ainsi, la puissance « installée » dans le pays est de 80MW à travers des accords régionaux de partage de la production de grands ouvrages hydroélectriques. Le Sénégal bénéficie donc de l’interconnexion régionale des réseaux électriques.

VOLONTÉ POLITIQUE ET PERSPECTIVES

Le pays est traversé par 2 grands cours d’eau : le fleuve Sénégal et le fleuve Gambie. L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’équivalent pour le fleuve Gambie (OMVG) estiment à 2 000 MW le potentiel d’installations hydroélectriques d’ici 2025 réparti presque également entre les deux fleuves.

Malgré ce fort potentiel, ces deux fleuves présentent des débits très irréguliers au cours de l’année. De plus, les barrages sont lents et coûteux à développer avec un coût d’investissement de plus de 2 USD/W de puissance installée. Finalement, la construction des indispensables lignes d’interconnexion pose des difficultés par leur coût et leur caractère transnational. Par conséquent l’hydroélectricité ne peut pas être la réponse unique aux besoins d’augmentation de la puissance électrique.

PROJETS À VENIR

Dans le sillage de Kaléta, la Guinée prévoit de nombreux projets dans le bassin de son fleuve éponyme, tels Samba Ngalou (128 MW) et Gouina (140 MW). Le Sénégal devra lui attendre la construction de l’interconnexion pour bénéficier de ces nouvelles installations.

PROJETS INSTALLÉS

Seuls 2 MWc de solaire photovoltaïque sont aujourd’hui connectés au réseau. Cependant les panneaux sont souvent utilisés à titre individuel, et les lampadaires photovoltaïques se sont développés au cours des 5 dernières années.

SOLAIRE

VOLONTÉ POLITIQUE ET PERSPECTIVES

Le pays bénéficie d’un excellent gisement solaire avec un GHI de plus de 2 000 kWh/m²/an sur l’essentiel du territoire. De plus, le photovoltaïque est très bien adapté à l’alimentation des mini-grids qui se développent dans les zones isolées du réseau national.

C’est pourquoi le pays a lancé un programme de 400 MW d’installations photovoltaïques, dans lesquels s’inscrivent les deux projets en construction cités précédemment. Une premières tranche de 200 MW est réalisée avec le soutien de la Banque Mondiale et se constitue d’une série d’appels d’offres offrant des contrats d’achat garantis (PPA) aux producteurs indépendants (IPP).

PROJETS À VENIR

La construction d’une centrale de 30 MWc a été entamée le 4 mars 2016. Située à Santhiou Mékhé à 160 km de Dakar, le coût d’investissement de 41 M€ est partagé entre Proparco, Meridiam, et le Fond souverain FONSIS. De plus l’exploitant bénéficie d’une garantie d’achat pendant 25 ans. Une autre centrale de 20 MWc est en cours de construction à Bokhol (nord du pays),

EOLIEN

VOLONTÉ POLITIQUE ET PERSPECTIVES

Bien qu’il ne dispose d’aucun parc éolien, le pays possède un potentiel intéressant le long de la côte de Dakar à St Louis avec des vents de 4 à 6 m/s.

Dans le cadre de la loi visant 15% de l’énergie primaire produite d’origine renouvelable (hors biomasse) en 2025, on estime à 150 MW la capacité éolienne installée en 2020.

PROJETS À VENIR

Ainsi, un projet de 152 MW à Taiba Ndiaye lancé en 2008 a obtenu en 2014 PPA auprès de la SENELEC. Son développeur français Sarreole a récemment gagné le soutien d’un fond d’investissement américain à travers une promesse d’investissement de 76 M€, soit le quart des 305 M€ nécessaires à la construction. Le reste des fonds seront apportés à travers des prêts bancaires et des obligations.

BIOMASSE

VOLONTÉ POLITIQUE ET PERSPECTIVES

Comme dit précédemment, la biomasse est la première source d’énergie primaire (55%), mais elle n’est pas utilisée dans la production électrique. Bien que considérée renouvelable, l’utilisation de biomasse comme bois de chauffage et cuisine génère d’importantes émissions à l’impact nocif pour les populations.

Le pays possède un bon potentiel pour l’utilisation de la biomasse comme source électrique à travers sa production de déchets agricoles (3,3 millions de tonnes sèches).

De plus, certaines plantes adaptées au conditions locales présentent de bonnes propriétés pour la production de biofuel.

Télécharger la fiche pays Energie Pays Sénégal de FinergreenFinergreen-fiche-énergie-pays Sénégal

Focus sur le social pour le prix de la fondation Bill & Melinda Gates

Les questions sociales sont sous le feu des projecteurs grâce aux nouvelles catégories des African Blogger Awards

Les nouvelles catégories, ouvertes en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates, visent à mettre en lumière les questions sociales qui touchent le continent

Trois nouvelles catégories dédiées aux personnalités influentes dans le domaine social et numérique en Afrique ont été annoncées durant le troisième concours annuel des African Blogger Awards, dont les inscriptions sont ouvertes depuis la mi-février.

Les nouvelles catégories, ouvertes en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates(http://www.GatesFoundation.org), visent à mettre en lumière les questions sociales qui touchent le continent. Les catégories sont les suivantes :

  • L’autonomisation des femmes et des filles
  • La santé publique
  • Les questions sociales et la citoyenneté active

Ces personnalités influentes racontent des histoires, tout comme les journalistes, et ont souvent accès à des événements non relayés par les médias traditionnels

Les trois nouvelles catégories donneront plus de visibilité aux blogueurs, aux vidéastes et aux détenteurs de comptes Facebook, Twitter et Instagram passionnés par l’autonomisation des femmes et des filles, la santé publique et les problèmes sociaux. Pour la première fois, ils ont l’opportunité d’être reconnus pour leur travail inestimable qui permet de mettre en lumière ces enjeux importants.

« Ces personnalités influentes racontent des histoires, tout comme les journalistes, et ont souvent accès à des événements non relayés par les médias traditionnels car ces derniers sont limités par des contraintes géographiques ou un manque de personnel, indique Murray Legg, cofondateur des African Blogger Awards. Ils peuvent partager des informations concernant des problèmes critiques avec le public qu’ils se sont constitué. Les trois nouvelles catégories reconnaissent l’importance de leur travail. »

La Fondation Gates est la plus grande organisation philanthropique financée de manière privée au monde, et est engagée dans la lutte pour réduire les inégalités dans le monde. L’encouragement et la promotion des histoires locales concernant les questions de développement sont cruciaux pour ce travail.

« Nous sommes heureux d’être partenaires des African Blogger Awards cette année et de participer à la mise en lumière de certains des plus importants problèmes auxquels les Africains font face aujourd’hui », déclare Dr Ayo Ajayi, directeur de la Fondation Gates pour l’Afrique. « Nous pensons que les blogueurs et les utilisateurs de réseaux sociaux influents jouent un rôle important dans la mise en lumière des succès du développement africain et des défis qu’il reste à surmonter. Nous sommes impatients de nous impliquer plus avant auprès de ces blogueurs et de ces personnalités de l’espace numérique à l’avenir. »

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 19 avril 2016 à minuit GMT+2, et les résultats seront annoncés le 3 juin 2016 lors d’une cérémonie en ligne.

Sénégal : une nouvelle centrale électrique délivre 15% de la consommation du pays

MAN Diesel & Turbo, leader mondial pour la fourniture de moteurs diesels et gaz à grand alésage et de turbomachines, termine la construction d’une centrale électrique au Sénégal

Constitué de 5 moteurs MAN 18V48/60 et d’une turbine à vapeur de type MARC®, cette nouvelle centrale est en capacité de délivrer 96 MégaWatt. C’est la deuxième centrale électrique installée en Afrique bénéficiant d’un cycle combiné MAN, technologie permettant d’utiliser la chaleur résiduelle des moteurs pour alimenter une turbine à vapeur, générant ainsi 6.6 Mégawatts d’électricité.

La centrale, située à Tobène, dans la région de Thiès à 90 km au nord de Dakar, permettra d’injecter dans le réseau de la SENELEC un équivalent de 15 % de la consommation électrique actuelle du pays. Elle alimentera donc en électricité les entreprises, commerces, universités et logements, et offrira ainsi de nouvelles opportunités de croissance pour ce pays qui souffre encore trop souvent de délestages.

« Cette centrale se distingue par un niveau technique et environnemental très avancé. Grâce à son cycle combiné utilisant une turbine à vapeur MARC®, les besoins en combustibles sont réduits de 6% diminuant de facto les émissions de CO2 à production de kWh équivalent » indique Mesut Yentur, Président de MAN Diesel & Turbo France.

Fruit d’une collaboration exemplaire avec MATELEC, compagnie libanaise, spécialisée dans les infrastructures électriques, MAN met en service une centrale électrique à moteurs Diesel dernière génération dans un délai record. «Nous sommes très contents de ce projet », déclare Sami Soughayar, CEO de MATELEC. « La collaboration avec MAN Diesel & Turbo fut très professionnelle et fructueuse». Grâce à une parfaite coordination des équipes projet, quinze mois auront été nécessaires pour permettre à la centrale de délivrer les premiers mégawatts sur le réseau électrique sénégalais.

MAN Diesel & Turbo continuera à assurer la maintenance de la centrale sous sa marque de services MAN PrimeServ. Une deuxième phase de travaux permettra d’augmenter sensiblement la capacité de production de la centrale passant de 96 MW à 115 MW grâce à un groupe Diesel et à sa chaudière à vapeur.

Présent depuis 2008 en Afrique du Sud et depuis 2010 au Sénégal, la société a également ouvert un nouveau bureau de vente et de services au Lagos, au Nigeria en 2015 et construit actuellement des centrales au Gambie, Erythrée, Niger et au Burkina – Faso. Ces succès se fondent sur une présence d’un demi-siècle sur le territoire africain soit près de 3,2 gigawatts de capacité de production installées dans 37 pays africains.

Concernant MAN Diesel & Turbo SE

Basé à Augsbourg, MAN Diesel & Turbo SE est le leader mondial pour la fourniture de moteurs diesels et gaz à grand alésage et de turbomachines. MAN Diesel & Turbo emploie quelque 12 500 personnes sur plus de 100 sites situés dans le monde entier, notamment en Allemagne, au Danemark, en France, en Suisse, en République Tchèque, en Inde et en Chine.

L’éventail de ses produits comprend des moteurs deux et quatre temps destinés à des applications marines et terrestres, des turbocompresseurs et des hélices ainsi que des turbines à gaz et à vapeur, des compresseurs et des réacteurs chimiques. La gamme MAN Diesel & Turbo comprend des solutions complètes comme des systèmes de propulsion pour navires, des centrales électriques et des unités turbomachines destinées aux secteurs du pétrole, du gaz et des industries de transformation. Sous la marque MAN PrimeServ, la société propose à sa clientèle un service après-vente international.

 

PUMPMAKERS première plateforme pour les pompes de source solaire

PUMPMAKERS lance la première plateforme au monde pour les pompes de source solaire DIY en AFRIQUE

PUMPMAKERS, entreprise autrichienne, a lancé la PLATEFORME PUMPMAKERS, un marché virtuel qui aide les personnes à s’aider elles-mêmes en permettant à des particuliers, des entreprises locales, des ONG et des bénévoles, d’avoir un accès gratuit à la pompe de source solaire DIY facile d’utilisation et à un réseau mondial visant à mettre en place des projets là où il y a besoin d’eau.

Ceci permet de réduire le manque d’eau dans le monde, de relancer l’économie locale, de créer des emplois et d’arrêter l’exode des zones rurales. Depuis 2012, PUMPMAKERS a installé avec succès des pompes de source solaire DIY en Afrique et en Europe. Un seul système de pompe permet à 1 000 personnes par jour d’avoir accès à de l’eau potable. Grâce au succès de ces premiers projets, de nouveaux projets PUMPMAKERS sont en cours en Somalie, au Maroc, en Zambie, au Cameroun et en Tanzanie.

Inscription gratuite pour les particuliers, les entreprises, les organisations ou les bénévoles

PUMPMAKERS développe la PLATEFORME PUMPMAKERS à l’échelle internationale avec de nouveaux projets et partenaires de projets en Afrique. À cet égard, les entrepreneurs, les entreprises locales, les ONG et les particuliers qui ont besoin d’eau tous les jours ont la possibilité de s’inscrire gratuitement sur la PLATEFORME PUMPMAKERS et de présenter leur entreprise, organisation ou projet à une communauté internationale.

En outre, PUMPMAKERS recherche constamment de nouveaux projets candidats et puits d’eau potable ainsi que de sources d’eau existantes avec ou sans pompes à eau (p. ex., des pompes manuelles ou des pompes à eau avec moteur diesel) qui pourraient être remplacées ou équipées d’une pompe de source solaire DIY. Dietmar Stuck, un constructeur autrichien de puits expérimenté et le fondateur et PDG de PUMPMAKERS, explique : « Il y a un besoin énorme en eau potable propre en Afrique. Toutefois, plus de 300 milles de pompes manuelles à ce jour sont en panne ou défaillantes.

C’est pourquoi notre pompe de source solaire DIY ainsi que la PLATEFORME PUMPMAKERS représentent une solution idéale. Les projets candidats ajoutés à notre carte du monde nous fourniront les informations dont nous avons besoin pour mettre ces projets en œuvre avec l’aide de nos partenaires. »

Peu coûteuse, moderne et durable – une pompe à eau pour tout un chacun

Un seul système de pompe permet à 1 000 personnes par jour d’avoir accès à de l’eau potable

C’est en 2010 que Dietmar Stuck et son équipe d’experts ont développé la première pompe de source solaire DIY au monde à l’aide des technologies les plus modernes, sur la base d’un concept durable et breveté. Dietmar Stuck explique : « Tous les matériaux et chaque pièce de la pompe ne nécessitent aucun entretien et ne rouillent pas. De plus, la pompe est abordable et a été conçue de telle manière qu’elle peut être assemblée facilement, même dans les lieux du monde les plus retirés. Du fait que nous misons uniquement sur l’énergie solaire renouvelable pour pomper l’eau à partir d’une profondeur de 100 mètres, notre système n’engendre aucuns frais d’exploitation. De nuit, une pompe manuelle en option rend le fonctionnement possible. En plus, notre pompe de source solaire DIY fonctionne indépendamment du vent et du carburant et s’avère remplacer idéalement les systèmes conventionnels, souvent trop chers et nécessitant beaucoup d’entretien. »

Réseau mondial pour lutter contre la crise de l’eau

La pompe de source solaire est assemblée et installée avec un peu d’adresse et des quelques pièces faciles à obtenir localement. Le kit de pompe, les pistons et le réducteur, ainsi que les outils adéquats et le matériel publicitaire, sont disponibles dans la boutique Web de la PLATEFORME PUMPMAKERS, disponible en plusieurs langues. Des vidéos et des photos donnent des instructions étape par étape pour l’assemblage.

Pour les entreprises locales et les jeunes entrepreneurs – les Pumpmakers –, la nouvelle plateforme propose non seulement un concept commercial simple, mais aussi l’assistance dont ils ont besoin. Les Pumpmakers peuvent présenter leurs prestations à la communauté mondiale, se mettre en réseau avec des ONG subventionnées, avec des clients et d’autres Pumpmakers, présenter leurs projets de pompe de source solaire DIY et mettre en ligne des photos ou des vidéos. Une carte du monde montre également les besoins en eau ainsi que l’état des projets actuels. Selon le maître foreur Dietmar Stuck, les besoins et la demande sont énormes, pas seulement en Afrique, mais aussi de plus en plus en Amérique du Sud ou en Asie. De ce fait, la prochaine production en série de la pompe de source solaire DIY démarrera en février 2016.

Comparé à de nombreux systèmes de pompe à eau traditionnels, souvent trop chers et nécessitant beaucoup d’entretien, l’investissement d’environ 7 500 dollars dans une pompe de source solaire DIY ne nécessitant aucun entretien est amorti en un à deux ans. Cependant, même les particuliers ou bénévoles souhaitant faire une différence peuvent aider dans la lutte contre la crise mondiale de l’eau. Ils peuvent consacrer du temps et de l’énergie en rejoignant la PLATEFORME PUMPMAKERS et ajouter leur projet sur la carte du monde. Ils peuvent ainsi efficacement attirer l’attention des sponsors et organisations sur le besoin en eau dans leur région.

« Notre objectif est de permettre à des milliers de personnes dans le monde d’avoir accès à l’eau potable propre et pour ceux qui veulent créer leur entreprise, de leur donner l’assistance dont ils ont besoin. C’est pourquoi nous avons inventé un concept DIY unique en son genre qui non seulement rend les personnes encore plus indépendantes, mais qui nous permet également d’agir de manière efficace contre la raréfaction de l’eau et la pauvreté à l’échelle mondiale », résume Dietmar Stuck. Aujourd’hui, près de 800 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à une eau potable et propre. Par conséquent, 10 000 personnes meurent chaque jour, la plupart étant des enfants de moins de cinq ans.

Mahindra se place en leader de la musique numérique

Mahindra Comviva confirme sa position de leader en matière de portefeuille de musique numérique en Afrique en signant un partenariat avec Mondial Multimedia

Mondial Multimedia fournira les productions les plus populaires d’artistes locaux en Côte d’Ivoire

Mahindra Comviva(MahindraComviva.com), leader mondial en matière de solutions de mobilité, a aujourd’hui annoncé son partenariat avec Mondial Multimedia, un partenaire de plateformes média leader en Afrique. Ce partenariat avec Mondial Multimedia renforcera le portefeuille de contenu musical numérique de Mahindra Comviva sur le continent.

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Grâce à ce partenariat, Mondial Multimedia proposera les productions les plus populaires d’artistes locaux tels que Josey, Serge Beynaud, Force One, Arafat DJ, Zouglou Makers, Abou Nidal, Rico Amaj, TNT, DJ Leo ou encore Molare. Avec plus de 300 000 morceaux et plus de 200 fournisseurs de contenu, Mahindra Comviva est l’un des agrégateurs de contenu les plus importants en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Rien qu’en Afrique, la société a collaboré avec plus de 150 partenaires de contenu, y compris des fournisseurs de contenu locaux et internationaux, des organisations de droits d’auteur, des artistes locaux ainsi que des maisons de production dans la région.

Nous travaillons en continu afin de révolutionner le marché de la musique en Afrique

Atul Madan, responsable des services numériques chez Mahindra Comviva, a déclaré  à propos du partenariat : « Nous travaillons en continu afin de révolutionner le marché de la musique en Afrique en proposant du contenu localisé, en identifiant des artistes et des labels indépendants, et en diffusant de la musique dans l’ensemble de la région. Notre partenariat avec Mondial Multimédia témoigne de nos efforts pour occuper une place de leader dans le domaine de la musique numérique.

Mondial Multimedia travaille de concert avec de nombreux artistes locaux pour se procurer une sélection importante de contenu musical numérique qui réponde aux goûts variés des consommateurs de la région. »

Il a également ajouté : « Ce partenariat, en plus de notre expertise reconnue dans le déploiement et la gestion de services de musique pour des opérateurs à travers plusieurs marchés en expansion, continuera d’assurer le succès des services gérés de musique et d’infodivertissement en Afrique. »

Olivia Sandrine A. BRAUD – Mensah, directrice exécutive chez Mondial Multimedia, a déclaré : « Nous sommes heureux de collaborer avec Mahindra Comviva afin de mettre au point une plateforme qui puisse valoriser les jeunes. L’expertise inégalée de Mahindra Comviva dans le domaine de la musique numérique, des technologies de services à valeur ajoutée ainsi qu’une compréhension approfondie du marché africain nous ont aidés dans le développement de cette initiative.

Nous apportons une gamme variée de contenus venant d’Afrique qui permettra aux opérateurs de téléphonie mobile d’attirer de nombreux utilisateurs vers leurs réseaux respectifs et de répondre aux besoins croissants des abonnés à travers les marchés. »

Jumia et la journée Internationale des droits des consommateurs

La journée internationale des droits des consommateurs est célébrée chaque année le 15 Mars depuis 1983.

82% de croissance du e-commerce en Afrique et 50% dans le monde

Elle commémore la déclaration du président des États-Unis John F. Kennedy, faite en 1962, à propos des droits des consommateurs : le droit d’être informés, le droit à la sécurité et le droit d’être entendus.

De 1962 à aujourd’hui, bien des choses ont changé, notamment en Afrique où depuis quelques années les plateformes de commerce en ligne sont venues transformer les habitudes de consommation (en Afrique et au Moyen-Orient, le nombre d’acheteurs en ligne était de 93,6 millions en 2013, soient 7,1 % de la population, deux fois moins que la moyenne mondiale de 15,2%. Ce nombre passera à 170,6 millions en 2018, avec une croissance de 82%, très supérieure à la moyenne mondiale de 50% ; selon un rapport del’IPEMED).

La pénétration rapide du mobile (9 internautes sur 10 utilisent le mobile en Afrique et au Moyen-Orient – Emarketer)  qui favorise l’accès de plus en plus facile à internet permet à des millions  de consommateurs Africains de se connecter chaque jour et de profiter des avantages indéniables du e-commerce: transparence et comparaison des prix en ligne, choix aisé, baisse des prix grâce à une meilleure concurrence, SAV accessible, produits originaux.

Deux exemples évocateurs des transformations en cours sont Jumia, dans 11 pays du continent pour la vente en ligne d’articles de mode, l’électroménager, le high-tech etc. ethellofood, la marketplace leader de la commande en ligne et de la livraison de plats cuisinés dans 10 pays d’Afrique. Jumia et hellofood tiennent leur succès (environ 2000 commandes par jour en moyenne pour la première et plus de 300 pour la seconde en Côte d’Ivoire) de stratégies efficaces mises en œuvre continuellement et localement avec au centre, les attentes des consommateurs, l’innovation et la simplicité.

En Côte d’Ivoire où les deux sociétés sont présentes depuis plus de deux ans, les consommateurs ont accès à des commodités sans précédent. Jumia.ci garantit un accès 24h/24h sur son site internet et son application mobile à plus de 50 000 articles que le consommateur peut comparer, évaluer (grâce à la pertinence des visuels et des descriptions), et commander pour se faire livrer n’importe où; le tout à des prix ultra-concurrentiels. Idem avec hellofood.ci, la plateforme liste plus de 150 restaurants dont les menus sont accessibles via l’application mobile et le site internet avec livraison partout à Abidjan.

Dans un contexte national où la « lutte contre la cherté de la vie », est un cheval de bataille du gouvernement, le e-commerce apporte une bouée de sauvetage aux consommateurs en contribuant à l’augmentation de leur pouvoir d’achat. L’introduction de concepts inédits sur le Web (Mobile week, Foodie Friday, Vendredi fou, Soldes générales, etc.) par Jumia, hellofood et les autres compagnies d’AIG en Côte d’Ivoire, a créé une nouvelle dynamique concurrentielle dont l’ultime bénéficiaire est le consommateur.

L’insalubrité cause chaque année 12,6 millions de décès

Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre – ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde.

Les facteurs de risque environnementaux, tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet, contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.

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La plupart des décès liés à des facteurs environnementaux sont dus à des maladies non transmissibles

La deuxième édition du rapport intitulé Preventing disease through healthy environments: a global assessment of the burden of disease from environmental risks, montre que depuis la publication de la première édition, il y a dix ans, 8,2 millions de décès consécutifs aux maladies non transmissibles (MNT) sont attribuables à la pollution de l’air (y compris l’exposition au tabagisme passif). Les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies, les cancers et les affections respiratoires chroniques représentent aujourd’hui près des deux tiers des décès liés à des causes environnementales.

On constate, parallèlement, une baisse du nombre de décès entraînés par des maladies infectieuses, telles que les maladies diarrhéiques et le paludisme, souvent liées au manque d’eau, au défaut d’assainissement et à la mauvaise gestion des déchets. Celle-ci s’explique principalement par une amélioration de l’accès à l’eau potable et aux moyens d’assainissement, ainsi que par un meilleur accès à la vaccination, aux moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux médicaments essentiels.

La santé de la population passe par la salubrité de l’environnement

Selon le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, “la santé de la population passe par la salubrité de l’environnement”. “Si les pays ne prennent pas des mesures afin que les populations vivent et travaillent dans un environnement sain, des millions de personnes continueront à tomber malades et à mourir prématurément”, a-t-elle précisé.

Le rapport présente des mesures rentables que les pays peuvent prendre pour faire baisser la morbidité et la mortalité liées à l’environnement, par exemple moins utiliser les combustibles solides pour la préparation des repas et accroître l’accès aux technologies énergétiques entraînant peu d’émissions de carbone.

“Il faut investir d’urgence dans des stratégies destinées à réduire les risques environnementaux dans nos villes, nos logements et nos lieux de travail”, dit le Dr Maria Neira, Directeur du Département Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé de l’OMS. “Ces investissements peuvent freiner considérablement l’augmentation de la charge des affections cardiovasculaires et respiratoires, des traumatismes et des cancers au niveau mondial et entraîner une baisse immédiate des dépenses de santé”, a-t-elle ajouté.

Selon le rapport, les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés aux risques environnementaux, leur impact étant maximal chez les enfants de moins de cinq ans et chez les sujets âgés de 50 à 75 ans. Une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans. Les infections des voies respiratoires inférieures et les maladies diarrhéiques touchent principalement les enfants de moins de cinq ans tandis que les MNT touchent principalement les personnes âgées.

Charge de morbidité dans les Régions de l’OMS
Il ressort du rapport qu’au niveau régional, ce sont les pays à revenu faible ou intermédiaire des Régions OMS de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental qui supportaient, en 2012, la plus forte charge de morbidité liée à l’environnement, avec un total de 7,3 millions de décès dont la plupart sont attribuables à la pollution de l’air intérieur et de l’air extérieur.
2,2 millions de décès par an dans la Région africaine
847 000 décès par an dans la Région des Amériques
854 000 décès par an dans la Région de la Méditerranée orientale
1,4 million de décès par an dans la Région européenne
3,8 millions de décès par an dans la Région de l’Asie du Sud-Est
3,5 millions de décès par an dans la Région du Pacifique occidental

Si l’on considère l’ensemble des maladies et des traumatismes, ce sont les pays à revenu faible ou intermédiaire qui supportent la plus forte charge d’origine environnementale mais, pour certaines MNT telles que les maladies cardiovasculaires et les cancers, la charge de morbidité par habitant peut être aussi relativement importante dans les pays à revenu élevé.

Principales causes de décès liées à l’environnement

Selon le rapport, qui porte sur plus de 100 catégories de maladies et de traumatismes, l’immense majorité des décès liés à l’environnement sont dus aux maladies cardiovasculaires telles que les accidents vasculaires cérébraux et les cardiopathies ischémiques.
Accidents vasculaires cérébraux – 2,5 millions de décès par an
Cardiopathies ischémiques – 2,3 millions de décès par an
Traumatismes non intentionnels (p. ex. accidents de la circulation) – 1,7 million de décès par an
Cancers – 1,7 million de décès par an
Affections respiratoires chroniques – 1,4 million de décès par an
Maladies diarrhéiques – 846 000 décès par an
Infections respiratoires – 567 000 décès par an
Affections néonatales – 270 000 décès par an
Paludisme – 259 000 décès par an
Traumatismes volontaires (p. ex. suicides) – 246 000 décès par an

Le rapport cite des stratégies dont il est prouvé qu’elles permettent d’améliorer l’environnement et de prévenir les maladies. Ainsi, l’utilisation de technologies et de carburants propres pour la préparation des repas, le chauffage et l’éclairage réduit le nombre de cas d’infections respiratoires aiguës, d’affections respiratoires chroniques, de maladies cardiovasculaires et de brûlures. Améliorer l’accès à l’eau potable et à des moyens d’assainissement adéquats et promouvoir le lavage des mains permettrait de faire reculer encore les maladies diarrhéiques.

La législation relative à l’interdiction de fumer permet de réduire l’exposition au tabagisme passif  et ainsi de faire baisser le nombre de cas de maladies cardiovasculaires et d’infections respiratoires. L’amélioration de la circulation en ville et de l’urbanisme, ainsi que la construction de logements économes en énergie, permettra de faire reculer les maladies liées à la pollution de l’air et de favoriser la pratique d’exercice physique.

De nombreuses villes dans le monde mettent déjà en œuvre quelques-unes de ces mesures rentables. La ville de Curitiba, au Brésil, a consenti de lourds investissements pour l’amélioration des bidonvilles, le recyclage des déchets et un système de “bus rapide”, qui connaît un grand succès, autour duquel sont aménagés des espaces verts et des allées piétonnières afin d’encourager la population à se déplacer à pied et à vélo. Bien que la population ait été multipliée par cinq au cours des 50 dernières années, les niveaux de pollution de l’air y sont comparativement plus faibles que dans d’autres villes dont la croissance est rapide, et l’espérance de vie y est supérieure de deux ans à la moyenne nationale.

En appliquant les plans de l’OMS concernant la sécurité de l’eau, qui servent à recenser et à combattre les menaces relatives à l’eau potable, on a constaté dans le village d’Amarapuri, au Népal, que la défécation à l’air libre représentait un danger pour la qualité de l’eau et pouvait donc contribuer à la propagation de maladies dans la région. Par conséquent, des toilettes ont été installées pour chaque foyer et le village a déclaré “exempt de défécation à l’air libre” par les autorités locales.

L’OMS collabore actuellement avec les pays afin de prendre des mesures pour lutter contre la pollution de l’air intérieur et de l’air extérieur. L’OMS va proposer, lors de l’Assemblée mondiale de la Santé qui se tiendra en mai prochain, une feuille de route destinée à améliorer l’action du secteur de la santé au niveau mondial dans le but d’atténuer les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé.

Echanges entre Ouattara et Hollande

Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane OUATTARA.

Ils ont fait le point sur l’attentat de Grand-Bassam dont le bilan s’est alourdi car quatre victimes françaises sont désormais à déplorer. Le Président de la République présente ses condoléances aux familles de toutes les victimes.

Le Président de la République a confirmé le déplacement à Abidjan, demain, du ministre des Affaires Etrangères et du Développement International et du ministre de l’Intérieur, afin de manifester concrètement la solidarité de la France avec la Côte d’Ivoire.

ouattara_hollandeLa France soutiendra la Côte d’Ivoire dans ses initiatives de lutte contre le terrorisme et considère que la coopération entre tous les Etats menacés par les groupes terroristes, notamment en Afrique de l’Ouest, doit plus que jamais s’intensifier.

Lire le dossier « Afrique, les enjeux de la croissance face aux défis sécuritaires »

#grandbassam

La Côte d’Ivoire cible des terroristes

Le bilan est lourd suite aux attaques terroristes en Côte d’Ivoire: 16 morts à Grand Bassam

AQMI montre qu’il peut frapper dans le golfe de Guinée, au sud de l’Afrique de l’Ouest et bien loin du Maghreb

Toujours le même mode d’attaque, comme en Janvier à Ouagadougou : des hommes armés de fusils d’assaut AK47 kalachnikov attaquent un hôtel, une terrasse, un restaurant. L’effet de surprise avec la détermination des terroristes fait mouche et les premières victimes tombent.

L’attaque d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre la station balnéaire de Grand-Bassam, qui a fait 18 morts dont quatre Français dimanche en Côte d’Ivoire, était une opération de vengeance contre le dispositif militaire français Barkhane au Sahel, a déclaré le groupe djihadiste.

« Nous lançons un nouvel appel au retrait de tous les pays impliqués dans l’invasion française au Mali », a ajouté Aqmi dans ce deuxième communiqué de revendications diffusé hier soir sur internet. Le groupe djihadiste donne les noms des trois assaillants de Grand-Bassam, qui ont été tués, sans donner plus de détails sur leur identité.

Comment éradiquer ce type de terrorisme ?

Le conseil des ministres d’Abidjan ne pourra hélas que renforcer la sécurité mais il est impossible de sécuriser tous les sites, les hôtes et les terrasse, la vie de ces villes Africaines est concentrée sur des grands places, des grands marchés. Le tourisme est lui aussi concentré sur des sites spécifiques qu’il est impossible de vraiment sécuriser. C’est justement sur ce point que misent les terroristes.

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Revendication des terroristes en Côte d’Ivoire

Aqmi et Al-Mourabitoune revendiquent ces attaques. L’objectif est clair et il fonctionne : semer la terreur et ainsi faire vaciller une partie de l’économie, fermer le pays sur lui-même et ainsi propager la crainte des touristes mais aussi et surtout des investisseurs et paralyser un développement économique qui caractérise justement cette région. Un drame pour les entreprises, pour les Ivoiriens aussi et surtout qui vont devoir s’adapter à ces changements.

Les forces françaises en appui aux services locaux

Les pays souhaitent garder la main sur la sécurité des capitales. Ils ne confient jamais aux forces françaises la sécurité de ces points stratégiques. L’armée française affirme pourtant avoir neutralisé plus de 90 djihadistes depuis le début de l’année.

Orange et le miracle Africain

Orange Afrique
Orange Afrique

De l’opérateur France Télécom à Orange, l’histoire du groupe est impressionnante entre réussite mutations, mais un marché, avec l’avènement du mobile, permet de nouvelles perspectives au groupe: l’Afrique

Orange en Afrique c’est une présence dans 19 pays, 130 millions de clients et 4 milliards d’euros !

Ce marché émergent un moteur de croissance incroyable pour l’opérateur Français. Le principal levier est l’incroyable succès du mobile. L’Afrique en compte plus de 750 millions…

Le Mobile Banking y est pour beaucoup avec le produit phare d’Orange: Orange Money:

Orange Money permet d’ouvrir un compte bancaire virtuel sur un smartphone ou un téléphone mobile et de transférer simplement de l’argent vers un autre compte mobile.
C’est la dématérialisation du transfert d’argent.
Un miracle pour l’Afrique dont seulement 20% de la population dispose d’un compte un banque.

Orange arrive en retard sur le M-banking mais parvient à conquérir de nouveaux marchés

C’est M-pesa, la solution de mobile banking de Vodafone Safaricom qui arrive en tête en Afrique. C’est aujourd’hui 30% du PIB du Kenya (record mondial) qui est réalisé chaque jours par mobile banking soit 2,5 millions de transactions par jours…

En France Orange compte 34 millions de clients, 130 millions en Afrique, quelles seront les évolutions du marché d’ici 10 ans ? Il est probable que l’Afrique double sa population en 20 ans, ce qui représenterait un potentiel de 200 millions de nouveaux clients !

La moitié de la population du continent Africain à moins de 25 ans et 750 millions de mobiles sont en service.

Orange parvient à développer un réseau puissant qui vise à rattraper son retard estimé à environ 10 ans dans le mobile banking. En effet le groupe Français est désormais présent dans 19 pays d’Afrique et dispose de relais locaux par milliers.

La force du réseau local, la clef du succès en Afrique

Ce réseau de boutiques ou de micro-boutiques qui permet de recharger en crédit son mobile permet aussi aujourd’hui de créditer en cash son compte Orange Money ! A noter qu’une percée remarquable est effectuée au Mali en 2015.

« Orange collecte » représente le système des « tontines » avec la touche dématérialisation, touchant ainsi la diaspora qui représente un marché puissant et international

Orange a parfaitement intégré que pour développer son réseau et ses clients il fallait innover.

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Les banques traditionnelles ne parviennent pas à se démocratiser en Afrique car les agences sont rares, couteuses et les taux de crédits trop élevés. Il faut donc passer intégralement par le mobile qui est la connexion directe avec l’utilisateur. Et pour cela Orange devient donc émetteur de monnaie électronique.

Lire mon interview d’Alban Luherne directeur d’Orange Money

 

Le e-commerce et Orange

Avec l’incroyable développement du e-commerce: Jumia et CDiscount (groupe Casino et Bolloré) se partagent un marché estimé à 150 milliards d’euros en 2020. Orange est présent en proposant habillement une « API » (Application Interface Connection) qui permet aux utilisateur de mobiles de payer sur certains sites. Jumia propose de payer avec… un compte MTN Mobile Money, mais pas encore Orange Money !

Il est possible de payer avec MTN Mobile Money mais pas Orange Money sur Jumia Côte d’Ivoire !

Les nouveaux marchés et leurs produits

Orange s’ouvre aux nouveaux produits comme l’épargne, le crédit ou l’assurance, grâce a son nouveau statut de banque en Afrique. Des perspectives économiques fabuleuses et particulièrement innovantes.

Orange sera bientôt porté par l’innovation et son réseau physique

Pour croître il va falloir innover !

Le succès des nouveau services est systématiquement lié à l’innovation : proposer des services mobiles intelligents, adaptés à la culture locale et en adéquation avec le besoin.

  • Le service est un des clefs du système, avec par exemple l’aide vocale permettant aux usagers analphabètes de se faire assister dans leurs différentes démarches.
  • Un autre point clef est la confiance, elle est stratégiquement liée au déploiement des points de ventes, et c’est un domaine ou justement Orange est parfaitement conscient de l’importance de mailler ce réseau partout la ou c’est nécessaire.
  • Le grand défi va être de muter avec les spécificités de chaque pays et liés aux cultures et modes de consommation. Il va falloir recruter local et international mais avec le savoir faire « made in Africa ».

Une aubaine aussi pour l’emploi avec en ligne de mire les télécoms, le digital et l’innovation, des centaines de milliers de postes à pourvoir !

L’Oréal UNESCO pour les Femmes et la Science

Le 24 mars 2016, la communauté scientifique internationale se rassemblera pour la 18ème édition du Prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

Le 24 mars 2016, la communauté scientifique internationale se rassemblera pour la 18ème édition du Prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science afin de mettre à l’honneur 5 femmes scientifiques d’exception et leurs innovations révolutionnaires, ainsi que 15 jeunes chercheuses prometteuses.

Face à des défis historiques comme le changement climatique, l’accès aux soins et les énergies renouvelables, leurs découvertes ont un impact majeur sur la société et la qualité de vie des populations du monde entier.Elles démontrent ainsi que les femmes de science ont le pouvoir de changer le monde.

LE PRIX 2016 L’ORÉAL-UNESCO POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE:

TOURNÉ VERS L’AVENIR

Le programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science a été créé en 1998 avec une ambition : faire en sorte que les femmes soient représentées à parité dans toutes les disciplines scientifiques.Depuis sa création il y a 18 ans, le programme a mis à l’honneur 92 lauréates distinguées pour l’excellence de leurs travaux scientifiques et soutenu 2438 jeunes femmes de science et jeunes chercheuses talentueuses. Ces chercheuses d’exception ont, chacune à leur façon, fait progresser le monde.

En apportant de nouvelles solutions et en répondant à des questions fondamentales, leurs découvertes ont un impact majeur sur la société et la qualité de vie des populations du monde entier. Leurs innovations révolutionnaires font progresser des pans entiers de la recherche, ouvrant même la voie à de nouveaux champs d’investigation scientifique. Ainsi, les lauréates du programme contribuent à l’avancée des traitements thérapeutiques, à l’amélioration de l’approvisionnement alimentaire, au développement durable, à la survie de notre planète, à une meilleure compréhension de notre univers et à une connaissance accrue des fondements mêmes de la vie.

Cette année, Le Prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science récompense cinq éminentes chercheuses issues de cinq régions du monde (Afrique et États Arabes, Asie-Pacifique, Europe, Amérique Latine et Amérique du Nord). Sur proposition de plus de 2 600 scientifiques de premier plan dans le monde entier, ces cinq Lauréates ont été sélectionnées par un jury indépendant international composé de13 personnalités reconnues de la communauté internationale scientifique. Il est présidé cette année par le Professeur Elizabeth H. Blackburn, Lauréate du Prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2008, Prix Nobel de Physiologie ou Médecine 2009etpremière femme à présider ce jury prestigieux.

LES LAURÉATES2016 :DES FEMMES À LA POINTE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Les travaux du Professeur Abdool Karim ont permis de doter les femmes en Afrique d’un outil de prévention contre le VIH

Pour cette édition 2016, la Fondation L’Oréal et l’UNESCO sont fiers de distinguer la créativité et l’intelligence de cinq femmes scientifiques éminentes qui ont su marquer le monde de leur empreinte.Chaque Lauréate sera récompensée le 24 Mars au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris et recevra un prix de 100 000€ pour sa contribution aux progrès de la science :

AFRIQUE ET ÉTATS ARABES
Professeur Quarraisha ABDOOL KARIM

CAPRISA, Faculté de médecine R Mandela, Université de KwaZulu-Natal, Afrique du Sud
CONTRÔLE LA PROPAGATION DU VIH.
36,9 millions d’individus vivent avec le VIH dans le monde. Les travaux du Professeur Abdool Karim ont permis de doter les femmes en Afrique d’un outil de prévention contre le VIH.

Professor-Quarraisha-ABDOOL-KARIM

ASIE/PACIFIQUE
Professeur Hualan CHEN

Institut de Recherche Vétérinaire d’Harbin, Académie chinoise des Sciences Agricoles, Harbin, Chine
PROTÈGE DES VIES HUMAINES DU VIRUS MORTEL DE LA GRIPPE AVIAIRE.
Les travaux de recherche du Professeur Chen ont permis d’éviter une pandémie grâce à une campagne de vaccination innovante.

AMÉRIQUE LATINE
Professeur Andrea GAMARNIK

Laboratoire de Virologie Moléculaire de l’Institut Leloir, Conicet, Buenos Aires, Argentine
LIMITE LA PROPAGATION DU VIRUS DE LA DENGUE.
Chaque année, la dengue frappe 390 millions d’individus dans le monde. Les travaux de recherche du professeur Gamarnik ont permis de trouver la clé de l’endiguement de la maladie.

EUROPE
Professeur Emmanuelle CHARPENTIER

Institut de biologie infectieuse Max Planck de Berlin, Allemagne
RÉINVENTE LA RECHERCHE GÉNÉTIQUE.
Plus de 10 000 pathologies incurables sont causées par des anomalies génétiques simples. La technologie d’édition génétique mise au point par le professeur Emmanuelle Charpentier permet de “réécrire”le génome.

AMÉRIQUE DU NORD
Professeur Jennifer DOUDNA

Institut Médical Howard Hughes, Département de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Université de Californie, Berkeley, États-Unis
RÉINVENTE LA RECHERCHE GÉNÉTIQUE.
Plus de 10 000 pathologies incurables sont causées par des anomalies génétiques simples. La technologie d’édition génétique mise au point par le professeur Jennifer Doudna permet de “réécrire”le génome.

Pour le Professeur Elizabeth H. Blackburn,« les travaux des Lauréates du Prix 2016 ont apporté une vision extraordinaire et parfois des solutions immédiates à des questions de santé humaine, telles que le VIH, la grippe aviaire ou le virus de la dengue et ont révolutionné les techniques de manipulation du génome en permettant de faire de la «chirurgie» de grande précision sur l’ADN pour réécrire le code génétique. Leurs parcours sont exceptionnels, leurs travaux sont totalement inédits et appartiennent au meilleur de la recherche. »

Cette année, afin de sensibiliser et de donner de la visibilité aux femmes de science qui changent le monde, une campagne internationale sera lancée le 16 mars.

Entre autres actions, des millions de personnes dans les rues de Paris ainsi que les voyageurs transitant par les aéroports Charles de Gaulle et Orly, découvriront une galerie de portraits des 5 Lauréates, grâce à des partenariats exclusifs avec JCDecaux et Aéroports de Paris.

Par ailleurs, tous ceux qui le souhaiteront à travers le monde pourront également suivre la semaine L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et La Science, grâce à des reportages vidéos diffusés sur le compte YouTube de la Fondation L’Oréal du 21 au 25 mars.

Next Einstein Forum en Afrique

Le rassemblement mondial Next Einstein Forum ouvre ses portes avec un appel pour accélérer le développement orienté vers la science en Afrique

Une coalition sans précédent de dirigeants africains et du monde entier se sont réunis aujourd’hui au tout premier rassemblement Next Einstein Forum Global Gathering (rassemblement mondial) et ils ont lancé un appel conjoint à l’action pour l’augmentation des investissements et du soutien pour le STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en Afrique. L’événement marque une première étape historique dans l’ouverture de nouveaux horizons dans le développement orienté vers la science en Afrique.

« La rencontre internationale du NEF fournit une plateforme pour développer les talents africains afin que le continent retouve ses racines de berceau de l¹innovation » a dit S. E. Macky Sall, président de la République du Sénégal. « L’Afrique, et le Sénégal, ont une histoire scientifique riche et nous créons une « cité du savoir », qui est la preuve de notre détermination à investir dans l’éducation de nos jeunes. Le science doit améliorer notre société. Je veux saluer tout spécialement nos femmes scientifiques parce qu¹un avenir sans diversité ne serait pas représentatif de notre société. L’accent mis sur l’éducation des femmes et des filles et le soutien aux STIM sont au coeur de notre politique. Ensemble, nous devons relever le défi de produire le prochain Einstein africain, qu’il soit un homme ou une femme. »

Au cours des trois prochains jours, le rassemblement NEF Global Gathering de 2016, qui se tient au Centre international de conférences Abdou Diouf à Dakar, au Sénégal, accueillera plus de 800 influenceurs scientifiques et de l’industrie, des décideurs, des dirigeants d’entreprise et de la société civile et des défenseurs qui se sont engagés à construire un solide écosystème STIM à travers le continent. Les dignitaires présents au cours de la journée d’ouverture comprenaient : Son Excellence Macky Sall, le Président du Sénégal (pays d’accueil) ; Son Excellence Paul Kagame, le Président de la République du Rwanda et une liste de haut niveau de ministres de la science, de la technologie et de l’éducation provenant d’Éthiopie, du Maroc, du Cameroun et du Nigeria. Ils étaient tous des participants au panel présidentiel du NEF. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a partagé des remarques écrites.

« De nombreux défis locaux ont des conséquences mondiales et la découverte de solutions durables nécessitera une réflexion en profondeur, un leadership solide, des investissements importants et un engagement approfondi. Nous sommes ravis d’accueillir des gens du monde entier à Dakar afin qu’ils assistent à l’émergence de l’Afrique sur la scène scientifique internationale », a déclaré Thierry Zomahoun, le président du NEF, le président et le PDG de l’African Institute for Mathematical Sciences (Institut africain des sciences mathématiques, AIMS).

L’innovation orientée sur la technologie et la science est un moteur indéniable pour la croissance économique et l’insertion sociale. Aujourd’hui, le manque d’investissement dans les secteurs des STEM et de la R et D freine la croissance africaine. Le continent ne contribue qu’à 1 pour cent des résultats de recherche internationaux tout en perdant 35 pour cent de l’aide (c’est-à-dire 4 milliards USD) annuelle qui est attribuée à des emplois d’expatriés travaillant dans le secteur STEM. Une initiative de l’AIMS en partenariat avec le Robert Bosch Stiftung ainsi que la mission du NEF est de combler le manque en STIM et d’habiliter une nouvelle génération de génies en sciences.

Dans un message écrit, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré : « La science est un multiplicateur de force pour faire avancer les progrès dans tous les objectifs de développement durable. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons cultiver, soutenir et exploiter toute la puissance des sciences comme une force pour un développement plus inclusif et durable.  Nous en avons particulièrement besoin pour l’Afrique afin de soutenir les droits, la dignité, la créativité et l’innovation pour tous les Africains et de renforcer les bases des progrès en Afrique ».

« L’Afrique est une réserve de personnes talentueuses pour le futur à condition que nous travaillions ensemble dès aujourd’hui afin de faire les investissements nécessaires. Trois principes tirés de notre expérience nous ont été très utiles pour la transformation du Rwanda. Premièrement, il faut toujours travailler dans un esprit de partenariat et de collaboration en Afrique et dans le monde. Deuxièmement, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre, il faut se lancer directement sur cette voie en utilisant ses propres ressources, idées et institutions. Troisièmement, notre réserve de personnes talentueuses est composée presque à moitié par des femmes et le progrès est impossible sans leur participation complète à tous les niveaux », a déclaré Son Excellence Paul Kagame, le Président du Rwanda.

La rencontre internationale du NEF fournit une plateforme pour développer les talents africains afin que le continent retouve ses racines de berceau de l¹innovation

En s’appuyant sur sa propre richesse de capital humain, une réserve de personnes talentueuses totalement inexploitées, majoritairement au chômage et chaîne, l’Afrique est en bonne position pour devenir un chef de file dans la communauté scientifique internationale. Le rassemblement NEF Global Gathering de 2016 contribuera à transformer cette vision en une réalité en combinant les ressources et les perspectives uniques offertes par les gouvernements, les académies, les secteurs industriels, privés et publics afin de renforcer l’infrastructure scientifique africaine. (Consulter l’agenda complet de la conférence).

RENCONTREZ LES EINSTEIN DE L’AFRIQUE : AFRICAINES VEDETTES EN STEM

En l’honneur de la Journée internationale de la femme, le NEF Global Gathering de 2016 a organisé un panel de discussion dynamique dont la réflexion tournait autour des progrès réalisés à ce jour dans la promotion des femmes africaines en STIM, les initiatives novatrices actuelles et les futures opportunités. Le panel dénommé « Driving the Agenda for African Women in STIM » (Déterminer des priorités pour les femmes africaines dans le STIM) était constitué d’une liste incroyable de femmes leaders et de femmes influentes dans la science, dont France Cordova, directrice, US National Science Foundation (fondation nationale des sciences américaine), Aminata Sall Diallo, professeur et conseillère spéciale au Ministry of Higher Educaion and Research (ministère de l’Éducation supérieure et de la Recherche) et Son Excellence Naledi Pandor, la ministre de la Science de la technologie en Afrique du Sud.

« En tant que femme avec une éducation scientifique travaillant dans un domaine lié au STIM, la valeur du mentorat et du soutien d’autres femmes ne doit pas être surestimées », a déclaré la participante au panel, Seema Kumar, la vice-présidente de la division de l’innovation et de la communication des directives scientifiques et de santé publique à l’échelle internationale chez Johnson & Johnson. « Le Next Einstein Forum fournit une place aux femmes travaillant dans les sciences de toute l’Afrique pour se connecter les unes aux autres et rencontrer des leaders dans les sciences du monde entier. En travaillant ensemble, nous aurons plus de possibilités d’éliminer les obstacles au succès et de repousser les limites de la science et de la technologie ».

Notamment, les femmes représentent 40 pour cent de la classe inaugurale NEF Fellow (confrères NEF), 15 des scientifiques les meilleurs et les plus brillants en Afrique ayant été rigoureusement sélectionnés pour leurs contributions révolutionnaires à la science. Ces pionniers qui représentent la classe émergente des personnes talentueuses dans le STIM comprennent : Alta Schutte, Afrique du Sud ; Evelyn Gitau, Kenya ; Wilfred Ndifon, Cameroun ; Amanda Weltman, Afrique du Sud ; Assane Gueye, Sénégal ; Tolu Oni, Nigeria; Axel Ngonga-Nomo, Cameroun ; Mohlopheni Jackson Marakalala, Afrique du Sud ; Hallowed Olaoluwa, Nigeria/République centrafricaine; Joseph Ben Geloun, Sénégal ; Mouhamed Moustapha Fall, Sénégal; Sherien Elagroudy, Egypte; Noble Banadda, Ouganda ; Kommunist Weldemariam, Ethiopie et Ghada Bassioni, Egypte. Pour en savoir plus à propos de NEF Fellows.

La diversité du groupe représente les efforts concertés du NEF pour construire une communauté scientifique inclusive et concurrentielle au niveau mondial. La NEF dispose d’un programme unique axé et mené par des jeunes avec au moins 50 pour cent des participants au NEF Global Gathering dont l’âge était de 42 ans ou moins.

REJOIGNEZ LE MOUVEMENT

Rendez-vous sur IAmEinstein.org pour rejoindre le mouvement afin de placer la science et la technologie au cœur de la transformation de l’Afrique et d’appeler les gouvernements africains, les dirigeants et les jeunes à suivre le mouvement et à soutenir une nouvelle ère dans la science, la technologie et l’innovation.

Des chats hebdomadaires sur Twitter seront lancés le jeudi 18 février à 10 heures, heure de l’Est/15 heures GMT en utilisant les hashtag officiels de la RI 2016 du NEF : #AfricasEinsteins et #NEF2016. Suivez-nous sur Twitter @NextEinsteinFor facebook.com/NextEinsteinForum

La RI 2016 du NEF sera diffusée en direct pour le public mondial dès le 8 mars 2016 à partir de 10:10 TUC/GMT (5:10, heure de l’Est) sur nef.org

IBM ouvre un datacenter en Afrique

IBM annonce la création d’un nouveau datacenter Cloud à Johannesburg, en Afrique du Sud, en partenariat avec la société de services IT Gijimaet l’opérateur Vodacom

Ce centre, dernier investissement en date d’IBM sur le continent, a pour vocation de fournir les services cloud les plus avancés aux entreprises africaines.

IBM-AFRIQUE

Les clients auront ainsi accès au réseau mondial de datacenters d’IBM et à l’expertise internationale de ses équipes. Ils pourront également gérer leurs applications critiques en mode Cloud sécurisé et accéder à un ensemble de services qui leur permettront de gagner en efficience et en coûts opérationnels.

Ce nouveau datacenter, premier en Afrique, vient renforcer le réseau mondial d’IBM qui compte à présent 46 centres à travers six continents. Cette annonce renforce également le partenariat IBM et SAP qui vise à accélérer l’adoption du cloud pour les entreprises.

Mobinil devient Orange en Égypte

 

  • La marque Orange s’agrandit en renommant Mobinil, sa filiale égyptienne
  • Un engagement de longue date pour Orange dans l’accompagnement du développement de l’économie numérique en Egypte

L’arrivée de la marque Orange va améliorer la compétitivité de l’entreprise

Mobinil-orange-egypteOrange, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des télécommunications, a annoncé aujourd’hui le lancement de la marque Orange en Égypte.

Dès aujourd’hui, la marque Orange remplace la marque Mobinil. Cette filiale égyptienne est la dernière en date du groupe à adopter la marque Orange. Il s’agit de la filiale qui réunit le plus grand nombre de clients (33,4 millions de clients au 31 décembre 2015) et qui contribue à plus de 27 % du chiffre d’affaires du groupe au Moyen-Orient et en Afrique.

Stéphane Richard, Président Directeur-Général d’Orange, a déclaré : «L’Égypte est un marché dynamique et nous sommes ravis d’y introduire la marque Orange. C’est un grand jour dans l’histoire du Groupe. Et si aujourd’hui, Orange est un opérateur mobile en Égypte, nous voulons être bien plus que cela dans le futur. Nous voulons devenir un véritable acteur digital et rendre accessibles les bénéfices de l’ère numérique à la population et l’économie égyptienne. »  

Yves Gauthier, Directeur Général d’Orange Egypte, a ajouté : « Nous faisons partie d’un groupe avec une véritable portée internationale et nous pouvons profiter de tous les avantages qui vont avec. En plus de bénéficier de synergies à l’échelle du groupe et du savoir-faire de celui-ci, nous adoptons la stratégie d’Orange consistant à placer l’expérience client au cœur de notre activité afin d’honorer notre promesse de « connecter les clients à ce qui est essentiel dans leur vie ». Aujourd’hui est un grand jour pour tous nos collaborateurs, qui ont travaillé dur pour ce rapprochement. Nous espérons que nos clients partagent eux-aussi notre fierté. »

L’Égypte est un marché dynamique et nous sommes ravis d’y introduire la marque Orange

Des synergies et l’expertise d’Orange, un bénéfice indéniable pour les clients

Orange va faire bénéficier à sa filiale égyptienne de son expertise dans les domaines de la technique et du marketing, afin d’améliorer ses performances et la qualité des services proposés aux clients.

Les clients Orange en Égypte devraient constater des améliorations dans tous les domaines de l’expérience client, notamment :

  • Une expérience d’achat améliorée : L’attention portée par Orange à l’expérience client se traduit entre autres par l’inauguration de son premier Smart Store dans le pays, au Caire. Le nouveau Smart Store est conçu autour d’environnements familiers et d’espaces d’expérimentation comme « Bien-être », « Fun », « Tech », « Money » et « Forfait », chacun de ces univers proposant différentes solutions et services. Ce nouveau  modèle de boutique confirme la volonté d’Orange de développer une expérience client adaptée aux besoins essentiels de chacun. Au-delà de cette inauguration, un total de 250 boutiques et 20 000 points de vente vont être renommés Orange dans le cadre du lancement de la marque.
  • L’accès aux usines de produits et de services mondiales : arrivée de nouveaux services innovants sur le marché, comme la solution d’authentification sécurisée Mobile Connect.
  • L’accès à la gamme d’appareils Orange : les clients égyptiens auront accès à la gamme Orange, des appareils de haute qualité et à des prix abordables, qui sont conçus pour fonctionner dans l’environnement Orange et plus particulièrement adaptés pour le marché du Moyen Orient.

Orange est présent dans 27 pays sur toute la surface du globe, dont 19 en Afrique et au Moyen Orient.

 

Corriger les déséquilibres entre les sexes dans les TIC

Tumi Chamayou Directrice: Head of Strategic Business Advisory at Ericsson
Tumi Chamayou Directrice: Head of Strategic Business Advisory at Ericsson

Par Tumi Chamayou, Vice-présidente Stratégie et marketing Afrique sub-saharienne chez Ericsson

La disparité de la fracture numérique entre les sexes est non seulement un problème social et d’égalité, mais aussi un défi essentiel pour une croissance économique durable, une inclusion financière, et une Afrique véritablement connectée. Malgré d’importants progrès de pénétration du mobile au cours des dernières années en Afrique sub-saharienne, la région abrite plus de 300 millions de femmes non connectées.

Les dernières recherches de la GSMA (association regroupant plus de 800 opérateurs du mobile dans le monde) montrent que le secteur mobile apporte une contribution substantielle au PIB, avec un total d’environ 100 milliards $ en 2014, et il est appelé à atteindre 166 milliards $ d’ici 2020. Des rapports ont indiqué qu’en réduisant l’écart entre les sexes dans l’accès et la possession d’un téléphone mobile, nous pourrions ajouter 170 milliards $ à l’ensemble de l’industrie d’ici 2020. Non seulement cela augmentera le PIB, mais si nous pouvons travailler à accroître le nombre de femmes qui ont accès aux services mobiles, cela aura un effet important sur de nombreuses industries, cruciales pour la croissance, y compris l’agriculture, la santé, les services financiers, et à travers l’innovation de l’administration.

Crédits photos: © Thierry Barbaut - Info Afrique
Crédits photos: © Thierry Barbaut – Info Afrique

Les exemples de cette corrélation sont visibles dans tous les coins du continent. Un de mes exemples préférés dans lequel l’innovation des TIC concerne spécifiquement les femmes est le Midwife Mobile par la Fondation Grameen. C’est un service mobile gratuit qui permet aux femmes et à leurs familles de recevoir des SMS et/ou des messages vocaux dans leur langue maternelle, leur offrant des informations pertinentes et en temps opportun, tout au long de la grossesse et la première année après la naissance.

Un autre bon exemple qui a récemment attiré mon attention est venu d’Afrique du Sud : Fone Astra, et son system pour pasteuriser le lait maternel. L’application rend plus facile le suivi et permet de retrouver les donatrices pour un contrôle et une assurance accrus de la qualité du lait, et qui peut être adapté pour une utilisation dans des environnements sans électricité. Jusqu’à 25 % des bébés prématurés ou de faible poids à leur naissance ne peuvent pas obtenir suffisamment de lait maternel de leur mère, souvent pour des raisons de maladie ou d’insuffisance, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies infantiles mortelles telles que la diarrhée, la pneumonie et la septicémie néonatale.

Malgré les avantages sociaux et économiques, la question de savoir comment nous connectons plus de femmes demeure. J’ai vécu et travaillé dans de nombreux pays et une réponse évidente se trouve avec les responsables politiques et les organismes de régulation ; nous avons besoin de poser cette question de façon plus agressive au niveau local, afin qu’elle soit inscrite au programme des Plans Nationaux de Développement. Très souvent nous omettons la réduction de l’écart numérique entre les sexes dans nos conversations qui se concentrent sur la croissance inclusive à travers l’innovation et la création d’opportunités d’emploi.

Par exemple, des pays comme le Niger et la République Démocratique du Congo ont tous deux un écart de plus de 30 % en termes d’égalité des sexes concernant le mobile.

Le coût est le plus grand obstacle pour posséder et utiliser un téléphone ; la réduction de taxes inefficaces sur les services mobiles entraînera la croissance de la couverture mobile.

Cela étant dit, le secteur privé a potentiellement un rôle encore plus important à jouer. J’ai été impressionnée d’apprendre récemment que Tigo Rwanda a promis d’augmenter le pourcentage de femmes accédant à sa plate-forme financière Mobile « Tigo Cash » de 39 % du total des utilisateurs à 45 % d’ici 2020. Ces types d’engagements sont forts et doivent être reproduits dans d’autres entreprises et dans de multiples secteurs.

Nous devons fournir un engagement continu afin d’assurer une représentation équilibrée des sexes pour qu’une croissance inclusive se produise, ce qui est essentiel à l’émergence de l’Afrique. Il ne suffit pas que de mettre en place des programmes. Ces initiatives doivent être encouragées activement à tous les niveaux de l’entreprise. Donc, que ce soit au niveau de la direction ou celui des fonctions de débutants, il faut fournir des postes et des opportunités d’emploi qui reconnaissent une distribution plus égalitaire entre les sexes à travers tout l’écosystème mobile.

Ce secteur est en pleine expansion et crée près de 120 000 nouveaux emplois chaque année et nous avons besoin de plus de femmes impliquées dans cette croissance. Beaucoup de filles et de femmes n’ont pas profité de cette occasion pour diverses raisons, telles que les barrières culturelles.

Ericsson a été l’une des premières entreprises à annoncer publiquement des objectifs spécifiques en matière d’emploi et à définir sa vision pour 2020, date d’ici laquelle la structure s’est engagée à avoir un ratio de 30 % de personnel féminin. À cet effet, un conseil régional pour la diversité a été mis en place pour attirer et retenir le personnel féminin. Ceci est lié à des programmes qui favorisent et mettent l’accent sur le développement de carrière et le leadership féminin. Je suis fière d’en être la présidente, mais pour que de telles initiatives réussissent, la clé est l’engagement (de tous), de la direction au plus bas niveau de la compagnie.

Nous pensons que les entreprises ont un rôle à jouer, en jetant les bases pour l’égalité et l’autonomisation des femmes. Nous faisons cela de différentes façons, en abordant la question du déséquilibre actuel de la représentation féminine chez Ericsson, et en faisant en sorte que nos collègues masculins comprennent que la diversité n’est pas une menace pour eux, mais plutôt, un avantage concurrentiel pour notre entreprise.

Cela comprend l’accueil d’événements « Filles dans les TIC », ainsi que des programmes d’études supérieures et de bourses avec un accent particulier sur les femmes diplômées en STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Il y a aussi des mesures d’incitations spéciales internes pour les références d’emploi pour les filles et femmes. Notre formation « Préjugés inconscients » pour le personnel sensibilise les employés aux préjugés sous-jacents dont nous ne pourrions même pas être conscients, eu égard à notre passé, à l’environnement culturel et à nos expériences. Plus important encore, le développement continu du leadership, le mentorat et le parrainage des femmes sont mis en œuvre.

Ce sont des étapes importantes pour le changement des déséquilibres traditionnels. Mais il est clair qu’il y a toujours des défis importants à surmonter. Et pendant que quelques entreprises s’efforcent de faire la différence, pour vraiment changer les inégalités du passé entre les sexes, toute l’industrie dans son ensemble doit intervenir et s’impliquer d’avantage.

@TumiChamayou

Tumi Chamayou Directrice: Head of Strategic Business Advisory at Ericsson
Tumi Chamayou
Directrice: Head of Strategic Business Advisory at Ericsson

Yahsat et le groupe IEC Telecom étudient le marché Afrique

AL YAH 3 (Bande Ka) couvrira 18 pays d’Afrique supplémentaires au 8 déjà existants : 60 % de la population africaine sera connectée

Dans la perspective du lancement de son nouveau satellite, Yahsat va discuter d’un renforcement du partenariat le liant actuellement au groupe IEC Telecom sur les nouveaux marchés africains.

AL YAH 3 (Bande Ka) couvrira 18 pays d’Afrique supplémentaires au 8 déjà existants : 60 % de la population africaine sera connectée.

L’opérateur de satellites basé aux Émirats arabes unis, Yahsat (http://www.Yahsat.ae) a signé un Protocole d’accord avec son partenaire actuel, le groupe IEC Telecom afin d’étudier de nouvelles opportunités de collaboration, en Afrique. Cet accord intervient peu de temps avant que Yahsat ne prenne livraison de son troisième satellite, Al Yah 3.

Le lancement d’Al Yah 3 par YahSat, prévu pour le premier trimestre de 2017, permettra à son service internet haut-débit YahClick, de fournir du réseau à 18 nouveaux pays et d’atteindre en tout 26 pays africains dont de nombreux pays d’Afrique francophone.

Nous sommes ravis d’avoir entamé une discussion avec IEC Telecom en vue de développer notre relation actuelle et de renforcer notre présence en Afrique

Au sujet de la signature de ce protocole d’accord, David Murphy, Directeur commercial de Yahsat a déclaré : « Nous sommes ravis d’avoir entamé une discussion avec IEC Telecom en vue de développer notre relation actuelle et de renforcer notre présence en Afrique. Nous allons étudier les moyens à notre portée pour nous développer, en nous appuyant sur notre précieuse relation de longue date avec IEC Telecom, qui remonte à la période du lancement de notre deuxième satellite, Y1B en 2012. Nous espérons bientôt pouvoir nous réjouir du même succès que nous avons connu dans les 8 pays africains où nous sommes actuellement présents. ».

yasatM. Murphy a ajouté : « Les investissements, le commerce et l’industrie étant voués à progresser en Afrique, la demande pour une connectivité à internet à haut-débit et fiable, par satellite, est élevée. En s’appuyant sur notre partenariat existant, YahClick pourra respecter sa promesse de fournir un niveau de service sans égal et apportera une connectivité constante àl’aide au développement socio-économique de la région. »

IEC Telecom est l’un des meilleurs fournisseurs de services et de solutions de communication par satellite mobile et fixe et le protocole d’accord étudiera les moyens qui lui permettront d’adjoindre au service YahClick, encore plus de produits et de solutions à valeur ajoutée, cataloguant ainsi YahClick comme service répondant spécifiquement à chaque secteur de l’Entreprise et de l’industrie sur le continent africain.

« La possibilité d’ajouter 18 marchés africains supplémentaires, couverts par Al Yah 3, agrandira et renforcera le portefeuille du groupe IEC Telecom sur le marché professionnel des VSAT en bande Ka, » a expliqué Erwan Emilian, DG du groupe IEC Telecom. « Avec Yahsat, nous  travaillons en permanence  à la réalisation de notre objectif visant à fournir à nos clients africains et européens opérant en Afrique (qu’il s’agisse d’entreprises, de gouvernements, d’organisations humanitaires, d’entreprises des secteurs du pétrole, du gaz etl’extraction minière, de l’éducation et de la santé), une meilleure connectivité haut-débit par satellite, soutenue par une fiabilité de réseau inégalée et consolidée par nos services à valeur ajoutée. »

Les clients du groupe IEC Telecom vont bénéficier pleinement des excellents angles de visée sur l’Afrique qu’offrira Al Yah 3. Les liaisons montantes étant basées à Athènes et au Luxembourg, les clients seront en mesure de transférer leur trafic directement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, en profitant d’interconnexions haut-débit dans toutes ces régions. En outre, les excellents standards de Yahsat et d’IEC Telecom en termes d’infrastructures et de sécurité des données garantiront les plus hauts niveaux de sécurité, pour les données sensibles de certains clients.

Éditorial Afrique 2016 les enjeux de la croissance face aux défis sécuritaires

Le contexte du développement en Afrique est pris au piège par deux composantes majeures: la croissance économique effrénée et des conflits localisés de type terroristes

Insécurité et géopolitique, l’Afrique en 2016

Impact croissant en Europe et en Afrique du terrorisme…

Ce mot comprend bien sur la « terreur » et c’est ce qui fonctionne le mieux dans les conflits de notre génération, semer la terreur, l’entretenir et la développer avec les nouvelles technologies: réseaux sociaux, télé, chaînes vidéos, documentaires de propagande… Tout  ce qui fait qu’aujourd’hui les populations opprimées cèdent immédiatement aux groupes armés, rebelles ou « états islamiques ». Il faut bien avouer que ce système fonctionne incroyablement bien, hélas.

Ce terrorisme doit être remis dans son contexte en Afrique
En effet, quand il est évoqué 30 000 combattants pour l’État Islamique, il faut savoir que le groupe Boko Haram qui sévit au Nord du Nigéria, touchant également le Niger, le Tchad et particulièrement le Cameroun compte à lui seul plus de 15 000 combattants. Boko Haram compte donc la moitié des forces de Daesh.

Financement et répartition des groupes terroristes et rebelles en Afrique

Ces forces armées terroristes sont aussi composées de groupes puissants comme le MUJAO qui pilote avec une stratégie mafieuse le trafic des cigarettes, des drogues et des migrants sur la partie Sahara de l’Afrique de l’Ouest.

Un marché illicite colossal dont les groupes tirent une partie de leurs revenus.
La Lybie aussi compte plusieurs dizaines de milliers de combattants hostiles au nouveau régime ainsi que la Tunisie, la Centrafrique avec les Sélékas, une zone de la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Somalie avec les Shebabs, la RDC avec les différents mouvements rebelles et Rwandais (Mai Mai, FDLR…) et enfin le Soudan avec le milices Arabes du Nord, les Jajawhids, qui persécutent depuis plus de 15 ans les Chrétiens du Sud avec la particularité géostratégique unique d’avoir réussi à scinder le pays en deux « soudan »…

Cyber-guerre-communication

Les nouvelles technologies :
une arme redoutable pour les terroristes

Je pense néanmoins qu’il faut dissocier les groupes armés ayant des vocations économiques de ceux qui représentent des idéaux religieux ou territoriaux. En effet les Sélakas furent manipulés pour prendre la Centrafrique par Djotodia, qui une fois le pouvoir pris, les abandonnent à eux-mêmes, provoquant vis-à-vis de la population Centrafricaine l’impact immédiat d’avoir des rebelles qui se « servent » sur le peuple et tous les dégâts collatéraux qui suivent. Djotodia, président déchu, qui vit des jours paisibles au Bénin en tant que représentant international de… diamants !

Je recommande Géopolitique Africaine
Je recommande Géopolitique Africaine

Boko Haram quant à lui bénéficie d’une puissante armée impressionnante et aussi incroyable que cela puisse paraître d’un soutien d’une partie non négligeable de la population.

En effet le nom »livre interdit » littéralement « Boko Haram » est la composante majeure de l’idéologie du groupe, ce qui est du au fait que le Nigéria subit une croissance colossale qui perturbe le nord avec depuis 2002 le développement des infrastructures, des technologies mobiles et donc d’internet et insidieusement de l’éducation (m-education) ce que refusent les populations des trois états du Nord, mettant en avant le refus de la population de se soumettre à cette éducation moderne et non conforme aux traditions.

Là aussi les traditions « tribales » sont ancrées au plus profond de la culture des trois états frappés par Boko Haram: la femme n’étudie pas, l’homme commande et épouse plusieurs filles souvent âgées de 12 ans. Les populations soutiennent donc souvent Boko Haram par une certaine légitimité envers ces traditions séculaires dont le groupe terroriste fait régulièrement l’apologie.

Le Nigéria est donc pris en étau entre son développement économique et culturel. À tel point que cela provoque le développement de groupes comme Boko Haram. Mais n’oublions pas que les groupes armés pilotaient aussi des actions terribles sur les oléoducs pétroliers du sud avec des actes de sabotages ou de pirateries maritimes dont on évoque maintenant moins les actions comparées à celles plus spectaculaires de Boko Haram.

Il est à noter que François Hollande a reçu à Paris le président Buhari le 15 Septembre et qu’ils tenteront de solidifier le partenariat avec les pays voisins du Nigeria pour intensifier la lutte contre Boko Haram qui vient justement d’être renommé en « Etat islamique en Afrique de l’ouest ». Boko Haram devient officiellement un état ? La question est posée…

Voir la vidéo de l’Interview de Thierry Barbaut sur la situation sécuritaire et Boko Haram en Afrique

Alors quelles conclusions apporter à la situation sécuritaire en Afrique en 2015 ?
Quelles perspectives pour 2016 ?

Selon moi, même des groupes armés comme Boko Haram ne peuvent rien contre l’essor économique du Nigeria, le pays compte désormais plus de 200 millions d’habitants et sera avec 380 millions le troisième pays le plus peuplé au monde derrière la Chine et l’Inde en 2050.

Boko Haram ne dispose pas d’un état dans l’état et de troupes suffisantes pour déstabiliser le pays dans sa globalité. C’est plus une région, somme toute assez importante, qui subit ses méfaits et au final une population locale opprimée qui est directement touchée. Une force régionale doit être mise en place avec pour défi de neutraliser le groupe et surtout, point crucial, ne pas le laisser se réinstaller.

Sur 54 pays d’Afrique, combien sont vraiment en difficultés ?

Un point sur la sécurité et les conflits en Afrique: Là aussi c’est un avis personnel issu des contextes spécifiques et de mes récents déplacements donc avec une vision très « terrain ». Par exemple j’ai vu en 1990 la Somalie basculer avec les Shebabs, la pays aujourd’hui représente pour moi le pire de la situation sécuritaire, étatique et humanitaire…
La Centrafrique semble aussi s’installer dans un clivage parfaitement orchestré par les intérêts économiques et stratégiques.

La situation au Soudan est dramatique avec pour moi un véritable génocide organisé méthodiquement et planifié par vagues successives…

Plus inquiétant les incroyables succès médiatiques des attaques de Grand Bassam en Côte d’Ivoire donnent une dimension mondiale a la communication d’AQMI en Afrique de l’Ouest

La Libye est en danger : le pays est sans véritable contrôle étatique et devenu une plaque tournante des trafics entre les pays d’Afrique de l’Ouest, le pays est reconnu comme la plaque tournante des envois de drogue venant des pays comme la Guinée, la Gambie, le Liberia et la Sierra Leone, tous remontent les marchandises vers cette porte grande ouverte vers l’Europe.

Le Burundi est politiquement en danger avec le passage en force du président Nkurunziza et les attentats répétitifs, idem avec les élections prévues pour le Congo de Sassou N’Guesso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, avec le tour de « passe passe » d’Alpha Condé… Les observateurs regarderont également de près le Congo RDC en 2016… troisième plus grand pays d’Afrique.

5 pays en danger, 5 pays instables et 5 pays avec un avenir complexe ne représentent pas plus de 10% du plus grand continent du monde, sachant que ces conflits sont souvent contenus dans des régions et non sur l’ensemble du territoire.

Donc un basculement entre développement économique, culturel et structurel ?

Comment métamorphoser un continent regroupant 54 pays dont 75% sont en pleine croissance ?

En les regroupant justement comme cela a été longtemps évoqué par de nombreux dirigeants dont Khadafi, et finalement réalisé à l’initiative du président Egyptien Al Sissi en Juin 2015.
Ce traité de libre échange est historique dans la mesure où il réunit 26 pays, 700 millions d’habitants et 900 milliards de PIB. Ce type de traité a pour objectif d’unifier les taxes douanières et commerciales. La stratégie est de tirer vers le haut les pays en croissance afin d’attirer les pays qui souhaitent faire un pas significatif dans leur développement d’infrastructures, de commerce et bien sur financièrement.

Crédits photos: © Thierry Barbaut - Info Afrique
Crédits photos: © Thierry Barbaut – Info Afrique

Restent les barrages endémiques en Afrique, la corruption, les monnaies dont le Franc CFA qui est remis en cause par de nombreux économistes. Un des plus grand déficit reste la formation des jeunes, 50% de la population en Afrique a moins de 12 ans et le système éducatif subit des variations stupéfiantes entre par exemple le Rwanda avec 93% des enfants scolarisés et le Soudan ou la Somalie à 12%.

Un pouvoir économique de développement pas forcément dépendant des matières premières avec une hausse du digital

Un des point crucial pour l’Afrique est le développement du digital ou numérique. En effet toutes les activités commerciales sont impactées par le développement des stratégies digitales.
Prenons deux exemples simples:

  • Le Kenya subit un développement économique sans précédant grâce aux nouvelles technologies. Au delà du HUB que représente le pays en terme de développeurs et de plateforme offshore mondiale, les chiffres donnent le vertige : 30% du PIB réalisé en Mobile Banking, 2,5 millions de transactions par jour, et une meilleure lisibilité de ces transactions avec factures, relevés, traçabilité et donc lutte contre la corruption. Alban Luherne, directeur de Orange Money nous donne quelques clefs pour mieux comprendre ce marché dans une Interview exclusive Info Afrique.
    De l’argent et de la mobilité, un pouvoir énorme que s’approprient parfaitement les populations urbaines comme les plus rurales !
  • L’information enfin, là aussi avec le mobile, qui est véhiculée de manière simple par voix, SMS, email et surtout désormais avec les Smartphones les applications de santé, d’éducation et d’agriculture.
    Cette dernière justement m’a permis de constater au Malawi, Cameroun, Rwanda et Burundi auprès des éleveurs en brousse que les effets sont immédiats et sans précédent. Les éleveurs comme les agriculteurs peuvent désormais recevoir par SMS tous les jours les cours des produits de leurs cultures ou élevages par SMS et gratuitement. Ils peuvent donc vendre au juste coût car ils bénéficient de l’information et même devenir analystes en donnant des informations là aussi par SMS sur les ventes effectuées. Ces SMS offrent des informations complémentaires comme la météo avec les probabilités de pluies, donnant ainsi des informations de gestion primordiales pour les agriculteurs.C’est une révolution qui a permis à l’Afrique de l’Ouest d’harmoniser les prix à -16% sur les grands marchés qui représentent 70% de l’économie informelle en Afrique et d’augmenter les revenus directs des éleveurs de 22%. Une révolution avec de simples mobiles.

L’incroyable potentiel des nouvelles technologies en Afrique

Ces exemples permettent non seulement de toucher du doigt le potentiel de développement structurel et économique de l’Afrique mais aussi la révolution qui va avoir lieu avec la transition du mobile d’ancienne génération, représentant aujourd’hui 80% des équipements, vers le Smartphone où les applications sont couplées à des services comme l’épargne, l’assurance ou le micro crédit !

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Notons également la percée des API, ces systèmes qui permettent aux commerçant de profiter du mobile banking pour vendre leurs produits sur Smartphones et en ligne. Orange avec Orange Money et Vodacom avec M-Pesa qui représentent des marchés de plusieurs milliards d’euros et d’habitants.

whatsApp

Il est désormais évident que les nouvelles technologies permettent à des centaines de millions d’Africains de communiquer entre eux, mais aussi et c’est là essentiel à des milliards d’humains d’entrer en contact et de manière instantanée. L’application sur mobile WhatsApp enregistre comme Facebook parfois plus d’un milliard d’utilisateurs en simultané, ces deux réseaux sociaux sont justement plébiscités en Afrique. Les deux proposent désormais la voix sur IP (Internet Protocol) permettant donc de téléphoner sur son forfait Internet.

Le E-commerce en Afrique représente la progression la plus spectaculaire avec Jumia de la société Rocket Internet et AIG Africa Internet Group une structure qui se développe avec un dernier investissement de près de 5 milliards d’euros ! Et des plateformes comme CDiscount associant, et c’est une première des groupes comme Bolloré et Casino

Le marché des télécoms représente à lui seul 150 milliards d’euros annuel. Un des plus grand marché au monde. Celui du développement des infrastructures comme les contrats liés au nucléaire au Nigeria avec deux sites sélectionnés pour les centrales, au barrage hydroélectrique sur le Nil en Ethiopie, des contrats où les Chinois bien sûr performent mais aussi les Turcs, les Américains, les Coréens, les Français et… Les Africains. De plus en plus d’entreprises locales montent en compétences et de nouveaux marchés s’ouvrent à eux.
La mode et le style Afro par exemple avec les grands groupes mondiaux comme L’Oréal misent sur un marché qu’ils estiment comme révolutionnaire !

Force est de constater qu’avec de tels développements économiques et des marchés tournés vers l’international, ce n’est plus un rêve mais une réalité, l’Afrique est en passe de devenir une locomotive de la croissance mondiale.

Jumia et AIG capitalisent 300 millions d’euros

Africa Internet Group, société mère de Jumia, le premier site de e-commerce en Afrique, sécurise plus de 300 millions d’euros auprès de MTN, Rocket Internet, AXA et Goldman Sachs

Africa Internet Group (« AIG »), société mère de Jumia le premier site de e-commerce en Afrique, a annoncé aujourd’hui avoir sécurisé plus de 300 millions d’euros. Cette levée de fonds inclut le précédent investissement d’AXA, un leader mondial de l’assurance et de la gestion d’actifs.

Ce tour de financement est mené par deux investisseurs existants, MTN et Rocket Internet, ainsi qu’un nouvel investisseur, Goldman Sachs. Le capital supplémentaire viendra renforcer le bilan d’AIG pour permettre au groupe de tirer profit de la croissance considérable de Jumia et de capitaliser sur les opportunités de développement en Afrique.

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« Cet investissement est une reconnaissance du succès de Jumia et nous apporte une flexibilité stratégique essentielle pour soutenir nos efforts et pour offrir la meilleure expérience de shopping en ligne à nos clients », ont déclaré Sacha Poignonnec et Jérémy Hodara, fondateurs et co-PDGs de Jumia et AIG. « Nous sommes très heureux de compter AXA et Goldman Sachs parmi nos investisseurs et sommes ravis du maintien de la confiance des investisseurs existants. Il s’agit pour nous d’une preuve de la qualité de nos services en Afrique et d’une affirmation du potentiel de croissance de Jumia ».

Jumia et l’ensemble des sites de e-commerce d’Africa Internet Group utiliseront ces fonds pour soutenir leur croissance et pour saisir les opportunités de développement grandissantes en Afrique.

« C’est un signe fort pour tous nos clients et tous nos vendeurs : Jumia, leader du e-commerce, est engagé sur le long terme à transformer le shopping et la vente en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique. Nos actionnaires réputés nous donnent les moyens pour le faire et nous serons à la hauteur de cette ambition ! » a déclaré Francis Dufay, le Directeur Général de Jumia en Côte d’Ivoire.

Jumia, principale filiale d’AIG actuellement présente dans 11 marchés Africains, offre la possibilité aux entreprises locales africaines de développer leurs ventes de produits et services à la classe moyenne  Africaine émergente. Les autres services comprennent Kaymu, une communauté de shopping en ligne, ainsi que les marketplaces leader dans le domaine de la livraison de nourriture (Hellofood), du voyage (Jovago) et des petites annonces immobilières (Lamudi), d’emploi (Everjobs) et de véhicules (Carmudi).

Sommet énergie et infrastructure au Mozambique

Tandis que les acteurs régionaux se réunissent, le Mozambique est au cœur du développement de l’Afrique australe

Le Sommet concernant l’énergie et les infrastructures d’Afrique australe (SAEIS) d’EnergyNet se tiendra à Maputo au Mozambique du 4 au 6 mai 2016

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Gigawatt Mozambique a annoncé cette semaine un investissement de 200 millions de dollars dans le secteur énergétique au Mozambique, aux côtés de plusieurs acteurs mondiaux, dont entre autres Standard Bank et la Banque mondiale.

Cet investissement aidera à exploiter les ressources naturelles en gaz du pays, qui bénéficieront ensuite à de nombreux pays voisins du Mozambique dans la région de l’Afrique australe.

Parallèlement à plusieurs autres projets dans la région de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe), cet investissement sera présenté et examiné lors du prochain Sommet concernant l’énergie et les infrastructures d’Afrique australe (SAEIS) d’EnergyNet (Southern-Africa-Summit.com), qui se tiendra à Maputo au Mozambique du 4 au 6 mai 2016. Le Sommet célébrera la coopération régionale, et mettra en avant des projets énergétiques et d’infrastructure qui nécessitent un soutien des secteurs public et privé.

Le Sommet examinera quelques unes des réussites de l’Afrique australe et la manière dont celles-ci peuvent être reproduites

Veronica Bolton-Smith, Directrice régionale d’EnergyNet pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe a déclaré : « le développement régional est la clé pour libérer le potentiel d’investissement énergétique de l’Afrique. Le SAEIS réunira les pays de la région de la SADC en vue d’examiner en direct des projets énergétiques et d’infrastructure qui nécessitent des investissements. »

Cette région dynamique a connu de nombreuses évolutions positives au cours des dernières années, tant au niveau du développement énergétique que de celui des infrastructures. Les progrès réalisés dans la gouvernance, le renforcement des institutions et la consolidation de la démocratie sont des facteurs qui contribuent aux indicateurs positifs recherchés par les investisseurs à long terme.

Le Sommet examinera quelques unes des réussites de l’Afrique australe et la manière dont celles-ci peuvent être reproduites. L’Afrique australe a connu des initiatives menées par le secteur privé local ainsi qu’une plus grande participation à des projets passionnants tels que le programme novateur REIPPPP de l’Afrique du Sud, une initiative qui sera explorée lors du SAEIS.

Lors du Sommet, des intervenants clés participant au projet de ligne ferroviaire Moatize/Nacala, qui reliera le Malawi et le Mozambique, prendront la parole. C’est un projet d’infrastructure visant à redéfinir l’Afrique australe et son potentiel d’investissement.

Le potentiel africain dans les jeux de hasard

Le potentiel du secteur des jeux de hasard africain sera étudié et mis à l’honneur au sommet WrB Africa (Africa.WrBriefing.com), organisé le 11 et 12 avril au Sheraton Lagos Hotel au Nigeria.

Dans le cadre des WrB series organisées par Clarion Events, WrB Africa est le premier sommet visant à explorer les opportunités et à encourager la création d’un cadre règlementaire, dans l’optique de créer une industrie des jeux de hasard prospère et durable en Afrique subsaharienne.

« Nous avons lancé WrB Africa pour ceux qui souhaitent exploiter l’énorme potentiel de cette région, mais qui se méfient des complexités de l’environnement règlementaire. Peut-être ont-ils déjà des activités dans une région africaine en rapide croissance et veulent-ils passer à l’étape suivante, » déclare Curtis Roach, producteur principal de conférences pour l’évènement.

Nous avons lancé WrB Africa pour ceux qui souhaitent exploiter l’énorme potentiel de cette région

Les délégués auront un programme très chargé. En outre, ils pourront faire du réseautage et des affaires avec plus de 30 sociétés majeures sur le marché, et ils auront l’opportunité d’apprendre directement auprès des principales entreprises basées en Afrique de l’Est, de l’Ouest et centrale, et des principaux organismes règlementaires du continent.

Lanre Gbajabiamila, président directeur du Lagos State Lottery Board (LSLB), sera parmi les intervenants et dirigera une session inaugurale.

Les intervenants incluent John Kamara, directeur de Global Gaming Africa, Tarimba Abbas, directeur général du Tanzania Gaming Board, Edward Lalumbe, directeur de l’exploitation du Gauteng Gambling Board et Matthias Jacek Wojdyla, directeur des affaires internationales de la FIFA.

Gbajabiamila est optimiste quant à la croissance continue des jeux de hasard à Lagos et au Nigeria tout entier, grâce notamment aux développements technologiques et à la passion du public pour le sport.

« L’industrie des jeux de hasard nigériane évolue et est en pleine croissance. De plus en plus d’états et d’individus prennent conscience des opportunités qui existent dans cette industrie en matière de divertissement, de profits et d’emploi. Nous sommes très heureux de nous associer avec WrB Africa, il s’agit d’un évènement formidable très attendu par le marché, et je suis impatient de voir les opportunités qui en découleront pour l’industrie des jeux de hasard subsaharienne. »

Rory Credland, directeur de l’évènement, a ajouté : « ça sera fantastique de rassembler autant de personnes venues du monde entier pour discuter de jeux de hasard responsables et de la manière dont nous pouvons créer un futur durable pour l’un des marchés de l’industrie du jeu de hasard ayant le plus de potentiel. »

Le WrB Africa se déroulera au Sheraton Lagos Hotel à Lagos (Nigeria) du 11 au 12 avril. Plus d’informations, dont le programme, la liste des intervenants et les informations pour les réservations sont disponibles sur africa.wrbriefing.com

Le Prix Anzisha passe à 100 000 €

Le Prix Anzisha pour les plus jeunes entrepreneurs d’Afrique a augmenté le montant de sa récompense pour atteindre les 100 000 $ et y a également ajouté une bourse de 7 500 $

Les candidatures et nominations 2016 sont à présent ouvertes

Après cinq années de succès, le prix Anzisha investit davantage pour trouver, célébrer et étendre son prix aux jeunes entrepreneurs d’Afrique. Et tandis que nous lançons notre ambitieuse recherche des 12 meilleurs entrepreneurs de cette année, renseignez-vous sur l’Anzisha Prize Tour 2016 à travers les villes du continent !

La phase de candidature du 6e Prix Anzisha (AnzishaPrize.org) est à présent ouverte et avec elle la chasse aux entrepreneurs africains de moins de 22 ans parmi les plus jeunes et les plus innovateurs socialement et commercialement. Les organisateurs appellent à davantage de nominations de la part du public cette année pour s’assurer de découvrir les meilleurs talents du continent.

L’African Leadership Academy (ALA) et la Fondation MasterCard, co-organisatrices du Prix Anzisha, sont également heureuses d’annoncer une augmentation significative de l’aide offerte aux entrepreneurs sélectionnés au cours des cinq prochaines années. Chacun des 12 finalistes recevra dorénavant une bourse de 7 500 $ ainsi que le soutien de la Youth Entrepreneur Support Unit (YES-U) au sein de l’ALA, comprenant une formation intensive lors de l’Anzisha Week, du mentorat et des services de consultation, des possibilités de voyage pour étendre son réseau et de l’équipement professionnel.

Anzisha

En outre, une nouvelle catégorie de prix s’élevant à 25 000 $ a été créée pour saluer les boursiers d’Anzisha ayant créé davantage de valeur sociale et économique par le biais de leurs entreprises en mettant efficacement à profit les possibilités offertes par leur association avec ALA.

Cela porte le montant total de la cagnotte à 100 000 $ par an, le gagnant du Grand prix remportant 25 000 $, le premier finaliste remportant 15 000 $ et le second finaliste, 12 500 $. Les neuf autres finalistes recevront chacun 2 500 $.

Le prix peut être attribué à tout ressortissant africain de moins de 22 ans ayant un projet actif, à caractère social ou une entreprise à but non lucratif basés sur le continent

Koffi Assouan, gestionnaire de programme pour le Prix Anzisha à la MasterCard Foundation, a déclaré : « Si nous souhaitons obtenir les avancées économiques tant espérées pour l’avenir, il est essentiel que nous encouragions les jeunes talents entrepreneuriaux africains ». « Grâce à la mise à disposition de compétences en leadership et à l’accès aux possibilités de financement et de réseautage d’affaires, ces jeunes entrepreneurs se verront offrir l’opportunité d’atteindre leur plein potentiel et d’améliorer leur vie et celle d’autrui ».

Le prix peut être attribué à tout ressortissant africain de moins de 22 ans ayant un projet actif, à caractère social ou une entreprise à but non lucratif basés sur le continent. Les critères de jugement pour le prix ont été affinés pour 2016 afin de mieux représenter le talent entrepreneurial que recherche et souhaite soutenir le Prix Anzisha. Ces critères peuvent être trouvés dans tous les documents relatifs à la candidature pour le Prix.

La phase de candidature se clôturera le 15 avril 2016. L’équipe du Prix Anzisha souhaite encourager les nominations de la part d’enseignants, de parents et de membres de la communauté afin d’identifier les jeunes talents. Le Prix Anzisha représente l’une des opportunités panafricaines les plus accessibles et inclusives pour les jeunes. Les formulaires et informations de candidature sont disponibles en anglais, en français, en portugais et en arabe. L’équipe du Prix Anzisha se rendra sur les principaux sites à travers le continent et sollicitera les médias locaux dans toutes les régions. Les candidatures papier et électroniques sont toutes deux acceptées.

Grace Kalisha, gestionnaire du Programme Anzisha au sein de l’African Leadership Academy, a déclaré : « Le véritable impact de notre travail n’est possible que si nous parvenons à dénicher le meilleur potentiel entrepreneurial là où il se trouve. Si l’un d’entre vous a vu ou entendu parler de jeunes entrepreneurs à l’origine de projets ou d’entreprises extraordinaires, faites-le-nous savoir ! ».

Rencontrez les gagnants du Grand prix 2015 Chris Kwekowe (apo.af/lH62DD), (Nigeria), Fabrice Alomo (apo.af/qqGtfx) (Cameroun) et Mabel Sugo (apo.af/wlBgUv) (Ghana) et prenez part à notre histoire à l’adresse suivante : AnzishaPrize.org. Vous pouvez également rejoindre notre communauté toujours grandissante sur Facebook (fb.com/anzishaprize).

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