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Une révolution énergétique intelligente

La capacité de l’Internet des Objets (IdO) à rendre la vie des consommateurs plus confortable est bien documentée. Les compteurs intelligents sont un domaine dans lequel l’IdO peut offrir des avantages immédiats et modifier de manière significative la manière dont un foyer ou une société en Afrique gère et garde une trace de sa consommation d’énergie.

Plutôt que de compter sur une estimation de la consommation d’énergie pour calculer les factures, ou visiter physiquement les domiciles des clients pour effectuer des relevés de compteur, un compteur intelligent permet aux fournisseurs d’énergie d’avoir une vue en temps réel de la consommation d’énergie d’un foyer ou d’une entreprise – conduisant à des facturations plus précises. Les systèmes de comptage intelligent ouvrent également des portes pour une meilleure gestion de la demande et de la fourniture d’énergie. Les services publics peuvent suivre l’énergie qui est stockée et disponible à l’achat pour d’autres acteurs qui sont en demande. Les systèmes actuels ne reposent plus uniquement sur les combustibles fossiles, mais également sur les énergies renouvelables, que de plus en plus de parties produisent et vendent lorsqu’elles ne l’utilisent pas pour leur propre consommation.

L’Afrique et le Moyen-Orient sont dorénavant vus comme la prochaine destination pour la mise en œuvre de cette technologie. L’Afrique, en particulier, connaît une forte croissance de sa population, combinée à des économies en pleine croissance dans de nombreux pays. L’électrification est évidemment un facteur clé dans ce genre de développement et, comme avec les autres applications technologiques, l’Afrique est dans une position lui permettant d’adopter immédiatement de nouvelles technologies car elle a peu d’infrastructures existantes.

Les chiffres d’ABI Research soutiennent la perception que l’Afrique commence à sauter dans le train des compteurs intelligents. Les chiffres montrent que les livraisons de compteurs intelligents vers la région Afrique/Moyen-Orient devraient augmenter à un taux de croissance composé annuel de 36,6 pour cent entre 2011 et 2022. Les revenus des sociétés impliquées dans le comptage intelligent devraient augmenter à un niveau équivalent de 35,4 pour cent sur la même période.

L’Afrique, en particulier, connaît une forte croissance de sa population, combinée à des économies en pleine croissance dans de nombreux pays

La base installée de compteurs intelligents avec des connexions cellulaires augmentera de 29,1 pour cent (GSM/ GPRS) et 71,2 pour cent (WCDKA), en partant toutefois d’un niveau très bas. Comme avec n’importe quel dispositif connecté, il y a des considérations de sécurité avec les compteurs intelligents. Et comme les réseaux d’énergie sont des infrastructures nationales essentielles, une protection robuste est primordiale.

Une cybercible très motivée

L’infrastructure d’énergie nationale est une cible de choix pour les cyberattaques, et les conséquences peuvent être dévastatrices. Des pannes généralisées touchant des pays entiers, l’accès aux données personnelles et même aux centrales nucléaires rendent l’écosystème de l’énergie intelligente très attractif pour les acteurs du secteur. Les compteurs intelligents et réseaux intelligents offrent de nombreuses voies d’attaque potentielles pour les criminels, et doivent être protégées. C’est la raison pour laquelle les gouvernements du monde entier répondent par des initiatives qui rendent obligatoires des protocoles de protection spécifiques pour les déploiements de réseaux intelligents. La non-conformité pourrait empêcher l’accès au marché ou conduire à des amendes coûteuses.

Les compteurs intelligents présentent un long cycle de vie produit

Les compteurs intelligents ne sont pas installés pour deux ans et pour ensuite devoir être mis à jour. L’intention est qu’ils durent de 10 à 15 ans. Cela signifie que des processus de sécurité avancés doivent être en place pour remplacer les clés vieillissantes et permettre la gestion à distance de certificats, ainsi que de solides outils de cryptage et d’authentification pour garantir que seules les parties autorisées puissent accéder aux actifs énergétiques et à leurs données.

Il se peut également que l’accès aux compteurs intelligents soit très difficile. Les déploiements sont très diversifiés – s’étendant sur un pays entier, voire au-delà – alors que les appareils eux-mêmes sont installés dans des murs, derrière des portes verrouillées ou dans des lieux physiquement éloignés comme des mines ou des sites au large. Cela rend les visites d’entretien régulières difficiles, chronophages et coûteuses. Pour ces raisons, la possibilité de suivre à distance les compteurs intelligents apparaît comme cruciale pour protéger de manière continue l’écosystème à long terme.

Un marché dynamique

Enfin, le marché de l’énergie évolue rapidement. De nouveaux entrants rejoignent le marché fréquemment, tandis que d’autres disparaissent. L’écosystème des compteurs intelligents doit donc être configuré de sorte que seules les organisations et applications autorisées aient accès aux données de mesure, et que les modifications d’accès puissent être appliquées instantanément, lorsque cela est nécessaire. Alors que les fabricants de compteurs intelligents peuvent ne pas être des experts en sécurité IdO, un partenariat avec des spécialistes de la sécurité numérique peut éviter de mettre en péril les infrastructures de comptage avancées.

Il est évident que le marché des compteurs intelligents devrait croître de manière significative en Afrique à court terme. Plusieurs moteurs du marché expliquent cela, comme la protection contre le vol et des revenus, les taux d’urbanisation en hausse et des opérations optimisées. Avec cette hausse découle le besoin pour les gouvernements de comprendre la sécurité de bout en bout de l’écosystème de l’énergie intelligente et des solutions dédiées disponibles qui fournissent des clés cryptées et un stockage des clés renforcé dans les compteurs intelligents – dès les étapes de fabrication, ainsi que tout au long du cycle de vie des compteurs intelligents.

L’AfDB et Masen lancent l’initiative « Desert to Power »

L’objectif de ce partenariat est d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par « Desert to Power », dans le développement des technologies d’énergies renouvelables

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (AfDB.org), Akinwumi Adesina, et le président de Masen (Masen.ma) (Moroccan Agency for Sustainable Energy), Mustapha Bakkoury, ont procédé, ce 7 novembre 2018, à la signature d’une lettre d’intention entérinant leur nouvelle coopération dans le cadre du programme « Desert to Power ». C’était au premier jour de l’Africa Investment Forum(AfricaInvestmentForum.com), à Johannesburg, en Afrique du Sud.

L’objectif de ce partenariat est d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par « Desert to Power », dans le développement des technologies d’énergies renouvelables les plus adaptées à leurs conditions naturelles et à leurs besoins énergétiques spécifiques.

Il s’agit de conjuguer l’expertise de Masen dans le développement de projets d’énergies renouvelables et l’expérience opérationnelle de la Banque africaine de développement dans ce secteur, notamment en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités et d’expérience, d’assistance technique, de développement de projets dans les énergies renouvelables et de mobilisation des ressources nécessaires.

« Le Maroc est un exemple dans les énergies renouvelables » a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement au moment de ratifier l’accord. « Quand j’ai visité le complexe de Noor Ouarzazate (bit.ly/2qwvLo5), dans lequel la Banque a beaucoup investi, ce qui m’a fasciné est qu’il a été fait avec les capacités marocaines. Il est la preuve que l’Afrique peut accomplir de grandes choses, d’envergure internationale. » Et d’ajouter : « Nous avons donc demandé au Maroc de nous accompagner dans l’initiative “Desert to Power” que nous sommes en train de développer au Sahel. Il s’agit d’un partenariat stratégique, qui conjugue leadership et expertise technique. Ensemble, nous allons accélérer les efforts pour électrifier l’Afrique. »

Pour Mustapha Bakkoury, le président de Masen, « partager l’expérience qu’a développée Masen et enclencher une dynamique de développement compétitif des énergies renouvelables à l’échelle du continent africain, c’est avoir pour objectif de faire des énergies renouvelables un véritable levier de croissance inclusive. Ce partenariat avec la Banque africaine de développement est un atout certain pour concrétiser cette ambition ».

Ensemble, nous allons accélérer les efforts pour électrifier l’Afrique

Signe de l’importance de cette nouvelle entente, étaient présents à la cérémonie de signature le ministre marocain de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaaboun, ainsi que le Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar. À leurs côtés, figuraient également l’administrateur de la Banque pour le Maroc, Abdelmajid Mellouki, le directeur général pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, et la directrice pays de l’institution au Maroc, Leïla Mokaddem.

« Notre expertise doit pouvoir rayonner sur l’ensemble du continent », a déclaré Mohamed Benchaaboun, qui a souligné combien ce « partenariat entre Masen et la Banque traduit la coopération Sud-Sud ».

Un partenariat crucial, que Salaheddine Mezouar a tenu à saluer à son tour : « Aujourd’hui, la Banque africaine de développement est en train de donner l’exemple. Et, en tant qu’Africains, on ne peut qu’en être fiers ».

Pour la Banque, ce partenariat vient concrétiser la volonté de renforcer encore la coopération d’excellence qu’elle poursuit avec le Maroc. Totalisant plus d’un milliard de dollars d’engagements, les projets de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique) concentrent 80 % environ du portefeuille de la Banque dans le secteur de l’énergie au Royaume.

La Banque africaine de développement a notamment été le premier contributeur financier de la centrale Noor Ouarzazate I (160 MW) du complexe solaire Noor Ouarzazate (bit.ly/2vaVXHA), contribuant à près de 30 % du coût total d’investissement. L’institution participe également au financement des centrales Noor Ouarzazate II (200 MW) et Noor Ouarzazate III (150 MW).

Le Maroc a pour objectif ambitieux de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à un minimum de 52 % à l’horizon 2030. Le Royaume compte partager son modèle de développement des énergies renouvelables avec l’Afrique, afin de contribuer à accélérer sa transition énergétique dans le cadre d’une croissance durable et inclusive, s’incarnant notamment dans 13 coopérations engagées avec des pays africains dans le domaine des énergies renouvelable, dont 5 concernent le périmètre de « Desert to Power ».

Plus largement, cette opération concourt à la concrétisation du New Deal pour l’énergie en Afrique(bit.ly/2AREyGZ), qui entend notamment installer une capacité de production totale de 10 GW à partir de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2025.

Cette cérémonie de signature s’est tenue au premier jour de la toute première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) (AfricaInvestmentForum.com), une initiative de la Banque africaine de développement qui vise à accélérer la concrétisation de projets de développement à effet catalyseur en Afrique et à y impliquer le secteur privé. Ce, en réduisant les risques associés aux investissements à grande échelle ainsi que les frais d’intermédiation, et en assurant le suivi des transactions jusqu’à leur terme. Ce premier marché de l’investissement en Afrique se déroule à Johannesburg, en Afrique du Sud, jusqu’au 9 novembre 2018.

Un milliard de dollars dans le stockage de l’électricité

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal - La centrale

À l’occasion du One Planet Summit, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui le lancement d’un programme mondial doté d’un milliard de dollars en faveur du développement du stockage de l’électricité sur batterie. Cette annonce importante vise à accélérer les investissements dans des solutions technologiques qui permettront de renforcer les systèmes énergétiques des pays en développement et à revenu intermédiaire. Le nouveau programme aidera ces pays à exploiter davantage les énergies renouvelables (d’origine éolienne et solaire, en particulier), améliorer leur sécurité énergétique, accroître la stabilité des réseaux et élargir l’accès à l’électricité.

Avec cette initiative, le Groupe de la Banque mondiale a pour objectif de lever 4 milliards de dollars supplémentaires sous la forme de financements concessionnels en faveur de l’action climatique, mais aussi d’investissements publics et privés. Le programme vise à financer le développement de 17,5 gigawattheures (GWh) de capacités de stockage d’ici 2025, ce qui viendrait tripler les 4-5 GWh actuellement disponibles dans l’ensemble des pays en développement.

« Cette opération peut changer la donne dans les pays en développement,souligne Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondialeGrâce au stockage sur batterie, ces pays pourraient directement passer aux technologies de production d’énergie du futur, élargir l’accès à l’électricité et ouvrir la voie à des systèmes énergétiques beaucoup plus propres et plus stables. »

Aujourd’hui, le recours à ces accumulateurs électriques coûte cher, et la plupart des projets sont concentrés dans les pays développés. Le « Programme d’accélération du stockage de l’électricité sur batterie au service du développement » a été conçu pour répondre à la demande des pays en développement. Il financera des investissements dans des centrales solaires dotées d’accumulateurs, des systèmes hors réseau (comme les mini-réseaux) et des accumulateurs autonomes destinés à stabiliser et à renforcer les réseaux. Le programme s’attachera aussi à réduire les risques associés à ces investissements.

Le programme appuiera des projets de démonstration à grande échelle pour le développement de nouvelles technologies de stockage de l’électricité adaptées aux besoins des pays en développement, comme des batteries longue durée, résistantes aux conditions difficiles et aux températures élevées, et présentant un risque minimal pour l’environnement.

« Les batteries sont cruciales pour décarboner la production mondiale d’énergie. Elles permettent de stocker l’énergie d’origine éolienne et solaire, et de la restituer en temps utile, afin de fournir aux populations une énergie propre, abordable et disponible sans interruption, précise Jim Yong KimNous invitons nos partenaires à se joindre à nous et à accompagner nos investissements. Nous pouvons créer de nouveaux marchés pour le stockage de l’électricité dans les pays où le potentiel éolien et solaire est important, la demande énergétique croissante et les habitants encore privés d’un accès fiable à l’électricité. »

Le Groupe de la Banque mondiale financera ce programme sur fonds propres à hauteur d’un milliard de dollars, et lèvera un deuxième milliard de dollars sous la forme de financements climatiques concessionnels, par le biais notamment du Fonds pour les technologies propres (CTF) des Fonds d’investissement climatiques. Le programme devrait par ailleurs permettre de mobiliser trois milliards de dollars supplémentaires auprès de fonds et d’investisseurs publics et privés.

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal

Le nouveau programme donnera lieu à la constitution d’un groupe de réflexion mondial dédié au stockage de l’électricité sur batterie. Celui-ci regroupera des laboratoires nationaux, des instituts de recherche, des organismes de développement et des organisations philanthropiques dans le but de favoriser la coopération technologique internationale nécessaire pour promouvoir et adapter de nouvelles solutions de stockage aux besoins et au contexte des pays en développement.

Le Groupe de la Banque mondiale appuie depuis plusieurs années le déploiement de batteries couplées aux énergies solaire et éolienne, avec des projets en cours en Afrique, en Asie du Sud et dans le Pacifique. Il a financé environ 15 % de la capacité de stockage des batteries stationnaires opérationnelles ou en cours d’installation dans les pays en développement, principalement dans le cadre de la mise en place de mini-réseaux et de projets visant à améliorer la résilience des États insulaires.

AKAA

Art contemporain et design, lieu des influences croisées entre l’Afrique et le monde, AKAA l’enchanteresse revient pour 48h à Paris.

Tentation 2018, le « Sud Global » comme territoire de beauté proposé par victoria mann, Azu Nwagbogu, Galerie Dominique Fiat, Elisabeth Lalouschek et Simon Njami.

Dessiner des routes, imaginer les traversées, mettre en lumière des audaces, quel beau job ! Un parcours aux bons soins des meilleurs galeristes avec les grands d’Afrique du Sud et du Maroc, First Floor de Harare, Atiss de Dakar, Simone Guirandou N’Diaye d’Abidjan.

Et des causeries, avant l’échappée musicale de 18h : Du Batik au Wax (Myrthe Groot), la scène artistique cubaine contemporaine (Giusy Ragosa), What is Blackness? (Claude Grunitzky), Si je perds le Nord, puis-je encore trouver mon Sud? (Aimé Mpane, pascale obolo).

Appui notable de l’Institut français d’Afrique du Sud piloté par Marion Claudel, et l’occasion de découvrir le domaine Glenelly de Stellenbosch (Arthur de Lencquesaing). Une régalade véritable.

http://akaafair.com/

Bitoubi

https://www.accorhotels.com/8844

L’auberge bleue de Kome cesse – un RadissonB bien gaulé – nous éloigne un peu de notre best-of-lounge Le Tôa sur le toit.

Trêve de godet frimeur, on sort en voisin sous le casque de sécu pour le Salon des Infrastructures d’Abidjan, organisé par le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics et AXES MARKETING (Fanta DIABATE DIAFOUKA).

Avec des partenaires bien solides comme l’empereur régional des tubes et tuyaux, la SOTACI, et le grand cabinet fakhourien PFO Africa, ceux-là même qui ont fait de cette vieille duchesse d’Ivoire une marquise des anges. Quand le bâtiment va…

Pendant ce temps-là, la China International Import Expo de Shanghai fait vibrer les fleuristes kenyans, le Forum de l’African Development Bank Group pulse à Joburg – près d’un mall où chacun passera la moitié du temps à faire ses courses – et les Rencontres d’affaires francophones bitoubisent partout-partout à Paris.

http://www.rencontres-affaires-francophones.com

 

 

Bukavu

Idéal pour un jeudi romain : les pâtes Tonnarelli cacio e pepe à l’osteria des frères Mori, et pedibus vers l’opificio de la Fondazione Romaeuropa pour la projection du documentaire ‘Le tribunal sur le Congo’ tourné entre Bukavu et Berlin par le Suisse Milo Rau.

A partire dall’omonimo progetto teatrale The Congo Tribunal, il regista svizzero crea un documentario sui generis per esaminare le cause e gli sfondi di questa guerra economica, tra le più grandi e sanguinose della storia umana, il ruolo di Stati Uniti, Unione Europea e Cina nello sfruttamento delle risorse del territorio africano, il ruolo dei politici locali e le loro relazioni con l’occidente.

Avec notamment Me Bisimwa Sylvestre Matso Jean-Louis GILISSEN Colette Braeckman, Avocat Gilbert Kalinda, Séverin Mugangu Matabaro, Saran Kaba Jones et Marc-Antoine Vumilia.

www.arte.tv/fr/videos/063688-000-A/le-tribunal-sur-le-congo/

Jokkolabs organise la 4e édition de la Global Entrepreneurship Week

Jokkolabs
Jokkolabs

Le réseau de Hubs d’innovation sociale Jokkolabs est heureux d’annoncer que le Global Entrepreneurship Network (GEN) lui a attribué l’agrément pour le représenter en France et organiser la Global Entrepreneurship Week (GEW) France qui se déroulera du 12 au 18 novembre prochain.

Du fait de sa dimension internationale, la GEW aspire à renforcer les échanges entre les écosystèmes d’innovation sur les cinq continentsPendant une semaine, conférences, concours et ateliers permettent aux participants de rencontrer des mentors, des investisseurs ou de potentiels partenaires. Chaque année, des milliers d’entrepreneurs participent à cet événement par le biais d’initiatives locales et nationales.

En 2017, la GEW enregistrait 10 millions de participants à 39 000 événements, dans 164 pays. Au total, les organisateurs ont réuni plus de 159 millions de dollars pour soutenir l’entrepreneuriat dans leurs communautés. 

En tant qu’organisateur, Jokkolabs sera chargé de coordonner les événements de la GEW France autour de quatre grandes thématiques : les femmes, la jeunesse, l’inclusion et les « ecosystem connect ». Cette semaine se déroulera notamment sous le haut marrainage de Salwa Toko, présidente du CNNUM et de Becomtech.

Fondée en 2010 au Sénégal, Jokkolabs est une initiative privée à but non lucratif qui agit en tant que catalyseur d’idées et de projets locaux, afin de structurer un écosystème global de l’innovation. Jokkolabs, qui a ouvert en 2012 un hub en France, entend notamment porter une dynamique francophone qui se concrétise par son partenariat avec le GEN.

« Pour toute l’équipe de Jokkolabs, c’est une grande fierté d’organiser en France la #GEW2018, déclare Karim Sy, fondateur de Jokkolabs. L’organisation de cet événement illustre parfaitement la vocation de Jokkolabs de fédérer les entrepreneurs du monde entier, dans un monde globalisé où l’innovation n’a plus de frontières. »

Jokkolabs
Jokkolabs

Les entreprises et entrepreneurs qui souhaitent organiser des événements lors de la #GEW2018 sont invités à contacter les organisateurs à l’adresse suivante : gen_france@jokkolabs.com.

Chaque partenaire peut en effet organiser un événement en toute autonomie. Un toolkit ainsi que des outils de communication leur seront ensuite fournis par les équipes de la GEW.

10 000 bourses de développeur Google avec Pluralsight et Andela

Google, Andela, Pluralsight : Let's create the future together.
Google, Andela, Pluralsight : Let's create the future together.

Les développeurs en Afrique n’ont jamais bénéficié de meilleures conditions pour acquérir les compétences dont ils ont besoin.

Google indique:

Selon TheNextWeb, le manque de développeurs sur le continent africain est une réalité incontestée. Chez Google, nous nous investissons beaucoup pour aider la communauté des développeurs et des start-ups à accéder aux technologies de pointe qui façonnent le monde d’aujourd’hui.

En mars 2018, suite à notre engagement de former 100 000 développeurs dans cette région en 5 ans, nous avons annoncé un Google Africa Scholarship Challenge dont l’objectif est de permettre à 15 000 développeurs africains d’assister à des formations de développement web et Android.

Nous avons également annoncé la création de Clubs d’étudiants développeurs. Grâce à ces programmes, plus de 8 000 développeurs ont suivi des formations en développement web/mobile, et plus de 100 étudiants ont témoigné de l’impact de ces programmes sur leur carrière, leur situation professionnelle ou la création de start-ups. N’hésitez pas à regarder les témoignages d’Adaobi sur YouTube.

Mais il reste encore beaucoup à faire. Voilà pourquoi, aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer un partenariat avec Pluralsight et Andela, qui permettra à 10 000 développeurs africains en herbe ou professionnels d’accéder à des formations en ligne sur les plateformes Android et mobiles pendant 4 mois. Cette opportunité s’adresse aux jeunes diplômés du Google Africa Scholarship Challenge, aux clubs d’étudiants développeurs, aux groupes de développeurs Google, ainsi qu’à d’autres développeurs en herbe ou professionnels en Afrique.

Pluralsight est une société qui propose des formations en ligne sur les technologies de pointe, et le programme Andela ALC assure un tutorat aux étudiants inscrits à ce programme. Le but de ce programme est de mettre une plateforme d’engagement continu à la disposition des développeurs, actuels et futurs, en Afrique afin de les aider à acquérir les compétences dont ils auront besoin pour décrocher la certification Google et démontrer leur employabilité.Suivez le lien ci-dessous pour en savoir plus et bénéficier de cette opportunité :

Si nous n’en sommes qu’aux prémisses de notre engagement de former 100 000 développeurs, les succès remportés jusqu’à aujourd’hui nous incitent à multiplier les initiatives pour augmenter le nombre de développeurs logiciels qualifiés en Afrique et redoubler d’efforts pour réduire le chômage sur ce continent.

Google, Andela, Pluralsight : Let's create the future together.
Google, Andela, Pluralsight : Let’s create the future together.

Strat

SMARTGLIDER infography

Un beau missile, pour bien commencer la semaine.

A Dakar, s’ouvre le Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique, théâtre d’expression de la pensée stratégique autour des enjeux sécuritaires auxquels le continent est confronté.

‘Stabilité et développement durables’, vaste chantier de réflexion pour nos hôtes dakarois et le bataillon d’experts invités par le CEIS, le Centre sénégalais des hautes études de défense et de sécurité et l’Institute for Security Studies.

Partenaires : IN Groupe , Safran, MBDA, Groupe Vicat, Corsair International, CSFRS – GeoStrategia, BOMBARDIER, Groupe Marck, Airbus, Fly Air Sénégal, CIAN – Conseil français des investisseurs en Afrique, HEC Paris, Total, SNCF, NAVAL GROUP, SOFRECAP, SUEZ, Défense Conseil International, Frenchshield, Nexter, Risk&Co.

Appréhendé dans le cadre de la coopération interétatique, l’arsenal des réponses régionales doit intégrer les paramètres de la sécurité globale et s’appuyer sur du matériel adapté.

Rendez-vous donc ensuite en janvier à Abidjan pour SHIELDAFRICA, le salon COGES + GICAT + GICAN accueilli par le gouvernement ivoirien.

http://www.dakarforum.org

Guéparde

Dépliez les nappes des synthés, envoyez les sub-bass et en avant Roland, direction le Dirty South en vrille Trap Africa mixée by Marina WILSON aka Cheetah, trois soirées sapées comme jamais jusqu’à dimanche au Bal Poussière.

Initiative funky de la marque de vêtements Afrikanista, lancée par Aissé N’Diaye, et du webzine puissant Black Square Community de Marina et Erika Wilson.

Via le clin d’œil au film d’Henri Duparc, trente ans bien dosés, un hommage festif à une pop culture africaine nourrie au vintage.

Dès ce vendredi donc, on va tester les rouges de Lyvv Cosmetics inventés par Victorine Sarr, les coiffures naturelles de Rehma, poser soit en sapeur, soit en robeuse, soit en pagneuse, et vibrer devant les platines de la guéparde.

www.afrikanista.com

I&P Afrique Entrepreneurs 2 réalise ses premiers investissements

I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE 2) réalise ses premiers investissements

Le fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2, lancé en décembre 2017 avec un premier closing à 50 millions d’euros, a réalisé ses premiers investissements. Opérant dans des secteurs d’activité très divers, les premières entreprises accompagnées par IPAE 2 se distinguent par  le fait que chacune d’elle, dès le début de son parcours, a choisi de s’implanter dans plusieurs pays d’Afrique, et par la forte composante technologique de deux d’entre elles.

Des PME à forte dimension régionale

Quelques mois après son lancement, IPAE 2 accueille trois nouvelles entreprises en portefeuille :

Afribon est spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation d’arômes alimentaires. Créé en 2012, le groupe dispose de cinq sites de production, au Cameroun et en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Rwanda, Tanzanie). En savoir plus

African Management Initiative (AMI), lancée en 2014, propose une offre pionnière de formations professionnelles à destination des entrepreneurs et managers, qui devrait profiter à plus de 20 000 personnes dans 11 pays africains différents. En savoir plusž

CoinAfrique est une plateforme communautaire de petites annonces 100% mobile inaugurée en 2015, conçue pour acheter et vendre des produits simplement. En savoir plusž

« Ces nouveaux investissements sont représentatifs de l’évolution d’une partie des entreprises que nous rencontrons. En effet, les entreprises africaines sont de plus en plus nombreuses à viser une expansion multi-pays. En outre, elles intègrent de plus en plus les nouvelles technologies à leur offre de service et/ou à leur business model », explique Jérémy Hajdenberg, Directeur Général Adjoint Investissement chez I&P.

Les objectifs du fonds IPAE 2 sur les cinq prochaines années 

Doté à terme de 80 millions d’euros (avec un second closing entre 70 et 75 millions avant la fin de l’année 2018), IPAE 2 ambitionne d’investir en fonds propres et quasi fonds propres dans 30 à 40 startups et PME dans les cinq prochaines années en Afrique Subsaharienne, notamment en Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, mais aussi en Afrique de l’Est et à Madagascar. IPAE 2 est un fonds généraliste qui soutient des entreprises opérant dans des secteurs variés, comme par exemple l’agro-industrie, la microfinance, la santé, l’éducation, le BTP.

IPAE 2 réalise des investissements pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros, permettant ainsi à I&P de soutenir des entreprises matures et des projets de grande envergure. Ce segment des PME à fort potentiel constitue un puissant relais de croissance en Afrique mais il est encore en déficit de financement en dette ou en capital.

Au-delà de l’investissement en capital, IPAE 2 apporte aux entreprises une participation active à leur gouvernance, un appui managérial personnalisé et des ressources d’assistances techniques, permettant à celles-ci d’atteindre leur plein potentiel en termes de croissance et d’impact. Les enjeux ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la mesure des impacts de l’entreprise sur ses parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, etc.) sont au cœur même du modèle d’investissement d’IPAE.

Choco

Le Marocain Yassine Lamjarred, du café La Martina à Rabat, seul représentant de l’Afrique aux Masters mondiaux du chocolat dans le cadre du Salon du Chocolat ( International Cocoa Organization (ICCO), Le Conseil du Café Cacao).

Sept créations à inventer dans les trois prochains jours dont un gâteau de voyage, en trois textures sur génoise, prêt-à-emporter, à couper au couteau, pouvant se conserver 5 jours.

Voir, faute de la goûter, sa pyramide-test : compote d’orange, pâte d’amande, noisettes, Cointreau.

Dans le jury, les meilleurs pâtissiers de la planète rassemblés par Cacao Barry, dont son compatriote Tahar Ait errami, du Mandarin Oriental Marrakech, passé par la brigade Ducasse.

Un salon dupliqué un peu partout, bientôt à Beyrouth, Séoul, Tokyo et Bruxelles, pour un million de visiteurs par an.

Le Suisse Cailler fut un pionnier en 1819, avant Suchard et Kohler. En 1836, le Français Menier invente la tablette, et en 1879 Lindt ose le chocolat fondant par conchage. Tobler crée le Toblerone en 1899, Barry le pain au chocolat en 1963.

L’Afrique produit 70% du cacao, reste le défi de la transformation.

www.worldchocolatemasters.com

21 millions de dollars de l’AfDB pour l’économie au Tchad

Malgré des signes de reprise économique après avoir été affecté par la forte baisse des prix du pétrole entre 2014 et 2017, le Tchad s’avère encore fragile et très dépendant de l’évolution des cours du baril de brut. Afin d’aider le pays à créer les conditions d’une croissance économique durable, le Fonds africain de développement (FAD) lui octroie un don de 21,2 millions de dollars pour soutenir la première phase de son Programme d’appui à la relance économique (PARE), qui débute en 2018.

Ce don a obtenu l’approbation du Conseil d’administration le 31 octobre 2018

Deux objectifs sont assignés au Programme. Premièrement, appuyer les réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques afin de créer une marge budgétaire plus propice au financement des investissements publics, qui tirent la croissance hors-pétrole au Tchad. Il s’agit notamment d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales non-pétrolières et de mieux maîtriser la dépense publique.

Deuxièmement, le programme entend soutenir des réformes visant à créer un climat plus propice aux investissements privés. Il s’agit de mesures à même de faciliter l’exécution des contrats, l’application des décisions de justice, l’obtention des permis de construire, la délivrance de titres fonciers, et d’améliorer la gouvernance du sous-secteur de l’énergie électrique.

Par ailleurs, le programme entend consolider les résultats obtenus dans le cadre des opérations d’appui programmatique que la Banque a financées depuis 2015 en faveur du Tchad. Ces opérations ont notamment contribué à atténuer les répercussions de la crise budgétaire et économique que le pays a traversée entre 2014 et 2017 à la suite de la baisse drastique des cours du pétrole.

« Ce programme, qui est financé par un don, vient en complément du programme triennal financé par le Fonds monétaire international qui contribue à la stabilisation de la situation budgétaire du Tchad », a tenu à préciser Ousmane Doré, directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale.

En tenant compte de cette première phase du PARE, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Tchad compte aujourd’hui 17 opérations représentant 217,91 millions de dollars d’engagements nets.

House Of Nü Bantu présente Miriam Makeba

House Of Nü Bantu présente Miriam Makeba : My Story, d’après l’autobiographie de l’artiste Miriam Makeba : Une voix pour l’Afrique. Pour la première fois en France, la vie de Miriam Makeba est interprétée sur scène sous la forme d’un récit théâtral et musical

Le 11 novembre 2018, se tiendra la première représentation du spectacle Miriam Makeba : My Story, au Théâtre La Comédie de Paris. Le spectacle – adapté de la traduction française du livre Makeba : My Story de Miriam Makeba et James Hall par Monique Navelet et Ranzie Casu (ed. Les nouvelles éditions africaines) – retrace les moments forts de la vie de l’artiste, rythmée d’innombrables épreuves qu’elle a su surmonter avec une résilience hors du commun. Le spectacle met en lumière cette personnalité contrastée peu connu du grand public.

La musique de Miriam Makeba incite les peuples africains à lutter pour leurs identités tout en prônant la tolérance

Celle que l’on nomme Mama Afrika est interprétée sur scène par la chanteuse Patricia Essong. Accompagnée par le comédien Emil-Abossolo Mbo et le musicien Indy Dibong, Patricia Essong a à cœur de traduire avec grâce et simplicité l’existence de cette légende de la musique qui avant, pendant et après son exil de trente ans (de son pays l’Afrique du Sud) a utilisé sa voix comme vecteur de paix et d’unité.

La musique de Miriam Makeba, sans jamais être teintée d’amerture ou de rancœur, incite les peuples africains à lutter pour leurs identités tout en prônant la tolérance.

Patricia Essong déclare, « Ce projet s’inscrit dans cette quête perpétuelle de connaitre l’histoire de nos anciens, de ceux qui sont partis, afin d’entretenir leurs mémoires. J’ai toujours été fascinée par Miriam Makeba et son parcours ; celui d’une femme résiliente ». Emil Abossolo-Mbo ajoute, « Ce 11 novembre, ce que nous vous proposons Patricia, Indy, et moi, c’est une esquisse, un « work-in-progress », un genre de délicieux apéritif ; sous forme de mise en espace, en lumière, en musique, en images et en sons, de quelques moments choisis de la très riche existence de Miriam Makeba ; de son énergie, de sa parole, de ses engagements, et surtout de son chant ».

Des nouveaux indicateurs du développement

Les Indicateurs du développement dans le monde (WDI) sont le jeu de données internationales sur le développement dans le monde le plus utilisé. S’appuyant sur des sources officielles et des estimations nationales, régionales et mondiales, les WDI donnent accès à quelque 1 600 indicateurs pour 217 économies et proposent des séries chronologiques couvrant parfois plus de 50 ans. Cette base de données aide ses utilisateurs — analystes, décideurs, universitaires et touts personne intéressée par l’état du monde — à comprendre le développement sous tous ses aspects, hier comme aujourd’hui.

Des informations de La Banque Mondiale

Depuis l’an dernier, le rapport annuel des Indicateurs du développement dans le monde est disponible en édition papier ou au format PDF. Cette année, les utilisateurs pourront naviguer sur le site Internet dédié aux Indicateurs du développement dans le monde : à travers cette nouvelle plateforme de présentation des données de la Banque mondiale, ils pourront découvrir ce qui se cache derrière les chiffres, les critères de couverture, les modalités de conservation ou encore les méthodologies employées. L’objectif est de proposer un guide pratique et accessible de consultation de la base de données et de permettre aux utilisateurs de découvrir les différents types d’indicateurs disponibles, de comprendre comment les données sont collectées et comment les visualiser en appui à l’analyse des tendances du développement.

Le nouveau site Internet dédié aux Indicateurs du développement dans le monde offre un certain nombre d’options, présentées ci-après.

1. L’exploration thématique des indicateurs

Les indicateurs utilisés dans les WDI sont organisés en six domaines thématiques : Pauvreté et inégalités ; Population ; Environnement ; Économie ; États et marchés ; et Liens internationaux. Chaque page thématique présente le type de données disponibles, une liste des indicateurs accessibles et des informations sur les méthodologies couramment employées ainsi que les écueils rencontrés.

2. Une vision instantanée des données dans le temps et dans le monde

Chaque page thématique propose une liste des indicateurs analysés et offre la possibilité de visualiser la couverture chronologique annuelle pour chaque décennie depuis les années 1960 ainsi que la couverture régionale pour chacune des régions de la Banque mondiale depuis 2010.

3. Des analyses narratives

Toutes les sections du site Internet illustrent la manière dont les indicateurs WDI peuvent être exploités pour analyser les tendances du développement et les problèmes rencontrés actuellement en termes de données, à travers des analyses narratives et des illustrations à partager. Les questions abordées sont variées, qu’il s’agisse de savoir où vivent les personnes les plus pauvres du monde, quelle est l’évolution de la croissance démographique ou si les enfants qui travaillent sont scolarisés.

4. L’accès aux données

Afin de faciliter l’accès aux séries chronologiques, le site Internet propose des liens directs vers le catalogue de données en libre accès, Open Data, et l’outil interactif DataBank d’analyse et de visualisation des données. Les utilisateurs peuvent également télécharger en toute simplicité l’essentiel de la base de données au format Excel et CSV et accéder aux informations sur les données API de la Banque mondiale.

5. Des fonctionnalités spécifiques

Les utilisateurs peuvent découvrir les groupements de pays utilisés dans les analyses de la Banque mondiale et visualiser facilement l’évolution des classements des pays au fil des ans, grâce à une carte interactive…

 

… ou découvrir la contribution de la Banque mondiale au suivi des objectifs de développement durable.

6. Un trésor de ressources

Le nouveau site Internet des WDI permet aux utilisateurs d’accéder facilement aux données et matériaux qui les intéressent, y compris des informations sur les sources et les méthodologies utilisées, les tableaux statistiques des WDI ou les archives des WDI.

Les WDI sont le fruit des efforts concertés de statisticiens et d’experts partout dans le monde. La base de données est produite et conservée par le Groupe de gestion des données, en collaboration avec plus de 200 agences statistiques, une cinquantaine d’organismes partenaires et l’ensemble du personnel de la Banque mondiale dans les bureaux pays et au sein des pôles mondiaux d’expertise.

La Doua

La mémoire, ce marqueur d’humanité. Ceux qui sont tombés pour la liberté ne seront jamais oubliés.

Au cimetière militaire de la Doua près de Lyon, 350 Africains dorment pour toujours et ce 1er novembre le collectif Africa50 et les Amis de la présence africaine à Lyon convoquent au souvenir.

Grâce aux recherches de Sadio Ngaide et de Christine Adjahi, les morts tirailleurs ont des noms : pour la Première Guerre mondiale, de A à Z, Tambouna Ahmadi tombé en janvier 19 et Ali Zeroult en juillet 18.

Invitation à lire David Diop, Frère d’âme : « J’ai attendu un peu, allongé près de tes restes à regarder passer dans le ciel du soir, bleu profondément bleu, la queue étincelante des dernières balles traçantes. Et dès que le silence s’est posé sur le champ de bataille baigné dans le sang, j’ai commencé à penser. Tu n’étais plus qu’un amas de viande morte ».

Emerging Valley 2018 et Digital Africa

Le sommet EMERGING Valley, fondé par Samir Abdelkrim et co-produit par StartupBRICS et MCO Congrès, sera le premier événement labellisé par « Digital Africa », l’initiative présidentielle d’Emmanuel Macron pour soutenir les startups africaines.

Après le succès rencontré par l’édition 2017 qui avait vu la participation d’acteurs emblématiques des écosystèmes numériques africains tels que Omar CISSÉ, le KLAB ou encore Fatoumata BA, EMERGINGVALLEY passe à l’échelle et se concentre sur quatre thématiques fortes déclinées en autant de plénières, keynotes et ateliers dans deux lieux exceptionnels : Le Palais du Pharo et thecamp !

Levée de fonds : Alors que le Président de la République a annoncé la création du fonds Digital Africa de 65 millions d’euros piloté par l’AFD, venez vous connecter avec des dizaines de décideurs, bailleurs et investisseurs de premier plan seront à EMERGING Valley !

#TECH4GOOD : Quels sont les innovations de rupture à fort impact social qui marchent au Nord comme au Sud ? Comment accélérer leur déploiement à l’échelle de solutions vertueuses et durables ? Comment conjuguer numérique et inclusivité au service des populations les plus fragiles ? En plus des plénières, 60 entrepreneurs sociaux africains seront accélérés et accompagnés durant EMERGING Valley !

E-Santé : L’émergence de la santé connectée en Afrique : de l’intelligence artificielle pour sauver les femmes enceintes aux applications pour lutter contre les déserts médicaux, peut on s’inspirer de l’innovation africaine pour rendre systèmes de soins plus agiles ? Quels partenariats construire entre les acteurs de la santé et les startups africaines ?

Territoires émergents : Energie, environnement, e-governance : comment l’innovation africaine et émergente permet de repenser nos modèles et de créer le futur ? Quelles solutions émergentes attendre des startups africaines pour réinventer les territoires méditerranéens et africains de demain ?

 

Ethiopiennes

Pour saluer la nouvelle présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, tout juste désignée par les parlementaires…

adressons un BigUp à sa jeune sœur Bruktawit Getahun, alias Betty G., candidate de l’Ethiopie pour le trophée d’artiste de l’année aux All Africa Music Awards.

Davido et Maître Gims sont en lice, résultat dans un mois, et chacun peut voter en ligne.

Quarante ans les séparent mais la diplomate de carrière et la chanteuse ont en commun d’avoir étudié sur les bancs du Lycée franco-éthiopien Guebre-Mariam, creuset de l’élite créé par le ras Tafari et le général des Gaulois.

http://www.afrima.org

Ethiopie, Sahle-Work Zewde présidente

Sahle-Work Zewde
Sahle-Work Zewde

Sahle-Work, 68 ans est désormais la quatrième chef de l’État de l’Éthiopie depuis l’adoption de la Constitution en 1995. Et ce pour un mandat de six ans.

Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique

Sahle-Work Zewde était la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA). Elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le bloc régional est-africain.

Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique

Sahle-Work Zewde
Sahle-Work Zewde

Le chef d’état-major du Premier ministre, Fitsum Arega, a tweeté que « la nomination d’une femme à la tête de l’Etat établit non seulement une norme pour l’avenir, mais booste aussi les femmes en tant que décideurs dans la vie publique ».

La présidente Sahle-Wor a également occupé un certain nombre de postes à l’ONU. Elle était jusque-là la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA).

Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le bloc régional est-africain.

Dans la constitution éthiopienne, le poste de président est honorifique, le premier ministre détenant le pouvoir politique.

121 millions de l’AfDB pour le transport aérien en RDC

La Banque africaine de développement continue d’œuvrer en faveur de l’amélioration du transport aérien en République démocratique du Congo (RDC).

Le jeudi 18 octobre 2018, une assistance financière de 121,4 millions de dollars, répartie en deux dons  – l’un octroyé via le Fonds africain de développement (FAD) et l’autre via la Facilité d’appui à la transition (FAT) –, a obtenu le feu vert du Conseil d’administration. Le tout est destiné à financer la phase II du Projet prioritaire de sécurité aérienne (PPSA), qui vise à développer un réseau intégré de transports, capable de relier tous les pôles économiques du pays.

Déployé sur quatre ans, ce projet prévoit notamment la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires de Kindu (est de la RDC), de Kisangani (nord) et de Mbuji-Mayi (sud), l’acquisition d’équipements de navigation aérienne, le renforcement des capacités des personnels techniques de l’Autorité de l’aviation civile et de la Régie des voies aériennes, ainsi que l’adhésion de la RDC au Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA).

« Ce projet devrait contribuer à améliorer durablement le transport aérien en RDC, en le rendant sûr et fiable, et ainsi renforcer son rôle dans le désenclavement intérieur et extérieur du pays », a expliqué Ousmane Doré, directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, qui souligne combien le secteur du transport aérien s’avère essentiel, sinon vital, pour les zones reculées de l’arrière-pays congolais.

Lancée en 2010, la phase I du Projet prioritaire de sécurité aérienne, que la Banque africaine de développement avait financée à hauteur de 145,5 millions de dollars, avait permis l’achat d’équipements de navigation aérienne, la mise à niveau des infrastructures aéroportuaires des trois principaux aéroports de la RDC – Kinshasa-Ndjili (ouest du pays), Lubumbashi (sud) et Kisangani (pour la phase I) –, outre un volet de renforcement des capacités.

Dune 91

Passez-moi le sel ! Alors que se referme la cuisine géante du SIAL Paris, on fera provision de cristaux d’une irradiante blancheur, récoltés à la surface des cuvettes salines du désert du Kalahari.

Prochaine moisson dans quelques semaines, avec l’été, 47° au mercure des Bushmen. Après les rares pluies, l’eau souterraine remonte à travers les roches vieilles de 300 millions d’années, et vient former la croute duveteuse.

Voici l’ Oryx Desert Salt de Samantha Skyring, le sel des sables présenté cette semaine à Paris, une production qui profite aux San de ! Xaus implantés à la 91ième dune sur la rivière Auob.

Vous irez sur place assez facilement, à 3h au nord d’Upington, en visant vers l’ouest par une piste qui traverse les lacs salés : pneus dégonflés, seconde enclenchée à haut régime, Land Rover en croisière sur l’immensité saline qui craque sous la gomme, un trip je vous dis !

Par ici, une vingtaine d’explorateurs, dont le Français François Balsan, cherchèrent jusqu’à l’épuisement la mythique Cité perdue du Kalahari. Mirage…

Oryx desert salt

Chimurenga

Le gaz moutarde tombait sur les Ethiopiens en 1936, lâché par les avions italiens. Et c’est donc à Palerme, Via Generale Vincenzo Magliocco – du nom du commandant de l’escadrille – que fait étape la biennale européenne Manifesta Biennial (Mikaela Poltz) à découvrir aux derniers soleils siciliens avant le 4 novembre.

Occasion de saluer la camarade Ntone Edjabe, croisé au Cap au siècle dernier, quand la jeunesse audacieuse nous faisait inventer le monde, et qui préside aux destinées de Chimurenga, le manifeste précoce d’un courant de pensée aujourd’hui étudié par les plus grands.

Car oui, sous-titré ‘L’imagination africaine d’un monde sans frontière’, Chimurenga Chronic spécial Palerme est en vente au théâtre Garibaldi, en Sicile.

La porte d’entrée de milliers d’Africains qui, bizarrement, fuient le « continent de la croissance ».

http://m12.manifesta.org/

Fonds Africain de Développement, une étape clé au Rwanda

Vue de Kigali - Crédits photo Thierry Barbaut www.barbaut.com
Vue de Kigali - Crédits photo Thierry Barbaut www.barbaut.com

« La Banque est bien consciente de tout ce qu’il reste à faire pour transformer l’Afrique sur le plan économique. C’est pourquoi des ajustements sont en permanence nécessaires pour améliorer les retombées sur le développement, susciter une plus grande participation du secteur privé et fournir aux pays membres, aux bénéficiaires et aux bailleurs de fonds une optimisation des ressources investies.

C’est dans cette perspective que le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, se prépare à accueillir les délégués à l’examen à mi-parcours de la 14e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-14), organisé du 24 au 26 octobre 2018 à Kigali, au Rwanda, sous l’égide du président Paul Kagame.

Le FAD est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Il compte 32 pays contributeurs et bénéficie à 38 des pays africains les plus vulnérables et les moins avancés. Depuis 1974, le Fonds a investi un montant cumulé de 45 milliards de dollars sur le continent africain. Ses ressources sont reconstituées tous les trois ans par les pays donateurs.

Depuis la dernière reconstitution des ressources du FAD, en novembre 2016, le Groupe de la Banque africaine de développement a fait face à des changements considérables dans sa structure, ses opérations, ses résultats et ses impacts, dans la perspective de répondre au défi croissant que pose la transformation économique de l’Afrique.

L’examen à mi-parcours offre aux représentants des États, aux donateurs, aux parties prenantes et aux gestionnaires du Groupe de la Banque africaine de développement l’occasion d’évaluer les résultats obtenus à ce jour, ainsi que de discuter et d’examiner les défis pour l’avenir.

Les gestionnaires du FAD vont procéder à un état des lieux des divers engagements du FAD-14, et examiner les stratégies à adopter pour l’avenir – notamment d’ici à la prochaine reconstitution du Fonds prévue en 2019 –, les innovations en matière de financement et la question de la viabilité du niveau d’endettement avec les représentants des pays donateurs.

En 2017, dans les pays bénéficiant du soutien du FAD, la Banque a construit 2 730 km de lignes électriques pour offrir aux ménages et aux entreprises un accès à l’électricité. Elle a également amélioré les techniques agricoles au profit de 7,8 millions d’agriculteurs, facilité l’accès aux transports de 13 millions d’Africains et procuré un accès à l’eau potable et à des services d’assainissement à 7,5 millions de personnes.

Le Fonds africain de développement a créé 1,4 million d’emplois, a permis à 181 000 petites entreprises d’accéder à des services financiers et a offert à de nombreux entrepreneurs la possibilité de créer et de développer leurs activités.

Le Fonds africain de développement soutient des programmes qui recoupent les priorités stratégiques des High 5 de la Banque, parmi lesquels de nombreux projets qui autonomisent les femmes et créent des opportunités économiques et d’échanges commerciaux. D’autres projets importants du FAD aident les pays bénéficiaires à affronter les effets néfastes du changement climatique. À ce titre, l’objectif du FAD-14 qui consiste à utiliser 40 % des approbations annuelles pour encourager un développement résilient au changement climatique et à faible intensité de carbone en Afrique sera pleinement atteint.

Plus du tiers des pays africains sont affectés par une situation de fragilité et des conflits qui ont entraîné le déplacement de millions de personnes. Par conséquent, le FAD continue à axer ses interventions sur le renforcement de la résilience, tant sur le plan local, que national et régional.

Le Groupe de la Banque africaine de développement joue un rôle déterminant pour favoriser les investissements privés dans les pays fragiles. Ce, en proposant des instruments de participation aux risques, en encourageant les investissements directs étrangers, en créant un environnement favorable et propice aux affaires et en renforçant les capacités des institutions clés.

L’intégration régionale en Afrique va améliorer les moyens de subsistance de millions de personnes et donner aux pays un accès à de vastes marchés. Le président rwandais Paul Kagame encourage d’ailleurs de manière stratégique le mouvement transfrontalier de personnes, les échanges commerciaux et les investissements, en ayant instauré un système d’entrée sans visa ou de délivrance de visas à l’arrivée au Rwanda pour les citoyens de tous les pays africains.

Le FAD joue un. Rpole crucial pour relever le niveau de vie des Africains, tant au niveau régional qu’au sein même des pays. Ainsi, dans le district de Kavange, au Malawi, les décaissements du Fonds mondial pour l’environnement de la Banque ont aidé les ménages ruraux et les petits exploitants agricoles à s’adapter au changement climatique. Eti Nankhonde, bénéficiaire, s’en est fait le témoin : « Je suis si heureux maintenant que j’ai cinq chèvres, ce que jamais je n’aurais pu rêver avoir. Avec ces chèvres, la faim appartiendra au passé. »

Le FAD soutient des centaines de milliers d’Africains, qu’il s’agisse de petits exploitants agricoles, de chauffeurs de poids lourds, d’adolescents en formation professionnelle, de femmes créant leur entreprise, d’enseignants ou de diplômés de l’enseignement supérieur.

Ces trois dernières années, le Fonds africain de développement a multiplié par 17 son soutien financier aux pays les moins avancés du continent.

Concours du meilleur billet Blog4Dev

De l’automatisation à l’intelligence artificielle, les progrès technologiques changent constamment notre façon de travailler. Des progrès qui incitent les entreprises à adopter de nouveaux modes de production, aidant ainsi les marchés à se développer et les sociétés à évoluer.

Bien que les progrès technologiques ferons disparaître certains métiers, notre dernière édition du rapport sur le développement dans le monde (a) note qu’ils entraîneront aussi la création de nouveaux emplois qui nécessiteront des compétences variées — telles que la capacité de résoudre des problèmes complexes, de travailler en équipe et de s’adapter—pour répondre à la demande croissante sur le marché du travail. Le développement des compétences est particulièrement important en Afrique subsaharienne, continent le plus jeune du monde et qui devra accueillir chaque année 11 millions de nouveaux entrants sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie.

Comme l’a souligné Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, dans un billet récent : «… le rythme de l’innovation est en pleine accélération, et les emplois de demain (dans quelques mois ou quelques années) exigeront des compétences spécifiques et complexes. La ressource que constitue le capital humain se révèlera alors plus précieuse que jamais.  Les pays vont devoir s’adapter aux nouvelles mutations du travail et préparer leur population aux emplois de demain. Ce défi fait partie des plus grands enjeux d’aujourd’hui… »

Votre avis nous intéresse. Dites-nous, en 500 mots maximum, comment résoudre ce problème de développement dans votre pays : quelles solutions pour transmettre de meilleures compétences aux jeunes Africains afin de les aider à se préparer à l’économie numérique et aux emplois de demain ?

  • Notre premier concours du meilleur billet, Blog4Dev a été lancé en 2014 par le bureau de la Banque mondiale au Kenya. Renouvelé chaque année, ce concours d’écriture invite les jeunes à s’exprimer sur un aspect crucial du développement économique de leur pays. Cela nous donne une occasion unique de mobiliser les jeunes Africains, d’entendre leur voix et de constitue une plate-forme de débat et de réflexion sur des sujets de développement importants.

    Depuis lors, Blog4Dev s’est développé dans d’autres pays sur des thèmes aussi variés que la façon de mettre fin aux violences sexistes ou le rôle du secteur privé dans la fourniture de services publics. Le concours teste l’originalité, la créativité et l’innovation.

    Cette année, pour la première fois, la région Afrique de la Banque mondiale lance ce concours sur tout le continent, invitant les jeunes de 48 pays à partager leurs idées sur la manière dont ils peuvent se préparer à l’économie numérique et au monde du travail de demain où la technologie sera omniprésente.

2065

‘En quête d’Afrique(s)’, Souleymane Bachir Diagne et Jean-Loup Amselle questionnent et parfois s’écharpent (Ed. Albin Michel). Avec l’ambition d’éclairer les pistes possibles d’un nouveau dialogue, l’inverse d’une doxa, des libertés inédites pour une histoire bientôt dite.

Et maintenant ? Voici donc Ambition Africa de Business France (Export), l’événement majeur 2018 du calendrier des affaires qui rassemble à Bercy pour 48h les hussards jeunes et moins jeunes d’une troupe occupée à recalibrer l’échange symbolique du donné et du recevoir, à inventer le commerce qui vient.

Tant et tant de rapports ont épuisé les Bics des économistes à la recherche d’une appétissante nébuleuse, cette ‘classe moyenne’ transcontinentale aussi bien camouflée que le zèbre dans les hautes herbes.

Qui pourtant est partout, urbaine d’abord, aux tentations de plus en plus extravagantes, aux attaches politiques de plus en plus floues, aux identités tout à la fois sanctuarisées et ouvertes sur le monde.

Ce peuple de consommateurs est né au XXIe s., son horloge interne pulse en data, ses vecteurs de communication sont digitaux, son volume d’achats pèsera 2065 milliards de dollars après-demain, en 2025.

https://events-export.businessfrance.fr/ambitionafrica2018/

La BEI finance 1 milliard d’euros aux énergies renouvelables

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal - La centrale

La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé un financement de 1 milliard € dans le secteur des énergies renouvelables, lors de sa dernière assemblée générale.

Cette enveloppe financière ira au profit de plusieurs projets dont deux projets de centrales solaires de 500 MW au Maroc, une centrale hydroélectrique de 420 MW au Cameroun, un projet d’interconnexion électrique entre le Mali et la Guinée, entre autres. Une centrale solaire de 42 MW en Pologne et la rénovation d’un réseau de distribution en Grèce figurent également parmi les bénéficiaires de ce financement.

L’ensemble de ces projets permettra un accès plus grand aux sources d’énergies propres et, par ricochet, une réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce milliard d’euros consacré au secteur énergétique fait partie d’une enveloppe de 6,6 milliards €, consacrée au transport durable, au développement urbain et à la promotion de l’investissement privé en Europe et en Afrique.

« Hier, le GIEC a réitéré le caractère impératif de l’accélération des investissements afin de réduire les émissions de carbone et de nous adapter au changement climatique. La Banque européenne a une expérience unique en ce qui concerne l’accompagnement des projets d’actions climatiques. Les projets que nous venons d’approuver, en tant qu’institution financière, viennent attester de notre engagement en faveur d’une finance climat accélérée, essentielle pour le futur de notre planète », a affirmé Werner Hoyer, le président de la BEI.

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal

Stream

Le ‘Maboneng’ de Joburg s’appelle ‘SoPi’ à Paris, une évasion urbaine chaud-bobo, un caravansérail de tendanceurs bottinés. Et c’est là, au bout de 120 concerts, que s’achèvent trois nuits Made in Pigalle, avec un week-end pour mettre les tympans sur un transat.

En marge de ce festival MaMA valeureusement programmé en semaine pour les fêtards salariés, on suivra en Replay sur le web les conférences de la « Convention », mix du gratin international de l’industrie de la musique, et encore je fais un effort pour placer quelques mots de français (le programme décline des termes anglobish bien velus), du speed-meeting au cashless, ça streame dosé-dosé.

Autour de belles thémas comme « L’Afrique, un nouvel eldorado Music Tech », avec Alain Bidjeck, Anicet Nemani et Bimstr, Alizée Dallemagne et l’excellent Digital Lab Africa d’initiative française en Afrique du Sud – remarqué au dernier festival de Cannes – ou encore le génial DEEDO, à découvrir d’urgence pour envisager les musiques africaines hors de la galaxie du piratage, idée fixe à succès, et multilingue d’Awa GIRARD.

Classement Choiseul 100 Africa 2018

Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain
Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain

Choiseul 100 Africa 2018

Les leaders économiques africains de demain

Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle inédite réalisée par l’Institut Choiseul.

Il identifie et classe les 200 jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins appelés à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique dans un avenir proche. Dirigeants d’entreprises florissantes, entrepreneurs à succès, investisseurs et porteurs de projets innovants, etc., ils incarnent le dynamisme et le renouveau de tout un continent et portent les espoirs de toute une génération.

Découvrez le classement complet sur le site de Choiseul

Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain
Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain

Jean-Yves Le Drian en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso

Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian

Arrivé mercredi soir à Abidjan, le programme du ministre de l’Europe et des affaires étrangères comprenait un entretien avec le président Alassane Ouattara et la première présentation, en compagnie du ministre de la défense, ministre d’État, Hamed Bakayoko, de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme, projet à vocation régionale et internationale, annoncé par les Présidents Macron et Ouattara en novembre 2017.

M. Le Drian « lancera » aussi, officiellement avec le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, « l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro, le hub éducatif franco-ivoirien ». Selon la diplomatie française, ce « hub » permettra aux étudiants ivoiriens d’obtenir des diplômes universitaires français en Côte d’Ivoire.

Jean-Yves Le Drian se rendra ensuite à Ouagadougou du 18 au 19 octobre. Il y sera reçu par le Président Roch Kaboré, avec qui il évoquera la consolidation de la coopération antiterroriste, mais aussi le partenariat de développement. Dans cette perspective, il inaugurera, en présence de son homologue burkinabè Alpha Barry, la Maison de l’innovation et de la jeunesse, nommée « la Ruche », qui doit catalyser l’interaction entre les jeunes talents, les start-ups du numérique, ainsi que l’offre française d’enseignement supérieur. Ce site innovant, qui concrétise un des engagements du Président de la République dans son discours de Ouagadougou en novembre 2017, est le premier du genre dans le réseau français et bénéficie de l’appui de la société Orange pour l’accès au haut débit et l’équipement.

Le Ministre rencontrera également des représentants de la communauté française et fera le point sur les mesures de sécurité prises après les attentats qui ont frappé les intérêts français et l’état-major burkinabè le 2 mars dernier.

Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian

Mèche lente

Bientôt la bonne saison pour grimper le mont Cameroun, le ‘Char des dieux’ des Bakweri, les gars qui mirent une taloche aux Allemands en 1891.

A Buéa, là justement d’où nous écrit l’envoyé spécial du Monde, auprès d’habitants terrorisés par le conflit entre les Ambazoniens – dont les chefs biberonnent peinards aux USA ou en Norvège – et l’Etat central.

Mais plus question d’aller randonner sur le volcan, exit la course dite de l’Espoir un temps sponsorisée (hips) par une bière brune irlandaise, et le souvenir de mon plat de camarons – avalé un jour d’orage joliment scénarisé par ma Juliette – paraît si loin.

Des centaines de milliers de Camerounais ont fui, des centaines sont morts sous les balles des deux camps, des enfants que les Amba Boys privent d’école, voici la «situation».

A l’heure de l’infox rapide et du buzz jetable, soudain on tient un récit forgé par le vrai voyage d’un vrai reporteur, des lettres qui sentent la braise, le sang, la peur.

Aller au contact, bouffer des moustiques, rencontrer «Sylvia, la petite marchande de fripes qui vend désormais sa nudité, Julius, le tailleur, qui survit en changeant des pneus». Mèche lente d’une guerre hors des radars, entr’aperçue par un homme qui fait son métier.

Petites IA et grand impact : quand l’intelligence artificielle est mise au...

À l'évocation de l’intelligence artificielle (IA), on pense souvent aux grands modèles de langage qui font les gros titres des médias — des systèmes massifs,...
Perspectives économiques régionales

Quelles sont les perspectives économiques régionales ?

La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...