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Pourquoi faut-il ratifier la zone de libre-échange continentale ?

Il semble probable que la zone de libre échange continentale africaine (ZLEC) sera opérationnelle dans les prochaines semaines. La condition : 22 pays africains doivent ratifier l’accord sur le commerce international avant de pouvoir l’adopter. Jusqu’à présent, 19 pays seulement l’ont fait. La semaine dernière, des experts de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique se sont réunis pour discuter des stratégies de mise en œuvre de la ZLEC.

L’impact de la ZLEC sur l’économie africaine

La promulgation de la ZLEC est une nouvelle fantastique pour le continent. Sécuriser le libre-échange sur tout le continent a le potentiel de conduire à la révolution industrielle de l’Afrique et au développement de son économie comme jamais auparavant.

Le président rwandais, Paul Kagame, avait proposé l’Accord de libre-échange en mars 2018, et depuis lors, 52 des 55 membres de l’UA ont approuvé le projet de zone de libre-échange. Une fois mis en œuvre, l’accord stimulera le commerce intra-africain en supprimant immédiatement tous les droits de douane sur 90% des marchandises. Les dix pour cent restants des droits de douane sur les «produits sensibles» seront éliminés ultérieurement. Actuellement, seuls 18% des exportations des pays africains sont commercialisées sur le continent. En comparaison, le commerce intra-régional représente respectivement 69% et 59% du total des exportations en Europe et en Asie.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique estime que, dans le cadre de la ZLEC, le commerce intra-africain pourrait augmenter de 52,3% d’ici 2022. Une fois que les derniers 10% des droits de douane auront été supprimés, le volume de ce commerce pourrait encore doubler. L’augmentation du commerce intra-africain est une très bonne nouvelle pour l’Afrique en raison de la nature des produits généralement échangés sur le continent. La Brookings Institution note que, lorsque les nations africaines commerceront les unes avec les autres, elles seront beaucoup plus susceptibles d’échanger des produits manufacturés de plus grande valeur, alors que les exportations quittant le continent sont généralement des matières premières.

Plusieurs économies africaines dépendent fortement de l’exportation de ces matières premières et pour les trois quarts des pays africains, les produits de base représentent au moins 70% de leurs exportations. Cela nuit à de nombreuses économies africaines, car les matières premières sont particulièrement exposées aux fluctuations fréquentes des prix. Par conséquent, le recours aux produits de base provoque souvent une volatilité économique et des environnements commerciaux instables. Mais avec la ZLEC, il y aura de bonnes nouvelles.

La croissance imminente de l’investissement et de la fabrication

L’augmentation du commerce de produits manufacturés à haute valeur ajoutée, par le biais de la ZLEC, va aider les pays africains à diversifier leurs exportations et à renforcer leur résistance aux fluctuations des prix. Par conséquent, une économie plus stable attirera les investisseurs et permettra la croissance d’un plus grand nombre de petites et moyennes entreprises, car les petites entreprises avec moins de liquidités sont les plus vulnérables dans une économie fluctuante. Le secteur manufacturier aidera davantage l’économie africaine à prospérer, car ce sont les régions du monde qui connaissent la plus forte croissance qui diversifient le plus leurs économies.

Selon la Brookings Institution, «depuis 1990, les économies d’Asie de l’Est ont été en mesure de diversifier leurs exportations à un rythme rapide», alors que «la plupart des pays africains dépendaient plutôt des rentes des industries extractives». Cela signifie qu’entre 1990 et 2017, le PIB de l’Asie de l’Est a augmenté de plus de 400%, tandis que celui de l’Afrique a augmenté de seulement 177%. C’est un chiffre impressionnant, mais il est loin du plein potentiel du continent.

Tous les pays riches ont emprunté le même chemin de développement. Ils sont tous passés par une période d’industrialisation au cours de laquelle la population qui travaillait principalement dans l’agriculture (comme le font la plupart des Africains aujourd’hui) s’est installée dans les villes pour un travail d’usine mieux rémunéré. Une fois que les personnes ont obtenu un revenu disponible de leurs emplois dans le secteur manufacturier, elles ont pu se permettre d’éduquer leurs enfants, qui par la suite obtiendraient un travail qualifié bien rémunéré.

Avec plus de ratifications de la ZLEC, l’avenir de l’Afrique sera prometteur

D’autres ratifications de la ZLEC sont les bienvenues. La deuxième économie du continent, l’Afrique du Sud, a récemment entamé le processus de ratification de cet accord. Cependant, certains pays importants, tels que le Zimbabwe et le Nigéria, restent réticents à la ratifier. Le fait de ne pas ratifier l’Accord de libre-échange de pays africains pourrait être particulièrement préjudiciable pour le Zimbabwe, où 60% des recettes d’exportation dépendent des produits minéraux.

En augmentant le commerce intracontinental de produits manufacturés, l’Accord relatif aux échanges commerciaux entre pays en développement pourrait s’avérer révolutionnaire. Partout où elle a été tentée, l’industrialisation a permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté, d’allonger leur espérance de vie, d’accroître leur taux d’alphabétisation et d’améliorer leurs conditions de vie. Pour ces raisons, nous devons espérer que le seuil de 22 membres de la ZLEC sera bientôt atteint.

Alexander C.R. Hammond, chercheur au Washington D.C. think tank. Article publié en collaboration avec Libre Afrique

Macron à Lalibela, la « nouvelle Jérusalem »

Djibouti, Ethiopie, Kenya, un voyage dans la Corne pour le président des Français. Emmanuel Macron se rend cette semaine à Lalibela, en pays Amhara, la ‘nouvelle Jérusalem’ du christianisme éthiopien.

Quelque onze églises monolithes ont été creusées au XIIIe s., taillées à même le roc à plus de 2600 m d’altitude. Pour les protéger de la pluie et du soleil, l’Union européenne a financé en 2008 à hauteur de 7,4 millions d’euros de gigantesques ombrelles italiennes posées sur des piliers en métal. Une catastrophe technique et environnementale.

Sollicitée par le Premier ministre Abiy Ahmed et par la présidente (francophone) Sahle-Work Zewde, la France doit mobiliser ses savoir-faire en matière de conservation du patrimoine.

Un compagnonnage ancien puisque le Centre français des études éthiopiennes (constance Perrin-Joly) est l’héritier de la Section d’archéologie du gouvernement impérial fondée en 1952 à la demande de l’empereur Hailé Sélassié et composée d’experts français.

http://cfee.cnrs.fr/

Souad Massi

Algérie ¤

« Quel est votre projet de société ? »

– « Nous avons un projet de liberté » (Kamel Daoud).

Souad Massi chante à l’Institut du Monde Arabe. https://www.facebook.com/Souad.Massi

http://www.lepoint.fr/journalistes-du-point/kamel-daoud

#womensday #algerie

La Banque africaine de développement en soutien financier à l’Egypte

Une délégation de la Banque africaine de développement conduite par son vice-président en charge du développement régional, de l’intégration régionale et des prestations de services, Khaled Sherif, est arrivée, ce lundi au Caire, pour des discussions autour d’un soutien renforcé de la Banque au gouvernement égyptien.

Les réunions, qui se tiennent jusqu’à jeudi dans la capitale égyptienne, ont pour objet de trouver un terrain d’entente pour un soutien financier supplémentaire de la Banque à l’Égypte et à son président Abdel Fattah El-Sisi, qui a pris la présidence de l’Union africaine lors du Sommet tenu début février à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cette mission fait suite à une réunion tenue en marge du Sommet entre le président égyptien et le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

M. Sherif, qui participait à cette réunion, a été chargé de poursuivre le dialogue en Égypte, avec pour objectif principal de manifester le soutien de la Banque au programme que l’Égypte compte exécuter lors de sa présidence de l’Union africaine, en particulier l’Accord de libre-échange continental et l’intégration régionale. Les membres de la mission doivent également discuter d’un  appui renforcé de la Banque aux priorités nationales de l’Égypte en matière de croissance et d’emploi, tant dans les domaines de l’énergie et de l’assainissement que de l’enseignement supérieur. Au programme des discussions couvrant le développement national et régional, figurent la mise sur pied d’un fonds de garantie des investissements.

Ce fonds vise d’une part à favoriser les investissements égyptiens en Afrique subsaharienne, comme l’a annoncé le président Abdel Fattah El-Sisi au Forum Afrique de Sharm el-Cheikh en décembre dernier, et d’autre part, à promouvoir la deuxième édition du Forum pour l’investissement en Afrique prévu en novembre 2019 à Johannesburg. Les entreprises égyptiennes doivent à cette occasion mobiliser des capitaux privés en faveur de leur pays  et de l’ensemble du continent.

Lors du Forum Afrique 2018 tenu à Sharm el-Cheikh, le président Adesina avait salué les solides résultats macro-économiques de l’Égypte et sa progression au classement publié dans le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Selon la dernière revue synthétique des résultats (« Country Results Brief ») de la Banque africaine de développement, l’Égypte a retrouvé la première place des pays d’accueil des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique. Au cours des trois dernières années, marquées par une importante consolidation budgétaire, l’économie du pays s’est diversifiée, le secteur des services représentant environ la moitié du PIB, le secteur industriel 34% et l’agriculture 12%.

L’Égypte est le deuxième actionnaire régional de la Banque et son troisième client en termes d’approbations (en cumul depuis l’origine), ce qui fait de ce pays d’Afrique du Nord un partenaire solide. La Banque a commencé à financer des opérations en Égypte en 1974.

Depuis lors, le Fonds a financé plus de 125 projets pour une valeur totale de 6,5 milliards de dollars dans le développement des infrastructures (transport, énergie, fourniture d’eau et assainissement), de l’agriculture, des communications, des secteurs financier, industriel et social ainsi qu’en matière de réformes économiques et institutionnelles et de renforcement des capacités. Aujourd’hui, le portefeuille de la Banque en Égypte compte une trentaine d’opérations d’une valeur de 2,9 milliards de dollars.

Kamara

Vivre le style. Se chercher une allure.

Alors que s’achèvent – avec Chanel et Louis Vuitton – les défilés parisiens, belle évasion vers Accra pour ce shooting signé du Namibien Kyle Weeks.

Nana Kwasi Wiafe, Briggitte Appiah et Delfreda Tetteh sont chaussés à l’Espagnole (Balenciaga) et à l’Italienne (Gucci), le sac est anglo-sud-africain (Chloé), les pantalons américano-libériens (Telfar), la veste de Zegna, qui est plus que l’Italie.

Direction du style by Ib Kamara, l’anglo-sierra-léonais impérial.

https://kyleweeks.co/

Fespaco oyé !

Des grands symboles culturels du panafricanisme seul reste le Fespaco, par la grâce et le génie du peuple burkinabè. Avec ce courage libre qu’il faut pour oser une fête populaire du 7e art à la frontière sud d’un Sahel enflammé.

Balufu Bakupa-Kanyinda, mon ami, est cinéaste, mais aussi mémorialiste, chroniqueur, éveilleur. Au Fespaco de Ouagadougou, le festival cinquantenaire, il sait la force de l’histoire.

Et près de trente ans après son ‘Dix mille ans de cinéma’ tourné sur place auprès des voix fondatrices, il continue l’œuvre d’éveil en attribuant le prix Thomas Sankara.

Tout a changé ou presque : les idoles jaunissent dans les livres que personne n’achète plus, les catalogues de films de répertoire sont dans les tiroirs, les Sud-africains ont lâché la Fédération panafricaine des cinéastes après avoir guerroyé dans les ruines, l’économie des images continentales connaît une mutation radicale et peut-être salvatrice (CanalOlympia).

Avec ‘Le Damier’, que je vois comme une manière de chef d’œuvre prophétique, Balufu Bakupa Kanyinda a fait la gravure d’une disparition lente.

Celle des pères fouettards en Smalto, des satrapes parfois éclairés, des ‘papa national oyé’.

https://fespaco.bf

African Entrepreneurs Forum

X-Afrique regroupe les élèves de l’École Polytechnique qui partagent une passion commune : l’Afrique. Les problématiques de l’émergence du continent les intéressent de près, et nous ils se font à la fois les acteurs de ce développement et les chantres de l’« afro-optimisme ».

X Afrique :

Que nous soyons d’origine africaine ou amis de l’Afrique, notre objectif est de promouvoir et de faire rayonner — sur notre campus et au-delà — les cultures, l’art et la pensée du continent, ainsi qu’un « afro-optimisme » engagé.

X-Afrique organise depuis sa création il y a deux ans de nombreux événements sur la culture africaine et les opportunités économiques offertes par le continent. Le Forum X-Afrique est le plus important d’entre eux. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec le groupe des alumnis du même nom : X-Afrique.

Le Forum X-Afrique est un forum sur l’entrepreneuriat en Afrique. L’édition 2019 en sera la quatrième. Il s’agit d’un forum qui valorise l’entrepreneuriat africain lors d’une journée entièrement animée par conférences, des tables rondes, un concours de pitch des startups et des activités culturelles.L’objectif est, d’une part, de donner une visibilité aux projets à fort potentiel et leur permettre de trouver des investissements, d’autre part, de faire connaître et sensibiliser le public présent à l’attractivité du continent Africain.

Pour cette édition nous denombrons plus de 2 conférences, plus de 1000 participants avec une présence de plus de 20 startups avec 10 pays réprésentés.

Avec des sponsors tels Société Générale, Engie Afrique, l’IFC World Bank Group,Orange, la Royal Air Maroc, OuiCoding et X-Finance, cette édition de notre Forum sera le lieu de rassemblement de plusieurs personnalités autour des sujets en rapport avec l’entrepreneuriat et le développement de l’Afrique.

Rendez-vous sur http://www.x-afrique.bitnet.fr

Les données au service du développement

Nous savons que la disponibilité de données de qualité sur le développement est fondamentale pour définir des politiques pertinentes, pour répartir judicieusement les ressources et pour assurer l’efficacité des services publics.

SOUMIS PAR HAISHAN FU

Malheureusement, alors que les nouvelles technologies permettent d’obtenir toujours plus de données et de les exploiter davantage, il reste beaucoup de zones d’ombre sur la carte mondiale des données. Ce problème de « pauvreté des données sur la pauvreté » (a) a été analysé dans un article publié en 2015 par mes collègues Umar Serajuddin et al. : il y a encore quelques années, 77 pays dans le monde étaient privés des données nécessaires pour mesurer correctement la pauvreté. Pire encore, les données sont souvent les plus rares là où les besoins sont les plus critiques.

Tout d’abord, la pénurie de données individuelles sur des questions comme les biens et la consommation limite considérablement notre capacité à prendre des mesures pour réduire les inégalités entre les sexes. Ensuite, malgré l’urgente nécessité de mieux gérer les risques climatiques, des lacunes importantes subsistent en ce qui concerne les données sur les dérèglements du climat, telles que ses conséquences sur les ressources en eau douce par exemple.

Enfin, l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire et les infrastructures sont d’autres exemples des nombreux domaines pour lesquels il est indispensable d’améliorer les données pour réaliser des progrès.

Alors que faut-il faire ? Voici les trois axes prioritaires qui doivent guider notre action pour l’avenir et que nous nous employons actuellement à mettre en pratique.

Nous devons nous concentrer à la fois sur les fondamentaux et sur l’innovation

Même si je partage l’enthousiasme du monde des données pour la nouveauté et le dernier « objet qui brille » (à l’instar du bien nommé Shiny !) (a), je suis convaincue que ce qui constitue aujourd’hui le socle des données du développement, à savoir les enquêtes auprès des ménages et les registres d’état civil, statistiques démographiques et autres données administratives, seront toujours au cœur de notre travail pour améliorer la vie quotidienne des habitants de la planète.

Pour autant, l’innovation technologique et l’apparition de nouvelles sources de données qui n’existaient pas auparavant ont aussi un énorme potentiel, car elles peuvent nous aider à gagner du temps, à améliorer l’exactitude et la précision, à comprendre et à gérer autrement le monde qui nous entoure.

C’est pourquoi, à mes yeux, il est encore plus enthousiasmant de combiner les sources traditionnelles de données, comme les enquêtes auprès des ménages, avec des sources nouvelles et innovantes telles que les données géolocalisées, les images satellite, les données des appareils mobiles et celles issues des réseaux sociaux.

Pour cela, nous devons faire reculer les frontières en renforçant notre connaissance de ces nouveaux types de données, en développant nos compétences d’analyse de données (dans le domaine de l’apprentissage automatique notamment) et en tirant parti de la collaboration avec le secteur privé, tout en continuant à veiller au renforcement des capacités dans les pays en développement pour la production de données publiques de grande qualité.

Nous devons trouver un équilibre entre profusion et protection des données

Bien des choses ont changé dans le monde des données depuis que la Banque mondiale s’est lancée dans l’open data il y a presque dix ans. Depuis le début de notre Initiative pour le libre accès aux données en 2010, le nombre d’indicateurs mis à disposition du public a considérablement augmenté, de même que l’utilisation de nos données dans le monde entier. Et nous ne nous sommes pas arrêtés là. Aujourd’hui, nous partageons aussi nos codes et nos algorithmes afin de mettre nos travaux d’analyse à disposition de tous et de parvenir ainsi à ce qui constitue notre objectif ultime : donner accès à nos connaissances pour produire un impact sur le développement.

Je crois en un monde où la profusion de données doit aller de pair avec une gouvernance efficace, et notamment avec une bonne protection des données personnelles. De nos jours, tout le monde se préoccupe de la confidentialité des données, et pour cause. Il est essentiel pour nous d’enrayer la spirale néfaste de l’utilisation abusive des données et de veiller à ce que celles-ci servent un objectif social plus noble (a). Ce dont le monde a besoin aujourd’hui, et de toute urgence, c’est d’une gouvernance des données fondée sur des valeurs universellement partagées. Il faut pour cela mettre en œuvre un processus politique qui conduise les entreprises et le secteur de la haute technologie à travailler main dans la main avec des experts juridiques et le secteur public.

C’est pourquoi je me réjouis de l’annonce faite par le Premier ministre japonais Shinzo Abe de faire de la gouvernance mondiale des données un thème prioritaire lors des discussions du G20 de cette année (a). Je promeus moi-même cet enjeu à la Banque mondiale dans le cadre de notre Comité pour les données sur le développement, que je copréside aux côtés de Carolina Sanchez, directrice principale de notre pôle Pauvreté. Au sein de ce comité, nous travaillons avec la direction et les équipes techniques de la Banque pour assurer la cohérence de notre vision, de nos priorités et de nos activités collectives en matière de données.

Nous devons traiter les données « du producteur au consommateur »

Nous aimons dire que nous traitons les données « du producteur au consommateur ». Du côté producteur,il faut souligner la récente initiative « 50×2030 » » (a) qui emmènera mes collègues dans les fermes de 50 pays à revenu faible et intermédiaire pour aider les bureaux nationaux de statistique et les autorités à collecter des données agricoles de meilleure qualité, dans le but d’éradiquer la faim dans le monde d’ici à 2030. Du côté consommateur, nos scientifiques, nos statisticiens et nos économistes rendent les données accessibles et exploitables en les transformant en graphiques et illustrations dynamiques, à l’instar de l’Atlas 2018 des Objectifs de développement durable (a), entièrement reproductible.

En d’autres termes, nous travaillons sur toute la chaîne de valeur des données sur le développement, depuis la collecte à l’analyse et l’exploitation, en passant par la gestion et le traitement. Et pour ce qui est de l’utilisation des données plus précisément, il ne suffit pas de fournir des tableaux statistiques. L’enjeu est de faire en sorte que ces données améliorent véritablement la vie quotidienne des populations. Pour y parvenir, il nous faut investir pour renforcer les capacités de traitement des données partout dans le monde, afin que ces données soient traduites en politiques capables de transformer pour le meilleur les conditions de vie des populations.

Mettre en pratique nos priorités : investir dans les données, les populations et les idées

Pour mettre ces principes en pratique, nous devons nous engager à garantir le financement des activités liées aux données. Il faut donc investir dans les pays, à chaque étape, pour améliorer les méthodes de travail, pour collecter des données de meilleure qualité, pour anonymiser et traiter l’information, et pour renforcer les capacités des pays à utiliser et analyser ces données de manière à avoir un impact réel sur le développement. Nous devons être prêts à travailler avec l’ONU et d’autres bailleurs de fonds pour accélérer les progrès dans ce domaine en complétant les investissements nationaux par des financements pérennes, grâce à des engagements accrus de l’IDA et à de nouveaux fonds fiduciaires.

Nous devons également nous assurer que nos statisticiens et nos spécialistes des données disposent du soutien nécessaire pour emmener l’institution jusqu’aux frontières de demain et pour encourager les équipes à enrichir nos activités opérationnelles grâce à de nouveaux usages plus créatifs des données. Je souhaite que nos spécialistes des données fassent le lien entre la technologie des données et ses applications au service du développement.

Enfin, nous devons investir dans des idées originales pour mieux soutenir les pays et pour créer des biens collectifs mondiaux, en inventant de nouvelles applications reposant sur la technologie des données pour nous aider à suivre et à réaliser les Objectifs de développement durable. Ainsi, la toute nouvelle plateforme Global Nightlights nous permet de détecter les accès à l’électricité jusqu’à l’échelle d’un village dans 30 pays, tandis que notre portail de données sur le développement est le premier « guichet unique » de la Banque mondiale qui permet de consulter, gérer et exploiter des données au service du développement.

Vous participez à la révolution des données ? Comment exploitez-vous la puissance des données pour avoir un impact réel sur le développement ? Faites-nous part de vos commentaires et nous pourrons poursuivre la discussion.

Cadre

L’Algérie, l’autre pays de mon fils, tempête contre le « cadre », celui d’un vieil homme qui veut un cinquième mandat.

A l’heure des nouvelles énergies africaines, cette puissance continentale à la fois méditerranéenne et sahélo-saharienne, fière combattante des luttes anticoloniales noires, se prend à rêver de l’Etat de droit promis depuis la Déclaration du 1er novembre… 1954.

Quelque 270.000 Algériens qualifiés, selon l’OCDE, ont déjà pris la tangente. Fuyant ce pays où dort Frantz Fanon, avec à ses côtés ‘Les damnés de la terre’.

http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_damnes_de_la_terre-9782707142818.html

Hoja révolutionne les transports

Les quatre fondateurs de HOJA, Ursula Ndombele, Valentin Fontaine, Magalie Bueyasadila et Geoffrey Da Encarnacao, souhaitent sécuriser les voyages en taxi dans les pays en voie de développement. Le projet a été lancé à Kinshasa.

UN PROJET QUI MISE SUR LA SECURITÉ

« J’ai vécu deux ans en République démocratique du Congo, je me suis retrouvée une fois en situation délicate au moment de prendre un taxi dont le chauffeur ne m’inspirait pas vraiment confiance c’est pourquoi j’ai imaginé une application permettant de trouver un taxi sécurisé et fiable », explique Ursula Ndombele, l’une des fondatrices du projet.

Une situation que de nombreuses femmes ont connues ici en RDC.  Récemment, la recrudescence des actes d’enlèvements ou agressions via taxis clandestins ou difficilement identifiés (car le propriétaire du véhicule est souvent différent du chauffeur), montre que la population doit pouvoir autovérifier la fiabilité d’un taxis et de son chauffeur sans pour autant multiplier le prix de la course habituelle par 5 ou 10.

HOJA réponds à cette problématique avec un système qui permet une auto-vérification de la fiabilité de son taxi et de son chauffeur par un sms (sans smartphone) ou via le scan d’un QR code (avec smartphone). Le boitier GPS placé dans chaque véhicule homologué HOJA permet également une traçabilité de ce véhicule et d’assurer un trajet en toute sécurité.

Le projet HOJA vise donc  à renforcer la sécurité et la fiabilité des transports en commun grâce à un système d’auto-vérification des taxis par les usagers. Ce projet a gagné le prix de la meilleure start up de la région de Haut de France (Amiens).

Rendez-vous lors de la Kinshasa Digital Week, le 12 Avril Pour plus d’infos

Les quatre fondateurs de HOJA, Ursula Ndombele, Valentin Fontaine, Magalie Bueyasadila et Geoffrey Da Encarnacao, souhaitent sécuriser les voyages en taxi dans les pays en voie de développement. Le projet a été lancé à Kinshasa.

Djibouti affirme sa position comme hub commercial et logistique de classe mondiale

Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l'une des pièces maîtresses d'un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l'Asie, l'Afrique et le reste du monde
Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l'une des pièces maîtresses d'un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l'Asie, l'Afrique et le reste du monde

Il y a un an, le 22 février 2018, l’État djiboutien mettait fin de manière anticipée à la concession du terminal à conteneurs de Doraleh, attribuée en 2006 à la société Doraleh Container Terminal (DCT), entreprise contrôlée de facto par l’actionnaire minoritaire DP World. 

Un an après la rupture de la concession, motivée par les impératifs de développement du pays et le contrôle de ses infrastructures stratégiques, le terminal à conteneurs de Doraleh s’est imposé comme une structure portuaire performante, opérée par une entreprise djiboutienne à capitaux 100% public, la SGTD, qui œuvre pour l’intérêt commun. Et cela malgré les campagnes de « fake news », la multiplication des procédures légales, les tentatives d’intimidations de l’État djiboutien et de ses partenaires stratégiques par DP World. 

Situé à l’embouchure du détroit de Bab el Mandeb, aux carrefours des principales routes commerciales du monde, le terminal portuaire a clairement de multiples vocations : servir sa région, et en premier lieu la nation éthiopienne sœur, mais aussi se positionner comme une grande plateforme de transbordement, en ligne direct avec l’Asie. 

Début février, devant les membres de la commission des forces armées du Sénat américain, le général Thomas Waldhauser, commandant en chef d’Africom (United States Africa Command) soulignait lui-même que le port à container de Doraleh fournissait de meilleures prestations depuis le départ de DP World. Et que la République de Djibouti était un partenaire stratégique important des États-Unis grâce aux plateformes logistiques et stratégiques que le pays offre aux forces américaines dans la région et en Afrique. 

Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l’une des pièces maîtresses d’un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l’Asie, l’Afrique et le reste du monde. Au développement de Doraleh s’ajoute la mise en place du nouveau port multi-purpose sur le même site (DMP, mai 2017) et l’ouverture des ports de Goubet et de Tadjourah (juin 2017). À cette montée en puissance, il faut ajouter le développement de la nouvelle zone franche, qui a vocation à être la plus grande d’Afrique (inaugurée en juillet 2018), et le démarrage effectif de la nouvelle liaison ferroviaire entre Djibouti et Addis-Abeba (janvier 2018). 

Plus récemment encore, un accord aux répercussions globales a été conclu le 17 février dernier dans le domaine de l’énergie entre l’Éthiopie et Djibouti. Il prévoit la mise en service d’un gazoduc entre les gisements de gaz naturel du bassin d’Ogaden en Éthiopie et la côte djiboutienne. Puis, dans une deuxième étape, la construction et l’exploitation d’une usine de liquéfaction de gaz naturel et d’un terminal gazier dans la zone de Damerjog, le tout avec un financement privé global de l’ordre de 4 milliards de dollars américains de POLY-GCL Petroleum Group Holdings Limited (Chine), le promoteur de ce méga projet. 

L’économie éthiopienne est sur une perspective ascendante à long terme. Les liens entre les deux nations, stratégiques, commerciaux et culturels sont profonds, anciens. La spectaculaire « détente » régionale accentue les opportunités pour tous. De son coté, Djibouti a massivement investi, depuis des années, dans la mise en place d’infrastructures porteuses et dans un cadre légal fortement favorable au secteur privé et aux entreprises de services. Progression soulignée par le bond de 55 places dans le classement 2018 de Doing Business. 

Le projet de développement de Djibouti est donc clairement en marche. Les investissements majeurs, les montants engagés, témoignent de la confiance des partenaires internationaux dans la vision à long terme de Djibouti. 

La république de Chine a participé activement à cet effort, soit en termes d’investissements directs soit par le biais de financements de projets djiboutiens. Et dans le cadre des nouvelles routes de la soie et de sa stratégie africaine, la Chine s’est imposée comme un partenaire essentiel. 

Cette « grande ambition Djibouti » s’appuie sur un équilibre géostratégique constant. Situé sur une route maritime vitale pour le commerce mondial, Djibouti assume pleinement son rôle dans le maintien de la sécurité dans le golfe d’Aden et dans la lutte contre le terrorisme. Djibouti s’est également affirmé comme un hub humanitaire primordial, en particulier pour venir en aide aux populations civiles victimes du conflit au Yémen. 

La République de Djibouti, soucieuse de ses responsabilités et de ses alliances, tient en tout état de cause à assurer les grandes nations amies de son engagement d’ouverture, de sa volonté de défendre les intérêts de chacun dans le respect du droit djiboutien et de l’équité.

Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l'une des pièces maîtresses d'un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l'Asie, l'Afrique et le reste du monde
Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l’une des pièces maîtresses d’un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l’Asie, l’Afrique et le reste du monde

Avec l’Agence 35°Nord

Mobilité 2.1

Crapahuteur patenté, il a creusé dans les endroits les plus improbables, déserts et forêts…

Et puis un jour, il a trouvé près de Franceville les plus vieux fossiles d’organismes pluricellulaires. La date d’apparition de cette vie sur Terre a ainsi reculé d’environ 1,5 milliard d’années, passant de -600 millions à -2,1 milliards d’années.

Et voici que son équipe publie aujourd’hui dans la revue américaine PNAS de National Academy of Sciences une autre découverte : les ‘bestioles’ du Gabon se déplaçaient dans la vase de l’écosystème marin alors dominant à cet endroit-là. Les plus vieilles traces de mobilité, jusqu’à présent datées à 570 millions d’années, reculent à 2,1 milliards.

La micro-tomographie aux rayons X a parlé et propulse une nouvelle fois le professeur Abderrazak El Albani (Université de Poitiers – CNRS – Centre national de la recherche scientifique) sous les projecteurs internationaux.

Poitevin d’origine marocaine, le géologue sait mieux que personne où se trouve le « vieux continent ».

http://www.cnrs.fr/fr/decouverte-des-plus-vieilles-traces-de-mobilite-sur-terre

#geology #nature #africa

Les Fintech peuvent-elles favoriser l’inclusion financière en RDC ?

La Fintech sera une des thématiques centrales de la deuxième édition de Kinshasa Digital Week qui aura lieu le 12 et 13 avril 2019 au Pullman.

 En effet, les Fintech sont un moteur de croissance qui permettent le développement de nouveaux métiers et de ce fait, favorisent  l’inclusion financière des populations défavorisées en RDC. Nous avons interviewé Flash POS, la première Fintech de la RDC en 2019.

Flash POS en quelques  mots et quelques chiffres?

C’est la première plateforme mobile d’agrégation  de services financiers et de services à valeur ajoutée conçue pour la distribution digitale avec 5000 agents actifs sur toute la RDC.

Ils ont plusieurs produits et services disponibles: messagerie financière « Flash Cash », recharge d’unités sur les 4 opérateurs mobiles, recharges de forfaits internet sur 3 opérateurs, recharge de bouquets TV des 3 opérateurs.

La 1ère Fintech de la RDC en 2019? Quelles sont vos ambitions pour cette année?

Cette année nous espérons agrandir encore notre réseau d’agents, intégrer encore 5 nouveaux services. Nous lancerons très bientôt une application de payement destiné au grand public. Nous voulons également publier au deuxième trimestre des API d’agrégation de services de payement destinés aux e-marchands de la RDC. Grâce à celui-ci nous allons permettre la monétisation de masse au travers des plateformes de e-Commerce et sur le marché naissant des applications mobiles.

 Les Fintech affectent-elles les relations que vous entretenez avec vos clients (publics ou privés) en matière de développement du secteur financier dans les marchés émergents ?

Les Fintech sont au contraire un moteur de croissance qui permettent le développement de nouveaux métiers et de ce fait, favorisent  l’inclusion financière de nos populations.

Quel est l’état des lieux de l’interopérabilité des acteurs financiers en RDC? 

Malheureusement aujourd’hui les différents acteurs de mobile money ne sont toujours intégrés. Concernant les banques, les compensations entre comptes peuvent prendre jusqu’à une semaine. Avec notre plateforme d’agrégation, nous espérons faciliter l’interopérabilité et réduire les délais liés aux compensations des différents acteurs financiers de la RDC.

Quels sont vos plus gros défis auxquels vous êtes confrontés?

Un des plus gros défis est celui d’arriver à mettre en place un modèle de négoce qui permette à des jeunes qui disposent de très peu de moyens (-100$ ) de devenir indépendants. Le coût de la ressource internet peut être un frein pour l’accès à la connectivite et pour l’innovation en général.

Le faible accès à l’énergie électrique peut constituer un goulot d’étranglement quant à au développement de ce secteur.

Rendez-vous lors de la Kinshasa Digital Week, le 12 Avril Pour plus d’infos

Miriam Makeba : My Story

House Of Nü Bantu et L’Auguste Théâtre présentent Miriam Makeba : My Story, d’après l’autobiographie de l’artiste Miriam Makeba : Une voix pour l’Afrique.

Après le succès de sa représentation à Paris en 2018 (à guichet fermé), le spectacle revient pour trois dates, les 1er, 2 et 3 mars 2019 à l’Auguste Théâtre, où la vie de Miriam Makeba est interprétée sur scène sous la forme d’un récit théâtral et musical.P

Les 1er, 2 et 3 mars, se tiendra la représentation du spectacle Miriam Makeba : My Story, à l’Auguste Théâtre (Paris).

Le spectacle – adapté de la traduction française du livre Makeba : My Story de Miriam Makeba et James Hall par Monique Navelet et Ranzie Casu (ed. Les nouvelles éditions africaines) – retrace les moments forts de la vie de l’artiste, rythmée d’innombrables épreuves qu’elle a su surmonter avec une résilience hors du commun. Le spectacle met en lumière cette personnalité contrastée peu connu du grand public.

Celle que l’on nomme Mama Africa est interprétée sur scène par la chanteuse Patricia Essong. Accompagnée par le comédien Emil-Abossolo Mbo et le musicien Indy Dibong, Patricia Essong a à cœur de traduire avec grâce et simplicité l’existence de cette légende de la musique qui avant, pendant et après son exil de trente ans (de son pays l’Afrique du Sud) a utilisé sa voix comme vecteur de paix et d’unité.

La musique de Miriam Makeba, sans jamais être teintée d’amerture ou de rancoeur, incite les peuples africains à lutter pour leur identité tout en prônant la tolérance. Patricia Essong déclare, « Ce projet s’inscrit dans cette quête perpétuelle de connaitre l’histoire de nos anciens, de ceux qui sont partis, afin d’entretenir leurs mémoires.

J’ai toujours été fascinée par Miriam Makeba et son parcours ; celui d’une femme résiliente ». Emil Abossolo-Mbo ajoute, « Ce que nous vous proposons Patricia, Indy, et moi, c’est une esquisse, un genre de délicieux apéritif ; sous forme de mise en espace, en lumière, en musique, en images et en sons, de quelques moments choisis de la très riche existence de Miriam Makeba ; de son énergie, de sa parole, de ses engagements, et surtout de son chant ».

House Of Nü Bantu et L’Auguste Théâtre présentent Miriam Makeba : My Story, d’après l’autobiographie de l’artiste Miriam Makeba : Une voix pour l’Afrique.

Fatou N’Diaye

Vrai bonheur de retrouver à l’écran la trop rare Fatou N’Diaye, devant la caméra de Koen Mortier.

Intrigue belgo-sénégalaise, Un Ange croise les destinées d’un cycliste et d’une marcheuse comme autant de feux follets endiablés.

Souvenons-nous de Nha Fala et d’Un dimanche à Kigali, de cette présence à l’irradiante fêlure.

Présenté en sélection au Toronto International Film Festival, le film frotte au réel sa force hallucinatoire. Une distribution propulsée par Jonathan Musset et Laurianne POITOU, avec Gilles Lyon-Caen.

http://www.waynapitch.com/un-ange

#unangelefilm

KINSHASA DIGITAL WEEK : Découvrez le programme de la 2e édition !

Kinshasa Digital Week 2019, le rendez-vous annuel des innovations technologiques et des décideurs, vous réserve la plus grande surprise Tech de l’année. Une surprise placée sous la thématique de l’ambition panafricaine.

Pour mieux vous l’annoncer, nous avons décidé de déplacer ce rendez-vous annuel des innovations technologiques et des décideurs le 12 & 13 avril au lieu du 15 & 16 mars

Quelles nouveautés pour cette deuxième édition ?

#1 Un tout nouveau programme

Pour cette nouvelle édition, c’est une toute autre dimension que proposera le salon aux décideurs, tech leader et amoureux de la tech! Les 2 journées B2B de 2018 donneront désormais naissance à une journée B2B et une journée Grand Public.

Journée B2B

Le 12 Avril sera une journée B2B avec les plus grand décideurs du pays sur les  thématiques telles que l’Administration 2.0, l’inclusions financière numérique et le Big Data. Cette journée sera l’occasion de rencontrer les top leaders.

Journée Grande Public by CMCT

La journée du 13 Avril sera consacrée au grand public (universitaires, start-up, incubateurs,…) avec 2000 personnes attendus. Cette journée mettra à l’honneur l’ensemble des métiers du digitales avec des sessions de job dating & les solutions concrètes pour monter une start-up à succès. Cette nouveauté est en co-production avec Congolea & CMCT.

# 2 De nouveaux espaces

Cette année plus de confort et de services aux décideurs,  exposants et visiteurs, pour une qualité d’accueil digne de standards des grands événements internationaux. Le salon s’étendra désormais sur deux pavillons dont le chapiteau qui intégrera un business center, des lounges, un food court, des animations tech et des espaces dédiés au recrutement.

#3 Une résonance Panafricaine:

Pour cette 2ème édition, nous voulons donner une toute autre résonance à ce rendez-vous annuel. L’objectif est de faire rayonner les acteurs tech de Kinshasa au niveau Panafricain.
Nous sommes accompagnée par les meilleures partenaires médias internationaux pour y arriver:
Kinshasa Digital Week, c’est le rendez-vous unique pour capter les nouvelles tendances, enrichir votre carnet d’adresse, et profiter de conseils d’experts.
Pour plus d informations ,rendez vous sur: www.kinshasadigitalweek.com
Appropriez-vous le futur!
avec nos partenaires grand groupes : Contact presse : ndandu@kinshasadigital.com

Schoolap : une opportunité pour l’éducation en RDC

La startup Schoolap représentera la République Démocratique du Congo au Seedstars Summit qui se tiendra en avril 2019 en Suisse. La jeune pousse congolaise a été retenue face à 11 autres startups devant un jury local lors du Seedstars Kinshasa. Mais avant de les suivre dans cette nouvelle aventure, un petit retour en arrière s’impose…

Schoolap , c’est quoi ?

Schoolap est une solution innovante issue du groupe Labes Key fondée en 2015 qui a pour objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement via internet en donnant accès à des leçons numériques. A ce jour,
schoolap réalise plutôt une croissance importante partant de 0 élèves en  2018, aux 65.000 recensé en Février 2019) soit une moyenne mensuelle de 16,000 élèves ajoutés tous les mois.

Le parcours de Schoolap 

Schoolap a remporté le concours de la première édition de la Kinshasa Digital week en 2018. Cette victoire fut un véritable tremplin pour faire connaître schoolap dans l’écosystème startup. Schoolap a ensuite remporté, la plus importante compétition de startups en phase de démarrage dans les pays émergent, Seedstars World.

Des pratiques innovantes pour l’éducation

Schoolap se veut comme une plateforme de l’éducation, proposant différents services à tous les acteurs du système éducatif avec plusieurs fonctionnalités telles que :

  •  L’accès à une banque des données statistiques aux décideurs à tous les niveaux
  • L’accès aux leçons pour enseignants spécialement pour les enseignants des écoles ne possédant pas de bibliothèques ou manuels pédagogiques
  • Un centre de messagerie pour communication entre école et parents d’élèves (via sms instantané aux parents)
  • Notifications sms aux parents en cas de paiement des frais scolaires, et autres services à valeur ajoutée (informations scolaires pour chaque école, accès aux items pour élèves et étudiants, blogs scolaires, paiements des frais scolaires, publication des résultats, etc.)

La vision derrière Schoolap L’ambition de  Schoolap, est de proposer au monde un « Google » de l’éducation. Que dans le futur, de n’importe où dans le monde, on soit à mesure d’utiliser schoolap pour accéder à des contenus pédagogiques diversifiés, à des statistiques scolaires fiables et authentiques, et à interagir avec l’école de ses enfants sans aucune difficulté et en toute sécurité. 

Rendez-vous lors de la Kinshasa Digital Week le 12 avril en RDC pour en savoir plus.

L’E-Santé : comment mettre le numérique au service de la santé en RDC

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Il a suffi d’une épidémie, Ebola, pour montrer la fragilité des systèmes de santé en RDC. Mais si la solution était le numérique ?

C’est le pari que s’est lancé le Ministre de la santé, Dr Oly Ilunga Kalenga, en créant une cellule d’appui technique à l’accélération de la transformation digitale du secteur de la santé qui contribue à améliorer la gestion de l’information sanitaire et épidémiologique durant la riposte contre Ebola.

Des applications concrètes 

En décembre 2018, l’ANICiiS (l’Agence Nationale de l’Ingénierie Clinique, de l’Information et Informatique de Santé) a vu le jour. La mission de l’ANICiiS est d’encadrer et d’accélérer l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de la santé pour améliorer le bien-être de la population congolaise.

oznor

Des Impacts positifs

La digitalisation du secteur de la santé en RDC va contribuer à améliorer la gestion du système de santé, la qualité des soins de santé et l’accessibilité aux services de santé appropriés. Ces trois éléments sont essentiels pour atteindre la couverture sanitaire universelle qui est l’objectif de notre Plan National de Développement Sanitaire. 

 Les Défis

Les défis que nous connaissons en RDC, à savoir l’accessibilité géographique, la faible couverture en réseau internet et la sécurité, mais, en ce qui concerne la digitalisation du secteur de la santé, le plus grand défi reste le changement de comportement et l’éducation numérique des différents acteurs dans le domaine de la santé, aussi bien les prestataires de soins que les patients eux-mêmes.

Une vision orientée vers le futur

La vision du Ministère de la santé est d’arriver à la couverture sanitaire universelle pour que tous les Congolais, même ceux vivant dans les zones les plus reculées, aient accès à des soins de santé de qualité à un prix abordable.

Rendez-vous lors de la Kinshasa Digital Week le 12 avril en RDC pour en savoir plus.

Skin

La peau c’est la peau, nous souffle Magatte Wade, créatrice aux Etats-Unis d’un baume à lèvres pas mièvre.

Un lipstick-manifeste d’un genre nouveau, un émollient qui ne mange pas ses mots.

Il suffisait d’oser.

https://skinisskin.com/

#skinisskin

Un avenir rayonnant pour l’énergie solaire ?

645 millions, c’est le nombre d’Africains qui n’ont pas d’accès à une source d’électricité. Et ce chiffre continuera mécaniquement d’augmenter du fait d’une croissance démographique supérieure aux nouvelles capacités de production d’électricité. Pomper de l’eau douce, faire fonctionner des dispensaires médicaux, permettre aux écoliers de faire leurs devoirs le soir ou d’avoir accès à internet : aucun développement économique ou humain n’est possible sans énergie. Afin de répondre aux besoins futurs de ces habitants, le développement rapide de la production d’électricité est indispensable.

3 propositions concrètes pour faciliter le déploiement de l’énergie solaire sur le continent africain

Un travail de groupe réalisé par l’Institut Montaigne

L’énergie solaire photovoltaïque (ou l’électricité produite à partir d’énergie solaire) représente une solution prometteuse car elle permet un déploiement rapide, à très grande échelle, d’une énergie décarbonée et économiquement accessible. Les atouts du photovoltaïque sont connus. Pourtant, à ce jour, un nombre insignifiant de centrales solaires ont été concrétisées en Afrique.

L’objectif de cette note est d’identifier les freins au déploiement de l’énergie solaire en Afrique et de proposer des solutions concrètes permettant à cette dernière de se déployer et ainsi de répondre aux défis démographique et climatique du continent africain. S’il est important de réduire les émissions de CO2 de pays comme la France – qui représentent 1,2 % des émissions mondiales -, ou l’Allemagne – 2,7 % -, l’une des priorités de la politique climatique globale doit également viser à contenir les émissions futures des habitants du continent africain, sans pour autant freiner son développement économique.

L’intégralité de la note sur le site de l’Institut Montaigne

Africa Tech Summit

Déjà un milliard de cartes SIM en Afrique ; et un milliard de surfeurs sur le web en 2021.

Dans dix ans, « l’Afrique sera le continent le plus numérique, le plus peuplé et le plus jeune du monde » (Booming Africa, éd. Débats Publics, Bruno Mettling).

Puissant stream vers la capitale rwandaise pour l’Africa Tech Summit Kigali.

http://www.africatechsummit.com/kigali/

Edition Débats Publics

#socialmedia

#digitalafrica

#ATSKGL

Le numérique en levier des thématiques du développement

NadjiBi
NadjiBi

C’est lors du 20ème colloque du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) à la Maison de l’UNSECO que j’ai pu défendre le numérique comme levier des thématiques du développement.

Présentation du numérique en levier des thématiques du développement lors du 20ème colloque du Syndicat des énergies renouvelables à l'UNESCO

Au delà d’évoquer comment le numérique agit en véritable liant sur les projets d’eau, de santé, d’éducation, d’agriculture ou d’entrepreneuriat, j’ai pu présenter de manière pragmatique quelques exemples de projets comme le moulin à moudre le mil solaire que j’ai visité au Sénégal ou la livraison de sang avec des drones à Kigali ou je m’étais rendu en 2017. J’avais alors écrit cet article sur Zipline.

Lors du colloque du SER j’ai préféré détailler le projet du moulin à moudre le mil solaire, pourquoi ?

Parce qu’il représente pour moi un véritable modèle pérenne et adapté tout en étant innovant et multi-thématique. Après les nombreuses tables rondes du colloque qui évoquaient des dispositifs de plusieurs centaines de millions d’euros voire de milliards il était temps de revenir à taille humaine. Non pas que les grands projets ne sont pas passionnants ou essentiels mais il faut parfois revenir à des écosystèmes humains de plus petites taille ou la rapidité, la productivité et l’adéquation avec le besoin est plus palpable.

Le moulin à moudre le mil à été soutenu par l’Agence des Micro Projets en 2018 avec un financement de 15 000 euros. Ce projet est porté par l’association Village Samaane et le groupement de femme bénéficiaire du village Samaane qui se situe dans la région de Fatick.
L’objectif était de permettre aux femmes qui pillent le mil d’optimiser cette tâche longue et fastidieuse tout en préservant la ressource alimentaire avec l’objectif d’améliorer le rendement et les revenus.

Notre farine de mil et nos galettes avaient le goût du gazoil…Marie, agricultrice et productrice de mil du village Samaane au Sénégal

Il y a quelques années les femmes s’étaient regroupées en tontine pour acheter un moulin motorisé. Ce fut un échec cuisant… La moteur au delà d’être bruyant, polluant et très gourmand en carburant ne donnait pas satisfaction. Le gazoil arrivait à se répandre à un tel point que le mil avait un goût de carburant… Le coût du gazoil pour alimenter le moteur était astronomique, le moulin a été abandonné.

Un moulin à moudre le mil écologique ?

Avec le financement de l’Agence des Micro Projet les femmes furent équipés de téléphones mobile et formé à la gestion d’un compte en banque sur mobile, le “mobile banking” est très répandu surtout en Afrique de l’Est ou le Kenya fait figure de modèle avec Mpesa la solution de Vodacom.
Le groupement du village Samaane relance donc une tontine mais cette fois-ci en ligne avec la mobile monnaie, le système collecte les fonds qui se rajoutent au financement de l’Agence des Micro Projets.

Mais cette fois il faut un moulin à moudre le mil qui ne soit pas bruyant pollueurs et gourmand en énergie, un moulin écologique ?
C’est l’entreprise NadjiBi, avec à sa tête Julien Poltron qui va s’emparer du projet tout en analysant le besoin. Des jeunes élèves sénégalais vont modéliser sur ordinateur un moulin à moudre le mil fonctionnant à l’énergie solaire avec un système de pay as you go (paiement à la consommation) ou de crédit d’achat par smartphone.

Quelques mois après le fameux moulin à moudre est installé dans un batiment en “du” au coeur du village, les panneaux solaires sur le toit lui donne un aspect moderne et impressionne. Le moteur électrique fonctionne parfaitement, le rendement est assuré et le mil est… délicieux !

4 thématiques du développement et du numérique en levier !Village Samaane et NadjiBi au Sénagal

Lors du 20ème colloque du Syndicat des énergies renouvelables des centaines de personnes à l’UNESCO on ainsi découvert un projet de santé, d’agriculture, d’énergies renouvelables et d’entrepreneuriat qui à pu voir le jour grâce au numérique !

Le moulin à moudre le mil solaire

Mali, semaine des énergies renouvelables

La Semaine malienne des énergies renouvelables (SemR) est organisée par l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali) et le ministère de l’Énergie et de l’Eau, au nom du gouvernement malien, dans le cadre du Projet d’appui à la promo­tion des énergies renouvelables au Mali (PAPERM), en partenariat avec la Banque africaine de développement, les Fonds d’investissements climatiques à travers leur programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables dans les pays à faible revenu (CIF-SREP) et le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA). Objectif : promouvoir les investissements dans le secteur des énergies renouvelables au Mali.

La SemR s’adresse aux investisseurs et industriels au Mali, dans le but de répondre aux besoins en énergies renouvelables de la population et du secteur industriel, nécessaires pour développer l’économie, favoriser la création d’emplois et préserver l’environnement tout en réduisant les impacts négatifs du changement climatique.

Ouverte au grand public, la SemR accueillera des représentants du secteur privé comme d’institutions locales, nationales, régionales et internationales, des industriels, des investisseurs et autres décideurs, pour les sensibiliser aux avantages nombreux qu’offrent les énergies renouvelables, leurs usages et les technologies y afférant, et ainsi mettre en lumière les impacts socio-économiques qu’elles entraînent.

Au programme de cette SemR, les investissements dans le solaire, la biomasse, les biocarburants, l’éolien, l’efficience énergé­tique et la micro-hydroélectricité figurent en bonne place, avec une quarantaine de stands d’entreprises (nationales et internationales) à la pointe du développement énergétique durable, la présence d’organismes nationaux, bilatéraux et multilatéraux actifs dans la facilitation et la promo­tion de ces domaines ou dans le déploiement à plus grande échelle des énergies renouvelables.

Au fil de la Semaine, cinq conférences thématiques réuniront différents experts en énergies renouvelables présents au Mali et dans la région, qui détailleront les opportunités qu’offre le gouvernement aux investisseurs et aux industriels désireux de profiter de la croissance exponentielle du secteur énergétique au Mali et en Afrique.

Le Mali jouit d’un énorme potentiel de production d’énergies renouvelables, l’un des marchés les plus prometteurs en Afrique de l’Ouest.

Avec le soutien actif des plus hautes autorités du Mali et de ses partenaires techniques et financiers qui veulent faire des énergies renouvelables la première source énergétique du pays à moyen et long termes, en vue d’impulser une croissance durable, de réduire la pau­vreté, de créer des emplois et de générer des revenus, le chemin est tout tracé pour les investis­seurs et les industriels qui savent saisir les meilleures options au meilleur moment.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur : https://www.enrkibaru.ml/

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal

Africa CEO Forum

Rendez-vous à Kigali le 25 et 26 mars 2019

Plus de 1 500 participants de haut niveau venus de plus de 70 pays dont 40 africains se donnent rendez-vous à Kigali afin d’aborder les enjeux stratégiques pour la croissance du continent.

Lieu de partage d’expériences, d’échanges et de décryptage des tendances affectant le monde économique et la société, l’AFRICA CEO FORUM réunira dirigeants et actionnaires d’entreprises, investisseurs, Chefs d’Etat et ministres pour débattre sur le thème « Intégration économique : l’indispensable mobilisation du secteur privé« .  En savoir plus 

En marge de l’évènement le Africa CEO Awards sera présenté. Il est encore possible de candidater !

Chaque année, les AFRICA CEO FORUM AWARDS récompensent les entreprises et investisseurs qui ont fortement contribué à la croissance africaine.

Depuis six ans, ce sont plus de 160 entreprises et fonds d’investissements africains et internationaux et plus de 50 CEOs, figures emblématiques de la vitalité économique africaine représentants l’ensemble du continent, qui ont été nominés.

La remise des prix aura lieu lors du dîner gala du AFRICA CEO FORUM le 25 MARS 2019 à Kigali.

Inscrivez-vous maintenant, le nombre de places est limité !

Africa CEO Forum 2019

Lupita Nyong’o

Le sang des Luo venus du Haut-Nil, le premier jour vu à Mexico, et Lupita Nyong’o campe en Balmain à la une du Marie-Claire USA.

Hasards et talents mêlés, une ‘Juliette’ de 14 ans pour un Shakespeare de collège kenyan, une envie folle de scène, quelques clips et des études à Yale, la fille du Comté de Kisumu double 1000 concurrentes au casting de Esclave pendant douze ans et voit ses débuts au cinéma salués par un Oscar.

Depuis, Black Panther est passé par là, ascenseur vers la légende. Pour tester le vestiaire inspiré d’Olivier Rousteing, la belle s’offre ici devant l’objectif de Daria Kobayashi Ritch. En mars au cinéma, elle portera le film du prodige du frisson noir Jordan Peele, Us.

http://www.marieclaire.com

Stone Music

Sur la côte swahilie, branchez les amplis ! La 16e édition de Sauti za Busara (‘les sons de la sagesse’) se tient à Zanzibar jusqu’à dimanche.

Autour du député Simai Mohammed, de la Britannique Julia Bishop et de la Tanzanienne Maria Sarungi – Tsehai, un groupe de passionnés enchante Stone Town en live chaque année.

Belle sarabande de talents locaux et internationaux, parmi lesquels la slameuse camerounaise Lydol, la Soudanaise Asia Madani, les Zimbabwéens de Mokoomba, et des Français de l’océan Indien comme le maître mahorais M’toro Chamou et le Réunionnais Dago Roots. Plus de 400 musiciens pour quatre jours de fête à conclure en after au Chaza.

Une opération soutenue par la Norvège (Elisabeth Jacobsen), Swiss Arts Council Pro Helvetia , l’Allemagne, Africalia vzw et le réseau Fondation Alliance Française (Frédéric TIBERTI).

http://www.busaramusic.org

#SZB2019

Portail Solidaire : plus de financements pour les microprojets

Le Portail Solidaire, un projet de l'ONG La Guilde avec son programme l'Agence des Micro Projets
Le Portail Solidaire, un projet de l'ONG La Guilde avec son programme l'Agence des Micro Projets

L’ONG La Guilde avec son programme Agence des Micro projets, qui finance depuis 37 ans des microprojets en majorité en Afrique, lance le Portail Solidaire

Le nouveau portail collaboratif qui met en lien les porteurs de projets de solidarité internationale avec des bailleurs de fonds

ONG La Guilde

Après avoir innové dès 2014 en lançant une plateforme de dépôt de demandes de financement en ligne avec dématérialisation du cycle de vie des projets l’ONG La Guilde inaugure début 2019 le Portail Solidaire qui permet de mieux fédérer les porteurs de projets de solidarité internationale et les bailleurs de fonds.

Proposer une plateforme intuitive qui permet de piloter jusqu’à 600 projets par an était le défi de 2014. Les objectifs de l’époque étaient nombreux :

  • Proposer aux porteurs de projets un formulaire simple à remplir pour leurs demandes de financement 
  • Proposer de joindre du contenu numérique aux dossiers, tels que des photos, des vidéos, des annexes, la géolocalisation des projets. 
  • Permettre aux experts internes et externes à l’Agence des Micro Projets d’instruire les demandes de financement et de compléter leur avis personnalisés sur les dossiers, quelque soit l’endroit du monde dans lequel ils se trouvent 
  • Proposer différents statuts pour le dossier qui est déposé en ligne : brouillon, en cours d’étude, doté ou non doté, bilan validé, évaluation.

Suite à la consultation de porteurs de projets, de partenaires locaux et de bailleurs de fonds en 2018, La Guilde a souhaité faire évoluer cette plateforme, victime de son succès, pour répondre aux besoins croissants.

Une seule demande de financement permet désormais de solliciter plusieurs bailleurs de fonds et d’obtenir des avis personnalisés d’experts

Le Portail Solidaire avec un accès pour les porteurs de projets et un autre pour les bailleurs de fonds

Les porteurs de projets peuvent choisir les dates des appels à projets ainsi que les thématiques et zones géographiques éligibles auprès des bailleurs. Si une demande de financement est refusée, elle peut être « dupliquée » et retravaillée en prenant en compte les avis personnalisés pour être soumise à un nouvel appel à projets. 

5 bailleurs de fonds ont déjà rejoint le Portail Solidaire

Ils permettent de co-financer une centaine de microprojets de solidarité internationale par an.

Toutes les thématiques de l’aide au développement sont éligibles : santé, éducation, sport, agriculture, entrepreneuriat, droits de l’homme, eau et assainissement… Découvrir les critères d’éligibilité et les thématiques sur le Portail Solidaire. Les projets doivent impérativement être en partenariat avec une association française.

Mais au-delà de l’outil numérique, La Guilde propose un accompagnement humain nécessaire par téléphone, lors d’entretiens individuels ou de rencontres collectives dans toute la France. 

Rendez-vous sur Portail Solidaire

Portail Solidaire - Un portail collaboratif qui met en lien
des porteurs de projets de solidarité internationale
avec des bailleurs de fonds
Le Portail Solidaire – Un portail collaboratif qui met en lien
des porteurs de projets de solidarité internationale
avec des bailleurs de fonds

Rwanda, un nouveau départ pour les combattants

En ce matin frais et brumeux, une trentaine d’hommes sont rassemblés dans une salle de classe du Centre de démobilisation de Mutobo, dans la Province du Nord. Tous d’anciens combattants, ils viennent de rentrer volontairement de la République démocratique du Congo voisine, dans le but de rejoindre la vie civile au Rwanda. À l’écoute de leur instructeur, ils prennent des notes sur une leçon d’histoire.

En 1994, le génocide qu’a connu le Rwanda a coûté la vie à plus d’un million de Tutsi et de Hutu modérés, en 100 jours seulement. Le pays a été dévasté. Avec l’arrivée au pouvoir du Front patriotique rwandais, conduit par l’actuel président, Paul Kagame, les militaires et miliciens de l’ancien gouvernement ont fui vers la RDC où nombre de combattants ont dû lutter pendant des décennies pour survivre.

Suite au génocide, le gouvernement rwandais a mis en place des mesures pour faire face aux conséquences de la guerre et progresser vers une réconciliation nationale. Dans ce but, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants étaient essentiels, tant pour l’ancienne armée gouvernementale que pour celle du nouveau gouvernement.

En 1997, la Commission rwandaise de démobilisation et de réintégration (en anglais, RDRC) a été mise en place et a depuis permis de démobiliser et d’aider à la réintégration de plus de 70 000 ex-combattants. La Banque mondiale, par le biais de l’Association internationale de développement (IDA), a appuyé ces efforts à travers deux projets successifs : le Projet de démobilisation et de réinsertion d’urgence (2002-2008) et le Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration (en anglais SEDRP, 2009-2017).

« Le Rwanda a accompli des progrès extraordinaires au cours des dernières années », constate Yasser El Gammal, le responsable des opérations du Groupe de la Banque mondiale au Rwanda. « Pour le pays, il est vital de consolider la paix et la stabilité régionale afin de maintenir une croissance économique forte et de permettre une amélioration substantielle du niveau de vie de tous les Rwandais. »

Première étape : la démobilisation

Après bien des années passées hors du Rwanda, les anciens membres de groupes armés hésitent parfois à se rapatrier, de peur d’être poursuivis pour les crimes qu’ils auraient pu commettre lors du génocide. D’autres, ayant rejoint les forces armées alors qu’ils vivaient en RDC, sont maintenus en otage par leurs commandants, qui gardent un étroit contrôle sur les mouvements et l’état d’esprit de leurs troupes et de leurs familles.

La première étape du processus de démobilisation et de réintégration consiste à convaincre les membres des groupes armés qu’ils peuvent déposer les armes et rentrer à la maison sans danger.

Elie Mutarambirwa, un commandant, est rentré au Rwanda en 2010. Il travaille désormais pour la RDRC et parle régulièrement aux combattants encore à l’étranger pour les encourager à rentrer à la maison.

« On leur téléphone souvent, dit-il. On essaie de leur expliquer ce qui se passe ici au Rwanda. Avec la plupart de ces gens, nous avons vécu ensemble. Comme ils nous connaissent, quelquefois si on leur donne le message, ils comprennent facilement et ils ont confiance en nous. »

Au Centre de démobilisation de Mutobo, à environ deux heures de la capitale, Kigali, les anciens combattants commencent leur transition vers la vie civile.
« Ici, nous leur offrons divers services : hébergement, nourriture, soins médicaux, une formation civique et pratique pour développer leurs compétences, ainsi qu’une formation de base à l’entrepreneuriat, » explique Francis Musoni, secrétaire général de la RDRC.

Les familles d’anciens combattants sont également démobilisées grâce à un programme d’orientation similaire, plus court, afin de faciliter leur réintégration au sein de la communauté.

Parmi les arrivants, on compte plusieurs enfants combattants, âgés de 11 ans à 17 ans. Ces enfants sont nés et ont grandi hors du Rwanda, soit dans des colonies civiles soit dans des camps associés à des groupes armés. Lorsque les garçons atteignent un certain âge – habituellement entre 9 ans et 12 ans – ont les oblige souvent à rejoindre les groupes armés.

En décembre 2017, 293 enfants combattants avaient suivi le programme et passé au moins un an au Centre de réhabilitation pour enfants de Muhoza. Là, des personnels qualifiés tentent de combler les manques liés à une enfance que ces jeunes n’ont pas connue. À la fin de leur séjour, les anciens enfants soldats retournent auprès de leur famille ou se trouvent placés en famille d’accueil.



Priorité à la santé mentale

Une enquête de 2012, conduite par le Centre de démobilisation de Mutobo a révélé la prévalence de troubles de stress post-traumatique (TSTP) ainsi que d’autres problèmes de santé mentale chez les combattants. Un tiers des personnes interrogées présentaient des résultats élevés pour les indicateurs de problèmes de santé mentale graves.

C’est la raison pour laquelle la RDRC, avec l’appui de partenaires du développement, ont mis en place une méthodologie incluant un dépistage systématique des risques liés à la santé mentale pour tous les ex-combattants et leurs dépendants. En cas de besoin, ils peuvent être traités immédiatement à leur arrivée au centre.

« Un aspect important de cette activité est que les services de santé mentale ont été mis en place dès le début du processus, au sein du centre de démobilisation, rappelle Natacha Lemasle, chef d’équipe pour le Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration (SEDRP). De cette manière, les personnes les plus touchées ont pu être diagnostiquées et traitées le plus tôt possible. »

À la clôture du SEDRP en 2017, l’ensemble des adultes ex-combattants ont rapporté avoir passé un dépistage des troubles de santé mentale au cours de leur séjour au centre de Mutobo. Cette étape a permis d’adresser plus de 3 500 ex-combattants à des institutions spécialisées pour un suivi psychiatrique ou en psychothérapie.



Réintégration sociale et économique

Au terme des programmes d’orientation de Mutobo et Muhoza, les anciens combattants doivent vaincre leur peur et la défiance des communautés dans leur effort pour réintégrer la vie civile. Leur réintégration sociale est facilitée par des événements organisés par les communautés locales, les traitements et le suivi psychologiques, le dépistage volontaire du VIH/SIDA et le conseil. Les ex-combattants les plus vulnérables ainsi que l’ensemble des femmes et des enfants anciens combattants se voient offrir un soutien supplémentaire par le biais d’un accès à l’éducation formelle de 2 ans, pour des formations professionnelles ou un apprentissage.

Jean-Felix Hategekimana est rentré au Rwanda après avoir passé 23 ans dans les forêts de RDC. N’ayant pas fait d’études, il espère que la formation de 6 mois en soudure et fabrication qu’il a choisie dans le cadre de son programme de réintégration, lui permettra de rentrer dans le marché de l’emploi. «  J’ai tellement d’idées pour mon avenir, quand je partirai d’ici », explique Hategekimana, non seulement en matière de recherche d’emploi mais aussi pour créer ma propre activité, afin de pouvoir subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. »

Nombre d’anciens combattants choisissent de rejoindre des coopératives, dans lesquelles ils travaillent aux côtés de membres ordinaires de la communauté, dans des domaines aussi variés que l’agriculture, la construction, le taxi-moto ou la couture.



Inclusion : appui aux ex-combattants en situation de handicap

En 2008, la RDRC a lancé un programme de construction de maisons adaptées aux besoins des ex-combattants en situation de handicap, afin de leur permettre d’y vivre en autonomie. Dix ans plus tard, ce sont quelques 832 maisons et 10 ateliers intégrés de réhabilitation et de production qui ont été construits à travers le pays. Ces centres offrent des opportunités de formation et d’emploi pour les ex-combattants invalides et leurs dépendants, à proximité immédiate de leur habitation. Ils abritent également des équipements de loisir et des parties communes pour encourager les échanges entre les ex-combattants en situation de handicap et les autres membres de la communauté.

Celine Mukabagema était membre de l’ancienne armée gouvernementale. Elle est retournée à la vie civile en 2003 mais avec un handicap physique permanent qui limitait sa mobilité. Elle a été l’une des bénéficiaires du programme et vie aujourd’hui dans une maison spécialement construite pour elle et sa famille. Elle a également suivi une formation de couturière et a reçu une machine à coudre qu’elle utilise pour compléter l’allocation mensuelle qu’elle perçoit du gouvernement. Ainsi, elle peut subvenir aux besoins de sa famille et envoyer ses deux enfants à l’école.

Mukabagema fait aussi remarquer que, bien qu’elle ait servi dans l’armée du précédent gouvernement, elle n’a pas subi de discrimination et a reçu tout le soutien disponible à son retour à la vie civile. « Je ne vois aucune différence, même si l’on a servi dans l’ancienne armée, nous sommes tous traités de la même manière lors du processus de réintégration, dit-elle. Il n’y a pas de différences et je pense que c’est une bonne chose. »



Le programme de démobilisation et de réintégration a permis de dépasser les cibles fixées et, plus largement, d’influencer les objectifs de développement au Rwanda. Ainsi, la catégorisation établie par la RDRC afin d’évaluer le degré de handicap des ex-combattants a été érigée en loi nationale et étendue à l’ensemble de la population rwandaise. Le gouvernement a également demandé à l’unité de réadaptation médicale du programme de former des docteurs à travers tout le pays.

Le Groupe de la Banque mondiale a accordé son appui au projet sur plus d’une décennie, jusqu’à la clôture du Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration en 2017. S’appuyant sur les leçons tirées de cette expérience et les approches innovantes qu’elle a permis de piloter, le gouvernement rwandais maintient ce programme en place pour offrir son appui à la démobilisation et la réintégration des membres des groupes armés et à leurs dépendants.

Avec La Banque Mondiale

Tatoo

Le plus grand festival de court métrage du monde Clermont-Ferrand Short Film festival ouvre sa 41e édition.

En compétition, une œuvre sud-africaine, venue du Cap. ‘The Number’, de Manuela Gray, la grande artiste du tatouage, au plus près des peaux ouvragées des gangsters emprisonnés.

Un travail accompagné par Southern Guild (Jo Youenstrevyn mcgowan), produit par Janette De Villiers et Brendan McGinty. A suivre encore, ‘Sega’, sous pavillon sénégalais, par Idil Ibrahim.

https://clermont-filmfest.org/

Era of Africa

Avec Ihab ALI GADDAYE de The Era Of Africa pour un verre près de la Sorbonne.

Prospective, regards sur le monde, points de vue sur l’Afrique et l’Europe avec aussi Sofiane OUBELA.

http://www.theeraofafrica.com/

Chaque pas est une audace.

#NewIdeas2019#Africa

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