Le Musée d’Orsay accueille ‘Le modèle noir de Géricault à Matisse’ jusqu’en juillet, après New York et avant Pointe-à-Pitre.
Trois temps – l’abolition de l’esclavage (1794-1848), la Nouvelle peinture (Manet, Bazille, Degas, Cézanne) et les premières avant-gardes du XXe siècle – pour illustrer somptueusement le mot de Bona Mangangu : « L’art dans sa puissance de transcendance lutte contre les forces qui s’agitent dans les sombres nuits de la conscience. Il résiste contre la mort, bien au-delà de la vie », au fil de son échappée poétique autour de Joseph, le Noir du Radeau de la Méduse bientôt dévoré par le banc d’Arguin.
Une exposition historique assortie d’un programme culturel qui s’annonce passionnant.
De la danse avec Salia Sanou et Germaine Acogny, des textes avec Abd Al Malik (sur l’épéiste de Puvis, ci-dessous) et Marie Ndiaye, une Nuit de Tout-Monde avec sylvie glissant, Christiane Taubira, Marie Josée Mondzain, jacques coursil, une table ronde autour de Pap Ndiaye avec Alice Diop et Audrey Celestine, une installation de Glenn Ligon…