société : Orange Tunisie entité : Service marketing B2B Data et fixe / Direction Marketing et Communication Externe
POSTE ET MISSIONS
Rattaché au chef de service marketing B2B Data et fixe au sein de la Direction Marketing et Communication Externe, vous êtes le garant du développement et de l’assurance de la gestion de bout en bout des produits Data et services B2B.
Vous êtes appelé à :
-construire et mettre à jour une roadmap de produits destinée à supporter le plan marketing B2B ,
-consolider les éléments budgétaires relatifs à cette roadmap opérationnelle ,
-s’assurer de la livraison dans les temps des projets et des offres,
-assurer le support avant-vente aux équipes commerciales, sur l’ensemble des produits de votre portefeuille,
-construire, délivrer et suivre régulièrement un tableau de bord de la qualité de services et de la performance commerciale (volume, revenu et marge) des différents produits,
-assurer un benchmark régulier du marché (évolutions technologiques, attentes du client, distribution ) pour proposer des évolutions des produits et des offres,
-préparer l’argumentaire de vente, procédures et le kit d’aide à la vente pour les commerciaux.
PROFIL
De formation bac +4/5 ou équivalent, vous justifiez d’une expérience dans le développement des produits, services télco et la gestion de projets transverses. vous avez des compétences dans les produits Data et services managés à destination des entreprises (VPN, Cloud…).
votre expertise en gestion de projets et en analyse d’opportunité financière est fortement souhaitable, votre bonne capacité d’analyse et de synthèse et votre sens de communication développé et votre esprit d’équipe sont des atouts pour réussir votre mission.
Toutes les avenues menant vers le Centre da la ville de Bujumbura étaient fermées et sont toujours bloquées ce vendredi le 17/04/2015.
La manifestation prévue par les partis politiques de l’opposition et ceux exclus du parti au pouvoir qui sont contre le 3ème mandat du Président Burundais a eu lieu malgré l’opposition des institutions en charge de la sécurité. La population et les manifestants se regardaient, se surveillaient mutuellement à chaque mouvement lors de ces manifestations qui ont vu l’arrestation de plus d’une trentaine de personnes.
Vers midi et demi, la police et les manifestants se sont jetés des pierres .Un policier a été blessé lors de ces incidents. Les manifestants qui avaient assiégés le centre de la ville de Bujumbura ont parfois été acculés à fuir les éléments de la police munis de gaz lacrymogènes, des fusils, de ceinturons…
Les camions capables de larguer de l’eau avec beaucoup d’intensité ne cessaient de faire le tour de la capitale. Ils ont largué de l’eau parmi les manifestants qui se trouvaient aux environs de la place communément appelé chez Ndadaye.Les manifestants se sont dispersés sans pour autant abandonner la mission du jour à savoir celle témoigner à la face du monde qu’ils s’inscrivent en faux contre le 3ème mandat qu’envisage Pierre Nkurunziza à la tête du Pays.
Des policiers ont arrêté lors de ces manifestations certains leaders politiques notamment Chauvineau Mugwengezo de l’Union pou la Paix et le Développement (UPD) et Fréderic Bamvuginyumvira Vice-président du Front pour la Démocratie au Burundi (FRODEBU).
Le premier a été au départ accusé d’avoir donné à son garde de corps de possession d’armes. Au moment où il a été arrêté, nous avons vu que s’était sur l’injonction d’un agent du service national des renseignements. Ce dernier leur a dit que le gardien de Chauvineau Mugwengezo possédait une arme alors qu’au fond l’accusé ne possédait pas de pistolet.
Chauvineau mugwengezo a tenté d’entrer dans deux véhicules pour regagner chez lui pendant cette manifestation hélas, la police lui a refusé la liberté de mouvement. Plus d’une trentaine de personnes ont été arretées et incarcérées dans ce tourbillon et conduit manu militari dans plusieurs bureaux de la police.
Tout près de la galerie le Parisien, les policiers ont utilisé les balles réelles en l’air pour chasser les manifestants et les obliger de quitter les lieux. Ils ont aussi utilisé les gaz lacrymogènes pour les chasser de la localité. Durant ces manifestations, les éléments du Service National de Renseignements se trouvaient un peu partout.
Une police désemparée
Loin de l’endroit où devaient se tenir ces manifestations, la police s’était aussi mobilisée. Sur tous les ponts menant dans la capitale de Bujumbura ,ils étaient estimés à plus d’une trentaine de policiers mobilisés pour empêcher tout mouvement vers le centre de la ville de Bujumbura. Face à tout attroupement de personnes, ils n’hésitaient pas à recourir à la force.
Au campus Kamenge pour illustration, ces policiers ont largué deux gaz lacrymogènes au sein des étudiants qui regardaient pendant la pose le mouvement de motards qui fuyaient en klaxonnant en signe d’expression de joie de cette manifestation.
Oscar Ndayiziga, l’ancien Gouverneur de la province de Muramvya l’un des organisateurs de cette manifestation s’indigne contre la comportement de la police. Pour lui, la police qui avait récemment assuré la manifestation du CNDD-FDD a usé de deux poids deux mesures. Il souligne que le combat continuera malgré tout jusqu’à ce que la raison remporte sur le mensonge.
Stromae va pour la première fois se rendre au Rwanda pays d’origine de son père et donner une série de concerts en Afrique
C’est une véritable tournée Africaine qu’annonce la star et auteur de « papaoutai », « Carmen » et « formidable »…
Regarder Carmen de Stromae
Voici les dates, villes et pays de la tournée Afrique de Stromae:
Le 13/05, au Monument de la Renaissance à Dakar.
Le 16/05, au Gamboa Festival de Prala.
Le 19/05, à la maison du parti de Bonanjo à Douala.
Le 23/05, à l’open Air Heden Golf Hotel d’Adibjan.
Le 06/06, au stade de Libreville.
Le 10/06, au palais des Congrès de Brazzaville.
Le 13/06, au théâtre de Verdure de Kinshasa.
Le 20/06, au stade Amahoro de Kigali.
Mais qui est Stromae ?
Paul Van Haver, dit Stromae, né le 12 mars 1985 à Etterbeek, est un auteur-compositeur-interprète et producteur belge de hip-hop, de musique électronique et de chanson française originaire du quartier de Laeken, à Bruxelles.
Il se fait connaître en 2009 avec la chanson Alors on danse extraite de l’album Cheese.
En 2013, son deuxième album Racine carrée est un succès critique et commercial. La tournée qui suivra le fera connaître mondialement avec plus de 200 dates dans plus de 25 pays dont les États-Unis, le Brésil, le Canada, ou encore la Russie.
Un contrat d’une valeur de 1,65 million d’euros financé par l’Agence française de développement (AFD)
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 16 avril 2015
Le ministère ivoirien des Infrastructures économiques a accordé au consortium mené par Louis Berger (http://www.louisberger-france.com) un contrat pour la supervision de travaux de construction, d’une valeur de 1,65 million d’euros (soit 1,76 million de dollars) et financé par le programme de désendettement et de développement de l’Agence française de développement (AFD) pour la Côte d’Ivoire.
Le consortium supervisera la construction d’une route de 45 kilomètres (28 miles) reliant Ferkessédougou, deuxième ville du nord de la Côte d’Ivoire, à Ouangolodougou, ville située au nord du pays près de la frontière avec le Burkina Faso. Les travaux porteront également sur la remise en état de divers carrefours.
« Lorsqu’elle sera terminée, cette route permettra aux producteurs locaux de transporter leurs produits au marché plus rapidement et dans de meilleures conditions », a déclaré Jean-Pierre Dupacq, Directeur Général Délégué, responsable des opérations de Louis Berger en Afrique. « Cette route, qui permettra de relier la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali, générera de nouveaux échanges commerciaux dans la région, et d’importantes retombées économiques. »
Fort de plus de 50 années d’expérience en Afrique, Louis Berger travaille depuis 20 ans en Côte d’Ivoire, et a mis en œuvre près de 15 projets portant sur un large éventail de services dans les secteurs de l’agriculture et des transports.
Distribué par APO (African Press Organization) pour Louis Berger.
EMPLOI : H/F CHEF DE DÉPARTEMENT AUDIT INTERNE, ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE POUR BOLLORÉ SA
ENTREPRISE
filiale du Groupe Bolloré à Abidjan, Côte d’Ivoire
POSTE ET MISSIONS
Nous recrutons actuellement pour notre filiale à Abidjan, Côte d’Ivoire: UN (1) CHEF DE DÉPARTEMENT AUDIT INTERNE (H/F) Au sein de la Direction Audit Interne et Fiscalité, vous êtes rattaché au Directeur de l’Audit Interne et aurez comme principale mission l’audit des opérations comptables, financières, administratives et opérationnelles mais aussi à évaluer l’adéquation et l’efficacité des systèmes de gestion et de contrôle interne, pour vous assurer de la performance des services.
En ce sens vous aurez les missions suivantes :
– Participer à l’élaboration du plan d’audit interne, couvrant les risques des activités ; Participer à l’élaboration des procédures internes ;
– Exécuter des missions d’audit interne dans leurs différentes phases ;
– Rédiger les projets de rapport d’audit à soumettre au Directeur de l’Audit Interne ;
– Participer à la mise en place d’un processus de suivi des recommandations des audits ;
– Vérifier à la mise en œuvre des recommandations des audits et soumettre dans ce cadre des projets de rapport au Directeur de l’Audit Interne ;
– Encadrer et examiner les travaux des Auditeurs ;
– Assister le Directeur de l’Audit Interne dans toutes autres activités à lui confiées…
PROFIL
Vous êtes titulaire au moins d’un BAC+5 en Audit, Comptabilité, Contrôle de Gestion, ou tout autre Diplôme équivalent.
Vous justifiez d’une expérience professionnelle de cinq (5) ans minimum en Audit Interne dans un Cabinet d’Audit ou d’Expertise Comptable, ou dans un service d’Audit Interne.
Vous avez déjà conduit des missions d’audit, vous avez une maitrise des règles et techniques d’Audit Financier, Opérationnel et Informatique, et de Projets.
Vous avez une bonne expérience dans l’élaboration et l’exécution de plans d’Audit basés sur les risques, une connaissance de la Fiscalité et votre maitrise des techniques en matière de rédaction de rapports vous permettront de réussir pleinement à ce poste et d’évoluer rapidement au sein de notre structure.
– Doté (e) d’une aisance relationnelle et d’une capacité d’écoute, vous avez une aptitude à travailler dans un groupe et dans un environnement multiculturel.
– Votre sens de l’organisation, de la planification, ainsi que vos connaissances en informatique (Word, Excel, Power point …) et en langue Anglaise (parler et écrire) seront des atouts.
– Des déplacements réguliers sur les filiales sont à prévoir.
Cinq partis d’opposition à savoir le MSD, l’UPD, le Frodebu, le Cndd et le Frodebu Nyakuri, en collaboration avec quelques ténors du Cndd-Fdd dernièrement exclus ou suspendus de ce parti, appellent tous les citoyens opposés au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza à manifester ce mercredi 15 avril 2015.
«Il faut défendre la démocratie, il faut s’opposer contre ce coup de force »,appelle l’ancien porte-parole du Cndd-Fdd, Onésime Nduwimana, exclu de ce parti.
Selon Léonce Ngendakumana, le président du parti Sahwanya Frodebu, en même temps président de l’ADC-Ikibiri, cela ne fait plus l’ombre d’un doute, le chef de l’Etat brigue un troisième mandat.
Ces partis appellent les Forces de l’ordre à être neutres et à protéger les manifestants.
L’ex-président Pierre Buyoya, considéré comme le principal artisan burundais des accords de paix qui avaient ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile du pays en 2006, a mis en garde vendredi contre un troisième mandat du chef de l’Etat actuel Pierre Nkurunziza.
Le major Buyoya, un militaire tutsi qui est arrivé deux fois au pouvoir par un coup d’Etat mais qui a toujours passé la main de son plein gré, les deux fois à des Hutu, estime que les accords d’Arusha, signés en 2000, sont clairs sur la question:
« Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels », a-t-il martelé devant la presse, estimant que la Constitution ne le permettait pas. « Pour moi il n’y a pas de débat et je ne suis pas le seul à l’avoir dit et répété ».
Le Burundi organise des élections générales sous tension en mai (législatives et communales) et juin (présidentielle).
Les débats se focalisent sur la question d’un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005.
Les opposants au troisième mandat le jugent inconstitutionnel et contraire aux accords d’Arusha. Le camp présidentiel estime le contraire.
« On est à un tournant », a ajouté M. Buyoya. « Si on prend le bon tournant, ce sera pour longtemps ». En revanche si Pierre Nkurunziza brigue un troisième mandat, « personne ne sait (ce qui va se passer), ça sera un saut dans l’inconnu direct ».
Société civile et médias avaient appelé à plusieurs reprises le major Buyoya, très réservé sur les questions de politique intérieure malgré son siège de sénateur à vie en tant qu’ancien chef de l’état, à donner son avis sur la question du troisième mandat.
Pierre Nkurunziza fait l’objet de pressions croissantes pour renoncer.
L’opposition, une grande partie de la société civile et des médias, mais aussi la très influente église catholique ont ouvertement pris position contre une nouvelle candidature. Pierre Nkurunziza fait aussi face à une fronde croissante au sein de son propre parti le Cndd-FDD.
Mais le chef de l’Etat est également sous pression internationale, notamment de la part de l’Union européennes, des Etats-Unis et de l’Union africaine.
L’histoire récente du Burundi est marquée par des massacres interethniques et une longue guerre civile (1993-2006) dont le petit pays d’Afrique des Grands Lacs se remet à peine. L’approche des élections fait craindre aux observateurs de nouvelles violences à grande échelle.
Nzigamasabo Leonidas, pour Info Afrique en direct du Burundi
« PIERRE NKURUNZIZA SERA CANDIDAT », tel était le message principal dans les manifestations organisées ce samedi, le 11 Avril à Bujumbura dans les rues de la ville de Bujumbura par le Conseil National pour la Défense de la démocratie –Force de défense de la démocratie (CNDD-FDD) , parti au pouvoir, en soutien le 3ème mandat du Président Burundais Pierre NKURUNZIZA
Des milliers des membres de ce Parti en provenance de tout les coins du Pays s’étaient rassemblés à Bujumbura pour exprimer leur soutien au Président NKURUNZIZA qui tente de briguer un troisième mandat, un mandat contesté par plus d’un, comme les Organisations tant nationales qu’internationales, l’ONU, les confessions religieuses,… à ceux s’ajoutent même certains membres de ce Parti.
Lors de cette marche de démonstration de force, les manifestants proféraient des menaces à l’endroit de tous ceux qui s’opposent au 3ème mandat ainsi qu’à l’endroit de la radio Publique Africaine l’une des radios locales qui ont donné le micro à ceux qui dénoncent le 3ème mandat.
Dans l’entre-temps, ce parti vient de rayer de la liste des membres de ce parti 15 autres membres influents qui se sont exprimés contre cette candidature que beaucoup qualifient d’anticonstitutionnelle et contraire aux accords de paix d’Arusha.
Léonidas Nzigamasabo, envoyé permanent au Burundi pour Info-afrique.com
ENTREPRISE Pour la société Bolloré Africa Logistics
POSTE ET MISSIONS
Au sein de l’équipe contrôle opérationnel, vos missions seront : – Consolidation et analyse des évolutions métier, réglementaires et technologiques – Définition de procédures standards opérationnelles métier – Pilotage des évolutions fonctionnelles des applications métier et suivi des déploiements en Afrique – Suivi et accompagnement du déploiement de la nouvelle organisation – Conduite d’audit opérationnel en filiales – Mise en place d’actions d’amélioration de la performance et de maîtrise des risques – Conseil auprès de nos filiales et équipes opérationnelles sur le terrain – Reporting et analyse des indicateurs de performance et de maîtrise des risques PROFIL
De formation Bac +3/5 en logistique, Supply Chain, Douane (Ecole de commerce, d’Ingénieur ou Université), vous justifiez d’une première expérience d’au moins 4 ans dans le secteur de la logistique.
Doté d’un esprit analytique, votre connaissance des flux logistiques sera essentiel pour mener à bien vos missions. Habitué à travailler seul ou en équipe, vous présentez de bonne capacités relationnelles et pédagogiques.
Votre expérience d’environnements multiculturels et de déplacements professionnels fréquents font de vous quelqu’un de rigoureux avec une bonne capacité d’adaptation.
Vous avez de bonnes capacités de formalisation et de bonnes aptitudes rédactionnelles.
Votre anglais est courant. Vous disposez d’une très bonne maîtrise des outils bureautique Windows (Excel, Word, Power Point) et êtes en capacité de jouer un rôle d’interface entre les services opérationnels et informatiques.
Des déplacements réguliers en Afrique sont à prévoir.
Une comparaison cartographique entre l'Afrique de 2015 et celle de 3015
A quoi pourrait ressembler l’Afrique dans 1000 ans ?
C’est une des questions que se sont posés plusieurs équipes de chercheurs afin de produire un rapport publié par les Nations Unies pour l’environnement. Etude judicieusement prévue car c’est cette année que seront rendu les rapports internationaux lors de l’évènement sur l’environnement et le climat « COOP21 » à Paris.
Une comparaison cartographique entre l’Afrique de 2015 et celle de 3015
L’Afrique serait amaigrie et les sécheresses plus importantes
C’est un des axes majeur de l’étude, un amaigrissement du continent est clairement évoqué, avec la mer qui viendra inexorablement rogner les terres et ainsi plonger des régions entière sous les eaux. Les sécheresse amènent déjà un accroissement de la désertification mais le phénomène s’amplifie et des millions de gens doivent et devront migrer afin de pouvoir survive, se nourrir et se développer.
Un rapport alarmant évoque une mer rongeant la terre avec un mètres et demi d’ici l’an 3015 !
Les terres « vertes » et cultivable seront elles aussi diminués de moitié, et ne représenteront plus qu’une bande allant de Dakar au Mozambique, traçant ainsi une « bande de vie » de plusieurs milliers de kilomètres d’Est en Ouest…
Des millions d’habitants contraints à migrer pour survivre…
Les humains devront s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique mondial, c’est ainsi que les Seychelles, l’île Maurice, Sao-Tomé-et-Principe et le Cap-Vert seront noyés, une grande partie de Madagascar disparaîtra sous les eaux. Et des villes entières seront submergées : Lagos (Nigeria), Abidjan (Côte d’Ivoire), Nouakchott (Mauritanie), etc.
Quelque 485 millions de personnes vivent aujourd’hui au seuil du désert. Une situation qui engendre déplacements de population et conflits, comme le rappelle l’actualité récente…
Ils étaient pour la plupart jeunes, pleins de vigueur, d’avenir et de projets, remplis d’ambitions et de rêves. Ils aimaient pour les uns le foot, la musique, la lecture, pour les autres les sorties, l’engagement communautaire, en un mot la vie. Comme nous tous. A Garissa où ils étudiaient, certains de ces jeunes morts si brutalement à l’aube d’une destinée prometteuse, portaient l’espoir d’une famille dont ils étaient par le miracle des choses les seuls à avoir eu l’opportunité unique d’aller à l’université.
D’autres représentaient même le joyau de villages entiers qui se sont cotisés afin de leurs permettre de poursuivre des études supérieures. Et sur un continent où à peine 6 % de la population scolarisée accède à l’université, ces étudiants kényans symbolisaient bien une jeunesse africaine trop longtemps abandonnée à son sort, mais qui s’efforce courageusement de s’élever au-dessus de conditions d’existence et d’études bien précaires.
Mais l’obscurantisme nihiliste, la haine sans cause, la terreur démente, ce néo-totalitarisme, cette abomination terroriste les a arraché à leur familles, amis, villes et villages, à leur pays et continent, à notre monde. Ils nous les ont arraché. Dans une orgie de violence, déversée avec une froideur crue, nue, sans retenue.
S’il est avéré que ces jeunes étudiants kényans ont été « triés» sur la base de leur confession chrétienne, entendons-nous bien : l’alibi religieux -l’islam en l’occurrence- systématiquement brandi par ces terroristes relève de l’imposture historique la plus fallacieuse et des plus mensongers. Car, non seulement aucune religion n’autorise que l’on s’en prenne à des vies humaines qu’elles aspirent d’ailleurs toutes à transformer et non anéantir. Mais encore, une religion encouragerait ce genre d’infamie, qu’un individu raisonnable, élevé aux règles les plus simples de la civilisation et éduqué aux valeurs les plus élémentaires de la vie en société devrait la vomir de toutes ses forces.
Pour ces apôtres de la mort, où qu’ils propagent ou pratiquent leur zèle sinistre, la religion n’est rien d’autre qu’un des éléments d’une propagande méticuleusement huilée, efficace pour séduire les esprits faibles mais totalement irrecevable si l’on fait preuve d’honnêteté et de sérieux.
Parmi ces jeunes lâchement assassinés dans une région du monde où les diverses croyances constituent un élément essentiel du vivre-ensemble -contrairement à d’autres cieux- nous ne saurons jamais combien de musulmans, d’animistes ou de « sans-foi » sont tombés avec leurs frères et camarades chrétiens, soit parce qu’ils ne se reconnaissaient pas dans cette distorsion de la religion, soit parce qu’ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Que cela soit donc clair : l’évangile annoncé par ces extrémistes violents à coup de kalachnikovs n’est autre que celui du chaos ; les sourates récités à coup de décapitations et d’attentats ne sont autres que ceux de l’iniquité.
Et nous irons encore plus loin : ceux qui s’aventurent à, ne serait-ce qu’expliquer les immondes exactions de ces individus par la religion, font non seulement preuve de paresse intellectuelle mais ils se posent en relais et complices d’une honteuse propagande qui aujourd’hui stigmatise, exclut, ostracise mais demain, retournera dans la violence et le sang les uns contre les autres dans une guerre de tous contre tous.
Ce n’est certainement pas le monde dont lequel auraient souhaité vivre, grandir et vieillir, ces 148 jeunes tombés à Garissa.
C’est ainsi que dans notre quête d’explications ou de réponses face au terrorisme, le désemparement, la douleur et la colère ne doivent pas nous faire oublier ces paroles du Pasteur Martin Luther King, maintenant éprouvées par l’expérience et l’Histoire : « l’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité, seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seule l’amour le peut ».
Dans cette guerre de l’iniquité contre la justice, de la vérité contre l’imposture, de l’obscurantisme contre la liberté, de l’exclusion contre le vivre-ensemble, de la violence contre la sécurité, de la terroricratie contre la démocratie, du néo-totalitarisme contre les droits de l’Homme, de la mort contre la vie, nous n’avons pas d’autre choix que de nous détourner des dangereux boulevards de la vengeance et de la violence pour emprunter les nobles sentiers de la non-violence et de l’amour. Même de ces ennemis. C’est sans doute, l’ultime condition du triomphe de notre humanité sur l’inhumanité, de notre civilisation sur la barbarie.
Enfin, à mes 148 frères tombés à Garissa, il me plaît de paraphraser W. Shakespeare pour vous dire que nous célébrerons encore la vie qui vous a été ôtée, nous porterons les ambitions que vous avez porté et nous vivrons vos rêves inachevés : « Voici vos nobles cœurs qui se sont brisés. Bonne nuit doux princes, douces princesses. Que des essaims d’anges vous bercent de leurs chants et vous conduisent dans votre repos. »
Le gouvernement burundais vient de demander dans la plus grande discrétion le rappel de l’ambassadeur Boubacar Diarra, représentant spécial de l’Union africaine pour le Burundi et pour la région des Grands Lacs, qui avait son siège à Bujumbura depuis fin 2012.
La raison de ce divorce diplomatique : le pouvoir burundais reprocherait au diplomate africain de s’être aligné sur les pays occidentaux, notamment sur la question du 3e mandat pour le président burundais, source d’énormes tensions politiques à quelques semaines du début des élections.
Officiellement, l’ambassadeur Boubacar Diarra a été rappelé à Addis-Abeba vendredi 3 avril pour une réunion sur la région des Grands Lacs. Mais en réalité, il quitte définitivement le Burundi. Le diplomate d’origine malienne paie au prix fort son franc-parler, selon nos sources à l’Union Africaine, car le gouvernement burundais le trouvait de plus en plus gênant, notamment sur la question du 3e mandat du président Pierre Nkurunziza.
C’est le chef de l’Etat en personne qui se serait chargé de faire passer le message à la présidente de la commission de l’Union africaine, au cours de sa visite au Burundi il y a une dizaine de jours. Nkosazana Dlamini Zuma avait tenté, elle aussi, de le convaincre de renoncer à briguer un 3e mandat présidentiel en juin. Elle n’y est pas parvenue assurent toujours nos sources à l’Union africaine.
Le ministre burundais des Relations extérieures, Laurent Kavakure, a confirmé dimanche soir à RFI le rappel de l’ambassadeur Diarra. Ce rappel ferait donc suite « à une évaluation globale de ses prestations et par le gouvernement du Burundi, et par l’Union africaine », explique le chef de la diplomatie burundaise. Et celui-ci d’affirmer que « cela n’a rien à voir avec le dossier du 3ème mandat».
Mais ici, de nombreux diplomates soulignent la dimension exceptionnelle qu’avait prise la carrière du brillant représentant de l’Union africaine au Burundi. « Un homme de principe » devenu un des porte-paroles de la communauté internationale. Ce que le pouvoir burundais ne pouvait plus supporter, jugent-ils.
Nzigamasabo Leonidas, envoyé permanent au Burundi pour Info-Afrique.com
EMPLOI : H/F CHEF DE BORD, ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE POUR BOLLORÉ AFRICA LOGISTICS
ENTREPRISE
Pour notre filiale à Abidjan, en Côte d’Ivoire
POSTE ET MISSIONS
Votre principale mission est de coordonner, gérer et suivre l’ensemble des affaires qui vous sont confiées (du devis à la facturation) et la satisfaction du client et de l’entreprise En ce sens, vos principales responsabilités sont les suivantes : – Participer à la coordination entre les différents ateliers pour le ou les navires dont il est en charge.
– Centraliser et exprimer les besoins du ou des navires dont il est en charge (listes de travaux).
– Suivre personnellement les passations de contrats de travaux avec les différentes sociétés sous traitantes pour le ou les navires dont il est en charge.
– Assurer la liaison avec les sociétés sous traitantes sur le ou les navires dont il est en charge.
– Assurer, avec le Directeur de Production, le suivi des relations avec les armateurs, les représentants et leurs agents. – Etablir les devis ou demandes de prix demandés par les armements, avant l’arrivée des navires et durant les arrêts techniques.
– S’assurer au démarrage des travaux de l’existence d’un bon de commande ou d’une demande de travaux formelle.
– Vérifier auprès de la comptabilité la solvabilité du donneur d’ordre ( mauvais payeur, nouveau client inconnu, …).
– Etablir, à l‘issue des travaux la facture pour l’affaire dont il est en charge, faire agréer et signer celle-ci par le représentant de l’armement ou le capitaine du navire.
– Suivre, en collaboration avec le Directeur de Production, le paiement de ses factures, participer aux relances éventuelles.
– Faire des propositions d’amélioration, contribuer à l’élaboration de la politique d’évolution des méthodes et procédés en particulier la mise en œuvre du SMQ.
– Veiller au respect du règlement intérieur et des consignes d’hygiène et sécurité. – Participer à l’élaboration des besoins en matière de recrutement, d’investissement et de formation.
– Participer à la communication montante et descendante.
PROFIL
– Diplôme de technicien supérieur, bac + 2 à 5 ou équivalent.
– Très bonne connaissance du monde maritime, expérience exigée.
– Bonne connaissance de la réparation navale.
– Bonne connaissance de l’anglais, autres langues appréciées
Info Afrique et Afri Emploi ouvrent un partenariat pour développer l’emploi Afrique
Pourquoi l’emploi ? Pourquoi l’Afrique ?
Parce qu’il faut dés à présent mettre en lien les ressources humaines souhaitant participer à l’incroyable développement de l’Afrique et les entreprises.
Info Afrique et Afri Emploi souhaitent mettre en synergie les entreprises et les ressources humaines qui souhaitent développer une carrière Afrique. Chaque semaine des offres de postes seront mises en ligne afin de mettre en contact les recruteurs et les candidats.
L’Afrique d’aujourd’hui… Sortir des clichés, c’est aussi comprendre que de nombreux pays d’Afrique devancent l’Europe:
¼ de la population mondiale vivra en Afrique en 2050
65% des députés Rwandais sont des femmes (27% en France)
Le plastique est interdit depuis 8 ans au Rwanda, pas en France
30% du PIB Kenyan se fait pas mobile Banking ! Record mondial
Record de prévision de croissance 2015 en Afrique avec une moyenne de 9%
50% des francophones vivent en Afrique, 85% en 2050
L’Afrique est en train de devenir la locomotive de la croissance mondiale…
Le Nigéria avec des élections exemplaires et un pays qui se pose en leader économique de la croissance du continent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 175 millions d’habitants, 400 millions en 2050, le deuxième producteur d’Afrique de pétrole, et près de 3% des résèrves mondiales de Gaz… Mais le Nigéria est aussi la cible des investisseurs mondiaux. L’Afrique représente le plus grand potentiel de croissance mondiale devant la Chine et le secteur des nouvelles technologies sera le plus croissant dans les 5 prochaines années… Des millions de salariés partent pour l’Afrique, les Portugais sont des milliers à rejoindre le Mozambique et l’Angola, les Français reprennent confiance en Afrique de l’Ouest et les Chinois sont de plus en plus reconnus comme des partenaires de valeur.
Les médias se tournent vers l’Afrique
Les médias ne s’y trompent pas et Le Figaro, Le Monde, Le Point disposent depuis 1 an de leurs propres version « Afrique ». Euronews la chaine pan-européenne internationale d’information en continu, lancée en 1993 ouvrira en Juin 2015 Africanews, la première chaine TV dédiée à l’Afrique basée à Paris et Brazzaville.
Info Afrique vous présentera donc chaque semaine le meilleur des offres d’emploi « Afrique »
Le 24 avril 2015, c’est LA date pour l’emploi en Afrique et cela se passe à Paris
L’African Business Club organise la onzième édition du Forum Elit’, l’incontournable salon annuel de recrutement de cadres pour l’Afrique qui se tiendra le Vendredi 24 Avril 2015 de 9h à 17h à ESCP Europe.
Le Forum Elit’2015 est vraiment devenu en 10 ans « the place to be » aussi bien pour les candidats que les entreprises et partenaires. En effet l’African Business Club est une association dynamique et professionnelle reconue dans le milieu pour ses événements qualitatifs organisés de main de maitre.
Et les professionnels ne s’y trompent pas, en 2014 le forum Elit’2014 a réuni 300 candidats et 13 entreprises: Canal Plus Overseas, Bolloré Africa Logistics, Alios Finance, Pôle Emploi, Tractafric Equipment, JA Delmas, Imperial Tobacco, Sage, Africa Internet Holding, Afriland First Bank, Gras Savoye, CMA CGM, KPMG.
Pour cette année 2015 le forum renouvelle sa formule avec des ateliers, des stands et un networking toujours mis en avant avec un panel d’experts disponibles.
Nous évoquons chaque semaine dans Info Afrique l’incroyable développement de l’Afrique et son rayonnement économique mondial, le forum Elit’2015 y participe de manière intelligente et régulière.
Un forum reconnu
Tous les acteurs de l’économie aujourd’hui s’accordent pour reconnaitre la forte mais surtout constante croissance du continent africain. Bien que les opportunités professionnelles en Afrique ne cessent de croitre, l’accès à l’information, aux offres d’emploi et aux talents restent pour autant toujours difficile tant pour les candidats que pour les entreprises. Le Forum Elit’ a su devenir au fil des éditions, une plateforme de référence pour la rencontre et les échanges entre les professionnels des continents africain et européen ayant pour dénominateur commun l’Afrique.
Avec de nombreux secteurs d’activités représentés et un panel très varié de postes proposés, le Forum Elit’ se renouvelle chaque année afin de tenir compte des mutations du marché de l’emploi mais aussi des besoins des entreprises. Tous les créateurs de valeur: Entreprises, Multinationales, Institutions, PME / Start-up mais aussi Experts, Cadres Expérimentés, Jeunes Diplômés, se donnent rendez-vous à cet évènement qui est un symbole fort de l’engagement de l’African Business Club en faveur de l’emploi en Afrique.
Promouvoir l’Afrique comme un vivier d’opportunités
L’édition 2014 du Forum Elit’ a permis de regrouper 13 entreprises pour 500 candidats inscrits tous satisfaits de leur participation à ce salon de recrutement. Pour cette nouvelle année, le Forum Elit’ renouvelle sa promesse de réunir entreprises et candidats dans un cadre convivial et professionnel pour leur offrir de la visibilité sur le marché de l’emploi africain. Plus encore, sur le thème « Africa, beyond your expectations!« , Elit’ s’engage à révéler des opportunités inattendues de carrières actuelles en Afrique.
Au programme du Forum Elit’ 2015:
¨ Des présentations des métiers et profils recherchés par les entreprises.
¨ Des ateliers thématiques.
¨ Du coaching individuel et collectif pour apprendre à mettre en valeur ses atouts.
Attaque sur une mine au Burkina et enlèvement du Français Gherghut Lulian
La mine de Tambao au nord du Burkina à été attaquée et un roumain, Gherghut Lulian, enlevé.
L’attaque à été brève mais parfaitement organisée donc préméditée. Notre correspondant au Burkina, Marie Ango est sur place à Tambao à quelques mètres de la mine de manganès et elle a pu s’entretenir avec un commandant des forces spéciales, elle confirme qu’un européen Gherghut Lulian, roumain, à été enlevé par les ravisseurs.
Selon les témoignages recueillis un gendarme burkinabé qui aurait tenté de s’interposer aurait été blessé par une riposte des assaillants armés de AK 47 Kalachnikov. Les assaillants se sont repliés vers le Mali très rapidement et des forces spéciales tenteraient de les localiser.
Le mine de manganèse de la société Pan African Minerals est en feu et les véhicules utilitaires détruits en partie, cette mina appartient à Frank Timis, ressortissant roumain. Il semble possible que les assaillants l’ai pris pour un français.
Attaque sur une mine au Burkina et enlèvement du roumain Gherghut Lulian
Deux autres blessés serait acheminés en urgence à Ouagadougou pour être opérés. Un représentant de la mine et un chauffeur. Les forces de sécurités Burkinabés confirment l’attaque.
Les assaillants serait des rebelles Touaregs affiliés à Al Quaida au Maghreb Islamique.
Une fois l’attaque commise et le roumain Gherghut Lulian enlevé les hommes ont fuis vers le Mali avec trois pick up Toyota et n’ont pas pu être interceptés ou localisés.
Des informations plus précises seront communiqué dans quelques instants.
Les trois sœurs Italiennes assassinées au Burundi en Septembre 2014
NDUWIMANA Juvent détenu aux services de renseignements
Juvent Nduwimana, l’agent des Services de renseignements qui a récemment dévoilé sa participation dans l’assassinat des trois sœurs italiennes de la Paroisse Kamenge est arrivé au Burundi, ce vendredi et conduit par la suite au bureau de Service National de Renseignement.
Juvent NDUWIMANA était en mission de maintien de la Paix en Somalie. L’APRODH dit craindre pour la Sécurité de ce deuxième témoins. Le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa indique qu’il craint pour la Sécurité de cet agent des Services de Renseignement, qui selon lui, pourrait être torturer afin qu’il change sa version des faits.
Les trois sœurs Italiennes assassinées au Burundi en Septembre 2014
Pierre Claver Mbonimpa ajoute que cela est sans effet, car Juvent NDUWIMANA avait déjà avoué sa participation ainsi que celle de certains cadres du pays et que si le justice burundaise est réellement indépendante, elle devra utiliser cette version des faits pour poursuivre les enquêtes.
Rappelons qu’après les révélations d’un agent de la police du nom de « Mwalabu’’, affirmant sa participation dans l’assassinat des trois sœurs italiennes de la Paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge, une autre personne, un agent du Service National de Renseignement affirme avoir également pris part dans cet affaire du triple assassinat. Juvent NDUWIMANA, ancien rebelle, et démobilisé après les Accords de cesser le feu, a été par la suite réintégré dans l’armée burundaise, mais que suite à de nombreuses fautes qu’il a commise, il a été renvoyé et engagé par la suite par le Service National de Renseignement (SNR). Dans une déclaration faite par Juvent Nduwimana, ce dernier affirme qu’il a participé dans cet affaire du triple assassinat des trois sœurs italiennes.
Rappelons que ce dernier avait été cité par ’’Mwalabu’’ dans sa première déclaration faite sur les ondes de la Radio Publique Africaine.
Juvent NDUWIMANA natif de la colline TEZA dans la Commune Kamenge, affirme avoir agit avec les autres dans cet affaire des sœurs italiennes sur ordre du Services National de Renseignement. Juvent souligne qu’il a été contacté par un agent de la police du nom de ’’Mwalabu’’ au même mois de l’assassinat et se sont entretenus avec le Major Joseph Niyonzima connu sous le sobriquet de ’’Kazungu’’.
Ce dernier leur a indiqué que les trois sœurs italiennes étaient en train de répandre des informations relatives à la présence des Imbonerakure et certains militaires burundais dans la République Démocratique du Congo plus précisément à Kiliba Ondes. La première réunion s’est tenue en date du 6 Septembre 2014, au bar ’’Iwabo w’abantu’’ appartenant au Général Adolphe Nshimirimana, ancien chef de la documentation, et lui aussi présent dans cette réunion. Les autres qui étaient présents dans cette réunion, il cite Guillaume Harushimana, économe au Centre Jeunes Kamenge, un agent de la police du nom de AYUBU, l’ancien Directeur du Centre Jeunes Kamenge, Claudio Marano mais celui qui affirme avoir été utilisé dans ce triple assassinat des sœurs italiennes reconnait que Claudio Marano n’a pas trainé dans cette réunion.
Nzigamasabo Léonidas, du Burundi pour Info-Afrique.com
Quels sont les dessous de la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue depuis quelques années l’Afrique subsaharienne sous l’immonde appellation de Boko Haram ?
Quelles est la genèse de ce groupe terroriste, ses ressources, son mode de fonctionnement, son réel bilan ?
Et comment analyser les solutions apportées par les acteurs régionaux et internationaux pour résoudre ce problème ?
C’est pour répondre à ces questions que s’est tenue le mercredi 25 mars dernier, une conférence-débat à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur le thème : Lutte contre l’organisation terroriste Boko Haram : Etat des lieux d’une crise sécuritaire et humanitaire.
Organisée par les associations Initiative For Africa, -mobilisée dans la lutte contre cette nébuleuse à travers sa campagne #SoyonsAussiNigerians- et Sorbonne Human Rights, association de défense des droits de l’Homme de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, cette conférence a réuni autour du pupitre trois intervenants de qualité et d’exception. En premier lieu, Me Ebenezer Okpokpo. Docteur en droit international, avocat au barreau de Paris, membre de l’association France-Nigeria et grand spécialiste de la question, il était présent pour nous expliquer les facteurs endogènes qui ont conduit à la naissance du groupe terroriste Boko Haram.
Lui a succédé au pupitre pour mettre en lumière le mode de fonctionnement, les préjudices ainsi que les difficultés que rencontrent les acteurs engagés dans la lutte ce groupe, Thierry Barbaut. Grand passionné de l’Afrique, Thierry Barbaut est directeur du groupe Info-Afrique.com, expert en géopolitique africaine et responsable au sein de l’Agence Française des Micro Projets.
Enfin, a participé à cette conférence, un diplomate chevronné en la personne de M. Hassane Idi, premier secrétaire à l’ambassade du Niger à Paris, dépêché par S.E.M. Abderhmane Mayaki, ambassadeur du Niger à Paris, empêché pour l’occasion.
Me Ebenezer Okpokpo: « Failles constitutionnelles et poids des traditions : les terreaux politiques de Boko Haram »
Bien ému de revenir dans le même amphithéâtre où il a soutenu sa thèse de doctorat une vingtaine d’années auparavant, Me Ebenezer Okpokpo a commencé son intervention en regrettant que l’opinion commune réduise beaucoup le Nigéria à l’image caricaturale qu’en projette Boko Haram, qui sévit essentiellement dans trois Etats de l’extrême Nord de ce pays, (Yobe, Bauchi, Borno), sur les trente-six que compte le Nigeria.
De son intervention, il ressort que deux facteurs politiques majeurs ont favorisé la naissance et la radicalisation de Boko Haram.
Le première d’entre eux est la difficulté du Nigeria à trouver un juste équilibre entre modernité politiques et institutions traditionnelles. « La fédération essaie de conduire le pays au-delà des coutumes, mais certains tirent le pays vers l’arrière », note d’emblée notre intervenant.
En effet, depuis son accession à l’indépendance en 1960, la constitution de la République fédérale du Nigéria a admis la possibilité pour les Etats qui le souhaitaient d’appliquer la loi islamique, la charia. Ce système qui a eu cours sous les dictatures militaires successives a certes favorisé la coexistence plus ou moins pacifique entre populations chrétiennes et musulmanes mais s’est souvent heurté à toute possibilité de remise en cause, en raison de la nature du gouvernement.
Mais en 1999, les premières élections démocratiques font souffler sur le Nigeria un vent de liberté qui conduit au pouvoir Olusegun Obasanjo. C’est alors que se réveillent des aspirations jusque-là enfouies, qui vont se traduire par la volonté d’une partie de la population des Etats ayant adopté la charia de ne plus être soumis à ce système. Cela va naturellement mener à de vives crispations entre défenseurs de l’application de la charia et aspirants à un modèle plus libéral.
C’est dans ce contexte que naît le groupe islamiste Boko Haram, composé de membres ayant pour la plupart été formés à un islam rigoriste. Sous la férule de Mohamad Yusuf, son fondateur, ses adeptes militent pour une application stricte de la charia telle qu’ils l’interprétaient et pourfendent les valeurs dites occidentales. Il faut remarquer qu’à cette époque, il existait des dizaines d’autres groupes comme Boko Haram dans cette région du Nigeria.
Durant cette même période, le gouvernement nigérian lança un programme massif d’éducation des jeunes filles pour lutter contre leur faible alphabétisation. Si les partisans de la charia obtiennent l’instauration d’écoles non-mixtes, Boko Haram fait systématiquement campagne contre ce programme d’éducation en opposant le fait que sa mise en œuvre conduirait à l’émancipation de ces jeunes filles. Ainsi sont posés les jalons d’un radicalisme qui va progressivement dévier.
Me Ebenezer Okpokpo a commencé son intervention en regrettant que l’opinion commune réduise beaucoup le Nigéria à l’image caricaturale qu’en projette Boko Haram
En second lieu, le partage ethnique du pouvoir politique a constitué un élément déterminant dans la genèse mais surtout le renforcement de cette nébuleuse. En effet, il existe au Nigéria une convention constitutionnelle qui consacre une alternance au pouvoir entre les habitants du Nord du pays et ceux du Sud. Or, en 2010, Goodluck Jonathan, homme du sud, accède au pouvoir -chose totalement inédite- à la suite du décès du président Umaru Yar’Adua, dont il était le vice-président. « C’est la clé du problème Boko Haram »,fait observer Me Okpokpo à cette étape de son exposé. En réalité, la perspective même de son arrivée au pouvoir met en branle le système de rotation institué depuis 1960 : Goodluck Jonathan doit-il faire la seule année qui reste avant l’achèvement du mandat de son prédécesseur défunt puis laisser la place à un homme du Sud ? Peut-il rempiler à la fin de cette échéance ? Telles furent les questions qui se sont posées et qui vont agiter et diviser l’opinion publique Nigériane.
Goodluck Jonathan se représente malgré ces réserves au poste de président de la fédération, ce que lui permettait d’ailleurs la Constitution formelle du Nigéria. Il remporte les élections mais est accusé par les hommes politiques du Nord d’avoir volé le pouvoir qui leur revenait de droit, ce qui ne va pas manquer entraîner des violences à l’époque. Et à l’occasion des élections qui ont eu lieu le samedi 28 mars dernier et qui ont conduit à la défaite du président Jonathan, la question s’est encore posée de savoir s’il pouvait rempiler pour un second mandat au regard de cette convention constitutionnelle.
Tout ceci a eu pour conséquence d’accentuer des frustrations politiques du Nord, ce qui va alimenter la radicalisation puis le basculement de Boko Haram dans le terrorisme.
fait remarquer que derrière son projet de califat, Boko Haram n’a jamais déclaré l’indépendance des territoires qu’il a conquis et ses leaders successifs ne se sont d’ailleurs jamais autoproclamés représentants de ces territoires, ce qui dénote de l’absence de revendications politiques claires de Boko Haram. Son corolaire a été dès lors, l’inexistence d’interlocuteurs en face afin de trouver une solution politique à ce problème.
En associant à tout cela la recrudescence des violences commises par cette nébuleuse dans un contexte d’irrésistible expansion, l’impératif d’une réponse militaire forte ne laissait point de doute. Et en dépit des difficultés rencontrées lors de la mise en place de cette réponse, -du timide soutien de la communauté internationale à la prise de de conscience tardive des pays voisins,- son opérationnalité commence à porter du fruit car Boko Haram cède aujourd’hui beaucoup de terrain.
« En résumé, il convient de se départir de la tendance habituelle consistant à réduire Boko Haram au seul islamisme ; la naissance, la radicalisation et l’expansion de cette nébuleuse ont incontestablement bénéficié de facteurs politiques. »
Thierry Barbaut : « Il faut s’imprégner de l’Afrique d’aujourd’hui puis comprendre la géopolitique du Nigéria pour évaluer les enjeux et perspectives d’une lutte contre Boko Haram »
« Qu’est-ce qui permet de distinguer un cultivateur se déplaçant sur une moto chinoise avec ses outils d’un membre de Boko Haram en passe de commettre un attentat ? » Thierry Barbaut
Pour Thierry Barbaut « Africa is the place to be »
Ce ne serait pas trop dire que d’affirmer en prologue combien l’intervention de Thierry Barbaut a été remarquable de pédagogie. Avant d’aborder la question du mode de fonctionnement, des préjudices et de la difficulté de la lutte contre Boko Haram.
Thierry Barbaut s’est d’abord attaché à déconstruire certains mythes, fausses idées reçues, visions périmées sur l’Afrique, en exposant des données qui décrivent ce que représente ce continent aujourd’hui dans le monde et ce qu’il représentera demain. « Africa is the place to be » : ainsi pourrait-on résumer les éloquents propos de notre intervenant à ce stade de sa présentation. Sur le Nigeria et Boko Haram. Après avoir partagé le triste constat de l’existence d’une scission ethnico-religieuse du Nigéria, Thierry Barbaut est revenu sur un certain nombre de facteurs qui ont joué un rôle central dans la montée de ce groupe, notamment la corruption, les connivences de l’organisation terroriste avec l’administration et certaines personnalités politiques du Nigéria ainsi que la délicate question de la terre et de la sécurité foncière au Nigéria, problème d’ailleurs récurrent en Afrique et à l’origine de beaucoup de conflits.
Mais l’événement décisif dans le basculement de Boko Haram dans le terrorisme va être la mort brutale de son chef historique en 2009 suite à une répression policière très dure contre le groupe.
Avec un mode de fonctionnement à la fois extrêmement décentralisé et très méthodique, Boko Haram profite de ses ressources immenses aux provenances bien difficiles à élucider pour enrôler ses troupes au sein d’une jeunesse abandonnée à son sort. « Ventre affamé n’a point d’oreilles »,un proverbe hélas bien connu en Afrique. Thierry Barbaut développa ainsi comment, pour se constituer son armada de 25 000 hommes, Boko Haram a puisé dans le réservoir que représentaient les nombreuses milices d’auto-défense créées par le gouvernement pour lutter contre ce même groupe, mais délaissées par ce même gouvernement.
Toujours sur la question de son modus operandi, les rackets institutionnalisés, les trafics divers (drogue, êtres humains, blanchiment d’argent), le régime de terreur généralisé représentent les instruments privilégiés de cette organisation terroriste pour contrôler et assujettir les populations sans défense qui vivent dans une extrême pauvreté sur les territoires qu’il conquiert. De même, l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux et des médias va permettre à Boko Haram, à l’image des groupes terroristes au Moyen-Orient, de faire un « story-telling » de ce régime terreur, se bâtissant ainsi, une réputation mondiale.
Le préjudice humain et économique causé par la nébuleuse est absolument immense et désolant.
Plus de 35000 morts dont 90 % de civils
Environ 13000 personnes disparues
Des nombreux villages rasés à l’image de Baga en janvier dernier
1,5 millions de personnes réfugiées dans les pays limitrophes (Niger, Tchad, Cameroun) dans des conditions qui peuvent s’apparenter « aux pires heures du conflit au Sud Soudan » et ceci, sans aucune aide substantielle d’ ONGs de solidarité internationale encore moins des gouvernements.
Il faut en outre ajouter à ce sinistre bilan, les centaines de milliers de personnes enlevées par Boko Haram, tant les populations de la sous-région que les nombreux chinois qui travaillent au Nigéria et dont l’on ne parle pas beaucoup, en tout cas pas autant que les occidentaux kidnappés.
Les alentours de Baga après les assauts de Boko Haram
Aussi, Thierry Barbaut nous a rapporté comment, à l’issue d’une visite dans le nord du Cameroun il y a quelques mois, il a pu constater la déstructuration totale de l’économie régionale, certes informelle, basée sur l’agriculture et la pêche, mais ô combien puissante et vitale pour la subsistance de ces populations.
Concernant la mobilisation militaire et diplomatique en vue de défaire Boko Haram, Thierry Barbaut a pointé deux obstacles principaux.
En premier lieu, la stratégie de guérilla qu’adopte Boko Haram à l’image d’Al Quaida ou encore de Daech rend particulièrement complexe toute intervention, quelle qu’elle soit.
Si l’on a pu critiquer la passivité de la France ou d’autre pays occidentaux face à cette crise, il est en réalité revenu que de nombreux drones ont exécuté des missions de renseignement dans la région, sans aller jusqu’à des bombardements car, s’est interrogé Thierry Barbaut, « qu’est-ce qui permet de distinguer un cultivateur sur une moto chinoise, -très utilisée par les membres de la nébuleuse mais aussi les populations de la région- d’un membre de Boko Haram en passe de commettre un attentat ? ».
C’est toute la question de l’implantation de cette organisation terroriste au sein des populations. D’où, malgré tout, l’utilité de ces précieux renseignements dans la lutte contre la nébuleuse mais aussi la coupure de ses sources opaques de financement.
En second lieu, l’absence d’une réaction des pays de la région s’inscrivant dans une stratégie véritablement commune de lutte de Boko Haram a facilité la dynamique expansionniste du groupe. Et là encore, force est de constater la frayeur des soldats de la plupart des pays de la région -à l’exception notable des soldats tchadiens- lorsqu’il s’agit d’aller au front pour combattre Boko Haram, ainsi que les multiples difficultés des acteurs régionaux à surmonter leurs divisions aux contours bien difficiles à cerner.
La région de Baga avant le massacre
Face à la complexité de cette lutte, Thierry Barbaut a conclu en insistant sur la nécessité de continuer la mobilisation internationale, de réveiller la conscience mondiale.
Si des mouvements tels que #BringBackOursGirls ont eu peu de succès pratiques, ils ont toutefois eu le mérite de sensibiliser l’opinion sur la menace Boko Haram.
Et parlant de sensibilisation il y en a qui devraient sans doute l’être davantage que d’autres : ce sont tous ces chefs d’Etats de la région qui ont défilé pour être Charlie à Paris le 11 janvier dernier tout en se gardant bien de réagir avec le même zèle face à cette nébuleuse qui massacre leurs populations.
La région après les massacres de Boko Haram
C’est d’ailleurs sur ces réactions que notre troisième intervenant va revenir pour nous présenter toutes les tractations diplomatiques qui ont eu lieu depuis la naissance de Boko Haram.
Une réaction régionale timide mais effective et déjà productive M. Hassane Idi a exposé durant son propos les tractations diplomatiques qui ont eu cours depuis quelques années afin de trouver une solution régionale face à cette crise sécuritaire qui s’est transnationalisée. Il va dans un second temps nous expliquer les dessous de ce que d’aucuns ont pu décrire et décrier comme une indifférence des pays de la région et de la communauté internationale face au problème Boko Haram.
M. Idi a plaidé pour une implication plus forte de la communauté internationale
Après l’émoi suscité par le rapt des filles de Chibok, le gouvernement nigérian a entendu inscrire davantage la lutte contre Boko Haram dans un cadre plus régional et international. C’est ainsi que le 17 mai de Paris, s’est tenu à l’Elysée un sommet à l’initiative du président Goodluck Jonathan. Si l’on a pu lire et entendre des réserves portant sur l’opportunité de la tenue d’un sommet pour la sécurité en Afrique à Paris, la réalité est que le président Jonathan a souhaité amener les pays limitrophes du Nigéria -anciennes colonies françaises- à coopérer avec lui face à ce que ce pays jugeait à tort ou à raison comme un manque d’intérêt de leur part.
Ensuite, une nouvelle rencontre a réuni à Londres le 12 juin 2014, les ministres des ministres des affaires étrangères de la région pour aborder les modalités concrètes de cette coopération régionale.
Dans la continuité de ces tractations diplomatiques, s’est également tenu le 7 octobre 2014 à Niamey, un sommet de la commission du bassin du lac Tchad dans le but de mettre en place une force d’intervention rapide. Cela ne va pas tarder à se concrétiser puisque c’est cette force, composée des contingents tchadiens, camerounais, nigériens et nigérians qui dans le cadre de l’opération Andunama (du nom d’un empereur du 13 ème siècle de cette zone, de Borno) est actuellement au front contre Boko Haram.
Tout ceci va conduire le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine à se saisir de la question lors d’un conseil du 27 novembre 2014 ; enfin, une nouvelle réunion aura lieu à Niamey le 20 janvier 2015 pour adopter le principe d’une force multinationale mixte de 7500 hommes. Au total, la prise de conscience au niveau régional a permis la mise en place d’une réponse commune face à la nébuleuse, contrairement à ce que l’on peut penser.
Sur l’absence d’une prise de conscience rapide de la situation par les pays de la région, M. Idi Hassan a expliqué qu’en plus du fait que pendant longtemps, le groupe terroriste Boko Haram ait été fréquentable, l’on a considéré pendant ces dernières années que ce problème était interne au Nigeria. Et donc, qu’il ne fallait pas s’y ingérer. A fortiori, il était bien inconcevable que le Nigéria, première puissance économique et militaire africaine, à l’appui de sa redoutable armée « forte de ses exploits passés », ne puisse tenir en respect un groupe terroriste de quelques milliers d’hommes.
Aussi, les acteurs de la région estimaient que le mécanisme de la Multinational Joint Task Force (MNJTF), créé depuis 1994 par le Nigéria, le Tchad et le Niger et dont le siège est à Baga, pouvait valablement arriver à bout de cette nébuleuse. Mais là encore, c’était sans compter avec les difficultés opérationnelles de cette force qui ne va même pas réussir à préserver la ville où elle a son siège, conquise par Boko Haram en janvier dernier.
Par ailleurs, dans cette guerre à l’avenir incertain, M. Idi a plaidé pour une implication plus forte de la communauté internationale, notamment à travers la résolution toujours attendue du conseil de sécurité des nations unies qui va permettre de donner un cachet légal à l’intervention de la force multinationale de 7500 hommes, tout en en favorisant le financement.
Enfin, au-delà de la réponse militaire qui s’inscrit dans du court terme, il sera plus qu’important de s’attaquer à un certain nombre de causes profondes de cette crise, notamment, les problèmes économiques et sociaux que connaît la région.
Par Adébissi Djogan Président d’Initiative For Africa
Une attaque est en cours dans le nord du Kenya à l’université de Garissa
Un premier bilan fait état de 150 morts, une cinquantaine de blessés et des otages toujours aux mains des terroristes qui sont des Shebabs Somaliens, ceux-ci ayant déjà revendiqué l’attaque…
Des hommes armés de fulsils d’assaut AK47 Kalachnikov se sont introduit dans le campus de l’University College de Garissa au nord du Kenya et des coups de feu se font entendre, les force d’intervention sont sur place et tentent de localiser les assaillants. Il y aurait 150 étudiants morts…
« Le Kenya est en guerre avec la Somalie nos hommes sont encore à l’intérieur et combattent, leur mission est de tuer ceux qui sont contre les shebab », affirme par liaison téléphonique un des responsable terroriste du nom de Cheikh Ali Mohamud Rage.
Revendication officielle des Shebabs Somaliens le Jeudi 5 Avril 2015 matin. Par téléphone les Shebabs Somaliens ont revendiqué l’attaque du University College de Garissa. L’attaque est terminée mais c’est aujourd’hui le monde entier qui s’insurge contre la barbarie de ces actes terroristes…
« Je suis sûr que nous vaincrons ces groupes terroristes, les Kenyans ont sacrifié leurs vies pour apporter la paix à notre pays, et je suis conscient que les terroristes n’apprécient pas ce soutien, leurs actes n’entameront pas notre combat pour éradiquer le terrorisme et apporter paix et stabilité à la région. » à déclaré Hassan Cheikh Mohamud le président de la Somalie prônant une plus large coopération des pays voisins contre les Shebabs.
Difficile de croire qu’un plus large coopération saura se mettre en place entre ces deux pays. La somalie est un pays en déliquescence depuis 1989 !
La guerre civile qui y règne à entièrement détruit le pays. Il n’y à plus d’administration, d’armée, d’éducation, d’économie… M’étant rendu sur place depuis les violences de 1989 j’ai pu constater la lente chute de ce pays placé stratégiquement juste au dessus de Djibouti devenu place forte de l’armée Française et Américaine.
Les étudiants assassinés par les Shebabs dans l’université de Garissa au Kenya
« Deux gardes postés à l’entrée de l’université ont été tués. On peut entendre les tirs retentir à l’intérieur, mais, à ce stade, on ne peut pas dire qui tire sur qui » témoigne un habitant du site
Le campus de l’University College de Garissa au Kenya
A l’heure actuelle personne ne sait qui sont les assaillants mais les menaces perpétués par les Shebabs sont récurentes et le mode opératoire laisse penser aux dernieres attaques de bus et de zones touristiques ou les Shebabs tentent de faire régner un climat de terreur.
Le kenya reste marqué par la prise d’otage et les assauts terribles qui ont fait plus de 150 morts dans un centre commercial de Nairobi.
La ville de Garissa à l’est du KenyaImage Google Earth de l’université de Garissa au Kenya
Muhammadu Buhari est le nouveau président du Nigéria
Muhammadu Buhari Obtient 15 millions de voies contre 13 millions pour Jonathan Goodluck, c’est donc Muhammadu Buhari qui obtient le meilleur score aux élections présidentielles du Nigéria. Jonathan Goodluck arrive dans l’opposition avec une défaite qu’il n’avoue pas encore en contestant les résultats et provocant déjà des tensions dans certains états. Les deux hommes avaient pourtant conclu un pacte de paix quelque soit les résultats des élections.
Les premiers résultats du dimanche 25 mars le donnait déjà en tête dans le nord, mais cette région l’a toujours soutenue car elle est de majorité Musulmane contrairement au sud du pays.
Le général Muhammadu Buhari
Muhammadu Buhari n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il à déjà été à la tête du Nigeria du 31 décembre 1983 au 27 août 1985 suite à un coup d’état…
Muhammadu Buhari nouvel homme fort du Nigéria
Le général Muhammadu Buhari a ensuite perdu les élections de 2007 et 2011, il tient enfin sa revanche et occupera le poste suprême au moment ou le Nigéria devient la plus grande puissance économique d’Afrique avec des perspective de croissance revue à la baisse suite à la chute du coût du pétrole.
Le Nigéria reste le pays le plus peuplé d’Afrique avec 170 millions d’habitants et Lagos la plus grande ville d’Afrique pour 24 millions de personnes. Les défis sont énormes puisque le pays sera derrière la Chine et l’Inde le troisième pays le plus peuplé du monde en 2050 avec 400 millions d’habitants.
Boko Haram et Muhammadu Buhari
Un des grands défi sera également de gérer le conflit qui touche le nord du pays dans les trois états tenus par la secte Islamique Boko Haram. Le président Buhari est Musulman et les communautés lui font confiance pour la gestion de ce conflit la ou justement Goodluck Jonathan a échoué. La communauté des pays voisin attend également une réaction forte du Nigéria sur ce dossier qui touche désormais le Niger, le Tchad et le Cameroun.
Aliko Dangote, en marge des élections Nigériane tacle l’économie des pays Francophones !
Il est vrai que les pays de l’Afrique de l’Ouest et majoritairement Francophones sont ceux qui accusent le plus grand retard économique dans leur développement.
Un indice récemment publié indique une différence de 3,9% de croissance entre les pays Anglophones et Francophones, la différence est de 5,2% avec les pays Lusophones, l’Angola et le Mozambique en sont le parfait exemple avec une moyenne de croissance de 7%.
Aliko Dangote
Voila ce qu’a dit Aliko Dangote lors d’une interview à la chaine Africa 24:
« La différence qu’il y a entre les pays francophones et le Nigeria est que nous avons pris notre destinée en main, nous contrôlons l’économie de notre pays. Je m’excuse auprès des personnes à qui cela pourrait déplaire, mais au Nigéria, nous contrôlons notre économie, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays francophones où les nationaux n’ont aucune emprise sur leur économie.
Ces économies sont contrôlées par des étrangers qui parfois dictent leurs conditions aux gouvernements et à tout le monde.» Explique Aliko Dangote
Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari
Pouvoir économique, Boko Haram, tensions ethniques, pétrole, démographie…
Tels sont les enjeux colossaux de l’élection présidentielle au Nigeria
Il n’y à pas que le Nigeria et ses 180 millions d’habitants qui seront rivés aux médias diffusant les précieuses actualités sur les élections du pays le plus peuplé d’Afrique, le continent en entier scrute les évènements qui pourraient s’avérer cruciaux pour le développement du continent Africain.
Les deux adversaires Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari ont signé un « accord de paix » afin de prévenir des débordements. Les dernières élections avaient été meurtrières avec plus de 1 200 morts et des centaines de blessés.
23 personnes décapités et plus de 40 blessés en marge des élections depuis vendredi 27 mars… Des insurgés, certainement du groupe islamique Boko Haram ont attaqués plusieurs villages environ à 200 kilomètres de Maiduguri dans l’état de Borno au nord est du pays. Un infirmière rescapée a témoigné des tragiques évènements survenus dans le nord. Elle indique également avoir vu plus de 40 personnes gravement blessés par ces attaques.
Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari
Presque 100 milliards d’euros de revenus annuel avec le pétrole, le deuxième pays derrière l’Algérie, rien que ce chiffre en dit long sur le pouvoir du Nigeria. Mais le cours chute et les prévisions de croissance 2015 avec, le pays se stabiliserait sur une croissance de 5.3 points, bien en dessous des 9 points prévus début 2014.
Télécharger la présentation Nigeria & Boko Haram 2015
« Il faut comprendre l’incroyable développement de l’Afrique et du Nigeria ainsi que son histoire pour mesurer les enjeux de cette élection historique » Thierry Barbaut
Une élections sous le label des nouvelles technologies
Même s’il est vrai que plus de 1 millions de personnes Twittent chaque jours et que c’est la première fois en Afrique que des « Cybers Guerriers » de la politique voient le jours le président lui-même vient de faire les frais des couacs impondérable de l’élection biométrique 2.0 !
En effet Goodluck Jhonattan n’a pas pu voter le samedi 28 mars, le système informatique planté n’a pas pu être remis en route et c’est donc un revers qu’a du affronter le leader politique du pays. Il reste en tête dans les sondages mais l’effet « président du nord » tant désiré pourrait faire basculer la situation. Le nord à dominance Musulmane aimerait que la pouvoir lui soit remis et ainsi avoir une négociation plus adéquate avec le leader Shekkau de la secte Boko Haram.
C’est le général Muhammadu Buhari qui pour la troisième fois tente de reprendre le pouvoir. Il est plus fort que jamais même si ses 73 ans font pale figure comparé au 57 de Goodluck. Il est ouvertement pour l’ouverture de négociations avec Boko Haram et revendique une union plus puissante que jamais contre le pouvoir en place.
Thierry Barbaut présente à la Sorbonne les perspectives du Nigeria pour 2015
Boko Haram
Le danger est la et les chiffres sont impressionnants…
35 000 morts
90 000 personnes blessés
13 000 personnes disparues
1 500 000 réfugiés ( + 12 000 / semaine en 2015)
Economie régionale détruite…
Villes et villages rasés…
Le futur président devra faire l’impossible c’est à dire fédérer les pays voisin non pas pour une protection des frontières de chacun mais pour une intervention décisive afin de protéger les populations prise en étau par ce conflit depuis plus de 10 ans.
Les chiffres du Nigeria sont impressionnants et donnent toute sa dimension au continent en tête de la croissance mondiale
Lagos reste en tête des villes Africaine avec 24 millions d’habitant, mais le plus impressionnant c’est le demi milliard d’habitants que comptera le Nigeria en 2050, plaçant ainsi le pays derrière la Chine et l’Inde mais devant les USA, l’Indonésie le Pakistan et le Brésil…
Lagos reste la plus grande ville d’Afrique et la plus peuplée avec 24 millions d’habitants
Plus de 6%, en comptant le gaz et le pétrole, des matières premières mondiales sont au Nigeria. C’est la destination phare des investisseurs dans le monde avec des cabinets internationaux qui place le pays en tête des pays Africains malgré les problèmes de corruption et de détournements. Malgré de nombreux défis comme le groupe Boko Haram, la pauvreté ou le PIB par habitant qui reste un des plus bas au monde le Nigeria fait bien figure de locomotive de la croissance mondiale.
Jumia est une entreprise Allemande de e-commerce dont l’ascension est fulgurante en Afrique
Le e-commerce Africain, ou Ivoirien avec le développement du site de e-commerce Jumia en Côte d’Ivoire répond à des spécificités propres. En effet de nombreux pays Africains ne permettent pas le paiement en ligne exactement comme en Europe ou dans le reste du monde. C’est donc avec du paiement « à la livraison », par carte bleue, ou en transfert d’argent qu’il faut commander. Objectifs: ne pas se faire hacker bien sur, mais aussi démocratiser l’usage de la commande par Internet afin de développer l’offre et les boutiques physiques.
C’est à ce prix que l’explosion du E-commerce en Afrique doit son incroyable expansion, le prix de l’adaptabilité aux modes de consommations et aux cultures spécifiques des régions.
Jumia est actuellement présent dans ces pays d’Afrique: Nigeria, Maroc, Kenya, Egypte, Uganda, Cameroun, Ghana
Le site internet de e-commerce www.jumia.ci propose une offre de milliers de produits de grande consommation
De nouveaux systèmes apparaissent comme le mobile banking couplé au e-commerce
Le mobile banking est déjà parfaitement implanté en Afrique, pour preuve 30% du PIB du Kenya est réalisé en mobile banking, c’est non seulement le record mondial mais cela développe une synergie avec les opérateurs et les e-commerçants…
Nous sommes bien à l’aube d’une révolution Internet en Afrique et les futurs 2 milliards d’habitants en 2050 devraient représenter le secteur le plus porteur au monde !
En Côte d’Ivoire c’est pas moins de 6 nouveaux sites de vente et de stockage qui viennent d’ouvrir: Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro, Daloa, Gagnoa, et Korogho. Avec le succès du Nigeria ou le e-commerce est un des plus performant Jumia compte bien continuer son expansion en Afrique et particulièrement à l’Ouest.
Les garanties proposés aux consommateurs sont irréprochable et le service haut de gamme. Le respect du client fait partie intégrale de l’ensemble de la plateforme, nous sommes sur les modèles clients du niveau d’Amazon par exemple…
Le site Jumia.ci propose un service client optimal avec 7 jours pour se rétracter et se faire rembourser en cas d’insatisfaction
50 000 produits, 100 000 visiteurs par jours, 18 millions d’euros de CA
Les chiffres font tourner les têtes, des millions d’euros de CA mais aussi des internautes de plus en plus fan du e-commerce. A la tête de cette entreprise un groupe Allemand Rocket et deux Français pour piloter la filiale du groupe consacrée au e-commerce en Afrique: Jeremy Hodara et Sacha Poignonnec
La société Rocket reste discrète et préserve jalousement ses secrets, en effet Rocket a levé 150 millions de dollars en décembre 2014, sa valorisation atteint désormais 550 millions de dollars. Rocket dispose de plus de 1.500 personnes et est dirigée par deux Français, Jeremy Hodara et Sacha Poignonnec, qui pilotent les activités africaines de Rocket Internet depuis Paris.
Une succès story dont nous parlons souvent chez Info Afrique et dont nous reparlerons très bientôt.
– M. Idi Hassan: Premier secrétaire de l’ambassade du Niger
DÉROULEMENT :
19h00 – 20h30 : Conférence (autour de ces trois axes)
*Genèse et expansion du groupe terroriste Boko Haram: M. Ebenezer Okpokpo -Les conditions d’émergence du groupe terroriste Boko Haram ; -Les facteurs endogènes qui ont amené à sa consolidation, à sa radicalisation et à son expansion au Nigeria ; -Les raisons de l’incapacité du Nigeria à contrer ce groupe ; *Crise sécuritaire et enjeux humanitaires : réactions locales et internationales: M. Thierry Barbaut -Qui sont Boko Haram ? : comment s’est forgée leur idéologie et quelles sont leurs revendications politico-religieuses ? Quelles sont leurs ressources, leurs modes de fonctionnement ? Quels sont les facteurs qui ont contribué à sa fulgurante expansion dans toute la sous-région ? -Quelle est l’ampleur concrète des sévices qu’ils font subir à ces populations locales ? -Comment comprendre et analyser la lente réaction régionale et internationale face à l’expansion de ce groupe ? *Comment garantir une pacification de la région sur le long terme ? M. Idi Hassan -Point sur les efforts diplomatiques et militaires en cours pour défaire Boko Haram ; -A quelles difficultés se heurtent ces efforts ? -Comment défaire de façon définitive ce groupe et surtout éviter qu’il ne revienne sous d’autres formes ?
L’attaque du musée Bardo de Tunis à fait 24 morts et plus de 45 blessés.
L’état Islamique « EI » revendique l’attentat du musée Bardo à Tunis. Sources officielles
Le nom des deux assaillants est connu il s’agit de Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui
Retour sur les évènements du mercredi 18 mars… C’est au musée Bardo que tout a commencé même si de nombreuses voix affirment que ce serait le parlement voisin qui était visé initialement.
La prise d’otage du musée Bardo a fait plus de 23 victimes et 45 blessés graves. Les deux assaillants Abidi et Hatem Khachnaoui sont morts suite à l’assaut des forces de l’ordre, un membre des forces spéciale Tunisienne est aussi mort dans l’attaque. L’ensemble des otages sont libres.
Il y aurait 23 morts, parmi ces victimes 19 touristes. Les touristes morts sont de différentes nationalités: polonais, allemands, italiens, français et espagnols. Il y a 3 français parmi les victimes. Au moins 4 français parmi la liste des blessés.
Les forces d’intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d’otages
Le pire attentat jamais subit par la Tunisie depuis la révolution
La Tunisie est le pays qui a déclenché la vague de protestation au Mahgreb et dont est issu les « printemps Arabe ». Cette colossale vague de protestation a enflammé la région il y à quatre ans, provoquant la chute de présidents et faisant plus de 70 morts et 20 000 blessés. La Tunisie et le président Ben Ali qui fut destitué, l’Egypte mais aussi le Yémen, Bahreïn, la Lybie et la Syrie… Il s’en est suivi des élections plus ou moins respectés et des mouvements dissidents Musulmans qui tentèrent de prendre avec plus ou moins de réussite mais surtout sans respect de la révolution contestataire populaire qui était à l’origine de ces mouvement colossaux.
Des choix stratégiques, populaires et politiques majeurs pour la Tunisie
Aujourd’hui, et nous en parlions chez Info Afrique Lundi, l’Egypte explose économiquement avec plus de 35 milliards d’euros de contrats signés cette semaine. Un effort incroyable de développement entrainé par la croissance économique Africaine qui est de 4% en moyenne sur le plus grand continent du monde. Quand les voisins se développent il faut suivre le pas et c’est le cas de la Tunisie qui doit contrer des groupes extrémistes qui semblent vouloir instaurer un régime de terreur.
Tunis doit montrer l’exemple et transformer la communication internationale de ces attentats terribles en message clair: « la Tunisie ne cédera pas ». Il faut relancer l’économie, les ressources mais aussi le tourisme qui est en berne et permettre aux investisseur étrangers de venir investir dans des infrastructures solides et modernes.
La manne touristique Tunisienne avait déjà été durement frappé par les Printemps Arabe, le pays doit réagir fermement et rapidement pour relancer l’industrie touristique en 2015. La Tunisie reste également le plus grand producteur textile d’Afrique et le deuxième exportateur pour la France derrière la Chine, la aussi un secteur à rénover dans ses infrastructures avec une indispensable innovation.
Les forces d'intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d'otages
Depuis ce matin une prise d’otage est en cours au musée Bardo de Tunis…
Mise à jour:
La prise d’otage du musée Bardo est terminée, les deux assaillants sont morts suite à l’assaut des forces de l’ordre, un membre des forces spéciale Tunisienne est aussi mort dans l’attaque. L’ensemble des otages sont désormais libérés.
Il y aurait 23 morts, parmi ces victimes 19 touristes. Les touristes morts sont de différentes nationalités: polonais, allemands, italiens, français et espagnols. Il y a 2 français parmi les victimes. Au moins 4 français parmi la liste des blessés.
Tout laisse à penser que l’attaque provient du groupe d’Ansar al-Charia
Le récit de la prise d’otage:
Ce sont d’abord des coups de feu provenant de fusils d’assauts qui retentissaient dans la capitale Tunisienne puis le déploiement des forces de l’ordre et enfin une communication officielle qui fait état hélas de plusieurs morts dans le musée Bardo.
Des touristes tués au musée Bardo
Selon les informations officielles les preneurs d’otages auraient abattus froidement plus de 10 personnes dont sept touristes étrangers… Les assaillants sont armés de Kalachnikov et détiendraient plus de 25 personnes dans l’établissement. Le reste du public du musée Bardo à pu être évacué mais dans une grande confusion avec des scènes de panique…
Les forces d’intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d’otages
La France à également affirmé qu’une prise d’otage était en cours à Tunis et c’est le ministre Manuel Valls qui à officialisé la prise d’otage ce qui laisse à penser que des Français sont concernés par l’attaque terroriste.
Une communication optimale et des contrats importants, Al-Sissi à remporté son audacieux pari: relancer l’économie de l’Egypte…
La France avait déjà réussi à vendre ses avions de combat les rafales et à hauteur de 5 milliards d’Euros, et la c’est plus de 35 milliards de contrats qui sont proposés. C’est donc à Charm El-Cheikh que tout s’est joué pour le président Sissi, tout avait été savamment orchestré et l’armée présente sur l’ensemble des sites sécurisait les déplacements. La France mais aussi de nombreuses nations étaient présentes et le focus sur le développement économique de l’Egypte était à son apogée.
Une nouvelle capitale économique sera construite à quelques kilomètres du Caire
Les 40 millions d’euros promis par l’Agence Française de Développement pour une centrale photovoltaïque semblaient bien moindre que les milliards qu’avancent les superpuissance du Moyen Orient.
L’accent est mis sur les actions de soutient de l’Egypte contre l’Etat Islamique. Personne n’est insensible au conflit qui touche la région et la peur d’une extension dans le secteur est sur toutes les lèvres. Les contrats sont donc un gage de remerciement pour le président Al Sissi qui se voit ainsi récompensé de son engagement clair contre les islamistes.
L’Egypte veut renouer avec la croissance comme ses voisins et frères Africains
4% c’est la moyenne de croissance de l’Afrique tout pays confondus… Et c’est justement le chiffre de l’économie Egyptienne. Personne ne s’y trompe, investir en Egypte reste un placement sur. Entre le tourisme et l’énergie les projets affluent et leurs financements ne sont pas des plus complexes.
Par exemple le nouveau canal de Suez dont les travaux doivent encore durer 5 ans et le coût s’élève à 9 milliards d’euros et dont le président à permis à la population Egyptienne de se porter acquéreur de parts entre 10 et 80 euros. Si le ôût peut paraitre important il faut y ajuster les 10 millions d’emplois à la clef ce qui va réduire les 13% de chomage… Mais le plus séduisant reste la rentabilité puisque le canal rapportera selon les plus sérieuses estimations plus de 9 milliards d’euros par an en moins de 10 ans. Un projet ambitieux mais rentable et parfaitement orchestré en matière de financement national et international.
Les princes Saoudiens offres un financement à hauteur de 4 milliards d’euros. La aussi un placement judicieux dans les infrastructures de développement d’un pays voisin et puissant.
Suivez l’intervention de Thierry Barbaut pour I24News.tv
L’Egypte souhaite mettre en avant sa puissance mais aussi son développement.
Le Caire est une des plus grande et dynamique ville d’Afrique avec 22 millions d’habitants et le pays compte plus de 90 millions d’habitants. Un pays tourné aussi vers l’Europe et l’Allemagne avec Siemens ainsi que la France avec le Rafale ne s’y trompent pas. Al Sissi est un bon client et il faut le choyer, sécurité et investissement sont donc au centre des négociations internationales. Un coup de maitre fut aussi l’annonce d’une capitale administrative proche du Caire, une nouvelle ville en somme et budgété à plus de 45 milliards d’euros !
Les deux attaques terroristes qui ont ensanglanté le Mali pendant le week-end, laissant la capitale, Bamako, en état de choc, interviennent à un moment où des accords de paix, difficiles, sont en train d’être négociés à Alger.
A Kidal, au nord-est du Mali, deux enfants et un Casque bleu tchadien de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ont été tués dimanche par des tirs de roquettes au lendemain d’un attentat meurtrier à Bamako qui a fait cinq morts (un Français Fabien Louis Guyomard, un Belge et trois Maliens) et neuf blessés, le premier à frapper des Occidentaux dans la capitale malienne. Mais contrairement à l’attaque de Bamako, qui a été revendiquée dès samedi par Al-Mourabitoune, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, les auteurs des tirs de roquettes contre un camp de l’ONU à Kidal, fréquents dans ce bastion de la rébellion, ne se sont pas fait connaître dans l’immédiat.
Moins de vingt-quatre heures après la fusillade de Bamako, l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar a diffusé un court enregistrement en arabe, accompagné d’une mention « exclusif » avec figée sur l’image l’effigie de Mokhtar Belmokhtar, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel. « Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d’Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l’Occident mécréant qui l’a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi« , un chef du groupe tué par l’armée française en décembre 2014, a affirmé un combattant du groupe Al-Mourabitoune sur cet enregistrement diffusé par Al-Akhbar. L’agence mauritanienne publie régulièrement des communiqués de la mouvance Al-Qaïda, et n’a jamais été démentie. Le porte-parole d’Al-Mourabitoune a d’ailleurs précisé que « des informations supplémentaires sur la mort de Tilemsi seront communiquées ultérieurement » et que d’autres opérations, « dont une tentative d’assassinat le 26 janvier contre un des officiers arabes restés loyaux à l’armée malienne lors de la crise de 2012, le général Mohamed Abderrahmane Ould Meydou », ont également été perpétrées par le groupe terroriste.
L’Algérien Mokhtar Belmokhtar, aussi connu sous le nom de « Mister Marlboro », a longtemps vécu de trafics au Nord du Mali, mais serait aujourd’hui réfugié entre l’Algérie et la Libye, selon des sources sécuritaires.
Ahmed Tilemsi, un Arabe malien de Tarkint (nord-est), était quant à lui l’un des fondateurs du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Celui-ci a fusionné en 2013 avec le groupe de Mokhtar Belmokhtar, considéré comme le cerveau de la prise d’otages meurtrière sur le site gazier d’In Amenas en janvier 2013, pour former Al-Mourabitoune.
Un an plus tôt, en janvier 2012, le nord du Mali était tombé sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda (dont le Mujao), qui en ont été partiellement chassés par l’opération « Serval », lancée à l’initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé, en août 2014, l’opération « Barkhane », dont le rayon d’action s’étend désormais à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Le Modus Operandi de Niamey
A Bamako, les assaillants, apparemment un petit commando qui s’est enfui à bord d’un véhicule en criant Allah AKbar, s’en sont pris au restaurant « La Terrasse », un lieu très fréquenté par les expatriés. Un modus operandi qui n’est pas sans rappeler celui de Niamey, en janvier 2011, où deux ressortissants français avaient été enlevés dans un restaurant du centre de la capitale nigérienne.
A l’époque, toutefois, les ravisseurs d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) avaient très clairement visé un restaurant français pour y prendre des otages et les rançonner. « C’est le premier attentat de ce type à Bamako« , a commenté Pierre Boilley, directeur de l’Institut des mondes africains (IMAF), notant qu’à l’instar de l’attaque contre Charlie Hebdo, celle-de Bamako s’est terminée dans un bain de sang.
Pour être inédite, cette attaque n’en était pas moins crainte depuis 2012, car bien que les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda aient été chassés, pour la plupart, du nord du pays par l’opération « Serval », les observateurs craignaient un attentat d’ampleur dans le sud et, notamment, à Bamako où ont afflué des dizaines de milliers de déplacés. Pour Antoine Glaser, auteur d’Africafrance (Fayard), il s’agit d’une « sorte de pied-de-nez » des jihadistes pourchassés dans le nord du Mali par l’opération Barkhane, « pour montrer qu’il y a une fragilité sécuritaire sur l’ensemble du territoire malien».
L’accord paraphé par le gouvernement malien le 1er mars à Alger, mais qui n’a pas encore été entériné la Coordination desMouvements de l’Azawad (CMA) qui regroupe le MNLA, le HCUA, le MAA, la CPA et le CMPFR2, a également été évoqué.
« Est-ce que cet attentat pourrait être lié à des Touareg proches des jihadistes qui veulent torpiller cet accord ou s’agit-il d’un acte indépendant, une simple opération de jihadistes au cœur de la capitale malienne ?», a demandé Antoine Glaser. Interrogé par Info-Afrique, un membre de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), siégeant aux Accords d’Alger, a lui aussi évoqué un probable « acte de sabotage », tout en réfutant catégoriquement l’implication des Mouvements de la Coordination dans la fusillade de Bamako comme dans l’attaque de Kidal.
« La CMA a notifié qu’elle restait dans une logique de paix et aucune action n’a été menée contre des éléments armés et civils depuis la signature du cessez le feu signé lors du round d’Alger 5. Ce que nous voulons, aujourd’hui, c’est que l’Algérie et les pays voisins soient dessaisis du dossier, à cause du conflit d’intérêt que leur présence implique, tout en restant dans le respect des accords de Ouagadougou », affirme cette source ayant requis un strict anonymat.
De surcroit, le Mujao qui comptait dans ses rangs « toute la crème des éléments arabes Lemhar et notables songhoi de Gao », après l’intervention des troupes françaises de Serval, « s’est transformé en un groupe de pression dont certains responsables ont rejoint Bamako en quête de virginité », révèle-t-il. Il en veut pour preuve que l’actuel député RPM de Bourem, Mohamed ould Matali, avait accueilli le Ministre burkinabé des affaires étrangères, Djibril Bassole, à Gao, lors des premiers pourparlers de paix, en tant qu’un des responsables du Mujao. « Ces anciens du Mujao, connus des services maliens comme des narco trafiquants, constituent le fer de lance des milices pro maliennes de Tarkint Gao et Tabankort. En même temps, ils ont tous gardé des connections avec les groupes jihadistes afin de sécuriser le trafic de la cocaïne sur le trajet saharien », soutient cette source.
Que va faire la communauté internationale, et notamment la France ?
Après avoir condamné l’attentat de Bamako, le président François Hollande s’est entretenu avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, pour « lui offrir l’aide de la France ». Ils sont convenus de « mesures communes pour renforcer la sécurité au Mali« , a annoncé un porte-parole du Quai d’Orsay, mais sans plus de précision. Paris a également condamné l’attaque perpétrée à Kidal, assurant que « la France soutient pleinement la Minusma dans sa mission de stabilisation au Mali« .
Forte de quelque 10.000 militaires et policiers, la Minusma a annoncé avoir « mis à la disposition des autorités maliennes des enquêteurs et experts en scènes de crime » pour retrouver les auteurs de l’attentat de Bamako. De fait, la sécurité a été renforcée dans la capitale malienne où les contrôles étaient stricts, dimanche, sur les trois ponts enjambant le fleuve Niger. Une source policière a fait état à l’AFP d' »indices sur le véhicule qui a servi à transporter le commando auteur des crimes commis à Bamako« , sans autre précision
Mais, pour la plupart des analystes, il va être difficile pour la France de faire plus dans cette zone sahélo-saharienne où la force Barkhane, comprenant déjà 3.000 soldats français, est mobilisée dans cinq pays du Sahel. « La France arrive au bout de ce qu’elle peut faire sans l’aide de ses partenaires européens qui restent extrêmement silencieux« , a notamment regretté Antoine Glaser. Epinglant lui aussi la « timidité » des pays européens, Pierre Boilley a estimé que la prise de conscience progresse à Bruxelles. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a souligné, samedi, que cette attaque « nous rappelle que nous devons rester concentrés sur le processus (de paix) au Mali et la lutte contre le terrorisme dans la région. Et nous sommes prêts à faire davantage ».
Reste à trouver une solution politique qui satisfasse tous les protagonistes pour stabiliser le nord du Mali et couper l’herbe sous le pied des djihadistes.
Lors du dernier Forum de Bamako, qui a tenu sa 15ème édition du 19 au 21 février, le président IBK n’a pas caché son inquiétude quant à la montée de l’intégrisme religieux au Mali. Un stock important d’armes et de livres religieux a d’ailleurs été découvert pas très loin de Sebenicoro, le quartier où il a sa maison. Invité au Palais de Koulouba avec les autres participants, André Bourgeot, directeur de recherche au CNRS, a également déclaré craindre le pire. « Il y a des courants islamistes qui se disputent le terrain à Bamako, a-t-il reconnu, avec le risque que des attentats soient commis afin de déstabiliser le pays. Ce qui créera une psychose et ouvrira la porte à tous les abus ».
Un scénario qui est en train de se réaliser.
Par Christine Holzbauer journaliste, correspondante pour l’Afrique de l’ouest et du centre basée à Dakar
C’est au Malawi et précisément à Balaka dans la région du centre que s’est établi il y a plus de 30 ans le centre « Andiamo Education Institutions ».
Ce centre a été fondé par le père Claudio Pacifici dévoué depuis plus de 40 ans au développement et à l’aide des jeunes au Malawi avec un seul objectif: l’éducation des jeunes, la formation et l’emploi.
Alexander Marchetti présente le système d’assainissement et de production d’eau du Andiamo Education Institutions –
Je rencontre le père Claudio Pacifici par hasard lors d’une escale sur le lac Malawi, il me raconte sa vie et je découvre son incroyable projet, je décide de partir à la rencontre du centre « Andiamo Education Institution ».
Rencontre avec Patrick Bwanali directeur du Andiamo Education Institutes de Balaka au malawi –
Bienvenue chez les Italiens au Malawi ! Je suis accueillis sur place par Alexander Marcetti, un ancien volontaire arrivé ici, il y a 11 ans, passionné par l’aide au développement il n’en est jamais reparti et pilote les ressources humaines et le contact avec l’Italie. Alexander est un passionné et il me guidera sur plus des 20 hectares du site durant deux jours afin d’en comprendre les rouages et d’en estimer les bénéfices pour les populations locales.
« Nous parvenons à présent avec 1 euro par jour à prendre en charge un jeune à 100% ! Nous l’orientons vers une des filières de son choix comme l’électronique, la mécanique, les sciences, la santé ou les nouvelles technologies » explique Alexander Marchetti
l’AEI pour Andiamo Education Institutions est fondé sur 4 piliers qui sont: la santé, l’éducation, le développement social et le sport (incluant la culture)
L’AEI regroupe un centre éducatif, un hôpital équipé d’un système de radiographie, une clinique, une nurserie, une pédiatrie, une coopérative agricole. Le site est équipé de l’électricité et de son propre système de traitement de ‘eau disponible pour les 400 personnes vivant sur le site.
Les élèves dorment et mangent sur place
Environ 15 personnes venant pour la plupart d’Italie, salariés ou volontaires, se relaient sur place afin d’aider dans les différentes tâches. Le site a connu un essor important grâce au Alleluya Band, un groupe de musique célèbre au Malawi et désormais reconnu à l’international depuis une rencontre avec le pape, ce groupe fait partie intégrale du Andiamo Education Institutions.
Le centre est étali sur plus de 15 hectares plus 25 pour la coopérative agricole active et 70 de propriété agricole non exploitée.
Le centre regroupe différents bâtiments en dur, ils sont parfaitement entretenus et agrémentés d’espaces verts. Une des spécificités du site est que les élèves mangent et dorment sur place, ils peuvent rentrer une fois tous les 3 mois dans leurs familles s’ils le désirent.
Cet aspect est primordial et c’est une des causes de la réussite du programme car en Afrique les élèves font parfois plus de 20 kilomètres à pieds afin d’aller en cours et les parents doivent leur fournir eau et repas, ces différentes contraintes font que beaucoup de familles pauvres préfèrent garder leurs enfants afin de les aider dans les tâches domestiques et l’agriculture vivrière. L’AEI permet donc une prise en charge complète des jeunes avec un résultat significatif dans les résultats scolaires.
Quelques chiffres pour comprendre l’Andiamo Education Institutions
Cours de mécanique sur la thématique des embrayages
L’hôpital a recensé 64 000 patients en 2014, en majeure partie sont traités pour des cas :de pulmonite, paludisme, bronchite et Sida. les enfants représentent 90% des patients.
Les moins de 15 ans bénéficient de soins gratuits, cette stratégie tente de s’accorder avec les recommandations des droits humains des traités internationaux de Human Right Watch. Cette gratuité comprend les soins, les médicaments et les repas de manière illimités.
Le maternité a vu naître plus de 600 enfants en 2014, seuls deux cas de décès sont recensés. Un centre de traitement prénatal est en action et a compté plus de 200 bébés en 2014. La nurserie compte environ 1 000 bébés répartis sur 5 centres sur les 20 kilomètres aux alentours de Balaka.
Elèves: 333 élèves dans le campus dont 85 dans la partie technique (mécanique, électronique, électricité, couture et menuiserie) 220 élèves sont en cycle secondaire et sont répartis sur 4 sections dont les nouvelles technologies, la culture et la musique. Personnel: 170 Malawites travaillent sur AEI dont 1 salarié Italien (Alexander) et quatre volontaires fixes plus 5 nouveaux volontaires temporaires.
Formation de second cycle en électronique
La coopérative récence plus de 231 paysans et produisent 30 sacs de 50 kilos par saison soit 1 500 kilos par ans par paysans. La production totale est estimée à 400 000 tonnes annuelle. La principale production est constituée de maïs. 5 % regroupent le tabac, le coton et légumes. Des fertilisants sont mis à disposition par le biais de microcrédit. L’Andiamo Education Institutions aide et pilote aussi le programme de microcrédit en accord avec les paysans et les familles concernés.
Les cycles de formations touchent différentes thématiques: menuiserie, mécanique, électricité, électronique, design et couture, nouvelles technologies et musique.
Les soins de l’hôpital sont gratuits pour tous les jeunes de moins de 15 ans ainsi que les traitements les médicaments et les repas.
La formation de mécanique est reconue par l’état au bout de son cycle de 4 ans. C’est donc avec 1 euro par jour et sur 4 ans qu’un élève peut clôturer son cycle secondaire et accéder à un haut niveau d’éducation au Malawi. Une vrai performance pour le pays le plus pauvre d’Afrique en PIB par habitant et un des plus pauvre du monde.
Cette réussite est le résultat de l’écosytème qui à été mis en place en synergie avec les besoins locaux
L’eau, l’électricité et les différentes infrastructures sont directement pilotés sur place et permettent de fonctionner en autonomie totale.
Les matériaux, mécaniques et ordinateurs par exemple s’ils ne sont pas disponibles sur place sont acheminés d’Italie par le biais de partenaires et en containers, mais le cout d’un seul envoi est de plus de 10 000 euros auquel il faut ajouter 10 000 euros de frais douanier. Le trajet dure au minimum 4 mois et part de Genova en direction de l’Afrique du Sud pour repartir vers le Mozambique où il est ensuite pris en charge par camion jusqu’à Blantyre au Malawi puis Balaka. Un parcours compliqué et onéreux.
L’Andiamo Education Institutions est bien sur en recherche de partenaires, il est assisté en Italie par le « Andiamo Youth Coopérative Trust » qui permet au centre de disposer d’une assistance administrative et financière.
Un tel projet, si bien géré et depuis si longtemps mériterait un soutient ciblé de la part de partenaires souhaitant s’investir dans les différentes filières: nouvelles technologies, menuiserie avec la filière bois, santé, agriculture mais aussi culture et design, sports, électronique…
Un multitude d’opportunités pour des groupes internationaux d’améliorer leur communication en soutenant un tel programme !
Meeting à Paris de l'association Initiative For Africa-IFA
La recrudescence des exactions de l’organisation terroriste Boko Haram depuis l’engagement énergique du Tchad aux côtés d’autres pays de la région pour stopper son irrésistible expansion démontre l’urgente nécessité de constituer une coalition plus large et plus forte, en vue de défaire cette redoutable nébuleuse.
Dans ce contexte, ces majestueuses paroles de Kwamé N’Krumah résonnent avec une actualité nouvelle : « l’Afrique doit s’unir ».
Pour rompre avec la désunion qui a fait la prospérité de Boko Haram…
En effet, la force de frappe prodigieusement inique de Boko Haram rend plus qu’impérieuse l’unité des pays africains dans cette lutte.
D’ailleurs, ne nous en cachons pas : c’est bel et bien cette carence d’unité dans les relations entre les pays de la région qui a fait la croissance de ce groupuscule.
Car, comment expliquer autrement que par l’inaction produite par la division, de quelle manière, d’une banale secte composée d’à peine quelques dizaines d’illuminés en 2002, Boko Haram se soit aujourd’hui transformé en un groupe terroriste paramilitaire fort de plus de 8000 hommes, 300 camps d’entraînements et d’une insoupçonnable puissance de feu, à l’instar d’une armée conventionnelle (transports blindés, canons anti-aériens, lance-roquettes, etc.) ?
Jusqu’à la proclamation de son califat « terroricratique » placé sous l’étendard d’une macabre violence, les logorrhées de déclarations de bonne intention ainsi que les innombrables sommets ou rencontres de haut niveau n’ont clairement été d’aucune utilité. La régionalisation de Boko Haram, logique rançon de la division ne saurait alors surprendre. Et lorsque l’on considère que ce groupe s’est déployé dans un contexte de grande porosité des frontières et d’absence de contrôle de ces zones sensibles de passage, l’absence d’un front commun pour l’enrayer apparaît d’autant plus inacceptable.
Meeting à Paris de l’association Initiative For Africa-IFA
L’urgence présente pour les pays africains de stopper cet empire du crime qui menace États et populations impose en conséquence une autre urgence, cette fois-ci bien pressante : rompre avec les postures ridicules, l’autarcie inconsistante, l’isolationnisme primaire, la mésentente puérile, en un mot, le lamentable spectacle de leur désunion auquel le monde a assisté jusque là. L’incapacité notoire du colosse aux pieds d’argile nigérian -première puissance africaine-, à éradiquer ce fléau, révèle a fortiori la certitude que le manque d’unité des pays africains ne servira pas dans cette guerre asymétrique difficile et qui s’annonce sans doute bien longue.
La mobilisation des institutions du continent à la suite de l’intervention de N’Djamena, -soucieuse avant tout d’empêcher des infiltrations de jihadistes sur son sol et de maintenir ses principales voies de ravitaillement- peut apparaître comme un signal positif dans le sens cette nécessaire unité.
Mais là encore, les actes concrets peinent à matérialiser l’annonce de la constitution de la force multinationale de 8000 hommes. Et pendant ce temps, la modeste coalition conduite par le Tchad peine à contenir la nébuleuse, semblable à l’Hydre de Lerne. L’unité apparaît ainsi non plus comme une option mais comme une véritable obligation.
…L’Afrique n’a plus le choix : elle doit s’unir !
En réalité, le choix qu’impose le sordide projet de totalitarisme culturel, intellectuel, moral et politique porté par la violence inouïe de l’organisation terroriste Boko Haram n’est plus entre l’union et la désunion ; il est entre l’union et l’auto-destruction.
Car, c’est bien au démantèlement des fragiles États-Nations africains, des précaires équilibres sociaux, des balbutiantes prouesses économiques que mèneront la torpeur et la désunion face à cette abominable nébuleuse. L’essentiel dans la lutte contre cette organisation terroriste ne réside pas dans la pluralité des initiatives mais plutôt dans leur parfaite coordination.
C’est donc dans cette perspective que l’opérationnalisation de la force multinationale promise se doit d’être accélérée.
Ne l’oublions pas : chaque jour d’inertie, d’indifférence, de posture, de bureaucratie, c’est la terroricratie qui étend son empire sans foi ni loi aux dépens de la démocratie et de l’État de droit. De même, ce sont d’autres petites filles condamnées à être kidnappées pour devenir des esclaves sexuelles lorsqu’elles ne sont pas envoyées comme kamikazes, d’autres jeunes garçons enrôlés comme «enfants-soldats-djihadistes», d’autres rapts, exécutions sommaires, expéditions punitives, crimes contre l’humanité que l’on cautionne.
En outre, cette crise sécuritaire lance un unique défi aux responsables politiques africains : celui de traduire dans les faits la rhétorique de la « pax africana ».
Les résultats bien souvent mitigés des interventions occidentales en Afrique ainsi que l’exaspération de l’opinion publique africaine conforte la conviction que face à ce terrorisme régionalisé et localement implanté, une solution africaine est la meilleure réponse à ce problème d’abord et avant tout africain.
Au nom de ces hommes, femmes et enfants en proie à une insécurité quotidienne, de ces vies humaines précieuses soumises à la terreur, pour ces fragiles États-Nations menacés de dislocation par un califat du chaos, au nom de la vie, de la liberté, de la paix et de la sécurité, pour la postérité à qui l’on ne peut pas léguer l’héritage d’un continent démembré par un obscurantisme violent et nihiliste, il est temps pour les pays africains de rompre avec la longue nuit de la passivité coupable et de l’indolence irresponsable.
Il est plus que temps d’empêcher définitivement le groupe terroriste Boko Haram de continuer à faire la pluie et le beau temps du crime. Il est surtout temps d’entendre ces paroles de Kwamé N’Krumah qui résonnent plus que jamais avec une inévitable urgence : l’Afrique doit s’unir !
Adébissi Djogan
Coordinateur de la campagne SoyonsAussiNigerians
Président de l’association Initiative For Africa-IFA
La cérémonie des Césars à eu lieu à Paris et c’est Timbuktu d’Abderrahmane Sissako qui remporte le prix du meilleur film.
Et ce n’est pas une véritable surprise au vu du succès remporté par le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako lors de sa présentation en première au festival de Cannes en juin 2014.
Le film va même jusqu’à remporter sept Césars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Timbuktu a aussi remporté les catégories « scénario original », « musique originale », « photo », « son » et « montage »… Une véritable razzia sur la cérémonie !
« ce pays magnifique, capable de se dresser contre l’horreur ». Sans la France, sans Arte, sans le festival de Cannes, « je n’aurais pas pu être le cinéaste que je suis aujourd’hui. Il n’y a pas de choc des civilisations. Il y a une rencontre de civilisations ! » a exprimé devant la foule Abderrahmane Sissako
C’est un signe fort dans ces temps difficiles ou la France à subit m’assaut des terroristes de Charlie Hebdo et ou des faits similaires se sont produits au Danemark. De plus le message est fort pour la Mauritanie pays d’Abderrahmane Sissako.
Le film raconte l’histoire de cette région et sa vie entre les populations, l’histoire récente avec l’intervention Française qui a chassée les Djihadiste, les trafics et la politique du pays confrontée à la réalité populaire.
Tout est mis en œuvre pour faire comprendre au public la difficulté d’une reconstruction de la vie la confrontation entre la population, la religion et les conditions de vie difficiles.
Thierry Barbaut
L’affiche du film Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako
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