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Le NEPAD devient officiellement l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD)

Le Conseil exécutif de l’Union africaine a adopté les statuts, le règlement intérieur et la structure de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), qui succède officiellement à l’Agence du NEPAD. Ces décisions ont été entérinées à l’occasion de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif, à Niamey, les 4 et 5 juillet 2019. L’AUDA-NEPAD, qui dispose maintenant d’un mandat et d’une identité juridique clairement définis, devient ainsi la première agence de développement de l’Union africaine.  

La transformation du NEPAD en Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) figurait parmi les principales propositions soumises en 2018 à la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine par le président rwandais Paul Kagamé, dans le cadre de sa réforme globale visant à améliorer l’impact et l’efficacité opérationnelle de l’Union.

Au centre des efforts de transformation du continent depuis son établissement, au début des années 2000, le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) est né d’une vision portée par ses pères fondateurs, celui d’une Afrique prospère, interconnectée, riche de chacun de ses pays et de leurs habitants. La naissance du NEPAD a été la première manifestation concrète de la volonté des États Africains de reprendre le leadership sur la thématique du développement du continent. Le NEPAD a été la première institution internationale à porter un regard authentiquement africain sur cette question si cruciale. Cette revitalisation du credo panafricain s’est doublée d’une approche pragmatique de l’intégration régionale mettant l’accent sur les communautés économiques régionales, et faisant de celles-ci les centres de définition et de coordination des politiques.   

Le rôle de l’Agence du NEPAD a été réaffirmé dans l’Agenda 2063 énoncé par l’Union Africaine en 2013. Il lui incombe notamment la responsabilité de mettre en œuvre les grands chantiers de l’Afrique du futur, en y associant étroitement le secteur privé.  

L’Assemblée de l’Union africaine réunie en juillet 2018 à Nouakchott avait approuvé la création de l’AUDA-NEPAD en tant qu’agence d’exécution technique et point d’ancrage du développement du continent avec une identité distincte définie par ses propres statuts, afin de répondre aux priorités de l’Agenda 2063.

Le nouveau mandat de l’AUDA-NEPAD donne à l’organisation un rôle plus large en termes d’appui consultatif aux États membres de l’UA en ce qui concerne les stratégies de développement et le renforcement de leurs capacités, pour les aider à conduire leurs stratégies de développement. L’AUDA-NEPAD va jouer un rôle crucial dans la diffusion des meilleures pratiques, et soutiendra les efforts des pays pour développer leurs capacités et tirer parti des partenariats régionaux et mondiaux.

Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD, a déclaré : « Cette transformation consacre le rôle de l’AUDA-NEPAD au cœur des stratégies de développement panafricain de l’Union africaine. L’Agence jouera un rôle important dans la promotion de la coordination au cœur des instances de l’UA en fournissant des services consultatifs et une assistance technique aux États membres de l’Union africaine ainsi qu’aux Communautés économiques régionales. L’AUDA-NEPAD entend jouer un rôle de catalyseur pour l’intégration de l’Afrique, notamment à travers l’opérationnalisation de la zone continentale de libre-échange de l’UA. »

Avec 35°Nord

BearingPoint : le nouvel or vert de l’Afrique

#agriculture et #numérique

BearingPoint met en avant depuis de nombreuses années la synergie entre le numérique et les grandes thématiques du développement : eau, santé, éducation, énergies renouvelables et bien sur ici l’agriculture. De manière pragmatique Jean-Michel Huet, associé chargé du développement international et de l’Afrique, indique comment en préambule le simple accès à des applications et par ce biais la circulation de l’information révolutionne déjà les usages et pratiques dans les 54 pays du continent.

Un sujet d’autant plus passionnant qu’il propose des solutions pour relever les défis d’un monde qui, si il est en commun, doit se réinventer pour mieux subir la démographie tout en préservant notre environnement. Des sujets passionnants et inspirants pour l’ensemble des acteurs du développement : entreprises, ONG, états et bien sur la société civile.

Je recommande la lecture de cette passionnante étude de BearingPoint :

Les enjeux de l’agriculture en Afrique sont doubles. D’une part, l’Afrique, bien qu’étant le continent le plus faiblement responsable du changement climatique, est aussi celui le plus exposé.

On estime en effet qu’une augmentation des températures de deux degrés en Afrique provoquera une baisse pouvant atteindre 20% des rendements agricoles. Si aucune adaptation n’a lieu, la production de maïs, qui est l’une des cultures de base de l’Afrique, pourrait diminuer de 40% d’ici 2050.

D’autre part, l’Afrique est aussi le continent dont la population connaît la plus forte croissance. Elle est projetée pour doubler d’ici 2050, passant de 1,2 milliards à plus de 2 milliards d’individus.

Or, nourrir une population toujours plus importante impliquera la multiplication par trois de la production agricole africaine d’ici 2050.  Le lien étroit entre sécurité alimentaire et hausse des températures, ainsi que la capacité à faire face à la dégradation des écosystèmes, constituent l’un des défis majeurs des années à venir.

 Pour cela, il faut à la fois réduire les pertes et accroitre les rendements. Il faut également maintenir un mode d’agriculture à faible impact environnemental, non plus uniquement en limitant l’utilisation des pesticides ou des méthodes agricoles intensives, mais aussi grâce aux leviers que proposent dès aujourd’hui les nouvelles technologies.

Partant de ce contexte, quelle sera demain l’agriculture en Afrique ? Que deviendront les plus de 250 millions d’agriculteurs familiaux apportant 80% de la nourriture consommée sur le continent ?

En transformant les filières agricoles vivrières grâce à l’économie des plateformes, BearingPoint est convaincu qu’il est possible de libérer un potentiel de développement industriel, environnemental, social et humain encore inexploré où tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole seront gagnants.

Rendez-vous sur le site de BearingPoint pour y télécharger l’étude

Invitation des organismes de presse d’Afrique à relever le Défi de l’innovation de Google News Initiative

Google : Aujourd’hui, dans de nombreuses régions du monde, les éditeurs de presse se heurtent à la question de savoir comment maintenir un journalisme de qualité dans un monde régi par le numérique.

Avec l’évolution des modèles économiques, la baisse des revenus de la presse écrite et les nouveaux modes d’information, le secteur de la presse est confronté à des défis sans précédent.Face à la rapidité de ces changements, l’innovation n’a jamais été aussi importante. Des organismes de presse et des startups expérimentent actuellement de nouvelles approches pour s’adapter à l’évolution de la consommation et des modèles économiques.

L’an dernier, nous avons annoncé la création de Google News Initiative (GNI), une plate-forme mondiale rassemblant tout ce qui se fait chez Google pour aider les acteurs de la presse dans leur transition vers un avenir numérique.

Nous avons aujourd’hui le plaisir d’annoncer le lancement du Défi de l’innovation (Innovation Challenge) de GNI en Afrique, au Moyen-Orient et en Turquie (MEA&T), un appel à projets pour les organismes de presse de toute taille. Nous attendons des propositions de projets visant à développer la collaboration avec les lecteurs et/ou à explorer de nouveaux modèles économiques prenant différentes formes, comme les abonnements, les programmes d’adhésion, etc.

Dépôt des candidatures du 12 juin au 2 septembre

La force de l’innovation, c’est qu’elle peut venir de n’importe où. Nous voulons faire en sorte que tous les organismes de presse, grands et petits, ainsi que les éditeurs traditionnels et les nouveaux venus aient la possibilité d’injecter de nouvelles idées et de façonner l’avenir du secteur.

Les éditeurs traditionnels, les jeunes entreprises de presse et les associations qui souhaitent mettre sur pied des projets novateurs dans le domaine des médias numériques peuvent tous présenter leurs propositions.Un comité évaluera les demandes et financera les projets sélectionnés à concurrence de 150 000 $, le financement pouvant représenter 70 % du coût total du projet. Le financement sera examiné selon plusieurs critères, dont celui du « partage » – par exemple, une proposition de projet peut prévoir la publication de résultats ou l’organisation d’un séminaire public pour encourager les candidats à partager leurs connaissances et leurs apprentissages.

Comment participer ?

Le dépôt des projets peut se faire jusqu’au 2 septembre. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, les règles et les critères, ainsi que le financement, rendez-vous sur le site Web de Google News Initiative.

Nous tiendrons également une forum en ligne le 3 juillet à 10 h GMT (11 h, heure de Londres). Cliquez sur ce lien le jour même pour assister à une présentation en direct et poser vos questions.

Publié par : Ludovic Blecher, responsable de Google News Initiative Innovation

Nouveaux financements de microprojets dans le sport

Sport & Développement
Sport & Développement

L’ONG La Guilde qui dispose depuis 35 années d’une expertise dans l’incubation de microprojets en Afrique avec des dons compris entre 2 000 à 15 000 euros par projet lance un nouveau programme visant à financer les microprojets qui utilisent le sport comme levier des thématiques du développement.

Le sport et le développement durable dans les microprojets

Le programme soutiendra des projets sportifs qui vident à améliorer la mixité homme femme, l’accès aux handicapés, la cohésion sociale, l’équipement mais aussi la santé, l’éducation, l’entreprenariat et bien sur le développement durable.

La Guilde vient de lancer le site Internet de son programme Sport & Développement. Le site Sport & Développement présente les appels à projets et les modalités de dépôt de dossier mais aussi les ODD qui sont en rapport avec le sport et comment bénéficier d’un accompagnement. Les associations françaises sont éligibles et doivent s’associer avec un partenaire local pour mettre en place les projets.
Le financement est sous forme de don de 20 000 euro maximum par projet. Une enveloppe de 300 000 euros sera attribué selon les projets lauréats de la première session qui clôturera le 30 septembre 2019.

Le site Sport & Développement www.sportdeveloppement.org
Le site Sport & Développement www.sportdeveloppement.org

Pierre Fabre valorise la e-santé

La Fondation Pierre Fabre a récompensé 5 lauréats pour une e-santé efficiente et durable afin de réduire les inégalités de santé

Les projets e-santé déployés au Burkina Fasso, en Mongolie, en Inde et en Tanzanie
ont été mis à l’honneur : mHealth, LeDA, Smartphone Tele-Dermatology Service, Khushi Baby, Promoting Proper Management of Zoonotic diseases

Dans le cadre de la conférence annuelle de l’Observatoire de la e-santé dans les Pays du Sud qui a eu lieu le 1er juillet, la Fondation Pierre Fabre a récompensé les 5 meilleures initiatives e-santé pour leurs innovations sociales, en faveur de l’accès à la santé pour tous. Les Prix de l’Observatoire de la e-santé ont été remis aux lauréats qui bénéficieront d’un accompagnement d’un an avec un financement de 100 000 € au total pour soutenir leur développement.

« L’édition 2019 a été très riche en échange sur le partage de données et le renforcement des compétences, deux enjeux majeurs de la transformation des stratégies de santé pour une e-santé efficiente et durable. L’implication de tout un chacun est essentielle afin que la pyramide sanitaire, en cours de déploiement, dans chaque pays du Sud soit fiable et de qualité. Le renforcement des compétences par la formation et l’implication de tous est clé dans la culture de la e-santé. Les cinq projets récompensés illustrent parfaitement ces deux axes » explique Béatrice Garrette, Directrice Générale de la Fondation Pierre Fabre.

Une image contenant personne, bâtiment, terrain, groupeDescription générée automatiquementL’adoption des technologies numériques, notamment par les populations les plus pauvres dans les pays à revenu faible et intermédiaire, représente un véritable levier pour réduire les inégalités de santé. Bien que prometteuses, ces solutions nécessitent d’être régulées et harmonisées pour s’inscrire dans la continuité. C’est dans cet esprit que la Fondation Pierre Fabre a créé l’Observatoire de la E-Santé dans les Pays du Sud qui se positionne comme un levier de développement de la e-santé, en mettant en réseau opérationnels et décideurs et en soutenant les initiatives à fort potentiel en prenant en compte la formation des acteurs et le partage de l’information, essentiels à la structuration de nouveaux modèles de santé publique.

Chaque année, un important travail d’identification sur le terrain et à distance couplé d’un appel à candidatures, permet aux porteurs de projets utilisant les TIC pour améliorer l’accès à la santé, de soumettre leur initiative sur le site www.odess.io. Une fois les candidatures instruites, le groupe d’experts de l’Observatoire vote pour les initiatives les plus prometteuses. Cinq initiatives seront récompensées déployées dans 4 pays : Burkina Fasso, Mongolie, Inde et Tanzanie.

Burkina Fasso

mHealth – Initiative du Ministère de la Santé burkinabé, mHealth est une plateforme SMS et Android développée afin de permettre aux agents de santé de faire remonter les informations sanitaires des zones rurales du Nord du pays vers les autorités locales et nationales. Ce programme vise à renforcer le système d’information national et à faciliter les prises de décisions par les autorités sanitaires.

leDA – L’initiative « Integrated e-Diagnostic Approach », ou IeDA, guide et soutient les agents de santé communautaire lors des consultations des enfants de moins de cinq ans, en leur permettant de suivre le protocole de prise en charge intégré des maladies de l’enfant (PCIME). Intégrée au fonctionnement du système d’information sanitaire du Burkina Faso, IeDA envoie en temps réel des informations au niveau central sur les performances des agents et les données sanitaires collectées. Mise en place par l’ONG Terre des Hommes, l’initiative a été évalué par la London School of Hygiene & Tropical Medecine et le Centre Muraz.

Mongolie

Smartphone Tele-Dermatology Service – Programme de télé-expertise en dermatologie, cette initiative cible les populations vivant dans les régions rurales et isolées de Mongolie. Equipés d’un smartphone et de l’application DERMA, les médecins de village sont guidés dans leurs consultations pour envoyer les informations pertinentes et photos des affections cutanées sur une plateforme sécurisée, à laquelle ont accès les dermatologues du pays. Ces derniers renvoient leurs diagnostics et recommandations aux médecins de famille pour améliorer la prise en charge des patients. Porté par l’Université Nationale des Sciences Médicales, le dispositif représente un véritable apport scientifique à la formation médicale puisque les cas sont utilisés pour la spécialisation en dermatologie.

Inde

Khushi Baby – Khushi Baby vise à résoudre les difficultés de vaccination des jeunes enfants, de collecte de données et de sensibilisation. Un pendentif doté d’une puce NFC est remis aux patients et permet de stocker les informations de santé. Ces informations sont accessibles sur une application mobile pour les agents de santé et via un tableau de bord pour les autorités sanitaires. Les pendentifs sont waterproof, ne nécessitent pas de batterie, et coûtent moins d’un dollar à produire. Le dispositif est totalement adapté au contexte local puisque le fil noir utilisé est semblable à celui des colliers que les bébés de cette région de l’Inde ont déjà pour coutume de porter contre le mauvais œil. Après un accompagnement d’un an par l’Observatoire, Khushi Baby a sollicité la poursuite du soutien pour sa mise à l’échelle.

Tanzanie

Promoting Proper Management of Zoonotic diseases – L’initiative AfyaData, qui s’appuie sur le concept One Health, est une application de gestion des épidémies liées aux animaux. Grâce à la documentation des symptômes, aux coordonnées GPS et photos envoyées, les professionnels de santé, propriétaires de bétails, vétérinaires, et rangers de parcs nationaux reçoivent les informations relatives à la maladie suspectée et la procédure à suivre. Ce projet de recherche opérationnelle est un véritable support de gestion des épidèmies incluant tous les acteurs terrains et décisionnels.

Les institutions partenaires de l’observatoire sont : l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Universitaire de la Francophonie, la Fondation de l’Avenir et l’Asia eHeath Information Network (AeHIN).

L’intégralité de la conférence sera retransmise sur le site de l’Observatoire de la E-santé : www.odess.io.

A propos de l’Observatoire de la e-santé

Crée en 2016 à l’initiative de la Fondation Pierre Fabre, l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud est devenu une plateforme de référence et de mise en réseau des acteurs qui, grâce à l’innovation, relèvent les défis de l’accès à la santé des populations désavantagées, jusqu’au « dernier kilomètre ». L’Observatoire s’est donné pour missions d’identifier, de documenter, de promouvoir et d’aider à développer les initiatives e-santé qui améliorent durablement l’accès aux soins et aux médicaments de qualité pour les populations les plus défavorisées dans les pays à ressources limitées sur son site www.odess.io, l’Observatoire donne accès à sa base de données documentant près de 150 projets de santé digitale. Ces initiatives ont été repérées, documentées et répertoriées car elles visent à améliorer la santé des populations les plus défavorisées aux moyens des technologies. La formation continue et à distance des personnels de santé, l’information et l’éducation des populations par le mobile, ou encore la téle-expertise sont autant d’exemples de dispositifs employés. Chaque automne, un appel à candidatures aux prix de l’Observatoire est lancé. Ces prix récompensent les initiatives les plus prometteuses, que la Fondation Pierre Fabre accompagne pendant une année. Depuis 2016, 29 initiatives ont été récompensées et soutenues.

Sanou

« Le ciel, la nuit, le texte, le peuple, la fête ».

Le Festival d’Avignon, toujours sur le podium mondial des arts vivants, s’ouvre dans quelques jours. Privilège d’y retrouver Salia Sanou et son spectacle ‘Multiple-s’, avec notamment la grande Germaine Acogny, vingt ans après ses débuts ici aux côtés de Mathilde Monnier.

Le Burkinabè inscrit ses pas dans la légende dansée de la cité, un demi-siècle après la Messe pour le temps présent chorégraphiée par Maurice Béjart, saisie par Mario Atzinger, le photographe des années héroïques dont les clichés sont archivés à la Bibliothèque nationale de France.

Mon grand-père, un Tyrolien anti-nazi qui vécut à Fulpmès, Sidi Bel Abbès, Londres, Paris et Avignon.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Atzinger

S’attaquer aux défis les plus urgents pour les populations les plus pauvres et vulnérables

Plus d’un milliard d’habitants sont parvenus à sortir de l’extrême pauvreté depuis un quart de siècle. Cependant, en dépit de ces immenses avancées, plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent encore aujourd’hui avec moins de 1,90 dollar par jour. Soit environ 10 % de la population mondiale, qui pâtit souvent d’une mauvaise gouvernance et qui est tout particulièrement vulnérable aux défis pressants du changement climatique, de la pollution, de la fragilité, des conflits, des violences et des migrations forcées. 

Et, pour aggraver les choses, le principal moteur de la réduction de la pauvreté de ces vingt-cinq dernières années tourne aujourd’hui au ralenti : la Banque mondiale, qui tablait auparavant sur un taux croissance de l’économie mondiale de 2,9 % en 2019, a récemment abaissé ses prévisions à 2,6 %. Un ralentissement de la croissance qui rendra d’autant plus difficiles les efforts de lutte contre la pauvreté et plus incertains les progrès, surtout dans les pays les plus pauvres.   

Venir en aide aux plus pauvres et aux plus vulnérables est la priorité de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale chargée des financements concessionnels aux pays les plus démunis du monde. Depuis sa création, en 1960, l’IDA a joué un rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté, en apportant à 113 pays un montant total de 360 milliards de dollars sous la forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts . Pour la seule année 2018, ses engagements ont atteint 24 milliards de dollars. 

L’IDA doit régulièrement renouveler la manière dont elle s’attaque à la pauvreté. D’abord parce que la nature des difficultés auxquelles sont confrontés les pays à faible revenu évolue, mais aussi en raison des grandes tendances qui façonnent l’avenir, à l’instar de l’essor de l’économie numérique. Cette semaine, des représentants des pays donateurs et emprunteurs se réunissent à Addis-Abeba afin de discuter précisément des futures orientations de l’IDA pour son prochain cycle de financements, qui couvrira la période 2021–23. Il s’agit de faire en sorte que les objectifs opérationnels et les ressources financières de la 19e reconstitution du fonds de l’IDA (IDA-19) permettent de répondre aux ambitions collectives des parties prenantes et, surtout, aux besoins de développement des populations et des pays auxquels nous apportons notre soutien. 

Les investissements consacrés à l’environnement occupent notamment une place de plus en plus importante. Car face aux dangers du changement climatique qui mettent en péril les systèmes agricoles et les moyens de subsistance, les populations les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus exposées et les moins équipées pour s’adapter. Dans le cadre de la stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour le climat, les financements de l’IDA s’attachent à stimuler les investissements dans l’adaptation et la résilience et à aider les pays à opérer leur transition vers une économie bas carbone. Ce qui passe par la promotion d’une agriculture « climato-intelligente », de villes durables, d’infrastructures résilientes et de solutions fondées sur la nature, y compris pour lutter contre la pollution. Nous sommes face à des défis massifs et interdépendants, mais l’IDA — et avec elle l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale — aidera les pays les plus pauvres à les relever et elle poursuivra avec la même énergie ses efforts pour mettre fin à l’extrême pauvreté.

Akihiko Nishio

Akihiko Nishio Vice-président de la Banque mondiale pour le Financement du développement

Deuxième priorité importante : faire face aux situations de fragilité, de conflit et de violence qui contribuent fréquemment à faire durer ou aggraver la pauvreté. Il faut agir, sinon, selon nos estimations, 50 % des pauvres dans le monde seront concentrés en 2030 dans des régions fragiles ou en proie à des conflits. C’est pourquoi l’IDA a multiplié par deux ses financements dans ce domaine, pour les porter de 7 à 14 milliards de dollars entre 2017 et 2020, tout en consacrant plus de 2 milliards de dollars à l’aide aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent. Ces enjeux devraient continuer d’être au centre du cycle d’IDA-19.

De plus en plus, l’IDA s’efforce en outre de remédier aux facteurs profonds de la fragilité afin d’éviter que les tensions ne dégénèrent vers la violence. Cet axe d’action consiste notamment à garantir un travail décent à la population afin de permettre aux familles de subvenir à leurs besoins et d’épargner pour l’avenir. L’enjeu est d’autant plus grand que les pays IDA devront globalement créer chaque année 28 millions d’emplois pour ne serait-ce qu’absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail.  

D’où l’importance des investissements de l’IDA pour mettre en place les conditions qui permettent au secteur privé de grandir et de créer des emplois, et de favoriser ainsi la transformation économique des pays. De même, le « guichet de promotion du secteur privé » de l’IDA est doté d’une enveloppe de 2,5 milliards de dollars destinée à attirer les financements du secteur privé et à atténuer les risques d’investissement dans les marchés périlleux. Les premières initiatives portent par exemple sur l’accès des petites et moyennes entreprises cambodgiennes à des financements en monnaie nationale ou sur la modernisation des installations de transformation en Afghanistan qui permettra à des milliers d’agriculteurs d’accéder à de nouveaux marchés. 

Cependant, il n’y a pas de véritable transformation économique sans la participation entière et égale des femmes et des hommes. Les projets financés par l’IDA accompagnent les femmes et les filles pour qu’elles prennent pleinement part à l’économie. Ils facilitent pour cela l’accès des femmes à la propriété, aux actifs matériels et aux services financiers, favorisent leur autonomie grâce à la technologie et soutiennent les entrepreneures. La population féminine représente un atout inexploité grâce auquel les pays qui en ont le plus besoin pourraient s’enrichir de plusieurs milliers de milliards de dollars.

Découvrez la nouvelle brochure électronique de l’IDA 19 pour mieux comprendre comment l’IDA transforme la vie des populations des pays les plus pauvres au monde en leur fournissant des ressources financières essentielles.

Nous contribuons également à renforcer le capital humain en dirigeant nos investissements vers la santé, l’éducation et la protection sociale. L’IDA est la première source de financements pour l’éducation dans le monde, avec un niveau d’engagements annuels dans ce secteur proche de deux milliards de dollars , tandis que ses financements pour la santé avoisinent un milliard de dollars par an. Entre 2011 et 2018, l’IDA a contribué au recrutement ou à la formation de 8,5 millions d’enseignants, et financé des soins essentiels au profit de 657 millions de personnes. 

Enfin, nous savons qu’une bonne gouvernance est une condition indispensable à la réduction de la pauvreté . Grâce au renforcement des institutions, à la mobilisation des ressources nécessaires à la prestation des services et à la promotion de la transparence et de la responsabilisation, nous aidons les pays à orienter les ressources publiques vers les plus pauvres et vulnérables, et à créer des institutions efficaces qui gagnent la confiance des citoyens et soutiennent les progrès du développement.

En collaboration avec un large éventail de partenaires — du secteur public au secteur privé, en passant par les organismes multilatéraux et les organisations de la société civile —, nous continuerons à aider les pays les plus pauvres du monde à renforcer leur économie, assurer la stabilité et garantir l’égalité des chances. 

Nous sommes face à des défis massifs et interdépendants, mais l’IDA — et avec elle l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale — aidera les pays les plus pauvres à les relever  et elle poursuivra avec la même énergie ses efforts pour mettre fin à l’extrême pauvreté. Je suis convaincue que les réunions qui se dérouleront cette semaine en Éthiopie déboucheront sur un programme d’action pour l’IDA qui se focalisera sur les interventions les plus porteuses de transformations et les plus prometteuses en termes d’impact.

Women In Africa (WIA) Initiative à Marrakech

Ces jeudi 27 et vendredi 28 juin 2019 s’est tenu le 3èmeSommet annuel de Women In Africa (WIA) à Marrakech. Cet événement a rassemblé plus de 550 personnes venant de 80 pays : leaders économiques, gouvernementaux et culturels. La conférence a également accueilli des délégations officielles des États-Unis, du Moyen-Orient et d’Asie. Ensemble, ils ont travaillé sur le thème : « Comment les femmes africaines engagent le monde et créent un nouveau paradigme. »

« Ensemble, nous changeons l’histoire séculaire de l’Afrique par la magie des femmes de toute l’Afrique, de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Amérique et aussi des hommes qui ont compris que nous œuvrons pour le plus grand bien de tous « , a déclaré Hafsat Abiola, Présidente de Women in Africa.

Le  » bien commun  » a été symbolisé par la présence exceptionnelle d’Alaa Sahab, cette étudiante soudanaise de 22 ans, connue dans le monde entier sous le nom de « Lady Liberty of Sudan » après avoir pris la parole lors d’une manifestation demandant l’installation d’un gouvernement démocratique et civil dans son pays. Comme elle l’a fait en avril dernier, elle a rappelé au public le poème qu’elle a lu, debout sur le toit d’une voiture, sans peur : « Ce n’est pas la balle qui tue ; ce qui tue, c’est le silence des gens. »

Des personnalités telles que Awa Ndiaye Seck (ONU Femmes), Cathia Lawson Hall (Société Générale), Viviane Onano (Leading Light Initiative), Swaady Martin (Yswara), Alyse Nelson (Vital Voices), Rokia Traoré (Chanteuse), Aïssata Diakité (Holding Zabaan), Francine Ntoumi, et Oby Ezekwesili (#BringBringBackOurGirls) ont participé à des conversations portant sur l’inclusion financière, les femmes dans les sciences, l’impact du changement climatique, le développement du leadership féminin, l’investissement dans la nouvelle génération de jeunes innovateurs numériques, l’accès des femmes aux marchés financiers et agricoles ou encore la corruption et le genre.

Trois sessions spécifiques étaient également dédiées à la manière dont l’Afrique peut revisiter ses relations commerciales avec l’Amérique, l’Asie et l’Europe.

« Nous devons cesser de penser charité quand nous parlons des femmes d’Afrique », a déclaré Aude de Thuin, fondatrice de Women in Africa et du Women’s Forum for the Economy & Society. « Le seul message est celui des femmes dans l’économie au même niveau que les hommes », a ajouté Aude de Thuin.

WIA54

Le paradigme africain a également été mis en œuvre par les 53 femmes entrepreneurs lauréates du prix WIA 54, une initiative lancée par la Fondation Women In Africa Philanthropy et destinée aux femmes entrepreneurs africaines à fort potentiel qui créent l’Afrique de demain. 

« L’Afrique est la seule région au monde où plus de femmes que d’hommes choisissent la voie de l’entrepreneuriat, une réalité accompagnée par la fondation Women in Africa Philanthropy, que nous sommes fiers de soutenir pour la deuxième année consécutive. Ouvrir le champ des possibles à cette dynamique féminine aura un impact indéniable sur l’avenir du continent. » a déclaré Frédéric Oudéa, Directeur Général de la Société Générale.

La promotion a participé à une série d’ateliers de formation de deux jours pour les guider sur les fondamentaux d’une startup aux moments cruciaux de son développement.

« Les 53 femmes chefs d’entreprise représentent tous les pays d’Afrique à l’exception de l’Érythrée. Elles ont été sélectionnées parmi 1 800 candidates, ce qui confirme la force de l’entreprenariat féminin en Afrique », explique Seynabou Thiam, directrice du programme. 

Parmi les 53 lauréates, sept d’entre elles ont été mises à l’honneur et leur projets distingués :

  • Ley Zoussi (République du Congo) en agriculture pour Complete Farmer, sa plateforme d’agriculture communautaire ;
  • Gladys Nelly Kimani (Kenya) sur le digitalpour Class Teacher Network, son application qui digitalise le parcours scolaire
  • Fadzayi Chiwandire (Afrique du Sud) en éducationpour DIV:A Initiative, son ONG qui enseigne le code aux jeunes filles ;
  • Ehiaghe Aigiomawu (Nigéria) en fintech, pour Vesicash, sa technologie de dépôt fiduciaire instantanée ;
  • Corine Maurice Ouattara (Côte d’Ivoire) en santé, pour son Pass Santé Mousso, le dossier médical numérique sur bracelet connecté ;
  • Mariam Sherif (Egypte) en environnement, pour Reform Studio, pour ses produits design éco-friendly ;
  • Grace Camara (Sierra Leone)pour l’innovation sociale, avec RemitFund, qui transforme les transferts de fonds de la diaspora africaine en investissements sociaux.

AMOYA : African Man Of the Year Award

Le prix AMOYA (African Man of the Year) a été remis cette année à Younes El Mechrafi, Directeur Général de la Marocaine des Jeux et du Sport (MDJS) et Vice-Président Afrique de la World Federation Federation for Company Sport. Ce prix récompense l’engagement de Younes El Mechrafi à travers la MDJS pour la pratique sportive féminine.

En effet, la MDJS soutient et parraine des initiatives pour l’inclusion des femmes dans le sport :

  • L’association « Femmes, Réalisations et Valeurs », présidée par la championne marocaine d’athlétisme Nezha Bidouane, organise des courses féminines pour mobiliser et sensibiliser le genre féminin autour de l’importance de l’exercice physique.
  • Le rallye Aicha des Gazelles
  • Rabat Vélo, pour le cyclisme féminin à Rabat
  • TIBU Women’s Camp, qui offre des stages intensifs en basketball
  • Le raid féminin solidaire Sahraouiya à Dakhla

Le travail de Women In Africa a également été rendu possible grâce à un réseau engagé de 34 Ambassadrices, dont 22 d’entre elles se sont rendues à Marrakech cette année.  Pendant les deux jours qui ont précédé le sommet, l’OCP a accueilli ce groupe de femmes leaders engagées à l’Université Polytechnique Mohammed VI de Benguérir pour une série de brainstorming dirigés par Roland Berger. Les ambassadrices WIA ont conçu de nouvelles actions et de nouveaux projets pour atteindre les femmes leaders en partageant à travers le continent africain les travaux de WIA Agriculture, WIA Education, WIA Mentoring et les débats locaux sur la culture et l’éducation, concevant ainsi les nouvelles ambitions des femmes en Afrique.

Forum de la Méditerranée

Ira-t-on vers un G10 de la Méditerranée, après ce Sommet des deux rives organisé à Marseille à l’initiative du président de la République Emmanuel Macron ?

Dans une Europe en crise et sous influence rhénane, le ‘front Sud’ est appelé à se constituer avec une belle clarté. Pour lancer des projets concrets avec les Africains du 5+5, qui avec la Mauritanie inscrivent les enjeux de la Mare Nostrum jusqu’aux berges du fleuve Sénégal.

Onze ans après le lancement d’une Union for the Mediterranean (Union pour la Méditerranée – 43 pays) aujourd’hui encalminée, la diplomatie française tente la relance.

L’idée d’un G10 évoquée par le président de Association Euromed-IHEDN, Jean-François Coustillière, mérite le débat. Puisque Braudel fut un éclaireur, nous suivrons avec intérêt la présentation d’un numéro spécial Le Monde ce jeudi, avec le géohistorien Christian Grataloup et Giovanna Tanzarella de l’iReMMO.

Diaspora

Initié par l’IPEMED et porté par Classe Export, le Forum des diasporas africaines a tenu sa deuxième édition avec l’appui de La Banque Postale, d’ANIMA, CPME, Ecobank et CSDM.

Beaucoup de monde au rendez-vous, un nombre incalculable de « partenaires » grands et petits, des plénières, des conférences, un bar à jus, un public plus porté vers la déambulation que par l’écoute sage des causeries en amphi : l’événement gagne en spontanéité ce qu’il perd en lisibilité.

Les chiffres sont-ils des viatiques ou des solutions placebo? 70% des jeunes expatriés africains souhaiteraient retourner dans leur pays après leur études; 70 milliards d’euros sont envoyés chaque année sur le continent par les diasporas, dont près de 10 milliards depuis la France.

La population mondiale, elle, devrait passer de 7,7 à 9,7 milliards de personnes d’ici 2050, avec un doublement des habitants de l’Afrique subsaharienne. En 2050, un Terrien sur quatre naîtra en Afrique.

La moitié des 2 milliards de personnes supplémentaires prévues sur les 30 prochaines années viendra de neuf pays. Parmi lesquels, le Nigéria (+95%), la RDC (+117%), l’Ethiopie (79%), la Tanzanie (+117%) et l’Egypte (56%).

Avec 600 millions de consommateurs de data, pour les transferts financiers, les loisirs, les études, la séduction, l’alimentation, la météo agricole, le commerce et les transports, l’Afrique affichera sous peu une consommation des ménages à 2,5 trillions $.

Sénégal Leadership Forum 2019

Talent2Africa organise – en partenariat avec le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent – le Sénégal Leadership Forum le 5 Juillet 2019 à Paris.

Avec la plateforme de recrutement Talent2Africa

L’objectif est d’organiser la rencontre, à l’occasion d’un événement de grande envergure, des principaux acteurs économiques du Sénégal avec les PME et groupes internationaux opérant ou souhaitant investir au Sénégal.

Tous ces décideurs viennent partager leur vision et leur ambition pour le Sénégal, dans le cadre des conférences thématiques

qui abordent les thématiques phares du PSE à savoir les Energies, les Infrastructures et la Transformation digitale.

Retrouvez la présentation de l’événement: vidéo

PROGRAMME

13H00 – 13h45 : Arrivé des participants et enregistrements

14H00 – 14h30 : Discours d’ouverture par nos invités d’honneur

14H40 – 15h30 : Zoom sur les grands projets d’infrastructures

15H40 – 16h30 : Fintech, Agri business : les start-up sénégalaises à l’assaut de l’Afrique

15H40 – 17h00 : Networking pause café

17H05 – 18h05 : Énergies fossiles ou renouvelables : le Sénégal face au défi énergétique

18H10 – 19h00 : La transformation digitale comme levier de croissance de l’économie sénégalaise

19H00 – 19h30 : Discours de clôture par nos invités d’honneur

19H30 – 20h30 : Networking cocktail

ENTRÉE GRATUITE SUR INVITATION UNIQUEMENT

Talent2Africa

Jicky Bamba

Le flacon de Jicky en édition spéciale Gallo

Pour les 130 ans de Jicky en tenue Baccarat, Guerlain présente ce mois-ci une édition limitée d’un litre en cristal décorée par l’artiste sénégalais Baye Gallo.

Et pourquoi ? Pour honorer Cheikh Ahmadou Bamba, le reclus de Mayumba et de Lambaréné au tournant du siècle passé, un grand amateur du parfum mythique porté par les femmes comme les hommes, de Colette à Sean Connery, de Brigitte Bardot à Sarah Bernhardt…

Et c’est ainsi que chaque année, un flacon de Jicky est déposé sur sa tombe… Pionnier de la parfumerie abstraite, fougère aux facettes vertigineuses, le jus d’Aimé Guerlain entre dans l’histoire avec ceux qui le domptent.

https://www.bayegallo.com/qui-est-baye-gallo.html

Africa 2020

Le Président de la République française a annoncé en novembre 2017 à Ouagadougou, puis confirmé le 3 juillet 2018 à Lagos, l’organisation, en France, d’une Saison qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec l’Afrique, continent « multiple, fort et pluriel où se joue une partie de notre avenir commun ».

Africa 2020 se déroulera de juin à décembre 2020. Elle se déploiera sur tout le territoire français et inclura les départements et territoires d’Outre-Mer. Elle couvrira les 54 pays du continent africain.

Les piliers d’Africa 2020 :

  • Une programmation panafricaine et pluridisciplinaire, axée sur la création contemporaine. Les projets ne seront pas conçus autour d’un seul artiste, d’un seul pays, d’une seule région, d’une seule aire linguistique, ou d’une seule discipline artistique.
  • Une Saison ouverte à tous les publics et tout particulièrement à la jeunesse.
  • Une présence de manifestations sur l’ensemble du territoire français.
  • Une programmation soucieuse de représenter la grande diversité des scènes artistiques et culturelles présentes sur le continent dans un réel esprit de co-construction entre opérateurs français et africains.
  • Visibilité en Afrique, à travers une programmation conçue par des opérateurs africains locaux, en partenariat avec le réseau des Instituts français établis sur le continent.

Africa 2020 couvrira :

  • Arts (art visuels, spectacle vivant, cinéma, littérature);
  • Recherche et Économie (sciences, technologies, entrepreneuriat et développement durable);
  • Art de vivre (gastronomie et biodiversité, mode, design, architecture, sports urbains).

Les thèmes de la Saison :

  • Oralité augmentée: la diffusion des connaissances, les réseaux sociaux, les innovations technologiques;
  • Économie et Fabulation : la redistribution des ressources, les flux financiers, l’émancipation économique ;
  • Archivage d’histoires imaginaires: l’histoire, la mémoire, les archives;
  • Fiction et Mouvements (non) autorisés: la circulation des personnes, des idées et des biens, ainsi que le territoire;
  • Systèmes de désobéissance: les consciences et mouvements politiques, la citoyenneté.

Africa 2020 regroupera :

  • Des temps forts à caractère festif et populaire;
  • Des projets pluridisciplinaires à forte visibilité;
  • Des « Quartiers généraux » conçus comme des centres culturels pluridisciplinaires à travers un réseau de structures partenaires. Ces « permanences temporaires de la Saison» seront des lieux conviviaux d’expositions, d’échanges, d’expérimentations et de débats citoyens autour des axes de réflexion de la Saison. Elles permettront de multiplier les opportunités de rencontres et de production participative, ainsi que de fidéliser un public de proximité;
  • Des projets itinérants axés sur le numérique sur l’ensemble du territoire hexagonal et dans les DOM TOM.

L’équipe :

Commissaire générale : Mme N’Goné Fall (Sénégal), commissaire d’expositions et consultante en ingénierie culturelle.

Commissaire général adjoint : M. Noël Corbin (France), Inspecteur général des Affaires culturelles au Ministère de la Culture.

En savoir plus sur Africa 2020

Eboué

Omaha, dernier acte libérateur qui appelle le souvenir des premiers. Fabuleux destin des Eboué, Monsieur et Madame, nés en Guyane, devenus ‘power couple’ de la France libre.

Un beau jour d’août 1940, à la mairie de N’Djamena, Félix Eboué proclame le ralliement du Tchad au général de Gaulle, est nommé gouverneur général de l’AEF puis gagne Brazzaville pour organiser une armée de 40.000 hommes.

A ses côtés, une femme à sa hauteur, Eugénie, s’engage dans les Forces féminines et travaille comme infirmière au sein du premier hôpital français libre, celui de Brazza. Eugénie Eboué-Tell survivra à son alter-héros et sera sénateur de la Guadeloupe.

Croix de guerre, médaille de la Résistance, Légion d’honneur, elle repose toute seule à Pantin. Félix est au Panthéon, et on se demande pourquoi elle ne le rejoint pas.

Welcoming Diasporas, soutenir l’entrepreneuriat des diasporas africaines

Le 3 juin 2016 précisément, Isabelle Bérrier réunissait une quinzaine d’associations de diasporas afin de fédérer les actions, mettre en commun les forces pour soutenir l’entrepreneuriat social en Afrique. De ces échanges est né en Octobre 2016 Welcoming Diasporas (WD). Trois ans après sa création et deux antennes plus tard – une au Togo et l’autre en Algérie- c’est à Bondy que l’organisation lance son 4ème programme en partenariat avec Deloitte, l’Institut de Recherche Développement et Bondinov.

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Un proverbe qui qualifie parfaitement bien l’état d’esprit au sein de WD constituée depuis sa genèse d’une mosaïque d’afro-optimistes issus de secteurs divers et variés : Sage-femme, RH, photographe, expert de la finance, couteau-suisse, etc. Au sein de cette atypique et dynamique équipe, il ne fait jamais nuit. L’atmosphère très chaleureuse, n’entrave pas le professionnalisme et la vision fédératrice, deux atouts clés qui ont permis à WD de se faire une place au sein de l’écosystème entrepreneurial. 

Les rencontres économiques, sociales et culturelles #AfricaIsCallingYou

Le programme #AfricaIsCallingYou est sans aucun doute l’un des plus belles initiatives de WD. Co-produit avec l’Afrique c’est chic world pour les éditions de Paris, en septembre 2017, et de Dakar, en mars 2018, puis avec Weldiz en Octobre 2018, l’antenne algérienne de WD. “Les rencontres économiques, sociales et culturelles #AfricaIsCallingYou constituent une semaine d’événements dédiés à l’Afrique pour tous les publics (étudiants, entrepreneurs, enseignants, journalistes, experts, grand public, familles, acteurs culturels et artistiques, etc.) dans des lieux emblématiques, coproduits avec un acteur local.

Depuis 2017, les trois éditions combinées ont permis de réunir plus de 1000 visiteurs et 150 intervenants au total, des chiffres qui attestent du franc succès du programme : “AICY est l’un des meilleurs cadres où on peut avoir l’ensemble des acteurs de la diasporas, qui vont des infrastructures tel que IGS IRD AFD WORLDBANK et de vrai partenaire networking entrepreneurial CAA Jamaafunding…et une véritable infrastructure pour faire grandir les entrepreneurs a été mise en place.” souligne Aristide Ouattara, directeur du Club Affaire Afrique et mentor au sein du bootcamp owelcoming

rganisé pendant la première édition, en 2017, à Paris.

Le bootcamp est un des piliers du programme #AfricaIsCallingYou. Lors de chaque édition, ce dernier permet à une quinzaine d’entrepreneurs sélectionnés pour leurs projets à fort impact social pour l’Afrique, de mûrir leurs idées et élargir leur réseau. A l’issue de ce dernier, un vainqueur est désigné lors d’un battle pitch.  Parmi les gagnants, on compte à ce jour :

  • Édition de Paris en 2017. Cindy Olohou fondatrice de Wasaani Ya Leo, une agence qui offre un service d’expertise en art contemporain à tous les acteurs du monde économique et artistique.
  • Édition de Dakar en 2018. Siny Samba fondatrice du Lionceau, une start-up agroalimentaire, qui propose des petits pots pour bébés « made in Sénégal ».

Welcoming Diaspora fédère aujourd’hui plus de 40 Alumni (anciens élèves) des bootcamps #AfricaIsCallingYou, mais aussi une cinquantaine d’experts, mentor également les entrepreneurs pendant une période d’un an à l’issue du programme. Au fil des années, une vraie communauté fondée sur le lien et la bienveillance s’est construite.

Le programme #AICY19 #Paris Alumni

Pour aller encore plus loin et générer davantage d’impact, WD a donné rendez-vous aux alumni des bootcamps précédents, ainsi qu’à ses partenaires, mentors, bénévoles du 21 au 26 Juin au campus de l’innovation Bondy, pour une quatrième édition baptisée #AICY19 #Paris #Alumni, coproduite avec l’IRD et Bondinov, en partenariat avec Deloitte. #AICY19 #Paris #Alumni a pour objectif de consolider les acquis des bootcampers, leur permettre d’élargir leur réseau et rencontrer l’écosystème entrepreneurial parisien.

Venez à leur rencontre lors Forum Des Diasporas Africaines le 21/06 et « Les rencontres de L’entrepreneuriat innovant nord et sud » le 26/06 du Forum des diasporas le 21 Juin et lors des Rencontres de l’innovation Nord-Sud le 26 Juin. #AICY19 #Paris Alumni sera également ponctué par des ateliers, débats, partages d’expérience et bien d’autres surprises nous dit-on. Affaire à suivre.

* Pour aller plus loin, renseignez-vous surhttp://welcomingdiasporas.com ou en tapant #AfricaIsCallingYou sur Facebook, sur LinkedIn et sur Twitter.

Africa is calling you

115 millions de garçons mariés de force

Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut
Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut

Quelque 115 millions de garçons et d’hommes à travers le monde auraient été mariés durant leur enfance, indique UNICEF aujourd’hui dans sa toute première analyse approfondie sur les garçons mariés. Parmi eux, un garçon sur cinq aurait été marié avant l’âge de 15 ans, ce qui représente 23 millions de garçons.

Le mariage tue l’enfance

L’étude repose sur des données issues de 82 pays et révèle que le mariage précoce chez les garçons est prévalent dans plusieurs pays à travers le monde, notamment en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et aux Caraïbes, ainsi qu’en Asie de l’Est et dans le Pacifique.

« Le mariage tue l’enfance », affirme Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF. « Les garçons mariés sont forcés d’endosser des responsabilités d’adultes qu’ils ne sont pas toujours prêts à assumer. Les mariages précoces entraînent des paternités précoces qui soumettent les jeunes pères à la pression de subvenir aux besoins de leur famille, les contraignant à abandonner leurs études et les privant d’occasions professionnelles. »

Selon les données, la République centrafricaine est le pays qui enregistre la prévalence la plus élevée de mariages d’enfants chez les garçons (28 %), suivie par le Nicaragua (19 %) et Madagascar (13 %).

765 millions d’enfants dont les droits sont bafoués

Ces nouvelles estimations portent le nombre total d’enfants mariés dans le monde à 765 millions. Les filles continuent toutefois d’être disproportionnellement touchées : une jeune femme âgée de 20 à 24 ans sur cinq a été mariée avant son 18e anniversaire, contre un jeune homme sur 30.

Si la prévalence, les causes et les répercussions des mariages d’enfants chez les filles ont fait l’objet de nombreuses études, peu de recherches ont été menées sur les mariages d’enfants chez les garçons. Cependant, les enfants les plus à risque d’être victimes de mariage précoce viennent des foyers les plus pauvres, vivent en zone rurale et sont peu ou pas instruits du tout.

« Alors que nous célébrons le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, il est impératif de rappeler que le fait de marier des garçons et des filles alors que ce sont encore des enfants va à l’encontre des droits consacrés dans la convention », indique Henrietta Fore. « Nous pouvons mettre un terme à cette atteinte à leurs droits en continuant nos recherches, en augmentant nos investissements et en poursuivant nos efforts en faveur de leur autonomisation. »

Huawei et l’Union africaine signent un accord dans les TIC

Huawei
Huawei

Huawei et l’Union africaine ont signé, par l’intermédiaire de Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine et Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord, un protocole d’accord pour consolider leur collaboration et établir les dispositions nécessaires pour assurer une coopération efficace en matière de TIC.

L’objectif principal du protocole d’accord est de renforcer leur partenariat dans les 5 domaines suivants : le haut débit, l’Internet des Objets (IoT), le Cloud Computing, la 5G et l’intelligence artificielle.

Le protocole d’accord offre aux différents départements de l’Union africaine de nouvelles possibilités de partager leur expérience avec Huawei dans le domaine de la gestion et de l’exécution de projets TIC à l’appui du développement des TIC sur le continent africain, notamment la cybersécurité, la cybersanté, l’éducation en ligne et autres applications connexes. Signé pour une période de trois ans, cet accord s’inscrit dans le prolongement d’un précédent protocole d’accord signé en février 2015. Il vise à établir une collaboration plus étroite et un échange d’informations entre Huawei et l’Union africaine. Les deux parties collaborent également pour trouver des talents locaux afin de les former aux défis numériques futurs de l’écosystème technologique. Cette initiative vise également à accroître les possibilités d’emploi pour les jeunes en leur fournissant des connaissances et des compétences dans le domaine des TIC.

L’Afrique est devenue le deuxième plus grand marché mobile du monde après l’Asie. Deloitte estime que d’ici 2020, 660 millions d’Africains seront équipés d’un smartphone et que le taux de pénétration devrait atteindre 50% d’ici fin 2023 selon le GMSA Intelligence. Sur ce continent où les infrastructures sont encore limitées, la transformation numérique offre d’énormes opportunités et permettra de distribuer des connexions à haute densité sur l’ensemble du continent africain. Le déploiement des technologies de l’information en Afrique améliorera également la performance des secteurs clés qui ont un impact significatif sur la vie quotidienne des Africains, tels que la santé, les transports, les médias et l’énergie.

M. Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord (à gauche) et M. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine (à droite) lors de la signature du protocole d’accord à Addis-Abeba 
© Commission de l’Union africaine



Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord, en charge des relations publiques et de la communication, déclare : « Cette collaboration témoigne de la confiance continue de l’Union africaine envers Huawei. À travers cette démarche, nous souhaitons également mettre un terme aux rumeurs de fuite des données provenant des équipements Huawei, étant donné que l’UA a procédé à un audit complet de son système informatique au sein de l’ensemble de l’organisation, et les conclusions démentent les propos avancés dans les médias l’année dernière. Huawei, partenaire stratégique pour la numérisation de l’Afrique s’engage à apporter à l’Union africaine une expérience unique qui répond à leurs attentes et leurs besoins, notamment en matière de transfert technologique et de connectivité. »

Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine, a déclaré : « Dans le cadre de cet accord, nous sommes heureux de consolider notre partenariat existant avec Huawei, un groupe leader dans les domaines de l’innovation et de la recherche technologique. Il est essentiel que nous travaillions en étroite collaboration avec nos partenaires pour relever les défis de la transformation numérique en Afrique. Cette collaboration montre que nous sommes prêts à jouer un rôle majeur dans la construction de notre avenir numérique. »

Avec Agence 35° Nord

EDF Pulse Africa 2019

Jury et équipe EDF Pulse Africa
Jury et équipe EDF Pulse Africa -Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP), Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa)

Le lancement du prix EDF Pulse Africa avait lieu ce lundi 27 mai.

Le dépôt des candidatures se fera du 29 mai au 8 juillet sur le site EDF Pulse Africa

précise Christ Anderson Ahoua Boua, Chef de projet EDF Pulse Africa.

C’est la troisième édition du prix EDF Pulse Africa et pour 2019 quelques modifications apparaissent avec des prix locaux dans 5 pays d’Afrique qui seront décernés à l’issue d’un « EDF Pulse Africa tour » dans ces 5 pays : Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun, Afrique du Sud.

Les domaines d’activités restent la production d’électricité off-grid, les usages et services électriques et l’accès à l’eau

indique Emmanuel Sellier, Responsable du département off-grid d’EDF.

Pour déposer un dossier en ligne c’est sur la plateforme EDF Pulse Africa

Jury et équipe EDF Pulse Africa -Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP),  Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa), Christ Anderson Ahoua Boua (Chef de projet OFF GRID et EDF Pulse Africa).
Jury et équipe EDF Pulse Africa
Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP), Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa), Christ Anderson Ahoua Boua (Chef de projet OFF GRID et EDF Pulse Africa).

A propos du prix EDF Pulse Africa :

Le concours d’innovation d’EDF s’exporte en Afrique avec pour ambition de soutenir et d’accompagner les innovateurs africains, véritables acteurs du développement énergétique.

Dans un contexte souvent difficile, une culture de l’innovation émerge sur le continent et apporte des solutions directement utiles aux africains. EDF veut donner une impulsion à cette dynamique et s’inscrire dans l’avenir énergétique en Afrique et participer à l’innovation entreuprenale sur le continent à travers les Prix EDF Pulse Africa.

Pour cette édition, 3 Prix et 1 coup de coeur récompenseront des solutions innovantes de start-up et PME africaines applicables dans les domaines de :

  • La production électrique off-grid : toute solution innovante de production et/ou de stockage de l’électricité en zone hors réseaux (off-grid)
  • Les services et usages électriques : tout service permettant d’étendre l’électrification et tout produit innovant à faible consommation électrique ; réutilisable par les usagers des services d’électricité
  • L’accès à l’eau : toute solution innovante permettant l’amélioration de l’accès à l’eau grâce à l’électricité
Le lien pour candidater au prix EDF Pulse Africa 2019

Hilda

L’état d’urgence environnementale : ceux qui, au sud, en parlent comme un problème de bobo-riche, ont-ils vu l’épaisseur des ordures au bord du rail à Conakry ou la couleur du lac Victoria, celle des wc de Kampala ?

Saluons donc la venue à Paris ce week-end pour We Love Green d’Hilda Flavia Nakabuye. L’étudiante ougandaise, lanceuse d’alerte à pancarte et blogueuse émérite des ‘Striker diaries’, rappellera la dimension globale du danger à la tribune de la causerie « Qu’est-ce qui débloque ? », avec Le Monde.

Photo1 Frederic Noy

Mesurer l’inclusion financière

En 2011, la Banque mondiale – avec le financement de la Fondation Bill & Melinda Gates – a lancé Global Findex, la base de données la plus complète au monde sur la manière dont les adultes épargnent, empruntent, effectuent des paiements et gèrent les risques.

S’appuyant sur des données d’enquête collectées en collaboration avec Gallup, Inc., la base de données Global Findex couvre plus de 140 économies dans le monde. L’enquête initiale a été suivie d’une deuxième enquête en 2014, puis d’une troisième en 2017.

Compilée à l’aide d’enquêtes représentatives à l’échelle nationale auprès de plus de 150 000 adultes âgés de 15 ans et plus dans plus de 140 économies, la base de données Global Findex 2017 comprend des indicateurs actualisés sur l’accès aux services financiers formels et informels, et leur utilisation.

Elle fournit des données supplémentaires sur l’utilisation de la technologie financière (ou fintech), y compris l’utilisation de la téléphonie mobile et d’Internet pour effectuer des transactions financières.

A ce jour 69% des adultes dans le monde possèdent un compte en banque dans le monde

Les données révèlent des possibilités de renforcer l’accès aux services financiers chez les personnes qui ne possèdent pas de compte – les personnes non bancarisées – et de promouvoir une utilisation plus large des services financiers numériques par les titulaires de compte. La base de données Global Findex est devenue la clé de voûte des initiatives mondiales visant à promouvoir l’inclusion financière.

Largement citées par les chercheurs et praticiens du développement, les données de Global Findex servent à suivre les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de la Banque mondiale visant un accès financier universel d’ici 2020 et les objectifs de développement durable des Nations Unies.

En savoir plus sur le site du Global Findex de la Banque Mondiale

Sud Europe

L’Europe au sud, celle des espaces méditerranéen et ultramarin, celle de Valéry et de Braudel, celle des peuples des régions ultrapériphériques, des pays et territoires d’outre-mer, a voté.

De La Désirade à Futuna, de Mayotte aux Marquises, de Maripasoula à Pointe-Noire en Guadeloupe, voici 2,6 millions de Français auxquels Bruxelles accorde près de 20% du total de l’enveloppe française des fonds européens structurels et d’investissement.

N’en déplaise aux cyborgs carolingiens, l’Europe est au sud, sur les mers et les océans, tel l’archipel dessiné par Elie Faure.

Atlantique de Mati Diop remporte le prix du jury du festival de Cannes

Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Le film Atlantique sacré : « Atlantique », le premier long-métrage de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, était en lice, aux côtés de 18 autres films, pour remporter la Palme d’or lors du 72e festival de Cannes, qui se tenait du 14 au 25 mai.

Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Après ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice, notamment dans le film « 35 Rhums » de Claire Denis, Mati Diop s’était ensuite imposée comme réalisatrice. Elle a notamment signé Mille Soleils, un moyen-métrage très remarqué par la critique, tout comme plusieurs de ses films courts.

La réalisatrice est issue d’une famille d’artiste : elle est la fille du musicien Wasis Diop et la nièce du réalisateur Djibril Diop Mambety.

Une belle histoire, Chaque grande chose commence par une plus petite… Au Festival de Cannes 2019, deux versions longues de deux courts métrages ont été propulsées sur la liste des films en lice pour la Palme d’or. Annoncé jeudi 18 avril par le délégué général Thierry Frémaux, la Franco-Sénégalaise Mati Diop et le cinéaste français Ladj Ly, né au Mali, se trouvaient ainsi en compétition à côté de cinéastes déjà palmés d’or, comme Terrence Malick, Ken Loach ou les frères Dardenne.

Maty Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !
Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Lekela et Senelec, de l’énergie renouvelable avec des turbines d’éoliennes

Lekela, l’entreprise de fourniture d’énergie renouvelable qui délivre des projets à grande échelle en Afrique, a réceptionné aujourd’hui une livraison historique de pièces de turbines éoliennes de Vestas au Port Autonome de Dakar. Ces pièces, transportées par voie routière, constituent les premières livraisons  de matériels de production pour le Parc Éolien Taïba Ndiaye (PETN).

Cette étape importante pour le parc éolien de 158,7 MW représente une avancée significative dans le processus de construction qui a démarré en décembre 2018. La livraison a été marquée par une cérémonie organisée par le Port Autonome de Dakar et Lekela.

La cérémonie a vu la participation de Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Énergies, de Son Excellence Tulinabo S. Mushingi et de Son Excellence George Hodgson, respectivement ambassadeurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni, de Pape Mademba Bitèye, directeur général de Senelec, le fournisseur public national d’énergie, d’Aboubacar Sadikh Beye, directeur général du Port Autonome de Dakar, d’une délégation de la Banque Mondiale, et de Massaer Cissé, directeur général de Lekela Sénégal.

Une fois construit, le parc éolien comprendra 46 éoliennes Vestas pouvant produire chacune 3,45 mégawatts. Elles s’appuieront sur une tour en acier tubulaire de 117 m et auront une longueur de lame de 61,7 m, ce qui donnera une grande surface balayée de 12 469 m2. Cela permettra aux éoliennes de maximiser la quantité d’énergie capturée par le vent.

En plus de créer des centaines d’opportunités d’emplois durant les phases de construction, le PETN engagera un large programme socio-économique dans la région de Taïba Ndiaye afin de développer des moyens de subsistance durables pour la communauté locale. Des projets visant à améliorer l’agriculture locale, à fournir des possibilités de formation professionnelle, à rénover ou à construire des infrastructures locales comptent parmi les principaux points de ce programme qui durera 20 ans et investira jusqu’à 20 millions de dollars sur la durée de vie du parc éolien. Un nouveau marché a d’ores et déjà été construit pour offrir un environnement commercial sûr aux femmes locales, et un nouveau centre informatique est en cours de construction pour les écoliers locaux.

« C’est un moment très important pour Lekela et pour le PETN », a déclaré le directeur général de Lekela Sénégal, Massaer Cissé. « Le projet qui n’était qu’une idée il y a quelques années, est en train de devenir rapidement une réalité sous nos yeux. Dans peu de temps, le PETN fournira de l’électricité à plus de deux millions de personnes au Sénégal. Déjà, des centaines d’emplois sont en train d’être créés dans la construction, et d’autres avantages résulteront de la création d’une infrastructure et de services pour les travailleurs dans le cadre d’un programme d’investissement social de 20 ans qui profitera grandement à la région. »

Le PETN devrait commencer à transmettre de l’énergie au réseau local d’ici fin 2019 et fournira plus de 450 000 MWh d’électricité par an. Cela représente une augmentation de 15 % de la capacité de production du Sénégal et la fourniture d’électricité à plus de deux millions de personnes. Le Plan Sénégal Émergent – le programme gouvernemental d’accélération de développement économique, a joué un rôle crucial dans le succès du projet.

« Cette centrale est le fruit d’un partenariat fécond entre Senelec et Lekela », a expliqué Pape Mademba Bitèye, directeur général de Senelec. « Ce partenariat a été rendu possible grâce à l’Etat du Sénégal et à l’appui des autorités locales qui nous ont permis de lever toutes les contraintes liées à ce type de projet en facilitant notamment la mise à disposition du foncier et les garanties nécessaires. Nous nous réjouissons de cette forme de collaboration multipartite entre Senelec, les promoteurs et les populations et attendons avec impatience la mise en service de la première phase vers la fin de l’année 2019 ».

Lekela

À propos de Lekela

Lekela est une entreprise de fourniture d’énergie renouvelable qui réalise des projets à l’échelle industrielle permettant de fournir une énergie propre et indispensable aux communautés en Afrique.

Grâce à une plateforme conçue pour développer, détenir et exploiter des installations éoliennes et solaires, Lekela s’appuie sur la grande expérience des membres de son équipe et sur des décennies d’expérience prouvée dans le domaine de l’énergie de ses actionnaires fondateurs. Lekela possède les compétences et la volonté nécessaires pour faire avancer les projets de leur stade intermédiaire ou avancé à leur stade d’exploitation à long terme. En conséquence, Lekela fournit une énergie durable, fiable et à des prix compétitifs aux gouvernements, aux services publics et aux projets industriels de grande envergure.

Le portefeuille de projets actuel de Lekela comprend plus de 1 300 mégawatts répartis sur des projets en Égypte, au Ghana, au Sénégal et en Afrique du Sud.

Wari intègre WhatsApp

Wari et WhatsApp permettent désormais à leurs utilisateurs d’utiliser les services financiers de Wari sur l’application mobile WhatsApp

Plus d’un milliard de personnes dans plus de 180 pays utilisent WhatsApp pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, à tout moment et partout dans le monde. C’est la raison pour laquelle Wari a décidé de s’associer à la solution WhatsApp afin de permettre au grand public, par le biais de partenariats stratégiques, d’avoir accès à ses services financiers partout dans le monde sur WhatsApp.

Sur WhatsApp, les utilisateurs pourront facilement avoir accès aux services Wari fréquemment utilisés et initier des opérations financières qui incluent :
– Ouverture d’un compte Wari
– Rechargement de comptes Wari
– Crédit téléphonique
– Envoi et réception d’argent,
– Paiement de factures et abonnements TV

L’introduction de MyWari sur WhatsApp offre aux utilisateurs la possibilité de faire tous types de  transactions, de communiquer et d’effectuer facilement toutes leurs opérations, en même temps.
Ce service Wari sur WhatsApp est actuellement disponible en français, anglais, espagnol, italien et portugais. Le service sera bientôt accessible en russe et arabe. Cela permettra à Wari de répondre aux besoins d’une clientèle plus large dans le but d’accroitre sa présence sur différents continents et dans différentes langues.

En outre, la disponibilité des services financiers de Wari sur WhatsApp permettra à des millions de consommateurs de facilement initier des transactions financières, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde.

« Nous travaillons depuis plusieurs mois à la globalisation de notre plateforme par le biais d’acquisitions stratégiques et de partenariats sur tous les continents. Nous poursuivons notre développement des services et des canaux de distribution, toujours dans le but de créer un standard pour interconnecter les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, construisant ainsi le monde de demain », déclare Kabirou Mbodje, Président et CEO de Wari.

La solution Wari-WhatsApp est en droite ligne avec les ambitions de Wari d’offrir aux consommateurs des expériences innovantes grâce à des interfaces intuitives. Cette nouvelle offre place Wari dans une position privilégiée sur la scène internationale et dans le monde digital pour plus d’intégration sociale.

Kabirou Mbodje affirme que les plans d’expansion de l’offre digitale ont toujours été à l’ordre du jour. « Notre ambition est d’interconnecter directement les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité – car c’est le monde de demain », ajoute-t-il.

Cette offre sur WhatsApp est dans la vision de Wari qui est d’offrir à ses clients des services innovants au travers d’interfaces intuitives et de se positionner comme une plateforme pionnière dans le monde digital tout en poursuivant son développement global. « Ce nouveau partenariat avec WhatsApp confirme notre objectif stratégique d’assurer l’accessibilité de nos services clés au grand public grâce à l’évolution numérique », conclut Kabirou Mbodje.

Tactis lance Do4Africa

DO4Africa - Tactis

A l’occasion du Transform Africa Summit de Kigali, le cabinet de conseil Tactis et l’organisation Smart Africa signent un MOU (memorandum of understanding) concernant la co-gestion, l’administration et le développement du site Do4Africa  : la plateforme de référence pour l’identification des projets digitaux et les jeux d’open data en Afrique.

Do4Africa est une initiative originale du cabinet de conseil Tactis et du Secrétariat de Smart Africa avec l’appui de l’AFD (Agence Française de Développement) et le soutient technique de l’éditeur logiciel Open Data Soft et de l’agence de communication Pyco Group.

Qu’est ce que la plateforme Do4Africa ?

Do4Africa ou Digital Observer for Africa est une plateforme qui recense les projets innovants et digitaux en Afrique . De plus, il référence les jeux de données en Open Data du continent africain. Il répond à des besoins à l’échelle régionale et internationale de faciliter le partage de données de qualité et à jour sur les innovations technologiques et sociales en Afrique. La plateforme a été bâtie sur 3 principes fondateurs :
– l’intérêt commun,
– la collaboration
– l’open data.Une communauté dynamique qui accompagne l’essor de projets innovants

Do4Africa a pour vocation à être alimenté par une communauté ouverte d’entrepreneurs, d’innovateurs, d’investisseurs, d’étudiants et de développeurs. C’est une plateforme qui recense les projets aussi bien portés par des gouvernements, des entreprises, des startups, des ONG …

Une plateforme de mise en relation des acteurs numériques africains

Do4Africa est un outil efficace pour promouvoir le développement économique et encourager les innovations en mettant en relation les porteurs de projets et des investisseurs potentiels.
Le volet projet recense des projets innovants qui ont une composante digitale. Les projets sont divisés dans différentes catégories : infrastructures numériques, e-gouvernement, e-education, smart économie, smart environnement, social, e-sante et smart city.

Les 54 pays africains sont couverts. La plateforme de projets compte actuellement plus de 800 projets. Chaque description d’une initiative renvoie directement aux sites de référence des porteurs de projet afin que chaque visiteur du site puisse accéder à plus d’informations.

Tous les porteurs de projets peuvent directement soumettre leurs initiatives via le formulaire de contribution sur le site et faire partie de la communauté Do4Africa.

Le volet open data recense des jeux de données issues des plateformes ouvertes ou fournies directement par des partenaires portant sur des thématiques socio-économiques. L’objectif est de regrouper et de partager des données relatives au continent africain dans les domaines de l’énergie, la santé, l’éducation ou les nouvelles technologies de l’information. La plateforme compte aujourd’hui plus de 50 jeux de données.

Tactis Do4Africa
Tactis Do4Africa – La cartographie des projets numériques en Afrique

Développement de Do4Africa

L’objectif de la collaboration entre Tactis et Smart Africa est le partage de bonnes pratiques à l’échelle continentale, la promotion de l’ouverture des données et l’accélération de la transformation numérique du continent.

Présentation du cabinet de conseil Tactis

Tactis est un cabinet de conseil indépendant, leader français en matière d’aménagement numérique du territoire. Depuis 1995, Tactis accompagne les acteurs publics et privés pour leur apporter une expertise métier dans les domaines des infrastructures de télécommunication (FttH, 4G, 5G, Sat) et du développement de « smart territoires » (objets connectés, gestion de la donnée, smart mobilité, smart-grid, e-inclusion, participation citoyenne).

Tactis développe une expertise pointue en infrastructures numériques partagées (connectivité fixe et mobile, datacenter, etc.) auprès des acteurs privés (opérateurs, industriels, investisseurs, etc.)

Le cabinet réalise plus de 50% de son chiffre d’affaires à l’international, principalement en Afrique. Très actif en terme de veille et de prospective, Tactis est membre des associations et think-tank suivants : Digital Africa, Infranum, Smart Building Alliance (SBA), Renaissance Numérique, BIM Cities Alliance et le Cercle de Réflexion et d’Etude pour le Développement de l’Optique (CREDO).

Présentation de l’organisation Smart Africa

SMART Africa est un engagement audacieux et innovant de différents Chefs d’Etats et de Gouvernements Africains pour accélérer un développement socioéconomique durable du continent vers une économie du savoir avec un accès aux infrastructures haut débit et aux usages des Technologies de l’Information et Communication.

Le Sommet Transform Africa qui a eu lieu à Kigali, Rwanda du 28 au 31 Octobre 2013 a permis l’adoption du Smart Africa Manifesto par sept (7) Chefs D’Etats Africains (Rwanda, Kenya, Ouganda, Soudan du Sud, Mali, Gabon, Burkina Faso) avec un engagement fort de leardeship dans l’accélération du développement socio-économique à travers les TICs.

A ce jour, L’Alliance Smart Africa s’est étendue à 24 pays représentant plus de 600 millions d’habitants.

En savoir plus sur Tactis
En savoir plus sur Do4Africa

Viva !

Grosse journée à VivaTech où les robots font le job…

¤ chaussures à cirer ¤ maquillage à corriger ¤ nuage Insta à scanner ¤ photos à tirer ¤ VR dans les mirettes ¤ écrans qui parlent

L’apéro, ça, ce n’est pas leur affaire. Quant à croquer la pomme… pour un Appletiser ! Viva l’arrivée chez nous de ce divin breuvage inventé au Cap il y a un demi-siècle, seul soda africain avec l’Orangina.

Un shoot vert sur un tapis de fines bulles né à Elgin, terre de prés salés dans le vent du pôle.

http://www.appletiser.com

#VivaTech

Wari avec le constructeur rwandais Mara Phones

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Paris, le 16 mai 2019 à Viva Technology – Lors de la 4ème édition de Viva Technology à Paris, Wari et Mara Phones annoncent la signature d’un partenariat stratégique pour donner la possibilité à tous les utilisateurs des téléphones de la marque rwandaise Mara Phones de profiter des services financiers et commerciaux de Wari. Les deux entreprises africaines ambitionnent de collaborer ensemble et de se développer dans les 54 pays du continent. Les services Wari seront ainsi intégrés aux téléphones Mara dès la production, et ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara Phones.

Cette collaboration panafricaine entre deux grands acteurs aura un impact positif, local, et mesurable étant donné que Wari et Mara Phones s’engagent chacun depuis plusieurs années déjà à reverser un pourcentage de leurs bénéfices à des associations et autres organisations à but non lucratif.

« Nous sommes extrêmement ravis de cette collaboration et espérons qu’elle permettra à Wari de développer son offre intégrée au Mara Phone. Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari. L’objectif de Mara Phones est d’atteindre et d’offrir à leurs clients des téléphones de qualité fabriqués en Afrique », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara Phones.

« Ce partenariat est une belle opportunité pour Wari de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWariApp. Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite. En tant que champions africains du continent, nous devons nous soutenir et encourager le développement de partenariats africains pour créer de la valeur et accroitre la croissance économique », déclare Kabirou Mbodje, CEO de Wari.

Mara Phone sous Android

À propos de Mara Phones
Mara Phones, une filiale de Mara Corporation, une marque africaine fière et centrée sur la technologie, s’est concentrée sur l’Afrique et certains autres marchés émergents. Intégrer la technologie pour permettre la croissance et la prospérité des entreprises grâce à des produits et des services innovants fournis de manière très localisée.

Mara Corporation, une organisation africaine avec une perspective mondiale. Mara Phones se concentre sur la croissance des smartphones en Afrique tout en permettant l’accès à des outils et services innovants et utiles. Mara Phones est un facilitateur numérique pour l’inclusion financière, l’efficacité agricole, les outils et services commerciaux, la santé numérique et l’éducation. Mara Phones est le premier smartphone véritablement africain à des prix très abordables et de très haute qualité. L’entreprise de fabrication emploiera un groupe diversifié d’employés, créant ainsi un environnement inclusif.
www.maraphones.com

À propos de WARI
Créée en 2008, Wari est une plateforme numérique offrant des services financiers et non financiers à valeur ajoutée aux clients, entreprises, institutions et commerçants. Sa plateforme innovante, leader en Afrique de l’Ouest, disponible dans plus de 60 pays, 500 000 points de vente dans le monde et 45 000 points de paiement en Afrique, offre une large gamme de produits et services (paiement des factures d’eau et d’électricité, pensions, bourses et salaires, abonnement TV, temps d’antenne, loteries, cartes de paiement Wari, transferts, etc) et accepte tous moyens de paiement (espèces, comptes bancaires, bons, cartes, portefeuilles, etc).

L’objectif de Wari, pour l’Afrique et l’étranger, est de promouvoir l’inclusion financière et sociale pour tous, au sein d’un écosystème Wari ouvert, intégré et agrégé à travers un service abordable, simple et pratique conçu à partir des demandes et des besoins, avec des partenariats stratégiques, un réseau solide et une plate-forme hautement sécurisé et conforme
Site Web : www.wari.com

35°Nord – Agence de relations presse

Angola

Dans le sud angolais, au Namibe, je sais des lieux qui vous retiennent. Beauté déjà australe de la nature civilisée, et le fantôme du Corse là-bas pile en face à Sainte-Hélène, et les spectres de la Côte des squelettes au bout de la plage.

Saluons donc la parution en France, chez Michel Chandeigne, de cette histoire de l’Angola proposée par le célèbre africaniste David Birmingham de l’Université du Kent.

Tout commence en 1820 alors que le Portugal tente de créer un troisième empire, africain, après la perte des empires d’Asie et d’Amérique. Luanda, future « Barcelone » ou « Naples » de Joburg ?

A tête renversée dans l’hémisphère sud, tentation de composition géo-morpho façon Europe/Méditerranée : l’Angola serait ainsi le sud latino-disruptif de l’ex-ANC land, son nord mental.

Financement de microprojets dans le sport

Sport & Développement
Sport & Développement

Sport & Développement, nouvel incubateur de microprojets en Afrique

La Guilde Européenne du Raid, ONG créée en 1967, lance le programme « Sport & Développement », en partenariat avec l’Agence Française de Développement.

Grâce aux valeurs qu’il véhicule, le sport a un véritable impact sur l’éducation, la cohésion et l’intégration sociale, la santé, l’égalité et l’insertion professionnelle. La Guilde, en partenariat avec l’Agence Française de Développement, va mobiliser les vertus du sport au plus près des populations, au service du développement durable et de la paix en Afrique et en Haïti.

L’objectif du programme est d’établir et de soutenir des partenariats entre des associations françaises et des acteurs africains et haïtiens dans la création d’initiatives locales de développement par le sport.
Ces initiatives de terrain vont prendre la forme de microprojets répondant aux besoins exprimés par les communautés : ils seront des leviers pour l’intégration des personnes handicapées, l’égalité femmes-hommes et l’autonomie des femmes, l’éducation, la cohésion sociale, la formation professionnelle, le respect de l’environnement, etc.

Vincent Rattez, Président de La Guilde, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

L’équipe de Sport & Développement va accompagner de petites associations françaises de solidarité internationale dans la conception de leur projet, dans leur financement (entre 2 000 et 20 000 euros de don par microprojet) et dans leur évaluation, sans oublier la capitalisation de leurs expériences.

Cet accompagnement prendra à la fois la forme de conseils, de formations en gestion de projet et de soutien financier.

L’ouverture du premier appel à projet est disponible sur la plateforme Portail Solidaire www.portailsolidaire.org. Le Portail Solidaire est un projet collaboratif de La Guilde qui met en lien des porteurs de projets de solidarité internationale avec des bailleurs de fonds.

Accéder à l’appel à projets Sport & Developpement

La Guilde

“Le programme Sport & Développement s’inscrit logiquement dans l’histoire de La Guilde. Nous agissons en faveur des microprojets en Afrique depuis 36 ans. La Guilde à travers son programme « Agence des Micro Projets » a financé en 2018 une centaine d’actions permettant à de nombreuses communautés locales d’améliorer leurs conditions de vie et de gagner en autonomie tout en préservant l’environnement. Le programme Sport & Développement s’inscrit dans cette logique de micro-initiatives en ayant recours au levier du sport.

Dans un continent aussi jeune que l’Afrique (selon l’UNESCO, « plus de 60% de la population africaine a moins de 35 ans ») et où la pratique sportive rayonne autant, cela nous a semblé innovant et prometteur. Nous avons donc accepté de collaborer avec l’Agence Française de Développement, et nous comptons associer également des partenaires privés. Cela s’inscrit aussi dans le dispositif du gouvernement français de coopération avec l’Afrique en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.”
Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde Européenne du Raid

De gauche à droite : Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde, Vincent Rattez, Président de La Guilde, Auriane Buridard, Chargée de mission Sport & Développement, Laetitia Habchi, Conseillère Sport & Développement chez l’Agence Française de Développement, 
Thierry Barbaut, Directeur numérique et chef de projet Sport & Développement, Cécile Vilnet, Coordinatrice Sport & Développement, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

En savoir plus sur le programme Sport et Développement:

A propos de La Guilde Européenne du Raid

La Guilde Européenne du Raid est une Organisation Non Gouvernementale créée en 1967 et reconnue d’utilité publique. 
Elle met en œuvre différents programmes qui incitent les jeunes à s’engager et entreprendre dans l’action internationale de terrain :

  • Les Bourses de l’Aventure et de l’Aventure Maritime, pour encourager le dépassement de soi et la découverte du monde. La Guilde promeut ces actions par l’organisation annuelle du Festival du Film d’Aventure de Dijon et des Ecrans de la Mer aux Sables d’Olonne.
  • Le Volontariat, avec la présence de plus de 700 volontaires à travers le monde, pour des durées allant de 6 mois à plusieurs années.
  • L’Agence des Micro Projets, programme national d’accompagnement et de financement des projets de terrain des petites associations françaises de solidarité internationale et de leur partenaire local.
  • L’aide au développement avec un programme ambitieux de recyclage de déchets électroniques en Afrique subsaharienne.
  • Sport & Développement, pour soutenir les acteurs sportifs et faire de la pratique sportive un levier de développement en Afrique et en Haïti (nouveau programme 2019).

Bel ailleurs

La Barbadienne Rihanna rejoint LVMH, Joël Andrianomearisoa représente Madagascar à la Fondazione La Biennale di Venezia : l’heure du voyage aux sources belles du divers.

En l’éclaireur, là, au Québec, Thierry Mugler.

Le Musée des beaux-arts de Montréal présente jusqu’au 8 septembre la sublime rétrospective Couturissime, une première mondiale.

Avec Groupe Clarins, THIERRY MUGLER et RBC. http://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/thierry-mugler/

Farafina.tech une base de données Africaines au service de l’intégrité électorale 

Dans un contexte où l’Afrique traverse une période déterminante marquée par les défis démocratiques majeurs et des interrogations sur l’intégration - la pertinence -...
Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient les pays qui portent la réponse aux problématiques de notre temps

Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient...

Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...