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communiqué de la rébellion FNL du Président du parti Isidore NIBIZI et le Chef d’Etat Major Général Major Aloys NZABAMPAMA

DECLARATION   SUR  LA CRISE  POLITIQUE BURUNDI

Le parti FNL  n’a jamais cessé de condamner la dictature de Monsieur NKURUNZIZA  et  sa faillite par rapport  au rassemblement des Burundais pour bâtir une nation prospère.

Les récentes manifestations que  contestait la légitimité de son pouvoir par le changement de la constitution l’ont prouvé la volonté du peuple  à adhérer à notre projet politique  de rassembler les Burundais et  de lutter contre les injustices  quelle que soit leur provenance.

Le parti FNL met en garde  toute personne qui veut violer les  accords d’Arusha et la constitution Burundaise.

Le parti FNL se permet de dévoiler la manœuvre mensongère du pseudo-putsch du général Niyombare Godefroid, alors que c’était un ouragan de diversion pure et simple, conçue dans le laboratoire du cndd-fdd pour sauver la personne de Nkurunziza lors du sommet des pays de la région du 13/05/2015 en Tanzanie et d’endormir les manifestants contre le 3ème mandat de Nkurunziza. Et ils ont bien gagné !!!

C’est de l’ignominie de considérer tout le peuple burundais de naïveté. Comment un général putschiste qui se dit soutenu par une amalgame des officiels de l’armée et de la police, qui s’autoproclame à travers des radios privés tant qu’il n’ait pas encore mis les mains sur les trois points stratégiques tels que la radiotélévision nationale, la présidence de la République et l’aéroport international.

Que le peuple burundais ne se laisse pas emporter par cette manœuvre du pseudo-putsch. Et même si ce coup serait réel, on ne dira pas que c’est coup d’état alors que c’est un arrangement au sein du cndd-fdd pour sauver son parti en dérive.

Pour sortir de la crise burundaise, le parti FNL propose deux scénarios possibles:

  1. Soit l’intervention d’une force étrangère pour le désarmement de la milice imbonerakure et concomitamment en organisant une conférence de toutes les forces vives de la nation dans le but de préparer les élections libres, apaisées, transparentes et inclusives.
  2. Soit par l’usage de force. Nul ne peut contraindre la milice du cndd-fdd de désarmer volontairement si ce n’est que par la force.

Nous  invitons  toutes les forces vives de la nation Burundaise de se mettre autour d’une table  et négocier la transition  pour  mettre en place une nouvelle organisation électorale, pluraliste, transparente et inclusive.

A Cet  effet, nous demandons  à l’armée  et  à la police  de reste neutre, de maintenir  l’ordre public et la sécurité des  biens   et des personnes.

Pour ce faire, le parti FNL interpelle la communauté internationale de ne pas se laisser faire par cette diversion d’un putsch alors qu’il n’en est pas un et d’intervenir sans tarder pour réaliser le premier scénario.

Avec Léonidas Nzigamasabo, pour Info Afrique en direct de Bujumbura

Fait à Bujumbura, le 15/05/2015

NTIC en Afrique, la Banque Mondiale stimule l’innovation

Internet Afrique

Connecter les populations, faciliter l’accès aux services publics, stimuler l’innovation

La Banque mondiale aide les pays en développement à exploiter le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour étendre l’accès à la connectivité à bas coût, notamment au haut débit, transformer la fourniture des services de base, stimuler l’innovation et les gains de productivité, et améliorer la compétitivité.

Depuis 2007, l’institution a renforcé son soutien aux partenariats public-privé pour l’accès haut débit à Internet, ce qui a contribué à faire baisser les prix de détail et à accroître l’utilisation des services, jusqu’à multiplier celle-ci par dix dans certains cas. Son appui en faveur des réformes du secteur des TIC a contribué à attirer des investissements privés estimés à 30 milliards de dollars dans le développement des infrastructures des réseaux mobiles au sein des pays bénéficiant de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA).

 

Le progrès technologique constitue un puissant moteur de croissance économique. Les infrastructures TIC, en particulier, attirent beaucoup d’investissements dans les pays en développement, où ils génèrent des recettes fiscales significatives et de nombreux débouchés sur le marché de l’emploi.

Dans ces pays, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile est passé de 214 millions en 2000 à 4,3 milliards en 2011, et le nombre d’internautes a été quasiment multiplié par 20. Le taux de pénétration d’Internet est à un tournant historique, y compris dans la région du monde la moins connectée, l’Afrique. Par ailleurs, plus de 91 % de la population des pays en développement disposent d’un accès à la téléphonie fixe ou mobile. En conséquence, les réseaux TIC constituent désormais une plate-forme permettant la fourniture de services publics à grande échelle et une participation accrue des citoyens. Les TIC peuvent être exploitées pour accroître la responsabilisation, ainsi que pour transformer et étendre la portée des services publics de façon innovante, rapide et économique pour les rendre accessibles aux populations mal desservies.

Les principaux défis mais aussi opportunités que présentent les TIC pour les pays en développement sont les suivants : i) rendre ces technologies plus abordables pour atteindre les populations vivant actuellement hors des zones de couverture des réseaux ; ii) offrir un accès plus large à des services plus sophistiqués et plus abordables comme l’accès haut débit à Internet ; iii) tirer parti de ces nouvelles infrastructures pour améliorer la fourniture des services publics et pour en faire un moteur de croissance économique ; et iv) développer les compétences des citoyens et les aligner sur les besoins des industries des services en relation avec les technologies de l’information et l’économie du savoir.

Solution

En 2012, la Banque mondiale a élaboré une nouvelle stratégie pour le secteur des TIC reposant sur trois axes stratégiques : connecter, innover et transformer.

La composante Connecter vise à étendre les infrastructures réseau ainsi qu’à encourager la stabilité et la prévisibilité dans les systèmes réglementaires. Au cours de la dernière décennie, la Banque mondiale a collaboré avec plus d’une centaine de pays pour soutenir la privatisation et la libéralisation du secteur, ainsi que pour renforcer les capacités des gouvernements et des organes de réglementation. Plus récemment, la Banque mondiale a accru ses financements destinés à des partenariats public-privé novateurs censés jouer un rôle de catalyseur pour inciter le secteur privé à investir davantage dans les infrastructures haut débit. Il s’agit notamment de programmes régionaux de développement des infrastructures de communication visant à accélérer le déploiement des réseaux dorsaux terrestres et des systèmes de câbles sous-marins en Afrique, dans les îles du Pacifique et dans les Caraïbes.

La composante Innover a pour objectif de favoriser le développement et la compétitivité des industries de services basés sur les technologies de l’information, et d’encourager l’innovation autour des TIC dans toute l’économie, notamment au niveau de l’entrepreneuriat technologique, en mettant l’accent sur la création d’emplois, en particulier en faveur des femmes et des jeunes. Ce soutien concerne un ensemble limité, mais en pleine croissance, de projets de développement dans le secteur informatique au Ghana, au Mexique, au Kenya, en Arménie, au Nigéria et au Bhoutan.

Enfin, la composante Transformer repose sur une connaissance approfondie du secteur ainsi que sur des relations étroites avec les institutions gouvernementales pour intégrer les innovations à la fourniture des services publics et au processus de responsabilisation. Cette démarche rend le développement plus ouvert et plus transparent, et améliore la qualité des services publics fournis aux citoyens et aux entreprises dans des secteurs tels que l’éducation, la santé et les services financiers. Ce soutien porte sur toute une série de projets d’administration électronique (e-gouvernement) et de transformation électronique de la gouvernance au Viet Nam, au Ghana, au Rwanda, au Sri Lanka, en Moldavie et dans les Caraïbes orientales.

En Afrique, les autorités locales des villes côtières recourent aux TIC (SMS et SIG) pour atténuer et prévenir les graves effets des catastrophes dues au changement climatique.

Résultats

Voici un aperçu des résultats obtenus grâce à l’aide de la Banque mondiale — Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et Association internationale de développement (IDA) — ou aux fonds fiduciaires dont elle assure l’administration.

Afrique : l’IDA, par le biais de son Programme régional d’infrastructures de communication (exercices 2007-2013), et la Société financière internationale (IFC) ont développé conjointement le Système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (EASSy). Cette initiative, qui constitue un exemple des synergies possibles au sein du Groupe de la Banque mondiale en matière de développement des infrastructures régionales, a donné lieu à un premier projet d’un montant de 424 millions de dollars destiné à soutenir l’intégration régionale des réseaux de télécommunications terrestres par le financement de partenariats public-privé et l’achat de capacité haut débit, tout en instaurant un environnement plus favorable. Le second projet a consisté à investir 240 millions de dollars dans un câble sous-marin reliant les côtes d’Afrique orientale (de l’Afrique du Sud au Soudan) à l’Asie et à l’Europe. Ces projets ont contribué à une réduction de 90 % des prix de gros en Afrique orientale, et les prix de détail ont déjà chuté d’environ un tiers au Rwanda et au Kenya, où cette baisse des tarifs s’est traduite par une explosion du nombre d’internautes, qui est passé de 2 millions en 2007 à 14 millions en 2012.

Ghana : le projet e-Ghana (ex. 2007-2012, IDA) bénéficie d’une conception novatrice reposant sur un partenariat public-privé destiné à transformer la collecte des recettes fiscales par le biais d’une coentreprise entre les régies financières de l’État et un partenaire du secteur privé. Le projet a aidé l’État ghanéen à inciter le secteur privé à investir 40 millions de dollars dans le développement et le déploiement d’une application informatique visant à automatiser le fonctionnement des services des impôts et de la direction générale des registres. Lorsqu’elle sera terminée, cette application devrait permettre à l’État d’accroître les niveaux de conformité et de transparence ainsi que d’élargir l’assiette fiscale, tout en réduisant l’incidence de la fraude, en renforçant les compétences des fonctionnaires et en élaborant un modèle qui pourra être utilisé pour améliorer le fonctionnement des autres organes de l’État.

Rwanda : le projet eRwanda (ex. 2007-2011) a servi à financer 18 télécentres destinés aux populations rurales ainsi qu’à équiper 12 bureaux régionaux en ordinateurs et en logiciels bureautiques, ce qui a permis de connecter les administrations locales au gouvernement central de Kigali.

Le projet a également permis de financer quatre bus qui ont parcouru les différents districts du Rwanda pour transmettre des compétences TIC à diverses catégories de la population : jeunes, fonctionnaires, agriculteurs, responsables politiques, entrepreneurs du secteur privé… Au cours de ce projet, 2 822 citoyens, dont 760 agents des bureaux de district, ont reçu une formation sur des sujets liés aux TIC.

De plus, le projet eRwanda a mis un accent tout particulier sur la promotion des femmes. Parmi les personnes formées figurent 685 conseillères des régions rurales, qui ont appris comment accéder aux informations et utiliser les applications informatiques susceptibles de les aider à faire leur travail au sein de leurs fermes ou de leurs coopératives agricoles.

 

Contribution du Groupe de la Banque mondiale

La Banque mondiale a apporté son soutien à plus d’une centaine de pays dans le domaine des TIC, sous la forme d’investissements ou d’assistance technique. Depuis 2003, l’institution a engagé plus de 1,3 milliard de dollars (dont 776 millions fournis par l’IDA) dans des projets autonomes liés au secteur des TIC. De plus, la Banque mondiale apporte son appui en matière de technologies de l’information à des projets liés à d’autres secteurs, tels que l’éducation, la santé et la gestion du secteur public. Dans une étude de 2006, ce soutien a été estimé à 7,3 milliards de dollars, répartis sur 1 700 projets en cours de mise en œuvre ou de préparation. Par ailleurs, la Banque a consacré environ 45 millions de dollars à des travaux d’analyse et à des activités d’assistance technique dans le secteur des TIC depuis 2000.

Partenaires

La Banque mondiale collabore activement avec nombre de partenaires dans le secteur des TIC :

  • Dans le domaine de l’élaboration des politiques publiques, la Banque mondiale a travaillé avec l’Union internationale des télécommunications (notamment pour coproduire le Manuel sur la réglementation des télécommunications), ainsi qu’avec des organismes bilatéraux dans une démarche de sensibilisation aux politiques de libre accès.
  • En matière de financement des infrastructures TIC, le projet de câble sous-marin EASSy, qui relie, sur 10 000 kilomètres, l’Afrique du Sud au Soudan via des points d’atterrissement situés au Mozambique, à Madagascar, aux Comores, en Tanzanie, au Kenya, en Somalie et à Djibouti, a été financé en partenariat avec d’autres donateurs. Le financement a été géré par l’IDA, en collaboration avec l’IFC, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement allemande (KfW). La Banque mondiale et la BAD collaborent également avec l’Union africaine sur le projet de réseau dorsal en Afrique centrale.
  • En matière d’aide à la préparation des projets, le gouvernement coréen a mobilisé un fonds fiduciaire (a) de 15 millions de dollars axé sur le développement de projets d’investissement et de prêts, ainsi que sur des travaux d’analyse innovants liés à la dimension transformatrice des TIC.

Perspectives

Dans le cadre du processus de formulation de sa nouvelle stratégie pour les TIC, le Groupe de la Banque mondiale a réévalué et recentré son rôle et ses priorités quant à ses initiatives dans le secteur des TIC, ainsi que sur d’autres secteurs, avec pour objectif d’aider les pays en développement à tirer parti des TIC pour lutter contre la pauvreté et stimuler la croissance économique.

Dans le futur, l’action du Groupe de la Banque mondiale continuera de s’articuler autour de ses trois axes stratégiques : transformer, innover et connecter. Il s’agira d’encourager le recours aux TIC en tant que facteurs de transformation des services afin d’accroître leur impact sur le plan du développement, notamment pour renforcer la responsabilisation et la gouvernance, améliorer les services publics, et rendre possible une fourniture plus inclusive des services par le secteur privé (axe « transformer »). La stratégie s’attachera par ailleurs à mettre en avant les TIC pour renforcer la compétitivité et accélérer l’innovation dans tous les secteurs de l’économie, et orienter le développement des compétences en ciblant les emplois liés aux TIC (dont les études montrent qu’une grande partie va aux femmes) pour accroître la productivité (axe « innover »).

Enfin, il renforcera son appui aux réformes des politiques publiques, aux initiatives du secteur privé et aux partenariats public-privé pour favoriser les investissements dans les infrastructures haut débit et élargir l’accès aux services haut débit, notamment pour les femmes (axe « connecter »).

La nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale dans le secteur des TIC met en avant la nécessité de tirer parti de partenariats avec des sources d’expertise externes ainsi que d’adopter une gestion partagée des initiatives au sein de l’institution. Les aspects clés de cette nouvelle approche sont les suivants : 1) exploiter les diagnostics établis au niveau de chaque pays pour hiérarchiser les interventions de l’institution dans chacun d’eux ; 2) renforcer la collaboration au sein de l’institution et avec ses partenaires ; 3) devenir une passerelle d’expertise pour les pays clients ; et 4) jouer un rôle de chef de file intersectoriel et interrégional des initiatives en matière de TIC, améliorer les procédures de passation de marchés dans ce domaine, et axer son action sur le développement des compétences liées aux TIC.

 

e-commerce, les pagnes Africains se vendent sur Internet en Côte d’Ivoire avec Jumia

UNIWAX,  le leader du  pagne en Côte d’Ivoire annonce un partenariat inédit avec JUMIA Côte d’Ivoire, le premier site de e-commerce du pays.

Dès le Lundi 18 mai, la nouvelle collection de la marque ainsi que de nouveaux produits seront disponibles en avant-première sur www.jumia.ci avec une livraison possible sur tout le territoire.

47 ans après sa création, UNIWAX amorce une révolution numérique. La société ivoirienne née en 1968, qui a su s’imposer depuis lors comme le leader incontesté en matière de fabrication de pagne imprimé, vient de sceller un partenariat avec JUMIA Côte d’Ivoire. Les deux entreprises entendent collaborer pour créer une toute nouvelle expérience pour les passionnés de pagne. Ainsi, la marque à la base violette (lancée en Mai 2009) innove une fois de plus en proposant à ses consommateurs de nouveaux coloris pour ses bases en lien avec les tendances mode du moment.

jumia-uniwaxLes amoureux du pagne pourront ainsi découvrir, dès le Lundi 18 Mai, les nouvelles bases olive, gris marron et sepia parallèlement à la sortie de la nouvelle collection UNIWAX. Ces nouveautés seront également disponibles le même jour sur le site de JUMIA Côte d’Ivoire.

« UNIWAX est heureuse de se joindre à JUMIA dans sa stratégie de développement du e-commerce en Côte d’Ivoire et ainsi permettre à ses utilisateurs, partout en Côte d’Ivoire, de pouvoir profiter des nouveautés de la marque» a déclaré Jean Louis Menudier, Directeur Général d’UNIWAX.

Après ses premiers pas dans le numérique en 2011 avec le lancement de son site internet, ce nouveau partenariat vient renforcer la stratégie marketing d’UNIWAX. La mise en ligne d’une boutique virtuelle dédiée au pagne WAX sur JUMIA, confèrera à la marque une couverture sans précédent : tous ses pagnes seront accessibles en quelques clics  24h/24 pour les 500 000 visiteurs mensuels du site et les livraisons possibles dans tout le pays dans un délai maximum de 5 jours.

Cette nouvelle collaboration permettra de pallier la fracture géographique et d’offrir aux consommateurs le même éventail de choix de pagnes authentiques quel que soit leur localisation. Pour Francis Dufay, Directeur Général de JUMIA Côte d’Ivoire, « JUMIA est très fier de devenir le distributeur exclusif d’UNIWAX sur internet. C’est une grande preuve de confiance envers JUMIA, et un beau cadeau pour nos clients dans tout le pays.»

L’univers UNIWAX sera décliné sur JUMIA au travers du concept innovant de « Shop in Shop », qui permet à une grande marque d’ouvrir sa boutique en ligne sur JUMIA, facilement et dans le plus grand respect de l’image de marque.

A propos de UNIWAX

Créée en 1968, UNIWAX est le leader incontesté du pagne wax en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest et offre une gamme de produits des plus variés permettant de satisfaire tous les besoins et envies du consommateur. Au travers de son outil phare le Magazine, UNIWAX s’adresse à tous, aussi bien les hommes que les femmes et leur fournit des produits adaptés à toutes les occasions. Les 4 valeurs essentielles de la marque UNIWAX : élégance, diversité, fiabilité et joie de vivre africaine sont un gage, pour les consommateurs, de produits de qualité durables qui se transmettent de générations en générations.

A propos de JUMIA

JUMIA est le leader Africain du shopping en ligne. La plateforme d’e-commerce offre une vaste sélection de produits Mode, Beauté, Electroménager, et High Tech à ses clients, ainsi qu’une expérience shopping unique.

Outre ses prix compétitifs, JUMIA propose une qualité de services adaptés au e-commerce en Afrique : livraison dans tout le pays, méthodes de paiement flexibles (paiement en espèce à la livraison, ou transfert via mobile), et retours gratuits sous un délai de 7 jours. JUMIA est la première compagnie Africaine à remporter un prix au World Retail Awards en 2013 à Paris en tant que « Best New Retail Launch » de l’année.

A propos de Africa Internet Group

Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique.

AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Mireille Modoi

Découverte; une plante détecte les diamants

Stephen Haggerty a découvert qu’une plante, un diatrème, pousse plus particulièrement dans les zones ou les diamants sont présents.

Un découverte qui offre de nouvelles perspectives pour des populations en Afrique permettant de localiser sans moyens des diamants dans les sous-sols et ainsi prospecter

Stephen Haggerty a découvert au nord-ouest du Liberia, près de la Sierra Leone, l’affleurement d’un diatrème, une de ces cheminées par où la kimberlite se fraie un chemin vers la surface.

En fait, les soupçons du géologue sur la nature du sous-sol remontaient… à la fin des années 1970

En 1977 et 1980, Stephen Haggerty avait effectué de brefs voyages de reconnaissance au Liberia mais n’avait pu explorer méthodiquement la zone. Puis les guerres civiles que le pays a connues entre 1989 et 2003 l’ont empêché d’y revenir, mais l’endroit restait dans un coin de sa tête car on avait, dans les alluvions locales, retrouvé des diamants. Certains d’entre eux étaient sans doute devenus des « diamants de sang », ces gemmes exploitées dans des zones de conflits et dont le trafic sert à financer l’achat d’armes et de matériel militaire.

Une fois le pays pacifié, Stephen Haggerty a donc découvert ce diatrème oblong, de 500 mètres de long sur 50 de large. Mais, comme il le rapporte dans le numéro daté de juin-juillet de la revue Economic Geology, ce n’est pas tout ce que ce chercheur a trouvé…

Avec ses 2,5 hectares, la zone en question s’avère d’une superficie modeste. Difficile d’accès, c’est une jungle marécageuse mais Stephen Haggerty y remarque un fait intrigant : sur le diatrème – et apparemment rien que sur le diatrème – pousse un végétal bien particulier. Avec ses racines aériennes, il évoque un arbre de mangrove. Pouvant monter jusqu’à 10 ou 15 mètres de hauteur, il porte de longues feuilles pointues – un peu semblable aux frondaisons des palmiers – sur des branches qui lui donnent l’allure d’un chandelier, d’où son nom de Pandanus candelabrum.

La coïncidence est troublante et Stephen Haggerty, qui veut en avoir le cœur net, va vérifier, sur deux autres sites à kimberlite, si cette plante s’y retrouve. La réponse est oui…

Peut-être, se dit-il, aime-t-elle simplement les zones très humides et profite-t-elle du fait que la roche, en s’altérant, forme des argiles imperméables. Le géologue teste donc d’autres sites marécageux mais sans kimberlite : pas de trace de P. candelabrum

Ce Diatrème pourrait bien être le premier indicateur biologique connu des diatrèmes à kimberlite au Liberia et probablement dans le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ce végétal prospérerait à la fois grâce au sol bourbeux et à ses qualités fertilisantes : en effet, en se dégradant, la roche libère de grandes quantités de potassium, de phosphore et de magnésium. Si cette découverte était confirmée, elle pourrait grandement aider les chercheurs de diatrèmes : il leur suffirait de repérer P. candelabrum – pourquoi pas, suggère Stephen Haggerty, par imagerie aérienne ou satellitaire si la plante a une signature spectrale particulière ? – pour délimiter une zone à kimberlite, puis y chercher la présence d’éventuels diamants.

Car un diatrème ce n’est pas obligatoirement diamantifère

Comme le géologue, interrogé par Sciencele rappelle, la prospection des précieuses gemmes répond à la règle des « 6 » : sur plus de 6 000 diatrèmes à kimberlite connus dans le monde, environ 600 contiennent des diamants et, sur ce sous-total, seulement 60 sont suffisamment riches en diamants de qualité pour justifier l’ouverture d’une mine.

Pour le moment, le nouveau site libérien a passé les deux premières étapes car Stephen Haggerty y a découvert quatre diamants, dont deux, assez gros, de 20 carats. Il ne reste plus à savoir si le site sera rentable. Des explorations sont prévues en 2016 pour le déterminer.

Burundi; les putschistes abandonnent mais la situation reste confuse

Godefroid Niyombaré
Godefroid Niyombaré

Les putschistes avec à leur tête le militaire Godefroid Niyombare abandonnent la tentative de coup d’état

Il semblent que le président Pierre Nkurunziza s’en sorte bien, les putschistes s’en remettent aux forces de l’ordre restées loyale au chef de l’état, qui d’ailleurs se trouve toujours en Tanzanie.

« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer » indique général Godefroid Niyombare, chef des putschistes

Un des responsables des putschistes,  Vénon Ndabaneze, a confirmé l’abandon de la tentative de prise de pouvoir: «Nous avons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n’avions plus d’armes», a-t-il affirmé au téléphone, juste avant de se faire mettre aux arrêts avec le numéro deux du mouvement Cyrille Ndayirukiye.

Le général Ndabaneze a quand même précisé que les putschistes, sentant le vent tourner en leur défaveur, avaient eu le temps de se disperser en plusieurs groupes afin de savoir s’ils allaient être abattus ou non, et ainsi de réagir en conséquence. Le général Cyrille Ndayirukiye à évoqué qu’il avait rencontré une trop grande résistance de la part des militaires fidèles au pouvoir en place et que la situation devenait hors de contrôle.

Pas de nouvelles précises du président Pierre Nkurunziza, mais il devrait être de retour dans le pays rapidement.

Thierry Barbaut

Guinée, une nouvelle route sera construite par Louis Berger

Louis Berger a récemment lancé un projet de supervision de travaux de construction de 1,3 millions d’euros (1,4 millions de dollars US) pour la remise en état d’un tronçon de 151 kilomètres (93 miles) de la route nationale 1 (RN1) reliant Dabola à Kouroussa dans le centre de la Guinée. La RN1 est un axe majeur traversant le pays et qui pourrait être prolongé à l’avenir vers le sud-est du Mali.

« Ce contrat est le fruit de notre volonté d’établir un partenariat fort avec le Ministre guinéen des Travaux publics, et reflète notre expérience de plus de 25 ans dans le pays », a indiqué Pascal Houdeau, directeur général adjoint aux opérations pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Est. « Cet engagement en Guinée et cette expérience dans le pays sont à l’origine de notre décision de maintenir notre présence sur place et de continuer à y travailler alors même que l’épidémie d’Ebola atteignait son apogée ».

Financé par le Budget national de développement, le projet comprend le débroussaillage de l’emprise, le terrassement, le drainage et la mise en place d’un revêtement superficiel bitumineux. La remise en état de la RN1 fait partie d’un programme national de modernisation du réseau routier. L’objectif du gouvernement est de stimuler le commerce national et international en reliant des axes de transport stratégiques et en développant les infrastructures de transport du pays.

Reconnaissant l’expérience de Louis Berger dans le pays, Alpha Condé, le président guinéen, a récemment qualifié l’entreprise de « partenaire stratégique » pour sa contribution au développement et à la modernisation de l’infrastructure routière nationale.

Louis Berger est fort de plus de 50 ans d’expérience en Afrique, dont plus de 25 en Guinée, pays dans lequel l’entreprise a mis en œuvre plus de 40 projets. Ces projets couvrent un vaste éventail de services professionnels dans les domaines des transports, de l’exploitation minière, de l’agriculture ainsi que du développement économique et institutionnel.

Emploi: Futur Country Manager Afrique de l’Est

 

ReferenceAE3961
Type de postePlein temps
Statut de l´offreRecrutement en cours
Depuis le2015/05/04
LocationKenya, Mozambique, Zambie, Zimbabwe, Botswana, Ethiopie et Tanzanie
Duration
Information sociétéROULLIER
DescriptionSOCIETE:
Acteur incontournable sur les marchés de la Nutrition Végétale et Animale, le Groupe ROULLIER déploie clairement les moyens de son ambition. Nous sommes en campagne pour recruter nos futurs leaders dans le cadre de notre programme « ADVANCE FOR EXECUTIVES ».MISSIONS:
Envie de booster votre carrière? De réaliser des projets concrets? De changer d’environnement, et de gagner plus ? Faites-le maintenant en devenant entrepreneur au sein de notre Groupe, engagé dans une dynamique de croissance!
Nous vous proposons d’intégrer notre Groupe où  vous deviendrez un véritable Patron de pays ou d’activité grâce au coaching de nos dirigeants ; vous serez formé sur nos différents métiers et acquerrez les savoirs et compétences nécessaires pour mener à bien vos missions.
Vous serez en capacité de gérer votre propre P&L ainsi que vos équipes sur un périmètre International.PROFIL:
Issu d’un double cursus scientifique (vétérinaire, ingénieur agronome, ou chimiste) et commercial (école de commerce, master finance), vous possédez une expérience professionnelle réussie de cinq ans au sein d’un environnement International.
Vous avez développé avec succès vos activités, idéalement dans la nutrition animale ou l’agri-business. Votre ambition, votre volonté d’entreprendre, votre humilité et votre dynamisme seront les clés du succès pour développer votre activité et accéder à nos postes de direction.
Nous organisons très prochainement des sessions de recrutement en France, au Brésil, en Italie, au Portugal, aux Etats-Unis, en Afrique de l’Est, au Maroc, en Allemagne et en Autriche : n’attendez pas et inscrivez-vous pleinement dans cette perspective de carrière.

Toutes les candidatures restent confidentielles.

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Burundi, intenses combats dans Bujumbura au lendemain du coup d’état

Le Jeudi 14 mai d’intenses combats se déroulent dans la capitale Bujumbura au lendemain du coup d’état

C’est sur Twitter que le président annonce « Coup d’Etat fantaisiste »

Des tirs d’AK 47 mais aussi d’armes lourdes résonnent dans les collines avoisinantes, et pour une fois cela ne vient pas de la RDC dont on distingue facilement les montagnes.

A Bujumbura, putschistes, militaires policiers et forces de l'ordres se défient ou se combattent
A Bujumbura, putschistes, militaires policiers et forces de l’ordres se défient ou se combattent

La plupart des affrontements se déroulent près du siège de la télévision nationale. Les tirs sont nourris et semblent venir de partout, des barricades séparent les militaires qui soutiennent l’ancien pouvoir de Pierre Nkurunziza qui se trouve toujours en Tanzanie selon nos sources et les « putschistes » qui réclament le pouvoir depuis hier.

Une situation comme toujours confuse et mettant en péril de nombreux civils qui se réfugient de quartiers en quartiers selon le déplacement des tirs et des véhicules pickup Toyota armés de leurs mitrailleuses. Des groupes plus mobiles se déplacent aussi avec des lance-roquettes RPG et ciblent des véhicules des forces adverses…

Le responsable de l’autorité en place reste Prime Niyongabo, fidèle au président déchu. Celui ci indique que les putschistes seront pourchassés et éliminés…

Le président communique sur … Twitter !

Comme souvent depuis l’essort des nouvelles technologies et se rapprochant des faits du Burkina c’est sur les réseaux sociaux que les président communiquent, et c’est le cas pour Pierre Nkurunziza !

C’est le général Godefroid Niyombare qui a annoncé mercredi la destitution du président Nkurunziza, en déplacement en Tanzanie. Immédiatement le président Pierre Nkurunziza a affirmé que le coup d’Etat, mené par un groupe de militaires « mutins », avait avorté. Mais le général putschiste a assuré avoir le soutien de centaines d’officiers supérieurs de l’armée Burundaise, ce qui reste à confirmer.

Thierry Barbaut

 

BURUNDI :Un coup d’Etat contre le pouvoir NKURUNZIZA

Au Burundi, ce mercledi, nous assistons à l’évolution de la situation

Alors qu’un sommet réunissant plusieurs chefs d’Etat Africains pour faire le point sur la crise qui secoue le pays, à Bujumbura, était prévu en Tanzanie, l’ex-chef d’état-major, Godefroid Niyombare, annonce sur une radio privée la destitution du président Pierre Nkurunziza.

La capitale burundaise devient le théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations contre le président et sa candidature à un troisième mandat.

jusqu’aujourd’hui vers 12h00, la RPA était jusque là coupée sur l’ensemble du territoire. Deux autres radios privées, radio Bonesha et radio Isanganiro, n’émettaient plus ces dernières semaines que dans la capitale. Les signaux de ces trois radios ont été rétablis, ce mercredi, dans tout le pays sur l’ordonnance de ce Général.

Le général Godefroid Niyombare ordonne, sur la RPA, la fermeture de l’aéroport et des frontières. Il lance également un appel à tout citoyen et aux forces de l’ordre pour sécuriser l’aéroport.Les chefs d’Etat présents pour le sommet en Tanzanie condamnent le coup d’Etat. Le sommet n’a duré que quelques minutes et Pierre Nkurunziza n’a pas été vu sur les lieux de la rencontre selon nos sources de la Tanzanie.

Les manifestants ont tenté de prendre d’assaut la radio nationale, mais l’armée les ont empêché en tirant dans l’air.

Thierry Vircoulon, chercheur à l’International Crisis Group revient les événements de ce mercredi au Burundi sur RFI: « Après les accords d’Arusha, le général Niyombaré est devenu chef d’état-major des armées, et dans ce cadre il a joué un rôle très important dans l’intégration des différents mouvements de guérilla au sein de l’armée. Il est encore aujourd’hui très apprécié du fait de ce rôle de l’intégration des guérillas au sein de l’institution militaire, il est apprécié aussi bien des officiers hutus que des officiers tutsis. L’armée burundaise est le résultat de l’intégration d’une multitude de groupes, elle est donc composée de diverses factions qui ont des affinités politiques différentes et qui appartiennent à des ethnies différentes. La police a accueilli de nombreux membres du parti au pouvoir, le pouvoir a un contrôle plus serré sur la police que sur l’armée, où les équilibres sont plus respectés ».

La présidence du Burundi vient de publier un communiqué dont voici le message : « C’est avec regret que nous avons appris qu’un groupe de militaires s’est mutiné ce matin et a fait une déclaration fantaisiste de coup d’Etat. La présidence de la République annonce à l’opinion tant nationale qu’internationale que cette tentative de coup d’Etat a été déjouée et que ces gens, qui ont lu ce communiqué de coup d’Etat via des radios locales privées, sont recherchés par les forces de défense et de sécurité afin qu’ils soient traduits en justice. La présidence de la République demande à la population burundaise et aux étrangers vivant au Burundi de garder le calme et la sérénité. Tout est mis en oeuvre afin que la sécurité sur tout le territoire national soit maintenue ».

Tous les prisonniers ont été libérés par les manifestants. Il se remarque des personnes dans les rues entre de chanter la victoire.

Nzigamasabo Léonidas, pour Info Afrique en direct de Bujumbura

« Strong Girl » une chanson d’artistes africaines pour les droits des femmes

Les artistes africaines les plus en vogue du moment unissent leur voix, aux côtés de ONE, et chantent ensemble sur le tout nouveau morceau Strong Girl, véritable cri de ralliement en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles du monde entier.

Neuf artistes originaires de sept pays africains se sont retrouvées en Afrique du Sud il y a deux semaines pour écrire et enregistrer la chanson. Elles ont été rejointes par Omotola Jalade Ekeinde, la superstar de Nollywood, qui joue dans le clip de Strong Girl. Ces femmes appellent à agir car la pauvreté est sexiste. Dans les pays les plus pauvres, l’inégalité frappe les femmes et filles encore plus durement qu’ailleurs. Cela ne changera pas tant que les dirigeants du monde ne mettront pas les femmes et les filles au cœur des priorités du développement.

« J’ai la chance d’être une jeune femme qui réalise ses rêves, une pionnière de ma génération » explique Omotola Jalade Ekeinde. « Mais je sais aussi que beaucoup de femmes et de filles n’ont pas cette chance. Elles sont touchées de manière disproportionnée par l’injustice de la pauvreté et les inégalités. Mais quand on investit en faveur des femmes et des filles, nous augmentons et accélérons les chances d’éradiquer l’extrême pauvreté. »

« Au Gabon, comme dans de nombreuses régions en Afrique, les femmes et les filles sont les plus touchées par l’extrême pauvreté à tous les stades de la vie. Lorsque ONE m’a invité à rejoindre d’autres artistes sur ce projet, je m’en suis sentie extrêmement honorée et ravie », explique la chanteuse gabonaise, Arielle T. « Il faut que nous agissions. Nous devons nous rassembler pour améliorer la situation des femmes et des filles. Les femmes doivent avoir accès aux mêmes opportunités que les hommes, afin qu’elles puissent jouer leur rôle et changer le monde. »


De nombreuses personnalités, ainsi que des milliers de membres de ONE dans le monde, apportent leur soutien à cette campagne en partageant sur les réseaux sociaux une photo d’eux prenant la pose de « Rosie la riveteuse », symbole de la lutte pour les droits des femmes. La jeune activiste pour l’éducation des femmes Malala Yousafzai, l’actrice américano-zimbabwéenne de la série The Walking Dead Danai Gurira, la co-fondatrice et éditorialiste du Huffington Post Arianna Huffington, ou encore la scénariste des séries Grey’s Anatomy et Scandal, Shonda Rhimes, invitent ainsi le plus grand nombre de personnes à travers le monde à faire de même et à rejoindre le mouvement #PauvreteSexiste #WithStrongGirls. Toutes les photos seront visibles sur le site internet de ONE.

Bono, le chanteur de U2 et cofondateur de ONE, déclare : «Un groupe de femmes africaines phénoménales a pris le contrôle du micro pour dire au monde que la pauvreté est sexiste. Pendant trop longtemps, les voix des femmes et des filles africaines ont été réduites au silence. Mais avec cette chanson, ce ne sera pas possible de les mettre en sourdine. Le changement est en marche et ONE veut le soutenir. C’est électrisant d’être témoin de cette évolution mais aussi d’encourager ces grandes artistes qui ont décidé d‘occuper le devant de la scène et de lancer un appel à l’action que le monde entier a besoin d’entendre. Nous ne pourrons jamais atteindre ce grand objectif mondial de mettre fin à l’extrême pauvreté si nous n’admettons pas que la pauvreté est sexiste, et si nous ne demandons pas des mesures en faveur de l’égalité. » Il continue en plaisantant: « J’ai proposé de faire les chœurs … Elles n’ont pas voulu de moi … A la place, elles m’ont demandé d’écrire pour le communiqué de presse … Donc me voilà. »

Danai Gurira, activiste américano-zimbabwéenne, et actrice principale dans The Walking Dead soutient la campagne en partageant sa pose de Rosie sur les réseaux sociaux. Elle explique : « Les femmes et les filles dans les pays les plus pauvres ont la vie plus dure. Il est temps que le monde se tienne à leurs côtés pour exiger le meilleur. Il faut offrir à toutes les filles la chance d’aller à l’école et de vivre une vie en bonne santé. Et brisons les chaînes qui empêchent trop de femmes d’exploiter leur plein potentiel. »

Cette année, les dirigeants du monde vont définir les nouveaux Objectifs de développement durable pour éradiquer la pauvreté. Pour être véritablement efficaces, ces Objectifs doivent se concentrer sur les pays et les populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les filles.

Dr Sipho Moyo, la directrice de ONE en Afrique rappelle : « Nous devons saisir cette opportunité pour recentrer l’agenda du développement sur les femmes, et révéler leur potentiel social, politique et économique. Investir dans la santé, l‘éducation et l’autonomisation économique des femmes peut les aider à surmonter les obstacles qui les empêchent de vivre une vie saine et décente. Donner aux femmes le pouvoir et les outils dont elles ont besoin pour améliorer leur vie et profiter des mêmes opportunités que les hommes leur permettra de contribuer à l’éradication de la pauvreté. »

A l’occasion de la journée pour les droits des femmes, ONE a publié un rapport qui a révélé l’étendue de l’inégalité des chances dans les pays les plus pauvres et les opportunités qu’offriraient l’autonomisation des femmes pour toute la société.

Mettant l’accent sur l’urgence d’agir en 2015, Roxane Philson, directrice marketing de ONE, explique: « Il est temps de se mobiliser pour les filles qui n’ont pas accès à l’éducation ou qui sont mariées de force, pour les mères qui risquent la mort si elles donnent la vie, pour les femmes qui ne sont pas autorisées à posséder les terres qu’elles cultivent. Cette chanson et cette campagne sont un cri de ralliement pour demander aux dirigeants du monde d’avoir le courage de défendre les droits des femmes et des filles du monde entier. »

Cette demande de ONE est déjà soutenue par 36 femmes parmi les plus influentes du monde, telles que Beyoncé, Charlize Theron, Meryl Streep, Lady Gaga et Angélique Kidjo. Elles ont écrit une lettre ouverte à la chancelière allemande Angela Merkel et à la présidente de l’Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui vont toutes deux accueillir des sommets de la plus haute importance dans les mois à venir.

Kaymu : une Marketplace à l’assaut de l’Afrique

Le continent africain est devenu un terrain d’expansion idéal pour l’e-commerce, aujourd’hui, les grands noms se bousculent en Afrique au vu de l’énorme potentiel que représente ce marché.

A en croire les prévisions, en 2015, la VAD (Vente à distance) dans le continent pourrait générer un chiffre d’affaire global de l’ordre de 75 milliards de dollars.

Cette euphorie africaine s’explique davantage par la croissance vertigineuse du parc d’internet qui a atteint dernièrement 1100%, soit trois fois plus qu’en Europe (274%) et neuf fois plus qu’aux Etats-Unis (132%).

Certes, la révolution est d’ores et déjà en marché, l’e-commerce tend progressivement vers la maturité et pourrait connaître un développement comparable à celui du secteur de la téléphonie, voire suivre le même destin que le marché de la VAD en Asie, un marché qui a réussi en peu de temps et avec des conditions modestes, à dépasser l’Amérique du Sud en termes de ventes.

Pour se lancer dans l’e-commerce en Afrique, il n’est guère important de recommander une étude McKinsey, il faut tenter l’aventure et expérimenter le terrain tout en ayant un esprit Startup. Partant de l’idée que l’Afrique est le nouvel eldorado de l’e-commerce, certains acteurs ont décidé de participer à l’aventure et d’investir dans des marchés encore vierges, l’exemple le plus éloquent est celui de Kaymu, une startup qui gagne de plus en plus de terrain avec son concept de Marketplace.

Kaymu qui est une startup du géant Allemand AIG (Africa Internet Groupe), s’est progressivement adaptée aux spécificités du marché africain en lançant le concept de Marketplace « Place de marché en ligne ». C’est en quelque sorte, un marché virtuel où se vendent tous les produits disponibles sur le marché local et dans lequel, acheteurs et vendeurs se côtoient pour faire des affaires.

Kaymu

 

Sur Kaymu, la facture se règle en cash, au moment de la livraison du colis, pas besoin d’avoir une carte de crédit ou de compte bancaire pour faire ses achats sur internet, tout le monde peut commander et acheter sur cette plateforme.

Pour ce qui est de la vente, les magasins, vendeurs et même vendeurs ambulants peuvent ouvrir leurs boutiques en ligne à 0 frais, et commencer à commercialiser leurs produits tout en ayant accès à un grand nombre de clients potentiels.

La startup Kaymu a vite fait ses preuves en Afrique et a enregistré des résultats plus que satisfaisants. Au Sénégal par exemple, elle a enregistré une croissance de 30% avec plus de 2000 boutiques en ligne, 12 000 produits référencés et 40 000 visiteurs par semaine, le tout, en seulement une année de présence. En Algérie, Kaymu compte plus de 90 000 visiteurs par semaine et au Maroc, son trafic avoisine les 1.000.000 de visiteurs.

Toutefois, Kaymu ne fait pas encore de bénéfices, sa première volonté est de grandir et de gagner plus de parts de marché, à l’instar d’Alibaba en Chine, qui n’est devenu rentable qu’après 10 ans de présence.

In fine, l’e-commerce en Afrique a de beaux jours devant lui. Kaymu, Jumia ainsi que les nouveaux concurrents ne font que le structurer afin qu’il arrive à maturité.

Thierry Barbaut

BURUNDI : les femmes se dressent contre le 3ème mandat

Les femmes manifestent à Bujumbura au Burundi
Les femmes manifestent à Bujumbura au Burundi

Le président burundais Pierre Nkurunziza a officiellement déposé vendredi sa candidature à la présidentielle du 26 juin à un 3ème mandat, sourd à la protestation de la rue et à la pression internationale pour qu’il renonce à un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par ses adversaires

En arrivant à la commission électorale nationale indépendante (CENI) à Bujumbura, le chef de l’Etat s’est exprimé sur la situation actuelle.

Pour lui, les manifestations, lancées 26 avril, sont devenues une «insurrection », et que ce mouvement seraient « maitrisées d’ici peu ».Les élections vont « bien se dérouler » et que « 99 % de la population est calme », a-t-il assuré.

Les femmes, premières à porter la contestation au centre de Bujumbura

Elles sont parvenues à faire, dimanche, ce qu’aucun groupe de manifestants n’avait jusqu’ici réussi : porter la contestation contre un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza dans le centre de Bujumbura, sanctuarisé par la police depuis le début du mouvement.

Depuis que les manifestations ont éclaté le 26 avril, la police cantonne par la force les protestations dans les quartiers périphériques de la capitale, empêchant les manifestants de converger vers le centre-ville pour s’y rassembler, ce qui déclenche des heurts fréquents, brutalement réprimés, parfois à balles réelles. Les violences liées à la contestation ont déjà fait 18 morts au Burundi.

Ce dimanche matin, devant le ministère de l’Intérieur, pas de jeunes armés de pierres, visages couverts de suie ou d’un tissu, qu’on croise sur les barricades. Mais des femmes, plutôt chic – lunettes de soleil, sacs à main, bijoux pour certaines – de tous âges, appartenant visiblement à la classe moyenne de la capitale.

« On est descendu par petits groupes » pour ne pas être repérées par la police, après un appel lancée sur une radio et une télévision privées, explique Amandine, jolie étudiante de 21 ans, descendu avec sa copine Aline, « on est contre le 3e mandat, c’est inconstitutionnel », expliquent les deux filles.

Les femmes manifestent à Bujumbura au Burundi
Les femmes manifestent à Bujumbura au Burundi

Rassemblées devant le ministère de l’Intérieur, fermé en ce dimanche, elles chantent « On veut la paix, l’unité, la démocratie », en frappant dans leurs mains.D’autres femmes les rejoignent progressivement.Le groupe enfle progressivement et tente alors de rejoindre la Place de l’Indépendance, au coeur de Bujumbura, leur point de rendez-vous initial, où la police les a empêchées de se rassembler.

« Relâchez nos enfants », scandent-elles aux policiers, en référence aux nombreux jeunes arrêtés durant les opérations de répression des manifestations, interdites par les autorités, depuis l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza, le 25 avril, qui a mis le feu aux poudres.

Les policiers mi-embarrassés, mi-amusés ont tout le mal du monde à empêcher le groupe de progresser.Le cortège est bloqué devant la banque centrale, où un officier tente de parlementer.

« Les policiers nous disent qu’on a fait passer notre message et qu’on doit partir mais on n’a pas fini, c’est loin d’être fini », lance une manifestante.

Emploi: Assistant Manager / Manager audit et financier service industrie – Togo, Lomé

Parc solaire Afrique
Parc solaire Afrique

Assistant Manager / Manager audit et financier service industrie – Togo, Lomé

  • Secteur : Banque, assurances, finances
  • Métier : Finances – Gestion – Comptabilite
  • Nombre de postes : 1
  • Type de contrat : Contrat à longue durée (CDI),
  • Contrat dépendant de la législation : Celle du pays de travail
  • Temps : Complet
  • Statut : Cadre du secteur privé
  • Lieu : Lomé, Togo
  • Salaire brut annuel : Non communiqué
  • Expérience : 3 à 5 ans, 5 à 10 ans, Plus de 10 ans
  • Etude : Bac + 5, Doctorat, Grandes écoles

L’OFFRE D’EMPLOI EN DÉTAILS

ENTREPRISE

Audit et risk services, consulting, financial advisory, juridique & fiscal et expertise comptable, Deloitte propose une palette de services financiers et juridiques à ses clients à travers le monde.
POSTE ET MISSIONS

Poste basé à Lomé avec des déplacements fréquents au Bénin. Au sein de notre activité Financial Services Industry (FSI), vous interviendrez auprès de clients prestigieux et prendrez la responsabilité des missions d’audit récurrent. Appuyé(e) par des outils et méthodologies de tout premier ordre, vous apporterez à nos clients un service à forte valeur ajoutée améliorant la qualité de leur information financière.

Vous ajusterez votre proposition de service aux attentes des clients dont vous aurez la charge. Vous déterminerez l’approche d’audit, participerez à la composition de votre équipe, solliciterez les compétences de nos experts, adapterez le fond et la forme de notre communication. Vous participerez activement aux démarches commerciales (identification des besoins, réponse aux appels d’offres et propositions commerciales, etc.).

PROFIL

– Diplômé(e) de grande école ou de formation universitaire, vous disposez idéalement d’un 3ème cycle ou d’une spécialisation en banque ou en audit/comptabilité/finance. – Vous souhaitez valoriser une expérience de 4 à 7 ans dans le secteur bancaire ou de l’audit financier. – Vous faites preuve de très bonnes capacités rédactionnelles et de synthèse. – Vous maîtrisez l’anglais oral et écrit.

Affrontements et scènes de torture au Burundi

Un homme est libéré par les forces de l'ordre à Bujumbura et implore les militaires de le proteger- Thierry Barbaut © Info Afrique
Un homme est libéré par les forces de l'ordre à Bujumbura et implore les militaires de le protéger- Thierry Barbaut © Info Afrique

Les manifestations d’aujourd’hui ont causé des dégâts en vies humaines et matériels au Burundi

Les forces de l'ordre soulèvent un blessé présumé membre des milices IBONERAKURE attaqué par les manifestants
Les forces de l’ordre soulèvent un blessé présumé membre des milices IMBONERAKURE attaqué par les manifestants

Ce jeudi, les manifestations ont eu lieu comme chaque jours dans tous les coins de la capitale de Bujumbura et à l’intérieur du Pays comme à Mwaro, Bujumbura Rural, Muramvya et Bururi. Une voiture a été brulée, quatre personnes tuées et plusieurs blessées.

Après neuf grenades qui ont été lancé hier à kanyosha, au sud de la capitale de Bujumbura et qui ont causé beaucoup des blessés, une autre grenade vient d’être lancée par des personnes soupçonnées être des jeunes « IMBONERAKURE » du parti CNDD-FDD au Nord de la ville de Bujumbura, dans la Commune Kinama, deux manifestants sont morts et plusieurs sont blessés.

 

Les manifestations dans ce quartier avaient commencé tôt ce matin où les policiers ont tirés plusieurs coups de fusils pour empêcher les manifestants de brûler les pneus dans les rues mais en vain.

Un homme est libéré par les forces de l'ordre à Bujumbura et implore les militaires de le proteger- Thierry Barbaut © Info Afrique
Un homme est libéré par les forces de l’ordre à Bujumbura et implore les militaires de le protéger- Thierry Barbaut © Info Afrique

Après le lancement de cette grenade, trois jeunes IMBONERAKURE affilié au parti au pouvoir ont été arrêtés par les manifestants à la 6ème Avenue de la commune Cibitoke leur accusant de lancer cette grenade et ont été directement conduits à leur domicile sous soupçons de contenir des armes où plusieurs drapeaux du parti CNDD-FDD, les tenues militaires et des cartes nationales d’identité ont été saisis et par la suite brûlés et leur maison démolie.

Dans la commune nyakabiga, un autre jeune affilié au parti au pouvoir a été arrêté par les manifestants et a été brûlé à l’aide des pneus après avoir le tué.

Les quatre Ministres burundais à savoir celui de l’intérieur, de la sécurité publique, de la défense et celui des relations extérieurs se sont rendus à Nyakabiga pour tranquilliser la population.

« Nous assistons à des scènes de tortures de la part des forces de l’ordre, des gens meurent sous les coups » affirme notre correspondant Info Afrique

Les communes Musaga, Kanyosha et Kinindo du sud de la capitale n’ont pas été épargnées dans les manifestations de ce jeudi, ce qui étaient dans le mouvement insurrectionnel ont barricadé la route Bujumbura-Rumonge et ont brulé une voiture qui transportait les pains dans le Sud de la capitale. A part ces trois personnes tuées à Bujumbura, un élève du collège communal Musivya a été également tué par barres dans la Province Mwaro, commune Gisozi plus précisément à Musivya lorsque les policiers tirés les manifestants pour cesser les manifestations.

Les morts civils ne se comptent plus au Burundi, Bujumbura est sous les barricades et la vie impossible pour les habitants
Les morts civils ne se comptent plus au Burundi, Bujumbura est sous les barricades et la vie impossible pour les habitants

En plus de ces dégâts, les élèves de la 6ème année primaire qui avaient le Concours national ont été perturbé par les manifestants en les empêchant de se rendre dans les centres de passassions, en les faisant sortir et les barres lancés par la police à l’égard des manifestants ont été une menace pour les écoliers.

Beaucoup d’entre eux ont été déplacés par les camions militaires dans d’autres centres et d’autres ne se sont pas présentés à cause de l’insécurité qui règne dans le Pays, sans oublier ceux qui se trouvent à l’exil.

Nzigamasabo Léonidas de Bujumbura au Burundi pour Info Afrique

 

Afrique et NTIC deviennent moteur de la croissance mondiale

Un exemple d'application de Mobile Banking

Rien que pour le mobile en Afrique l’enjeu représente 150 milliards d’euros

Le monde regarde l’incroyable croissance Africaine portée par les NTIC

Le pays des 30%… Le Kenya

Cela fait déjà plusieurs décennies que le Kenya performe en mobile banking mais au Kenya des sommets sont atteints.
30% du PIB du pays est réalisé par transfert d’argent de mobile a mobile, le M-Banking génère plus de 30 milliards d’euros et ce sont 2 millions de transactions qui sont effectués chaque jours dans ce pays d’Afrique de l’est

Etat des lieux des NTIC sur le continent, les enjeux de développement qu’elles représentent.
– Quelles perspectives offre la téléphonie mobile ?
– Où en est-on concernant l’accès à internet ?
– Quels pays tirent leur épingle du jeu, grâce à quelle politique ?

Les grands opérateurs comme MTN, Celtel, Orange dominent un marché de plus de 100 milliards d’euros par an. C’est une guerre économique qui se trame en Afrique avec l’ouverture à la concurrence.

En effet seulement 7% des 54 pays du continent disposent du téléphone filaire, et il est dans un état déplorable. C’est donc logiquement que le mobile est devenu l’outil numéro 1 de la communication.

Un exemple d'application de Mobile Banking
Un exemple d’application de Mobile Banking

 

Le mobile devient la carte d’identité des Africains : Paiements, données mais aussi e-commerce, application de santé et d’éducation, quasiment tout est disponible.
30% de la population de l’Afrique de l’est utilise MPesa (Mobile Monnaie), Safaricom et MTN associés révolutionnent la bancarisation en Afrique. De son coté Orange Money le système de Mbanking d’Orange est en marche depuis 2008 ce qui ne l’empêche pas de réaliser un chiffre de 2 milliards d’euros annuels pour 12 millions de clients !
Les chiffres du secteur donnent le vertige : 2% des Africains disposaient d’un compte en banque en 2004 et aujourd’hui ils sont jusqu’à 58% en Ouganda ou 60% en Tanzanie avec une moyenne sur le continent de 26% en 2014.

Le paiement par mobile ouvre les possibilité de connecter la population avec la banque et donc de généraliser l’accès au crédit et à l’investissement qui est un frein majeur au développement de l’Afrique. Tant que la bancarisation ne sera pas démocratisé les taux resteront trop haut pour permettre aux populations d’épargner ou d’investir. Le mobile est en train de permettre ce basculement, espérons que les banques suivront en baissant les taux.

Pourquoi et comment le e-commerce performe t’il autant en Afrique ?

Le e-commerce fonctionne jusqu’à 80% mieux qu’en Europe car le commerce traditionnel ne dispose en Afrique que d’une offre restreinte et celle-ci freine la consommation.

Jumia par exemple propose du e-commerce en Afrique et déloge le commerce traditionnel mais attention c’est de la commande en ligne avec paiement à la réception pas du HTTPS sécurisé et la commande par carte bleue n’est pas autorisée dans de nombreux pays d’Arique.

C’est ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire au Sénégal et dans quelques pays d’Afrique centrale. En résumé : si pas de supermarché de commerce local, beaucoup de e-commerce !

 

Autre révolution dans les NTIC : la communication

L’Afrique s’ouvre au monde et à elle-même grâce à la voix sur IP. Skype était déjà plébiscité en Afrique mais avec Facebook et Whatsap qui lancent leurs nouveaux systèmes de voix sur IP c’est une révolution qui s’opère et encore une fois avec le mobile en tête. C’est simple avec votre abonnement « traditionnel » vous pouvez désormais téléphoner sous le « couvert » d’une application et donc à un tarif beaucoup plus bas : c’est la voix sur Internet ! Gratuit aussi au Rwanda ou le Wifi s’est démocratisé par exemple et dans de nombreux pays d’Afrique de l’est…

Application ou site responsive : Argent, santé, agriculture, éducation, immobilier, e-commerce, projets,

Ce sont autant de perspectives de développement qui s’ouvrent sur l’Afrique, il est désormais possible de faire du Crowdfunding (finance participative) et ainsi avec un projet de lever des fonds pour son action qui elle-même peut avoir une thématique d’entreprenariat ou d’activité génératrice de revenus.

mobile-farmLe monde des sites internet est révolutionné lui aussi par les applications et les sites en responsive design qui s’affichent désormais sur tous les types de Smartphones ou tablettes. Tout le monde et l’Afrique aussi peut désormais y avoir accès et bénéficier de cette information.

C’est le web 3.0
 !

Ajoutez les cartes interactives comme celle de l’Agence des Micro Projets (ONG), la dématérialisation des dépôts de dossiers qui ne sont plus en papier mais en ligne et produisent des PDF et l’aide au développement offre de nouveaux horizons à l’Afrique.

Avec Mlouma par exemple les agriculteurs d’Afrique peuvent recevoir par SMS tous les jours les cours de leurs produits sur les marchés de la capitale et ainsi s’accorder sur les prix entre les différents intermédiaires. Une révolution agricole en en marche en Afrique avec de simples SMS !

 

Les citoyens et les chefs d’états prennent d’assaut les réseaux sociaux avec plus ou moins de succès !

Paul Kagamé sur Twitter c'est 970 000 followers
Paul Kagamé sur Twitter c’est 970 000 followers

 

Effectivement dans quelle mesure, et dans quels pays, les NTIC ont un impact dans la vie démocratique et citoyenne ?

Google permet de surfer avec plus de 2 000 langues en Afrique ! Une vrai révolution numérique mettant en avant des contenus spécifiques selon les régions des 5 pays d’Afrique…
Nous l’avons vu dans la « révolution Burkinabé » ou le président Blaise Compaoré à été destitué en partie grâce à la mobilisation des réseaux sociaux, tendance lancé par les printemps Arabes, mais bien différent et aujourd’hui les présidents Africains s’arment non plus de fusils mais de community manager comme les 150 « guerriers Facebook » de Goodluck Jonathan qui ont inondé les réseaux sociaux lors des élections au Nigéria. Election… perdue et c’est Muhammadu Buhari qui est élu démocratiquement…
Paul Kagamé plus Googlelisé que François Hollande ! Quelques chiffres :

– Paul Kagame pilote le blog « the journey » ainsi qu’un média web et TV:  www.paulkagame.tv et est incroyablement présent sur Twitter avec un record de 970 000 followers et sur Facebook 375 000 j’aime !

Pour comparaison François Hollande dispose sur Twitter de 920 000 followers et sur Facebook de 542 000 j’aime.

– Jacob Zuma Twitter 375 000
 followers

– Paul Biya Twitter 11 000 followers

Le monde a donc les yeux rivés sur l’Afrique et les médias s’en emparent: Le Monde, Le Point, L’express, Le Figaro lancent leurs version « Afrique »… Les chaines TV aussi, Canal + bien sur mais aussi Euronews qui lancera en Juin sa chaine internationale dédiée à l’Afrique « Africanews »…

Nouvelles émission "Le talk" dédiée à l'Afrique avec un numéro spécial NTIC & Afrique avec Thierry Barbaut
Nouvelles émission « Le talk » dédiée à l’Afrique avec un numéro spécial NTIC & Afrique avec Thierry Barbaut

Mireille Modoi

Sangaris et viols en Centrafrique, l’avis du Général Philippe BENY

Philippe BENY, conseiller militaire du chef de l’Etat centrafricain à Bangui évoque l’affaire qui entache Sangaris en Centrafrique:

« J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause.
Je suis  en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela. »

Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis – par nature subjectif – sur certains points.

Des faits

Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où, par la  géographie des lieux, plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains, ce sont la MISCA (force
interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens, ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).

Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc… tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints. Tout cela pour dire que savoir exactement qui était à tel endroit à telle période est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014. Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de
commandement, action de Justice). Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de
commission des faits.

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre
que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

L'aéroport de M'poko est aussi un camp de réfugiés ou opère l'armée Française avec l'opération Sangaris
L’aéroport de M’poko est aussi un camp de réfugiés ou opère l’armée Française avec l’opération Sangaris

Des interrogations

Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ? Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas
!) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.

Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ? Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais…

Des avis

Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas, aux abords de ce camp. Mais qui et quand ? Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas,que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps… C’est malheureusement possible. Nature humaine…
Admettons donc une réalité des faits allégués. Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper. Il faut certes frapper fort, mais surtout juste. Or quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ? Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ? Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue. En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.

« Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24″

C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.
Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire. Venir dans ce barnum faire une enquête façon « Les experts » avec combinaison blanche immaculée, pipettes et jolies tresses marquées « police » est une simple vue de l’esprit. Cela
continue d’être, je le suppose, la difficulté de ceux en charge du dossier, juges comme gendarmes OPJ : quelle matérialité ? Quelles preuves ? Quelles traces ADN ?

Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ? Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »… Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point
de vue militaire français de la fermer, surtout que rester discret ne veut absolument pas dire ne rien faire, cette affaire me semble emblématique à ce sujet.

Au total

Près de 10 000 soldats français sont passés en RCA depuis décembre 2013.

14 à 16 seraient impliqués dans une affaire sordide, par ailleurs immédiatement traitée par le commandement de SANGARIS, par l’Etat-major des armées et par la justice française dès qu’ils en ont eu vent.

Une fois les faits avérés et l’enquête terminée, s’il y a des coupables, nul doute que viendra le temps des sanctions qui seront judiciaires, mais aussi statutaires et disciplinaires pour ainsi punir à trois titres ces militaires, c’est– dire bien plus que ne le serait un civil. C’est ainsi.

14 à 16 salopards (encore potentiels) sur 10 000 hommes. Total 0,14 à 0,16% de comportements inadmissibles… C’est évidemment encore trop, mais :
· à rapprocher des milliers de vies centrafricaines sauvées par SANGARIS partout
en RCA ;
· à rapprocher des 3 morts et 120 blessés de SANGARIS tombés pour ce faire ;
· à rapprocher de ce que vient de montrer l’Education Nationale qui semble simplement changer de classe ses pédophiles pourtant avérés…
Voilà ce que je voulais apporter à ceux qui me liront, pour les convaincre que cette triste affaire n’échappe pas à la règle de l’arbre qui cache, hélas !
souvent la forêt. En l’occurrence, ces 14 à 16 salopards, s’ils existent, auront pollué l’image des 10 000 autres dont l’action en RCA est unanimement reconnue comme ayant été des plus positives.

Philippe Beny

Focus sur l’emploi, comment faire carrière en Afrique

Une bonne nouvelle pour deux grandes catégories d’ambitions professionnelles : les compétences internationales désireuses de booster rapidement leurs carrières et les membres de la diaspora tentées de rentrer au pays pour y trouver des conditions de vie de plus en plus proches des standards de vie occidentaux.

Les investisseurs des pays émergents sont attirés par les formidables ressources du continent et les perspectives rapides d’essor économique. Les capitaux chinois, indiens et brésiliens, viennent soutenir le développement des pays. Cette conjoncture orientée au beau fixe engendre un cercle vertueux par excellence : qui dit développement économique dit émergence rapide d’une classe moyenne toujours plus nombreuse.

L’Afrique, le nouveau continent des ressources humaines
Tous les secteurs économiques d’Afrique sont aujourd’hui à la recherche de salariés qualifiés mais également – et surtout ! – de middle et top management. Si les offres d’emploi sont nombreuses, la pénurie de compétences locales est généralisée.

Avec l'augmentation de la classe moyenne et la démographie l'Afrique est en tête de la croissance mondiale
Avec l’augmentation de la classe moyenne et la démographie l’Afrique est en tête de la croissance mondiale

Emploi africain, la mutation

Le web devient important pour les candidats et les entreprises. Info-Afrique a conclu un partenariat avec AFRI-EMPLOI.com pour rendre plus visible les offres à ses lecteurs. Cette mutation positive permet à de plus en plus de diplômés de trouver une place dans leurs pays. Elle permet aussi de favoriser le retour au pays des membres de la diaspora, d’attirer les expatriés, tous séduits par des perspectives d’évolutions professionnelles rapides.

L’africanisation des postes

Les études insistent sur une « africanisation » des recrutements. Beaucoup de sociétés africaines recherchent et privilégient des nationaux connaissant les marchés locaux avec une expérience internationale.
Même si  les gains en pouvoir d’achat sont évidemment substantiels pour les cadres venant en Afrique, les rémunérations ne sont pas nécessairement supérieures à l’étranger. La principale raison est plutôt liée à des perspectives d’évolution de carrière : le retour au pays est souvent synonyme d’un réel bond qualitatif en termes de responsabilités,  souvent beaucoup plus intéressantes que ce que les candidats de la diaspora africaine peuvent espérer dans les pays occidentaux.

Le retour a aussi une dimension patriotique : accélérer le développement de leur continent et pouvoir dire un jour : « J’y étais ! »

 

Un tremplin pour les expatriés

Pour des raisons d’acclimatation rapide et de productivité immédiate, les personnes qui ont déjà une expérience africaine sont les plus recherchées. Postuler en Afrique permet souvent de décrocher un poste à responsabilité supérieure. Ainsi, à compétences égales, le poste proposé en Afrique sera souvent statutairement plus élevé qu’en France ou en Europe.

 

top-villes_afriqueL’avenir de l’emploi en Afrique
Avec une croissance non-stop et une pénurie structurelle de compétences techniques et managériales locales, le besoin de talents qualifiés va s’intensifier au cours de la décennie.

Alors restez à l’affût des postes proposés et bonne réussite dans vos recrutements !

Lionel Capo-chichi

Algérie: hommage historique français des massacres de Sétif

Une visite historique de l’état Français en Algérie

En dépit de la déclaration de l’ancien ambassadeur français Hubert Colin de Verdière en 2005 qualifiant les massacres de civils à Sétif, Guelma et Kherrata de « tragédie inexcusable »,  et de quelques mots de François Hollande lors d’une visite d’Etat en 2012, aucun officiel français n’avait jusqu’alors fait le déplacement pour un hommage.

La visite de deux jours en Algérie de Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, s’inscrit donc, à quelques jours du soixante-dixième anniversaire des faits, dans une démarche inédite de reconnaissance.

massacres-setif-2015

La visite anticipée en raison des commémorations qui se dérouleront en France pour les 70 ans de l’Armistice de la Deuxième Guerre Mondiale a donc eu lieu en marge des commémorations nationales algériennes. Elle a débuté dimanche 19 avril 2015 par un passage à Sétif et le dépôt d’une gerbe de fleurs devant le mausolée de Saal Bouzid, première victime algérienne des événements qui débutèrent le 8 mai 1945 au cours d’un défilé du Parti Populaire Algérien (PPA).

Sétif, Guelma, Kherrata

Le 8 mai 1945, à Sétif, ville du Nord-Est de l’Algérie, un millier de partisans du PPA descend dans la rue lors d’un défilé autorisé par l’administration française. Au décours de cette marche, les manifestants affichent des velléités indépendantistes en brandissant le drapeau algérien et clamant des slogans en faveur de la décolonisation. Ces manifestations sont réprimées par des tirs de policiers français tuant un jeune scout musulman porteur du drapeau, Saal Bouzid.
Le 8 mai et les jours qui suivirent la mort du jeune homme, les slogans dégénèrent en émeutes et exactions à l’encontre des colons (assassinats, viols et mutilations) et firent 103 morts parmi les ressortissants européens dont le maire de Sétif.
Le Général de Gaulle ordonne pour endiguer ces émeutes et sanctionner les responsables des crimes, l’intervention de l’armée à partir du 11 mai. S’en suivent des répressions brutales contre les populations civiles algériennes de la part de miliciens et de l’armée française. Les militaires français auront entre autres recours aux canons et à l’aviation jusqu’au 22 mai.

massacres-setif

Les chiffres du nombre de victimes sont toujours un sujet de controverse. Ils varient de 1.500 admis à l’époque des faits par l’administration française qui se basait sur les cartes de rationnement (et leur utilisation après les faits) à 45.000 victimes pour l’Algérie, qui à ce jour, conserve ce chiffre comme officiel. Les historiens quant à eux estiment le nombre de tués entre 5.000 et 15.000 et 340 villages détruits. Certains d’entre eux considèrent que ces dix jours sanglants ont constitué l’impossibilité d’une conciliation et d’une résolution pacifique entre les Algériens et la France colonisatrice et représente le préambule de la guerre de 1954-1962.

Un séjour au-delà de Sétif

Le secrétaire d’Etat a prolongé son voyage par différents hommages aux soldats ayant combattu dans les armées françaises. Il s’est ainsi rendu au cimetière de Mers-el-Kébir près d’ Oran, où sont enterrés un milliers de marins français qui perdirent la vie sous les bombardements britanniques du port militaire en 1940. Il a poursuivi son séjour, lundi 20 avril, à Alger par le dépôt d’une gerbe de fleurs au cimetière chrétien et juif de Bologhine en présence d’anciens combattants, de représentants des autorités locales et d’une délégation de l’Ambassade de France puis un passage au Lycée français. Cette visite en Algérie s’est achevée à l’Ambassade de France par la remise de la Légion d’honneur à six anciens combattants.

Une visite qui a été jugée par un membre de la classe politique algérienne comme un premier pas dans l’espoir d’une restitution commune de l’histoire franco-algérienne basée sur des recherches conjointes d’historiens des deux pays.

Les Algériens commémoreront, pour leur part, ces semaines macabres au mois de mai notamment par l’organisation de colloques d’historiens nationaux et internationaux.

Adrien Deguil, Alger pour Info Afrique

Burundi, un militaire tué et un civil blessé

Les manifestations contre la candidature  de  NKURUNZIZA à la présidentielle de juin prochain ont continué dans la ville de Bujumbura ce jeudi, trois voitures ont été brulées par les manifestants dans la Commune urbaine de Musaga

Tension maximale à Bujumbura ou les affrontements se poursuivent…

L’une a été incendiée dans la matinée, a la 24ème Avenue de Kinanira de la Mairie de Bujumbura et cette dernière été soupçonnée d’appartenir au Service National de Renseignement « SNR » et les deux autres à Musaga vers 17h00.Les manifestants ont érigé des barricades sur le Boulevard Mutaga, du Quartier Kinanira, près de l’endroit communément dénommé chez Vyisi.

IMBONERAKURE

500 mètres plus loin, de l’Avenue, une voiture à vitres teintées a été brulée. Le conducteur était accompagné par deux policiers et portait une  armée alors qu’il  était en tenue civile. Il a été arrêté par la population, qui l’ayant vu faire le tour du Quartier à plusieurs reprises, l’a soupçonné d’être de mèche avec le Service National de Renseignement « SNR ».
Vers 17h00 de l’heure locale, deux autres voitures ont été brulées par les manifestants à Musaga.

L’une de ces voitures transportées six personnes dont un officier du Service National de Renseignement connu sous le Nom de Jodassin  qui venait de tuer un militaire à Musaga à l’aide d’un Fusil étant dans la même voiture, un agent du Service national de renseignement, deux policiers et deux autres civiles. Ces six personnes ont été désarmées et saisies par la population et sont tous dans les mains des forces de défense.

Depuis le début des manifestations, les militaires avaient manifesté un comportement de cohabitation envers les manifestants en les encadrant d’une façon pacifique, ce qui n’était pas le cas pour les policiers, qui au lieu d’encadrer et assurer la sécurité des manifestants oubliaient leur noble mission en lançant des gaz lacrymogènes, des barres réelles,…et utilisaient des voitures anti-émeutes.

La population se dit fatiguer par le comportement des policiers, des agents du service national de renseignement et des jeunes IMBONERAKURE du parti au pouvoir et se réjouit de la conduite des forces de défense  dans ces mouvements insurrectionnelles.

Nzigamasabo Léonida, en direct de Bunumbura pour Info Afrique

Emploi: Cameroun, Responsable d’Investissement

Type de poste Plein temps
 
Statut de l´offre Recrutement en cours

Depuis le 2015/04/23

Location Cameroun  
 
Information société DHDV

Description
Entreprise: Investisseurs et Partenaires (I&P), est un fonds d’investissements spécialiste du marché Africain. Présent en France et en Afrique, sa principale mission est d’apporter des financements en capital pour soutenir la croissance d’entreprises africaines et d’accompagner les entrepreneurs dans une relation de confiance durable.

Poste et missions:
Sous la supervision d’un Directeur d’Investissement et en contact direct avec les équipes managériales des entreprises, le (la) Responsable d’Investissement travaillera avec une autonomie croissante à chaque étape du cycle d’investissement. Il (elle) est également en charge de la représentation d’I&P au Cameroun et dans les pays limitrophes. Le/ La Responsable d’Investissement assurera enfin la gestion du bureau de Douala.

Il aura pour principales missions de:
Contribuer à générer un « deal flow » de qualité au Cameroun et dans la sous-région
Participer à la due diligence et au montage d’un plan d’affaires,
Collecter les informations financières et de marché qui éclaireront les décisions d’investissement,
Participer à l’élaboration d’un mémorandum d’investissement,
Contribuer à la négociation et au montage financier des investissements,
Suivre les investissements déjà réalisés (portefeuille actuel de 8 entreprises), en relation directe avec les équipes managériales, et en documentant régulièrement leur performance financière et ESG,
Préparer le processus de sortie…

Profil:
Bénéficiant de 5 à 10 ans d’expérience en finance d’entreprise, audit ou conseil en stratégie. Une familiarité particulière avec l’entreprenariat et les PME sera un atout.

De formation supérieure, parlant anglais et Français et possédant une bonne connaissance du marché Africain.

Les professionnels du private equity et du financement des PME sont fortement encouragés à candidater.

Rémunération et Avantages: Contrat local
Lien pour postuler à l’offre d’emploi

Emploi: Responsable des moyens généraux, Casablanca Maroc, Pour SAHAM Assurance

ENTREPRISE

SAHAM ASSURANCE

POSTE ET MISSIONS

Rattaché au Responsable des Achats et Moyens Généraux, vous aurez comme mission principale d’organiser et superviser les activités relatives à la gestion, l’entretien et la sécurité des locaux et des personnes.

Vous serez en charge de:

– Assurer l’animation, la gestion opérationnelle et le développement de votre équipe.

– Planifier des opérations de maintenance préventive/corrective.

– Veiller à l’entretien et à la sécurité des locaux de la compagnie ainsi que des Check Auto Express et nos centres d’estivage.

– Superviser l’ensemble des opérations logistiques (manutention, déménagement de documents et mobilier, etc.).

– Etablir les reportings de votre activité.

PROFIL

De formation technique supérieure ou en achats et logistique, vous justifiez au minimum de 5 ans d’expérience dans un poste similaire. Homme de terrain, vous êtes autonome, organisé et rigoureux. Savoir gérer une équipe est un prérequis indispensable pour ce poste.

  • Secteur : Banque, assurances, finances
  • Métier : Ressources Humaines – Personnel – Formation
  • Nombre de postes : 1
  • Type de contrat : Contrat temporaire (CDD),
  • Contrat dépendant de la législation : Celle du pays de travail
  • Temps : Complet
  • Statut : Employé du secteur privé
  • Lieu : Casablanca, Maroc
  • Salaire brut annuel : Non communiqué
  • Expérience : 5 à 10 ans
  • Etude : Bac + 4

Lien vers l’annonce

Elections au Togo, l’avis de Kofi Yamgnane

« Après avoir lu mon livre « Afrique, introuvable démocratie » Thierry Barbaut rédacteur en chef de Info Afrique me demande mon avis sur la campagne et les élections au Togo, le voici… » Kofi Yamgnane

Elections au Togo ? Une préparation cahoteuse

La précipitation avec laquelle le gouvernement togolais a fixé la date du scrutin présidentiel montre la faillite totale de ce pouvoir dans la gestion du pays : 24 février, annonce de la date ; 01 mars fin du délai de dépôt des candidatures ; 15 avril, élections.
Ajoutons à cela des irrégularités flagrantes de la démarche : confection d’un faux fichier électoral et donc refus de le transmettre aux partis politiques, en violation de la loi ; convocation d’un corps électoral non connu ; interdiction faite par la HAAC à tous les médias de la publication des résultats du scrutin, même partiels…

elections-presidentielles-togo

Un négociateur de dernière heure
Ce que voyant, lors d’une visite impromptue au Togo, le Chef de l’État ghanéen, M. John Dramani MAHAMA, par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO, après avoir écouté les acteurs politiques togolais, propose que la date du scrutin présidentielle initialement fixée au 15 avril 2015 soit reportée « au moins » de dix (10) jours.

Un scrutin devenu illégal

Mais le simple fait de demander de reporter la date du scrutin, ne serait-ce que d’une seule journée, suffit largement pour comprendre qu’il existe un sérieux problème dans l’organisation du processus électoral ; et le véritable problème dont il s’agit, et comme tout le monde le sait, c’est celui de la fiabilité de la pièce maîtresse de tout le jeu électoral, c’est-à-dire le fichier électoral….Rien n’y a fait : après s’être initialement opposé à l’organisation du scrutin dans ces conditions, le cartel des oppositions capitule en rase campagne et accepte de participer à ce simulacre…

Une opposition éclatée face à un président pourtant inconsistant

Incapable de se trouver un rassembleur candidat unique, le cartel envoie 4 des siens pour légitimer le prince de Pya, l’homme de tous les échecs : échec de tous les «dialogues», échec du processus électoral, échec en matière des droits de l’Homme, échec en matière de réconciliation, échec politique, notamment «les 20 plus de Faure» ou 20 mensonges démagogiques d’État proférés en 2005.

Une campagne placée sous le signe des inégalités et de l’exclusion

Pendant que le prince monopolise tout l’appareil d’État pour sa campagne : administrations centrales, préfets, armée, véhicules d’État, ainsi que l’argent public…etc, les opposants mènent une campagne de « va-nu-pieds », et sont même interdits de meeting dans certaines localités comme à Kara.

Où est la vérité des urnes ?

Pour la récollection et la transmission des résultats, c’est le système de fraude qui prend le pas sur tout le reste.

Le plan concocté par la société belge ZETES intégrant un faux fichier donne naturellement la victoire au candidat du pouvoir ; le système SUCCES qui prend la suite a pour but « d’améliorer » encore le score prévu pour le prince ; comme cela ne suffit pas encore, le gouvernement réunit tous les préfets et présidents de CELI à Niamtougou pour leur donner les « vrais procès verbaux » à communiquer à la CENI…

Voilà les conditions dans lesquelles les opposants(lequel?) espèrent remporter ce scrutin. Si ce n’est pas de l’amateurisme de leur part, c’est au moins de l’insouciance ou de l’inconsistance politique.

Un véhicule saisi au Togo rempli d’urnes trafiqués… La population l’a pris d’assaut.

Et maintenant ?

Le scénario le plus probable, à mon avis, est le suivant : le prince se proclame élu avec au moins 56% des voix; poussé par les « perdants », le peuple de Lomé va sortir « réclamer sa victoire » dans la rue ; la milice encadrée par la troupe va « tirer dans le tas » puis…tout va recommencer comme en 2005, comme en 2010… J’espère que les faits me donneront tort…car j’ai peur pour mon peuple.

Mon soutien aux militants de la liberté est sans réserve. Je me battrai sans relâche pour la démocratie au Togo.
D’ores et déjà et pour éviter d’ajouter les morts aux morts, je demande au RPT/UNIR de dissoudre ses milices et j’appelle les forces de police et de gendarmerie à plus de discernement dans leur approche du « maintien de l’ordre ».

Soldat togolais, ne tire plus sur tes parents ! Ne tire plus sur tes propres enfants !

Kofi Yamgnane, Président de Sursaut
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Manifestants et forces de l’ordre se sont affrontés à Bujumbura

Léonidas Nzigamasabo pour Info Afrique en direct de Bujumbura – Burundi

Au moins trois personnes ont été tuées par balle au cours de la journée et plus de 15 ont été blessées et beaucoup d’autres emprisonnées

 

« Nous apprenons que deux nouvelles personnes ont été abattus par les forces de l’ordre et que François Bizimana le porte parole des Indépendant AMIREZO YABARUNDI est actuellement en prison… » Nzigamasabo Léonidas pour Info Afrique le Lundi 27 Avril 2015

Au lendemain de l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat à la tête du Burundi, les autorités avaient interdit toute manifestation. Sur le terrain, la situation est très volatile. Le signal de plusieurs radios a été coupé afin d’empêcher les émissions en direct sur la manifestation. Des manifestations tendues toujours en cours au lendemain de l’annonce d’une troisième candidature a l’élection présidentielle de Pierre Nkurunziza.

manifestation-bujumbura

Des affrontements ont éclaté ce dimanche matin, dans plusieurs quartiers de la capitale burundaise. Des scènes de violences qui ont notamment eu lieu dans le quartier de Cibitoke, dans le nord de la capitale, des jeunes jetant des pierres d’un côté, les policiers répondant par des gaz lacrymogène. Des camions anti-émeutes sont entrés en action, et utilisent des canons à eau pour disperser les manifestants. Une eau teintée de bleu, pour pouvoir plus facilement retrouver ensuite les manifestants.

Les manifestants, quelques centaines de jeunes, se sont d’abord rassemblés ce dimanche matin aux coins des rues, dans le but de rejoindre la place de l’Indépendance, dans le centre de Bujumbura, où l’opposition avait appelé à se rassembler. Les manifestants disaient réclamer le droit à manifester pacifiquement, comme l’on fait hier, samedi, les partisans du CNDD-FDD, le parti au pouvoir.

Mais ils en ont été empêchés par le fort dispositif policier déployé depuis les premières heures de la matinée.L’interpellation d’un jeune, qui a été molesté par les forces de l’ordre, a ensuite donné le signal des violences. « Nous, on ne faisait que chanter, et eux, ils nous ont attaqués », a lancé l’un d’eux aux journalistes présents sur place. Les jeunes manifestants ont pris la rue, repoussé les policiers et installé des barricades constituées de tables de bois et de chaises, auxquelles ils ont mis le feu. « C’est notre révolution, on ne veut pas que Nkurunziza retourne au pouvoir », scandaient des manifestants.Les policiers, qui ont un temps battu en retraite, laissant la rue aux manifestants, sont revenus à la charge quelques minutes plus tard.

Des tirs sporadiques de sommation, des tirs en l’air, ont été entendus. A 9h (TU), les policiers avaient repris le contrôle de la rue centrale de Cibitoke et s’employaient à dégager les barricades montées par les manifestants. Les jeunes manifestants, eux, se sont dispersés dans les petites rues, à l’intérieur du quartier.

Les principales radios privées empêchées d’émettre en province

Les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes du Burundi – les radios Bonesha, Isanganiro et RPA – ont été coupés dimanche par le gouvernement, empêchant la réception des émissions en province. Le gouvernement accuse ces radios d’inciter la population « au soulèvement », selon Patrick Nduwimana, directeur de la Bonesha et président de l’association des radios du Burundi (ABR). « Depuis, nos radios sont écoutées uniquement dans la capitale; personne ne peut nous capter à l’intérieur du pays », a-t-il précisé, en dénonçant une « violation grave du droit à l’information ».

Radios privées sommées de cesser de couvrir en direct les manifestations

Par ailleurs, ces trois radios privées ont été inquiétées dans la matinée : Bonesha FM, Radio Isanganiro, et la RPA (Radio publique africaine). Trois ministres – celui de l’Intérieur, celui de la Sécurité publique et celui de la Communication – se sont présentés au siège de la RPA à 11h du matin, heure locale, accompagnés de nombreux policiers. La radio diffusait depuis le matin des reportages en direct sur les manifestations en cours dans les quartiers de Bujumbura.

Les policiers ont escaladé les murs d’enceinte pour entrer dans le bâtiment, pendant que, sur l’antenne, la RPA annonçait être encerclée par les forces de l’ordre. Des gens ont alors convergé vers le siège de la radio pour la soutenir. Finalement, après négociations, les ministres sont repartis, sous les cris de joie des personnes présentes.

« Le Burundi s’apprête aux élections de 2015, nous constatons que certains faits peuvent perturber la paix et la sécurité dans notre pays », a expliqué Edouard Nduwimana, le ministre de l’Intérieur, au micro de RFI. Il pointe des « risques de débordements, à cause des médias, à cause essentiellement de la RPA, qui retransmet en direct ce genre de soulèvement. » Le ministre a affirmé que les responsables de la radio avaient accepté de se ranger à ces arguments. « On n’est pas venus pour fermer, on est venus pour dialoguer. Ce qui a été fait. Ils ont accepté de suspendre les émissions en direct et les reportages en direct sur ces manifestations », a-t-il précisé. En cas de refus de stopper la couverture en direct des évènements par la RPA, les ministres étaient venus avec un mandat de perquisition, qui aurait pu leur permettre de fermer la radio.

■ Une candidature à un troisième mandat, critiquée à l’intérieur et à l’extérieur du pays

Ces affrontements interviennent au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du CNDD-FDD à la présidentielle de juin prochain. L’actuel président du Burundi se présente pour un troisième mandat, jugé anti-constitutionnel par l’opposition et qui « risque de plonger le Burundi dans le chaos », a déclaré samedi 25 avril le principal opposant burundais, Agathon Rwasa.

Une partie de la société civile, rassemblée au sein de la coalition « Halte au troisième mandat », est également opposée à ce troisième mandat et a plusieurs fois mis en garde contre les risques que cela faisait peser sur la stabilité du pays, plongé dans une guerre civile entre 1993 et 2006. Pour les opposants au troisième mandat de Nkurunziza, cette candidature est à la fois contraire à la Constitution et aux accords d’Arusha qui avaient mis fin à la guerre civile.

La communauté internationale a également plusieurs fois marqué son désaccord avec l’éventualité d’un troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Dernier pays en date, samedi, quelques heures après l’officialisation : les Etats-Unis ont dit regretter « cette importante occasion manquée. »

Léonidas Nzigamasabo pour Info Afrique en direct de Bujumbura

Burundi: Pierre Nkurunziza candidat à la présidentielle de Juin

L’actuel président Pierre Nkurunziza a été officiellement désigné comme le candidat du parti au pouvoir au Burundi, ce samedi 25 avril lors d’un congrès extraordinaire du CNDD-FDD à Bujumbura

Le président sortant, au pouvoir depuis dix ans, se présente donc pour un troisième mandat, malgré les critiques exprimées tant par la société civile burundaise que par la communauté internationale.

C’était attendu. C’est désormais officiel. Pierre Nkurunziza, l’actuel président du Burundi, qui est au pouvoir à Bujumbura depuis dix ans, sera le candidat du CNDD-FDD à l’élection présidentielle prévue en juin prochain. La désignation a été annoncée ce samedi 25 avril, à la mi-journée, alors que se tenait dans la capitale burundaise un congrès extraordinaire du parti au pouvoir.

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Officiellement, il y avait trois candidats à l’investiture : le deuxième vice-président du parti et la première vice-présidente de l’Assemblée nationale. Mais avant même l’annonce, à l’extérieur du siège du parti, des centaines d’Imbonerakure, les membres de la ligue de la jeunesse du CNDD-FDD rassemblés depuis le matin, chantaient « On va voter pour Pierre Nkurunziza ». Ils ont même quasiment annoncé la victoire avant l’heure, par une explosion de joie. « Pierre Nkurunziza est notre candidat », assuraient-ils, alors même que des officiels du parti disaient qu’à l’intérieur du siège du parti, le vote à huis clos et à main levé n’avait pas encore eu lieu. Il n’y avait donc aucun suspense.

Le président Pierre Nkurunziza a pris la parole pour remercier les délégués de son parti pour cette investiture. « Ce qui vient de se passer est le résultat de longues prières », a-t-il déclaré. A 12h40 (TU), il était toujours en train de s’exprimer.

Le congrès s’est tenu sous haute protection. Tous les délégués, y compris le ministre de l’Intérieur, ont dû se plier à un contrôle, avec des détecteurs de métaux. Ils ont été acheminés par bus au siège du parti. Du jamais vu. Les Imbonerakure faisaient une haie d’honneur aux passages des autocars. Ils ont envahi les rues autour du siège national du parti. Ils ont fait mine, un instant de vouloir entrer. Il y a eu un mouvement de foule. Les policiers et les militaires déployés semblaient complètement débordés. L’un des leaders a été obligé de sortir pour parler avec les militants. « Diminuez vos manifestations de joie », leur a-t-il dit. Un mouvement de foule qui a eu lieu, là encore, avant l’annonce officielle de l’investiture de Nkurunziza.

burundi-delegues-securite

Cette investiture a été officialisée en l’absence de l’ensemble des ambassadeurs occidentaux. Il y avait seulement des représentants africains du corps diplomatique et l’ambassadeur de Russie. « Vu le contexte, nous nous sommes entendus pour n’assister à aucun congrès », a confié un diplomate occidentale.

Quelle sera la réaction des opposants au troisième mandat ?

Des confrères de la presse burundaise se sont pour leur part amusés à rappeler – devant l’omniprésence des Imbonerakure dans les rues – que le gouvernement a interdit toute manifestation, y compris pour le CNDD-FDD.

Aujourd’hui, on attend de savoir comment vont réagir les anti-troisième mandat. Des manifestations sont annoncées au cours du week-end. Cette candidature s’inscrit en effet dans un climat tendu, à Bujumbura. Depuis plusieurs mois, la communauté internationale a multiplié les gestes pour réclamer à Pierre Nkurunziza de ne pas se présenter pour un nouveau mandat. Au Burundi, l’opposition juge que cette candidature va à l’encontre de la Constitution. Et la société civile burundaise a également marqué son opposition et ses doutes. Pierre Claver Mbonimpa, l’une des principales figures des droits de l’homme au Burundi, a ainsi expliqué ses craintes, la semaine dernière : « Le Burundi va vers un danger. Une fois que le président de la République réclamera son troisième mandat. Le jour où il va se déclarer, il aura ouvert le feu. »

Les partis politiques de l’opposition et les leaders de la société civil au Burundi invitent par la suite la population burundaise à faire les manifestations contre le 3ème mandat ce dimanche car ces derniers qualifient cette candidature comme un cout d’Etat contre la constitution et les accords d’Arusha et certains d’entre eux la considère comme une haute trahison commis à l’égard de la population.

Léonidas Nzigamasabo, envoyé permanent pour Info Afrique

Emploi: Chef de sécurité incendie – Tchad

Reference AE3988

Type de poste Plein temps

Statut de l´offre Recrutement en cours

Depuis le 2015/04/24

Location Tchad

Information société ECONOMAT

Description
Resp. incendie Chargé de la gestion & maintenance des matériels incendie de première intervention ds des enceintes militaires. Il assure la gest. & la maintenance du parc extincteur d’infrastructure du Théâtre, il est le conseiller techniques auprès du client, Il réalise les demandes de prestation de la force en coordination avec le HSO, commande le matériel nécessaire aux prestations suite à l’établissement d’un devis & d’une fiche d’expression de besoin (FEB), Il dispose d’un atelier de maintenance et d’un personnel dédié à la surveillance et l’entretien quotidien. Il doit tenir à jour le tableau dotation moyens incendie(TDMI), les registres de sécurité incendie, identifier les interventions & faire une mise à jour au quotidien des matériels de première intervention Titulaire du diplôme SSIAP3 ou SSIAP2 avec exp. formation qualifiante en maintenance et vérificat. des installations et matériels de sécurité incendie. Titulaire de l’habilitation électrique HOV-BOV & du SST

L’Economat des Armées (EPIC) est une centrale d’achat et un prestataire de services dédié au soutien des forces armées.

Diplôme: ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – 2ème CYCLE
Expérience: Exigée de 5 à 10 Année(s)
Commentaires expériences: Responsable incendie
Langue: FRANÇAIS  Courant
Type de contrat: Contrat déterminé

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Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae en format word et lettre de motivation en précisant la Ref: AE3988 à l’attention de Yasmine Longrais

Remplir le formulaire en ligne ici

L’école pour tous, une réalité en Côte d’Ivoire

Depuis 2014 est mis en œuvre le projet « Ecole intégratrice » dans l’enseignement primaire ivoirien, à l’initiative de la Direction de la Promotion des Personnes handicapées, une direction générale du Ministère en charge des affaires sociales.

Ce projet consiste à réunir dans une même école (dans une même classe) des enfants dits normaux et des enfants en situation de handicap qui reçoivent les mêmes cours d’un seul et même enseignant.

Justificatif : Plus tôt les enfants handicapés se confrontent aux autres, plus facilement ils se socialisent et s’intègrent

Il y a également une justification d’ordre financier.
En effet, la prise en charge des enfants en situation de handicap demande des moyens conséquents. Un Etat comme la CI qui ne se veut émergeant qu’à l’horizon 2020, ne peut se permettre une approche  « personnalisée » qui supposerait que tous les enfants handicapés soient scolarisés dans des instituts propres à eux.

L'université de Cocody en Côte d'Ivoire
L’université de Cocody en Côte d’Ivoire

La preuve en est que le pays ne compte que 2 établissements pour enfants handicapés : l’INIPA (Institut National Ivoirien pour la Promotion des Aveugles et l’ECIS (Ecole Ivoirienne pour les Sourds). Des établissements qui existent depuis 1974 et qui n’accueillent que des enfants handicapés sensoriels. Leur capacité d’accueil n’excède pas 150 places pour une population évaluée à plus 25.000 selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998. Les enfants handicapés âgés de moins de 15 ans et donc en âge d’être scolarisés représentent 29.40% de la population de personnes handicapées en CI qui s’élève à 85 571.
Chaque année, des centaines d’enfants se voient refoulés aux portes de ces établissements. La plupart finalement n’aura pas droit à une éducation scolaire.

Pour les enfants en situation de handicap intellectuel, outre des initiatives privées, il n’existait jusqu’à lors aucune structure de prise en charge relevant de l’Etat.

Aujourd’hui, tout ceci est en passe de changer

Avant d’entrer dans sa phase pratique, le projet « Ecole intégratrice » a nécessité un renforcement de capacités des instituteurs des établissements participants. Il s’agit de deux établissements de l’Inspection de l’Enseignement Primaire de Yopougon 1 à Abidjan, l’EPP Sogefia Gare 1 et le groupe scolaire Gare Sud.
Le projet encore à sa phase pilote ne concerne que les enfants déficients auditifs, à Abidjan.
Les enfants en situation de handicap, intègre l’école à partir du Cours élémentaire 1e année parce que l’enfant vivant avec un handicap a d’abord besoin de connaître son propre langage afin de mieux communiquer avec les autres.

A Yopougon, les résultats sont plus que satisfaisants tant au niveau de la socialisation et de l’acceptation des enfants que des réussites scolaires.
Selon le directeur de l’école Sogefia Gare 1, Koné Seydou, les enfants déficients auditifs ne se font des amis que parmi les enfants dits normaux.
«En classe, lorsque nous faisons le cours et que l’enfant déficient auditif ne comprend pas, ce sont les dits normaux qui signent pour le lui expliquer ». Ajoute-il
A Toumodi, ville située au centre de la Côte d’Ivoire, le même projet est testé avec des enfants non-voyants. Eux, rejoignent l’école primaire dite normale à partir du Cours Elémentaire 2e année. Le meilleur élève au CEPE pour l’année scolaire 2013-2014 est issu de ce système.

Dans d’autres villes de l’intérieur du pays, comme Agboville, Divo, Daloa, Agboville et Yamoussoukro un autre projet est également en cours, celui des Unités de Formation Intégrée. Il s’agit d’écoles où sont réunis des enfants présentant un handicap sensoriel ou intellectuel.

A terme, ces projets s’étendront à tout le pays.

L’école intégratrice est à n’en point douter l’avenir de l’école ivoirienne.

Andrée P. N’GUESSAN

Attentat à Paris, un Algérien Sid Ahmed Ghlam projetait d’attaquer deux églises

Sid Ahmed Ghlam a 24 ans, est d’origine Algérienne et il à tenté de commettre des attentats contre deux églises de Villejuif à proximité de Paris Dimanche

Il est aussi impliqué dans le meurtre de la Française Aurélie Chatelain une professeur de sport retrouvée morte dans sa voiture après avoir reçue trois balles. La voiture à été incendiée.

Sid Ahmed Ghlam un enfant qui à vécu entre la France et l’Algérie

Si son parcours n’attire pas l’attention c’est qu’il a régulièrement voyagé entre la France et l’Algérie et c’est dans ce pays qu’il a obtenu son bac en 2011. Il vivait donc depuis en France et logeait dans un appartement universitaire du 13eme arrondissement Parisien. Dan le parcours de Sid Ahmed Ghlam rien ne semblait donc penser à une quelconque radicalisation.

Il commence à être remarqué en 2013 pour ses «velléités de départ en Syrie» pour y rejoindre les rangs djihadistes, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Sid Ahmed Ghlam indiquait cette envie sur les réseaux sociaux comme Facebook ou sa page à depuis été fermée.

Tout bascule début 2015 pour Sid Ahmed Ghlam

En effet les policier retrouve dans son véhicule une AK47, une arme de poing et des munitions ainsi qu’un gilet pare balles et des ordinateurs et téléphones portables. C’est ensuite dans son appartement qu’ont été retrouvés trois fusils kalachnikov, des brassards police, un camescope, un appareil photo, un ordinateur et une somme de 2000 euros en liquide, confirme le procureur de Paris François Molins. Les enquêteurs découvrent ensuite des notes exaltées et des documents en langue arabe, évoquant les organisations terroristes Etat islamique et Al-Qaïda. Sur l’une d’entre elles, il est notamment écrit: «Par Dieu, nous nous vengerons». A côté, une liste de commissariats assortis d’un minutage, qui correspond au temps d’intervention des forces de l’ordre en cas d’attaque, a également été retrouvée, confirme M6.

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D’autres connexions dans d’autres pays pour Sid Ahmed Ghlam

Le procureur de Paris a également annoncé que le principal suspect était en contact par téléphone avec une personne en Syrie, avec lequel il échangeait «sur les modalités de commission d’un attentat». «Ce dernier lui demandant explicitement de cibler particulièrement une église». Par conséquent, les faits ont été requalifiés en «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’acte de terrorisme».

Il semble que l’enquête progresse rapidement, en effet nous apprenons que des personnes impliqués dans l’affaire et faisant partie de l’Islam Radical sont arrêtés et en cours d’audition et que d’autres membres actifs seraient recherchés.

Thierry Barbaut

 

Scandale, des américaines posent avec les animaux qu’elles abattent

Rebecca Francis avait à peut près tout abattu, zèbres, ours, lions, antilopes… Mais cette fois-ci c’est avec une girafe qu’elle pose fièrement et son sourire provocateur ne passe pas !

Les internautes se déchainent sur les réseaux sociaux et il faut bien avouer que chez Info Afrique nous leur donnons raison.

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C’est un vrai massacre… C’est donc maintenant une girafe qui en a fait les frais. Suite au nombreux commentaires Rebecca Francis semble impassible et vivre dans son monde ou droit de vie et de mort lui sont accordé. Elle paye pour abattre donc elle à le droit !

« Je ne regrette pas une seule seconde ce que j’ai fait, cette girafe était vieille et ne pouvait plus se reproduire » ajoute même Rebecca Francis

Mais le monde entier par le biais des réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, manifeste son refus de voir de telles chasses organisées.

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Ce qui met aussi les internautes hors d’eux c’est cette façon de poser avec un sourire marqué a coté des têtes des animaux abattus.

Manifestez votre avis sur cette page par Facebook

Des animaux protégés abattus et des mises en scènes macabres semblent pourtant à la mode et particulièrement pour les chasseurs américains et les femmes. Arc et flèches à lames de rasoirs sont leurs outils fétiches et les animaux paisibles d’Afrique leurs cibles prioritaires…

rebecca-francis-Lion-hunt

Des « permis de massacrer » disponibles pour les riches chasseurs

chasseuse-rhinocerosUne des société comme le Dallas Safari Club propose des permis de tuer, ainsi vous trouverez de tout si votre portefeuille en est capable, du lion à la girafe en passant par l’ours blanc…

Le Rhinocéros et lui aussi disponible et la pauvre bête ne le sait pas mais elle vaut 300 000 euros. Elle sera ensuite mis à disposition pou être abattus selon vos désirs.

Rebecca Francis évoque que cette girafe ne pouvait pas se reproduire, et qu’elle était vieille, nous nous demandons quelle sera le sort des milliers d’autres animaux jeunes ou vieux qui se font systématiquement tuer sur tels ou tels critères…

Thierry Barbaut

ONG & associations, les enjeux de la dématérialisation et des nouvelles technologies

Cartographie interactive, dématérialisation des projets, réseaux sociaux et finance participative mais aussi crowdimpacting…

Une révolution digitale est en marche dans le monde de l’aide au développement et de l’humanitaire.

Des milliers de projets voient le jour chaque années en Afrique et des millions de personnes travaillent sur le pilotage de ces projets aux quatre coins du monde, une chose les relient tous: internet

Quels sont les nouveaux outils ?
Quels enjeux représentent-t’ils ?
Qui sont les ONG qui innovent dans ce secteur clé pour le développement de l’Afrique et du monde ?

Dématérialisation, du papier au numérique, processus de gestion de projets

Pour une association ou une ONG, et quelle qu’en soit la taille, passer d’un dossier « papier » à un PDF est déjà une révolution, mais concrètement comment cela fonctionne-t’il ? Quel sont les processus de gestion de projet et workflow métier, et qui en profité réellement ?

Prenons l’exemple de l’Agence des Micro Projets de l’ONG La Guilde: Ce programme, soutenu par l’Agence Française de Développement, recevait en 2012 les projets des associations françaises par courrier, des dossiers papier donc, de ces associations qui sollicitent un financement compris entre 2 000 et 15 000 euros. Ces financements sont réservés à des projets de solidarité internationale.

Strategie_digitaleL’AMP (Agence des Micro Projets) lance deux appels à projets par ans et distribue 600 000 euros. Les dossiers éligibles passent devant un préjury puis devant un jury composé de membres de l’AMP et d’experts externes pour une parfaite équité.

Les projets retenus reçoivent une « dotation » et bénéficient de cofinancements, leurs budgets moyens sont de 45 000 euros mais peuvent aller jusqu’à 250 000 euros pour des actions pluriannuelles.
Les lauréats mettent en place le projet en Afrique pour 74% des cas et pour les 26% restant en Asie et Amérique du Sud. Les associations qui portent ces projets doivent ensuite rendre un bilan de l’action menée au bout d’un an. Une fois le projet effectif l’AMP se rend sur le terrain afin d’effectuer une évaluation avec le partenaire local de l’association Française.

Un processus de dématérialisation de projet a donc été développé fin 2013 pour permettre aux associations de ne plus envoyer de dossier papier mais remplir un dossier en ligne. Ce processus est réparti en plusieurs étapes matérialisé par des onglets du site.

L’AMP, grâce à un « backoffice » pilote et ouvre des sessions de dépôt de dossier, elle attribue des critères d’éligibilité selon les accords définis par son expertise et en accord avec son bailleur. Ces critères peuvent évoluer au fil des ans, comme les dates de clôture de dépôt de dossier, de jury, de bilan et d’évaluation. Nous sommes dons déjà dans une flexibilité du système rare couplé à un système intuitif et utilisable par tous sans formation particulière.

De leurs coté les « porteurs » de projets vont suivre ces fléchages de dates de sessions et cocher des critères d’éligibilités afin d’être en accord avec leur planning mais aussi de ne pas déposer un dossier ou l’ONG ou l’association ne serait pas éligible, gain de temps pour tous…

Quelles sont les étapes de dépôt et de gestion de dossier ?

Il faut que l’organisme, association ou ONG ouvre un espace avec un email et un mot de passe. Ensuite elle peut déposer un ou plusieurs projets.

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  • Etape « dépôt de dossier »
    Un dépôt de dossier dématérialisé en 11 étapes, passant de la description du projet, des activités menées, le contact complet du partenaire local, les prolongements envisagés, les activités génératrices de revenus, les populations cible, le budget avec les cofinancements et l’upload de photos, annexes et vidéos.
    Une fois le dossier validé par le porteur, et c’est une première évolution, l’utilisateur peut extraire son dossier complet en fichier zippé et ainsi disposer de son projet en format PDF parfaitement mis en page.
  • Etape Instruction
    Un pilotage de l’instruction directement sur la plateforme de l’AMP ou a la fois les jury interne et externe vont pouvoir lire, commenter, noter et juger le dossier. cette action est effectué sur un espace spécifique tout en ayant accès à l’ensemble des données du projet, un PDF de présentation est aussi disponible pour ceux qui souhaitent l’extraire ou le sauvegarder. Ceux-ci se réunissent ensuite pour une décision finale d’attribution des fonds dans les locaux de l’AMP afin de délibérer et d’attribuer les financements.
  • Etape « Dotation et décaissement »
    L’AMP va piloter le versement des fonds, la date d’envoi du premier versement composé des deux tiers, puis du solde la aussi sur un espace dédié.
  • Etape Bilan
    Un bilan va pouvoir être rempli en ligne, un an après la « dotation ». Le porteur de projet se connecte sur son espace association et rempli les champs disponibles, ceux-ci sont superposés au dépôt initial du projet, le porteur peut dons comparé ses actions effectuées et ce qu’il a finalement réussi à mettre en place. Deux actions résultent de cette étape: le versement du dernier tiers de la dotation à l’association, et bien sùr de connaitre les activités menées et de les comparer aux activités prévues. Ce bilan est visible du grand public sur l’Observatoire de l’AMP, par le biais d’une cartographie interactive et d’un moteur de recherche. Les onglets du projet deviennent au fur et à mesure de l’évolution du dossier visible au grand public.
  • Etape « Evaluation »
    Une section évaluation va permettre de remplir différent champs d’information, de photos et de vidéo du projet évalué sur le terrain par l’équipe de l’AMP ou par des évaluateurs locaux. Cette section évaluation est visible du grand public sur l’Observatoire de l’AMP.

La plateforme de finance participative www.microprojets.org
La plateforme de finance participative www.microprojets.org

  • Finance Participative microprojets.org
    En synergie avec l’innovation digitale l’AMP a développé sa propre plateforme de finance participative www.microprojets.org. Cette plateforme propose grâce à un moteur de recherche cartographique de découvrir les microprojets ayants déjà reçu une impulsion financière de l’AMP (gage de qualité, de passage devant un jury et de mise en place, une forme de « label microprojets ».
    Les projets sont mis en avant avec description, photos, vidéos et informations sur l’association. Deux objectifs: Permettre aux associations de disposer d’une page sur internet mettant en avant leur actions et l’association et collecter les dons du grand public avec un système de paiement en ligne sécurisé qui va jusqu’à mettre à disposition immédiate du donateur un reçu fiscal permettant de déduire 77% du don.

Chacune de ces étapes est exportable dans un fichier PDF qui se génère automatiquement, permettant ainsi d’extraire des  étapes ou le dossier complet: informations globales, jury, bilan, évaluation…

Nous sommes donc bien dans une dématérialisation complète d’un processus de gestion de projet couplé à un workflow métier intuitif et modulable selon les profils des utilisateurs: équipes interne, porteurs de projets, jury externe, grand public, donateurs.

« Non seulement la dématérialisation est complète et intuitive pour le porteur de projet, mais elle va jusqu’à suivre le workflow de gestion du cycle de vie du projet, allant de l’initiative du porteur local jusqu’à l’évaluation terrain et la capitalisation des informations dans l’Observatoire de l’AMP » explique Cécile Vilnet, coordinatrice de l’Agence des Micro Projets

Dématérialisation – Harmonisation et… Partenaires !

mutualisation-des-services-financiers-ONG-associationsCe nouveau système de dématérialisation permet non seulement de piloter la vie du projet en mode informatique mais aussi de fédérer d’autres bailleurs, en effet depuis Mars 2015 la fondation Agir sa Vie est partenaire de l’Agence des Micro Projets sur la plateforme.

Concrètement non seulement les personnes en charge de l’instruction des projets de la fondation auront un accès leur permettant de piloter leurs dossiers mais coté porteur ce sera un seul et même dossier à remplir pour deux demande de financement.

Une association peut dons solliciter 15 000 euros à l’AMP et 15 000 à la fondation Agir sa Vie. Un gain de temps, de gestion, de lisibilité et une harmonisation du pilotage des projets indéniable. Dernier atout et non des moindres, les projets financés pourront être évalué par l’AMP sur le terrain, la fondation Agir sa Vie bénéficiera donc des services de l’AMP et les rapports des projets qu’elle soutient seront publiés en ligne.

 

Cartographie interactive, crowdimpactig et crowdfunding, les nouvelles technologies qui servent la solidarité internationale

Que ce soit Google Map, Google Earth, Open Street Map ou Here de Nokia & Microsoft, tous les systèmes et toutes les grandes entreprises des NTIC mettent en avant la géolocalisation.
Google Earth avait mis en avant les zones de conflits et d’intervention humanitaire dans Google Earth dès 2002 avec le conflit du Darfour. Géolocaliser et rendre public dans le monde entier les zones précise sur une carte en ligne représentait une révolution.

darfour-cartographie-crise

Aujourd’hui toutes les cartes et leurs différentes applications et développements permettent de découvrir une multitude d’opportunités. Suivre en temps réel la mise en place d’un projet, superposer des calques d’actions ou d’activités, les logiciels apportant des options sont nombreux et puissants. Google Maps permet même de charger ses cartes sur un notebook ou une tablette afin de les utiliser en mode non connecté, très utile en Afrique ou la connexion est aléatoire voire inexistante surtout en brousse.

Localiser une zone aride, voir les accès et la typologie du sol, les villages avoisinant, comparer saison sèche et saison des pluies, les possibilités semblent sans limites.

L'observatoire de l'Agence des Micro Projets
L’observatoire de l’Agence des Micro Projets

Un des points clé est pour les populations locales est d’avoir enfin accès à Internet et aux systèmes cartographiés et ainsi de pouvoir localiser qui intervient et précisément dans quel secteur (la aussi une des possibilité offerte par l’Observatoire de l’Agence des Micro Projets), cela rend possible la mise en relation entre les acteurs et le début d’un projet possible, l’impact d’un projet peut aussi être visible avec des système de liens, de vignettes projets ou de superposition de données donnant enfin possible les datas de crowdimpacting.

En effet les données de financement des projets des ONG et de l’aide au développement en général permet aujourd’hui de cartographier précisément l’impact et les bénéfices sur les régions et les populations locales, c’est le Crowdimpacting ! L’exploitation des données d’impacts d’actions d’aide au développement.

Des bénéficiaires au cœur de l’aide au développement, de l’émergence du besoin jusqu’au partage sur les réseaux sociaux

Que ce soit la dématérialisation, la cartographie ou l’émergence des nouveaux moyens de communication que sont les mobiles et les réseaux sociaux, tous le monde s’accorde pour enfin mettre en avant et au cœur de la stratégie de l’aide au développement les bénéficiaires. En effet ceux-ci parviennent maintenant à mieux communiquer même dans les zones rurales et c’est un véritable cercle vertueux  qui est mis en place.

facebook-afriquePar exemple les bénéficiaires d’un villages au Togo peuvent faire des remarques pertinentes sur la mise en place d’un projet par le biais de la page Facebook des ONG et ainsi faire émerger des perspectives nouvelles sur le projet émanant directement du terrain. ces remarques souvent innovantes permettent d’ajuster les besoins et les ressources afin d’orienter de manière optimale les nouvelles actions. Et ceci sans attendre des mois ou parfois des années, la réactivité est décuplée et les actions également.

Grace aux dossiers dématérialisés ils peuvent les recevoir par email ou par messagerie instantanée comme Skype ou Facebook et ainsi apporter de précieux compléments d’informations.

Cette cohésion permet aussi de mieux préparer les missions d’évaluations des ONG sur le terrain.

Mais ce qui frappe le plus sur les réseaux sociaux c’est l’émergence des besoins et le partage d’information en temps réel. Les besoins sont mis en adéquation avec les sollicitations et les différents partenaires. Les acteurs sur le terrain par exemple envoient immédiatement des photos prises avec des téléphones mobile par le biais de Facebook et rendent ainsi compte en temps réel de ce qui se passe ! Des chantiers sont ainsi pilotés en « live » entre le partenaire français et le bailleur qui peut suivre la cohérence des actions menés.

Nous entrons ainsi dans un univers du « big data » non pas orienté business mais solidaire et c’est peut être ici que se trouve la vrai révolution digitale qui est en train de révolutionner l’aide au développement.

Thierry Barbaut

 

 

Emploi: directeur administratif et financier Afrique – Congo pour Sogea-Satom

EMPLOI : H/F DIRECTEUR ADMINISTRATIF ET FINANCIER AFRIQUE, NON PRÉCISÉ, CONGO POUR SOGEA-SATOM

ENTREPRISE
SOGEA-SATOM regroupe les activités de VINCI Construction en Afrique. Présente dans 20 pays, SOGEA-SATOM a réalisé en 2012 un CA d’un montant de 960 M d’euros.

POSTE ET MISSIONS
Poste localisé en Afrique.

Dans le cadre de l’accroissement de notre activité en Afrique, nous recherchons un DAF pour l’une de nos agences en Afrique Equatoriale.
Rattaché au Chef d’Agence, vous serez en charge de tous les aspects liés à la comptabilité, au contrôle budgétaire, à la gestion du personnel, et de l’ensemble des tâches administratives.
Le volume d’activité prévisionnel annuel concerné se situe entre 60 et 80 Millions d’€.

Les principales missions du poste sont les suivantes :
– Supervision, animation et encadrement des équipes dédiées en coordination avec le Chef d’agence, le Directeur Régional et le DAF de SOGEA-SATOM
– Etablissement dans les délais impartis du reporting
– Etablissement des bilans et comptes de résultat trimestriels de l’entité dans le respect de délais
– Suivi des outils et ressources informatiques mis en place
– Suivi de la bonne tenue, conformément aux procédures et règles, de la Comptabilité analytique et générale de l’entité, le cas échéant mettre en œuvre les actions correctrices
– Suivi des problématiques fiscales, contrôles etc.
– Suivi budgétaire des opérations et des contentieux
– Suivi des problématiques de couverture de change, de remontées de fonds ou de relation bancaire locale
– Suivi des problématiques de mises en place de cautionnement et de mises en place de conventions ou protocoles.

PROFIL
Issu(e) d’une formation en gestion et/ou comptabilité de type Ecole de Commerce ou Universitaire, ou équivalent, vous possédez un minimum de 10 ans d’expérience au poste de DAF en agence, filiale ou grand projet à l’International et si possible en Afrique.
– Maîtrise des problématiques comptables, fiscales et de gestion.
– L’esprit d’initiative, la rigueur et le sens relationnel sont indispensables.

Ce poste conviendra à un(e) candidat (e) professionnel(le) reconnu (e) en tant que RAF ou DAF à l’international, qui souhaite « boostez » sa carrière tout en restant dans un contexte international.

Niveau d’études min. requis
– Bac+5
Niveau d’expérience min. requis
– Supérieur à 8 ans
Langues
– Français (Bilingue)

Lien vers l’annonce pour postuler

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