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Cameroun, des réfugiées centrafricaines violées

Témoignage: des réfugiées centrafricaines violées à l’Est-Cameroun

Elles ont fui le conflit armé dans leur pays d’origine pour se réfugier dans un camp des Nations Unies aménagé à l’Est-Cameroun où certaines, mineures comme adultes, sont violées par d’autres réfugiés centrafricains sous influence des drogues que leur fournissent des camerounais.

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Vu de son entourage, elle incarnait la réussite sociale dans un pays pauvre et instable: un boulot bien rémunéré, un mariage fécond et une motocyclette neuve. Un maudit jour d’Avril 2013, le destin de Fatou Sally bascule à cause d’une guerre qui va remettre le compteur de sa vie à zéro. «Ce matin, se rappelle-t-elle, j’ai emmené ma moto à la laverie. Mon frère et moi avons vu les gens courir dans tous les sens. Nous ne savions pas ce qui se passait. Les anti-Balaka m’ont frappé avant de m’attacher avec une corde sous un manguier. J’avais des blessures partout».

Une balafre noirâtre sur sa joue gauche révèle le poids de l’agression. Après soixante kilomètres de marche forcée et quatre jours passés en captivité, Fatou réussit à s’enfuir avec un visage tuméfié et ses deux enfants. Depuis un an et demi, elle vit dans une case de fortune couverte de bâches du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(Hcr). En cet après-midi ensoleillé d’octobre 2015, assise sous une cabane en paille, elle ressasse les images d’un passé qu’elle ne connaitra peut-être plus. «S’il y a la paix en Centrafrique, je rentre», lache-t-elle, les paupières inondées de larmes.

Une fille handicapée a été violée

Comme Fatou, des milliers de refugiées centrafricaines ayant échappé in extremis à la mort connaissent par cœur les atrocités du conflit armé et les circonstances de leur fuite.  Elles rêvent maintenant de paix et de sécurité. Mais, tout ne dépend pas de ces  femmes et filles qui doivent désormais faire avec les viols fréquents au camp des réfugiés de Gado-Badzere, une localité située à environ 250 km au nord de Bertoua, capitale de la région de l’Est-Cameroun.

Une des victimes a accepté de parler à condition de rester anonyme. Elle a trente ans : «ce jour-là, je suis allée en brousse pour chercher du bois. Un homme me suivait à mon insu. Il a bondi sur moi et m’a bloqué au sol jusqu’à ce que je perde mes forces avant de me violer. J’avais très mal», se souvient-elle, le regard dans le vide. Pendant plusieurs jours, elle confie avoir souffert dans sa chair surtout chaque fois qu’il fallait passer à la toilette intime. Ce témoignage n’est pas isolé.

Imam à la mosquée centrale du camp, Abdou Rahim Issa en a vu pire sous sa casquette de vice- président du comité de vigilance. «Nous avons attrapé un refugié entrain de violer une fille handicapée. Les gens ont secouru la fille quand ils ont entendu ses cris. Actuellement, cet homme est gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Gado. Nous avons déjà pris beaucoup de violeurs dans le site », indique-t-il.

Encore sous le choc, la fille violée a été conduite au centre de santé du camp puis plus tard auprès du bureau local de l’Onu-Femmes. Cette agence des Nations Unies encadre les victimes des abus sexuels et sensibilise les communautés sur les violences basées sur le genre(Vbg) en s’appuyant sur une dizaine de relais communautaires. Abagana Malloum en fait partie.

«Quand nous sommes arrivés, il y avait tellement de viols de mineures et toutes sortes de barbaries. Quand il y a viol, on réfère les victimes au centre de santé pour les soins. On sensibilise ensuite la personne affectée», explique ce refugié qui a voyagé avec son épouse portant une grossesse à terme et une soixantaine de rescapés, tous enfermés dans un conteneur jusqu’à Gado-Badzere.

Au quotidien, l’ONG « International Emergency and Development Aid (Ieda Relief) manage les réfugiés et supervise les activités des autres partenaires du Hcr. Mohamadou Babba, un de ses dynamiques employés, assiste le gestionnaire du camp. Il a reçu plusieurs plaintes de viols qui indexent une certaine catégorie de réfugiés. “Nous avons des soucis avec des jeunes sans emplois », dit-il. «Ils consomment abondamment des stupéfiants et sont cités dans les cas de viols, de vols et de bagarres».

Ancienne étudiante en anthropologie, Eliane Moussa a perdu toute trace de ses parents depuis le déclenchement de la guerre. Elle sait d’où vient le problème. «Les viols se passent entre nous centrafricains ; ça ne vient pas du dehors. Avec ce qui s’est passé dans notre pays, certains gardent encore rancune ». Elle poursuit : «dans certains foyers, on utilise les filles comme des machines ou une source de revenus. On m’a harcelé mais je n’ai pas dénoncé parce que la personne s’est excusée plus tard».

La dénonciation est la chose la moins partagée à Gado-Badzere. Quand elles ne sont pas prises sous le feu de l’action, les victimes de viol hésitent ou refusent carrément de livrer leur bourreau. «Les bénéficiaires hésitent à nous donner l’information quand il y a un cas de vol, de viol, de bagarre ou d’autres cas d’insécurité», dit Mohamadou Babba. «Cela limite notre connaissance et notre maitrise du site».

5000 stupéfiants saisis

Heureusement, la loi du silence ne règne pas partout. Mohamadou Babba et ses collègues détiennent des preuves que les violeurs comme les voleurs et les bagarreurs agissent sous l’influence des drogues. Ces derniers mois, ils ont mis la main sur des stocks importants de marijuana, de tramol et autres comprimés dangereux. «Ce sont des camerounais qui viennent vendre ces produits aux réfugiés», affirme Mohamadou Babba. «Nous avons saisi plus de 5000 stupéfiants, le plus gros stock, dans le sac à dos d’un camerounais. Il s’apprêtait à écouler ces produits».

Les gestionnaires du camp prennent toutes ces menaces au sérieux. Ils ont mis sur pied dare-dare un comité de vigilance constitué d’une soixantaine de réfugiés bénévoles. Mais, la volonté seule ne suffit pas. Sous équipés, les membres du comité sont eux-mêmes victimes d’agressions. «Il y a deux semaines, un refugié a planté un clou sur le front d’un membre qui empêchait qu’il rentre par le passage interdit au cours d’une distribution de nourriture », narre Abdou Rahim. «Un autre refugié a volé du riz que le vigile a voulu récupérer. C’est alors que le refugié l’a poignardé».

Quelques semaines auparavant, un gendarme, a-t-on appris, a été poignardé par un refugié, comme pour en rajouter au climat d’insécurité ambiant. Le comité de vigilance réclame plus d’équipements pour sévir. Il dit avoir demandé des matraques à Ieda Relief qui tarde à réagir.

En attendant, «nous marchons les mains vides ou avec des bâtons”, dit Abdou Rahim. Trop peu pour sécuriser 23.000 réfugiés qui peuplent ce camp.  

                                                                                                                                                              Christian Locka

Abdou Rahim Issa

«L’insécurité a baissé»

Après une escale au Tchad, ce ressortissant de Bambari en Rca a finalement trouvé refuge au Cameroun. Vice-président du comité de vigilance  et imam de la mosquée centrale, il indique  une chute de l’insécurité dans le camp.  

Quel est l’état de la sécurité dans ce camp de réfugiés?

Nous sommes soixante-deux membres mais il y en a qui ne travaillent pas. En réalité, il y a une vingtaine de personnes pour sécuriser tout ce monde, c’est un peu difficile. Quand nous prenons un suspect, il est conduit chez le camp Manager qui décide s’il faut l’amener à la gendarmerie. Nous avons des problèmes parce que les voleurs et les receleurs sont contre le comité de vigilance. Quand on attrape un voleur, sa famille nous insulte, parfois on menace de nous tabasser.

Les menaces sont-elles uniquement verbales ?

Non. Certains membres ont été blessés. Il y a deux semaines, un membre a été blessé au front. Il a empêché à un refugié de rentrer par le passage interdit au cours d’une distribution de nourriture. Ce dernier a insisté et a planté un clou sur le front du vigile. Toujours lors d’une distribution, un refugié a volé du riz et le vigile ayant vu l’action a voulu récupérer ce riz. C’est alors que le refugié l’a poignardé.

Mais, nous continuons à travailler de jour comme de nuit. Nous avons attrapé des gens venant de Garoua-Boulai avec du tramol, des comprimés dangereux, des couteaux, des épées et des bâtons.

Qu’en est-il des cas de viols ?

Nous avons déjà pris beaucoup de violeurs dans le site. Nous avons attrapé un refugié entrain de violer une fille handicapée. Les gens ont volé au secours de la fille quand ils ont entendu ses cris. Actuellement, cet homme est gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Gado. Cette fille a été conduite auprès d’Onu-femmes.

Comment vous organisez-vous et quels matériels utilisez-vous ?

Nous avons divisé le camp en huit secteurs où nous faisons des tours. Nous avons demandé des matraques au camp manager mais rien n’est encore arrivé. Nous marchons les mains vides ou avec des bâtons ; nous n’avons rien pour sécuriser les gens. Si nous avons même trente ou quarante matraques, c’est bon parce que certains travaillent dans les bureaux et d’autres dans les quartiers.

Depuis quand existe ce comité de vigilance ?

Il existe depuis un an et demi. Depuis le début de l’année, l’insécurité a baissé. Auparavant, on enregistrait beaucoup de manifestations et des blessures. Les gens volaient des bâches. Il y a toujours des vols mais ils sont devenus rares.

Propos recueillis par Christian Locka

E-commerce en Afrique

Le e-commerce s’affirme de plus en plus en Afrique

Il est probable que les différentes formes du e-commerce révolutionne non seulement la gestion du commerce dans sa globalité mais aussi le reste de l’ensemble des modes de consommation.

Les variantes du e-business sont diverses comme le « click and collect » les API mobile banking ou les systèmes de collectes

En tant que consultant digital en Afrique j’évoque souvent les mutations des 54 pays du continent Africain et il faut avouer que l’explosion du e-commerce est un exemple frappant. Avec la démocratisation de l’accès à la fibre la consommation va être bouleversée…

jumiaCI

Le e-commerce en Afrique favorise même la bancarisation, avec par exemple le passage de 8% à 58% en 10 ans au Kenya et ce particulièrement grâce au mobile banking et au e-commerce. M-pesa, la solution de mobile banking de Vodafone a été la plus innovante et la première à se démocratiser.

Le Kenya est le pays le plus performant au monde avec 30% du PIB réalisé en transaction sur mobile, soit 2,5 millions de transactions par jours !

L’exemple qui me frappe le plus est celui du Nigeria

Au Nigeria le e-commerce à dépassé le commerce traditionnel !

Jumia, du groupe AIG (Africa Internet Group) réalise 40 milliards d’euros de chiffre d’affaire

Ce chiffre incroyable est du au fait que les commerces traditionnels ne sont quasiment jamais passés au stade des supermarchés et qu’aujourd’hui tout se fait sur mobile. C’est du HTTPS (serveur sécurisé) ou du « click and collect » c’est à dire du paiement à réception à la commande.

Les chiffres du e-commerce dans le monde ou en France donnent le vertige…

J’ai par exemple échangé avec Nick Leeder, le PDG de Google France qui m’expliquait que 70% des entreprises françaises qui pourraient vendre sur Internet n’apparaissent toujours pas en ligne…

57 milliards en e-commerce sur 2014 en France et 63 milliards pour 2015 !

  • 700 millions de transactions ont été enregistrées sur le web en 2014
  • 56,8 milliards d’euros dépensés sur la toile, principalement dans le secteur du tourisme et des transports (32% des achats en ligne) et de l’habillement (10%).
  • 2015 devrait se solder sur un montant encore plus élevé : sur le troisième trimestre, près de 200 millions de paiements ont eu lieu en ligne, pour un chiffre d’affaires de 15,5 milliards d’euros.
    Chiffres FEVAD
Thierry Barbaut Info Afrique
Thierry Barbaut Info Afrique

Thierry Barbaut – www.strategie-afrique.com

Coûts compétitifs des énergies renouvelables et les marchés énergétiques africains

Le plus grand site photovoltaïque d'Afrique au Maroc à Noor
Le plus grand site photovoltaïque d'Afrique au Maroc à Noor

Selon une nouvelle étude publiée par Linklaters, en Afrique, notamment subsaharienne, des sources de plus en plus abordables d’énergie renouvelable pourraient devancer les combustibles fossiles et contribuer à l’essor économique du continent

De nouvelles informations publiées dans le dernier rapport de Linklaters Renewable Energy in Africa: Trending rapidly towards cost competitiveness with fossil fuels suggèrent que le coût actualisé de l’électricité (« Levelised cost of electricity », LCOE en anglais) de certaines énergies renouvelables devrait diminuer de moitié au cours des dix prochaines années. Des facteurs tels que les économies d’échelle, les progrès technologiques, l’amélioration de l’expérience opérationnelle et de projet, et un meilleur accès aux sources de financement seraient à l’origine de cette diminution.

L’étude, qui s’appuie en particulier sur des analyses de l’Overseas Development Institute (ODI), montre que, compte tenu des coûts actuels et des baisses à prévoir, l’éolien, les panneaux photovoltaïques, la biomasse, l’hydroélectricité et la géothermie sont tous à même de concurrencer les énergies fossiles.

Le plus grand site photovoltaïque d'Afrique au Maroc à Noor
Le plus grand site photovoltaïque d’Afrique au Maroc à Noor

Les données chiffrées du rapport indiquent une baisse très significative, entre 2014 et 2025, des coûts de production d’énergie éolienne et solaire. Cette dernière ayant vu ses coûts déjà fortement diminuer avec, par exemple, une chute de 75% du prix des panneaux photovoltaïques entre 2009 et 2014, tandis que celui de l’électricité issue de producteurs industriels d’énergie solaire a diminué de 50% entre 2010 et 2014.

Le remarquable gain de compétitivité des technologies solaires, au moins en termes de coût, devrait encourager nombre d’investisseurs à saisir ces opportunités, sous différentes formes.

François April, associé au sein du département Financement de projets chez Linklaters, commente : « L’un des points marquants de cette analyse est la vitesse à laquelle le coût des énergies renouvelables se rapproche de celui des combustibles fossiles. Cela signifie que développement économique et objectifs environnementaux n’entrent pas nécessairement en conflit mais peuvent en fait, aller de pair. »

Selon les données issues des recherches de Linklaters, les coûts actualisés de l’énergie pour certaines technologies propres en Afrique sont déjà en mesure de concurrencer les prix des combustibles fossiles. Par ailleurs, les coûts en Afrique sont généralement inférieurs à la moyenne mondiale, pour chacune de ces technologies, notamment en raison de l’abondance des sources d’énergie renouvelable.

En Afrique du Sud, par exemple, le programme Renewable Energy Independent Power Producer Procurement (REIPPP), permet la production d’énergie renouvelable connectée au réseau à des prix très compétitifs. L’année dernière d’ailleurs, à travers le REIPPP, l’énergéticien sud-africain Eskom a conclu des contrats avec des producteurs indépendants d’énergie éolienne à des prix inférieurs de 17% à ceux annoncés pour l’énergie fossile issue des deux nouvelles centrales à charbon du pays : Medupi et Kiseli.

Cependant, en dépit des prévisions tablant sur une baisse des coûts du renouvelable, l’étude publiée par Linklaters met également en évidence les risques et obstacles qui subsistent et auxquels il convient de s’intéresser afin de bénéficier pleinement des opportunités d’investissement dans de tels projets en Afrique.

Paul Lignières, associé en charge du département Droit public et co-responsable du groupe Afrique francophone chez Linklaters conclut : « Le marché africain des énergies renouvelables reste relativement jeune : historiquement, les coûts de financement et les taux d’intérêt minimums (ou « hurdle » en anglais) sont plus élevés en Afrique que dans les pays développés, en raison des risques (réels ou perçus d’ailleurs) politiques, réglementaires, financiers et administratifs. La mise en place de politiques gouvernementales permettant de réduire les coûts du développement d’énergies renouvelables représente un outil politique essentiel pour faire avancer les choses et pour encourager les investissements à court et moyen terme. »

Le rapport de Linklaters répertorie également les mesures qui peuvent être adoptées par les gouvernements pour encourager les investissements dans ce secteur. On pointera notamment les politiques de réduction des risques visant à éliminer les barrières sous-jacentes telles que le soutien à la conception de politiques gouvernementales dans ce secteur, le renforcement des capacités institutionnelles, le développement des compétences au niveau local ainsi que la maintenance et les outils d’évaluations.

Le « coût actualisé de l’énergie » correspond au coût du système (investissement actualisé + coûts opérationnels) divisé par la production électrique (le nombre de kWh) qu’il produira sur toute sa durée d’utilisation.

Selon le rapport Renewable Power Generation Costs in 2014 publié par l’IRENA (International Renewable Energy Agency)

Selon l’Africa Progress Panel, 2015

FarmConnecta lauréat du Challenge Développeurs AMEA Orange

FarmConnecta, la startup qui remporte le prix « Challenge Développeurs AMEA Orange 2015 »

Orange a remis le prix « Challenge Développeurs AMEA Orange 2015 » à la startup FarmConnecta hier soir à l’occasion de l’événement Cairo ICT. FarmConnecta, qui a développé un système de partage d’informations et de facturation dans le domaine de l’agriculture au Botswana, a reçu un prix d’une valeur de 10 000 euros.

Le Challenge Développeurs Orange AMEA 2015 a été lancé en août en France et dans 11 pays d’Afrique et du Moyen-Orient : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Guinée Conakry, Jordanie, Kenya, Mali, Niger, République Démocratique du Congo et Sénégal.

Ce challenge a pour objectif de contribuer à stimuler l’innovation en Afrique en offrant à des startups la possibilité d’utiliser les interfaces de programmation (APIs) (orangepartner.com) d’Orange pour enrichir leurs applications de fonctionnalités parfois indispensables telles que la facturation (orangepartner.com/content/direct-billing-api) ou l’envoi de SMS (orangepartner.com/content/getting-started-sms).

Orange Partner offre une API permettant de connecter les paiement entre Orange Money et les partenaires
Orange Partner offre une API permettant de connecter les paiement entre Orange Money et les partenaires

L’appel à candidatures a récolté 1 200 projets innovants sur www.entrepreneurclub.orange.com. Les projets proposés illustraient le potentiel des télécommunications dans le développement de la zone, dans des domaines aussi variés que la santé, l’agriculture, l’éducation ou encore l’énergie.

Dans un premier temps, dix projets par pays ont été présélectionnés. Douze projets finalistes ont ensuite été retenus par un jury composé d’experts d’Orange et de l’industrie des Technologies de l’Information et de la Communication internationale.

Le classement final est le suivant :

  • 1er : FarmConnecta (Botswana) a réalisé une place de marché mobile dédiée au commerce du bétail. Les exploitants peuvent accéder aux données du marché et localiser le bétail égaré via un simple téléphone mobile. FarmConnecta exploite au mieux les APIs SMS et Facturation pour révolutionner la m-agri, au Botswana et potentiellement partout en Afrique.
  • 2ème : La startup Nilebot (Egypte) déploie une solution matérielle et logicielle qui mesure la qualité de l’eau de l’aquaculture en temps réel. Toutes les données recueillies sont transmises par SMS en temps réel. Ce qui aide les professionnels de l’aquaculture à être plus proactifs et à améliorer leur productivité.
  • 3ème : La startup Cycle M (République Démocratique du Congo) a mis au point un système de planning familial sur mobile (application et SMS). Elle propose un outil permettant le calcul du cycle féminin et la maîtrise des dates importantes notamment pour mieux éviter des grossesses précoces et les naissances indésirables.

Ce Challenge marque l’accélération de la démarche d’Open Innovation d’Orange sur la région d’Afrique et du Moyen-Orient, à travers l’ouverture technique de nos plateformes et l’animation des écosystèmes locaux de développeurs grâce à son programme Orange Partner (orangepartner.com).

Orange donne accès en libre-service à l’API SMS au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Egypte, en Guinée, au Niger, en République Démocratique du Congo et au Sénégal, et aux API USSD et Facturation en Egypte.

Les terroristes misent sur les jeunes victimes de l’exclusion économique

Un enfant téléphone dans le centre de la Guinée près de Dalaba - crédit photo Thierry BARBAUT - www.barbaut.com
Un enfant téléphone dans le centre de la Guinée près de Dalaba - crédit photo Thierry BARBAUT - www.barbaut.com

Les jeunes premières victimes

Si la multiplication des attaques violentes contre des innocents ces derniers temps partout dans le monde (Liban, France, Mali, Tunisie, etc.) inquiète, l’implication de plus en plus croissante des jeunes dans leur planification et leur exécution est encore plus angoissante

Comment expliquer un tel phénomène ?

De prime abord, notons qu’un tel phénomène aussi pluridimensionnel que l’extrémisme violent appelle plusieurs explications. Mais notre objectif, via cette analyse, est de mettre en avant la dimension économique qui constitue à notre sens le terreau sur lequel viennent se greffer d’autres facteurs alimentant ce phénomène.

L’explication souvent invoquée lors des enquêtes d’opinion est le chômage des jeunes. Ainsi, selon une étude de la Banque Mondiale en 2013, 40% des jeunes recrutés par ces groupes avancent le manque d’emploi comme étant leur principale motivation.

Mais peut-on, sur la base de ce constat, en déduire que tout chômeur deviendra un extrémiste violent ?

Une question d’autant plus légitime que certaines études empiriques ont montré que leurs membres étaient souvent issus de familles aisées, du moins de la classe moyenne, avec souvent un niveau d’instruction élevé (Krueger et Malikova, 2003).

Pour dissiper la contradiction apparente, il est opportun de rappeler la théorie de privation relative de Robert Gurr (1970) selon laquelle la violence ne prend pas racine dans la frustration absolue, mais provient plutôt d’un sentiment de frustration relative qui génère de la colère laquelle conduit à l’agression. Ainsi, la violence est générée quand il y a un écart entre ce que les individus pensent mériter (emploi, salaire, niveau de vie, etc.) et ce qu’ils obtiennent réellement dans leur société.

Ils versent dans la violence politique non pas parce qu’ils vivent dans la misère, mais parce qu’ils estiment qu’ils ne sont pas à leur juste place, que leur situation socioéconomique est injuste. En conséquence, les jeunes ne rejoignent pas les groupes d’extrémisme violent uniquement parce qu’ils sont chômeurs ou parce qu’ils sont ignorants. Ils le font parce qu’étant donné leur niveau élevé d’instruction, ils s’attendent à un meilleur niveau de vie. Mais quand ils sont frappés par le chômage ou s’ils n’arrivent à décrocher qu’un emploi précaire, leur frustration n’en est que plus grande, ce qui les rend plus sensibles aux sirènes des réseaux violents en tous genres.

Un enfant téléphone dans le centre de la Guinée près de Dalaba - crédit photo Thierry BARBAUT - www.barbaut.com
Un enfant téléphone dans le centre de la Guinée près de Dalaba – crédit photo Thierry BARBAUT – www.barbaut.com

En d’autres termes, les jeunes diplômés peuvent sentir plus le mécontentement du chômage que ceux qui sont moins instruits car leur niveau d’attentes est plus élevé. Dès lors, pour une meilleure intelligence de l’extrémisme violent il faudrait prendre en compte que c’est la combinaison d’un niveau d’éducation élevé et le manque d’opportunités économiques qui exacerbent l’écart entre les attentes et la réalité.

La réponse à cette frustration relative, sous forme de violence, n’est pas perçue comme tel chez les jeunes car pour eux il s’agit de réparer une injustice, de prendre leur revanche sur la société ou le « système » corrompu et rentier qui les a exclu et marginalisé. Cela permet en effet de comprendre pourquoi des jeunes européens d’origine arabo-musulmane rejoignent massivement les groupes terroristes.

Dans un certains nombre de cas, ces jeunes, issus de banlieues sensibles, relient explicitement leur attrait pour le « Djihad » à une frustration sociale, un ressentiment et un besoin de reconnaissance, déclarant que l’ « Islam » leur a rendu leur dignité parce que la France les a humiliés. D’ailleurs, c’est la réparation de cette injustice qui constitue l’argument de vente des groupes extrémistes violents. Ainsi, le jeune chômeur marginalisé du jour au lendemain, en fonction de son profil, pourra avoir un salaire correct et régulier, accéder facilement aux postes de commandement, devenir parfois Émir (gouverneur) d’une localité ou d’une ville. En quelque sorte, les groupes extrémistes violents proposent à ces jeunes désorientés une nouvelle vocation grâce à laquelle, après avoir été la victime de leur société, ils en deviennent le bourru.

Ici, il est important de souligner que l’extrémisme violent ne vient pas principalement de la radicalisation de l’Islam en tant que religion, mais de l’islamisation de la radicalisation. Autrement dit, ces jeunes ne se sont pas radicalisés à l’origine en raison du discours religieux, mais ils étaient déjà radicalisés en raison de l’exclusion économique et sociale et la religion ne leur sert que d’ultime refuge.

Ces jeunes exclus et marginalisés ont également besoin d’une idéologie qui va donner un sens ou une mission à leur revanche. Ainsi, quand ils vont rejoindre ces groupes extrémistes violents, ce n’est pas par affinité ou par piété religieuse, mais parce qu’ils sont attirés par la symbolique de l’Islam en tant que religion luttant contre l’injustice. La preuve en est que les jeunes recrues ont peu ou pas de connaissance de l’Islam, et dès leur arrivée dans les camps ils reçoivent systématiquement une formation religieuse. D’ailleurs, moins ils connaissent la religion, plus ils sont faciles à manipuler par les gourous. Sans oublier qu’une bonne partie des recrues ne sont musulmans que par hérédité, certains d’entre eux sont même des anciens voyous et criminels. La religion devient ici une sorte de couvert ou d’alibi pour mobiliser et inciter à la violence. Elle n’est que le soupir de la frustration relative de ces jeunes exclus économiquement.

terrorisme-tunisie

C’est la raison pour laquelle, la lutte contre l’extrémisme violent passe par la lutte contre l’exclusion économique des jeunes, surtout qu’ils sont de plus en plus diplômés, donc plus exigeants avec des attentes plus élevées. Ceci accroît le risque de leur frustration relative et in fine leur embrigadement par les groupes terroristes surtout que leur profil, de biens instruits, les intéresse pour confectionner les bombes, manier le matériel militaire sophistiqué, s’occuper de la gestion logistique, de la communication et la guerre médiatique, et du management des troupes, etc. Dans leur propagande, tous supports confondus, Daech par exemple lance systématiquement des appels aux jeunes médecins, ingénieurs, scientifiques pour les rejoindre.

Sur 75 millions de jeunes chômeurs dans le monde, 38 millions sont en Afrique. Autant dire un véritable gisement pour les groupes extrémistes violents dont la continuité repose essentiellement sur le recrutement de jeunes pour se pérenniser et se développer. Dès lors, le salut passe forcément par l’asséchement de la source de recrutement, à savoir l’exclusion économique des jeunes. Un jeune qui n’est pas recruté par une entreprise, le sera par un terroriste.

Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc).

RiskMap2016, cartographie des risques en Afrique

RiskMap2016 : L’enthousiasme qu’avait déclenché la « prise de pouvoir du peuple » en Afrique ne se poursuivra pas en 2016

La « prise de pouvoir par le peuple » constatée en 2014 et 2015, notamment lors des changements de gouvernement au Burkina Faso et au Nigeria, connaîtra ses limites en 2016.

Les effets conjugués d’élections, de pressions constitutionnelles et de difficultés économiques mettront les gouvernements de la région à l’épreuve, notamment le Tchad, l’Ouganda, le Congo (Brazzaville), l’Angola et l’Afrique du Sud. Cependant, ceux qui se sont emparés du pouvoir ne le lâcheront pas. Vous trouverez ci-dessous certains des messages clés de RiskMap2016, publiés par le cabinet de gestion des risques mondiaux, Control Risks (www.ControlRisks.com).

RiskMap souligne les tendances sous-jacentes les plus importantes au niveau des risques mondiaux et de la sécurité internationale, et fournit une vue détaillée des marchés essentiels en 2016.

carte-risque-afrique
Cliquez sur la carte pour accéder aux données

Selon RiskMap 2016, des élites retranchées continuent à tenir les rênes du pouvoir sur de nombreux marchés frontaliers en Afrique et peu de pays créent les conditions préalables au changement induit par la population, que ce soit par le vote ou par la mobilisation générale.

Malgré la faiblesse généralisée des devises et le faible prix des produits de base, les perspectives pour 2016 ne sont pas aussi lugubres qu’on aurait pu le penser. Avec un ralentissement économique sur leur propre marché, les entreprises chinoises continueront à se tourner vers les marchés étrangers pour trouver des opportunités de soutien de leur croissance.

George Nicholls, directeur général senior, Control Risks Afrique du Sud, explique :

George Nicholls
George Nicholls

« Les changements auxquels nous avons assisté au Burkina Faso et au Nigeria reflètent des circonstances uniques à chacun de ces pays. Dans les deux cas, l’inter-connectivité croissante des sociétés et l’accès aux communications, deux des thèmes de RiskMap 2015, ont contribué à des reconfigurations politiques de premier ordre. Mais ces facteurs seuls n’ont pas été suffisants pour générer les changements. Et il est peu probable qu’ils conduisent à des changements ailleurs en Afrique.

« Même si nous pensons qu’en 2016 les gouvernements du continent tout entier survivront aux pressions qu’ils subissent, la tension et l’instabilité pourraient s’accroître pendant les périodes sensibles comme les élections et pendant que les environnements politiques qu’ils mettent en place évoluent. Cela nécessitera que les investisseurs saisissent pleinement les moteurs du changement et leur potentiel d’impact sur l’environnement commercial et qu’ils soient préparés aux changements de position et de stratégie. »

Les changements auxquels nous avons assisté au Burkina Faso et au Nigeria reflètent des circonstances uniques à chacun de ces pays

Perspectives sur l’Afrique

Afrique australe :

  • Le système politique de l’Angola subit les pressions de conditions socio-économiques qui se détériorent et d’une tension croissante relative à la succession du président Eduardo José dos Santos. Ces éléments influenceront certainement le bras de fer qui se joue au sein du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) en place sur la succession présidentielle. Mais la population semble peu encline et peu capable de défier la suprématie du MPLA.
  • Au Zimbabwe, la faiblesse perçue de l’Union nationale africaine du Zimbabwe, le Front patriotique (ZANU-PF), engendrera certainement une opposition croissante au gouvernement. Les combats politiques auront des conséquences inquiétantes sur le commerce.
  • Afrique du Sud : La domination politique de l’ANC sera mise à rude épreuve lors des élections municipales sud-africaines avec une réelle possibilité de perte de sa majorité dans un grand nombre de centres urbains clés.
    Le centre d’influence du parti a déjà été poussé vers ses extrêmes les plus populistes alors qu’il essayait de contrer la montée des mouvements militants tels que les Economic Freedom Fighters (EFF). Des résultats élevés aux élections municipales de ce genre de groupes auront des implications inquiétantes sur la façon dont l’ANC répondra aux défis économiques, en particulier concernant les politiques fiscales et du travail.

Afrique orientale :

  • Éthiopie – pays clé à surveiller : l’Éthiopie a enregistré une croissance à deux chiffres pendant la dernière décennie. Des opportunités existent au niveau de l’infrastructure, de l’industrie, de l’agriculture commerciale ainsi que de l’exploitation minière, pétrolière et gazière.
  • Ouganda : On s’attend à la victoire du président Yoweri Museveni aux élections générales de février 2016, avec des divergences au sein l’opposition qui sapent la menace qu’elle pourrait poser. Il existe des risques de contestations politiques durables et violentes en amont des élections.

Afrique centrale :

  • Burundi : Le climat politique restera certainement extrêmement instable en 2016. Le président Pierre Nkurunziza et son entourage sont peu désireux de faire des concessions politiques et de reprendre le dialogue avec l’opposition malgré la pression internationale. Le pays connaît des assassinats politiques fréquents, des attentats à la grenade, des troubles ainsi qu’une intensification graduelle d’une rébellion au nord. Les tentatives visant à renverser Nkurunziza se multiplieront certainement.
  • RDC : Une élection présidentielle programmée en 2016 sera certainement retardée car le président Joseph Kabila cherche à prolonger la durée de son mandat. On pense qu’une série d’initiatives politiques, notamment la décentralisation, ont été mises en place pour faire avorter les élections.
    Ces initiatives auraient modifié la constitution qui permettrait désormais à Kabila de régner. Les tentatives de Kabila de former un gouvernement d’unité nationale pour la période de transition jusqu’en 2018 sont dénoncées par l’opposition. Une incertitude politique croissante, la montée des tensions et des troubles grandissants seront caractéristiques de l’année à venir.

Afrique occidentale :

  • Nigeria : Les orientations gouvernementales et politiques du président Muhammadu Buhari continueront à prendre forme après sa victoire aux élections de mars 2015. Lui et son cabinet, reconnaissant l’urgence d’adopter des réformes qui aideront le Nigeria à faire face à une baisse des revenus des ventes de pétrole, donneront la priorité aux actions de renouvellement de la compagnie pétrolière nationale et à un meilleur contrôle de la façon dont celle-ci utilise ses revenus.
    On attend de son administration, qui cherche à éviter une récession en mettant en place un plan budgétaire, qu’elle consacre d’importantes dépenses à la création d’infrastructures indispensables. Cependant, les réformes seront ralenties et rendues plus difficiles par une situation fiscale agitée.
  • Burkina Faso : Après une période de transition contestée en 2015, l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré au cours d’élections ayant eu lieu dans le calme ouvrira des perspectives nouvelles pour la stabilité et la croissance économique. Cependant, différents défis attendent le nouveau président en 2016 : de la réforme d’un système politique gangréné par la corruption depuis près de 30 ans à la restauration de la confiance des investisseurs dans le secteur minier, sans oublier la réduction de la menace du militantisme islamiste le long des frontières nord du Burkina Faso.

Pour obtenir le rapport complet, avec les essais et les rapports régionaux, veuillez cliquer ici (controlrisks.com/webcasts/studio/2015-GENERAL/Riskmap-2016/media/2015-12-08-RM-REPORT-2016-EMBARGO.pdf) .

Pour afficher la carte, veuillez suivre ce lien (controlrisks.com/webcasts/studio/2015-GENERAL/Riskmap-2016/RM-2016-maps-PDFs/RiskMap_Map_2016_UK_WEB-LR.pdf).

Stromae a épousé Caroline Barbier

Stromae est marié depuis le Samedi 12 Décembre !

Le chanteur d’origine Rwandaise Stromae a épousé discrètement sa compagne Caroline Barbier. La cérémonie s’est déroulée à Namur et plus de 150 invités étaient présents.

Stromae et sa femme Caroline Barbier
Stromae et sa femme Caroline Barbier

Une fête discrète avec des invités prévenus sur le fait de ne rien faire circuler sur les réseaux sociaux !

Une fête donc organisée dans un hôtel de luxe le Martin’s Patershof. Tous les invités du mariage y dormaient.

Des photos à suivre.

Thierry Barbaut

Karma le nouveau drone de GoPro VIDEO

Le Drone Karma de GoPro
Le Drone Karma de GoPro

Karma sera le modèle haut de gamme des drones professionels

Karma c’est le nom du drone que va lancer la marque GoPro

GoPro est déjà leader dans les caméras embarqués et sa renommée est mondiale. Aujourd’hui le marché des drones est énorme et souvent les caméras GoPro sont l’accessoire indispensable de ces nouveaux engins.

Les drones sont désormais massivement utilisés en Afrique et nous l’évoquons régulièrement, comme les caméras GoPro. Les drones sont utiles dans les réserves d’animaux, pour les camps de réfugiés et sur des site inaccessibles comme les montagnes ou les grands fleuves. ils aident au développements des infrastructures.

Le Drone Karma de GoPro
Le Drone Karma de GoPro

Le nouveau drone de GoPro devrait disposer de son propre système de stabilisation et se placer sur le marché haut de gamme

Le nouveau drone sera donc dés 2016 le modèle phare de la marque et l’indispensable outils pour tous ceux qui souhaitent réaliser des superbes prises de vues sans utiliser une nacelle ou… un hélicoptère.

Un aéroport de drone sera construit au Rwanda le premier du continent Africain découvrez le projet en cliquant ici

Nous reviendrons très vite sur le prix, les revendeurs et
les disponibilités du drone de Gopro

C’est une révolution sur un marché en plein développement et nous avons hâte de l’essayer, en attendant découvrez la vidéo des premières prises de vues du nouveau drone.

Les drones sont utilisés en Afrique pour de nombreuses ONG et donnent d’incroyables résultats

Plus d’informations sur le premier modèle, le nom « Karma » est confirmé

La date de lancement serait de mars 2016. La vidéo de GoPro sur sa chaine youtube confirme le nom « Karma is coming » Si les images sont bien filmées par le drone la qualité semble au rendez-vous.
Certains médias spécialisés sur les caméras embarqués et les outils de nouvelles technologies le drone disposerait de plusieurs axes de stabilisations développés par la marque.

Il serait capable de filmer en plus de 2,5K

Thierry Barbaut

Facebook étend son concours Internet.org à l’Afrique

Ime Archibong - Internet.org
Ime Archibong - Internet.org

Internet.org

Reconnaissance des développeurs africains mettant au point des applications, des sites Internet et des services pour l’autonomisation au niveau éducatif/de l’apprentissage et au niveau économique 137 000 euros attribués aux lauréats de deux catégories

Facebook lance le défi pour l’innovation Internet.org en Afrique afin de mettre à l’honneur les développeurs et entrepreneurs utilisant Internet pour améliorer le niveau d’instruction et la santé économique de leurs communautés. Les développeurs issus de toute l’Afrique sont conviés à prendre part à ce défi.

À l’occasion de son défi pour l’innovation, Facebook attribuera une récompense de 150 000 dollars américains (environ 137 000 euros) à l’application, au site Internet ou au service considéré(e) comme le/la meilleur(e) d’une des deux catégories suivantes : autonomisation au niveau éducatif/de l’apprentissage et au niveau économique.

Chacun des lauréats de ce défi pour l’innovation recevra également un ensemble d’outils et de services d’une valeur de 60 000 dollars (environ 55 000 euros) par l’entremise du programme FbStart de Facebook. Deux applications, sites Internet ou services de chaque catégorie recevront une récompense pour le prix Impact d’un montant de 50 000 dollars (environ 46 000 euros).

Mettre en relation des personnes au sein des économies émergentes

Nous sommes impatients de voir la façon dont les développeurs africains apportent une réelle valeur ajoutée à leurs communautés

Ce concours fait suite au succès remporté par le défi pour l’innovation Internet.org en Inde (https:/info.internet.org/en/2015/10/20/innovationchallengeindia), un prix destiné à faire reconnaitre ceux qui œuvrent à améliorer la pertinence d’Internet pour les femmes, les étudiants, les paysans et les travailleurs migrants en Inde. Facebook a attribué des prix aux services dédiés à ces défis en Inde. Il a été impressionnant de constater la diversité des entrepreneurs dévoués à améliorer la vie des gens.

Ime Archibong - Internet.org
Ime Archibong – Internet.org

« Le défi pour l’innovation Internet.org en Afrique soutient la vision d’un monde connecté en reconnaissant ceux qui mettent au point des solutions dont le but est d’améliorer la santé économique et l’éducation au sein des communautés africaines » a déclaré Ime Archibong, directeur des partenariats stratégiques au sein de Facebook. « Nous sommes impatients de voir la façon dont les développeurs africains apportent une réelle valeur ajoutée à leurs communautés. En mettant les gens en relation et en améliorant leur accès aux services et à l’information, nous pouvons les aider à réaliser des choses extraordinaires et à améliorer leurs conditions de vie.  »

Le concours en détails

Le concours est ouvert aux développeurs d’applications, de sites Internet et de services en ligne apportant une réelle valeur ajoutée aux communautés africaines dans chacun des axes suivants :

  1. Apprentissage/éducation (applications, sites Internet ou services en ligne mettant à profit la technologie pour stimuler l’apprentissage et diffuser le savoir)
  2. Autonomisation économique (applications, sites Internet et services en ligne destinés à développer la force et les capacités économiques des communautés)

Dernier délai pour les inscriptions : 1 mai 2016. Les lauréats seront annoncés en août/septembre 2016.

Huawei va construire une usine en Egypte

Le géant des télécoms Huawei
Le géant des télécoms Huawei

Huawei, le géant Chinois des nouvelles technologies va construire une usine en Afrique, c’est donc l’Égypte qui sera le premier pays équipé

L’usine devrait principalement assembler les Smartphones de la marque Chinoise, dont le Ascend P7 et P8. C’est la région du canal de Suez.

Le géant des télécoms Huawei
Le géant des télécoms Huawei

Il est clair que cette zone est géo stratégiquement primordiale car elle permettrait de diffuser sur l’Afrique mais aussi sur le Moyen-orient. Un emplacement clef pour aussi se développer vers l’Afrique Sub-sharienne et conquérir de nouveaux marchés.

Un marché de 150 milliards d’euros, c’est ce que représente les télécoms en Afrique avec l’explosion de la téléphonie mobile et des services annexes comme le Mobile Banking, indique Thierry BARBAUT

Huawei à vendu plus de 130 millions de Smartphones en 2015

ll faut en effet savoir que Huawei n’est pas uniquement un constructeur de smartphones. Ainsi, si en 2014 Huawei a réalisé un CA de 288,197 milliards de yuans (46,5 milliards d’euros), l’essentiel de son chiffre d’affaires a été réalisé sur la branche opérateur, c’est-à-dire dans le déploiement d’infrastructures de réseaux pour les opérateurs. Les deux autres branches, entreprises et grand public (comprenant les smartphones), représentent respectivement 6,7 % et 26 % du CA.

Les bénéfices de Huawei ont augmenté de 32,7 % en 2014 par rapport à 2013 pour s’établir à 4,5 milliards de dollars. Seule ombre au tableau de ce rapport financier qui ferait rêver n’importe quelle autre entreprise, sa marge nette a légèrement baissé pour passer de 12,2 % en 2013 à 11,9 % en 2014…

L’Afrique LE marché télécoms pour 2016

L’Afrique sera le premier marché télécom au monde en 2016. En effet les usagers sont pour 86% utilisateur de mobiles et non de Smartphones, le marché de renouvellement pourrait toucher plus de 600 millions d’utilisateurs…

Le Huawei Ascend P7, un modèle qui séduit en Afrique
Le Huawei Ascend P7, un modèle qui séduit en Afrique

Selon Hala Aranda, directeur des relations publiques et du département des affaires gouvernementales chez Huawei Egypte, l’objectif de la construction de cette usine dans cette zone est de faire de l’Egypte un centre de production et de diffusion de Smartphones pour le continent Africain.

Mireille Modoi

 

 

Ouganda : Wi-Fi à Kampala avec Project Link

Project Link avait au départ une simple mission : offrir à plus de monde un accès haut débit de qualité à Internet.

La première tâche a consisté à installer la fibre à haut débit à Kampala, utilisable par tous les opérateurs mobiles et fournisseurs de services Internet pour améliorer la qualité d’accès et offrir de nouveaux services, tels que la 4G.

En raccordant la ville à un réseau de grande capacité, qu’une dizaine de fournisseurs locaux utilisent aujourd’hui, le réseau fibre de Project Link a posé les fondations d’une meilleure connectivité dans la capitale ougandaise

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Aujourd’hui, Project Link s’appuie sur cette capacité pour lancer un réseau de bornes Wi-Fi destiné à offrir un accès sans fil qui soit de meilleure qualité et plus abordable, condition indispensable pour répondre à la demande en bande passante de plus en plus d’utilisateurs de téléphones portables à Kampala.

Comme pour notre réseau fibre, notre réseau de bornes Wi-Fi dotera les opérateurs de réseaux mobiles et les fournisseurs de service Internet de l’infrastructure dont ils ont besoin pour offrir aux utilisateurs des services améliorés. Nous apportons à ces fournisseurs locaux un accès à l’infrastructure sans fil avec des bornes Wi-Fi et l’équipement nécessaire afin qu’ils puissent proposer des services Wi-Fi sans investir de leur côté dans des infrastructures onéreuses qui feraient doublons.

Notre réseau Wi-Fi est aujourd’hui disponible sur 120 sites dans les quartiers les plus fréquentés de la ville et nous prévoyons de l’étendre à d’autres quartiers l’année prochaine. Les fournisseurs locaux peuvent utiliser cette infrastructure Wi-Fi partagée pour offrir le Wi-Fi aux utilisateurs de passage dans des lieux fréquentés tels que le centre commercial Seroma Shoppers Stop Plaza ou au Ben Kiwanuka Old Taxi Park.

Nous lançons ce service aujourd’hui avec Roke Telkom, le premier fournisseur à proposer le Wi-Fi via les bornes Project Link. Les utilisateurs peuvent se connecter sur une borne Roke et disposer sur une plus large zone d’un accès Internet abordable sur leur appareil mobile.

Pour répondre à la demande croissante en largeur de bande sans fil, nous travaillons avec d’autres fournisseurs, au lancement d’offres Wi-Fi similaires. Les fournisseurs locaux peuvent également utiliser notre réseau de bornes Wi-Fi pour offrir des services sans fil aux particuliers, aux cafés et aux petites entreprises par le biais d’un petit émetteur/récepteur. Il appartient à Roke Telkom, comme tous nos futurs partenaires, de décider du débit et du coût qu’il souhaite proposer aux utilisateurs pour leur service.

Comme avec le réseau fibre, l’objectif de ces services est de faire en sorte qu’un accès Internet complet, abordable, haute qualité et haut débit, notamment au Wi-Fi, soit plus largement disponible dans la plus grande ville d’Ouganda. La prochaine fois que vous vous trouverez dans une rue passante de Kampala, allez voir quels sont les nouveaux services Wi-Fi disponibles.

Google

La corruption gagne du terrain

Transparency International estime que 75 millions d’Africains ont versé un pot-de-vin au cours de l’année dernière

Une majorité d’Africains déclare que la corruption a progressé au cours des 12 derniers mois et ils jugent que la plupart des gouvernements ne remplissent pas leurs obligations pour enrayer les abus de pouvoir, la corruption et les ententes secrètes, selon un nouveau sondage d’opinion réalisé par Transparency International.

Dans le cadre du rapport People and Corruption: Africa Survey 2015, un élément du Baromètre mondial de la corruption, Transparency International s’est associé à Afrobaromètre, qui a interrogé 43 143 personnes dans  28 pays d’Afrique subsaharienne entre mars 2014 et septembre 2015 sur leurs expériences et perceptions de la corruption  dans leur pays.

La majorité (58 %) des Africains au sein des pays sondés affirme que la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois. Sur 18 des 28 pays sondés, une grande majorité des personnes interrogées considère que le gouvernement de leur pays ne fait pas correctement son travail en matière de lutte contre la corruption.

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Malgré ces conclusions décevantes, quelques pays du continent se distinguent néanmoins, parmi lesquels le Botswana, le Burkina Faso, le Lesotho et le Sénégal. Les citoyens de ces pays sont parmi les plus positifs de la région lorsqu’il est question de la corruption.

Pour la première fois, les personnes interrogées ont déclaré qu’elles percevaient les dirigeants d’entreprises comme hautement corrompus.

Le monde des affaires est classé comme le deuxième secteur affecté par les niveaux de corruption les plus élevés dans la région, juste après la police.

La police est régulièrement évaluée comme fortement corrompue, mais l’évaluation très négative des dirigeants d’entreprises est un fait nouveau par rapport aux sondages précédents. Beaucoup d’Africains, en particulier les populations défavorisées, subissent le poids de la corruption quand ils tentent d’avoir accès aux  services publics de base dans leur pays. 22% des gens qui ont été en contact avec un service public au cours des 12 derniers mois ont versé un pot-de-vin.

Sur les six principaux services publics sur lesquels nos questions ont porté, les personnes qui ont été en contact avec les tribunaux ou la police sont les plus susceptibles d’avoir versé un pot-de-vin. Respectivement 28 % et 27% des personnes qui ont eu un contact avec ces services ont versé un pot-de-vin.

Sur tout le continent, les pauvres ayant recours aux services publics sont deux fois plus susceptibles que les riches d’avoir versé un pot-de-vin. Dans les zones urbaines, ils sont encore plus susceptibles de payer des pots-de-vin. « La corruption crée et alimente la pauvreté et l’exclusion. Alors que des individus corrompus qui jouissent d’un pouvoir politique mènent un train de vie somptueux, des millions d’Africains sont privés de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux comme l’alimentation, la santé, l’éducation, le logement, l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires. Nous appelons les gouvernements et les juges à venir à bout de la corruption, à mettre un terme à l’impunité et à mettre en œuvre l’Objectif 16 des Objectifs de développement durable édictés par les Nations unies visant à réduire la corruption. Nous exhortons également la population à exiger honnêteté et transparence et à se mobiliser contre la corruption. Il est temps de dire que ça suffit et de démasquer les corrompus, » a déclaré José Ugaz, le président de Transparency International.

Il est de plus en plus évident que les citoyens constituent un élément clé de toute initiative de lutte contre la corruption.

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Toutefois, l’enquête indique que les mécanismes de dénonciation de la corruption sont souvent perçus comme trop dangereux, inefficaces ou peu clairs. Plus de 1 Africain sur 3 pense qu’un lanceur d’alerte s’expose à des conséquences négatives s’il dénonce des pratiques de corruption, ce qui est la raison pour laquelle la plupart des gens ne dénoncent pas la corruption. « Notre travail en tant que société civile est clair : nous devons diffuser un message d’espoir à travers le continent. Il est possible de lutter contre la corruption. On doit donner l’espace aux gens de s’élever contre elle sans crainte de représailles et les gouvernements doivent faire preuve de responsabilité pour mettre un terme à l’impunité généralisée. » Transparency International fait les recommandations suivantes : – Les gouvernements doivent renforcer et faire respecter la législation applicable aux hommes d’affaires corrompus et à la lutte contre le blanchiment d’argent, pour juguler le volume élevé des flux illicites en provenance du continent.

Si ceux qui en profitent étaient tenus de rendre des comptes, cela pourrait contribuer à remédier à la perception négative du monde des affaires. Le fléau de la corruption…

– Les gouvernements doivent établir un droit à l’information et adopter une législation visant à protéger les lanceurs d’alertes, afin de faciliter le rôle de la société civile, en rendant les institutions publiques plus transparentes, responsables et exemptes de corruption.

– Les gouvernements doivent manifester un engagement profond et durable pour agir contre la corruption à tous les niveaux de la police, en assurant la promotion de réformes qui conjuguent mesures punitives et changements structurels à court et moyen terme. Agir plus sévèrement contre la petite corruption a un impact direct sur les personnes les plus vulnérables de la société.

– L’Union africaine et ses membres doivent offrir  la volonté politique et le financement nécessaires à la mise en œuvre du mécanisme de contrôle défini au titre de sa convention de lutte contre la corruption.

Tant qu’elle ne sera pas éradiquée, la corruption ralentira le développement et la croissance économique, tout en affaiblissant la confiance des citoyens à l’égard du gouvernement et la responsabilité des institutions publiques

COP21 : Hollande annonce 2 milliards d’euros et la grande muraille verte relancée

François Hollande vient d’annoncer le financement des énergies renouvelables en Afrique à hauteur de 2 milliards d’euros

Si le montant semble énorme il faut le replacer à la hauteur du plus grand continent du monde et de ses 54 pays… C’est néanmoins une annonce forte et qu’il faut souligner positivement.

En plus des deux milliards, huit milliards complémentaires devraient être versés dans le développement des énergies renouvelables. Quels projets, quelles structures, rien de précis sur les modalités.

Quel est ce projet de grande muraille verte ?

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La grande muraille verte est en projet évoqué au début des années 1990 avec pour objectif de créer un espace végétal protégé de Dakar à Djibouti donc une barrière verte de plusieurs milliers de kilomètres en Afrique.

Une bande végétale colossale d’Ouest en Est couvrant le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, le Mali, le Niger, le Burkina-Faso, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud, Djibouti, l’Ethiopie, et l’Erythrée.

Un « couloir de développement durable »

Un des objectif est également de sauver le lac Tchad, en voie de disparition…
Mais c’est principalement dans le développement et la démocratisation de l’accès à l’énergie que des investissements seront mis en œuvre. La Fondation Énergies pour l’Afrique de Jean-Louis Borloo devrait en bénéficier…

Thierry Barbaut

Bosch : pionnier dans l’industrie du café en Afrique

Café en Ethiopie Bosch
Café en Ethiopie

Le Groupe multinational allemand Bosch a accueilli la première Table ronde internationale et novatrice sur l’emballage et le traitement du café à Addis-Abeba, en Éthiopie

Elle a rassemblé des représentants de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), de plusieurs institutions industrielles et agricoles, de grandes sociétés, de PME, de fermiers, de la société civile ainsi que d’organismes nationaux et internationaux d’aide dans l’objectif stratégique d’augmenter la sécurité alimentaire.

Cet échange visait à augmenter la localisation pour renforcer la sécurité alimentaire dans la région, tout en cherchant à améliorer la qualité de la vie des citoyens en stimulant la croissance économique dans un des secteurs principaux du pays.

De plus, son but était de réunir les principales parties prenantes dans le cadre d’une première étape pour accroître la valeur ajoutée et l’industrialisation locales. L’Éthiopie est considérée comme le berceau du café (voir la fiche descriptive ci-jointe) ; un citoyen sur cinq est aujourd’hui impliqué dans cette industrie.

Les emballages de Bosch pour le Café en Afrique
Les emballages de Bosch pour le Café en Afrique

Ce forum s’est tenu durant la 3e exposition agroalimentaire annuelle d’Addis-Abeba (Annual Addis Agrofood Exhibition) qui a eu lieu du 27 au 29 novembre 2015. Il était organisé par l’un des leaders du marché mondial, la division Techniques d’emballage du Groupe de Bosch.

Les sujets de discussion incluaient les manières adéquates d’accroître le traitement et l’emballage du café pour les marchés nationaux, régionaux et d’exportation de la vente au détail. Les dernières techniques de torréfaction et celles liées aux cultivateurs de café, ainsi que les solutions techniques d’emballage avancées ont également été abordées.

La division Techniques d’emballage de Bosch (http://www.BoschPackaging.com) possède environ 130 000 machines de conditionnement à haute efficacité énergétique installées et fonctionnant dans 13 000 usines à travers le monde. Elle est présente dans 170 pays et sa gamme comprend 250 types de machines différentes, correspondant à 40 secteurs d’affaires. Grâce à sa conscience sociale inscrite au sein même de la culture de la société, cette division s’est impliquée dans l’initiative mondiale de réduction des pertes et du gaspillage alimentaires « Save Food » lancée par les Nations Unies en 2011.

Café en Ethiopie Bosch
Café en Ethiopie

Ce programme a pour objet de trouver des solutions aux pertes et au gaspillage de nourriture et de s’assurer d’une perte alimentaire moindre lors de l’acheminement vers les clients et par les clients eux-mêmes.

En tant que leader du marché, la division Techniques d’emballage de Bosch permet à la nourriture d’être mieux transportée lors d’approvisionnements longue distance vers les consommateurs des marchés émergents.

Le président de Bosch Africa, Dr Markus Thill, explique que Techniques d’emballage de Bosch a reçu 77 000 commandes mondiales en 2013 : « En tant que division du Groupe de Bosch, nous offrons de meilleures « technologies pour la vie » au sens le plus strict de cette expression.

Nos machines, nos solutions et nos services fournissent un appui essentiel à la santé humaine et à la nutrition — en particulier sur les marchés émergents comme ceux du continent africain. » « Et nos machines, ajoute-t-il, sont robustes, durables, faciles à utiliser et affichent une faible consommation d’énergie. C’est pourquoi nous pensons que, en collaborant avec les principales parties prenantes, nous pouvons aider et soutenir le développement du secteur du café en Éthiopie. » L’Éthiopie est un acteur majeur du marché caféier mondial.

Ce pays est actuellement le sixième plus grand producteur au monde, exportant plus de 150 000 tonnes de café par an. Cependant, cette exportation est constituée à 90 % de produit brut ; il est donc non raffiné, non traité et non emballé. Par conséquent, une écrasante majorité des bénéfices est produite à l’extérieur du pays.

Aujourd’hui, la division Techniques d’emballage de Bosch est à la tête du développement de partenariats public-privé pour créer un environnement qui facilite la participation active d’entrepreneurs et de fermiers dans l’industrie grâce au traitement, à la torréfaction, à la fabrication, à l’emballage et même à la distribution de café brut. M. Vandan Rughani, Directeur de gestion de Bosch East Africa (Afrique de l’Est), affirme : « Nous pensons que la technologie est la meilleure manière pour que l’industrie du café progresse dans la chaîne de valeur en Éthiopie et qu’elle rivalise internationalement.

C’est la raison pour laquelle l’ONUDI travaille avec des sociétés telles que Bosch pour réaliser cet objectif. Bosch considère cette initiative comme cruciale pour l’avancée du continent africain en termes de développement économique et de durabilité et pour améliorer la sécurité alimentaire. Il s’agit d’un partenariat, car notre modèle d’affaires repose sur la création de solutions à long terme et durables pour les marchés émergents et en développement. » Selon lui, la Table ronde ne représente qu’une première étape pour s’assurer que l’Éthiopie maximise les ressources du café du pays en vue d’un plus grand développement socio-économique. « L’agriculture, dit-il, est à l’origine d’environ 50 % du PIB du pays.

En outre, l’Éthiopie connaît une des croissances économiques les plus rapides en Afrique et il est donc temps pour elle de stimuler ses micro et macro-économies dont bénéficient tous les individus. Pour cela, les techniques représentent un appui. » Bosch est un des principaux fournisseurs mondiaux de techniques et de services opérant dans plus de 150 pays. La société emploie plus de 360 000 personnes par le biais de ses 440 filiales et sociétés régionales. Son modèle d’affaires est unique car il repose sur le fait que 92 % des parts de la société sont détenues par un organisme de bienfaisance. Ainsi, elle se concentre sur la création de solutions mondiales durables par le biais d’investissements consciencieux, plutôt que sur la recherche de bénéfices. Dr Thill précise : « La technologie est mise à la disposition d’entrepreneurs et de fermiers locaux pour améliorer la sécurité alimentaire, pour supprimer le gaspillage et pour établir de nouvelles industries. Nous avons déjà commencé à fournir des machines de conditionnement aux entreprises, aux fermiers et aux coopératives locaux.

Ceci leur permet de traiter et de conditionner le café produit localement et d’accroître ainsi la croissance à travers toute la chaîne de valeur. » M. Vandan Rughani conclut : « Nous pensons qu’une approche holistique stimulera les PME, la création d’emplois et les d’industries complémentaires situées plus en arrière sur la chaîne de valeur et engendrera des opportunités supplémentaires. »

Mireille MODOI

Afrique Telecom et Eutelsat offrent l’accès gratuit à Wikipédia en Afrique

Michel AZIBERT - Eutelsat, Nathalie MARTIN - Wikimédia France, Philippe TINTIGNAC - Afrique Telecom
Michel AZIBERT - Eutelsat, Nathalie MARTIN - Wikimédia France, Philippe TINTIGNAC - Afrique Telecom

Afrique Telecom, Eutelsat et Wikimédia France signent un partenariat autour du projet “Accessibilité à Wikipédia en Afrique”, une action d’envergure destinée à rendre Wikipédia francophone accessible gratuitement en Afrique Subsaharienne à travers un réseau de hotspots Wi­Fi

Un accès gratuit à Wikipédia

Afrique Télécom déploie des solutions utilisant les ressources satellitaires d’Eutelsat en couverture de l’Afrique Subsaharienne.

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Sa solution “TamTam” consiste à amener Internet dans les zones rurales via un accès collectif déployé à travers un hotspot Wi­Fi. Ce service va être utilisé pour proposer gratuitement l’accès à l’encyclopédie Wikipédia à des milliers de personnes, dans un premier temps en Afrique francophone.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de la Wikimédia Foundation qui promeut l’accès gratuit aux contenus éducatifs dans le monde notamment à travers Wikipédia.

Michel AZIBERT - Eutelsat, Nathalie MARTIN - Wikimédia France, Philippe TINTIGNAC - Afrique Telecom
Michel AZIBERT – Eutelsat, Nathalie MARTIN – Wikimédia France, Philippe TINTIGNAC – Afrique Telecom

Afrique Télécom a ainsi intégré à ses hotspots “TamTam” un serveur hébergeant les contenus de Wikipedia localement, pour les rendre accessibles à tous gratuitement et sans limite. Les contenus seront mis à jour régulièrement par une liaison satellitaire fournie par Eutelsat.

Un projet pilote d’envergure

Le déploiement du “TamTam” a pour objectif d’équiper de 4000 à 8000 sites hotspot d’ici deux ans. Eutelsat finance les serveurs Wikipédia hébergés sur les 1000 premiers hotspots : un tremplin pour ce projet, qui constituera un pilote et permettra de mesurer l’impact de ce nouveau service.

Le mouvement Wikimedia a fait des pays dits du “Sud” une priorité en termes d’accessibilité et de créations de contenus sur Wikipédia.

En effet, il existe actuellement une grande disparité entre les pays du Nord et ceux du Sud en termes de nombre de lecteurs, de contributeurs aux projets Wikimédia et en termes de contenus liés à ces pays. Au sein des pays dits du “Sud”, l’Afrique francophone et les pays qu’elle recouvre sont une zone d’action prioritaire pour l’Association, dans la lignée du projet Afripédia.

Thierry Barbaut

Afrika Market, un supermarché 100% Africain à Bruxelles

Afrika MARKET Bruxelles Belgique
Afrika MARKET Bruxelles Belgique

Ouverture d’Afrika Market le 1er Supermarché 100% Africain de Bruxelles

Ce fut une journée mémorable. De nombreux curieux arpentaient les lieux à toute heure de la journée. « Félicitations pour cette belle entreprise », ne cessait-on d’entendre. Tous étaient intrigués par l’originalité de cette initiative. Pour les personnes présentes, un espace commercial de cette taille, proposant des produits africains et  dirigé par un  africain, c’est un rêve devenu réalité à Bruxelles.

AFRIKA-MARKET-Bruxelles

Diverses personnalités  ont fait le déplacement.  Mr Eric Tomas, le Bourgmestre d’Anderlecht, est venu en personne encourager ce projet novateur dans sa commune ;   Le président de SRIB, Mr Serge Vilain, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction et son soutien au Directeur d’Afrika Market. Les différents corps diplomatiques africains présents ce jour là ne manquaient pas d’éloge face à cette belle structure.  La joie et la fierté se lisait dans leurs regards. « C’est la fierté de tout un continent » disaient-ils.

« Le projet Afrika Market est né d’une frustration, de constater que à Bruxelles, les produits typiquement Africains sont proposés aux consommateurs finaux essentiellement par des non africains. Lorsqu’il m’a été demandé, lors de mes études à L’ICHEC, de proposer un sujet de fin  d’études, je n’ai trouvé rien de mieux que de réaliser un Business Plan pour un projet de supermarché africain »  expliquait le Directeur de Afrika Market, Mr Hugues Ngankam, aux différents journalistes venus couvrir l’évènement. Afrika Market est en effet la concrétisation de ce projet de TFE défendu en 2011.

afrika-market-belgique

La coupure du ruban  par le Bourgmestre d’Anderlecht, Mr Eric Tomas,  a marqué le début des festivités. Les discours qui ont suivi, exprimés  tour à tour par le Bourgmestre, le Directeur de Afrika Market, le Président de SRIB, et  le CEO de Domchi Group, convergeaient tous autour du fait que c’est un projet merveilleux, encourageant et prometteur. Véritable  moment  d’émotion pour toute l’équipe Afrika Market.

La soirée s’est poursuivie autour d’un buffet regorgeant de spécialités culinaires africaines. Le  Ndolè, le miondo, les frites de plantains, le fumbua (Okok), la chikwangue, le pundu, l’atiéké, et bien d’autres saveurs ont ravi les papilles de tous les invités et clients venus nombreux à cette cérémonie. Tous étaient  heureux de vivre  ces moments de joie et de délectation d’une réussite africaine en Europe.

Ce fut une cérémonie d’ouverture grandiose qui a tenu toutes ses promesses. Les encouragements et félicitations de tous les participants contribuent à booster l’équipe et a garder bien en vue les valeurs de Afrika Market : la valorisation de l’Afrique par la satisfaction de sa clientèle.

La Saga Afrika Market est en marche et espère aller de l’avant. De plus, comme l’atteste son directeur, l’évolution de ce projet n’est possible que grâce à la mobilisation de la communauté Africaine présente en Belgique et en Europe. Il en va de la préservation et de la valorisation de la richesse alimentaire.

Le e-commerce pourrait représenter 10 % des ventes

le e-commerce offre d'incroyables perspectives en Afrique
le e-commerce offre d'incroyables perspectives en Afrique

E-commerce en Afrique…

Les commerçants doivent optimiser leur chaîne d’approvisionnement afin d’assurer la satisfaction de leurs clients pendant les fêtes

Il est de plus en plus courant que les consommateurs réalisent leurs achats pour les fêtes de fin d’année en ligne.

Les commerçants doivent donc être très attentifs à leur chaîne d’approvisionnement au cours de cette période car les opérations et la livraison sont essentielles à la satisfaction du client, à la visibilité de la marque et à l’augmentation du chiffre d’affaires.

le e-commerce offre d'incroyables perspectives en Afrique
le e-commerce offre d’incroyables perspectives en Afrique

Oliver Facey, Vice-président chargé des opérations de DHL Express Afrique subsaharienne  fait référence à la série de rapports Benchmark 2015 : Ecommerce Holiday Trends(1), qui indique que pendant les mois de novembre et décembre, les ventes en ligne sont 30 % plus importantes que les autres mois de l’année. « Cette croissance souligne l’impact de la période de fêtes sur les habitudes de consommation et montre pourquoi les commerçants doivent optimiser leur niveau de services s’ils souhaitent tirer profit de la hausse du pouvoir d’achat des consommateurs à cette époque de l’année. »

D’après Facey, bien que l’industrie du e-commerce soit encore relativement peu développée en Afrique par rapport à d’autres marchés, c’est un secteur qui continue de croître fortement chaque année, en particulier grâce à l’accès des consommateurs à Internet via la technologie mobile et à une classe moyenne en hausse.

Il faut comprendre les diversités culturelles et spécifiques de chaque pays pour se développer dans le digitale et le e-commerce. Le « click and collect » est par exemple très répandu en Afrique de l’Ouest indique Thierry Barbaut

Un rapport McKinsey & Company(2) a révélé qu’en 2025, l’e-commerce pourrait représenter 10 % des ventes au détail dans les plus grandes économies du continent, ce qui se traduirait par un chiffre d’affaires annuel de 75 milliards d’USD.

Afin de se préparer à l’afflux des consommateurs dans les magasins pendant les fêtes de fin d’année, les points de vente et les boutiques en ligne doivent s’assurer que leurs plate-formes soient gérées de manière efficace afin de pouvoir faire face à cet afflux. « Le service client est un domaine auquel il faut être attentif. Souvent, les boutiques recrutent du personnel temporaire au cours de cette période. Il est donc essentiel qu’une formation adéquate soit dispensée pour que le service offert soit d’aussi bonne qualité que d’ordinaire et pour que les employés soient en mesure de répondre à tout type de demande lorsque l’afflux de clients augmente soudainement. DHL étant une société de services, nous nous assurons d’avoir suffisamment de spécialistes internationaux certifiés en poste, non seulement dans les postes liés aux opérations et au service client, mais aussi dans les fonctions d’appui, comme la finance. Ainsi, nous veillons à pouvoir résoudre toute demande concernant un compte avant la clôture de l’année. »

Facey affirme que, pour les plate-formes de e-commerce, il s’agit d’une période marquée par une extrême concurrence. Les stratégies de gestion de la chaîne d’approvisionnement sont essentielles pour gérer de manière efficace la hausse de la demande. « De nombreuses plate-formes offrent des options de livraison gratuites ou express, des promotions et des remises.

Ces offres visent à stimuler et augmenter les ventes lorsque les dépenses des consommateurs sont au plus haut. C’est un moment crucial pour les commerçants, car le fait de vendre plus de produits ou de services que la quantité disponible et ne pas être capable de livrer ces produits peut être très préjudiciable. »

« Les commerçants doivent s’assurer que la gestion de leur chaîne d’approvisionnement soit suffisamment flexible pour gérer l’augmentation des volumes. Pour maximiser la rentabilité, les commerçants requièrent des méthodes rapides, intelligentes et peu coûteuses afin de traiter les commandes dans les délais et de manière appropriée dans tous les canaux de ventes. Une logistique des retours efficace est également cruciale pour le traitement des retours et pour que l’évolution du secteur suive son cours. »

Facey de conclure : « En fait, il est essentiel que l’activité des commerçants fonctionne de manière optimale pendant cette période de fêtes car c’est l’occasion de montrer leurs capacités à une audience plus large. À court terme, cela maximisera les profits mais à long terme, cela contribuera au retour des clients. »

ENGIE et Orange partenaires dans l’alimentation électrique des télécoms

Orange et ENGIE signent un accord pour développer l’électrification rurale et optimiser l’alimentation électrique des infrastructures télécoms en Afrique

ENGIE exploite actuellement en Afrique 760 MW et a l’ambition d’être l’un des principaux leaders de l’énergie en Afrique d’ici 2025

Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange, et Isabelle Kocher, Directeur Général Délégué en charge des Opérations d’ENGIE, signent ce jour un partenariat portant sur deux projets : l’électrification rurale et l’optimisation énergétique par ENGIE des infrastructures télécoms d’Orange en Afrique.

Par cet accord, Orange et ENGIE, partenaires officiels de la COP21, réaffirment leur volonté de mettre leurs compétences technologiques au service du progrès durable et du développement économique et social sur le continent africain.

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La force de ce partenariat repose sur les savoir-faire respectifs d’Orange en tant qu’opérateur de télécommunications mondial présent dans 19 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et d’ENGIE en tant qu’acteur mondial du secteur de l’énergie.

L’enjeu pour Orange est de contribuer au défi majeur de l’électrification en Afrique et de développer un usage responsable de l’énergie sur ce continent grâce à l’expertise d’ENGIE, énergéticien de référence mondial.

ENGIE exploite actuellement en Afrique 760 MW et a l’ambition d’être l’un des principaux leaders de l’énergie en Afrique d’ici 2025, avec le développement de projets majeurs sur le continent. Pour renforcer sa position de premier producteur indépendant d’électricité en Afrique, ENGIE a créé une Business Unit dédiée composée d’une centaine de collaborateurs.

Les solutions testées pourraient prendre la forme de kits solaires individuels ou encore de mini-réseaux électriques locaux. Le service pourra en outre être facturé via mobile

Orange et ENGIE relèvent le défi de l’électrification rurale en Afrique

En s’appuyant sur les capacités d’opérateur de télécommunications d’Orange et sur les compétences d’ENGIE en matière de production d’énergies renouvelables, d’agrégation et de maintenance, les deux Groupes expérimenteront des solutions d’alimentation électrique domestique pour les populations rurales, qui pourraient être commercialisées par Orange.

Les solutions testées pourraient prendre la forme de kits solaires individuels ou encore de mini-réseaux électriques locaux. Le service pourra en outre être facturé via mobile grâce à la solution Orange Money.

L’expérimentation permettra de valider les solutions techniques, les modèles de vente et de distribution et l’équilibre économique du service avant un passage à grande échelle.

Orange et ENGIE entendent jouer leur rôle d’acteur socialement responsable sur le continent africain dont on estime que 69% de la population d’Afrique sub-saharienne et 90% de la population d’Afrique rurale sub-saharienne n’ont pas accès au réseau électrique(1).

ENGIE contribue à l’optimisation de l’alimentation des tours télécom d’Orange

ENGIE accompagne Orange dans son projet d’optimisation continue de l’alimentation électrique de ses infrastructures techniques en Afrique. ENGIE apportera son savoir-faire pour améliorer l’efficacité énergétique d’Orange.

Les objectifs d’Orange sont la poursuite de ses programmes en matière de stabilité et de sécurité de l’alimentation, de diminution de son empreinte énergétique et de maîtrise des coûts dans un contexte de besoins énergétiques en forte croissance.

le Land of African Business des Ateliers de la Terre à la COP21

Pendant la COP21, qui se déroulera au Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015, Les Ateliers de la Terre ont souhaité mettre en place un « Africa Off Event » tout particulièrement destiné aux entrepreneurs des pays du continent africain, le Land of African Business – LAB

Ce  Land of African Business sera accueilli par la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, au sein de son hôtel particulier, l’Hôtel de l’Industrie. Situé en plein cœur de Paris, 4 Place Saint-Germain-des-Prés, le LAB constituera un lieu d’échange de « bonnes pratiques » pour les entreprises innovantes africaines et européennes.

Pour la première fois de son histoire, le continent africain peut légitimement revendiquer l’un des taux de croissance les plus élevés au monde. De plus, les problématiques relevant de la santé, la mobilité, la sécurité alimentaire, l’urbanisation, le réchauffement climatique, la gestion des déchets, le droit des femmes, les mécanismes financiers verts, l’éducation, le Green Business, etc., seront au cœur des négociations de la COP21. Le Président de la République Française, Monsieur François Hollande, en a fait un marqueur diplomatique, politique et économique majeur de son quinquennat.

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L’initiative menée par les Ateliers de la Terre, soutenue par la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale et associés à de nombreux partenaires, répondra, comme en écho, à cette ambition internationale. Le Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Monsieur Emmanuel Macron, a ainsi souhaité parrainer cette initiative unique et originale que représente le Land of Africain Business.

Au travers de conférences et de rencontres, il s’agira de proposer aux nations et entreprises « un lieu de vie et d’accueil » singulier, un moyen de faire entendre leur voix pendant cette 21ème COP, de valoriser  leur expertise, tout en mutualisant leurs points de vue sur les implications du changement climatique.

Plus de 100 start-ups africaines, invitées par les Ateliers de la Terre, viendront présenter leur business-models devant de nombreux fonds d’investissements particulièrement intéressés par les innovations à accompagner sur le continent africain. L’ambition du LAB est de diffuser ce savoir-faire performant et « rafraichissant ».

La jeunesse africaine souffre d’un « plafond de verre » entretenu par certains grands groupes internationaux, PME ou simplement TPE. Ce temps est révolu et sans être des « afroptimistes » béats, nous sommes persuadé que l’Afrique du XXIème siècle doit être le creuset de solutions innovantes pour les générations futures.

N’était-ce pas là l’objectif à la fois de Antoine de Saint-Exupéry et de Gro Harlem Bruntland ?

Nous ne faisons qu’emprunter la terre de nos enfants pour mieux assurer leurs besoins futurs…L’Afrique doit réussir là où les autres nations ont échoué…dans le respect et l’harmonie humaniste que chacun d’entre nous méritons.

À ce titre, les réseaux des Ateliers de la Terre, mais aussi tous les partenaires fédérés, favoriseront pareille perspective, notamment par les soutiens associatifs, académiques, politiques, économiques, et environnementaux, ainsi qu’au sein de la société civile, entretenus depuis dix ans, en France comme à l’étranger.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet du Land of African Business : www.landofafricanbusiness.org

Eric Bazin

SunStream : World Panel et Vodacom sur une Solution d’électricité mobile

World Panel Inc. a présenté ses tout derniers produits à AfricaCom et a annoncé qu’elle a conclu un accord avec Vodacom en tant que partenaire clef de vente au détail chargé de vendre son nouveau SunStream™ dans des magasins sélectionnés

Les dirigeants des deux sociétés étaient présents sur le parquet du Salon professionnel du Cap pour y dévoiler les produits qui connectent directement des téléphones portables à une source d’énergie propre et fiable.

Les produits de World Panel sont les premiers à tirer de l’électricité directement du soleil pour alimenter des appareils mobiles et qui ne nécessitent pas de chipsets ou de cartes PC.

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Le SunStream™ et le SunStream Plus™ chargent des téléphones portables à la même vitesse ou presque qu’une prise murale. Ils sont construits selon les normes internationales en utilisant des matériaux de qualité industrielle capables de résister aux conditions difficiles, et ils peuvent charger tout en étant immergés dans l’eau.

“J’avais initialement visité l’Afrique avec un prototype solaire à usage domestique, et les résidents m’ont régulièrement demandé s’il pouvait charger leurs téléphones.  Je suis revenu les voir avec un produit qui est crucial pour quiconque dispose d’un téléphone portable à accès limité à des sources d’énergie fiables,” explique John Anderson, PDG de World Panel.

Anderson ajoute : “C’est un honneur pour nous que Vodacom nous ait rejoint en tant que partenaire pour la vente au détail, et nous avons hâte de voir comment le SunStream™ change des vies et apporte l’indépendance énergétique.” S’exprimant au nom de Vodacom, Suraya Hamdulay, Directeur Exécutif de Vodacom Sustainability, déclare : “World Panel a créé le buzz à AfricaCom il y a deux ans, et nous sommes fiers de proposer les produits SunStream™ dans nos magasins d’Afrique du Sud.”

World Panel a obtenu un Brevet d’utilité aux Etats-Unis un peu plus tôt cette année pour la technologie de base que contient la gamme de produits SunStream™, et détient à l’heure actuelle 20 brevets de design dans le monde entier.

Tous les produits SunStream™ sont fabriqués aux Etats-Unis. Le SunStream™ de World Panel est conçu pour fournir les plus hautes performances dans les conditions réelles les plus difficiles au monde.

C’est la première technologie au monde qui combine les normes de charge USB avec les normes internationales applicables aux panneaux solaires. SunStream™ est proposé pour un prix de vente au détail suggéré par le fabricant de 199 Rands.

Caterpillar lance un site dédié à la formation des techniciens en Afrique

Caterpillar que la phase pilote de son site web Techniciens pour l’Afrique, dédié à la formation de personnes voulant suivre des cours par l’Internet vient d’être lancé au Nigéria, au Mozambique et pour la République Démocratique du Congo

Ce site web, qui est à la fois disponible en Français, Portugais et Anglais, est basé sur les solutions de pointe en matière d’apprentissage en ligne de Caterpillar.

Toute personne dans ces trois pays ayant l’ambition de développer une carrière en tant que technicien d’équipements lourds peut y accéder. « Ceci est une de nos initiatives pour augmenter le niveau des compétences dans l’industrie.

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Dans nos secteurs d’activités, nous voyons qu’il y a un besoin essentiel de personnes hautement qualifiés, particulièrement en Afrique. Nous sommes très fiers de cette initiative », explique David Picard, Directeur de la distribution de Caterpillar en Afrique. Les sites web en Anglais, Portugais et Français, qui sont déjà en ligne, sont disponibles pendant la phase pilote au Nigéria, Mozambique et la RD Congo. L’accès à la formation de base du « Caterpillar Technician Curriculum » est gratuit.

Les personnes qui s’enregistreront pour suivre le programme de formation pourront améliorer leur niveau de connaissance et après conclusion des cours avec succès, recevront un certificat.

« Beaucoup de jeunes personnes qui quittent l’école ont du mal à pénétrer le marché de l’emploi, parfois par manque de connaissances techniques. Les informations techniques dont disposent les écoles ne sont pas toujours à jour », dit Maurice Manders, Caterpillar’s Learning and Development Manager et le chef de ce projet d’apprentissage en ligne.

« Offrir une formation technique de base en ligne et la mettre à disposition des écoles et des étudiants est une solution efficace qui permet de relever ce défi », ajoute-t-il.

Les cours d’apprentissage en ligne qui sont mis à disposition gratuitement, contiennent 18 modules offrant des cours techniques permettant d’acquérir les notions de base en matière de sécurité et de systèmes électriques, hydrauliques et de transmission de puissance.

Cette offre gratuite est complétée par des plateformes de formation professionnelles en ligne payantes qui sont mis à disposition des concessionnaires et des clients de Caterpillar. Ces utilisateurs payants ont accès à une offre beaucoup plus large de cours en lignes et également à beaucoup plus de fonctionnalités.

Ethiopian Airlines promeut l’égalité des chances en organisant un vol entièrement géré par des femmes

hôtesse Ethiopian Airlines
Equipe Ethiopian Airlines

Ethiopian Airlines, la compagnie aérienne leader à la plus forte croissance et la plus rentable en Afrique annonce qu’elle organise un vol Addis-Abeba – Bangkok avec un équipage entièrement féminin le 19 novembre 2015

Ce vol historique vise à concrétiser la volonté d’Ethiopian relative à « l’autonomisation des femmes pour une croissance durable ». Il s’agit du premier vol de ce type au cours des 70 ans d’histoire de la compagnie aérienne.

Ce vol historique sera conduit par un équipage entièrement féminin dirigé par des membres d’équipage et des cadres supérieures d’Ethiopian.

Les opérations au sol dont les opérations de cabine, l’exploitation aéroportuaire, la responsable de vol, le contrôle de charge, les opérations de piste, la logistique à bord, la sécurité et la sûreté de l’aviation, la billetterie, la restauration, le contrôle du trafic aérien, ainsi que le Centre d’appels mondial seront également menés par des femmes uniquement.

hôtesse Ethiopian Airlines
hôtesse Ethiopian Airlines

Le P-dg du Groupe Ethiopian Airlines, M. Tewolde Gebre Mariam, a souligné : « C’est un grand honneur pour nous d’avoir chez Ethiopian des femmes compétentes et professionnelles dans tous les aspects du domaine de l’aviation, ce qui démontre qu’Ethiopian est une organisation sensible à la question du genre, qui vise à conserver sa position d’employeur qui donne l’égalité des chances. Nous sommes très fiers de leurs réalisations et de leurs contributions et nous croyons sincèrement que cela va continuer avec encore davantage d’ampleur et de passion, pour soutenir Ethiopian sur sa trajectoire de croissance rapide. »

« Par-dessus tout, c’est une occasion formidable d’inspirer les jeunes étudiantes africaines à croire en leurs rêves et à se mobiliser pour combler le déficit de  professionnelles de l’aviation. Les femmes représentent la plus grande ressource inexploitée du continent, et nous sommes entièrement engagés à assurer constamment à un grand nombre de femmes des postes à responsabilité dans les domaines opérationnels clefs, à travers la formation systématique et un mentorat dans la succession des employées féminines à des postes à haute responsabilité,  techniques et opérationnels. Nous invitons le monde entier à suivre notre vol long-courrier piloté par un équipage entièrement féminin en partance et en provenance de Bangkok », a-t-il ajouté.

Il faut rappeler qu’Ethiopian Airlines a créé des conditions de travail plus favorables pour les nouvelles mères, avec l’inauguration d’une nurserie entièrement équipée d’installations modernes ; des fauteuils inclinables et des réfrigérateurs pour le stockage du lait maternel. De nouvelles pompes d’allaitement électroniques sont également distribuées aux nouvelles mamans. Le fait que les employés de sexe féminin représentent 30 % de l’effectif d’Ethiopian signifie que l’égalité des chances est au cœur des valeurs de la compagnie aérienne.

 

A propos d’Ethiopian

Ethiopian Airlines (« Ethiopian ») est la compagnie aérienne ayant la plus forte croissance en Afrique. Depuis près de 70 ans qu’elle mène ses opérations, Ethiopian est devenue l’un des principaux transporteurs aériens du continent, inégalée dans l’efficacité et la réussite opérationnelle.

Ethiopian se taille la part du lion du réseau de passagers et de fret panafricain, exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne avec plus de 90 destinations internationales à travers les cinq continents. La flotte d’Ethiopian comprend des avions ultra-modernes et respectueux de l’environnement tels que le Boeing 787, le Boeing 777-300ER, le Boeing 777-200LR, le Boeing 777-200 Freighter et le Bombardier Q-400 à double cabine. En fait, Ethiopian est la première compagnie aérienne en Afrique à posséder et exploiter ces avions.

Ethiopian est en train de dérouler actuellement un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui la verra devenir le premier groupe d’aviation en Afrique avec sept centres d’affaires : Ethiopian national et régional ; Ethiopian Passagers internationaux ; Ethiopian Fret ; Ethiopian MRO ; le Centre de Formation Ethiopian ; le Service Traiteur Aérien d’Ethiopian; Ethiopian Services au Sol. Ethiopian est une compagnie aérienne maintes fois primée et qui a enregistré une croissance moyenne de 25 % au cours des sept dernières années.

Mireille MODOI

Tunisie: état d’urgence suite à l’attentat de Tunis

Le bilan est lourd à Tunis après l’attentat de mardi, 12 morts et plus de 20 blessés dont 3 dans un état critique

Les forces de l’ordre sont mobilisés et l’état d’urgence décrété mais la population reste sous le choc de cette nouvelle attaque. Il semble que le réseau terroriste soit le même que celui de l’attaque de Sousse et du musée Bardo.

Déjà le 20 novembre un « kamikaze » avait été stoppé avant de passer à l’acte. L’homme voulait faire un nouvel attentat sur l’avenue Bourguiba. Peut de détails sur cette opération heureusement stoppée.

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L’attaque de Mardi est très symbolique car elle touche un point central de Tunis, l’avenue Mohammed V. L’attentat à touché directement un bus qui transportait une équipe de la garde présidentielle, la aussi un signe fort de défiance envers l’état, tous des membres de l’état donc et très jeunes…

Non seulement le bilan est très lourd mais c’est un coup terrible envers la Tunisie, son économie et bien sur le secteur touristique déjà durement frappé…

COP21 l’Afrique dans le monde et face au changement climatique

Avec la COP 21 qui va se tenir à Paris, tous les pays sont mobilisés pour faire des engagements afin de mener un combat conjoint centré sur la diminution de l’émission des gaz

Le monde est préoccupé par le changement climatique. Certes, la COP 21  aura été précédée par  d’autres conférences où des engagements ou messages d’alerte ont été émis. En 2011, la Conférence des Nations sur le changement climatique tenue à Durban en Afrique du Sud s’est soldée par une « Plate Forme ». Au cours de cette dernière, les gouvernements se sont engagés à adopter un accord légal universel sur le changement climatique le plus tôt possible et dans la limite de l’an 2015.

En 2012, après deux semaines de négociations à la Conférence de Doha, des nations ont été mobilisées dans la logique de faire quelque chose en matière de changement climatique en adoptant un aspect d’extension du Protocole de Kyoto. Il est attendu que la COP 21 se clôture par l’adoption d’un nouveau pacte.

En 2013, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies, a averti : «  Beaucoup de leaders semblent garder la question du changement climatique sur la longueur de leurs bras sans vouloir adopter d’autres stratégies. Très peu saisissent la nécessite  d’apporter la menace au centre global de la sécurité, de l’économie, des finances et de la gestion. Il est temps de mobiliser nos forces au-delà d’énormes sommes en évaluant les dommages, et de prévoir  des investissements qui pourront repayer eux-mêmes l’avenir pour des années »

 

Y a-t-il déjà eu des changements climatiques dans le passé ?

Le climat a toujours évolué depuis la formation de la Terre, il y a 4,5 milliards d’années, selon la science. Les fluctuations du climat passé (appelé paléoclimat) sont donc normales et naturelles. Il y a eu des périodes glaciaires très froides et très longues (d’une durée de 80 000 à 100 000 ans), suivies par des périodes interglaciaires plus chaudes mais plus courtes (durée de 10 000 ans environ).

Quand ont eu lieux les dernières périodes  glaciaires et interglaciaires ?

La recherche scientifique précise que la dernière période interglaciaire a eu lieu il y a 120 000 ans. La dernière période glaciaire s’est déroulée il y a 18 000 ans. La température était alors 5 °C plus basse qu’au début des années 2000 (température moyenne actuelle de 15 °C). Le niveau de la mer était de 120 mètres inférieur à celui d’aujourd’hui.

Il y a quelques années, le lac Tanganyika a dépassé les limites habituelles à cause du changement climatique.

Lac Tanganyika - crédit photo Thierry BARBAUT www.barbaut.com
Lac Tanganyika – crédit photo Thierry BARBAUT www.barbaut.com

Il y a environ 12 000 ans, a débuté l’holocène, une époque marquée par un réchauffement climatique qui se poursuit encore en ce début du xxie siècle. Ce réchauffement a entraîné la fonte des énormes calottes de glace aux pôles et la disparition des mammouths (il y a environ 10 000 ans).

Il y a également eu une période très courte (du xve au xixe siècle) appelée le « petit âge de glace ». Durant cette période, la température a diminué de 1 °C en moyenne en Europe du Nord.

Comment les hommes influent-ils sur le climat ?

Les hommes influencent le climat par leurs activités polluantes : pollution atmosphérique due aux industries et aux transports (surtout les voitures).

Ces activités rejettent dans l’atmosphère des gaz appelés gaz à effet de serre. Ces gaz provoquent un effet de serre sur l’ensemble de la planète, ce qui fait augmenter la température moyenne de la Terre. Cette influence des hommes a commencé au début du xxe siècle (début de la période industrielle) et ne cesse d’augmenter.

Quelles sont les conséquences de l’action de l’homme sur le climat ?

Au cours du xxe siècle, les observations des scientifiques ont indiqué une augmentation de 0,6 °C de la température moyenne de la planète. Le niveau des mers a également augmenté de 10 à 20 cm. Ces évolutions sont si rapides et si importantes qu’elles n’ont pu être causées que par les gaz à effet de serre rejetés par les industries et les véhicules.

Les années 1990 ont été les plus chaudes du xxe siècle. Et c’est l’année 1998 qui a été l’année la plus chaude de toutes.

Quels seront les changements climatiques dans le futur ?

Les scientifiques pensent que la température moyenne de la planète va augmenter de 1,8 à 4 °C d’ici la fin du xxie siècle (données les plus optimistes, issues d’un rapport réalisé en 2007 par le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat -GIEC).

Si cela se vérifie, le niveau des mers va monter de 18 à 59 cm. Les phénomènes extrêmes (inondations, sécheresses, tornades) seront plus nombreux et plus puissants.

Même si les pollutions industrielles s’arrêtaient rapidement, le changement climatique en cours continuerait encore plusieurs dizaines d’années.

Quelles lois ont-elles été adoptées pour limiter le changement du climat ?

La conférence de Kyoto, qui s’est déroulée au Japon en 1997, a fixé une loi pour lutter contre le réchauffement climatique en cours. Cette loi impose une réduction des émissions des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Grâce à la signature de 141 pays, le texte de loi du traité de Kyoto est applicable depuis le 16 février 2005. Toutefois, les États-Unis n’ont toujours pas voté cette loi, alors qu’ils sont les premiers pollueurs de la planète. La Chine est aussi pointée du doigt.

Espérons que la COP 21 va adopter un nouveau protocole qui pourra faire face aux réalités du XXIe siècle tout en allouant des fonds consistants dans le secteur du climat. Les pays africains doivent aussi commencer à se réveiller car ils paient les premiers les conséquences du changement climatique.

Gaspard Maheburwa

Congo, les raisons du silence

Une femme travaille au bord du fleuve Niari au Congo - Crédit Thierry BARBAUT 2015 -
Une femme travaille au bord du fleuve Niari au Congo - Crédit Thierry BARBAUT 2015 -

La population est résignée et muette à cause des soupçons de boycotte qui se répandent comme une trainée de poudre

En effet, les congolais ne savent plus à quel saint se vouer. Toutefois des campagnes dites d’infiltration dans les milieux publics et les quartiers sont orchestrées par les membres des parties de la majorité au pouvoir.

Ainsi, dans les divers lieux publics, l’on remarque une faible fréquentation, et surtout un mutisme mêlé de crainte. A deux jour de la tenue du meeting du samedi 10 Octobre, il y’a comme une vie au ralenti dans la capitale congolaise. Les raisons sont multiples justifiant ce comportement.

Au sortir du meeting du 27 Septembre, des différentes plateformes de l’opposition, il y’a eut la levée de la note sur les droits de rentrée en République du Congo, ce qui a occasionner la réouverture de la frontière sur le fleuve Congo, donnant ainsi droit aux congolais de la RDC de pénétrer le territoire congolais au rythme de  trois rotations par jour, et de se faire délivrer des cartes d’identité nationale congolaise, tout ceci pour leur permettre d’assister au meeting du 10 Octobre.

Un conflit entraînant un autre, L’Union Européenne est montée au créneau pour interpeller l’ambassadeur de la RDC au Congo pour ingérence.

De jour comme de nuit, des patrouilles de gendarmerie et de police sillonnent les artères des grandes villes comme Brazzaville et Pointe noire, question de filer le tracas à la population, la poussant à la torpeur. Une stratégie psychologique qui vise à traumatiser les populations.

Evidement, tout cela garde les populations dans une situation de tension et de torpeur allant jusqu’à réduire ses mouvements et aussi ses paroles, surtout à la vue d’un outil de reportage.

Du côté de l’opposition, ce silence est une autre façon de communiquer dit-on, une stratégie volontaire de ne pas s’exposer et surtout de garder secrètes toutes les stratégies montées dans les quartiers généraux.

Une femme travaille au bord du fleuve Niari au Congo - Crédit Thierry BARBAUT 2015 -
Une femme travaille au bord du fleuve Niari au Congo – Crédit Thierry BARBAUT 2015 –

Vu que les choses vont très vite, elle ne veut pas courir le risque d’entrer référendaire pour enfin voter « NON ». Cette frange politique prône plutôt une campagne de rejet simplement. Cela étant, un mouvement de désobéissance collective nationale est prévu à partir du 23 Octobre.

La société civile elle est simplement prise  dans un goulot d’étranglement, comme ces nombreux citoyens congolais préférant l’anonymat pensent que la politique est en train de voler leur liberté et qu’au lieu de sentir protégée par l’armée celle ci est montée contre elle.

Jonas Massengo pour Info Afrique

Merck développe une puissante stratégie pour l’Afrique

Le Conseil d’Administration de Merck achève une semaine de visites dans dix pays africains

L’objectif est de multiplier par plus de 2 les ventes en Afrique pour atteindre environ 500 millions d’€ en 2020

Merck, une entreprise leader en sciences et technologie, a annoncé aujourd’hui qu’elle envisage de renforcer considérablement sa présence sur le continent africain au cours des cinq prochaines années, et compte sur l’esprit d’entreprise de la région et sa capacité d’innovation pour se développer.

“Merck est déterminée à soutenir la bonne santé des familles, des communautés et des économies en Afrique” déclare Karl-Ludwig Kley, Président du Conseil d’Administration et Président-Directeur Général de Merck, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui à Johannesbourg. “Nous avons l’intention de multiplier nos effectifs en Afrique par plus de 2 et nous cherchons aussi à doubler au minimum nos ventes sur le continent en 2020.”

L’entreprise compte actuellement environ 400 employés dans dix pays africains et a pour objectif de porter ce chiffre à environ 1 000 en 2020.

Le plus grand site de Merck est en Afrique du Sud, d’où la société gère aussi ses activités dans le Sud-Est de l’Afrique, y compris au Kenya, en Angola et au Mozambique.

Le chiffre d’affaires de Merck en Afrique grimpera à environ 200 millions d’€ en 2015 et on s’attend à ce qu’il atteigne 500 millions d’€ en 2020

Merck fournit depuis 1897 des services liés à la santé en Afrique. Avec une population qui croît plus vite que sur n’importe quel autre marché mondial et une classe moyenne qui s’accroît, l’entreprise profite de plus en plus de l’esprit d’innovation du continent pour sensibiliser davantage à la santé et aider à répondre aux besoins médicaux non satisfaits.

Le Conseil d’Administration du groupe a visité cette semaine dix pays africains pour souligner son engagement en faveur de ce continent et l’importance croissante qu’il revêt pour lui.

Entre autres, Merck a annoncé des plans visant à lancer la production locale du traitement contre le diabète Glucophage en Algérie, a ouvert un bureau au Nigeria, et lancé la vente de son analyseur de cellules Muse® utilisé pour détecter le VIH. “L’Afrique compte actuellement environ 1,1 milliard d’habitants,” indique Kley. “On s’attend à ce que ce chiffre augmente considérablement, atteignant au moins 2 milliards d’habitants en 2050. L’Afrique a non seulement la population qui croît le plus vite au monde, mais aussi une classe moyenne qui augmente. Avec notre portefeuille de produits de santé et de sciences de la vie, nous sommes parfaitement positionnés pour contribuer à répondre aux besoin des populations d’Afrique.”

En plus de vendre des produits en Afrique, Merck cherche aussi à exploiter le potentiel du continent en matière d’innovation de pointe qui peut façonner l’avenir de l’Afrique et inspirer des solutions pour relever les défis mondiaux.

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Entre autres, Merck a lancé une plateforme en ligne et mobile pour l’évaluation du risque de diabète, des applis pour les patients souffrant du diabète et de problèmes de fertilité, et une plateforme mobile pour les médecins, tout cela ayant été développé en Afrique.

“L’esprit d’entreprise en Afrique et la créativité permettant de proposer des solutions prêtes à l’emploi sont tout simplement stupéfiants,” déclare Stefan Oschmann, PDG élu qui deviendra officiellement PDG en avril 2016. “Dans un monde qui est de plus en plus façonné par des solutions numériques, cet esprit novateur permet à l’Afrique d’être le fer de lance des solutions technologiques dans des domaines tels que la e-health, les services bancaires mobiles ou l’information communautaire.” Healthcare et Life Science La stratégie de croissance de Merck pour l’Afrique inclut principalement ses branches Healthcare et Life Science.

En Healthcare, 2016 sera une année d’investissements dans des pays africains sélectionnés pour le département Consumer Health (Médication Familiale) de Merck, qui comprend les produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance.

L’entreprise prévoit entre autres de commercialiser en Afrique des marques bien connues telles que Seven Seas, Femibion et Neurobion. Chez Biopharma – qui fait aussi partie de Healthcare – Merck compte sur son expérience sur des marchés à fort potentiel de croissance autour du globe et a l’intention de répondre avec les produits adéquats aux besoins de santé sur des marchés sélectionnés.

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Un exemple à citer est un accord signé au début de cette semaine pour la fabrication locale du Glucophage, le traitement de référence de Merck du diabète de type 2, par la compagnie pharmaceutique algérienne Novapharm.

Les médicaments produits chez Novapharm sont conçus pour répondre aux besoins des marchés locaux. En Life Science, Merck a l’intention de renforcer sa présence au Nigeria, au Kenya, en Algérie et en Angola. Cette société propose une gamme de plus de 300 000 produits dans le monde entier qui contribuent à faciliter la recherche en sciences de la vie et la production pharmaceutique par les clients du monde universitaire et de l’industrie.

Cette semaine, Merck a commencé à vendre son système Muse Auto CD4/CD4% dans plusieurs pays africains. Ce produit surveille le comptage spécifique de cellules T ou lymphocytes T des patients, qui sont les indicateurs standard signalant à quel moment il faut commencer le traitement des infections opportunistes, lancer une thérapie antirétrovirale et surveiller la progression de maladies telles que le VIH.

Ce système précis fonctionne pour un faible coût par le biais de tests et peut servir à surveiller à la fois des adultes et des enfants. Merck adopte aussi des innovations locales pour aider les populations africaines. Un exemple est sa campagne conjointe DORA (Diabetes Online Risk Assessment) avec des pharmaciens et des partenaires externes de gestion du diabète pour la détection précoce du diabète.

Cette campagne permettra aux personnes, par exemple en Afrique du Sud, pays dans lequel elle a été lancée cette semaine, de participer à un test en ligne en utilisant soit des smartphones, soit des ordinateurs, et de déterminer en quelques clics s’ils courent un risque de diabète ou pas.

D’après la Fédération Internationale du Diabète (FID), le nombre de personnes souffrant du diabète en Afrique va probablement doubler en 2035. La proportion de décès imputable au diabète chez les personnes de moins de 60 ans en Afrique est de 76%, et 46% des personnes vivant avec le diabète ne sont toujours pas diagnostiquées. Lorsque le diabète n’est pas diagnostiqué, il peut provoquer d’autres complications. Dans le cadre de ses activités de responsabilité d’entreprise, Merck s’est engagée à éliminer la bilharziose ou schistosomiase, une maladie infectieuse dévastatrice. Plus de 200 000 personnes meurent chaque année de la schistosomiase.

Chez les enfants, cette maladie provoquée par un ver parasite, ralentit aussi la croissance et réduit leur capacité à apprendre. Conjointement avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), nous nous sommes engagés dans le combat contre cette maladie tropicale négligée. Grâce à nos comprimés de praziquantel, 64 millions de patients ont déjà bénéficié d’un traitement.

Mireille Modoi

 

Un diamant énorme découvert au Botswana

C’est une découverte incroyable et rarissime, un diamant énorme à été trouvé au Botswana

C’est donc au Botswana que le plus gros diamant jamais découvert depuis un siècle, d’un poids de 1 111 carats, a été découvert.

La pièce est incolore, plus grosse qu’une balle de tennis, les mesures exactes sont « 65 millimètres X 56 mm X 40 mm », a indiqué la compagnie canadienne Lucara qui gère la mine de Karowe au centre du Botswana où elle a été découverte.

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C’est effectivement le « deuxième plus gros diamant jamais découvert » et le « plus gros diamant découvert depuis plus d’un siècle », indique la société d’extraction

« Tant que le diamant (découvert au Botswana) n’a pas été entièrement analysé, il est impossible de déterminer sa valeur, a déclaré Kieron Hodgson, un expert minier. Mais ce qui est sûr est qu’il a le potentiel pour être un diamant extrêmement cher. Sa valeur dépendra des possibles inclusions, de sa réaction quand il est taillé, de sa forme optimale et de sa couleur finale. »

Mireille Modoi

L’entrepreneur spécialisé dans la technologie de placement professionnel nigérian a remporté le Grand Prix Anzisha 2015 récompensant les jeunes entrepreneurs africains

Les organisateurs du prix Anzisha ont l’honneur d’annoncer le lauréat du Grand prix de 25 000 USD à l’occasion de la remise, pour la cinquième année consécutive, du prix du jeune entrepreneur africain

Chris Kwekowe, fondateur de Slatecube, une société donnant accès à une plateforme d’acquisitions de compétences en rapport à l’emploi ainsi que des services de placement professionnel, a impressionné les juges. Slatecube a rencontré à ce jour un vif succès avec un fort potentiel de développement futur et servira de source d’inspiration à d’autres jeunes intéressés par l’entrepreneuriat.

Le choix final n’aura pas été simple au regard du talent de l’ensemble des finalistes. L’entrepreneur opérant dans les technologies financières Fabrice Alomo (22 ans, Cameroun) est arrivé deuxième (15 000 USD) et Mabel Suglo, entrepreneur dans le monde de la mode (22 ans Ghana) s’est hissée à la troisième place du podium (12 500USD).

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Chris Kwekowe a fondé Slatecube dans le but de renforcer l’accès à l’emploi des jeunes à travers la création d’une plateforme sur laquelle ces derniers peuvent acquérir des compétences en rapport à l’emploi et accéder virtuellement à des offres de stage leur permettant d’étoffer leur expérience. Sa vision de l’entreprise est de la faire croître afin qu’elle devienne un pourvoyeur à grande échelle d’offres d’emploi correspondant au marché, à même d’ouvrir de nouvelles portes aux demandeurs d’emploi.

« Je ne croyais pas pouvoir remporter le prix lorsque la compétition a débuté. Mais je suis confiant en ce que je peux réaliser maintenant compte tenu des fonds et de la formation qui m’ont été offerts grâce au Prix Anzisha. Je tiens à féliciter tous les autres finalistes car je crois qu’ils étaient tous très impressionnants et j’ai hâte de collaborer avec eux car nous nous soutenons mutuellement dans la croissance future de nos entreprises » dit Chris.

Second au classement : Fabrice Alomo (Cameroun), fondateur de My AConnect. L’entreprise vise à accroître la facilité avec laquelle la population non bancarisée camerounaise réalise des transactions et a accès aux services financiers. My AConnect fournit AMoney, une monnaie électronique avec laquelle les particuliers non bancarisés peuvent effectuer des achats auprès de plus de 500 entreprises en créditant de l’argent sur des cartes de paiement. Fabrice ambitionne d’élargir l’accès aux services financiers des 17 millions de personnes non bancarisées du Cameroun.

Mabel Suglo (Ghana), fondatrice d’Eco Shoes, une entrepreneur non moins impressionnante, a terminé sur la troisième marche du podium. Mabel propose une gamme de chaussures et d’accessoires à la mode sur le thème afro produits à partir de déchets recyclés. Ses employés sont majoritairement des personnes handicapées. Elle cherche à accroître leur participation à l’économie par le biais d’opportunités professionnelles. Mabel estime que le handicap n’est pas synonyme d’incapacité et emploie des personnes présentant divers handicaps pour créer des produits qu’elle vend auprès de distributeurs ou de détaillants.

Le Prix Anzisha récompensant le secteur agricole a été décerné à Chantal Butare, fondatrice de la Coopérative laitière de Kinazi. La coopérative de Chantal recueille le lait provenant de plus de 3 000 familles de sa communauté et le conditionne pour la vente. Elle génère des revenus pour ces familles, de même qu’aux dix collecteurs de lait qu’elle salarie. Son ambition est de lever suffisamment de capitaux pour mécaniser son processus et augmenter les volumes afin de générer des revenus pour davantage de familles encore au sein de sa communauté. Chantal est un illustre exemple de jeunes modèles que le Prix Anzisha cherche à célébrer : des jeunes qui rencontrent le succès dans des secteurs qui sont considérés comme non traditionnels pour les jeunes, mais qui recèlent un immense potentiel pour catalyser la croissance économique en Afrique.

« Au cours des cinq dernières années, nous avons vu le Prix Anzisha évoluer d’un prix unique célébrant l’entrepreneuriat social, à toute une communauté de jeunes leaders innovants à travers toute l’Afrique qui ont accès à une offre d’assistance complète et à des opportunités de réseautage » déclare Koffi Assouan, Responsable de programme, Moyens de subsistance des jeunes, de la Fondation MasterCard. « Je continue d’être impressionné par le niveau des jeunes entrepreneurs que l’Afrique a à offrir et je les félicite pour leur capacité tant à nous inspirer nous que le reste du continent. »

Les finalistes du Prix Anzisha 2015 ont été mis à l’honneur lors d’une prestigieuse cérémonie à laquelle on ne pouvait assister que sur invitation, qui s’est tenue le mardi 17 novembre 2015, au Room Five Venue de Rivonia, à Johannesburg. Le conférencier principal était Alex Okosi, pionnier des MTV Networks en Afrique, un ardent promoteur d’une voix véritablement africaine pour la jeunesse.

Le Prix Anzisha est un partenariat entre l’African Leadership Academy et la Fondation MasterCard. Les 12 finalistes du Prix Anzisha 2015 ont été sélectionnés à partir d’une impressionnante liste initiale de 494 jeunes entrepreneurs, contre 339 candidatures en 2014. Les organisateurs du Prix Anzisha sont fiers d’avoir su attirer des candidats issus de 33 pays africains et de compter pour la première fois cette année des finalistes du Zimbabwe et d’Éthiopie. Les candidatures émanaient également de nombre de secteurs différents, l’agriculture recensant le plus grand nombre de candidats. Pour sa cinquième édition désormais, le Prix Anzisha a célébré ces remarquables jeunes pousses au cours de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, s’associant aux festivités mondiales. Après s’être vus décerner une dotation de75 000 USD, les finalistes du Prix Anzisha rejoignent un cercle grandissant, comptant à présent 54 membres, ayant accès à une assistance continue leur permettant de faire grandir leurs entreprises et de développer leur impact.

Le dépôt des candidatures pour la prochaine édition du Prix Anzisha sera possible à compter du 15 février 2016. Toutefois, les nominations pour les jeunes entrepreneurs prometteurs sont ouvertes tout au long de l’année.

Câble sous-marin ACE : construction de la liaison Sao Tomé & Principe et Cape Town

Orange et les membres du consortium ACE ont annoncé le lancement de la seconde phase de déploiement du câble sous-marin ACE, qui permet à l’Afrique de bénéficier d’une connectivité haut-débit et de services numériques

Seconde phase du déploiement du câble ACE

Pour cette seconde phase, le câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe) sera prolongé jusqu’en Afrique du Sud. Il s’agit d’une extension de 5 000 km, reliant l’île de Sao Tomé & Principe, dans le golfe de Guinée, et l’Afrique du Sud. La mise en service de ce câble renforcera encore le rôle stratégique de l’ACE dans dans le développement des infrastructures critiques du continent.

À ce jour, près de 12 000 km de câble optique ont déjà été déployés et permettent de relier 18 pays : la France, le Portugal, les Îles Canaries (Espagne), la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Nigéria, la Guinée Équatoriale, le Gabon et Sao Tomé & Principe. Deux pays sans façade maritime, le Mali et le Niger, sont connectés grâce à un prolongement terrestre.

Une fois la phase II complétée, ACE couvrira une distance totale de 17 000 km et permettra à 25 pays d’accéder à l’internet haut-débit.

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Une technologie et une sécurisation de pointe

ACE bénéficie de la technologie de fibre optique la plus performante dans le domaine des câbles sous-marins. Cette technologie, le multiplexage de longueur d’onde (WDM), permet d’augmenter la capacité en fonction des besoins sans nouvelle intervention sous-marine. La capacité totale s’élèvera à 12,8 Tbps grâce à la technologie 100 Gbps qui supporte les réseaux très haut-débit.

Un actif essentiel du réseau haut-débit du Groupe en Afrique

Le consortium a investi près de 700 millions de dollars américains dans la construction du câble, dont 250 millions de dollars sont pris en charge par le Groupe Orange et ses filiales.

Par ces investissements majeurs, Orange concrétise son engagement à démocratiser l’accès à Internet dans près d’une vingtaine de pays dans laquelle il est présent en Afrique, tout en continuant à améliorer la qualité de son réseau.

Les décideurs africains font le point à l’occasion du meeting inaugural sur les infrastructures à Abidjan

À l’issue d’une semaine de rencontres officielles à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les décideurs africains se sont réengagés à accélérer le développement des infrastructures afin de renforcer l’intégration régionale et de doper la croissance économique

Plus de 150 participants, parmi lesquels des hauts fonctionnaires du gouvernement et des représentants des organisations panafricaines et du secteur privé, se sont réunis dans la capitale ivoirienne pour la première édition de la Semaine du PIDA (Programme de développement des infrastructures en Afrique), organisée par l’Union africaine, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et la Banque africaine de développement (BAD).

Ces rencontres de haut niveau avaient pour objectif d’évaluer les progrès réalisés en vue de la mise en œuvre des 16 projets d’intégration prioritaires sous l’égide du PIDA. Sélectionnés à l’occasion du Sommet de Dakar sur le Financement, organisé à Dakar en juin 2014, ces 16 projets revêtent une importance stratégique, politique et économique, notamment pour leur potentiel de développement régional.

Depuis 2012, des progrès ont été enregistrés, même si nombre de défis restent à relever. Cinq projets sont déjà en train de sortir de terre : le corridor Abidjan Lagos, la ligne de chemin de fer Dakar Bamako, les barrages hydroélectriques
 de Sambangalou, en Guinée, et de Ruzizi III, au Rwanda, la route de Serenje à Nakonde en Zambie. Les autres sont prévus pour arriver à leur terme d’ici à 2025.

« Une fois mis en œuvre, ces projets sont appelés à considérablement doper la compétitivité et le climat des affaires en Afrique, explique Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD. Les échanges commerciaux entre les pays et l’intégration régionale sont essentiels à la construction d’une économie africaine forte et durable. En encourageant la coopération régionale, le NEPAD aide les pays à mieux échanger, à mieux partager leurs ressources et à bâtir des infrastructures qui formeront le socle d’une diversification économique vitale pour le développement ».

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Après l’adoption du PIDA par l’Assemblée de l’Union africaine en 2012, le NEPAD a travaillé avec la Commission de l’Union africaine, la BAD, les communautés économiques régionales et les partenaires stratégiques clés afin d’entreprendre un suivi et une évaluation complets des 400 projets du Plan d’action prioritaire du PIDA. En juin 2014, le Président de la République du Sénégal Macky Sall a lancé le Sommet de Dakar sur le Financement, premier sommet africain de financement des infrastructures à l’occasion duquel 16 des 400 projets ont ensuite été présentés et approuvés pour une mise en œuvre immédiate.

Documentés dans une carte éditée à l’occasion de la Semaine du PIDA, ces 16 méga projets incluent notamment des corridors de transport, des projets d’électrification, des connexions vers l’hinterland au moyen de la fibre optique et des complexes portuaires.

« Un nouveau consensus a pris forme à Abidjan. Les différents groupes de travail avec des participants de tout le continent nous ont permis de valider les étapes clés du développement de nos 16 projets. Les États africains, la communauté des bailleurs et les investisseurs internationaux sont en train de définir un nouveau paradigme qui annonce une nouvelle ère dans le développement de l’Afrique, basée sur le financement et la construction des infrastructures qui déverrouilleront son décollage économique », se félicite Ibrahim Assane Mayaki.

Il a ajouté que les délégués ont exprimé leur intérêt à ce que la Semaine du PIDA devienne un événement annuel majeur sur le calendrier de développement de l’Afrique afin d’assurer une surveillance et une évaluation étroites des progrès accomplis.

Thierry Barbaut

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