Abdelsam Salah est un des terroristes des attentats de Paris
Dans l’enquête sur les attentats de Paris un deuxième nom vient de tomber et l’homme Abdeslam Salah est vivement recherché
Voici l’avis de recherche d’Abdeslam Salah
Abdeslam Salah est un des terroristes des attentats de Paris
Abdeslam Salah est né le 15 Septembre 1989 à Bruxelles, le terroriste mesure 1,75 mètre, il est activement recherché par les polices Françaises et Belges.
Omar Ismaël Mostefaï le tueur du Bataclan à été identifié grâce à un doigt
Il y a donc un nom sur ce premier tueur, qui est certainement un des pires car il était dans le groupe des trois terroristes qui ont pris d’assaut le Bataclan faisant plus de 89 morts en deux heures le 13 Novembre 2015.
Omar Ismaël Mostefaï était part en Algérie avec sa fille…
Algérien, Omar Ismaël Mostefaï, était un délinquant de droit commun originaire de l’Essonne. Omar Ismaël Mostefaï était suivi par une fiche « S » depuis 2010.
Omar Ismaël Mostefaï – Le tueur du Bataclan a désormais un nom –
Omar Ismaël Mostefaï à 29 ans, l’identité de l’homme a été confirmée par le procureur de Paris M. Molins. Omar Ismaël Mostefaï a déjà huit condamnations entre 2003 et 2011. Il n’a apparemment jamais été incarcéré. L’homme fréquentait la mosquée de Lucé qui se situe en Eure-et-Loir.
Omar Ismaël Mostefaï aurait bien séjourné en Lybie et y aurait probablement été entrainé.
Ses deux frères sont actuellement en garde à vue.
« C’est un truc de fou, c’est du délire… Moi, hier, j’y étais sur Paris et j’ai vu comment c’était la merde! » indique le frère de Omar Ismaël Mostefaï.
Le frère de Omar Ismaël Mostefaï affirme aussi que le terroriste était parti en Algérie avec sa petite fille. L’homme était injoignable et ne donnait plus de nouvelle à sa famille.
Une des attaques la plus meurtrière à été celle du célèbre Bataclan
A cette heure plus de 127 victimes dont 82 dans le night club de Paris
Une terrible vidéo montre la fuite désespérée des clients par une ruelle ou se trouve la sortie de secours. On découvre des clients victimes de l’attaque terroriste trainant au sol les personnes les plus gravement touchées par les tirs de Kalachnikov. Certaines victimes gisent au sol…
Attention vidéo pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.
Au moins 8 lieux pris pour cibles, plus de 130 morts et 350 blessés c’est un massacre et hélas un abominable succès pour les terroristes. La France est touchée de plein fouet par une attaque importante et simultanée.
Le président François Hollande assistait à un match de football quand une explosion a eu lieu, le président est évacué et deux autres explosions suivent… Heureusement seulement 1 mort dans les spectateurs et trois parmi les porteurs de bombes.
L’horreur en plein Paris – Photo des attaques terroristes
Il s’ensuit des séries d’attaques dans Paris dont celle de la célèbre boite de nuit du Bataclan. Dans cette salle qui accueillait un concert c’est plus de 82 personnes qui sont attaqués simultanément par des hommes armés de AK47 Kalachnikov. C’est un véritable massacre avec des scènes de panique.
Jumia Côte d’Ivoire prépare l’un des plus gros événements e-commerce de l’année: le « vendredi fou ». Une journée épique de promotions et d’offres sur l’ensemble de son assortiment.
Le « vendredi fou » est le concept tout trouvé de Jumia, pour répliquer le Black-Friday Américain. Une avalanche de réductions sur l’électronique, l’électroménager et la mode, allant jusqu’à 55%, déferlera sur le site et l’application mobile Jumia le Vendredi 27 novembre.
Né aux Etats Unis et popularisé dans les pays anglophones, Black-Friday rime avec grosses réductions, et des millions de personnes frénétiques, à l’assaut des boutiques et des sites de commerce en ligne. Le Black-Friday marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats de fin d’année, au lendemain du repas de Thanksgiving. L’an dernier, ce sont 370 millions de consommateurs à travers le monde qui ont dépensé plus de 70 milliards de dollars pendant le Black Friday.
Avec son « Vendredi Fou », Jumia crée le Black Friday à l’ivoirienne. Le supermarché en ligne promet un déferlante d’offres exclusives sur son site internet et son application mobile, en collaboration avec ses partenaires MTN, Binatone, Mediatek, Infinix, Innjoo et tous ses fournisseurs. Le vendredi 27 novembre, des centaines de promotions inédites sur la mode, l’électronique, l’électroménager et des prix défalqués de jusqu’à 55% permettront aux ivoiriens d’expérimenter la folie de ce jour.
« Le « vendredi fou » de Jumia sera le meilleur moment pour s’équiper à prix cassés en téléphones, électronique, électroménager et produits de Mode. C’est un évènement qui n’a lieu qu’une fois par an, nous promettons des bonnes affaires, imbattables à nos clients », a indiqué Francis Dufay, Directeur Général de Jumia Côte d’Ivoire.
Pour assurer le succès de son second Black-Friday made in Côte d’Ivoire. Jumia travaille depuis Août sur des offres incontournables et les prix déjà concurrentiels subiront une nouvelle cure amincissante. Tout est finement orchestré pour faire vivre une expérience inédite et mémorable aux e-shoppers. Attentionné dans les moindres détails, le parcours client apportera un supplément d’âme, grâce à la récente actualisation du site internet et de l’application mobile.La flotte de livraison, le service client et le service après vente de Jumia, affinent également les derniers réglages pour faire face efficacement aux pics de commandes attendus. L’an dernier, les ventes cumulées de Jumia en Afrique avaient été multipliées par 10 pour la seule journée.
Dans un contexte économique sensible, le « vendredi fou » représente la solution idéale pour préparer ses achats de Noël, renouveler sa garde-robe ou simplement se faire plaisir aux meilleurs prix.
Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie aérienne africaine, à la plus forte croissance et rentabilité, est heureuse d’annoncer qu’elle a été reconnue compagnie aérienne de l’année, pour la quatrième année consécutive, par l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) lors de sa 47e Assemblée Générale Annuelle qui s’est tenue du 8 au 12 novembre 2015, à Brazzaville en République du Congo.
Ethiopian Airlines a reçu le prix de la compagnie aérienne de l’année pour ses performances économiques en 2014, l’expansion constante de son réseau intra-africain et son plan de croissance solide, réitérant ainsi sa rentabilité constante et sa stratégie solide, qui lui ont permis de renforcer des partenariats avec des compagnies aériennes africaines soeurs, et démontrant le succès pour le continent des opérateurs à hub multiples ASKY et Malawian Airline.
Le P-dg du groupe Ethiopian Airlines TewoldeGebreMariam a souligné : « Tout d’abord, je tiens à remercier l’AFRAA, notre Association continentale, pour la reconnaissance continue de notre excellente performance. Je tiens également à remercier les employés, plus de 9 000, qui ont travaillé 24/7 partout dans le monde, pour faire de la compagnie aérienne une étoile brillante dans le ciel. En tant que compagnie aérienne panafricaine vraiment indigène qui se bat pour relier les Africains et pour connecter l’Afrique avec le reste du monde de manière continue durant les sept dernières décennies, nous sommes honorés de recevoir ce prix prestigieux pour la quatrième année consécutive, et cela va nous dynamiser encore pour faire davantage pour le continent, dans notre vision 2025 relativement à notre feuille de route stratégique ».
« Aujourd’hui, l’Afrique est en croissance, regroupant des économies les plus dynamiques avec les populations les plus jeunes qui pourraient servir de tremplin pour un meilleur avenir de la région. Nous nous engageons à maintenir notre engagement à étendre notre portée dans notre marché d’origine, l’Afrique, en vue de soutenir l’intégration et le développement socio-économique du continent, et également à réaliser la renaissance de notre continent bien-aimé ».
Ethiopian Airlines est une compagnie aérienne récompensée par de nombreux prix, notamment « l’APEX Passenger Choice Award », la plus vaste enquête des passagers dans l’industrie, le prix CAPA de la compagnie aérienne de l’année, le Prix Régional de la meilleure compagnie de la l’année, décerné par Air Transport World, parmi d’autres distinctions. A propos d’Ethiopian Ethiopian Airlines (« Ethiopian ») est la compagnie aérienne ayant la plus forte croissance en Afrique. Depuis près de 70 ans qu’elle mène ses opérations, Ethiopian est devenue l’un des principaux transporteurs aériens du continent, inégalée dans l’efficacité et la réussite opérationnelle.
Ethiopian se taille la part du lion du réseau de passagers et de fret panafricain, exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne avec plus de 91 destinations internationales à travers les cinq continents.
La flotte d’Ethiopian comprend des avions ultra-modernes et respectueux de l’environnement tels que le Boeing 787, le Boeing 777-300ER, le Boeing 777-200LR, le Boeing 777-200 Freighter et le Bombardier Q-400 à double cabine.
En fait, Ethiopian est la première compagnie aérienne en Afrique à posséder et exploiter ces avions Ethiopian est en train de dérouler actuellement un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui la verra devenir le premier groupe d’aviation en Afrique avec sept centres d’affaires : Ethiopian national et régional ; Ethiopian Passagers internationaux ; Ethiopian Fret ; EthiopianMRO ; le Centre de Formation Ethiopian ; le Service Traiteur Aérien d’Ethiopian; Ethiopian Services au Sol. Ethiopian est une compagnie aérienne maintes fois primée et qui a enregistré une croissance moyenne de 25 % au cours des sept dernières années.
Ambassadeur Thomas Perriello animant une conférence de presse à l’Ambassade américaine à Bujumbura
Thomas Perriello a animé une Conférence de Presse à Bujumbura. Par Gaspard Maheburwa en direct de l’Ambassade des Etats-Unis
Mardi 10 novembre, l’ambassadeur Thomas Perriello, l’Envoyé spécial des États -Unis pour les Grands Lacs, a participé à une table ronde avec la presse à 15 heures à l’Ambassade américaine à Bujumbura.
L’Ambassadeur Perriello était venu au Burundi pour exprimer les préoccupations urgentes des États-Unis sur la crise politique et sécuritaire actuelle. Il a évoqué l’inquiétude du gouvernement américain par rapport à la violence de tous les côtés, la récente rhétorique « dangereuse » par le gouvernement burundais et un appui solide pour la reprise immédiate du dialogue.
« Le gouvernement américain se joint à l’effort régional de relancer le dialogue inter burundais sous la médiation du président Museveni. Notre position consiste donc à soutenir le dialogue entre les deux parties, c’est-à-dire le gouvernement et l’opposition. Nous condamnons la violence et les propos incendiaires car ce qui menace le Burundi menace aussi toute la région», a précisé Perriello.
Ambassadeur Thomas Perriello animant une conférence de presse à l’Ambassade américaine à Bujumbura
Ambassadeur Thomas Perriello animant une conférence de presse à l’Ambassade américaine à Bujumbura
Au cours de ce voyage il a rencontré le premier vice-président de la république, le ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères ainsi que les représentants des confessions religieuses. A toutes ces personnalités, il avait un seul message : œuvrer pour paix en évitant les actes de violences.
Il a martelé : « Si le président Nkurunziza continue de résister dans cette atmosphère, nous allons continuer la diplomatie. Nous ne croyons pas que les protagonistes vont continuer à trainer les pieds. C’est le moment d’aller au dialogue le plus rapidement possible. Je viens de parler au téléphone avec un délégué de l’opposition. Il m’a rassuré que son camp est prêt à aller au dialogue sans conditions. Les Etats-Unis sont prêts à soutenir ce dialogue ».
Les propos incendiaires lancées par certaines personnalités étant au centre du débat ces derniers jours, l’Ambassadeur Perriello met en garde ceux qui jouent avec les mots : « Nous condamnons fermement ceux qui lancent des propos incendiaires. Qu’ils sachent bien qu’ils auront à répondre devant les juridictions compétentes. Si l’Union Européenne a pris des sanctions, elle n’est pas la seule à réagir ainsi. D’autres nations ne sont pas loin de l’accompagner».
Il a également déploré les persécutions faites aux journalistes des médias indépendants. Le cas le plus récent est celui de notre confrère Blaise Célestin Ndihokubwayo de la Radio Isanganiro dans la geôle du service national de renseignement depuis la fin de la semaine dernière.
Par Gaspard Maheburwa en direct de l’Ambassade des Etats-Unis de Bujumbura pour Info Afrique
La Conférence annuelle de l’Association des Bourses Africaines se tiendra à Johannesbourg du 15 au 17 novembre
La Conférence annuelle de l’Association des bourses africaines (African Securities Exchanges Association, ASEA) se tiendra à Johannesbourg du 15 au 17 novembre. ASEA est une association d’envergure continentale, regroupant 25 bourses africaines.
Le Président de l’ASEA Oscar Onyema a déclaré que le thème du congrès Africa Evermore: Growth for sustainability, incarne le potentiel, la croissance et la stabilité des marchés africains. La Bourse de Johannesbourg (JSE), la bourse la plus importante du continent, membre de la Fédération mondiale des bourses (WFE), accueillera ce congrès.
« Ce congrès est essentiel du fait des interventions de haut niveau sur des thèmes pertinents pour nos marchés et des possibilités de nouer des liens avec les principaux acteurs industriels à travers le continent », a déclaré Onyema.
La Directrice exécutive de la Bourse de Johannesbourg, Nicky Newton-King, a déclaré que ce programme intense de deux jours permettra aux délégués de comprendre en profondeur la force résultant de l’intégration des bourses africaines.
« Ceux qui opèrent sur les marchés régulés doivent savoir que nous faisons partie des marchés financiers mondiaux », a-t-elle déclaré. « Les résultats sont déjà visibles, par exemple en Afrique de l’Est, où ils promeuvent une connectivité régionale importante.
L’un des points de discussion concernera « le rôle des bourses en tant qu’entreprises citoyennes ». Les décisions d’investissements sont de plus en plus dictées par l’évaluation des risques, de l’impact, et de la durabilité. Ces considérations sont bien plus importantes que le rendement financier. L’ASEA aide les membres de l’association et les intervenants à comprendre l’importance de promouvoir des placements socialement responsables ainsi que la nécessité de prêter attention aux questions environnementales, sociales et de bonne gouvernance (ESG).
Les délégués auront également l’occasion de découvrir la façon d’attirer les investisseurs des fonds souverains (SWF) et de comprendre leur perception des bourses africaines. John Kamanga, le Directeur général de la Bourse du Malawi animera la discussion. « Ce congrès a joué un rôle important en attirant l’attention sur ce qui se passe sur les marchés boursiers africains », a-t-il déclaré.
Un certain nombre de pays membres de l’ASEA a déjà lancé des fonds souverains, y compris l’Angola, le Ghana et le Nigeria. Les revenus excédentaires de fonds souverains sont réinvestis et peuvent être un mécanisme de stabilisation fiscale efficace, permettant aux gouvernements d’accéder à des liquidités et de canaliser les investissements vers des projets précis comme le développement des infrastructures.
« Le Congrès de l’ASEA sert à démontrer que nous sommes réceptifs et prêts à faire des affaires », a déclaré Kamanga. « Il y a, bien sûr, des avantages inhérents à être en mesure de constituer des réseaux et de dialoguer avec nos partenaires, avec les gestionnaires de fonds internationaux et les membres des différentes bourses. Tout cela permet également un transfert de compétences et de connaissances. »
Newton-King ajoute : « Il s’agit de trouver des façons de partager la connaissances et les expériences afin d’enrichir la profondeur et la sophistication des marchés africains à travers le continent, ce qui permettra de nouer des liens au fil du temps. »
Onyema affirme que les marchés de capitaux ont été les moteurs principaux de la transformation économique de l’Afrique et qu’ils continuent à jouer un rôle central dans la croissance du continent.
Les forces de l'ordre soulèvent un blessé présumé membre des milices IBONERAKURE attaqué par les manifestants
La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, réitère la profonde préoccupation de l’Union Africaine face à la situation qui prévaut au Burundi.
Elle note, à partir d’Addis-Abeba, le 4 novembre 2015 , la poursuite des actes de violence, ainsi que la multiplication de déclarations de nature à aggraver davantage la tension actuelle et à créer les conditions d’une instabilité encore plus grande, aux conséquences dévastatrices tant pour le Burundi que pour l’ensemble de la région.
Elle exprime la ferme condamnation par l’Union Africaine des actes de violence et des violations des droits de l’homme, ainsi que de toutes les déclarations susceptibles d’enflammer la situation.
Il ya quelques jours seulement, l’Union africaine (UA) a annoncé le lancement d’une enquête sur les violations des droits de l’homme au Burundi et a appelé à la mise en place de sanctions ciblées contre ceux qui contribuent à la montée continue de la violence. De leur côté, les Etats-Unis réclament la reprise de la médiation ougandaise et vont réexaminer leur coopération avec le gouvernement burundais. Ils n’excluent pas des sanctions ciblées et dénoncent, par ailleurs, les violations des droits de l’homme, les restrictions du droit d’expression mais aussi le trafic d’êtres humains.
Jusqu’ici, l’Union africaine était restée discrète sur la crise au Burundi. Le Conseil paix et sécurité a maintenant décidé de s’attaquer à ceux qui, dit-il, contribuent à la persistance de la violence. L’Union Africaine ne cite personne. Cela sera déterminé par une enquête sur les exactions contre les civils. Les conclusions seront rendues avant le mois de décembre.
L’Union Africaine veut que les responsables des violences soient frappés de sanctions : interdiction de voyager et gel des avoirs. Une mission africaine doit également être prête à se déployer au Burundi pour éviter des violences généralisées. L’Union africaine durcit donc le ton et accélère la cadence car il y a urgence, estime Smaïl Chergui, commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine.
« C’est un discours d’abord de réalisme et de responsabilité. Je pense que la communauté internationale et la communauté africaine en particulier, a trop attendu pour que ce dialogue commence. Et qui nous semble la seule issue possible pour sortir de cette crise au Burundi », insiste Smaïl Chergui.
Ce dialogue devra se tenir hors du Burundi pour permettre à tous les acteurs, y compris ceux qui sont à l’extérieur du pays, de participer, estime le Conseil, qui réclame une relance urgente de la médiation ougandaise.
Un message de fermeté alors que l’organisation panafricaine s’alarme de la multiplication des assassinatset des exécutions au Burundi et rappelle que l’origine de la crise tient selon elle à la tenue d’élections « non inclusives et non consensuelles » remportées par Pierre Nkurunziza.
Le Volcan Nyiragongo, près de Goma - crédites photos Thierry Barbaut www.barbaut.com
À Goma, la capitale du Nord Kivu, région minée par des années de conflit, l’espoir renaît et l’activité économique reprend
Des travaux de modernisation de l’aéroport de Goma et de réhabilitation de la piste d’atterrissage sont en cours
Les avions gros porteurs pourront bientôt atterrir à Goma et désenclaver la région
GOMA, — Pour les habitants de Goma, la capitale du Nord Kivu, à l’Est de la RDC, vivre au pied du Mont Nyiragongo, l’un des volcans les plus actifs d’Afrique, est une réalité qu’il faut prendre avec philosophie. « Nous ne sommes pas grand-chose face à la nature. Nous sommes venus de la poussière et nous retournerons un jour à la poussière»,témoigne Louise Bahati, plus connue sous le nom de Mama Tcheka, tailleuse de pierres qui travaille aux abords de l’aéroport de Goma dont la piste fut ensevelie par la lave lors de la dernière éruption du volcan le 17 janvier 2002.
» Relier Goma au reste du monde permet de consolider la paix en relançant les échanges et stimulant le développement du secteur privé «
La ville de Goma, la capitale du Nord Kivu, à l’Est de la RDC, est située au pied du Mont Nyiragongo, l’un des volcans les plus actifs d’Afrique.
Vincent Tremeau/World Bank
Cette funeste journée, Louise n’est pas prête de l’oublier. « En 2002, j’ai mis au monde Amina, ma cadette. L’année de sa naissance, le volcan est entré en éruption et j’ai dû fuir avec ma petite fille sur le dos », raconte-t-elle. « L’éruption volcanique a tout emporté sur son passage. En rentrant chez nous, il n’y avait plus rien ».
Théâtre de plusieurs décennies de conflit opposant divers groupes rebelles à l’armée congolaise, Goma, ville commerciale d’un million d’habitants nichée à la frontière du Rwanda, se relève depuis la signature d’un accord de paix en décembre 2013. La tâche n’est pas facile. La paix reste fragile comme l’atteste la présence des camions de la Monusco, Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC. Il faut reconstruire les infrastructures qui sont dans un piteux état ; et pour les habitants, parfois se réinventer un métier.
Sur les traces de la coulée de lave laissée par le volcan en 2002 dans le centre-ville les maisons à étages recolonisent l’espace urbain. Le long de la route qui borde l’aéroport, des hommes et femmes à l’aide de pioche ou à mains nues taillent la roche volcanique pour en faire du gravier ou des blocs de pierres.
« Nous nous sommes organisées entre femmes pour ramasser le sable, les cailloux et les grosses pierres pour les vendre ensuite »,raconte Louise Bahati, aujourd’hui à la tête d’une association de tailleuses de pierres regroupant une quarantaine de femmes. « Le gravier et le sable qu’on récolte aident à la construction des maisons et à la réparation des routes ».Bien que précaire et éprouvante, cette activité permet à Louise de nourrir sa famille. Et de participer à la reconstruction de Goma précise-t-elle. « C’est aussi une façon de nous resservir de ce que la nature nous a donné »,ajoute Louise.
Pour les habitants de Goma, les travaux de réhabilitation de l’aéroport, financés par un don de la Banque mondiale (à hauteur de 52 millions de dollars), représentent un signe d’espoir. Seul un aéroport fonctionnel permettra de désenclaver la région. Jusqu’alors une liaison aérienne peu régulière reliait Goma à Kinshasa la capitale, l’irruption du volcan en 2002 ayant gravement endommagé l’unique piste d’atterrissage (limitant son fonctionnement à quelques vols nationaux par semaine). Grâce à des travaux partiels de réhabilitation de la piste de l’aéroport de Goma financés par la coopération allemande, des vols internationaux ont pu reprendre au cours de l’été 2015. Le projet appuyé par la Banque mondiale va compléter ces réalisations de manière pérenne.
« Ces travaux ont un double objectif : améliorer les mesures de sûreté et de sécurité afin qu’elles soient conformes aux normes internationales et remettre en état les infrastructures », explique Mohammed Dalil Essakali, chef d’équipe à la Banque mondiale du Projet d’amélioration de la sécurité de l’aéroport de Goma. « Relier Goma au reste du monde permet de consolider la paix en relançant les échanges et stimulant le développement du secteur privé », ajoute-t-il.
Le projet comportera également un volet de gestion des risques naturels afin de réduire les risques liés à l’activité volcanique ainsi qu’un volet social, l’objectif étant de faire en sorte que les communautés vivant aux abords de l’aéroport profitent également des retombées de la reprise économique.
Louise, quant à elle, exprime un souhait : celui de pouvoir, elle aussi, un jour s’envoler à la découverte d’autres contrées.
Le dernier rapport du Groupe de la Banque mondiale sur la pauvreté en Afrique note des progrès mais souligne les obstacles qu’il reste à surmonter, notamment pour améliorer la qualité des données statistiques sur le continent.
ACCRA, Ghana – Le Rapport sur la pauvreté en Afrique, publié par le Groupe de la Banque mondiale, constate que dans de nombreux pays, les taux élevés de croissance économique enregistrés au cours de ces vingt dernières années ont fortement contribué à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie de la population dans les domaines de la santé et de l’éducation. Cette étude exhaustive souligne toutefois que le continent compte davantage de personnes dans une situation de pauvreté extrême du fait de la croissance démographique galopante dans de nombreux pays.
En se basant sur les derniers chiffres disponibles, le rapport estime qu’en 2012, 388 millions de personnes – soit 43 % de la population totale en Afrique subsaharienne vivaient dans l’extrême pauvreté. Cela représente 5 millions de moins qu’en 2011. Début octobre, le Rapport de suivi mondial 2015/2016 publié également par la Banque mondiale évaluait le nombre actuel de personnes vivant dans une situation de pauvreté extrême en Afrique subsaharienne à 347 millions alors qu’on en recensait 284 millions en 1990. Ainsi le pourcentage d’africains vivant dans la pauvreté diminue mais leur nombre augmente du fait de l’accroissement démographique.
Le Rapport sur la pauvreté en Afrique intitulé « Évolution de la pauvreté dans une Afrique en plein essor », a été rendu publicau cours de la visite au Ghana de Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale pour commémorer la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté en compagnie de dirigeants africains et de représentants de la société civile.
Ce rapport préconise d’améliorer la qualité des enquêtes statistiques car le manque actuel de données statistiques ne permet pas aux politiques publiques d’identifier et de cibler précisément les pauvres. Jeudi, le Groupe de la Banque mondial s’est engagé avec ses partenaires internationaux à aider les pays en développement à réaliser tous les trois ans des enquêtes auprès des ménages des 78 pays les plus pauvres. Cette initiative sera mise en œuvre d’ici 2020 et devrait coûter tous les trois ans 300 millions de dollars américains.
« L’économie africaine est en plein essor mais nous devons améliorer la qualité des instituts de statistiques pour mieux mesurer le progrès humain. Des données plus rigoureuses nous permettront de juger l’efficacité de nos projets visant à éliminer la pauvreté extrême d’ici 2030 et de favoriser une prospérité partagée avec les plus pauvres », a déclaré Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale.
Vendredi, monsieur Kim s’est rendu au Ghana pour saluer les progrès record réalisés ces vingt dernières années par ce pays d’Afrique de l’Ouest en matière de lutte contre la pauvreté. Au Ghana, le taux de pauvreté a reculé de plus de moitié passant de 53% en 1991 à 21% en 2012.
Le rapport sur l’évolution de la pauvreté en Afrique constate que les progrès en matière de réduction de la pauvreté dans tous ses aspects varient considérablement d’un pays à l’autre et selon les catégories de population. En outre, ces résultats demeurent très faibles par rapport à ceux des autres régions en développement de la planète. Le taux global de pauvreté en Afrique a en effet baissé plus lentement que dans les autres régions et le nombre d’Africains vivant dans l’extrême pauvreté (dont la Banque mondiale a récemment fixé le seuil à 1,90 dollars par jour) a lentement fléchi passant de 56% en 1990 à 43% en 2013. Toutefois, selon les dernières estimations, il aurait reculé à 35% en 2015. Et le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde devrait passer sous la barre des 10% pour atteindre 9,6 % selon les dernières estimations publiées par la Banque mondiale début octobre.
Malgré ces progrès, en 2012, il y avait 100 millions d’Africains extrêmement pauvres de plus qu’en 1990 et 20% de la population est confrontée à une pauvreté chronique. Les Africains les plus pauvres habitent dans les zones rurales (où vivent entre 65 à 70% de la population totale). Les dix pays de la région où il y a le plus d’inégalités se trouvent en Afrique australe.
Plusieurs facteurs viennent aggraver ces inégalités. Les inégalités se creusent entre les Africains des zones rurales et ceux des villes ; entre ceux qui vivent dans des pays stables et ceux des États fragiles ou en conflits ; et sans doute entre les hommes et les femmes (quelques éléments des enquêtes sur la pauvreté des ménages démontrent que les femmes sont défavorisées). Bien que la mobilité sociale en termes de niveau d’éducation et d’emploi se soit améliorée d’une génération à l’autre, les perspectives d’ascension sociale restent faibles pour les générations futures et perpétuent ainsi les inégalités sociales.
Les conflits et la violence sont les principales causes du ralentissement de la croissance économique et compromettent souvent les progrès réalisés en matière de développement. Bien qu’il y ait moins de guerres civiles et de conflits de grande ampleur, la criminalité, le trafic de drogue, le terrorisme et la piraterie maritime sont en train de se développer. Les conséquences désastreuses de ces conflits se font ressentir pendant longtemps comme l’atteste l’exemple du Burundi où le nombre de ménages vivant dans l’extrême pauvreté a considérablement augmenté depuis le début de la guerre civile pour atteindre 64% en 2007 (contre 21% avant le conflit).
« Le coùt humain de la pauvreté est bien trop élevé en Afrique. Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les nouveaux Objectifs de développement durable et éliminer la pauvreté extrême d’ici 2030 », a insistéMakhtar Diop, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique. « Nous devons avant tout développer la productivité agricole puisque la grande majorité des Africains pauvres travaillent dans ce secteur. Nous devons aussi augmenter les capacités du secteur de l’énergie pour rendre l’électricité plus accessible et fiable. Alors que les gouvernements mettent en œuvre de nouvelles politiques publiques en faveur de l’emploi et d’une croissance inclusive, améliorer la façon dont nous mesurons la pauvreté dans tous ses aspects sera crucial. », a-t-il ajouté.
On constate que l’investissement dans l’éducation des femmes améliore considérablement leurs conditions de vie mais aussi les perspectives d’avenir de leurs enfants. L’éducation des femmes peut donc réellement changer la donne en Afrique et il faut la promouvoir.
Le rapport remarque que la violence conjugale a baissé mais son taux demeure très élevé. Près de 40% des femmes en couple sont victimes de violences et 46% n’ont pas leur mot à dire quant à leurs propres choix de santé.
Malgré ces difficultés, les pays du continent ont accompli d’énormes progrès au cours de ces vingt dernières années grâce à une croissance économique sans précèdent. Les avancées de pays comme l’Éthiopie, le Ghana et le Rwanda sont impressionnantes. En outre, depuis 2000, le nombre d’enfants victimes du paludisme a baissé de 40% et la mortalité infantile (avant 5 ans) liée au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole a diminué de 75%.
Le rapport relève également une augmentation rapide du taux de scolarisation. Au primaire, il est passé de 55% à 74% entre 1995 et 2012. Le rapport déplore toutefois le niveau extrêmement bas des élèves. Sur la même période, le taux d’alphabétisation chez les adultes n’a augmenté que de 4% comparé aux 17% enregistrés en Asie du Sud.
L’espérance de vie a considérablement augmenté et les nouveau-nés vivent désormais 6 ans de plus qu’en 2000. Toutefois, l’espérance de vie dans la région est de 57 ans et demeure beaucoup trop faible par rapport à la moyenne mondiale. Plus des trois-quarts des variations de l’espérance de vie sont dus à la mortalité infantile avant cinq ans et à la prévalence du VIH/SIDA
Autre constat inquiétant: les habitants des pays dits riches en ressources naturelles (en or, diamants, cuivre, pétrole etc.) sont davantage pénalisés en matière de développement humain que ceux des autres pays : ils vivent en moyenne dix ans de moins, ont plus de problèmes d’illettrisme, souffrent davantage de malnutrition et de violence conjugale.
En l’état actuel des choses, Il est extrêmement difficile de mesurer le bien-être humain en Afrique. Le rapport souligne qu’en 2012, seuls 25 sur les 48 pays que compte la région avaient réalisé un minimum de deux enquêtes auprès des ménages au cours de la dernière décennie pour suivre l’évolution de la pauvreté. Pour les auteurs du rapport, on ne peut pas mesurer correctement la pauvreté en termes de revenu et d’autres aspects du bien-être humain sans améliorer rapidement la rigueur, le rythme et la fiabilité des données statistiques sur le continent. Enfin, les instituts de sondages doivent absolument mettre en place des normes statistiques (méthodologiques et pratiques) que les États doivent soutenir et faire respecter.
Ce rapport constitue le premier tome du rapport sur la pauvreté en Afrique, tandis que le second réfléchit aux causes de la pauvreté et à la manière de la réduire plus rapidement en Afrique.
Lingala : Il faut écouter Espoir qui décide, dans la rue de Kinsasa, de chanter en Lingala
Espoir dit qu’il ne sait pas chanter en Français alors c’est en Lingala qu’il va faire sa prestation de maestro. L’assemblée en a la chair de poule et se délecte des parole du jeune homme de moins de 10 ans…
Espoir un jeune de Kinashassa qui mérite d’être suivi
L’entreprenariat comme option de carrière et de création de la valeur socio-économique au sein de la région sud-est en République Démocratique du Congo devient une réalité courante
La fragilité observée par les jeunes sur le développement d’une carrière dans le secteur attirant le plus grand flux financier dans la région, à savoir : les mines, a pu démystifier le rêve de plus d’un jeune congolais qui autrefois ne juraient plus que par le souci d’être un employé dudit secteur.
En effet, la chute des cours des matières premières à l’international, associée au ralentissement de la croissance économique chinoise, a eu des effets directs sur le secteur des mines en République Démocratique du Congo ; notamment, la suspension des activités des mines appartenant au groupe GLENCORE dans la ville de Likasi, province du Lualaba, qui a conduit au licenciement direct d’une centaine des travailleurs et à la perte indirect d’emplois au sein des entreprises travaillant en sous-traitance pour le compte des entreprises Katanga Mining Ltd.
le Coltan
Rappelant aux habitants de la contrée, principalement ceux des provinces du Lualaba et du Haut-Katanga, la faillite du géant minier du secteur publique, la GECAMINES, ainsi que les désastreuses conséquences de perte d’emplois et du ralentissement total de l’économie qu’elle a causé dans la région, la conscience collective (jeunes et vieux) rêve et envisage une nouvelle ère pour la survie et l’avenir : celle de la mise en place des fondements favorables au développement d’une économie moins dépendante du secteur minier.
A ce propos, des organisations d’appui au développement, avant-gardistes sur cette problématique, ont initié et financé des projets pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes dans l’ex-province du Katanga.
Les différents bénéficiaires de ce type de projets et subventions ont pris l’élan pour un développement personnel et aussi communautaire au moyen de leurs initiatives entrepreneuriales, nonobstant les lacunes observées dans l’existence d’un écosystème local et national pour le développement de la micro-entreprise.
La majorité des subventions accordées aux bénéficiaires de ces projets dans les régions du sud-est de la R.D. Congo issues du démembrement de la grande région du Katanga, a été faite sur base d’un principe d’appui au développement local. Par conséquent, elles n’ont pas été en mesure de couvrir l’intégralité des fonds requis pour le lancement ou le développement des plans d’affaire dont les individus constituant la jeunesse ciblée sont porteurs. C’est ainsi que de nombreuses jeunes entreprises ayant bénéficié de ces fonds n’ont pas su assurer aussi bien leur lancement que leur développement, exceptées certaines d’entre elles ayant su mobiliser des investissements parallèles.
La nouvelle donne : des jeunes entrepreneurs lancent leur propre crowdfunding.
La question de l’entreprenariat des jeunes ayant connu une montée fulgurante au sein de l’opinion et de la communauté locale eu égard à la crise que traverse le secteur des mines et métaux, est passée une seconde dimension : celle de lever des fonds à partir des membres de la communauté sans avoir une bourse locale des valeurs marchandes ou une banque d’investissement pour les projets des entreprises en démarrage. Autrement dit, créer un crowdfunding local.
A l’origine du concept se trouvent deux institutions – le Réseau de Solidarité des Jeunes Entrepreneurs au Congo (RESOJEC) appuyé par la firme CREABOX, une agence locale de conseil en communication et bien réputée pour sa connaissance du marché local – qui se décident de se mettre ensemble et donner mobiliser des capitaux en vue d’investir sur deux types de jeunes entreprises « startups » : celles ayant obtenu des subventions mais ne parvenant pas à financer l’intégralité de leurs plans d’affaire et celles n’ayant aucun fonds pour démarrer leurs activités.
C’est ainsi que l’initiative Startup Connect est mise en place dans la ville de Lubumbashi afin de fédérer une communauté des personnes susceptibles d’investir dans les projets des jeunes entreprises de la contrée sans recourir aux traditionnelles institutions de financement.
L’initiative a ainsi forgée sa réputation de créateur d’un nouveau modèle de financement jamais expérimenté dans la région et résolument dédié à la promotion des jeunes entrepreneurs en suscitant l’intérêt des membres de la communauté locale en vue de souscrire, comme investisseurs, sur une prise d’actions dans les nouvelles structures économiques créées.
Cette organisation est parvenue à utiliser des stratégies du marketing digital en lançant une campagne sur les réseaux sociaux pour l’inscription des jeunes possédant une idée d’entreprise ou une jeune entreprise en phase de démarrage à travers un formulaire publié sur son site web : www.startuprdc.com
Pour viabiliser sa méthode et rendre bancables les plans d’affaire reçus de nombreux candidats, l’organisation a scellé des alliances d’appui technique, notamment avec la firme de conseil en audit et management KPMG et quelques institutions d’enseignement supérieur locales, à qui a pu se joindre en dernier lieu l’Office de Promotion des Entreprises au Congo (OPEC).
Comme résultat, elle a pu obtenir une sélection de 21 lauréats issus des auditions faites par un jury d’experts venant des institutions avec lesquelles les organisateurs ont établi des accords de coopération.
Des projets clés en main et une communauté d’investisseurs prêts pour la grande sortie du 26 novembre.
La sélection de 21 lauréats présente une diversité des offres à mettre sur le marché par ces jeunes entreprises compte tenu de leur répartition en 6 secteurs d’activités, notamment : les services, les nouvelles technologies, l’agriculture, l’environnement et le développement durable, l’industrie électromécanique et enfin, les services financiers. Tout en notant que les créateurs de ces jeunes entreprises viennent de 3 grandes villes de la région : Lubumbashi, Kolwezi et Likasi.
Convaincue du modèle innovant qu’a apporté l’organisation pour le développement et la diversification de l’offre commerciale du tissu économique local, la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise de Lubumbashi en a saisi la valeur jusqu’à intéresser ses membres à appuyer ce modèle d’investissement communautaire, lors d’une intervention orale du Consul du Royaume de Belgique à Lubumbashi à l’occasion d’une réunion ordinaire de cette Chambre de commerce.
Outre la participation des membres de ladite Chambre de commerce, les organisateurs de l’événement Startup Connect ont par ailleurs recouru au financement des entreprises locales pour le lancement d’une campagne de communication publicitaire sur l’événement en vue de sensibiliser la communauté à participer à son rendez-vous du 26 novembre 2015 et à investir pour l’avenir de tous, par la promotion de l’entreprenariat.
De la sorte, Startup Connect s’attend à faire sa première levée des fonds de la part de la communauté et au profit de jeunes entrepreneurs à Lubumbashi, ce 26 novembre 2015, au sein du Centre ARRUPE pour la Recherche et la Formation (CARF).
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) rejoint L’AFIF 2015 pour mettre en lumière l’ : « Investissement d’Impact »
Un Dialogue Public Privé (PPD) sur l’Investissement d’Impact, supervisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sera organisé cette année lors de l’Africa Finance & Investment Forum 2015 (AFIF 2015), qui aura lieu à Cape Town, Afrique du Sud, du 24 au 26 novembre.
“Le secteur de l’Investissement d’Impact en Afrique est encore naissant, avec des investissements d’environ 9 milliards de $ faits à travers le continent. Le temps est donc venu pour les décideurs politiques africains, les investisseurs et autres acteurs clés du secteur de mettre au point des solutions pratiques qui aideront à améliorer les pratiques d’Investissement d’Impact en Afrique et à stimuler le secteur pour qu’il atteigne son plein potentiel,” explique Tomas Sales, Conseiller Spécial Secteur Privé unité AFIM PNUD, en prélude à l’AFIF 2015.
Cette session inaugurale fournira une plate-forme à travers laquelle les secteurs publics et privés en Afrique pourront discuter, se mettre d’accord et émettre des recommandations pour renforcer le secteur de l’Investissement d’Impact et contribuer à la réalisation de l’Agenda de l’Union Africaine 2063 et des objectifs de développement durable récemment ratifiés.
“Le Dialogue Public Privé facilitera l’échange d’informations et la collaboration entre les acteurs des secteurs publics et privés clés, et sera mis en lumière à l’aide de discours en séance plénières et d’une séance de travail et de négociations techniques pour identifier les prochaines étapes de la croissance de ce secteur « , ajoute Tomas Sales. Cela aboutira à la mise au point d’une déclaration finale : La Déclaration de Cape Town, avec un plan d’action et une feuille de route relatifs à l’Investissement d’Impact en Afrique »
Le thème d’ « Impact Investissement », une première pour l’AFIF, fait partie du thème général du forum « Accès au Financement et à l’Entrepreneuriat », qui mettra également l’accent sur les solutions financières novatrices pour aider les entreprises africaines et qui mettra également en valeur les défis financiers et les opportunités dans l’agriculture, la santé, les infrastructures et l’énergie.
L’AFIF 2015 est organisé pour la première fois en Afrique en collaboration avec la BEI, le PNUD, DEG, Old Mutual Investments Group, Agri Academy, Pfizer, Rabobank, BlueCloud, ICD et la SFI.
Avec 300 participants attendus de toute l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et le Moyen-Orient. Cette année, l’AFIF inclura une formation pré-conférence sur l’“Entreprenariat” (23Nov), des rencontres d’affaires B2B pré-organisées et des activités de réseautage informel. L’AFIF organisera également “Le concours de l’entreprenariat AFIF 2015”
Ericsson va présenter « M-Commerce Interconnect » et des solutions pour le transport intelligent à la conférence Transform Africa.
Les deux solutions illustrent le leadership d’Ericsson dans les services et technologies de communication pour bâtir une société où l’argent liquide ne circule plus, dans une économie intelligente.
Les démonstrations d’Ericsson à Transform Africa portent aussi sur des solutions de services publics intelligents.
Ericsson (NASDAQ : ERIC) projette une Société en Réseau dans laquelle la connectivité est le point de départ pour de nouvelles façons d’innover, de collaborer et de socialiser. Étant donné que plus de la moitié de la population mondiale vit déjà dans les villes – et près de 70 pour cent des personnes seront en milieu urbain d’ici 2050 – Ericsson est particulièrement concentrée sur sa contribution à des villes intelligentes et durables.
A la conférence Transform Africa, qui se tient à Kigali au Rwanda, du 19 au 21 octobre 2015, Ericsson va démontrer la transformation que les technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi qu’une vraie Société en Réseau, peuvent apporter en bâtissant au Rwanda des villes intelligentes et une société où l‘argent liquide ne circule plus, particulièrement dans les secteurs des finances et du transport.
La conférence, dont l’hôte est le président rwandais, Son Excellence Paul Kagamé, rassemble les plus grands leaders politiques et économiques du continent pour élaborer le programme de la transformation numérique de l’Afrique. Ericsson fera la démonstration de son « M-Commerce Interconnect » et de ses solutions pour le transport intelligent, entre autres. Ces solutions s’appuient sur le protocole d’accord avec le gouvernement du Rwanda, annoncé au Mobile World Congress 2015 pour démontrer le leadership technologique et l’expérience d’Ericsson dans la fourniture de solutions pertinentes et adaptées dans l’atteinte des objectifs fixés.
Le M-Commerce Interconnect d’Ericsson fournit la solution d’interconnexion totale nécessaire pour réunir tous les acteurs dans le domaine des services financiers, et permettre à l’argent de circuler entre eux de façon transparente, en ôtant l’argent liquide du système. Ce système a la capacité de connecter le secteur financier formel au semi-formel et informel. Plus particulièrement, l’inclusion des Coopératives d’épargne et les acteurs de la microfinance dans l’écosystème permettra à davantage de personnes de participer aux services financiers classiques, augmentant ainsi l’inclusion financière. Ericsson présentera le M-Commerce Interconnect Switch en partenariat avec des MNO, des prestataires de services et des banques.
Ericsson démontrera également l’efficacité de ses solutions pour le transport intelligent. Le système aidera les gouvernements à mieux gérer la collecte des recettes dans le système de transport public et apportera de l’efficacité dans l’exploitation des capacités actuelles du secteur des transports publics.
Les principales composantes de la solution sont :
· Un système de collecte automatique des prix de tickets de transport qui utilise des cartes de bus prépayées avec système d’embarquement et de paiement sans contact ou une solution de paiement mobile sans espèces, qui retire l’argent liquide du système, permettant d’améliorer la comptabilité des recettes et le recouvrement des taxes. · Une Solution de Gestion de Flotte qui donne à l’opérateur une visibilité en temps réel des bus ainsi que de la localisation des passagers, permettant une meilleure gestion de l’itinéraire utilisé par les bus pour donner aux passagers la meilleure expérience de voyage.
Un système d’information des passagers qui fournit une interface interactive pour que les passagers reçoivent en temps réel l’information concernant les horaires de bus ainsi que la durée des trajets, permettant aux passagers de planifier leurs voyages plus efficacement.
« Les TIC créent un grand nombre de nouvelles opportunités pour les personnes, les entreprises et la société. Chez Ericsson, nous utilisons notre expertise en TIC pour fournir des solutions et des services innovants à travers une variété d’industries qui jouent un rôle important dans la transformation numérique en Afrique », a déclaré Fredrik Jejdling, Responsable de la Région Afrique subsaharienne d’Ericsson. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de la transformation du secteur en cours au Rwanda. Constater de visu que cela peut se faire ici, dans notre région, est un message fort pour le reste de l’Afrique et nous sommes fiers d’être à cette conférence pour transmettre ce message », a-t-il ajouté.
En plus du M-Commerce Interconnect d’Ericsson et des solutions pour le transport intelligent, Ericsson fera également la démonstration de solutions de services publics intelligents.
La centrale photovoltaïque publique du pays est financée par l’Agence française de développement (AFD) qui a octroyé à l’Egypte un prêt de 40 millions €. Elle sera reliée au réseau électrique national.
Le gouvernement choisira bientôt un opérateur privé qui sera chargé de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de l’infrastructure sur une durée de 3 ans. Il assurera en outre, la formation du personnel de la New and Renewable Energy Authority (NREA). Un don de l’Union Européenne s’élevant à 800 000 € permettra la conception du projet.
L’octroi de ce prêt entre dans le cadre de la feuille de route signée à Charm el Cheikh entre l’AFD et le ministère égyptien de la Coopération internationale.
Repoussé puis à nouveau prévu la prestation de Stromae a bien eu lieu à Kigali !
Le concert à attiré plus de 27 000 personnes dans la capitale Rwandaise, succès colossal pour Paul Van Haver dit « Stromae »
En marge de l’évènement, Stromae a visité le mémorial du génocide Rwandais, génocide qui à emporté son père en 1994. Stromae vit depuis avec sa mère en Belgique. Pierre Rutare, le père de Strome vivait à Kigali sa maison appartient toujours à la famille, Stromae s’y était rendu enfant avec sa mère.
Ses tubes planétaires connaissent un succès phénoménal au Rwanda mais Papaoutai et Formidable sont les deux chansons que les Rwandais connaissent le mieuxindique Lucie une jeune Rwandaise de 21 ans
Stromae à donc fini par clôturer sa tournée Africaine, après Dakar, Douala, Brazzaville et Abidjan il devait se produire à Kinshasa et Kigali, mais a du annuler pour cause de santé. Ce fut donc partie remise pour revenir enfin en ce mois d’Octobre à Kinshasa, et dans la capitale Rwandaise ou l’évènement à été un succès impressionnant.
Le stade de l’Université Libre de Kigali (ULK) bondé de monde pour entendre et voir Stromae l’enfant du pays
Stromae à salué la foule en demandant s’il devait le faire en français ou en Anglais ou justement en kinyarwanda ! Il à ensuite fêté cela en trinquant, ouvrant une bouteille de ce qui ressemble à du vin blanc et levant son verre avec la foule.
– Stromae en concert à Kigali VIDEO –
Stromae déchainait déjà les réseaux sociaux ou les Rwandais l’attendaient avec enthousiasme
Khedija El Madani (Tunisie) et Nora Fitzgerald Belahcen (Maroc), deux militantes pour l’égalité des chances, et l’indépendance économique des femmes ont reçu le prix Women for Change de la Fondation Orange, à Deauville
Cinq projets portés par cinq femmes étaient soumis aux votes entre le 15 septembre et le 15 octobre sur http://www.fondationorange.com/-Women-for-change-2015-#WforC. Originaires d’Egypte, d’Espagne, de Jordanie, du Maroc et de Tunisie, les cinq candidates sont à la tête d’ONG’s qui agissent pour les femmes en difficulté et favorisent leur autonomie dans leurs pays : droits des femmes, insertion professionnelle, aide aux victimes de l’exploitation sexuelle, éducation des femmes handicapées.
Près de 20 000 internautes ont voté ! Et c’est le projet de Khedija El Madani (Tunisie) qui reçoit le Prix des Internautes : une aide de 25 000 €, de la Fondation Orange, pour réaliser une veille sur les pratiques discriminantes à l’égard des femmes et intervenir avec un réseau de « sentinelles ». Khedija El Madani, est fondatrice et présidente de l’Association pour la Vigilance et l’Egalité des Chances (AVEC) qui intervient pour garantir les mêmes opportunités de développement social aux deux sexes : accès à l’éducation, aux services de santé, à l’emploi, etc.
Le Prix du Jury est attribué à Nora Fitzgerald Belahcen (Maroc), qui reçoit également une aide de 25 000€ pour permettre à des femmes défavorisées de créer leur micro-entreprise culinaire. Nora Fitzgerald Belhacen, est Fondatrice et présidente de l’Association AMAL pour les Arts Culinaires qui forme au métier de cuisinier, au service à table et à l’entreprenariat. Il s’agit ainsi d’amener ces femmes marginalisées à trouver confiance en soi et indépendance économique.
Les trois autres candidates recevront 5 000 € chacune de la Fondation Orange pour soutenir la mise en œuvre de leur projet :
Lily Fouad Attallah, Directrice générale de la Development Association for Empowering Special Needs (DAESN) (Egypte) va former 20 enseignantes-suppléantes qui aident 20 jeunes filles déficientes visuelles à intégrer le système scolaire classique.
Rocio Nieto, Fondatrice et présidente de l’Association pour la Prévention, la Réhabilitation et le Soutien aux Prostituées (APRAMP) (Espagne) va permettre à des femmes victimes d’exploitation sexuelle et de traite à regagner leur liberté et leur dignité en formant six anciennes victimes qui vont créer un réseau de proximité et répondre à des situations d’urgence.
Nour Al Emam, membre et administratrice du Arab Women Media Center (AWMC) (Jordanie) va sensibiliser le public jordanien à la cause et aux droits des femmes en produisant un film-documentaire qui portera sur le chômage des femmes et les discriminations auxquelles elles sont confrontées sur leur lieu de travail.
L’ensemble de ces prix ont été remis par Christine Albanel, Directrice Exécutive d’Orange et Présidente Déléguée de la Fondation Orange, par Jacqueline Franjou, Présidente du Women’s Forum for the Economy and Society et par Marianne Mairesse, rédactrice en chef de Marie Claire Magazine.
Le prix Women for Change est une initiative conjointe de la Fondation Orange et du Women’s Forum for the Economy and Society en partenariat avec le magazine Marie Claire. Pour sa 3ème édition, il met en avant les actions des femmes qui s’engagent pour améliorer la situation des femmes dans des pays où le groupe Orange et sa fondation sont présents.
De plus en plus, l’élevage domestique du porc se popularise dans le grand nord de la province du nord Kivu (RD Congo). Faces aux difficultés économiques, elle est plus rentable que les chèvres et poules élevées pour des valeurs traditionnelles dans la région
On remarque que le nombre des maisonnettes aux coins de parcelles s’augmente dans la plupart de quartiers. Ces derniers ne sont ni des niches pour chiens ni étables pour chèvres mais des porcheries. Elles ne prêtent même pas à confusion car elles sont plus grandes. Et surtout, ne reposent pas directement sur le sol. Elles sont surélevées car soutenues par quatre poutres dans chaque coin.
Question d’hygiène
« L’élevage de porc demande beaucoup trop d’hygiène sinon on aura trop souvent de problème avec les voisins » indique Maitre Bokasa, avocat près du tribunal de paix de Butembo, qui pratique l’élevage à domicile. En effet, le porc consomme beaucoup trop. Ce qui fait qu’il éjecte aussi trop. Si on ne prend pas soins l’odeur nauséabonde inondera tout le quartier, prévient Kakule Siviri, tenancier d’une officine vétérinaire dans le quartier Lumumba, en ville de Butembo. Ce pourquoi, Maitre Bokasa se réveille très trop le matin pour nettoyer la porcherie, recouvrir les parois de centres recueillis dès brasiers afin d’inhiber l’odeur nauséabonde dégagée par les excréments des porcs.
L’argent n’a pas d’odeur ni de honte.
« Le port rapporte sérieusement. C’est grâce à mon élevage de porc que j’ai pu construire ma maisonnée semi-durable qui m’a couté près de 4 000$ que je ne pouvais jamais gagner avec mon salaire de vendeur »témoigne fièrement Kambale Richard, vendeur dans une boutique des divers dans le centre ville de Butembo. Pour y arriver, Kambale doit troquer ses habits contre les salopettes chaque matin et soir. En effet, les variétés de porcs souvent élevées à domicile sont sédentaires durant tout leur période de croissance. Donc il faut leurs apporter la nourriture dans leurs cages. « J’ai déjà informé la plupart de restaurants près de là où je travaille et où l’on ne prépare pas la viande de porc, qu’ils doivent garder moi les épluchures des bananes, des patates douces, colocases, tous les déchets des tubercules et plantes comestibles. », nous informe Simon Kahongya, infirmier dans un centre hospitalier de la place. Avant d’ajouter que son fils récolte ceux des voisins dans le quartier après les cours.
« Nous n’avons presque pas le choix. Quand on réalise qu’on a à peine un salaire de 80 000 Fc (80 $) et qu’on a une famille à nourrir, dont on est sensé payer les frais médicaux, habiller et surtout payer les frais de scolarité voire d’université, il faut bien être un magicien pour y arriver avec un salaire si médiocre et irrégulier » s’indigne Katembo Kahasa, enseignant dans une école secondaire. Il renchérit qu’il suffit qu’un porc mette bas 4 à 8 petits pour être riche. Car un petit de quelques semaines revient à 40$. Et un porc d’une année ne coute pas moins de moins de 200$. Ce qui fait que même étant enseignant avec un salaire de 80 000fc, je parviens à payer les frais académiques de mon fils ainés, s’exprime-t-il fièrement.
Au début, raconte Jonas Kambere, ma femme n’arrivait pas à me comprendre. J’ai travaillais dans une micro finance. J’avais un salaire au dessus de la moyenne. Et j’avais un moyen de déplacement offert par le service. Mais la micro finance est tombée en faillite. On a mis les clés sous la porte sans aucune indemnité. Aujourd’hui, l’élevage du porc a permis que je constitue un petit capital pour ma femme. Elle vend de pagnes au marché. Et moi, je m’occupe de l’élevage et des champs. On ne vit pas mal. Car tous nos 5 enfants vont à l’école. « Je rappelle toujours à ma femme sa colère des premiers jours quand elle me voyait revenir à la maison avec un sac de tourteaux sur ma motos et ensuite demander à nos enfants de faire le tour du quartier pour récupérer les déchets des diners. », se rappelle-t-il en souriant.
Vulnérables aux parasites
« Les porcs sont omnivores. Ce qui les rends vulnérables aux attaques des plusieurs maladies. C’est pourquoi le suivi par un vétérinaire s’avère d’une nécessité indispensable. », Explique Kakule Siviri, vétérinaire. Avant d’ajouter que la plupart des éleveurs ont au moins un vétérinaire. Mais comme ils ne sont pas nombreux, ils indiquent aux éleveurs comment administrer certaines piqures aux porcs et les doses des comprimés qu’ils doivent prendre régulièrement. Néanmoins, quand la peste porcine sévit dans la région, les éleveurs n’ont pas de choix. Ils abattent les porcs. Car un porc mort de la maladie ne peut pas être consommé. « Tout de même l’abattage de n’importe quel porc requiert l’avis d’un vétérinaire reconnu par les services de l’agriculture, pèche et élevage. Sinon l’éleveur s’expose à des pénalités », renseigne Kawa Ndaghala, chef de service urbain de d’agriculture, pèche et élevage.
Viettel a annoncé aujourd’hui le lancement de services Internet et de téléphonie mobile en Tanzanie, sous le nom d’Halotel
Ce lancement s’inscrit dans l’élargissement des activités de Viettel dans ce qui est son dixième marché et la deuxième économie d’Afrique de l’Est.
Outre des services 2G, l’offre de Viettel sur ce marché va permettre de relier les zones les plus reculées du pays à la 3G à des prix compétitifs et ainsi d’autonomiser non seulement les communautés urbaines mais aussi les communautés rurales grâce à la connectivité et aux services de téléphonie mobile, qui devrait devenir un produit de base.
« Viettel a pour ambition d’équiper chaque Tanzanien d’un téléphone portable et d’étendre les technologies de l’information et de la communication à toutes les zones habitées du pays. Notre nouvelle présence en Tanzanie reflète notre conviction : quand les services de télécommunication sont accessibles à tous et font partie intégrante de la vie quotidienne, ils peuvent contribuer au développement socio-économique du pays dans son ensemble », explique Nguyen Manh Hung, directeur général du groupe Viettel.
Avec un investissement initial de 736 millions de dollars, après avoir construit et activé un réseau en un an seulement, Viettel a permis d’équiper les vingt-six provinces du pays, zones urbaines comme rurales, tout en créant plus de 2 000 emplois directs et 20 000 emplois indirects. Avec une infrastructure solide composée de 18 000 kilomètres de câble optique et plus de 3 000 stations de base, les services Viettel peuvent couvrir jusqu’à 81 % de la population tanzanienne. 1 500 villages sont connectés pour la première fois.
La société offrira également une connexion Internet gratuite à 450 écoles publiques au cours des trois prochaines années. Par ailleurs, Viettel a équipé de câble optique 150 comités, 150 hôpitaux publics, 150 commissariats et 65 bureaux de poste durant le premier semestre de l’année.
Ce nouvel investissement de Viettel en Afrique fait suite au déploiement de services au Burundi et au Cameroun au début de l’année et au Mozambique en 2014, avec respectivement Lumitel, Nexttel et Movitel.
Des héros kenyans, aux sculptures d’art Shona au Zimbabwe, Makondé en Tanzanie et Karamojong en Ouganda en passant par l’art de la calebasse en Afrique de l’Ouest, les internautes peuvent désormais découvrir la diversité et la richesse du patrimoine culturel de l’Afrique depuis leur ordinateur et leurs appareils mobiles
Nous nous sommes associés au Kenya National Archives & Documentation Centre (Centre national des archives et de la documentation du Kenya) afin de poursuivre les efforts de préservation du patrimoine culturel africain. Le projet de numérisation réalisé sous l’égide du Google Cultural Institute constitue l’une des initiatives les plus importantes lancées sur ce continent. Nous inaugurons aujourd’hui 8 expositions auxquelles s’ajoutent la présentation de plus de 1 000 objets sur notre plateforme.
Mashujaa Wetu Le Kenya a ses héros, ces hommes et ces femmes qui sont restés dans la mémoire collective, car ils ont façonné le pays que l’on connaît aujourd’hui. Image etExhibici.
Élément majeur de ce projet, le lancement de l’Application mobile des National Archives of Kenya (Archives nationales du Kenya) qui permet aux utilisateurs d’avoir accès à un véritable trésor comprenant des artefacts et des documents rares ainsi que des récits de grande valeur. Il s’agit là de la première application partenaire, la troisième en Afrique, réalisée au Kenya grâce aux technologies du Google Cultural Institute. Grâce au lancement de cette application, notre but est d’aider un plus grand nombre de gens à comprendre ce qui fait de l’Afrique un continent d’exception.
Sculptures africaines Il s’agit de sculptures en bois, en pierre et en métal dont la plupart sont exposées ici :
L’institut Choiseul dévoile le désormais attendu classement des jeunes leaders économiques africains
Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle réalisée en toute indépendance par l’Institut Choiseul.
Il identifie, recense et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique du continent dans un avenir proche.
Fruit d’un travail mené sur plusieurs mois, l’Institut Choiseul a fait appel à de nombreux experts et spécialistes du continent pour réaliser cette étude ambitieuse et unique en son genre qui dresse un état des lieux des forces vives de l’économie africaine.
Principaux enseignements
Face aux nouveaux besoins, de nouveaux métiers émergent La finance, les NTIC et le secteur des services sont parmi les secteurs les plus représentés. L’énergie, les transports ainsi que la construction sont en retrait par rapport à leur potentiel.
L’émergence des femmes à des postes influents
– Elles sont 60 dans cette deuxième édition du Choiseul 100 Africa – Nomkhita Nqweni, Marieme Jamme, Fatiha Charradi, Rosario Mbasogo K. Nguidang et Carole Kariuki figurent dans le top 15 du classement.
Le premier événement Afrobytes a eu lieu à Paris et il a déjà rassemblé un panel intéressant d’experts de l’Afrique et de sa diaspora
Afrobytes, comme l’évoque Aweya Mohamed organisatrice en charge de la communication le fondateur, sera un hub mondial pour la diaspora et vers l’Afrique qui émerge.
L’objectif majeur est de mettre en relation les acteurs du développement économique de l’Afrique, qu’ils soient en France, en Europe ou n’importe ou dans le monde mais avec un intérêt commun, travailler ensemble pour un développement responsable et équitable.
Haweya Mohamed, responsable de la communication, présente le hub Afrobytes
Un évènement important mais néanmoins sobre, l’équipe Afrobytes a réussi le pari de rassembler un Lundi soir, avec une certaine discrétion, un panel d’une centaine de personnes tous de secteurs différents. Des médias, des chefs d’entreprises, des ONG, des cabinets de consultants de RH mais surtout des passionnés, tous réunis avec la même conviction: il manque un hub permettant de se réunir, de se fédérer autour des compétences respectives de chacun afin de contribuer au développement de l’Afrique.
Afrobytes, la diaspora et l’Afrique, l’émergence du continent, des questions et des réponses…
Deux tables rondes étaient organisées, permettant de présenter l’Afrique d’aujourd’hui, la diaspora et un focus sur le Digital permettait de mieux comprendre les enjeux, notamment du mobile qui représente une des révolution majeure. Le modérateur Malick Diawara, directeur de rédaction au Point Afrique, apportait un éclairage précis sur les points évoqués.
La première table ronde permettait de mieux comprendre l’enjeu majeur que représente la Disapora:
– Pierre de Gaetan NJIKAM de la ville de Bordeaux évoquait les initiatives locales et les évènements liés à l’émergence de la diaspora. – Elie Nkamgueu, président du club Efficience présentait comment les membres du club se mobilisent pour soutenir des projets concrets et lever des fonds. – Ilham Mekrami – Guggenheim à retenue l’attention en détaillant les fonctionnements passionnants des transferts de fonds entre l’Europe, l’Afrique et le reste du monde, quels systèmes et surtout quelles prévisions avec un focus particulier sur Western Union. – Barbara Clasen, à développé comment et pourquoi les nouvelles technologies et la finance participative sont des leviers essentiels à la disposition de la diaspora pour financer ou investir sur des projets concrets.
Dans la deuxième table ronde un focus particulier à été fait sur l’essor des nouvelles technologies.
Quels usages pour quelle population et surtout quelles sont les différences majeures dans les différentes régions ou Pays ?
Alban Luherne présente Orange Money en Afrique – crédits Juha Nurminen
– Francis Feraez, présentait les aspects business du développement et la cohésion nécessaire entre les acteurs des nouvelles technologies. – Alban Luherne directeur d’Orange Money, à dressé un état des lieu du paiement par mobile en Afrique: quels outils, quelles applications, les chiffres et quelles sont les perceptives de l’opérateur Orange en Afrique. Il à été évoqué la transformation du groupe en émetteur de monnaie électronique en Afrique, une révolution pour un opérateur. – Thierry Barbaut présentait les actions de l’Agence des Micro Projets, une ONG qui se définit comme incubateur d’initiatives solidaire et finance plus d’une centaine de projets en Afrique chaque année, la gestion de ces projets est entièrement dématérialisée et digitale. Chaque projet est propulsé sur un site de finance participative, microprojets.org pour récolter les dons du grand public. Thierry Barbaut évoquait en détail ses expériences vécues sur le terrain avec plus de 38 pays visités et comment l’Afrique rurale rivalise d’ingéniosité pour développer tous les secteurs de la société civile ou publique. Applications mobile, m-farm, m-health, m-education…
Thierry Barbaut présente les nouvelles technologies et l’aide au développement en Afrique – crédits Juha Nurminen
Afrobytes à clôturé cette soirée avec un after réunissant d’autres acteurs évoquant leurs expériences: Samir Abdelkrim de Startupbrics, Grégory Bradamantis d’Orange, Maguette M’bow pour « l’Afrique c’est chic ».
C’est une véritable ville qui à été construite au Nord de Lomé, avec 500 logements en phase 1, le projet devrait à terme en proposer 1 000…
La société CONFORTIS INTERNATIONAL a décidé d’investir durablement au Togo en construisant sa première « WellCity » afin de permettre à la classe moyenne togolaise d’acquérir « un logement écologique et de qualité, à un prix compétitif et à des conditions de remboursement qui soient supportables sur le long terme», a annoncé le PDG de CONFORTIS INTERNATIONAL S.A. et du groupe éponyme, l’architecte Dontou Hiloukou Derou.
Lors de l’inauguration le 2 octobre dernier, dans l’immeuble Palm Beach-Taba, au centre-ville de Lomé, du showroom de ce complexe immobilier très novateur, le ministre togolais de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de Vie, Me Fiatuwo Kwadjo Sessenou, a procédé à la coupure symbolique du ruban en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le secrétaire général de la Présidence de la République, M. Patrick Date Tevi-Benissan. Le ministre a promis d’accélérer la fourniture des réseaux de base, estimant que « WellCity est un projet innovant qui répond à la vision du chef de l’Etat, car il résout le problème de logement décent et évite les litiges fonciers »,a-t-il déclaré.
Située en périphérie du Grand Lomé, à 30 minutes au nord du centre-ville, sur la Nationale N°1, cette « ville du bien¬être » offrira, dans sa première phase, 500 logements (200 villas et 300 appartements), puis 1 000 logements ensuite, avec, également, un parc aquatique, un hôtel MICE, une école, une clinique, un shopping center et 10.000 m2 de bureaux ainsi que des commerces. « Hier, le monde contemporain a connu des villes industrielles. Aujourd’hui, nous avons des villes de deuxième génération qui sont des villes d’affaires (Dubaï, Hong Kong, Singapour). Demain, les villes de troisième génération s’orienteront vers le bien¬-être et l’écologie »,a estimé l’architecte Dontou Hiloukou Derou, concepteur du projet WellCity.
Les trois atouts essentiels de WellCity, selon ses promoteurs, résident dans la sécurité foncière qu’elle offre, dans la standardisation de ses habitations avec un suivi sur la qualité des matériaux et, enfin, dans la possibilité de bénéficier d’un crédit remboursable sur quinze ans à des taux bonifiés. « WellCity a été conçue pour faciliter l’accès à la propriété de la classe moyenne. Si l’Etat togolais nous accorde les facilités nécessaires sur l’ensemble de la chaîne de construction, il sera alors possible d’offrir des prix très concurrentiels », a assuré le PDG du groupe.
A propos de DEROU & PARTNERS GROUP Opérateur global en architecture, ingénierie et développements de villes nouvelles, la holding est le résultat de la structuration des projets et investissements en Afrique et à l’international du cabinet DEROU & PARTNERS. Elle est enregistrée à Dubaï (UAE) dans la DMCC avec un bureau opérationnel à Lomé, au Togo. A propos de CONFORTIS INTERNATONAL S.A. Filiale de la holding DEROU & PARTNERS GROUP spécialisée dans la conception et le financement de développements immobiliers, optimisation & gestion d’actifs, la société compte une dizaine de projets en développement en Afrique de l’ouest.
Administration, dématérialisation et zéro papier, flux financier… L’impact de l’innovation dans le secteur douanier permet le développement économique des pays.
Dans les pays développés, l’automatisation des douanesestl’un des outils les plus puissantsconnus pour avoiraugmentél’efficacité des douanes et débusqué les dernièrespochesoù la corruption continue de sévir
La facilitation du commerce vise àrendre les échangescommerciaux plus rapides, plus simples et moinscouteux tout en assurantleursécurité.
Cesderniers temps, les pays avancésontmis en œuvre, maintenu et sauvegardéavecsuccès des milliards de dollars grâceàl’automatisation des douanes. L’Organisationmondiale du commerce (OMC) définit la facilitation du commerce comme: « la simplification et l’harmonisation des procédures du commerce international. Les procédurescommercialescomprennent les activités, les pratiques et formalitésliéesà la collecte, la présentation, la communication et le traitement des données et autresinformationsnécessaires pour la circulation des marchandisesdans le commerce international ».Par voie de conséquence, cen’est pas seulement le mouvement physique des marchandises qui est important dans la chaînelogistique, maisaussi les informationsassociées qui découlent des agencesgouvernementalescompétentes et du secteurprivé.
Il y a un consensus généralselonlequell’automatisationserviraefficacement les intérêts publics et privés. L’automatisation a le potentiel de faciliter les échangescommerciaux tout en contribuantàatteindre les objectifsliésàl’entretien de la sécuriténationale et sociale. Les flux commerciauxfluidespeuventêtreégalementenregistrés et retracésdans de nombreux pays avancés et en développement qui dépendent de la livraison « juste-à-temps » et les systèmesmondiaux de la chaînelogistique. Des services frontaliersprévisibles, le temps de dédouanement et les coûts des transactions commercialessont des facteursimportantsquand les administrations douanièresprogramment la mise en place de guichetsuniques.
Du point de vue du secteur public, les ressourceshumaineslimitées et des volumes d’échanges en croissancerapideont conduit à la reconnaissance de l’automatisationcomme un vecteuressentiel pour atteindre les objectifsbudgétaires, sanitaires, environnementaux et sociaux. Les préoccupations de sécuriténationale accrues relatives à la circulation internationale des marchandisessuivant les attaquesterroristes du 11 septembre 2001 ontégalementencouragé la poursuite de l’utilisation de l’automatisation et des nouvelles technologies de l’information aux frontières.
L’automatisationsertd’autres fins que de faciliter le mouvement des biens et des personnes: les avantagessupplémentairespeuventinclure des niveauxréduits de contrebande et de corruption, l’augmentation de la productivitédans les opérations de douane, et l’amélioration des méthodesd’évaluation qui peuventavoirl’avantagesupplémentaired’augmenter les recettes du gouvernement.
En Afrique par exemple, le guichet unique apportera un développementrapide et une plus grande collaboration entre les pays voisins. Celapermettra aux gouvernements de lutter plus efficacementcontre la pauvreté, et de mettre en œuvre des politiquesfavorables au libre-échangeainsique des tarifsdouanierscommuns.
L’automatisation, quellequesoitsa nature, est un outil puissant pour faciliter le commerce, rendre la vie facile pour les utilisateurs et les parties prenantesafind’enprofiter de façontransparente, sans avoirbesoinà payer les coûtsinutilesliés au dédouanement des marchandisesàl’époque de l’inspectionà destination.
La dématérialisation permet le stockage des dossiers informatiquement
Il estégalementessentiel de mentionnerque la trèsgrandemajorité des membres de l’OMContdéjàmis en place de telssystèmes et les expériencespasséesmontrentque les avantages financiers dans de nombreuxcasontdépassé les coûts initial au fil du temps.
Parmi les divers enseignementstirés de la mise en œuvreréussie des systèmesdouaniersautomatisés, deuxméritentparticulièrementd’êtresoulignés. Tout d’abord, l’automatisationdevraitêtreconsidéréecommeunepanacée pour la facilitation du commerce, et deuxièmement, l’engagement et la viabilitéfinancièresont des conditions préalables pour unemodernisationréussie des douanesimpliquantl’automatisation.
Parmi les raisons pour lesquelles des pays ontintérêtà adopter la facilitation du commerce se trouvel’avantagecaché qui a depuisétérévélé par la modernisation des douanesnigérianeslancée en décembre 2013. La modernisation des douaness’accompagne de la promotion de la dématérialisation des procédures, l’utilisation de systèmesbaséssur Internet, la mise en place de guichetsuniques comme au Rwanda avec le RDB (Rwanda Development Board), et l’harmonisation/ standardisation des procédures. D’autresavantagesobservéslors du processusd’automatisationsontliés au développement de moyensmulti-niveaux de communication et de l’interconnexionentre les différentssystèmesautomatisés.
En étudiant la façondont les service des douanes au Nigeria ontréussiàmaintenir un niveauélevéd’activitéaprès la prise des choses en main en décembre 2013, on peut dire quel’automatisation des douanes, bienqu’augmentant les coûts pour les autoritésdouanières, permetaussi aux revenusgénérésàl’interne de monter en flèche haute. L’automatisation des procéduresdouanièresdoit faire partied’unprojet global de modernisation.
Organisé par l’ONG La Guilde le festival du film d’aventure en est à sa 24ème édition, c’est dire si le succès est au rendez-vous !
L’objectif est de rassembler autours des films d’aventure et de solidarité un énorme écosystème mêlant des producteurs, associations, partenaires, passionnés, toutes générations confondues et de partager leurs regards du monde au travers des films présentés et des « cafés de l’aventure ».
Ce mélange audacieux de passionnés donne lieu à trois jours de projections dans deux cinémas de Dijon ou tout le monde peut se rencontrer et échanger librement.
Olivier Allard, délégué général de La Guilde présente le festival du film d’aventure
C’est dans ce contexte qu’une fois par an des jeunes peuvent croiser des personnalités mondialement connues comme André Borschberg et Bertrand Piccard les fondateurs et pilotes du projet Solar Impulse et des jeunes innovants comme Vincent Hanrion, cycliste écoresponsable au Sénégal.
Vincent Hanrion justement qui seul, et avec des moyens modestes, va parcourir 3 000 kilomètres en vélo au Sénégal pour permettre aux jeunes de visionner des films et reportages en brousse, la ou l’électricité n’est justement pas disponible. C’est donc en pédalant, et avec un ingénieux système de recharge et de stockage d’énergie couplé à un vidéoprojecteur, que les villages sortiront du noir pour des soirées animés.
L’interview de Vincent Hanrion qui présente le « CinéCyclo »
Les résultats:
La Toison d’or du film d’aventure (doté de 5 000 € par la ville de Dijon) a été décerné au film « Par delà les hauteurs », de Bruno Peyronnet.
Le Prix spécial du jury a été décerné au film « Kabul Cinema », de Louis Meunier.
Le Prix Jean-Marc Boivin (doté par Décathlon Dijon Quetigny) a été décerné au film « Kayaking the Aleutians », de Justine Curgenven.
Le Prix des jeunes de la ville de Dijon (doté par la librairie Gibert Joseph Dijon) a été décerné au film « Par delà les hauteurs », de Bruno Peyronnet.
Le Prix Ushuaïa TV/Écrans de l’aventure de Dijon (une diffusion sur la chaîne Ushuaïa TV*) a été décerné au film « Eqalusuaq, rencontres avec les derniers prédateurs cachés », de Kévin Peyrusse et Hugo Braconnier. * Sous réserve de l’obtention des droits de diffusion accordés par la production du film primé.
La Toison d’or du livre d’aventure a été décerné ex-aequo au livre « Brasil. La grande traversée » de Franck DEGOUL (éditions Transboréal) et au livre « L’hiver aux trousses, Voyage en Russie d’Extrême-Orient » (éditions Stock) de Cédric GRAS.
La Toison d’or de l’aventurier de l’année a été décerné à l’équipe Solar Impulse.
Le Trophée Peter Bird a été décerné au film « And then we swam », de Ben Finney.
Le Prix Alain Bombard a été décerné au film « Le Pouvoir des rêves », de François-Xavier De Ruydts.
A 9h30 – Le pouvoir des rêves Un film de François-Xavier De Ruydts Arthur, 21 ans, est paraplégique. Malgré l’accident chez les scouts qui l’a privé de l’usage de ses jambes, il continue de rêver. Il rêve si fort qu’aujourd’hui, il s’apprête à réaliser un projet impensable : traverser la Brooks Range (Alaska) sans assistance. Avec une volonté de fer, un entraînement draconien et une équipe hors du commun, le rêve devient réalité.
A 10h50 – Freedom, la légende des aigles Un film de Muriel Barra et Jacques-Olivier Travers Ce film nous raconte l’histoire d’une rencontre improbable : celle du dernier aigle pêcheur en liberté avec un oiseau de la même espèce, mais lui captif depuis des années. Le premier, libre mais seul, nous fera partager la majesté de ses vols comme la rudesse de sa vie. Nous suivrons le second dans son étonnant apprentissage du vol et de la liberté enseignés par un homme qui va décider de changer son destin. Sorte de conte philosophique moderne, Freedom est une ode à la Liberté.
A 14h00 – Sous les glaces du Groeland Un film de Jean-Gabriel Leynaud Emmanuelle Périé et Ghislain Bardout, deux aventuriers et plongeurs expérimentés vont entreprendre un challenge ambitieux : plonger à 100 mètres de profondeur dans les abysses polaires. 8 mois d’expédition, 2 500 kilomètres de remontée des côtes ouest du Groenland, un voilier polaire à disposition de scientifiques du monde entier sont les ingrédients premiers de cette aventure d’exception.
A 15h00 – kabul Cinéma Un film de Louis Meunier C’est l’histoire incroyable du Cinéma Aryub, autrefois le plus grand et le plus luxueux cinéma d’Afghanistan. Fermé depuis les années 1990, il n’a pas passé intact l’épreuve du temps mais il a miraculeusement échappé aux destructions de la guerre civile et des Talibans.
A 16h30 – Le dernier refuge Un film de Jean-Michel Corillion Depuis plus de vingt ans, Jean-Michel Corillion filme des minorités ethniques vivant à l’écart du monde moderne. Aujourd’hui, il s’intéresse à certaines minorités qui ont abandonné leur terre natale pour venir vivre en ville. C’est le cas des Tau’t Batu, un peuple originaire de l’île de Palawan aux Philippines.
A 21h00 – Solar Impulse, la grande traversée de l’Amérique Un film d’Eric Beaufils En reliant par les airs San Francisco à New York par la seule énergie du soleil, Bertrand Piccard et André Borschberg ont pu démontrer comment l’esprit pionnier, l’innovation et les technologies peuvent changer le monde.
A 22h00 – L’île aux glaciers de marbre Un film de Luc-Henri Fage Imaginez une île déserte, inexplorée… Perdue dans les confins de l’archipel de Patagonie Chilienne, une île soumise au climat implacable des Cinquantièmes Hurlants. Des vents fous, des pluies interminables et le premier port à 250 km. Pour s’intéresser à ce gros caillou, il faut être naufragé, fou ou… spéléologue !
Vendredi 9 octobre au cinéma Olympia
9h30 – kayaking the Aleutians Un film de Justine Curgenven Personne n’avait jamais réussi à parcourir en kayak l’archipel des Iles Aléoutiennes, des îles isolées et battues par les vents. Là, plus de 20 longues distances séparent de minuscules îlots inhabités. En 2014, Justine Curvengen et Sarah Outen se lancent dans un périple depuis l’ouest des Iles Aléoutiennes et pagaient 2 500 km avant d’atteindre la terre ferme.
10h50 – 71° Solitude Nord Un film réalisé et produit par Damien Artero Hiver 2014, Nathalie Courtet, jurassienne sans expérience du Grand Nord, concrétise un rêve de gosse : parcourir la Laponie seule, en autonomie, à ski.
14h00 – Eqalusuaq, Rencontres avec les derniers prédateurs cachés Juillet en Alaska. Des millions de saumons remontent les rivières attendus de tous : grizzlis, lions de mer, orques, aigles, requins… ou jeunes apnéistes photographes ! Paul et Thomas, biologistes marins, sont venus vivre leur passion des grands espaces et des rencontres simples, sans artifice, avec ces animaux aussi impressionnants que surprenants. Parmi tous ces grands prédateurs, il y en a un qu’ils visent particulièrement : le requin-saumon !
15h00 – Africa Fusion Un film de Nic Good Alex Honnold (USA) et Hazel Findlay (Royaume-Uni) sont partis à la pointe de l’Afrique australe pour escalader les parois des plus beaux sites de grimpe. En Namibie, ils découvrent des granites orange à couper le souffle.
16h30 – Cervin, le rêve de la femme-oiseau Un film de Rinaldo Marasco et Jérôme Piguet Géraldine Fasnacht, pilote de wingsuit, nourrit un rêve depuis qu’elle a appris à voler, celui de s’élancer depuis le sommet du Cervin.
21h00 – Par delà les hauteurs Un film de Bruno Peyronnet En 2014, l’alpiniste Marc Batard se lie d’amitié avec le président de la ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez. Germe alors l’idée de faire se rencontrer deux univers sportifs a priori éloignés, la montagne et le football. (Pas de bande-annonce pour ce film)
22h00 – Semeuses de joie Un film de Caroline Riegel Dans un village du Zanskar en Inde, perché à 3 800 mètres d’altitude, une nonnerie d’un autre temps héberge des nonnes bouddhistes au cœur remarquable et à la joie contagieuse qui n’ont guère reçu d’éducation ni quitté leur montagne.
Samedi 10 octobre au cinéma Olympia
9h30 – And then we swam Un film de Ben Finney En mai 2010, deux amis entreprennent de traverser l’océan à la rame à l’aide d’un bateau acheté d’occasion. N’ayant aucune expérience de la rame, ils s’inscrivent à une course organisée mais ils apprennent par la suite que, dû au manque de participants, ils ne disposeront pas de bateau d’accompagnement.
10h30 – 80° Sud, marathoniens de l’extrême Un film de François Latour et Damien Rabeisen Frédérique et Christophe Lebrun, couple ordinaire, utilisent leur temps libre pour faire des choses « extra-ordinaires ». Fin 2014, après avoir enchaîné en dix mois, 5 marathons en conditions extrêmes et variées sur la planète, ils courent un marathon de glace en Antarctique.
11h10 – L’âme de la banquise Un film de Jérôme Espla, Nathalie et Alain Antognelli La présence ancestrale des Inuits au Groenland est aujourd’hui gravement menacée, tout comme l’avenir du grand Nord. De graves perturbations climatiques s’abattent sur l’île et induisent un véritable déséquilibre sur l’environnement. Les glaces fondent à vue d’œil, la banquise disparaît, mettant tragiquement en péril toutes formes de vie humaine et animale. Quel avenir pour les Inuits ?
C’est donc en Afrique du Sud et en France que se déroule le clip choc du célèbre réalisateur Luc Besson
Save Kids Life est un clip mais aussi une pétition. La campagne est choquante afin de sensibiliser l’Afrique, la France mais aussi le monde bien sur sur les dangers que courent des millions d’enfants en allant à l’école chaque matin. Ce parcours s’apparente parfois au « parcours du combattant » pour les milliers d’enfants n’ayant même pas 10 ans…
Plus de 500 enfants meurent sur la route tous les jours…
Un film mettait déjà en scène les enfants dans le monde et l’incroyable chemin qu’ils doivent parcourir pour aller à l’école: Le chemin de l’école.
Mais ici Luc Besson frappe fort
La vidéo s’achève par des images réelles et insoutenables provenant de caméras de surveillance en Afrique. Ces séquences enregistrées donnent le vertige, on y découvre des enfants percutés et écrasés par des véhicules lancés à pleine vitesse.
L’AFRAA regroupe 45 compagnies aériennes africaines membres, ainsi qu’une centaine de partenaires industriel
ECAir, Equatorial Congo Airlines, (www.flyecair.com), la compagnie aérienne nationale de la République du Congo, organise la 47ème Assemblée générale annuelle et le Sommet de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA), du 8 au 10 novembre 2015, à Brazzaville, sous le thème “Cieux ouverts : Croissance par la compétition et la collaboration”. L’événement est placé sous le haut patronage de SEM Denis Sassou-Nguesso, Président de la république du Congo.
L’AFRAA regroupe 45 compagnies aériennes africaines membres, ainsi qu’une centaine de partenaires industriels, dont des constructeurs-avionneurs et des motoristes, des consultants et prestataires de haute technologie, ainsi que représentants gouvernementaux, aéroportuaires et des organisations internationales.
Créée en 1964, elle a pour mission d’encourager et d’accompagner les compagnies africaines dans le développement de leurs services de transport aérien. Elle a également pour objectif de favoriser la coopération entre les compagnies du continent afin de développer une inter-connectivité de nature à asseoir un maximum de liaisons intra-africaines. Rencontre d’affaires unique en Afrique, l’Assemblée Générale de l’AFRAA a lieu chaque année, au mois de novembre. Organisée par une compagnie aérienne africaine, elle réunit près de 400 participants en moyenne. Parmi eux, des dirigeants de compagnies aériennes, des chefs d’entreprise et décideurs à l’échelle mondiale.
Au cours de cette rencontre, les participants examinent les défis qui se posent à l’industrie aéronautique et débattent des moyens à mettre en œuvre pour favoriser la croissance du transport aérien dans le continent.
Fatima Beyina-Moussa, Directrice générale d’ECAir et Présidente de l’AFRAA, participera à une table ronde avec d’autres dirigeants de compagnies aériennes africaines : Mbuvi Ngunze, directeur général de Kenya Airways, Tewolde Gebremariam, président directeur général d’Ethiopian Airlines, Sherif Fathi, président directeur général d’EgyptAir, Abderahmane Berthe, directeur général d’Air Burkina, Sanjeev Gahdia, directeur général d’Astral Aviation, Khellil Faical, directeur général de Tassili Airlines. Programme de l’assemblée.
L’Assemblée Générale de l’AFRAA, à travers les échanges entre experts de l’aéronautique permettra de mettre également sous les feux des projecteurs, les objectifs et les défis du Congo dans le domaine du transport aérien. Au Congo, 8 aéroports ont été, soit réhabilités, soit construits en 10 ans. Au mois d’août dernier, la compagnie aérienne nationale ECAir, a passé le cap du million de passagers transportés depuis sa création il y a quatre ans.
La tenue du Sommet à Brazzaville va attirer l’attention de l’industrie mondiale sur les extraordinaires possibilités qui s’offrent dans la capitale congolaise, en particulier avec l‘Aéroport de Maya-Maya, alors que les liens commerciaux et touristiques se renforcent avec l’ensemble du continent et avec les marchés nouveaux et traditionnels à l’extérieur du continent (Dubaï, Chine, Europe).
Le service de SVOD en streaming d’Afrostream est déjà disponible sur tous les écrans connectés en France, Belgique, Suisse et Luxembourg, Sénégal et Côte d’Ivoire
Orange Digital Ventures (http://www.digitalventures.orange.com) annonce sa participation au financement d’Afrostream, service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) de films et séries afro-américaines, afro-caribéennes et africaines, aux côtés de TheFamily, Cross Culture Ventures I L.P. et ACE & Company. Par ce financement, le fond corporate d’Orange (http://www.orange.com) permet à Afrostream d’accélérer le développement de son service innovant et inédit, en Europe, en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Le service de SVOD en streaming d’Afrostream est déjà disponible sur tous les écrans connectés en France, Belgique, Suisse et Luxembourg, Sénégal et Côte d’Ivoire (www.afrostream.tv). Son catalogue s’adresse à toute la famille et comprend, en plus des films et séries, des dessins animés, des concerts et des documentaires.
Tirant parti de sa présence en Afrique mais aussi dans des pays Européens ayant des diasporas importantes, Orange souhaite collaborer avec la start-up pour faciliter le développement d’Afrostream en mettant à disposition ses expertises en termes de réseaux, distribution et paiement.
Afrostream a été accompagné par Orange Fab France et par l’accélérateur de la Silicon Valley, Ycombinator. Cet investissement illustre le soutien d’Orange aux entrepreneurs les plus talentueux grâce à tous les dispositifs mis à disposition auprès des startups, du programme d’accélération au financement « early stage ».
Pierre Louette, Directeur général adjoint d’Orange et président d’Orange Digital Ventures a déclaré : « Cet investissement s’inscrit dans la logique d’ODV de financer des services capables d’adresser plusieurs zones géographiques dans lesquelles le Groupe est présent. Il va nous permettre de développer le marché de la vidéo à la demande notamment en Afrique, mais aussi d’enrichir l’offre de contenus que nous proposons déjà à nos clients en France, puisqu’Afrostream devrait être lancé sur la TV d’Orange d’ici l’été prochain».
Tonjé Bakang, PDG d’Afrostream a déclaré : « L’avenir de la télévision passe par le mobile. Grâce à cet investissement stratégique d’Orange, Afrostream réunit désormais le meilleur de l’internet mobile et le meilleur du contenu afro. Cette alliance inédite nous permettra de révolutionner l’industrie du divertissement et de viser tous les publics. »
Une formation « Android » est organisée par le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique dans le cadre du concours « Apps Togo »
Lomé, le 5 octobre 2015 – Le ministère des Postes et de l’Economie Numérique offre une formation gratuite à partir du 5 octobre 2015 au système d’exploitation « Android » pour initier les participants au concours « AppsTogo » à la plateforme et à son écosystème.
« Android », est un système d’exploitation Open Source pour Smartphones et terminaux mobiles. Ce système d’exploitation est basé sur le noyau Linux et développé par Google. En 2015, « Android » totalise plus de 80% de parts de marché, devançant donc de loin ses concurrents.
Cette formation est organisée dans le cadre du concours « AppsTogo » consacré aux jeunes développeurs et entrepreneurs dans le but de créer des applications utiles made in Togo. Cette initiation et perfectionnement à la plateforme « Android » doivent permettre aux participants de développer des applications mobiles Android de qualité.
Grâce à cette formation, les participants vont :
Apprendre l’historique du système Android, ses concepteurs, ses acteurs; Se familiariser avec l’écosystème Android, ses différentes versions et déclinaisons; Disposer d’un environnement de travail complet et acquérir une autonomie pour l’exploiter: Maîtriser les concepts fondamentaux du développement Android et du langage Java. Cette formation Android se déroulera en deux sessions :
Une session d’initiation prévue du 5 au 10 octobre 2015 ; Une session de perfectionnement programmée du 28 au 31 décembre 2015. Pour participer à cette formation, les participants au concours « AppsTogo » ont réussi le test d’évaluation en Java. Soixante places sont disponibles.
Les détails de la formation sont disponibles sur le site: http://appstogo.gouv.tg/formations/
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...