L’Africa Code Week (ACW) 2018 a dépassé toutes les attentes en permettant à 2,3 millions de jeunes sur 37 pays de s’initier au code informatique et aux compétences numériques. C’est un million de plus que lors de l’édition précédente qui avait réuni 1,3 million de jeunes autour de l’apprentissage numérique.
Selon Cathy Smith, directrice générale de SAP Afrique, le succès retentissant d’Africa Code Week en dit long sur les besoins véritables et attentes légitimes des jeunes Africains : « ils ont certes besoin d’opportunités, mais ils ont avant tout besoin qu’on leur enseigne les premiers pas pour pouvoir les saisir. Ils ont besoin de modèles, d’être guidés, d’un cadre, d’espaces d’apprentissage sûrs. »
Le renforcement des capacités pédagogiques comme pierre angulaire
de l’éducation numérique en Afrique
Après une première phase centrée sur l’alphabétisation numérique
et l’éveil des consciences quant à l’importance de telles compétences au 21ème
siècle, les partenaires clés ont mis l’accent sur l’impact durable de
l’initiative en 2018, redoublant d’efforts pour renforcer les capacités
pédagogiques en étroite collaboration avec les gouvernements, écoles et ONG. 23
000 enseignants ont ainsi pu être formés sur le programme d’apprentissage
numérique ACW en amont des événements du mois d’octobre. Le Maroc, qui utilise
Africa Code Week comme levier pour la formation de ses enseignants à l’échelle
nationale depuis 2015, se distingue à nouveau cette année avec un record de 5
208 enseignants formés en 2018. Viennent ensuite la Tunisie et le Nigéria avec
un total respectif de 2 800 et 2 553 enseignants formés cette année.
« Il n’y a qu’un seul moyen de mettre les promesses de la
Quatrième révolution industrielle entre les mains de la jeune génération :
c’est à travers un point de référence, et ce point de référence, c’est
l’enseignant, » explique Davide Storti, coordinateur de l’initiative
YouthMobile au sein de la division des sociétés du savoir de l’UNESCO. « Nous
nous réjouissons à l’idée de poursuivre le dialogue avec les gouvernements pour
que le réseau et les puissants partenariats noués dans le cadre d’Africa Code
Week se traduisent en programmes durables qui encouragent l’acquisition des
compétences numériques par les jeunes. »
Implication croissante des acteurs clés de la société
Lancée en 2015 par le département de Responsabilité sociétale
d’entreprise EMEA de SAP et déjà lauréate de plusieurs prix internationaux, ACW
a lieu tous les ans au mois d’octobre. L’initiative compte aujourd’hui sur le
soutien de l’UNESCO à travers son initiative YouthMobile, de Google, du
Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économique
(BMZ), du Cape Town Science Centre, du Camden Education Trust, de 28
gouvernements africains, de plus de 130 partenaires locaux et de 120 ambassadeurs
répartis sur tout le continent.
Pour Alexandra van der Ploeg, Directrice globale de la
responsabilité sociétale d’entreprise chez SAP, « l’une des forces d’Africa
Code Week tient dans sa capacité à forger des partenariats stratégiques autour
du renforcement des capacités pédagogiques. » Il s’agit là selon elle « d’une
solide pierre angulaire pour atteindre le quatrième Objectif de développement
durable des Nations Unies (‘Assurer l’accès de tous à une éducation de
qualité’), mais aussi le dix-septième qui vise à renforcer les partenariats
internationaux pour le développement durable. Cette quatrième édition d’Africa
Code Week fut marquée par un élan de collaboration sans précédent entre les
acteurs du public et du privé, mais aussi des ONG, permettant de former plus
d’enseignants et de toucher plus de jeunes que jamais auparavant. »
Soutenant ACW pour la troisième année consécutive, Google a
augmenté son enveloppe de subventions pour pouvoir aider davantage de
structures à former et inspirer la prochaine génération de travailleurs
numériques en Afrique. 53 associations ont ainsi reçu une subvention Google en
2018 pour organiser des formations de formateurs et des ateliers d’initiation
au code en zone urbaine et rurale. Plus de 100 000 jeunes (dont 57% de filles)
sur 11 pays africains ont ainsi pu être exposés à l’informatique et à la
programmation grâce à ces subventions.
Donner confiance aux filles, rapprocher ceux qui sont éloignés
Sur les 2,3 millions de participants de cette quatrième édition,
plus de 46% sont des filles, ce qui en dit long sur l’appétence des jeunes
Africaines pour les compétences numériques. D’autres subventions ont été
accordées cette année par BMZ, autre partenaire clé et soutien d’ACW depuis
2016 dans le cadre de l’initiative #eSkills4Girls : 20 subventions BMZ ont été
accordées à des organismes sur 15 pays émergents et en développement,
permettant à 13 791 filles d’être initiées aux compétences numériques et aux
perspectives d’emploi qui y sont liées. SAP, l’UNESCO et BMZ/GIZ ont par
ailleurs redoublé d’efforts en 2018 pour mieux appréhender les questions
d’égalité des genres au sein du programme de formation des enseignants pour
Africa Code Week.
« La représentation féminine au sein des entreprises africaines
relevant du secteur STEM peine à dépasser les 30%. Seuls de puissants
partenariats public-privé sont capables d’inverser la courbe, de créer des
opportunités plus équitables pour la jeunesse africaine et de leur permettre de
contribuer à l’essor économique du continent, » conclut Sunil Geness, Directeur
des relations gouvernementales et de la RSE chez SAP Afrique et coordinateur
global de l’initiative ACW en 2018.
D’autres partenaires ont uni leurs forces cette année pour
permettre aux jeunes vivant dans des zones reculées ou nécessitant une
attention spéciale de participer à l’initiative. Au Botswana par exemple, plus
de 150 enfants ont pu écrire leurs premières lignes de code grâce à du matériel
informatique à énergie solaire. La compagnie minière Debswana a quant à elle
choisi d’aligner sa propre stratégie RSE sur Africa Code Week, permettant ainsi
de former 1 181 jeunes autour de la seule mine d’Orapa. Au Mozambique, les
bénévoles ACW ont travaillé aux côtés d’INAGE et de Mapal pour former des
enseignants d’établissements spécialisés, qui à leur tour ont pu initier des
centaines d’étudiants sourds et malentendants aux compétences numériques. Au
Cameroun, enfin, des formations de formateurs ont été organisées pour des
enseignants malvoyants en octobre 2018 au CMPJ de Yaoundé.
Pour consulter les résultats de l’édition 2018 d’Africa Code Week,
rendez-vous sur https://africacodeweek.org/past-editions/2018-results/.
Pour en savoir plus sur SAP Afrique, rendez-vous sur le SAP News Center ou sur
Twitter @sapnews et @africacodeweek.t
À propos d’Africa Code Week Lancée en 2015 par le département de Responsabilité sociétale d’entreprise EMEA de SAP dans le cadre de son engagement sociétal pour soutenir la croissance en Afrique, Africa Code Week est une initiative de développement des compétences numériques ayant touché plus de 4 millions de jeunes à ce jour. Les partenariats sont la pierre angulaire de l’initiative et de sa capacité à inscrire son impact pédagogique dans la durée afin de réduire la fracture des compétences et les disparités entre les sexes à l’échelle de tout un continent. Africa Code Week compte aujourd’hui sur le soutien de partenaires clés (l’UNESCO à travers son initiative YouthMobile, Google, le Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économique (BMZ), le Cape Town Science Centre, le Camden Education Trust) de 28 gouvernements africains, de 130 partenaires locaux et de 120 ambassadeurs répartis sur tout le continent. 2,3 millions de jeunes ont pu bénéficier des ateliers Africa Code Week lors de la quatrième édition qui s’est déroulée sur 37 pays au mois d’octobre 2018. Rendez-vous sur www.africacodeweek.org pour rejoindre l’aventure aux côtés de SAP et de ses partenaires.
À propos de SAP En tant que leader du marché des logiciels, SAP (NYSE : SAP) aide les entreprises de toutes tailles à mieux fonctionner. Des activités administratives à la salle de réunion du Conseil, de l’entrepôt au magasin avec pignon sur rue, de l’ordinateur de bureau à l’appareil mobile, SAP permet aux personnes et aux entreprises de travailler ensemble plus efficacement et d’utiliser leur compréhension des activités économiques de manière plus efficace pour devancer la concurrence. Les applications et services SAP permettent à plus de 345.000 clients de travailler de manière rentable, de s’adapter en permanence et de croître durablement. Pour obtenir de plus amples informations, consultez le site www.sap.com.
Selon le dernier rapport annuel sur la
liberté économique dans le monde (EFW), le rang de l’Afrique du Sud en matière de liberté économique
s’est considérablement détérioré, passant de la 46ème position en 2000 à la 110ème cette
année. L’Île Maurice quant à elle troque désormais la 8ème place du classement général contre sa
26ème position en 2000. Si l’Afrique du Sud avait suivi la voie mauricienne et renforcé le niveau de liberté économique,
les Sud-Africains seraient aujourd’hui en meilleure santé, plus riches et plus heureux.
Lorsque l’économiste britannique
James Meade s’est rendu à Maurice en 1960, il en a conclu que son avenir était peu prometteur. Après, il a reçu un prix
Nobel d’économie, en 1977, et le petit pays insulaire mauricien a montré au monde que de sombres prédictions
économiques ne correspondent pas forcément à la réalité, en particulier lorsqu’il s’agit d’un
peuple à fort esprit entrepreneurial.
Maurice a connu une transformation
économique remarquable, passant d’une économie à faible revenu basée sur l’agriculture, à un pays
diversifié à revenu moyen-supérieur qui attire des investissements étrangers considérables. Plus
précisément, Maurice a opté pour la consolidation de la liberté économique en libéralisant son
économie, reconnaissant qu’il s’agissait de la meilleure voie pour générer la prospérité future.
Duo liberté
économique et recul de la pauvreté
L’un
des objectifs clés de
l’indice EFW est d’établir s’il existe un lien entre la liberté
économique, la croissance économique et la richesse. Les
conclusions du rapport confirment sans ambiguïté que la liberté
économique est étroitement liée à la
prospérité et à la croissance: les pays économiquement libres ont
tendance à se développer plus rapidement
et à être plus prospères. Les pays du quartile supérieur du classement
de liberté économique ont un PIB moyen
par habitant de 40 376 dollars, contre 5 649 dollars pour les pays du
quartile inférieur. Dans le quartile supérieur, le revenu moyen
des 10% les plus pauvres était de 10 660 dollars, contre 1 345 dollars
pour les plus pauvres du quartile inférieur. Il est
intéressant de noter que le revenu moyen des 10% les plus pauvres des
pays les plus économiquement libres est presque le double de celui
des pays les moins libres. Cela montre que la liberté économique profite
à tout le monde, aussi bien les pauvres que les
riches.
L’impact de la
liberté économique
Les
personnes vivant dans les pays les
plus libres peuvent également espérer vivre beaucoup plus longtemps,
avec une espérance de vie moyenne de 79,5 ans, contre 64,4
ans dans le quartile inférieur. Plusieurs autres indicateurs sont
meilleurs dans les pays économiquement libres que dans ceux qui ne
disposent pas de liberté économique. Par exemple, les libertés
politiques et civiles sont considérablement plus
élevées dans les pays économiquement libres que dans les pays non
libres. L’égalité du genre est plus grande dans
les pays économiquement libres ; et les niveaux de bonheur y sont aussi
plus élevés.
Les progressions faramineuses
de Maurice
En
1990, Maurice avait un PIB moyen par
habitant de 7 387 dollars et une espérance de vie moyenne de 69,4 ans.
En revanche, l’Afrique subsaharienne avait un PIB moyen par
habitant de 9 696 dollars et une espérance de vie moyenne de 62,1 ans. À
partir des années 1990, pour éviter le
déclin économique, Maurice a connu d’importants changements qui ont
nécessité des réformes radicales dans la
politique gouvernementale et des adaptations rapides de la part du monde
des affaires. La manière dont les défis ont été
relevés a montré la résilience du peuple mauricien et a permis de mieux
comprendre les facteurs qui ont amené certains
commentateurs à qualifier la performance de l’économie du pays au cours
des dernières années de «miracle
mauricien». C’est ainsi, qu’en 2017, le PIB réel moyen par habitant de
Maurice était de 20 293 dollars (soit une
augmentation de 175%) et l’espérance de vie moyenne était plus longue de
cinq ans (74,4 ans). En Afrique subsaharienne, le revenu
réel par habitant a augmenté de 27% pour atteindre 12 295 dollars et
l’espérance de vie moyenne a augmenté
d’un maigre 0,7 ans pour atteindre 62,8 ans.
Ramakrishna Sithanen, vice-Premier
ministre mauricien et ministre des Finances et du Développement économique, a décrit la situation économique dans les
termes suivants:
«Nous sommes
confrontés à un problème très simple: nous sommes comme un patient malade et qui doit prendre des médicaments,
peut-être pour un certain temps. Le patient veut aller mieux, il n’aime pas être malade, mais il ne veut peut-être pas prendre
le médicament. À un moment donné, nous devons prendre le médicament ».
Le gouvernement sud-africain doit
reconnaître qu’il a le pouvoir de réformer directement l’économie nationale et d’adopter des politiques susceptibles
d’accroître la croissance et de réduire la pauvreté. Alors que le reste du monde s’achemine vers une liberté
économique et des libertés civiles accrues, l’Afrique du Sud suit la trajectoire opposée. Cela se reflète dans le
déclin spectaculaire de la croissance économique et dans des taux de chômage toujours élevés, avec près de 10
millions de personnes au chômage et sans aucun espoir de trouver un emploi, et sans savoir pourquoi.
L’Afrique du Sud manque d’institutions
favorables à la liberté économique qui incluent les fondamentaux: liberté de choix personnel, échange volontaire,
liberté de concurrence et sécurité des droits de propriété. Sans le renforcement de ces libertés centrales,
il est difficile de définir comment l’Afrique du Sud pourra se développer et devenir plus prospère.
Jasson Urbach, analyste pour The Free Market Foundation – Article initialement publié en anglais par la Free market Foundation – Traduction réalisée par Libre Afrique – Le 16 janvier 2019.
35 minutes pour relier Dakar à Diamniadio contre 1 heure en période de pointe
Dakar a aujourd’hui fait un pas de géant pour réduire considérablement les embouteillages et limiter la pollution urbaine. En réceptionnant, hier, les premières rames du train express régional (TER), le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exprimé toute sa fierté d’avoir contribué au financement de ce « projet remarquable et porteur de transformation ».
« Avec ce train, le Sénégal devient un pionnier en Afrique de l’Ouest dans le développement de systèmes de transport collectif modernes et à grande vitesse », a déclaré Adesina. Le Sénégal est, en effet, le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria, à se doter d’un système de transport ferroviaire de masse bimode : électrique et thermique.
« Le TER permettra d’économiser du temps et de l’argent pour le transport en commun, a ajouté le président Adesina. Imaginez : avec le TER, il ne faudra plus que 35 minutes pour faire le trajet Dakar-Diamniadio ! » En période de pointe, le trajet par la route entre Dakar et Diamniadio nécessite plus d’une heure. « Le TER réduira les embouteillages et contribuera à l’atténuation de la pollution atmosphérique urbaine », s’est félicité Adesina.
Le président Macky Sall a insisté, de son côté, sur le caractère historique du projet. « Il s’agit, a-t-il lancé, du tout premier projet ferroviaire du Sénégal indépendant après la ligne Dakar-Rufisque construite en 1883. » Et pour cette première, le Sénégal a choisi de faire un saut technologique. « Nous avons choisi de nous projeter à la pointe du progrès dès l’appel d’offres pour le TER. Toutes les cabines sont climatisées et dotées du Wi-Fi, dans ce train bi-mode électrique et diesel. Les Sénégalais méritent de voyager dans le confort et la sécurité tout en économisant leur temps et leur argent », a-t-il déclaré.
Long de 55 kilomètres, le TER reliera Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne en passant par la ville nouvelle dédiée aux affaires de Diamniadio, qui connaît un développement fulgurant. La première phase du projet, financée par la Banque africaine développement, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, le Trésor français et le Sénégal pour un montant total d’environ 1 milliard d’euros, connecte la capitale, Dakar, au pôle urbain de Diamniadio. Les travaux devraient se terminer en juin 2019. Les travaux de la seconde phase, reliant Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne, devraient démarrer dans la foulée.
Le président Adesina a profité de l’occasion pour faire part de la volonté de la Banque africaine de développement de financer cette seconde phase.
« Le TER est une victoire pour le peuple, une victoire pour l’environnement, une victoire pour Dakar et sa banlieue, une victoire pour le Sénégal », s’est-il enthousiasmé après avoir effectué le trajet à bord du train.
« C’est le plus grand investissement jamais réalisé par la Banque islamique de développement dans un projet en Afrique subsaharienne, témoignage de notre confiance dans le pays et dans l’intérêt du projet », a déclaré son président, Bandar Al Hajjar.
Le secrétaire d’État français auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a abondé dans le même sens : « Le Sénégal est un modèle de l’émergence. Avec ce train, vous avez démontré qu’impossible n’est pas sénégalais. Le Sénégal a, aujourd’hui, un train d’avance avec ce choix d’un TER à la pointe de la technologie pour le peuple. »
Avec environ 3 millions d’habitants (et une projection de 5 millions d’habitants à l’horizon 2030), Dakar abrite 25 % de la population totale du pays et 50 % de sa population urbaine sur une superficie correspondant à seulement 0,3 % du territoire national. La mise en place d’un système de transport de masse performant, rapide, sûr et confortable constitue ainsi une réponse structurelle aux défis de développement de la capitale sénégalaise.
La Banque africaine de développement souhaite intensifier ses efforts dans le développement des transports de masse. Elle entend ainsi renforcer la connectivité urbaine en finançant la mise à niveau des réseaux routiers dans les agglomérations et la construction d’infrastructures de transport collectif, à l’image du TER de Dakar. La Banque entend également accroître l’accès au financement des transports en commun, en préparant en amont des projets bancables, dans lesquels elle s’efforcera également d’impliquer des opérateurs privés. Enfin, pour améliorer la mobilité, la Banque africaine de développement partagera les meilleures pratiques dans la conception et la mise en œuvre de systèmes de transport intégré, tout en plaidant pour leur planification dès la conception des schémas de développement urbain, comme elle l’a fait dans le cadre du tramway de Nairobi.
La Banque africaine de développement a appuyé 108 opérations au Sénégal pour un montant total de 1 675 milliards de francs CFA (environ 2,9 milliards de dollars américains) depuis le début de ses opérations dans le pays, en 1972.
Car les investissements privés sont toujours inférieurs de 7 points de base par rapport au ‘modèle’ sud-est-asiatique, et les IDE encore à la peine, majoritairement captés par le secteur extractif.
Car cette année, 70% des terriens pauvres sont Africains, comme le pointe le tout récent, passionnant et néanmoins optimiste document Foresight Africa de The Brookings Institution.
En image, sur l’index McKinsey, c’est en haut, à droite, que chacun voudrait être.
En ce 1e jour de l’année berbère 2969, souhaitons la bonne année à ce peuple ancien, celui des Imazighen.
Et si Yennayer ⵉⵏⵏⴰⵢⵔ nous projette 950 ans après 2019, c’est parce qu’il trouve son origine du côté de la 22e dynastie, fondée par le pharaon berbère Sheshonq 1er issu d’une confédération libyque.
Ce premier jour amazigh est donc le 12e du grégorien 2019, pendant que le calendrier julien traîne encore au 30 décembre 2018. Les Perses sont en 1397 et nous sommes en 1440 de l’hégire, en 2011 pour les Ethiopiens, en 5779 chez les Hébreux.
Tout le monde est d’accord pour dire que le tableur Excel marque aujourd’hui 43477.
Vainqueur de l’eGovLab Challenge au Sénégal, Mamadou Diagne présente sa solution I-Citoyen au cœur du réacteur mondial de l’innovation au #CES2019 de Las Vegas.
Grâce à lui, des Sénégalais qui ne savent ni lire ni écrire en français ou dans leurs langues nationales peuvent avoir des renseignements sur les procédures administratives comme l’obtention des extraits d’état civil, les casiers judiciaires ou encore sur la fiscalité.
AfricaTechNow rassemble ainsi au CES les nouvelles énergies digitales du continent. Occasion encore de s’inspirer des expériences d’autres longs crayons comme Caroline A. Wanga, la Kenyane de chez Target.
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut
Rendez-vous le 6 et 7 février à la maison de l’UNESCO pour le 20ème colloque du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER)
Sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel MACRON Président de la République
Depuis sa première édition en 1999, le Colloque annuel du SER s’empare d’un sujet stratégique pour l’avenir de l’ensemble du secteur des énergies renouvelables et le met en débat.
La 20ème édition se tiendra les mercredi 6 et jeudi 7 février 2019 à la Maison de l’UNESCO à Paris.
Placées sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République, et intitulées « Energies renouvelables : un enjeu de civilisation », ces deux journées s’articuleront autour de six tables rondes, de regards croisés et la remise du Trophée des énergies renouvelables.
Mercredi 6 février :
TR 1 – Le changement climatique à l’échelle de la Planète et le rôle des énergies renouvelables
TR 2 – Le déploiement planétaire des énergies renouvelables, clé du développement
TR 3 – L’accès à l’énergie en Afrique
Remise du Trophée des EnR
Jeudi 7 février :
TR 4 – L’Europe aux avant-postes de la transition énergétique ?
TR 5 – Focus France : une transition énergétique, vecteur de transformation du pays ?
Regards croisés – Les territoires : un rôle moteur pour mettre en œuvre la transition
TR 6 – Et demain ?
Un focus Afrique le jeudi à 15h30
Et demain ?
Animée par Erik ORSENNA, membre de l’Académie française
Avec les énergies renouvelables, le monde engage une transition profonde qui devrait éviter que se multiplient les catastrophes climatiques, les conflits, les famines, les épidémies et les inégalités.
De nombreux pays et de nombreuses entreprises ont entamé la transformation de leur mix énergétique et les pays en développement y trouvent la solution pour apporter l’énergie au plus près de leurs populations. Les énergies renouvelables sont des énergies compétitives, simples à utiliser, trouvant leur source d’approvisionnement sur les lieux mêmes où elles sont produites, sont produites.
Quels sont les défis qu’il reste à relever ? Variabilité de leur production, utilisation de métaux rares pour la fabrication des équipements, innovation, acceptabilité par les populations, financement ?
Ouverture Pascal CANFIN, Directeur général, WWF
Elisabeth AYRAULT, Présidente du directoire, Compagnie Nationale du Rhône (CNR) Thierry BARBAUT, Responsable numérique et communication, Agence des Micro-Projets Sylvain DESJONQUERES*, Directeur Général, Groupe L’OCCITANE François JACQ, Administrateur général, Commission des affaires économiques (CEA) Ghislain de MARSILY, Professeur émérite à l’université Pierre et Marie Curie et à l’Ecole des Mines de Paris, membre de l’Académie des sciences Cédric PHILIBERT, Division des Energies Renouvelables, Agence Internationale de l’Energie (AIE)
Mes parents ne savaient pas que le prénom qu’ils avaient choisi pour moi signifiait « claire », « transparente » en espagnol. Mais ils connaissaient l’importance de la transparence, de l’honnêteté et de l’intégrité. J’ai grandi en Bulgarie avec ces valeurs ancrées en moi. Aujourd’hui, elles me tiennent à cœur dans mon travail à la Banque mondiale.
Plus grave encore, la corruption anéantit la relation de confiance entre les citoyens et l’État, un moteur essentiel du développement. Nous le savons : une mauvaise gouvernance est l’un des quatre principaux facteurs de la pauvreté, avec les conflits et la violence, la croissance démographique incontrôlée, et les effets du changement climatique et les catastrophes naturelles.
En 1996, j’ai pleinement adhéré au discours historique de James Wolfensohn sur le « cancer de la corruption ». Plus de vingt ans se sont écoulés, pendant lesquels la Banque mondiale a intensifié ses efforts pour lutter contre ce fléau dans de multiples domaines, en soutenant ses pays clients et en s’employant à renforcer la transparence et les contrôles au sein même de l’institution.
Je suis fière des progrès que nous avons accomplis, mais le combat n’est pas terminé et il reste encore beaucoup à faire. La bonne nouvelle, c’est que la Banque mondiale n’est pas seule à mener la lutte. Lors de la récente Conférence internationale contre la corruption (a) qui s’est tenue à Copenhague, j’étais aux côtés de vingt ministres et chefs d’État ainsi que de plus de 1 800 représentants de la société civile et du secteur privé pour discuter des moyens de renforcer la lutte anti-corruption. Nous avons pris des engagements (a) de grande ampleur pour faire progresser les programmes de lutte contre la corruption. Il est essentiel que les dirigeants démontrent leur volonté politique et donnent de la visibilité à cette question. Il est également important que cette mise en avant s’appuie sur des savoir-faire techniques, des réglementations adaptées et des efforts constants.
C’est pourquoi nous considérons comme prioritaire la réalisation de diagnostics qui permettent de comprendre les causes profondes de la corruption dans chaque pays et d’évaluer à la fois les progrès réalisés et les raisons des échecs de certaines initiatives. Parce que nous savons que le succès des efforts de transparence repose aussi sur la maîtrise de la culture des données, nous nous attachons à renforcer la capacité des pays à comprendre et à utiliser efficacement l’information. Sans cela, les citoyens pourraient être riches en données, mais pauvres en information.
S’agissant du traitement des données, les nouvelles technologies peuvent nous aider à exécuter certaines des tâches les plus lourdes et nous fournir ainsi de nouveaux moyens de lutte contre la corruption. Par exemple, nous travaillons actuellement en partenariat avec une grande entreprise technologique afin d’exploiter les capacités de l’intelligence artificielle pour déceler des schémas cachés et des risques dans les données relatives à la passation des marchés.
Par ailleurs, pour encourager le secteur privé à investir dans les économies émergentes et en développement, il faut prêter attention aux risques de corruption auxquels les investisseurs sont confrontés. Il est donc nécessaire d’uniformiser les règles du jeu pour les grandes et les petites entreprises, de mettre en place les cadres réglementaires appropriés et d’inciter à l’intégrité. Cela signifie également qu’il faut surveiller les flux financiers illicites et bloquer les chemins détournés empruntés par les produits de la corruption.
Près d’un quart de siècle après, la Commission vérité et réconciliation demeure un objet/projet politique unique et inégalé.
Un concentré de violence posé comme base de la paix. L’ubuntu. Ici et là sur le continent, on tenta de s’en inspirer, mais personne n’était Tutu, personne n’arrivait à la cheville venimeuse des tueurs de l’apartheid.
Enfin sorti en français, le film de Roland Joffe fait le récit d’un face-à-face improbable entre l’Archevêque et l’Antéchrist, le chrétien (Forest Whitaker) et le raciste (Eric Brana), avec aussi le puissant acteur sud-africain Morné Visser.
A Liliesleaf, à Robben, à Fort Hare, à Soweto, au siège de l’ANC de Plein St dans ce petit bureau où – sidérés – nous tendions un micro à Nelson Mandela, l’histoire s’écrivait sous nos yeux. Fureurs et contradictions, car partout les hommes se battent pour la survie de ce qu’ils croient être.
Tiré d’une pièce de théâtre écrite en prison par Michael Ashton (KIM ASHTON), un Ecossais qui n’avait jamais mis les pieds en Afrique du Sud, Forgiven en dit encore plus entre ses images, quand bons et méchants surgissent dans toute leur ambiguïté.
Le jeune patron du hub kenyan de Kakuma se réjouira de voir Nairobi figurer dans le top 20 JLL des villes les plus dynamiques. Seule capitale africaine, à la belle sixième place, derrière quatre indiennes et une vietnamienne, devant toutes les chinoises. L’axe Afrique-Asie est tracé, jalonné de boosters sur-vitaminés.
Chez Reputation Squad, nos pôles Afrique-Moyen Orient-Chine sont bien alignés pour vous accompagner sur les réseaux de demain. Dès aujourd’hui.
En sortant de chez Albertine (www.albertine.com), la plus germanopratine des librairies d’Amérique, Central Park tout givré pousse au grandiose refuge du The Metropolitan Museum of Art pour admirer jusqu’à fin février l’exposition Bijoux, le corps sublimé.
Voyez ces manchettes en or gravées de têtes de crocodile du roi du Bénin, et, venues du fond des âges, ces sandales et étuis d’orteil du même métal qui ont accompagné vers la vie éternelle les épouses étrangères de Thoutmosis III. Trente-six siècles les éclairent.
Marqueurs de pouvoir, objets de hiérarchisation sociale, l’au-delà des arts décoratifs.
Comme ces éclats d’œuf d’autruche, soigneusement tressés, que les Bochimans portaient en sautoir pour les parties de chasse au bord de la Kunene…
Broad Collar, ca. 1353–1336 B.C.
Egyptian, New Kingdom, Amarna Period
Faience; Diam. 31.5 cm (12 3/8 in) Terminals: L. 8.7 cm (3 7/16 in.); W. 2.5 cm (1 in.); Th. 0.6 cm (1/4 in.)
The Metropolitan Museum of Art, New York, Rogers Fund, 1940 (40.2.5)
http://www.metmuseum.org/Collections/search-the-collections/549199
Thierry Barbaut et Aphrodice Mutangana le fondateur du KLab de Kigali au Rwanda
Isaac Munyakazi, le ministre d’Etat des Enseignements primaire et secondaire, a annoncé l’ouverture de la toute première école de programmation de logiciels du Rwanda.
Au cours d’un entretien accordé au journal rwandais The New Times, le ministre a indiqué qu’un premier groupe de soixante jeunes passionnés de technologie, sélectionnés dans tout le pays, commenceront les cours cette année.
Les futurs apprenants sont ceux qui ont obtenu de bons résultats dans les matières STEM (Sciences, Technology, Engineering, Mathematics) lors des examens nationaux O’Level de l’année dernière.
L’établissement de formation spécialisée, hébergée à l’Ecole d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) de Nyabihu, viendra renforcer les efforts du pays pour devenir un pôle technologique régional. Sa construction, achevée au début de l’année dernière, a coûté à l’Etat plus de 4 milliards de Francs rwandais (4 441 638 dollars US). Avec le temps, elle accueillera de plus en plus d’apprenants.
D’après Eugene Mutimura, le ministre de l‘Education, l’objectif de cette école est de « construire une économie basée sur la connaissance et d’encourager nos jeunes à acquérir les compétences recherchées nécessaires pour rivaliser au sommet d’un monde en constante évolution ». Il a ajouté qu’après leur formation de trois ans, « nous mettrons les apprenants formés en contact avec les industries respectives et certaines des plus grandes entreprises technologiques locales et internationales pour une croissance future ».
« Au cours de ces trois années, les étudiants seront également envoyés à l’étranger pour suivre une formation de six mois dans certains des plus grands collèges informatiques et entreprises de pointe du secteur de la technologie, en partageant leurs connaissances et leur expérience avec leurs pairs et les experts », a souligné Eugène Mutimura.
Pour le ministre de l‘Education, « nous pensons que cette école de codage favorisera l’excellence dans notre secteur des TIC et réduira les dépenses publiques liées à la dépendance des entreprises étrangères pour nous fournir des solutions technologiques ».
Thierry Barbaut et Aphrodice Mutangana le fondateur du KLab de Kigali au Rwanda
Innocence de l’année nouvelle, et la supernova des vœux qui éclaire les échanges. Déjà comme une idée à bride abattue, serpentine et embarrassée, 2019 nous enverra encore plus au large de la simplicité des sentiments.
Ce qui se formule, se dit, se propulse sur les réseaux, assemble en pointillé un paysage dynamité par les interdits, l’informulable des théorèmes anciens, une somme de repères que les cartes dépliables recèlent.
Ainsi s’inventent quelques élans exaltants qui seraient vitalisés par l’audace balisée que cette photo illustre et détourne.
Un lion blond enserré par une blonde, la nature et la Barbie, l’animal devenu intouchable, la femme inabordable, le genre dissous dans la bienveillance nunuche, un cirque gentil, une hypothèse trans-humaniste.
C’est presque une langue neuve, un envol en perdition, et nous devrons bien codifier le récit qui va avec.
3. Les déplacements forcés de population concernent 68,5 millions de personnes
Selon le HCR – Agence des Nations Unies pour les réfugiés – le nombre de personnes contraintes de migrer en raison des persécutions, des conflits ou des violences a atteint un chiffre sans précédent en 2017 (source : Tendances mondiales 2017). Environ 40 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays, tandis que 25,4 millions ont trouvé refuge à l’étranger. Contrairement à une idée largement répandue, 85 % de ces réfugiés se trouvent dans des pays en développement. Le reste d’entre eux vit dans quelque 55 pays à revenu élevé, dont 970 000 en Allemagne.
Cet afflux de réfugiés met les ressources des pays d’accueil à rude épreuve. Au Liban, pays qui compte le plus grand nombre de réfugiés par habitant, environ un habitant sur quatre est un réfugié syrien, et le taux de pauvreté dans la population réfugiée syrienne atteint 70 %. L’Ouganda abrite actuellement plus d’un million de réfugiés sud-soudanais. En 2017, quelque 655 500 personnes en trois mois ont fui le Myanmar pour le Bangladesh ; ils sont aujourd’hui plus d’un million à Cox’s Bazar, dans ce qui constitue le plus grand camp de réfugiés au monde. Environ 3 millions de personnes ont quitté le Venezuela ces dernières années en raison de la crise économique grandissante qui y sévit, mais la plupart d’entre elles n’ont pas le statut officiel de réfugié. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus d’un million se sont installées en Colombie.
4. La fenêtre d’action pour contenir le réchauffement global à 1,5 °C se réduit inexorablement.
Dans un rapport faisant autorité, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (a) a indiqué que si l’on veut que le réchauffement planétaire ne dépasse pas les 1,5 °C, il fallait une transition « rapide et de grande portée » en matière d’usage des sols, d’énergies, de systèmes industriels, de bâtiment, de transports et de villes. Selon le GIEC, les émissions de dioxyde de carbone d’origine anthropique doivent impérativement baisser de 45 % par rapport aux niveaux de 2010 à l’horizon 2030 et devenir nulles vers 2050. La planète s’est déjà réchauffée de 1 °C par rapport aux niveaux préindustriels, ce qui altère profondément les systèmes humains et naturels et se traduit notamment par une augmentation des sécheresses, des inondations et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes, une hausse du niveau des océans et une perte de biodiversité.
Toujours selon ce rapport, « d’ici 2100, l’élévation globale du niveau de la mer serait inférieure de 10 cm avec un réchauffement de la planète de 1,5° C contre 2° C. La probabilité que l’océan Arctique soit exempt de glace en été serait d’une fois par siècle si le réchauffement de la planète est contenu à 1,5° C, contre au moins une fois par décennie avec une hausse de la température moyenne de 2° C. Avec un réchauffement de la planète de 1,5° C, les récifs coralliens diminueraient de 70 % à 90 %, tandis que plus de 99 %, soit la quasi-totalité, serait perdue à 2° C ».
Selon les estimations de l’étude Shock Waves, menée par le Groupe de la Banque mondiale, le changement climatique pourrait faire basculer 100 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté. Les migrants climatiques internes sont en train de révéler la dimension humaine du changement climatique. Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale Groundswell : Se préparer aux migrations climatiques internes, si l’on n’agit pas de toute urgence contre le changement climatique et pour le développement, trois régions du monde (l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine) pourraient être globalement confrontées à la présence de plus de 140 millions de migrants climatiques internes d’ici 2050. Le 3 décembre, la Banque mondiale a annoncé qu’elle allait doubler ses investissements actuels sur cinq ans pour les porter à 200 milliards de dollars environ dans le but d’aider les pays à engager des mesures ambitieuses pour le climat, de promouvoir les énergies renouvelables et d’aider les populations à s’adapter au changement climatique.
5. 91 % de la population mondiale est exposée à la pollution atmosphérique.
Neuf personnes sur 10 respirent un air pollué dans le monde, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé couvrant 4 300 villes et zones habitées de 108 pays. Les niveaux les plus élevés de pollution de l’air ambiant sont enregistrés dans les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est, avec des niveaux annuels moyens souvent plus de 5 fois supérieurs aux limites fixées par l’OMS. Ce sont ensuite les villes à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique et du Pacifique occidental qui sont les plus concernées. D’après les données les plus récentes, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, 97 % des villes de plus de 100 000 habitants ne satisfont pas aux directives de l’OMS en matière de qualité de l’air. Les dernières estimations révèlent que 7 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution de l’air ambiant (extérieur) et de l’air à l’intérieur des habitations, et près de 90 % de ces décès se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. La pollution de l’air ambiant, dont les sources sont également à l’origine de fortes émissions de CO2, est responsable à elle seule d’environ 4,2 millions de décès.
6. Au moins 33 % des déchets sont brûlés ou non traités.
À l’échelle mondiale, les déchets solides contribuent au changement climatique et constituent l’une des plus importantes sources de pollution des océans. Selon le rapport intitulé What a Waste, en 2016, la planète a produit 242 millions de tonnes de déchets plastiques, soit 12 % du volume total des déchets solides. Le plastique représente environ 90 % des déchets flottants sur les océans, dont 62 % sont constitué d’emballages de boissons et d’emballages alimentaires. Bien qu’il soit produit en quantité industrielle depuis une soixantaine d’années seulement, le plastique mettra plusieurs décennies, voire plusieurs siècles, avant de disparaître. Le rapport fait observer que « même si les déchets plastiques étouffent nos océans, notre consommation de plastique ne fait qu’augmenter. Des villes et des pays se développent sans avoir mis en place des systèmes capables de gérer l’évolution de la composition des déchets produits par leurs habitants ».
7. La malnutrition infantile et les retards de croissance sont liés à des problèmes d’assainissement.
Plus de 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes correctes ou à de l’eau propre pour se laver et boire. Le manque d’assainissement est responsable de 1,6 million de décès par an et contribue aux retards de croissance. Plus de 150 millions d’enfants dans le monde souffrent de retards de croissance, en raison de troubles de la croissance prénatale dus à l’insuffisance des soins dont a bénéficié leur mère, à la malnutrition, au manque de stimulation et aux maladies intestinales contractées durant la prime enfance. Des recherches récentes montrent que le cerveau des enfants souffrant de retards de croissance présente moins de connexions neuronales que la normale, ce qui les pénalise durant leurs études et dans leur vie professionnelle future, dans un contexte de compétitivité toujours croissante. En plus des 10 milliards de dollarsqu’il a investis dans le domaine de l’assainissement, le Groupe de la Banque mondiale a formé un partenariat avec la Fondation Bill & Melinda Gates dont le but est d’encourager l’adoption de technologies de pointe (a) afin que tous puissent bénéficier d’infrastructures d’assainissement adéquates.
8. Moins d’un élève sur deux dans les pays en développement atteint un niveau minimal de compétences scolaires.
Le niveau d’études n’a jamais été aussi élevé dans le monde, mais il existe des écarts considérables dans la quantité de connaissances acquises par les enfants. Une nouvelle base de données couvrant 160 économies s’emploie à harmoniser les notes obtenues aux évaluations internationales et régionales afin de calculer le nombre réel d’années de scolarité effectuées par les enfants. Les notes moyennes vont de 600 dans les pays les plus performants, à 300 dans les pays les moins performants (la note de 400 correspondant au niveau de compétences minimal). Ces écarts s’expliquent notamment par les moins bonnes conditions de santé et de nutrition dans lesquelles vivent les enfants dans les pays à faible revenu, un moins grand nombre d’années passées à l’école (quelque 260 millions d’enfants et de jeunes ne sont pas du tout scolarisés), l’absentéisme des enseignants, leur niveau de compétences parfois insuffisant, la fragilité, les conflits et la violence. La base de données sur les acquis scolaires fait partie du Projet pour le capital humain du Groupe de la Banque mondiale, dans lequel un indice classe les pays en fonction de leur situation en matière de santé et d’éducation.
9. La demande de métiers hautement qualifiés est en hausse.
Le rapport évalue l’égalité juridique entre les sexes dans 189 économies en fonction de 7 indicateurs, en attribuant des notes de 0 à 100. La note moyenne mondiale pour l’obtention d’un emploi s’établit à 67. En ce qui concerne l’indicateur d’accès au crédit, 42 % des pays affichent la note 0, et quatre régions – l’Asie de l’Est et le Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne – obtiennent une note moyenne inférieure ou égale à 20. La note moyenne des pays à faible revenu s’élève à 8. D’après les estimations des études, les inégalités entre hommes et femmes génèrent une perte de revenu moyenne de 15 % dans les économies de l’OCDE, dont 40 % sont dus aux inégalités d’accès à la création d’entreprise. Les pertes seraient sensiblement plus élevées dans les pays en développement.
Ces deux dernières années, 87 réformes de la législation ont été adoptées dans 65 économies afin d’améliorer l’inclusion économique des femmes. Et l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (a) lancée récemment devrait mobiliser plus de 1,6 milliard de dollars au profit des femmes entrepreneurs des pays en développement pour éliminer les inégalités entre les sexes en matière de financements.
11. Les emprunts des économies à revenu faible ou intermédiaire ont plus que triplés.
L’augmentation de l’endettement des économies à revenu faible ou intermédiaire intervient dans un contexte d’inquiétudes face à la hausse générale de la dette mondiale qui, selon certaines estimations, est 60 % plus élevée qu’avant la crise financière de 2018. Le fort niveau d’endettement, s’ajoutant aux récentes tensions commerciales, accentue les risques (a) pour la croissance économique mondiale et la réduction de la pauvreté. La Banque mondiale collabore avec les pays pour les aider à gérer leurs niveaux d’endettement (a) et renforcer leurs économies en faisant appel au secteur privé pour investir et en exploitant les possibilités de la technologie, notamment de la fintech.
12. D’ici 2050, le monde comptera deux fois plus de citadins que de ruraux.
14. Environ 118 millions de personnes sont raccordées à l’électricité chaque année.
L’accès à l’électricité s’est accéléré depuis 2010, 40 pays ayant atteint l’accès universel depuis 2010. Le Bangladesh, l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie font partie des pays ayant fait le plus de progrès. Ils ont tous amélioré leur accès à l’électricité de 3 % ou plus par an entre 2010 et 2016. Au cours de la même période, l’Inde a raccordé 30 millions de personnes par an, soit plus que n’importe quel autre pays.
Néanmoins, environ un milliard d’individus, soit 13 % de la population mondiale, vit encore sans électricité. Les régions les plus à la traîne sont l’Afrique subsaharienne ainsi que l’Asie centrale et l’Asie du Sud. Près de 87 % de la population mondiale sans électricité habite en milieu rural. Si le constat est accablant, la situation progresse sur de nombreux fronts. Dans beaucoup de pays, de nouvelles solutions à grande échelle alliant réseaux électriques et systèmes hors réseau ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’énergie. Dans d’autres, les mini-réseaux et les installations photovoltaïques domestiques offrent des solutions prometteuses. La transition en cours est favorisée par la forte baisse du coût des énergies propres. Le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé à financer un nouveau programme mondial à hauteur d’un milliard de dollarspour accélérer les investissements dans le stockage de l’électricité sur batterie pour les systèmes énergétiques dans les pays en développement et les pays à revenu intermédiaire. Ce programme doit aider les pays à accélérer le déploiement des énergies renouvelables — en particulier l’éolien et le solaire – tout en améliorant la sécurité énergétique, la stabilité des réseaux et l’accès à l’électricité.
Nativité : un Galiléen de Nazareth annoncé par l’étoile.
Simplicité, humilité, partage à l’image de cette cathédrale du désert édifiée à la main fin 19e au fin fond du Kalahari.
Arrivés par bateau puis en chariot, les pères salésiens s’improvisèrent bâtisseurs à l’aide de l’Encyclopédie des Arts et Métiers : des planches taillées dans les troncs trouvés au bord du fleuve, des années à marner par 50 degrés, la cloche qui ne viendra de Troyes que bien plus tard.
Ici à Pella, j’ai pensé à mon oncle, le père Robert Besson, qui donna sa vie un 23 décembre il y a 23 ans, au bord d’un autre grand fleuve, à Kisangani.
Lors d’une conférence de presse à Kigali, j’ai répondu à la question suivante : la « Vision 2050 » du Rwanda est-elle réalisable ?
Nous venions de présenter un nouveau rapport réalisé conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement rwandais et consacré aux « futurs moteurs de la croissance ». La question était pertinente, puisque cette étude se penche sur l’objectif que s’est fixé le Rwanda, à savoir devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035, puis un pays à revenu élevé d’ici 2050.
Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je sais analyser les chiffres et les indices que j’ai sous les yeux.
Du côté des données factuelles, on voit que les trains de réformes mis en œuvre par le Rwanda depuis plus de 20 ans ont porté leurs fruits. Au cours des dix dernières années, le pays a réalisé des progrès économiques et sociaux spectaculaires, avec une croissance moyenne de 7,5 % et un PIB par habitant qui a presque doublé, passant de 404 à 748 dollars. Plus d’un million de personnes sont sorties de la pauvreté entre les exercices 2000/01 et 2013/14.
L’élan de réforme est également manifeste dans le tout dernier rapport Doing Business sur le climat des affaires : le Rwanda est passé en un an du 41e au 29e rang mondial. Avec sept réformes mises en œuvre en 12 mois, le pays est l’une des dix économies qui ont le plus progressé, aux côtés de poids lourds comme l’Inde et la Chine.
Selon la nouvelle publication consacrée à l’avenir de l’économie rwandaise (a), le pays va devoir à présent privilégier quatre moteurs essentiels et interdépendants : l’innovation, l’intégration, l’agglomération et la concurrence. Mais pour que ces moteurs fonctionnent, il est urgent d’investir dans le capital humain.
Le nouvel indice du capital humain mis au point par la Banque mondiale montre qu’un enfant né aujourd’hui à Singapour (le pays en tête du classement) réalisera 88 % de son potentiel, contre seulement 37 % pour un enfant né au Rwanda. Ce fossé est dramatique, et nous sommes heureux de constater que les autorités rwandaises sont conscientes de l’ampleur du défi et qu’elles adhèrent à notre Projet sur le capital humain. Le président Kagame est l’un des champions mondiaux de ce programme, et le Rwanda fait partie des tout premiers pays à s’y être associés.
Nous aurons également un rôle à jouer. Au cours de ma visite, j’ai annoncé une augmentation de 10 % du soutien du Groupe de la Banque mondiale au Rwanda. Un nouveau financement de 150 millions de dollars permettra d’améliorer l’apprentissage et la progression des élèves du primaire et de remédier au faible taux d’achèvement des études primaires et secondaires, ainsi qu’au taux élevé de redoublement. Le recours aux nouvelles technologies occupera une place essentielle dans ce projet.
Au-delà des chiffres, d’autres éléments plus empiriques sont eux aussi positifs.
Les dirigeants rwandais ont compris très tôt que la révolution numérique était en marche et qu’ils pourraient en tirer parti pour atteindre leurs objectifs ambitieux. Claudette Irere, secrétaire permanente au ministère des Technologies de l’information et de la communication, m’a expliqué comment le Rwanda utilise la petite taille de son territoire comme un atout, en offrant un environnement d’avant-garde aux entreprises technologiques qui peuvent y tester leurs idées avant de les transposer sur des marchés plus vastes de la région.
Mme Irere m’a fait rencontrer des ingénieurs informatiques de toute l’Afrique qui suivent un master au Centre d’excellence de l’université du Rwanda. Ces étudiants produisent des idées, des analyses et de nouvelles solutions pour résoudre des problèmes quotidiens récurrents. Certains ont mis au point un système de cuisinière à gaz payante en fonction de son utilisation, qui utilise la technologie de l’Internet des objets couplée à des services de paiement mobile. D’autres ont conçu un modèle géospatial qui analyse le potentiel d’énergie renouvelable du Soudan du Sud et promeut l’utilisation de sources d’électricité plus fiables et diversifiées.
J’ai eu aussi l’occasion de m’entretenir avec des entrepreneurs du K-Lab de Kigali (réseau Fablab), qui m’ont montré leurs projets de drones autonomes, de filtres à eau imprimés en 3D et de lanternes solaires. Comment ne pas être enthousiasmé par l’énergie et l’optimisme de tous ces innovateurs ?
J’ai terminé mon séjour au Rwanda par une visite du nouveau Centre des congrès de Kigali, qui vient d’accueillir la Conférence internationale sur la planification familiale. Créé à l’initiative du gouvernement, ce centre a contribué à propulser le Rwanda au troisième rang des destinations les plus prisées en Afrique pour le tourisme d’affaires. Avec, à la clé, des recettes supplémentaires en devises étrangères qui s’ajoutent à celles d’autres secteurs essentiels comme le tourisme traditionnel et l’exportation de marchandises.
Pour en revenir à la question posée pendant la conférence de presse, est-ce que le Rwanda pourra réaliser sa Vision 2050 au cours des 32 prochaines années ?
En juillet 1994, alors que le pays sortait tout juste du génocide, une société de vente de livres en ligne était fondée à Seattle. Aujourd’hui, Amazon.com est un géant mondial du commerce qui emploie plus d’un demi-million de personnes et dont la capitalisation boursière a dépassé 1 000 milliards de dollars en septembre dernier. Beaucoup de choses peuvent être accomplies en 24 ans, et le Rwanda lui-même en est la preuve.
Ma réponse à la question est donc « oui, mais ». Oui, la Vision 2050 est réalisable. Mais le Rwanda doit maintenir son cap réformiste audacieux et honorer son engagement d’investir dans sa population et de créer les conditions qui permettront à ses habitants de prendre part à la révolution numérique et d’en récolter les fruits.
Une pochette de sang arrivée à destination par le drone Zipline au RwandaLa tour de contrôle de l’aérodrone de Zipline à Muhanga au Rwanda
Bip-clap pour le boss ougandais Nappy-Yow – oeil toujours vif-, après qu’il a sermonné le charmante Quiin Abenakyo et ses mèches ‘estrangères’.
Non mais! La go revient triomphante de Chine avec l’écharpe de Miss Africa, Museveni la reçoit au palais, la félicite et enquille sur une petite colère twittesque.
« Elle portait des cheveux indiens et je lui ai dit que nous devions être fiers de nos cheveux naturels africains ». Pim-pam-poum, bien envoyé Sir.
La kératine du Kerala sculptée à l’anglaise, une robe Michelle O’, des créoles caribéennes : pour faire beau, l’ailleurs aurait toujours raison devant l’Ouganda…
Subalternité consentie devant Sissi-Impératrice ?
Abenakyo is indeed a tall, beautiful Musoga girl. My only concern is that she was wearing Indian hair. I have encouraged her to keep her natural, African hair. We must show African beauty in its natural form. pic.twitter.com/UbY3AXh6TL
Plus que quelques jours avant Noël pour la virée shopping au Silvana de New-York, sur la 116e rue… au bonheur de retrouver Lamine kouyaté, créateur de Xuly Bët.
Avec un malawach yéménite préparé sur cette table orientale, découverte au hasard des audaces précieuses d’un Malien passé par l’école d’archi en Alsace, par une boutique aux Halles où nous allions nous trémousser et puis NYC.
Le style, c’est la femme, c’est l’homme. Dans cette ville, un je-ne-sais-quoi invente un supplément d’âme que l’on appelle l’allure.
La Fondation AFRO (AFROFoundation.org),
organisation non-gouvernementale basée à Genève en Suisse, lance
l’AFRO, la première cryptomonnaie panafricaine pour accompagner la
croissance et le développement de l’Afrique. Le continent, qui possède
déjà une longueur d’avance par rapport aux autres régions du monde dans
le domaine du “mobile money”, est prêt à accueillir sa première monnaie
numérique. Dans un contexte de multitudes de monnaies locales entravant
les échanges et la croissance africaine, l’AFRO se veut une solution
fiable, sécurisée et adaptée aux enjeux de développement du continent
africain.
L’AFRO, DEDIE AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIETAL DE L’AFRIQUE
Conçues grâce aux progrès de la technologie “blockchain”, les
cryptomonnaies ont le vent en poupe partout dans le monde et sont déjà
utilisées par des millions de personnes dans leurs échanges. En Afrique
où le paiement sur mobile est extrêmement développé, l’utilisation des
cryptomonnaies est une véritable révolution. L’intérêt pour cette
nouvelle forme de monnaie permettant de réaliser des transactions
financières de manière sécurisée, traçable et à faibles coûts ne cesse
de croître sur le continent.
Première cryptomonnaie lancée pour l’Afrique, l’AFRO a été conçue
pour accompagner la croissance économique du continent et son
développement sociétal. Elle vient notamment réduire les coûts de
transaction et de transferts de fonds, faciliter les échanges
commerciaux entre pays et régions du continent et contribuer à
l’inclusion financière des individus et des PME africaines.
Dans un souci de respect de l’environnement, l’AFRO est 100% Proof of
Stake (POS), pour ne consommer que très peu d’énergie, tenant compte
ainsi des dernières évolutions technologiques de la blockchain.
750 milliards d’AFROS ont été émis le 19 juin 2018 en corrélation
avec le PIB et la masse monétaire du continent, soit symboliquement
l’équivalent de 600 AFROS par habitant.
Première
cryptomonnaie lancée pour l’Afrique, l’AFRO a été conçue pour
accompagner la croissance économique du continent et son développement
sociétal
LANCEMENT DE L’AFRO COIN AVEC SON COMITE DES FONDATEURS
La gouvernance de la Fondation AFRO s’appuie sur un Comité des
Fondateurs, qui s’est constitué pour soutenir et accompagner le
développement de la cryptomonnaie « AFRO », et qui regroupe des experts
et des personnalités africaines et internationales, autour d’une cause
commune, pour le développement économique et sociétal du continent
africain.
Ce Comité des Fondateurs a vocation à s’élargir et à rassembler
divers représentants du monde économique, politique, financier, digital,
culturel, universitaire, institutionnel, de la société civile, à
travers l’ensemble du continent africain.
Dans le cadre du lancement de l’AFRO, le Comité des Fondateurs met en
place une grande opération de sensibilisation pour permettre au plus
grand nombre d’utilisateurs de découvrir et d’expérimenter l’usage de
l’AFRO en tant que monnaie panafricaine transrégionale, en offrant aux
200.000 premiers utilisateurs un portefeuille (wallet) avec 50 AFROS.
Le site web de la Fondation AFRO AFROFoundation.org permet déjà d’obtenir un « wallet AFRO » et d’acquérir des AFRO coins.
Les technologies numériques sont amenées à jouer un rôle déterminant dans le développement socio-économique de Djibouti, et seront indispensables au succès de la stratégie nationale du pays, “Vision Djibouti 2035.” Afin de favoriser l’essor d’une économie numérique forte qui profite à tous, le gouvernement de Djibouti et la Banque mondiale ont organisé de façon conjointe une conférence internationale qui doit à la fois mettre en lumière les bénéfices potentiels de l’économie numérique et proposer une feuille de route concrète pour soutenir le secteur.
« La révolution numérique favorise l’émergence de nouveaux modèles économiques, ouvre de nouveaux marchés aux entreprises, et permet aux consommateurs d’accéder à un nombre inédit de produits et de services. On ne peut que s’enthousiasmer devant les retombées économiques potentielles de ces innovations », note Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Pour un pays comme le nôtre, le développement d’un écosystème numérique performant représente une occasion unique de stimuler l’économie et de créer des emplois. La conférence sur l’économie numérique qui s’ouvre aujourd’hui doit permettre de nous rapprocher un peu plus de cette vision ».
« Le numérique sera essentiel à l’amélioration des conditions de vie des Djiboutiens, à l’expansion de notre économie, et au renforcement de notre position de pôle logistique et commercial pour la région. En tant que point d’arrivée de huit câbles sous-marins internationaux, Djibouti dispose à l’évidence d’atouts majeurs pour devenir un acteur-clé du numérique dans la région », souligne Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Nous souhaitons dialoguer avec les grandes agences de développement telles que la Banque mondiale pour définir les stratégies qui nous permettront de tirer le meilleur parti de nos infrastructures, et de renforcer aussi les autres fondements nécessaires à la construction d’une économie numérique pérenne ».
La conférence doit réunir un vaste panel de représentants du gouvernement, de pionniers des nouvelles technologies et d’acteurs du développement international. En s’appuyant sur leur expérience et leur connaissance du secteur, les participants seront chargés de dresser un état des lieux du numérique à Djibouti, de discuter des bonnes pratiques internationales, de réfléchir à la façon dont le pays peut exploiter le numérique pour moderniser divers secteurs-clés de l’économie, et définir une stratégie concrète pour le développement numérique.
« Partout dans le monde, l’innovation numérique s’impose comme un levier pour doper la croissance et construire un avenir meilleur, et Djibouti est dans une position idéale pour profiter à son tour de ce nouveau modèle de développement », relève Boutheina Guermazi, Directrice du Pôle mondial pour le Développement numérique de la Banque mondiale. « Je suis convaincue que cet évènement peut ouvrir la voie à une collaboration étroite sur les questions numériques entre la Banque mondiale, Djibouti, et d’autres pays à travers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est. »
Même si l’exemple de Djibouti sera au cœur des discussions, l’évènement vise aussi à souligner l’importance d’une politique numérique plus ambitieuse pour les autres pays de la région.
Les sessions aborderont toutes les composantes essentielles du secteur, en portant une attention particulière aux cinq piliers de l’économie numérique: les infrastructures, les plateformes, les services financiers et systèmes de paiement, l’entrepreneuriat et les compétences numériques.
Pour Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Djibouti, « la technologie et l’innovation offrent des perspectives particulièrement prometteuses. En se tournant pleinement vers le numérique, Djibouti sera en mesure de stimuler son PIB, de se préparer aux grandes transformations en cours sur le marché du travail, et d’améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la population. Nous sommes disposés à collaborer étroitement avec Djibouti pour accompagner le pays sur la voie de l’innovation, et créer les conditions favorables au développement d’une économie numérique performante ».
Il y a six mois, le Google Impact Challenge (GIC) avait demandé aux innovateurs sociaux Kényans, Nigérians et Sud-africains de proposer des idées marquantes et audacieuses pouvant avoir un impact réel au sein de leurs communautés.
Nous avons reçu plus de 5 000 propositions de tout le continent.Aujourd’hui, 36 responsables d’organisme à but non lucratif et d’entrepreneurs sociaux au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud sont venus présenter à un panel d’experts leurs projets destinés à développer des opportunités économiques dans leurs pays et au-delà.
Nos jurés ont sélectionné 12 finalistes et trois « Prix du public » ont été annoncés après le décompte de plus de 200,000 votes du public, record mondial battu pour le Google Impact Challenge. Nous adressons toutes nos félicitations aux lauréats de chaque pays :
Merci à tous ceux qui ont postulé, pris du temps pour préparer leur proposition et expliqué comment ils souhaitaient changer la vie au sein de leurs communautés.
Félicitations aux finalistes pour leur parcours. Nous allons vous accompagner et vous mettre en relation avec des employés de Google pour donner vie à vos idées dans les prochains mois.Les lauréats recevront une bourse de 250 000 $ de Google.org, et les finalistes une bourse de 125 000 $, soit un financement total de 6 millions de dollars pour l’ensemble du continent.
La passion et la vision de tous nos finalistes sont de véritables stimulants pour nous. Mais c’est maintenant que le véritable travail commence. Nous avons hâte de collaborer avec ces organisations pour mettre en œuvre ces projets novateurs et changer la vie au sein de nos communautés. Merci aux membres de toutes les organisations qui ont postulé, à l’ensemble du public qui a voté, à nos très estimés jurés et, surtout, aux 36 finalistes.
Publié par Adepoju Abiodun – Directeur du marketing produit, Se développer avec Google
La volonté de savoir est-elle une expression de la domination? Foucault et la mémoire traumatique, Amselle et L’Occident décroché.
Faire face à l’histoire, et comprendre le postcolonialisme : le prof. Yves-Charles Zarka nous éclaire dans la revue Cités aux PUF.
L’audace et la curiosité des ailleurs se concentrent en particulier à la Société française d’histoire des outre-mers – SFHOM (prof. Julie d’Andurain) qui tient son Assemblée générale en ce début de semaine place du Panthéon.
A cent six ans, la Société arbore la devise latine de la Compagnie française des Indes orientales, qui rapporta en Provence les cotonnades préférées de la Sévigné, des hippies et des Camarguais. Comme quoi…
La Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) annoncent la mise en place d’une initiative mondiale conjointe d’atténuation des risques pour les projets solaires (en anglais SRMI pour « Solar Risk Mitigation Initiative »). Cette approche intégrée permet de s’attaquer aux questions politiques, techniques et financières liées à l’intensification du déploiement de l’énergie solaire, notamment dans certains pays à faible revenu.
Lancée à Delhi lors du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) en mars 2018, l’initiative SRMI soutient l’objectif de l’ASI de réduire les coûts et de mobiliser 1 000 milliards de dollars d’investissements privés et publics pour financer 1 000 GW de capacité mondiale d’énergie solaire d’ici à 2030.
« La Banque mondiale, en partenariat avec l’AFD, maintient son engagement à l’égard des objectifs de l’Alliance solaire internationale et des efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Grâce à cette nouvelle approche intégrée, nous espérons accroître l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant le coût de financement des projets photovoltaïques et en atténuant leurs risques, surtout dans les pays à faible revenu », a déclaré Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.
Alors que les coûts du photovoltaïque ne cessent de chuter, l’énergie solaire est de plus en plus perçue comme un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Le déploiement du solaire reste cependant lent dans certains marchés émergents, notamment en Afrique, où le secteur privé considère que le financement de projets solaires comporte trop de risques. La SRMI vise à inverser cette tendance.
« Ce partenariat avec l’ASI et la Banque mondiale est un autre pas vers l’objectif de l’Accord de Paris de rediriger les flux financiers vers des projets de développement résilients et bas-carbone. L’AFD est heureuse d’unir ses forces avec ses partenaires pour concrétiser les engagements pris à la COP21, apporter des solutions pour réduire les risques d’investissements potentiels dans le photovoltaïque et encourager le secteur privé à investir dans le développement durable », a expliqué Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.
L’approche intégrée de l’initiative SRMI comprendra :
le soutien au développement d’un environnement politique favorable dans les pays ciblés ;
une nouvelle plateforme de marchés publics en ligne pour faciliter et regrouper les enchères de projets solaires ;
un accent mis sur des projets solaires relativement petits (moins de 20 MW), en offrant un ensemble plus complet de mesures d’atténuation des risques à un plus grand nombre d’investisseurs et de financiers afin de promouvoir le déploiement à des stades ultérieurs. L’ensemble des mesures d’atténuation des risques financiers proposées par la SRMI s’appuiera sur une assistance technique et un engagement concerté en matière de planification, de cartographie des ressources et de réformes du secteur de l’électricité pour garantir la solvabilité des fournisseurs dans ces pays ;
l’atténuation des risques restants des projets solaires via des instruments financiers adéquats d’atténuation des risques tant pour les projets en réseau que hors réseau.
Les gouvernements indien et français ont lancé l’ASI, une organisation internationale dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 afin d’augmenter les ressources en énergie solaire, réduire le coût du financement des projets photovoltaïques au niveau mondial et permettre d’atteindre l’Objectif de développement durable sur l’énergie (ODD7) qui est de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. A ce jour, l’accord-cadre définissant les statuts de l’ASI a été signé par 71 pays et ratifié par 48 d’entre eux.
La SRMI est soutenue par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale, et par l’AFD. Avec 189 pays membres, des employés venant de 170 pays et des bureaux dans plus de 130 endroits, le Groupe de la Banque mondiale est un partenariat mondial unique : cinq institutions focalisées sur le développement durable pour réduire la pauvreté et accroître la prospérité partagée dans les pays en voie de développement.
L’AFD est la banque française de développement. Elle s’engage à financer et apporter une assistance technique à des projets qui améliorent réellement le quotidien, à la fois dans les pays en développement, dans les pays émergents et dans les territoires français d’outre-mer. Notre action est parfaitement en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD). Grâce à son réseau de 85 agences, l’AFD opère dans 110 pays, où elle finance, supervise et soutient plus de 3 600 projets de développement.
En un mot comme en septante, y a ceux qui profitent du week-end pour aller déguster un ‘bourgmestre’,
y a les sapés-comme-jamais en souliers surpiqués,
y a les adeptes de la roue de secours jamais décevante ou les voyoutes à coco-chéri (s),
mille aérations, chacun cherche ce qu’il n’a pas ou ce qu’il aime déjà.
Ces vendanges ludiques méritent une boussole, qui a la forme d’un livre, un bouquin à l’indigo frappé de jaune – il est beau n’empêche le p’tit de Little Africa Paris -,
on est bien dedans, chic partout, tête haute, tchao-MaCo-tiens-ton-cadeau, merci Jacqueline NGO MPII.
Le Conseil d’administration du Groupe la Banque africaine de développement a approuvé, ce jour, un prêt de 96,6 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc (PARAAE). Le Royaume fait ainsi partie des premiers pays africains à utiliser cet instrument de financement novateur, qui conditionne le cycle des décaissements à l’obtention de résultats, tout en réduisant les coûts de transaction.
« Favoriser la création d’emplois par le soutien à l’entrepreneuriat et à la formation est,pour nous, une priorité majeure qui contribue à une croissance durable, plus forte et plus inclusive », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du Nord.
En plus de faciliter l’accès des jeunes et des femmes au marché du travail et d’améliorer la qualité de l’emploi dans les régions, cette opération contribuera à valoriser le capital humain en améliorant les compétences et l’employabilité de la main d’œuvre.
Pour la première fois au Maroc, un centre de formation des formateurs de la formation professionnelle qualifiante sera mis en place, et le Programme prévoit en outre la création d’un second établissement de formation dédié à la formation en entrepreneuriat.
En adéquation avec sa stratégie de l’emploi des jeunes en Afrique 2016-2025, ce Programmes’inscrit dans trois des cinq grandes priorités de développement de la Banque entérinées dans ses High5 à savoir « Nourrir l’Afrique »,« Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».
Le PARAAE vise également à accompagner le Maroc dans la déclinaison de ses stratégies en matière de promotion d’emploi et de formation professionnelle.
Ainsi, le programme devrait permettre, chaque année, à plus de 90 000 demandeurs d’emploi d’accéder au programme national de soutien à l’employabilité Taehil, et à 180 000 demandeurs d’emploi de bénéficier de services d’accompagnement. Dans cette même perspective,plus de 110 000 jeunes, dont 50 % de femmes, pourront accéder à des formations qualifiantes.
« C’est un programme ambitieux, avec de nouvelles exigences en matière de résultats », a souligné pour sa part la responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem. Avant de préciser : « À terme, ce sont notamment 2 000 personnes porteuses d’un projet d’activité qui pourront, chaque année, créer leur propre entreprise.»
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement, qui date de près d’un demi-siècle, compte plus de 160 projets et programmes totalisant, pour la Banque, un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars.
Ces financements, dont plus de 80 % sont dédiés aux infrastructures de base,couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports,l’agriculture, ainsi que le développement social.
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Taxi moto électrique au Rwanda avec l'entreprise Ampersand
En mars de l’année prochaine, des taxis de motos électriques pourraient commencer à sillonner les rues rwandaises en réduisant les émissions de gaz que le pays subit à cause des motos brûlant de l’essence.
Après trois années de recherche et d’essais sur route, Ampersand, une entreprise allemande de véhicules électriques, a annoncé le lancement commercial de taxis pour motos électriques baptisés E-Moto – les premiers du genre en Afrique.
Une fois en service, le tout premier E-Moto au Rwanda permettra une réduction nette de 75% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux vélos à essence, et permettra aux conducteurs de réaliser des économies de carburant pouvant atteindre 900 dollars par an, selon les propriétaires de l’entreprise.
«Les recherches et les résultats des essais sur route indiquent qu’e-Moto est efficace, solide et permet de réaliser des économies considérables par rapport aux motos à essence, notamment; Les vélos Bajaj Boxers fabriqués en Inde et autres », a déclaré à KT Press Josh Whale, fondateur d’Ampersand, lors d’un entretien téléphonique entre Berlin et l’Allemagne.
Des essais sur route ont également indiqué que le moteur électrique serait capable de parcourir une distance moyenne de 65 km par charge avec une vitesse de pointe de plus de 80 km/h avec charge de transport importantes.
Une étude menée par Ampersand montre que les chauffeurs de taxi moto à Kigali parcourent environ 188 km par jour, tandis qu’en Afrique de l’Est, plus de 3 millions de personnes gagnent leur vie en tant que conducteurs et que des millions de personnes en dépendent (chauffeurs de taxi moto).
«Il s’agit peut-être du premier véhicule électrique vraiment grand public au monde, meilleur marché et meilleur que son équivalent essence», a-t-il déclaré.
Taxi moto électrique au Rwanda avec l’entreprise Ampersand
Selon Whale, la plus grande opportunité pour lancer une révolution mondiale du véhicule électrique grand public n’est pas les automobiles pour les classes moyennes de l’Europe ou du Japon, « mais les taxis motos bon marché en Afrique et sur les autres marchés émergents ».
Selon Whales, le moteur électrique sera vendu à environ 1,1 million de Frw. Il a toutefois ajouté: « Nous n’avons pas fixé les prix, mais cela coûtera moins cher que d’acheter des motos ordinaires », a-t-il déclaré.
Parallèlement, la société travaille à la mise en place de stations de charge de batteries, à l’installation de batteries et aux travaux de tarification.
Les moteurs électriques viennent également défier les vélos à essence contre la pollution de l’air à Kigali et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Est.
Coletha Ruhamya, directrice générale de l’Autorité de gestion de l’environnement du Rwanda, a déclaré: «Le Rwanda se félicite des efforts déployés par Ampersand pour développer des motos propres et à faibles émissions de carbone pour nos citoyens. Les motocyclettes électriques émettant moins de carbone que les motocyclettes à essence, elles constituent la meilleure solution à la pollution de l’air qui affecte notre environnement », a-t-elle déclaré.
Dans
le cadre de son Initiative pour favoriser l’accès des femmes au
financement en Afrique (dite « AFAWA » par acronyme anglais), et en
partenariat avec Entreprenarium, la Banque africaine de développement
lance aujourd’hui des sessions de formation pour 200 femmes
entrepreneures en Côte d’Ivoire. Des master class en gestion
d’entreprise et planification financière seront conduites toute la
semaine par Entreprenarium dans les locaux de la Banque, au profit de
100 femmes entrepreneures. Une deuxième semaine de master class est
prévue en mars 2019 à Abidjan, pour former un total de 200 femmes en
Côte d’Ivoire.
Cette
activité concrétise une initiative pilote à l’échelle panafricaine
entre la Banque et Entreprenarium qui vise à soutenir 1 000 femmes
entrepreneures dans cinq pays africains. Au cours des prochains mois,
des sessions de formation seront conduites non seulement en Côte
d’Ivoire (à Abidjan), mais aussi au Gabon (Libreville) au Kenya
(Nairobi), en Afrique du Sud (Johannesburg) et en Tunisie (Tunis).
Selon
un rapport du cabinet d’audit KPMG de 2014, 15 % de femmes seulement
sont cheffes d’entreprise en Côte d’Ivoire, dont 36 % dans
l’agriculture, 34 % dans le commerce et 14 % dans l’élevage. Les femmes
entrepreneures ivoiriennes font face à de nombreux défis, notamment en
termes d’accès au financement et à la formation.
Lors
de l’ouverture de la formation à Abidjan, Basil Jones, coordonnateur
des programmes et politiques de genre à la Banque, s’est réjoui
« d’accueillir des entrepreneures qui témoignent d’ambition et d’idées
pour transformer l’économie du pays », déclarant : « Nous espérons que
cette initiative permettra de les accompagner dans la réalisation et
l’expansion de leurs projets d’entreprise, afin qu’elles puissent
pleinement jouer leur rôle pour créer une croissance inclusive et
durable en Côte d’Ivoire. » Et d’ajouter : « Au-delà des individus, nous
souhaitons avoir un véritable impact sur l’écosystème de
l’entrepreneuriat féminin en Afrique. En ce sens, nous avons pour
ambition de construire plus de partenariats avec des organisations comme
Entreprenarium, qui apportent leur expertise et leurs ressources et
partagent notre volonté de soutenir les femmes entrepreneures du
continent. »
En
Côte d’Ivoire, la Banque et Entreprenarium ont travaillé avec l’appui
de la Chambre de commerce et d’industrie pour organiser l’appel à
candidatures. Les projets d’entreprise les plus prometteurs
bénéficieront d’un financement sous forme de prêt octroyé par les
banques commerciales partenaires.
À propos d’AFAWA
L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique, dite AFAWA par acronyme anglais (pour Affirmative Finance Action for Women in Africa), a été lancée en mai 2016,
lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à
Lusaka, en Zambie. Il s’agit d’une initiative panafricaine qui a pour objectifs de combler le déficit de financement dont souffrent les femmes en Afrique et de libérer leur capacité à entreprendre.
AFAWA adopte une approche holistique reposant sur trois piliers :
renforcer l’accès au financement pour les entreprises détenues et
dirigées par des femmes ; renforcer les capacités des femmes entrepreneures et des institutions financières ; et mobiliser et soutenir les gouvernements africains afin qu’ils adoptent les réformes juridiques, politiques et réglementaires nécessaires pour développer l’entrepreneuriat féminin.
À propos d’Entreprenarium
Entreprenarium est
la première fondation panafricaine qui investit du capital
philanthropique dans la formation et le financement des femmes et des
jeunes entrepreneurs. Entreprenarium conçoit et exécute des programmes
dont le but est de doter les entrepreneurs africains des compétences,
connaissances et ressources nécessaires pour réussir dans la création et
le développement de leurs petites et moyennes entreprises. Depuis 2014,
plus de 2 000 entrepreneurs ont ainsi été formés et un capital initial
de 2,1 millions de dollars a été investi dans l’assistance technique et
le financement de 52 projets. Une attention particulière est accordée
aux femmes entrepreneures, notamment à travers des programmes dédiés.
À l'évocation de l’intelligence artificielle (IA), on pense souvent aux grands modèles de langage qui font les gros titres des médias — des systèmes massifs,...
La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...