Le sang des Luo venus du Haut-Nil, le premier jour vu à Mexico, et Lupita Nyong’o campe en Balmain à la une du Marie-Claire USA.
Hasards et talents mêlés, une ‘Juliette’ de 14 ans pour un Shakespeare de collège kenyan, une envie folle de scène, quelques clips et des études à Yale, la fille du Comté de Kisumu double 1000 concurrentes au casting de Esclave pendant douze ans et voit ses débuts au cinéma salués par un Oscar.
Depuis, Black Panther est passé par là, ascenseur vers la légende. Pour tester le vestiaire inspiré d’Olivier Rousteing, la belle s’offre ici devant l’objectif de Daria Kobayashi Ritch. En mars au cinéma, elle portera le film du prodige du frisson noir Jordan Peele, Us.
Sur la côte swahilie, branchez les amplis ! La 16e édition de Sauti za Busara (‘les sons de la sagesse’) se tient à Zanzibar jusqu’à dimanche.
Autour du député Simai Mohammed, de la Britannique Julia Bishop et de la Tanzanienne Maria Sarungi – Tsehai, un groupe de passionnés enchante Stone Town en live chaque année.
Belle sarabande de talents locaux et internationaux, parmi lesquels la slameuse camerounaise Lydol, la Soudanaise Asia Madani, les Zimbabwéens de Mokoomba, et des Français de l’océan Indien comme le maître mahorais M’toro Chamou et le Réunionnais Dago Roots. Plus de 400 musiciens pour quatre jours de fête à conclure en after au Chaza.
Le Portail Solidaire, un projet de l'ONG La Guilde avec son programme l'Agence des Micro Projets
L’ONG La Guilde avec son programme Agence des Micro projets, qui finance depuis 37 ans des microprojets en majorité en Afrique, lance le Portail Solidaire
Le nouveau portail collaboratif qui met en lien les porteurs de projets de solidarité internationale avec des bailleurs de fonds
ONG La Guilde
Après avoir innové dès 2014 en lançant une plateforme de dépôt de demandes de financement en ligne avec dématérialisation du cycle de vie des projets l’ONG La Guilde inaugure début 2019 le Portail Solidaire qui permet de mieux fédérer les porteurs de projets de solidarité internationale et les bailleurs de fonds.
Proposer
une plateforme intuitive qui permet de piloter jusqu’à 600 projets par an était
le défi de 2014. Les objectifs de l’époque étaient nombreux :
Proposer aux porteurs de
projets un formulaire simple à remplir pour leurs demandes de financement
Proposer de joindre du
contenu numérique aux dossiers, tels que des photos, des vidéos, des annexes,
la géolocalisation des projets.
Permettre aux experts
internes et externes à l’Agence des Micro Projets d’instruire les demandes de
financement et de compléter leur avis personnalisés sur les dossiers, quelque
soit l’endroit du monde dans lequel ils se trouvent
Proposer différents statuts
pour le dossier qui est déposé en ligne : brouillon, en cours d’étude, doté ou
non doté, bilan validé, évaluation.
Suite
à la consultation de porteurs de projets, de partenaires locaux et de bailleurs
de fonds en 2018, La Guilde a souhaité faire évoluer cette plateforme, victime
de son succès, pour répondre aux besoins croissants.
Une seule demande de financement permet désormais de solliciter plusieurs bailleurs de fonds et d’obtenir des avis personnalisés d’experts
Le Portail Solidaire avec un accès pour les porteurs de projets et un autre pour les bailleurs de fonds
Les
porteurs de projets peuvent choisir les dates des appels à projets ainsi que
les thématiques et zones géographiques éligibles auprès des bailleurs. Si une
demande de financement est refusée, elle peut être « dupliquée » et
retravaillée en prenant en compte les avis personnalisés pour être soumise à un
nouvel appel à projets.
5
bailleurs de fonds ont déjà rejoint le Portail Solidaire
Ils permettent de co-financer une centaine de microprojets de solidarité internationale par an.
Toutes les thématiques de l’aide au développement sont éligibles : santé, éducation, sport, agriculture, entrepreneuriat, droits de l’homme, eau et assainissement… Découvrir les critères d’éligibilité et les thématiques sur le Portail Solidaire. Les projets doivent impérativement être en partenariat avec une association française.
Mais au-delà de l’outil numérique, La Guilde propose un accompagnement humainnécessaire par téléphone, lors d’entretiens individuels ou de rencontres collectives dans toute la France.
En ce matin frais et brumeux, une trentaine d’hommes sont rassemblés dans une salle de classe du Centre de démobilisation de Mutobo, dans la Province du Nord. Tous d’anciens combattants, ils viennent de rentrer volontairement de la République démocratique du Congo voisine, dans le but de rejoindre la vie civile au Rwanda. À l’écoute de leur instructeur, ils prennent des notes sur une leçon d’histoire.
En 1994, le génocide qu’a connu le Rwanda a coûté la vie à plus d’un million de Tutsi et de Hutu modérés, en 100 jours seulement. Le pays a été dévasté. Avec l’arrivée au pouvoir du Front patriotique rwandais, conduit par l’actuel président, Paul Kagame, les militaires et miliciens de l’ancien gouvernement ont fui vers la RDC où nombre de combattants ont dû lutter pendant des décennies pour survivre.
Suite au génocide, le gouvernement rwandais a mis en place des mesures pour faire face aux conséquences de la guerre et progresser vers une réconciliation nationale. Dans ce but, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants étaient essentiels, tant pour l’ancienne armée gouvernementale que pour celle du nouveau gouvernement.
« Le Rwanda a accompli des progrès extraordinaires au cours des dernières années », constate Yasser El Gammal, le responsable des opérations du Groupe de la Banque mondiale au Rwanda. « Pour le pays, il est vital de consolider la paix et la stabilité régionale afin de maintenir une croissance économique forte et de permettre une amélioration substantielle du niveau de vie de tous les Rwandais. »
Première étape : la démobilisation
Après bien des années passées hors du Rwanda, les anciens membres de groupes armés hésitent parfois à se rapatrier, de peur d’être poursuivis pour les crimes qu’ils auraient pu commettre lors du génocide. D’autres, ayant rejoint les forces armées alors qu’ils vivaient en RDC, sont maintenus en otage par leurs commandants, qui gardent un étroit contrôle sur les mouvements et l’état d’esprit de leurs troupes et de leurs familles.
La première étape du processus de démobilisation et de réintégration consiste à convaincre les membres des groupes armés qu’ils peuvent déposer les armes et rentrer à la maison sans danger.
Elie Mutarambirwa, un commandant, est rentré au Rwanda en 2010. Il travaille désormais pour la RDRC et parle régulièrement aux combattants encore à l’étranger pour les encourager à rentrer à la maison.
« On leur téléphone souvent, dit-il. On essaie de leur expliquer ce qui se passe ici au Rwanda. Avec la plupart de ces gens, nous avons vécu ensemble. Comme ils nous connaissent, quelquefois si on leur donne le message, ils comprennent facilement et ils ont confiance en nous. »
Au Centre de démobilisation de Mutobo, à environ deux heures de la capitale, Kigali, les anciens combattants commencent leur transition vers la vie civile. « Ici, nous leur offrons divers services : hébergement, nourriture, soins médicaux, une formation civique et pratique pour développer leurs compétences, ainsi qu’une formation de base à l’entrepreneuriat, » explique Francis Musoni, secrétaire général de la RDRC.
Les familles d’anciens combattants sont également démobilisées grâce à un programme d’orientation similaire, plus court, afin de faciliter leur réintégration au sein de la communauté.
Parmi les arrivants, on compte plusieurs enfants combattants, âgés de 11 ans à 17 ans. Ces enfants sont nés et ont grandi hors du Rwanda, soit dans des colonies civiles soit dans des camps associés à des groupes armés. Lorsque les garçons atteignent un certain âge – habituellement entre 9 ans et 12 ans – ont les oblige souvent à rejoindre les groupes armés.
En décembre 2017, 293 enfants combattants avaient suivi le programme et passé au moins un an au Centre de réhabilitation pour enfants de Muhoza. Là, des personnels qualifiés tentent de combler les manques liés à une enfance que ces jeunes n’ont pas connue. À la fin de leur séjour, les anciens enfants soldats retournent auprès de leur famille ou se trouvent placés en famille d’accueil.
Priorité à la santé mentale
Une enquête de 2012, conduite par le Centre de démobilisation de Mutobo a révélé la prévalence de troubles de stress post-traumatique (TSTP) ainsi que d’autres problèmes de santé mentale chez les combattants. Un tiers des personnes interrogées présentaient des résultats élevés pour les indicateurs de problèmes de santé mentale graves.
C’est la raison pour laquelle la RDRC, avec l’appui de partenaires du développement, ont mis en place une méthodologie incluant un dépistage systématique des risques liés à la santé mentale pour tous les ex-combattants et leurs dépendants. En cas de besoin, ils peuvent être traités immédiatement à leur arrivée au centre.
« Un aspect important de cette activité est que les services de santé mentale ont été mis en place dès le début du processus, au sein du centre de démobilisation, rappelle Natacha Lemasle, chef d’équipe pour le Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration (SEDRP). De cette manière, les personnes les plus touchées ont pu être diagnostiquées et traitées le plus tôt possible. »
À la clôture du SEDRP en 2017, l’ensemble des adultes ex-combattants ont rapporté avoir passé un dépistage des troubles de santé mentale au cours de leur séjour au centre de Mutobo. Cette étape a permis d’adresser plus de 3 500 ex-combattants à des institutions spécialisées pour un suivi psychiatrique ou en psychothérapie.
Réintégration sociale et économique
Au terme des programmes d’orientation de Mutobo et Muhoza, les anciens combattants doivent vaincre leur peur et la défiance des communautés dans leur effort pour réintégrer la vie civile. Leur réintégration sociale est facilitée par des événements organisés par les communautés locales, les traitements et le suivi psychologiques, le dépistage volontaire du VIH/SIDA et le conseil. Les ex-combattants les plus vulnérables ainsi que l’ensemble des femmes et des enfants anciens combattants se voient offrir un soutien supplémentaire par le biais d’un accès à l’éducation formelle de 2 ans, pour des formations professionnelles ou un apprentissage.
Jean-Felix Hategekimana est rentré au Rwanda après avoir passé 23 ans dans les forêts de RDC. N’ayant pas fait d’études, il espère que la formation de 6 mois en soudure et fabrication qu’il a choisie dans le cadre de son programme de réintégration, lui permettra de rentrer dans le marché de l’emploi. « J’ai tellement d’idées pour mon avenir, quand je partirai d’ici », explique Hategekimana, non seulement en matière de recherche d’emploi mais aussi pour créer ma propre activité, afin de pouvoir subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. »
Nombre d’anciens combattants choisissent de rejoindre des coopératives, dans lesquelles ils travaillent aux côtés de membres ordinaires de la communauté, dans des domaines aussi variés que l’agriculture, la construction, le taxi-moto ou la couture.
Inclusion : appui aux ex-combattants en situation de handicap
En 2008, la RDRC a lancé un programme de construction de maisons adaptées aux besoins des ex-combattants en situation de handicap, afin de leur permettre d’y vivre en autonomie. Dix ans plus tard, ce sont quelques 832 maisons et 10 ateliers intégrés de réhabilitation et de production qui ont été construits à travers le pays. Ces centres offrent des opportunités de formation et d’emploi pour les ex-combattants invalides et leurs dépendants, à proximité immédiate de leur habitation. Ils abritent également des équipements de loisir et des parties communes pour encourager les échanges entre les ex-combattants en situation de handicap et les autres membres de la communauté.
Celine Mukabagema était membre de l’ancienne armée gouvernementale. Elle est retournée à la vie civile en 2003 mais avec un handicap physique permanent qui limitait sa mobilité. Elle a été l’une des bénéficiaires du programme et vie aujourd’hui dans une maison spécialement construite pour elle et sa famille. Elle a également suivi une formation de couturière et a reçu une machine à coudre qu’elle utilise pour compléter l’allocation mensuelle qu’elle perçoit du gouvernement. Ainsi, elle peut subvenir aux besoins de sa famille et envoyer ses deux enfants à l’école.
Mukabagema fait aussi remarquer que, bien qu’elle ait servi dans l’armée du précédent gouvernement, elle n’a pas subi de discrimination et a reçu tout le soutien disponible à son retour à la vie civile. « Je ne vois aucune différence, même si l’on a servi dans l’ancienne armée, nous sommes tous traités de la même manière lors du processus de réintégration, dit-elle. Il n’y a pas de différences et je pense que c’est une bonne chose. »
Le programme de démobilisation et de réintégration a permis de dépasser les cibles fixées et, plus largement, d’influencer les objectifs de développement au Rwanda. Ainsi, la catégorisation établie par la RDRC afin d’évaluer le degré de handicap des ex-combattants a été érigée en loi nationale et étendue à l’ensemble de la population rwandaise. Le gouvernement a également demandé à l’unité de réadaptation médicale du programme de former des docteurs à travers tout le pays.
Le Groupe de la Banque mondiale a accordé son appui au projet sur plus d’une décennie, jusqu’à la clôture du Deuxième projet d’urgence pour la démobilisation et la réintégration en 2017. S’appuyant sur les leçons tirées de cette expérience et les approches innovantes qu’elle a permis de piloter, le gouvernement rwandais maintient ce programme en place pour offrir son appui à la démobilisation et la réintégration des membres des groupes armés et à leurs dépendants.
En compétition, une œuvre sud-africaine, venue du Cap. ‘The Number’, de Manuela Gray, la grande artiste du tatouage, au plus près des peaux ouvragées des gangsters emprisonnés.
Le Prix des Jeunes Talents est une initiative de l’Union francophone soutenue par le Ministère de la Culture dans le cadre de la semaine de la Francophonie. Il vise à révéler des jeunes créatifs d’Afrique francophone à travers un concours publicitaire sur le thème « Stop aux Infox », soit la lutte contre la manipulation de l’information.
Comment participer
Le concours est ouvert à tous les jeunes créatifs et créatives du secteur de la publicité (concepteur(rice) – rédacteur(rice), directeur(trice) artistique, graphiste…), de moins de trente ans et issus des pays francophones d’Afrique. Pour participer, il faut s’inscrire en ligne sur ce lien et fournir une lettre d’intention, une biographie et une lettre de recommandation :
Les 20 meilleurs profils sélectionnés seront invités à Paris du 17 au 20 mars 2019, et pris en charge gratuitement. Les candidats réaliseront une campagne de sensibilisation contre les infox durant deux jours d’atelier animés par des publicitaires francophones de renom avant une journée spéciale de remise des prix le 20 mars. La meilleure campagne sera récompensée par un jury composé de personnalités des principaux médias francophones et publiée chez les partenaires de l’opération.
Les dates clés • 10 février : clôture des inscriptions pour les participants • Du 11 février au 17 février : comité de sélection des candidatures • 18 février : annonce des 20 candidats retenus • 17 mars : arrivée à Paris des candidats sélectionnés et dîner de briefing • 18 et 19 mars : atelier d’élaboration des campagnes • 20 mars : délibération du jury, remise des prix, présentation des campagnes, rencontres et débats « Stop aux Infox »
Le laboratoire pharmaceutique français Biogaran, filiale du groupe Servier, spécialisée dans les médicaments génériques, annonce le démarrage de ses activités en Côte d’Ivoire. Biogaran commercialise en effet depuis début janvier, 14 médicaments issus de sa gamme de plus de 800 spécialités. La cérémonie de lancement s’est tenue en présence de la Première Conseillère de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Madame Annick Diener et de Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire, Docteur Aka Aouélé Eugène.
La gamme proposée par Biogaran couvre un large éventail de pathologies de plus en plus présentes sur le continent africain telles que le diabète, l’hypertension et les infections bactériennes. 11 des 14 médicaments proposés par Biogaran sont déclarés essentiels et répondent à des enjeux de santé publique, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
En Côte d’Ivoire, Biogaran propose aux patients des médicaments importés de France, aux standards européens et à des prix accessibles. Tous les médicaments Biogaran sont bio-équivalents aux médicaments d’origine, garantissant ainsi la même efficacité. Biogaran s’engage, par ailleurs, à recueillir tous les cas de pharmacovigilance détectés chez les patients en Côte d’Ivoire.
« Biogaran souhaite œuvrer en faveur de l’accès aux soins de qualité en Afrique de l’Ouest et Centrale. Nous voulons y proposer des produits aux standards européens, à un prix accessible. Grâce à un climat des affaires favorable et aux facilités logistiques qu’elle offre, la Côte d’Ivoire nous semble être la base idéale pour le développement de nos activités dans la région. Nous souhaitons faire de la Côte d’Ivoire la tête de pont de notre déploiement en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone », déclare Emmanuel Le Dœuff, Directeur Général et Directeur des Affaires internationales de Biogaran.
La santé des populations est une des priorités auxquelles il est nécessaire de s’attaquer pour accompagner et accélérer le développement du continent africain. Au-delà des besoins importants de médicaments efficaces, de bonne qualité et accessibles, le taux de pénétration des produits contrefaits est aujourd’hui très élevé. En effet, l’OMS estime à 100 000 le nombre de décès chaque année en Afrique liés à la consommation de faux médicaments. Par ailleurs, en Côte d’Ivoire, en 2005, 5,7 % de la population souffrait de diabète et 21,7 % d’hypertension artérielle selon la même étude. La prévalence des maladies cardiovasculaires est en forte augmentation dans les pays africains où la prise en charge des patients s’avère parfois insuffisante.
L’engagement de Biogaran se traduit également par la mise à disposition, en Côte d’Ivoire dans un premier temps, d’échantillons médicaux gratuits dans le cadre de campagnes de dépistage et de sensibilisation à la prise en charge de pathologies cardiovasculaires, organisées par le programme Santé en Entreprise du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique).
Biogaran est déjà présent en Afrique, au Nigeria, depuis 2017, à travers Swipha, une société de production et de distribution de médicaments.
Le fonds I&P Afrique Entrepreneurs 1 (IPAE 1), lancé par Investisseurs & Partenaires en 2012, complète aujourd’hui deux nouvelles sorties: le groupe CONERGIES, basé en Côte d’Ivoire et au Mali, et la société Sénégalaise Delta Irrigation. Toutes deux se font auprès de partenaires stratégiques qui pourront conduire ces entreprises à un nouveau stade de développement tout en respectant la vision et les valeurs d’I&P et des entrepreneurs.
Des partenariats stratégiques pour poursuivre le développement de PME africaines prometteuses
Fondée en 2003 au Sénégal, Delta Irrigation est spécialisée dans la conception et la réalisation de systèmes hydrauliques, plus particulièrement dans le domaine agricole et le traitement de l’eau. I&P a notamment accompagné la stratégie de diversification de l’entreprise, qui exerce désormais ses activités au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le fonds IPAE 1 a signé un accord pour revendre la majorité de ses parts à deux acteurs stratégiques pour l’entreprise : le fournisseur de matériel d’irrigation français Kulker et l’entreprise sénégalaise Bernegal, appartenant au groupe Agrifos et opérant dans le secteur agricole. Une partie des parts a également été revendue au directeur de Delta Irrigation en Côte d’Ivoire. CONERGIES est un groupe leader dans le génie climatique, la réfrigération, et les solutions solaires, disposant d’une filiale au Mali et d’une filiale en Côte d’Ivoire. Conformément à son engagement initial, I&P s’est retiré de la société au terme de six années durant lesquelles l’équipe a accompagné la structuration de l’entreprise, sa refonte marketing et le démarrage de ses activités en Côte d’Ivoire. La sortie se fait sur le groupe EDF, qui devient partenaire de CONERGIES pour déployer des solutions d’efficacité énergétiques innovantes en Afrique de l’Ouest. « Nous sommes fiers de céder nos actions à ces acteurs stratégiques, qui pourront amener ces deux entreprises vers de nouvelles étapes de croissance » explique Sébastien Boyé, Directeur Général Adjoint Investissement de I&P. « Nous sommes convaincus de la valeur stratégique et industrielle de ces nouveaux partenariats, mais aussi de leur alignement en termes de valeurs et de vision environnementale et société, qui sont au cœur de nos investissements. »
Des sorties performantes et à fort impact pour le fonds IPAE 1
Doté à 54 millions d’euros, le fonds I&P Afrique Entrepreneurs 1 (IPAE 1) a soutenu entre 2012 et 2017 un total de 29 PME africaines, opérant dans douze pays d’Afrique Subsaharienne et une dizaine de secteurs (agro-industrie, santé, microfinance…). Alors que le fonds successeurs IPAE 2 réalise aujourd’hui ses premiers investissements, le processus de sortie est très avancé pour les entreprises du fonds IPAE 1 et démontre l’intérêt stratégique que peuvent présenter des PMEafricaines structurées et à fort potentiel de croissance et d’impact. Ces deux nouvelles sorties représentent pour IPAE 1 de très bonnes performances financières, en ligne avec les objectifs du fonds. Entre 2012 et 2018, les chiffres d’affaires de ces entreprises ont été multipliés par cinq et le nombre d’employés par trois, passant respectivement de 5 à 15 employés pour Delta et de 35 à 100 employés pour CONERGIES. En tant qu’investisseur d’impact minoritaire, Investisseurs & Partenaires cible avant tout des options de sortie alignées avec la vision de l’entrepreneur et avec la démarche d’impact mise en œuvre auprès de chaque entreprise. Un plan d’action sur les enjeux ESG (Environnement, Sociaux et de Gouvernance) est défini pour chaque entreprise du portefeuille IPAE, ainsi qu’une série d’indicateurs d’impact, mis à jour annuellement. Pour CONERGIES et Delta Irrigation, l’accent a ainsi notamment été mis sur l’environnement (mesures d’efficacité énergétique) et les employés (assurance maladie, sécurité au travail…). Avec l’agence 35° Nord.
African Media Agency (AMA) société de relations média et de
communication panafricaine leader, lance un concours média afin de récompenser
le meilleur journaliste africain en lui offrant un voyage tous frais payés pour
couvrir la 7e édition de l’Africa CEO Forum qui se tiendra à Kigali, au Rwanda,
les 25 et 26 mars 2019.
L’Africa CEO Forum (ACF) est la
principale conférence internationale dédiée au secteur privé africain. Elle
accueille chaque année les PDG, les investisseurs internationaux, les
spécialistes les plus prestigieux et des décideurs politiques d’envergure.
Depuis ses débuts en 2012, l’ACF a attiré plus de 120 chefs d’État et ministres
et accueilli plus de 3 000 entreprises africaines et internationales de premier
plan.
En 2018, plus de 1 500 personnes ont participé au forum, qui avait lieu en Côte
d’Ivoire. 70 pays y étaient représentés et 150 journalistes y ont assisté,
parmi lesquels des rédacteurs, des reporters et des blogueurs d’élaboration de
programmes. Ils ont eu la rare opportunité de pouvoir interagir avec les
dirigeants, les PDG et les décideurs politiques africains les plus influents.
Pour sa septième édition, les 25 et 26 mars 2019, l’AFRICA CEO FORUM a décidé
de réunir ses 1 500 participants autour d’un programme de transformation…
Quelles priorités doivent être identifiées pour stimuler le degré de commerce
et d’investissement intra-africain ? Que doit faire une Afrique unie pour mieux
protéger ses intérêts et ses industries ? Comment pouvons-nous mobiliser le
secteur privé par rapport à des projets logistiques et d’infrastructure
transfrontaliers ? L’objectif est d’utiliser l’intégration régionale pour
stimuler la croissance du secteur privé et générer plus d’acteurs en Afrique.
Ayant souligné le rôle que le concours va jouer dans le paysage médiatique de
l’Afrique, la PDG d’AMA, Eloïne Barry, a encouragé les journalistes à profiter
de cette occasion pour montrer leur créativité et leur contribution en posant
leur candidature pour cette invitation. « Nous sommes ravis de lancer cette
initiative, reconnaissance du travail acharné de nos collègues journalistes
mais également une preuve que sans eux, l’histoire africaine serait toujours la
même que quelques années auparavant. »
Le concours est ouvert aux journalistes qui travaillent en Afrique. Tous les
pays africains peuvent donc y participer.
Les journalistes et blogueurs des médias écrit, radio et en ligne sont
admissibles pour participer au concours. Les journalistes doivent soumettre un
article d’information ayant été publié par un organe de presse africain au plus
tard le 30 décembre 2018 et dont le thème est lié à l’Afrique.
Les travaux en anglais, swahili, français, arabe et portugais sont acceptés.
Le concours est ouvert
à tous les secteurs.
La date limite de soumission des travaux est le 28 février 2019 à 23h59 GMT
C’est à l’occasion du congrès annuel de
l’association européenne des femmes juristes (EWLA) de mars 2015, que Madame
Tessy KAYITANA a présenté le modèle rwandais de la parité.
Au classement du Global Gender Gap Report,
le Rwanda est à la 5ème place des pays les plus avancés au monde en termes
d’égalité femme/homme. Il n’en fallait pas plus pour convaincre l’Association
Française des Femmes Juristes (AFFJ) de se rendre sur place pour un voyage
d’étude afin de comprendre comment ce Petit Pays d’Afrique (cf Gaël
Faye) a pu se hisser à ce niveau, loin devant certaines « grandes
puissances internationales » ou « pays (soi-disant)
développés ».
Ce sont donc 9 juristes françaises de l’AFFJ
(avocates, magistrate, professeure de droit, juriste d’entreprise), 5 juristes
Ivoiriennes de l’Association Ivoirienne des Femmes Juristes et une écrivaine,
qui se sont rendues au Rwanda en janvier 2018 à la rencontre des acteurs du
monde juridique et économique de ce pays.
Ministres, parlementaires, juges, avocats,
ambassadeurs, fondations, incubateur, institution e-government, médecins,
arbitres, citoyens…ont accepté de nous rencontrer pour nous raconter comment
l’égalité femme/homme fait désormais partie de l’ADN de chacun.
L’AFFJ est heureuse de pouvoir vous faire
partager les résultats de son voyage d’étude lors d’un débat citoyen sur
l’égalité entre les femmes et les hommes au Rwanda et en France organisé avec
les représentants du département du Val d’Oise.
Cet évènement aura lieu le 31 janvier 2019
à 20h à la salle Maurice Berteaux, 1 Avenue Maurice
Berteaux, 95240 Cormeilles en Parisis
(20mn en train depuis gare Saint Lazare).
Nous comptons sur votre présence !
Ce débat citoyen
est organisé par la LaREM Val d’Oise et le Comité Cormeilles En Marche.
L’AFFJ est une
association de femmes juristes exerçant leur métier en France, créée en 2000, à
l’initiative de Madame Dominique de la Garanderie, première femme Bâtonnier du
Barreau de Paris et dont les cofondatrices sont Caroline Bommart Forster, Marie
Jeanne Campana, Christiane Letulle Joly, Carole Xueref. Tous les métiers du
droit y sont représentés (avocates, huissières, juristes d’entreprise,
magistrates, notaires, professeures de droit, chercheures…).
L’association
entend participer à tous les grands débats de société et jouer un rôle actif
dans les transformations qu’ils impliquent, notamment dans la perspective de la
construction européenne. A caractère apolitique, notre association a pour but
de veiller à l’effectivité du droit des femmes, promouvoir les femmes dans les
organisations et instances, tant nationales qu’européenne et internationales,
ainsi que dans leurs activités professionnelles respectives, renforcer les
liens et les échanges avec les femmes juristes européennes et internationales,
contribuer aux actions et aux politiques menées dans l’Union européenne de la
reconnaissance, la promotion et le respect du droit des femmes.
» Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d’identité raciale? Pourquoi la simple idée d’un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu’en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n’est pas une question de valeur morale, mais d’exercice du pouvoir. Entretenir la légende d’une égalité universelle n’aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l’étendue du privilège blanc. »
Un essai sorti très discrètement en France. Lecture coup de poing et surtout pas d’auto-flagellation. A relire dans 10 ans.
WOMEN IN AFRICA (WIA) PHILANTHROPY LANCE SON APPEL À CANDIDATURES POUR FAIRE PARTIE DU CLUB DES ENTREPRENEURS DU WIA.POSTULEZ À LA NOUVELLE ÉDITION DE NOTRE CHALLENGE DE JEUNES D’ENTREPRISES
Women in Africa a créé un fond de dotation pour promouvoir, soutenir et accélérer les entreprises innovantes dirigées ou gérées par des femmes africaines.Au cours de la troisième année, nous voulons renforcer le réseau et renouveler la délégation des femmes entrepreneurs du continent africain regroupant les 54 pays qui le composent.
Plusieurs avantages pour les 54 entrepreneurs sélectionnés :
– Invitation au Sommet international annuel WIA à Marrakech (27/28 juin 2019) : adhésion annuelle, remboursement des frais de voyage, hébergement.
– Visibilité unique : Visibilité unique auprès de 500 délégués, y compris des investisseurs, des cadres supérieurs et des médias du monde entier, et visibilité sur les supports imprimés et Web de Women in Africa, y compris le site Web, WIA Mag, les médias sociaux, la presse, offrant une visibilité clé.
– Mise en réseau de haut niveau : Réunions d’affaires organisées lors de la réunion annuelle du Club WIA à Marrakech et lors de tous les événements du Club (réunions régionales et locales).
– Accès privilégié à la plateforme numérique WIA Link pour échanger entre eux et avec les dirigeants internationaux. Véritable réseau social d’entrepreneurs et club exclusif, tout au long de l’année.- Mentorat : Mentorat d’un an auprès de grandes entreprises (en fonction des financements et des sponsors).
– Bootcamp : Accès à un camp d’entraînement avant le sommet.- Bourses d’études : Bourses d’études offertes en partenariat avec Honoris. Vous êtes une femme entrepreneur, vous avez créé une entreprise innovante, vous êtes citoyenne africaine, postulez pour faire partie du Club international des femmes entrepreneurs en Afrique.
Veuillez noter que, si vous êtes sélectionné pour le WIA Entrepreneurship Programme 54, ces informations seront utilisées pour vous présenter, vous et votre projet sur les médias sociaux et les supports de communication, alors appliquez-vous !
Confirmation de l’intuition de Régis Debray à propos du leurre sans-frontiériste : la question des ‘frontières’ forme le cœur thématique de SHIELDAFRICA à Abidjan.
Propulsé par l’Ivoirienne Coges Africa (Fabienne ESKIN), étoile de la constellation COGES (Daphne Lepetit, Jérémy VIGNA), le Salon international de la sécurité et de la défense a triplé de taille pour rivaliser avec le concurrent sud-africain de Waterkloof (prochain AAD en sept. 2020), propose une conférence d’amont très stimulante et dore le matricule des grands noms défense-sécurité.
Désormais en biennal les années impaires, comme Eurosatory en années paires, hashtag#ShieldAfrica (Le bouclier) constitue une plateforme unique de rencontre et d’acquisition avec le bénéfice du continuum technologique liant la défense et la sécurité intérieure & civile. L’élite est au rendez-vous, une organisation impeccable, des pavillons-pays, le club des chaussettes à clous…
Paris, le 23 janvier 2019 : À l’initiative du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), les journalistes Bénédicte Châtel et Anne Guillaume-Gentil ont enquêté pour mieux cerner la réalité économique des diasporas africaines de France, mais aussi pour évaluer leur impact sur le continent. En constante augmentation, les flux financiers envoyés en Afrique par les diasporas représentent 70 milliards d’euros par an, dont 10 milliards en provenance de France.
Alors que l’Afrique enregistre une croissance durable et bénéficie de sauts technologiques grâce au digital, les 3,5 millions de personnes que comptent les diasporas africaines de France se tournent de plus en plus vers le continent pour prendre part à cette dynamique. Beaucoup de projets, d’initiatives entrepreneuriales ou associatives voient ainsi le jour, et des fonds importants sont investis.
Longtemps négligé, le rôle économique des diasporas commence désormais à être reconnu. Les transferts de fonds sont devenus une source de financement essentielle pour de nombreuses économies africaines, dépassant les montants de l’aide publique au développement et contribuant parfois jusqu’à 20% du Produit intérieur brut des pays concernés. Multipliés par dix en trente ans, les envois de fonds de la diaspora africaine représentent aujourd’hui, selon la CNUED, 51% des apports de capitaux privés sur le continent.
Si 10% seulement de ces flux étaient dirigés vers des investissements structurants ou des créations d’entreprise en Afrique, le continent bénéficierait d’une source de financement de 7 milliards d’euros par an, équivalent à 15% des investissements directs étrangers annuels. Un levier de croissance considérable !
À quelques semaines du FORUM AFRIQUE 2019 du MOCI et du CIAN (le 8 février à Paris), ce troisième volume des Cahiers du CIAN dresse donc un panorama inédit des diasporas africaines de France à travers les témoignages d’une cinquantaine de leurs représentants. Il décrit leur mobilisation et leur montée en puissance, sans occulter les freins et obstacles à une implication encore plus forte dans les économies de leur pays d’origine.
Cet ouvrage rend compte du désir de la diaspora de bénéficier du dynamisme économique de l’Afrique, d’y réussir et d’y entreprendre, tout en contribuant à l’essor du continent. Cela passe aussi par le partage de ses compétences et son expertise. Elle jouera un rôle moteur pour développer un tissu de TPE-PME à même de créer des emplois sur le continent ; elle contribue à diffuser des pratiques professionnelles et des engagements managériaux favorables à l’essor du continent.
« Sur le rôle des diasporas, nous vivons une prise de conscience et une évolution profonde et définitive des états d’esprits, estime Etienne Giros, président délégué du CIAN. Il reste à les transformer en réalités et réalisations pratiques, en faveur du développement de l’Afrique. Le secteur privé français, et le CIAN en particulier, est prêt à y prendre sa part. Ce livre en est le témoignage. »
Sommaire du livre
Préface d’Etienne Giros, président délégué du CIAN État des lieux -Diaspora : un mot chargé d’histoire, histoire d’un mot -Les migrations en chiffres : au-delà des idées reçues -La France, terre d’immigration La manne financière des diasporas -Les envois de fonds, supérieurs à l’aide -La diaspora africaine en France, championne des transferts -La diaspora, mobilisée dans le soutien aux PME Les diasporas : nouvel interlocuteur des pouvoirs publics -L’Europe dialogue avec les diasporas -En France, les diasporas, partenaires du développement -Les collectivités locales, partenaires de toujours des diasporas Les États africains courtisent leur diaspora -Le Maroc, un modèle ? -Quatre pays, quatre approches -L’enjeu pour tous : gagner la confiance Les diasporas en France, un modèle associatif dispersé -L’organisation nationale -La coopération décentralisée : l’exemple d’Auvergne-Rhône-Alpes -L’échelon local : Montreuil, « première ville malienne après Bamako » Entrepreneuriat, start-up, incubateurs, l’émergence d’une diaspora 3.0 -L’appel du pays -Affronter des défis personnels et culturels -S’installer « là-bas » ou agir « d’ici » ? -La force du collectif : agir ensemble Conclusion de Didier Acouetey, président d’AfricSearch
Les Cahiers du CIAN Cette collection est créée par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), qui compte plus de 160 entreprises membres investies sur le continent réalisant 80 % du volume d’affaires français en Afrique (60 milliards d’euros). Décrivant les grandes évolutions de l’Afrique, les Cahiers du CIAN visent à participer au débat public. Leur ambition est de renforcer la connaissance et la confiance en l’Afrique de demain. Deux cahiers sont déjà parus : Le digital en Afrique, les cinq sauts numériques (Jean-Michel Huet, Michel Lafon, 2017) et Le nouveau pacte africain. Les défis du dialogue public-privé (Jean-Luc Ricci et Patrick Sevaistre, Michel Lafon, 2017). Éditeur Eyrolles, 20 €, 189 pages, en librairie le 24 janvier.
le e-commerce offre d'incroyables perspectives en Afrique
Plusieurs obstacles entravent l’entreprenariat féminin et l’accès des femmes aux marchés, allant des normes sociales aux obligations familiales en passant par les problèmes de transport. Les femmes se retrouvent souvent dans l’impossibilité de se rendre physiquement sur les marchés pour vendre leurs produits ou de participer à des foires commerciales internationales.
Observez les gens dans les cafés, les bus, les salles d’attente des centres médicaux ou sur les campus universitaires, vous les verrez, tête baissée, plongés dans leurs écrans. De plus en plus utilisent leurs appareils électroniques pour faire leurs achats. Les ventes au détail via le commerce électronique devraient tripler (a) entre 2004 et 2021. Bien qu’il existe d’importantes disparités hommes-femmes (a) en ce qui concerne l’utilisation d’Internet et que les ventes en ligne sont dominées (a) par des géants américains de la technologie, cette hausse du commerce électronique offre une opportunité intéressante pour les petites entreprises, et plus particulièrement pour les femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), une région où l’autonomisation économique des femmes reste un défi de taille.
Dans les pays de la région qui n’appartiennent pas à la catégorie des économies à revenu élevé, le taux de participation des femmes au marché du travail plafonne à 19 %, le pourcentage d’entreprises détenues par des femmes est de 23 % seulement et à peine 5 % des entreprises ont des dirigeantes féminines. Autant dire que la marge de progression est conséquente en ce qui concerne la participation des femmes à l’activité économique et à l’emploi. L’accès aux financements reste lui aussi problématique : selon une enquête (a) publiée en 2013, 53 % des petites et moyennes entreprises (PME) féminines n’ont pas accès au crédit et 70 % des femmes entrepreneurs de la région MENA interrogées déplorent que les conditions d’octroi des prêts dans leur pays soient trop restrictives et ne leur permettent pas d’obtenir les financements nécessaires pour faire prospérer leur entreprise.
Femmes entrepreneurs assistant au lancement du projet, le 13 novembre 2018.
Plusieurs obstacles entravent l’entreprenariat féminin et l’accès des femmes aux marchés, allant des normes sociales aux obligations familiales en passant par les problèmes de transport. Les femmes se retrouvent souvent dans l’impossibilité de se rendre physiquement sur les marchés pour vendre leurs produits ou de participer à des foires commerciales internationales.
Le commerce électronique peut apporter une solution à ces problèmes, en donnant aux femmes la possibilité de contourner ces obstacles et de vendre leurs produits en ligne. Encore faut-il qu’elles disposent de plateformes numériques pour entrer en relation avec des clients dans le monde entier, d’une logistique performante et financièrement abordable et de systèmes de paiement fiables. Il est indispensable de mettre en place cet écosystème pour que les femmes entrepreneurs puissent accéder aux marchés et faire prospérer leur entreprise, et de ce fait, embaucher davantage de femmes. En effet, comme en attestent les données (a), les entreprises dirigées par des femmes ont davantage tendance à employer des femmes.
À Djibouti aussi les femmes se heurtent à ces obstacles. Les inégalités entre hommes et femmes sur le marché du travail restent marquées : moins d’un tiers des femmes de 15 à 64 ans exercent une activité rémunérée. Si le chômage est élevé pour les deux sexes, il atteint 34 % pour les hommes mais s’élève à près de 50 % pour les femmes.
Les Djiboutiennes sont en outre pénalisées par un plus faible niveau d’études et de compétences pour accéder aux opportunités économiques. Les petites entreprises qu’elles dirigent sont le plus souvent informelles, opèrent dans un secteur à faible valeur ajoutée et sont peu attractives aux yeux des créanciers, qui rechignent à leur accorder des prêts. Les femmes entrepreneurs peinent donc à accéder aux financements et à régulariser leur activité.
Des solutions existent toutefois pour aider les femmes à acquérir leur autonomie économique. À Djibouti, plus de 57 % des femmes inactives déclarent ne pas pouvoir travailler en raison de leurs obligations familiales et des tâches domestiques. Elles indiquent néanmoins qu’en règle générale, les hommes de leur famille ni ne les découragent ni ne les empêchent d’accéder à des formations ou à des opportunités d’emploi, et qu’il n’existe pas d’obstacles juridiques à l’entrepreneuriat féminin.
Or, on sait que lorsque les femmes gagnent leur vie, tout le monde en profite : la recherche montre que les femmes ont en effet tendance à consacrer une plus grande partie de leurs revenus au bien-être de leurs enfants, aux frais de scolarité, aux soins de santé et à l’achat de nourriture pour leur famille. L’autonomisation des femmes est donc essentielle pour mettre fin à la pauvreté.
Il est vital de permettre aux femmes de participer pleinement à l’économie de Djibouti. Le développement de l’entrepreneuriat permettra à ce pays de bénéficier des compétences, de l’énergie et des idées que les femmes apportent au marché du travail.
Pour concrétiser cette ambition, le 13 novembre 2018, la Banque mondiale a lancé un projet régional de 3,82 millions de dollars visant à mettre « le commerce électronique au service des PME féminines ». Ce projet cible les petites et moyennes entreprises détenues ou dirigées par des femmes qui produisent des biens commercialisables en ligne.
Ce projet se situe à la croisée de l’entrepreneuriat féminin et de l’économie numérique, qui constituent deux leviers essentiels de la transformation économique de la région. Aussi ne pouvait-on rêver meilleure occasion pour lancer cette initiative que la conférence sur l’économie numérique qui s’est tenue à Djibouti.
L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs ministres (de la Femme et de la Famille, de l’Économie et de la Communication), de la responsable de l’Association des femmes chefs d’entreprises ainsi que de nombreuses femmes entrepreneurs.
Le projet s’attachera à développer l’entrepreneuriat féminin, le commerce électronique et l’activité économique à Djibouti et au-delà. Il aidera les PME féminines à évoluer sur le marché intérieur et les marchés d’exportation en facilitant leur accès aux plateformes de commerce en ligne. Il s’appuiera sur la formation de consultants dans ce domaine qui dispenseront, à leur tour, des formations et aideront les entrepreneuses à accéder aux plateformes d’e-commerce.
En mettant les PME en relation avec les institutions financières qui prêtent aux femmes, en particulier le réseau « Banking on Women » de la Société financière internationale (IFC), ce projet leur permettra aussi d’obtenir plus facilement des financements. Il s’attachera en outre à créer un écosystème propice au commerce en ligne : il repèrera les obstacles règlementaires, logistiques et relatifs aux paiements électroniques et aidera les pouvoirs publics à y remédier.
Ce projet suit l’exemple d’un programme pilote mené avec succès en Tunisie, au Maroc et en Jordanie, grâce auquel des femmes entrepreneurs ont pu exporter des produits d’artisanat, des cosmétiques bio et des vêtements vers l’Australie, l’Europe et les États-Unis, notamment.
Il facilitera l’accès des PME féminines aux marchés intérieurs et d’exportation et favorisera le développement de l’entrepreneuriat féminin et de l’économie numérique, deux vecteurs déterminants pour la croissance et à la diversification économique de la région MENA. Le projet est financé par le fonds de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) (a). L’initiative We-Fi, un partenariat de collaboration lancé en octobre 2017, a pour objectif de mobiliser des milliards de dollars en financement afin de lever les obstacles que rencontrent les femmes entrepreneurs.
Chez l’étoilé Lionel Giraud, à la Table de Saint Crescent, il sait trouver la bouteille qui accompagne le « merluchon de la criée de Port La Nouvelle légèrement fumé aux aiguilles de pins de la Clape, drapé de navets ‘ivres’, extraction de mandarine Mikan du Mas Bachès et bouillon beurré ».
Talent2Africa, le leader panafricain de l’emploi cadre, vient d’officialiser l’entrée dans son capital de l’Investisseur Mauricien Saviu Ventures à hauteur de 1 million de dollars.
A l’origine de l’aventure Talent2Africa, on retrouve Chams Diagne (ex Viadeo) vite rejoint par Youssef Debbagh (expert en marketing digital) et Benoît Martin (ex Figaro Classifieds et Groupe Le Monde).
Persuadés que l’essor du continent africain passe par la réussite du secteur privé et par l’accès aux postes stratégiques des meilleurs talents au sein des entreprises;
les fondateurs créent le 1er réseau de candidats cadres intéressés par des opportunités de carrière en Afrique.
Reposant sur un socle digital – la 1ere plateforme panafricaine d’emploi pour les cadres et dirigeants – la société intègre également dans ses activités un large volet événementiel et une offre servicielle en accompagnant à la fois les recruteurs et les candidats cadres.
Les jeunes diplômés sont également au coeur de la stratégie de Talent2Africa : la société propose aux entreprises le 1er Graduate Program panafricain qui vise à identifier et former les jeunes actifs à haut potentiel du continent afin d’en faire les managers de demain.
En moins de 3 ans, les 3 entrepreneurs ont fédéré autour de leur projet les principaux groupes internationaux présents en Afrique, s’imposant de fait comme le 1er expert panafricain à la fois sur l’attraction des talents internationaux (de la diaspora notamment) et la détection des meilleurs candidats en local.
Cette levée de fonds répond à 2 objectifs :
– Augmenter la présence commerciale de Talent2Africa sur le continent et à l’international
– Accélérer la montée en puissance de la plateforme digitale afin de confirmer son positionnement de 1ere communauté de candidats cadres pour l’Afrique
Actuellement implantée à Dakar, Abidjan, Nairobi, Casablanca, Paris et Maurice; l’entreprise compte ouvrir à court terme des antennes à Lagos, Johannesbourg, et Montreal.
Benoît Delestre, président de Saviu Ventures, explique :
« Le recrutement en Afrique est la clef pour le développement de ce continent.
Saviu Ventures a été convaincu par l’approche de Talent2Africa qui allie une forte expertise digitale à un réel savoir-faire humain reconnu sur son marché. »
From Big Apple (New York) to The City (San Francisco), starting soon at Quartz HQ (Yinka Adegoke, Xana Antunes, Matthew De Silva), a stone’s throw from The Flatiron, home of the Daily Bugle, Peter Parker’s – aka Spider-Man – newspaper…
TBC in Hong-Kong/Feb, Nairobi/March and Addis Abeba/April.
Investisseurs &
Partenaires (I&P) et le Gouvernement Princier ont signé un accord de
partenariat afin de créer le premier fonds d’impact consacré à l’éducation en
Afrique. Lancé à l’horizon 2020, il aura pour objectif de répondre aux
enjeux d’accès, d’équité, de qualité et d’adéquation de l’éducation en
Afrique.
Le premier fonds d’impact dédié à l’éducation sur
le continent africain
La scolarisation des
populations les plus vulnérables et la formation des jeunes représentent des
enjeux cruciaux pour le continent africain. Malgré des progrès indéniables
réalisés ces dix dernières années, les systèmes éducatifs sont confrontés à un
certain nombre de défis communs, tels qu’améliorer
l’accès à l’enseignement, en particulier pour les filles et les
populations rurales, en
garantir sa qualité, et assurer une adéquation entre les formations
dispensées et les besoins des marchés locaux du travail.
« Les gouvernements
africains disposent de moyens limités pour résoudre ces problèmes, et de
fait le
secteur privé est de plus en plus perçu comme un acteur complémentaire dans le secteur de
l’éducation », explique Jean-Michel Severino, Président
d’Investisseurs & Partenaires. Les initiatives privées restent à ce jour
limitées et très peu de fonds ont été investis dans l’éducation, notamment dans
le domaine de l’investissement d’impact. À travers la création d’un fonds
d’impact dédié à l’éducation, I&P et le Gouvernement Princier ont pour
objectifs de promouvoir
une éducation accessible, équitable et de qualité en Afrique.
Alors que 50 % de la population africaine a moins de 20 ans et que 450 millions
de jeunes arriveront sur le marché de l’emploi d’ici à 2050, le fonds visera
également à promouvoir
l’employabilité de la jeunesse africaine en renforçant
l’adéquation entre les formations universitaires et professionnelles d’une
part, et les besoins des employeurs locaux et de la société d’autre part.
Le fonds permettra de financer
et d’accompagner des institutions éducatives privées, ou des entreprises de
l’écosystème éducatif produisant des biens, des services
et technologies essentiels à la résolution de ces enjeux. Plusieurs hypothèses
d’investissement sont aujourd’hui testées concernant les secteurs et critères
d’investissement, le périmètre géographique et les instruments financiers qui
seront mobilisés. Une étude de faisabilité est en cours de
réalisation afin de déterminer les opportunités et les freins liés à la
création d’un véhicule d’impact dédié à l’éducation dans le contexte africain.
Conduite par la FERDI (Fondation pour les études et recherches sur le
développement international), l’étude permettra de mieux comprendre les défis
africains en matière d’éducation et d’identifier des bonnes pratiques en
éducation pouvant être développées et élargies par le secteur privé.
Une initiative portée par deux acteurs engagés
pour le développement du continent Africain
Le projet est porté par le Gouvernement
Princier, en tant que bailleur, et par Investisseurs &
Partenaires (I&P), en tant qu’opérateur, deux acteurs
fortement ancrés en Afrique et ayant collaboré à plusieurs reprises. La
Coopération monégasque a notamment apporté son appui au fonds IPDEV 2 afin
de soutenir l’émergence de petites et moyennes entreprises dans ses pays
d’intervention prioritaires (Burkina Faso, Madagascar, Mali, Niger et
Sénégal). Le Gouvernement monégasque est activement engagé sur le secteur de
l’éducation, qui constitue l’une des quatre priorités de coopération en Afrique
et en Méditerranée, avec la santé, la sécurité alimentaire et l’insertion
socio-économique. Pour Gilles Tonelli, Conseiller-Ministre des Relations
Extérieures et de la Coopération, « l’éducation est une arme de construction
massive. Sans elle, aucun développement durable n’est
possible. C’est pourquoi Monaco investit autant que possible non seulement
sur son propre sol mais aussi et surtout à l’international sur l’éducation des
enfants, notamment des filles, afin d’enrayer les cycles de la pauvreté et de
l’ignorance ».
Le partenariat entre I&P et le Gouvernement Princier comprend trois
volets :
La réalisation de l’étude de faisabilité, conduite entre octobre 2018 et mai 2019
Le recrutement d’un Volontaire International de Monaco, effectué en octobre 2018
Un accord de partenariat afin de définir, structurer et lever le fonds, assorti d’une subvention de Monaco d’un million d’euros à I&P
Les partenaires fondateurs ont par ailleurs constitué
un Conseil
d’Orientation Stratégique, constitué de six experts du secteur éducatif
africains et internationaux afin de guider l’équipe en charge du projet.
Réuni pour la première fois à Monaco à l’occasion de la signature de l’accord
et animé par le Président de la Ferdi M. Patrick Guillaumont, ce Conseil
rassemble les membres suivants : Mme Stéphanie Cohn-Rupp, Directrice
Générale du programme d’impact investing de Tiedemann Wealth Management, M.
David de Ferranti, Président de la fondation R4D, Mme Ramata Ly Bakayoko,
Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la République de Côte
d’Ivoire (et ancienne Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique), M. Dzingai Mutumbuka, Président de l’Association for Education
Development in Africa et ancien Ministre de l’Education au Zimbabwe, M. Jean-Michel
Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires, et Mme Martina Viarengo,
Professeure de Développement International au sein du Graduate Institute de
Genève
L’Africa Code Week (ACW) 2018 a dépassé toutes les attentes en permettant à 2,3 millions de jeunes sur 37 pays de s’initier au code informatique et aux compétences numériques. C’est un million de plus que lors de l’édition précédente qui avait réuni 1,3 million de jeunes autour de l’apprentissage numérique.
Selon Cathy Smith, directrice générale de SAP Afrique, le succès retentissant d’Africa Code Week en dit long sur les besoins véritables et attentes légitimes des jeunes Africains : « ils ont certes besoin d’opportunités, mais ils ont avant tout besoin qu’on leur enseigne les premiers pas pour pouvoir les saisir. Ils ont besoin de modèles, d’être guidés, d’un cadre, d’espaces d’apprentissage sûrs. »
Le renforcement des capacités pédagogiques comme pierre angulaire
de l’éducation numérique en Afrique
Après une première phase centrée sur l’alphabétisation numérique
et l’éveil des consciences quant à l’importance de telles compétences au 21ème
siècle, les partenaires clés ont mis l’accent sur l’impact durable de
l’initiative en 2018, redoublant d’efforts pour renforcer les capacités
pédagogiques en étroite collaboration avec les gouvernements, écoles et ONG. 23
000 enseignants ont ainsi pu être formés sur le programme d’apprentissage
numérique ACW en amont des événements du mois d’octobre. Le Maroc, qui utilise
Africa Code Week comme levier pour la formation de ses enseignants à l’échelle
nationale depuis 2015, se distingue à nouveau cette année avec un record de 5
208 enseignants formés en 2018. Viennent ensuite la Tunisie et le Nigéria avec
un total respectif de 2 800 et 2 553 enseignants formés cette année.
« Il n’y a qu’un seul moyen de mettre les promesses de la
Quatrième révolution industrielle entre les mains de la jeune génération :
c’est à travers un point de référence, et ce point de référence, c’est
l’enseignant, » explique Davide Storti, coordinateur de l’initiative
YouthMobile au sein de la division des sociétés du savoir de l’UNESCO. « Nous
nous réjouissons à l’idée de poursuivre le dialogue avec les gouvernements pour
que le réseau et les puissants partenariats noués dans le cadre d’Africa Code
Week se traduisent en programmes durables qui encouragent l’acquisition des
compétences numériques par les jeunes. »
Implication croissante des acteurs clés de la société
Lancée en 2015 par le département de Responsabilité sociétale
d’entreprise EMEA de SAP et déjà lauréate de plusieurs prix internationaux, ACW
a lieu tous les ans au mois d’octobre. L’initiative compte aujourd’hui sur le
soutien de l’UNESCO à travers son initiative YouthMobile, de Google, du
Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économique
(BMZ), du Cape Town Science Centre, du Camden Education Trust, de 28
gouvernements africains, de plus de 130 partenaires locaux et de 120 ambassadeurs
répartis sur tout le continent.
Pour Alexandra van der Ploeg, Directrice globale de la
responsabilité sociétale d’entreprise chez SAP, « l’une des forces d’Africa
Code Week tient dans sa capacité à forger des partenariats stratégiques autour
du renforcement des capacités pédagogiques. » Il s’agit là selon elle « d’une
solide pierre angulaire pour atteindre le quatrième Objectif de développement
durable des Nations Unies (‘Assurer l’accès de tous à une éducation de
qualité’), mais aussi le dix-septième qui vise à renforcer les partenariats
internationaux pour le développement durable. Cette quatrième édition d’Africa
Code Week fut marquée par un élan de collaboration sans précédent entre les
acteurs du public et du privé, mais aussi des ONG, permettant de former plus
d’enseignants et de toucher plus de jeunes que jamais auparavant. »
Soutenant ACW pour la troisième année consécutive, Google a
augmenté son enveloppe de subventions pour pouvoir aider davantage de
structures à former et inspirer la prochaine génération de travailleurs
numériques en Afrique. 53 associations ont ainsi reçu une subvention Google en
2018 pour organiser des formations de formateurs et des ateliers d’initiation
au code en zone urbaine et rurale. Plus de 100 000 jeunes (dont 57% de filles)
sur 11 pays africains ont ainsi pu être exposés à l’informatique et à la
programmation grâce à ces subventions.
Donner confiance aux filles, rapprocher ceux qui sont éloignés
Sur les 2,3 millions de participants de cette quatrième édition,
plus de 46% sont des filles, ce qui en dit long sur l’appétence des jeunes
Africaines pour les compétences numériques. D’autres subventions ont été
accordées cette année par BMZ, autre partenaire clé et soutien d’ACW depuis
2016 dans le cadre de l’initiative #eSkills4Girls : 20 subventions BMZ ont été
accordées à des organismes sur 15 pays émergents et en développement,
permettant à 13 791 filles d’être initiées aux compétences numériques et aux
perspectives d’emploi qui y sont liées. SAP, l’UNESCO et BMZ/GIZ ont par
ailleurs redoublé d’efforts en 2018 pour mieux appréhender les questions
d’égalité des genres au sein du programme de formation des enseignants pour
Africa Code Week.
« La représentation féminine au sein des entreprises africaines
relevant du secteur STEM peine à dépasser les 30%. Seuls de puissants
partenariats public-privé sont capables d’inverser la courbe, de créer des
opportunités plus équitables pour la jeunesse africaine et de leur permettre de
contribuer à l’essor économique du continent, » conclut Sunil Geness, Directeur
des relations gouvernementales et de la RSE chez SAP Afrique et coordinateur
global de l’initiative ACW en 2018.
D’autres partenaires ont uni leurs forces cette année pour
permettre aux jeunes vivant dans des zones reculées ou nécessitant une
attention spéciale de participer à l’initiative. Au Botswana par exemple, plus
de 150 enfants ont pu écrire leurs premières lignes de code grâce à du matériel
informatique à énergie solaire. La compagnie minière Debswana a quant à elle
choisi d’aligner sa propre stratégie RSE sur Africa Code Week, permettant ainsi
de former 1 181 jeunes autour de la seule mine d’Orapa. Au Mozambique, les
bénévoles ACW ont travaillé aux côtés d’INAGE et de Mapal pour former des
enseignants d’établissements spécialisés, qui à leur tour ont pu initier des
centaines d’étudiants sourds et malentendants aux compétences numériques. Au
Cameroun, enfin, des formations de formateurs ont été organisées pour des
enseignants malvoyants en octobre 2018 au CMPJ de Yaoundé.
Pour consulter les résultats de l’édition 2018 d’Africa Code Week,
rendez-vous sur https://africacodeweek.org/past-editions/2018-results/.
Pour en savoir plus sur SAP Afrique, rendez-vous sur le SAP News Center ou sur
Twitter @sapnews et @africacodeweek.t
À propos d’Africa Code Week Lancée en 2015 par le département de Responsabilité sociétale d’entreprise EMEA de SAP dans le cadre de son engagement sociétal pour soutenir la croissance en Afrique, Africa Code Week est une initiative de développement des compétences numériques ayant touché plus de 4 millions de jeunes à ce jour. Les partenariats sont la pierre angulaire de l’initiative et de sa capacité à inscrire son impact pédagogique dans la durée afin de réduire la fracture des compétences et les disparités entre les sexes à l’échelle de tout un continent. Africa Code Week compte aujourd’hui sur le soutien de partenaires clés (l’UNESCO à travers son initiative YouthMobile, Google, le Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économique (BMZ), le Cape Town Science Centre, le Camden Education Trust) de 28 gouvernements africains, de 130 partenaires locaux et de 120 ambassadeurs répartis sur tout le continent. 2,3 millions de jeunes ont pu bénéficier des ateliers Africa Code Week lors de la quatrième édition qui s’est déroulée sur 37 pays au mois d’octobre 2018. Rendez-vous sur www.africacodeweek.org pour rejoindre l’aventure aux côtés de SAP et de ses partenaires.
À propos de SAP En tant que leader du marché des logiciels, SAP (NYSE : SAP) aide les entreprises de toutes tailles à mieux fonctionner. Des activités administratives à la salle de réunion du Conseil, de l’entrepôt au magasin avec pignon sur rue, de l’ordinateur de bureau à l’appareil mobile, SAP permet aux personnes et aux entreprises de travailler ensemble plus efficacement et d’utiliser leur compréhension des activités économiques de manière plus efficace pour devancer la concurrence. Les applications et services SAP permettent à plus de 345.000 clients de travailler de manière rentable, de s’adapter en permanence et de croître durablement. Pour obtenir de plus amples informations, consultez le site www.sap.com.
Selon le dernier rapport annuel sur la
liberté économique dans le monde (EFW), le rang de l’Afrique du Sud en matière de liberté économique
s’est considérablement détérioré, passant de la 46ème position en 2000 à la 110ème cette
année. L’Île Maurice quant à elle troque désormais la 8ème place du classement général contre sa
26ème position en 2000. Si l’Afrique du Sud avait suivi la voie mauricienne et renforcé le niveau de liberté économique,
les Sud-Africains seraient aujourd’hui en meilleure santé, plus riches et plus heureux.
Lorsque l’économiste britannique
James Meade s’est rendu à Maurice en 1960, il en a conclu que son avenir était peu prometteur. Après, il a reçu un prix
Nobel d’économie, en 1977, et le petit pays insulaire mauricien a montré au monde que de sombres prédictions
économiques ne correspondent pas forcément à la réalité, en particulier lorsqu’il s’agit d’un
peuple à fort esprit entrepreneurial.
Maurice a connu une transformation
économique remarquable, passant d’une économie à faible revenu basée sur l’agriculture, à un pays
diversifié à revenu moyen-supérieur qui attire des investissements étrangers considérables. Plus
précisément, Maurice a opté pour la consolidation de la liberté économique en libéralisant son
économie, reconnaissant qu’il s’agissait de la meilleure voie pour générer la prospérité future.
Duo liberté
économique et recul de la pauvreté
L’un
des objectifs clés de
l’indice EFW est d’établir s’il existe un lien entre la liberté
économique, la croissance économique et la richesse. Les
conclusions du rapport confirment sans ambiguïté que la liberté
économique est étroitement liée à la
prospérité et à la croissance: les pays économiquement libres ont
tendance à se développer plus rapidement
et à être plus prospères. Les pays du quartile supérieur du classement
de liberté économique ont un PIB moyen
par habitant de 40 376 dollars, contre 5 649 dollars pour les pays du
quartile inférieur. Dans le quartile supérieur, le revenu moyen
des 10% les plus pauvres était de 10 660 dollars, contre 1 345 dollars
pour les plus pauvres du quartile inférieur. Il est
intéressant de noter que le revenu moyen des 10% les plus pauvres des
pays les plus économiquement libres est presque le double de celui
des pays les moins libres. Cela montre que la liberté économique profite
à tout le monde, aussi bien les pauvres que les
riches.
L’impact de la
liberté économique
Les
personnes vivant dans les pays les
plus libres peuvent également espérer vivre beaucoup plus longtemps,
avec une espérance de vie moyenne de 79,5 ans, contre 64,4
ans dans le quartile inférieur. Plusieurs autres indicateurs sont
meilleurs dans les pays économiquement libres que dans ceux qui ne
disposent pas de liberté économique. Par exemple, les libertés
politiques et civiles sont considérablement plus
élevées dans les pays économiquement libres que dans les pays non
libres. L’égalité du genre est plus grande dans
les pays économiquement libres ; et les niveaux de bonheur y sont aussi
plus élevés.
Les progressions faramineuses
de Maurice
En
1990, Maurice avait un PIB moyen par
habitant de 7 387 dollars et une espérance de vie moyenne de 69,4 ans.
En revanche, l’Afrique subsaharienne avait un PIB moyen par
habitant de 9 696 dollars et une espérance de vie moyenne de 62,1 ans. À
partir des années 1990, pour éviter le
déclin économique, Maurice a connu d’importants changements qui ont
nécessité des réformes radicales dans la
politique gouvernementale et des adaptations rapides de la part du monde
des affaires. La manière dont les défis ont été
relevés a montré la résilience du peuple mauricien et a permis de mieux
comprendre les facteurs qui ont amené certains
commentateurs à qualifier la performance de l’économie du pays au cours
des dernières années de «miracle
mauricien». C’est ainsi, qu’en 2017, le PIB réel moyen par habitant de
Maurice était de 20 293 dollars (soit une
augmentation de 175%) et l’espérance de vie moyenne était plus longue de
cinq ans (74,4 ans). En Afrique subsaharienne, le revenu
réel par habitant a augmenté de 27% pour atteindre 12 295 dollars et
l’espérance de vie moyenne a augmenté
d’un maigre 0,7 ans pour atteindre 62,8 ans.
Ramakrishna Sithanen, vice-Premier
ministre mauricien et ministre des Finances et du Développement économique, a décrit la situation économique dans les
termes suivants:
«Nous sommes
confrontés à un problème très simple: nous sommes comme un patient malade et qui doit prendre des médicaments,
peut-être pour un certain temps. Le patient veut aller mieux, il n’aime pas être malade, mais il ne veut peut-être pas prendre
le médicament. À un moment donné, nous devons prendre le médicament ».
Le gouvernement sud-africain doit
reconnaître qu’il a le pouvoir de réformer directement l’économie nationale et d’adopter des politiques susceptibles
d’accroître la croissance et de réduire la pauvreté. Alors que le reste du monde s’achemine vers une liberté
économique et des libertés civiles accrues, l’Afrique du Sud suit la trajectoire opposée. Cela se reflète dans le
déclin spectaculaire de la croissance économique et dans des taux de chômage toujours élevés, avec près de 10
millions de personnes au chômage et sans aucun espoir de trouver un emploi, et sans savoir pourquoi.
L’Afrique du Sud manque d’institutions
favorables à la liberté économique qui incluent les fondamentaux: liberté de choix personnel, échange volontaire,
liberté de concurrence et sécurité des droits de propriété. Sans le renforcement de ces libertés centrales,
il est difficile de définir comment l’Afrique du Sud pourra se développer et devenir plus prospère.
Jasson Urbach, analyste pour The Free Market Foundation – Article initialement publié en anglais par la Free market Foundation – Traduction réalisée par Libre Afrique – Le 16 janvier 2019.
35 minutes pour relier Dakar à Diamniadio contre 1 heure en période de pointe
Dakar a aujourd’hui fait un pas de géant pour réduire considérablement les embouteillages et limiter la pollution urbaine. En réceptionnant, hier, les premières rames du train express régional (TER), le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exprimé toute sa fierté d’avoir contribué au financement de ce « projet remarquable et porteur de transformation ».
« Avec ce train, le Sénégal devient un pionnier en Afrique de l’Ouest dans le développement de systèmes de transport collectif modernes et à grande vitesse », a déclaré Adesina. Le Sénégal est, en effet, le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria, à se doter d’un système de transport ferroviaire de masse bimode : électrique et thermique.
« Le TER permettra d’économiser du temps et de l’argent pour le transport en commun, a ajouté le président Adesina. Imaginez : avec le TER, il ne faudra plus que 35 minutes pour faire le trajet Dakar-Diamniadio ! » En période de pointe, le trajet par la route entre Dakar et Diamniadio nécessite plus d’une heure. « Le TER réduira les embouteillages et contribuera à l’atténuation de la pollution atmosphérique urbaine », s’est félicité Adesina.
Le président Macky Sall a insisté, de son côté, sur le caractère historique du projet. « Il s’agit, a-t-il lancé, du tout premier projet ferroviaire du Sénégal indépendant après la ligne Dakar-Rufisque construite en 1883. » Et pour cette première, le Sénégal a choisi de faire un saut technologique. « Nous avons choisi de nous projeter à la pointe du progrès dès l’appel d’offres pour le TER. Toutes les cabines sont climatisées et dotées du Wi-Fi, dans ce train bi-mode électrique et diesel. Les Sénégalais méritent de voyager dans le confort et la sécurité tout en économisant leur temps et leur argent », a-t-il déclaré.
Long de 55 kilomètres, le TER reliera Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne en passant par la ville nouvelle dédiée aux affaires de Diamniadio, qui connaît un développement fulgurant. La première phase du projet, financée par la Banque africaine développement, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, le Trésor français et le Sénégal pour un montant total d’environ 1 milliard d’euros, connecte la capitale, Dakar, au pôle urbain de Diamniadio. Les travaux devraient se terminer en juin 2019. Les travaux de la seconde phase, reliant Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne, devraient démarrer dans la foulée.
Le président Adesina a profité de l’occasion pour faire part de la volonté de la Banque africaine de développement de financer cette seconde phase.
« Le TER est une victoire pour le peuple, une victoire pour l’environnement, une victoire pour Dakar et sa banlieue, une victoire pour le Sénégal », s’est-il enthousiasmé après avoir effectué le trajet à bord du train.
« C’est le plus grand investissement jamais réalisé par la Banque islamique de développement dans un projet en Afrique subsaharienne, témoignage de notre confiance dans le pays et dans l’intérêt du projet », a déclaré son président, Bandar Al Hajjar.
Le secrétaire d’État français auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a abondé dans le même sens : « Le Sénégal est un modèle de l’émergence. Avec ce train, vous avez démontré qu’impossible n’est pas sénégalais. Le Sénégal a, aujourd’hui, un train d’avance avec ce choix d’un TER à la pointe de la technologie pour le peuple. »
Avec environ 3 millions d’habitants (et une projection de 5 millions d’habitants à l’horizon 2030), Dakar abrite 25 % de la population totale du pays et 50 % de sa population urbaine sur une superficie correspondant à seulement 0,3 % du territoire national. La mise en place d’un système de transport de masse performant, rapide, sûr et confortable constitue ainsi une réponse structurelle aux défis de développement de la capitale sénégalaise.
La Banque africaine de développement souhaite intensifier ses efforts dans le développement des transports de masse. Elle entend ainsi renforcer la connectivité urbaine en finançant la mise à niveau des réseaux routiers dans les agglomérations et la construction d’infrastructures de transport collectif, à l’image du TER de Dakar. La Banque entend également accroître l’accès au financement des transports en commun, en préparant en amont des projets bancables, dans lesquels elle s’efforcera également d’impliquer des opérateurs privés. Enfin, pour améliorer la mobilité, la Banque africaine de développement partagera les meilleures pratiques dans la conception et la mise en œuvre de systèmes de transport intégré, tout en plaidant pour leur planification dès la conception des schémas de développement urbain, comme elle l’a fait dans le cadre du tramway de Nairobi.
La Banque africaine de développement a appuyé 108 opérations au Sénégal pour un montant total de 1 675 milliards de francs CFA (environ 2,9 milliards de dollars américains) depuis le début de ses opérations dans le pays, en 1972.
Car les investissements privés sont toujours inférieurs de 7 points de base par rapport au ‘modèle’ sud-est-asiatique, et les IDE encore à la peine, majoritairement captés par le secteur extractif.
Car cette année, 70% des terriens pauvres sont Africains, comme le pointe le tout récent, passionnant et néanmoins optimiste document Foresight Africa de The Brookings Institution.
En image, sur l’index McKinsey, c’est en haut, à droite, que chacun voudrait être.
En ce 1e jour de l’année berbère 2969, souhaitons la bonne année à ce peuple ancien, celui des Imazighen.
Et si Yennayer ⵉⵏⵏⴰⵢⵔ nous projette 950 ans après 2019, c’est parce qu’il trouve son origine du côté de la 22e dynastie, fondée par le pharaon berbère Sheshonq 1er issu d’une confédération libyque.
Ce premier jour amazigh est donc le 12e du grégorien 2019, pendant que le calendrier julien traîne encore au 30 décembre 2018. Les Perses sont en 1397 et nous sommes en 1440 de l’hégire, en 2011 pour les Ethiopiens, en 5779 chez les Hébreux.
Tout le monde est d’accord pour dire que le tableur Excel marque aujourd’hui 43477.
Vainqueur de l’eGovLab Challenge au Sénégal, Mamadou Diagne présente sa solution I-Citoyen au cœur du réacteur mondial de l’innovation au #CES2019 de Las Vegas.
Grâce à lui, des Sénégalais qui ne savent ni lire ni écrire en français ou dans leurs langues nationales peuvent avoir des renseignements sur les procédures administratives comme l’obtention des extraits d’état civil, les casiers judiciaires ou encore sur la fiscalité.
AfricaTechNow rassemble ainsi au CES les nouvelles énergies digitales du continent. Occasion encore de s’inspirer des expériences d’autres longs crayons comme Caroline A. Wanga, la Kenyane de chez Target.
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut
Rendez-vous le 6 et 7 février à la maison de l’UNESCO pour le 20ème colloque du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER)
Sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel MACRON Président de la République
Depuis sa première édition en 1999, le Colloque annuel du SER s’empare d’un sujet stratégique pour l’avenir de l’ensemble du secteur des énergies renouvelables et le met en débat.
La 20ème édition se tiendra les mercredi 6 et jeudi 7 février 2019 à la Maison de l’UNESCO à Paris.
Placées sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République, et intitulées « Energies renouvelables : un enjeu de civilisation », ces deux journées s’articuleront autour de six tables rondes, de regards croisés et la remise du Trophée des énergies renouvelables.
Mercredi 6 février :
TR 1 – Le changement climatique à l’échelle de la Planète et le rôle des énergies renouvelables
TR 2 – Le déploiement planétaire des énergies renouvelables, clé du développement
TR 3 – L’accès à l’énergie en Afrique
Remise du Trophée des EnR
Jeudi 7 février :
TR 4 – L’Europe aux avant-postes de la transition énergétique ?
TR 5 – Focus France : une transition énergétique, vecteur de transformation du pays ?
Regards croisés – Les territoires : un rôle moteur pour mettre en œuvre la transition
TR 6 – Et demain ?
Un focus Afrique le jeudi à 15h30
Et demain ?
Animée par Erik ORSENNA, membre de l’Académie française
Avec les énergies renouvelables, le monde engage une transition profonde qui devrait éviter que se multiplient les catastrophes climatiques, les conflits, les famines, les épidémies et les inégalités.
De nombreux pays et de nombreuses entreprises ont entamé la transformation de leur mix énergétique et les pays en développement y trouvent la solution pour apporter l’énergie au plus près de leurs populations. Les énergies renouvelables sont des énergies compétitives, simples à utiliser, trouvant leur source d’approvisionnement sur les lieux mêmes où elles sont produites, sont produites.
Quels sont les défis qu’il reste à relever ? Variabilité de leur production, utilisation de métaux rares pour la fabrication des équipements, innovation, acceptabilité par les populations, financement ?
Ouverture Pascal CANFIN, Directeur général, WWF
Elisabeth AYRAULT, Présidente du directoire, Compagnie Nationale du Rhône (CNR) Thierry BARBAUT, Responsable numérique et communication, Agence des Micro-Projets Sylvain DESJONQUERES*, Directeur Général, Groupe L’OCCITANE François JACQ, Administrateur général, Commission des affaires économiques (CEA) Ghislain de MARSILY, Professeur émérite à l’université Pierre et Marie Curie et à l’Ecole des Mines de Paris, membre de l’Académie des sciences Cédric PHILIBERT, Division des Energies Renouvelables, Agence Internationale de l’Energie (AIE)
Mes parents ne savaient pas que le prénom qu’ils avaient choisi pour moi signifiait « claire », « transparente » en espagnol. Mais ils connaissaient l’importance de la transparence, de l’honnêteté et de l’intégrité. J’ai grandi en Bulgarie avec ces valeurs ancrées en moi. Aujourd’hui, elles me tiennent à cœur dans mon travail à la Banque mondiale.
Plus grave encore, la corruption anéantit la relation de confiance entre les citoyens et l’État, un moteur essentiel du développement. Nous le savons : une mauvaise gouvernance est l’un des quatre principaux facteurs de la pauvreté, avec les conflits et la violence, la croissance démographique incontrôlée, et les effets du changement climatique et les catastrophes naturelles.
En 1996, j’ai pleinement adhéré au discours historique de James Wolfensohn sur le « cancer de la corruption ». Plus de vingt ans se sont écoulés, pendant lesquels la Banque mondiale a intensifié ses efforts pour lutter contre ce fléau dans de multiples domaines, en soutenant ses pays clients et en s’employant à renforcer la transparence et les contrôles au sein même de l’institution.
Je suis fière des progrès que nous avons accomplis, mais le combat n’est pas terminé et il reste encore beaucoup à faire. La bonne nouvelle, c’est que la Banque mondiale n’est pas seule à mener la lutte. Lors de la récente Conférence internationale contre la corruption (a) qui s’est tenue à Copenhague, j’étais aux côtés de vingt ministres et chefs d’État ainsi que de plus de 1 800 représentants de la société civile et du secteur privé pour discuter des moyens de renforcer la lutte anti-corruption. Nous avons pris des engagements (a) de grande ampleur pour faire progresser les programmes de lutte contre la corruption. Il est essentiel que les dirigeants démontrent leur volonté politique et donnent de la visibilité à cette question. Il est également important que cette mise en avant s’appuie sur des savoir-faire techniques, des réglementations adaptées et des efforts constants.
C’est pourquoi nous considérons comme prioritaire la réalisation de diagnostics qui permettent de comprendre les causes profondes de la corruption dans chaque pays et d’évaluer à la fois les progrès réalisés et les raisons des échecs de certaines initiatives. Parce que nous savons que le succès des efforts de transparence repose aussi sur la maîtrise de la culture des données, nous nous attachons à renforcer la capacité des pays à comprendre et à utiliser efficacement l’information. Sans cela, les citoyens pourraient être riches en données, mais pauvres en information.
S’agissant du traitement des données, les nouvelles technologies peuvent nous aider à exécuter certaines des tâches les plus lourdes et nous fournir ainsi de nouveaux moyens de lutte contre la corruption. Par exemple, nous travaillons actuellement en partenariat avec une grande entreprise technologique afin d’exploiter les capacités de l’intelligence artificielle pour déceler des schémas cachés et des risques dans les données relatives à la passation des marchés.
Par ailleurs, pour encourager le secteur privé à investir dans les économies émergentes et en développement, il faut prêter attention aux risques de corruption auxquels les investisseurs sont confrontés. Il est donc nécessaire d’uniformiser les règles du jeu pour les grandes et les petites entreprises, de mettre en place les cadres réglementaires appropriés et d’inciter à l’intégrité. Cela signifie également qu’il faut surveiller les flux financiers illicites et bloquer les chemins détournés empruntés par les produits de la corruption.
Près d’un quart de siècle après, la Commission vérité et réconciliation demeure un objet/projet politique unique et inégalé.
Un concentré de violence posé comme base de la paix. L’ubuntu. Ici et là sur le continent, on tenta de s’en inspirer, mais personne n’était Tutu, personne n’arrivait à la cheville venimeuse des tueurs de l’apartheid.
Enfin sorti en français, le film de Roland Joffe fait le récit d’un face-à-face improbable entre l’Archevêque et l’Antéchrist, le chrétien (Forest Whitaker) et le raciste (Eric Brana), avec aussi le puissant acteur sud-africain Morné Visser.
A Liliesleaf, à Robben, à Fort Hare, à Soweto, au siège de l’ANC de Plein St dans ce petit bureau où – sidérés – nous tendions un micro à Nelson Mandela, l’histoire s’écrivait sous nos yeux. Fureurs et contradictions, car partout les hommes se battent pour la survie de ce qu’ils croient être.
Tiré d’une pièce de théâtre écrite en prison par Michael Ashton (KIM ASHTON), un Ecossais qui n’avait jamais mis les pieds en Afrique du Sud, Forgiven en dit encore plus entre ses images, quand bons et méchants surgissent dans toute leur ambiguïté.
Le jeune patron du hub kenyan de Kakuma se réjouira de voir Nairobi figurer dans le top 20 JLL des villes les plus dynamiques. Seule capitale africaine, à la belle sixième place, derrière quatre indiennes et une vietnamienne, devant toutes les chinoises. L’axe Afrique-Asie est tracé, jalonné de boosters sur-vitaminés.
Chez Reputation Squad, nos pôles Afrique-Moyen Orient-Chine sont bien alignés pour vous accompagner sur les réseaux de demain. Dès aujourd’hui.
Avec La Banque Mondiale La production et l'utilisation des données sur le développement se sont considérablement modifiées ces vingt dernières années. La transition des dossiers...