Le groupe Agence française de développement (AFD) lance un
nouveau fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines
– Doté de 15
millions d’euros et dédié aux jeunes entreprises innovantes en Afrique, le
nouveau fonds d’amorçage vise à faire émerger des start-ups africaines à impact
positif, créant de la valeur pour l’économie comme la société.
– Ciblant les
start-ups numériques en début d’activité, les incubateurs, hubs et
accélérateurs et déployé par des partenaires locaux du groupe AFD, ce
dispositif d’accompagnement et de financement couvre 45 pays d’Afrique, pour un
soutien financier pouvant atteindre 300 000 euros.
– En
complément de la plateforme associative Digital Africa, ce dispositif est une
composante de l’initiative Choose Africa par laquelle le Groupe AFD s’engage à
consacrer 2,5 milliards d’euros aux start-up et PME africaines d’ici 2022.
Le Groupe AFD lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros pour financer et accompagner les start-ups numériques. Ces entreprises innovantes, qui présentent un réel potentiel en termes de création d’emplois et d’impact pour le développement, souffrent aujourd’hui d’un manque de financements, en particulier aux premiers stades de leur développement.
Ce fonds d’amorçage complète l’offre mise en œuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur le continent pour financer et accompagner les start-up et PME africaines. Il a été lancé le 4 décembre à l’occasion d’Emerging Valley, le hub d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille. Un fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up numériques africaines Aujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et 87% des startup n’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce fonds est de soutenir l’émergence et le développement de jeunes entreprises innovantes en Afrique.
Le fonds d’amorçage doit permettre :
– d’améliorer l’accès aux financements
des start-up dès le début de leur activité
-d’appuyer
de manière durable la création d’un environnement propice à l’innovation
numérique, à l’entreprenariat et aux investissements en soutenant les
incubateurs, hubs et accélérateurs.
L’objectif
: soutenir l’innovation africaine, en faveur d’entreprises à impact positif.
Proposer un dispositif de financement adapté aux besoins des start-up permet
aux jeunes pousses de développer leur service, et de manière indirecte, de
créer un environnement propice à l’innovation et à l’entreprenariat sur le
continent africain. Le dispositif d’amorçage ciblera les projets de start-up à
impact positif, en cohérence avec l’action de l’Agence française de
développement, qui œuvre notamment pour l’action climatique et le lien social
dans les pays du sud.
« Action climatique, développement durable, lien social… Ce nouveau fonds a pour vocation de stimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Par cet accompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovation non seulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis au service des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, un meilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes« . Déclare Bertrand Walckenaer, Directeur général délégué de l’Agence française de développement.
Choose Africa de l’Agence Française de Développement
Vous connaissez l’effet papillon burkinabè ? La surmultipliée de la goutte d’eau dans l’océan ? Allons donc voir l’expo d’art « Un nouvel équilibre » au Village suisse-Paris, lieu de mémoire des chalets valaisans de l’Expo universelle de 1900, et en creux, des zoos d’humains soudanais (aïe!).
Et c’est donc comme tordre le bras de l’histoire ancienne en ce lieu, une audace affranchie, un banquet pluriel garni d’images, de couleurs, de formes, fulgurances inquiètes d’un monde en archipel. Vous serez invités à un petit don volontaire, le prix de l’émotion artistique, pour aider l’association The Era Of Africa – Sofiane OUBELA – à boucler le financement de ‘Light Up Africa’ (… anglobish pseudo-moderne), consistant à fournir des lampes solaires LAGAZEL – Arnaud Chabanne – aux villages de la province de Kadiogo. Boucle bouclée, l’art et la lumière étant associés depuis les gravures rupestres.
L’ONG La Guilde Européenne du Raid à lancé en janvier 2019 une nouveau programme d’incubation de projets en Afrique Sport & Développement en partenariat avec l’Agence Française de Développement
Ces microprojets visent à utiliser et valoriser le sport en levier de thématiques comme la santé, l’éducation, l’entrepreneuriat ou l’énergie. Et dans le domaine de l’incubation de projets en Afrique La Guilde dispose de plus de 38 années d’expérience grâce à un de ses programmes, l’Agence des Micro Projets.
Découvrez les lauréats du premier appel à projets Sport & Développement. Des financements sous forme de don allant de 2 000 à 20 000 euros sont accordés.
Le Comité de sélection de l’appel à projets Sport & Développement – Été 2019 s’est déroulé le jeudi 21 novembre. Le Jury, composé des équipes de Sport & Développement et d’expert-e-s externes, ont ainsi sélectionné 11 projets
Ces projets sont répartis entre 7 pays, avec une majorité au Sénégal suivi de près par le Burkina Faso et le Kenya. Les
sports utilisés sont variés puisqu’on y retrouve : de la course à pied,
du rugby, du football, du cécifoot, du skateboard, du basketball, de
l’escrime et de l’activité multisports. Tous sont au service du
développement avec un impact sur l’éducation, la santé, l’égalité
femmes-hommes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance et la
cohésion sociale.
Découvrez ci-dessous les lauréats Sport & Développement
Antenna France – Projet : EcoTrail d’Agou au Togo – Pays : Togo – Sport : Course à pied – Thématique principale : Sport, santé et bien-être – Dotation Sport & Développement : 17 727 € – Budget total (Hors Valorisations) : 30 527 €.
Terres en Mêlées – Projet : Rugbyna Faso – Pays : Burkina Faso – Sport : Rugby – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 20 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 49 367 €
Association Denro – Projet : Boomerang par le sport à Koudougou – Pays : Burkina Faso – Sport : Football – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 19 733 € – Budget total (Hors Valorisations) : 26 311 €
Entraide Guinée – Projet : Accès au sport et initiation au cécifoot pour les élèves non-voyants de Guinée – Pays : Guinée – Sport : Cécifoot – Thématique principale : Sport et handicap – Dotation Sport & Développement : 7 100 € – Budget total (Hors Valorisations) : 11 500 €
Board Spirit Marseille – Projet : Skateboard et intégration sociale au Ghana – Pays : Ghana – Sport : Skateboard – Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes – Dotation Sport & Développement : 20 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 31 050 €
Big Bang Ballers France – Projet : Louga Playground – Pays : Sénégal – Sport : Basketball – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 10 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 22 610 €
Association SOS Casamance – Projet : Construire le mur du terrain de sport du village de Diabir – Pays : Sénégal – Sport : Multisports – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 17 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 23 050 €
Association Pour le Sourire d’un Enfant – Projet : Escrime, Justice réparatrice et Mineur-e-s en détention au Sénégal – Pays : Sénégal – Sport : Escrime – Thématique principale : Sport et inclusion sociale – Dotation Sport & Développement : 19 229 € – Budget total (Hors Valorisations) : 34 869 €
Futbol Mas France –
Projet : Autonomisation communautaire du programme de protection de
l’enfance Futbol Mas au sein du bidonville de Mathare, Nairobi, Kenya – Pays : Kenya – Sport : Football – Thématique principale : Sport et cohésion sociale – Dotation Sport & Développement : 19 929 € – Budget total (Hors Valorisations) : 30 849 €
A Human Rainbow – Projet : Une montagne d’ordures qui disparait et des étoiles qui brillent – Pays : Kenya – Sport : Football – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 19 800 € – Budget total (Hors Valorisations) : 28 050 €
Hippos Camp France – Projet : Promotion et Intégration des filles par le rugby au Mali – Pays : Mali – Sport : Rugby – Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes – Dotation Sport & Développement : 8 600 € – Budget total (Hors Valorisations) : 13 541 €
Le Groupe de la Banque mondiale avec travers son programme Scaling Solar, et le gouvernement de la Côte d’Ivoire ont signé un accord visant à aider la Côte d’Ivoire à développer son offre d’énergie propre, fiable et abordable et à atteindre son objectif de produire 42% au moins de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2030.
En vertu de cet accord, la Société Financière
Internationale (IFC), un membre du Groupe de la Banque mondiale, apportera
ainsi son expertise à la Côte d’Ivoire, l’une des principales économies
d’Afrique de l’ouest, pour l’aider à produire 60 mégawatts d’énergie solaire
raccordés au réseau, par le biais de deux projets de partenariat public-privé
(PPP) qui permettront d’alimenter en électricité des milliers de foyers et
d’entreprises dans le pays.
Abdourahmane Cissé, Ministre du Pétrole, de
l’Energie et du Développement des énergies renouvelables de la Côte d’Ivoire, a
déclaré : « Développer et diversifier nos sources d’énergie est une
priorité absolue pour la Côte d’Ivoire, d’autant plus que nous développons
notre économie et nous augmentons aussi le nombre de pays vers lesquels nous
exportons de l’électricité. En accord avec nos engagements en matière de lutte
contre le changement climatique pris au cours de la COP21, Scaling Solar nous
aidera à exploiter nos ressources solaires abondantes et à fournir de l’énergie
propre aux Ivoiriens, et en particulier à ceux vivant dans les zones
rurales ».
Pour sa part, Aliou Maiga, directeur régional
d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, a affirmé : «
Scaling Solar est devenu une référence en Afrique et a permis des avancées
considérables en matière de développement d’énergie solaire, tout en réduisant
constamment son coût. Ce programme du Groupe de la Banque mondiale aidera la
Côte d’Ivoire à diversifier ses sources de production d’électricité, ouvrant
ainsi de nouveaux marché pour la production et la distribution d’énergie
propre, et fournissant une énergie propre et abordable à la principale économie
de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ».
Dans le cadre de l’accord, Scaling Solar
appuiera le développement, l’adjudication et le financement de deux projets de
centrales solaires. La Côte d’Ivoire dispose du troisième plus grand système
électrique d’Afrique de l’ouest avec une capacité de production installée de
2200 mégawatts (MW).
La réalisation de ces deux centrales solaires
photovoltaïques viendra s’ajouter à d’autres projets solaires prévus pour aider
la Côte d’Ivoire à atteindre son objectif de production de 400 mégawatts
d’énergie solaire d’ici à 2030, contribuant ainsi à réduire les impacts du
changement climatique.
La Côte
d’Ivoire rejoint la Zambie, le Sénégal, le Togo, Madagascar et l’Ouzbékistan
comme membre du programme Scaling Solar, qui fournit un ensemble de conseils de
structuration des transactions, de documents de projet, des produits de gestion
des risques, de financements et d’assurance pour soutenir le développement des
projets d’énergie solaire.
Le programme Scaling Solar est appuyé par
Power Africa de l’USAID, le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, le
Ministère des Affaires étrangères du Danemark et le DevCo (Infrastructure
Development Collaboration Partnership Fund). Pour plus d’informations, veuillez
visiter le site www.scalingsolar.org.
IFC en bref IFC, une
organisation sœur de la Banque mondiale et un membre du Groupe de la Banque
mondiale, est la principale institution internationale de développement
exclusivement dédiée au secteur privé sur les marchés émergents. Nous
travaillons avec plus de 2000 entreprises dans le monde, en utilisant notre
capital, notre expertise et notre influence pour créer des marchés et des
opportunités là où elles sont les plus nécessaires. Au cours de l’exercice
fiscal 2019, nous avons apporté plus de 19 milliards $ de financement à
long terme aux pays en développement, en exploitant le pouvoir du secteur privé
pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée.
Si les pratiques des abattoirs français sont désormais
scrutées par les médias et les ONG, une partie du cheptel national
est abattue hors de tout contrôle : les 80 000 bovins et ovins
exportés chaque année hors d’Europe. Destination : l’Algérie, le Liban, le
Maroc, la Tunisie ou Israël, où l’absence d’infrastructures et/ou de lois de
protection animale conduit à des scènes d’abattage d’une violence inouïe. À la suite des images filmées par Animals International montrant l’abattage de bovins français au
Maroc et au Liban, WELFARM et cinq autres ONG françaises réclament l’arrêt des
exportations d’animaux vivants vers les pays tiers. (Télécharger
la vidéo)
Suspendre
les animaux par les pattes, leur enfoncer les doigts dans les orbites, les
ligoter, leur cisailler la gorge, les laisser se débattre la tête à moitié
tranchée sont des pratiques courantes dans les abattoirs d’Afrique du Nord et
du Moyen-Orient où l’association Animals International enquête -vidéos à
l’appui- depuis dix ans. Or, en 2018, la France y a exporté 83 914
bovins et ovins, principalement vers l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban
et Israël. Dans une vidéo filmée par Animals International et diffusée aujourd’hui par WELFARM, une vache
laitière réformée d’un élevage de l’Ain se retrouve ainsi dans un abattoir
marocain, errant au milieu des carcasses, trébuchant sur des cadavres sans
tête. Après une journée dans cet enfer, elle sera finalement ligotée, projetée
au sol et égorgée. Un jeune taureau né dans un élevage des Ardennes se retrouve
quant à lui suspendu par une patte dans un abattoir libanais. Sur les images,
on voit l’abatteur lui enfoncer les doigts dans les orbites avant de l’égorger.
Tous deux portent à l’oreille une boucle d’identification commençant par
« FR ».
Illégal
en France, mais acceptable à l’étranger ?
« En
France, ces pratiques seraient pénalement condamnables, pourtant nous expédions
chaque semaine, par cargos entiers, des animaux vers des pays où elles sont
monnaie courante. Autrement dit, nous cautionnons à l’étranger des choses que
nous interdisons sur notre propre territoire. C’est une hypocrisie que la
France ne peut plus se permettre », dénonce Adeline
Colonat, chargée de la campagne contre l’export d’animaux vivants chez WELFARM.
Qu’il s’agisse du Code rural1, de l’Arrêté de 1997 relatif aux conditions de mise à mort
des animaux2 ou de la réglementation européenne en matière d’abattage3, tous
les textes en vigueur en France s’opposent à ces pratiques. La France exporte
des animaux vers des pays dont la majorité des abattoirs n’ont pas les
infrastructures nécessaires pour respecter les normes établies par
l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE)4. Ces
normes sont pourtant censées servir de base aux accords commerciaux entre
pays.
À la
clé, 118 millions d’euros pour la France en 2018
Pour la
France, l’opération est gagnante : l’exportation de bovins vivants vers
l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient lui a rapporté 118 520 854
d’euros en 20185. Et la demande explose. L’année dernière,
les pays tiers du pourtour méditerranéen ont importé 2,8 millions de bovins
vivants, soit deux fois plus qu’en 20126. En 2017, la France a
exporté 11 400 bovins vers le Maroc contre 4 134 en 2012. Vers le Liban,
les exportations sont passées de 8 877 têtes à 13 815. Le marché
israélien vient, quant à lui, de s’ouvrir avec 17 336 agneaux français
importés en 2018.7
Pourquoi
transporter des animaux alors que l’on peut transporter de la viande ?
« La vision de ces animaux français
torturés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est impossible à supporter, témoigne
Gabriel Paun, directeur européen d’Animals International. Nous avons affaire aux industries
les plus terribles au monde. Le Gouvernement français doit cesser les
pourparlers sans fin et prendre des décisions fermes et bienveillantes pour
mettre fin à ces maltraitances. Concrètement, il doit remplacer les
exportations d’animaux vivants par celles de viande. »
Pour
WELFARM, il est en effet urgent de remplacer le transport d’animaux vivants par
celui des carcasses. Les infrastructures existent déjà : Algérie, Maroc,
Liban, Israël, tous les pays vers lesquels la France exporte des animaux
importent déjà de la viande. L’Algérie a par exemple importé 63 000 tonnes
équivalent carcasses (tec) de viande de bœuf en 20179. Mettre un terme au transport d’animaux vivants aurait
même des bienfaits pour l’environnement. Une étude menée en 2017 par
l’Université de Weningen et mandatée par Eurogroup For Animals a en effet
calculé que transporter des carcasses plutôt que des animaux pourrait, dans
certains cas, réduire de 42 % les coûts et les émissions de CO2.10
Des
vétérinaires qui s’opposent au départ des camions
De plus
en plus de voix s’élèvent contre ce commerce. En février 2019, les offices
vétérinaires de trois districts allemands se sont opposés au départ de camions
de bovins vers les pays tiers (notamment des vaches gestantes vers
l’Ouzbékistan), au motif que cela pouvait être assimilé à de la cruauté envers
les animaux. En février, les députés européens ont remis un rapport8 à la Commission européenne dans lequel ils observent que l’abattage dans certains pays tiers engendre « des souffrances aiguës et
prolongées » et viole régulièrement les normes internationales
établies par l’OIE. C’est pourquoi ils appellent la Commission et les
États membresàfavoriser une
transition vers le transport de carcasses.
Sept ONG demandent
au Premier ministre l’arrêt des exportations d’animaux vers les pays
tiers
« Quels
que soient les intérêts économiques en jeu, si un pays n’a pas la
réglementation et les infrastructures nécessaires pour garantir des normes
équivalentes à celle de l’Europe en matière de transport et d’abattage, alors
la France ne doit plus lui vendre d’animaux vivants », résume
Adeline Colonat. Dans une lettre adressée ce jour au Premier ministre,
WELFARM, Animals International, L214, CIWF, la Fondation Brigitte Bardot,
la Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences et Eurogroup for Animals-
lui demandent d’une seule voix, de suspendre les exportations
d’animaux vivants vers les pays tiers. « L’argent nous revient ? La responsabilité aussi, conclue Adeline
Colonat. Si après
avoir vu ces images, les exportateurs continuent d’envoyer des animaux vivants
vers les pays tiers avec le soutien du Gouvernement, alors tous sont complices
de ces pratiques. »
Très grand succès pour la troisième édition AfricArena Summit qui vient de s’achever au Cap, Afrique du Sud
Ces deux journées intenses ont vu s’affronter les 80 meilleures startups du continent au travers de pitchs. 3 minutes pour présenter le problème identifié et la solution pour y répondre suivi de questions-réponses face à un jury d’entrepreneurs reconnus et d’investisseurs venus de 4 continents.
Plus de 3 millions de dollars sur Africarena Summit 2019
Christophe Viarnaud Fondateur Africarena
L’AfricArena Summit a constitué l’apogée d’une aventure démarrée 7 mois plus tôt où les équipes ont parcouru les 10 villes les plus dynamiques dans l’innovation, de Dakar à Nairobi en passant par Lagos et Tunis. Des relations ont été établies avec 120 partenaires de l’écosystème pour créer des évènements locaux et plus de 1000 startups ont été analysées.
Engie challenge Africarena
Seulement 80 d’entre elles ont été sélectionnées pour être présentées aux
investisseurs et aux grandes entreprises, dont plusieurs françaises (Vinci
Energie, Sanofi, BNP Paribas) présentes au Sommet. Ces entreprises leaders dans
leur domaine et cherchant à innover en Afrique ont sélectionné des jeunes
pousses prometteuses avec pour but de les soutenir, par la signature de
contrats, l’accompagnement dans leur développement (par des ressources
internes) et des ressources financières. Nos partenaires se sont également
engagés aux côtés des gagnants, notamment Amazon Web Services qui a offert plus
de 200 000$ de services aux startups.
Les startups, outre la prise en charge de leur transport et de leurs hébergement au Cap, ont aussi eu l’opportunité de participer à un bootcamp, nouveauté de l’année 2019. Au travers de différents ateliers, les entrepreneurs ont pu se rencontrer et se faire coacher par des entrepreneurs plus expérimentés et des investisseurs. Un seul but : renforcer l’impact de leur venue au sommet et repartir avec des contrats signés et des investissements.
L’équipe Africarena avec en son centre Christophe Viarnaud le fondateur
Les investisseurs, venus de 4 continents (dont Breega Capital, BPI France, AfricInvest, Partech, Orange Digital Ventures, AfricaTech Ventures, …) et réunis au préalable lors d’un week-end pour faire converger leurs pratiques et partager sur leur expérience ont rencontré de nombreux entrepreneurs. Privilégiant les rencontres informelles aux grands discours, l’AfricArena Summit 2019 fut marqué par deux soirées festives permettant de tisser des liens forts entre les participants et de donner lieu à de nouvelles opportunités, prochainement révélées.
Challenge
Description
Vainqueur
Vinci Energies
Solutions innovantes
dans la mobilité et les transports, de l’énergie et de l’environnement,
de la sécurité et de la résilience, de la planification urbaine et spatiale,
ainsi que de l’Open Data et du Data Management
Weego suggère les meilleurs options de transport pour
vous rendre à votre destination, vous renseigne sur les temps d’arrivée, et
vous connecte au réseau de transport de votre localité.
SANOFI
Des solutions
qui soutiennent les patients souffrant de maladie ou de troubles mentaux et
leurs communautés, en augmentant l’éducation et la sensibilisation, en
démystifiant la stigmatisation et en conduisant à un diagnostic précoce
menant à des soins proactifs
Des solutions
pour aider les patients diabétiques à mener une vie plus saine en leur
fournissant une éducation et un soutien pour maîtriser leur traitement, leur
alimentation, l’exercice et leur bien-être émotionnel
Syked permet aux
étudiants d’accéder à un accompagnement psychologique, depuis chez eux, par
consultation vidéo et support texte sécurisés
Baobab Circle utilise l’IA et la science du comportement pour aider ses utilisateurs à
changer leurs habitudes, réduire le poids financier leur maladie et améliorer
leur santé
Sa Sme fund
Petites et
moyennes entreprises (PME) technologiques d’Afrique du Sud qui ont un fort
potentiel d’expansion.
Jobox, La
plateforme d’étudiants indépendants qui met en relation les entreprises avec
des étudiants de haut niveau.
Engie
Solutions
proposant une énergie de cuisson propre et sécurisée dans les zones rurales
du continent où le charbon reste largement utilisé.
PayGas, un détaillant de GPL qui fournit du gaz aux
clients à faible revenu grâce à une technologie sans cash.
OLDMUTUAL
Startups
distribuant des produits et services financiers et/ou autres au secteur
informel et/ou expérience de collecte d’argent auprès de ce groupe de
personnes à un coût faible ou nul.
Khoyn propose une solution qui peut aider le secteur
informel sud-africain à obtenir de l’argent liquide dans le système formel de
services financiers numériques.
BNP PARIBAS
Hello Tomorrow,
concours de renommée mondiale à destination des startups DeepTech, en
partenariat avec BNP Paribas. La recherche se concentrait sur des startups en
phase de démarrage avec des projets qui répondent à un besoin industriel,
sociétal ou environnemental non satisfait ou qui créent un nouveau marché
Solutions
permettant d’améliorer et rendre plus accessible l’éducation sur le continent
Mtabe utilise l’intelligence artificielle et la
technologie SMS pour fournir des contenus d’apprentissage aux étudiants qui
n’ont pas les moyens de se payer des manuels scolaires
La FRENCH TECH
Startups
françaises opérant dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la
robotique ou de la réalité augmentée ou virtuelle et se concentrant sur
l’expansion au marché Africain.
Uptale est la plateforme d’Apprentissage Immersif
conçue pour les entreprises pour créer, partager et suivre/gérer des modules
de formation en 360° et Réalité Virtuelle.
FANTOM
Solutions
qui résout les problèmes des villes intelligentes, des services publics, de
la santé, de l’éducation, de la stabilité environnementale et des marchés
financiers en utilisant des smarts contracts et des stable coins
(blockchain).
House Africa transforme la gestion du cadastre en se basant
sur la blockchain avec pour objectif de renforcer l’accès au financement pour
les habitants.
AirFrance
Enrichir
l’expérience en vol d’Air France avec de nouvelles possibilités de
divertissement en se basant sur le développement du Wifi à bord des avions.
Alkottab Game Studio propose une technologie de jeu unique conçue
pour créer des expériences utilisateur qui engagent, éduquent et divertissent.
Une startup coup de cœur a également été sélectionnée dans chacune des 10 villes
visitées. Parmi celles-ci se trouvent Cloud 9
XP du Kenya ; FreshBox du Rwanda ; Gerocare du Nigeria ; African Food de Côte d’Ivoire ; Afrikamart du Sénégal ; Popaddress du Maroc ; Echo de Tunisie ; Xiot d’Egypte ; Africa
Business Integration (ABI) de Cape Town et KHULA de Johannesburg.
Dans sa volonté de mieux connecter les acteurs de la technologie sur le
continent et de soutenir les jeunes pousses les plus prometteuses, AfricArena a
annoncé la création de Digital Africa Ventures, un fond destiné à financer les
jeunes startups africaines. Renforcer l’entrepreneuriat et les success stories
repose également sur l’inspiration et l’éducation. Le Sommet a vu se succéder
sur la scène des entrepreneurs à succès du continent tels que Vusi Thembekwayo
ainsi que des investisseurs comme Ketso Gordhan, à la tête SME Fund, le
important fond du pays, pour partager leur expérience et leur vision.
L’édition 2018 avait permis un impact direct de 2,3 Million de dollars et plus de 3 millions sont attendus pour l’édition 2019.
Les membres du jury du « RFI Challenge App Afrique » ont sélectionné les trois finalistes de la quatrième édition parmi plus de 400 candidatures reçues. Le concours vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les jeunes entrepreneurs africains, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.
Les trois finalistes, invités à présenter leur projet le 9 décembre prochain à Dakar au Sénégal devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide, présentatrice de l’émission « 7 milliards de voisins », sont :
Nadia Hillary Dassi pour « Green Electricity » (Cameroun), une application mobile permettant aux populations de produire une énergie verte à partir de leurs déchets ménagers.
Ndeye Sira Thiam pour « e-Bus » (Sénégal), une application mobile permettant aux usagers des bus de payer leur ticket grâce à leur téléphone.
Kevin Sesse pour « Mon Artisan » (Côte d’Ivoire), une plateforme connectée qui permet aux utilisateurs de solliciter des artisans locaux (plombiers, électriciens, menuisiers…)
Le lauréat, qui se verra financer le développement de son projet, sera dévoilé le 10 décembre lors de l’enregistrement de l’émission « 7 milliards de voisins », présentée par Emmanuelle Bastide, spécialement délocalisée en public à l’Institut français de Dakar.
A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entrepreneurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.
Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018).
Les 11 et 12 novembre 2019, 100 startups, parmi les meilleures du continent Africain, dévoileront leur solution aux investisseurs et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur tech de l’Afrique. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre 2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité des panélistes et entrepreneurs présents.
Le fondateur d’AfricArena, Christophe Viarnaud,
explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10
meilleurs hubs tech en Afrique, à la recherche des meilleures startups, et
sommes allés à Tokyo, San Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter
les plus grandes « success stories ». Nous avons remarqué une évolution
dans la perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui
semble être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé
d’organiser les deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du
Tour AfricArena pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour
s’exprimer. Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération
d’entrepreneurs africains et défendons un soutien plus important en
Afrique. »
Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant
sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant
les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants
présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge,
fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell
Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur
Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant
à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney
Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et
Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen.
Ces échanges ont permis de mettre en évidence plusieurs
réalités, notamment le fait que 95% des startups africaines sont soit
sous-financées ou soit elles ne le sont pas du tout, l’investissement continuant
d’être concentré sur les startups matures en Série A ou au-delà. C’est ce
problème qu’AfricArena souhaite résoudre en priorité. A ce sujet, Bentley a
déclaré : « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles
sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur, elles
n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop
risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines
doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups
plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »
Lors de l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des
tendances mise en avant par Musandu a été le fait que les startup tech locales,
particulièrement à Cape Town, apportent des solutions qui ne se focalisent
pas sur les besoins de tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce
qui découle du fait que la plupart de ces entreprises se concentre sur des
solutions à l’échelle mondiale. Elle a déclaré : « Dans les
autres villes africaines, nous voyons apparaitre de nombreuses activités et
d’intéressantes solutions qui s’adressent directement aux gens qui en ont
besoin, ce qui nous intéresse en priorité en tant que fonds d’impact
investing. Cela peut être une des raisons pour laquelle, en 2018, le
Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la première fois l’Afrique du Sud en tant
que pays attirant le plus d’investissements pour les startups tech.
En examinant l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : «
D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de
capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape
Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour
ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir
pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage
pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité.
Suite au panel de discussion, les startups ont réalisé des
pitchs haletants et n’ont eu que trois minutes pour vendre leur solution aux
juges du panel. A Cape Town, 12 startups ont mis en avant leur produit répondant
à 3 challenges : le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le
Challenge de Engie. A Johannesbourg, 12 autres startups ont présenté des
solutions répondant à 5 challenges – le
Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur
les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation
Blockchain. Les solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la
cuisine, de la plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et
d’actions virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du
médical, une application pour le soutien scolaire ou encore une assurance
fondée sur le concept du ‘stokvel’.
Les deux startups sud-africaines sorties gagnantes des
challenges de l’écosystème et qui auront l’occasion de participer à la
conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à Cape Town et Khula à Johannesbourg.
BONANG.ai offre une digitalisation complète de l’expérience client des
assurances des véhicules motorisés, plaçant le domaine de l’assurance à la
pointe des objets connectés. Khula est une application qui permet aux jeunes
fermiers non seulement d’établir un lien avec leurs clients mais aussi de
livrer leur produit plus facilement, à tout moment, via une chaîne frigorifique
partagée.
“Nous sommes très fiers de faire partir de ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème local », a conclu Christophe Viarnaud.
Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest connu pour ses précieuses réserves de phosphate et ses plages de sable, vient de rejoindre le groupe des dix premiers pays réformateurs au monde dans le rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires.
Le pays a fait un impressionnant bond de 30 places dans le classement pour avoir facilité la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le paiement des impôts, l’accès au crédit et l’enregistrement des biens fonciers. Ces améliorations et d’autres ont permis au Togo de se hisser à la 97e place parmi les 190 pays évalués à l’échelle mondiale en fonction du degré de facilité de faire des affaires sur leur territoire.
En Afrique, le Togo n’est cependant pas un cas unique
Le Nigéria, plus grande économie du continent dont le PIB est 100 fois supérieur à celui du Togo, s’est aussi classé cette année parmi les dix pays qui ont le plus amélioré le climat des affaires selon le rapport Doing Business. Les deux pays — l’un vaste, l’autre de petite taille — sont conscients que la promotion de politiques qui aident le secteur privé à se développer et à créer des emplois renforce l’économie et réduit la pauvreté. Au Groupe de la Banque mondiale, nous croyons beaucoup à cette formule même si elle peut paraître très simple.
L’impressionnante liste des réformes du Togo inclut la création d’un portail en ligne pour les demandes de permis de construire, grâce auquel les promoteurs gagnent du temps et s’épargnent du stress. Le Nigéria, de son côté, a simplifié la création d’entreprises en améliorant une plateforme en ligne, a réduit les frais de permis de construction et a mis en place un nouveau tribunal des petites réclamations chargé de juger les affaires commerciales. Au total, le pays a procédé à des réformes dans six des dix domaines évalués par le rapport Doing Business.
S’il est vrai que le Togo et le Nigéria sortent du lot cette année en Afrique, plusieurs autres pays du continent — Côte d’Ivoire, Kenya et Rwanda, par exemple — ont aussi amélioré le climat de l’investissement sur leur territoire pour aider les entreprises à investir, à se développer et à créer des emplois. IFC et la Banque mondiale ont soutenu ces efforts en rapprochant les secteurs public et privé pour qu’ils s’accordent sur les priorités, surmontent les obstacles et formulent des réformes à long terme.
Depuis une dizaine d’années, l’Afrique subsaharienne est devenue la région la plus réformatrice du monde. Aujourd’hui, un entrepreneur peut enregistrer une société en 20 jours ou moins dans 26 des 48 économies subsahariennes, alors qu’il y a dix ans cela n’était possible que dans trois pays.
Il y a certes lieu de célébrer la vigoureuse dynamique de réforme observée en Afrique, mais la vérité objective est que les endroits les moins propices à l’entreprise se trouvent encore en grande partie en Afrique. Seulement deux pays subsahariens se classent parmi les 50 premières économies du classement sur la facilité de faire des affaires, tandis qu’un grand nombre des pays occupant les 20 dernières places sont des pays africains.
Pourquoi l’Afrique est-elle en retard ? Les réformes dans des domaines tels que la fiscalité et l’accès à l’électricité et au crédit, par exemple, peuvent se révéler coûteuses et chronophages, car elles demandent de gros investissements en infrastructure et dans les systèmes de technologie de l’information. En outre, c’est en Afrique qu’on trouve la plus forte concentration d’États fragiles et de pays sortant d’un conflit, c’est-à-dire des contextes où il peut être particulièrement difficile de mettre en œuvre des réformes du secteur privé. Pour autant, tous les pays africains doivent être prêts à procéder aux investissements nécessaires pour rattraper les économies asiatiques, européennes et nord-américaines.
Bien que réels, les défis de l’Afrique ne sont pas alarmants. Nous avons vu en effet que l’engagement de la région en faveur des réformes et du développement du secteur privé était, globalement, maintenant bien enraciné. Les pouvoirs publics ne se contentent pas de simplifier la réglementation à laquelle sont soumis les entrepreneurs : ils entreprennent des réformes fondamentales pour mobiliser l’investissement privé à l’appui de projets dans l’infrastructure, l’agriculture et d’autres secteurs. Toutes ces activités sont essentielles à la création d’emplois pour une main-d’œuvre dynamique et croissante.
À la Banque mondiale, nous aidons les pays à mettre en œuvre des politiques et des réformes qui permettent à leurs citoyens, quelle que soit leur catégorie socio-économique, d’obtenir plus facilement des emplois de qualité. Pour sa part, IFC travaille en amont avec les autorités pour mobiliser l’investissement privé au profit des secteurs les plus cruciaux, en particulier l’infrastructure, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et de faciliter l’activité économique.
Dans le rapport Doing Business 2020, la République de Maurice, qui figure au 13e rang, est le pays africain le mieux classé. À Maurice, la construction d’un entrepôt prend environ 95 jours contre 213 en France et 222 en Autriche. À Kigali, il suffit de suivre trois étapes simples pour transférer une propriété en sept jours, une performance qui place le Rwanda à la troisième place pour cet indicateur derrière la Nouvelle-Zélande et le Qatar. Il ne faudra peut-être pas beaucoup de temps avant que d’autres — en Afrique et dans le reste du monde — rattrapent leur retard.
Achille Mbembe prononce la leçon inaugurale du Forum philo Le Monde-Le Mans. « La question n’est plus tant celle de l’Etat-nation, de l’ethnie ou des identités individuelles que celle de la planète ».
Et c’est toi Madiba qui doit sourire et même danser dans les nuages / Car c’est à toi qu’ils doivent la victoire / Ce combat gagné contre le « développement séparé » / Tous pour un, Africains noirs et blancs contre l’ancien colon anglais / D’un pays fracturé faire une Nation première.
« Si les marchandises ne traversent pas
les frontières, les soldats le feront». Cette citation est souvent
attribuée à l’économiste français Frédéric Bastiat. Bien qu’aucune
documentation n’ait confirmé qu’il l’ait réellement dit, la déclaration n’en
demeure pas moins pertinente.
La
relation entre le commerce et la paix
Une étude
récente de Jong-Wha Lee et Ju Hyun Pyun (L’intégration commerciale
favorise-t-elle à la paix ? 2013) a révélé l’existence d’une forte
corrélation entre le commerce et la paix. L’examen d’un «ensemble de données de grands panels
composés de 243 225 observations de paires de pays» sur 50 ans «confirme que l’intensification de
l’interdépendance commerciale bilatérale favorise de manière significative la
paix». Mais ce n’est pas tout. Ils ont surtout constaté que «l’ouverture du commerce mondial
favorise considérablement la paix». Ceci est plus vrai pour les
pays éloignés géographiquement que par ceux partageant des frontières. Cette
étude est une preuve empirique importante qui conforte l’idée que le commerce
favorise la paix ainsi que la prospérité. Que Bastiat l’ait dit ou non, beaucoup
ont constaté la nature pacificatrice du commerce, via la modification des
incitations lorsque les opportunités d’accéder aux marchés sont élargies.
L’économiste
politique et sociologue Max Weber avait écrit qu’une économie capitaliste est «une économie qui repose sur la
poursuite d’un profit en exploitant des opportunités d’échange, c’est-à-dire
des chances (formelles) pacifiques de profit». Il a opposé cela à «l’acquisition par la force »,
qui est une transaction non opportune.
Augmenter les
coûts de transport, et plus généralement entraver les échanges, a pour effet
d’augmenter la prise de biens par la force ou par la colonisation.
Malheureusement, les discours et les politiques les plus récents des Etats-Unis
se sont concentrés sur une augmentation des droits de douane et une réduction
des échanges, ce qui pourrait accroître les tensions avec les autres pays, en
particulier la Chine. Empêcher les biens de circuler entre les nations ne sert
qu’un instinct protectionniste, cela ne fait que nous priver des effets
externes pacificateurs des biens échangés. Quelle que soit la menace que la
Chine représente pour les États-Unis, ils ne s’en sortiront pas en rendant le
commerce plus difficile.
Commerce
doux
Il existe un
autre point en faveur de la thèse du « commerce doux », au sens de
commerce pacificateur, remplaçant la violence par l’échange. Cette thèse
remonte à Montesquieu, qui a écrit dans son ouvrage L’Esprit des lois: « Le commerce guérit les préjugés
destructeurs, et il est une règle presque générale que partout il y a des mœurs
douces, il y a du commerce et que partout où il y a du commerce, il y a des
mœurs douces. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner si nos mœurs sont moins
violentes qu’elles ne l’étaient jadis. Le commerce a répandu la connaissance
des mœurs de toutes les nations du monde ; elles ont été comparées les unes aux
autres, et de bonnes pratiques en ont émergé ».
Cette thèse a
été défendue par les économistes classiques et modernes, d’Adam Smith à Deirdre
McCloskey. L’interaction pacifique, l’influence tempérante, les mœurs douces
ont été considérées comme faisant partie des avantages sociaux du commerce,
tant au niveau national qu’international, et l’étude de Jong-Wha Lee et Ju Hyun
Pyun l’a maintenant démontré. Le commerce lie les individus éloignés et
étrangers. Il les met sur un pied d’égalité ; non pas une égalité stricte mais
une égalité inhérente à la participation au marché qui crée un espace de
participation pour les individus. Refuser l’accès aux marchés a un effet
aliénant et stratifiant au sein des communautés. Il n’est pas surprenant que
cette aliénation se répète au-delà des frontières lorsque les marchés sont
restreints.
Commerce
unilatéral
Les politiques
conflictuelles doivent être évitées au profit de celles qui encouragent
l’ouverture et la coopération. Le commerce est en réalité un processus de
coopération, il engendre moins de coûts que ceux liés à la résolution d’un
conflit. Les politiques qui nous orientent vers un plus grand commerce
transfrontalier ouvrent la voie vers la prospérité et la paix. Cela fait partie
du processus de marché qui génère des prix, ce que Ludwig von Mises a appelé «un processus social». La
tentation d’utiliser le pouvoir de l’État pour empêcher le commerce découle
d’une perspective protectionniste, qui utilise le pouvoir politique pour
protéger certains intérêts au détriment d’autres. C’est le socle des inégalités
et de la corruption.
Ainsi,
l’implication de cette étude – et de nombreuses années d’histoire – ont bien
résumé la thèse de Bastiat : «Les
barrières entraînent l’isolement ; l’isolement engendre la haine ; la haine
conduit à la guerre ; la guerre finit par l’invasion. » Quelle
différence cela fait-il? Ne vaut-il pas mieux risquer la possibilité d’une
invasion commerciale que d’accepter la certitude d’une invasion plus violente?
C’est comme devoir choisir entre comme un navire de guerre qui vomit des
missiles, dévaste nos villes ; et un navire marchand qui nous offre un
échange volontaire et mutuel de marchandises. Je vous laisse le choix.
Le commerce
n’est certes pas une garantie absolue de paix, mais les preuves montrent qu’il
s’agit de la meilleure alternative.
James Devereaux, avocat. Article publié en collaboration avec Libre Afrique.
La France sera à l’honneur du
prochain Salon international de l’agriculture et des ressources animales
d’Abidjan (SARA) en Côte d’Ivoire.
Dans ce cadre, la Fondation Avril organise les 25 et 26 novembre 2019 un colloque autour du thème « Entreprendre contre la malnutrition en Afrique
de l’Ouest ».
Les
débats et travaux seront ouverts le lundi 25 novembre par M. Moussa Dosso,
Ministre des Ressources animales et halieutiques de la République de Côte
d’Ivoire, et clôturés le mardi 26 novembre par M. Jean-Baptiste Lemoyne,
Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de
la République française.
Ce
rendez-vous réunira un vaste panel de parties-prenantes de Côte d’Ivoire, du
Bénin, du Burkina Faso et de France notamment : institutions
et pouvoirs publics, acteurs de la santé et de la nutrition, acteurs de la
recherche et du développement, acteurs de l’agriculture et du secteur
agroalimentaire…
Le panel élaborera des recommandations pour des politiques publiques plus performantes dans la réduction de la malnutrition chronique en Afrique subsaharienne, notamment à travers le développement des cultures de légumineuses. En effet, malgré d’importants efforts, la malnutrition affecte encore beaucoup de personnes en Afrique subsaharienne, notamment la population infantile des zones rurales. Cette malnutrition se caractérise par une carence en éléments minéraux comme le fer ou le zinc et par un déficit en protéines entraînant une carence en certains acides aminés essentiels. Le développement des cultures de légumineuses est un moyen de lutter efficacement contre ces carences tout en offrant des réponses locales aux défis liés au changement climatique et à la croissance démographique.
A propos de la Fondation Avril, Reconnue d’Utilité Publique
La
Fondation Avril est Reconnue d’Utilité Publique par décret du 11 décembre 2014.
Elle a été créée par le monde agricole, dans une volonté d’agir et de
s’impliquer dans les territoires ruraux et auprès de leurs habitants les
plus en difficultés, en France et en Afrique.
Ces
dernières années, un sentiment d’abandon a gagné les habitants des territoires
ruraux ; la création du statut de métropole et la rationalisation
économique des services publics y ont participé. Mais ce ne sont pas les seules
causes ; au cours de ces 40 dernières années, la désindustrialisation et
la diminution du nombre d’agriculteurs ont eu pour conséquence une baisse du
poids économique et politique des territoires ruraux face aux aires urbaines.
Pourtant
aujourd’hui, la Société semble attendre beaucoup de ces territoires et de leurs
agriculteurs en matière d’alimentation – par une meilleure connaissance de
l’origine des produits – et de la lutte contre le réchauffement climatique
(énergie renouvelable, stockage du carbone dans le sol…).
C’est
pourquoi, en France, la Fondation Avril accompagne la transition de
l’agriculture vers des modèles créateurs de valeurs durables véritable liens
entre agriculteurs et consommateurs-citoyens. Nous souhaitons ainsi participer
au nécessaire rapprochement entre Agriculture et Société pour répondre à ses
attentes en matière d’environnement, de lien social et de développement
solidaire des territoires.
En Afrique, la Fondation Avril participe au combat contre la pauvreté et la malnutrition ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique. Pour la Fondation, cela passe par une meilleure structuration des filières locales autour de l’agriculture familiale et des petites entreprises de la transformation. La Fondation Avril a choisi d’appuyer en particulier les filières issues des légumineuses. En effet, ces plantes miracles (soja, niébé, arachide, haricots…) sont capables de fixer l’azote de l’air, et donc de limiter la dépendance envers les engrais traditionnels, tout en fournissant des protéines accessibles pour les populations les plus pauvres. La Fondation appuie également des initiatives agro-écologiques favorisant la biodiversité cultivée et la préservation des sols.
Alors que s’ouvre le forum annuel français Ambition Africa, organisé par Business France, « promesse » de rencontres inspirantes et de profilage économique, l’écho tonitruant des orateurs africains du dernier sommet Russie-Afrique résonne encore.
Est-on encore en capacité de comprendre le message?
Car en vérité, tout a changé. Sur l’Afrique, le regard de et vers l’extérieur, l’empreinte identitaire, la société du spectacle, les perspectives de carrière, le présupposé poids des traditions, la définition de la vie privée, le calibre des ambitions, le fantasme facile du despotisme éclairé, l’imaginaire bienheureux de la force naturelle, les statuettes-qui-s’appellent-reviens, tout a changé.
#AmbitionAfrica
Mais pendant ce temps-là, ici, tout n’a pas changé : les clubs endogamiques des ex-coloniaux poursuivent leur chemin, animés par des gens brillants et passionnés mais largement démonétisés, totalement isolés; les initiatives de clubs africains d’affaires (networking, disent-ils) pullulent, la plupart sur un mode farfelu et parfois amusant/déprimant, défilés de coiffeuses appelées à révolutionner l’esthétique nappy post-moderne et de thésards en recyclage maladroit d’envolées pharaoniques; les guichets publics se multiplient, comme les « forums d’investissement », comme les consultants visionnaires, tous en grand mix de dolorisme et d’impérialisme soft, inclusifs, perdiemisés et gagnant-gagnant. Jargon-toi-même.
AmbitionAfrica #AmbitionAfrica
Réveil difficile pour beaucoup : on découvre en Afrique un laboratoire des mutations contemporaines où se cuisinent l’innovation et le mimétique. Une ébullition née de la double fermentation, chimiquement contradictoire en apparence, de l’affirmation identitaire et l’aspiration au bien-être global. Ainsi, à l’heure où viralité rime avec souvent viscéralité, quand le temps du clash signale l’extension du domaine des attentes sociales, et que tant de récits proprets tournent à vide devant le trop-plein d’infox, sur les réseaux, les écrans, les applis, partout rebondit une conversation truffée de règles complexes. Ces tribus des plateformes, surgissantes formes d’opinion publique africaine encore largement ignorées des pouvoirs, pèseront bientôt un quart de l’humanité. Elles rêvent de la liberté, de quoi peut-on rêver d’autre?
Le continent saute à pieds joints dans l’ère numérique, en reprenant possession de ses espaces politiques – où charivari du net et la doxa propagandiste cohabitent – et en repensant ses économies en mode ‘dernière frontière’. Avec 600 millions de consommateurs de data, pour les transferts financiers, les loisirs, les études, la séduction, l’alimentation, la météo agricole, le commerce et les transports, l’Afrique affichera sous peu une consommation des ménages à 2,5 trillions $. Et la moitié des Etats africains va doubler sa population dans les trente ans.
Ces personnes – qui biberonnent les médias internationaux – ont des niveaux de revenus très variables mais un mental partagé : ils veulent vivre mieux que leurs parents, travailler plus décemment, mieux contrôler l’extension de la famille, regarder ce qui se passe dans le monde et l’adopter si c’est intéressant, se faciliter l’existence en modernisant leur vie domestique, gagner du temps en achetant des produits alimentaires locaux au moins en partie transformés, se faire beaux avec des produits bien conditionnés, faire plaisir à leurs enfants, imaginer que ce qu’ils voient à la tv sera possible un jour dans leur vie, pouvoir rêver de prendre du bon temps et, pourquoi pas, des vacances.
Et alors? « Les vivants ne sont pas des choses. Ils s’efforcent de vivre. Sensibles, ils aspirent au bien-être », écrit le philosophe Francis Wolff dans son tout récent Plaidoyer pour l’universel.
C’est donc à Kigali que MaraPhones va produire son premier smartphone 100% made in Africa. Un investissement de 24 millions de dollars pour un pays ou le taux de pénétration reste faible avec 15% seulement. Ce chiffre indique aussi le potentiel important de développement du marché. C’est aussi à nouveau un signal fort du président Kagamé : « Le Rwanda est clairement et stratégiquement axé sur le développement des nouvelles technologies qui représente un des plus grand marché au monde ».
L’entreprise Mara Groupe, basée à Kigali, la capitale du Rwanda, a inauguré le 7 octobre dernier sa toute première usine de production de smartphones 100 % africains.
Une marque « issue du continent » africain
Chaque jour, environ 1.200 « MaraPhones » sortiront de cette usine, propriété du milliardaire rwandais Ashish Thakkar. Selon son PDG, le « MaraPhone » est « une véritable marque issue du continent ». « Nous stimulons ainsi notre industrie, nous créons des dizaines et des centaines de milliers d’emplois », assure l’entrepreneur.
« Nous fabriquons les cartes mères, nous fabriquons les sous-cartes pendant tout le processus », a-t-il déclaré lors de l’inauguration de l’usine, en présence du président rwandais Paul Kagame.
PHOTO: “Our world is changing fast. Keeping pace requires constant innovation. This is the path Rwanda has chosen for our development.“ President Kagame remarks at the official launch of Mara Phones manufacturing plant. To view more photos https://t.co/X7dH2DNeJd#MadeinRwandapic.twitter.com/IpbRohc5ZW
L’entreprise souhaite fabriquer des smartphones « de haute qualité » à prix abordable. Pour l’heure, deux modèles différents sont en cours de fabrication.
Le Mara X, doté d’un écran de 5,5 pouces, est commercialisé localement à 120.250 francs rwandais (118 euros). Le second smartphone est le Mara Z, une version plus puissante équipée d’un écran HD de 5,7 pouces. Il est vendu l’équivalent de 173 euros. Les deux modèles fonctionnent sous Android.
Selon Ashish Thakkar, le fondateur du groupe Mara et membre du comité consultatif présidentiel du président Paul Kagame, Mara Phone est actuellement en négociations avec des pays de la région, notamment le Kenya, la République démocratique du Congo et l’Angola, pour exporter et vendre ses smartphones fabriqués au Rwanda.
La société qui rêve, en effet, d’expansion veut se positionner sans délai sur le continent où la demande en smartphones croît rapidement au regard du besoin de plus en plus important des populations en connectivité. Mara Phones envisage d’ailleurs d’ouvrir une autre usine en Afrique du Sud.
Sur un marché africain où 74,4 % des revenus de l’industrie du smartphone sont détenus par seulement trois firmes asiatiques (Samsung en tête avec 40,3 % des revenus du secteur au deuxième trimestre 2019, suivi de Transsion (21,9 %) et de Huawei (12,2 %), ndlr), Mara Phones veut renverser la tendance avec des appareils haut de gamme et à prix abordables, fabriqués localement et dont les revenus contribueront au développement de l’Afrique.
Présentés officiellement le 7 octobre dernier, les smartphones Mara X et Mara Z de Mara Phones, fabriqués dans son usine du Rwanda et commercialisés respectivement à 130 USD et 190 USD, rencontrent actuellement du succès. Un succès qui oblige l’entreprise à penser déjà à une multiplication des points de vente au plan national.
Les appareils qui n’étaient proposés qu’au centre d’affaires de Kigali pourront bientôt être accessibles dans dix nouveaux points de vente qui seront ouverts à Kigali et dans tout le pays.
Abidjan ces jours-ci, Nairobi début novembre, la peinture en majesté. Voyez cet Hendrick Lilanga, lui qui a gardé la main et les yeux de son grand-père George, un Makondé du sud tanzanien devenu mondialement célèbre.
Une exposition proposée par la jeune galerie itinérante Matuvu Exhibit au Seen Hotel du Plateau qui présente également Conrad Bo, Afrikaner de Pretoria, influencé par Dubuffet et Murakami, déjà un très grand. https://www.instagram.com/matuvuexhibit/
Et bientôt ce sera Nairobi, au ‘Jesuit Historical Institute in Africa’, pour l’exposition préparée par la curatrice nigériane de Paris BOSE FAGBEMI. https://www.jhia.ac.ke/
Cette « chancelante équivocité du monde » (H. Arendt). La danseuse d’Alger, la marcheuse de Khartoum, ces femmes dans le vent de l’histoire. Comme aussi Barbara Cassin, la magnifique philologue, jeune amie de Char, reçue à l’Académie française.
Uniforme taillé par Jean Patou, l’homme du soleil de Chaldée ; épée gravée de la formule « Plus d’une langue », pour dire avec Desmond Tutu la force diverse du logos, ce langage qui « fait les choses et construit la réalité ».
Cassin souligne l’importance de la francophonie, troisième voie entre la globalisation anglo-saxonne et les civilisations-langues immémoriales.
La Russie
et le Rwanda ont signé un accord pour la construction du premier Centre des
sciences et technologies nucléaires au Rwanda avec la participation de Rosatom.
La cérémonie de signature a eu lieu dans le cadre du Forum économique «
Russie-Afrique ».
L’accord
pour la construction du premier Centre rwandais des sciences et technologies
nucléaires (CSTN) a été signé par Alexey Likhachev, Directeur Dénéral de
Rosatom, et par Claver Gatete, Ministre de l’Infrastructure du Rwanda.
Le CSTN
deviendra une plate-forme moderne pour mener tout l’éventail des recherches
scientifiques et des mises en œuvre pratiques des technologies nucléaires. Il
permettra la production de radio-isotopes destinés à une utilisation
généralisée dans l’industrie et l’agriculture ainsi qu’en matière de santé, ce
qui contribuera à la résolution de problème de l’absence de traitement du
cancer. Le Centre facilitera l’analyse de la composition élémentaire du
minerai, des minéraux et des échantillons environnementaux, formera du personnel
local hautement qualifié pour l’industrie nucléaire et aidera à la recherche
sur les technologies numériques.
Le CSTN devrait
comprendre un réacteur polyvalent de recherche à eau pressurisée, d’une
capacité pouvant atteindre 10 MW. Il sera équipé des laboratoires, des systèmes
et des unités fonctionnelles nécessaires à une exploitation sûre.
À propos
de ROSATOM
ROSATOM, société
nucléaire publique russe, regroupe plus de 300 entreprises et centres de recherche
et développement et compte 250 000 employés, répartis dans 44 pays à travers le
monde. Avec plus de 70 ans d’expérience dans le domaine nucléaire, ROSATOM
travaille à l’échelle internationale pour fournir des services nucléaires complets
allant de l’enrichissement d’uranium à la construction de centrales nucléaires.
ROSATOM est le plus grand constructeur mondial de centrales nucléaires de
dernière génération avec des carnets de commandes à l’exportation à dix ans,
d’un montant total de 133 milliards de dollars. Elle compte actuellement sept
projets de réacteurs en construction en Russie et 33 à l’étranger. La société
exploite 27,9 GW de capacités nucléaires dans 35 réacteurs en Russie et travaille
également dans les domaines de la production d’énergie éolienne, de la médecine
nucléaire, ou encore du stockage de l’énergie. Elle détient 36% du marché
mondial de l’enrichissement d’uranium et 17% du marché mondial des combustibles
nucléaires.
ROSATOM Western Europe est le bureau régional de ROSATOM en Europe de l’Ouest. Établi à Paris
depuis 2014, il a pour objectif de soutenir les activités du groupe et de ses
filiales dans la
région.
Toute
l’information actuelle sur la société disponible sur le site web de la société
: http://rosatomeurope.com
ANIMA et le CJD Sénégal accueillent l’étape sénégalaise de l’accélérateur DiafrikInvest et lancent une plateforme digitale de services à destination des entrepreneurs de la diaspora .
Marseille, 25 octobre 2019 – 25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie se sont réunis à Dakar mardi 22 octobre pour travailler sur leur stratégie de recherche de financements auprès des investisseurs de la diaspora dans le cadre de l’Investment Academy du projet DiafrikInvest coordonné par le réseau ANIMA. Le lendemain ils ont participé au Forum de l’Innovation, de l’Entrepreneuriat et du Leadership de Dakar (FIELD), organisé par le CJD Sénégal, lors duquel ils ont eu l’opportunité de rencontrer des partenaires pour développer leur entreprise au Sénégal. Le FIELD a été également l’occasion du lancement par le CJD Sénégal, ANIMA et près de 40 structures sénégalaises partenaires (Union européenne, DGASE, ADEPME, APIX, entre autres), d’une plateforme digitale pour faciliter l’accueil des entrepreneurs et des investissements de la diaspora au Sénégal.
Le continent africain est une terre d’opportunités bien identifiée par les entreprises du monde entier. Les diasporas africaines, qui disposent de réseaux à l’étranger, et parfois de compétences et de financements qui manquent en Afrique, sont considérées comme une des clés pour révéler tout le potentiel du continent. ANIMA Investment Network, à travers la mise en œuvre du programme DiafrikInvest au Maroc, au Sénégal et en Tunisie, agit à plusieurs niveaux pour établir ces ponts entre la diaspora et les pays d’origine.
La semaine du 23 au 25 octobre 2019 est une étape importante de la vie du projet DiafrikInvest au Sénégal qui met en œuvre : • Un accélérateur de start-up qui accompagne 70 entrepreneurs de la diaspora et des trois pays dans leur accès aux marchés africains et leur recherche de financements. C’est dans le cadre des activités de cet accélérateur qu’est organisée l’Investment Academy DiafrikInvest de Dakar le 22 octobre 2019. 25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie ont participé à cette journée de formation sur la recherche de financements, et à des rendez-vous d’affaires organisés au FIELD le 23 octobre au King Fahd Palace de Dakar.
• Des stratégies et outils pour connecter les pays africains et leur diaspora. C’est dans le cadre de ce volet du projet que près de 40 acteurs sénégalais se sont associés au CJD Sénégal pour lancer la plateforme digitale pour faciliter l’investissement de la diaspora au Sénégal. Cette plateforme a été lancée officiellement au FIELD le 23 octobre 2019.
Cette plateforme est le résultat d’un processus de concertation entamé en 2016 et jusqu’à ce jour, animé par le CJD Sénégal avec l’appui d’ANIMA, qui a permis de consulter 39 organisations institutionnelles, économiques et de la coopération, lors d’une série d’ateliers tenus entre 2016 et 2019. Ces échanges ont débouché sur un plaidoyer comprenant plusieurs recommandations pour favoriser l’investissement productif de la diaspora sénégalaise, parmi lesquelles la plateforme digitale entreprendreausenegal.org.
Une réponse aux enjeux de financement des entrepreneurs « L’accès au financement pour les start-up en Afrique est limité. Cela s’explique par le manque de financements en fonds propres, mais aussi par l’incapacité des entrepreneurs à comprendre les attentes des investisseurs », explique Thameur Hemdane, formateur dans le cadre de DiafrikInvest et fondateur de la plateforme Afrikwity qui permet aux entrepreneurs de mobiliser du capital par le biais du financement participatif (crowdfunding).
L’Investment Academy DiafrikInvest vient précisément apporter une réponse au manque de compétences des entrepreneurs pour valoriser leur start-up, construire leur business plan financier et savoir vers quelles sources de financement se tourner. « Avec ce projet ANIMA prépare les entrepreneurs pour lever des fonds, mais nous facilitons aussi la rencontre entre entrepreneurs et investisseurs, et entre investisseurs puisque plusieurs rencontres auront lieu dans les mois qui viennent » poursuit Léonard Lévêque, coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA Investment Network.
Mobiliser les diasporas pour le développement de l’Afrique Les études les plus récentes de l’OCDE estiment à près de 10 millions le nombre de migrants originaires des pays des rives Sud et Est de la Méditerranée installés à l’étranger, tandis qu’une étude de 2009 de l’agence de recrutement République Arabe Talent révèle que 54 % des étudiants arabes et des cadres supérieurs formés à l’étranger (en particulier en Europe) ne reviennent pas s’installer dans leur pays d’origine. De même, la diaspora africaine est considérée aujourd’hui comme « la sixième région de l’Afrique », en raison de son poids démographique, politique et économique.
Le développement économique de la Méditerranée et de l’Afrique apparaît donc comme étant intimement lié à la mobilisation de sa diaspora qui représente une cible mobilisée par ANIMA depuis des années au travers des différentes actions entreprises en matière de mobilisation des diasporas économiques en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient.
Face à ces défis, ANIMA a déployé de nombreuses initiatives et dispositifs depuis 2005 visant à mobiliser les diasporas comme relais d’opinion, réseau d’affaires, apport de compétence ou d’investissement au service des pays méditerranéens et africains. Parmi les actions mis en œuvre, citons les guichets diaspora qui ont été mis en place en Egypte ou en Jordanie ; les nombreux roadshows de promotion des opportunités d’investissement et d’affaires organisés auprès de la diaspora ; les programmes de mentorat des entrepreneurs africains par des talents et experts de la diaspora ; ou des missions d’affaires organisées en Afrique mobilisant les entrepreneurs de la diaspora.
« Forts de cette large expérience, nous collaborons aujourd’hui avec les gouvernements et les institutions des pays africains pour créer des stratégies ciblant les talents et les investissements de la diaspora, afin d’avoir une action durable envers cette population à fort potentiel. La plateforme lancée cette semaine au Sénégal s’inscrit parfaitement dans cet objectif », se félicite Léonard Lévêque, le coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA.
Total crée une digital factory pour contribuer à son ambition de devenir la major de l’énergie responsable
Total ouvrira début 2020 une digital factory qui rassemblera, à Paris, jusqu’à 300 développeurs, data scientists, et autres experts pour accélérer la transformation digitale du Groupe. Total a l’ambition d’utiliser toute la capacité des outils digitaux pour créer de la valeur dans l’ensemble de ses métiers.
La digital factory a vocation à développer les solutions numériques dont le Groupe a besoin pour améliorer ses opérations industrielles tant en termes de disponibilité que de coûts, proposer de nouveaux services à ses clients notamment en termes de maîtrise et d’optimisation de leur consommation énergétique, se développer dans les nouvelles énergies décentralisées et réduire son impact environnemental. L’ambition est de générer, d’ici 2025, jusqu’à 1,5 milliard de dollars par an de valeur pour l’entreprise, que ce soit sous forme de revenus additionnels ou d’économies sur les dépenses de fonctionnement ou d’investissement.
« Je suis convaincu que le digital est un levier indispensable pour atteindre nos objectifs d’excellence dans toutes les branches opérationnelles du Groupe. La digital factory de Total sera un véritable booster de l’entreprise qui déploiera de manière systématique des solutions digitales sur-mesure. L’Intelligence Artificielle, l’internet des objets, la 5G révolutionnent nos pratiques industrielles et nous aurons, à Paris, le savoir-faire pour les intégrer au plus tôt dans nos métiers. La digital factory permettra aussi d’attirer les nouveaux talents indispensables pour l’avenir de l’entreprise », a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total lors de l’événement Meilleur Développeur de France.
De nouveaux métiers pour le Groupe
Sous l’impulsion de Frédéric Gimenez, Chief Digital Officer de Total en charge du projet de digital factory, les équipes, constituées des meilleurs développeurs, data scientists, architectes et spécialistes des méthodologies agiles, seront réunies avec des opérationnels des différents métiers de Total dans un espace dédié de 5 500m2 dans le 2e arrondissement de Paris. Situées au cœur de l’écosystème d’innovation de Paris, les équipes façonneront les métiers de l’énergie de demain, en se concentrant sur des solutions à déployer de manière agile au sein de l’entreprise.
Une nouvelle étape dans la transformation digitale de Total
La digital factory est une étape supplémentaire dans la démarche de transformation engagée par Total, après la signature d’importants partenariats avec Google sur l’intelligence artificielle pour les géosciences ou Tata Consultancy Services sur la raffinerie 4.0.
À propos de Total
Total est un acteur majeur de l’énergie, qui produit et commercialise des carburants, du gaz naturel et de l’électricité bas carbone. Nos 100 000 collaborateurs s’engagent pour une énergie meilleure, plus sûre, plus abordable, plus propre et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, notre ambition est de devenir la major de l’énergie responsable.
L’exposition de l’art des sept continents bat son plein à Istanbul
Avec notre envoyé spécial à
Istanbul, Fabien Essiane.
C’est depuis le
10 septembre, la rencontre de sept continents, sept cultures, visions
artistiques, sept façons de faire sculpturale. La 16è Biennale d’Istanbul,
organisée par la Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts (İKSV),
donne un des effets les plus visibles de l’Anthropocène, la nouvelle ère
géologique caractérisée par l’impact des activités humaines sur la planète.
« Aujourd’hui, nous admettons que la division canonique occidentale entre nature et culture a pris fin. La théorie de l’Anthropocène a contribué à cette prise de conscience sur l’impact des activités humaines sur la nature qui génère un monde inextricable où la culture se réintègre dans la nature et inversement.Parallèlement, en raison des interconnexions croissantes entre les cultures ainsi que du développement des transports et des flux migratoires, les centres anciens se transforment en mégapoles abritant une multitude de micro-cultures. » Explique Hassan Turkay, observateur du festival. « Nous comptons aussi organiser un festival des arts au Cameroun dans les prochaines semaines. Il ne sera à l’envergure de celui d’Istanbul, mais réunira aussi les cultures du Cameroun», ajoute Ayşe Saraç, ambassadrice de Turquie au Cameroun approché par info Afrique.
Le contexte d’Istanbul est particulièrement bien choisi pour cette thématique. Istanbul est redevenu pour quelques semaines la capitale mondiale de l’art contemporain.« A Istanbul il y a une énergie et une lumière nouvelles » s’enorgueilli Şebnem Cenk ambassadrice de Turquie en Guinée Equatoriale. « Mais dans la ville balnéaire d’Izmir, un grand festival est organisé chaque année et nous essayerons de faire participer plusieurs africains » conclu Şebnem Cenk.
La thématique de cette 16e Biennale fait référence au grand bouleversement écologique qui traverse nos sociétés car ce sont des continents de plastique qui errent dans les océans
Dans ce contexte, rien ne peut remplacer la vision des artistes et des penseurs et nos démocraties ont plus que jamais besoin d’eux, de leur esprit critique, de leur liberté de création. Pour la première fois, cette année, un cycle de plusieurs conférences liées à ce thème a été mis en place pour accompagner la présentation des œuvres, et malgré la difficulté du présent où partout la tentation du repli gagne du terrain, la richesse portée par une telle Biennale nous élève.
La 16è biennale s’achève le 10 novembre prochain.
L’exposition de l’art des sept continents bat son plein à Istanbul
Le contact est établi entre l'aérodrone de Muhanga Zipline et l'aéroport de Kigali pour l'envoi du drone et les autorisations de vol.
L’Afrique peut-elle se nourrir ? C’est une question récurrente, surtout lorsque l’on sait qu’en Afrique subsaharienne, un habitant sur cinq (soit 256 millions d’individus) est en situation de malnutrition grave. Et la situation ne s’améliore pas. La volatilité accrue des phénomènes météorologiques liée au changement climatique aggrave l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Par leur fréquence, les sécheresses et les inondations sont à l’origine chaque année d’une crise alimentaire qui nécessite une riposte d’urgence dans un ou plusieurs pays.
Une publication de La Banque Mondiale
Quels facteurs pourraient transformer radicalement le secteur de l’agriculture dans les pays d’Afrique subsaharienne ? Comment libérer ce potentiel encore inexploité, éradiquer la faim et favoriser l’essor et la prospérité des petits exploitants ? Les innovations « disruptives » peuvent-elles servir de catalyseur à la transformation de l’agriculture et résoudre les innombrables difficultés que rencontrent actuellement les agriculteurs africains ?
De quoi s’agit-il ? Les technologies disruptives s’appuient sur des innovations numériques et non numériques pour permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs rendements, d’être plus résilients face au changement climatique, de se rapprocher des marchés et, en dernier ressort, d’accroître leurs revenus grâce à une baisse du coût des intrants, une hausse de la production et une augmentation de la valeur de leurs produits. Pour les agriculteurs, c’est un scénario gagnant. Une évaluation d’impact des services de conseil par SMS aux petits cultivateurs de canne à sucre au Kenya, réalisée par l’organisation Precision Agriculture for Development (a), a constaté que ce système avait induit une hausse des rendements de 11,5 % par rapport à ceux des agriculteurs du groupe témoin.
Les technologies disruptives peuvent se révéler rentables
De fait, une nouvelle génération d’entrepreneurs locaux férue de technologie bâtit des plateformes numériques pour proposer des services rationalisés et plus fiables aux agriculteurs et aux agro-entrepreneurs, quelle que soit leur taille. Leurs applications s’efforcent d’accroître la productivité des petits exploitants, les rapprocher des marchés et leur donner accès à des financements et des données pour optimiser leurs décisions. La société Hello Tractor met ainsi à la disposition de plus de 250 000 agriculteurs des services de tracteurs « uber » tandis que Farmers Pride Africa (a) a déployé des guichets « Digishops » permettant à 10 000 agriculteurs d’accéder à des intrants, des services destinés aux éleveurs et des assurances auprès de fournisseurs fiables qu’ils mettent en relation avec des clients potentiels.
Autre exemple, celui d’Agri-Wallet (a) au Kenya, qui propose un ensemble de services technologiques aux agriculteurs. À travers une plateforme de financement mobile et des transactions dématérialisées, les agriculteurs peuvent communiquer directement avec les acheteurs ou entrer en contact avec des fournisseurs d’intrants. La plateforme sert aussi de portefeuille numérique pour l’épargne ou l’obtention de prêts. La plupart de ces entrepreneurs regroupent leurs services et gagnent de l’argent grâce aux marges sur les transactions, imputées aux fournisseurs d’intrants, aux compagnies d’assurance, aux institutions financières et aux acheteurs de produits de base.
Comment expliquer le succès des technologies agricoles disruptives en Afrique subsaharienne ?
En réduisant les coûts de transaction, le développement rapide de la téléphonie mobile et de l’accès à internet mais aussi des paiements en ligne change la donne. En 2018, l’Afrique subsaharienne comptait 395,7 millions de comptes bancaires mobiles, bénéficiant de plus de 130 services en ligne et d’un réseau de plus de 1,4 million d’agents. Aujourd’hui, près de 33 millions de petits exploitants et éleveurs déclarent recourir à des solutions agricoles numériques en Afrique subsaharienne, soit 13 % du total de la région. Les inscriptions ont progressé d’environ 44 % par an au cours des trois dernières années.
Tout l’intérêt du système tient à ce que, même lorsque la connectivité est faible, les agriculteurs peuvent accéder aux services. Les progrès rapides et la baisse du coût de technologies populaires capables de fonctionner hors ligne — téléphones mobiles et smartphones, iPAD, ordinateurs, projecteurs vidéo portables, capteurs, outils cartographiques GPS, objets connectés — rendent tout cela possible. Il suffit de mettre à jour le contenu et de procéder à l’analyse des données dès que l’on se retrouve dans un village ou un centre urbain raccordés à internet ou à des services mobiles.
Source: World Bank, 2019, Scaling up Disruptive Agriculture Technologies in Africa
Les technologies agricoles disruptives peuvent par ailleurs permettre de surmonter les obstacles linguistiques et ceux liés à l’illettrisme des agriculteurs. Les contenus peuvent être présentés via une vidéo ou des images traduites dans les langues locales, en s’appuyant sur les outils de reconnaissance d’image et d’intelligence artificielle. Digital Green (a), en Éthiopie, procure des services de vulgarisation à près de 500 000 agriculteurs à travers des outils vidéo conçus par les communautés. Au Kenya, Kuza (a) — qui fonctionne en ligne ou hors ligne sur iPAD, smartphones et équipements WiFi portables sur batterie — propose aux petits agriculteurs des services de conseil ou d’accès à des intrants agricoles, au crédit et au marché.
Les pouvoirs publics rejoignent également le mouvement
Les ministères de l’Agriculture s’appuient sur des plateformes numériques pour améliorer l’efficacité, la transparence et la responsabilité des services agricoles fournis. Des systèmes de bons électroniques ont été mis en place en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Kenya, au Mali, au Niger, au Nigéria, en Ouganda, au Sénégal, au Tchad et en Zambie tandis que des dispositifs de vulgarisation en ligne existent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Guinée, au Kenya, en Ouganda et au Rwanda ; et la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Rwanda, Madagascar, l’Ouganda et la Tanzanie ont introduit des systèmes d’enregistrement foncier numériques.
La Région Afrique de la Banque mondiale a déjà défini des cibles pour aider l’Afrique subsaharienne à partir à la conquête de l’économie digitale. Une initiative du même type, centrée sur les technologies agricoles disruptives, pourrait fournir des solutions numériques à des millions d’agriculteurs, petits et gros, afin d’améliorer leur productivité et leur prospérité. Pour que cela se concrétise, les responsables publics doivent installer un environnement favorable à l’essor de l’agro-industrie : il faut accélérer l’arrêt progressif des distributions directes d’intrants et de commercialisation des denrées par les autorités, démanteler les obstacles aux échanges commerciaux, adopter une politique de vulgarisation pluraliste et opter pour des subventions « intelligentes ». Il faut aussi continuer à financer les biens publics que sont la recherche agricole et les infrastructures rurales. Par ailleurs, les gouvernements doivent renforcer les compétences agricoles numériques, investir dans des bases de données sur les agriculteurs garantissant un strict respect de la vie privée et développer des incubateurs pour promouvoir les services agricoles numériques.
Le secteur des technologies agricoles disruptives a déjà décollé en Afrique subsaharienne, offrant les conditions idéales pour une révolution d’envergure. Mais les objectifs sont encore loin d’être atteints.
Programme de culture de riz et d’alphabétisation dans la région de Dapaong au Togo – Thierry Barbaut
La proposition portée par la Région Hauts-de-France et la commune de Sèmè-Podji, en partenariat avec l’Agence de Développement de Sèmè City et le Pôle MEDEE, a été retenue par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, dans le cadre de l’appel à projets «Ville Durable en Afrique» lancé en France en décembre 2018.
Pour ce projet, les deux collectivités et leurs partenaires s’associent autour de la question des énergies renouvelables comme levier de développement, de croissance et d’emploi. Elles souhaitent notamment promouvoir des solutions innovantes en énergies renouvelables et en écoconstruction pouvant être testées directement à Sèmè-Podji et sur le campus de Sèmè City.
L’appel à co-expérimentation lancé par l’Agence de Développement de Sèmè City s’inscrit dans ce contexte.
Qui est éligible ?
Toute entreprise béninoise, française ou internationale avec un projet à l’étape de prototypage ou d’amorçage.
Quel financement ?
Jusqu’à 50 000 euros pour démarrer votre expérimentation à Sèmè-Podji ainsi que l’accès aux partenaires, experts et ressources de Sèmè City.
Sèmè City, la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir
Connaissez-vous Sèmè City ?
La Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir, dénommée Sèmè City est un des projets phares du Gouvernement de la République du Bénin.
A travers cette initiative, le Bénin souhaite former une nouvelle génération de talents, les équiper pour l’avenir et favoriser un modèle de croissance inclusive et durable fondé sur l’innovation «Made in Africa».
Sèmè City est ainsi un lieu unique offrant un cadre favorable et attractif pour plusieurs types d’opérateurs allant des institutions académiques, aux centres de recherche et aux incubateurs, ainsi qu’une communauté d’étudiants, de chercheurs, d’enseignants, de professionnels et d’entrepreneurs béninois et internationaux.
La Commune de Sèmè-Podji
La commune de Sèmè-Podji est stratégiquement située dans une zone péri-urbaine entre Cotonou (capitale économique du Bénin), Porto-Novo (capitale administrative du Bénin) et Lagos (capitale économique du Nigéria avec plus de 20 millions d’habitants), au croisement des principaux axes de communication internationaux de l’Afrique de l’Ouest.
Avec ses 225 000 habitants, Sèmè-Podji est aujourd’hui en pleine transformation pour devenir une ville intelligente modèle en Afrique. Sèmè-Podji fait ainsi d’ores et déjà partie du réseau des douze villes africaines du Projet « Smart City » de l’Agence française de développement (AFD) liant le numérique au développement urbain.
Au carrefour de cette zone péri-urbaine dotée d’atouts naturels exceptionnels – une forêt classée, des plantations, des zones humides et une zone côtière – le campus de Sèmè City se construit par phases successives sur 200 hectares et sera opérationnel en 2021. Il s’inscrit ainsi pleinement dans un concept de ville intelligente africaine, utilisant des innovations technologiques tout en intégrant les atouts et les particularités de son environnement.
Talent2Africa est la première plateforme panafricaine de recrutement. C’est aussi une plateforme web panafricaine de recrutement qui réunit dans un même réseau les candidats de tous les horizons intéressés par des opportunités de carrière en Afrique.
S’intéresser aux désirs des jeunes cadres en Afrique, sur un marché du travail où la demande est largement supérieure à l’offre, peut paraître, à priori saugrenu, pour un recruteur. Pourtant, une telle approche n’est guère superflue pour tout employeur ayant à cœur de décrocher les meilleurs profils afin de se doter de ressources humaines de qualité. Pour ce faire, il est indispensable d’offrir à ses collaborateurs un cadre de travail qui tient en compte leurs aspirations professionnelles. Entre un bon réseau, des missions de qualité, une vie personnelle préservée, les désirs des jeunes cadres sont aussi divers que variés.
Un réseau professionnel bien étoffé …
Ce n’est plus un secret. Un bon réseau professionnel constitue un élément clé pour tout jeunes cadres en Afrique. D’ailleurs, une étude récente a bien confirmé ce constat en attestant, que pour leur réussite professionnelle, 94 % des jeunes cadres misent sur leur réseau professionnel. C’est la raison pour laquelle, rien n’est de trop pour eux, pour étoffer leur réseau professionnel. Des stages en entreprise, aux apprentissages, en passant par les formations continues, les jeunes cadres ne ménagent aucun effort pour se doter d’un bon réseau professionnel capable d’impulser leur carrière. Il s’agit en clair, pour eux, d’accumuler sur le terrain, l’expérience et les connaissances qui rendront leur profil attractif.
Se voir confier des missions intéressantes …
Contrairement à certaines idées reçues qui laissent penser que le salaire serait la principale source de motivations des jeunes cadres en Afrique, ces derniers, au-delà des considérations financières, ont aussi besoin de se sentir valorisés dans l’entreprise. En à croire les résultats d’une récente étude Ifop pour Cadremploi, c’est le cas de 79 % des jeunes cadres de moins de 35 ans. Ils partagent d’ailleurs ce vœu avec leurs aînés. Se voit confier une mission intéressante traduit une certaine implication dans la marche de l’entreprise. Les jeunes cadres restent particulièrement sensibles à une telle démarche qui manifeste la confiance de l’entreprise à leur égard.
Un plan de carrière relativement souple …
Contrairement aux cadres plus âgés, les plus jeunes sont plus ouverts à l’idée d’une reconversion professionnelle et se montrent plus souples face à la possibilité d’un changement dans leur vie professionnelle.
Selon l’étude BVA, 81 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de métier (contre 66 % de l’ensemble des cadres). Dans une moindre proportion, 58 % d’entre eux sont ouverts à l’intérim. Et 44 % des moins de 35 ans pensent qu’ils pourront être amenés à changer de statut à un moment de leur carrière (contre 36 % pour les 35-49 ans et 19 % pour les plus de 50 ans.
Enfin, plus que les autres jeunes (70 %), les jeunes cadres se déclarent prêts à créer leur propre entreprise (81 %). Par ailleurs, une récente étude s’est intéressée, de manière générale, aux ambitions des cadres de moins de 35 ans. Celle-ci révèle que huit cadres sur dix se préoccupent au quotidien de leur réussite professionnelle, 70 % d’entre eux envisagent leur avenir professionnel avec optimisme, malgré les nombreux goulots d’étranglements notés, ici et là, sur le marché du travail.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que c’est de naître dans le barrio de Medellin, d’être une femme au Nigeria, de voir votre île menacée par la montée des eaux… Nés quelque part vous propose, pendant 1h30, d’être Manolo, Mehiata, Nalin ou l’un des 18 personnages proposés. Au Cambodge, au Niger, au Cameroun, en Colombie, au Nigeria ou en Polynésie, vous vivrez leur quotidien, leurs questions et leurs solutions.
Un parcours immersif, à Paris, pour changer de regard sur le monde.
L’exposition immersive Nés quelque part est présenté à la Cité de l’Economie (Paris).
Devenez, le temps du spectacle, Bilikiss au Nigeria, Muna au Cameroun, Mehiata en Polynésie, Sarong au Cambodge… Plongez au cœur des enjeux de la planète au contact de comédiens. Grâce à des décors réalistes, découvrez les défis liés au changement climatique et au développement et trouvez des solutions à même d’améliorer durablement votre vie.
Conçu pour les jeunes, Nés quelque part vise à rendre accessible et compréhensible le monde et ses enjeux en abordant de manière concrète des thématiques clefs pour l’avenir de la planète : santé, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité et climat, accès à l’eau, à l’énergie et à l’emploi, bonne gouvernance, développement économique… Une visite au bout du monde, parce qu’aujourd’hui, notre avenir se construit ici et là-bas. Où que l’on naisse, face aux enjeux du climat et du développement, nous faisons tous partie de la solution.
Inscrivez-vous ! Du 26 septembre au 24 novembre 2019, à Citéco, 1 place du Général Catroux, 75017 Paris Séances en temps scolaire : · mardi, mercredi, jeudi et vendredi : 9h15, 10h50, 14h00, 15h45 · samedi, dimanche : 10h00, 11h45, 14h15, 16h00 Séances pendant les vacances scolaires : · Tous les jours : 10h00, 11h45, 14h15, 16h00 Durée : 1h30 Tarif individuels : 10 € (plein tarif) – 6 € (tarif réduit) Tarif groupes (à partir de 10 personnes, 4 € par personne, sur réservation à l’adresse suivante : groupe@citeco.fr) Toutes les informations pratiques sur www.nesquelquepart.fr
Retrouvez aussi le jeu « Nés quelque part » en ligne et l’ensemble du dispositif pédagogique pour préparer, prolonger la visite, et en faire un véritable projet éducatif sur www.nesquelquepart.fr
Présenté par l’Agence Française de Développement (co-production Ars Anima) et Citéco, avec le haut patronage du Ministère de l’Éducation Nationale.
Le monde va si (trop) vite, les totems défilent, les machines sont là. Le numérique avale la mécanique, au nord comme au sud. Dans le grand chaudron BPI InnovGeneration, on a déplié le calendrier.
J-100 pour le grand événement : le salon mondial de l’innovation, entre Jack et Pot, dans le désert des Mojaves, soit 4500 sociétés et 180.000 professionnels venus de 160 pays. https://www.ces.tech/
C’est la troisième édition du prix EDF Pulse Africa !
1 mois et 7 pays, ou plutôt 7 haltes singulières d’EDF Pulse Africa sur un continent africain dynamique et riche de ses ressources entrepreneuriales.
A chaque nouvelle étape, le temps d’une journée, EDF s’est associée à de nombreuses entreprises et institutions locales pour faire rayonner le thème de « L’énergie au cœur de l’innovation entrepreneuriale ».
Retour sur cette tournée qui a fait sa place dans le panorama entrepreneurial africain.
Partir à la rencontre de l’écosystème local : telle était la nouveauté de cette troisième édition d’EDF Pulse Africa. Au long de cette tournée dans sept pays africains, soixante-trois candidats ont pu confronter leur projet. Des projets répondant à des problématiques et des enjeux variés, mais des projets toujours engagés à démocratiser l’accès à une source fiable d’énergie.
C’est cette même diversité d’idées et d’engagement que l’on retrouve au sein des sept start-up finalistes. Voici un rapide tour d’horizon de ces projets finalistes qui permettra d’appréhender tout l’enjeu du dynamisme entrepreneurial africain : batteries intelligentes optimisées pour augmenter leur longévité (AZOLIS – Maroc), pompes solaires connectées renforçant l’autosuffisance alimentaire (NADJI.BI – Sénégal), valorisation de la biomasse locale via des générateurs thermoélectriques (SUSTAINABLE ENERGY TECHNOLOGIES – Ghana), chauffe-eaux transformés en batterie thermique pour éviter les pics de consommation (PLENTIFY – Afrique Australe), technologie couplant offre numérique et solution énergétique (LIFI LED – Côte d’Ivoire), appareil de recharge installable directement sur engins à deux roues (ENERGY CYCLE – Togo), réfrigérateurs photothermiques pour assurer la conservation alimentaire et médicamenteuse (FRIGO SOLAIRE PHOTOTHERMIQUE – Cameroun). Vaste et riche panorama.
Avec la thématique « L’énergie au cœur de l’innovation entrepreneuriale », l’objectif était autant de sélectionner des projets cohérents avec les enjeux locaux que d’embarquer l’écosystème global dans la dynamique entrepreneuriale. Et c’est une mission réussie puisque de nombreux partenaires d’EDF à travers ses filiales ont remis des Prix « Coup de Cœur » et « Coup de pouce » à des candidats désireux d’avoir un impact positif sur leur entourage.
EDF Pulse Africa tour est née d’une triple ambition : mobiliser l’écosystème de l’innovation africain, offrir des opportunités aux start-up locales naissantes et cibler les projets ayant un réel impact sur le paysage local. Partout, les représentants locaux d’EDF se sont emparés d’EDF Pulse Africa Tour pour rassembler des incubateurs nationaux, des pépites technologiques, d’importants protagonistes du secteur de l’énergie, des entrepreneurs avertis et même des ministres et conseillers gouvernementaux. Un panel certes large, mais qui s’est montré capable de prendre en compte les contextes nationaux et les besoins du tissu économique local dans la construction de leur jugement.
Testée et approuvée, cette tournée a propulsé l’appel à projet EDF Pulse Africa vers l’écosystème local et s’inscrit dorénavant comme une étape incontournable en Afrique. EDF Pulse Africa Tour 2019 est sans nul doute la première d’une longue série. Car de cette lancinante cadence du roadshow 2019, il ne restera pas gravé uniquement le nom des sept finalistes, mais également la large quantité d’opportunités offertes aux écosystèmes énergétique et entrepreneurial africains.
Le Programme annuel d’initiation à la
programmation informatique par le code, a lancé ses activités au Cameroun. En
cette 5ème édition, Genius Muna entend accompagner gratuitement plus
de 6 000 élèves au cours d’une compétition nationale qui se tiendra du 3
au 30 Octobre 2019.
Une fois de plus, le Cameroun est invité comme
hôte à l’Africa Code Week. Le programme annuel d’incubation à la programmation
portée par la SAP, Google, Unesco et autres, sera piloté par le start Up Génius
Muna. Il s’agit tout au long du mois d’octobre, d’initier les jeunes à cette
nouvelle forme d’alphabétisation que représente désormais le code informatique.
Selon Marc Andreessen il n’existera plus que
deux types d’individus « Ceux à qui donneront des ordres aux
ordinateurs et ceux à qui les ordinateurs donneront des ordres ». En
Europe tout comme en France, ce programme numérique qui vise à positionner davantage
les jeunes à la production plutôt qu’à la consommation ne date pas
d’aujourd’hui et au Cameroun non plus. Sous l’initiative de Genius Muna, à
travers les services Genius Centers, c’est en 2017 qu’une vague de petits
développeurs de 4 à 17 ans ont vu le jour. Des enfants de tout ce qu’il y a de
plus commun, à l’exception du code.
Pourquoi apprendre aux enfants à coder ?
Apprendre aux enfants à programmer c’est
stimuler leur imagination sur le monde de demain. Puisque les métiers
traditionnels sont appelés à disparaître et que la tendance est à
l’entrepreneuriat, il est nécessaire voire vital de dessiner de nouveaux
métiers qui s’arrimeront à l’ère de la 4ème révolution
industrielle : celle du numérique.
Coder c’est aussi outiller les apprenant à
réaliser des projets utiles qui répondent à leurs besoins ou ceux de leur
localité. Il s’agit par exemple de concevoir des systèmes automatisés ou à
résoudre des problèmes complexes, à formuler des prévisions ou à simuler des
événements qui ne se sont pas encore produits et c’est dans cette esprit que le
thème de cette 5ème édition Africa Code Week se tiendra au
Cameroun : « Tout commence par un rêve »
La compétition Africa Code Week est lancée
Mercredi dernier dans les locaux des Centres Genius, Muna a accueilli une vingtaine de volontaires composés d’enseignants (GSB la volière, Complexe Scolaire Bilingue la Perle, GSB la Régénération, GSB Mgr Henri Vieter, GSB Etoile Brillante du Matin, Collège Etoile Brillante du Matin, GSB Yimo, GSB Les Lauréats, Academic School Of Excellence) et jeunes entrepreneurs pour accompagner ces jeunes dans la réalisation de leur projet. L’objectif, leur donner des outils nécessaires pour accompagner ces plus jeunes dans la réalisation leur projet aussi timide soit-il. Les candidatures 1ères candidatures seront appréciées au sein des écoles, puis appréciées par un collège de jury indépendant pour une remise solennelle des récompenses le 30 Octobre prochain.
Facebook (Facebook.com) a annoncé aujourd’hui l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne, dont notamment la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Burkina-Faso. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP) (bit.ly/2Voxvyh), Les Observateurs de France 24 (bit.ly/2MlNU2A), Pesa Check (bit.ly/2IykrRG) et Dubawa (bit.ly/2AVaQQR) s’inscrit dans le cadre de l’intensification des efforts engagés par la plateforme pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur Facebook et réduire la propagation des fausses nouvelles.
En collaboration avec un réseau d’organisations de fact-checking certifiées par l’IFCN (International Fact-Checking Network), le programme de vérification des faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24 et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.
Ces différents pays rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check.
Les avis (bit.ly/2AULTF0) et signalements de la communauté font partie des nombreux signaux que Facebook prend en compte pour détecter les informations potentiellement fausses qui sont présentées aux organismes de vérification. Les articles locaux, de même que les photos et vidéos peuvent faire l’objet d’une vérification. Si un des partenaires identifie une information comme fausse, Facebook la fait apparaître plus bas dans le fil d’actualité ce qui fait baisser considérablement l’audience qui y est exposée et réduit immédiatement sa portée.
Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux
S’exprimant sur cette annonce, Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne a déclaré : « L’élargissement de notre programme de vérification des faits par des organismes tiers à 15 pays d’Afrique en un peu plus d’un an, couplé au récent développement du même programme dans les langues locales africaines, témoigne de notre engagement envers le continent. Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook. Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d’investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations. »
Dès lors qu’un média de vérification aura rédigé un article donnant davantage d’informations sur une actualité, Facebook le fera apparaître dans les articles connexes (bit.ly/2oqAnP1) sur le fil d’actualité, sous la publication concernée. Les administrateurs de la page recevront également une notification s’ils partagent des actualités qualifiées fausses et les personnes qui ont partagé cette information ou sur le point de le faire seront également averties, pour pouvoir décider d’eux-mêmes, en connaissance de cause, de ce qu’ils lisent, partagent et ce à quoi ils se veulent se fier.
Partenaire du programme à travers huit pays, en langues française et anglaise, Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP a déclaré : « L’AFP se réjouit d’élargir avec Facebook son projet de vérification des faits. Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l’Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation ».
Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, qui assurera la vérification des faits en swahili et en anglais, a pour sa part ajouté : « Les réseaux sociaux comme Facebook n’ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l’information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l’Internet pour de nombreux Africains. Ils façonnent notre perception du monde, le discours public et notre façon d’interagir avec les personnalités publiques. Ce projet nous aide à élargir considérablement notre activité de vérification des faits pour débusquer les déclarations qui, autrement, pourraient causer des préjudices dans nos sociétés. Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même. Ce projet aide également nos vérifications à atteindre un public beaucoup plus large que nous ne l’aurions fait autrement. Cela nous a aidé à mieux comprendre le manque d’information de qualité et les autres dynamiques virales qui sont à l’origine de la diffusion des fausses nouvelles en Afrique. Notre impact croissant est une contribution modeste mais tangible pour des sociétés mieux informées en Afrique. »
Derek Thomson, rédacteur en chef des Observateurs de France 24, qui vérifieront les actualités en RDC, en Guinée et en Côte d’Ivoire a également réagi : « Nos utilisateurs africains nous envoient constamment des images et des messages discutables qu’ils ont reçus via les médias sociaux nous demandant : » Est-ce vrai ? Pouvez-vous vérifier ? « . Il est de notre responsabilité, en tant que journalistes spécialisés dans la vérification des faits, d’analyser l’information qui circule et faire remonter la vérité à la surface. Participer au programme de Facebook nous permet de nous assurer que nos vérifications de faits atteignent les personnes qui ont partagé ces fausses informations en premier lieu. »
Enfin, Caroline Anipah, chargée de programme, Dubawa (Ghana) a conclu : » Dubawa est ravie d’être au Ghana où la mal information et la désinformation se sont répandues en raison des progrès technologiques et de la pénétration croissante d’Internet. Dubawa a l’intention d’améliorer la qualité de l’information mise à la disposition du public dans le but ultime d’enrayer la diffusion des fausses nouvelles et de promouvoir la bonne gouvernance.“
Dans un
rapport, l’AFRICA CEO FORUM et OKAN, cabinet de conseil en stratégie et en
finance dédié à l’Afrique, livrent leurs recommandations pour faire bouger les
lignes dans le domaine de la logistique africaine. Un élément clé pour le
succès de l’intégration économique continentale.
La modernisation de la logistique africaine est l’un des
chantiers les plus importants auquel fait face le continent aujourd’hui. Malgré
les progrès enregistrés ces quinze dernières années, notamment dans le domaine
portuaire par lequel transite 90% du commerce continental, le secteur reste
insuffisamment compétitif et moderne pour soutenir l’industrialisation et
l’intégration économique africaine : le continent enregistre 23 fois moins
d’investissements logistiques comparé à la Chine et compte uniquement 10 pays
dans les deux premiers quartiles du Logistics
Performance Index 2018, soit 15% des états africains.
A l’heure où la Zone de Libre-Echange Continentale
africaine rentre dans sa phase opérationnelle, l’AFRICA CEO FORUM, en
partenariat avec le cabinet OKAN, publie un rapport exclusif qui formule des
recommandations pragmatiques visant à accélérer une véritable révolution du
secteur de la logistique africaine.
Renforcer les capacités des Etats, structurer la
logistique intra-africaine, accélérer la modernisation des ports ou encore
prendre en compte les exigences de la classe moyenne : de Tanger à Djibouti, en
passant par Nairoibi, Mombasa et Lomé, ce rapport s’appuie sur l’étude de cas
de nombreuses success stories africaines, ainsi que les nombreux défis qui
freinent l’avènement du secteur, pour dresser ces recommandations qui ont pour
vocation de répondre aux besoins des investisseurs et entrepreneurs.
A l’image du baromètre des CEOs africains publié en mars
dernier, la publication de ce rapport exclusif fait écho à la mission de
l’AFRICA CEO FORUM : mettre en lumière les défis rencontrés par les
entreprises africaines, apporter des solutions concrètes et porter la voix du
secteur privé sur les grands enjeux de développement du continent.
Fondé en
2011, OKAN est un cabinet de conseil en stratégie et en finance dédié à
l’Afrique. OKAN accompagne l’ensemble des acteurs du développement économique
et social de l’Afrique (privés et publics), en offrant à ses clients les
meilleures prestations pour la réussite de leurs projets critiques.
Conseil en stratégie : stratégie d’entreprise / stratégie publique, structuration de projet, appui à la mise en œuvre
À l'évocation de l’intelligence artificielle (IA), on pense souvent aux grands modèles de langage qui font les gros titres des médias — des systèmes massifs,...
La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...