Le e-commerce est-il en passe de décoller en Afrique ?
Les ventes en ligne sur le continent ont connu un démarrage timide ces dernières années, couvrant à peine 2 % du marché mondial avec un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars en 2013.
Pourtant, les conditions semblent désormais réunies pour permettre au secteur de se développer de manière exponentielle ; si bien qu’on estime qu’il pourrait connaître une envolée pour culminer à 50 milliards de dollars d’ici 2018.
La 11e édition de l’Africa Telecom People, le salon international des TIC qui s’est déroulé à Abidjan, témoigne du dynamisme grandissant du secteur. Ce salon a réuni acteurs privés et publics du e-commerce dans le but de passer en revue les défis du marché africain et les opportunités à saisir. Nos experts Deloitte, évoluant sur le marché africain depuis de nombreuses années, ont également pris part au débat.
Les facteurs favorables à l’émergence du e-commerce
Le taux de croissance fulgurant qu’on prédit au e-commerce résulte d’une conjonction de facteurs favorables qui transforment peu à peu les habitudes des consommateurs africains, les rendant moins défiants aux nouvelles technologies et plus avides de marques et produits internationaux.
La percée fulgurante du mobile en est le principal moteur : avec 350 millions de téléphones portables sur le continent d’ici 2017, le marché des services mobiles est en plein essor. A ce jour, près de 12 % des consommateurs d’Afrique francophone ont déjà réalisé des achats via leur mobile. Sans parler de percée comparable, la pénétration d’Internet sur le continent a aussi préparé le terrain au e-commerce pour les 20 % d’Africains désormais connectés à la Toile.
Paradoxalement, ce terreau fertile à l’émergence du secteur est en partie le fait de manques inhérents à l’environnement africain. L’accès restreint aux moyens de paiement traditionnels est un premier frein à contourner : en cause, le taux de bancarisation très faible en Afrique (de l’ordre de 12 %), l’ouverture d’un compte bancaire étant souvent restreint à une portion congrue de la population.
Quels moyens de paiement pour l’Afrique ?
La voie de salut du e-commerce se trouve dans le secteur des télécoms. Il faut savoir que plus de 60 % des villages africains sont connectés au réseau télécom, alors que les agences bancaires ne couvrent que les grands centres urbains. Cet accès limité aux infrastructures bancaires a ouvert la voie aux télécoms : le mobile est devenu en Afrique le moyen privilégié pour effectuer des transactions et des transferts d’argent, une opportunité pour 700 millions d’abonnés mobiles en Afrique.
Parmi les acteurs télécoms ayant pris ce virage bancaire, Orange s’impose avec « Orange Money », une solution de paiement mobile qui se substitue aux comptes bancaires traditionnels pour 14 millions d’Africains.
L’opérateur africain MTN, leader en Côte d’Ivoire, a aussi placé ses pions sur ce marché avec sa solution MTN Mobile Money. Géants et start-ups prennent part à la construction de ces nouveaux business models : notons la progression d’Afrimarket – et l’entrée d’Orange dans son capital – spécialisé dans le transfert d’argent cash to goods, permettant aux Africains de retirer l’argent reçu sous forme de biens réels via un réseau de commerçants partenaires.
Le géant californien Uber s’est, quant à lui, imposé au Kenya. L’application de mise en relation entre particuliers et services de transports propose son propre système de transfert d’argent, le m-pesa, adopté par 20 millions de Kenyans.
L’avenir du e-commerce dépend du développement des infrastructures
Se pose dès lors la question des infrastructures clés dont l’Afrique devra se doter pour que le secteur effectue un bond en avant. Les infrastructures logistiques d’abord – réseaux routiers, adressage des rues, points relais – mériteraient d’être améliorées. La Banque africaine de Développement estime que 60 % de la population vit à plus de deux kilomètres d’une piste bitumée, rendant ces potentiels clients hors de portée des circuits de livraison. Certaines entreprises ont composé avec ces carences et apporté des solutions : Jumia a ainsi recours à une flotte de coursiers à moto et propose le paiement à la livraison en espèces, un mode de transaction adopté au Maroc dans 2/3 des ventes.
D’autre part, les solutions d’hébergement et la couverture Internet sont insuffisantes. On note que la situation évolue peu à peu avec le développement de la 3G, de la fibre optique et du projet de câble sous-marin ACE reliant la France aux pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sud. Le cadre réglementaire, enfin, doit s’adapter à l’apparition de ces modes de consommation pour encourager les entreprises et inciter à l’investissement.
Les conditions sont réunies pour assurer le décollage prochain du e-commerce sur le continent grâce aux efforts déployés par les acteurs du secteur en vue de développer des modèles de croissance adaptés aux manques structuraux. Mais l’un des défis majeurs à adresser reste la différence de maturité des pays face à la vente en ligne : les écarts de croissance sont déjà palpables entre la Côte d’Ivoire qui entre par la grande porte quand l’Algérie reste sur le seuil.
C’est la somme détournée par 55 personnes au Nigéria en une année.
Le ministre nigérian de l’Information, Lai Mohammed, évoque que quelque 1340 milliards de nairas (6,72 milliards de dollars) de fonds publics ont été détournés dans le pays le plus peuplé d’Afrique entre 2006 et 2013. Ces fonds ont été, selon lui, volés par 55 personnes, dont des ministres, des gouverneurs d’Etats, des chefs d’entreprise et des banquiers.
«La situation est dramatique et l’heure est à l’action», affirme Lai Mohammed
M. Mohammed a précisé dans ce cadre que quinze anciens gouverneurs d’Etats ont volé 146 milliards de nairas, alors que onze hommes d’affaires ont siphonné 653 milliards. Quatre anciens ministres ont dérobé sept milliards de nairas et huit responsables du secteur bancaire ont volatilisé 524 milliards.
La période concernée correspond au règne de trois présidents issu du Parti démocratique du peuple (PDP), l’ex-parti au pouvoir devenu la principale force d’opposition au lendemain de l’élection de l’actuel président Muhammadu Buhari : Olusegun Obasanjo (2003-2007), Umaru Musa Yar’Adua (2007-2010), Goodluck Jonathan (2010-2015).
Et c’est pour cette raison d’ailleurs que le PDP a accusé M. Buhari de mener une chasse aux sorcières contre ses membres. Le ministre de l’Information a cependant récusé ces accusations, indiquant que «le nouveau gouvernement n’épargnerait aucune des personnes ayant volé des fonds publics, quelle que soit son appartenance politique, ethnique ou religieuse».
Depuis son accession au pouvoir en juin 2015, M. Buhari a décrété une guerre sans merci contre la corruption endémique qui gangrène la première économie du continent africain.
African Innovation Foundation (AIF) en collaboration avec le gouvernement du Botswana (GoB) représenté par le Ministère des Infrastructures, des Sciences et des Technologies, et le Botswana Innovation Hub (BIH), ont annoncé que la prochaine cérémonie de remise des prix de la 5ème édition du Prix de l’Innovation pour l’Afrique (PIA) (http://www.InnovationPrizeforAfrica.org) se tiendra à Gaborone, au Botswana au mois de Juin 2016.
La décision d’accueillir le PIA au Botswana a reçu l’aval de son Excellence Seretse Khama Ian Khama, Lieutenant général et Président du Botswana.
Le PIA est un programme clé de l’AIF, dont le but est d’accroître la prospérité des Africains en catalysant l’esprit d’innovation en Afrique. Le PIA célèbre son anniversaire : cinq ans à aider à façonner le paysage de l’innovation en Afrique. À ce jour, le PIA a attiré plus de 6 000 innovateurs provenant de 50 pays africains, ce qui en fait une initiative véritablement panafricaine. L’événement de cette année s’articulera autour du thème « Made in Africa » et promet d’être novateur et de s’étendre au-delà de la cérémonie de remise des prix. L’AIF propose plusieurs opportunités en faveur de la croissance locale, nationale, régionale et internationale. L’événement offrira une plateforme d’interactions sans précédent entre innovateurs africains et autres acteurs de l’innovation : réseautage, partage de connaissances, échange d’expériences et opportunités d’affaires seront au rendez-vous.
Le choix du Botswana comme pays hôte du PIA 2016 s’explique par son engagement à créer un écosystème d’innovation nationale. Le rôle de catalyseur que joue le GoB en capitalisant sur l’économie de la connaissance et en la soutenant par le développement d’un parc scientifique de 57 hectares, surnommé le Botswana Innovation Hub (BIH) prouve bien cet engagement. Le bâtiment iconique du parc du BIH ouvrira ses portes en septembre 2016, alors que le Botswana célèbrera ses 50 ans d’indépendance. « abriter le PIA 2016 et célébrer l’ingéniosité africaine à Gaborone donnera au Botswana l’occasion de montrer son engagement à mettre l’innovation au centre de sa stratégie de développement », a déclaré le Ministre des Infrastructures, des Sciences et des Technologies du Botswana, M. Nonofo Molefhi. Il a également ajouté «nous sommes très honorés d’avoir été choisis pour accueillir le PIA 2016 et nous avons hâte de démontrer les avancées positives que le Botswana et l’Afrique sont en train de faire dans le paysage de l’innovation.
Depuis son lancement inaugural avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et son approbation par les ministres participant à l’Union africaine (UA)/Conférence de la CEA en 2012, le PIA est aujourd’hui reconnu comme la plus importante initiative d’innovation en Afrique. Le PIA reconnait et récompense les innovateurs africains et se mobilise à leurs côtés en promouvant des solutions « maison », axées sur le marché visant à résoudre les problèmes liés à l’agriculture, à la santé et bien-être, au secteur manufacturier , aux TIC ainsi qu’à l’environnement, l’énergie et l’eau. Les précédentes cérémonies de récompenses du PIA se sont déroulées dans de grandes villes africaines représentant diverses régions du continent, notamment Addis-Abeba (2011), Le Cap (2013), Abuja (2014) et plus récemment Skhirat au Maroc (2015).
Le thème « Made in Africa » de PIA de cette année découle de la conviction que l’Afrique est capable de se positionner elle-même sur la carte du monde par le biais de l’innovation locale, façonnant ainsi son propre succès en matière de croissance économique tout en créant des incitations à la commercialisation et au déploiement à grande échelle d’innovations « maison ». M. Walter Fust, Président du Conseil de l’AIF, a déclaré : « Nous sommes ravis de collaborer avec le gouvernement du Botswana pour célébrer l’ingéniosité africaine. Avec ses nombreux succès, le Botswana est un excellent choix pour abriter la 5e édition du PIA et nous aider à continuer à stimuler l’esprit d’innovation en Afrique. » Il a ajouté que « le thème « Made in Africa » lance un message d’entreprise et de prospérité aux innovateurs africains. Nous encourageons davantage lesAfricains, particulièrement les jeunes et les femmes, à catalyser la transformation par le biais de l’innovation – non seulement dans leurs vies – mais pour l’ensemble de la communauté et de leurs économies respectives. »
L’événement de cette année s’articulera autour du thème « Made in Africa » et promet d’être novateur et de s’étendre au-delà de la cérémonie de remise des prix
Outre une foule d’événements connexes passionnants et d’initiatives toutes nouvelles pour l’Afrique par les Africains, le PIA 2016 décernera les prix et incitations suivantes aux nominés :
√ Grand prix de 100 000 USD
√ Deuxième prix de 25 000 USD
√ Prix spécial d’impact social de 25 000 USD
√ Un bon de 5 000 USD pour chacun des autres nominés
√ Soutien au développement commercial des 10 meilleurs jeunes innovateurs choisis après la cérémonie de remise des prix
√ Soutien au développement commercial des 10 meilleures femmes innovatrices choisies après la cérémonie de remise des prix
L’appel à candidatures du PIA était ouvert d’Août à octobre 2015 et a reçu plus de 3 600 candidatures provenant de 50 pays africains, ce qui démontre clairement le potentiel créatif qui existe en Afrique. Les innovations proposées sont la preuve de l’ingéniosité africaine dans des domaines variés, de l’agriculture et des technologies aux initiatives d’énergie verte. C’est par un processus rigoureux et transparent de critique, de validation, d’entretien et de consensus que le jury composé d’experts choisira soigneusement, cette année, la nouvelle vague de l’ingéniosité africaine parmi 985 candidatures admises issues de 46 pays d’Afrique.
Prochaine étape : qui a retenu l’attention du jury ? Ne manquez pas l’annonce des 10 nominés du PIA 2016. Pour en savoir plus, consultez le site www.innovationprizeforafrica.org
Viber annonce le lancement des premiers Public Chats sur le continent africain
Les marques, célébrités et personnalités publiques d’Afrique et du Moyen-Orient sont invitées à rejoindre Public Chats, le réseau social de Viber, pour découvrir les conversations en direct
Viber, l’une des applications leader de messagerie et d’appels qui compte plus de 664 millions d’utilisateurs à travers le monde a annoncé aujourd’hui que son réseau « Public Chats » avait été ouvert aux partenaires en Afrique et au Moyen-Orient. Les marques, organisations, célébrités, personnalités publiques et personnes influentes de ces pays peuvent à présent rejoindre la plateforme mondiale de Viber afin d’atteindre un public local et régional.
Les Public Chats sont des discussions en direct que les utilisateurs de Viber peuvent suivre, aimer et partager avec leur communauté. La version bêta est sortie en novembre 2014 avec une sélection de partenaires internationaux. Cette fonctionnalité offre une nouvelle forme d’expérience sociale – suivre en direct les conversations de célébrités, de personnalités, de marques et d’organisations. Les utilisateurs de téléphones mobiles peuvent découvrir de nouvelles communautés, suivre des discussions interactives en temps réel et partager du contenu original avec leurs amis et contacts.
Viber offre le chat en live en Afrique
« Le Moyen-Orient et l’Afrique sont des marchés importants pour Viber et nous sommes ravis d’accueillir des personnalités influentes et des marques locales sur notre plateforme Public Chat », a déclaré Mark Hardy, Directeur Marketing de Viber. « Nous sommes certains qu’ils aimeront discuter, commenter et débattre en direct sur ce réseau social actif en partageant des astuces, des actualités et du contenu local avec notre public constamment connecté à travers la région. »
Des partenaires sélectionnés en Afrique et au Moyen-Orient, au niveau panafricain et dans des marchés clés tels que l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigéria, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et l’Égypte, ont rejoint les Public Chats pour ce lancement régional dans le but d’être les premiers acteurs à offrir des conversations locales sur Viber. Les utilisateurs africains peuvent à présent commencer à les suivre sur la page d’accueil des Viber Public Chats.
La superstar de la musique africaine, Youssou NDour, chanteur et compositeur sénégalais de renommée internationale vient juste de rejoindre les Viber Public Chats. « La plateforme Public Chats de Viber permettra, non seulement, à mes fans de suivre en temps réel mes activités artistiques; aussi, elle sera pour moi une opportunité d’échange pour bâtir un monde de paix et de dialogue » a-t-il annoncé.
Jumia, la plateforme de commerce électronique leader en Afrique, a récemment ouvert des Public Chats en Égypte et au Nigéria et a été l’un des premiers partenaires à rejoindre cette chaîne sociale au Moyen-Orient et en Afrique. Les utilisateurs de Viber peuvent s’attendre à l’ouverture d’autres Public Chats Jumia sur le continent africain dans les mois à venir.
Le Moyen-Orient et l’Afrique sont des marchés importants pour Viber et nous sommes ravis d’accueillir des personnalités influentes et des marques locales sur notre plateforme
« Nous sommes très enthousiastes de commencer ce partenariat», a déclaré Jeremy Doutte, PDG de Jumia. « Étant donné que les clients africains découvrent Internet tout d’abord sur leurs téléphones mobiles, nous souhaitons nous adresser à eux où qu’ils soient. Viber est une application mobile qui a une présence exceptionnelle en Afrique. Jumia est également une entreprise avec une approche axée essentiellement sur mobile et la première plateforme d’achat en ligne en Afrique. Unir nos forces permettra à Viber et à Jumia de fournir un contenu de qualité et de ‘bonnes ondes’ à nos utilisateurs. »
Sur le continent, des médias panafricains tels que AllAfrica.com et TRUE Africa ont rejoint le réseau en tant que partenaires et sont désormais en direct sur Public Chats. « Nous sommes heureux d’être parmi les premiers à adopter cette nouvelle plateforme de Viber », a déclaré Amadou Mahtar Ba, Président d’AllAfrica Global Media. « Nous avons hâte d’inviter les médias africains à commenter l’actualité et les événements nationaux, lorsqu’ils auront lieu dans leurs pays. Le réseau Public Chats promet d’être un excellent outil pour rassembler notre communauté de médias africains. »
« L’ouverture des Public Chats sur Viber représente pour nous une opportunité formidable de présenter notre équipe éditoriale et nos journalistes, l’essence même de TRUE Africa. Ce sera pour nous une espace idéal pour commenter et débattre des dernières nouvelles et tendances en Afrique et au sein de la diaspora », a expliqué Claude Grunitzky, PDG et fondateur de TRUE Africa.
On trouve, parmi les autres partenaires panafricains, Brand Africa, organisation à but non lucratif et mouvement intergénérationnel qui vise à créer une image positive de l’Afrique, à célébrer sa diversité et à favoriser sa compétitivité ; Louis Philippe de Gagoue, styliste et personnalité influente dans le milieu de la mode ; ainsi que Gareth Pon, photographe, réalisateur et l’un des utilisateurs Instagram les plus suivis en Afrique ayant une connaissance approfondie de l’utilisation d’applications photos pour téléphones mobiles.
«L’une de mes nombreuses passions est de mettre les gens en relation et d’élargir la communauté de la photographie mobile », déclare Gareth Pon. « Je vois les Public Chats de Viber comme une excellente façon de partager, d’apprendre, d’explorer et de diffuser la créativité photographique grâce aux téléphones mobiles. J’ai hâte d’élargir ma communauté Viber ! »
Par ailleurs, plus de 50 partenaires ont rejoint les Public Chats dans des marchés africains clés. Les utilisateurs de Viber peuvent à présent suivre Vanessa Haywood, actrice et mannequin en Afrique du Sud, Xtian Dela, présentateur radio, blogueur et personnalité influente des réseaux sociaux au Kenya, Bella Naija, premier média life style au Nigéria, Filfan, la première plateforme de divertissement en Égypte, la radio Live FM au Ghana, wiwsports.com, le portail d’information sportive n°1 au Sénégal et Serge Beynaud, musicien et compositeur reconnu en Côte d’Ivoire.
Les conversations de Public Chats sont faciles à consulter à partir de l’application Viber. Les utilisateurs de Viber peuvent ainsi suivre autant de Public Chats qu’ils le souhaitent. Les chats sont multimédias et comprennent du texte, des photos, de l’audio, des vidéos, des autocollants, des liens Internet ainsi que la géolocalisation. Les utilisateurs peuvent inviter des amis à suivre leurs Public Chats favoris et partager des extraits de ces conversations. Les conversations les plus populaires sont présentées sur la page d’accueil de la section Public Chats de Viber. Les utilisateurs peuvent facilement trouver de nouveaux Public Chats grâce à l’onglet de recherche ou accéder à un Public Chat directement via une URL personnalisée.
Les marques internationales, les célébrités et les personnalités publiques présentes sur Public Chats incluent des médias tels que le Huffington Post, Mashable, BuzzFeed et la BBC ; le premier ministre indien, Narendra Modri; la pop star Pixie Lott ou encore Karolina Kurkova, mannequin et actrice.
Pour les Nations-Unies et le reste du monde, la République Démocratique du Congo et le Mozambique font partis de ces pays africains de tous les dangers
Par Jeanic Lubanza
Boko Haram, guerre civile, meurtre, pauvreté…
Pour le congolais Patrice Kalonji et le Mozambicain Guy Sakala, ce n’est pas complètement faux. Oui, une partie de la population vit dans l’extrême pauvretémais ce sont les personnes les plus débrouillardes du monde. Oui il y a Boko Haram, mais le groupe n’est pas en RDC ou au Moz’.
Oui, l’Afrique c’est 54 pays avec au moins 54 cultures.
Je tiens à présenter mes excuses à ma correspondante pour le retard. Nous devions débuter mercredi dernier… Mais qu’est-ce que je découvre ce jour là ? Pas de SMS, pas de 3G, pas de fibre optique passant par muanda…
Systeme ya Corée du Nord
Comme je suis ingénieur, j’ai réussi à me bricoler une petite connexion. Tout le monde n’a pas cette chance. Mon voisin fait parti de ces kinois que la bonne fortune n’a pas décidé de connaître. Son petit boitier Wanadoo n’a pas tenu le choc. Il doit récupérer des pièces détachées pour le repérer. Joseph, vient avec moi, lui dis-je. Des employés de Chanimetal m’ont dit qu’on pouvait récupérer des câbles dans leur déchèterie. Cette entreprise belge est spécialisée dans la construction navale près de la baie de Ngaliema. Tout au long de ce spot, traînent d’anciens matériaux en tout genre, des pièces d’assemblages à la petite ferraille.
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En nous rendant là bas, Joseph me parle de ses petites galères quotidiennes : comme arrivera-t-il à payer le minerval (les frais de scolarité) pour son fils, comment fera-t-il pour envoyer quelques dollars à sa mère, restée dans la région du Kasaï…
Si on ne trouve pas de quoi réparer le boitier, je t’en trouverai un autre. C’est la moindre des choses, il n’a pas eu la chance que j’ai eue. Et ce n’est pas sur ce gouvernement défaillant qu’il pourra compter.
Joseph Kabila, le président-dictateur veut se maintenir au pouvoir. Pour ce faire, il a la folle idée de modifier l’article 70 de notre Constitution.
Pour éviter toute manifestation sur internet, le réseau est très souvent agressé. Résultat : le pays est en effervescence.
Kintambo se réveille sous le bruit des passants et des vendeurs ambulants. À l’image de Kin’, mon quartier fourmille de monde. Avant, les trottoirs en terres battues ressemblaient à quelque chose. Maintenant, ce sont les déchets et les eaux stagnantes qui ont pris le dessus. Les bicoques construites à l’arrache s’alternent aux grandes maisons couleurs pastels. Il est 6H et je suis encore dans le coltard. La sentinelle a-t-elle pu faire la réserve d’eau nécessaire ? Si ce n’est pas le cas, quelqu’un devra aller la puiser.
En me rendant sur l’avenue Kasa-Vubu pour prendre le taxi-bus, je n’arrête pas de penser à l’Esprit de Mort. C’est le surnom donné aux bus Mercedes 207. Ils assurent la liaison entre Kin’ et les communes environnantes.
« Tu sais, la société propriétaire des Mercedes 207 a construit ses bus sur un cimetière ! C’est pour ça qu’il y a l’esprit de mort dedans. » me raconte un ami. Il n’est pas le seul à le croire. Ces camionnettes façon bleues-jaunes criardes, sont hors du temps. Sûrement plus vieux que mes propres parents.
Faute de moyens de transports et de routes praticables, nous nous entassons dans ces bus où la sécurité n’est pas la priorité absolue…
La plupart des chauffeurs grillent les feux rouges et se prennent pour Schumacher. La conséquence de cet « esprit de mort » n’est pas la possession mais le décès des passagers lors d’accidents.
Allez Patrice, tu prends l’espr… le taxi-bus jusqu’à Kinshasa-centre et après le Transco, me dis-je.
Transco c’est la deuxième compagnie de transport agrée par l’Etat. Les bus sont plus modernes et plus sûr niveau sécurité.
Moins 1000 francs Congolais (0,95$) pour le ticket de transport. Direction Matadi. 20km plus loin, j’arrive à mon lieu de travail. J’ai chaud. Les retards sont tolérés jusqu’à 7h45. Il est 7h43.
Pendant la pause, un collègue et moi en profitons pour acheter quelques provisions. Au City Market, les produits locaux ne sont pas trop chers.
Le franc congolais n’a aucune valeur monétaire, toutes les transactions se font en dollars USD. Le prix des produits peut quadrupler d’un quartier à un autre. Tout est importé, même le blé. A cause de ça, on ne sait même pas comment les trois quarts des kinois pourront survivre… On négociera.
16H30. Fin du boulot. Espérons qu’il n’y ait pas de coupure de courant.
Fabrice, un de mes collègues me propose de me déposer à Bandal, le quartier juste à côté de Kintambo. Pour tous, Bandal, c’est Paris ! Sauf que Bandal est un florilège de disfonctionnements. Pas de trottoir, des maisons qui tiennent par la force du Saint Esprit. C’est là que se produisent régulièrement des artistes comme Fally Ipupa ou Zaïko. Les maîtres de la sapologie défilent régulièrement devant chez eux. Ces rois de la sape adorent claquer la moitié de leur salaire dans des costumes 6 pièces ou des chaussures crocos. Ça me dérange un peu. Avant qu’on dise de moi « songi songi » (médisant), je m’explique. Ces sapeurs, là, ils achètent leurs pantalons jaunes Gucci, les chaussures Bugatti ou les chemises avec le crocodile vert à plus de 1 000$. Le restant du mois, ils doivent cumuler plusieurs petits boulots pour survivre, la plupart du temps, les enfants travaillent avec eux après l’école comme vendeurs ambulants… Tout ça pour quoi ? Pour se saper ? Même moi, qui suis ingénieur, je n’ai pas de quoi m’acheter un tacot. Alors la chemise au crocodile vert, Non.
J’adore les sapeurs. Parfois, leur débrouillardise m’impressionne et leur incohérence me choque.
Non merci, je vais renter en bus, je dois passer rapidement à Lingwala, pour récupérer mes enfants.
Je vois les Mercedes 207 débarquer, les gens s’entasser, pas de Transco…
Ces camionnettes bleues-jaunes… L’esprit de Mort… Hé pardon. Fabrice j’arrive.
18H. Coupe d’Afrique des Nations
Dans la rue, les copains ont installé un vidéoprojecteur pour regarder le match.
Des enfants de rues, les shégués, s’approchent timidement. Ils veulent regarder le match mais surtout manger. Ces petits n’ont pas de famille. Si la mère tombe enceinte avant le mariage, la famille la chasse. Le petit est abandonné à la naissance. Soit il disparaît, soit il est recueilli par l’Eglise ou d’autres enfants plus grands. Etant donné qu’ils trainent toujours devant chez nous, on leur laisse à manger ou quelques dollars. Dans le fond, ils font partis de notre famille.
Tenez, prenez gamins…
Transat, une bière et du ntaba (chèvre grillée). Au programme : RD Congo/ Tunisie. Des voisins se joignent à nous.
Eza na niveau te! Ba Tunisiens bazo kokoka te !
Pendant que les Tunisiens perdent le match, Marco, Ya Papi discutons sur les nouvelles du moment.
Une vue aérienne de Maputo au Mozambique
Je viens d’apprendre qu’une marche en France, en Suisse et au Canada contre Kabila sera organisé ce week-end, lançais-je
Enfin une mobilisation, je suis fièère de nos expatriés, rajoutait Papi.
Nous continuons sur le sujet et sans crier gare, Marco pris la parole.
« Quel président laisserait des millions de frères se faire tuer, violer, mutiler au Nord-Kivu ? Quel président laisse la milice rwandaise meurtrière Interahamwe piller nos mines ? Quel président vraiment ? En France, il y a 17 morts et Hollande marchait sur la Place de République. Nous, 7 millions de morts et l’autre imbécile ne bouge pas. »
Pendant ce temps, la RDC se qualifie pour les quarts de finales de la Coupe d’Afrique des Nation. Les gens commencent à danser sur du Koffi. Des musiciens viennent avec leurs danseuses, pieds nus et vêtus d’un simple débardeur et d’un jean. Soudain, plus de lumière, les musiques se taisent. Papi attrape un bidon d’essence et court chercher du carburant. Vingt minutes plus tard, la rue s’éclaire.
Kabila, il est temps pour toi de dégager
Ce que je foutais avant l’accouchement de la femme ?
Bah… Je continuais de monter mon commerce florissant à Matola C700, mon quartier à 15 km du centre de Maputo. Certaines maisons ont un goût esthétique plutôt douteux mais l’ensemble est coloré, vivant.
Je suis auto-entrepreneur dans la vente. J’achète des produits cosmétiques à Maputo que je revends à mes clients du Swaziland, au sud. Au départ, je faisais mon petit business dans mon garage, les clients venaient chez moi. Puis ça s’est développé et j’ai pu louer une annexe derrière la maison de mon bailleur.
En général, ma boutique tourne la nuit. Les jeunes sortent, dansent, boivent dans les kiosques de la ville pour s’échouer sur le trottoir devant chez moi. La chute n’est pas douloureuse, les routes ne sont pas goudronnées. Je ne sais pas ce qu’ils leur prennent, mais c’est à ce moment là de leur vie, lorsqu’ils peinent à se lever, lorsqu’ils tombent inlassablement dans la poussière, qu’ils achètent mes produits. « Vou comprar esta Lipstick» (du portugais : « je vais acheter ce rouge à lèvre »), qu’ils me disent.
La nuit, les rues sont très éclairées et la police hante les avenues 25 de Setembro et les Martires de Inhaminga. Nous avons tendance à nous approprier les murs et édifices de Maputo. Nous faisons des graphes, nous installons à l’arrache le matos pour la musique. Les Blancs, Indiens, Noirs et Chinois de toutes catégories sociales n’ont aucun mal à discuter. Si vous êtes timide, la Kizomba, musique très populaire, peut vous mâcher le travail. Tout et tout le monde est accessible ici.
Au levé du jour, les gens se barricadent. Le soleil cogne fort. Jusqu’à 40°C à l’ombre. A moins de vouloir brûler en 5 minutes, il vaut mieux rester chez soi et décuver.
« Guy, XXX est à l’hôpital de Chamanculo. Viens vite. » Recevoir un appel à 5h du matin de sa belle-mère qui annonce que ma copine enceinte est à Chamanculo n’est pas très rassurant… En plus la voiture est en panne… L’hôpital de Chamanculo… Même Google Maps n’en a jamais entendu parlé. Notre système de santé n’est pas développé, surtout dans le nord du pays. Si vous êtes amené à subir une opération, autant aller en Afrique du Sud. Vous éviterez de mourir de conséquences post-opératoires. Chez nous, c’est la gangrène.
Après trois heures de monologue sur comment vais-je faire pour me rendre là-bas, je décide d’aller voir mes voisins d’en face.
La communication avec eux a toujours flirté avec le néant. En même temps, la disposition du quartier n’aide pas : Les maisons sont pratiquement fortifiées. Je tente ma chance, on verra bien, me dis-je en m’approchant de chez eux.
Bom dia ! como você está? Eu não me importo eu espero! (bonjour ! comment allez vous ? J’espère que je ne vous dérange pas) Hurlais-je par dessus le grillage en bois.
…
Écoutez, ma femme est à l’hôpital en train d’accoucher. Ma voiture est au garage. Serait-il possible d’emprunter la vôtre ou que vous veniez avec moi ? Comme ça, vous pourrez voir meu menino (mon petit garçon) !
Un ange passe
J’aperçois une ombre passer furtivement devant la fenêtre.
Pour grignoter notre poulet avec insolence aux barbecues du quartier, ils ne se font pas prier…
Il était 9h passé et 30°C au compteur. Désespéré, je ne pensais pas que mon Salut viendrait des jeunes de Matola.
Hé Papi, qu’est-ce qui t’arrive ? me lance un jeune.
Hmm ces jeunes n’aiment vraiment pas étudier. Ils sont tout le temps là au coin de la rue, même look – T-shirt rouge, jean, chaussures imitation Nike air Force. Parfois, ils me font penser des clones réussis de 50 Cent. Par contre, le rap portugais est à faire ni à refaire.
Ma femme va accoucher et je ne trouve personne pour m’emmener à Chamanculo.
Chamanculo ? viens je t’emmène, j’ai la voiture de mon vieux.
Pendant que je fustigeais psychiquement son look, le gamin me racontait sa vie. Le dénommé Felipe habite sur l’avenue José Craveirinha, à Matola. En théorie, il est au lycée mais il préfère rapper avec les autres petits du coin de la rue. Je m’abstiens de tous commentaires mais mon visage me trahissait.
Tu peux pas comprendre, l’école c’est bien. Mais ça ne donne pas de boulot dans l’immédiat. La Kizomba marche en Europe. Mon cousin qui vit à Lisbonne, me dit qu’il y a plein d’artistes mozambicains qui réussissent là-bas. Avec la musique, j’ai mes chances. Le Mozambique est un pays pauvre. Notre nouveau président, Filipe Nyusi tente d’enrayer le problème en augmentant le salaire minimum (510$) mais ça reste insuffisant.
Toujours le même mythe. Un africain réussit en Europe et le reste pense que son tour viendra aussi.
Ben voyons, c’est vrai qu’on devient un Kanye West tous les quatre matins.
Bizarrement, ma place dans la voiture devenait fortement compromise. Je me rattrapais : Ce que je veux dire, c’est que tu ne peux pas compter que sur tes « talents » musicaux pour percer. Il faut que tu finisses tes études, histoire d’avoir un plan B.
Ouais, c’est grâce à tes études que tu te retrouves à demander de l’aider à un gamin de 17 piges pour te rendre à Chamanculo.
Je lui aurais bien collé une gifle à en faire décoller ses grandes oreilles mais c’est interdit par la loi.
Une heure de route plus tard, nous arrivons à l’hôpital de Chamanculo. La vue de l’édifice me rassure. Style colonial portugais.. . Pourquoi il n’est pas affiché sur le maps alors ! Merci Felipe, tu peux venir avec moi si tu veux. Le gamin acquiesce et me suis.
Ma belle- famille était déjà sur le terrain. Le regard des parents de ma copine me fit culpabiliser : « hmm … Ta femme accouche et tu arrives comme ça, transpirant, sans rien ». Là encore, mon Salut est ve nu de l’infirmière.
Bom dia Sr Sakala. Sua esposa está na sala de parto. Você poderia por favor trzaer fraldas ? (Votre femme est en plein travail. Pourriez-vous ramener des couches ?)
C’est aux environs de 15h que mon fils est né. Dans chaque famille mozambicaine, les naissances sont célébrées sur les rythmes des Machope. Le groupe est issu du nord du pays. Ils sont connus pour leur timbala (musique au Xylophone).
En compagnie de la belle- famille et Felipe, nous nous rendons dans un kiosque près du Nucleo de Arte, le centre culturel franco- mozambicain. L’apogée de l’ambiance commence avec l’arrivée d’artistes comme le sud-africain Euphonik ou l’Orquestra Xizoho vers 22H. Vous pouvez être sûrs que les rythmiques de la timbala seront présentes. Et nous ne fûmes pas déçus.
SAÚDE (Santé)
L’ambiance était au rendez-vous et 90% des personnes du bar (que je ne connais pas), ont trinqué à la santé de mon fils. Sauf Felipe. En retrait, il semblait perplexe devant toute cette « animosité » .
C’est quoi son problème ? Pour un soi-disant mélomane, il devrait être content. « Animosité » ? S’il allait à l’école plus souvent, il aurait trouvé l’adjectif adéquat à la situation.
Nous nous expliquons. Selon sa philosophie, il y aurait des célébrations plus importantes bien que la naissance d’un enfant soit une chose magnifique. Je le coupe net.
C’est la naissance de mon fils. Ça peut te paraître dérisoire à toi qui penses connaître le monde sans avoir quitté le Mozambique. Attends de devenir père et on en reparle.
WeThinkCode, l’école de codeurs ouvre en Afrique du Sud
Premières photos
C’est sur le modèle de « 42 Born to code » l’école de codeurs de Xavier Niel installée dans le 17eme arrondissement de Paris que s’est monté le projet WeThinkCode en Afrique du Sud. L’école est désormais ouverte et va accueillir les premiers élèves…
« Avec plus de 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde et constitue une source unique de talents inexploités, » indique Camille Agon qui a apporte le modèle 42 en Afrique du Sud. « Avec WeThinkCode, en partenariat avec 42, nous espérons sourcer ces génies du code, leur donner la chance de réaliser leur vocation et de contribuer au développement économique de l’Afrique. »
Voici les première photos de WeThinkCode
Les premières photos de WeThinkCode
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Comment va fonctionner WeThinkCode ?
Il n’y a aucun frais d’inscription ou de scolarité et la formation auront lieu sur une période de deux à trois ans.
Le projet est basé sur le succès du système 42 Born to Code en France, qui produit 1 000 professionnels de l’informatique qualifiés par an. WeThinkCode permettra aux étudiants sud-africains de se former immédiatement en informatique et de leur permettre de travailler dans de bonnes conditions. L’incubateur sera lancé en Mars 2016, 100 étudiants.
Le Splendid Hôtel de Ouagadougou ou a eu lieu l'attaque terroriste
Deux attaques simultanées revendiquées par ALQMI ont frappés Ouagadougou la capitale du Burkina Faso
Le bilan est de 20 morts et de 33 blessés
L’attaque des terroristes, se revendiquant d’Al Quaïda a eu lieu vers 2h du matin la nuit du Vendredi à Samedi. L’hôtel Splendid et le restaurant Capuccino ont été frappés en même temps. Des lieux comme d’habitude fréquentés par des occidentaux…
Le Splendid Hôtel de Ouagadougou ou a eu lieu l’attaque terroriste
Objectif semer la terreur pour les Djihadistes
L’objectif est réussi pour AlQaïda qui sème la terreur sur l’Afrique de l’Ouest en attaquant des établissements fréquentés par par des occidentaux. Le groupes de terroristes tente aussi par ce biais de montrer que l’état n’est pas capable d’assurer la sécurité des citoyens Burkinabés et tente ainsi de faire vaciller la pouvoir.
Le bar restaurant Cppuccino ou a eu lieu la deuxième attaque terroriste
Le Burkina et il y a un mois le Mali
L’assaut a été lancé et l’opération serait terminée, les otages sont libres mais 20 personnes seraient mortes, 126 libérées et 36 blessés. 4 Djihadistes morts.
Des informations de notre correspondant Martial Ouémadré indique qu’un assaut serait en cours dans un autre hôtel, information a suivre sur Info Afrique
Les forces françaises ont participé à l’opération sur les deux sites. Des américains aussi on été aperçu par les riverains. Obama a envoyé 80 membres des forces spéciales pour aider le Burkina dans la lutte contre les terroristes.
Le directeur de l’Hopital Central de Ouagadougou a fait état d’un bilan d’au moins « une vingtaine de morts ». Il a cité une femme rescapée qui témoignent qu’il y avait parmi les tués « plus de Blancs que de Noirs ».
La Chine à développé un centre de recherche sur la télévision et les films africains
Cet établissement existe depuis ce 11 décembre 2015, il est logé au sein de l’Université normale du Zhejiang. L’objectif du centre du cinéma Africain est d’améliorer la compréhension et la coopération avec les peuples d’Afrique. « Bien que la Chine ait un rôle pionnier dans le monde en termes de coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’économie et des infrastructures, les Chinois ont encore une compréhension limitée de l’Afrique, et de nombreux Africains ne connaissent la Chine qu’à travers sa cuisine et ses arts martiaux », a expliqué le directeur du centre, Liu Hongwu.
Le film Africain La Pirogue de Moussa Touré
Lors du 2ème Forum sur la coopération médiatique Chine-Afrique, tenu les 16 et 17 juin 2014 à Beijing, la capitale chinoise, il a été question de « mettre en place une stratégie pour changer la mauvaise image réciproque de la Chine et de l’Afrique, image véhiculée dans le monde par les médias non africains ou non chinois ».
La Chine est engagée dans une offensive dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique. L’Empire du Milieu était l’invité d’honneur de la dernière édition du Discop Africa en Afrique du Sud, du 4 au 5 novembre 2015. Avec plus de 200 délégués et des contenus, il est venu se renforcer sur ce marché africain du développement de l’industrie, de la création et la vente des contenus audiovisuels. Cinq accords de coopération ont d’ailleurs été signés entre des entreprises médiatiques de Chine et d’Afrique.
Depuis septembre 2015, le groupe StarTimes diffuse des feuilletons et des films chinois sur sa chaîne africaine reçue notamment en Tanzanie, au Kenya ou encore en Afrique du Sud. Une trentaine de productions sont programmées sur une période d’un an. Le futur siège africain de StarTimes, basé au Kenya, comprendra un complexe de télévision et de cinéma.
En juin dernier, l’Office de radiodiffusion et télévision du Benin (Ortb) avait reçu un package de programmes et de films chinois offerts par la société de production chinoise Star Communication Network Technology Co. Il s’agissait de 52 films de fiction, 10 feuilletons, 5 dessins animés et 4 films documentaires.
Par ailleurs, la Chine et le Maroc ont signé un mémorandum d’entente en vue de renforcer leur coopération dans les domaines de la radio, de la télévision, du cinéma et de l’édition. L’accord intègre la coproduction des contenus médiatiques. Un autre partenariat entre les 2 pays prévoit qu’en 2016 se tienne une semaine du film chinois au Maroc.
Décathlon, l’enseigne française et ses marques innovantes dédiées au plaisir de tous les sportifs, s’installe à Abidjan.
Dans un partenariat exclusif et historique, le groupe lance aujourd’hui sa première boutique en Côte d’Ivoire : une boutique 100% en ligne sur Jumiale site numéro un de e-commerce dans le pays.
Reconnu pour la qualité de ses produits techniques à des prix imbattables, Décathlon conçoit et distribue ses produits au travers de ses marques propres (marques passion) : Kipsta, Domyos, Kalenji, B’twin,… avec l’ambition de rendre le sport accessible au plus grand nombre. Ces marques et produits passion sont nés du travail des équipes de Décathlon, et ont été récompensées à plusieurs reprises pour leur qualité et leur innovation (Innovation Awards).
La boutique Décathlon sur Jumia Côte d’Ivoire est la première du genre en Afrique subsaharienne pour l’enseigne. Décathlon y commercialise un premier assortiment de produits en quantités limitées (chaussures, vélos, vêtements, équipements de fitness, etc.). Ce test lui permettra de cerner les besoins et attentes des sportifs ivoiriens.
L’accord historique et audacieux conclu entre les deux compagnies apporte sur le marché ivoirien une offre entièrement nouvelle, avec les meilleurs équipements de sports et loisirs.
Le choix stratégique du Shop in Shop dédié sur Jumia, permet au groupe Français de lancer rapidement, une seule et même boutique accessible partout en Côte d’Ivoire; outrepassant les contraintes logistiques et opérationnelles liées à des installations physiques.
« Jumia est le tremplin de toutes les grandes enseignes telles que Décathlon qui désirent entrer sur le marché Ivoirien. Notre plateforme est conçue pour répondre efficacement à leurs besoins, marketing, logistiques, après-vente » a déclaré Francis Dufay, Directeur Général de Jumia Côte d’Ivoire. « Pour ces marques, nos efforts visent à créer une option rapide, de qualité et peu couteuse pour entrer sur le marché Ivoirien. Cela permet en retour à nos clients d’avoir un accès rapide à un large choix de produits authentiques à des prix concurrentiels » a-t-il conclu.
Société Générale annonce le lancement de son premier hackathon panafricain intitulé « Réinventons ensemble l’expérience client en agence » qui se tiendra les 6 et 7 février prochains à Dakar.
Ce concours est ouvert à l’ensemble des développeurs et des startups de la région Afrique subsaharienne, qui peuvent s’inscrire directement en ligne jusqu’au 20 janvier 2016 à minuit par équipes constituées de 2 à 4 participants.
Un jury composé de dirigeants du groupe Société Générale se réunira le 10 février 2016, et les 3 équipes lauréates seront récompensées de la manière suivante :
1er prix > récompense de 8 000 euros (5 247 656 XOF)
2ème prix > récompense de 4 000 euros (2 623 828 XOF)
3ème prix > récompense de 2 000 euros (1 311 914 XOF)
A l’issue de la remise des prix, le jury pourra décider de poursuivre le développement des projets présentés par les candidats.
« L’Afrique est un territoire en constante évolution et nous avons su nous y adapter et nous développer depuis plus de 100 ans. L’innovation fait partie de l’ADN de notre groupe et les initiatives que nous menons sur le continent africain sont représentatives de cet ancrage ; par exemple en 2013, avec le lancement de Manko, notre offre bancaire nouvelle génération au Sénégal, ou bien en 2015 avec lancement d’une offre de mobile banking panafricaine.
Nous nous réjouissons à l’idée d’organiser ce challenge qui représente pour nous une opportunité de faire émerger de nouvelles idées qui pourront, le cas échéant, être développées dans l’ensemble de nos filiales en Afrique subsaharienne », commente Alexandre Maymat, Responsable Afrique pour le groupe Société Générale.
Présent dans 18 pays africains, le groupe Société Générale possède un positionnement unique sur la région, qui lui permet d’offrir à ses clients l’expertise et le savoir-faire d’une banque internationale et la proximité d’une banque locale. En Afrique, le Groupe accompagne les économies locales et sert près de 3,3 millions de clients dont 150 000 entreprises.
Orange et Bharti Airtel International (Netherlands) BV (“Airtel”) ont signé un accord portant sur l’acquisition par Orange des filiales d’Airtel au Burkina Faso et en Sierra Leone
Orange va acquérir 100% des actions des deux sociétés. Le chiffre d’affaires consolidé des deux sociétés est d’environ 275 millions d’euros.
Orange réalisera ces opérations en partenariat avec ses filiales en Côte d’ivoire et au Sénégal. Le montant de la transaction pour Orange sera construit sur un multiple de 7,9 fois l’Ebitda de ces deux filiales d’Airtel à la fin de leur exercice annuel au 31 mars 2016.
La finalisation de ces transactions reste soumise à l’approbation des autorités compétentes. Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de développement international d’Orange, qui vise à accélérer sa croissance en pénétrant de nouveaux marchés émergents à fort potentiel.
A travers ces opérations, Orange va renforcer ses positions en Afrique en ajoutant deux pays à sa couverture et en augmentant sa base clients mobile de près de 5,5 millions de clients. Confirmant sa stratégie offensive sur ses marchés, Orange marque une nouvelle étape de sa croissance et couvrira 20 pays en Afrique en 2016.
Ces acquisitions font suite à l’accord initial signé entre Airtel et Orange en juillet 2015 concernant l’acquisition potentielle des opérations d’Airtel au Burkina Faso, Sierra Leone, Tchad et Congo Brazzaville. Les accords portant sur des acquisitions potentielles dans les deux pays restants sont arrivés à échéance.
Les conseillers pour ces transactions sont Lazard et la Société Générale pour Orange, et Arma Partners LLP pour Airtel.
Orange a annoncé qu’il a conclu un accord ferme avec Cellcom Telecommunications Limited
Orange a annoncé qu’il a conclu un accord ferme avec Cellcom Telecommunications Limited afin d’acquérir, à travers sa filiale Orange Côte d’Ivoire, 100% de Cellcom, premier opérateur mobile* au Libéria, avec la plus forte dynamique du marché.
Orange apportera son expertise marketing, commerciale et technique, afin de valoriser l’important réseau de l’opérateur libérien, améliorer les services aux clients et contribuer à la croissance économique du Libéria.
Les fondateurs et les salariés de Cellcom resteront engagés pour assurer la continuité dans l’entreprise, pour soutenir la performance et poursuivre les relations avec le gouvernement du Libéria.
Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement international d’Orange, qui vise à accélérer sa croissance en pénétrant de nouveaux marchés émergents à fort potentiel. Cette opération va permettre à Orange de renforcer ses positions en Afrique, qui est une priorité stratégique pour le Groupe.
Le Libéria est un pays de plus de 4,3 millions d’habitants dont le taux de pénétration mobile, de 66% seulement, est très inférieur à celui de la plupart des pays voisins. Forte d’une licence mobile nationale et de sa part de marché significative dans le pays en nombre d’abonnés, Cellcom présente un excellent potentiel de croissance au cours des prochaines années. La finalisation de cette transaction reste soumise à l’approbation des autorités compétentes.
Le plus grand événement sportif 2016 au Sénégal : 13/14 février 2016
Nous connaissons tous le marathon de New York, Paris, Berlin, Londres ou encore Boston… Dakar n’avait pas encore le sien et va faire son entrée en 2016 parmi les courses les plus célèbres du monde entier.
La date est fixée : rendez-vous les 13 et 14 février pour deux jours de festivités et de sport aux environs de la capitale sénégalaise.
Offrir à tous une expérience sportive d’exception, telle est l’ambition de cet événement inédit au Sénégal. Le parcours de ce marathon international emmènera les coureurs sur l’Autoroute de l’Avenir, la 1ère Autoroute à péage d’Afrique de l’Ouest conçue et exploitée par Eiffage. L’événement est organisé par Eiffage Sénégal sous l’égide de la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme (F.S.A.).
Un événement : six épreuves !
Le Marathon Eiffage de Dakar regroupe six épreuves de course sur route. Un événement sportif, festif, populaire et d’envergure internationale : tel est le défi que s’est lancé Eiffage en organisant cet événement.
LE MARATHON – 42KM
L’épreuve phare du weekend ! Un parcours exceptionnel de 42,195 km. L’épreuve est homologuée par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF).
Départ 7h30 le dimanche 14/02
LE SEMI-MARATHON – 21KM
21 km : une distance de compétition pour les coureurs expérimentés et entrainés.
Départ 7h30 le dimanche 14/02
LE 10KM
Une épreuve pour les coureurs qui souhaitent réaliser une belle performance tout en profitant d’une atmosphère festive et conviviale.
Départ 8h le dimanche 14/02
LE 10KM MARCHE
Un moment de convivialité à partager en famille ou entre amis pour vivre cet évènement sportif tout en profitant de l’ambiance et d’un décor exceptionnel.
Départ 15h le samedi 13/02
LE 5 KM RELAIS
Trois relais accessibles au plus grand nombre seront organisés, permettant de créer une véritable cohésion d’équipe pour les participants.
Départ 10h/11h/12h le samedi 13/02
LE 2KM KIDS
3 catégories pour un parcours de 2 km destinés aux enfants de 6 à 14 ans.
Départ 17h30 le samedi 13/02
Le Village marathon : véritable lieu de vie de l’événement
Parallèlement aux épreuves sportives, le Village du Marathon Eiffage de l’Aurotoute de Dakar sera installé au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio
Lieu privilégié d’échanges, il accueillera tous les publics : participants, accompagnateurs, spectateurs et exposants. L’arche de départ et d’arrivée des différentes courses sera installée sur le Village.
Un programme riche en activités promet une ambiance populaire et conviviale au sein de ce Village : expositions culturelles, concerts, démonstrations, initiations, mini-défis sportifs, des stands de sensibilisation au développement durable, des rencontres avec des associations locales…
Les plus jeunes ne seront pas en reste : un « Kid Stadium » décliné autour d’un mini stade sera implanté au coeur du village pour proposer aux enfants de 8 à 12 ans de découvrir les 3 fondamentaux de l’athlétisme dans un esprit ludique : Course, Saut, Lancer.
Destinations… Sénégal !
Le Sénégal est une destination idéale en famille ou entre amis, encore plus appréciée au mois de février grâce à des températures douces et optimales.
Pourquoi ne pas profiter pleinement de son séjour à l’occasion du Marathon Eiffage de l’Autoroute de Dakar, pour visiter le Sénégal ? Ce pays de tourisme et de découvertes offre aux visiteurs un dépaysement total grâce à son patrimoine culturel riche et varié.
A l’occasion de l’événement, des packs touristiques (3 jours / 5 jours/ 7 jours ) seront proposés afin de découvrir pour certains, et redécouvrir pour d’autres, les richesses du Sénégal.
L'excellent livre blanc de BearingPoint "Les services financiers sur mobile au bénéfice de l'inclusion financière"
Les services financiers sur mobile au bénéfice de l’inclusion financière
C’est le titre du livre blanc de BearingPoint, Services, mobile et bancarisation, le cabinet de conseil étudie avec L’OID les perspectives qu’offre le mobile en synergie avec la bancarisation et particulièrement en Afrique.
Le mobile devient la carte d’identité des Africains : Paiements, données mais aussi e-commerce, application de santé et d’éducation, quasiment tout est disponible.
30% de la population de l’Afrique de l’est utilise MPesa (Mobile Monnaie), Safaricom et MTN associés révolutionnent la bancarisation en Afrique. De son côté Orange Money le système de Mbanking d’Orange est en marche depuis 2008 ce qui ne l’empêche pas de réaliser un chiffre de 2 milliards d’euros annuels pour 12 millions de clients !
Les chiffres du secteur donnent le vertige : 2% des Africains disposaient d’un compte en banque en 2004 et aujourd’hui ils sont jusqu’à 58% en Ouganda ou 60% en Tanzanie avec une moyenne sur le continent de 26% en 2014.
Le paiement par mobile ouvre les possibilités de connecter la population avec la banque et donc de généraliser l’accès au crédit et à l’investissement qui est un frein majeur au développement de l’Afrique. Tant que la bancarisation ne sera pas démocratisé les taux resteront trop haut pour permettre aux populations d’épargner ou d’investir.Le mobile est en train de permettre ce basculement, espérons que les banques suivront en baissant les taux.
Le Livre blanc de BearingPoint:
Les services financiers sur mobile au bénéfice de l’inclusion financière
BearingPoint: Les services financiers sur mobile proposés par les opérateurs télécoms ont constitué une étape décisive en faveur de l’inclusion financière en Afrique. Le nombre d’individus ayant accès à un téléphone mobile ne cessant de croître, 1,7 milliard à ce jour, les SFM apparaissent donc comme une solution idéale.
Toutefois, le taux d’adoption réel du service reste faible, seulement un tiers des comptes crées sont actifs et les usages relativement basiques.
Un des principaux enjeux du développement économique de l’Afrique est d’assurer une croissance soutenue de l’usage de ces services tout en proposant une gamme de fonctionnalités de plus en plus étendue.
BearingPoint s’est concentré sur ce phénomène de croissance en déployant les tendances du marché et les opportunités à saisir pour les années futures :
Comment cette transformation en profondeur a-t-elle pu avoir lieu ?
Quelles sont les offres de services financiers proposées aujourd’hui ?
Quels sont les facteurs clés pour l’inclusion financière ?
Quelles sont les dernières tendances du secteur, notamment du côté de la micro-épargne, de la micro-assurance et du micro-crédit ?
C’est dans la station touristique de Hourghada qu’à eu lieu l’attaque. Une prise d’assaut par des hommes dans l’hôtel Bella Vista.
Les terroristes sont arrivés par la mer à bord de deux hors bord et ont ensuite pris d’assaut l’hôtel Bella Vista qui est fréquenté toute l’année par de nombreux touristes. Hourghada est une station balnéaire de la mer rouge réputée dans le monde.
Bella Vista Hurghada Hotel
Le bilan de l’attaque n’est pas communiqué par les autorités. Mais des sources indiquent que les assaillants auraient été abattus et que un des deux touristes est décédé.
Un groupe de terroristes est entré en action au Mali, et a enlevée Béatrice Stockly chez elle. Les hommes armés ont été vu par plusieurs passants qui témoignent de l’enlèvement. Tombouctou est sous le choc de la disparition de la ressortissante Suisse.
« Des hommes sont venus chez Béatrice à Tombouctou. Ils étaient armés. Ils ont tapé, elle a ouvert et ils sont partis avec elle » confirment les autorités malienne.
Ce qui est stupéfiant c’est que Béatrice Stockly avait déja été enlevée en 2012 pendant neuf jours, les islamistes l’avaient relaché suite au paiement d’une rançon ce qui avait crée une affaire couverte par l’état…
Ce qui avait été évoqué sur Béatrice Stockly en 2012:
A »près neuf jours de captivité, l’otage suisse Béatrice Stockly a été libérée le mardi 24 avril. Enlevée le 15 avril à Tombouctou, ville du Nord-Mali où elle habitait depuis 15 ans, la Suissesse se trouvait aux mains du groupe islamiste Ansar Eddine, qui l’avait lui-même repris à ses ravisseurs, des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique ».
Reporters sans frontières (RSF) met en garde contre l’instauration insidieuse d’un “religieusement correct” qui met à mal la liberté d’informer et de rire
Un danger majeur pour le journalisme
A la veille de l’anniversaire de la tragédie de Charlie Hebdo à Paris, et alors que la nouvelle Une de l’hebdomadaire suscite des polémiques, Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’instauration d’une chape de plomb qui pèse de plus en plus sur la presse et incite les journalistes à se plier à un prétendu “religieusement correct”.
Au nom du respect de Dieu et de notions telles que le blasphème, ses partisans entendent créer une exception à la liberté d’expression en général, et de l’information en particulier, qui n’est nullement prévue par le droit international. Selon le Pacte relatif aux droits civils et politiques, les interdictions des manifestations de manque de respect à l’égard d’une religion ou d’un autre système de croyance, y compris les lois sur le blasphème, sont prohibées, sauf en cas d’appel à la haine constituant “une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence”.
C’est au nom du “religieusement correct” que le groupe djihadiste Shebab perpètre des exactions contre les médias en Somalie
Contrairement au “politiquement correct”, concept désignant une restriction de l’expression sans réelle contrainte, le “religieusement correct” est imposé dans de nombreux pays du monde avec une force et une violence débridées. Il ne s’agit pas d’un simple conformisme, mais d’une atteinte grave au droit à l’information, à l’origine de faits parfois sanglants. Certains peuvent se sentir offensés ou blessés par la critique de leurs croyances, notamment sous la forme satirique. Mais la liberté d’information et d’expression, celle des journalistes comme des citoyens, ne saurait être contrainte ou limitée par les convictions ou les sensibilités des uns ou des autres, sauf à instaurer, sans qu’on y prenne garde, une forme de totalitarisme.
Dans le monde, 47% des États (soit 94 des 198 pays), étaient dotés en 2013 d’une loi punissant plus ou moins sévèrement le blasphème, dont 8 pays de l’Union européenne. En Arabie saoudite, le blogueur Raïf Badawi, emprisonné depuis 2012 pour “insulte à l’Islam”, a été condamné à dix ans de prison et 1000 coups de fouets. C’est au nom du “religieusement correct” que le groupe djihadiste Shebab perpètre des exactions contre les médias en Somalie. En Turquie, deux journalistes du quotidien Cumhuriyet demeurent poursuivis pour avoir publié des caricatures publiées après le 7 janvier dans Charlie Hebdo, pourtant en format timbre poste.
RSF regrette l’autocensure et la frilosité qui se sont emparées des médias de pays pourtant démocratiques. Même aux États-Unis, où la liberté d’expression est protégée par le 1er amendement, les journaux et des chaînes de télévision succombent trop souvent au religieusement correct. En mai, deux cents romanciers anglo-saxons dénonçaient l’attribution du prix Courage et liberté d’expression au journal satirique français par la fondation littéraire PEN America.
“Tous celles et ceux qui manifestent leur courage éditorial et refusent de participer à la sanctuarisation des systèmes de pensée quels qu’ils soient doivent être protégés y compris par ceux qui ne partagent pas leurs convictions, observe Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Car les bras armés du religieusement correct ne se contentent pas d’empêcher la critique des religions, ils empêchent tout reportage ou toute enquête journalistique sur des pans entiers des réalités politiques, économiques, sociales et culturelles”.
Africanews est enfin lancé, le projet prenait forme depuis deux ans, porté par Euronews.
Africanews active sa communauté simultanément via son site, sa chaîne YouTube, ses comptes Facebook et Twitter et son application communautaire innovante et interactive ‘Story Hunters’.
Africanews est la réponse aux défis et opportunités d’une Afrique Digitale : à partir de 18:00 (heure de la République du Congo et CET – 17:00 TUC/GMT), le premier média News panafricain sera disponible en français et en anglais sur l’ensemble des supports numériques dédiés à Africanews.
Le nouveau site Internet Africanews
Africanews fournit des informations sur l’Afrique mais également sur le monde d’une perspective purement africaine. Dans les locaux à Pointe-Noire, 85 professionnels des médias de 15 nationalités en provenance de toute l’Afrique subsaharienne, entourent Mame Campbell Touré, Chef du bureau, Isaac Khaguli Esipisu, Rédacteur en Chef et François Chignac, Directeur du développement éditorial. Un réseau important de correspondants dans tous les pays africains s’y ajoute
Michael Peters, Président du Directoire d’Euronews et Président d’Africanews a déclaré
« C’est un jour clé dans l’histoire de notre groupe. Tout a débuté par le constat évident que la croissance africaine est une source inestimable d’information et que le continent regorge de talents qui ne bénéficient pas de l’espace médiatique auquel ils peuvent prétendre. Aujourd’hui je remercie les équipes d’Africanews et d’Euronews qui travaillent depuis des mois de concert pour lancer ce nouveau média dans le monde de l’information dont la mission est de servir l’objectif d’indépendance et la promotion de la diversité, notion constitutive d’Africanews. Africanews est la première organisation qui fournira l’information d’une perspective panafricaine et qui sera le lieu dédié à tous les talents africains. »
A travers ses journaux, rubriques et magazines, Africanews relaiera la grande diversité créative, les idées et les perspectives de l’Afrique subsaharienne en croissance. Cette couverture, immédiatement disponible en digital sur africanews.com, le sera également sur les plus grands réseaux de distribution TV dans les prochaines semaines.
L’ensemble des Africains, ainsi que les utilisateurs du monde entier, peuvent désormais accéder au site africanews.com.
Présenté en quatre domaines, Information / Economie / Sport / Culture, l’essentiel de l’actualité africaine et internationale sera disponible en français et anglais sur le site responsive africanews.com.
Les principales entreprises de la défense, Raytheon, Oshkosh, et Lockheed Martin ont assuré les investisseurs lors d’une conférence de Credit Suisse à West Palm Beach qu’ils vont gagner dans l’escalade des conflits au Moyen-Orient.
Le Vice-président exécutif de Lockheed Martin, Bruce Tanner, a dit lors de la conférence que son entreprise va voir ses «avantages indirects» de la guerre en Syrie, citant la récente décision de l’armée turque d’abattre un avion de guerre russe.
L’incident, a déclaré Tanner, augmente le risque d’opérations militaires américaines dans la région, en fournissant «un ascenseur immatériel en raison de la dynamique de cet environnement et de nos produits dans le théâtre. » Il a également souligné que l’intervention russe mettrait en évidence le besoin de F-22 et de nouveaux chasseurs F-35 faits par Lockheed Martin.
Et pour les produits « consommables », comme des roquettes, Tanner a ajouté qu’il y a une demande accrue, y compris de la part des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite en raison de la guerre au Yémen.
Erreur lors du JT de France 2 sur l'Afrique ui inverse les pays
Ghana et Bénin inversés
Mercredi, pendant le journal de 20 heures de France 2, présenté par David Pujadas, le journaliste Etienne Leenhardt est intervenu en direct.
Erreur lors du JT de France 2 sur l’Afrique ui inverse les pays
Mais l’illustration graphique de son exposé comprenait de nombreuses erreurs. « L’année qui vient s’annonce chargée en Afrique, avec seize élections présidentielles en 2016, dont certaines au Bénin, au Niger, au Ghana devraient se dérouler dans de bonnes conditions », disait-il devant un écran qui avait inversé le Ghana et le Bénin…
Juste après, alors qu’il évoquait les élections à venir au Congo et en Guinée équatoriale, le dernier pays se retrouvait affublé du territoire du Gabon voisin.
Selonl’agence pour la sécurisation des frontièreseuropéenneFrontex, des centaines de milliers de réfugiés, en provenance des pays d’Afrique et du Moyen– Orient, ontfoulé le soleuropéendepuis le début de l’année.
Ces populations ontatteint les cotes européennesàbord de plusieurs bateaux de fortune via la Turquiepuis la Grèce au risque de leurs vies. Plusieursd’entreeuxontmalheureusementperdu la vie, noyésdurant la traversée de la mer Méditerranée. Dèslorsn’est-il pas impérieux de situer les responsabilités de l’Afrique et de l’Europe au courscettetragédiehumaine ?
L’Afrique ne peut se dédouaner de sesresponsabilitésdans la crise qui sévit en Europe. Notre continent est en partieresponsable de cedramehumanitaire. Les raisons qui engagentsaresponsabilitésont multiples à la foispolitiques et socio économiques.
Sur le plan politique, notre continent, depuisplusieursdécennies, est le théâtred’uneinstabilitépolitiquechronique qui met à mal la sécurité et le bien-être de sa population la poussantàimmigrer. En effet, les coups d’Etatmilitaires et constitutionnelsnourrissentrégulièrement des crises politiquessur le continent.
La trèsfaiblematuritédémocratique de dirigeantsafricainsainsiqueleuropportunisme les poussentà user de la violence ou du tripatouillageélectoral et/ouconstitutionnel pour régler les différends de l’exercice du pouvoirpolitique. L’ondénote par exemple pour l’uniquel’année 2015, un coup d’Etatsur la transition au Burkina Faso, des électionsbâclées et anti-démocratique au Burundi, des modifications ou tentatives de modifications constitutionnelles en RDC, au Congo Brazzaville et au Rwanda. L’ensemble de ces actions crée des climatsd’incertitude, de hautes tensions et des crises nationales qui favorisent le déplacement des populations versd’autres pays d’Afriquepuisversl’Europe. Aussi, l’échec du « Printempsarabe », notamment en Libye et en Syrie a déclenché des guerrescivilesprovoquantl’exode massif de civilsvers les cotes de la Grèce et de la Turquie.
Sur le plan socio-économique, l’Afrique, en dépit de l’abondance des ressources naturelles, demeure le continent le plus pauvre de la planète. La misère sur le continent domine encore le quotidien de nombreux africains. Selon la Banque Mondiale, encore un africain sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Le chômage frappe tous les pays africains, surtout les jeunes dont les perspectives d’avenir sont obstruées dans leurs pays. Ainsi, sur 75 millions de jeunes chômeurs dans le monde, 38 millions se trouvent en Afrique.
Et quand bien-même ils ont un emploi, il ne correspond pas à leurs attentes puisque, sur 200 millions de jeunes africains, 53 millions sont en situation d’emploi précaire. Des lors, il n’est pas étonnant que ces jeunes soient prêts à risquer leurs vies pour aller de l’autre coté, puisqu’ils n’ont pas grand chose à perdre dans leurs pays respectifs. Ceci est d’autant plus vrai que l’Afrique ne fournit pas les conditions appropriées pour retenir ses talents. Cette situation oblige des milliers d’intellectuels africains à quitter le continent pour se former en Europe.
L’Afrique se vide ainsi de »ses cerveaux » indispensables à son développement. De plus, notre Afrique demeure au delà de la pauvreté, le continent où les inégalités sont les plus élevées. Ainsi, l’Afrique subsaharienne compte six des dix pays les plus inégalitaires du monde.Cette misère et ces inégalités sociales constituent la première source de motivation du départ des jeunes africains vers le vieux continent.
Toutefois, à l’opposé d’une certaine opinion qui estime que l’Europe n’est pas responsable de la crise migratoire mais une partie de la solution, l’Europe a également sa part de responsabilité. En effet, certains dirigeants ont soutenu de nombreux dictateurs d’Afrique et du Moyen-Orient au nom de la stabilité de ces pays pour sauvegarder leurs intérêts économiques et géopolitiques au détriment de la démocratie et de la prospérité des peuples de ces régions. Par exemple, les interventions militaires en Irak, en Syrie, en Libye et en Afghanistan ont quasiment augmenté le flux migratoire de réfugiés vers l’Europe. Le vieux continent crée ainsi son propre envahissement par l’interventionnisme et l’ingérence de ses dirigeants. A cela il faudrait ajouter, la réaction tardive des Européens face à l’avancée spectaculaire de Daech. En effet, les victimes de Daech sont les plus nombreuses parmi les réfugiés. Ils sont contraints de quitter les zones dominées par cette organisation et de rejoindre les capitales européennes fuyant ainsi la barbarie infligée par ces terroristes.
De même, les difficultés d’obtention de visa dans les ambassades occidentales à l’égard des ressortissants des pays d’Afrique et du Moyen-Orient entrainent de nombreuses personnes à se tourner vers les réseaux mafieux d’immigrations clandestines. L’Europe gagnerait à alléger les conditions d’entrée sur son sol et à faciliter les conditions d’obtention de l’asile. Cela les dirigeants européens l’ont bien compris. En effet lors du dernier sommet Europe/Afrique su l’immigration à Malte, les dirigeants ont promis d’améliorer et de faciliter les conditions d’obtentions de visa aux étudiants et chercheurs africains. C’est déjà une avancée même si elle reste encore insuffisante.
Enfin, rappelons aussi les politiques protectionnistes (quotas, subventions, normes sanitaires et phytosanitaires, règles d’origine, etc.) suivies par les occidentaux, notamment dans le domaine agricole et qui font obstacle à l’intégration des économies africaines dans l’économie mondiale et les empêchent de profiter de leur avantage comparatif.
La fermeture de certains marchés aux africains friene leur développement, ce qui les maintient toujours dans des systèmes rentiers incapables de créer de la richesse et des emplois pour tous. Cela empêche l’Afrique de sortir de l’impasse et assombrit davantage l’avenir aux yeux des africains les poussant ainsi au grand départ.
L’accident d’hélicoptère à bord duquel était Lionel Zinsou n’a finalement fait aucune victime
L’hélicoptère est celui de la présidence de la république, le président Thomas Boni Yayi le met à la disposition du premier ministre. C’est Marie-Cécile Zinsou, sa fille, qui communique premièrement sur les réseaux sociaux dont Facebook avec ce post: « Tout va bien ! L’hélicoptère s’est écrasé mais il n’y a aucune victime. »
l’accident a eu lieu aux environs de 17h30, heure locale au Bénin, sur le stade municipal Atchoukouma située dans le département de la Donga.
Lionel Zinsou était bien à bord avec 5 personnes, nous ignorons à ce stade s’il y a des blessés grave ou non. Sur les photos le premier ministre est visible en ne semble pas blessé. L’hélicoptère est lui détruit.
l’étude présente l’impressionnant potentiel d’investissement que représente l’Afrique pour les entreprises
La démographie, l’essor économique, les matières premières mais aussi et surtout les nouvelles technologies: BearingPoint, la soiété de conseil implanté dans 20 pays dresse un état des lieux mettant en exerge les différentes perspectives qu’offre le continent Africain en potentialité pour les entreprises françaises.
Les pays les plus attractifs pour les entreprises Françaises en Afrique
C’est Jean-michel Huet qui en est l’auteur avec l’ODI (Observatoire du Développement International), HEC et le CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique).
Et si le plus fort risque était de ne pas y aller, évoque M. Huet pour les entreprises françaises vers l’Afrique
L’étude « Une Afrique, des Afriques » permet non seulement de mieux comprendre ce continent et une partie des 54 pays en terme de business, mais elle ne fait pas l’impasse sur les facteurs importants et rarement évoqués comme la concurrence locale, les spécificités culturelles, l’importance du terrain et bien sur les freins.
La carte des risques en Afrique selon Bearing point dans l’étude « une Afrique, des Afriques »
Enfin BearingPoint dresse un portrait des entreprises française en Afrique afin de mieux comprendre la réalité du business local.
BearingPoint : Pour la première fois, les entreprises françaises considèrent le marché africain comme un relais de croissance qu’il faudra prioriser dans les dix prochaines années. Elles prévoient que la part de chiffre d’affaires relatif à leurs activités en Afrique va augmenter de 75% au cours des 10 prochaines années.
Le marché africain représentera 1,9 milliard d’habitants en 2040 dont 900 millions appartenant à la classe moyenne
Pour 57% des entreprises françaises, l’Afrique représentait moins de 5% du CA il y a dix ans ; elles ne seront plus que 14% dans ce cas en 2020
45% des entreprises françaises avec une activité en Afrique optent pour une stratégie de déploiement pays par pays
95% des entreprises interrogées estiment que la qualité est un avantage compétitif décisif sur ce marché
86% estiment ne pas être assez compétitives d’un point de vue « coût » sur le marché africain.
M. Ngame, Sénégalais à remporté 400 000 euros à la loterie Espagnole
Le jackpot de la loterie de 400 000 euros est pour M. Ngame, migrant Sénégalais, arrivé avec sa famille sans un euro en poche en Espagne…
L’homme travaillait dans des serres en Espagne
C’est le conte de Noël… ! Un Sénégalais arrivé en Espagne à bord d’une embarcation de fortune a gagné 400 000 euros à la loterie de Noël espagnole, en Andalousie où il a travaillé dans des serres, a annoncé mercredi un journal local.
« Je n’arrive pas à y croire, si je vous disais que je n’avais même pas cinq euros » en poche, s’est exclamé mardi ce Sénégalais de 35 ans, Ngame, temporairement sans travail, interviewé par le journal La voz de Almeria, dans la ville touristique et agricole de Roquetas de Mar.
Une pluie de 140 millions d’euros est tombée sur cette ville de 92.000 habitants de la province d’Almeria: le premier prix de la Loterie de Noël doit être réparti entre la multitude d’acheteurs des tickets de la série gagnante.
M. Ngame, Sénégalais à remporté 400 000 euros à la loterie Espagnole
« J’ai rencontré ce Sénégalais à la boutique de la loterie, avec sa femme, il avait dans les mains son ticket gagnant » pour 400.000 euros, a raconté à l’AFP la journaliste de La voz de Almeria, Noelia qui relate les faits.
Ngame lui a alors expliqué qu’il était arrivé il y a huit ans sur l’île espagnole de Tenerife, dans l’archipel des Canaries, à bord d’une embarcation de fortune, avec sa femme, pour gagner ensuite Almeria. « Nous étions 65 personnes à bord et c’est grâce aux Espagnols que nous sommes ici, ils nous avaient sauvé quand nous étions déjà dans l’eau » après avoir fait naufrage, a-t-il assuré.
Ensuite, sa vie ne fut pas facile, à enchaîner les emplois temporaires sous les serres des exploitations agricoles, jusqu’à se retrouver sans travail.
« Roquetas est connue, tout comme El Ejido, comme le garde-manger de l’Europe, car d’ici sortent l’essentiel des légumes consommés par les Européens », a expliqué à la télévision publique un adjoint au maire, José Juan Rodriguez.
Le gros lot sera « une vraie bénédiction » pour la ville, a dit l’élu, car « le taux de chômage a énormément augmenté ces dernières années avec la crise, et atteint les 30% ».
Roquetas de Mar fait partie de l’une des vastes zones maraîchères d’Europe, surnommée « la mer de plastique », parce que des dizaines de milliers d’hectares de serres s’y agglomèrent à perte de vue.
Main-d’oeuvre à bon marché, les immigrés font tourner cette agriculture intensive, à des coûts de production extrêmement faibles, leur salaire étant encore plus bas s’ils sont clandestins.
Le haut lieu de la culture Afro et des Antillais des années folles va ouvrir en 2017 à Paris dans le 15ème arrondissement.
Le Bal Nègre était entre 1920 et 1930 l’endroit à la mode des folles nuits parisiennes et il à fermé ses portes il y a plus de 10 ans. Il est depuis entre le mains de Guillaume Cornut. l’homme vient de la finance et souhaite aujourd’hui refaire de ce site un must à Paris ou les fêtes reprendrons avec le tempo de la belle époque. Guillaume Cornut affirme souhaiter garder les axes culturels qui ont fait de ce lieu un site emblématique de la capitale Française.
L’affiche d’époque du Bal Nègre
Guillaume Cornut : «Une fois par mois, un pianiste viendra jouer sur les images d’un film muet, histoire de recréer une ambiance du début du XXe siècle».
Afin d’éviter toute mésentente liée au nom de la salle, Guillaume Cornut a demandé leur avis à des responsables de la communauté antillaise.«Des amis, comme l’écrivain guadeloupéen Claude Ribbe, m’ont dit que c’était un hommage à la communauté que de conserver ce nom». «C’est un nom qui appartient à la salle, à son histoire. Il fait honneur à la communauté antillaise, qui est très fière de ce lieu associé à une période heureuse»,.
Le Bal Nègre dans l’histoire
Le Bal Nègre est un célèbre ancien cabaret dansant antillais et club de jazz du Paris des Années folles, créé en 1924 par Jean Rézard des Wouves, au 33, rue Blomet dans le quartier Necker du 15e arrondissement de Paris, à l’ouest de Montparnasse.
Le bâtiment qui l’abrite et qui a connu d’autres utilisations avant et après le Bal Nègre est, début 2015, en cours de rénovation et reconstruction partielle, en vue de sa réouverture en tant que salle de concert de près de trois cent places ambitionnant de renouer avec l’esprit du Bal Nègre de la grande époque.
Croissance en Afrique et impact dans le monde ? Ce n’est plus une hypothèse mais une réalité.
La question est désormais plutôt de savoir comment, avec quelles entreprises, quels financements et quels pays ?
Les plus grands cabinets de conseils internationaux mettent en avant les pays Africains. C’est un eldorado pour les grands groupes industriels mais aussi pour les acteurs des nouvelles technologies comme SAP, Google, Facebook, Microsoft et Huawei. Ces derniers mettent en place des « stratégies Afrique » pour le long terme.
Pourquoi l’Afrique ? Les retours sur investissements sont excellents, mais c’est surtout l’innovation, le dynamisme et la réalité du contexte local qui portent la croissance.
Hélas en France nous sommes trop axés sur l’Afrique de l’Ouest, francophone, et c’est celle qui peine le plus dans l’échiquier du développement Africain.
Sortons de ce contexte avec quelques chiffres:
Les perspectives de croissance avec 4,6 points de croissance en PIB annuel sur la moyenne des 54 pays donnent une vision du potentiel économique.
Le développement des infrastructures est en cours et va avoir un effet levier pour les sous-régions et sur l’ensemble des pays: deux centrales nucléaires en construction au Nigeria et plus de 1 000 kilomètres de voies ferrées à haute vitesse.
Le numérique va connecter les deux milliards d’Africain en 2030 et développer des marchés internationaux puissants, connectant la diaspora partout dans le monde.
Les matières premières restent abondantes et inexploités, avec une variété d’offres unique au monde et ce sur l’ensemble du continent.
Quelques données pour comprendre l’Afrique d’aujourd’hui:
1/4 de la population mondiale vivra en Afrique en 2050
50% des francophones vivent en Afrique, ils seront 85% en 2050
65% des députés au Rwanda sont des femmes… 27% en France
2,5 millions de transaction par mobile banking au Kenya par jours ! Record du monde
Le Nigeria sera en 2050 le troisième pays le plus peuplé au monde derrière la Chine et l’inde avec 470 millions d’habitants
Le nouveau métro électrique d’Addis-Abeba est un des plus moderne et luxueux au monde
Quels sont les freins au développement ?
La mauvaise gouvernance de certains pays…
La mauvaise communication qui est faite sur l’Afrique. Par exemple les guerres… 4 pays sont en « guerre » sur 54 en 2015.
La monnaie non unifiée
La corruption
L’économie informelle
Le potentiel du continent avec la valorisation du capital humain et la jeunesse de la population donnent aujourd’hui une vision claire de ce que l’Afrique peut apporter au monde en terme de croissance.
Témoignage: des réfugiées centrafricaines violées à l’Est-Cameroun
Elles ont fui le conflit armé dans leur pays d’origine pour se réfugier dans un camp des Nations Unies aménagé à l’Est-Cameroun où certaines, mineures comme adultes, sont violées par d’autres réfugiés centrafricains sous influence des drogues que leur fournissent des camerounais.
Vu de son entourage, elle incarnait la réussite sociale dans un pays pauvre et instable: un boulot bien rémunéré, un mariage fécond et une motocyclette neuve. Un maudit jour d’Avril 2013, le destin de Fatou Sally bascule à cause d’une guerre qui va remettre le compteur de sa vie à zéro. «Ce matin, se rappelle-t-elle, j’ai emmené ma moto à la laverie. Mon frère et moi avons vu les gens courir dans tous les sens. Nous ne savions pas ce qui se passait. Les anti-Balaka m’ont frappé avant de m’attacher avec une corde sous un manguier. J’avais des blessures partout».
Une balafre noirâtre sur sa joue gauche révèle le poids de l’agression. Après soixante kilomètres de marche forcée et quatre jours passés en captivité, Fatou réussit à s’enfuir avec un visage tuméfié et ses deux enfants. Depuis un an et demi, elle vit dans une case de fortune couverte de bâches du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(Hcr). En cet après-midi ensoleillé d’octobre 2015, assise sous une cabane en paille, elle ressasse les images d’un passé qu’elle ne connaitra peut-être plus. «S’il y a la paix en Centrafrique, je rentre», lache-t-elle, les paupières inondées de larmes.
Une fille handicapée a été violée
Comme Fatou, des milliers de refugiées centrafricaines ayant échappé in extremis à la mort connaissent par cœur les atrocités du conflit armé et les circonstances de leur fuite. Elles rêvent maintenant de paix et de sécurité. Mais, tout ne dépend pas de ces femmes et filles qui doivent désormais faire avec les viols fréquents au camp des réfugiés de Gado-Badzere, une localité située à environ 250 km au nord de Bertoua, capitale de la région de l’Est-Cameroun.
Une des victimes a accepté de parler à condition de rester anonyme. Elle a trente ans : «ce jour-là, je suis allée en brousse pour chercher du bois. Un homme me suivait à mon insu. Il a bondi sur moi et m’a bloqué au sol jusqu’à ce que je perde mes forces avant de me violer. J’avais très mal», se souvient-elle, le regard dans le vide. Pendant plusieurs jours, elle confie avoir souffert dans sa chair surtout chaque fois qu’il fallait passer à la toilette intime. Ce témoignage n’est pas isolé.
Imam à la mosquée centrale du camp, Abdou Rahim Issa en a vu pire sous sa casquette de vice- président du comité de vigilance. «Nous avons attrapé un refugié entrain de violer une fille handicapée. Les gens ont secouru la fille quand ils ont entendu ses cris. Actuellement, cet homme est gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Gado. Nous avons déjà pris beaucoup de violeurs dans le site », indique-t-il.
Encore sous le choc, la fille violée a été conduite au centre de santé du camp puis plus tard auprès du bureau local de l’Onu-Femmes. Cette agence des Nations Unies encadre les victimes des abus sexuels et sensibilise les communautés sur les violences basées sur le genre(Vbg) en s’appuyant sur une dizaine de relais communautaires. Abagana Malloum en fait partie.
«Quand nous sommes arrivés, il y avait tellement de viols de mineures et toutes sortes de barbaries. Quand il y a viol, on réfère les victimes au centre de santé pour les soins. On sensibilise ensuite la personne affectée», explique ce refugié qui a voyagé avec son épouse portant une grossesse à terme et une soixantaine de rescapés, tous enfermés dans un conteneur jusqu’à Gado-Badzere.
Au quotidien, l’ONG « International Emergency and Development Aid (Ieda Relief) manage les réfugiés et supervise les activités des autres partenaires du Hcr. Mohamadou Babba, un de ses dynamiques employés, assiste le gestionnaire du camp. Il a reçu plusieurs plaintes de viols qui indexent une certaine catégorie de réfugiés. “Nous avons des soucis avec des jeunes sans emplois », dit-il. «Ils consomment abondamment des stupéfiants et sont cités dans les cas de viols, de vols et de bagarres».
Ancienne étudiante en anthropologie, Eliane Moussa a perdu toute trace de ses parents depuis le déclenchement de la guerre. Elle sait d’où vient le problème. «Les viols se passent entre nous centrafricains ; ça ne vient pas du dehors. Avec ce qui s’est passé dans notre pays, certains gardent encore rancune ». Elle poursuit : «dans certains foyers, on utilise les filles comme des machines ou une source de revenus. On m’a harcelé mais je n’ai pas dénoncé parce que la personne s’est excusée plus tard».
La dénonciation est la chose la moins partagée à Gado-Badzere. Quand elles ne sont pas prises sous le feu de l’action, les victimes de viol hésitent ou refusent carrément de livrer leur bourreau. «Les bénéficiaires hésitent à nous donner l’information quand il y a un cas de vol, de viol, de bagarre ou d’autres cas d’insécurité», dit Mohamadou Babba. «Cela limite notre connaissance et notre maitrise du site».
5000 stupéfiants saisis
Heureusement, la loi du silence ne règne pas partout. Mohamadou Babba et ses collègues détiennent des preuves que les violeurs comme les voleurs et les bagarreurs agissent sous l’influence des drogues. Ces derniers mois, ils ont mis la main sur des stocks importants de marijuana, de tramol et autres comprimés dangereux. «Ce sont des camerounais qui viennent vendre ces produits aux réfugiés», affirme Mohamadou Babba. «Nous avons saisi plus de 5000 stupéfiants, le plus gros stock, dans le sac à dos d’un camerounais. Il s’apprêtait à écouler ces produits».
Les gestionnaires du camp prennent toutes ces menaces au sérieux. Ils ont mis sur pied dare-dare un comité de vigilance constitué d’une soixantaine de réfugiés bénévoles. Mais, la volonté seule ne suffit pas. Sous équipés, les membres du comité sont eux-mêmes victimes d’agressions. «Il y a deux semaines, un refugié a planté un clou sur le front d’un membre qui empêchait qu’il rentre par le passage interdit au cours d’une distribution de nourriture », narre Abdou Rahim. «Un autre refugié a volé du riz que le vigile a voulu récupérer. C’est alors que le refugié l’a poignardé».
Quelques semaines auparavant, un gendarme, a-t-on appris, a été poignardé par un refugié, comme pour en rajouter au climat d’insécurité ambiant. Le comité de vigilance réclame plus d’équipements pour sévir. Il dit avoir demandé des matraques à Ieda Relief qui tarde à réagir.
En attendant, «nous marchons les mains vides ou avec des bâtons”, dit Abdou Rahim. Trop peu pour sécuriser 23.000 réfugiés qui peuplent ce camp.
Christian Locka
Abdou Rahim Issa
«L’insécurité a baissé»
Après une escale au Tchad, ce ressortissant de Bambari en Rca a finalement trouvé refuge au Cameroun. Vice-président du comité de vigilance et imam de la mosquée centrale, il indique une chute de l’insécurité dans le camp.
Quel est l’état de la sécurité dans ce camp de réfugiés?
Nous sommes soixante-deux membres mais il y en a qui ne travaillent pas. En réalité, il y a une vingtaine de personnes pour sécuriser tout ce monde, c’est un peu difficile. Quand nous prenons un suspect, il est conduit chez le camp Manager qui décide s’il faut l’amener à la gendarmerie. Nous avons des problèmes parce que les voleurs et les receleurs sont contre le comité de vigilance. Quand on attrape un voleur, sa famille nous insulte, parfois on menace de nous tabasser.
Les menaces sont-elles uniquement verbales ?
Non. Certains membres ont été blessés. Il y a deux semaines, un membre a été blessé au front. Il a empêché à un refugié de rentrer par le passage interdit au cours d’une distribution de nourriture. Ce dernier a insisté et a planté un clou sur le front du vigile. Toujours lors d’une distribution, un refugié a volé du riz et le vigile ayant vu l’action a voulu récupérer ce riz. C’est alors que le refugié l’a poignardé.
Mais, nous continuons à travailler de jour comme de nuit. Nous avons attrapé des gens venant de Garoua-Boulai avec du tramol, des comprimés dangereux, des couteaux, des épées et des bâtons.
Qu’en est-il des cas de viols ?
Nous avons déjà pris beaucoup de violeurs dans le site. Nous avons attrapé un refugié entrain de violer une fille handicapée. Les gens ont volé au secours de la fille quand ils ont entendu ses cris. Actuellement, cet homme est gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Gado. Cette fille a été conduite auprès d’Onu-femmes.
Comment vous organisez-vous et quels matériels utilisez-vous ?
Nous avons divisé le camp en huit secteurs où nous faisons des tours. Nous avons demandé des matraques au camp manager mais rien n’est encore arrivé. Nous marchons les mains vides ou avec des bâtons ; nous n’avons rien pour sécuriser les gens. Si nous avons même trente ou quarante matraques, c’est bon parce que certains travaillent dans les bureaux et d’autres dans les quartiers.
Depuis quand existe ce comité de vigilance ?
Il existe depuis un an et demi. Depuis le début de l’année, l’insécurité a baissé. Auparavant, on enregistrait beaucoup de manifestations et des blessures. Les gens volaient des bâches. Il y a toujours des vols mais ils sont devenus rares.
Le e-commerce s’affirme de plus en plus en Afrique
Il est probable que les différentes formes du e-commerce révolutionne non seulement la gestion du commerce dans sa globalité mais aussi le reste de l’ensemble des modes de consommation.
Les variantes du e-business sont diverses comme le « click and collect » les API mobile banking ou les systèmes de collectes
En tant que consultant digital en Afrique j’évoque souvent les mutations des 54 pays du continent Africain et il faut avouer que l’explosion du e-commerce est un exemple frappant. Avec la démocratisation de l’accès à la fibre la consommation va être bouleversée…
Le e-commerce en Afrique favorise même la bancarisation, avec par exemple le passage de 8% à 58% en 10 ans au Kenya et ce particulièrement grâce au mobile banking et au e-commerce. M-pesa, la solution de mobile banking de Vodafone a été la plus innovante et la première à se démocratiser.
Le Kenya est le pays le plus performant au monde avec 30% du PIB réalisé en transaction sur mobile, soit 2,5 millions de transactions par jours !
L’exemple qui me frappe le plus est celui du Nigeria
Jumia, du groupe AIG (Africa Internet Group) réalise 40 milliards d’euros de chiffre d’affaire
Ce chiffre incroyable est du au fait que les commerces traditionnels ne sont quasiment jamais passés au stade des supermarchés et qu’aujourd’hui tout se fait sur mobile. C’est du HTTPS (serveur sécurisé) ou du « click and collect » c’est à dire du paiement à réception à la commande.
Les chiffres du e-commerce dans le monde ou en France donnent le vertige…
57 milliards en e-commerce sur 2014 en France et 63 milliards pour 2015 !
700 millions de transactions ont été enregistrées sur le web en 2014
56,8 milliards d’euros dépensés sur la toile, principalement dans le secteur du tourisme et des transports (32% des achats en ligne) et de l’habillement (10%).
2015 devrait se solder sur un montant encore plus élevé : sur le troisième trimestre, près de 200 millions de paiements ont eu lieu en ligne, pour un chiffre d’affaires de 15,5 milliards d’euros. Chiffres FEVAD
Le plus grand site photovoltaïque d'Afrique au Maroc à Noor
Selon une nouvelle étude publiée par Linklaters, en Afrique, notamment subsaharienne, des sources de plus en plus abordables d’énergie renouvelable pourraient devancer les combustibles fossiles et contribuer à l’essor économique du continent
De nouvelles informations publiées dans le dernier rapport de Linklaters Renewable Energy in Africa: Trending rapidly towards cost competitiveness with fossil fuels suggèrent que le coût actualisé de l’électricité (« Levelised cost of electricity », LCOE en anglais) de certaines énergies renouvelables devrait diminuer de moitié au cours des dix prochaines années. Des facteurs tels que les économies d’échelle, les progrès technologiques, l’amélioration de l’expérience opérationnelle et de projet, et un meilleur accès aux sources de financement seraient à l’origine de cette diminution.
L’étude, qui s’appuie en particulier sur des analyses de l’Overseas Development Institute (ODI), montre que, compte tenu des coûts actuels et des baisses à prévoir, l’éolien, les panneaux photovoltaïques, la biomasse, l’hydroélectricité et la géothermie sont tous à même de concurrencer les énergies fossiles.
Le plus grand site photovoltaïque d’Afrique au Maroc à Noor
Les données chiffrées du rapport indiquent une baisse très significative, entre 2014 et 2025, des coûts de production d’énergie éolienne et solaire. Cette dernière ayant vu ses coûts déjà fortement diminuer avec, par exemple, une chute de 75% du prix des panneaux photovoltaïques entre 2009 et 2014, tandis que celui de l’électricité issue de producteurs industriels d’énergie solaire a diminué de 50% entre 2010 et 2014.
Le remarquable gain de compétitivité des technologies solaires, au moins en termes de coût, devrait encourager nombre d’investisseurs à saisir ces opportunités, sous différentes formes.
François April, associé au sein du département Financement de projets chez Linklaters, commente : « L’un des points marquants de cette analyse est la vitesse à laquelle le coût des énergies renouvelables se rapproche de celui des combustibles fossiles. Cela signifie que développement économique et objectifs environnementaux n’entrent pas nécessairement en conflit mais peuvent en fait, aller de pair. »
Selon les données issues des recherches de Linklaters, les coûts actualisés de l’énergie pour certaines technologies propres en Afrique sont déjà en mesure de concurrencer les prix des combustibles fossiles. Par ailleurs, les coûts en Afrique sont généralement inférieurs à la moyenne mondiale, pour chacune de ces technologies, notamment en raison de l’abondance des sources d’énergie renouvelable.
En Afrique du Sud, par exemple, le programme Renewable Energy Independent Power Producer Procurement (REIPPP), permet la production d’énergie renouvelable connectée au réseau à des prix très compétitifs. L’année dernière d’ailleurs, à travers le REIPPP, l’énergéticien sud-africain Eskom a conclu des contrats avec des producteurs indépendants d’énergie éolienne à des prix inférieurs de 17% à ceux annoncés pour l’énergie fossile issue des deux nouvelles centrales à charbon du pays : Medupi et Kiseli.
Cependant, en dépit des prévisions tablant sur une baisse des coûts du renouvelable, l’étude publiée par Linklaters met également en évidence les risques et obstacles qui subsistent et auxquels il convient de s’intéresser afin de bénéficier pleinement des opportunités d’investissement dans de tels projets en Afrique.
Paul Lignières, associé en charge du département Droit public et co-responsable du groupe Afrique francophone chez Linklaters conclut : «Le marché africain des énergies renouvelables reste relativement jeune : historiquement, les coûts de financement et les taux d’intérêt minimums (ou « hurdle » en anglais) sont plus élevés en Afrique que dans les pays développés, en raison des risques (réels ou perçus d’ailleurs) politiques, réglementaires, financiers et administratifs. La mise en place de politiques gouvernementales permettant de réduire les coûts du développement d’énergies renouvelables représente un outil politique essentiel pour faire avancer les choses et pour encourager les investissements à court et moyen terme. »
Le rapport de Linklaters répertorie également les mesures qui peuvent être adoptées par les gouvernements pour encourager les investissements dans ce secteur. On pointera notamment les politiques de réduction des risques visant à éliminer les barrières sous-jacentes telles que le soutien à la conception de politiques gouvernementales dans ce secteur, le renforcement des capacités institutionnelles, le développement des compétences au niveau local ainsi que la maintenance et les outils d’évaluations.
Le « coût actualisé de l’énergie » correspond au coût du système (investissement actualisé + coûts opérationnels) divisé par la production électrique (le nombre de kWh) qu’il produira sur toute sa durée d’utilisation.
Selon le rapport Renewable Power Generation Costs in 2014 publié par l’IRENA (International Renewable Energy Agency)
FarmConnecta, la startup qui remporte le prix « Challenge Développeurs AMEA Orange 2015 »
Orange a remis le prix « Challenge Développeurs AMEA Orange 2015 » à la startup FarmConnecta hier soir à l’occasion de l’événement Cairo ICT. FarmConnecta, qui a développé un système de partage d’informations et de facturation dans le domaine de l’agriculture au Botswana, a reçu un prix d’une valeur de 10 000 euros.
Le Challenge Développeurs Orange AMEA 2015 a été lancé en août en France et dans 11 pays d’Afrique et du Moyen-Orient : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Guinée Conakry, Jordanie, Kenya, Mali, Niger, République Démocratique du Congo et Sénégal.
Orange Partner offre une API permettant de connecter les paiement entre Orange Money et les partenaires
L’appel à candidatures a récolté 1 200 projets innovants sur www.entrepreneurclub.orange.com. Les projets proposés illustraient le potentiel des télécommunications dans le développement de la zone, dans des domaines aussi variés que la santé, l’agriculture, l’éducation ou encore l’énergie.
Dans un premier temps, dix projets par pays ont été présélectionnés. Douze projets finalistes ont ensuite été retenus par un jury composé d’experts d’Orange et de l’industrie des Technologies de l’Information et de la Communication internationale.
Le classement final est le suivant :
1er : FarmConnecta (Botswana) a réalisé une place de marché mobile dédiée au commerce du bétail. Les exploitants peuvent accéder aux données du marché et localiser le bétail égaré via un simple téléphone mobile. FarmConnecta exploite au mieux les APIs SMS et Facturation pour révolutionner la m-agri, au Botswana et potentiellement partout en Afrique.
2ème : La startup Nilebot (Egypte) déploie une solution matérielle et logicielle qui mesure la qualité de l’eau de l’aquaculture en temps réel. Toutes les données recueillies sont transmises par SMS en temps réel. Ce qui aide les professionnels de l’aquaculture à être plus proactifs et à améliorer leur productivité.
3ème : La startup Cycle M (République Démocratique du Congo) a mis au point un système de planning familial sur mobile (application et SMS). Elle propose un outil permettant le calcul du cycle féminin et la maîtrise des dates importantes notamment pour mieux éviter des grossesses précoces et les naissances indésirables.
Ce Challenge marque l’accélération de la démarche d’Open Innovation d’Orange sur la région d’Afrique et du Moyen-Orient, à travers l’ouverture technique de nos plateformes et l’animation des écosystèmes locaux de développeurs grâce à son programme Orange Partner (orangepartner.com).
Orange donne accès en libre-service à l’API SMS au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Egypte, en Guinée, au Niger, en République Démocratique du Congo et au Sénégal, et aux API USSD et Facturation en Egypte.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La Banque mondiale publie des projections économiques semestrielles pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe...