Accueil Blog Page 27

AKAA

Art contemporain et design, lieu des influences croisées entre l’Afrique et le monde, AKAA l’enchanteresse revient pour 48h à Paris.

Tentation 2018, le « Sud Global » comme territoire de beauté proposé par victoria mann, Azu Nwagbogu, Galerie Dominique Fiat, Elisabeth Lalouschek et Simon Njami.

Dessiner des routes, imaginer les traversées, mettre en lumière des audaces, quel beau job ! Un parcours aux bons soins des meilleurs galeristes avec les grands d’Afrique du Sud et du Maroc, First Floor de Harare, Atiss de Dakar, Simone Guirandou N’Diaye d’Abidjan.

Et des causeries, avant l’échappée musicale de 18h : Du Batik au Wax (Myrthe Groot), la scène artistique cubaine contemporaine (Giusy Ragosa), What is Blackness? (Claude Grunitzky), Si je perds le Nord, puis-je encore trouver mon Sud? (Aimé Mpane, pascale obolo).

Appui notable de l’Institut français d’Afrique du Sud piloté par Marion Claudel, et l’occasion de découvrir le domaine Glenelly de Stellenbosch (Arthur de Lencquesaing). Une régalade véritable.

http://akaafair.com/

Bitoubi

L’auberge bleue de Kome cesse – un RadissonB bien gaulé – nous éloigne un peu de notre best-of-lounge Le Tôa sur le toit.

Trêve de godet frimeur, on sort en voisin sous le casque de sécu pour le Salon des Infrastructures d’Abidjan, organisé par le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics et AXES MARKETING (Fanta DIABATE DIAFOUKA).

Avec des partenaires bien solides comme l’empereur régional des tubes et tuyaux, la SOTACI, et le grand cabinet fakhourien PFO Africa, ceux-là même qui ont fait de cette vieille duchesse d’Ivoire une marquise des anges. Quand le bâtiment va…

Pendant ce temps-là, la China International Import Expo de Shanghai fait vibrer les fleuristes kenyans, le Forum de l’African Development Bank Group pulse à Joburg – près d’un mall où chacun passera la moitié du temps à faire ses courses – et les Rencontres d’affaires francophones bitoubisent partout-partout à Paris.

http://www.rencontres-affaires-francophones.com

 

 

Bukavu

Idéal pour un jeudi romain : les pâtes Tonnarelli cacio e pepe à l’osteria des frères Mori, et pedibus vers l’opificio de la Fondazione Romaeuropa pour la projection du documentaire ‘Le tribunal sur le Congo’ tourné entre Bukavu et Berlin par le Suisse Milo Rau.

A partire dall’omonimo progetto teatrale The Congo Tribunal, il regista svizzero crea un documentario sui generis per esaminare le cause e gli sfondi di questa guerra economica, tra le più grandi e sanguinose della storia umana, il ruolo di Stati Uniti, Unione Europea e Cina nello sfruttamento delle risorse del territorio africano, il ruolo dei politici locali e le loro relazioni con l’occidente.

Avec notamment Me Bisimwa Sylvestre Matso Jean-Louis GILISSEN Colette Braeckman, Avocat Gilbert Kalinda, Séverin Mugangu Matabaro, Saran Kaba Jones et Marc-Antoine Vumilia.

www.arte.tv/fr/videos/063688-000-A/le-tribunal-sur-le-congo/

Jokkolabs organise la 4e édition de la Global Entrepreneurship Week

Le réseau de Hubs d’innovation sociale Jokkolabs est heureux d’annoncer que le Global Entrepreneurship Network (GEN) lui a attribué l’agrément pour le représenter en France et organiser la Global Entrepreneurship Week (GEW) France qui se déroulera du 12 au 18 novembre prochain.

Du fait de sa dimension internationale, la GEW aspire à renforcer les échanges entre les écosystèmes d’innovation sur les cinq continentsPendant une semaine, conférences, concours et ateliers permettent aux participants de rencontrer des mentors, des investisseurs ou de potentiels partenaires. Chaque année, des milliers d’entrepreneurs participent à cet événement par le biais d’initiatives locales et nationales.

En 2017, la GEW enregistrait 10 millions de participants à 39 000 événements, dans 164 pays. Au total, les organisateurs ont réuni plus de 159 millions de dollars pour soutenir l’entrepreneuriat dans leurs communautés. 

En tant qu’organisateur, Jokkolabs sera chargé de coordonner les événements de la GEW France autour de quatre grandes thématiques : les femmes, la jeunesse, l’inclusion et les « ecosystem connect ». Cette semaine se déroulera notamment sous le haut marrainage de Salwa Toko, présidente du CNNUM et de Becomtech.

Fondée en 2010 au Sénégal, Jokkolabs est une initiative privée à but non lucratif qui agit en tant que catalyseur d’idées et de projets locaux, afin de structurer un écosystème global de l’innovation. Jokkolabs, qui a ouvert en 2012 un hub en France, entend notamment porter une dynamique francophone qui se concrétise par son partenariat avec le GEN.

« Pour toute l’équipe de Jokkolabs, c’est une grande fierté d’organiser en France la #GEW2018, déclare Karim Sy, fondateur de Jokkolabs. L’organisation de cet événement illustre parfaitement la vocation de Jokkolabs de fédérer les entrepreneurs du monde entier, dans un monde globalisé où l’innovation n’a plus de frontières. »

Jokkolabs
Jokkolabs

Les entreprises et entrepreneurs qui souhaitent organiser des événements lors de la #GEW2018 sont invités à contacter les organisateurs à l’adresse suivante : gen_france@jokkolabs.com.

Chaque partenaire peut en effet organiser un événement en toute autonomie. Un toolkit ainsi que des outils de communication leur seront ensuite fournis par les équipes de la GEW.

10 000 bourses de développeur Google avec Pluralsight et Andela

Les développeurs en Afrique n’ont jamais bénéficié de meilleures conditions pour acquérir les compétences dont ils ont besoin.

Google indique:

Selon TheNextWeb, le manque de développeurs sur le continent africain est une réalité incontestée. Chez Google, nous nous investissons beaucoup pour aider la communauté des développeurs et des start-ups à accéder aux technologies de pointe qui façonnent le monde d’aujourd’hui.

En mars 2018, suite à notre engagement de former 100 000 développeurs dans cette région en 5 ans, nous avons annoncé un Google Africa Scholarship Challenge dont l’objectif est de permettre à 15 000 développeurs africains d’assister à des formations de développement web et Android.

Nous avons également annoncé la création de Clubs d’étudiants développeurs. Grâce à ces programmes, plus de 8 000 développeurs ont suivi des formations en développement web/mobile, et plus de 100 étudiants ont témoigné de l’impact de ces programmes sur leur carrière, leur situation professionnelle ou la création de start-ups. N’hésitez pas à regarder les témoignages d’Adaobi sur YouTube.

Mais il reste encore beaucoup à faire. Voilà pourquoi, aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer un partenariat avec Pluralsight et Andela, qui permettra à 10 000 développeurs africains en herbe ou professionnels d’accéder à des formations en ligne sur les plateformes Android et mobiles pendant 4 mois. Cette opportunité s’adresse aux jeunes diplômés du Google Africa Scholarship Challenge, aux clubs d’étudiants développeurs, aux groupes de développeurs Google, ainsi qu’à d’autres développeurs en herbe ou professionnels en Afrique.

Pluralsight est une société qui propose des formations en ligne sur les technologies de pointe, et le programme Andela ALC assure un tutorat aux étudiants inscrits à ce programme. Le but de ce programme est de mettre une plateforme d’engagement continu à la disposition des développeurs, actuels et futurs, en Afrique afin de les aider à acquérir les compétences dont ils auront besoin pour décrocher la certification Google et démontrer leur employabilité.Suivez le lien ci-dessous pour en savoir plus et bénéficier de cette opportunité :

Si nous n’en sommes qu’aux prémisses de notre engagement de former 100 000 développeurs, les succès remportés jusqu’à aujourd’hui nous incitent à multiplier les initiatives pour augmenter le nombre de développeurs logiciels qualifiés en Afrique et redoubler d’efforts pour réduire le chômage sur ce continent.

Google, Andela, Pluralsight : Let's create the future together.
Google, Andela, Pluralsight : Let’s create the future together.

Strat

Un beau missile, pour bien commencer la semaine.

A Dakar, s’ouvre le Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique, théâtre d’expression de la pensée stratégique autour des enjeux sécuritaires auxquels le continent est confronté.

‘Stabilité et développement durables’, vaste chantier de réflexion pour nos hôtes dakarois et le bataillon d’experts invités par le CEIS, le Centre sénégalais des hautes études de défense et de sécurité et l’Institute for Security Studies.

Partenaires : IN Groupe , Safran, MBDA, Groupe Vicat, Corsair International, CSFRS – GeoStrategia, BOMBARDIER, Groupe Marck, Airbus, Fly Air Sénégal, CIAN – Conseil français des investisseurs en Afrique, HEC Paris, Total, SNCF, NAVAL GROUP, SOFRECAP, SUEZ, Défense Conseil International, Frenchshield, Nexter, Risk&Co.

Appréhendé dans le cadre de la coopération interétatique, l’arsenal des réponses régionales doit intégrer les paramètres de la sécurité globale et s’appuyer sur du matériel adapté.

Rendez-vous donc ensuite en janvier à Abidjan pour SHIELDAFRICA, le salon COGES + GICAT + GICAN accueilli par le gouvernement ivoirien.

http://www.dakarforum.org

Guéparde

Dépliez les nappes des synthés, envoyez les sub-bass et en avant Roland, direction le Dirty South en vrille Trap Africa mixée by Marina WILSON aka Cheetah, trois soirées sapées comme jamais jusqu’à dimanche au Bal Poussière.

Initiative funky de la marque de vêtements Afrikanista, lancée par Aissé N’Diaye, et du webzine puissant Black Square Community de Marina et Erika Wilson.

Via le clin d’œil au film d’Henri Duparc, trente ans bien dosés, un hommage festif à une pop culture africaine nourrie au vintage.

Dès ce vendredi donc, on va tester les rouges de Lyvv Cosmetics inventés par Victorine Sarr, les coiffures naturelles de Rehma, poser soit en sapeur, soit en robeuse, soit en pagneuse, et vibrer devant les platines de la guéparde.

www.afrikanista.com

I&P Afrique Entrepreneurs 2 réalise ses premiers investissements

I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE 2) réalise ses premiers investissements

Le fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2, lancé en décembre 2017 avec un premier closing à 50 millions d’euros, a réalisé ses premiers investissements. Opérant dans des secteurs d’activité très divers, les premières entreprises accompagnées par IPAE 2 se distinguent par  le fait que chacune d’elle, dès le début de son parcours, a choisi de s’implanter dans plusieurs pays d’Afrique, et par la forte composante technologique de deux d’entre elles.

Des PME à forte dimension régionale

Quelques mois après son lancement, IPAE 2 accueille trois nouvelles entreprises en portefeuille :

Afribon est spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation d’arômes alimentaires. Créé en 2012, le groupe dispose de cinq sites de production, au Cameroun et en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Rwanda, Tanzanie). En savoir plus

African Management Initiative (AMI), lancée en 2014, propose une offre pionnière de formations professionnelles à destination des entrepreneurs et managers, qui devrait profiter à plus de 20 000 personnes dans 11 pays africains différents. En savoir plusž

CoinAfrique est une plateforme communautaire de petites annonces 100% mobile inaugurée en 2015, conçue pour acheter et vendre des produits simplement. En savoir plusž

« Ces nouveaux investissements sont représentatifs de l’évolution d’une partie des entreprises que nous rencontrons. En effet, les entreprises africaines sont de plus en plus nombreuses à viser une expansion multi-pays. En outre, elles intègrent de plus en plus les nouvelles technologies à leur offre de service et/ou à leur business model », explique Jérémy Hajdenberg, Directeur Général Adjoint Investissement chez I&P.

Les objectifs du fonds IPAE 2 sur les cinq prochaines années 

Doté à terme de 80 millions d’euros (avec un second closing entre 70 et 75 millions avant la fin de l’année 2018), IPAE 2 ambitionne d’investir en fonds propres et quasi fonds propres dans 30 à 40 startups et PME dans les cinq prochaines années en Afrique Subsaharienne, notamment en Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale, mais aussi en Afrique de l’Est et à Madagascar. IPAE 2 est un fonds généraliste qui soutient des entreprises opérant dans des secteurs variés, comme par exemple l’agro-industrie, la microfinance, la santé, l’éducation, le BTP.

IPAE 2 réalise des investissements pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros, permettant ainsi à I&P de soutenir des entreprises matures et des projets de grande envergure. Ce segment des PME à fort potentiel constitue un puissant relais de croissance en Afrique mais il est encore en déficit de financement en dette ou en capital.

Au-delà de l’investissement en capital, IPAE 2 apporte aux entreprises une participation active à leur gouvernance, un appui managérial personnalisé et des ressources d’assistances techniques, permettant à celles-ci d’atteindre leur plein potentiel en termes de croissance et d’impact. Les enjeux ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et la mesure des impacts de l’entreprise sur ses parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, etc.) sont au cœur même du modèle d’investissement d’IPAE.

Choco

Le Marocain Yassine Lamjarred, du café La Martina à Rabat, seul représentant de l’Afrique aux Masters mondiaux du chocolat dans le cadre du Salon du Chocolat ( International Cocoa Organization (ICCO), Le Conseil du Café Cacao).

Sept créations à inventer dans les trois prochains jours dont un gâteau de voyage, en trois textures sur génoise, prêt-à-emporter, à couper au couteau, pouvant se conserver 5 jours.

Voir, faute de la goûter, sa pyramide-test : compote d’orange, pâte d’amande, noisettes, Cointreau.

Dans le jury, les meilleurs pâtissiers de la planète rassemblés par Cacao Barry, dont son compatriote Tahar Ait errami, du Mandarin Oriental Marrakech, passé par la brigade Ducasse.

Un salon dupliqué un peu partout, bientôt à Beyrouth, Séoul, Tokyo et Bruxelles, pour un million de visiteurs par an.

Le Suisse Cailler fut un pionnier en 1819, avant Suchard et Kohler. En 1836, le Français Menier invente la tablette, et en 1879 Lindt ose le chocolat fondant par conchage. Tobler crée le Toblerone en 1899, Barry le pain au chocolat en 1963.

L’Afrique produit 70% du cacao, reste le défi de la transformation.

www.worldchocolatemasters.com

21 millions de dollars de l’AfDB pour l’économie au Tchad

Malgré des signes de reprise économique après avoir été affecté par la forte baisse des prix du pétrole entre 2014 et 2017, le Tchad s’avère encore fragile et très dépendant de l’évolution des cours du baril de brut. Afin d’aider le pays à créer les conditions d’une croissance économique durable, le Fonds africain de développement (FAD) lui octroie un don de 21,2 millions de dollars pour soutenir la première phase de son Programme d’appui à la relance économique (PARE), qui débute en 2018.

Ce don a obtenu l’approbation du Conseil d’administration le 31 octobre 2018

Deux objectifs sont assignés au Programme. Premièrement, appuyer les réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques afin de créer une marge budgétaire plus propice au financement des investissements publics, qui tirent la croissance hors-pétrole au Tchad. Il s’agit notamment d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales non-pétrolières et de mieux maîtriser la dépense publique.

Deuxièmement, le programme entend soutenir des réformes visant à créer un climat plus propice aux investissements privés. Il s’agit de mesures à même de faciliter l’exécution des contrats, l’application des décisions de justice, l’obtention des permis de construire, la délivrance de titres fonciers, et d’améliorer la gouvernance du sous-secteur de l’énergie électrique.

Par ailleurs, le programme entend consolider les résultats obtenus dans le cadre des opérations d’appui programmatique que la Banque a financées depuis 2015 en faveur du Tchad. Ces opérations ont notamment contribué à atténuer les répercussions de la crise budgétaire et économique que le pays a traversée entre 2014 et 2017 à la suite de la baisse drastique des cours du pétrole.

« Ce programme, qui est financé par un don, vient en complément du programme triennal financé par le Fonds monétaire international qui contribue à la stabilisation de la situation budgétaire du Tchad », a tenu à préciser Ousmane Doré, directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale.

En tenant compte de cette première phase du PARE, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Tchad compte aujourd’hui 17 opérations représentant 217,91 millions de dollars d’engagements nets.

House Of Nü Bantu présente Miriam Makeba

House Of Nü Bantu présente Miriam Makeba : My Story, d’après l’autobiographie de l’artiste Miriam Makeba : Une voix pour l’Afrique. Pour la première fois en France, la vie de Miriam Makeba est interprétée sur scène sous la forme d’un récit théâtral et musical

Le 11 novembre 2018, se tiendra la première représentation du spectacle Miriam Makeba : My Story, au Théâtre La Comédie de Paris. Le spectacle – adapté de la traduction française du livre Makeba : My Story de Miriam Makeba et James Hall par Monique Navelet et Ranzie Casu (ed. Les nouvelles éditions africaines) – retrace les moments forts de la vie de l’artiste, rythmée d’innombrables épreuves qu’elle a su surmonter avec une résilience hors du commun. Le spectacle met en lumière cette personnalité contrastée peu connu du grand public.

La musique de Miriam Makeba incite les peuples africains à lutter pour leurs identités tout en prônant la tolérance

Celle que l’on nomme Mama Afrika est interprétée sur scène par la chanteuse Patricia Essong. Accompagnée par le comédien Emil-Abossolo Mbo et le musicien Indy Dibong, Patricia Essong a à cœur de traduire avec grâce et simplicité l’existence de cette légende de la musique qui avant, pendant et après son exil de trente ans (de son pays l’Afrique du Sud) a utilisé sa voix comme vecteur de paix et d’unité.

La musique de Miriam Makeba, sans jamais être teintée d’amerture ou de rancœur, incite les peuples africains à lutter pour leurs identités tout en prônant la tolérance.

Patricia Essong déclare, « Ce projet s’inscrit dans cette quête perpétuelle de connaitre l’histoire de nos anciens, de ceux qui sont partis, afin d’entretenir leurs mémoires. J’ai toujours été fascinée par Miriam Makeba et son parcours ; celui d’une femme résiliente ». Emil Abossolo-Mbo ajoute, « Ce 11 novembre, ce que nous vous proposons Patricia, Indy, et moi, c’est une esquisse, un « work-in-progress », un genre de délicieux apéritif ; sous forme de mise en espace, en lumière, en musique, en images et en sons, de quelques moments choisis de la très riche existence de Miriam Makeba ; de son énergie, de sa parole, de ses engagements, et surtout de son chant ».

Des nouveaux indicateurs du développement

Les Indicateurs du développement dans le monde (WDI) sont le jeu de données internationales sur le développement dans le monde le plus utilisé. S’appuyant sur des sources officielles et des estimations nationales, régionales et mondiales, les WDI donnent accès à quelque 1 600 indicateurs pour 217 économies et proposent des séries chronologiques couvrant parfois plus de 50 ans. Cette base de données aide ses utilisateurs — analystes, décideurs, universitaires et touts personne intéressée par l’état du monde — à comprendre le développement sous tous ses aspects, hier comme aujourd’hui.

Des informations de La Banque Mondiale

Depuis l’an dernier, le rapport annuel des Indicateurs du développement dans le monde est disponible en édition papier ou au format PDF. Cette année, les utilisateurs pourront naviguer sur le site Internet dédié aux Indicateurs du développement dans le monde : à travers cette nouvelle plateforme de présentation des données de la Banque mondiale, ils pourront découvrir ce qui se cache derrière les chiffres, les critères de couverture, les modalités de conservation ou encore les méthodologies employées. L’objectif est de proposer un guide pratique et accessible de consultation de la base de données et de permettre aux utilisateurs de découvrir les différents types d’indicateurs disponibles, de comprendre comment les données sont collectées et comment les visualiser en appui à l’analyse des tendances du développement.

Le nouveau site Internet dédié aux Indicateurs du développement dans le monde offre un certain nombre d’options, présentées ci-après.

1. L’exploration thématique des indicateurs

Les indicateurs utilisés dans les WDI sont organisés en six domaines thématiques : Pauvreté et inégalités ; Population ; Environnement ; Économie ; États et marchés ; et Liens internationaux. Chaque page thématique présente le type de données disponibles, une liste des indicateurs accessibles et des informations sur les méthodologies couramment employées ainsi que les écueils rencontrés.

2. Une vision instantanée des données dans le temps et dans le monde

Chaque page thématique propose une liste des indicateurs analysés et offre la possibilité de visualiser la couverture chronologique annuelle pour chaque décennie depuis les années 1960 ainsi que la couverture régionale pour chacune des régions de la Banque mondiale depuis 2010.

3. Des analyses narratives

Toutes les sections du site Internet illustrent la manière dont les indicateurs WDI peuvent être exploités pour analyser les tendances du développement et les problèmes rencontrés actuellement en termes de données, à travers des analyses narratives et des illustrations à partager. Les questions abordées sont variées, qu’il s’agisse de savoir où vivent les personnes les plus pauvres du monde, quelle est l’évolution de la croissance démographique ou si les enfants qui travaillent sont scolarisés.

4. L’accès aux données

Afin de faciliter l’accès aux séries chronologiques, le site Internet propose des liens directs vers le catalogue de données en libre accès, Open Data, et l’outil interactif DataBank d’analyse et de visualisation des données. Les utilisateurs peuvent également télécharger en toute simplicité l’essentiel de la base de données au format Excel et CSV et accéder aux informations sur les données API de la Banque mondiale.

5. Des fonctionnalités spécifiques

Les utilisateurs peuvent découvrir les groupements de pays utilisés dans les analyses de la Banque mondiale et visualiser facilement l’évolution des classements des pays au fil des ans, grâce à une carte interactive…

 

… ou découvrir la contribution de la Banque mondiale au suivi des objectifs de développement durable.

6. Un trésor de ressources

Le nouveau site Internet des WDI permet aux utilisateurs d’accéder facilement aux données et matériaux qui les intéressent, y compris des informations sur les sources et les méthodologies utilisées, les tableaux statistiques des WDI ou les archives des WDI.

Les WDI sont le fruit des efforts concertés de statisticiens et d’experts partout dans le monde. La base de données est produite et conservée par le Groupe de gestion des données, en collaboration avec plus de 200 agences statistiques, une cinquantaine d’organismes partenaires et l’ensemble du personnel de la Banque mondiale dans les bureaux pays et au sein des pôles mondiaux d’expertise.

La Doua

La mémoire, ce marqueur d’humanité. Ceux qui sont tombés pour la liberté ne seront jamais oubliés.

Au cimetière militaire de la Doua près de Lyon, 350 Africains dorment pour toujours et ce 1er novembre le collectif Africa50 et les Amis de la présence africaine à Lyon convoquent au souvenir.

Grâce aux recherches de Sadio Ngaide et de Christine Adjahi, les morts tirailleurs ont des noms : pour la Première Guerre mondiale, de A à Z, Tambouna Ahmadi tombé en janvier 19 et Ali Zeroult en juillet 18.

Invitation à lire David Diop, Frère d’âme : « J’ai attendu un peu, allongé près de tes restes à regarder passer dans le ciel du soir, bleu profondément bleu, la queue étincelante des dernières balles traçantes. Et dès que le silence s’est posé sur le champ de bataille baigné dans le sang, j’ai commencé à penser. Tu n’étais plus qu’un amas de viande morte ».

Emerging Valley 2018 et Digital Africa

Le sommet EMERGING Valley, fondé par Samir Abdelkrim et co-produit par StartupBRICS et MCO Congrès, sera le premier événement labellisé par « Digital Africa », l’initiative présidentielle d’Emmanuel Macron pour soutenir les startups africaines.

Après le succès rencontré par l’édition 2017 qui avait vu la participation d’acteurs emblématiques des écosystèmes numériques africains tels que Omar CISSÉ, le KLAB ou encore Fatoumata BA, EMERGINGVALLEY passe à l’échelle et se concentre sur quatre thématiques fortes déclinées en autant de plénières, keynotes et ateliers dans deux lieux exceptionnels : Le Palais du Pharo et thecamp !

Levée de fonds : Alors que le Président de la République a annoncé la création du fonds Digital Africa de 65 millions d’euros piloté par l’AFD, venez vous connecter avec des dizaines de décideurs, bailleurs et investisseurs de premier plan seront à EMERGING Valley !

#TECH4GOOD : Quels sont les innovations de rupture à fort impact social qui marchent au Nord comme au Sud ? Comment accélérer leur déploiement à l’échelle de solutions vertueuses et durables ? Comment conjuguer numérique et inclusivité au service des populations les plus fragiles ? En plus des plénières, 60 entrepreneurs sociaux africains seront accélérés et accompagnés durant EMERGING Valley !

E-Santé : L’émergence de la santé connectée en Afrique : de l’intelligence artificielle pour sauver les femmes enceintes aux applications pour lutter contre les déserts médicaux, peut on s’inspirer de l’innovation africaine pour rendre systèmes de soins plus agiles ? Quels partenariats construire entre les acteurs de la santé et les startups africaines ?

Territoires émergents : Energie, environnement, e-governance : comment l’innovation africaine et émergente permet de repenser nos modèles et de créer le futur ? Quelles solutions émergentes attendre des startups africaines pour réinventer les territoires méditerranéens et africains de demain ?

 

Ethiopiennes

Pour saluer la nouvelle présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, tout juste désignée par les parlementaires…

adressons un BigUp à sa jeune sœur Bruktawit Getahun, alias Betty G., candidate de l’Ethiopie pour le trophée d’artiste de l’année aux All Africa Music Awards.

Davido et Maître Gims sont en lice, résultat dans un mois, et chacun peut voter en ligne.

Quarante ans les séparent mais la diplomate de carrière et la chanteuse ont en commun d’avoir étudié sur les bancs du Lycée franco-éthiopien Guebre-Mariam, creuset de l’élite créé par le ras Tafari et le général des Gaulois.

http://www.afrima.org

Ethiopie, Sahle-Work Zewde présidente

Sahle-Work, 68 ans est désormais la quatrième chef de l’État de l’Éthiopie depuis l’adoption de la Constitution en 1995. Et ce pour un mandat de six ans.

Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique

Sahle-Work Zewde était la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA). Elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le bloc régional est-africain.

Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique

Sahle-Work Zewde
Sahle-Work Zewde

Le chef d’état-major du Premier ministre, Fitsum Arega, a tweeté que « la nomination d’une femme à la tête de l’Etat établit non seulement une norme pour l’avenir, mais booste aussi les femmes en tant que décideurs dans la vie publique ».

La présidente Sahle-Wor a également occupé un certain nombre de postes à l’ONU. Elle était jusque-là la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA).

Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le bloc régional est-africain.

Dans la constitution éthiopienne, le poste de président est honorifique, le premier ministre détenant le pouvoir politique.

121 millions de l’AfDB pour le transport aérien en RDC

La Banque africaine de développement continue d’œuvrer en faveur de l’amélioration du transport aérien en République démocratique du Congo (RDC).

Le jeudi 18 octobre 2018, une assistance financière de 121,4 millions de dollars, répartie en deux dons  – l’un octroyé via le Fonds africain de développement (FAD) et l’autre via la Facilité d’appui à la transition (FAT) –, a obtenu le feu vert du Conseil d’administration. Le tout est destiné à financer la phase II du Projet prioritaire de sécurité aérienne (PPSA), qui vise à développer un réseau intégré de transports, capable de relier tous les pôles économiques du pays.

Déployé sur quatre ans, ce projet prévoit notamment la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires de Kindu (est de la RDC), de Kisangani (nord) et de Mbuji-Mayi (sud), l’acquisition d’équipements de navigation aérienne, le renforcement des capacités des personnels techniques de l’Autorité de l’aviation civile et de la Régie des voies aériennes, ainsi que l’adhésion de la RDC au Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA).

« Ce projet devrait contribuer à améliorer durablement le transport aérien en RDC, en le rendant sûr et fiable, et ainsi renforcer son rôle dans le désenclavement intérieur et extérieur du pays », a expliqué Ousmane Doré, directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, qui souligne combien le secteur du transport aérien s’avère essentiel, sinon vital, pour les zones reculées de l’arrière-pays congolais.

Lancée en 2010, la phase I du Projet prioritaire de sécurité aérienne, que la Banque africaine de développement avait financée à hauteur de 145,5 millions de dollars, avait permis l’achat d’équipements de navigation aérienne, la mise à niveau des infrastructures aéroportuaires des trois principaux aéroports de la RDC – Kinshasa-Ndjili (ouest du pays), Lubumbashi (sud) et Kisangani (pour la phase I) –, outre un volet de renforcement des capacités.

Dune 91

Passez-moi le sel ! Alors que se referme la cuisine géante du SIAL Paris, on fera provision de cristaux d’une irradiante blancheur, récoltés à la surface des cuvettes salines du désert du Kalahari.

Prochaine moisson dans quelques semaines, avec l’été, 47° au mercure des Bushmen. Après les rares pluies, l’eau souterraine remonte à travers les roches vieilles de 300 millions d’années, et vient former la croute duveteuse.

Voici l’ Oryx Desert Salt de Samantha Skyring, le sel des sables présenté cette semaine à Paris, une production qui profite aux San de ! Xaus implantés à la 91ième dune sur la rivière Auob.

Vous irez sur place assez facilement, à 3h au nord d’Upington, en visant vers l’ouest par une piste qui traverse les lacs salés : pneus dégonflés, seconde enclenchée à haut régime, Land Rover en croisière sur l’immensité saline qui craque sous la gomme, un trip je vous dis !

Par ici, une vingtaine d’explorateurs, dont le Français François Balsan, cherchèrent jusqu’à l’épuisement la mythique Cité perdue du Kalahari. Mirage…

Oryx desert salt

Chimurenga

Le gaz moutarde tombait sur les Ethiopiens en 1936, lâché par les avions italiens. Et c’est donc à Palerme, Via Generale Vincenzo Magliocco – du nom du commandant de l’escadrille – que fait étape la biennale européenne Manifesta Biennial (Mikaela Poltz) à découvrir aux derniers soleils siciliens avant le 4 novembre.

Occasion de saluer la camarade Ntone Edjabe, croisé au Cap au siècle dernier, quand la jeunesse audacieuse nous faisait inventer le monde, et qui préside aux destinées de Chimurenga, le manifeste précoce d’un courant de pensée aujourd’hui étudié par les plus grands.

Car oui, sous-titré ‘L’imagination africaine d’un monde sans frontière’, Chimurenga Chronic spécial Palerme est en vente au théâtre Garibaldi, en Sicile.

La porte d’entrée de milliers d’Africains qui, bizarrement, fuient le « continent de la croissance ».

http://m12.manifesta.org/

Fonds Africain de Développement, une étape clé au Rwanda

« La Banque est bien consciente de tout ce qu’il reste à faire pour transformer l’Afrique sur le plan économique. C’est pourquoi des ajustements sont en permanence nécessaires pour améliorer les retombées sur le développement, susciter une plus grande participation du secteur privé et fournir aux pays membres, aux bénéficiaires et aux bailleurs de fonds une optimisation des ressources investies.

C’est dans cette perspective que le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, se prépare à accueillir les délégués à l’examen à mi-parcours de la 14e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-14), organisé du 24 au 26 octobre 2018 à Kigali, au Rwanda, sous l’égide du président Paul Kagame.

Le FAD est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Il compte 32 pays contributeurs et bénéficie à 38 des pays africains les plus vulnérables et les moins avancés. Depuis 1974, le Fonds a investi un montant cumulé de 45 milliards de dollars sur le continent africain. Ses ressources sont reconstituées tous les trois ans par les pays donateurs.

Depuis la dernière reconstitution des ressources du FAD, en novembre 2016, le Groupe de la Banque africaine de développement a fait face à des changements considérables dans sa structure, ses opérations, ses résultats et ses impacts, dans la perspective de répondre au défi croissant que pose la transformation économique de l’Afrique.

L’examen à mi-parcours offre aux représentants des États, aux donateurs, aux parties prenantes et aux gestionnaires du Groupe de la Banque africaine de développement l’occasion d’évaluer les résultats obtenus à ce jour, ainsi que de discuter et d’examiner les défis pour l’avenir.

Les gestionnaires du FAD vont procéder à un état des lieux des divers engagements du FAD-14, et examiner les stratégies à adopter pour l’avenir – notamment d’ici à la prochaine reconstitution du Fonds prévue en 2019 –, les innovations en matière de financement et la question de la viabilité du niveau d’endettement avec les représentants des pays donateurs.

En 2017, dans les pays bénéficiant du soutien du FAD, la Banque a construit 2 730 km de lignes électriques pour offrir aux ménages et aux entreprises un accès à l’électricité. Elle a également amélioré les techniques agricoles au profit de 7,8 millions d’agriculteurs, facilité l’accès aux transports de 13 millions d’Africains et procuré un accès à l’eau potable et à des services d’assainissement à 7,5 millions de personnes.

Le Fonds africain de développement a créé 1,4 million d’emplois, a permis à 181 000 petites entreprises d’accéder à des services financiers et a offert à de nombreux entrepreneurs la possibilité de créer et de développer leurs activités.

Le Fonds africain de développement soutient des programmes qui recoupent les priorités stratégiques des High 5 de la Banque, parmi lesquels de nombreux projets qui autonomisent les femmes et créent des opportunités économiques et d’échanges commerciaux. D’autres projets importants du FAD aident les pays bénéficiaires à affronter les effets néfastes du changement climatique. À ce titre, l’objectif du FAD-14 qui consiste à utiliser 40 % des approbations annuelles pour encourager un développement résilient au changement climatique et à faible intensité de carbone en Afrique sera pleinement atteint.

Plus du tiers des pays africains sont affectés par une situation de fragilité et des conflits qui ont entraîné le déplacement de millions de personnes. Par conséquent, le FAD continue à axer ses interventions sur le renforcement de la résilience, tant sur le plan local, que national et régional.

Le Groupe de la Banque africaine de développement joue un rôle déterminant pour favoriser les investissements privés dans les pays fragiles. Ce, en proposant des instruments de participation aux risques, en encourageant les investissements directs étrangers, en créant un environnement favorable et propice aux affaires et en renforçant les capacités des institutions clés.

L’intégration régionale en Afrique va améliorer les moyens de subsistance de millions de personnes et donner aux pays un accès à de vastes marchés. Le président rwandais Paul Kagame encourage d’ailleurs de manière stratégique le mouvement transfrontalier de personnes, les échanges commerciaux et les investissements, en ayant instauré un système d’entrée sans visa ou de délivrance de visas à l’arrivée au Rwanda pour les citoyens de tous les pays africains.

Le FAD joue un. Rpole crucial pour relever le niveau de vie des Africains, tant au niveau régional qu’au sein même des pays. Ainsi, dans le district de Kavange, au Malawi, les décaissements du Fonds mondial pour l’environnement de la Banque ont aidé les ménages ruraux et les petits exploitants agricoles à s’adapter au changement climatique. Eti Nankhonde, bénéficiaire, s’en est fait le témoin : « Je suis si heureux maintenant que j’ai cinq chèvres, ce que jamais je n’aurais pu rêver avoir. Avec ces chèvres, la faim appartiendra au passé. »

Le FAD soutient des centaines de milliers d’Africains, qu’il s’agisse de petits exploitants agricoles, de chauffeurs de poids lourds, d’adolescents en formation professionnelle, de femmes créant leur entreprise, d’enseignants ou de diplômés de l’enseignement supérieur.

Ces trois dernières années, le Fonds africain de développement a multiplié par 17 son soutien financier aux pays les moins avancés du continent.

Concours du meilleur billet Blog4Dev

De l’automatisation à l’intelligence artificielle, les progrès technologiques changent constamment notre façon de travailler. Des progrès qui incitent les entreprises à adopter de nouveaux modes de production, aidant ainsi les marchés à se développer et les sociétés à évoluer.

Bien que les progrès technologiques ferons disparaître certains métiers, notre dernière édition du rapport sur le développement dans le monde (a) note qu’ils entraîneront aussi la création de nouveaux emplois qui nécessiteront des compétences variées — telles que la capacité de résoudre des problèmes complexes, de travailler en équipe et de s’adapter—pour répondre à la demande croissante sur le marché du travail. Le développement des compétences est particulièrement important en Afrique subsaharienne, continent le plus jeune du monde et qui devra accueillir chaque année 11 millions de nouveaux entrants sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie.

Comme l’a souligné Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, dans un billet récent : «… le rythme de l’innovation est en pleine accélération, et les emplois de demain (dans quelques mois ou quelques années) exigeront des compétences spécifiques et complexes. La ressource que constitue le capital humain se révèlera alors plus précieuse que jamais.  Les pays vont devoir s’adapter aux nouvelles mutations du travail et préparer leur population aux emplois de demain. Ce défi fait partie des plus grands enjeux d’aujourd’hui… »

Votre avis nous intéresse. Dites-nous, en 500 mots maximum, comment résoudre ce problème de développement dans votre pays : quelles solutions pour transmettre de meilleures compétences aux jeunes Africains afin de les aider à se préparer à l’économie numérique et aux emplois de demain ?

  • Notre premier concours du meilleur billet, Blog4Dev a été lancé en 2014 par le bureau de la Banque mondiale au Kenya. Renouvelé chaque année, ce concours d’écriture invite les jeunes à s’exprimer sur un aspect crucial du développement économique de leur pays. Cela nous donne une occasion unique de mobiliser les jeunes Africains, d’entendre leur voix et de constitue une plate-forme de débat et de réflexion sur des sujets de développement importants.

    Depuis lors, Blog4Dev s’est développé dans d’autres pays sur des thèmes aussi variés que la façon de mettre fin aux violences sexistes ou le rôle du secteur privé dans la fourniture de services publics. Le concours teste l’originalité, la créativité et l’innovation.

    Cette année, pour la première fois, la région Afrique de la Banque mondiale lance ce concours sur tout le continent, invitant les jeunes de 48 pays à partager leurs idées sur la manière dont ils peuvent se préparer à l’économie numérique et au monde du travail de demain où la technologie sera omniprésente.

2065

‘En quête d’Afrique(s)’, Souleymane Bachir Diagne et Jean-Loup Amselle questionnent et parfois s’écharpent (Ed. Albin Michel). Avec l’ambition d’éclairer les pistes possibles d’un nouveau dialogue, l’inverse d’une doxa, des libertés inédites pour une histoire bientôt dite.

Et maintenant ? Voici donc Ambition Africa de Business France (Export), l’événement majeur 2018 du calendrier des affaires qui rassemble à Bercy pour 48h les hussards jeunes et moins jeunes d’une troupe occupée à recalibrer l’échange symbolique du donné et du recevoir, à inventer le commerce qui vient.

Tant et tant de rapports ont épuisé les Bics des économistes à la recherche d’une appétissante nébuleuse, cette ‘classe moyenne’ transcontinentale aussi bien camouflée que le zèbre dans les hautes herbes.

Qui pourtant est partout, urbaine d’abord, aux tentations de plus en plus extravagantes, aux attaches politiques de plus en plus floues, aux identités tout à la fois sanctuarisées et ouvertes sur le monde.

Ce peuple de consommateurs est né au XXIe s., son horloge interne pulse en data, ses vecteurs de communication sont digitaux, son volume d’achats pèsera 2065 milliards de dollars après-demain, en 2025.

https://events-export.businessfrance.fr/ambitionafrica2018/

La BEI finance 1 milliard d’euros aux énergies renouvelables

La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé un financement de 1 milliard € dans le secteur des énergies renouvelables, lors de sa dernière assemblée générale.

Cette enveloppe financière ira au profit de plusieurs projets dont deux projets de centrales solaires de 500 MW au Maroc, une centrale hydroélectrique de 420 MW au Cameroun, un projet d’interconnexion électrique entre le Mali et la Guinée, entre autres. Une centrale solaire de 42 MW en Pologne et la rénovation d’un réseau de distribution en Grèce figurent également parmi les bénéficiaires de ce financement.

L’ensemble de ces projets permettra un accès plus grand aux sources d’énergies propres et, par ricochet, une réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce milliard d’euros consacré au secteur énergétique fait partie d’une enveloppe de 6,6 milliards €, consacrée au transport durable, au développement urbain et à la promotion de l’investissement privé en Europe et en Afrique.

« Hier, le GIEC a réitéré le caractère impératif de l’accélération des investissements afin de réduire les émissions de carbone et de nous adapter au changement climatique. La Banque européenne a une expérience unique en ce qui concerne l’accompagnement des projets d’actions climatiques. Les projets que nous venons d’approuver, en tant qu’institution financière, viennent attester de notre engagement en faveur d’une finance climat accélérée, essentielle pour le futur de notre planète », a affirmé Werner Hoyer, le président de la BEI.

énergies renouvelables au Sénégal
énergies renouvelables au Sénégal

Stream

Le ‘Maboneng’ de Joburg s’appelle ‘SoPi’ à Paris, une évasion urbaine chaud-bobo, un caravansérail de tendanceurs bottinés. Et c’est là, au bout de 120 concerts, que s’achèvent trois nuits Made in Pigalle, avec un week-end pour mettre les tympans sur un transat.

En marge de ce festival MaMA valeureusement programmé en semaine pour les fêtards salariés, on suivra en Replay sur le web les conférences de la « Convention », mix du gratin international de l’industrie de la musique, et encore je fais un effort pour placer quelques mots de français (le programme décline des termes anglobish bien velus), du speed-meeting au cashless, ça streame dosé-dosé.

Autour de belles thémas comme « L’Afrique, un nouvel eldorado Music Tech », avec Alain Bidjeck, Anicet Nemani et Bimstr, Alizée Dallemagne et l’excellent Digital Lab Africa d’initiative française en Afrique du Sud – remarqué au dernier festival de Cannes – ou encore le génial DEEDO, à découvrir d’urgence pour envisager les musiques africaines hors de la galaxie du piratage, idée fixe à succès, et multilingue d’Awa GIRARD.

Classement Choiseul 100 Africa 2018

Choiseul 100 Africa 2018

Les leaders économiques africains de demain

Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle inédite réalisée par l’Institut Choiseul.

Il identifie et classe les 200 jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins appelés à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique dans un avenir proche. Dirigeants d’entreprises florissantes, entrepreneurs à succès, investisseurs et porteurs de projets innovants, etc., ils incarnent le dynamisme et le renouveau de tout un continent et portent les espoirs de toute une génération.

Découvrez le classement complet sur le site de Choiseul

Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain
Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain

Jean-Yves Le Drian en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso

Arrivé mercredi soir à Abidjan, le programme du ministre de l’Europe et des affaires étrangères comprenait un entretien avec le président Alassane Ouattara et la première présentation, en compagnie du ministre de la défense, ministre d’État, Hamed Bakayoko, de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme, projet à vocation régionale et internationale, annoncé par les Présidents Macron et Ouattara en novembre 2017.

M. Le Drian « lancera » aussi, officiellement avec le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, « l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro, le hub éducatif franco-ivoirien ». Selon la diplomatie française, ce « hub » permettra aux étudiants ivoiriens d’obtenir des diplômes universitaires français en Côte d’Ivoire.

Jean-Yves Le Drian se rendra ensuite à Ouagadougou du 18 au 19 octobre. Il y sera reçu par le Président Roch Kaboré, avec qui il évoquera la consolidation de la coopération antiterroriste, mais aussi le partenariat de développement. Dans cette perspective, il inaugurera, en présence de son homologue burkinabè Alpha Barry, la Maison de l’innovation et de la jeunesse, nommée « la Ruche », qui doit catalyser l’interaction entre les jeunes talents, les start-ups du numérique, ainsi que l’offre française d’enseignement supérieur. Ce site innovant, qui concrétise un des engagements du Président de la République dans son discours de Ouagadougou en novembre 2017, est le premier du genre dans le réseau français et bénéficie de l’appui de la société Orange pour l’accès au haut débit et l’équipement.

Le Ministre rencontrera également des représentants de la communauté française et fera le point sur les mesures de sécurité prises après les attentats qui ont frappé les intérêts français et l’état-major burkinabè le 2 mars dernier.

Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian

Mèche lente

Bientôt la bonne saison pour grimper le mont Cameroun, le ‘Char des dieux’ des Bakweri, les gars qui mirent une taloche aux Allemands en 1891.

A Buéa, là justement d’où nous écrit l’envoyé spécial du Monde, auprès d’habitants terrorisés par le conflit entre les Ambazoniens – dont les chefs biberonnent peinards aux USA ou en Norvège – et l’Etat central.

Mais plus question d’aller randonner sur le volcan, exit la course dite de l’Espoir un temps sponsorisée (hips) par une bière brune irlandaise, et le souvenir de mon plat de camarons – avalé un jour d’orage joliment scénarisé par ma Juliette – paraît si loin.

Des centaines de milliers de Camerounais ont fui, des centaines sont morts sous les balles des deux camps, des enfants que les Amba Boys privent d’école, voici la «situation».

A l’heure de l’infox rapide et du buzz jetable, soudain on tient un récit forgé par le vrai voyage d’un vrai reporteur, des lettres qui sentent la braise, le sang, la peur.

Aller au contact, bouffer des moustiques, rencontrer «Sylvia, la petite marchande de fripes qui vend désormais sa nudité, Julius, le tailleur, qui survit en changeant des pneus». Mèche lente d’une guerre hors des radars, entr’aperçue par un homme qui fait son métier.

Google en Made in Africa

Google pour le Kenya : Contribuer à développer l’économie kényane

Il y a 11 ans aujourd’hui, nous ouvrions nos bureaux à Nairobi, nos premiers en Afrique. Depuis, nous nous sommes concentrés sur notre mission visant à rendre l’information accessible et utile à tous, et nous avons lancé des programmes pour connecter les gens entre eux, former les jeunes Kényans aux outils numériques, aider les entreprises locales à tirer le meilleur parti du Web et faire connaître le Kenya aux touristes du monde entier.

Aujourd’hui, nous présentons d’autres produits et programmes qui vont dynamiser l’économie kényane.

Former 100 000 petits exploitants agricoles aux outils numériques
Nous annonçons aujourd’hui une initiative Google.org de 1 million d’euros, dont l’objectif est de former plus de 100 000 petits exploitants agricoles aux outils numériques l’année prochaine. Pour ce faire, nous travaillerons avec One Acre Fund, une organisation à but non lucratif dont le siège est situé à Kakamega, au Kenya, et qui finance à crédit des formations, des produits et des services pour les paysans à faible revenu.

Le but est d’aider ces fermiers à exploiter au mieux le Web dans leurs activités agricoles pour augmenter les rendements et la productivité. Ces fonds leur permettront de numériser leurs opérations et leurs tâches (formation, paiements, santé des cultures, etc.).

Street View sur Google Maps
Durant la dernière décennie, nous avons amélioré Google Maps en permanence pour vous aider à trouver les plus beaux sites à visiter, le meilleur moment pour le faire et le moyen idéal pour vous y rendre.

Aujourd’hui, dans l’outil Street View de Google Maps, nous mettons en ligne 9 500 km de routes kényanes cartographiées et accessibles dans le monde entier. Avec Street View, les Kényans comme les touristes peuvent découvrir les villes et les destinations du pays comme s’ils y étaient. 

 

Mode Moto de Google Maps
Chaque jour, nous devons décider où aller, par quel chemin et quand partir. Google Maps nous aide dans ces choix. La moto, ou « bodaboda », est un moyen de transport très prisé au Kenya. Plus d’un million de Kényans en ont fait leur mode de transport favori. Aujourd’hui et c’est une première en Afrique, nous sommes heureux de présenter un mode de déplacement dédié aux motos, qui propose des itinéraires et une navigation vocale. Nous espérons qu’il aidera les Kényans dans leurs déplacements et nous allons continuer à en améliorer le fonctionnement dans les prochains mois.

Compétences numériques en Afrique
L’année dernière, nous avons présenté des initiatives visant à fournir aux Africains les compétences et les outils dont ils ont besoin pour qu’eux-mêmes, et à travers eux leurs activités et leurs communautés, puissent profiter des avantages du monde numérique.

À ce jour, notre programme de compétences numériques nous a permis de former plus de 2,5 millions d’Africains sur les 10 millions prévus. Au Kenya, ce sont plus de 200 000 demandeurs d’emploi et plus de 400 000 entreprises qui ont acquis des compétences numériques utiles pour leurs objectifs professionnels et leurs besoins commerciaux.

Nous avons également formé plus de 9000 développeurs africains qui sont en passe d’obtenir une certification Google. En outre, en partenariat avec Udacity et Andela, nous avons octroyé 15 000 bourses pour une formation spécifique de 2 mois et 500 bourses pour suivre un Nanodegree d’une durée de 6 mois, à des développeurs débutants ou professionnels de plusieurs pays africains. Nos programmes visent à former aujourd’hui les développeurs africains aux emplois de demain. De fait, un grand nombre de diplômés de notre programme ont déjà un emploi. Allan Juma, membre d’une communauté rurale au Kenya, a trouvé du travail après avoir bénéficié du programme de bourse Google Africa.
Avant la fin du mois, nous allons annoncer 10 000 bourses de développeur, avec Pluralsight et Andela, pour continuer de soutenir les développeurs en Afrique

 

Launchpad Accelerator Africa
En mars, nous avons lancé la première session du programme Launchpad Accelerator Africa destiné à apporter une aide financière de plus de 3 millions de dollars à des start-ups technologiques basées en Afrique. Ce programme prévoit de l’accompagnement, la mise à disposition d’espaces de travail et un accès à la technologie. Au Kenya, quatre start-ups ont déjà bénéficié de ce programme :

  • Pezesha – Classe 1 : plateforme de microcrédit évolutive en « peer-to-peer » qui permet aux Kényans de prêter de l’argent à leurs concitoyens via un service de paiement mobile basé sur le Big Data et l’analyse de crédit.
  • Flexpay – Classe 1 : système d’achat en ligne avec mise en dépôt (« layaway ») automatisé et sécurisé.
  • Cloud9xp – Classe 2 : plateforme de réservation en ligne permettant aux utilisateurs d’acheter et de vendre des expériences dans différents lieux d’Afrique et du Moyen-Orient.
  • PayGo Energy – Classe 2 : compteur intelligent et service logiciel connecté permettant aux acteurs de la chaîne de valeur du GPL (gaz de pétrole liquéfié) de mieux servir leurs clients et de généraliser l’utilisation de combustibles plus propres en cuisine.

Google Impact Challenge
Plus de 5 500 candidatures ont été déposées pour le Google Impact Challenge au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud. C’est la première fois que nous lançons un Google Impact Challenge en Afrique. Cette initiative fait partie d’un plan d’investissement de 20 millions de dollars de Google sur ce continent pendant les cinq prochaines années.

De nombreux innovateurs africains font un travail remarquable dont l’impact est réel sur les communautés. C’est pourquoi nous souhaitons donner un coup de projecteur sur ces associations en leur apportant une aide pour financer leurs projets et leurs idées. Le processus de sélection des 12 finalistes a commencé et les lauréats seront désignés le 28 novembre à Lagos, à Nairobi et en Afrique du Sud.

Nous sommes convaincus que les outils technologiques peuvent aider les organisations locales et nationales à atteindre leurs objectifs et à résoudre une partie des problèmes parmi les plus urgents auxquels ce continent est confronté. Nous voulons également soutenir les personnes qui utilisent ces outils de manière innovante afin d’améliorer la vie de leurs communautés.

Prix YouTube Silver Button
L’année dernière, l’utilisation mobile de YouTube a bondi de 80 % : les vidéos YouTube sont de plus en plus consultées et les internautes consacrent de plus en plus de temps à cette activité. Cette hausse s’explique par la qualité incroyable des contenus que les créateurs chargent sur YouTube. À travers le monde, ce sont plus de 400 heures de vidéo qui sont chargées sur YouTube chaque minute.

Aujourd’hui, nous avons remis le prix Silver Play Button, qui récompense les chaînes YouTube ayant dépassé les 100 000 abonnés, à cinq YouTubeurs kényans :

Ce prix vient récompenser le travail et le dévouement dont ces créateurs ont fait preuve pour développer leur chaîne à ce niveau de professionnalisme. Le dynamisme de cette communauté de créateurs nous incite à créer des fonctionnalités qui facilitent le visionnage des vidéos et renforcent l’attrait des vidéos pour les spectateurs.

Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans notre projet d’aider les Kényans à tirer le meilleur partir d’Internet et à développer l’économie.

Vieux coco

Espoir caressé de voir les mânes d’Alberto Moravia veiller sur l’ouverture, chez lui à Rome ce matin, de l’Italia Africa Business Week/IABW.

Fatigué comme son communisme latin, rayonnant de sagesse à l’Italienne –un des rares peuples du monde qui sait bien manger, bien chanter et bien s’habiller en même temps-, l’octogénaire nous laisse ses Promenades africaines (Arléa), manière de déclaration d’éblouissement déguisée en testament vaguement panthéiste.

A 80 piges, il traverse le continent façon routard, et laisse au pied du Colisée le journal d’un voyage dans un monde aujourd’hui disparu, pareil à celui des Racines du ciel de Gary.

De ce fracas, l’Italie et ses masques actuels aux grimaces pas très vénitiennes émerge et se projette, avec un commerce extérieur vivace qui ne doit plus grand-chose aux nostalgies d’empire, avec un épais tissu de PME exportatrices et une culture commerciale élevée au rang d’art combinatoire.

L’organisateur

«Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur», s’amusait Jean Cocteau au pied de la Tour Eiffel. Ainsi de l’énigmatique futur de l’Afrique, que chacun veut décrypter.

Ce matin à la University of the Witwatersrand, le Africa-China Reporting Project (Bongiwe Tutu, Yu-Shan Wu) piste les ‘pouvoirs globaux face à l’Afrique’ dans le miroir de la présente Assemblée générale de l’ONU.

Avec l’appui de la Ford Foundation, l’Afrique du Sud, qui bientôt siégera au Conseil de sécurité, observe la tectonique géopolitique.

Ses chercheurs ( Prof. Tawana Kupe, Gilbert Khadiagala, Sithembile Mbete, Bob Job Wekesa) ont du pain sur la planche.

Avec le Rwanda musclé à l’Union africaine et à la Francophonie, avec les Algériens aux commandes d’Afripol, avec le Nigéria appelé à abriter la 3e population mondiale, avec le Maroc en mode ‘conquistador’, les mystères se transforment en rébus.