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Hilda

L’état d’urgence environnementale : ceux qui, au sud, en parlent comme un problème de bobo-riche, ont-ils vu l’épaisseur des ordures au bord du rail à Conakry ou la couleur du lac Victoria, celle des wc de Kampala ?

Saluons donc la venue à Paris ce week-end pour We Love Green d’Hilda Flavia Nakabuye. L’étudiante ougandaise, lanceuse d’alerte à pancarte et blogueuse émérite des ‘Striker diaries’, rappellera la dimension globale du danger à la tribune de la causerie « Qu’est-ce qui débloque ? », avec Le Monde.

Photo1 Frederic Noy

Mesurer l’inclusion financière

En 2011, la Banque mondiale – avec le financement de la Fondation Bill & Melinda Gates – a lancé Global Findex, la base de données la plus complète au monde sur la manière dont les adultes épargnent, empruntent, effectuent des paiements et gèrent les risques.

S’appuyant sur des données d’enquête collectées en collaboration avec Gallup, Inc., la base de données Global Findex couvre plus de 140 économies dans le monde. L’enquête initiale a été suivie d’une deuxième enquête en 2014, puis d’une troisième en 2017.

Compilée à l’aide d’enquêtes représentatives à l’échelle nationale auprès de plus de 150 000 adultes âgés de 15 ans et plus dans plus de 140 économies, la base de données Global Findex 2017 comprend des indicateurs actualisés sur l’accès aux services financiers formels et informels, et leur utilisation.

Elle fournit des données supplémentaires sur l’utilisation de la technologie financière (ou fintech), y compris l’utilisation de la téléphonie mobile et d’Internet pour effectuer des transactions financières.

A ce jour 69% des adultes dans le monde possèdent un compte en banque dans le monde

Les données révèlent des possibilités de renforcer l’accès aux services financiers chez les personnes qui ne possèdent pas de compte – les personnes non bancarisées – et de promouvoir une utilisation plus large des services financiers numériques par les titulaires de compte. La base de données Global Findex est devenue la clé de voûte des initiatives mondiales visant à promouvoir l’inclusion financière.

Largement citées par les chercheurs et praticiens du développement, les données de Global Findex servent à suivre les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de la Banque mondiale visant un accès financier universel d’ici 2020 et les objectifs de développement durable des Nations Unies.

En savoir plus sur le site du Global Findex de la Banque Mondiale

Sud Europe

L’Europe au sud, celle des espaces méditerranéen et ultramarin, celle de Valéry et de Braudel, celle des peuples des régions ultrapériphériques, des pays et territoires d’outre-mer, a voté.

De La Désirade à Futuna, de Mayotte aux Marquises, de Maripasoula à Pointe-Noire en Guadeloupe, voici 2,6 millions de Français auxquels Bruxelles accorde près de 20% du total de l’enveloppe française des fonds européens structurels et d’investissement.

N’en déplaise aux cyborgs carolingiens, l’Europe est au sud, sur les mers et les océans, tel l’archipel dessiné par Elie Faure.

Atlantique de Mati Diop remporte le prix du jury du festival de Cannes

Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Le film Atlantique sacré : « Atlantique », le premier long-métrage de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, était en lice, aux côtés de 18 autres films, pour remporter la Palme d’or lors du 72e festival de Cannes, qui se tenait du 14 au 25 mai.

Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Après ses premiers pas au cinéma en tant qu’actrice, notamment dans le film « 35 Rhums » de Claire Denis, Mati Diop s’était ensuite imposée comme réalisatrice. Elle a notamment signé Mille Soleils, un moyen-métrage très remarqué par la critique, tout comme plusieurs de ses films courts.

La réalisatrice est issue d’une famille d’artiste : elle est la fille du musicien Wasis Diop et la nièce du réalisateur Djibril Diop Mambety.

Une belle histoire, Chaque grande chose commence par une plus petite… Au Festival de Cannes 2019, deux versions longues de deux courts métrages ont été propulsées sur la liste des films en lice pour la Palme d’or. Annoncé jeudi 18 avril par le délégué général Thierry Frémaux, la Franco-Sénégalaise Mati Diop et le cinéaste français Ladj Ly, né au Mali, se trouvaient ainsi en compétition à côté de cinéastes déjà palmés d’or, comme Terrence Malick, Ken Loach ou les frères Dardenne.

Maty Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !
Mati Diop réalisatrice franco-sénégalaise remporte le prix du jury du festival de Cannes !

Lekela et Senelec, de l’énergie renouvelable avec des turbines d’éoliennes

Lekela, l’entreprise de fourniture d’énergie renouvelable qui délivre des projets à grande échelle en Afrique, a réceptionné aujourd’hui une livraison historique de pièces de turbines éoliennes de Vestas au Port Autonome de Dakar. Ces pièces, transportées par voie routière, constituent les premières livraisons  de matériels de production pour le Parc Éolien Taïba Ndiaye (PETN).

Cette étape importante pour le parc éolien de 158,7 MW représente une avancée significative dans le processus de construction qui a démarré en décembre 2018. La livraison a été marquée par une cérémonie organisée par le Port Autonome de Dakar et Lekela.

La cérémonie a vu la participation de Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Énergies, de Son Excellence Tulinabo S. Mushingi et de Son Excellence George Hodgson, respectivement ambassadeurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni, de Pape Mademba Bitèye, directeur général de Senelec, le fournisseur public national d’énergie, d’Aboubacar Sadikh Beye, directeur général du Port Autonome de Dakar, d’une délégation de la Banque Mondiale, et de Massaer Cissé, directeur général de Lekela Sénégal.

Une fois construit, le parc éolien comprendra 46 éoliennes Vestas pouvant produire chacune 3,45 mégawatts. Elles s’appuieront sur une tour en acier tubulaire de 117 m et auront une longueur de lame de 61,7 m, ce qui donnera une grande surface balayée de 12 469 m2. Cela permettra aux éoliennes de maximiser la quantité d’énergie capturée par le vent.

En plus de créer des centaines d’opportunités d’emplois durant les phases de construction, le PETN engagera un large programme socio-économique dans la région de Taïba Ndiaye afin de développer des moyens de subsistance durables pour la communauté locale. Des projets visant à améliorer l’agriculture locale, à fournir des possibilités de formation professionnelle, à rénover ou à construire des infrastructures locales comptent parmi les principaux points de ce programme qui durera 20 ans et investira jusqu’à 20 millions de dollars sur la durée de vie du parc éolien. Un nouveau marché a d’ores et déjà été construit pour offrir un environnement commercial sûr aux femmes locales, et un nouveau centre informatique est en cours de construction pour les écoliers locaux.

« C’est un moment très important pour Lekela et pour le PETN », a déclaré le directeur général de Lekela Sénégal, Massaer Cissé. « Le projet qui n’était qu’une idée il y a quelques années, est en train de devenir rapidement une réalité sous nos yeux. Dans peu de temps, le PETN fournira de l’électricité à plus de deux millions de personnes au Sénégal. Déjà, des centaines d’emplois sont en train d’être créés dans la construction, et d’autres avantages résulteront de la création d’une infrastructure et de services pour les travailleurs dans le cadre d’un programme d’investissement social de 20 ans qui profitera grandement à la région. »

Le PETN devrait commencer à transmettre de l’énergie au réseau local d’ici fin 2019 et fournira plus de 450 000 MWh d’électricité par an. Cela représente une augmentation de 15 % de la capacité de production du Sénégal et la fourniture d’électricité à plus de deux millions de personnes. Le Plan Sénégal Émergent – le programme gouvernemental d’accélération de développement économique, a joué un rôle crucial dans le succès du projet.

« Cette centrale est le fruit d’un partenariat fécond entre Senelec et Lekela », a expliqué Pape Mademba Bitèye, directeur général de Senelec. « Ce partenariat a été rendu possible grâce à l’Etat du Sénégal et à l’appui des autorités locales qui nous ont permis de lever toutes les contraintes liées à ce type de projet en facilitant notamment la mise à disposition du foncier et les garanties nécessaires. Nous nous réjouissons de cette forme de collaboration multipartite entre Senelec, les promoteurs et les populations et attendons avec impatience la mise en service de la première phase vers la fin de l’année 2019 ».

Lekela

À propos de Lekela

Lekela est une entreprise de fourniture d’énergie renouvelable qui réalise des projets à l’échelle industrielle permettant de fournir une énergie propre et indispensable aux communautés en Afrique.

Grâce à une plateforme conçue pour développer, détenir et exploiter des installations éoliennes et solaires, Lekela s’appuie sur la grande expérience des membres de son équipe et sur des décennies d’expérience prouvée dans le domaine de l’énergie de ses actionnaires fondateurs. Lekela possède les compétences et la volonté nécessaires pour faire avancer les projets de leur stade intermédiaire ou avancé à leur stade d’exploitation à long terme. En conséquence, Lekela fournit une énergie durable, fiable et à des prix compétitifs aux gouvernements, aux services publics et aux projets industriels de grande envergure.

Le portefeuille de projets actuel de Lekela comprend plus de 1 300 mégawatts répartis sur des projets en Égypte, au Ghana, au Sénégal et en Afrique du Sud.

Wari intègre WhatsApp

Wari et WhatsApp permettent désormais à leurs utilisateurs d’utiliser les services financiers de Wari sur l’application mobile WhatsApp

Plus d’un milliard de personnes dans plus de 180 pays utilisent WhatsApp pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, à tout moment et partout dans le monde. C’est la raison pour laquelle Wari a décidé de s’associer à la solution WhatsApp afin de permettre au grand public, par le biais de partenariats stratégiques, d’avoir accès à ses services financiers partout dans le monde sur WhatsApp.

Sur WhatsApp, les utilisateurs pourront facilement avoir accès aux services Wari fréquemment utilisés et initier des opérations financières qui incluent :
– Ouverture d’un compte Wari
– Rechargement de comptes Wari
– Crédit téléphonique
– Envoi et réception d’argent,
– Paiement de factures et abonnements TV

L’introduction de MyWari sur WhatsApp offre aux utilisateurs la possibilité de faire tous types de  transactions, de communiquer et d’effectuer facilement toutes leurs opérations, en même temps.
Ce service Wari sur WhatsApp est actuellement disponible en français, anglais, espagnol, italien et portugais. Le service sera bientôt accessible en russe et arabe. Cela permettra à Wari de répondre aux besoins d’une clientèle plus large dans le but d’accroitre sa présence sur différents continents et dans différentes langues.

En outre, la disponibilité des services financiers de Wari sur WhatsApp permettra à des millions de consommateurs de facilement initier des transactions financières, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde.

« Nous travaillons depuis plusieurs mois à la globalisation de notre plateforme par le biais d’acquisitions stratégiques et de partenariats sur tous les continents. Nous poursuivons notre développement des services et des canaux de distribution, toujours dans le but de créer un standard pour interconnecter les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, construisant ainsi le monde de demain », déclare Kabirou Mbodje, Président et CEO de Wari.

La solution Wari-WhatsApp est en droite ligne avec les ambitions de Wari d’offrir aux consommateurs des expériences innovantes grâce à des interfaces intuitives. Cette nouvelle offre place Wari dans une position privilégiée sur la scène internationale et dans le monde digital pour plus d’intégration sociale.

Kabirou Mbodje affirme que les plans d’expansion de l’offre digitale ont toujours été à l’ordre du jour. « Notre ambition est d’interconnecter directement les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité – car c’est le monde de demain », ajoute-t-il.

Cette offre sur WhatsApp est dans la vision de Wari qui est d’offrir à ses clients des services innovants au travers d’interfaces intuitives et de se positionner comme une plateforme pionnière dans le monde digital tout en poursuivant son développement global. « Ce nouveau partenariat avec WhatsApp confirme notre objectif stratégique d’assurer l’accessibilité de nos services clés au grand public grâce à l’évolution numérique », conclut Kabirou Mbodje.

Tactis lance Do4Africa

DO4Africa - Tactis

A l’occasion du Transform Africa Summit de Kigali, le cabinet de conseil Tactis et l’organisation Smart Africa signent un MOU (memorandum of understanding) concernant la co-gestion, l’administration et le développement du site Do4Africa  : la plateforme de référence pour l’identification des projets digitaux et les jeux d’open data en Afrique.

Do4Africa est une initiative originale du cabinet de conseil Tactis et du Secrétariat de Smart Africa avec l’appui de l’AFD (Agence Française de Développement) et le soutient technique de l’éditeur logiciel Open Data Soft et de l’agence de communication Pyco Group.

Qu’est ce que la plateforme Do4Africa ?

Do4Africa ou Digital Observer for Africa est une plateforme qui recense les projets innovants et digitaux en Afrique . De plus, il référence les jeux de données en Open Data du continent africain. Il répond à des besoins à l’échelle régionale et internationale de faciliter le partage de données de qualité et à jour sur les innovations technologiques et sociales en Afrique. La plateforme a été bâtie sur 3 principes fondateurs :
– l’intérêt commun,
– la collaboration
– l’open data.Une communauté dynamique qui accompagne l’essor de projets innovants

Do4Africa a pour vocation à être alimenté par une communauté ouverte d’entrepreneurs, d’innovateurs, d’investisseurs, d’étudiants et de développeurs. C’est une plateforme qui recense les projets aussi bien portés par des gouvernements, des entreprises, des startups, des ONG …

Une plateforme de mise en relation des acteurs numériques africains

Do4Africa est un outil efficace pour promouvoir le développement économique et encourager les innovations en mettant en relation les porteurs de projets et des investisseurs potentiels.
Le volet projet recense des projets innovants qui ont une composante digitale. Les projets sont divisés dans différentes catégories : infrastructures numériques, e-gouvernement, e-education, smart économie, smart environnement, social, e-sante et smart city.

Les 54 pays africains sont couverts. La plateforme de projets compte actuellement plus de 800 projets. Chaque description d’une initiative renvoie directement aux sites de référence des porteurs de projet afin que chaque visiteur du site puisse accéder à plus d’informations.

Tous les porteurs de projets peuvent directement soumettre leurs initiatives via le formulaire de contribution sur le site et faire partie de la communauté Do4Africa.

Le volet open data recense des jeux de données issues des plateformes ouvertes ou fournies directement par des partenaires portant sur des thématiques socio-économiques. L’objectif est de regrouper et de partager des données relatives au continent africain dans les domaines de l’énergie, la santé, l’éducation ou les nouvelles technologies de l’information. La plateforme compte aujourd’hui plus de 50 jeux de données.

Tactis Do4Africa
Tactis Do4Africa – La cartographie des projets numériques en Afrique

Développement de Do4Africa

L’objectif de la collaboration entre Tactis et Smart Africa est le partage de bonnes pratiques à l’échelle continentale, la promotion de l’ouverture des données et l’accélération de la transformation numérique du continent.

Présentation du cabinet de conseil Tactis

Tactis est un cabinet de conseil indépendant, leader français en matière d’aménagement numérique du territoire. Depuis 1995, Tactis accompagne les acteurs publics et privés pour leur apporter une expertise métier dans les domaines des infrastructures de télécommunication (FttH, 4G, 5G, Sat) et du développement de « smart territoires » (objets connectés, gestion de la donnée, smart mobilité, smart-grid, e-inclusion, participation citoyenne).

Tactis développe une expertise pointue en infrastructures numériques partagées (connectivité fixe et mobile, datacenter, etc.) auprès des acteurs privés (opérateurs, industriels, investisseurs, etc.)

Le cabinet réalise plus de 50% de son chiffre d’affaires à l’international, principalement en Afrique. Très actif en terme de veille et de prospective, Tactis est membre des associations et think-tank suivants : Digital Africa, Infranum, Smart Building Alliance (SBA), Renaissance Numérique, BIM Cities Alliance et le Cercle de Réflexion et d’Etude pour le Développement de l’Optique (CREDO).

Présentation de l’organisation Smart Africa

SMART Africa est un engagement audacieux et innovant de différents Chefs d’Etats et de Gouvernements Africains pour accélérer un développement socioéconomique durable du continent vers une économie du savoir avec un accès aux infrastructures haut débit et aux usages des Technologies de l’Information et Communication.

Le Sommet Transform Africa qui a eu lieu à Kigali, Rwanda du 28 au 31 Octobre 2013 a permis l’adoption du Smart Africa Manifesto par sept (7) Chefs D’Etats Africains (Rwanda, Kenya, Ouganda, Soudan du Sud, Mali, Gabon, Burkina Faso) avec un engagement fort de leardeship dans l’accélération du développement socio-économique à travers les TICs.

A ce jour, L’Alliance Smart Africa s’est étendue à 24 pays représentant plus de 600 millions d’habitants.

En savoir plus sur Tactis
En savoir plus sur Do4Africa

Viva !

Grosse journée à VivaTech où les robots font le job…

¤ chaussures à cirer ¤ maquillage à corriger ¤ nuage Insta à scanner ¤ photos à tirer ¤ VR dans les mirettes ¤ écrans qui parlent

L’apéro, ça, ce n’est pas leur affaire. Quant à croquer la pomme… pour un Appletiser ! Viva l’arrivée chez nous de ce divin breuvage inventé au Cap il y a un demi-siècle, seul soda africain avec l’Orangina.

Un shoot vert sur un tapis de fines bulles né à Elgin, terre de prés salés dans le vent du pôle.

http://www.appletiser.com

#VivaTech

Wari avec le constructeur rwandais Mara Phones

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Paris, le 16 mai 2019 à Viva Technology – Lors de la 4ème édition de Viva Technology à Paris, Wari et Mara Phones annoncent la signature d’un partenariat stratégique pour donner la possibilité à tous les utilisateurs des téléphones de la marque rwandaise Mara Phones de profiter des services financiers et commerciaux de Wari. Les deux entreprises africaines ambitionnent de collaborer ensemble et de se développer dans les 54 pays du continent. Les services Wari seront ainsi intégrés aux téléphones Mara dès la production, et ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara Phones.

Cette collaboration panafricaine entre deux grands acteurs aura un impact positif, local, et mesurable étant donné que Wari et Mara Phones s’engagent chacun depuis plusieurs années déjà à reverser un pourcentage de leurs bénéfices à des associations et autres organisations à but non lucratif.

« Nous sommes extrêmement ravis de cette collaboration et espérons qu’elle permettra à Wari de développer son offre intégrée au Mara Phone. Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari. L’objectif de Mara Phones est d’atteindre et d’offrir à leurs clients des téléphones de qualité fabriqués en Afrique », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara Phones.

« Ce partenariat est une belle opportunité pour Wari de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWariApp. Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite. En tant que champions africains du continent, nous devons nous soutenir et encourager le développement de partenariats africains pour créer de la valeur et accroitre la croissance économique », déclare Kabirou Mbodje, CEO de Wari.

Mara Phone sous Android

À propos de Mara Phones
Mara Phones, une filiale de Mara Corporation, une marque africaine fière et centrée sur la technologie, s’est concentrée sur l’Afrique et certains autres marchés émergents. Intégrer la technologie pour permettre la croissance et la prospérité des entreprises grâce à des produits et des services innovants fournis de manière très localisée.

Mara Corporation, une organisation africaine avec une perspective mondiale. Mara Phones se concentre sur la croissance des smartphones en Afrique tout en permettant l’accès à des outils et services innovants et utiles. Mara Phones est un facilitateur numérique pour l’inclusion financière, l’efficacité agricole, les outils et services commerciaux, la santé numérique et l’éducation. Mara Phones est le premier smartphone véritablement africain à des prix très abordables et de très haute qualité. L’entreprise de fabrication emploiera un groupe diversifié d’employés, créant ainsi un environnement inclusif.
www.maraphones.com

À propos de WARI
Créée en 2008, Wari est une plateforme numérique offrant des services financiers et non financiers à valeur ajoutée aux clients, entreprises, institutions et commerçants. Sa plateforme innovante, leader en Afrique de l’Ouest, disponible dans plus de 60 pays, 500 000 points de vente dans le monde et 45 000 points de paiement en Afrique, offre une large gamme de produits et services (paiement des factures d’eau et d’électricité, pensions, bourses et salaires, abonnement TV, temps d’antenne, loteries, cartes de paiement Wari, transferts, etc) et accepte tous moyens de paiement (espèces, comptes bancaires, bons, cartes, portefeuilles, etc).

L’objectif de Wari, pour l’Afrique et l’étranger, est de promouvoir l’inclusion financière et sociale pour tous, au sein d’un écosystème Wari ouvert, intégré et agrégé à travers un service abordable, simple et pratique conçu à partir des demandes et des besoins, avec des partenariats stratégiques, un réseau solide et une plate-forme hautement sécurisé et conforme
Site Web : www.wari.com

35°Nord – Agence de relations presse

Angola

Dans le sud angolais, au Namibe, je sais des lieux qui vous retiennent. Beauté déjà australe de la nature civilisée, et le fantôme du Corse là-bas pile en face à Sainte-Hélène, et les spectres de la Côte des squelettes au bout de la plage.

Saluons donc la parution en France, chez Michel Chandeigne, de cette histoire de l’Angola proposée par le célèbre africaniste David Birmingham de l’Université du Kent.

Tout commence en 1820 alors que le Portugal tente de créer un troisième empire, africain, après la perte des empires d’Asie et d’Amérique. Luanda, future « Barcelone » ou « Naples » de Joburg ?

A tête renversée dans l’hémisphère sud, tentation de composition géo-morpho façon Europe/Méditerranée : l’Angola serait ainsi le sud latino-disruptif de l’ex-ANC land, son nord mental.

Financement de microprojets dans le sport

Sport & Développement
Sport & Développement

Sport & Développement, nouvel incubateur de microprojets en Afrique

La Guilde Européenne du Raid, ONG créée en 1967, lance le programme « Sport & Développement », en partenariat avec l’Agence Française de Développement.

Grâce aux valeurs qu’il véhicule, le sport a un véritable impact sur l’éducation, la cohésion et l’intégration sociale, la santé, l’égalité et l’insertion professionnelle. La Guilde, en partenariat avec l’Agence Française de Développement, va mobiliser les vertus du sport au plus près des populations, au service du développement durable et de la paix en Afrique et en Haïti.

L’objectif du programme est d’établir et de soutenir des partenariats entre des associations françaises et des acteurs africains et haïtiens dans la création d’initiatives locales de développement par le sport.
Ces initiatives de terrain vont prendre la forme de microprojets répondant aux besoins exprimés par les communautés : ils seront des leviers pour l’intégration des personnes handicapées, l’égalité femmes-hommes et l’autonomie des femmes, l’éducation, la cohésion sociale, la formation professionnelle, le respect de l’environnement, etc.

Vincent Rattez, Président de La Guilde, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

L’équipe de Sport & Développement va accompagner de petites associations françaises de solidarité internationale dans la conception de leur projet, dans leur financement (entre 2 000 et 20 000 euros de don par microprojet) et dans leur évaluation, sans oublier la capitalisation de leurs expériences.

Cet accompagnement prendra à la fois la forme de conseils, de formations en gestion de projet et de soutien financier.

L’ouverture du premier appel à projet est disponible sur la plateforme Portail Solidaire www.portailsolidaire.org. Le Portail Solidaire est un projet collaboratif de La Guilde qui met en lien des porteurs de projets de solidarité internationale avec des bailleurs de fonds.

Accéder à l’appel à projets Sport & Developpement

La Guilde

“Le programme Sport & Développement s’inscrit logiquement dans l’histoire de La Guilde. Nous agissons en faveur des microprojets en Afrique depuis 36 ans. La Guilde à travers son programme « Agence des Micro Projets » a financé en 2018 une centaine d’actions permettant à de nombreuses communautés locales d’améliorer leurs conditions de vie et de gagner en autonomie tout en préservant l’environnement. Le programme Sport & Développement s’inscrit dans cette logique de micro-initiatives en ayant recours au levier du sport.

Dans un continent aussi jeune que l’Afrique (selon l’UNESCO, « plus de 60% de la population africaine a moins de 35 ans ») et où la pratique sportive rayonne autant, cela nous a semblé innovant et prometteur. Nous avons donc accepté de collaborer avec l’Agence Française de Développement, et nous comptons associer également des partenaires privés. Cela s’inscrit aussi dans le dispositif du gouvernement français de coopération avec l’Afrique en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.”
Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde Européenne du Raid

De gauche à droite : Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde, Vincent Rattez, Président de La Guilde, Auriane Buridard, Chargée de mission Sport & Développement, Laetitia Habchi, Conseillère Sport & Développement chez l’Agence Française de Développement, 
Thierry Barbaut, Directeur numérique et chef de projet Sport & Développement, Cécile Vilnet, Coordinatrice Sport & Développement, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

En savoir plus sur le programme Sport et Développement:

A propos de La Guilde Européenne du Raid

La Guilde Européenne du Raid est une Organisation Non Gouvernementale créée en 1967 et reconnue d’utilité publique. 
Elle met en œuvre différents programmes qui incitent les jeunes à s’engager et entreprendre dans l’action internationale de terrain :

  • Les Bourses de l’Aventure et de l’Aventure Maritime, pour encourager le dépassement de soi et la découverte du monde. La Guilde promeut ces actions par l’organisation annuelle du Festival du Film d’Aventure de Dijon et des Ecrans de la Mer aux Sables d’Olonne.
  • Le Volontariat, avec la présence de plus de 700 volontaires à travers le monde, pour des durées allant de 6 mois à plusieurs années.
  • L’Agence des Micro Projets, programme national d’accompagnement et de financement des projets de terrain des petites associations françaises de solidarité internationale et de leur partenaire local.
  • L’aide au développement avec un programme ambitieux de recyclage de déchets électroniques en Afrique subsaharienne.
  • Sport & Développement, pour soutenir les acteurs sportifs et faire de la pratique sportive un levier de développement en Afrique et en Haïti (nouveau programme 2019).

Bel ailleurs

La Barbadienne Rihanna rejoint LVMH, Joël Andrianomearisoa représente Madagascar à la Fondazione La Biennale di Venezia : l’heure du voyage aux sources belles du divers.

En l’éclaireur, là, au Québec, Thierry Mugler.

Le Musée des beaux-arts de Montréal présente jusqu’au 8 septembre la sublime rétrospective Couturissime, une première mondiale.

Avec Groupe Clarins, THIERRY MUGLER et RBC. http://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/thierry-mugler/

Le pouls de l’économie africaine

Réalisé par le bureau de l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, le rapport Africa’s Pulse présente semestriellement les perspectives macroéconomiques à court terme du continent. Publiée en octobre et en avril, pendant les Assemblées annuelles et les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, chaque édition du rapport comprend un dossier spécial sur un enjeu spécifique de développement qui influe sur l’avenir économique du continent.


Après la pire crise économique de ces deux dernières décennies, la reprise de la croissance en Afrique subsaharienne est restée fragile ces dernières années. Un constat toujours d’actualité selon la 19e édition du rapport Africa’s Pulse, qui vient de paraître : la hausse du PIB en 2018 est revue à la baisse, à 2,3 %, avant un léger rebond en 2019, à 2,8 %.

« Trois ans après la crise, nous devrions observer une reprise plus généralisée. Or, nous avons dû revoir à nouveau nos estimations à la baisse pour 2018 », indique Gerard Kambou, économiste senior à la Banque mondiale pour l’Afrique. « Les dirigeants des pays d’Afrique subsaharienne peuvent adopter des politiques intérieures plus volontaristes pour affronter la volatilité de la conjoncture internationale, et ils devraient agir sans tarder. »

Le rapport souligne le rôle clé que jouent les trois plus grandes économies du continent, le Nigéria, l’Angola et l’Afrique du Sud, dans le dynamisme économique de la région. Au Nigéria, la croissance s’est certes accélérée en 2018 par rapport à 2017, à la faveur d’une légère reprise dans le secteur non pétrolier, mais elle est restée inférieure à 2 %. L’Angola demeure en récession, la faiblesse de la production ayant fait brusquement reculer la croissance. L’Afrique du Sud, qui est sortie de la récession au troisième trimestre de 2018, ne connaît qu’une croissance modeste, les incertitudes politiques pesant sur la confiance des investisseurs.

Sur le reste du continent, les performances en 2018 sont mitigées. Selon le rapport Africa’s Pulse, les pays riches en ressources ont profité du redressement du prix des matières premières et de la production minière, ainsi que de la hausse de la production agricole et des investissements publics dans les infrastructures, indispensables pour rapprocher les consommateurs, les biens et les marchés. Les réformes engagées dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale commencent à porter leurs fruits, même si les efforts semblent marquer le pas dans certains cas. Les économies moins tributaires des ressources naturelles, comme le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda et plusieurs pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le Bénin et la Côte d’Ivoire, ont affiché de solides performances en 2018.

Le rapport revient également sur deux facteurs qui continuent de freiner la croissance dans la région : la dette et la fragilité. Au-delà de l’alourdissement de l’endettement, le problème est lié aux caractéristiques de la dette et aux vulnérabilités qu’elle génère. Les pays qui se tournaient jusque-là vers des sources concessionnelles traditionnelles et garanties par l’État pour financer leur dette extérieure font de plus en plus appel à des fonds privés, coûteux et dépendants du marché, qui accentuent les risques. Fin 2018, pratiquement la moitié des pays d’Afrique subsaharienne couverts par le cadre de viabilité de la dette (a) des pays à faible revenu étaient menacés de surendettement voire en situation de surendettement, une proportion qui a doublé par rapport à 2013.

L’atonie de la croissance dans un petit nombre de pays fragiles prive le continent de plus d’un demi-point de pourcentage par an, constate le rapport, l’équivalent de 2,6 points de pourcentage en cinq ans. Le rapport recommande aux pays de s’employer à renforcer les capacités des États et les institutions garantes de la paix et de la sécurité, mais aussi d’améliorer les services à la population afin de reconstituer les piliers économiques et sociaux pour bâtir un avenir meilleur.

« Avec l’évolution de la nature et des facteurs de fragilité, l’approche à adopter pour les surmonter gagne en complexité », analyse Cesar Calderon, économiste principal à la Banque mondiale et auteur principal du rapport. « Cela plaide pour des solutions toujours plus collectives. Des institutions régionales et infrarégionales doivent pouvoir assurer la paix et la sécurité mais aussi intervenir en cas de chocs économiques qui débordent les frontières nationales. »

Le rapport revient également sur les perspectives qui se profilent à l’horizon pour l’Afrique subsaharienne en mettant en lumière les enjeux de la révolution numérique. Le continent se trouve à un point d’inflexion crucial de la demande de transformation numérique et d’adhésion à cette révolution. L’Union africaine s’est récemment fixé pour ambition de permettre à chaque habitant, chaque entreprise et chaque administration d’Afrique d’être connectés à internet et d’en recueillir les fruits. Cette perspective pourrait offrir d’incroyables dividendes en termes de croissance inclusive, d’innovation, de création d’emplois, de fourniture de services et de réduction de la pauvreté en Afrique.

À l’échelle de tout le continent africain (Afrique subsaharienne et Afrique du Nord comprises), la transformation numérique pourrait entraîner une hausse annuelle de la croissance par habitant de 1,5 point de pourcentage et faire reculer le taux de pauvreté de 0,7 point par an, estime le rapport. Pour la seule Afrique subsaharienne, le passage à l’économie numérique pourrait se traduire par une hausse annuelle de la croissance de pratiquement 2 points de pourcentage et un recul de la pauvreté proche de 1 point de pourcentage par an.

Conjugués à des investissements plus massifs dans le capital humain, les retombées d’une telle transformation sur le continent pourraient plus que doubler. Ces effets seront d’autant plus importants que l’essor de l’économie numérique s’accompagne de réglementations capables de créer un environnement commercial dynamique, du développement de compétences qui préparent les travailleurs aux métiers de demain et de l’avènement d’institutions responsables qui utilisent les aouts d’internet pour renforcer l’autonomie des citoyens.

La République Démocratique du Congo au Salon Viva Technology

Pour la toute première fois, la République Démocratique du Congo prendra officiellement part à un salon technologique international d’envergure. En effet, elle sera officiellement présente au « Salon Viva Technology » du 16 au 18 mai 2019 à travers la tenue d’un pavillon pays auquel seront associés plus de vingt acteurs congolais du secteur (start-up, académies de codeurs, incubateurs, investisseurs et plusieurs conseillers de la Présidence de la RDC).

C’est suite à la venue de « VivaTech » à l’édition 2019 de la Kinshasa Digital Week – le plus grand forum tech B2B de la RDC – qu’une délégation nommée « Viva RDC » a été mise en place à l’initiative des organisateurs du Forum et le concours du Conseiller Spécial auprès de la Présidence de la RDC chargé de l’économie numérique. A noter également le soutien de nombreux acteurs privé tel que la Rawbank et Vodacom.

Selon le Conseiller Spécial, l’objectif est clair: « la RDC regorge de talents dans les nouvelles technologies. Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, l’économie numérique sera mise au cœur d’une stratégie visant l’avènement de la bonne gouvernance et le développement de notre pays. Ces nombreux talents seront les forces vives de cette économie numérique».

Thomas Strouvens, Coordinateur de « Viva RDC » et Organisateur de la Kinshasa Digital Week ajoute que : « C’est un tournant considérable dans lequel la RDC souhaite résolument s’engager. En ce sens, nous invitons tous les acteurs – s’intéressant de près ou de loin à l’écosystème tech de la RDC – à nous rencontrer. Une nouvelle dynamique anime désormais le pays. L’ambition est de la concrétiser dans des partenariats et réalisations concrètes et prolifiques. Vous pourrez constater le sérieux de ces aspirations en prenant part à la Kinshasa Digital Week 2020! »

La 3ièmeédition de la Kinshasa Digital Week se veut audacieuse. Ainsi, un partenariat a été conclu entre le Forum et le Groupe Publicis/AG-Partners pour en faire un Sommet Régional incontournable pour l’Afrique Centrale. Le rendez-vous est pris!

Si vous êtes à Paris et que vous souhaitez rencontrer la délégation « Viva RDC » et/ou prendre part activement à Kinshasa Digital Week 2020 ? N’hésitez pas à nous contacter par courriel à l’adresse électronique suivante :thomas@kinshasadigital.com

Le prix de l’info

Kidal-Bouar, 3119 km virtuels séparent ces deux planètes au fond de la galaxie, dernier voyage de trois reporteurs assassinés par des gens qui courent toujours, qui prennent leur petit café chaud le matin.

La mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, mes deux ex-confrères de RFI – Radio France Internationale, et de la photographe Camille Lepage, brille désormais au cœur de Paris.

N’oublions pas les deux journalistes centrafricains Désiré Sayenga et René Padou, tués quelques jours avant Camille.

A l’heure de l’infox et du brand-content, rappel du prix de l’info.


Photo©AFP

Mbembe

Vive le printemps des idées à la mode Columbia University in the City of New York.

L’antenne parisienne de la belle intello new-yorkaise, qui anime l’Institute for Ideas & Imagination (Eve Grinstead), annonce sa 2e promotion de bourses 2019-20.

Une communauté de chercheurs, d’écrivains et d’artistes invitée à animer la conversation des arts et de la recherche. Une volonté de voir loin.

Parmi les nouvelles recrues du 3I, le puissant Achille Mbembe, de l’institut Wiser de University of the Witwatersrand.

https://ideasimagination.columbia.edu/

https://wiser.wits.ac.za/

Afrobytes le rendez-vous de la tech africaine

Afrobytes est une place de marché internationale qui rassemble les entreprises innovantes désireuses de se développer sur les marchés africains. Se retrouveront ainsi sous un même toit, le meilleur des écosystèmes d’innovation d’Afrique anglophone et francophone, auxquels se joindront des acteurs venant d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie. Chaque année, les grands noms de la Tech Mondiale tels que Paypal, Alibaba, Vodafone, Orange, Google, Facebook, Eutelsat, Kaspersky, SAP, et bien d’autres encore… rejoignent de plus en plus nombreux Afrobytes pour accélérer leur stratégie africaine.


C’est déjà la quatrième édition ! Et pour 2019 c’est à la Station F que l’équipe d’Afrobyte réunira le meilleur des technologies africaines.

Via son format exclusif, appelé “Pitch My Country”, Afrobytes proposera des focus sur six marchés clés d’Afrique: Ghana, Ethiopie, Afrique du Sud, Maroc, République Démocratique du Congo et Nigéria. Ces pays seront “pitchés” par des startups à forte croissance sélectionnées par les partenaires locaux d’Afrobytes.

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed les fondateurs de Afrobytes

Les 10 meilleures startups d’Afrique francophone du tout nouveau programme l’Afrique Excelle de la Banque Mondiale profiteront de cet événement pour effectuer leurs levées de fonds auprès des investisseurs.

Cette année, Afrobytes présentera sa sélection dont le numerus clausus est fixé à 3 startups par an:

  • Authgate, solution couplant Fintech et IoT pour les commerces – Afrique du Sud
  • Kahawa1893, marque de café premium 100% traçable grâce la Blockchain – Kenya / Silicon Valley
  • Zayride, future licorne du transport intelligent sur un marché de 110 millions d’habitants – Ethiopie
Bonny Maya est le fondateur de la plateforme de e-commerce emart.cd et il sera présent à Afrobytes

Les fondateurs Haweya Mohamed et Ammin Youssouf sont heureux d’annoncer qu’Afrobytes rejoint cette année le réseau très sélectif de conférences européennes Startup Sesame aux côtés des meilleures conférences tech européennes: Slush, TNW Conference, 4YFN, Hello Tomorrow, Pionners, France Digitale…

Plus que jamais, Afrobytes se positionne comme pont stratégique entre les acteurs de la nouvelle économie africaine et les acteurs désireux d’adresser les besoins du futur continent le plus peuplé et le plus jeune. Rendez-vous le 15 mai à Paris!

Quand: de 09h à 20h

Où: @Station F, 5 Parvis Alan Turing, 75013 Paris

A propos de Afrobytes:

Afrobytes est basée à Paris à la Station F et a été fondé par Haweya Mohamed et Ammin Youssouf. Que ce soit à Paris, Londres, New York, San Francisco, Hong Kong, Nairobi ou Addis Ababa, Afrobytes se donne pour mission de connecter le meilleur de la Tech Africaine avec le meilleur de la Tech mondiale. Pour ce faire, l’entreprise organise des événements technologiques internationaux afin de donner à la Tech Africaine une visibilité mondiale.

De grandes entreprises telles que Facebook, Google, Consensys, SAP, Kaspersky, LVMH, Sanofi, JCDecaux, Instagram, Alibaba et bien d’autres encore, ont participé à Afrobytes pour rencontrer les meilleurs talents technologiques des marchés africains.

Ces événements sont couverts par des médias internationaux tels que BBC, France 24, Quartz, TechCrunch, Black Enterprise, Forbes, TV5Monde, Les Echos et Le Figaro.

Le travail et l’influence de Afrobytes sont maintenant reconnus à travers le monde. En 2018, les deux fondateurs ont été classés dans les 100 Personnes les Plus Créatives dans le Monde des Affaires par le magazine Fast Company (rang 94-95) et les 50 Entrepreneurs les Plus Audacieux par le magazine Entrepreneur.

Kasada Capital Management lève 500 millions

Kasada Capital Management, nouvelle plateforme d’investissement dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, a clôturé sa première levée de fonds pour Kasada Hospitality Fund LP avec des engagements en fonds propres de plus de 500 millions de dollars. Cette annonce fait suite au communiqué de juillet 2018 par Katara Hospitality et Accor, qui contribueront respectivement à hauteur de 350 millions et 150 millions de dollars. Dans une région qui offre de solides perspectives de croissance, Kasada prévoit la construction de nouveaux hôtels ainsi que la rénovation et l’acquisition d’hôtels existants (greenfield et brownfield).

Le secteur de l’hôtellerie en Afrique subsaharienne est l’un des plus prometteurs dans une région qui bénéficie d’économies en forte croissance et d’une classe moyenne émergente. Il est cependant l’un des moins bien desservis, avec des marchés à fort potentiel encore largement inexploités.

Pionnière en Afrique subsaharienne, la plateforme Kasada Capital Management entend créer le lien entre les acteurs locaux du marché de l’hôtellerie et les investisseurs internationaux. L’équipe est codirigée par Olivier Granet (CEO & Managing Partner), précédemment Directeur général d’AccorHotels Afrique et Moyen Orient, et David Damiba (CIO & Managing Partner), ancien Associé chez Helios Investment Partners. Olivier Granet possède plus de 20 ans d’expérience dans le secteur hôtelier chez Accor, où il a dernièrement supervisé un portefeuille de plus de 200 hôtels comprenant 50 000 chambres à travers 30 pays. De son côté, David Damiba cumule 25 années d’expérience dans le secteur financier, aussi bien sur les marchés matures que les marchés Africains, notamment chez Helios où il était spécialisé dans les portefeuilles d’investissements en crédits structurés à fort potentiel d’appréciation. Olivier Granet et David Damiba seront à la tête d’une équipe unique rassemblant des expertises aussi bien dans le secteur hôtelier que dans le private equity et le financement de projet avec une excellente connaissance des marchés africains.

Afin de devenir le premier fonds durable dédié à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, Kasada s’engage pour que son impact social positif soit visible à chaque étape de ses investissements. Sa stratégie de co-investissement avec des partenaires locaux soutiendra la création d’emplois et encouragera l’entrepreneuriat local. Ainsi, l’ensemble des acteurs du secteur hôtelier, aussi bien les investisseurs que les constructeurs ou les équipementiers, bénéficieront de l’engagement de Kasada.

À l’occasion de cette première levée, Olivier Granet a déclaré : « Les conditions sont actuellement réunies pour investir de manière innovante dans le secteur hôtelier en Afrique. Dans le reste du monde, des plateformes semblables à Kasada sont déjà établies et rentables, mais elles n’existent pas encore avec la taille critique et la structure intégrée nécessaires en Afrique subsaharienne. Le moment est donc venu de mettre en œuvre des stratégies audacieuses. Avec le soutien d’Accor et de Katara, nous bénéficions d’un avantage compétitif unique grâce à un solide portefeuille de marques et un accès aux institutions de financement locales et internationales. Nous sommes ainsi mieux équipés pour répondre aux besoins de la région, offrir à nos clients des produits attractifs et atteindre prochainement une position de leader sur le marché. Notre équipe, composée aussi bien d’experts du financement de projets que de la gestion hôtelière, tous dotés d’une solide connaissance du terrain, a tous les atouts nécessaires pour réussir. »

Avec 35° Nord

Trop bouche

Salle pleine à Paris pour Le Magnific, le Wé pas vain qui a trop bouche. Un gars de l’ouest façon levée des Krous.

Avec lui, plié mdr – connaisseur connaît -, nous avons fait le tour de la zone CFA, label de ce festival Made in Mamane Humoriste baptisé Comédie Festival Africain.

En première écoute, et donc au premier degré, on rit toutes les quinze secondes, à l’unisson des centaines d’Ivoiriens présents.

En sortant, comme le sentiment d’avoir assisté à la création en direct d’un tableau sombrissime. Un canardage radical, chaque projectile faisant sauter une couche de vernis.

Après la tempête, le paysage n’est pas celui que peignent les illusionnistes.

http://www.cfafestival.fr/

Et encore cette semaine, le « patron », à La Cigale…

Vieux crayon

L’art premier, le vrai, le premier connu, est africain. Il attendait depuis 73 000 ans que Christopher Henshilwood le découvre au fond d’une grotte, à Blombos à l’est du Cap.

Près de trente ans se sont écoulés depuis la trouvaille, le temps long de la science pour ‘prouver’ le caractère symbolique de l’œuvre.

Un Homo sapiens a bel et bien utilisé une pointe d’ocre pour oser l’abstraction, un croisillon formé par neuf lignes tracées sur une roche siliceuse lissée.

Des travaux publiés dans Nature, auxquels ont notamment participé les labos Pacea et Traces du CNRS – Centre national de la recherche scientifique. (Francesco d’ErricoAlain QueffelecLuca Pollarolo)

http://www.cnrs.fr/fr/decouverte-du-plus-ancien-dessin-au-crayon

Une année record pour les envois de fonds

Hundred euro banknotes. ISMO PEKKARINEN / LEHTIKUVA *** FINLAND OUT. NO THIRD PARTY SALES. *** Reporters / Lehtikuva Oy

Selon la dernière édition de la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint un niveau sans précédent en 2018.

La Banque mondiale estime que les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint 529 milliards de dollars en 2018, soit une progression de 9,6 % par rapport au précédent record de 2017, à 483 milliards de dollars. Si l’on comptabilise également les envois à destination des pays à revenu élevé, les transferts dans le monde se sont élevés à 689 milliards de dollars en 2018, contre 683 milliards l’année précédente.

Au niveau régional, cette hausse va de pratiquement 7 % en Asie de l’Est et dans le Pacifique à 12 % en Asie du Sud. Le redressement de l’économie et du marché de l’emploi aux États-Unis et le rebond des flux en provenance de certains pays du Conseil de coopération du Golfe et de la Fédération de Russie sous-tendent cette évolution globale. Exclusion faite de la Chine, les envois à destination des pays à revenu faible et intermédiaire en 2018, à 462 milliards de dollars, ont été nettement supérieurs aux investissements directs étrangers (344 milliards).

En tête des pays bénéficiaires, l’Inde, avec 79 milliards de dollars, suivie par la Chine (67 milliards), le Mexique (36 milliards), les Philippines (34 milliards) et l’Égypte (29 milliards).

En 2019, les envois à destination des pays à revenu faible et intermédiaire devraient s’établir à 550 milliards de dollars et devenir ainsi leur première source de financement extérieur.

Selon la base de données de la Banque mondiale sur les coûts des transferts dans le monde, le tarif moyen pour l’envoi de 200 dollars reste élevé, autour de 7 % au premier trimestre de 2019, loin de la cible de 3 % à l’horizon 2030 fixée dans les Objectifs de développement durable (ODD 10.7). En outre, dans de nombreux couloirs de transfert en Afrique et dans les petits États insulaires du Pacifique, il dépasse la barre des 10 %.

Les banques constituent le mode de transfert le plus coûteux, avec des frais moyens de 11 % au premier trimestre 2019. Les établissements postaux arrivent en deuxième position, qui prélèvent des commissions supérieures à 7 %. En cas de partenariat exclusif entre les bureaux de poste nationaux et un opérateur spécifique, une majoration vient en général alourdir ces frais, de 1,5 % en moyenne mais pouvant aller, dans certains pays, jusqu’à 4 % (données du dernier trimestre de 2018).

Interrogé sur les solutions permettant de faire baisser ces coûts, Dilip Ratha, auteur principal de la note et chef du programme KNOMAD fait observer que « les envois de fonds sont en passe de devenir la première source de financement extérieur des pays en développement. Or, des transferts monétaires coûteux réduisent les avantages de la migration. Pour accroître la concurrence et rendre les commissions plus supportables, il faut renégocier les partenariats exclusifs et ouvrir le marché à de nouveaux acteurs, via les établissements postaux nationaux, les banques et les entreprises de télécommunications. »

La note d’information souligne que les mesures d’atténuation des risques prises par les banques, qui ont entraîné notamment la clôture des comptes bancaires de certains intermédiaires, renchérissent le coût des transferts.

Elle rend également compte des progrès réalisés pour atteindre la cible des ODD visant à réduire les frais de recrutement payés par les travailleurs migrants, qui ont tendance à être importants, surtout pour les personnes peu qualifiées.

« Des millions de travailleurs migrants peu qualifiés sont victimes de pratiques de recrutement abusives, dont des frais exorbitants. Nous devons redoubler d’efforts pour créer des emplois dans les pays en développement, mais aussi pour surveiller et faire baisser les frais de recrutement acquittés par ces travailleurs »,explique Michal Rutkowski, directeur principal du pôle mondial d’expertise en Protection sociale et emploi de la Banque mondiale. La Banque mondiale et l’Organisation internationale du travail se sont associées pour mettre au point des indicateurs sur la question, afin de faciliter la migration de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable.

Tendances régionales

Les envois de fonds vers la région de l’Asie de l’Est et Pacifique ont progressé de pratiquement 7 %, pour atteindre 143 milliards de dollars en 2018, un rythme supérieur aux 5 % de 2017. Les transferts vers les Philippines ont continué de progresser, atteignant 34 milliards de dollars, mais à un rythme moins soutenu sous l’effet d’un repli des transferts privés en provenance des pays du Golfe. Les flux vers l’Indonésie ont gagné 25 % en 2018, après une année 2017 de stagnation.

Les envois de fonds vers la région Europe et Asie centrale, qui avaient bondi de 22 % en 2017, ont atteint 59 milliards de dollars en 2018, soit une hausse de 11 %. La bonne tenue de l’activité économique en Pologne, en Russie, en Espagne et aux États-Unis, grands pays d’origine des transferts pour la région, sous-tend cette dynamique. Les pays moins dépendants de ces transferts, comme l’Ouzbékistan, la République kirghize et le Tadjikistan, ont profité du rebond de l’économie russe. Premier pays bénéficiaire de la région, l’Ukraine a capté plus de 14 milliards de dollars de fonds en 2018, soit un bond de 19 % environ par rapport à 2017. Mais une révision de la méthode d’estimation des flux ainsi que la hausse de la demande de travailleurs migrants chez ses voisins expliquent aussi cette évolution.

Les envois de fonds vers la région Amérique latine et Caraïbes ont augmenté de 10 % en 2018, atteignant 88 milliards de dollars, stimulés par la vigueur de l’économie américaine. Avec environ 36 milliards de dollars reçus en 2018, soit une hausse de 11 % par rapport à 2017, le Mexique reste le principal bénéficiaire de ces transferts dans la région. Grâce à leurs migrants installés en Espagne, la Colombie et l’Équateur ont affiché une hausse de respectivement 16 et 8 %. Trois autres pays ont connu une progression supérieure à 10 % — le Guatemala (13 %), la République dominicaine et le Honduras (10 % chacun) — liée au regain des envois de fonds en provenance des États-Unis.

Les transferts d’argent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont grimpé de 9 % en 2018, à 62 milliards de dollars — une évolution à imputer essentiellement à la progression rapide des transferts vers l’Égypte, d’environ 17 %. Cette dynamique positive devrait perdurer au-delà de 2018, mais à un rythme moins soutenu, autour de 3 % en 2019, freiné par l’essoufflement de l’activité dans la zone euro.

Les envois de fonds vers l’Asie du Sud ont bondi de 12 % en 2018, à 131 milliards de dollars, en nette hausse par rapport aux 6 % enregistrés en 2017. Ce redémarrage s’explique par l’amélioration de la conjoncture aux États-Unis et un redressement des cours du pétrole qui a eu un effet positif sur les envois de fonds dans certains pays du Golfe. En Inde, les transferts ont augmenté de plus de 14 %, les inondations au Kerala étant probablement à l’origine de cette hausse, les migrants ayant voulu soutenir financièrement leurs familles restées au pays. Au Pakistan, la hausse a été plus modérée (7 %), pénalisée par un recul des envois depuis l’Arabie saoudite, premier pays d’origine de ces transferts. Au Bangladesh, les envois de fonds ont brusquement rebondi en 2018, à 15 %.

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont grimpé de pratiquement 10 % en 2018, à 46 milliards de dollars, à la faveur des bonnes performances dans les pays à revenu élevé. En part du produit intérieur brut, les Comores se taillent la part du lion, devant la Gambie, le Lesotho, Cabo Verde, le Libéria, le Zimbabwe, le Sénégal, le Togo, le Ghana et le Nigéria.

AIC2019

Les Sloanies attaquent avec « Made in Africa », sonnerie de rappel de la grande conférence africaine annuelle de la côte est-américaine.

Organisé par l’Africa Business Club de MIT Sloan School of Management, ce 9ième rendez-vous orienté Innovation 360° accueille parmi les intervenants clefs Claude Grunitzky et Thione NIANG.

Pépinière de futurs leaders globaux, la grande école de commerce du Massachusetts élabore en quelques heures un alliage exceptionnellement dense d’intelligences visionnaires.

Une production orchestrée par Youssef Aroub, avec Merit Webster, Ali ElSeddik, Tolu S., Dante Montgomery, Fatima Z Diallo, Joshua Reed-Diawuoh, Ogbogu Ukuku, Camille Jackman, Mary N. Kiarie, Jonas Brunschwig.

Et puisque le monde va si vite, le Solveathon était là. https://www.mitafrica.com/

Clash

Le temps de la castagne est venu. Brutalité des échanges. Casse des vérités. Guerre des récits. Autodafé de la parole publique, à force de bobards. Khartoum, Alger, Paris, etc.

Lire L’ère du clash, de Christian Salmon (Fayard), chercheur au CNRS et fondateur du Parlement international des écrivains.

En sautoir, Clash, une tresse cloutée or aussi méchante que belle, que lance la maison parigo-sud-africaine Cartier.

Le bijou se fait arme de self-défense, quand le vent se lève. https://www.fayard.fr/documents-temoignages/lere-du-clash-9782213677545

Kwibuka25

Là-haut sur l’Ikibira, 2493 m, ‘si près du ciel’, le lycée Notre-Dame-du-Nil, un roman terrifiant de Scholastique Mukasonga (Gallimard).

Résonance si particulière de cette saison des pluies des années 70, qui parfois laisse apercevoir, « tout en bas, le grand lac comme une flaque de lumière bleutée ».

Un récit lu comme est bu le poison, précipité de haine et de lâcheté.

A la source d’un fleuve africain matriciel. Et tout bientôt un film réalisé par Atiq Rahimi, avec Amanda Mugabekazi, Albina Sydney KIRENGA, Malaika Uwamahoro, Clariella Bizimana, Belinda Rubango et Pascal Greggory.

Kenneth Ize

Stylé pour les beaux jours ? Songez à l’aso oke, le tissé main Yoruba magnifié par Kenneth Ize.

Le créateur nigérian est un des huit finalistes – sur 1700 candidats – du prix LVMH qui sera annoncé en juin. Trajectoire de fusée pour celui qui étudiait il y a 4 ans à University of Applied Arts de Vienne, et recevait les conseils d’Hussein Chalayan.

Le voici à Lagos pour faire vivre sa marque avec des pièces du vestiaire masculin que les filles endossent joliment. A mille lieues de la sapologie ritalo-brazzavilleoise, le jeune homme et son associé Axel Berner-Eyde inventent un costume alluré par une étoffe millénaire.

La notoriété de cette sélection classieuse, aux bons soins de Delphine Arnault, vient s’ajouter à la promo propulsée par l’Austrian Fashion Association (Camille Boyer) et par la Vienna Business Agency (Sabine Ohler).


http://www.kennethize.net/

Rapports de la Banque africaine de développement sur les perspectives économiques

Banque africaine de développement
Banque africaine de développement

La Banque africaine de développement a procédé, mercredi 3 avril 2019 à Yaoundé, au Cameroun, au lancement de l’édition 2019 des rapports sur les perspectives économiques régionales en Afrique centrale (PER) d’une part et sur l’ensemble de l’Afrique (PEA) d’autre part.

L’événement était placé sous la présidence du ministre camerounais chargé du Plan et gouverneur de la Banque, Paul Tasong, entouré de hauts responsables gouvernementaux, d’organisations régionales, de partenaires au développement, de la société civile et du secteur privé.

Paul Tasong a salué l’initiative de la Banque, dont les rapports mettent en évidence les défis économiques et sociaux à relever en Afrique centrale, tout en présentant des recommandations précises pour améliorer les performances de la région.

Le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Ousmane Doré, « qui dressent les performances et les perspectives économiques aussi bien de la région que du continent ». Il ajoutera : «Les commentaires reçus des participants vont enrichir les débats sur l’intégration, un des piliers des High5».

Le Responsable-pays, Solomane Koné, a quant à lui, souhaité la bienvenue au Cameroun, soulignant la pertinence des rapports, qui « informeront davantage les autorités du pays sur nos opérations à la Banque ».

La thématique véhiculée par ces deux rapports complémentaires, porte sur : « L’intégration régionale ». Le Rapport sur les perspectives économiques régionales, porte plus spécifiquement sur le rôle de l’intégration dans la réduction des facteurs fragilité, à travers la transformation structurelle des économies de l’Afrique centrale.

Les rapports examinent les évolutions macroéconomiques récentes en Afrique et dans la région d’Afrique centrale, et en dégage les perspectives à court terme pour les années 2019 et 2020. Ils exposent l’état d’avancement de l’intégration régionale et la situation de fragilité dans cette région, couvrant sept (7) pays – Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad.

Dans son exposé sur les perspectives économiques en Afrique, Ferdinand Bakoup, directeur p.i du département économies-pays à la Banque, a souligné qu’une «intégration régionale effective en Afrique permettrait de stimuler l’essor des marchés nationaux au niveau continental, d’accroitre les flux commerciaux et d’investissements, d’atténuer les déficiences institutionnelles et infrastructurelles et d’impulser une transformation structurelle».

Le rapport sur les perspectives régionales, quant à  lui, indique, qu’en 2018, la région Afrique centrale a connu une accélération de la croissance comparativement à 2017, avec un taux moyen de 2,2% contre 1,1% en 2017. La croissance économique de la région a été principalement soutenue par le rebond observé des prix des matières premières, principalement le pétrole.

Dans son exposé, Hervé Lohoues, économiste régional en chef pour l’Afrique centrale, fait observer que les perspectives de croissance indiquent des hausses attendues du PIB réel de 3,6% et 3,5%, en 2019 et 2020 respectivement. «Pour la réalisation de ces projections, la région dispose d’opportunités dont elle pourrait profiter, notamment la croissance de l’économie mondiale, la hausse des prix du pétrole, les réformes macroéconomiques engagées dans les pays de la région et ses richesses naturelles,» explique-t-il. Et d’ajouter que : «En revanche, la région devra aussi relever certains défis, entre autres, la situation sécuritaire, le besoin de diversification des économies, l’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance, ainsi que le développement du capital humain ».

La fragilité de l’Afrique centrale est caractérisée par un contexte sécuritaire volatile et une instabilité politique, résultant de l’éclatement de plusieurs conflits multiformes, notamment pour le contrôle des richesses naturelles. Ces conflits ont été exacerbés par la faible capacité des Etats à faire face aux problèmes d’insécurité et de reconstruction, le niveau élevé de pauvreté des populations et le déficit de gouvernance.

Dans la perspective souhaitée de transformation structurelle soutenue par l’intégration régionale, l’Afrique centrale pourrait s’appuyer, selon les rapports, sur les piliers suivants : réduire la fragilité et renforcer la résilience ; accélérer la diversification économique des États membres pour réduire la fragilité induite par les chocs exogènes ; développer le système financier pour promouvoir la finance inclusive et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Il s’agit également de renforcer l’état de droit, la connectivité des infrastructures d’énergie, de transport et de TIC. Autre point important, la mutualisation des forces entre États dans la formation du capital humain et la valorisation de leurs avantages comparatifs mais aussi l’accélération des conditions de mise en œuvre de la future zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Un panel de discussions a permis aux responsables de la Banque, responsables ministériels et représentants d’organisations sous-régionales de partager leurs expériences, d’enrichir les débats sur les deux rapports et de répondre aux questions de la presse.

Banque africaine de développement
Banque africaine de développement

Alger libre

Alger By Night, dans la nuit la révolution célèbre la fin du clan. Alger la nuit est un cœur jeune, mais la révolution n’a pas d’âge.

Le cadre est tombé du mur. Cent cinquante ans après la grande famine causée par la politique agricole coloniale et les sauterelles, le peuple affamé de liberté chasse d’autres crickets prédateurs.

Visible au fil de la saison algérienne de Roubaix jusqu’au 2 juin, l’œuvre spectrale de Guillaumet ‘La Famine en Algérie’, soigneusement restaurée, retournera ensuite à la maison pour rejoindre les collections du Musée national des beaux-arts d’Alger.

Alger By Night, c’est aussi ce magnifique film de Yanis Koussim, échappée nocturne à plusieurs visages mais peut-être un seul en vérité, celui de ceux qui veulent aimer vivre.

https://youtu.be/yFYiwe-6Kf0

http://www.gourcuff-gradenigo.com/guillaumet.html

2018, une année au service des femmes et des enfants d’Afrique

Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire
Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire

L’année 2018 a vu un grand nombre de projets portés par la Fondation Children of Africa se concrétiser, en faveur des enfants et de leurs mères. L’autonomisation des femmes a également été l’objet de toutes les attentions. 2019 doit voir ces efforts se poursuivre et même s’amplifier.

Le 30 janvier de cette année, comme il est désormais de tradition, j’ai reçu à l’occasion des vœux de début d’année, une délégation de femmes engagées pour notre pays et sa population. Ambassadrices ; Ministres ; Elues ; Membres d’institutions et d’organisations internationales et de partis politiques ; actrices de la société civile de Côte d’Ivoire ; toutes étaient présentes pour réaffirmer avec force leur engagement « total » et leur « indéfectible attachement » à nos actions en faveur de la protection et de la promotion des droits des femmes et des enfants.

Comment la Fondation Children of Africa a œuvré pour les enfants

L’année 2018 a, en effet, été celle de tous les espoirs. Des espoirs en partie portés par la Fondation Children of Africa, dont les activités ont été formellement lancées il y a plus de vingt ans et qui a mené à bien, un grand nombre de projets depuis sa création. Je citerais en exemple, l’ouverture récente au public, le 16 mars 2018, de l’Hôpital Mère-Enfant (HME) de Bingerville. Cet établissement de soin de santé qui représente la réalisation la plus importante de la Fondation depuis sa création, compte déjà plus de nombreuses consultations journalières.

L’hôpital est d’une capacité de 130 lits et places et vise à réduire la morbidité et la mortalité maternelles, néonatales, infantiles et juvéniles. Il est doté d’équipements modernes et d’un personnel compétent pour la prise en charge des patients. L’HME s’appuie sur deux stratégies essentielles : augmenter l’offre de soins en direction du couple mère-enfant – l’une de mes grandes priorités – et garantir la qualité des services et des soins aux mamans et à leurs enfants.

L’année dernière a également vu l’ouverture en juin d’un nouveau Centre d’accueil pour enfants en difficulté, financé par la Fondation Children of Africa. Situé à Soubré, dans une région fortement productrice de cacao, le centre recueille provisoirement les enfants victimes de traite et d’exploitation, avant qu’ils ne soient rendus à leur famille. Je suis particulièrement fière de pouvoir annoncer qu’une cinquantaine d’entre eux ont d’ores et déjà été arrachés aux mains des trafiquants et reçoivent désormais l’amour, l’éducation et les soins dont ils ont besoin pour grandir et s’épanouir. D’un montant d’un milliard de francs CFA, le centre de Soubré sera suivi de deux autres, qui permettront d’enseigner un nouveau mode de vie aux communautés productrices de cacao, dans le respect des droits des enfants et de la loi du travail.

Je voudrais à ce titre remercier ici l’ensemble des donateurs de la Fondation, sans qui Children of Africa ne pourrait mener ses missions à bien. C’est grâce à leur générosité, et à l’engagement de tout son personnel et de nos bénévoles, que nous bâtissons un avenir meilleur pour notre jeunesse. Je pense ainsi à la Case des Enfants qui, depuis sa création, a accueilli plus d’un millier d’enfants vivant dans la rue, qui sont pleinement pris en charge ; à nos Bibliobus, qui sillonnent la Côte d’Ivoire pour initier les enfants au plaisir de la lecture ; aux caravanes ophtalmologiques et aux campagnes de vaccination ; et, bien entendu, à nos projets à venir, dont le futur groupe scolaire d’Abobo, qui accueillera près de 700 enfants, de la maternelle au primaire.

Poursuivons nos efforts en 2019

L’année écoulée a également été l’occasion de favoriser l’autonomisation des femmes, un sujet qui, avec mon époux, le président Alassane Ouattara, nous tient particulièrement à cœur. C’est dans cette optique que nous avons mis en place le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), un dispositif de micro-crédit doté d’un capital de 10 milliards de francs CFA, qui a bénéficié depuis sa création à quelque 165 000 femmes. Le succès de cette initiative n’a été possible que grâce à l’engagement de nos sœurs, qui ont toutes mis un point d’honneur à bien gérer leurs projets personnels et à rembourser leurs crédits. Grâce au FAFCI, elles arrivent ainsi à prendre soin de leur famille et à gagner en autonomie.

Si 2018 a vu de nombreux projets se concrétiser, nous ne devons pas relâcher nos efforts en 2019. Fidèle à sa mission, la Fondation Children of Africa continuera d’investir en faveur de la protection et de l’émancipation des femmes et des enfants. Je sais également que les autorités ivoiriennes poursuivront leurs efforts pour assurer la stabilité et la prospérité de notre pays et, à l’horizon 2020, lui faire atteindre l’émergence. Enfin, je suis fermement convaincue que, cette année encore, les femmes de Côte d’Ivoire sauront relever brillamment les défis qui se présenteront à elles, quel que soit le niveau de leurs responsabilités.

Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire
Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire

Orsay noir

Le Musée d’Orsay accueille ‘Le modèle noir de Géricault à Matisse’ jusqu’en juillet, après New York et avant Pointe-à-Pitre.

Trois temps – l’abolition de l’esclavage (1794-1848), la Nouvelle peinture (Manet, Bazille, Degas, Cézanne) et les premières avant-gardes du XXe siècle – pour illustrer somptueusement le mot de Bona Mangangu : « L’art dans sa puissance de transcendance lutte contre les forces qui s’agitent dans les sombres nuits de la conscience. Il résiste contre la mort, bien au-delà de la vie », au fil de son échappée poétique autour de Joseph, le Noir du Radeau de la Méduse bientôt dévoré par le banc d’Arguin.

Une exposition historique assortie d’un programme culturel qui s’annonce passionnant.

De la danse avec Salia Sanou et Germaine Acogny, des textes avec Abd Al Malik (sur l’épéiste de Puvis, ci-dessous) et Marie Ndiaye, une Nuit de Tout-Monde avec sylvie glissant, Christiane Taubira, Marie Josée Mondzain, jacques coursil, une table ronde autour de Pap Ndiaye avec Alice Diop et Audrey Celestine, une installation de Glenn Ligon…

https://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/aux-musees/presentation-detaillee/article/le-modele-noir-47692.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=254&cHash=b8029aa197

La monnaie mobile en Côte d’Ivoire: un secteur freiné par l’État

Un exemple d'application de Mobile Banking

En application de l’annexe fiscale à la loi n°2018-984 du 28 décembre 2018 portant budget de l’Etat pour l’année 2019, le gouvernement ivoirien a décidé d’augmenter de 7,2 % la taxation des transactions monétaires via la téléphonie mobile. Cette hausse comprend: la taxe des télécommunications (5% du chiffre d’affaires hors taxe), la taxe sur le développement des NTIC (2%) et la taxe sur le soutien à la création artistique (0,2%). Même si les entreprises de monnaie mobile subissent déjà des taxes spécifiques aux sociétés de téléphonie mobile, la Direction Générale des Impôts les justifient par le fait que le transfert d’argent requiert toujours le téléphone mobile, sans oublier que cela contribue à renflouer les caisses de l’Etat censé en faire un bon usage. Qu’en est-il réellement ?

Une décision inéquitable et injustifiée

D’abord, cette décision viole l’équité fiscale. En effet, les entreprises de monnaie mobile font désormais partie du secteur financier conformément à la réglementation de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Alors pourquoi leur appliquer les impôts et taxes du secteur des télécommunications et non ceux du secteur financier ? Par ailleurs, les opérations de monnaie mobile sont faites par deux catégories d’entreprises. Il y a d’un côté des entreprises liées aux sociétés de téléphonie mobile et de l’autre côté celles qui en sont indépendantes. En taxant ces dernières comme les premières, sans aucune distinction, le gouvernement crée de l’iniquité fiscale, car leurs transactions ne peuvent pas être assimilées à celles de la téléphonie mobile. Ainsi, le fonctionnement du marché se trouve faussé. Au final, la vraie raison poussant l’Etat à taxer les entreprises de monnaie mobile est que la traçabilité des opérations dans le secteur de Télécom et ses dérivés est en général facile, ce qui est une aubaine pour le gouvernement désireux de financer les déficits résultat de leur incompétence et gabegie.

Une mesure aux effets négatifs importants

Cette hausse des taxes pourrait avoir un effet négatif sur les recettes fiscales. En effet, les activités de monnaie mobile sont en pleine expansion. En 2018 les transactions journalières étaient estimées à 17 milliards de FCFA. Avec ces nouvelles taxes, le gouvernement cherche à obtenir sa part du gâteau d’un secteur en pleine expansion. Mais cette mesure pourrait ne pas atteindre les résultats escomptés car elle risque de décourager les utilisateurs. En effet, la taxation du mobile money réduit l’avantage qu’il a sur les modes classiques de transfert d’argent comme Moneygram ou Western Union. Le service n’étant plus rentable, il s’en suivra une réduction de son usage. In fine, la base d’imposition et l’assiette fiscale s’amenuiseront. Cela aboutira à la baisse des recettes attendues par le gouvernement. Ce n’est pas la multiplication des impôts et taxes qui améliorera les performances fiscales de la Côte d’Ivoire. A titre d’illustration, bien que la Côte d’Ivoire disposait d’environ 63 types d’impôts et taxes  en 2018 elle a toujours du mal à collecter les impôts.

Une décision contraire à la dynamique d’inclusion financière

Ces taxes pourraient entraver l’inclusion financière des populations. Le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire est faible. Depuis l’introduction de la monnaie mobile en Côte d’Ivoire en 2008, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%  en 2016. La monnaie mobile semble avoir contribué à la progression de ce taux à travers son rôle d’éducation financière des populations et les solutions d’épargne ou d’assurance, de micro-crédits proposés en partenariat avec des banques ou assurances. Il est considéré aujourd’hui comme le meilleur moyen d’inclusion financière des pauvres, comme ça était le cas dans certains pays comme le Kenya (M-Pesa). Ce service est préféré à cause de sa simplicité et de ses coûts faibles. Ces différentes taxes vont contribuer à accroître le coût et décourager les usagers. La Côte d’Ivoire prend ainsi le risque de décourager l’inclusion financière.

Un véritable frein à l’essor de ce secteur

Aussi, cette mesure engendrera des inconvénients pour les opérateurs et les investisseurs. Le développement rapide de ce service est dû à l’absence d’imposition à ses débuts. L’instauration de nouvelles taxes pourrait rendre le secteur moins rentable, décourager certains opérateurs et freiner son dynamisme. Cela aura un impact négatif sur la formalisation de l’économie. Le transfert d’argent via la téléphonie mobile permet de capter des transactions qui s’effectuaient auparavant dans l’informel. C’est un moyen pour sortir du secteur informel certaines activités économiques, car il assure la traçabilité des opérations. Ainsi, l’historique des transactions pourrait être utilisé par les entreprises de l’informel pour la demande de prêts auprès des banques. Une telle taxe pourrait décourager l’utilisation de ce service et par ricochet entretenir l’informel. Et qui dit informel dit moins de traçabilité et moins de recettes fiscales, exactement le contraire de l’objectif recherché.

Une source de hausse du coût de la vie

Enfin, étant donné que les entreprises intègrent les différentes taxes dans le calcul du prix final de leurs articles ou services, in fine, ce sont les consommateurs qui supporteront cette hausse de la taxe. Par conséquent, elle va contribuer à l’accroissement du coût de la vie et pénaliser la consommation domestique car 95% des transactions de la monnaie mobile consiste en un transfert d’argent entre proches afin de financer des dépenses personnelles.  Selon le classement « Mercer’s 2018 cost of living » Abidjan occupe le 6ème rang des villes les plus chères d’Afrique. Cette mesure semble aller contre l’ambition du gouvernement de lutter contre la cherté de la vie car au final cette mesure contribuera d’une manière ou d’une autre à accroitre le coût de la vie. En définitive, la hausse des taxes sur les opérations de monnaie mobile visant l’accroissement des recettes fiscales de l’Etat pourrait être contre-productive au regard de ses nombreux effets pervers que l’on vient de développer. Pour plus de recettes fiscales, l’Etat devrait paradoxalement alléger la pression fiscale, car cela élargirait la base d’imposition et rendrait l’évasion fiscale moins rentable, surtout dans un secteur en expansion comme celui de la monnaie mobile.
G. KRAMO, analyste économiste.

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

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