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Economie + croissance = Chômage ? La CNUCED sonne l’alarme sur la croissance du chômage des jeunes dans les pays Africains en développement

Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le nombre de jeunes en âge de travailler augmente de 16 millions par an dans les 49 pays les plus pauvres de la planète et progressera jusqu’en 2050 d’au moins un demi-million par an dans 11 d’entre eux.

Dans son nouveau rapport sur les pays les moins avancés, rendu public aujourd’hui, la Cnuced met en garde les PMA contre l’instabilité sociale et politique qui pourrait prendre de l’ampleur.

chomeurs-croissance-info-afriqueDevant une telle expansion démographique, la Cnuced recommande aux gouvernements des pays les moins avancés (PMA) de s’efforcer de mieux exploiter ces immenses ressources humaines qui, pour l’heure, sont dans une large mesure sous-employées ou cantonnées à des emplois vulnérables et peu rémunérés, afin d’améliorer leurs perspectives de diversification et de croissance économiques. « Compte tenu de l’évolution démographique des PMA, ce sont des millions de nouveaux emplois qui devront être créés chaque année pendant les prochaines décennies », souligne la Cnuced.

A titre d’exemples, au Niger, le nombre de nouveaux arrivants sur le marché du travail, qui était de 224 000 en 2005, devrait quintupler et atteindre 1,4 million en 2050.

En Éthiopie, on dénombrait 1,4 million de nouveaux arrivants en 2005, ils devraient être 2,7 millions en 2030 et 3,2 millions en 2050.

La Cnuced encourage les 49 PMA à accroître leur PIB en prenant des mesures axées sur la création d’emplois, en particulier d’emplois décents et sur l’investissement dans le renforcement des capacités productives.

Centrafrique: Intervention de la France avec la Force Africaine sous les ordres de Jean-Marie Michel Mokoko

Les préparatifs pour une intervention française en Centrafrique s’accélèrent. Les déclarations des politiques se multiplient et des responsables français sont actuellement dans la sous-région pour s’entretenir avec les autorités des pays concernés par la crise.

La France interviendra aux côtés de la Misca, la force africaine, dont l’Union africaine vient de désigner le chef : le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

L’accélération de la communication des autorités françaises laisse peu d’ambiguïtés sur leur volonté d’intervenir en Centrafrique, aux côtés de la future force africaine, la Misca.

Jean-Marie Michel Mokoko
Jean-Marie Michel Mokoko

Jeudi 21 novembre, le président français, François Hollande, a indiqué que la France était prête à accompagner l’action de la communauté internationale et qu’il se refusait à laisser des massacres se produire en République centrafricaine.

Le même jour, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait sur une chaîne de télévision française que, selon lui, « le pays est au bord du génocide » et que la prochaine résolution de l’ONU allait permettre aux forces des pays de la région, à l’Union africaine et également à la France d’intervenir.

Une délégation française en tournée dans la région

Ce vendredi 22 novembre, une délégation du ministère français des Affaires étrangères a commencé une tournée régionale, destinée à évoquer la crise centrafricaine et la réponse que la communauté internationale entendait apporter.

 

De son côté, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Libreville, au Gabon où il a rencontré le président Ali Bongo. « La situation est extrêmement préoccupante, dangereuse, dramatique par certains côtés », a déclaré le ministre français à la presse. « Nous sommes tout à fait en phase sur l’analyse et la nécessité d’agir », a-t-il ajouté à l’issue de son entretien avec Ali Bongo.

La Misca, une force de 3 600 hommes

Ce vendredi 22 novembre, également, l’Union africaine a annoncé la nomination de l’équipe dirigeante de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine. C’est le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko qui a été choisi pour diriger la Misca.

Les principaux traits de cette force sont connus : 3 600 hommes environ, dont 3 500 en uniforme. Reste à savoir quel soutien la communauté internationale lui apportera et si elle décide de faire passer cette force sous casques bleus. On ignorait également encore, jusqu’ici, les noms des principaux responsables de cette Misca.

Après s’être engagée à fournir les troupes nécessaires au démarrage de la Misca, le 19 décembre prochain, l’Afrique centrale espérait bien obtenir le commandement de cette force

Sa demande a été entendue par la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, qui annonce avoir nommé l’équipe dirigeante de la future force africaine en concertation avec les pays de la CEEAC, la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

Le général de division à la retraite Jean-Marie Michel Mokoko, du Congo-Brazzaville, a été désigné chef de la Misca et représentant spécial en République centrafricaine. Ce diplômé de l’école militaire Saint-Cyr et de l’école d’état-major en France est un ancien chef d’état-major des forces armées congolaises. Il a également été représentant spécial de l’Union africaine en Côte d’Ivoire. Jean-Marie Michel Mokoko occupait jusqu’ici le poste d’adjoint au Haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel.

La Misca interviendra « en appui des autorités »

« La première des priorités est celle d’arriver rapidement, avec l’appui de tous », a déclaré Jean-Marie Michel Mokoko au micro de RFI, quelques heures après l’annonce de sa nomination. Il se donne pour objectif la « restauration de la sécurité, la protection des populations civiles ».

« Ce genre de mission est complexe », prévient-il cependant. « Il y a à la fois des questions liées à la sécurité (…) il y a aussi l’appui que la Misca va apporter dans tout ce qui concerne la réforme du secteur de Défense et de sécurité. Et il y a, enfin, l’appui que nous apporterons pour des questions liées à l’humanitaire. »

« Dans une mission comme celle-là, nous allons évidemment en appui des autorités centrafricaines », insiste-t-il, assurant que la passation entre la Micopax et la Misca sera effective le 19 décembre.

L’UA confirme par ailleurs la désignation du général de brigade camerounais Martin Tumenta Chomu à la tête de la composante militaire de la Misca. Et annonce celle du colonel de gendarmerie gabonais Patrice Otsangue Bengone à la tête de la composante police. Dans son communiqué, la présidente de la commission renouvelle l’appel de l’Union africaine aux Nations unies pour qu’un soutien effectif soit donné à la Misca. L’ONU doit examiner ce lundi 25 novembre les cinq options proposées par le secrétaire général, Ban Ki Moon.


■ A Bangui, les magistrats manifestent contre un « génocide programmé »

Lors de la manifestation des magistrats et du monde judiciaire, à Bangui, le vendredi 22 novembre.

AFP PHOTO / PACOME PABANDJI

 

Les magistrats de Centrafrique ont marché vendredi 22 novembre à Bangui, pour dénoncer les exactions commises par les hommes de la Seleka dans le pays. A travers leur manifestation, les magistrats ont également voulu rendre hommage à leur collègue, Modeste Martineau Bria, tué samedi dernier, le 16 novembre, par des hommes de l’ancienne coalition rebelle.

A la fin de la marche, le corps judiciaire centrafricain dans un communiqué, a aussi demandé à la communauté internationale et aux grandes puissances d’intervenir, afin d’éviter « un génocide qui est en train de se jouer » en République centrafricaine.

« Ne pas attendre qu’il soit trop tard »

« C’est à la fois pour honorer et rendre hommage à la mémoire de notre collègue que la marche avait été organisée par le corps judiciaire tout entier, magistrats, avocats, huissiers de justice, greffiers, secrétaires, notaires et tous ceux qui participent à la famille judiciaire », expose au micro de RFI Me Emile Bizon, l’un des avocats à l’origine de la marche. « Nous voulons par notre action lancer un appel à toute la communauté internationale et aux grandes puissances devant la barbarie qui est en train de se faire, devant le génocide qui est en train de se jouer en République centrafricaine », explique-t-il, enjoignant la communauté internationale à « prendre (ses) responsabilités, de ne pas attendre qu’ils soient (trop) tard avant de réagir, (…) pour assurer la sécurité des populations civiles en République centrafricaine ».

 

En Centrafrique, le nombre d’enfants soldats a significativement augmenté depuis mars dernier.

Près de 6000 enfants ont été enrôlés dans des groupes armés combattant dans le pays, a déclaré vendredi à Genève un haut-responsable de l’ONU.

Ce chiffre représente « un quasi-doublement de notre estimation précédente », qui était de 3.500 enfants en mars dernier, a déclaré Souleymane Diabate, représentant de l’Unicef en République centrafricaine.

« On assiste à la prolifération de groupes d’auto-défense utilisant également des enfants (…) des groupes qui lancent des offensives ou attaquent des positions d’ex-membres de la Séléka » a également expliqué Souleymane Diabate à la BBC.

La Centrafrique est en proie à des troubles et vit au rythme des affrontements entre les chrétiens et la minorité musulmane, depuis le coup d’Etat de mars dernier de la coalition de la Séléka, qui a renversé le président au pouvoir François Bozizé.

Le dispositif sécuritaire dans la capitale Bangui a été renforcé samedi, après une nuit de calme relatif suite au rétablissement du couvre-feu par le président centrafricain Michel Djotodia.

Thierry Barbaut

Avec Radio France Internationale

Ballon d’OR Africain 2013: Les nominés sont…

La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé ce 15 novembre, la liste des 25 présélectionnés pour le titre de joueur africain de l’année 2013.

Samuel Eto’o ne figure pas parmi les 25 meilleurs joueurs africains de l’année 2013, selon la Confédération africaine de football (CAF). Comme le Togolais Emmanuel Adebayor (lauréat en 2008), le Camerounais ne figure pas dans la liste des 25 présélectionnés pour remporter ce qu’on appelle le «Joueur africain de l’année Ballon».

ballon-or-africain-info-afriqueLe pichici, comme l’appelle ses fans, avait auparavant gagné quatre fois ce trophée de la CAF: en 2003, 2004, 2005 et 2010. Le capitaine de la sélection nationale camerounaise paye sans doute l’absence du Cameroun à la CAN 2013, son séjour en Russie avec le club d’Anji Makhachkala et ses débuts pas très glorieux en Angleterre cette saison.

On note cependant, la présence de deux joueurs du Coton Sport de Garoua sur la liste des 21 nommés meilleurs joueurs basés en Afrique: Alexis Yougouda Kada, et Bapidi Fils Jean Jules. Nicolas Nkoulou (Cameroun/Marseille), par ailleurs est le seul ambassadeur camerounais sur les 25 nommés du ballon africain 2013.

La CAF a en revanche retenu les Ivoiriens Didier Drogba et Yaya Touré. Ce dernier, double tenant du titre, semble largement favori pour se succéder à lui-même. Les Nigérians Emmanuel Emenike et John Obi Mikel, sacrés champions d’Afrique 2013, auront peut-être leur mot à dire. A noter que les Super Eagles sont les plus nombreux avec quatre nommés.

Les championnats de France et d’Italie sont les mieux représentés dans la liste de la CAF, avec quatre joueurs chacun. Deux joueurs évoluant en Afrique, l’Egyptien Mohamed Aboutrika et le Nigérian Sunday Mba, peuvent prétendre à la fois au titre de joueur africain de l’année 2013 et à celui récompensant le meilleur joueur basé en Afrique. Aboutrika est le tenant de ce trophée réservé aux footballeurs locaux.

Les Trophées de la CAF auront lieu le 9 janvier 2014 à Lagos au Nigeria, juste avant le coup d’envoi du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2014) en Afrique du Sud. Les vainqueurs sont désignés après un vote des sélectionneurs ou des représentants techniques de toutes les fédérations affiliées à la CAF.

Joueur africain de l’année 2013: les 25 nommés

Ahmed Musa (Nigeria/CSKA Moscou), Asamoah Gyan (Ghana/Al Aïn), Dame Ndoye (Sénégal/Locomotiv Moscou), Didier Drogba (Côte d’Ivoire/Galatasaray), Emmanuel Emenike (Nigeria/Fenerbahçe), Islam Slimani (Algérie/Sporting Lisbonne), John Obi Mikel (Nigeria/Chelsea), Jonathan Pitroipa (Burkina Faso/Rennes), Kévin Constant (Guinée/ AC Milan), Kwadwo Asamoah (Ghana/Juventus Turin), Luís Carlos Almada Soares « Platini » (Cap-Vert/AC Omonia), Mehdi Benatia (Maroc/AS Rome), Mohamed Aboutrika (Egypte/Al Ahly), Mohamed Salah (Egypte/FC Bâle), Nicolas Nkoulou (Cameroun/Marseille), Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/Borussia Dortmund), Ryan Mendes (Cap-Vert/Lille), Saladin Said (Ethiopie/Lierse), Seydou Keita (Mali/Dalian Aerbin), Sofiane Feghouli (Algérie/Valence CF), Sunday Mba (Nigeria/Enugu Rangers), Victor Wanyama (Kenya/Southampton), Vincent Enyeama (Nigeria/Lille), Gervais Yao Kouassi « Gervinho » (Côte d’Ivoire/AS Rome), Yaya Touré (Côte d’Ivoire/Manchester City).

Meilleur joueur basé en Afrique: les 21 nommés

Adane Girma (Ethiopie/Saint George), Ahmed Fathi (Egypte/ Al Ahly), Alexis Yougouda Kada (Cameroun/Coton Sport), Ali Machani (Tunisie/ CA Bizertin), Bapidi Fils Jean Jules (Cameroun/Coton Sport), Daine Marcelle-Klate (Afrique du Sud/Orlando Pirates), Fakhreddine Ben Youssef (Tunisie/CS Sfaxien), Getaneh Kebede (Ethiopie/Bidvest Wits), Idrissa Kouyaté (Côte d’Ivoire/CS Sfaxien), Iheb Msakni (Tunisie/Espérance Tunis), Luyanda Lennox Bacela (Afrique du Sud/Orlando Pirates), Mbwana Samatta (Tanzanie/TP Mazembe), Moez Ben Cherifia (Tunisie/Espérance Tunis), Mohamed Aboutrika (Egypte/Al Alhy), Rainford Kalaba (Zambie/TP Mazembe), Senzo Meyiwa (Afrique du Sud/Orlando Pirates), Soumbeila Diakité (Mali/Stade malien), Sunday Mba (Nigeria/Enugu Rangers), Trésor Mputu (RD Congo/TP Mazembe), Waleed Soliman (Egypte/Al Ahly), Yannick Ndjeng (Cameroun/Espérance Tunis).

RDC: Le projet de barrage hydro-éléctrique Inga 3 se précise avec un potentiel de 44 000 mégawatts

Un potentiel hydro-électrique estimé à 44 000 MW – soit la moitié de la capacité électrique installée sur toute l’Afrique

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, ce 20 novembre 2013, un financement de 68 millions de dollars EU, au profit du Projet d’appui au développement du secteur de l’électricité (PASEL) et du site multinational d’Inga.

Ce projet favorisera ainsi le développement de la centrale hydroélectrique d’Inga, située sur les rives du fleuve Congo, dont le potentiel hydro-électrique est estimé à 44 000 MW – soit la moitié de la capacité électrique installée sur tout le continent.

inga-3-info-afriqueL’appui financier de la BAD, qui représente 43 % du coût total du projet (169 millions de dollars EU), provient, de la Facilité en faveur des États fragiles (7,7 millions de dollars EU) d’une part, et du Fonds africain de développement (FAD) d’autre part (60,6 millions). Fort de cette approbation, l’appui global de la BAD au projet d’Inga, depuis que lui a été confié le mandat de conduire l’exécution du plan d’action pour les infrastructures du Nepad, totalisera 90 millions de dollars EU.

PASEL finalisera la préparation de la première phase du projet hydroélectrique Grand Inga – communément appelé “Projet Inga 3” –, qui consiste à développer une capacité de production électrique de 4 800 MW sur le site d’Inga, et à aménager des lignes de transport électrique pour approvisionner tout à la fois la République démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud.

Plus précisément, le projet encouragera le développement des institutions locales et des compétences nécessaires (des conseillers techniques, juridiques et financiers seront fournis), dans le but d’attirer des capitaux privés pour l’achèvement d’Inga 3, un projet complexe. De plus, le renforcement des capacités permettra aux acteurs locaux de faire le bon choix quant au principal investisseur-développeur dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP). Une amélioration de l’accès à l’électricité est également escomptée dans les zones semi-urbaines de Kinshasa, concernant plus de 25 000 foyers.

« C’est le projet idéal pour la RDC et la Banque – et qui vient au bon moment, a souligné Alex Rugamba, directeur du Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique à la BAD. Il est opportun, parce qu’il facilite la mise en œuvre d’Inga 3, dont les coûts d’investissement seraient autrement plus difficiles à mobiliser dans le contexte actuel de la RDC ».

Le financement de la BAD servira à couvrir les frais de l’assistance technique nécessaire à la finalisation des activités préparatoires du projet Inga 3.

Banque-africaine-de-developpementIl contribuera également à pallier la pénurie d’électricité que connaissent les régions isolées qui ne sont pas directement couvertes par Inga, mais où la RDC compte développer des systèmes d’alimentation électrique autour de micro ou mini-centrales hydroélectriques.

La Banque mettra plusieurs conseillers à la disposition de l’autorité en charge du développement et de la promotion de la centrale électrique d’Inga. Elle conduira plusieurs études sur le projet Inga, qui permettront de gagner réellement du temps dans le calendrier global du projet.

PASEL s’appuie sur l’expérience de la BAD en matière de soutien au projet hydroélectrique d’Inga qui, jusqu’ici, a donné lieu à : l’élaboration de plans techniques et institutionnels ; une étude de faisabilité qui a défini le schéma de développement du Grand Inga, par étapes successives ; la définition d’une approche novatrice pour le projet, qui garantira la pleine réalisation du potentiel hydroélectrique d’Inga et la promotion de l’intégration continentale.

Le projet Inga 3 élargira l’accès à une énergie plus fiable et moins chère en RDC, permettant de le faire passer de 9 % actuellement à plus de 40 % en 2020. Une amélioration du climat des affaires et de la productivité des économies des pays bénéficiaires est également attendue.

La demande actuelle en électricité dans la région est considérable et stable ; ce qui assure un marché à l’énergie produite par la centrale hydroélectrique.

De fait, l’Afrique du Sud a d’ores et déjà signé un accord avec la RDC pour importer environ la moitié de l’électricité produite, garantissant ainsi la viabilité financière du projet. Paraphé par les présidents des deux pays en octobre 2013, le traité relatif à l’accord d’achat d’énergie est en attente de ratification par leurs parlements respectifs.

Centrafrique: La France va passer à l’offensive et devrait déployer 1 200 militaires

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

« La France apportera son soutien » au déploiement de la Misca en Centrafrique, a déclaré, mercredi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

Paris envisage même de faire passer ses effectifs sur place de 410 à 1 200 hommes.

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

« La situation en République centrafricaine est extraordinairement grave », a déclaré, mercredi 20 novembre, la porte-parole du gouvernement français Najat Vallaud-Belkacem.

« Le président François Hollande a dit qu’on ne peut pas admettre les exactions en cours, que la communauté internationale doit agir et que la France compte bien prendre sa part de responsabilités », a-t-elle ajouté.
« Dès la semaine prochaine, peut-être même avant, devrait être engagé un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir le déploiement d’une force africaine sur le territoire à laquelle la France apportera tout son soutien. »

Le chef de l’État devait présider mercredi matin à 8h30 un conseil restreint sur la situation en RCA.

Selon nos informations, ce sont 800 soldats supplémentaires que Paris envisage d’envoyer en Centrafrique, faisant passer ses effectifs sur place à 1 200 hommes.

Ce redéploiement massif sera mis en place dans le cadre du renforcement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et ne sera pas effectif avant début décembre. Une partie de ces renforts devait quitter Toulon mi-novembre à bord d’un bâtiment de protection et de commandement Dixmude – même si officiellement le navire effectue la relève de l’opération Corymbe, positionnée de manière quasi permanente dans le golfe de Guinée depuis 1990.

Le plan de Paris est d’entrer en Centrafrique via le Cameroun, où la France dispose d’une mission de coopération militaire et de défense, pour ensuite aller sécuriser le nord-ouest du pays. L’Union africaine s’active également, et les effectifs de la Misca pourraient dépasser les 3 650 soldats initialement prévus.

À lui tout seul, le Burundi ne devrait pas dépêcher 450 mais 800 hommes sur le terrain – des militaires dont le déploiement et l’équipement vont être financièrement pris en charge par le Congo-Brazzaville. Le Rwanda s’est lui aussi dit prêt à envoyer des troupes.

Thierry Barbaut
Avec jeuneAfrique

Aide au Développement: Les Français sont pour, même en période de crise économique mais demandent plus d’informations

La 8ème édition du sondage de l’AFD sur les Français et l’aide au développement confirme l’attachement des Français à l’aide aux pays en développement.

Un Français sur deux estime que les efforts de la France dans ce domaine doivent aujourd’hui porter simultanément sur les dimensions sociales, économiques et environnementales.

Pour mieux juger de l’efficacité de cette politique, 81% des sondés souhaitent être davantage informés.

Si les ONG et les associations restent des acteurs privilégiés de l’aide au développement, les Français plébiscitent également les collectivités, 75% d’entre eux étant favorables à l’implication de leur ville ou de leur région dans un projet de coopération décentralisée.

Télécharger les résultats du sondage AFD / IPSOS

Une majorité de Français (68%) privilégie le maintien au même niveau (52%) ou une hausse (16%) de la part du budget de l’Etat consacré à l’aide publique au développement. L’aide publique au développement n’est cependant pas épargnée par les effets de la crise : un tiers des Français réclame une réduction de cette part (32%), résultat en forte progression depuis 2012 (+ 14 pts).

Les Français approuvent la nouvelle orientation de la politique d’APD française : si concilier lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement est essentiel pour une très large majorité des Français (87%), 1 sondé sur 2 estime que la prise en compte du développement durable dans ses trois dimensions (sociale, économique, environnementale), doit être une priorité de la politique d’aide au développement.

aide-au-developpement-info-afriqueLes Français restent très attachés à la lutte contre la pauvreté, favoriser l’accès à l’eau potable (72% de « très important »), lutter contre les pandémies (57%), améliorer l’accès à l’éducation (56%) et réduire la mortalité maternelle et infantile (50%) sont les actions que les Français considèrent comme étant les plus importantes à entreprendre dans le programme d’aide aux pays en développement.

Ils accordent également de l’importance aux questions d’ordre environnemental ou social : appuyer les politiques agricoles pour aider les pays à produire mieux et plus (43%), promouvoir la place des femmes (43%) ou lutter contre le réchauffement climatique (36%) sont des actions qu’une partie non négligeable du grand public considère comme étant « très importante » à entreprendre.

L’égalité des femmes et des hommes apparaît comme étant un véritable enjeu du développement : une large majorité des Français considère que l’égalité des sexes doit être au cœur de la politique française d’aide au développement (86%), plus d’un tiers estimant même qu’elle doit l’être « tout à fait » (38%).

On retrouve aussi ces thématiques dans le programme de développement de l’après 2015 : les Français privilégient en priorité des objectifs visant à réduire l’extrême pauvreté :

  • un accès à l’eau potable et à l’assainissement (60%), une alimentation nourrissante à un prix abordable (41%),
  • une bonne éducation (36%) et un meilleur système de santé (35%). Mais d’autres objectifs, liés à l’amélioration de la gouvernance, au genre ou à la protection de l’environnement, sont également cités :
  • un gouvernement réactif et honnête (33%),
  • l’égalité entre les hommes et les femmes (27%)
  • la protection des forêts, des rivières, des océans (26%).

Les Français continuent à saluer les associations et ONG :

presence_ongElles sont toujours jugées comme étant les plus efficaces (30%), les plus crédibles (26%) et les plus impartiales (25%) parmi l’ensemble des financeurs de l’aide au développement.

Toutefois, si une grande majorité de Français continue à trouver normal que ces acteurs perçoivent des aides de l’Etat (67%), ce résultat enregistre une forte baisse par rapport à 2012 (-11 pts). Conséquence : un Français sur deux estime qu’il faut maintenir au même niveau le soutien financier apporté par l’Etat à ces acteurs (52%, + 2 pts), un tiers d’entre eux envisageant même sa réduction (33%, + 12 pts).

Enfin, 75% des Français jugeraient de façon positive l’implication de leur commune ou de leur région dans une action de développement via la mise en place de projets concrets (ex. en matière d’éducation, de santé, etc.) dans une autre commune ou région située dans un pays en développement.

Les Français continuent à avoir le sentiment d’être mal informés sur la politique d’aide au développement de la France (90%, + 4 pts) et souhaiteraient l’être davantage (81%, + 3 pts).

La mise en place d’un outil online est plébiscitée : près de 9 Français sur 10 déclarent être favorables à la mise en place d’un site internet permettant le suivi concret de projets que la France finance avec son aide au développement (87%), 30% jugeant cette initiative « absolument nécessaire ».

Pascal-Canfin-info-afriquePour Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement « les résultats de ce sondage traduisent cette tentation du repli sur soi qui traverse la société française dans un contexte économique et social difficile.

Pour autant, 68% des Français continuent de soutenir le maintien ou l’augmentation du budget de l’aide publique au développement. Alors que s’ouvre la semaine de la solidarité internationale, c’est la preuve de la mobilisation des Français en faveur des pays du Sud où 1,3 milliard d’êtres humains continuent de vivre avec moins de 1 euro par jour. »


A quoi sert l’aide française au développement ? par francediplotv

Thierry Barbaut

Bill Gates: Le fondateur de Microsoft recommande l’investissement en Afrique au fonds souverain de la Norvège

Bill Gates, est non seulement le fondateur du géant de l’informatique avec Microsoft mais aussi impliqué dans le développement de l’Afrique avec la « Fondation Bill Gates. »

Selon Bill Gates, le fonds souverain de la Norvège, qui représente 600 milliards d’euros et qui ne cesse de gonfler grâce aux revenus pétroliers, devrait songer à financer le développement des pays d’Afrique subsaharienne et de quelques pays d’Asie.

Le fonds souverain de la Norvège possède 1,25% de la capitalisation boursière mondiale.

Bill-Gates_info-afrique« La Norvège est par bien des points l’un des pays les plus riches du monde et vous pouvez vous permettre d’utiliser une part de cet argent pour aider les gens ailleurs », a déclaré Bill Gates, assurant aux Suédois qu’ils en obtiendraient un retour sur investissement satisfaisant : « C’est une classe d’actifs qui pourrait absorber, si on la gère bien, 10 milliards de dollars supplémentaires (…) Je ne parle pas d’une somme gigantesque. »

Erna Solberg, Premier ministre, a confirmé à Bill Gates l’intention de son gouvernement de « revoir sa stratégie d’investissement » et de « s’intéresser davantage aux pays émergents ».

Villes en Afrique: Le top 15 des agglomérations les plus riches d’ici 20 ans

Le développement de l’Afrique est maintenant rentré dans la conscience des grands états du monde, le continent Africain sera dans 20 ans la première puissance économique mondiale.

La croissance économique des villes africaines d’ici à 2030 sera plus importante que dans les autres régions du monde selon le cabinet Oxford Economics, qui a publié un classement des 15 premières villes africaines en 2030.

Johannesburg sera toujours la ville la plus riche du continent, mais Libreville sera la plus riche en termes de revenu par habitant.

Depuis 2000, la croissance économique annuelle moyenne sur le continent africain avoisine les 5 %.

développement-afriqueSelon les prévisions du cabinet britannique Oxford Economics, cette tendance devrait se poursuivre et la croissance du PIB africain entre aujourd’hui et 2030 sera plus importante que dans les autres régions du monde.

Avec une croissance particulièrement rapide, Dar es-Salaam, en Tanzanie, et Luanda, en Angola, rejoindront le club des géants économiques urbains africains aux côtés du Cap et de Johannesburg.

À mesure que l’économie et la population croissent, l’Afrique s’urbanise à un rythme plus rapide que les autres continents. L’étude publiée le 8 novembre par le cabinet couvre les 96 villes (43 pays) les plus significatives du continent en termes d’économie et de population.

Aujourd’hui les villes les plus importantes contribuent à hauteur de 36 % (700 milliards de dollars) au PIB africains. D’ici à 2030, cette contribution devrait plus que doubler pour atteindre 1 700 milliards de dollars, estime le rapport.

Populations: Chiffres et croissances en Afrique

51 des 96 villes étudiées observeront une croissance de leur population de plus de 50 %. Avec 25 millions d’habitants, Lagos, la capitale économique du Nigeria, sera de loin la ville la plus peuplée du continent en 2030.

Dar es-Salaam observera quant à elle la plus importante croissance du nombre de ménages appartenant à la classe moyenne émergente (entre 5 000 et 20 000 dollars de revenu par an).

À Johannesburg – classée première ville en 2030 en termes de PIB -, la croissance concernera surtout les ménages riches (plus de 70 000 dollars par an), qui seront au nombre de 475 000 en 2030 selon les prévisions de l’étude. En termes de revenu par habitant, l’Afrique du Sud classe six de ses villes parmi les 15 plus importantes en 2030. Mais en première position on retrouve Libreville, la capitale gabonaise.

Consommation en Afrique

top-villes_oxfordLes premières villes africaines représentent un important foyer de consommation. Le revenu disponible des ménages augmentera en moyenne de 5,6 % par an et le pouvoir d’achat total devrait passer de 420 à 1 000 milliards de dollars.

Cette croissance du pouvoir d’achat devrait s’accompagner d’une redistribution des revenus à travers le continent, qui augmenteront de manière plus importante en Afrique subsaharienne – auparavant en retard – qu’en Afrique du Nord et en Afrique du Sud.

Des villes come Johannesburg ou Le Caire, aujourd’hui plus développées, verront leurs pouvoirs d’achat agrégés doubler tandis que les dépenses dans des villes telles qu’Abuja, la capitale nigériane, ou Huambo, en Angola, seront en 2030 jusqu’à cinq fois plus importantes qu’aujourd’hui.

Dans l’ensemble des villes étudiées, les dépenses de consommation qui augmenteront le plus rapidement seront les dépenses culturelles et de loisirs (291 % d’ici à 2030) et les dépenses liées au secteur des services d’une manière générale. Mais l’alimentation restera de loin la plus importante catégorie de dépenses.

Boxe: Les incroyables révélations de Myke Tyson « Iron Mike », sexe, drogue, violences et justice

Dans sa nouvelle autobiographie « Undisputed Truth », l’ancien champion du monde de boxe fait une série de révélations sensationnelles, sur sa carrière, sa dépendance à la drogue et à l’alcool, et son passé violent.

Une sélection des 10 révélations les plus spectaculaires.

Il utilisait un faux sexe pour les contrôles anti-dopage.

L’Américain a révélé avoir utilisé un faux sexe rempli d’urine propre pour passer les contrôles anti-dopage. Il concède avoir utilisé ce subterfuge en 2000 avant un combat contre Lou Savarese, à Glasgow, en Ecosse. La même année, il n’a pas eu le temps de récupérer l’urine d’un membre de son équipe avant de monter sur le ring face à Andrew Golota. Rattrapé par la patrouille, il avait écopé d’une amende de 200.000 dollars.

Il a combattu dans le ring sous l’influence de la drogue

TYSONTyson admet avoir été sous l’influence de la drogue pendant plusieurs combats dans les années 2000.

Il dit avoir pris de la marijuana et de la cocaïne avant de monter sur le ring contre Lou Savarese en Ecosse en 2000, pour le troisième combat de son retour après une pause de 9 mois, due en partie à sa sentence de 4 mois en prison pour l’agression de deux automobilistes. Malgré tout, il a battu Savarese par KO en 38 secondes.

Il admet aussi avoir pris des drogues avant sa défaite surprise contre Danny Williams en 2004.C’est également sous cocaïne qu’il va provoquer une bagarre générale lors de la conférence de presse avant son combat contre Lennox Lewis en janvier 2002. « J’ai vu sa tête et j’ai voulu le frapper », écrit-il.

Il s’est tourné vers le vaudou pour tenter d’éviter la prison.

« Iron MIke » reste le plus jeune boxeur à avoir remporté un titre mondial, à 20 ans, 4 mois et 23 jours, contre Trevor Berbick.

mike-tyson_info-afrique.comAprès sa condamnation pour viol en 1992, il rencontre une femme pratiquant le vaudou, qui lui promet un sort pour éviter la prison. Mike Tyson raconte avoir déposé 500 billets d’un dollar dans un pot, uriné dedans et l’avoir gardé sous son lit pendant trois jours. En vain… Le boxeur suit ensuite les prescriptions d’un prêtre vaudou.

Il se rend de nuit vers le tribunal avec un pigeon et un oeuf qu’il jette à terre alors qu’il relâche le volatile, criant: “Nous sommes libres!” Condamné à six ans de prison, Mike Tyson a passé trois ans derrière les barreaux.

Il a eu plusieurs relations en prison

Derrière les barreaux, il dit avoir commencé à avoir une relation avec sa thérapeute,, à qui il a immédiatement donné 10.000 dollars pour qu’elle puisse réparer le toit de sa maison. Dans son livre, il écrit : “Elle me téléphonait trois fois par jour”. Il a aussi eu une série de relations avec des femmes qui le visitaient en prison, avant d’être découvert par les gardes. Par la suite, il était interdit de visite.

Vidéo de 50 KO fulgurants de Mike Tyson…

Il s’est battu avec les chasseurs d’autographe

Mike Tyson dit qu’à plusieurs reprises, quand il rencontrait des fans obsessifs qui le suivaient partout, ou qui lui demandaient un autographe quand il était de mauvaise humeur, il leur “cassait la gueule”. Il dit regretter son comportement, se décrivant comme “un monstre ignorant sans respect”.

Il a perdu des millions de dollars

Malgré près de 300 millions de gains durant sa carrière, Mike Tyson est ruiné et croule sous les dettes. Il a toujours eu du mal à garder le contrôle de son argent. Il a été déclaré en faillite personnelle dès 2003. Un jour, il a oublié 1 million de dollars dans une valise Louis Vuitton à Las Vegas, après une nuit trop arrosée. Un ami a retrouvé la valise. Tyson a dépensé son argent en voitures de luxe, en femmes, en drogues… “Je suis sur le point de mourir, parce que je suis un alcoolique vicieux, mais je me soigne”, expliquait-il fin août.

Il a surpris sa femme avec Brad Pitt

brad_pitt_info-afrique.comMarié à l’actrice Robin Givens en 1988, Mike Tyson n’a pas gardé sa dulcinée longtemps. Trois mois après l’union, c’est le divorce. Surtout, le boxeur surprend sa compagne en plein ébat avec l’acteur Brad Pitt dans une voiture.

S’il préfère en rire aujourd’hui, Tyson raconte la rage qui l’avait envahi ce jour-là. « Quand il m’a aperçu, il a cru sa dernière heure arrivée », raconte-t-il.

Il a étranglé son ex-promoteur Don King

En 2003, Mike Tyson prend le jet privé de Don King pour rejoindre la Floride, afin de renouer une alliance avec son ancien promoteur, qui lui propose 20 millions de dollars pour le représenter à nouveau. Tyson consomme de la drogue pendant tout le voyage. Pendant les négociations, il est pris de rage et donne un coup de pied à la tête de King, avant d’essayer de l’étrangler

Il est devenu obèse

Après sa retraite en 2005, il a continué à faire la fête. En raison d’un régime alimentaire composé de glace, de biscuits Oreos et d’alcool, il double quasiment de volume à 172 kilos. Au moment de la rédactionn du livre, il était redescendu à 100 kilos grâce à un régime et l’arrêt de sa consommation d’alcool. Hélas, Tyson a révélé par la suite qu’il s’était remis à boire excessivement en avril de cette année.

Son père était proxénète

Tyson est né en 1966, et a grandi dans le quartier de Brooklyn à New York, élevé par une mère seule, au chômage, alcoolique et obligée de « coucher avec des hommes » pour garder un toit, tandis qu’il ne connaît pas son père, un « proxénète » ayant eu « dix-sept enfants dont il ne s’est jamais vraiment occupé ». Extrêmement pauvre, le petit Mike commence alors ses premiers larcins.

Nigéria: Evasion de l’otage français retenu au Nigeria Francis Collomp

Nigeria: l’otage français Francis Collomp a été libéré

    L’Elysée a annoncé la libération de Francis Collomp.

Francis Collomp, otage au Nigéria depuis décembre 2012 et dont la libération a été annoncée ce dimanche matin, aurait profité d’une opération de l’armée nigeriane pour s’évader, indique à l’AFP une source proche du dossier.

Francis Collomp s’est enfui pendant un échange de tirs entre l’armée nigériane et des membres du groupe Boko Haram, la porte de sa cellule n’étant pas fermée.

Les soldats nigérians ont tué une trentaine de membres présumés de la secte islamiste Boko Haram dans des combats dans le nord-est du Nigeria. Ces combats se seraient déroulés cette semaine.

Le président nigérian Goodluck Jonathan a ordonné cette année une intensification de l’offensive contre Boko Haram, dont l’insurrection au nom de l’imposition de la charia a fait des milliers de morts depuis quatre ans.

Agé de 63 ans, il avait été enlevé le 19 décembre 2012 dans la résidence de la société pour laquelle il travaillait, située dans l’Etat de Katsina au Nigeria.

francis_collomp-info-afrique

Nelson Mandela: Madiba ne peut plus parler, mais son état de santé reste stable

Santé de Nelson Mandela

Nelson Mandela est toujours « assez malade » et n’est pas capable de parler mais « communique par signes », a déclaré son ex-femme Winnie Madikizela-Mandela.

L’icône de la lutte anti-apartheid, âgé de 95 ans et soigné à son domicile depuis début septembre, « communique par signes avec son visage ». « Il ne peut pas articuler » « à cause de tous les tubes dans sa bouche pour drainer (les fluides de) ses poumons », a expliqué Mme Madikizela-Mandela au journal The Sunday Independent.

Santé de Nelson Mandela« Les médecins nous ont dit qu’ils espéraient qu’il retrouve sa voix », a-t-elle précisé, réfutant catégoriquement que Nelson Mandela soit sous respirateur artificiel. « J’ai entendu cette qu’il était placé sous respirateur artificiel. Il ne l’est pas », a-t-elle affirmé.

Le premier président noir d’Afrique du Sud est soigné à son domicile de Johannesburg depuis le 1er septembre, après avoir été hospitalisé près de trois mois pour une infection pulmonaire. Une équipe de 22 médecins le soigne à domicile, et bien que sa pneumonie soit guérie, ses poumons demeurent sensibles, a indiqué Winnie Madikizela-Mandela. « C’est difficile pour lui », « il est toujours très sensible aux germes, donc il doit être maintenu dans un milieu stérile. Sa chambre est comme une salle de soins intensifs », a-t-elle relaté au journal. Mais « quand il est très détendu, il va bien ».

Les problèmes pulmonaires du prix Nobel de la paix sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose. Il avait contracté cette maladie pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d’apartheid.

Big data: Une nouvelle ère digitale et économique va s’ouvrir en Afrique, offrant des perspectives de millions d’emplois

Le 14 novembre 2013 devrait être une journée marquante pour les Africains férus d’informatique.

C’est à cette date en effet que s’ouvre, à Cape Town en Afrique du Sud, le Big Data Africa Congress.

C’est le premier événement dédié à la vulgarisation et à la mise en perspective de ce nouveau concept qui révolutionne l’offre des services informatiques, aiguille désormais les stratégies des grandes firmes, et permet d’affiner l’offre des entreprises à la clientèle.

Selon les organisateurs duBig Data Africa Congress, l’avènement de ce nouveau concept sur le continent est une aubaine pour le monde des affaires comme pour les start-up, tous secteurs confondus.

big_data_africa_congressCes travaux, qui devraient accueillir quelque 2000 participants dont 150 chefs d’entreprises stratégiques du domaine, ont pour ambition de défricher et de développer le Big Data.

Précisément, il s’agit pour les investisseurs, experts et décideurs présents, d’échanger sur la manière de traiter rapidement des données, les analyser pour répondre aux besoins de l’entreprise, atténuer les risques d’insécurité des données, surmonter les défis de stockage, évaluer et analyser efficacement les différents types de données, utiliser les données disponibles pour classifier la clientèle, et surtout, extraire les plus significatives pour orienter la décision.

C’est donc un rendez-vous du savoir-faire, imposé par le contexte de développement des nouvelles technologies et surtout de la génération massive de données sur le continent.

Diversité des sources

En effet, avec les investissements croissants dans les technologies de l’information et de la communication sur de nombreux marchés africains, la propagation des smartphones qui a suivi la grande percée de la téléphonie mobile, le Big Data est maintenant dans le rayon d’analyse de nombreuses entreprises et opérateurs télécoms sur le continent.

L’Afrique, qui prend le train de l’internet à l’ère du web 2.0, dans lequel l’utilisateur est en même temps un développeur en puissance, a embrassé toutes les applications récentes du web, réseaux sociaux en tête.

Comme l’énonce l’expert marocain Ali Aouzal, spécialiste du marketing et auteur de plusieurs articles sur l’intégration des innovations technologiques dans les stratégies de conquête des marchés, la généralisation de l’usage des emails, des réseaux sociaux, des blogs, et des wikis, le développement de l’e-commerce et la diffusion en masse d’une kyrielle de nouveaux outils reliés au web, du type tablettes, smartphones, baladeurs MP3 ou GPS géo-localisés, viennent inonder le net de données comportementales extrêmement gigantesques.

web_2_0Et de ce fait, le continent se retrouve de plain-pied dans le collimateur des firmes de R&D en matière d’analyses de données de masse. Pris dans l’élan de la dynamique mondiale de prolifération des données structurées ou non, le continent connaît à son tour un besoin de brasser un flux volumineux et complexe d’informations pour en tirer la fine substance qui aiguille la décision des managers et permet d’anticiper les tendances des marchés.

Si le marché africain est prometteur dans ce domaine, c’est à la fois parce qu’il offre de nouvelles opportunités, tant pour la mise en place des infrastructures, la distribution des équipements, la commercialisation des logiciels, la création des solutions que pour le développement des services connexes.

Déjà, les internautes africains sont surpris de noter que les offres publicitaires de Facebook ou de Google sont toujours relativement proches de leurs centres d’intérêts. Dans ce ciblage, le Big Data n’est pas loin, car à l’aide de cookies et de l’indexation des données, les sociétés savent déjà à qui proposer quoi. Et ce n’est qu’un début. Critéo, la pépite Française introduit depuis peut au Nasdaq, en est le parfait exemple.

Un énorme potentiel

Pour Sandra K. Johnson, responsable de la technologie chez IBM pour l’Afrique, le potentiel de l’Afrique en matière de Big Data est encore immense : « Ici, en Afrique, le Big Data a pris une forme quelque peu unique par rapport à d’autres parties du monde. Pour la plupart, les données externes que nous tirons sont générées à partir d’une source unique : les appareils mobiles. Or, plus de neuf millions de nouveaux abonnements mobiles sont ajoutés chaque mois à travers l’Afrique, ce qui représente une croissance à la fois exponentielle et complexe de données disponibles pour l’analyse, la prévision et l’amélioration à grande échelle pour les entreprises et les communautés humaines même.

(…) L’analyse prédictive est le facteur commun à presque tous les projets de Big Data à succès sur le continent jusqu’à présent. Ces projets couvrent une large gamme de domaines possibles : de la circulation aux soins de santé, accès à l’eau, à l’e-commerce. »

En plus d’être le Chief Technology Officer (CTO), chez IBM pour l’Afrique, Sandra K. Johnson (Ph.D) est également responsable de la satisfaction du client, de la stratégie technique et de développement, ainsi que la direction technique globale pour la région. C’est donc en tant que développeur des solutions et utilisateur du Big Data qu’elle analyse le marché africain.

Efficacité

Même si le coût d’accès à l’acquisition/traitement de données paraît pour l’instant prohibitif, plusieurs firmes sur le continent, principalement chez la pionnière de toujours qu’est l’Afrique du Sud, exploitent le Big Data pour améliorer la productivité et la rentabilité de leurs entreprises.

fibre-optique-C’est le cas de Santam Ltd, la principale compagnie d’assurance à court terme en Afrique du Sud, qui utilise des analyses prédictives basées sur l’exploitation des données de masse pour rationaliser le traitement des réclamations des assurés, et surtout pour repérer celles qui sont potentiellement frauduleuses.

Dans le passé, chaque demande passait par les mêmes étapes de contrôle et vérification manuels par les agents de la compagnie. Aujourd’hui, explique un dirigeant de la firme, « les demandes sont toutes intégrées dans un logiciel d’analyse prédictive qui canalise les revendications de routine dans une file d’attente pour une intervention rapide.

Les autres passent par une analyse plus approfondie qui tient compte, non seulement de la demande actuelle, mais beaucoup plus d’informations sur les clients et leurs activités de sinistres passés. Des algorithmes informatiques recherchent des modèles-types de réclamations qui pourraient être frauduleuses ». Seul bémol, sur un continent africain où la culture de la dissimulation reste présente chez de nombreux entrepreneurs, le préalable serait d’introduire la culture de l’Open data.

4,4 millions d’emplois dans le monde d’ici 2015

Sean_McLean« Le Big Data est devenu une grosse affaire – mais les compétences nécessaires pour gérer, analyser et transformer sont en nombre insuffisant. Grâce à ses marchés technologiques émergents et à une croissance rapide de l’innovation, l’Afrique est dans une position unique pour s’imposer comme une plaque tournante mondiale pour le Big Data et des analyses ». Ainsi parle Sean Mclean, directeur des relations avec les universités, chez IBM Afrique.

Pour ce spécialiste, les responsables africains du secteur de l’éducation doivent agir dès maintenant pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de talents afin de tirer le meilleur parti du Big Data et de faire du continent le meilleur réservoir de ressources humaines dans ce domaine.

Ces impressions optimistes sont basées sur le fait que la demande Big Data créera plus de 4,4 millions d’emplois dans le monde d’ici 2015, et que seulement un tiers de cette demande en ressources humaines qualifiée sera comblée. « Cela représente un énorme marché que la prochaine génération de professionnels africains est bien placée pour combler », estime McLean. Pour ce faire, cependant, il nous faudrait encourager les talents émergents de l’Afrique à poursuivre des carrières et des compétences dans le Big Data, en leur offrant les cursus de formation nécessaires, et au besoin des bourses d’études.

Déjà IBM travaille avec un certain nombre d’universités et d’institutions pour aider à développer de nouveaux programmes et des cours pour permettre aux jeunes de profiter de ces cheminements de carrière.

François Bambou pour le magazine Réseau Télécom No 64

Centrafrique: Après avoir pris le pouvoir par les armes le président auto-proclamé Michel Djotodia demande l’aide internationale pour sortir la RCA du chaos

Une quarantaine de pays et d’organisations non gouvernementales viennent de boucler une importante réunion sur la situation en Centrafrique.

Mise à jour du 12 Novembre 2013:

En Centrafrique, les membres du Conseil national de transition (CNT) ont officiellement mis fin, hier lundi 11 novembre, à leur session extraordinaire de travail, une session menée au pas de course depuis la fin du mois d’octobre et au cours de laquelle les conseillers ont eu à se prononcer sur trois textes fondamentaux : la feuille de route du gouvernement, le code électoral et le collectif budgétaire.

En trois mois de session ordinaire et trois sessions extraordinaires, plusieurs textes ont été adoptés, mais le Conseil ne joue pas encore réellement son rôle de contrepouvoir. Premier bilan de cette institution qui avait provoqué la polémique lors de sa mise en place.

En République centrafricaine, après trois mois de session ordinaire et trois sessions extraordinaires , le rapporteur général du CNT, Thierry Patrick Akoloza, se dit satisfait du bilan de l’institution : « Ca a été dense en examen des textes sur la Cour constitutionnelle de transition avec le règlement intérieur du Conseil national de transition et la loi organique sur le Haut conseil de communication des transitions.

Et compte tenu de l’importance de certains textes que nous n’avons pas pu examiner pendant cette session ordinaire, le lendemain, le Conseil national était convoqué en session extraordinaire. Nous avons examiné trois textes : la feuille de route du gouvernement, le code électoral et le collectif budgétaire ».

Peu d’interpellations

Trois ministres ont également été interpellés en plénière par les membres du CNT. Trop peu si l’institution veut réellement jouer un rôle de contrôle de l’exécutif. Selon Gaétan Moloto, conseiller représentant à la préfecture de la Lobaye, dans le sud-ouest du pays : « C’est assez insuffisant au regard des exactions et des différentes questions d’insécurité qui prévalent dans la capitale et l’arrière-pays. Il aurait fallu interpeller beaucoup plus souvent le ministre de la Sécurité publique et de la Défense au niveau du Conseil national de transition ».

Problème d’organisation

Un autre conseiller déplore un problème d’organisation du calendrier de travail, peu d’activité au début de la session ordinaire et depuis onze jours, des sessions extraordinaires qui ont dû examiner au pas de charge des textes essentiels. Pour Bruno Gbiegba enfin, qui représente la société civile, il faut lutter contre l’absentéisme au sein du CNT et appliquer les sanctions prévues en cas d’absence.

La rencontre a été présidée par le chef de l’Etat Congolais Denis Sassou Nguesso en présence des trois hauts responsables qui gouvernent actuellement la république centrafricaine.

Plusieurs importantes décisions ont été prises notamment sur la sécurité et l’organisation des prochaines échéances électorales.

Djotodia-michel-biographieIl a été question de l’organisation des élections présidentielles et législatives avant février 2015, du déploiement des forces africaines et onusiennes, du désarmement des ex-rebelles d’ici janvier 2014 et de l’ appui financier que devra apporter, à la RCA, la communauté internationale.

Le président Sassou Nguesso médiateur dans la crise et initiateur du groupe international de contact, qui a rappelé que la transition a officiellement commencé le 18 août dernier pour prendre fin en février 2015 avec l’organisation des élections ,a demandé aux autorités centrafricaines de respecter leurs engagements.

Le chef de la transition Michel Djotodia pour sa part, a plaidé pour un appui financier concret de la communauté internationale afin d’éviter à son pays de sombrer dans le chaos.

Il a également promis de respecter la feuille de route soumise par le groupe international de contact .

Plusieurs voix ont également demandé aux bailleurs de fonds d’intervenir urgemment dans ce pays, afin de lui éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.

Info Afrique en soutien aux populations des Philippines suite au typhon Haiyan

Info Afrique lance une campagne de récolte de dons.

Plus de 10 000 morts suite au terrible Typhon Haiyan

Des villages entiers, noyés sous les vagues, ont été rayés de la carte.

Haiyan, l’un des typhons les plus violents à avoir touché terre, a balayé les Philippines vendredi et samedi, causant la mort d’«au moins 10.000 personnes dans le centre du pays», selon un chiffre non officiel de la police. Mais le bilan pourrait encore s’alourdir, de très nombreuses communautés restant injoignables ce Lundi matin.

À ce stade, aucun Français ne figure parmi les victimes, selon le quai d’Orsay.

• Aux Philippines, la désolation

Philippines TyphoonLe cyclone a détruit 70 à 80% des régions qu’il a traversées vendredi et samedi dans la province de Leyte, au centre du pays, selon un responsable de la police locale.

Les secours d’urgence ont du mal à atteindre les villages ravagés le long de la côte. Les habitants hébétés sont à la recherche de leurs proches disparus ou en quête de vivres.

La plupart des morts semblent avoir été causés par la montée des eaux charriant des débris décrite par plusieurs personnes comme ressemblant à un tsunami, avec des maisons rasées et des milliers de personnes noyées.

Des vents atteignant 313 km/h avec des points à 378 km/h ont été enregistrés et la montée des eaux a englouti des localités situées jusqu’à un kilomètre à l’intérieur des terres.

«Nous avons eu une réunion la nuit dernière avec le gouverneur et les autres responsables. Le gouverneur a dit que selon les estimations, 10.000 personnes sont mortes», a déclaré le commissaire Soria. «Les dégâts sont énormes.»

Si le bilan des 10.000 morts se vérifie, Haiyan sera la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire récente des Philippines. La précédente date de 1976, lorsqu’un séisme et un tsunami avaient causé la mort d’environ 8000 personnes sur Mindanao, une île du sud.

• Le Vietnam bientôt balayé

typhon-haiyanHaiyan s’est beaucoup affaibli pendant sa traversée de la mer de Chine du Sud. Il se dirige maintenant vers le Vietnam, qu’il devrait toucher lundi matin.

Moins menacé que les Philippines, le pays n’en a pas moins conduit une des opérations d’évacuation les plus importantes de son histoire, selon la presse officielle.

Quelque 174.000 foyers des zones les plus vulnérables, soit 600.000 habitants, ont été déplacés vers des abris situés en hauteur.

200.000 personnes ont toutefois été déjà autorisées à rentrer chez elles en raison d’un changement de trajectoire de la tempête.

«Haiyan doit toucher terre lundi à 07H GMT (14H en France), avec des vents à 74 km/h, soit bien moins violents que les pointes de plus de 300 km/h enregistrées aux Philippines vendredi», ont tenu à préciser les autorités, se voulant rassurantes.

• L’aide internationale s’organise

Face à l’ampleur de la catastrophe, plusieurs pays ont déjà proposé leur aide.

La Commission européenne a annoncé dimanche matin débloquer 3 millions d’euros. «La Commission a envoyé une équipe pour assister les autorités, et nous sommes prêts à contribuer aux secours par une aide d’urgence», a fait savoir samedi son président, José Manuel Barroso.

Les États-Unis vont fournir des hélicoptères, des avions, des navires et des équipements destinés à la recherche et au sauvetage, après une demande de Manille. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont accordé dimanche une aide de près d’un demi-million de dollars (370.000 euros), alloués à la Croix Rouge de l’archipel.

Le pape François a appelé dans un tweet les catholiques à prier pour les victimes et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est dit «profondément attristé par l’ampleur des pertes humaines».

De son côté, le PAM (Programme alimentaire mondial), une agence de l’ONU, est en train d’organiser le transfert de 40 tonnes d’aide alimentaire. L’UNICEF, l’agence onusienne pour l’enfance, a déjà préparé 60 tonnes de matériels de santé et de survie qui partiront d’un de ses centres de logistique à Copenhague et devraient arriver aux Philippines mardi.

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Ghana: Secrétaire d’état, Victoria Hammah se fait piéger au téléphone et perd son poste

Politique, pouvoir, argent et… Licenciement pour la secrétaire d’état à la communication

Victoria Hammah, secrétaire d’Etat à la communication du Ghana, vient d’être limogée à cause d’un enregistrement audio au cours duquel elle confesse qu’elle restera en politique « jusqu’à ce qu’elle ait gagné un million de dollars ». Elle estime par ailleurs dans cet enregistrement que « l’argent permet de contrôler les gens ».

victoria-hammahC’est son chauffeur qui a pratiqué l’enregistrement dont il a fait parvenir la casser audio à des médias locaux. Arrêté sur plainte de la ministre, il a ensuite été relâché, la justice considérant qu’il n’avait pas violé la loi.

Poursuivant leurs échanges, l’ex vice-ministre portera un regard assez critique sur une de ses collègues du gouvernement. Elle qualifiera dame Rachel Appoh, le vice-ministre du Genre, de l’Enfance et des Affaires sociales, comme une « insensée, moche, bruyante et égoïste » qui a combattu inutilement son ministre de tutelle, Madame Nana Oye Lithur.

Suite à ce limogeage, la Police a débuté des investigations pour savoir l’origine de cet enregistrement secret et l’auteur de sa fuite sur les medias. Les premières enquêtes ont conduit à l’arrestation de Lawrence Quayson, le chauffeur de la dame renvoyée du gouvernement. Ce dernier se trouve être le propre cousin de l’ex ministre.

En attendant la suite des investigations, la découverte de Lawrence Quayson comme étant celui qui a causé la chute du vice-maitre risque de créer un autre scandale, celui familial.

Laud Hammah, le frère de Victoria Hammah, a déclaré que l’acte posé par le Chauffeur n’a pas seulement trahi l’ex vice-ministre mais toute la famille Hammah.

Et Laud Hammah d’ajouter que la famille a découvert que le coupable l’avait aussi secrètement enregistré de même que son petit frère Paul Hammah.

Enfin, en sautant sur cette occasion malheureuse, les détracteurs du gouvernement en place se servent donc de cette preuve pour accabler les efforts du Président Mahama

Victoria Hammah, trop jeune et trop inexpérimentée aux yeux de plusieurs observateurs de la vie politique ghanéenne, avait contribué au premier chef à la campagne électorale victorieuse de John Mahama.

Elle s’était plainte, il y a quelques mois, de pressions qu’elle subissait d’une partie de son entourage pour détourner des fonds publics.

Thierry Barbaut

République Démocratique du Congo : je m’y suis rendu, l’espoir renaît, mais…

 

Le Mouvement du M23 a annoncé « mettre un terme à sa rébellion », après avoir été chassé des dernières positions qu’il occupait depuis avril 2012 dans le Nord-Kivu, région de l’est de la République de Congo.

Zobel Behalal, de l’ONG CCFD-Terre Solidaire, revient d’une mission sur place. Pour lui, ce succès militaire est un premier pas, mais on ne doit pas en rester là.

À l’heure où, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’armée congolaise multiplie les victoires sur les rebelles du M23, l’espoir de voir la fin d’un conflit vieux de près de deux décennies renaît.

Lors d’une mission sur le terrain il y a quelques jours, j’ai pu me rendre compte que cet espoir était dans tous les esprits, aussi bien parmi la population que chez les autorités.

 

Si cet espoir est bien compréhensible, il ne doit pas faire oublier que les causes de la crise existent toujours.

Les succès militaires rassurent incontestablement les troupes congolaises longtemps humiliées par les rebelles, mais n’apportent pas de solution durable au conflit. Néanmoins, ils créent un environnement propice à un certain nombre d’actions politiques plus déterminantes en faveur d’une paix durable, qui impliqueraient à la fois la RDC, les pays voisins et la communauté internationale. Cependant c’est sur la seule dimension économique que je me suis penché lors de cette mission dans la région des grands lacs avec des députés européens.

Notre visite était centrée sur la question du lien entre l’exploitation des ressources minières et l’instabilité dans la région, alors que l’Union européenne s’apprête à formuler des règles en la matière : une réalité qui a beaucoup évolué, mais n’a pas disparu pour autant. Il est vrai que nous n’avons vu aucun militaire ou groupe rebelle à l’œuvre sur les sites miniers que nous avons visités. J’ai cependant noté la présence d’un camp d’anciens miliciens Mai Mai Nyatura aujourd’hui intégrés à l’armée nationale autour du grand centre minier de Rubaya, dans le territoire du Masisi.

 

Les lacunes de l’exploitation des ressources minières

Plusieurs témoignages m’ont confirmé que ces hommes en armes imposent une « taxe de sécurité » aux personnes impliquées dans l’exploitation minière. Le 23 octobre dernier, un élément ex Nyatura a tué un membre de la police des mines, seul corps armé autorisé à sécuriser les sites miniers.

congolais-muningiNous avons par ailleurs visité le site minier de Kalembi, situé non loin de Bukavu. Ce site est aujourd’hui le lieu de l’expérimentation d’un système développé par l’ITRI, principal regroupement des entreprises qui utilisent l’étain extrait de la cassitérite, qui abonde dans la région. Le principe est de garantir que les minerais en provenance de Kalembi n’ont pas contribué à alimenter des conflits ou la violence.

Cela passe notamment par l’apposition d’un marquage sur chaque sac de cassitérite sortant de cette zone. Des entreprises comme Philips ont accepté de s’impliquer dans ce projet garantissant ainsi un débouché à ce minerai. Ce dispositif est appréciable, il est le signe d’une prise de conscience progressive de la part des différentes parties prenantes.

Malheureusement, il comporte de nombreuses lacunes. Kalembi est un site ouvert,  situé à proximité d’autres sites qui ne sont pas soumis aux mêmes règles de contrôle. Il semble évident que des minerais provenant de ces sites « sales » sont blanchis à travers le système de Kalembi. Pour preuve, les services officiels de l’État chargés d’apposer les marquages ferment au plus tard à 18 heurs, alors que les mineurs sont autorisés à travailler 24h/24. Sans contrôle des autorités pendant la nuit, toutes les fraudes sont possibles.

 

Il faut légiférer sur le commerce des ressources naturelles

Dans ce contexte, la législation que prépare actuellement l’Union européenne pour mieux contrôler l’approvisionnement de ses entreprises en minerais issus des zones en conflit ou à haut risque trouve toute sa pertinence (voir à ce sujet mon précédent billet).

Il me semble utile de rappeler à la Commission européenne qu’elle doit doter l’Europe d’un instrument qui contribuera à prévenir et résoudre les conflits et consolider la paix. « Prévenir et résoudre les conflits » car, depuis plusieurs années, le commerce des ressources naturelles est bien le « nerf de la guerre » dans les grands lacs et dans plusieurs autres régions du monde. Légiférer sur la question contribuera à tarir les ressources des belligérants.

« Consolider la paix », car la situation actuelle prive les populations et les États de ressources utiles pour leur développement. On estime par exemple à plus de 500 millions de dollars le montant que les groupes armés gagnent chaque année grâce au contrôle de la filière de l’or à l’est de la RDC.

Autant d’argent que le pays n’investit pas dans l’éducation de ses enfants ou dans la création d’activités génératrices de revenus pour ses nombreux chômeurs…

Par Zobel Behalal
CCFD-Terre Solidaire
zohel-behalal

Afrique du Sud: La Chine va construire un « New York Africain »

Un centre financier de classe internationale, 35 000 logements, un grand stade sportif, un complexe éducatif, un important centre commercial…

Telles sont les principales réalisations que prévoit la société Shanghai Zendai Property Ltd sur 1600 hectares récemment acquis pour 104 millions de dollars dans la zone de Modderfontein , située à 15 kilomètres de Sandton, en Afrique du Sud.

new-york-afriqueCe projet de 7,8 milliards $ (80 milliards de rands) sur 15 ans permettra aussi aux entreprises chinoises de disposer d’une base industrielle et logistique pour leur expansion panafricaine. Shanghai Zendai prévoit qu’environ 100 000 personnes pourraient habiter dans ce nouveau complexe et que 100 000 pourrait également y travailler.

Shanghai Zendai Property prévoit, par ailleurs, de construire des routes, des installations électriques ainsi que d’autres infrastructures.

«Le projet devrait créer 22 000 emplois durant les dix prochaines années et sera un hub pour les entreprises chinoises qui souhaitent investir en Afrique subsaharienne», a déclaré le président de Shanghai Zendai Property, Dai Zhikang lors d’une conférence de presse.  Et d’ajouter: «Modderfontein  sera la future capitale de toute l’Afrique. Elle sera au même niveau que des villes comme New York ou Hong Kong».

La transaction est soumise à l’approbation de la commission de la concurrence d’Afrique du Sud et à l’approbation des actionnaires de Shanghai Zendai, société cotée à Hong Kong, qui opère dans le capital-investissement, la gestion d’actifs, la microfinance et l’immobilier.

 

Jean-Marie Bockel salue la signature ce matin d’un « Pacte républicain » sous l’égide de Sant’Egidio

Jean-Marie   Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, et chargé de l’Afrique et de   la Francophonie à l’UDI, tient à saluer la signature ce matin en République   centrafricaine d’un « Pacte républicain », sous l’égide de la   Communauté de Sant’Egidio.

Ce   document, issu des pourparlers de paix des 6 et 7 septembre derniers, a été   signé à Bangui par le Président de la République Centrafricaine, Michel   Djotodia, le Premier ministre, Nicolas Ntiangaye, et le président du Conseil   national de transition, Alexandre-Ferdinand Nguendet.

Jean-Marie-BockelAlors   que la situation reste tendue sur le terrain, ce « Pacte républicain » exclut   la violence comme moyen d’accéder au pouvoir et réaffirme la nécessité de   renforcer les institutions et de travailler durant l’actuelle phase de   transition politique pour préparer le pays et ses structures à la démocratie   représentative.

Pour   Jean-Marie Bockel, qui suit avec la plus grande attention la situation en   Centrafrique, « la signature de ce   « Pacte républicain » constitue une étape important du processus de   stabilisation du pays, que la France, l’Union européenne et la communauté   internationale se doivent d’accompagner en lien avec la Mission   internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), sous l’égide de l’Union   africaine. »

Le   prochain Sommet consacré à la paix et à la sécurité en Afrique, organisé à   Paris du 6 au 7 décembre, et auquel le président Djotodia participera, pourrait   d’ailleurs être l’occasion d’évoquer cette question.

Jean-Marie   Bockel tient également à féliciter Sant’Egidio pour ses efforts de médiation,   auxquels le Sénateur s’intéresse depuis plusieurs années et que la Communauté   mène de longue date sur le continent africain, comme en témoigne l’accord   signé au Niger en juin 2010.

Dans   ce contexte, Jean-Marie Bockel appelle désormais « à la poursuite en République Centrafricaine de la transition   politique jusqu’à son terme, devant aboutir au début de l’année 2015 à des   élections libres et transparentes. »

L’ambassade de l’Angola lance la semaine de la culture Angolaise à paris

À l’occasion des 38 ans de l’Indépendance nationale, célébrée chaque 11 novembre, l’Ambassade d’Angola en France lance une semaine culturelle angolaise qui se déroulera du 5 au 13 novembre à Paris.

À cette occasion, de nombreuses activités auront lieu, notamment une conférence sur la littérature angolaise qui sera donnée par l’écrivain Jacques dos Santos et la critique littéraire Alexandra Aparicio, au siège de la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris, le jeudi 07 novembre à 18h00.

angolaLe jour suivant, dans les installations de l’Ambassade d’Angola, l’anthropologue Virgilio Coelho présidera une table ronde sur la Reine Njinga Mbandi, à laquelle participeront plusieurs spécialistes de l’histoire et des sociétés africaines travaillant en collaboration avec les Universités, les centres de recherche et l’UNESCO qui, en  2014, en partenariat avec le Ministère de la Culture angolais, lance un hommage international à l’ancienne souveraine du Royaume de Ndongo et symbole de la résistance contre l’occupation coloniale.

Les sons et rythmes de l’Angola seront également représentés à Paris, samedi prochain, sous les traits d’un spectacle musical qui comptera avec la présence des artistes suivants : Semba Muxima, Akapana, Celso Mambo, Dodo Miranda, Sandra Cordeiro et Gabriel Tchiema.

Pour l’Ambassadeur Miguel da Costa, cette semaine culturelle n’est qu’un petit échantillon représentatif des différentes variantes de notre culture que nous avons l’intention de partager avec notre communauté et de montrer aux Français. « Notre regard sur l’histoire et l’anthropologie de l’Angola, sur la littérature ainsi que sur les arts, en particulier la sculpture et la musique, suscite toujours un grand engouement chez les Français », a déclaré un diplomate pour qui « notre culture constitue un mécanisme interactif pour la promotion de l’image de notre pays ».

Au cours de la semaine culturelle, le hall de l’Ambassade accueillera une exposition composée à la fois de vanneries des deux régions de Lunda et des sculptures de l’artiste Mayembe. Le 13 novembre, l’Ambassadeur offrira une réception officielle pour le corps diplomatique accrédité à Paris, les membres du gouvernement et du sénat français, entre autres invités.

 

EXPOSITION D’ARTS PLASTIQUES

Une exposition composée de plusieurs sculptures et peintures a été inaugurée ce mardi, dans l’enceinte de l’Ambassade d’Angola à Paris, en présence de plusieurs invités,  angolais comme français.

D’après Pedro Nsingui-Barros, ministre conseiller de cette Mission diplomatique, « dans cette exposition, chacun de nous peut se retrouver car les œuvres présentées dépeignent la créativité et les expériences des différents peuples et éthnies de l’Angola ». Ce professeur d’université souligne également que « cette diversité est aussi notre richesse, essentiellement sprirituelle ».

L’exposition sera ouverte au public pendant une semaine, semaine au cours de laquelle des pièces de vannerie venues d’Angola pourront être ajoutées. Pour le moment, celle-ci se compose de pièces qui représentent différents rituels d’initiation de la tribu mucubal, tchokwé ou encore Kikongo, de pièces d’artisanat, de tableaux de plusieurs artistes angolais, notamment l’œuvre de Van et les sculptures de Mpambukidi, obtenues auprès de collectionneurs.

Corée du Sud / France: Une coopération en Afrique dans le ferroviaire, l’eau et l’énergie

Un partenariat économique sans précédent entre Paris et Séoul a hauteur d’un demi millions de dollars.

La Banque d’import-export sud-coréenne Korea Eximbank a annoncé, le 5 novembre, avoir  signé un  mémorandum d’entente avec Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), le groupe pétrolier français Total et la banque Société générale.

afrique-coree-du-sudCe mémorandum d’entente signé en marge de la visite officielle de la présidente sud-coréenne  Park Geun-hye (photo) en France, du 2 au 4 novembre, vise à nouer des partenariats franco-sud coréens pour construire des projets d’infrastructures dans les pays en voie de développement, dont l’Afrique, à travers des soutiens financiers communs et des accords commerciaux entre entreprises coréennes et françaises.

«Cette entente devrait créer des débouchés sur les marchés émergents pour les sociétés sud-coréennes dans les domaines du développement, des énergies renouvelables, de la construction des infrastructures ferroviaires et du traitement des eaux», a  expliqué Kim Yong-hwan, président de Korea Eximbank, cité par  l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

La France est le troisième destinataire des investissements directs sud-coréens en Europe, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni et elle est le troisième investisseur européen en Corée du Sud.

Les échanges franco-sud-coréens entre les deux pays sont quasiment équilibrés.

Au premier trimestre 2013, les exportations françaises vers la Corée du Sud s’élevaient à 1,8 milliard d’euros, soit une hausse de 27 % par rapport à la même période de 2012, et les importations sud-coréennes en France étaient de l’ordre de 2 milliards, en recul de 18 %.

Avec AFP

L’ONG Trial attaque l’entreprise Suisse Argor-Heraeus pour blanchiment d’or provenant de RDC.

Bénédict Moerlosse : « Toutes les sociétés qui participent de près ou de loin à l’économie de la guerre doivent être sanctionnées »

L’ONG Trial, une association de droit suisse basée à Genève (Suisse), a déposé depuis vendredi dernier une plainte contre l’entreprise suisse Argor-Heraeus pour blanchiment de près de trois tonnes d’or pillé en République démocratique du Congo entre 2004 et 2005 lors du conflit armé en Ituri.

L’avocat de Trial, Bénédict Moerlosse, indique que la valeur de ce minerai est estimée à quarante millions de dollars américains.

 

« Le but de la procédure que nous menons est de faire que tous les maillons de la chaine qui alimentent les conflits armés liés aux ressources naturelles soient sanctionnés », explique-t-il.

Bénédict Moerlosse affirme que le ministère public de la Confédération suisse a déjà ouvert une procédure pénale contre la société tessinoise Argor-Heraeus. Il s’entretient avec Michel Kifinda.

Le site Internet Stop Pillage

Thierry Barbaut
Avec radio Okapi

Mali: Des opérations militaires sont en cours suite à l’assassinat de Ghislaine Dupont et Christian Verlon

Des « opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements » où sont maintenus les anciens rebelles du MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, ont été lancées dimanche.

Ces opérations sont toujours « en cours » après le double meurtre samedi au Mali de deux journalistes français, a déclaré sur RTL le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, lundi 4 novembre.

 

Le ministre des affaires étrangères n’a toutefois pas confirmé l’information concernant l’arrestation de plusieurs suspects, cinq selon Europe 1, 10 selon l’AFP, qui citent la gendarmerie malienne, et qui auraient été remis aux militaires français à Gao.

Ces interventions font suite à l’assassinat de la journaliste de RFI Ghislaine Dupont et du technicien Christian verlon

 

france-mali-rfiIl n’a pas donné d’autre indication sur les opérations. Une source proche du ministère de la défense a également démenti qu’il y ait eu des arrestations. Sur i-Télé, la directrice de RFI, Cécile Mégie, avait évoqué « des arrestations dans le cadre de cette enquête à Kidal ».

Samedi, « au moment où les militaires français sont arrivés derrière le pick-up » qui transportait Ghislaine Dupont et Claude Verlon de Radio France internationale (RFI), « ils ont vu s’enfuir pas très loin, 1 500 mètres à peu près, quelqu’un, l’ont coursé et ne l’ont pas rattrapé », a aussi indiqué le ministre.

« A l’heure actuelle, on n’a pas de certitude sur qui a commis cet assassinat », a-t-il ajouté. « On va tout faire pour retrouver les assassins, les punir, les châtier », a assuré Laurent Fabius. Ghislaine Dupont, 57 ans, « a été assassinée de deux balles dans la poitrine », et Claude Verlon, 58 ans, « a reçu trois balles en pleine tête », a aussi dit le ministre français. « Aucune trace d’impact » sur le véhicule, donc « il n’y a pas eu […] de combat », a-t-il ajouté.

Les journalistes « n’ont pas été acheminés » vers Kidal par les militaires français et « ils n’avaient pas demandé de protection particulière », a précisé Laurent Fabius, en déconseillant « absolument d’aller là-bas ». « L’ensemble du Mali aujourd’hui est relativement sécurisé mais ce n’est pas vrai à Kidal », a-t-il enfin indiqué.

Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été ramenés de Kidal, la ville où ils ont été tués, par un avion de l’armée française qui s’est posé dimanche soir à l’aéroport à Bamako. Leur rapatriement en France devait être organisé au plus tôt lundi.

Avec Le Monde

Mali: Enlèvement et assasinat des journalistes Français Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Ghislaine Dupont Christian Verlon

Mali le 2 novembre 2013 – Deux journalistes de RFI, ont été enlevés ce samedi à Kidal (nord du Mali, ndlr) par un commando, a t-on appris de source officielle.

Mise à jour de Dimanche 3 Novembre: Les deux journalistes français enlevés ce samedi à Kidal, dans le nord-est du Mali, ont été tués, a annoncé à l’agence Reuters le ministère des Affaires étrangères français.

Le président français et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta ont affirmé leur détermination « à poursuivre et à remporter » le « combat commun contre le terrorisme », selon un communiqué de la présidence française.

M. Hollande a annoncé qu’il « réunira (dimanche) matin les ministres concernés pour établir précisément, en lien avec les autorités maliennes et les forces de l’ONU, les conditions de ces assassinats ».

La réunion se tiendra à 09H30 (08H30 GMT) à l’Elysée avec les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Justice Christiane Taubira. Leur collègue à la Défense, Jean-Yves Le Drian, en voyage au Mexique, sera représenté, a-t-on précisé à l’Elysée.

Le portrait de Ghislaine Dupont

Ghislaine Dupont était l’une des figures du service Afrique de RFI. A la fois reporter, enquêtrice et fine analyste politique, elle avait été nommée en septembre dernier conseillère éditoriale de la rédaction Afrique la suite sur le site de RFI

Le portrait de Christian Verlon

Claude Verlon, technicien de reportage, a été tué ce samedi 2 novembre 2013 avec Ghislaine Dupont. Comme sa consœur, il était un professionnel des terrains à risques. Il avait couvert plusieurs conflits à travers le monde et permettait, grâce à son talent, d’être au plus près de l’actualité et de nous faire vivre l’événement la suite sur le site de RFI

Entrée à RFI en 1986, Ghislaine avait rapidement fait le choix de couvrir l’actualité du continent. De Djibouti au conflit Ethiopie-Erythrée,

Selon nos informations, les corps  de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon ont été découverts à une douzaine de kilomètres de Kidal criblés de balles de AK 47.

Ghislaine Dupont Christian VerlonIl s’agit de deux journalistes de Radio France Internationale, Ghislaine Dupont, spécialiste de l’Afrique à la station, et de Claude Verlon. Tous deux étaient en reportage à Kidal.

Il semblerait que leurs corps aient été retrouvés criblés de balles à l’extérieur de Kidal peu après leur rapt.

Il s’agit Ghislaine Dupont et Claude Verlon enlevés par un commando armé.

L’enlèvement n’a pour le moment pas été revendiqué.

Il s’agit de deux journalistes de Radio France Internationale, Ghislaine Dupont, spécialiste de l’Afrique à la station, et de Claude Verlon.

RFI a précisé ce samedi soir être « sans nouvelles » d’eux depuis l’après-midi. Leur sort serait toutefois incertain.

Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont confirmé l’enlèvement ainsi que des sources sécuritaires maliennes.

« Les deux journalistes étaient en reportage. Ils avaient chacun un appareil d’enregistrement, ils ont été enlevés par des hommes armés qui ont quitté la ville avec eux », a précisé une source militaire malienne.

Rappelons que malgré la « diversion » de Bamako, notamment après l’élection présidentielle, le Nord du Mali est toujours en guerre avec des groupes rebelles qui comptent parmi eux des islamistes.

Thierry Barbaut
Avec AFP

Angola: Laurent Fabius tente de développer la coopération politique et économique

Laurent Fabius s’est rendu, jeudi 31 octobre, en Angola deuxième producteur de pétrole d’Afrique après le Nigeria.

La dernière visite d’un haut dirigeant français à Luanda remonte à 2008 avec la venue du président français de l’époque Nicolas Sarkozy.

Cette visite marque la volonté de la France d’approfondir, dans tous les domaines, son partenariat avec l’Angola (PIB 2012 : 112,4 milliards $ ; Population : 20,82 millions). M. Fabius s’est entretenu avec les plus hautes autorités angolaises que sont le Président de la République, José Eduardo dos Santos (71 ans), ainsi que son homologue Georges Rebelo Chikoti.

laurent-fabiusOutre le renforcement des capacités africaines de maintien de la paix et la gestion des crises en Afrique, les entretiens du Ministre ont porté sur des enjeux prioritaires tels que la lutte contre la piraterie maritime ou le développement durable.

Le déplacement de Laurent Fabius a pour objectif également de progresser dans le renforcement des relations économiques entre la France et l’Angola.

Le ministre a été accompagné d’une délégation de grands groupes français (Air France, Alstom, Bolloré, Total, Vernet, BNP Paribas, etc).

Au-delà du secteur pétrolier et parapétrolier, la politique de diversification de l’économie menée par les autorités angolaises ouvre des perspectives pour les entreprises françaises, notamment dans le secteur du développement durable, où elles disposent de savoir-faire reconnus : agro-alimentaire, énergies renouvelables, ville durable, services à l’industrie.

Les échanges commerciaux entre la France et l’Angola ont représenté 680 millions € en 2012.

Avec AgenceEcofin

Internet: L’incroyable croissance Africaine qui va faire du continent le numéro un mondial de la bande passante

Selon les données mises à jour par la société TeleGeography, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître la plus forte croissance au monde entre 2013 et 2019.

online im wwwLa société de consulting et de recherche sur les télécommunications, TeleGeography, vient de publier une mise à jour de ses estimations de l’évolution de la demande de bande passante au cours des prochaines années.

Selon ses calculs, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître un taux de croissance annuel composé de 51% entre 2012 et 2019, soit un rythme supérieur à celui de l’Amérique latine et du moyen orient qui devrait tourner autour de 37 % par an.

Selon TeleGeography, la demande des pays d’Afrique subsaharienne devrait connaître la plus forte croissance sur la période.

Elle devrait atteindre 71% par an en Angola, 68% en Tanzanie et 67% au Gabon.

Conversion numérique & Solutions digitales

Ainsi, l’Afrique poursuit sa conversion numérique à un rythme explosif.

Selon les données de TeleGeography, entre 2008 et 2012, la demande mondiale de bande passante numérique a quintuplé. En Afrique, elle a été multipliée par vingt.

Néanmoins, et comme le souligne TeleGeography, si l’écart entre le continent africain et le reste du monde a diminué, l’Afrique reste encore en retard. Selon les estimations de TeleGeography, la demande africaine de bande passante devrait atteindre 17,2 Terabits par seconde (Tbps) en 2019, ce qui équivaut à un quart de la demande projetée de l’Amérique latine, et est inférieur à celle dont dispose déjà le Canada (plus de 20 Tbps).

Pourtant, avec le taux de pénétration d’internet le plus faible au monde (16%), soit 140 millions d’utilisateurs, le continent africain offre de belles perspectives de croissance dans le secteur des NTIC.

Intervention de Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique sur www.I24news.tv

Câbles sous-marins

Le continent devrait d’ailleurs bénéficier de la modernisation et de l’augmentation des systèmes de câbles sous-marins connectés à l’Afrique. Aussi, les prix de la bande passante sur « autoroutes numériques » devrait baisser en conséquence.

Alan Mauldin, directeur de la recherche à TeleGeography estime, dans son communiqué publié le 31 octobre 2013 que « le prix d’une longueur d’onde de 10 Gigabits par secodne entre Johannesburg et Londres en 2019 devrait être inférieur à un quart du prix de 2012. »

Top 15

De nombreuses différences devraient néanmoins subsiter entre les États africains. En effet, les populations de certains pays africains comme Les Seychelles, la Tunisie ou l’Afrique du Sud disposent déjà d’un meilleur accès au net que les autres pays africains.

Selon les données de la Banque mondiale, les 15 pays africains où le taux d’accès à l’internet haut débit est le plus élevé au monde sont les suivants :

PaysNombre d’abonnés à internet haut débit pour 1000 habitants (2012)
Seychelles117,15
Maurice105,72
Tunisie47,85
Cap-Vert37,80
Algérie30,45
Égypte27,24
Afrique du Sud21,82
Maroc20,91
Libye10,40
Botswana7,82
Sénégal7,29
Zimbabwe5,49
Gabon3,20
Swaziland2,68
Ghana2,52

Elles sont aujourd’hui plusieurs centaines, les solutions mobiles et Internet conçues par des Africains.

Gratuites ou payantes, elles ont révolutionné les habitudes au grand bonheur des utilisateurs.

Les développeurs ne se privent plus de laisser libre cours à leur imagination. Et avec raison, puisque le secteur africain des applications, déclaré très prometteur par plusieurs analystes dont ceux de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), ouvre une nouvelle ère pour les TIC sur le continent.
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L’impact sur la société de la téléphonie Mobile en Afrique

Dans le système de boucle retour, les téléphones mobiles en Afrique ont contribué à développer de nouveaux usages. Certains sont directement liés aux contacts téléphoniques (les « bip » d’appels) ou à l’éco-système.

Le succès, incomparable notamment en Europe, du m-paiement avec des offres comme m-pesa ou Orange Money illustre ce phénomène. D’autres modèles de partage du téléphone ou de prêts de minute renvoient à des usages séculaires en Afrique comme les tontines. Au-delà, les utilisateurs ont développé de vrais usages nouveaux qui utilisent les télécoms comme moyen de répondre à des usages précis.

Un cas typique est celui de la mise en place de systèmes d’enchères pour la vente de poissons (phénomène constaté au Sénégal, au Kenya et au-delà de l’Afrique en Asie du Sud Est). Un double phénomène s’est produit.
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Djembé d’or : La liste des artistes nominés pour la 12e édition dévoilée

C’est dans la matinée du Jeudi 30 octobre que le   comité d’organisation du Djembé d’Or a rendu public au centre culturel franco guinéen (CCFG), la liste des artistes nominés à la 12ème édition du sacre des meilleurs prévue de 6 au 8 novembre au musée national et au CCFG.

De notre correspondant à Conakry

djembe-orIl faut souligner qu’après Miriam Makéba, le comité d’organisation du Djembé d’Or présidé par Jean Baptiste Williams rend hommage au charismatique chanteur du Bembeya Jazz, Aboubacar Demba Camara, 40 ans après sa disparition.

Ainsi ; un buste sculpté du légendaire artiste est désormais logé au musée national de Sandervalia.

Il sera présenté au gouvernement et au public le 6 novembre prochain, date d’ouverture de cette 12ème édition. Un symposium, des témoignages sur l’artiste et un film sur le Bembeya et Demba Camara sont au programme.

Afrik. Com vous livre la liste des  nominés par catégorie de la 12ème édition publiée par l’agence de sondage Stat View International

1-      Meilleur Vente d’album : Fadji Dih ‘’Tagghado’’ Saidou Wanko ‘’ça suffit comme ça’’

2-      Meilleur Album urbain : Banlieuz’art : ‘’Koun faya koun le voyage’’ Djanii Alfa ‘’G4 Life’’ Soul Bangs ‘’Evolution vol1’’

3-      Meilleur Clip Vidéo Djanii Alfa ‘’Guichet fermé’’ Soul Bangs ‘’Bari sésé mouna’’ Steve one locks ‘’Badolan’’

Il est important de noter que comme l’édition précédente, les organisateurs ont disqualifié tous les albums teintés de plagiat et de dédicaces interminables. Cette année, les organisateurs ne vont pas attribuer les trophées du meilleur album de l’année et du meilleur artiste à l’étranger faute d’œuvres de qualité.

Le Président du comité d’organisation du Djembé d’Or a indiqué en ces termes : ‘’Nous voulons respecter l’esprit du djembé d’or, celui de récompenser des albums de qualité. Malheureusement, sur les 61 albums en compétition, aucun n’a de l’originalité et de créativité’’. Autre fait important à noter, c’est que  l’artiste Soul Bangs ne devrait pas se retrouver parmi les nominés du meilleur album urbain.

Car le 19 octobre 2012, Soul Bangs a présenté un mixtapes et non un album. Aussi, le chanteur guinéen Sékouba Bambino, membre du Bembeya Jazz vient de poster un single en rendant hommage à Demba qu’on surnommait ‘’le dragon de la chanson africaine’’.

Pour le clou final le 8 novembre prochain, Bembeya Jazz National, Maestro Boncana Maiga, African Groove, Phaduba et le groupe Atito de Valey sont les artistes programmés au CCFG. Il faut rappeler  que  Petit Kandia, a décroché le prix du meilleur album lors de la dernière édition. L’édition 2013 rend hommage à Aboubacar Demba Camara, célèbre chanteur du Bembeyah Jazz National, mort il y a 40 ans.

Momamed Diallo, correspondant pour www.afrik.com

 

Investissements en Afrique: L’ABC organise l’ABC Investment Forum à Paris

L’African Business Club de Paris organise le premier salon sur l’investissement
multi-pays africains

Le club déjà connu pour ses nombreux évènements et sa dynamique mise sur le développement économique du continent pour mieux communiquer et regrouper les nombreux acteurs de cette évolution sur une date à Paris: Vendredi 29 Novembre

Avec 1000 visiteurs, 7 pays représentés, 30 entreprises, 3 conférences et 6 ateliers pratiques, ABC Investment Forum se veut une vitrine de promotion des économies africaines.

 

Rencontre avec Marcelle Chegwa de l’ABC

Info Afrique: Pourriez-vous vous présenter et nous dire quelle est votre activité au sein de l’ABC sur cet évenement ?
Marcelle Chegwa: Je suis Risk manager et chef du  projet ABC Investment forum  au sein de l’African Business Club

Info Afrique: Quel est le public visé lors de ce forum ?
marcelle-chegwaMarcelle Chegwa: ABC Investment Forum est un salon d’investissement en Afrique. Il s’adresse aux entrepreneurs en recherche de pays dans lesquels réaliser des projets tant en termes de création que reprises d’entreprises, ainsi que de partenariats stratégiques pouvant les aider dans leur développement.

Comme son nom  le mentionne il s’adresse aussi aux investisseurs en recherche d’opportunités d’affaires dans lesquelles investir.

Info Afrique: Un forum économique afin de connecter investisseurs et entrepreneurs, une partie rencontre et une réflexion, comment comptez-vous exploiter les échanges qui auront lieu lors des et événement ?
Marcelle Chegwa: Ce forum sera l’occasion pour les visiteurs de prendre des contacts lors du passage dans les stands et d’initier des négociations dans un espaces clos dédiés aux rendez B to B  qui seront planifiés à la demande des exposants et des visiteurs. Ces derniers devront pour cela s’inscrire sur  le site www.africanbusinessclub.org et nous y informer de leurs attentes.

Info Afrique: Allez-vous publier un compte-rendu de l’événement ?
Marcelle Chegwa: L’évènement sera couvert par de nombreux médias. En marge de la partie salon se tiendra également des conférences.

A l’issu de ces conférences seront rédigés des recommandations qui seront soumis aux principaux corps décisionnaires de l’investissement en Afrique que sont les politiques, les entreprises et les institutions.

Info Afrique: Les internautes pourront-ils se renseigner sur les intervenants, les entreprises et les sources de financements ? Sur le net, les réseaux sociaux ? Si oui lesquels ?
abc-logoMarcelle Chegwa: Oui bien entendu, notre site internet communique sur les pays participants, les entreprises et organismes exposants; mais aussi sur les intervenants et thèmes des ateliers et conférences  prévus. Nous sommes également présents sur les réseaux sociaux tels que Linkedin, facebook, twitter…

Marcelle Chegwa: Ce forum aura l’honneur d’accueillir de nombreux officiels de nombreux pays tels que la Zambie, la Namibie, l’Ile Maurice, le Cameroun, le Nigéria, l’Ethiopie.

De nombreux établissements ayant pour but d’accompagner et même soutenir financièrement les entreprises seront également présents. On peut citer Accenture, Amethis, etc…. L’entrée de l’évènement est gratuite, et il se tiendra le vendredi 29 Novembre 2013 de 9h à 19h à l’ESCP, au métro Rue st Maur dans le 11e à Paris.

 

En savoir plus sur l’ABCIF:

ABCIF-parisABCIF a été créé dans le but de rassurer et encourager tous ceux qui ambitionnent d’investir en Afrique.

Le concept trouve son originalité dans le regroupement en un seul lieu et une seule date de tous les intervenants  du processus d’investissement.

3 objectifs

Communiquer sur les grands projets des Etats africains et les opportunités d’investissement.

Soutenir les initiatives entrepreneuriales à destination de l’Afrique.

Créer une plateforme de rencontre afin d’échanger ou de négocier.

 

Un évènement unique

Des espaces pays animés par des délégations composées d’officiels en charge des ministères dédiés à l’investissement, de représentants d’entreprises publiques, de chambres de commerce et des organisations patronales.

Des espaces corporate composés de bailleurs de fonds, organismes d’accompagnement, organismes non gouvernementaux et cabinets de conseil…

Des espaces de négociation pour des échanges confidentiels sous forme de réunions pré-organisées ou de rendez-vous privés.

Telecharger la plaquette complète de l’évènement

Le site de l’ABC

Thierry Barbaut
Info Afrique

 

« L’Afrique est notre avenir » Jean-Marie Bockel présente les conclusions du Groupe de travail sur la présence de la France dans une Afrique convoitée

Jean-Marie Bockel présente les conclusions du Groupe de travail sur la présence de la France dans une Afrique convoitée

Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, a présenté aujourd’hui à la presse les conclusions du rapport d’information du groupe de travail sur l’Afrique de de la Commission des Affaires étrangère et de la Défense du Sénat, qu’il co-préside avec M. Jeanny Lorgeoux.

Jean-Marie-BockelCe rapport établit un diagnostic complet et détaillé des mutations en cours en Afrique subsaharienne, au premier rang desquelles figure l’explosion démographique, qui met les sociétés africaines sous tension. « Il conviendra en effet pour l’Afrique de nourrir, former, loger, soigner et employer plus un milliard de nouveaux habitants d’ici 40 ans », rappelle Jean-Marie Bockel.

Par ailleurs, avec un taux de croissance annuelle de 5% depuis dix ans, force est de constater que le pouls économique d’une partie de l’Afrique s’est accéléré. Pour le Sénateur, « au-delà des disparités, il y a une Afrique dynamique, une Afrique qui peut être pour nous un formidable réservoir de croissance. »

Dans ce contexte, le rapport revient plus spécifiquement sur la relation entre la France et l’Afrique. Alors que les pays émergents – Chine, Inde, Brésil, Turquie, etc. – investissent massivement en Afrique, la France  semble être dépourvue de stratégie à long terme sur ce continent de près de 2 milliards d’habitants, aujourd’hui convoité.

A quelques jours du prochain du sommet de l’Élysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, Jean-Marie Bockel a ainsi présenté les 10 priorités et 70 mesures du rapport, qui visent à relancer les relations de la France avec les pays africains dans un partenariat d’égal à égal, fondé sur des intérêts communs.

Parmi celles-ci, la mise en place d’une université francophone pilote à Dakar, la meilleure association de l’Agence Française de Développement à la défense des intérêts français, ou encore, l’adaptation de nos points d’appui en Afrique afin de disposer de capacités réactives et flexibles en fonction de l’évolution des besoins, notamment au Sahel.

« Une partie de l’avenir de notre pays est clairement en Afrique et il convient dès à présent de relancer les relations de la France avec les pays africains à travers un partenariat rénové. Car une chose est sûre : l’Afrique ne nous attendra pas », a conclu l’ancien ministre.

Le rapport à télécharger

 

Le sommaire:

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : L’AFRIQUE EN MUTATION : ENJEU MAJEUR POUR LA FRANCE ET L’EUROPE

I. VERS UN CONTINENT DE 2 MILLIARDS D’HABITANTS AUX PORTES DE L’EUROPE

A. UNE EXPLOSION DÉMOGRAPHIQUE INÉLUCTABLE
1. Une Afrique à deux milliards d’habitants
2. Une transition démographique qui se fait attendre
3. Le dividende démographique : mythe ou réalité

B. UNE URBANISATION VERTIGINEUSE ENTRE VILLE ET BIDONVILLE
1. « L’exode rural est en marche »
2. Les villes : locomotives du développement ou chaudron urbain
3. Urbanisme et aménagement du territoire : des politiques d’avenir

C. UNE JEUNESSE ENTRE ESPOIR ET RÉVOLTE
1. 50 % des Africains ont moins de 25 ans
2. Une opportunité mais aussi un défi redoutable
3. L’emploi des jeunes au coeur de la stabilité du continent

II. UNE TRANSFORMATION RAPIDE, DES SOCIÉTÉS SOUS TENSION

A. UNE PRESSION SUR L’ENVIRONNEMENT SANS PRÉCÉDENT
1. Un modèle de croissance verte n’est pas un luxe pour l’Afrique
2. Un capital en ressources naturelles érodé par la démographie
3. L’Afrique : une des premières victimes du réchauffement climatique ?

B. UNE TENSION CONSIDÉRABLE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

C. UNE CROISSANCE IRRÉSISTIBLE DES MIGRATIONS
1. Une intensification des migrations régionales.
2. Des risques d’instabilité accrus
3. L’Afrique à l’assaut de l’Europe ?

D. DES RISQUES D’INSTABILITÉ ACCRUS

E. UN CONTINENT TRAVAILLÉ PAR LES FANATISMES

III. ET POURTANT UNE PARTIE DE L’AFRIQUE EST BIEN PARTIE

A. UN REBOND ÉCONOMIQUE INCONTESTABLE

1. D’une terre de pessimisme à une terre d’opportunités.
2. La confiance retrouvée des investisseurs
3. Une amélioration de la situation sociale

B. DES TRANSFORMATIONS STRUCTURELLES
1. Un environnement plus favorable à la croissance
a) Une stabilisation du cadre macro-économique
b) Une amélioration de la gouvernance politique
2. Cette croissance est tirée par les ressources naturelles
3. ..mais aussi par l’émergence d’une classe moyenne africaine

C. UNE CROISSANCE INÉGALEMENT RÉPARTIE
1. Une dynamique qui n’emporte pas l’ensemble du continent
2. Des performances, des profils et un degré de diversification variable
3. La croissance est-elle anglophone ?

IV. D’IMMENSES DÉFIS RESTENT À RELEVER

A. TRANSFORMER LA CROISSANCE EN DÉVELOPPEMENT
1. Le défi de la pauvreté toujours d’actualité
2. Une indispensable industrialisation
3. Le défi agro-alimentaire à l’épreuve de l’accaparement des terres
4. Pour une gestion des industries extractives au service de tous
5. Des infrastructures nécessaires

B. CONFORTER LES CONDITIONS POLITIQUES DU DÉCOLLAGE ÉCONOMIQUE
1. Défragmenter le continent, renforcer l’intégration régionale
2. Conforter le cadre politique des Etats et leur légitimité

C. SÉCURISER LA CROISSANCE PAR LA PAIX
1. La guerre contre le développement
2. Une architecture de sécurité encore balbutiante.
3. Une prise de conscience croissante

V. L’AFRIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS

A. L’AFRIQUE, UNE NOUVELLE FRONTIÈRE ENTRE RISQUE ET OPPORTUNITÉS

B. LE CHOIX D’UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE : UN ENJEU MAJEUR POUR L’AFRIQUE ET POUR SES PARTENAIRES

C. LES ÉTATS, LES ENTREPRISES PRIVÉES ET LES SOCIÉTÉS CIVILES : TROIS PORTES D’ENTRÉE DU DIALOGUE AVEC L’AFRIQUE

CHAPITRE 2 : HIER IGNORÉE, AUJOURD’HUI CONVOITÉE, L’AFRIQUE AU CENTRE DES RIVALITÉS MONDIALES

I. UNE AFRIQUE DÉSORMAIS INTÉGRÉE DANS LA MONDIALISATION

A. LA FIN D’UN ISOLEMENT RELATIF

B. UNE INSERTION CROISSANTE DANS LES FLUX MONDIAUX DE MARCHANDISES ET DE CAPITAUX

C. UNE AFRIQUE CONNECTÉE.

II. UN CONTINENT NAGUÈRE CONVOITÉ PAR LES SEULES PUISSANCES OCCIDENTALES

A. D’ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ENCORE TRÈS PRÉSENTES, CINQUANTE ANS APRÈS LES INDÉPENDANCES

B. LES DEUX SUPERPUISSANCES DE LA GUERRE FROIDE TOUJOURS LÀ VINGT ANS APRÈS LA CHUTE DU MUR.

III. DE NOUVEAUX PARTENAIRES DU SUD À L’ASSAUT DU CONTINENT AFRICAIN

A. LES PARTENAIRES TRADITIONNELS CÈDENT DE LA PLACE

B. LES GRANDS ÉMERGENTS À MARCHE FORCÉE
1. La Chine-Afrique, entre prédation et partenariat.
2. Le Brésil au-delà de l’espace lusophone
3. L’Afrique du Sud, moteur du continent ?

C. L’ORIENT À LA CONQUÊTE DU CONTINENT NOIR

1. Le Maroc prend le sud.
2. La Turquie lorgne sur l’Afrique.
3. Les pays du Golfe et la carte religieuse
4. Le Japon, entre approvisionnement et coopération.
5. Le « pays du matin calme » en Afrique.

IV. L’AFRIQUE AU COEUR D’UNE REDISTRIBUTION DES CARTES ENTRE ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ET NOUVELLES PUISSANCES ÉMERGENTES

A. APPROVISIONNEMENT CONTRE INFRASTRUCTURES : DES MOTIVATIONS D’ABORD ÉCONOMIQUES

B. UN IMMENSE MARCHÉ INTÉRIEUR

C. DERRIÈRE LES AFFAIRES : UN NOUVEAU BANDUNG ?

V. LE REVERS DE LA MONDIALISATION : TRAFICS ILLICITES ET RÉSEAUX TERRORISTES

A. « L’AFRICAN CONNEXION »

B. LE CONTINENT NOIR DE LA PIRATERIE

CHAPITRE 3 : UNE PRÉSENCE FRANÇAISE EN RECUL DANS UN CONTINENT EN ESSOR

I. LA FRANCE ET L’AFRIQUE : UNE RELATION SANS ÉQUIVALENT

A. LA FRANCE EN AFRIQUE : UNE PRÉSENCE FORTE LIÉE À L’HISTOIRE ET À LA LANGUE
1. Une présence continue depuis plus de 150 ans
2. Un tissu de relations interpersonnelles intenses
3. 100 000 Français : des communautés concentrées en Afrique de l’Ouest
4. Des intérêts économiques et stratégiques circonscrits
5. Une coopération au développement majeur
6. Le premier partenaire militaire de l’Afrique

B. L’AFRIQUE EN FRANCE, UNE RÉALITÉ SOUS-ESTIMÉE
1. 1 million d’Africains en France : un enjeu politique et diplomatique
2. La France : une vitrine de la culture africaine dans le monde
3. La France hexagonale et ultramarine en voisin de l’Afrique

II. UNE PRÉSENCE EN RECUL, UNE IMAGE QUI DEMEURE AMBIGUË

A. DES RISQUES DE DÉCLASSEMENT RÉELS

1. Un partenariat commercial en perte de vitesse
2. Une communauté d’expatriés français en diminution
3. Une politique d’influence contrariée par une politique migratoire dissuasive
4. Une francophonie en difficulté malgré la dynamique démographique

B. UNE POLITIQUE TÉTANISÉE PAR LE DÉBAT SUR LA « FRANÇAFRIQUE » ET LE MANQUE DE MOYENS
1. Un discours sur l’Afrique obnubilé par le passé
a) Rompre avec la Françafrique comme seule stratégie
b) À regarder dans le rétroviseur, l’Afrique est restée dans l’angle mort.
2. Une stratégie introuvable pour une politique éclatée
3. Un réseau diplomatique en réduction

4. Une aide au développement écartelée entre ses ambitions et ses moyens
a) Une priorité africaine problématique au regard des moyens en subventions
b) Une progression des activités de l’AFD dans les pays anglophones bridée par l’insuffisance des fonds propres.
c) Un déséquilibre croissant entre aide multilatérale et aide bilatérale
d) La coopération technique en Afrique, un instrument sacrifié

5. Un dispositif militaire inadapté
a) Une diminution de la présence militaire française en Afrique continue
b) Une attrition des moyens de la coopération militaire contradictoire avec la volonté de promouvoir des solutions africaines aux crises du continent
c) Un dispositif encore trop coûteux et rigide, politiquement peu lisible et militairement déséquilibré par rapport aux intérêts français

C. UNE PRÉSENCE JUGÉE AMBIVALENTE
1. Une politique hésitante
2. Une image entre attirance et répulsion
3. Le Mali un nouveau départ ?

D. UNE EUROPE QUI NE PREND PAS ENCORE LE RELAIS
1. Une politique africaine commune encore improbable ?
2. L’Union européenne, premier bailleur de fonds de l’Afrique
3. Les accords de partenariats économiques dans l’impasse ?
4. Une politique de sécurité encore balbutiante

III. LA FRANCE EST-ELLE EN TRAIN DE RATER UN TOURNANT STRATÉGIQUE ?

A. LA FRANCE PEUT APPARAÎTRE MOINS MENACÉE QU’ON NE LE CROIT

B. SANS DOUTE LA LUNE DE MIEL AVEC LES NOUVEAUX PARTENAIRES ÉMERGENTS EST-ELLE TEMPORAIRE
1. Les nouveaux pays émergents : une contribution essentielle à la croissance africaine ?
2. Un partenariat gagnant perdant ?
3. Tabler sur l’échec des pays émergents : une stratégie perdante

C. MAIS, DANS LE NOUVEAU CONTEXTE STRATÉGIQUE, IL Y A POUR LA FRANCE UN IMPÉRATIF AFRICAIN
1. Avec la montée des interdépendances, l’échec de l’Afrique serait un cauchemar
2. Nous jouons une partie de notre future croissance en Afrique
3. Sécuriser nos approvisionnements face à une nouvelle géopolitique de la pénurie
4. La France et l’Europe ont intérêt à tirer l’Afrique vers un modèle de développement équilibré
5. L’Afrique n’attendra pas

CHAPITRE 4 : 70 MESURES POUR UNE POLITIQUE AFRICAINE RÉNOVÉE

I. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE

A. CE QUI DÉPEND DE LA FRANCE ET CE QU’ELLE NE MAÎTRISE PAS

B. TENIR UN AUTRE DISCOURS SUR L’AFRIQUE

C. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE

D. S’EMANCIPER DU PASSÉ

E. RESTRUCTURER LE PILOTAGE DE LA POLITIQUE AFRICAINE
1. Pour un ministère de la coopération international de plein exercice
2. Pour une meilleure prise en compte de la dimension régionale
3. Pour une approche globale dans la gestion des Etats fragiles
4. Une politique qui doit s’adapter à l’ère du multimédia

II. FAIRE DE L’ÉCONOMIE UNE PRIORITÉ

A. RÉINVESTIR L’AFRIQUE
1. Définir une stratégie de conquête des marchés africains par filières.
2. Promouvoir des stratégies d’innovation pour des produits et des services destinés au « bas de la Pyramide »
3. Renforcer la coordination des acteurs du soutien à l’exportation
4. Améliorer le financement de l’export.

B. INTÉGRER NOS INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES FRANÇAIS DANS LES MISSIONS DE NOTRE COOPÉRATION
1. Relier l’aide : une fausse bonne idée
2. Prendre pleinement en compte la promotion des intérêts économiques dans notre politique de coopération

C. PROMOUVOIR UNE CONCURRENCE ÉQUITABLE SUR LES MARCHÉS LIÉS À LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT

D. SÉCURISER NOS APPROVISIONNEMENTS STRATÉGIQUES TOUT EN GARANTISSANT L’ÉQUITÉ ET LA TRANSPARENCE DES CONTRATS MINIERS ET ÉNERGÉTIQUES

E. PROMOUVOIR L’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE DE LA ZONE FRANC

III. DONNER UN SENS AFRICAIN À LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE

A. S’INSCRIRE DANS LE SENS DE LA CONSTRUCTION D’UNE ARCHITECTURE DE SÉCURITÉ AFRICAINE OPÉRATIONNELLE

B. RESTRUCTURER UN DISPOSITIF RÉNOVÉ, SOUPLE ET ADAPTÉ AUX NOUVELLES MENACES

C. REDRESSER LES MOYENS DE LA COOPÉRATION STRUCTURELLE AU SERVICE DES FORCES AFRICAINES DE DEMAIN

IV. ACCOMPAGNER L’INTÉGRATION RÉGIONALE ET LE PLURALISME

A. RENFORCER NOTRE COOPÉRATION AVEC L’UNION AFRICAINE

B. ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT EN FAVEUR DU PLURALISME

C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE ENTRE LES SOCIÉTÉS CIVILES

A. POUR UN MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE PLEIN EXERCICE ET UN RÉSEAU RESSERRÉ
1. Un ministère de la coopération internationale de plein exercice
2. Unifier le réseau de la coopération au développement en achevant la réforme de 1998
3. Rationaliser le réseau des opérateurs de recherche pour le développement français

B. RESTAURER NOS CAPACITÉS D’INTERVENTION EN AFRIQUE
1. Trouver un nouvel équilibre entre nos contributions bilatérales
2. Poursuivre le combat en faveur des financements innovants
3. Conforter le modèle économique de l’AFD

C. RENFORCER NOTRE POLITIQUE DE PROMOTION DE L’EXPERTISE FRANÇAISE
1. Créer un fonds dédié au financement de l’expertise et fusionner les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française
2. Mutualiser les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française

D. APPROFONDIR NOTRE RÉFLEXION SUR NOS INTERVENTIONS DANS LES PAYS FRAGILES

E. RELANCER LES DISPOSITIFS DE CAPITAL INVESTISSEMENT DANS LES PME

F. CRÉER UNE ALLIANCE AVEC LES PAYS AFRICAINS EN VUE DES PROCHAINES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

G. MISER SUR LA COOPÉRATION TRIANGULAIRE EN CAPITALISANT SUR NOTRE COMPÉTENCE PARTENARIALE AVEC LE SUD

V. DÉFENDRE CETTE AUTRE LANGUE AFRICAINE QU’EST LE FRANÇAIS

A. L’ENJEU DE LA FORMATION AU CoeUR DE LA FRANCOPHONIE

B. ASSOCIER DES FINANCEMENTS PUBLICS ET PRIVÉS AU DÉVELOPPEMENT DE SYSTÈMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE

VI. MIEUX ACCUEILLIR LES ÉLITES AFRICAINES DE DEMAIN

A. REMETTRE DE LA COHÉRENCE ENTRE NOTRE POLITIQUE D’INFLUENCE ET NOTRE POLITIQUE DES VISAS

B. ACCUEILLIR LES TALENTS

C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE SUR LA QUESTION MIGRATOIRE

VII. PORTER NOTRE POLITIQUE AFRICAINE AU NIVEAU EUROPÉEN ET MULTILATÉRAL

A. PARTAGER L’ENJEU AFRICAIN AVEC NOS PARTENAIRES EUROPÉENS

B. DÉVELOPPER UNE STRATÉGIE AFRICAINE AU NIVEAU MULTILATÉRAL

C. PROMOUVOIR LA VOIX DE L’AFRIQUE DANS LA GOUVERNANCE MONDIALE
EXAMEN EN COMMISSION

Niger: Les quatre Français enlevés en 2010 sont libres, une rançon et des négociations

Daniel Larribe, Marc Féret, Pierre Legrand de Couffé et Thierry Dol avaient été enlevés il y a plus de trois ans par al-Qaida au Maghreb islamique

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Pour mettre un terme aux trois ans de détention des quatre derniers otages français d’Arlit, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, il aura fallu une opération de récupération de huit jours, le versement d’une rançon et des mois de négociations.

« PLUS D’UNE VINGTAINE DE MILLIONS D’EUROS » 

Totalement coupés du monde, ils veulent éviter d’être traqués par les grandes oreilles américaines mais également françaises et protéger les ravisseurs de tirs de drones dès que les otages seront entre leurs mains. Pour l’aller comme pour le retour, le convoi évite les voies directes. On ne saura s’ils ont réussi leur mission qu’à leur retour à Kidal. Le plan initial prévoit un retour entre les vendredi 25 et dimanche 27 au soir.

Le trajet dans l’extrême nord désertique du Mali promet d’être tendu. Le 20 octobre, l’armée française a lancé une vaste opération de ratissage, bien plus au sud. Au nord, la zone grouille de petits groupes djihadistes incontrôlables. Selon une source française connaissant les détails de cette opération, des membres de la DGSE ont remis aux membres du convoi, la veille de leur départ de Kidal, la « contrepartie » à la libération des otages, « plus d’une vingtaine de millions d’euros ».

Il a été convenu à l’avance que les ravisseurs devaient d’abord regrouper les quatre otages qui avaient été séparés au mois de juillet. Puis de les laisser, seuls, deux ou trois jours, dans un endroit sécurisé avec de l’eau et de la nourriture. A un autre endroit, les preneurs d’otages devaient ensuite échanger l’argent contre les coordonnées GPS permettant de localiser les quatre Français. Le convoi est revenu à Kidal le mardi 29 octobre d’où les ex-otages s’envolent pour Niamey.

 

La fin de plus de trois ans de captivité.

«Trois ans, trois ans d’épreuve pour ces ressortissants capturés, détenus par des geôliers sans scrupule. Trois ans de souffrances pour des familles qui vivaient un calvaire et sont aujourd’hui soulagées», s’est réjouit le président François Hollande, qui a annoncé la bonne nouvelle, ce mardi, depuis Bratislava, en Slovaquie.

Les quatre otages français qui travaillaient pour Areva avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger, par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

«J’ai tenu à prévenir les familles dès que j’ai connu la nouvelle, j’ai également voulu que les ministres Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian partent pour Niamey pour faire en sorte que nos quatre concitoyens désormais libres puissent revenir vers la France», a ajouté le président.

«Je veux exprimer toute ma gratitude au président du Niger qui a réussi à obtenir le libération de nos compatriotes», a poursuivi le chef de l’Etat.

Les quatre hommes, sains et sauf, sont attendus mercredi en France

Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand auraient été libérés par l’intermédiaire du président nigérien. Les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Jean-Yves Le Drian (Défense) sont à Niamey pour les récupérer.

Les otages ont également rejoint la capitale autour de 19 heures, heure de Paris. Ils sont attendus dès mercredi en France. Les quatre hommes sont «sains et saufs», a précisé un diplomate sous couvert d’anonymat.

Jeudi 24 octobre, des sources sécuritaires régionales à Gao avaient fait état de la présence d’émissaires dans le Sahel pour «accélérer les négociations en vue de la libération des otages français». Mais la France avait «formellement démenti» l’envoi de ces émissaires. Parmi les premières réactions, une tante maternelle de Pierre Legrand s’est dite «heureuse», ajoutant avoir «du mal à y croire encore».

«On a du mal à y croire»

Les proches des otages, qui sont restés mobilisés, «ont encore du mal à y croire».
Les proches des otages, qui sont restés mobilisés, «ont encore du mal à y croire». Crédits photo : Claude Paris/AP

«Je suis heureuse, émue», a déclaré Brigitte Laur. «On a tellement attendu… Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, merci», a-t-elle ajouté, des sanglots dans la voix. «Après trois ans, on a du mal y croire.» René Robert, le grand-père de Pierre Legrand, a déclaré sur i-Télé avoir appris de la bouche de François Hollande que les otages français étaient en bonne santé. «Je n’ai jamais douté de la capacité de Pierre de tenir, simplement nous ne savions pas combien de temps les choses dureraient, et c’est vrai qu’au bout d’un moment il aurait pu s’épuiser», a-t-il expliqué.

Interview de Thierry Dol

François Hollande a expliqué que les initiatives entreprises pour la libération des otages avaient pu être suspendues pendant l’intervention française au Mali, mais qu’elles avaient repris après l’élimination des djihadistes. «Je pense (…) encore à ces sept otages français toujours détenus», trois en Afrique et quatre en Syrie, a-t-il dit. «Je leur dis ce message simple et bref: ne perdez pas espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là toujours solidaire.»

Thierry Barbaut
Avec AFP

Ethiopie: L’AFD et BNP Paribas financent le plus grand parc éolien d’Afrique

Le plus grand parc éolien d’Afrique subsaharienne a été inauguré le 26 octobre à Ashegoda, dans le nord de l’Ethiopie.

Avec  84 turbines installées sur 100 km2, ce parc dispose d’une puissance de 120 mégawatts (MW), soit 400 GWh distribués par an. Il  permettra ainsi d’économiser 300 000 tonnes de CO2 par anet de satisfaire en électricité renouvelable les besoins de près d’un million de personnes chaque année.

Le coût du projet éolien en Ethiopie s’est élevé à 210 millions d’euros.

eolien-ethiopieCe montant été majoritairement assuré par des prêts concessionnels accordés à l’Etat éthiopien par l’Agence française de développement (AFD) et banque française BNP Paribas.

La ferme éolienne a été construite par la PME française spécialisée dans les énergies renouvelables Vergnet,  en collaboration avec le groupe Alstom. «Les 84 éoliennes ont été érigées par Vergnet avec le concours d’industriels français, comme Alstom et avec le soutien de Coface »,  a précise la société dans un communiqué.

La construction de la ferme éolienne a été compliquée par la promotion de l’aéroport de Mekele, situé à quelques kilomètres du site, devenu aéroport international.

L’élargissement du corridor  aérien de cet aéroport a en effet obligé Vergnet à revoir tout le design du projet éolien.

Thierry Barbaut
Avec AgenceEcofin

Petites IA et grand impact : quand l’intelligence artificielle est mise au...

À l'évocation de l’intelligence artificielle (IA), on pense souvent aux grands modèles de langage qui font les gros titres des médias — des systèmes massifs,...
Perspectives économiques régionales

Quelles sont les perspectives économiques régionales ?

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