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Afrique du Sud: La Chine va construire un « New York Africain »

Un centre financier de classe internationale, 35 000 logements, un grand stade sportif, un complexe éducatif, un important centre commercial…

Telles sont les principales réalisations que prévoit la société Shanghai Zendai Property Ltd sur 1600 hectares récemment acquis pour 104 millions de dollars dans la zone de Modderfontein , située à 15 kilomètres de Sandton, en Afrique du Sud.

new-york-afriqueCe projet de 7,8 milliards $ (80 milliards de rands) sur 15 ans permettra aussi aux entreprises chinoises de disposer d’une base industrielle et logistique pour leur expansion panafricaine. Shanghai Zendai prévoit qu’environ 100 000 personnes pourraient habiter dans ce nouveau complexe et que 100 000 pourrait également y travailler.

Shanghai Zendai Property prévoit, par ailleurs, de construire des routes, des installations électriques ainsi que d’autres infrastructures.

«Le projet devrait créer 22 000 emplois durant les dix prochaines années et sera un hub pour les entreprises chinoises qui souhaitent investir en Afrique subsaharienne», a déclaré le président de Shanghai Zendai Property, Dai Zhikang lors d’une conférence de presse.  Et d’ajouter: «Modderfontein  sera la future capitale de toute l’Afrique. Elle sera au même niveau que des villes comme New York ou Hong Kong».

La transaction est soumise à l’approbation de la commission de la concurrence d’Afrique du Sud et à l’approbation des actionnaires de Shanghai Zendai, société cotée à Hong Kong, qui opère dans le capital-investissement, la gestion d’actifs, la microfinance et l’immobilier.

 

Jean-Marie Bockel salue la signature ce matin d’un « Pacte républicain » sous l’égide de Sant’Egidio

Jean-Marie   Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, et chargé de l’Afrique et de   la Francophonie à l’UDI, tient à saluer la signature ce matin en République   centrafricaine d’un « Pacte républicain », sous l’égide de la   Communauté de Sant’Egidio.

Ce   document, issu des pourparlers de paix des 6 et 7 septembre derniers, a été   signé à Bangui par le Président de la République Centrafricaine, Michel   Djotodia, le Premier ministre, Nicolas Ntiangaye, et le président du Conseil   national de transition, Alexandre-Ferdinand Nguendet.

Jean-Marie-BockelAlors   que la situation reste tendue sur le terrain, ce « Pacte républicain » exclut   la violence comme moyen d’accéder au pouvoir et réaffirme la nécessité de   renforcer les institutions et de travailler durant l’actuelle phase de   transition politique pour préparer le pays et ses structures à la démocratie   représentative.

Pour   Jean-Marie Bockel, qui suit avec la plus grande attention la situation en   Centrafrique, « la signature de ce   « Pacte républicain » constitue une étape important du processus de   stabilisation du pays, que la France, l’Union européenne et la communauté   internationale se doivent d’accompagner en lien avec la Mission   internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), sous l’égide de l’Union   africaine. »

Le   prochain Sommet consacré à la paix et à la sécurité en Afrique, organisé à   Paris du 6 au 7 décembre, et auquel le président Djotodia participera, pourrait   d’ailleurs être l’occasion d’évoquer cette question.

Jean-Marie   Bockel tient également à féliciter Sant’Egidio pour ses efforts de médiation,   auxquels le Sénateur s’intéresse depuis plusieurs années et que la Communauté   mène de longue date sur le continent africain, comme en témoigne l’accord   signé au Niger en juin 2010.

Dans   ce contexte, Jean-Marie Bockel appelle désormais « à la poursuite en République Centrafricaine de la transition   politique jusqu’à son terme, devant aboutir au début de l’année 2015 à des   élections libres et transparentes. »

L’ambassade de l’Angola lance la semaine de la culture Angolaise à paris

À l’occasion des 38 ans de l’Indépendance nationale, célébrée chaque 11 novembre, l’Ambassade d’Angola en France lance une semaine culturelle angolaise qui se déroulera du 5 au 13 novembre à Paris.

À cette occasion, de nombreuses activités auront lieu, notamment une conférence sur la littérature angolaise qui sera donnée par l’écrivain Jacques dos Santos et la critique littéraire Alexandra Aparicio, au siège de la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris, le jeudi 07 novembre à 18h00.

angolaLe jour suivant, dans les installations de l’Ambassade d’Angola, l’anthropologue Virgilio Coelho présidera une table ronde sur la Reine Njinga Mbandi, à laquelle participeront plusieurs spécialistes de l’histoire et des sociétés africaines travaillant en collaboration avec les Universités, les centres de recherche et l’UNESCO qui, en  2014, en partenariat avec le Ministère de la Culture angolais, lance un hommage international à l’ancienne souveraine du Royaume de Ndongo et symbole de la résistance contre l’occupation coloniale.

Les sons et rythmes de l’Angola seront également représentés à Paris, samedi prochain, sous les traits d’un spectacle musical qui comptera avec la présence des artistes suivants : Semba Muxima, Akapana, Celso Mambo, Dodo Miranda, Sandra Cordeiro et Gabriel Tchiema.

Pour l’Ambassadeur Miguel da Costa, cette semaine culturelle n’est qu’un petit échantillon représentatif des différentes variantes de notre culture que nous avons l’intention de partager avec notre communauté et de montrer aux Français. « Notre regard sur l’histoire et l’anthropologie de l’Angola, sur la littérature ainsi que sur les arts, en particulier la sculpture et la musique, suscite toujours un grand engouement chez les Français », a déclaré un diplomate pour qui « notre culture constitue un mécanisme interactif pour la promotion de l’image de notre pays ».

Au cours de la semaine culturelle, le hall de l’Ambassade accueillera une exposition composée à la fois de vanneries des deux régions de Lunda et des sculptures de l’artiste Mayembe. Le 13 novembre, l’Ambassadeur offrira une réception officielle pour le corps diplomatique accrédité à Paris, les membres du gouvernement et du sénat français, entre autres invités.

 

EXPOSITION D’ARTS PLASTIQUES

Une exposition composée de plusieurs sculptures et peintures a été inaugurée ce mardi, dans l’enceinte de l’Ambassade d’Angola à Paris, en présence de plusieurs invités,  angolais comme français.

D’après Pedro Nsingui-Barros, ministre conseiller de cette Mission diplomatique, « dans cette exposition, chacun de nous peut se retrouver car les œuvres présentées dépeignent la créativité et les expériences des différents peuples et éthnies de l’Angola ». Ce professeur d’université souligne également que « cette diversité est aussi notre richesse, essentiellement sprirituelle ».

L’exposition sera ouverte au public pendant une semaine, semaine au cours de laquelle des pièces de vannerie venues d’Angola pourront être ajoutées. Pour le moment, celle-ci se compose de pièces qui représentent différents rituels d’initiation de la tribu mucubal, tchokwé ou encore Kikongo, de pièces d’artisanat, de tableaux de plusieurs artistes angolais, notamment l’œuvre de Van et les sculptures de Mpambukidi, obtenues auprès de collectionneurs.

Corée du Sud / France: Une coopération en Afrique dans le ferroviaire, l’eau et l’énergie

Un partenariat économique sans précédent entre Paris et Séoul a hauteur d’un demi millions de dollars.

La Banque d’import-export sud-coréenne Korea Eximbank a annoncé, le 5 novembre, avoir  signé un  mémorandum d’entente avec Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), le groupe pétrolier français Total et la banque Société générale.

afrique-coree-du-sudCe mémorandum d’entente signé en marge de la visite officielle de la présidente sud-coréenne  Park Geun-hye (photo) en France, du 2 au 4 novembre, vise à nouer des partenariats franco-sud coréens pour construire des projets d’infrastructures dans les pays en voie de développement, dont l’Afrique, à travers des soutiens financiers communs et des accords commerciaux entre entreprises coréennes et françaises.

«Cette entente devrait créer des débouchés sur les marchés émergents pour les sociétés sud-coréennes dans les domaines du développement, des énergies renouvelables, de la construction des infrastructures ferroviaires et du traitement des eaux», a  expliqué Kim Yong-hwan, président de Korea Eximbank, cité par  l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

La France est le troisième destinataire des investissements directs sud-coréens en Europe, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni et elle est le troisième investisseur européen en Corée du Sud.

Les échanges franco-sud-coréens entre les deux pays sont quasiment équilibrés.

Au premier trimestre 2013, les exportations françaises vers la Corée du Sud s’élevaient à 1,8 milliard d’euros, soit une hausse de 27 % par rapport à la même période de 2012, et les importations sud-coréennes en France étaient de l’ordre de 2 milliards, en recul de 18 %.

Avec AFP

L’ONG Trial attaque l’entreprise Suisse Argor-Heraeus pour blanchiment d’or provenant de RDC.

Bénédict Moerlosse : « Toutes les sociétés qui participent de près ou de loin à l’économie de la guerre doivent être sanctionnées »

L’ONG Trial, une association de droit suisse basée à Genève (Suisse), a déposé depuis vendredi dernier une plainte contre l’entreprise suisse Argor-Heraeus pour blanchiment de près de trois tonnes d’or pillé en République démocratique du Congo entre 2004 et 2005 lors du conflit armé en Ituri.

L’avocat de Trial, Bénédict Moerlosse, indique que la valeur de ce minerai est estimée à quarante millions de dollars américains.

 

« Le but de la procédure que nous menons est de faire que tous les maillons de la chaine qui alimentent les conflits armés liés aux ressources naturelles soient sanctionnés », explique-t-il.

Bénédict Moerlosse affirme que le ministère public de la Confédération suisse a déjà ouvert une procédure pénale contre la société tessinoise Argor-Heraeus. Il s’entretient avec Michel Kifinda.

Le site Internet Stop Pillage

Thierry Barbaut
Avec radio Okapi

Mali: Des opérations militaires sont en cours suite à l’assassinat de Ghislaine Dupont et Christian Verlon

Des « opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements » où sont maintenus les anciens rebelles du MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, ont été lancées dimanche.

Ces opérations sont toujours « en cours » après le double meurtre samedi au Mali de deux journalistes français, a déclaré sur RTL le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, lundi 4 novembre.

 

Le ministre des affaires étrangères n’a toutefois pas confirmé l’information concernant l’arrestation de plusieurs suspects, cinq selon Europe 1, 10 selon l’AFP, qui citent la gendarmerie malienne, et qui auraient été remis aux militaires français à Gao.

Ces interventions font suite à l’assassinat de la journaliste de RFI Ghislaine Dupont et du technicien Christian verlon

 

france-mali-rfiIl n’a pas donné d’autre indication sur les opérations. Une source proche du ministère de la défense a également démenti qu’il y ait eu des arrestations. Sur i-Télé, la directrice de RFI, Cécile Mégie, avait évoqué « des arrestations dans le cadre de cette enquête à Kidal ».

Samedi, « au moment où les militaires français sont arrivés derrière le pick-up » qui transportait Ghislaine Dupont et Claude Verlon de Radio France internationale (RFI), « ils ont vu s’enfuir pas très loin, 1 500 mètres à peu près, quelqu’un, l’ont coursé et ne l’ont pas rattrapé », a aussi indiqué le ministre.

« A l’heure actuelle, on n’a pas de certitude sur qui a commis cet assassinat », a-t-il ajouté. « On va tout faire pour retrouver les assassins, les punir, les châtier », a assuré Laurent Fabius. Ghislaine Dupont, 57 ans, « a été assassinée de deux balles dans la poitrine », et Claude Verlon, 58 ans, « a reçu trois balles en pleine tête », a aussi dit le ministre français. « Aucune trace d’impact » sur le véhicule, donc « il n’y a pas eu […] de combat », a-t-il ajouté.

Les journalistes « n’ont pas été acheminés » vers Kidal par les militaires français et « ils n’avaient pas demandé de protection particulière », a précisé Laurent Fabius, en déconseillant « absolument d’aller là-bas ». « L’ensemble du Mali aujourd’hui est relativement sécurisé mais ce n’est pas vrai à Kidal », a-t-il enfin indiqué.

Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été ramenés de Kidal, la ville où ils ont été tués, par un avion de l’armée française qui s’est posé dimanche soir à l’aéroport à Bamako. Leur rapatriement en France devait être organisé au plus tôt lundi.

Avec Le Monde

Mali: Enlèvement et assasinat des journalistes Français Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Ghislaine Dupont Christian Verlon

Mali le 2 novembre 2013 – Deux journalistes de RFI, ont été enlevés ce samedi à Kidal (nord du Mali, ndlr) par un commando, a t-on appris de source officielle.

Mise à jour de Dimanche 3 Novembre: Les deux journalistes français enlevés ce samedi à Kidal, dans le nord-est du Mali, ont été tués, a annoncé à l’agence Reuters le ministère des Affaires étrangères français.

Le président français et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta ont affirmé leur détermination « à poursuivre et à remporter » le « combat commun contre le terrorisme », selon un communiqué de la présidence française.

M. Hollande a annoncé qu’il « réunira (dimanche) matin les ministres concernés pour établir précisément, en lien avec les autorités maliennes et les forces de l’ONU, les conditions de ces assassinats ».

La réunion se tiendra à 09H30 (08H30 GMT) à l’Elysée avec les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Justice Christiane Taubira. Leur collègue à la Défense, Jean-Yves Le Drian, en voyage au Mexique, sera représenté, a-t-on précisé à l’Elysée.

Le portrait de Ghislaine Dupont

Ghislaine Dupont était l’une des figures du service Afrique de RFI. A la fois reporter, enquêtrice et fine analyste politique, elle avait été nommée en septembre dernier conseillère éditoriale de la rédaction Afrique la suite sur le site de RFI

Le portrait de Christian Verlon

Claude Verlon, technicien de reportage, a été tué ce samedi 2 novembre 2013 avec Ghislaine Dupont. Comme sa consœur, il était un professionnel des terrains à risques. Il avait couvert plusieurs conflits à travers le monde et permettait, grâce à son talent, d’être au plus près de l’actualité et de nous faire vivre l’événement la suite sur le site de RFI

Entrée à RFI en 1986, Ghislaine avait rapidement fait le choix de couvrir l’actualité du continent. De Djibouti au conflit Ethiopie-Erythrée,

Selon nos informations, les corps  de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon ont été découverts à une douzaine de kilomètres de Kidal criblés de balles de AK 47.

Ghislaine Dupont Christian VerlonIl s’agit de deux journalistes de Radio France Internationale, Ghislaine Dupont, spécialiste de l’Afrique à la station, et de Claude Verlon. Tous deux étaient en reportage à Kidal.

Il semblerait que leurs corps aient été retrouvés criblés de balles à l’extérieur de Kidal peu après leur rapt.

Il s’agit Ghislaine Dupont et Claude Verlon enlevés par un commando armé.

L’enlèvement n’a pour le moment pas été revendiqué.

Il s’agit de deux journalistes de Radio France Internationale, Ghislaine Dupont, spécialiste de l’Afrique à la station, et de Claude Verlon.

RFI a précisé ce samedi soir être « sans nouvelles » d’eux depuis l’après-midi. Leur sort serait toutefois incertain.

Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont confirmé l’enlèvement ainsi que des sources sécuritaires maliennes.

« Les deux journalistes étaient en reportage. Ils avaient chacun un appareil d’enregistrement, ils ont été enlevés par des hommes armés qui ont quitté la ville avec eux », a précisé une source militaire malienne.

Rappelons que malgré la « diversion » de Bamako, notamment après l’élection présidentielle, le Nord du Mali est toujours en guerre avec des groupes rebelles qui comptent parmi eux des islamistes.

Thierry Barbaut
Avec AFP

Angola: Laurent Fabius tente de développer la coopération politique et économique

Laurent Fabius s’est rendu, jeudi 31 octobre, en Angola deuxième producteur de pétrole d’Afrique après le Nigeria.

La dernière visite d’un haut dirigeant français à Luanda remonte à 2008 avec la venue du président français de l’époque Nicolas Sarkozy.

Cette visite marque la volonté de la France d’approfondir, dans tous les domaines, son partenariat avec l’Angola (PIB 2012 : 112,4 milliards $ ; Population : 20,82 millions). M. Fabius s’est entretenu avec les plus hautes autorités angolaises que sont le Président de la République, José Eduardo dos Santos (71 ans), ainsi que son homologue Georges Rebelo Chikoti.

laurent-fabiusOutre le renforcement des capacités africaines de maintien de la paix et la gestion des crises en Afrique, les entretiens du Ministre ont porté sur des enjeux prioritaires tels que la lutte contre la piraterie maritime ou le développement durable.

Le déplacement de Laurent Fabius a pour objectif également de progresser dans le renforcement des relations économiques entre la France et l’Angola.

Le ministre a été accompagné d’une délégation de grands groupes français (Air France, Alstom, Bolloré, Total, Vernet, BNP Paribas, etc).

Au-delà du secteur pétrolier et parapétrolier, la politique de diversification de l’économie menée par les autorités angolaises ouvre des perspectives pour les entreprises françaises, notamment dans le secteur du développement durable, où elles disposent de savoir-faire reconnus : agro-alimentaire, énergies renouvelables, ville durable, services à l’industrie.

Les échanges commerciaux entre la France et l’Angola ont représenté 680 millions € en 2012.

Avec AgenceEcofin

Internet: L’incroyable croissance Africaine qui va faire du continent le numéro un mondial de la bande passante

Selon les données mises à jour par la société TeleGeography, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître la plus forte croissance au monde entre 2013 et 2019.

online im wwwLa société de consulting et de recherche sur les télécommunications, TeleGeography, vient de publier une mise à jour de ses estimations de l’évolution de la demande de bande passante au cours des prochaines années.

Selon ses calculs, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître un taux de croissance annuel composé de 51% entre 2012 et 2019, soit un rythme supérieur à celui de l’Amérique latine et du moyen orient qui devrait tourner autour de 37 % par an.

Selon TeleGeography, la demande des pays d’Afrique subsaharienne devrait connaître la plus forte croissance sur la période.

Elle devrait atteindre 71% par an en Angola, 68% en Tanzanie et 67% au Gabon.

Conversion numérique & Solutions digitales

Ainsi, l’Afrique poursuit sa conversion numérique à un rythme explosif.

Selon les données de TeleGeography, entre 2008 et 2012, la demande mondiale de bande passante numérique a quintuplé. En Afrique, elle a été multipliée par vingt.

Néanmoins, et comme le souligne TeleGeography, si l’écart entre le continent africain et le reste du monde a diminué, l’Afrique reste encore en retard. Selon les estimations de TeleGeography, la demande africaine de bande passante devrait atteindre 17,2 Terabits par seconde (Tbps) en 2019, ce qui équivaut à un quart de la demande projetée de l’Amérique latine, et est inférieur à celle dont dispose déjà le Canada (plus de 20 Tbps).

Pourtant, avec le taux de pénétration d’internet le plus faible au monde (16%), soit 140 millions d’utilisateurs, le continent africain offre de belles perspectives de croissance dans le secteur des NTIC.

Intervention de Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique sur www.I24news.tv

Câbles sous-marins

Le continent devrait d’ailleurs bénéficier de la modernisation et de l’augmentation des systèmes de câbles sous-marins connectés à l’Afrique. Aussi, les prix de la bande passante sur « autoroutes numériques » devrait baisser en conséquence.

Alan Mauldin, directeur de la recherche à TeleGeography estime, dans son communiqué publié le 31 octobre 2013 que « le prix d’une longueur d’onde de 10 Gigabits par secodne entre Johannesburg et Londres en 2019 devrait être inférieur à un quart du prix de 2012. »

Top 15

De nombreuses différences devraient néanmoins subsiter entre les États africains. En effet, les populations de certains pays africains comme Les Seychelles, la Tunisie ou l’Afrique du Sud disposent déjà d’un meilleur accès au net que les autres pays africains.

Selon les données de la Banque mondiale, les 15 pays africains où le taux d’accès à l’internet haut débit est le plus élevé au monde sont les suivants :

PaysNombre d’abonnés à internet haut débit pour 1000 habitants (2012)
Seychelles117,15
Maurice105,72
Tunisie47,85
Cap-Vert37,80
Algérie30,45
Égypte27,24
Afrique du Sud21,82
Maroc20,91
Libye10,40
Botswana7,82
Sénégal7,29
Zimbabwe5,49
Gabon3,20
Swaziland2,68
Ghana2,52

Elles sont aujourd’hui plusieurs centaines, les solutions mobiles et Internet conçues par des Africains.

Gratuites ou payantes, elles ont révolutionné les habitudes au grand bonheur des utilisateurs.

Les développeurs ne se privent plus de laisser libre cours à leur imagination. Et avec raison, puisque le secteur africain des applications, déclaré très prometteur par plusieurs analystes dont ceux de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), ouvre une nouvelle ère pour les TIC sur le continent.
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L’impact sur la société de la téléphonie Mobile en Afrique

Dans le système de boucle retour, les téléphones mobiles en Afrique ont contribué à développer de nouveaux usages. Certains sont directement liés aux contacts téléphoniques (les « bip » d’appels) ou à l’éco-système.

Le succès, incomparable notamment en Europe, du m-paiement avec des offres comme m-pesa ou Orange Money illustre ce phénomène. D’autres modèles de partage du téléphone ou de prêts de minute renvoient à des usages séculaires en Afrique comme les tontines. Au-delà, les utilisateurs ont développé de vrais usages nouveaux qui utilisent les télécoms comme moyen de répondre à des usages précis.

Un cas typique est celui de la mise en place de systèmes d’enchères pour la vente de poissons (phénomène constaté au Sénégal, au Kenya et au-delà de l’Afrique en Asie du Sud Est). Un double phénomène s’est produit.
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Djembé d’or : La liste des artistes nominés pour la 12e édition dévoilée

C’est dans la matinée du Jeudi 30 octobre que le   comité d’organisation du Djembé d’Or a rendu public au centre culturel franco guinéen (CCFG), la liste des artistes nominés à la 12ème édition du sacre des meilleurs prévue de 6 au 8 novembre au musée national et au CCFG.

De notre correspondant à Conakry

djembe-orIl faut souligner qu’après Miriam Makéba, le comité d’organisation du Djembé d’Or présidé par Jean Baptiste Williams rend hommage au charismatique chanteur du Bembeya Jazz, Aboubacar Demba Camara, 40 ans après sa disparition.

Ainsi ; un buste sculpté du légendaire artiste est désormais logé au musée national de Sandervalia.

Il sera présenté au gouvernement et au public le 6 novembre prochain, date d’ouverture de cette 12ème édition. Un symposium, des témoignages sur l’artiste et un film sur le Bembeya et Demba Camara sont au programme.

Afrik. Com vous livre la liste des  nominés par catégorie de la 12ème édition publiée par l’agence de sondage Stat View International

1-      Meilleur Vente d’album : Fadji Dih ‘’Tagghado’’ Saidou Wanko ‘’ça suffit comme ça’’

2-      Meilleur Album urbain : Banlieuz’art : ‘’Koun faya koun le voyage’’ Djanii Alfa ‘’G4 Life’’ Soul Bangs ‘’Evolution vol1’’

3-      Meilleur Clip Vidéo Djanii Alfa ‘’Guichet fermé’’ Soul Bangs ‘’Bari sésé mouna’’ Steve one locks ‘’Badolan’’

Il est important de noter que comme l’édition précédente, les organisateurs ont disqualifié tous les albums teintés de plagiat et de dédicaces interminables. Cette année, les organisateurs ne vont pas attribuer les trophées du meilleur album de l’année et du meilleur artiste à l’étranger faute d’œuvres de qualité.

Le Président du comité d’organisation du Djembé d’Or a indiqué en ces termes : ‘’Nous voulons respecter l’esprit du djembé d’or, celui de récompenser des albums de qualité. Malheureusement, sur les 61 albums en compétition, aucun n’a de l’originalité et de créativité’’. Autre fait important à noter, c’est que  l’artiste Soul Bangs ne devrait pas se retrouver parmi les nominés du meilleur album urbain.

Car le 19 octobre 2012, Soul Bangs a présenté un mixtapes et non un album. Aussi, le chanteur guinéen Sékouba Bambino, membre du Bembeya Jazz vient de poster un single en rendant hommage à Demba qu’on surnommait ‘’le dragon de la chanson africaine’’.

Pour le clou final le 8 novembre prochain, Bembeya Jazz National, Maestro Boncana Maiga, African Groove, Phaduba et le groupe Atito de Valey sont les artistes programmés au CCFG. Il faut rappeler  que  Petit Kandia, a décroché le prix du meilleur album lors de la dernière édition. L’édition 2013 rend hommage à Aboubacar Demba Camara, célèbre chanteur du Bembeyah Jazz National, mort il y a 40 ans.

Momamed Diallo, correspondant pour www.afrik.com

 

Investissements en Afrique: L’ABC organise l’ABC Investment Forum à Paris

L’African Business Club de Paris organise le premier salon sur l’investissement
multi-pays africains

Le club déjà connu pour ses nombreux évènements et sa dynamique mise sur le développement économique du continent pour mieux communiquer et regrouper les nombreux acteurs de cette évolution sur une date à Paris: Vendredi 29 Novembre

Avec 1000 visiteurs, 7 pays représentés, 30 entreprises, 3 conférences et 6 ateliers pratiques, ABC Investment Forum se veut une vitrine de promotion des économies africaines.

 

Rencontre avec Marcelle Chegwa de l’ABC

Info Afrique: Pourriez-vous vous présenter et nous dire quelle est votre activité au sein de l’ABC sur cet évenement ?
Marcelle Chegwa: Je suis Risk manager et chef du  projet ABC Investment forum  au sein de l’African Business Club

Info Afrique: Quel est le public visé lors de ce forum ?
marcelle-chegwaMarcelle Chegwa: ABC Investment Forum est un salon d’investissement en Afrique. Il s’adresse aux entrepreneurs en recherche de pays dans lesquels réaliser des projets tant en termes de création que reprises d’entreprises, ainsi que de partenariats stratégiques pouvant les aider dans leur développement.

Comme son nom  le mentionne il s’adresse aussi aux investisseurs en recherche d’opportunités d’affaires dans lesquelles investir.

Info Afrique: Un forum économique afin de connecter investisseurs et entrepreneurs, une partie rencontre et une réflexion, comment comptez-vous exploiter les échanges qui auront lieu lors des et événement ?
Marcelle Chegwa: Ce forum sera l’occasion pour les visiteurs de prendre des contacts lors du passage dans les stands et d’initier des négociations dans un espaces clos dédiés aux rendez B to B  qui seront planifiés à la demande des exposants et des visiteurs. Ces derniers devront pour cela s’inscrire sur  le site www.africanbusinessclub.org et nous y informer de leurs attentes.

Info Afrique: Allez-vous publier un compte-rendu de l’événement ?
Marcelle Chegwa: L’évènement sera couvert par de nombreux médias. En marge de la partie salon se tiendra également des conférences.

A l’issu de ces conférences seront rédigés des recommandations qui seront soumis aux principaux corps décisionnaires de l’investissement en Afrique que sont les politiques, les entreprises et les institutions.

Info Afrique: Les internautes pourront-ils se renseigner sur les intervenants, les entreprises et les sources de financements ? Sur le net, les réseaux sociaux ? Si oui lesquels ?
abc-logoMarcelle Chegwa: Oui bien entendu, notre site internet communique sur les pays participants, les entreprises et organismes exposants; mais aussi sur les intervenants et thèmes des ateliers et conférences  prévus. Nous sommes également présents sur les réseaux sociaux tels que Linkedin, facebook, twitter…

Marcelle Chegwa: Ce forum aura l’honneur d’accueillir de nombreux officiels de nombreux pays tels que la Zambie, la Namibie, l’Ile Maurice, le Cameroun, le Nigéria, l’Ethiopie.

De nombreux établissements ayant pour but d’accompagner et même soutenir financièrement les entreprises seront également présents. On peut citer Accenture, Amethis, etc…. L’entrée de l’évènement est gratuite, et il se tiendra le vendredi 29 Novembre 2013 de 9h à 19h à l’ESCP, au métro Rue st Maur dans le 11e à Paris.

 

En savoir plus sur l’ABCIF:

ABCIF-parisABCIF a été créé dans le but de rassurer et encourager tous ceux qui ambitionnent d’investir en Afrique.

Le concept trouve son originalité dans le regroupement en un seul lieu et une seule date de tous les intervenants  du processus d’investissement.

3 objectifs

Communiquer sur les grands projets des Etats africains et les opportunités d’investissement.

Soutenir les initiatives entrepreneuriales à destination de l’Afrique.

Créer une plateforme de rencontre afin d’échanger ou de négocier.

 

Un évènement unique

Des espaces pays animés par des délégations composées d’officiels en charge des ministères dédiés à l’investissement, de représentants d’entreprises publiques, de chambres de commerce et des organisations patronales.

Des espaces corporate composés de bailleurs de fonds, organismes d’accompagnement, organismes non gouvernementaux et cabinets de conseil…

Des espaces de négociation pour des échanges confidentiels sous forme de réunions pré-organisées ou de rendez-vous privés.

Telecharger la plaquette complète de l’évènement

Le site de l’ABC

Thierry Barbaut
Info Afrique

 

« L’Afrique est notre avenir » Jean-Marie Bockel présente les conclusions du Groupe de travail sur la présence de la France dans une Afrique convoitée

Jean-Marie Bockel présente les conclusions du Groupe de travail sur la présence de la France dans une Afrique convoitée

Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, a présenté aujourd’hui à la presse les conclusions du rapport d’information du groupe de travail sur l’Afrique de de la Commission des Affaires étrangère et de la Défense du Sénat, qu’il co-préside avec M. Jeanny Lorgeoux.

Jean-Marie-BockelCe rapport établit un diagnostic complet et détaillé des mutations en cours en Afrique subsaharienne, au premier rang desquelles figure l’explosion démographique, qui met les sociétés africaines sous tension. « Il conviendra en effet pour l’Afrique de nourrir, former, loger, soigner et employer plus un milliard de nouveaux habitants d’ici 40 ans », rappelle Jean-Marie Bockel.

Par ailleurs, avec un taux de croissance annuelle de 5% depuis dix ans, force est de constater que le pouls économique d’une partie de l’Afrique s’est accéléré. Pour le Sénateur, « au-delà des disparités, il y a une Afrique dynamique, une Afrique qui peut être pour nous un formidable réservoir de croissance. »

Dans ce contexte, le rapport revient plus spécifiquement sur la relation entre la France et l’Afrique. Alors que les pays émergents – Chine, Inde, Brésil, Turquie, etc. – investissent massivement en Afrique, la France  semble être dépourvue de stratégie à long terme sur ce continent de près de 2 milliards d’habitants, aujourd’hui convoité.

A quelques jours du prochain du sommet de l’Élysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, Jean-Marie Bockel a ainsi présenté les 10 priorités et 70 mesures du rapport, qui visent à relancer les relations de la France avec les pays africains dans un partenariat d’égal à égal, fondé sur des intérêts communs.

Parmi celles-ci, la mise en place d’une université francophone pilote à Dakar, la meilleure association de l’Agence Française de Développement à la défense des intérêts français, ou encore, l’adaptation de nos points d’appui en Afrique afin de disposer de capacités réactives et flexibles en fonction de l’évolution des besoins, notamment au Sahel.

« Une partie de l’avenir de notre pays est clairement en Afrique et il convient dès à présent de relancer les relations de la France avec les pays africains à travers un partenariat rénové. Car une chose est sûre : l’Afrique ne nous attendra pas », a conclu l’ancien ministre.

Le rapport à télécharger

 

Le sommaire:

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : L’AFRIQUE EN MUTATION : ENJEU MAJEUR POUR LA FRANCE ET L’EUROPE

I. VERS UN CONTINENT DE 2 MILLIARDS D’HABITANTS AUX PORTES DE L’EUROPE

A. UNE EXPLOSION DÉMOGRAPHIQUE INÉLUCTABLE
1. Une Afrique à deux milliards d’habitants
2. Une transition démographique qui se fait attendre
3. Le dividende démographique : mythe ou réalité

B. UNE URBANISATION VERTIGINEUSE ENTRE VILLE ET BIDONVILLE
1. « L’exode rural est en marche »
2. Les villes : locomotives du développement ou chaudron urbain
3. Urbanisme et aménagement du territoire : des politiques d’avenir

C. UNE JEUNESSE ENTRE ESPOIR ET RÉVOLTE
1. 50 % des Africains ont moins de 25 ans
2. Une opportunité mais aussi un défi redoutable
3. L’emploi des jeunes au coeur de la stabilité du continent

II. UNE TRANSFORMATION RAPIDE, DES SOCIÉTÉS SOUS TENSION

A. UNE PRESSION SUR L’ENVIRONNEMENT SANS PRÉCÉDENT
1. Un modèle de croissance verte n’est pas un luxe pour l’Afrique
2. Un capital en ressources naturelles érodé par la démographie
3. L’Afrique : une des premières victimes du réchauffement climatique ?

B. UNE TENSION CONSIDÉRABLE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

C. UNE CROISSANCE IRRÉSISTIBLE DES MIGRATIONS
1. Une intensification des migrations régionales.
2. Des risques d’instabilité accrus
3. L’Afrique à l’assaut de l’Europe ?

D. DES RISQUES D’INSTABILITÉ ACCRUS

E. UN CONTINENT TRAVAILLÉ PAR LES FANATISMES

III. ET POURTANT UNE PARTIE DE L’AFRIQUE EST BIEN PARTIE

A. UN REBOND ÉCONOMIQUE INCONTESTABLE

1. D’une terre de pessimisme à une terre d’opportunités.
2. La confiance retrouvée des investisseurs
3. Une amélioration de la situation sociale

B. DES TRANSFORMATIONS STRUCTURELLES
1. Un environnement plus favorable à la croissance
a) Une stabilisation du cadre macro-économique
b) Une amélioration de la gouvernance politique
2. Cette croissance est tirée par les ressources naturelles
3. ..mais aussi par l’émergence d’une classe moyenne africaine

C. UNE CROISSANCE INÉGALEMENT RÉPARTIE
1. Une dynamique qui n’emporte pas l’ensemble du continent
2. Des performances, des profils et un degré de diversification variable
3. La croissance est-elle anglophone ?

IV. D’IMMENSES DÉFIS RESTENT À RELEVER

A. TRANSFORMER LA CROISSANCE EN DÉVELOPPEMENT
1. Le défi de la pauvreté toujours d’actualité
2. Une indispensable industrialisation
3. Le défi agro-alimentaire à l’épreuve de l’accaparement des terres
4. Pour une gestion des industries extractives au service de tous
5. Des infrastructures nécessaires

B. CONFORTER LES CONDITIONS POLITIQUES DU DÉCOLLAGE ÉCONOMIQUE
1. Défragmenter le continent, renforcer l’intégration régionale
2. Conforter le cadre politique des Etats et leur légitimité

C. SÉCURISER LA CROISSANCE PAR LA PAIX
1. La guerre contre le développement
2. Une architecture de sécurité encore balbutiante.
3. Une prise de conscience croissante

V. L’AFRIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS

A. L’AFRIQUE, UNE NOUVELLE FRONTIÈRE ENTRE RISQUE ET OPPORTUNITÉS

B. LE CHOIX D’UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE : UN ENJEU MAJEUR POUR L’AFRIQUE ET POUR SES PARTENAIRES

C. LES ÉTATS, LES ENTREPRISES PRIVÉES ET LES SOCIÉTÉS CIVILES : TROIS PORTES D’ENTRÉE DU DIALOGUE AVEC L’AFRIQUE

CHAPITRE 2 : HIER IGNORÉE, AUJOURD’HUI CONVOITÉE, L’AFRIQUE AU CENTRE DES RIVALITÉS MONDIALES

I. UNE AFRIQUE DÉSORMAIS INTÉGRÉE DANS LA MONDIALISATION

A. LA FIN D’UN ISOLEMENT RELATIF

B. UNE INSERTION CROISSANTE DANS LES FLUX MONDIAUX DE MARCHANDISES ET DE CAPITAUX

C. UNE AFRIQUE CONNECTÉE.

II. UN CONTINENT NAGUÈRE CONVOITÉ PAR LES SEULES PUISSANCES OCCIDENTALES

A. D’ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ENCORE TRÈS PRÉSENTES, CINQUANTE ANS APRÈS LES INDÉPENDANCES

B. LES DEUX SUPERPUISSANCES DE LA GUERRE FROIDE TOUJOURS LÀ VINGT ANS APRÈS LA CHUTE DU MUR.

III. DE NOUVEAUX PARTENAIRES DU SUD À L’ASSAUT DU CONTINENT AFRICAIN

A. LES PARTENAIRES TRADITIONNELS CÈDENT DE LA PLACE

B. LES GRANDS ÉMERGENTS À MARCHE FORCÉE
1. La Chine-Afrique, entre prédation et partenariat.
2. Le Brésil au-delà de l’espace lusophone
3. L’Afrique du Sud, moteur du continent ?

C. L’ORIENT À LA CONQUÊTE DU CONTINENT NOIR

1. Le Maroc prend le sud.
2. La Turquie lorgne sur l’Afrique.
3. Les pays du Golfe et la carte religieuse
4. Le Japon, entre approvisionnement et coopération.
5. Le « pays du matin calme » en Afrique.

IV. L’AFRIQUE AU COEUR D’UNE REDISTRIBUTION DES CARTES ENTRE ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ET NOUVELLES PUISSANCES ÉMERGENTES

A. APPROVISIONNEMENT CONTRE INFRASTRUCTURES : DES MOTIVATIONS D’ABORD ÉCONOMIQUES

B. UN IMMENSE MARCHÉ INTÉRIEUR

C. DERRIÈRE LES AFFAIRES : UN NOUVEAU BANDUNG ?

V. LE REVERS DE LA MONDIALISATION : TRAFICS ILLICITES ET RÉSEAUX TERRORISTES

A. « L’AFRICAN CONNEXION »

B. LE CONTINENT NOIR DE LA PIRATERIE

CHAPITRE 3 : UNE PRÉSENCE FRANÇAISE EN RECUL DANS UN CONTINENT EN ESSOR

I. LA FRANCE ET L’AFRIQUE : UNE RELATION SANS ÉQUIVALENT

A. LA FRANCE EN AFRIQUE : UNE PRÉSENCE FORTE LIÉE À L’HISTOIRE ET À LA LANGUE
1. Une présence continue depuis plus de 150 ans
2. Un tissu de relations interpersonnelles intenses
3. 100 000 Français : des communautés concentrées en Afrique de l’Ouest
4. Des intérêts économiques et stratégiques circonscrits
5. Une coopération au développement majeur
6. Le premier partenaire militaire de l’Afrique

B. L’AFRIQUE EN FRANCE, UNE RÉALITÉ SOUS-ESTIMÉE
1. 1 million d’Africains en France : un enjeu politique et diplomatique
2. La France : une vitrine de la culture africaine dans le monde
3. La France hexagonale et ultramarine en voisin de l’Afrique

II. UNE PRÉSENCE EN RECUL, UNE IMAGE QUI DEMEURE AMBIGUË

A. DES RISQUES DE DÉCLASSEMENT RÉELS

1. Un partenariat commercial en perte de vitesse
2. Une communauté d’expatriés français en diminution
3. Une politique d’influence contrariée par une politique migratoire dissuasive
4. Une francophonie en difficulté malgré la dynamique démographique

B. UNE POLITIQUE TÉTANISÉE PAR LE DÉBAT SUR LA « FRANÇAFRIQUE » ET LE MANQUE DE MOYENS
1. Un discours sur l’Afrique obnubilé par le passé
a) Rompre avec la Françafrique comme seule stratégie
b) À regarder dans le rétroviseur, l’Afrique est restée dans l’angle mort.
2. Une stratégie introuvable pour une politique éclatée
3. Un réseau diplomatique en réduction

4. Une aide au développement écartelée entre ses ambitions et ses moyens
a) Une priorité africaine problématique au regard des moyens en subventions
b) Une progression des activités de l’AFD dans les pays anglophones bridée par l’insuffisance des fonds propres.
c) Un déséquilibre croissant entre aide multilatérale et aide bilatérale
d) La coopération technique en Afrique, un instrument sacrifié

5. Un dispositif militaire inadapté
a) Une diminution de la présence militaire française en Afrique continue
b) Une attrition des moyens de la coopération militaire contradictoire avec la volonté de promouvoir des solutions africaines aux crises du continent
c) Un dispositif encore trop coûteux et rigide, politiquement peu lisible et militairement déséquilibré par rapport aux intérêts français

C. UNE PRÉSENCE JUGÉE AMBIVALENTE
1. Une politique hésitante
2. Une image entre attirance et répulsion
3. Le Mali un nouveau départ ?

D. UNE EUROPE QUI NE PREND PAS ENCORE LE RELAIS
1. Une politique africaine commune encore improbable ?
2. L’Union européenne, premier bailleur de fonds de l’Afrique
3. Les accords de partenariats économiques dans l’impasse ?
4. Une politique de sécurité encore balbutiante

III. LA FRANCE EST-ELLE EN TRAIN DE RATER UN TOURNANT STRATÉGIQUE ?

A. LA FRANCE PEUT APPARAÎTRE MOINS MENACÉE QU’ON NE LE CROIT

B. SANS DOUTE LA LUNE DE MIEL AVEC LES NOUVEAUX PARTENAIRES ÉMERGENTS EST-ELLE TEMPORAIRE
1. Les nouveaux pays émergents : une contribution essentielle à la croissance africaine ?
2. Un partenariat gagnant perdant ?
3. Tabler sur l’échec des pays émergents : une stratégie perdante

C. MAIS, DANS LE NOUVEAU CONTEXTE STRATÉGIQUE, IL Y A POUR LA FRANCE UN IMPÉRATIF AFRICAIN
1. Avec la montée des interdépendances, l’échec de l’Afrique serait un cauchemar
2. Nous jouons une partie de notre future croissance en Afrique
3. Sécuriser nos approvisionnements face à une nouvelle géopolitique de la pénurie
4. La France et l’Europe ont intérêt à tirer l’Afrique vers un modèle de développement équilibré
5. L’Afrique n’attendra pas

CHAPITRE 4 : 70 MESURES POUR UNE POLITIQUE AFRICAINE RÉNOVÉE

I. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE

A. CE QUI DÉPEND DE LA FRANCE ET CE QU’ELLE NE MAÎTRISE PAS

B. TENIR UN AUTRE DISCOURS SUR L’AFRIQUE

C. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE

D. S’EMANCIPER DU PASSÉ

E. RESTRUCTURER LE PILOTAGE DE LA POLITIQUE AFRICAINE
1. Pour un ministère de la coopération international de plein exercice
2. Pour une meilleure prise en compte de la dimension régionale
3. Pour une approche globale dans la gestion des Etats fragiles
4. Une politique qui doit s’adapter à l’ère du multimédia

II. FAIRE DE L’ÉCONOMIE UNE PRIORITÉ

A. RÉINVESTIR L’AFRIQUE
1. Définir une stratégie de conquête des marchés africains par filières.
2. Promouvoir des stratégies d’innovation pour des produits et des services destinés au « bas de la Pyramide »
3. Renforcer la coordination des acteurs du soutien à l’exportation
4. Améliorer le financement de l’export.

B. INTÉGRER NOS INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES FRANÇAIS DANS LES MISSIONS DE NOTRE COOPÉRATION
1. Relier l’aide : une fausse bonne idée
2. Prendre pleinement en compte la promotion des intérêts économiques dans notre politique de coopération

C. PROMOUVOIR UNE CONCURRENCE ÉQUITABLE SUR LES MARCHÉS LIÉS À LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT

D. SÉCURISER NOS APPROVISIONNEMENTS STRATÉGIQUES TOUT EN GARANTISSANT L’ÉQUITÉ ET LA TRANSPARENCE DES CONTRATS MINIERS ET ÉNERGÉTIQUES

E. PROMOUVOIR L’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE DE LA ZONE FRANC

III. DONNER UN SENS AFRICAIN À LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE

A. S’INSCRIRE DANS LE SENS DE LA CONSTRUCTION D’UNE ARCHITECTURE DE SÉCURITÉ AFRICAINE OPÉRATIONNELLE

B. RESTRUCTURER UN DISPOSITIF RÉNOVÉ, SOUPLE ET ADAPTÉ AUX NOUVELLES MENACES

C. REDRESSER LES MOYENS DE LA COOPÉRATION STRUCTURELLE AU SERVICE DES FORCES AFRICAINES DE DEMAIN

IV. ACCOMPAGNER L’INTÉGRATION RÉGIONALE ET LE PLURALISME

A. RENFORCER NOTRE COOPÉRATION AVEC L’UNION AFRICAINE

B. ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT EN FAVEUR DU PLURALISME

C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE ENTRE LES SOCIÉTÉS CIVILES

A. POUR UN MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE PLEIN EXERCICE ET UN RÉSEAU RESSERRÉ
1. Un ministère de la coopération internationale de plein exercice
2. Unifier le réseau de la coopération au développement en achevant la réforme de 1998
3. Rationaliser le réseau des opérateurs de recherche pour le développement français

B. RESTAURER NOS CAPACITÉS D’INTERVENTION EN AFRIQUE
1. Trouver un nouvel équilibre entre nos contributions bilatérales
2. Poursuivre le combat en faveur des financements innovants
3. Conforter le modèle économique de l’AFD

C. RENFORCER NOTRE POLITIQUE DE PROMOTION DE L’EXPERTISE FRANÇAISE
1. Créer un fonds dédié au financement de l’expertise et fusionner les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française
2. Mutualiser les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française

D. APPROFONDIR NOTRE RÉFLEXION SUR NOS INTERVENTIONS DANS LES PAYS FRAGILES

E. RELANCER LES DISPOSITIFS DE CAPITAL INVESTISSEMENT DANS LES PME

F. CRÉER UNE ALLIANCE AVEC LES PAYS AFRICAINS EN VUE DES PROCHAINES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

G. MISER SUR LA COOPÉRATION TRIANGULAIRE EN CAPITALISANT SUR NOTRE COMPÉTENCE PARTENARIALE AVEC LE SUD

V. DÉFENDRE CETTE AUTRE LANGUE AFRICAINE QU’EST LE FRANÇAIS

A. L’ENJEU DE LA FORMATION AU CoeUR DE LA FRANCOPHONIE

B. ASSOCIER DES FINANCEMENTS PUBLICS ET PRIVÉS AU DÉVELOPPEMENT DE SYSTÈMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE

VI. MIEUX ACCUEILLIR LES ÉLITES AFRICAINES DE DEMAIN

A. REMETTRE DE LA COHÉRENCE ENTRE NOTRE POLITIQUE D’INFLUENCE ET NOTRE POLITIQUE DES VISAS

B. ACCUEILLIR LES TALENTS

C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE SUR LA QUESTION MIGRATOIRE

VII. PORTER NOTRE POLITIQUE AFRICAINE AU NIVEAU EUROPÉEN ET MULTILATÉRAL

A. PARTAGER L’ENJEU AFRICAIN AVEC NOS PARTENAIRES EUROPÉENS

B. DÉVELOPPER UNE STRATÉGIE AFRICAINE AU NIVEAU MULTILATÉRAL

C. PROMOUVOIR LA VOIX DE L’AFRIQUE DANS LA GOUVERNANCE MONDIALE
EXAMEN EN COMMISSION

Niger: Les quatre Français enlevés en 2010 sont libres, une rançon et des négociations

Daniel Larribe, Marc Féret, Pierre Legrand de Couffé et Thierry Dol avaient été enlevés il y a plus de trois ans par al-Qaida au Maghreb islamique

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Pour mettre un terme aux trois ans de détention des quatre derniers otages français d’Arlit, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, il aura fallu une opération de récupération de huit jours, le versement d’une rançon et des mois de négociations.

« PLUS D’UNE VINGTAINE DE MILLIONS D’EUROS » 

Totalement coupés du monde, ils veulent éviter d’être traqués par les grandes oreilles américaines mais également françaises et protéger les ravisseurs de tirs de drones dès que les otages seront entre leurs mains. Pour l’aller comme pour le retour, le convoi évite les voies directes. On ne saura s’ils ont réussi leur mission qu’à leur retour à Kidal. Le plan initial prévoit un retour entre les vendredi 25 et dimanche 27 au soir.

Le trajet dans l’extrême nord désertique du Mali promet d’être tendu. Le 20 octobre, l’armée française a lancé une vaste opération de ratissage, bien plus au sud. Au nord, la zone grouille de petits groupes djihadistes incontrôlables. Selon une source française connaissant les détails de cette opération, des membres de la DGSE ont remis aux membres du convoi, la veille de leur départ de Kidal, la « contrepartie » à la libération des otages, « plus d’une vingtaine de millions d’euros ».

Il a été convenu à l’avance que les ravisseurs devaient d’abord regrouper les quatre otages qui avaient été séparés au mois de juillet. Puis de les laisser, seuls, deux ou trois jours, dans un endroit sécurisé avec de l’eau et de la nourriture. A un autre endroit, les preneurs d’otages devaient ensuite échanger l’argent contre les coordonnées GPS permettant de localiser les quatre Français. Le convoi est revenu à Kidal le mardi 29 octobre d’où les ex-otages s’envolent pour Niamey.

 

La fin de plus de trois ans de captivité.

«Trois ans, trois ans d’épreuve pour ces ressortissants capturés, détenus par des geôliers sans scrupule. Trois ans de souffrances pour des familles qui vivaient un calvaire et sont aujourd’hui soulagées», s’est réjouit le président François Hollande, qui a annoncé la bonne nouvelle, ce mardi, depuis Bratislava, en Slovaquie.

Les quatre otages français qui travaillaient pour Areva avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger, par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

«J’ai tenu à prévenir les familles dès que j’ai connu la nouvelle, j’ai également voulu que les ministres Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian partent pour Niamey pour faire en sorte que nos quatre concitoyens désormais libres puissent revenir vers la France», a ajouté le président.

«Je veux exprimer toute ma gratitude au président du Niger qui a réussi à obtenir le libération de nos compatriotes», a poursuivi le chef de l’Etat.

Les quatre hommes, sains et sauf, sont attendus mercredi en France

Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand auraient été libérés par l’intermédiaire du président nigérien. Les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Jean-Yves Le Drian (Défense) sont à Niamey pour les récupérer.

Les otages ont également rejoint la capitale autour de 19 heures, heure de Paris. Ils sont attendus dès mercredi en France. Les quatre hommes sont «sains et saufs», a précisé un diplomate sous couvert d’anonymat.

Jeudi 24 octobre, des sources sécuritaires régionales à Gao avaient fait état de la présence d’émissaires dans le Sahel pour «accélérer les négociations en vue de la libération des otages français». Mais la France avait «formellement démenti» l’envoi de ces émissaires. Parmi les premières réactions, une tante maternelle de Pierre Legrand s’est dite «heureuse», ajoutant avoir «du mal à y croire encore».

«On a du mal à y croire»

Les proches des otages, qui sont restés mobilisés, «ont encore du mal à y croire».
Les proches des otages, qui sont restés mobilisés, «ont encore du mal à y croire». Crédits photo : Claude Paris/AP

«Je suis heureuse, émue», a déclaré Brigitte Laur. «On a tellement attendu… Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, merci», a-t-elle ajouté, des sanglots dans la voix. «Après trois ans, on a du mal y croire.» René Robert, le grand-père de Pierre Legrand, a déclaré sur i-Télé avoir appris de la bouche de François Hollande que les otages français étaient en bonne santé. «Je n’ai jamais douté de la capacité de Pierre de tenir, simplement nous ne savions pas combien de temps les choses dureraient, et c’est vrai qu’au bout d’un moment il aurait pu s’épuiser», a-t-il expliqué.

Interview de Thierry Dol

François Hollande a expliqué que les initiatives entreprises pour la libération des otages avaient pu être suspendues pendant l’intervention française au Mali, mais qu’elles avaient repris après l’élimination des djihadistes. «Je pense (…) encore à ces sept otages français toujours détenus», trois en Afrique et quatre en Syrie, a-t-il dit. «Je leur dis ce message simple et bref: ne perdez pas espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là toujours solidaire.»

Thierry Barbaut
Avec AFP

Ethiopie: L’AFD et BNP Paribas financent le plus grand parc éolien d’Afrique

Le plus grand parc éolien d’Afrique subsaharienne a été inauguré le 26 octobre à Ashegoda, dans le nord de l’Ethiopie.

Avec  84 turbines installées sur 100 km2, ce parc dispose d’une puissance de 120 mégawatts (MW), soit 400 GWh distribués par an. Il  permettra ainsi d’économiser 300 000 tonnes de CO2 par anet de satisfaire en électricité renouvelable les besoins de près d’un million de personnes chaque année.

Le coût du projet éolien en Ethiopie s’est élevé à 210 millions d’euros.

eolien-ethiopieCe montant été majoritairement assuré par des prêts concessionnels accordés à l’Etat éthiopien par l’Agence française de développement (AFD) et banque française BNP Paribas.

La ferme éolienne a été construite par la PME française spécialisée dans les énergies renouvelables Vergnet,  en collaboration avec le groupe Alstom. «Les 84 éoliennes ont été érigées par Vergnet avec le concours d’industriels français, comme Alstom et avec le soutien de Coface »,  a précise la société dans un communiqué.

La construction de la ferme éolienne a été compliquée par la promotion de l’aéroport de Mekele, situé à quelques kilomètres du site, devenu aéroport international.

L’élargissement du corridor  aérien de cet aéroport a en effet obligé Vergnet à revoir tout le design du projet éolien.

Thierry Barbaut
Avec AgenceEcofin

Smartphone et santé: L’application Matibabu pour détecter le Paludisme

Imaginez un hôpital dans un téléphone. L’image peut sembler osée, mais c’est pourtant l’un des défis que se sont fixés Josiah Kavuma, Simon Lubambo, Joshua Businge et Brian Gitta.

Ces étudiants ougandais ont développé l’application mobile Matibabu (« centre médical » en swahili) qui permet de diagnostiquer le paludisme sans besoin de prise de sang, sans piqûre, sans microscope et sans passer par un laboratoire médical.

Détecter le paludisme sans microscope

Matibabu_The_mobile_malaria_diagnosis_systemLe principe est simple, le patient introduit son index dans le « Matiscope« , un détecteur à infrarouges branché à un smartphone. Matibula utilise les émissions infrarouge pour pénétrer la peau et détecter les globules rouges. L’opération n’a pas la précision de l’analyse microscopique qui permet de déterminer non seulement la présence du parasite qui cause le paludisme (le plasmodium), mais aussi le genre et le nombre de parasites.

Mais grâce au matiscope, l’application est capable néanmoins de détecter les globules rouges infectés qui ont une forme et une structure chimique différentes des globules rouges normaux. Matibabu analyse les données transmises par le matiscope et affiche le diagnostic en quelques secondes. L’opération ne nécessite pas la présence d’un technicien de laboratoire. Les résultats sont directement stockés sur le serveur en ligne Skydrive et peuvent être transmis rapidement à des professionnels médicaux.

Couloirs de Makerere

moustiqueMatibabu est né dans les couloirs de l’université Makerere à Kampala où Brian Gitta étudie l’informatique. Enfant, le jeune homme de 21 ans contracte plusieurs fois le paludisme et développe une phobie des aiguilles.

Il rêve alors d’un test facile, rapide et indolore.
En 2013, Brian Gitta décide de se lancer dans la conception de l’application avec trois de ses camarades. « Avec Matibabu, on peut diagnostiquer simplement la maladie, de chez soi, explique Joshua Businge. Pas besoin de se déplacer, les utilisateurs économisent l’argent du transport jusqu’à l’hôpital et les frais médicaux. »
En août 2013, le quatuor présente son projet lors de Imagine Cup, la compétition organisée par le géant de l’informatique Microsoft, où les jeunes Ougandais décrochent le « UN Women empowerment Award ». Grâce au prix d’une valeur de 12 000 dollars, ils fondent l’entreprise Thinkit Limited. Leur projet est de fournir gratuitement l’application et de commercialiser le Matiscope au prix de 20 dollars.

Fondation Bill & Melinda Gates

Si l’application est déjà opérationnelle, la production du Matiscope reste aujourd’hui le plus gros défi de Thinkit Limited. « Nous sommes à la recherche d’entreprises ougandaises qui pourraient fabriquer l’appareil, mais il est difficile de trouver les composants ici [en Ouganda] », confie Joshua Businge.

Les quatre étudiants comptent sur la fondation Bill Gates, qui attribue chaque année des bourses à l’innovation, pour leur donner un coup de pouce. « Si nous sommes sélectionnés, nous aurons les fonds pour faire venir les composants ou, pourquoi pas, pour faire fabriquer les appareils à l’étranger », s’enthousiasme l’étudiant. Les lauréats seront connus en décembre 2013.

Les retombées positives du succès de Matibabu et du Matiscope peuvent être importantes, surtout lorsqu’on sait que le paludisme est la première cause de morbidité et de mortalité en Ouganda, qu’il représente 15 à 20% de toutes les admissions hospitalières et entre 9 et 14% de tous les décès en milieu hospitalier, selon les données de Malaria Consortium.

AFP

Alger Lagos par l’autoroute en 2014: Relier la capitale Algérienne jusqu’au Nigéria par une voie rapide soit la moitiée de l’Afrique

Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD, a confirmé jeudi dernier, lors d’une conférence à New York, que le projet stratégique de 4500 kilomètres d’autoroute reliant Alger à Lagos sera achevé fin 2014. Il aura donc fallu 44 ans pour le réaliser.

Le dernier tronçon de 214 km, au Niger, coûtera 140 millions de dollars. «L’Algérie a fourni tous les moyens de réalisation. Le tronçon entre Alger et la frontière nigérienne étant entièrement achevé, il ne reste à réaliser que le tronçon Tinezouaten-Timiaouine dont les travaux viennent d’être lancés», a déclaré Ibrahim Assane Mayaki.

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Ce chantier titanesque, qui associe également le Mali, le Niger, le Tchad et la Tunisie, va rapprocher les deux grands pays producteurs de pétrole que sont le Nigeria et l’Algérie. D’autant plus qu’ils seront également reliés par la fibre optique et par un gazoduc.

De quoi multiplier les échanges et les opportunités de business entre deux poids lourds africains aux économies et compétences particulièrement complémentaires.

L’autoroute Alger-Lagos facilitera le commerce intra-africain (NEPAD)

Le Secrétaire exécutif du NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki, a affirmé, jeudi à New York, que l’autoroute Alger-Lagos, qui devrait être achevée d’ici à la fin 2014, contribuerait à la création d’un couloir de développement facilitant le commerce intra-africain.

autorouteDans une conférence de presse animée dans le cadre de ’’la semaine Afrique-NEPAD 2013’’ qui se tient du 21 au 25 octobre au siège de l’ONU, M. Mayaki a mis en avant les grands projets d’infrastructures établis dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique.

Parmi la cinquantaine de projets du Programme, il a cité notamment l’autoroute Alger-Lagos, qui sera, selon lui, sans doute achevée d’ici à la fin 2014, et qui contribuera à la création d’un couloir de développement facilitant le commerce intra-africain.

Il a aussi mentionné le projet de pont entre Kinshasa et Brazzaville et la revitalisation de la voie ferrée entre Dakar et Bamako dans le cadre d’un projet plus vaste de corridor allant jusqu’à Djibouti. Ce sont là, a-t-il insisté, des projets ’’très importants’’ qui bénéficient d’un appui politique et attendent des investissements privés.

Dans ce sillage, il a rappelé que la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait estimé que les financements publics étaient aujourd’hui mieux gérés en Afrique qu’en Europe du fait de l’amélioration de la gouvernance sur le continent africain.

3e sommet arabo-africain en novembre au Koweït

C’est dans ce cadre qu’il a rappelé la tenue, en décembre prochain à Dakar, d’un sommet régional consacré au financement de 16 projets infrastructure.

S’il a insisté sur l’importance du secteur privé dans le financement de ces grands projets, M. Mayaki a également estimé, à quelques semaines du 3e sommet arabo-africain, prévu en novembre au Koweït, que les fonds souverains de pays arabes pourraient considérer des investissements à long terme dans les projets d’infrastructure africains.

Selon lui, les investisseurs doivent tirer les leçons de la crise financière qui résulte essentiellement de la spéculation sur une économie ’’virtuelle’’, alors qu’en Afrique, a-t-il fait observer,  l’économie est ’’réelle’’.

Lors de cette conférence de presse animée également par le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique, Maged Abdelaziz, et la vice-présidente du Groupe de personnalités éminentes du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Fatouma Ndangiza Nyirakobwa, il a également été relevé que six (6) des 10 économies qui connaissent la croissance la plus rapide dans le monde se trouvent en Afrique et que le continent a connu, au cours de cette dernière décennie, des transformations considérables, en particulier grâce à une meilleure gouvernance.

Pas de développement sans amélioration de la gouvernance

Néanmoins, sept (7) des 10 économies de la planète dont la croissance est la plus mauvaise se trouvent également en Afrique, ’’ce qui témoigne de l’ampleur des défis auxquels le continent reste confronté et qu’il essaie d’y répondre à travers le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)’’, ont-ils soutenu.

L’année 2013, que les chefs d’Etat africains ont déclarée ’’Année du panafricanisme et de la renaissance africaine’’, marque le 50e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), remplacée en 2002 par l’Union africaine (UA), dont l’objectif est de promouvoir ’’une Afrique intégrée, prospère et pacifique dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans l’arène mondiale’’.

En outre, a rappelé le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique, c’est aussi le 10e anniversaire de la création du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

A ce propos, Mme Nyirakobwa a rappelé que ce mécanisme avait été créé pour aider le NEPAD, en partant de l’idée qu’il n’y aurait pas de développement possible sans amélioration de la gouvernance. Elle a fait savoir que 33 pays représentant 76% de la population du continent avaient adhéré au Mécanisme et que 17 d’entre eux, dont l’Algérie, avaient déjà fait l’objet d’une évaluation.

La semaine Afrique-NEPAD s’achèvera vendredi avec l’examen du rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le NEPAD à l’Assemblée générale.

Avec APS et AgenceEcofin

 

Madagascar: Elections sous tension dans la grande ile après 4 années de crise

Les Malgaches sont appelés aux urnes vendredi pour le premier tour de l’élection présidentielle dont sont exclus l’ancien président Marc Ravalomanana et son rival Andry Rajoelina. Le second tour est prévu le 20 décembre.

Plus de sept millions de Malgaches sont appelés à voter vendredi 25 octobre pour le premier tour d’une élection présidentielle qui devrait tourner au duel entre deux candidats respectivement soutenus par l’ancien président Marc Ravalomanana et son rival Andry Rajoelina, tous deux interdits de scrutin.

Samedi 26 Octobre:

Les résultats publiés ce samedi matin vers 7 heures (heure locale) par la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition donne une bonne longueur d’avance au candidat de Marc Ravalomanana, Jean-Louis Robinson.

Il devance ainsi les 33 candidats en lice pour ce scrutin du 25 octobre 2013.

Dr-Robinson-Jean-LouisLes résultats de la Présidentielle malgache commencent à tomber. le candidat Jean-Louis Robinson, proche de l’ex-Président Marc Ravalomanana, arrive en tête des résultats partiels du scrutin de ce 25 octobre dans lequel 33 candidats prenaient part.

Selon les chiffres publiés ce samedi matin, Jean-Louis Robinson est crédité de 24,25% des voix, contre 15,11% pour Hery Rajaonarimampianina, 10,17% pour Camille Vital, 8,66% pour Roland Ratsiraka, 8,55% pour Hajo Andrianainarivelo et 5,22% pour Pierrot Rajaonarivelo.

Selon l’Agence de presse africaine, ces résultats publiés samedi matin vers 7 heures (heure locales) par la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition (CENIT) portent sur 65 bureaux de vote pour un total de 20 001 bureaux sur l’ensemble du territoire national. En outre, on parle d’un taux de participation est de 55,58%.

Toujours selon APA, d’autres résultats ont été publiés ce samedi vers 8 heures et concernent 76 bureaux de vote avec un taux de participation est de 55,54%. Là aussi, le candidat Jean-Louis Robinson serait toujours en tête avec 22,85% des voix. Il serait suivi de Hery Rajaonarimampianina (14,66%), Camille Vital (10,96%), Roland Ratsiraka (8,32%), Hajo Andrianainarivelo (8,16%) et Pierrot Rajaonarivelo (5,17%).

Contrairement aux violences qui ont émaillé le début du scrutin vendredi, le dépouillement des bulletins de vote a été particulièrement calme. Suffisant pour que  le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, par la voix de son porte-parole « se félicite du déroulement pacifique  du premier tour de l’élection présidentielle malgache ».

Vendredi soir:

Plus les heures passent et plus les files d’électeurs s’allongent à Antananarivo. Habitués à se présenter dès l’ouverture des bureaux de vote, les Malgaches ont visiblement changé leurs habitudes pour ce scrutin.

Scrutin qui se déroule dans une ambiance bon enfant malgré les temps d’attente : il faut parfois plus de cinq minutes pour retrouver les noms dans les listes électorales. Et c’est donc sous un soleil de plomb, dans la poussière soulevée par les vents d’est, que les électeurs prennent leur mal en patience.

« Je veux voter pour mon pays, pour le changement, pour avoir un vrai président », explique ainsi un jeune étudiant. « S’il faut attendre, nous attendrons. Nous voulons mettre fin à la crise », ajoutent une commerçante et son mari. Il est déjà prévu de laisser les bureaux ouverts après 17 heures, heure locale, si des électeurs sont toujours dans les files d’attente.

Même ambiance à Tamatave, où le vote s’est déroulé dans le calme, même si on note quelques réclamations au niveau de la liste électorale. La représentante de la Cénit a confirmé que certaines personnes s’étaient plaintes de ne pas figurer sur les listes. « Ils auraient du vérifier eux-mêmes les listes ces derniers mois », dit-elle, quant à ceux qui ont leur carte d’électeur mais qui ne trouve pas leur nom « ils se sont sans doute trompé de bureau de vote dans l’engouement de cette élection ».

presidential-candidates-madagascarJeudi soir, Andry Rajoelina, qui avait pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’État en 2009, s’est adressé à ses compatriotes pour leur demander d’élire à sa place un président guidé par « le patriotisme », et non par « la soif du pouvoir ». « Ils étaient 33 candidats ; vous allez en élire deux pour le second tour et il n’y en a qu’un seul qui sera le futur président des Malgaches », a résumé Andry Rajoelina dans une allocution radio-télévisée.

Ce dirigeant, selon lui, doit être « un président sage, un président qui ne trahira pas le peuple malgache, un président humble, clairvoyant […] C’est vous qui avez le dernier mot. »

Les héritiers

Andry Rajoelina n’a officiellement adoubé personne parmi les trois candidats directement issus de son parti TGV, mais son entourage a activement soutenu Hery Rajaonarimampianina, ancien ministre des Finances.
 
Dans une allocation télévisée mercredi soir, Hery Rajaonarimampianina a promis, s’il est élu, de mettre fin aux délestages d’électricité dans les six mois et de renégocier les contrats miniers avec les compagnies internationales. « Pour les projets à venir, on devrait revoir les textes régissant ce secteur », a-t-il précisé.
Pour ce candidat, la crise économique et sociale dans laquelle est plongée la Grande Ile – où 9 habitants sur 10 vivent avec moins de 2 dollars par jour – est due à la fragilité de l’actuelle autorité de transition malgache, coalition de consensus instable, ce qui est « un facteur de blocage ».
À quelques kilomètres de là, Robinson Jean Louis, le candidat de Marc Ravalomanana (au pouvoir de mai 2002 jusqu’à son renversement en mars 2009 par Rajoelina), tenait aussi son dernier meeting mercredi soir.
« Nous avons montré que le peuple malgache veut un changement. Les électeurs du pays veulent se distancer de la corruption, d’une mauvaise gouvernance et de l’échec. L’impact de nos rassemblements a montré que nos idées sont soutenues par la population », a lancé Robinson Jean Louis, à une foule en délire.
Important dispositif de sécurité
Alors que la population, instruite par l’histoire récente du pays, s’inquiète de possibles coups de force dans Antananarivo, les forces de l’ordre ont fait savoir qu’elles étaient prêtes à toute éventualité. « On va renforcer nos effectifs partout, avec des éléments mixtes, police, gendarmes et militaires. On prend seulement des précautions », a indiqué à l’AFP le général Guy Bobin Randriamaro, numéro deux de la gendarmerie nationale.

Les Malgaches sont appelés aux urnes de 6h à 17h (3h à 14h GMT) vendredi, les bureaux de vote pouvant éventuellement rester ouvert plus longtemps en cas d’affluence. Les premières tendances sont attendues dans la nuit de vendredi à samedi. Un probable second tour est prévu le 20 décembre, couplé avec des élections législatives.

Avec dépêches

Tanzanie: Des communautés côtières obligées de boire l’eau de mer

PANGANI, Tanzanie,

– La réserve d’eau douce potable de la ville côtière de Pangani, dans le nord-est de la Tanzanie, est de plus en plus contaminée puisque de l’eau salée s’y infiltre constamment à partir de l’océan Indien.

Le fleuve Pangani long de 500 kilomètres et les aquifères souterrains sont les principales sources d’eau potable pour des milliers d’habitants de la ville de Pangani, située à environ 400 km au nord de la capitale, Dar es Salaam. Au cours des dernières décennies, la montée de l’océan siphonne l’eau douce et fait infiltrer l’eau salée dans les aquifères et les puits.

La diminution des précipitations a également fait qu’il est difficile de reconstituer des réserves d’eau douce. Mais les habitants de la ville de Pangani déclarent que certains puits souterrains, qui résistaient auparavant à l’infiltration de l’eau salée, sont désormais contaminés.

tanzanie-eau-salee« La vitesse à laquelle le sel dissous s’infiltre dans les sources d’eau douce est assez alarmante; nous devons être plus vigilants pour maîtriser cette situation », a indiqué, Hamza Sadiki, un chercheur à la Commission de l’eau du bassin de Pangani. Il affirme que la plupart des sources d’eau ont été contaminées, ne laissant aux gens aucun autre choix que de boire de l’eau salée.

Des scientifiques ont lié ce problème croissant en partie aux changements climatiques. Selon l’Agence pour la protection de l’environnement, comme les niveaux de la mer montent, l’eau provenant de l’océan inondera les marécages et d’autres terres basses, intensifiera les crues et augmentera la salinité des rivières et des nappes phréatiques.

Selon une étude réalisée en 2011, intitulée « L’économie des changements climatiques en Tanzanie », publiée par le gouvernement tanzanien en collaboration avec le ministère britannique du Développement international, l’évolution des conditions météorologiques dans cette nation d’Afrique de l’est rendra ses communautés côtières plus vulnérables à la montée des niveaux de la mer.

Déjà, bon nombre le long de la côte ont été obligées de boire de l’eau ayant des niveaux élevés de sel soluble et beaucoup se préparent à un avenir sombre puisqu’elles attendent désespérément que le gouvernement améliore la qualité de leur eau.

« L’eau salée constitue un grand problème ici, mais nous la buvons quand même, puisque l’eau douce est devenue rare. Tous les puits fournissent de l’eau salée – nous avons besoin d’aide », a indiqué, Amran Shamte, 65 ans, un habitant de la localité. Il se souvient de l’époque où il allait à l’école dans les années 1960 lorsque des crocodiles étaient fréquemment observés près de l’embouchure du fleuve.

Aujourd’hui, dit-il, les crocodiles se sont déplacés plus en amont puisqu’ils ne peuvent pas supporter l’infiltration de l’eau salée dans leur réserve d’eau douce.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le niveau acceptable de sels dissous dans les eaux douces à partir des lacs, fleuves et des eaux souterraines se situe entre 20 et 800 milligrammes par litre (mg/l).

Mais les échantillons d’eau prélevés par des chercheurs de la Commission de l’eau du bassin de Pangani montrent que le total des niveaux de sel soluble en aval du fleuve Pangani est de 2.000 mg/l, bien au-delà des normes acceptables.

« C’est pour cette raison que le gouvernement a décidé de définir ses propres normes d’eau salée pour permettre aux gens dans les communautés côtières de boire cette eau », a souligné, Arafa Maggid, un ingénieur de la Commission de l’eau du bassin de Pangani.

Sabas Kimboka, un nutritionniste au Centre pour l’alimentation et la nutrition en Tanzanie, déclare que l’eau salée buvable sur une longue période de temps pourrait être potentiellement dangereuse pour la santé humaine puisque le sel déshydrate le corps.

« Il n’existe aucune quantité d’eau de mer sûre à boire, le sel vous rend plus déshydraté et vous oblige à boire plus d’eau douce [que] vous n’avez probablement pas« , explique-t-il.

Mohamed Hamis, un ingénieur de l’eau à l’autorité du district de la ville de Pangani, indique à IPS que l’intrusion de l’eau salée a atteint 10 km en amont du fleuve, faisant qu’il est difficile pour l’autorité de fournir de l’eau douce, en particulier pendant la marée haute. L’autorité de la ville pompe désormais l’eau seulement pendant la marée basse et envisage de déplacer la pompe plus en amont, souligne-t-il.

« Certains de ces villages sont très près de l’océan, et la nappe phréatique est déjà profondément infiltrée par des sels en dissolution », affirme Hamis. Ils n’ont pas encore procédé à un recensement pour déterminer le nombre de personnes touchées.

Il ajoute que le gouvernement envisage d’embaucher des experts pour forer des puits de barrière d’eau salée pour protéger les nappes souterraines contre la contamination, mais ce projet dépendra de la disponibilité des fonds.

Selon Hamis, dans certains villages, deux grands puits souterrains sur trois sont fortement contaminés par l’intrusion saline. Par conséquent, certains habitants ont été obligés de parcourir de longues distances avant de trouver de l’eau douce.

Pour aider à endiguer ce problème croissant, le gouvernement encourage les communautés locales qui vivent près de l’océan Indien, à se déplacer plus à l’intérieur où les sources d’eau sont moins contaminées. Mais beaucoup disent qu’elles ne peuvent se déplacer nulle part puisqu’elles n’ont pas les moyens de le faire.

« C’est dommage que la plupart des gens boivent de l’eau salée dont la salinité dépasse les normes acceptables, mais nous ne pouvons pas leur dire tout simplement de ne pas la boire », explique Hamis, affichant son inquiétude par rapport à la décision du gouvernement d’augmenter les normes acceptables de salinité de l’eau au-delà des niveaux internationaux.

Avec IPS

Mali: Nouvelle intervention militaire de grande ampleur pour la France

L’opération en cours associant la France, les forces armées maliennes et l’ONU, vise à «éviter une résurgence» de «mouvements terroristes».

Une opération de «grande ampleur» est en cours actuellement au Mali, associant plusieurs centaines de soldats français aux côtés des forces armées maliennes et la Minusma (Force de l’ONU au Mali), a indiqué jeudi à la presse le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises.

Cette opération, baptisée «Hydre», se déroule au nord et au sud de la boucle du Niger, a-t-il indiqué, sans donner davantage de détails pour ne pas compromettre le succès de la mission.

L’objectif? Faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence «Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées (…) pour participer à la stabilité du pays», a ajouté le colonel Jaron, en assurant qu’il ne s’agissait pas d’une réponse aux attaques menées récemment par des éléments djihadistes.

Deux soldats de l’ONU tués mercredi

Mercredi, deux soldats tchadiens de la Minusma, ont été tués et six autres blessés dans un attentat suicide à Tessalit, dans le nord du pays. L’attaque a été revendiquée par Sultan Ould Bady, chef d’un petit groupe lié à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

hydre-francais-maliInterrogé sur ces attaques, le colonel Gilles Jaron a souligné que les forces françaises n’étaient pas surprises de «voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en oeuvre» à l’approche des législatives, dont le premier tour est prévu le 24 novembre. «A chaque fois, il s’agit d’opérations très concentrées géographiquement, qui ne s’inscrivent pas dans la durée et qui reposent sur un mode d’action de terroristes», en voulant «frapper les esprits sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps», a-t-il analysé.

Les assaillants à Tessalit voulaient aussi «frapper les esprits» et non pas «conquérir la ville», a ajouté le colonel Jaron, en saluant la réactivité du bataillon tchadien, qui «a très rapidement repris l’initiative». «Nous savons que la totalité des groupes terroristes présents (…) au Mali n’ont pas été éliminés. Et par moments, ils peuvent resurgir alors que nous allons vers les élections législatives», a-t-il poursuivi.

Lors d’une rencontre au début du mois, les présidents français et malien, François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta, avaient en effet souligné la nécessité de rester «vigilants» face à la menace terroriste. Elle «a subi un coup d’arrêt avec l’intervention franco-africaine, mais elle peut chercher à se reconstituer» et «nous devons rester vigilants», avaient fait valoir les deux chefs d’Etat.

Avec AFP

Esclavage: L’Afrique toujours en tête du classement

La fondation Walk Free, une ONG dont l’objectif est de lutter contre toute forme d’esclavage moderne, publie pour la première fois un indice permettant de cibler les pays dans lesquels l’esclavage est encore prévalent.

L’Afrique arrive largement en tête de ce classement.

 

C’est la première fois qu’une étude se penche sur la prévalence de l’esclavage moderne dans le monde. Publiée par la fondation Walk Free, une ONG qui lutte contre l’esclavage moderne, cette étude révèle que certains pays du monde sont encore très attachés au principe d’esclavage et parmi les quinze premiers de la liste, pas moins de dix sont africains.

La Mauritanie sur la première marche du podium

« Les pays africains enregistrent les pires performances dans le premier indice mondial de l’esclavage », indique la fondation Wlak Free.

esclavage-moderne-afriqueMais d’après ce classement, parmi tous ces pays, c’est la Mauritanie qui arrive largement en tête de la prévalence de l’esclavage moderne. C’est en effet dans ce pays d’Afrique de l’Ouest que se trouverait le plus grand nombre d’esclaves par rapport à la population.

« Ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui est caractérisé par un système d’esclavage héréditaire profondément ancré, compterait 150 000 esclaves pour seulement 3,8 millions d’habitants », affirme l’ONG.

Derrière la Mauritanie, d’autres mauvais élèves africains. Qu’il s’agisse du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie et du Gabon, tous figurent parmi les dix premiers de cet indice. Enfin, le Sénégal, l’Ethiopie, la Sierra Leone, le Togo et le Cap Vert complètent la liste et achèvent d’inscrire l’Afrique dans cette enquête en figurant parmi les 15 premiers de l’indice.

De multiples causes, de nombreuses formes

Chaque pays a ses pratiques, chaque pays a ses coutumes, comme l’indique le site Afrik.com. « Les raisons de ces pratiques varient d’un pays à l’autre. Parmi les plus évoquées, il y a l’extrême pauvreté, les conflits et les pratiques traditionnelles telles que le mariage des mineurs et l’esclavage héréditaire. »

L’enquête menée par la fondation Walk Free révèle que l’esclavage moderne en Afrique se présente sous la forme de trafic humain, de travail forcé, de pratiques d’esclavage ou apparentées à l’esclavage. Pour identifier ces esclaves modernes, un critère : les victimes sont privées de leur liberté et sous l’emprise d’un individu ou d’un groupe d’individus.

« L’exemple qui illustre une telle situation, les déplacés de certains pays comme la Somalie, le Soudan et l’Ethiopie, qui se sont réfugiés au Kenya, souvent sans papiers ni repères, se retrouvent livrés à des conditions s’apparentant à l’esclavage », note le site Afric.com

L’Afrique également bien placée

Si le continent africain réunit les pires élèves en termes d’esclavage, le tableau n’est pas uniquement noir et il faut noter le cas de l’île Maurice, classée au 143e rang sur les 162 pays étudiés par la fondation. L’Afrique du Sud se place quant à elle à la 115e place.

Aujourd’hui dans le monde, 29 millions de personnes seraient en situation d’esclavage. Pour la plupart, ces esclaves modernes sont donc concentrés dans les dix premiers pays révélés par l’indice de la fondation.

« […] Nous savons maintenant que plus des trois quarts des victimes de l’esclavage moderne se situent dans seulement dix pays. L’essentiel de nos efforts pour éradiquer l’esclavage doivent se concentrer sur ces nations », explique Nick Grono, Directeur général de la fondation Walk Free.

Avec Afrik.com

 

Société Générale: Objectif 70 nouvelles agences par an pour la Banque Française

Alexandre Maymat, le directeur délégué de la Banque et des Services financiers internationaux au sein de la Société Générale, a déclaré que le groupe financier français avait un projet d’ouverture de 70 agences par an sur le continent africain.

Ce projet d’extension devrait être financé par des fonds propres consolidés avec les bénéfices réalisés par les filiales africaines du groupe. Alexandre Maymat a aussi indiqué que la banque envisageait de renforcer l’accompagnement de sa clientèle occidentale, mais aussi chinoise, sur le continent africain.

societe-generale« Ce projet de développement des réseaux Société Générale en Afrique rentre dans le cadre de l’ambition du groupe de renforcer son leadership dans le financement des économies des pays du continent », a expliqué M. Maymat à la presse camerounaise vendredi dernier à Douala à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la banque au Cameroun.

Il a par ailleurs ajouté que Société Générale devrait poursuivre avec l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, même si, de ce côté-là, peu de données chiffrées ont été fournies en termes de volume d’entreprises ciblées, de capitaux disponibles et du temps que durera le programme. « C’est difficile comme cela de s’avancer sur des chiffres.

C’est une ambition forte du groupe, mais qui va se déployer en fonction des contextes et des opportunités. L’environnement des PME en Afrique subsaharienne est marqué par de gros besoins de financements, cependant les risques y sont aussi importants en raison du fort taux d’entreprises informelles. Ce sont là toutefois des questions complexes qu’il faudra aborder », a fait savoir M. Maymat.

alexandre_maymat

Le responsable du groupe Société générale a enfin déclaré que la banque continuera de soutenir le renforcement des marchés financiers, en participant sous diverses formes à des émissions de titres publics, même si de nouvelles introductions en bourse des filiales dans les bourses de la région « n’étaient pas à l’ordre du jour ».

Pour rappel, avec le rachat par Qatar National Bank de la filiale égyptienne NSGB (National Société General Bank) qui est cotée sur l’Egyptian Exchange, deux filiales de la banque sont actuellement sur un marché financier africain. Il s’agit de Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire et de Société Générale Maroc.

Il est à préciser que ces informations ont été données dans le cadre de la présentation au public du nouveau visage de la filiale camerounaise de Société Générale, qui, désormais, sera connue sous la désignation « Société Générale Cameroun » et non plus « Société Générale des banques au Cameroun ».

Avec Agence Ecofin

Madagascar: Entretien avec le candidat Edgard Razafindravahy et ses solutions pour sortir Madagascar de la crise

Les Malgaches veulent sortir de la crise, et selon de nombreux sondages, ils ne font pas vraiment confiance aux hommes politiques mais sont unanimes sur le fait que cette élection est la solution inéluctable à  l’amélioration de leurs conditions de vies.

 

C’est depuis 2009 que la HAT, Haute Autorité de Transition gouverne le pays, les dernières élections dates de 2006 !

Andry Rajoelina pilote donc le gouvernement et la grande île. Maintes fois repoussées les élections sont confirmées pour le 25 Octobre, une date clé pour Madagascar qui attend fermement le nouvel homme qui sortira la deuxième plus grande île du monde de la pauvreté.

Comment comprendre la situation économique épouvantable de Madagascar quand le reste du continent affiche fièrement une croissance de 5,6 % ?

Quelles solutions concrètes proposent les 34 prétendants ?

Info Afrique vous propose de découvrir un candidat, et comme ils sont tous « numérotés » c’est le 34 Edgard Razafindravahy au hasard que nous avons choisi.

Entretien avec Edgard Razafindravahy

Thierry Barbaut:  Votre projet de refonte de l’éducation est enthousiasmant, pourriez-vous nous donner clairement le budget alloué, les sources de financement et le planning de cette réforme ?

EDGARD-MARIE-NOE-RAZAFINDRAVAHYEdgard Razafindravahy: Notre projet vise avant tout à transformer et développer le système éducatif à Madagascar en améliorant l’accès de tous les enfants à l’école primaire ainsi que la qualité de leur éducation. En plus, il faut redonner la confiance du peuple à leurs dirigeants. De ce fait, des mesures immédiates seront prises dès  mon ascension au pouvoir

– l’intégration des maîtres FRAM dans la Fonction Publique.

– la dotation de kits scolaires;

– la mise  en place d’une cantine scolaire et d’une infirmerie dans chaque fokontany, l’échelle administrative en dessous de la commune

Tout cela nécessite la modification du budget national en coopération auprès des bailleurs de fond internationaux. Les fonds existent mais leur utilisation n’arrive pas à toucher le peuple malgache. De ce fait, l’essentiel est d’assurer une bonne gouvernance pour être crédible vis à vis du peuple malgache et de la Communauté internationale. Malgré la crise pendant cette transition, le taux de croissance est de 3%, vous imaginez avec une bonne gouvernance, nous pourrons doubler cette croissance pour permettre des emprunts publics.

Thierry Barbaut:  Les Malgaches veulent croire en l’avenir, mais nomment comme responsable de la crise économique les dirigeants, étonnamment 83% d’entre eux estiment que c’est l’élection présidentielle qui pourrait changer leurs conditions de vie : Comment redonner espoir dans le long terme ?

Edgard Razafindravahy: Mon objectif principal c’est le bien être de mes compatriotes. Au cours de mes campagnes à travers le pays, j’ai donné une nouvelle image de la propagande en évitant de faire un discours litanie  mais à travers des questions posées par leurs représentants sociaux et que je réponde par la suite. De ce fait, j’ai permis une adhésion populaire à mon programme.

Et le résultat ne se fait pas par attendre, partout où j’aille, c’est vraiment une liesse populaire, pourtant sans  distribution de tee-shirt, ni argent. Avec cette nouvelle vision, le peuple malgache reprend de l’espoir et de la confiance. Mais il faut absolument que cela se traduit par des mesures gouvernementales qui vont affecter leurs conditions de vie dès les premiers mois de mon ascension, et en plus il faut absolument que les dirigeants soient d’une exemplaire de vie exceptionnelle dans le respect des lois et des textes en vigueur. La lutte contre la corruption à tous les niveaux fait partie de ma priorité gouvernementale.

 

Thierry Barbaut:  L’industrie touristique comme un des moteur de croissance : L’ensemble des opérateurs et des clients s’accordent sur le fait que l’ile possède un potentiel énorme. Comment, enfin parvenir à une croissance ? Une réforme de la législation sur l’acquisition des terres par les étrangers serait-elle possible ?

Edgard Razafindravahy: Madagascar possède une biodiversité exceptionnelle permettant de développer le tourisme. Cependant il faut construire des infrastructures adéquates, aéroports, transports  des chaînes, assurer la formation, créant un environnement sécuritaire en matière de santé, et de sécurité publique. La participation des investisseurs nationaux ou étrangers deviennent ainsi indispensable.

La loi foncière actuelle permet déjà l’obtention de bail emphytéotique dont sa durée de 99 ans constitue déjà une certaine garantie des investissements. Je vais  surtout m’attacher aussi à donner un climat de confiance auprès ces investisseurs. Dans le contexte actuel, beaucoup de facteurs exogènes pénalisent la gestion quotidienne d’une entreprise.

 

La biographie du candidat Biographie 03 avril

La page Facebook du candidat

 

Le programme et le Mot du Candidat Edgard Razafindravahy

Depuis l’indépendance, la pauvreté a gagné davantage de terrain. En 2013, le taux de pauvreté à Madagascar se chiffre à 86% avec 4 millions de nouveaux pauvres chaque année. Par ailleurs, la crise politique cyclique a dégradé l’économie entrainant de fait une dépendance aux financements extérieurs. En dépit des financements des bailleurs de fonds et leur allocation dans dans les secteurs sociaux, le nombre d’enfants non scolarisés a augmenté de 500.000 chaque année depuis 2009. La perte de recettes publiques de l’Etat, due à une faible croissance au cours des quatre dernières années a également privé ce dernier de ressources financières non-négligeables.

Notre projet vise avant tout à transformer et développer le système éducatif à Madagascar en améliorant l’accès de tous les enfants à l’école primaire ainsi que la qualité de leur éducation. Ainsi, je vais considérer tous les enfants malgaches comme mes propres enfants en les donnant tous les moyens nécessaires afin qu’ils puissent poursuivre leurs études en toute tranquillité. Notre défi sera d’envoyer tous les enfants malgaches à l’école en leur donnant tous les moyens nécessaires.

Il est temps de mettre en place des infrastructures scolaires adéquates dans chaque fokontany dans tous Madagascar. Des infirmeries, des cantines scolaires, et des aires de loisirs seront implantés dans chaque école afin de satisfaire les attentes des élèves et des parents.

 

En mettant en avant les potentialités touristiques du pays, on peut certainement créer des emplois et générer des devises afin de réduire le taux de chômage et sortir Madagascar dans la liste des pays les plus pauvres du monde.  Dans ce projet, le tourisme sera un levier de développement pour le pays, à court et moyen terme. Il s’agit de relancer et promouvoir le secteur tourisme pour garantir le développement durable du pays. Le secteur touristique est en plein essor à Madagascar. Il est le principal pourvoyeur de devises du pays. On compte environ … emplois directs dans le tourisme en 2013. Une redynamisation de la destination Madagascar est donc envisagée afin d’attirer plus d’investisseurs de haut de gamme.

La mise en valeur des potentialités locales rendra la population locale bénéficiaire directe du tourisme culturel. Des mesures spéciales vont être prises afin de résoudre les problèmes d’infrastructures reliés au secteur tourisme, permettant ainsi de désenclaver les zones touristiques potentielles. De même, les partenariats publics-privés seront priorisée afin de réhabiliter les réseaux routiers, ferroviaires ou fluviaux reliant les zones. La mise en application de la politique de « Ciel Ouvert » ou « Open Sky » sera assuré afin de développer des nouvelles alliances entre transporteurs aériens, ce qui amènera inévitablement de nouveaux acteurs dans le ciel malgache.

Un environnement propice sera également instauré en mettant fin à l’insécurité, et cela sera atteint en dotant les forces de l’ordre de matériels adéquats et performants et en promulguant une loi stricte sur la détention des armes. Toutes barrières ne leur permettant pas d’accomplir  leur mission  en tant que garants de la sécurité  seront identifiées et enlevées. Parallèlement, je serai toujours en faveur des DINAM-POKONOLONA et ANDRIMASOM –POKONOLONA.

Je lutterai contre les effets pervers du tourisme et  j’accorderai une attention particulière au droits des enfants. Ce faisant,  j’appliquerai volontiers des mesures préventives et répressives contre le tourisme sexuel des enfants et des adolescents. Ainsi, je mettrai en place une stratégie de réinsertion professionnelle des  jeunes sans emploi. Je réitère encore qu’il sera obligatoire d’envoyer nos enfants  à  l’école.

Notre projet vise à instaurer un Etat de droit impartial et efficient favorisant une bonne gouvernance dans tous les secteurs. Cet Etat de droit va de pair avec la garantie d’une stabilité politique ainsi que la lutte contre la corruption. En effet, notre projet vise à instaurer des tribunaux communautaires afin de rendre plus transparentes les affaires judiciaires. La participation citoyenne effective sera ainsi mise en avant.

C’est avec cette vision bien déterminée qu’on va sortir ensemble Madagascar de la pauvreté extrême. Et en travaillant ensemble, on instaurera le vrai changement. Madagascar connaîtra des progrès tangibles dans les domaines de la santé et des infrastructures reliées. , des mines et des hydrocarbures, de l’aménagement du territoire, et du développement des PME ;

Je  procèderai  également à la reforme du secteur public.

  • Des mesures visant à éradiquer les abus et impunités des agents de l’Etat seront prises afin de combattre la corruption. La liberté de la presse sera aussi une réalité.
  • La réforme du secteur public se basera sur la publication de la description normative des postes par le Ministère de la fonction publique. Le tableau des emplois sera remis à jour  périodiquement  pour identifier  le nombre des fonctionnaires à recruter, les fonctionnaires qui vont partir à la retraite, les fonctionnaires qui reçoivent des gratifications et les fonctionnaires traduits en conseil de discipline.
  • Le redéploiement  des agents de l’Etat en appliquant l’adéquation profil /poste et profil /agent. J’instaurerai une évaluation de performance annuelle afin de déterminer une nouvelle classification hiérarchique et une nouvelle grille indiciaire

Bien évidemment, notre stratégie de développement ne peut se réaliser qu’avec la collaboration de l’Etat et des bailleurs de fonds internationaux. Madagascar sera un pays ouvert au monde extérieur tout en respectant la souveraineté nationale. Priorisons le « dialogue » entre les gouvernants et les gouvernés. Veillons à ce que le programme de lutte contre la pauvreté répond aux attentes de la Communauté locale. Adoptons une culture de performance, visant des résultats ambitieux.

 

Le développement durable de Madagascar n’attend que notre engagement. C’est mon devoir mais aussi le votre de conduire notre pays vers la croissance.

 

Que Dieu nous bénisse !

Edgard Razafindravahy

VISION

La Vision  du candidat RAZAFINDRAVAHY reflète  le souhait  et la détermination des  malgaches à refonder  « l’Identité, l’unité et la démocratie ». Madagascar sera transformé en un pays à forte croissance économique  où  les  malgaches  bénéficieront  d’une meilleure santé, d’une éducation soutenue et  d’une sécurité garantie. Ainsi, Madagascar vaincra la pauvreté  en visant  un PIB  par  habitant  de 900$  en 2023,  comparé à 339 $ en 2003, ce qui exigera un taux de croissance annuel de 7%.

 

APPROCHE

Dans un premier temps, sur le court terme, le pays ne pourra se développer que grâce à une politique budgétaire expansive. L’Etat se doit d’investir de manière conséquente dans la création d’infrastructures physiques et dans l’optimisation du capital humain du pays. Partant du constat que 40% du budget de l’Etat provient de ressources financières extérieures, que l’épargne domestique est quasi inexistant, et que le taux de pression fiscale est seulement de l’ordre de 10% en 2008, cette stratégie budgétaire est conditionnée par un engagement à une gestion transparente et par l’instauration d’un climat des affaires propice aux allocations de ces ressources publiques, qui rappelons-le, dépendent en grande partie des financements extérieurs.

Dans un deuxième temps, sur le moyen terme, l’Etat pourra compter sur l’essor du secteur privé pour soutenir le développement déjà initié. Une fois, les infrastructures physiques mises en place et disponibles, le capital humain revalorisé, la productivité de la main d’ouvre optimisé, les procédures administratives allégées, les tarifs et autres taxes administratives plus attractifs, le secteur privé deviendra le moteur de croissance.

 

L’Etat s’engagera à mettre en place une réforme transformationnelle pour soutenir ces objectifs structurels macroéconomiques. L’objectif est de transformer le pays en une nation éduquée, sa population en des acteurs pro-actifs du développement grâce à des réformes agraires et à une priorisation du secteur tourisme, et ses administrateurs en des personnes intègres soucieux de respecter les règles de bonne gouvernance.

 

L’Etat se penchera également sur les défis strictement structurels en termes de :

–          Capital humain et social

–          Agriculture et Elevage

–          Activités Extractives et Energétiques

–          Secteur privé et Emploi

–          Economie, Industrie et Commerce

–          NTIC

–          Infrastructures, Aménagement du Territoire, Environnement et Eau.

 

LA  REFORME   TRANSFORMATIONELLE

Avant tout, le candidat Edgard Razafindravahy fera de l’éducation la priorité des priorités. Cet investissement dans les générations futures est la clef d’un développement durable du pays. Le tourisme tiendra également une place importante dans le programme du candidat : générateur d’emploi et de devises à très court terme, vitrine de Madagascar aux yeux du monde entier, son développement sera priorisé afin d’accompagner ce secteur à fortes potentialités.  A moyen terme, des efforts et des moyens conséquents seront déployés pour transformer l’économie basée sur l’agriculture de subsistance en  une société basée sur la connaissance avec des niveaux élevés d’épargne et d’investissements  privés, et qui pourra générer des emplois pour la génération actuelle. Enfin, l’instauration immédiate des pratiques de bonne gouvernance sera notre engagement afin de regagner  la confiance du peuple et de la communauté internationale.

 

I –Notre cheval de bataille : l’école de vie

Refonte de l’éducation : Tous les enfants malgaches bénéficieront d’une éducation de meilleure qualité dès l’école  primaire et jusqu’à l’université. Grâce à la réforme de l’Education,  l’avenir  professionnel des enfants sera  assuré. Toutefois,  pour encourager le développement de compétences, des plans de microcrédit seront spécifiquement encouragés pour étendre le financement aux jeunes techniciens indépendants. De ce fait, une attention particulière sera consacrée aux entrepreneurs  innovateurs des petites entreprises.

 

Améliorer l’accès de tous les enfants à l’école primaire: Tous  les enfants  seront envoyés à  l’école primaire. En y procédant, l’Etat assurera l’allègement des dépenses scolaires en mettant en place des infirmeries et des cantines scolaires. A l’avenir, les disparités  entre les régions  seront  réduites par la construction des écoles  suivant la distance minimale à parcourir. Par ailleurs, la réhabilitation et la construction  des écoles assureront la création d’emploi locale. En occurrence, des jardins potagers et des  centres de petits élevages seront  aménagés dans  chaque école. Enfin, L’Etat consacrera un budget spécifique pour la construction de terrains de sport.

 

Améliorer la qualité de l’éducation : Tous  les enfants devront être capables de lire et de rédiger en français, en  malgache et en anglais. Par  ailleurs, les régions seront dotées  de 22 observatoires scolaires régionaux. En plus, le calendrier scolaire  sera ajusté en 24 semaines de cours et 12 semaines de vacances. Ainsi, l’enseignement au rabais dans les zones enclavées  sera évité  en  dotant aux chefs ZAP (zone d’administration pédagogique) des matériels roulants  pour qu’ils puissent faire des visites de supervision  régulières. Finalement, les enseignants suivront une formation intensive.  

                     

Réformer l’enseignement secondaire et  l’enseignement supérieur : Les  jeunes bénéficieront   des   nouvelles  filières notamment TOURISME DURABLE  et  HOTELLERIE, NTIC, BTP/HIMO, ENVIRONNEMENT, ENERGIE RENOUVELABLE, RECYCLAGE DES DECHETS SOLIDES et AGRO –ALIMENTAIRE  dans l’enseignement professionnel. En plus, la connaissance des jeunes sur ‘’ L’entreprenariat ‘’  sera augmentée. A la fin du premier cycle,  les élèves auront  acquis  la culture de la performance, l’esprit  de   créativité et la  détermination à  gérer les risques. En plus, les universités seront dotées de bibliothèques  informatisées et de vidéothèques. Par ailleurs, le budget alloué à l’enseignement supérieur sera augmenté.

II-Notre  levier   de développement : le tourisme durable

Réforme du Tourisme durable : Le  tourisme durable sera notre levier de développement. En mettant en avant les potentialités du pays, on peut certainement créer des emplois, générer des devises afin de réduire le taux de chômage et sortir Madagascar de  la liste des pays les plus pauvres du monde.

Redynamiser le tourisme durable communautaire: Les conditions de vie de la population locale s’amélioreront. En effet, les acteurs locaux participeront  et s’impliqueront   dans le développement du  tourisme culturel et durable à travers des activités locales. Ainsi, les activités de la population auront plus de valeurs afin d’attirer les touristes.

 

Promouvoir la destination Madagascar : Madagascar aura un meilleur positionnement au niveau international. Ainsi, l’Etat se fixe comme objectif d’augmenter  de 100% le nombre de touristes actuels. Ce faisant, l’Etat organisera périodiquement des vitrines de Madagascar à travers nos ambassades et nos consulats. L’un des faits saillants est alors l’intégration de Madagascar dans les îles vanilles. Par la richesse de sa faune et sa flore , Madagascar sera le premier promoteur de l’Eco-tourisme dans l’île de l’Océan Indien . D’autant plus qu’un climat de sécurité  favorable  au secteur tourisme sera instauré.

 

Améliorer l’investissement dans le secteur tourisme durable : Le  secteur tourisme sera libéralisé ; « tourisme durable  pour tous ». Un environnement favorable sera établi en vue d’attirer les investisseurs dans le développement du tourisme à l’exemple de l’île  Maurice. En effet, les ressources humaines qualifiées en tourisme durable  seront augmentées en multipliant  les instituts de tourisme durable et d’hôtellerie dans les zones à forte potentialité touristique. Ainsi,  Madagascar sera doté  des  complexes hôteliers balnéaires, adoptera la stratégie de l’Open Sky et mettra en place des moyens de transports maritime (paquebot), terrestre (camping car), ferroviaire (TGV) en travaillant avec les services privés de transport local afin de faciliter le déplacement des touristes.

 

 

 

IIINotre moteur de développement à moyen terme: l’aménagement des espaces ruraux  en des  centres agro-alimentaire  intégrés

L’aménagement des espaces ruraux  en des  centres  agro –alimentaires  intégrés: Le déploiement  de l’agro-business intégré  sera notre moteur de développement. Madagascar implantera  une politique harmonieuse de l’utilisation de l’espace rural, visant ainsi à augmenter les superficies agricoles.

Réviser les lois sur l’aménagement  des zones  foncières et l’organisation de la

Migration, respectivement du 22 mars 1974 n°74 022 et du 20 juin 1974 n°74197 en

se basant sur le concept  de l’agro-alimentaire  intégré, orienté vers le marché national et

International.

 

Créer des villages modernes : Des zones excentrées et périphériques seront identifiées suivant les priorités du gouvernement. La zone d’habitation sera aménagée  avec une zone agro-pastorale afin que chaque  famille puisse gérer sa propre entreprise privée. Conjointement, des fermes collectives seront édifiées dans des terrains spacieux. Successivement, un espace agro-industriel sera bâti avec des usines agricoles, une laiterie, des usines d’empaquetages d’œufs et des légumes, et un bâtiment d’administration. Le développement  des voies de desserte, les adductions d’eau potable, l’électrification rurale, et la construction des écoles et des hôpitaux seront insérés dans le schéma d’aménagement du territoire.

 

Garantir la sécurité dans les villages modernes par l’installation des postes de gendarmerie et ‘’ Trano aro zo’’  pour résoudre certains conflits communautaires.

 

Organiser la migration : Tout d’abord, des volontaires à la migration organisée seront sélectionnés en se basant sur les critères d’éligibilité. Ensuite, ils recevront des formations sur l’entreprenariat rural, la modernisation de l’agriculture et de l’élevage, et la coopérative agricole dans la zone d’accueil. Conjointement, les  candidats sélectionnés  bénéficieront des crédits pour acheter des produits et matériels agricoles. Enfin, les migrants seront organisés en coopératives agricoles.

 

Moderniser les anciens centres de migration organisée dans le Moyen Ouest : L’Etat va moderniser  les centres  de migration organisés déjà existants.

 

Intégrer l’agriculture, l’industrialisation  et le commerce : l’agriculture et l’élevage  seront modernisés afin d’obtenir des excédents agricoles.  Des industries de première transformation et de deuxième transformation des produits alimentaires créeront des emplois directs. Ainsi, notre projet contribuera au plein essor économique par un circuit de commercialisation bénéfique. L’efficience et l’efficacité de notre projet  dépendra  de la mise aux normes internationales des écoles et  des dispensaires.

IV- Notre engagement  vis-à-vis du peuple et de la communauté internationale : la bonne gouvernance

Réformer le secteur public: La réforme du secteur public sera basée sur la culture des résultats, l’application du standard de service, l’augmentation du taux de satisfaction des usagers de services et le recrutement de nouveaux agents publics. Conjointement, l’Etat procèdera à une évaluation de performance des agents publics afin de réviser l’augmentation de la grille indiciaire de chaque fonctionnaire.

 

Instaurer un état de droit: L’instauration d’un Etat de droit impartial et efficient favorisera  une bonne gouvernance dans tous les secteurs. Cet Etat de droit ira de pair avec la garantie d’une stabilité politique ainsi que la lutte contre la corruption. Par ailleurs, l’Etat  démantèlera le réseau du trafic  d’influence  pour que la justice soit indépendante. Conjointement, les missions des  ‘’TRANO ARO ZO‘’ ou ‘’clinique juridique communautaire ‘’ seront  révisées afin de désengorger le tribunal de première instance.

 

Démanteler le trafic illicite des armes : le trafic illicite  des armes  sera démantelé par la révision des lois sur le port des armes, l’inventaire  physique de l’arme détenues par la police, la gendarmerie et l’armée et le contrôle strict de l’exportation des armes.

 

Assurer que les forces de l’ordre soient garants de la sécurité : la  réforme judiciaire sera utopique si les forces de l’ordre n’assument pas leur principale mission comme étant le garant de la sécurité. L’Etat  équipera toutes les composantes de l’armée (air, mer, terre, gendarmerie) et de la police nationale du matériel conforme aux standards internationaux de garantie minimale de défense nationale, de protection des citoyens et des biens. Face à l’insécurité récurrente, la formation  et l’encadrement des agents des forces de l’ordre s’avèrent incontournable. Afin de bien définir la mission et prévenir l’émiettement des forces de l’ordre, l’Etat encouragera la tenue d’une nouvelle « ASSISE MILITAIRE ».

 

 

Assurer l’intégrité du ministère des finances : Afin d’assurer le contrôle interne de la gestion du budget, l’Etat va recruter des inspecteurs des finances régionaux. Le contrôle interne sera complété par le contrôle externe mené par les Inspecteurs d’Etat et les contrôleurs  financiers.  En plus, des  cabinets d’audit  internationaux vont contribuer au contrôle  des fonds publics nationaux et les aides publiques provenant de nos partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux. Ce qui peut se concrétiser par l’octroi de matériels informatiques à la Cour de Compte afin d’augmenter la performance de cette Institution.

 

Consolider la coopération multilatérale et bilatérale : En termes de politique étrangère, il s’agit de formuler des stratégies conjointes entre l’Etat Malgache et les Institutions Internationales. Ces stratégies viseront la mobilisation optimale des ressources financières externes. En conséquence, une attention particulière sera accordée au renforcement des capacités de négociations des organismes directement ou indirectement impliqués dans le partenariat avec les institutions internationales (système des Nations unies, l’Union Européenne, les pays émergents et autres cadres de coopération.)

 

 

Renforcer l’intégration régionale : Notre politique étrangère sera également basée  sur l’intégration  économique régionale. De ce fait, un partenariat sera établi avec les îles voisines pour  la réouverture des zones franches, incitant ainsi la prise de responsabilité de l’Etat vis-à-vis du public pour diminuer le taux de chômage. La  collaboration avec les  îles  voisines s’étendront dans les volets de la sécurité alimentaire, la gestion des catastrophes naturelles, le tourisme et la lutte contre les pirates maritimes.

 

 

Consolider la décentralisation, la déconcentration et la séparation des pouvoirs pour un développement harmonieux des communes. Cependant, la participation de la population, comme acteur principal du développement au niveau des communautés de base, sera encouragée dans la prise des décisions.

 

Renforcer l’unité nationale: l’unité nationale sera concrétisée par la création d’une ‘’plate-forme de réconciliation nationale, ’’ regroupant tous les partis politiques. Ainsi, la loi sur les partis politiques sera révisée afin de les regrouper dans des plateformes suivant leurs idéologies, basées sur la redevabilité  sociale et la culture des résultats. L’Etat formera la société civile et les partis politiques sur les outils de redevabilité sociale. Pourtant, ce système ne sera réaliste sans la liberté d’expression de la presse et la mise en place d’un observatoire sur la bonne gouvernance.

 

Optimiser la liberté d’expression de la presse : Le problème principal des médias à Madagascar réside sur la mauvaise qualité de l’information présentée, ainsi que la « non-objectivité »  des analyses d’informations. L’Etat va renforcer la formation des journalistes. Par ailleurs, des équipements modernes  seront  mis à leur disposition en vue de professionnaliser leur métier. Toutefois, la liberté d’expression de la presse sera optimisée   et elle sera accompagnée d’un  véritable système de régulation de l’ensemble des médias.

 

LA  REFORME SECTORIELLE

 

I – Le capital humain et social

Réforme de la santé : Un plan de redéploiement du personnel de santé sera disponible afin d’assurer la réouverture des  centres de santé de base. En plus, les dépenses de santé seront allégées par l’instauration de mutuelles de santé et de boites à pharmacies communautaires. Pour constituer un fond de garantie afin de financer les mutuelles de santé et le partage des coûts de médicaments, l’Etat sollicitera le soutien des bailleurs de fonds.

 

Lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire : L’entreprise sociale  NUTRI’ZAZA sera mise en place dans  les 22 régions de Madagascar afin de combattre la malnutrition des enfants moins de cinq ans et de  générer des emplois pour les mères de famille. La disponibilité alimentaire des ménages sera améliorée  en modernisant l’agriculture et l’élevage.

 

Réforme de la protection Sociale : La protection sociale sera améliorée tout en priorisant l’accès de la population, notamment les plus pauvres et les plus vulnérables, aux systèmes d’Epargne et de Crédit,  ainsi que  la promotion de petites entreprises. L’Etat appliquera la programmation basée sur les droits humains dans les activités de lutte contre le travail des enfants et  la violence à l’égard des femmes.

 

Améliorer l’accès des jeunes au TIC : Seulement 7% des jeunes en milieu urbain ont accès à l’Internet, possibilité pratiquement inexistante en milieu rural. La grande majorité de cette tranche d’âge se trouve privée d’accès aux technologies de pointe en matière d’information et de communication, qui lui permettrait non seulement de chercher et recevoir des informations mais aussi d’en émettre. Nécessité est donc de donner un sens culturel valable à l’utilisation de nouvelles technologies et de développer des stratégies afin de stimuler le potentiel positif de ces technologies pour l’ensemble des jeunes malgaches  utilisateurs. Dans ce contexte, des instituts de télé-enseignement vont  créer et diffuser la connaissance par le biais  des  TICs

 

Favoriser les échanges culturels entre les jeunes : L’élaboration des  programmes d’échanges culturels entre  les jeunes est un moyen de connaitre  les diversités culturelles des 22 régions de Madagascar. Des concours de danses folkloriques seront organisés chaque année afin de valoriser notre patrimoine culturel. Par ailleurs, les échanges culturels peuvent aussi  s’organiser entre les jeunes provenant des iles de l’Océan Indien et les jeunes malgaches. Dans ce sens, l’Etat construira des parcs d’attraction et des espaces de loisirs aux normes internationales.

 

Reformer la politique des sports : L’Etat  ambitionne de vulgariser toutes les  disciplines sportives  sur la Grande Ile. Le gouvernement va attirer la masse juvénile à s’intéresser au sport afin de les éloigner des tentations néfastes à la société. Ce faisant, les activités suivantes seront réalisées :

  • Promotion du sport semi –professionnel
  • Valorisation des sports d’élite
  • Organisation des sports scolaires et sport  des quartiers
  • Edification des infrastructures  sportives aux normes internationales
  • Multiplication et diversification des rencontres sportives et des compétitions

 

Consolidation des projets humanitaires intégrés, dirigés par le BNGRC (Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes) : En collaboration avec les organismes nationaux, régionaux  et internationaux, l’Etat s’efforcera à réduire au maximum les dégâts causés par les catastrophes naturelles et l’insécurité.

 

II- L’agriculture et l’élevage

 

Développer une riziculture  à haute valeur ajoutée et orientée vers le marché national et international: L’agriculture de subsistance sera remplacée par un secteur agricole totalement monétisé et commercial. Madagascar deviendra non seulement un pays autosuffisant en riz,  mais aussi un exportateur pour les îles de l’Océan indien et les pays d’Afrique de l’Est. Une augmentation de la superficie rizicole sera au centre des préoccupations de l’Etat. Par ailleurs,  le gouvernement  réhabilitera  les infrastructures agricoles  et luttera contre l’ensablement des rizières dans la plaine de Marovoay.En plus, le barrage de DABARAH, dans la région de Menabe, sera aussi rénové.

 

Relancer le secteur élevage : Madagascar redeviendra « l’île de Zébus » en renforçant la lutte contre l’insécurité et en priorisant la lutte contre les maladies animales. Par ailleurs, le développement des autres cheptels (ovin, porcin, caprin) sera assuré en appuyant les acteurs qui œuvrent dans ce secteur.  L’Etat favorisera également la promotion de l’apiculture et redynamisera le secteur pêche. La lutte contre les pirates maritimes fera partie des principaux objectifs.

 

 

    III- Les activités extractives  et  énergétiques    

Réviser les codes miniers et des hydrocarbures: L’Etat révisera les codes miniers et des hydrocarbures en insistant sur l’accroissement du taux de redevances minières et hydrocarbures. Par ailleurs l’Etat modifiera la charte des grands investisseurs miniers et pétroliers, tout en respectant les normes internationales. Ce faisant, les Compagnies  minières et de l’hydrocarbure contribueront au développement régional de leurs zones d’intervention.

 

Formaliser les zones d’extraction des petites  mines : L’Etat fera un inventaire des sites de petites mines. Ensuite, des guichets uniques de délivrance des permis d’exploitation seront installés dans les communes. Aussi, des comptoirs des petites mines formaliseront leur mise en activité et leur commercialisation.

 

Réduire le coût des hydrocarbures: Il est difficile de stabiliser le coût des hydrocarbures. En effet, l’OMH se cantonne dans son rôle d’observateur  puisque la commercialisation des hydrocarbures est libéralisée. Ainsi, des projets de culture de JATROPHA couplé avec ceux d’usine de production de biodiesel seront mis en place. De ce fait,  le coût des hydrocarbures sera réduit grâce à la promotion des carburants d’origine végétale.

 

Optimiser l’utilisation  des sources d’énergies renouvelables : Le coût  de l’électricité sera réduit par l’utilisation des sources d’énergie renouvelables, l’augmentation du potentiel hydroélectrique et le développement de la concurrence. En effet, l’Etat mettra en place des mesures incitatives pour que des opérateurs puissent intervenir plus librement dans le secteur de l’eau et d’électricité : Electricité de Madagascar (EDM), Jiro sy Ranon’ny Fisakana (JIRAFI), Power and Water, Société Eau et Electricité de Madagascar (SEEM),

 

IV- La  relance du secteur privé et la promotion du plein emploi

 

Le secteur privé reste un des moteurs de croissance à moyen terme. Avec un taux d’investissement des acteurs locaux faible, et le taux de croissance des exportations inférieure à la croissance économique, il apparaît évident que le secteur privé n’a pu jouer ce rôle qui lui est propre. La stimulation du secteur privé, notamment la promotion des exportations et de la compétitivité, ne sera pas réalisable que grâce à une instauration d’un environnement des affaires largement optimisé, une révision des coûts logistiques et une productivité des ressources humaines augmentée.

 

Soutenir la promotion du secteur privé : L’Etat instaurera des mesures incitatives afin de créer  un environnement  favorable à la promotion des entreprises. La facilitation des démarches  administratives et fiscales, la  sécurisation des biens et des personnes, la sécurisation  des transactions, la stabilité de l’Ariary et une politique fiscale révisée feront partie des mesures incitatives. Ce  faisant, les  jeunes entrepreneurs locaux bénéficieront d’un encadrement  par les chambres de commerce, de l’artisanat et de l’industrie. Concernant les PME, leur promotion sera effective avec la mise en place d’un système de crédit  bancaire  moyennant d’un taux d’intérêt  moins élevé. Cependant, une loi sera promulguée sur l’obligation d’ouverture d’un compte en banque de tous les actifs malgaches. Cette centralisation des épargnes et des ressources financières dans le circuit financier formel devra augmenter le capital disponible et donc diminuer le taux d’intérêt  bancaire. Par ailleurs, un allègement  des impôts  à payer par les investisseurs serait instauré tout en préservant la transparence du régime fiscal.

 

Solliciter l’appui des investisseurs directs étrangers : La promotion du secteur privé ira de pair avec la promotion des Investissements Directs Etrangers. Les grandes entreprises étrangères devront faire appel aux entreprises locales en termes de fourniture d’intrants et prioriseront l’embauche au niveau national. Le cadre juridique et le code des investissements privés seront alors  améliorés et l’Etat promulguera  une loi  sur les conditions de leur implantation à Madagascar. L’Etat s’assurera que les procédures administratives soient facilitées et la taxation attractive.

 

 

Soutenir  le plein emploi : la promotion des entreprises sera renforcée par l’implémentation d’un salon de l’emploi. Le ministère de la fonction publique sera le chef de file du salon en se concertant avec tous les ministères, les bailleurs de fonds, les ONGs  nationaux, régionaux et internationaux et le secteur privé. Un plan national sur la main d’œuvre pour faire coïncider le travail avec les besoins de l’économie et pour augmenter la productivité locale dans les secteurs à haute intensité de main d’oeuvre sera conçu.

 

 V-Economie, Industrie  et Commerce : 

Réduire la concentration du pouvoir  économique et politique : Le pouvoir des institutions (la Banque Centrale, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), la Direction Générale des Impôts) sera renforcée afin qu’ils puissent influer  (en amont) sur les décisions du gouvernement mais également s’assurer (en aval) que les décisions prises soient mises en place au cours du  temps en matière budgétaire. Par ailleurs, l’Etat assurera l’accélération des processus de décentralisation politique, administrative et, surtout, budgétaire afin de permettre la déconcentration des pouvoirs politiques et financiers. Les conflits  d’intérêt notamment au niveau de l’Etat seront  réduits à néant afin de créer un climat d’équité dans la  gestion des finances publiques.

 

Assainir la politique monétaire de la banque centrale : Les  revenus tirés des exportations des ressources  minières et pétrolières renfloueront la caisse de  l’Etat  avec  les recettes fiscales et douanières. Aussi, la bonne performance macro-économique qui résultera des réformes transformationnelles et structurelles engagées par le candidat -augmentation de l’exportation, diminution de l’importation, accroissement  de l’investissement direct étranger stabiliseront la valeur de la monnaie nationale vis-à-vis des devises étrangères.  Des mesures réfléchies prises par la banque centrale réduiront le taux d’inflation. Ce faisant, la  contraction des facteurs autonomes de liquidité (16,8 milliards d’ariary en termes de moyenne mensuelle) sera augmentée. Malgré les effets expansifs du facteur « trésor » et du facteur « divers » en raison du déficit des paiements extérieurs, cette contraction a connu une baisse exponentielle.

 

Consolider la réforme fiscale : L’un des axes d’interventions du programme de réformes  des finances publiques porte sur l’amélioration de la mobilisation des ressources à travers  l’amélioration de la prévisibilité des recettes fiscales et non fiscales des Régies financières du Ministère des Finances.

 

Créer un environnement favorable aux investisseurs  par la création d’un guichet unique : Des mesures fiscales spécifiques vont être prises afin de réduire l’impôt sur les intrants et les matières premières et la  révision de l’application de la TVA, cela en fonction des secteurs priorisés et porteur de développement. Par ailleurs, guichet unique pour l’enregistrement des investisseurs déjà existant sera renforcé. Ce guichet unique regroupe actuellement les activités suivantes :                                                                                                                                            

  • Assistance pour l’obtention et l’authentification des documents Administratifs
  • Assistance pour le dédouanement des matériels
  •  Procédure accélérée pour l’obtention des visas au niveau de l’immigration afin d’assurer un accès rapide aux talents et ressources humaines étrangères

 

Diversifier les activités des entreprises franches : Avec le soutien des iles de l’Océan Indien, Madagascar procèdera à la réouverture des entreprises franches. Par ailleurs, la diversification  des activités des entreprises franches sera révisée afin de protéger les industries malgaches. Les caractéristiques des  entreprises franches ne diffèrent pas de celles de l’ensemble du tissu industriel malgache. En effet, 64% d’entre elles exercent dans la branche textile et confection, le reste se répartit essentiellement dans l’informatique, l’industrie du bois, l’industrie alimentaire et diverses industries (bijouterie et fabrication d’objets artisanaux). Ceci étant, pour réduire les coûts de production, un investissement important devrait se faire dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, des télécommunications et des infrastructures et moyens de transport.

 

Explorer les opportunités sur les marchés internationaux : L’Etat mettra en place un organisme chargé de trouver les opportunités internationales ainsi que les conditions pour qu’on puisse en bénéficier. Ce faisant, l’Etat visera  à limiter   les importations  afin de réduire la sortie des devises.

 

Développer la filière artisanale: La filière artisanale demeure peu structurée avec une distribution inéquitable des revenues en défaveur des petits producteurs. L’Etat assurera la promotion de l’artisanat équitable en insistant sur le professionnalisme des artisans et la labellisation de l’artisanat. En outre, la commercialisation des produits finis sera améliorée en faveur des producteurs.

 

VI- Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

Mettre en place des mesures incitatives  pour les entreprises franches NTICs : Madagascar deviendra un  second ‘’ HUB  TIC’’ (cyber city) des iles de l’Océan Indien après  l’Ile Maurice. Notre vocation est d’attirer les principaux acteurs de l’économie numérique à venir s’installer à Madagascar. Les conditions offertes  à ces grandes entreprises sont les suivantes : l’exonération des impôts sur les intrants, un taux d’intérêt réduit sur les bénéfices, l’enregistrement facile et rapide à partir d’un guichet unique  et la liberté d’expatriation des fonds.

 

Réviser le cadre juridique des entreprises franches : la loi sur la création des entreprises franches sera révisée en considérant la création du cybercity. Par ailleurs, l’OMERT  fera  des mis à jour sur les  lois  de la régulation économique. Cette révision sera  nécessaire afin qu’il y ait une concurrence loyale entre les operateurs du TIC national et international. Finalement, la loi sur l’attribution  des licences  d’installation sera modifiée.

 

Organiser l’aménagement de l’espace urbain en zone industrielle NTIC : la Cybercity sera l’Ecosystème par excellence de développement et de la promotion de l’Economie Numérique par le biais de l’installation des Sociétés offshores spécialisées dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

 

 

VII – les infrastructures reliées, l’aménagement du territoire,  la protection de l’Environnement  et l’accès à l’eau potable

Développer les infrastructures reliées: Toutes les infrastructures routières existantes seront entretenues et réhabilitées afin de favoriser l’accessibilité de toutes les régions clés à forte potentialité de croissance économique. Un système combinant le rail, le transport maritime et le réseau fluvial  qui pourrait établir la connexion avec les Îles de l’Océan Indien sera étudié.

 

Adapter les Schémas d’aménagement du territoire, les plans d’urbanisme disponibles : le contexte de surpeuplement économique et sous-peuplement géographique de Madagascar sera étudié  afin d’identifier les zones de migration organisées. Par ailleurs, les villes  disposeront  d’un système d’égouts suffisant, de systèmes appropriés d’évacuation d’eau et de lieux de décharges des ordures. Ainsi, le projet P.I.C. (pôles intégrées de croissance)  sera  dupliqué en dehors de Fort-Dauphin et Nosy-Be.

 

Maintenir la stratégie de protection de l’environnement actuel : la stratégie de la protection de l’environnement actuelle sera toujours maintenue  mais elle sera renforcée par une bonne gouvernance des  produits forestiers. En plus,  la prise en compte de l’impact des changements climatiques à Madagascar  constituera l’une des préoccupations de l’Etat.

 

Améliorer le taux d’accès de la population à l’eau potable : la construction des infrastructures d’eau et hygiène  sera toujours développée. Toutefois., les structures sanitaires et  les bâtiments scolaires deviendront  des VITRINES du  programme WASH. Néanmoins, un système intégré de gestion communautaire sera mis en place.

 

Promouvoir la culture, l’art et le Patrimoine : La culture tient une place importante dans tout processus de développement et dans la mise en œuvre de projet visant le changement social. L’Etat assurera la promotion et la valorisation de la culture, l’art ainsi que le patrimoine dans la Grande île. La politique nationale de préservation de nos valeurs culturelles et des patrimoines culturels  sera renforcée.

 

Ghana: L’audacieux projet Hope City citée des technologie verra bien le jour

Dans la région du grand Accra, au Ghana, Rlg Communications bâtit un parc technologique d’excellence… et un nouveau modèle de développement.

Le 3 mars, le président John Dramani Mahama donnait le coup d’envoi du projet le plus ambitieux jamais lancé dans son pays.

hope-cityDifficile d’imaginer que le vaste terrain vague de Prampam (plus de 3,6 km2), encore envahi de margousiers, accueillera d’ici à 2016 l’un des technoparcs les plus modernes du continent.

C’est pourtant là, à une demi-heure en voiture de l’ouest ­d’Accra, à proximité du port et de l’aéroport international, que vont émerger les hauts immeubles de verre de Hope City, parc technologique dont la vocation est simple : « Il sera le centre de référence en technologies de l’information et de la communication [TIC] sur le continent », selon son promoteur, Roland Agambire, homme d’affaires de 39 ans, PDG d’AGAMS Group et directeur général de sa filiale, Rlg Communications, l’un des premiers assembleurs et distributeurs africains de matériel informatique (téléphones, PC, tablettes…).

 

Sur les plans et les dessins d’architectes, Hope City – « cité de l’espoir », qui est en fait l’acronyme de Home, Office, People & Environment – semble sortie de l’imagination d’un auteur de roman d’anticipation.

Ses lignes futuristes ont pourtant été inspirées à son concepteur, le cabinet d’architecture italien Open Building Research (OBR), par les maisons traditionnelles des provinces septentrionales du Ghana.

Véritable ruche dimensionnée pour accueillir 50 000 emplois (300 000 à terme), le cœur de Hope City sera constitué de 6 tours de différentes hauteurs, dont la plus haute (75 étages), qui culminera à 270 mètres, sera l’immeuble le plus élevé du continent.

hope-city-horizontalElles seront installées en cercle, autour d’un jardin planté sur trois niveaux, et reliées par des passerelles lumineuses. « Nous avons conçu ce projet comme une ville verticale dont les différents éléments sont interconnectés pour favoriser les échanges et les rencontres », explique l’architecte Paolo Brescia, qui a également veillé à réduire au minimum l’empreinte carbone de l’ensemble.

 

Hope City devrait séduire les développeurs les plus compétents de la planète.

Réalité

Pendant ouest-africain du projet Konza Technology City (surnommé African Silicon Savannah), dévoilé en janvier par les autorités kényanes et qui devrait aussi être achevé pour 2030, le technoparc Hope City accueillera des bureaux, des galeries marchandes, des centres de loisirs, une université, un hôpital et, surtout, un centre de formation, de recherche et développement (R&D) et d’affaires entièrement consacré aux nouvelles technologies, ainsi que des unités d’assemblage de matériel informatique.

hope-city-roland-agambire« Ce qui manque aujourd’hui en Afrique, c’est un endroit où il est possible de concevoir et de produire du matériel informatique et des logiciels en s’appuyant sur un centre de R&D digne de ce nom, capable d’attirer les développeurs les plus compétents de la planète », explique Roland Agambire.

Commanditaire du projet et déjà propriétaire du site, Rlg Communications participe à hauteur de 30 % aux 10 milliards de dollars (environ 7 milliards d’euros) nécessaires à la réalisation de cette métropole technologique. « D’autres investisseurs ont déjà répondu à l’appel », rassure Roland Agambire, parmi lesquels Microsoft, dont le vice-président, Ali Faramawy, était présent lors de la cérémonie de mars, de même qu’une forte délégation de décideurs politiques et économiques nigérians.

Les espoirs générés par le projet sont à la hauteur des investissements et dépassent largement les frontières du Ghana. « Il doit permettre de faire émerger les nouveaux talents, de rassembler les compétences nécessaires pour favoriser une révolution technologique qui s’étendra au reste de l’Afrique », veut croire Florence Toffa, directrice de Mobile Web Ghana.

« Notre objectif est que, d’ici à trois ans, Hope City soit devenue une réalité, martèle Roland Agambire, pour montrer au monde entier que l’Afrique dispose des moyens pour réaliser ses rêves. » Même les plus fous.

Entrepreneuriat Social et Micro-Finance: BNP Parisbas offre un soutien de 200 millions d’euros

Le groupe BNP Paribas proclame son statut de « banque responsable » et annonce son objectif de soutien à l’entrepreneuriat social et à la microfinance : plus de 200 millions d’euros d’ici 2015.

Un engagement sur la durée pour lequel le groupe se mobilise dans l’ensemble de ses métiers et de ses pays.

A fin juin 2013 et hors crédit aux entrepreneurs sociaux, BNP Paribas compte 156 millions d’euros de soutien à l’entrepreneuriat social et à la microfinance.

BNP-paribasQue ce soit via des produits dits responsables ou d’impact investing (1), le groupe investit aussi bien en Europe que dans les pays émergents. Sans oublier la France, où le secteur est très lié à l’épargne salariale et au crédit bancaire et où BNP Paribas est partenaire de l’Adie depuis 20 ans, et à l’origine du Projet banlieue depuis 2006.

Aujourd’hui, le groupe réaffirme son engagement. « Pour nous, en tant que banque responsable, un engagement sur le long terme est primordial. Il n’y a plus de frontière étanche entre le social et le business. Les objectifs de rentabilité de ces entreprises nous sont familiers et nous soutenons leur objectif final. Nous sommes résolus à les aider à repousser les frontières, » précise François Villeroy de Galhau, directeur général délégué, en charge de la RSE.

En conviant aujourd’hui trois acteurs de l’économie sociale et solidaire européens à témoigner, le groupe fait toucher à la réalité de ces entreprises presque comme les autres.

– PerMicro, en Italie, est une institution de microfinance Italienne qui propose des crédits à destination d’une population exclue par le système bancaire traditionnel. Elle a noué un partenariat très étroit avec BNL.

– Flexpack, en Belgique, est une entreprise de travail adapté dans le secteur du packaging. Elle œuvre à l’insertion des travailleurs handicapés et est soutenue par BNP Paribas Fortis.

– Ecodair, en France, une entreprise de reconditionnement de matériel informatique, emploie des personnes handicapées psychiques. Elle est un client et un fournisseur de BNP Paribas.

«Soutenir le développement de l’entrepreneuriat social en Europe est au confluent de notre responsabilité économique et de notre responsabilité civique. Nous pouvons offrir à ce secteur d’activité en forte croissance la richesse de l’offre de produits et services d’une grande banque et lui porter toute l’attention spécifique que mérite son engagement sociétal » conclut Laurence Pessez, déléguée à la RSE.

(1) L’Impact Investing correspond aux investissements dans des entreprises capables de produire un double retour sur investissement (financier et social).

AgenceEcofin

Donner enfin la parole aux jeunes Africaines pour comprendre leurs vies

 

Paroles de jeunes Africaines

Angèle, Carine, Grace, Mazidath… Elles sont jeunes, elles sont filles, elles sont pauvres. Elles sont des millions.
Ecoutez les paroles de celles qui, trop souvent, sont sans voix.

Chacune d’elle parle pour la première fois, levant le voile sur ses blessures mais aussi sur ses espoirs. Vous comprendrez ainsi pourquoi on les surnomme « les invisibles » ou « les laissées pour compte ». Vous comprendrez pourquoi il est temps d’agir.

fille-africaineLes récits présentés ici sont des extraits d’entretiens recueillis par une journaliste experte genre, Bénédicte Fiquet, et une socio-anthropologue, Nora Lejean, auprès d’une trentaine de filles dont les prénoms ont été modifiés.

Ces jeunes filles ont été rencontrées dans le cadre de projets menés par des ONG locales (Asmade au Burkina Faso, Ceradis au Bénin, Lafia Matassa au Niger), en coordination avec Equilibres & Populations.

 

Leurs cas ne sont malheureusement pas isolés.

Car, au-delà de chaque spécificité personnelle, un schéma récurrent se dessine. Ces jeunes filles sont confrontées à la pauvreté et à la discrimination. Non légitimes pour faire valoir leurs droits et leur intégrité, et dépourvues d’accès à l’information et aux services de prévention, de protection et de soins, elles sont victimes de viols et de divers abus, parfois quotidiens.

Elles n’ont pas accès à la scolarité et peuvent difficilement acquérir une autonomie socioprofessionnelle ou économique.

Elles ont des enfants trop tôt et trop rapprochés, souvent nondésirés. Elles n’ont pas les moyens de protéger leur santé et courent notamment des risques importants de mourir en couches ou de contracter le VIH.

Pour que la situation des jeunes filles change, il faut une mobilisation à tous les niveaux de la société. A commencer par des investissements financiers de la communauté internationale et des décideurs locaux dans des stratégies et des programmes qui bénéficient vraiment à cette population. Or, toutes les études montrent que justement les jeunes filles sont encore les grandes oubliées de l’aide au développement et des politiques publiques.

Ces projets qui visent l’amélioration de la santé et du statut des filles (éducation sexuelle, alphabétisation, formation…) sont rendus possibles par les financements de bailleurs publics et de fondations, dont les principaux ont été l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement.

Le site http://www.webdoc-jeunesfilles.equipop.org/

Algérie: La Françe passerait a coté d’un marché immobilier de 60 milliards de dollars

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’habitat et de l’urbanisme a confirmé dans une interview à TSA Algérie, la détermination de l’Algérie à consacrer 60 milliards $ sur 5 ans pour réduire fortement son déficit en logement social.

C’est 2,6 millions de nouveaux logements qui sont planifiés dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.

Abdelmadjid-Tebboune« Le gouvernement a décidé de régler le problème du logement et de loger les Algériens dans des logements décents avec de l’eau, de l’électricité, du gaz. Il ne faut pas qu’il y ait deux Algérie, celle des bidonvilles et celle des logements modernes », a-t-il expliqué.

Le ministre Tebboune attend des partenaires français qui veulent saisir cette opportunité historique, de s’adapter aux réalités algériennes et de calibrer leurs offres techniques afin qu’elles soient les plus compétitives possibles. « Toutes les entreprises étrangères ont répondu à l’appel dont quatre groupes français. Pour le moment, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Turquie, la Chine sont présents. La France pas encore ! Les entreprises françaises proposent des prix trop élevés alors que les groupes portugais, italiens, espagnols s’adaptent à notre marché. Je ne comprends pas l’attitude des groupes français. Leurs prix ne sont pas justifiés. »

Vantant les atouts de la destination Algérie, Tebboune lance un avertissement aux entreprises de BTP : « Nous ne demandons pas la charité et nous n’acceptons pas la spéculation.» Il a aussi invité les entrepreneurs du BTP immobilier à prendre exemple sur les chinois. « Par exemple, les Chinois réalisent des logements à 36 000 dinars le mètre carré, et notre partenariat est excellent. Ils nous ont offert gratuitement un opéra à Alger et la réalisation de 200 logements »

Centrafrique: Alain Marsaud évoque la situation des Français en RCA

Alain Marsaud, Député de la 10ème circonscription des Français établis hors de France dont la République Centrafricaine appelle l’attention du Ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius à la suite de ces dernières déclarations afin que la France se préoccupe également de la protection de nos compatriotes qui jusque-là ont été oubliés.

Dimanche, notre Ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, en déplacement en République  Centrafricaine a annoncé l’envoi de troupes supplémentaires « d’ici la fin de l’année ». Je ne peux que me réjouir de cet engagement qui intervient des mois après les événements marquants dont nombre de nos compatriotes ont été les victimes.  

Alain-MarsaudDepuis 20 ans, le pays connait une instabilité politique constante et la reprise des combats en décembre 2012 n’a pas épargné nos ressortissants. 410 soldats Français du 6ème BIMA de Libreville, sont actuellement sur place avec pour unique mission, assurer la sécurité de l’aéroport de Bangui.

Qu’en est-il de nos compatriotes qui, sans aucune protection, ont dû faire face à des rebelles armés, venus piller leur habitation, parfois à plusieurs reprises dans une même journée et commettre des exactions de toute nature.

Il importe que l’augmentation de la présence militaire française annoncée par le Ministre, prenne en compte en priorité la protection de nos compatriotes et de leurs biens qui jusque-là ont été délaissés et ce malgré leurs nombreux appels à l’aide.

Depuis plus d’un an, j’interpelle le Gouvernement sur la situation que vivent les Centrafricains ainsi que nos compatriotes et je souhaite très sincèrement que l’on puisse rapidement trouver une issue qui mettrait fin à ces actes de violences et à cette « crise oubliée » dont nombre de Français sont aussi victimes.  

François Hollande en Afrique du Sud: Objectif contrats et entreprises

Du 14 au 15 octobre 2013, le président français François Hollande, effectuera une visite d’État en République d’Afrique du Sud.

C’est une réponse positive à l’invitation du président Jacob Zuma pour renforcer et accélérer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense, de la science, de la technologie, des arts et de la culture, de l’énergie et de l’agriculture.

francois-hollande-afriqueDes dossiers de sécurité et de stabilisation régionale africaine seront évoqués par les deux personnalités. 8 ministres et d’une vingtaine de grands patrons français accompagnent François Hollande pour faire aboutir de grands contrats commerciaux dont celui du nucléaire civil.

L’Afrique du Sud (PIB 2012 : 384,3 milliards $ ; population : 51,19 millions) première puissance économique africaine est le premier partenaire commercial de la France (PIB 2012 : 2 613 milliards $ ; Population : 65,7 millions) en Afrique.

Près 300 sociétés françaises (Areva, Bouygues, Air Liquide, Dassault Systèmes, Danone…) sont présentes en Afrique du Sud, employant 25 000 collaborateurs.

Programme prévisionnel

Lundi 14 octobre 2013

9h00 Cérémonie officielle d’accueil par Jacob Zuma, président de la République d’Afrique du Sud, suivi d’un entretien

11h15 Signature d’accords en présence des chefs d’Etat

11h30 Conférence de presse conjointe

12h30 Cérémonie à Freedom Park avec les deux chefs d’Etat

– Visite de la galerie des leaders et du mur des noms

– Dépôt de gerbe devant le Monument à la mémoire des combattants de la liberté

13h45 Clôture du Forum économique par les chefs d’Etat

Allocutions des Présidents

18h00 Allocution du Président de la République devant la communauté française

19h30 Dîner d’Etat

Mardi 15 Octobre 2013

8h00 Entretien avec Kgalema Motlanthe, Vice-président de la République d’Afrique du Sud

9h15 Visite de l’entreprise Sanofi

11h40 Soweto : Visite du Mémorial Hector Pieterson et de l’ancienne maison de Nelson Mandela

Centrafrique: Laurent Fabius à Bangui avec la commissaire Européenne Kristalina Georgieva pour alerter sur la situation

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est arrivé en  Centrafrique dimanche avec la commissaire européenne à l’aide humanitaire Kristalina Georgieva pour exhorter la communauté internationale à tout mettre en  oeuvre pour sortir le pays du gouffre, livré aux pillards et menacé  d’implosion.

Mis à jour à 20h00.

« En un mot, la situation est désespérée. La particularité, c’est que la  population entière est impactée par le conflit », a déclaré Kristalina Georgieva  dimanche. Pour la commissaire européenne, « nous devons faire de l’humanitaire,  mais aussi restaurer l’Etat, car sans Etat, les seigneurs de guerre vont  gagner ».

Pays parmi les plus pauvres du monde et en crise depuis des années, cette  ancienne colonie française s’est enfoncée dans la violence et le chaos depuis la  chute en mars du président François Bozizé, renversé par une coalition  hétéroclite de rebelles, la Séléka, aujourd’hui officiellement dissoute.

Le pays est livré à des chefs de bande et des mercenaires étrangers, l’Etat  s’est effondré et les violences menacent de prendre un tour religieux entre  chrétiens, qui constituent la majorité de la population de 5 millions  d’habitants, et musulmans.

Il y a urgence, avait déclaré le président François Hollande à New York fin  septembre, insistant sur le risque de « somalisation » de la RCA face à la  communauté internationale.

Car chaque jour amène son lot de nouvelles violences, qui s’étendent  progressivement à travers tout le pays. Vendredi, des combats entre les forces  armées centrafricaines et des milices d’autodéfense – paysans exaspérés par les  exactions des ex-rebelles – ont fait six morts dans la région de Mongoumba, dans  le sud.

Et la veille, un contingent de policiers et gendarmes déployé dans le  nord-ouest après un bain de sang qui a fait plus de 50 morts en début de  semaine, a été attaqué par les ex-rebelles et obligé de battre en retraite.

« La Centrafrique c’est un petit pays mais qui cumule toutes les difficultés  et tous les malheurs », déclarait récemment M. Fabius, rappelant les exactions,  viols, meurtres, les 400.000 déplacés et le tiers de la population ayant besoin  d’une aide humanitaire d’urgence.

« Il y a un cocktail explosif en Centrafrique, et nous craignons que ce pays  ne crée un appel d’air pour tous les groupes armés de la zone », souligne une  source diplomatique française, évoquant la présence de mercenaires tchadiens et  soudanais, de la sanglante rébellion ougandaise Armée de résistance du Seigneur  (LRA). Sans compter la probable arrivée de jihadistes chassés du Mali ou  d’éléments du groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.

Rencontre avec le président Djotodia

Quels ages ?
 

Lors de sa visite, Laurent Fabius s’est entretenu plus d’une heure avec le  président Michel Djotodia, ancien chef de la Séléka qui tente désormais de  prendre ses distances avec ses compagnons d’armes, et le Premier ministre  Nicolas Tiangaye. Il comptait notamment insister sur la nécessité de respecter  la feuille de route qui prévoit une transition de 18 mois.

Il s’entretiendra également avec les représentants de la communauté française  –il reste moins de 600 Français à Bangui–, verra les militaires français –400  hommes basés à l’aéroport– ainsi que les représentants de la Misca, la force  africaine déployée en Centrafrique qui doit compter à terme 3.600 hommes mais  dont seuls 2.000 sont déployés sur le terrain jusqu’à présent.

« On n’a pas été extrêmement brillants dans ce pays. Cette fois-ci il faut  réussir », souligne un diplomate français à Bangui. « L’idée c’est de réduire la  Séléka dans les provinces, le moment venu. Peut-être pas tout de suite mais  d’ici la fin de l’année ou le printemps ».

Cette visite intervient trois jours après le vote à l’ONU d’une résolution  initiée par la France, qui ouvre la porte à l’envoi de Casques Bleus en  Centrafrique d’ici plusieurs mois.

« Si on mettait en RCA l’argent qui a été utilisé pour chasser les islamistes  du Mali on serait tranquilles pour 30,40 ans », a déclaré pour sa part le  porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy Simplice Kodegue.

« Il nous faut des hommes, du matériel. Mais il faut aussi qu’on puisse payer  les salaires et que les gens mangent. Or les caisses de l’Etat sont vides »,  a-t-il ajouté.

Le porte-parole a également insisté sur le rôle de la France dans la  résolution de la crise: « La France a mis la RCA à l’agenda de la communauté  internationale et c’est bien. Mais ils assurent une présence a minima, il faut  plus de présence (française) et d’appui logistique », a-t-il dit.

L’arrivée du ministre a suscité beaucoup d’espoir chez les Centrafricains  traumatisés par six mois de violences, comme en témoignaient les nombreux  slogans brandis sur son passage: « Réconcilions-nous avec la mère  nourricière ».

Paris n’exclut pas d’augmenter à l’avenir le nombre de ses soldats, jusqu’à  700 hommes, mais « nous serons là en appui » d’une force ayant un mandat clair et  robuste, souligne-t-on.

T. Barbaut
Jeune Afrique

Malawi: Limogeage du gouvernement par la présidente Joyce Banda suite à des détournements de fonds

Le Malawi n’a plus de gouvernement. Une vaste affaire de détournement de fonds publics est à l’origine de ce limogeage massif.

Des fonctionnaires ont été arrêtés, suspectés d’avoir détourné des millions de dollars. La présidence du pays, qui annonce qu’elle va assurer l’intérim et gérer les affaires ministérielles, a visiblement répondu à l’appel des bailleurs européens.

Pressée par l’Union européenne « de faire le ménage », Joyce Banda, la présidente du Malawi, n’a mis que quelques heures pour réagir.

Joyce banda malawiJeudi, à la mi-journée, Alexander Baum, le chef de la mission européenne dans le pays, tape du point sur la table : « Un pilage massif a eu lieu sous le nez des services de comptabilité, l’UE n’a plus confiance et souhaite un audit indépendant ».

En début de soirée, la présidente annonce le limogeage de l’ensemble du gouvernement. L’affaire baptisée « Capital Hill Cash Gate », du nom du siège du gouvernement vient secouer le pays.

Dix fonctionnaires des services de la présidence et du Trésor viennent d’être arrêtés pour détournement d’argent public. L’un d’entre eux a par exemple réussi à transférer trois millions de dollars avant de se faire coincer par les services anticorruption.

D’autres têtes devraient tomber dans les jours qui viennent. La justice du Malawi estime que 30% du budget national est gaspillé chaque année en raison des fraudes.

Farafina.tech une base de données Africaines au service de l’intégrité électorale 

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