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Tactis lance Do4Africa

DO4Africa - Tactis

A l’occasion du Transform Africa Summit de Kigali, le cabinet de conseil Tactis et l’organisation Smart Africa signent un MOU (memorandum of understanding) concernant la co-gestion, l’administration et le développement du site Do4Africa  : la plateforme de référence pour l’identification des projets digitaux et les jeux d’open data en Afrique.

Do4Africa est une initiative originale du cabinet de conseil Tactis et du Secrétariat de Smart Africa avec l’appui de l’AFD (Agence Française de Développement) et le soutient technique de l’éditeur logiciel Open Data Soft et de l’agence de communication Pyco Group.

Qu’est ce que la plateforme Do4Africa ?

Do4Africa ou Digital Observer for Africa est une plateforme qui recense les projets innovants et digitaux en Afrique . De plus, il référence les jeux de données en Open Data du continent africain. Il répond à des besoins à l’échelle régionale et internationale de faciliter le partage de données de qualité et à jour sur les innovations technologiques et sociales en Afrique. La plateforme a été bâtie sur 3 principes fondateurs :
– l’intérêt commun,
– la collaboration
– l’open data.Une communauté dynamique qui accompagne l’essor de projets innovants

Do4Africa a pour vocation à être alimenté par une communauté ouverte d’entrepreneurs, d’innovateurs, d’investisseurs, d’étudiants et de développeurs. C’est une plateforme qui recense les projets aussi bien portés par des gouvernements, des entreprises, des startups, des ONG …

Une plateforme de mise en relation des acteurs numériques africains

Do4Africa est un outil efficace pour promouvoir le développement économique et encourager les innovations en mettant en relation les porteurs de projets et des investisseurs potentiels.
Le volet projet recense des projets innovants qui ont une composante digitale. Les projets sont divisés dans différentes catégories : infrastructures numériques, e-gouvernement, e-education, smart économie, smart environnement, social, e-sante et smart city.

Les 54 pays africains sont couverts. La plateforme de projets compte actuellement plus de 800 projets. Chaque description d’une initiative renvoie directement aux sites de référence des porteurs de projet afin que chaque visiteur du site puisse accéder à plus d’informations.

Tous les porteurs de projets peuvent directement soumettre leurs initiatives via le formulaire de contribution sur le site et faire partie de la communauté Do4Africa.

Le volet open data recense des jeux de données issues des plateformes ouvertes ou fournies directement par des partenaires portant sur des thématiques socio-économiques. L’objectif est de regrouper et de partager des données relatives au continent africain dans les domaines de l’énergie, la santé, l’éducation ou les nouvelles technologies de l’information. La plateforme compte aujourd’hui plus de 50 jeux de données.

Tactis Do4Africa
Tactis Do4Africa – La cartographie des projets numériques en Afrique

Développement de Do4Africa

L’objectif de la collaboration entre Tactis et Smart Africa est le partage de bonnes pratiques à l’échelle continentale, la promotion de l’ouverture des données et l’accélération de la transformation numérique du continent.

Présentation du cabinet de conseil Tactis

Tactis est un cabinet de conseil indépendant, leader français en matière d’aménagement numérique du territoire. Depuis 1995, Tactis accompagne les acteurs publics et privés pour leur apporter une expertise métier dans les domaines des infrastructures de télécommunication (FttH, 4G, 5G, Sat) et du développement de « smart territoires » (objets connectés, gestion de la donnée, smart mobilité, smart-grid, e-inclusion, participation citoyenne).

Tactis développe une expertise pointue en infrastructures numériques partagées (connectivité fixe et mobile, datacenter, etc.) auprès des acteurs privés (opérateurs, industriels, investisseurs, etc.)

Le cabinet réalise plus de 50% de son chiffre d’affaires à l’international, principalement en Afrique. Très actif en terme de veille et de prospective, Tactis est membre des associations et think-tank suivants : Digital Africa, Infranum, Smart Building Alliance (SBA), Renaissance Numérique, BIM Cities Alliance et le Cercle de Réflexion et d’Etude pour le Développement de l’Optique (CREDO).

Présentation de l’organisation Smart Africa

SMART Africa est un engagement audacieux et innovant de différents Chefs d’Etats et de Gouvernements Africains pour accélérer un développement socioéconomique durable du continent vers une économie du savoir avec un accès aux infrastructures haut débit et aux usages des Technologies de l’Information et Communication.

Le Sommet Transform Africa qui a eu lieu à Kigali, Rwanda du 28 au 31 Octobre 2013 a permis l’adoption du Smart Africa Manifesto par sept (7) Chefs D’Etats Africains (Rwanda, Kenya, Ouganda, Soudan du Sud, Mali, Gabon, Burkina Faso) avec un engagement fort de leardeship dans l’accélération du développement socio-économique à travers les TICs.

A ce jour, L’Alliance Smart Africa s’est étendue à 24 pays représentant plus de 600 millions d’habitants.

En savoir plus sur Tactis
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Viva !

Grosse journée à VivaTech où les robots font le job…

¤ chaussures à cirer ¤ maquillage à corriger ¤ nuage Insta à scanner ¤ photos à tirer ¤ VR dans les mirettes ¤ écrans qui parlent

L’apéro, ça, ce n’est pas leur affaire. Quant à croquer la pomme… pour un Appletiser ! Viva l’arrivée chez nous de ce divin breuvage inventé au Cap il y a un demi-siècle, seul soda africain avec l’Orangina.

Un shoot vert sur un tapis de fines bulles né à Elgin, terre de prés salés dans le vent du pôle.

http://www.appletiser.com

#VivaTech

Wari avec le constructeur rwandais Mara Phones

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Wari signe un partenariat stratégique avec le constructeur rwandais de smartphones Mara Phones pour l’ensemble du continent africain

Paris, le 16 mai 2019 à Viva Technology – Lors de la 4ème édition de Viva Technology à Paris, Wari et Mara Phones annoncent la signature d’un partenariat stratégique pour donner la possibilité à tous les utilisateurs des téléphones de la marque rwandaise Mara Phones de profiter des services financiers et commerciaux de Wari. Les deux entreprises africaines ambitionnent de collaborer ensemble et de se développer dans les 54 pays du continent. Les services Wari seront ainsi intégrés aux téléphones Mara dès la production, et ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara Phones.

Cette collaboration panafricaine entre deux grands acteurs aura un impact positif, local, et mesurable étant donné que Wari et Mara Phones s’engagent chacun depuis plusieurs années déjà à reverser un pourcentage de leurs bénéfices à des associations et autres organisations à but non lucratif.

« Nous sommes extrêmement ravis de cette collaboration et espérons qu’elle permettra à Wari de développer son offre intégrée au Mara Phone. Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari. L’objectif de Mara Phones est d’atteindre et d’offrir à leurs clients des téléphones de qualité fabriqués en Afrique », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara Phones.

« Ce partenariat est une belle opportunité pour Wari de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWariApp. Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite. En tant que champions africains du continent, nous devons nous soutenir et encourager le développement de partenariats africains pour créer de la valeur et accroitre la croissance économique », déclare Kabirou Mbodje, CEO de Wari.

Mara Phone sous Android

À propos de Mara Phones
Mara Phones, une filiale de Mara Corporation, une marque africaine fière et centrée sur la technologie, s’est concentrée sur l’Afrique et certains autres marchés émergents. Intégrer la technologie pour permettre la croissance et la prospérité des entreprises grâce à des produits et des services innovants fournis de manière très localisée.

Mara Corporation, une organisation africaine avec une perspective mondiale. Mara Phones se concentre sur la croissance des smartphones en Afrique tout en permettant l’accès à des outils et services innovants et utiles. Mara Phones est un facilitateur numérique pour l’inclusion financière, l’efficacité agricole, les outils et services commerciaux, la santé numérique et l’éducation. Mara Phones est le premier smartphone véritablement africain à des prix très abordables et de très haute qualité. L’entreprise de fabrication emploiera un groupe diversifié d’employés, créant ainsi un environnement inclusif.
www.maraphones.com

À propos de WARI
Créée en 2008, Wari est une plateforme numérique offrant des services financiers et non financiers à valeur ajoutée aux clients, entreprises, institutions et commerçants. Sa plateforme innovante, leader en Afrique de l’Ouest, disponible dans plus de 60 pays, 500 000 points de vente dans le monde et 45 000 points de paiement en Afrique, offre une large gamme de produits et services (paiement des factures d’eau et d’électricité, pensions, bourses et salaires, abonnement TV, temps d’antenne, loteries, cartes de paiement Wari, transferts, etc) et accepte tous moyens de paiement (espèces, comptes bancaires, bons, cartes, portefeuilles, etc).

L’objectif de Wari, pour l’Afrique et l’étranger, est de promouvoir l’inclusion financière et sociale pour tous, au sein d’un écosystème Wari ouvert, intégré et agrégé à travers un service abordable, simple et pratique conçu à partir des demandes et des besoins, avec des partenariats stratégiques, un réseau solide et une plate-forme hautement sécurisé et conforme
Site Web : www.wari.com

35°Nord – Agence de relations presse

Angola

Dans le sud angolais, au Namibe, je sais des lieux qui vous retiennent. Beauté déjà australe de la nature civilisée, et le fantôme du Corse là-bas pile en face à Sainte-Hélène, et les spectres de la Côte des squelettes au bout de la plage.

Saluons donc la parution en France, chez Michel Chandeigne, de cette histoire de l’Angola proposée par le célèbre africaniste David Birmingham de l’Université du Kent.

Tout commence en 1820 alors que le Portugal tente de créer un troisième empire, africain, après la perte des empires d’Asie et d’Amérique. Luanda, future « Barcelone » ou « Naples » de Joburg ?

A tête renversée dans l’hémisphère sud, tentation de composition géo-morpho façon Europe/Méditerranée : l’Angola serait ainsi le sud latino-disruptif de l’ex-ANC land, son nord mental.

Financement de microprojets dans le sport

Sport & Développement
Sport & Développement

Sport & Développement, nouvel incubateur de microprojets en Afrique

La Guilde Européenne du Raid, ONG créée en 1967, lance le programme « Sport & Développement », en partenariat avec l’Agence Française de Développement.

Grâce aux valeurs qu’il véhicule, le sport a un véritable impact sur l’éducation, la cohésion et l’intégration sociale, la santé, l’égalité et l’insertion professionnelle. La Guilde, en partenariat avec l’Agence Française de Développement, va mobiliser les vertus du sport au plus près des populations, au service du développement durable et de la paix en Afrique et en Haïti.

L’objectif du programme est d’établir et de soutenir des partenariats entre des associations françaises et des acteurs africains et haïtiens dans la création d’initiatives locales de développement par le sport.
Ces initiatives de terrain vont prendre la forme de microprojets répondant aux besoins exprimés par les communautés : ils seront des leviers pour l’intégration des personnes handicapées, l’égalité femmes-hommes et l’autonomie des femmes, l’éducation, la cohésion sociale, la formation professionnelle, le respect de l’environnement, etc.

Vincent Rattez, Président de La Guilde, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

L’équipe de Sport & Développement va accompagner de petites associations françaises de solidarité internationale dans la conception de leur projet, dans leur financement (entre 2 000 et 20 000 euros de don par microprojet) et dans leur évaluation, sans oublier la capitalisation de leurs expériences.

Cet accompagnement prendra à la fois la forme de conseils, de formations en gestion de projet et de soutien financier.

L’ouverture du premier appel à projet est disponible sur la plateforme Portail Solidaire www.portailsolidaire.org. Le Portail Solidaire est un projet collaboratif de La Guilde qui met en lien des porteurs de projets de solidarité internationale avec des bailleurs de fonds.

Accéder à l’appel à projets Sport & Developpement

La Guilde

“Le programme Sport & Développement s’inscrit logiquement dans l’histoire de La Guilde. Nous agissons en faveur des microprojets en Afrique depuis 36 ans. La Guilde à travers son programme « Agence des Micro Projets » a financé en 2018 une centaine d’actions permettant à de nombreuses communautés locales d’améliorer leurs conditions de vie et de gagner en autonomie tout en préservant l’environnement. Le programme Sport & Développement s’inscrit dans cette logique de micro-initiatives en ayant recours au levier du sport.

Dans un continent aussi jeune que l’Afrique (selon l’UNESCO, « plus de 60% de la population africaine a moins de 35 ans ») et où la pratique sportive rayonne autant, cela nous a semblé innovant et prometteur. Nous avons donc accepté de collaborer avec l’Agence Française de Développement, et nous comptons associer également des partenaires privés. Cela s’inscrit aussi dans le dispositif du gouvernement français de coopération avec l’Afrique en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.”
Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde Européenne du Raid

De gauche à droite : Olivier Allard, Délégué Général de La Guilde, Vincent Rattez, Président de La Guilde, Auriane Buridard, Chargée de mission Sport & Développement, Laetitia Habchi, Conseillère Sport & Développement chez l’Agence Française de Développement, 
Thierry Barbaut, Directeur numérique et chef de projet Sport & Développement, Cécile Vilnet, Coordinatrice Sport & Développement, Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.

En savoir plus sur le programme Sport et Développement:

A propos de La Guilde Européenne du Raid

La Guilde Européenne du Raid est une Organisation Non Gouvernementale créée en 1967 et reconnue d’utilité publique. 
Elle met en œuvre différents programmes qui incitent les jeunes à s’engager et entreprendre dans l’action internationale de terrain :

  • Les Bourses de l’Aventure et de l’Aventure Maritime, pour encourager le dépassement de soi et la découverte du monde. La Guilde promeut ces actions par l’organisation annuelle du Festival du Film d’Aventure de Dijon et des Ecrans de la Mer aux Sables d’Olonne.
  • Le Volontariat, avec la présence de plus de 700 volontaires à travers le monde, pour des durées allant de 6 mois à plusieurs années.
  • L’Agence des Micro Projets, programme national d’accompagnement et de financement des projets de terrain des petites associations françaises de solidarité internationale et de leur partenaire local.
  • L’aide au développement avec un programme ambitieux de recyclage de déchets électroniques en Afrique subsaharienne.
  • Sport & Développement, pour soutenir les acteurs sportifs et faire de la pratique sportive un levier de développement en Afrique et en Haïti (nouveau programme 2019).

Bel ailleurs

La Barbadienne Rihanna rejoint LVMH, Joël Andrianomearisoa représente Madagascar à la Fondazione La Biennale di Venezia : l’heure du voyage aux sources belles du divers.

En l’éclaireur, là, au Québec, Thierry Mugler.

Le Musée des beaux-arts de Montréal présente jusqu’au 8 septembre la sublime rétrospective Couturissime, une première mondiale.

Avec Groupe Clarins, THIERRY MUGLER et RBC. http://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/thierry-mugler/

Le pouls de l’économie africaine

Réalisé par le bureau de l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, le rapport Africa’s Pulse présente semestriellement les perspectives macroéconomiques à court terme du continent. Publiée en octobre et en avril, pendant les Assemblées annuelles et les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, chaque édition du rapport comprend un dossier spécial sur un enjeu spécifique de développement qui influe sur l’avenir économique du continent.


Après la pire crise économique de ces deux dernières décennies, la reprise de la croissance en Afrique subsaharienne est restée fragile ces dernières années. Un constat toujours d’actualité selon la 19e édition du rapport Africa’s Pulse, qui vient de paraître : la hausse du PIB en 2018 est revue à la baisse, à 2,3 %, avant un léger rebond en 2019, à 2,8 %.

« Trois ans après la crise, nous devrions observer une reprise plus généralisée. Or, nous avons dû revoir à nouveau nos estimations à la baisse pour 2018 », indique Gerard Kambou, économiste senior à la Banque mondiale pour l’Afrique. « Les dirigeants des pays d’Afrique subsaharienne peuvent adopter des politiques intérieures plus volontaristes pour affronter la volatilité de la conjoncture internationale, et ils devraient agir sans tarder. »

Le rapport souligne le rôle clé que jouent les trois plus grandes économies du continent, le Nigéria, l’Angola et l’Afrique du Sud, dans le dynamisme économique de la région. Au Nigéria, la croissance s’est certes accélérée en 2018 par rapport à 2017, à la faveur d’une légère reprise dans le secteur non pétrolier, mais elle est restée inférieure à 2 %. L’Angola demeure en récession, la faiblesse de la production ayant fait brusquement reculer la croissance. L’Afrique du Sud, qui est sortie de la récession au troisième trimestre de 2018, ne connaît qu’une croissance modeste, les incertitudes politiques pesant sur la confiance des investisseurs.

Sur le reste du continent, les performances en 2018 sont mitigées. Selon le rapport Africa’s Pulse, les pays riches en ressources ont profité du redressement du prix des matières premières et de la production minière, ainsi que de la hausse de la production agricole et des investissements publics dans les infrastructures, indispensables pour rapprocher les consommateurs, les biens et les marchés. Les réformes engagées dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale commencent à porter leurs fruits, même si les efforts semblent marquer le pas dans certains cas. Les économies moins tributaires des ressources naturelles, comme le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda et plusieurs pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le Bénin et la Côte d’Ivoire, ont affiché de solides performances en 2018.

Le rapport revient également sur deux facteurs qui continuent de freiner la croissance dans la région : la dette et la fragilité. Au-delà de l’alourdissement de l’endettement, le problème est lié aux caractéristiques de la dette et aux vulnérabilités qu’elle génère. Les pays qui se tournaient jusque-là vers des sources concessionnelles traditionnelles et garanties par l’État pour financer leur dette extérieure font de plus en plus appel à des fonds privés, coûteux et dépendants du marché, qui accentuent les risques. Fin 2018, pratiquement la moitié des pays d’Afrique subsaharienne couverts par le cadre de viabilité de la dette (a) des pays à faible revenu étaient menacés de surendettement voire en situation de surendettement, une proportion qui a doublé par rapport à 2013.

L’atonie de la croissance dans un petit nombre de pays fragiles prive le continent de plus d’un demi-point de pourcentage par an, constate le rapport, l’équivalent de 2,6 points de pourcentage en cinq ans. Le rapport recommande aux pays de s’employer à renforcer les capacités des États et les institutions garantes de la paix et de la sécurité, mais aussi d’améliorer les services à la population afin de reconstituer les piliers économiques et sociaux pour bâtir un avenir meilleur.

« Avec l’évolution de la nature et des facteurs de fragilité, l’approche à adopter pour les surmonter gagne en complexité », analyse Cesar Calderon, économiste principal à la Banque mondiale et auteur principal du rapport. « Cela plaide pour des solutions toujours plus collectives. Des institutions régionales et infrarégionales doivent pouvoir assurer la paix et la sécurité mais aussi intervenir en cas de chocs économiques qui débordent les frontières nationales. »

Le rapport revient également sur les perspectives qui se profilent à l’horizon pour l’Afrique subsaharienne en mettant en lumière les enjeux de la révolution numérique. Le continent se trouve à un point d’inflexion crucial de la demande de transformation numérique et d’adhésion à cette révolution. L’Union africaine s’est récemment fixé pour ambition de permettre à chaque habitant, chaque entreprise et chaque administration d’Afrique d’être connectés à internet et d’en recueillir les fruits. Cette perspective pourrait offrir d’incroyables dividendes en termes de croissance inclusive, d’innovation, de création d’emplois, de fourniture de services et de réduction de la pauvreté en Afrique.

À l’échelle de tout le continent africain (Afrique subsaharienne et Afrique du Nord comprises), la transformation numérique pourrait entraîner une hausse annuelle de la croissance par habitant de 1,5 point de pourcentage et faire reculer le taux de pauvreté de 0,7 point par an, estime le rapport. Pour la seule Afrique subsaharienne, le passage à l’économie numérique pourrait se traduire par une hausse annuelle de la croissance de pratiquement 2 points de pourcentage et un recul de la pauvreté proche de 1 point de pourcentage par an.

Conjugués à des investissements plus massifs dans le capital humain, les retombées d’une telle transformation sur le continent pourraient plus que doubler. Ces effets seront d’autant plus importants que l’essor de l’économie numérique s’accompagne de réglementations capables de créer un environnement commercial dynamique, du développement de compétences qui préparent les travailleurs aux métiers de demain et de l’avènement d’institutions responsables qui utilisent les aouts d’internet pour renforcer l’autonomie des citoyens.

La République Démocratique du Congo au Salon Viva Technology

Pour la toute première fois, la République Démocratique du Congo prendra officiellement part à un salon technologique international d’envergure. En effet, elle sera officiellement présente au « Salon Viva Technology » du 16 au 18 mai 2019 à travers la tenue d’un pavillon pays auquel seront associés plus de vingt acteurs congolais du secteur (start-up, académies de codeurs, incubateurs, investisseurs et plusieurs conseillers de la Présidence de la RDC).

C’est suite à la venue de « VivaTech » à l’édition 2019 de la Kinshasa Digital Week – le plus grand forum tech B2B de la RDC – qu’une délégation nommée « Viva RDC » a été mise en place à l’initiative des organisateurs du Forum et le concours du Conseiller Spécial auprès de la Présidence de la RDC chargé de l’économie numérique. A noter également le soutien de nombreux acteurs privé tel que la Rawbank et Vodacom.

Selon le Conseiller Spécial, l’objectif est clair: « la RDC regorge de talents dans les nouvelles technologies. Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, l’économie numérique sera mise au cœur d’une stratégie visant l’avènement de la bonne gouvernance et le développement de notre pays. Ces nombreux talents seront les forces vives de cette économie numérique».

Thomas Strouvens, Coordinateur de « Viva RDC » et Organisateur de la Kinshasa Digital Week ajoute que : « C’est un tournant considérable dans lequel la RDC souhaite résolument s’engager. En ce sens, nous invitons tous les acteurs – s’intéressant de près ou de loin à l’écosystème tech de la RDC – à nous rencontrer. Une nouvelle dynamique anime désormais le pays. L’ambition est de la concrétiser dans des partenariats et réalisations concrètes et prolifiques. Vous pourrez constater le sérieux de ces aspirations en prenant part à la Kinshasa Digital Week 2020! »

La 3ièmeédition de la Kinshasa Digital Week se veut audacieuse. Ainsi, un partenariat a été conclu entre le Forum et le Groupe Publicis/AG-Partners pour en faire un Sommet Régional incontournable pour l’Afrique Centrale. Le rendez-vous est pris!

Si vous êtes à Paris et que vous souhaitez rencontrer la délégation « Viva RDC » et/ou prendre part activement à Kinshasa Digital Week 2020 ? N’hésitez pas à nous contacter par courriel à l’adresse électronique suivante :thomas@kinshasadigital.com

Le prix de l’info

Kidal-Bouar, 3119 km virtuels séparent ces deux planètes au fond de la galaxie, dernier voyage de trois reporteurs assassinés par des gens qui courent toujours, qui prennent leur petit café chaud le matin.

La mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, mes deux ex-confrères de RFI – Radio France Internationale, et de la photographe Camille Lepage, brille désormais au cœur de Paris.

N’oublions pas les deux journalistes centrafricains Désiré Sayenga et René Padou, tués quelques jours avant Camille.

A l’heure de l’infox et du brand-content, rappel du prix de l’info.


Photo©AFP

Mbembe

Vive le printemps des idées à la mode Columbia University in the City of New York.

L’antenne parisienne de la belle intello new-yorkaise, qui anime l’Institute for Ideas & Imagination (Eve Grinstead), annonce sa 2e promotion de bourses 2019-20.

Une communauté de chercheurs, d’écrivains et d’artistes invitée à animer la conversation des arts et de la recherche. Une volonté de voir loin.

Parmi les nouvelles recrues du 3I, le puissant Achille Mbembe, de l’institut Wiser de University of the Witwatersrand.

https://ideasimagination.columbia.edu/

https://wiser.wits.ac.za/

Afrobytes le rendez-vous de la tech africaine

Afrobytes est une place de marché internationale qui rassemble les entreprises innovantes désireuses de se développer sur les marchés africains. Se retrouveront ainsi sous un même toit, le meilleur des écosystèmes d’innovation d’Afrique anglophone et francophone, auxquels se joindront des acteurs venant d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie. Chaque année, les grands noms de la Tech Mondiale tels que Paypal, Alibaba, Vodafone, Orange, Google, Facebook, Eutelsat, Kaspersky, SAP, et bien d’autres encore… rejoignent de plus en plus nombreux Afrobytes pour accélérer leur stratégie africaine.


C’est déjà la quatrième édition ! Et pour 2019 c’est à la Station F que l’équipe d’Afrobyte réunira le meilleur des technologies africaines.

Via son format exclusif, appelé “Pitch My Country”, Afrobytes proposera des focus sur six marchés clés d’Afrique: Ghana, Ethiopie, Afrique du Sud, Maroc, République Démocratique du Congo et Nigéria. Ces pays seront “pitchés” par des startups à forte croissance sélectionnées par les partenaires locaux d’Afrobytes.

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed les fondateurs de Afrobytes

Les 10 meilleures startups d’Afrique francophone du tout nouveau programme l’Afrique Excelle de la Banque Mondiale profiteront de cet événement pour effectuer leurs levées de fonds auprès des investisseurs.

Cette année, Afrobytes présentera sa sélection dont le numerus clausus est fixé à 3 startups par an:

  • Authgate, solution couplant Fintech et IoT pour les commerces – Afrique du Sud
  • Kahawa1893, marque de café premium 100% traçable grâce la Blockchain – Kenya / Silicon Valley
  • Zayride, future licorne du transport intelligent sur un marché de 110 millions d’habitants – Ethiopie
Bonny Maya est le fondateur de la plateforme de e-commerce emart.cd et il sera présent à Afrobytes

Les fondateurs Haweya Mohamed et Ammin Youssouf sont heureux d’annoncer qu’Afrobytes rejoint cette année le réseau très sélectif de conférences européennes Startup Sesame aux côtés des meilleures conférences tech européennes: Slush, TNW Conference, 4YFN, Hello Tomorrow, Pionners, France Digitale…

Plus que jamais, Afrobytes se positionne comme pont stratégique entre les acteurs de la nouvelle économie africaine et les acteurs désireux d’adresser les besoins du futur continent le plus peuplé et le plus jeune. Rendez-vous le 15 mai à Paris!

Quand: de 09h à 20h

Où: @Station F, 5 Parvis Alan Turing, 75013 Paris

A propos de Afrobytes:

Afrobytes est basée à Paris à la Station F et a été fondé par Haweya Mohamed et Ammin Youssouf. Que ce soit à Paris, Londres, New York, San Francisco, Hong Kong, Nairobi ou Addis Ababa, Afrobytes se donne pour mission de connecter le meilleur de la Tech Africaine avec le meilleur de la Tech mondiale. Pour ce faire, l’entreprise organise des événements technologiques internationaux afin de donner à la Tech Africaine une visibilité mondiale.

De grandes entreprises telles que Facebook, Google, Consensys, SAP, Kaspersky, LVMH, Sanofi, JCDecaux, Instagram, Alibaba et bien d’autres encore, ont participé à Afrobytes pour rencontrer les meilleurs talents technologiques des marchés africains.

Ces événements sont couverts par des médias internationaux tels que BBC, France 24, Quartz, TechCrunch, Black Enterprise, Forbes, TV5Monde, Les Echos et Le Figaro.

Le travail et l’influence de Afrobytes sont maintenant reconnus à travers le monde. En 2018, les deux fondateurs ont été classés dans les 100 Personnes les Plus Créatives dans le Monde des Affaires par le magazine Fast Company (rang 94-95) et les 50 Entrepreneurs les Plus Audacieux par le magazine Entrepreneur.

Kasada Capital Management lève 500 millions

Kasada Capital Management, nouvelle plateforme d’investissement dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, a clôturé sa première levée de fonds pour Kasada Hospitality Fund LP avec des engagements en fonds propres de plus de 500 millions de dollars. Cette annonce fait suite au communiqué de juillet 2018 par Katara Hospitality et Accor, qui contribueront respectivement à hauteur de 350 millions et 150 millions de dollars. Dans une région qui offre de solides perspectives de croissance, Kasada prévoit la construction de nouveaux hôtels ainsi que la rénovation et l’acquisition d’hôtels existants (greenfield et brownfield).

Le secteur de l’hôtellerie en Afrique subsaharienne est l’un des plus prometteurs dans une région qui bénéficie d’économies en forte croissance et d’une classe moyenne émergente. Il est cependant l’un des moins bien desservis, avec des marchés à fort potentiel encore largement inexploités.

Pionnière en Afrique subsaharienne, la plateforme Kasada Capital Management entend créer le lien entre les acteurs locaux du marché de l’hôtellerie et les investisseurs internationaux. L’équipe est codirigée par Olivier Granet (CEO & Managing Partner), précédemment Directeur général d’AccorHotels Afrique et Moyen Orient, et David Damiba (CIO & Managing Partner), ancien Associé chez Helios Investment Partners. Olivier Granet possède plus de 20 ans d’expérience dans le secteur hôtelier chez Accor, où il a dernièrement supervisé un portefeuille de plus de 200 hôtels comprenant 50 000 chambres à travers 30 pays. De son côté, David Damiba cumule 25 années d’expérience dans le secteur financier, aussi bien sur les marchés matures que les marchés Africains, notamment chez Helios où il était spécialisé dans les portefeuilles d’investissements en crédits structurés à fort potentiel d’appréciation. Olivier Granet et David Damiba seront à la tête d’une équipe unique rassemblant des expertises aussi bien dans le secteur hôtelier que dans le private equity et le financement de projet avec une excellente connaissance des marchés africains.

Afin de devenir le premier fonds durable dédié à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, Kasada s’engage pour que son impact social positif soit visible à chaque étape de ses investissements. Sa stratégie de co-investissement avec des partenaires locaux soutiendra la création d’emplois et encouragera l’entrepreneuriat local. Ainsi, l’ensemble des acteurs du secteur hôtelier, aussi bien les investisseurs que les constructeurs ou les équipementiers, bénéficieront de l’engagement de Kasada.

À l’occasion de cette première levée, Olivier Granet a déclaré : « Les conditions sont actuellement réunies pour investir de manière innovante dans le secteur hôtelier en Afrique. Dans le reste du monde, des plateformes semblables à Kasada sont déjà établies et rentables, mais elles n’existent pas encore avec la taille critique et la structure intégrée nécessaires en Afrique subsaharienne. Le moment est donc venu de mettre en œuvre des stratégies audacieuses. Avec le soutien d’Accor et de Katara, nous bénéficions d’un avantage compétitif unique grâce à un solide portefeuille de marques et un accès aux institutions de financement locales et internationales. Nous sommes ainsi mieux équipés pour répondre aux besoins de la région, offrir à nos clients des produits attractifs et atteindre prochainement une position de leader sur le marché. Notre équipe, composée aussi bien d’experts du financement de projets que de la gestion hôtelière, tous dotés d’une solide connaissance du terrain, a tous les atouts nécessaires pour réussir. »

Avec 35° Nord

Trop bouche

Salle pleine à Paris pour Le Magnific, le Wé pas vain qui a trop bouche. Un gars de l’ouest façon levée des Krous.

Avec lui, plié mdr – connaisseur connaît -, nous avons fait le tour de la zone CFA, label de ce festival Made in Mamane Humoriste baptisé Comédie Festival Africain.

En première écoute, et donc au premier degré, on rit toutes les quinze secondes, à l’unisson des centaines d’Ivoiriens présents.

En sortant, comme le sentiment d’avoir assisté à la création en direct d’un tableau sombrissime. Un canardage radical, chaque projectile faisant sauter une couche de vernis.

Après la tempête, le paysage n’est pas celui que peignent les illusionnistes.

http://www.cfafestival.fr/

Et encore cette semaine, le « patron », à La Cigale…

Vieux crayon

L’art premier, le vrai, le premier connu, est africain. Il attendait depuis 73 000 ans que Christopher Henshilwood le découvre au fond d’une grotte, à Blombos à l’est du Cap.

Près de trente ans se sont écoulés depuis la trouvaille, le temps long de la science pour ‘prouver’ le caractère symbolique de l’œuvre.

Un Homo sapiens a bel et bien utilisé une pointe d’ocre pour oser l’abstraction, un croisillon formé par neuf lignes tracées sur une roche siliceuse lissée.

Des travaux publiés dans Nature, auxquels ont notamment participé les labos Pacea et Traces du CNRS – Centre national de la recherche scientifique. (Francesco d’ErricoAlain QueffelecLuca Pollarolo)

http://www.cnrs.fr/fr/decouverte-du-plus-ancien-dessin-au-crayon

Une année record pour les envois de fonds

Hundred euro banknotes. ISMO PEKKARINEN / LEHTIKUVA *** FINLAND OUT. NO THIRD PARTY SALES. *** Reporters / Lehtikuva Oy

Selon la dernière édition de la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint un niveau sans précédent en 2018.

La Banque mondiale estime que les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint 529 milliards de dollars en 2018, soit une progression de 9,6 % par rapport au précédent record de 2017, à 483 milliards de dollars. Si l’on comptabilise également les envois à destination des pays à revenu élevé, les transferts dans le monde se sont élevés à 689 milliards de dollars en 2018, contre 683 milliards l’année précédente.

Au niveau régional, cette hausse va de pratiquement 7 % en Asie de l’Est et dans le Pacifique à 12 % en Asie du Sud. Le redressement de l’économie et du marché de l’emploi aux États-Unis et le rebond des flux en provenance de certains pays du Conseil de coopération du Golfe et de la Fédération de Russie sous-tendent cette évolution globale. Exclusion faite de la Chine, les envois à destination des pays à revenu faible et intermédiaire en 2018, à 462 milliards de dollars, ont été nettement supérieurs aux investissements directs étrangers (344 milliards).

En tête des pays bénéficiaires, l’Inde, avec 79 milliards de dollars, suivie par la Chine (67 milliards), le Mexique (36 milliards), les Philippines (34 milliards) et l’Égypte (29 milliards).

En 2019, les envois à destination des pays à revenu faible et intermédiaire devraient s’établir à 550 milliards de dollars et devenir ainsi leur première source de financement extérieur.

Selon la base de données de la Banque mondiale sur les coûts des transferts dans le monde, le tarif moyen pour l’envoi de 200 dollars reste élevé, autour de 7 % au premier trimestre de 2019, loin de la cible de 3 % à l’horizon 2030 fixée dans les Objectifs de développement durable (ODD 10.7). En outre, dans de nombreux couloirs de transfert en Afrique et dans les petits États insulaires du Pacifique, il dépasse la barre des 10 %.

Les banques constituent le mode de transfert le plus coûteux, avec des frais moyens de 11 % au premier trimestre 2019. Les établissements postaux arrivent en deuxième position, qui prélèvent des commissions supérieures à 7 %. En cas de partenariat exclusif entre les bureaux de poste nationaux et un opérateur spécifique, une majoration vient en général alourdir ces frais, de 1,5 % en moyenne mais pouvant aller, dans certains pays, jusqu’à 4 % (données du dernier trimestre de 2018).

Interrogé sur les solutions permettant de faire baisser ces coûts, Dilip Ratha, auteur principal de la note et chef du programme KNOMAD fait observer que « les envois de fonds sont en passe de devenir la première source de financement extérieur des pays en développement. Or, des transferts monétaires coûteux réduisent les avantages de la migration. Pour accroître la concurrence et rendre les commissions plus supportables, il faut renégocier les partenariats exclusifs et ouvrir le marché à de nouveaux acteurs, via les établissements postaux nationaux, les banques et les entreprises de télécommunications. »

La note d’information souligne que les mesures d’atténuation des risques prises par les banques, qui ont entraîné notamment la clôture des comptes bancaires de certains intermédiaires, renchérissent le coût des transferts.

Elle rend également compte des progrès réalisés pour atteindre la cible des ODD visant à réduire les frais de recrutement payés par les travailleurs migrants, qui ont tendance à être importants, surtout pour les personnes peu qualifiées.

« Des millions de travailleurs migrants peu qualifiés sont victimes de pratiques de recrutement abusives, dont des frais exorbitants. Nous devons redoubler d’efforts pour créer des emplois dans les pays en développement, mais aussi pour surveiller et faire baisser les frais de recrutement acquittés par ces travailleurs »,explique Michal Rutkowski, directeur principal du pôle mondial d’expertise en Protection sociale et emploi de la Banque mondiale. La Banque mondiale et l’Organisation internationale du travail se sont associées pour mettre au point des indicateurs sur la question, afin de faciliter la migration de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable.

Tendances régionales

Les envois de fonds vers la région de l’Asie de l’Est et Pacifique ont progressé de pratiquement 7 %, pour atteindre 143 milliards de dollars en 2018, un rythme supérieur aux 5 % de 2017. Les transferts vers les Philippines ont continué de progresser, atteignant 34 milliards de dollars, mais à un rythme moins soutenu sous l’effet d’un repli des transferts privés en provenance des pays du Golfe. Les flux vers l’Indonésie ont gagné 25 % en 2018, après une année 2017 de stagnation.

Les envois de fonds vers la région Europe et Asie centrale, qui avaient bondi de 22 % en 2017, ont atteint 59 milliards de dollars en 2018, soit une hausse de 11 %. La bonne tenue de l’activité économique en Pologne, en Russie, en Espagne et aux États-Unis, grands pays d’origine des transferts pour la région, sous-tend cette dynamique. Les pays moins dépendants de ces transferts, comme l’Ouzbékistan, la République kirghize et le Tadjikistan, ont profité du rebond de l’économie russe. Premier pays bénéficiaire de la région, l’Ukraine a capté plus de 14 milliards de dollars de fonds en 2018, soit un bond de 19 % environ par rapport à 2017. Mais une révision de la méthode d’estimation des flux ainsi que la hausse de la demande de travailleurs migrants chez ses voisins expliquent aussi cette évolution.

Les envois de fonds vers la région Amérique latine et Caraïbes ont augmenté de 10 % en 2018, atteignant 88 milliards de dollars, stimulés par la vigueur de l’économie américaine. Avec environ 36 milliards de dollars reçus en 2018, soit une hausse de 11 % par rapport à 2017, le Mexique reste le principal bénéficiaire de ces transferts dans la région. Grâce à leurs migrants installés en Espagne, la Colombie et l’Équateur ont affiché une hausse de respectivement 16 et 8 %. Trois autres pays ont connu une progression supérieure à 10 % — le Guatemala (13 %), la République dominicaine et le Honduras (10 % chacun) — liée au regain des envois de fonds en provenance des États-Unis.

Les transferts d’argent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont grimpé de 9 % en 2018, à 62 milliards de dollars — une évolution à imputer essentiellement à la progression rapide des transferts vers l’Égypte, d’environ 17 %. Cette dynamique positive devrait perdurer au-delà de 2018, mais à un rythme moins soutenu, autour de 3 % en 2019, freiné par l’essoufflement de l’activité dans la zone euro.

Les envois de fonds vers l’Asie du Sud ont bondi de 12 % en 2018, à 131 milliards de dollars, en nette hausse par rapport aux 6 % enregistrés en 2017. Ce redémarrage s’explique par l’amélioration de la conjoncture aux États-Unis et un redressement des cours du pétrole qui a eu un effet positif sur les envois de fonds dans certains pays du Golfe. En Inde, les transferts ont augmenté de plus de 14 %, les inondations au Kerala étant probablement à l’origine de cette hausse, les migrants ayant voulu soutenir financièrement leurs familles restées au pays. Au Pakistan, la hausse a été plus modérée (7 %), pénalisée par un recul des envois depuis l’Arabie saoudite, premier pays d’origine de ces transferts. Au Bangladesh, les envois de fonds ont brusquement rebondi en 2018, à 15 %.

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont grimpé de pratiquement 10 % en 2018, à 46 milliards de dollars, à la faveur des bonnes performances dans les pays à revenu élevé. En part du produit intérieur brut, les Comores se taillent la part du lion, devant la Gambie, le Lesotho, Cabo Verde, le Libéria, le Zimbabwe, le Sénégal, le Togo, le Ghana et le Nigéria.

AIC2019

Les Sloanies attaquent avec « Made in Africa », sonnerie de rappel de la grande conférence africaine annuelle de la côte est-américaine.

Organisé par l’Africa Business Club de MIT Sloan School of Management, ce 9ième rendez-vous orienté Innovation 360° accueille parmi les intervenants clefs Claude Grunitzky et Thione NIANG.

Pépinière de futurs leaders globaux, la grande école de commerce du Massachusetts élabore en quelques heures un alliage exceptionnellement dense d’intelligences visionnaires.

Une production orchestrée par Youssef Aroub, avec Merit Webster, Ali ElSeddik, Tolu S., Dante Montgomery, Fatima Z Diallo, Joshua Reed-Diawuoh, Ogbogu Ukuku, Camille Jackman, Mary N. Kiarie, Jonas Brunschwig.

Et puisque le monde va si vite, le Solveathon était là. https://www.mitafrica.com/

Clash

Le temps de la castagne est venu. Brutalité des échanges. Casse des vérités. Guerre des récits. Autodafé de la parole publique, à force de bobards. Khartoum, Alger, Paris, etc.

Lire L’ère du clash, de Christian Salmon (Fayard), chercheur au CNRS et fondateur du Parlement international des écrivains.

En sautoir, Clash, une tresse cloutée or aussi méchante que belle, que lance la maison parigo-sud-africaine Cartier.

Le bijou se fait arme de self-défense, quand le vent se lève. https://www.fayard.fr/documents-temoignages/lere-du-clash-9782213677545

Kwibuka25

Là-haut sur l’Ikibira, 2493 m, ‘si près du ciel’, le lycée Notre-Dame-du-Nil, un roman terrifiant de Scholastique Mukasonga (Gallimard).

Résonance si particulière de cette saison des pluies des années 70, qui parfois laisse apercevoir, « tout en bas, le grand lac comme une flaque de lumière bleutée ».

Un récit lu comme est bu le poison, précipité de haine et de lâcheté.

A la source d’un fleuve africain matriciel. Et tout bientôt un film réalisé par Atiq Rahimi, avec Amanda Mugabekazi, Albina Sydney KIRENGA, Malaika Uwamahoro, Clariella Bizimana, Belinda Rubango et Pascal Greggory.

Kenneth Ize

Stylé pour les beaux jours ? Songez à l’aso oke, le tissé main Yoruba magnifié par Kenneth Ize.

Le créateur nigérian est un des huit finalistes – sur 1700 candidats – du prix LVMH qui sera annoncé en juin. Trajectoire de fusée pour celui qui étudiait il y a 4 ans à University of Applied Arts de Vienne, et recevait les conseils d’Hussein Chalayan.

Le voici à Lagos pour faire vivre sa marque avec des pièces du vestiaire masculin que les filles endossent joliment. A mille lieues de la sapologie ritalo-brazzavilleoise, le jeune homme et son associé Axel Berner-Eyde inventent un costume alluré par une étoffe millénaire.

La notoriété de cette sélection classieuse, aux bons soins de Delphine Arnault, vient s’ajouter à la promo propulsée par l’Austrian Fashion Association (Camille Boyer) et par la Vienna Business Agency (Sabine Ohler).


http://www.kennethize.net/

Rapports de la Banque africaine de développement sur les perspectives économiques

Banque africaine de développement
Banque africaine de développement

La Banque africaine de développement a procédé, mercredi 3 avril 2019 à Yaoundé, au Cameroun, au lancement de l’édition 2019 des rapports sur les perspectives économiques régionales en Afrique centrale (PER) d’une part et sur l’ensemble de l’Afrique (PEA) d’autre part.

L’événement était placé sous la présidence du ministre camerounais chargé du Plan et gouverneur de la Banque, Paul Tasong, entouré de hauts responsables gouvernementaux, d’organisations régionales, de partenaires au développement, de la société civile et du secteur privé.

Paul Tasong a salué l’initiative de la Banque, dont les rapports mettent en évidence les défis économiques et sociaux à relever en Afrique centrale, tout en présentant des recommandations précises pour améliorer les performances de la région.

Le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Ousmane Doré, « qui dressent les performances et les perspectives économiques aussi bien de la région que du continent ». Il ajoutera : «Les commentaires reçus des participants vont enrichir les débats sur l’intégration, un des piliers des High5».

Le Responsable-pays, Solomane Koné, a quant à lui, souhaité la bienvenue au Cameroun, soulignant la pertinence des rapports, qui « informeront davantage les autorités du pays sur nos opérations à la Banque ».

La thématique véhiculée par ces deux rapports complémentaires, porte sur : « L’intégration régionale ». Le Rapport sur les perspectives économiques régionales, porte plus spécifiquement sur le rôle de l’intégration dans la réduction des facteurs fragilité, à travers la transformation structurelle des économies de l’Afrique centrale.

Les rapports examinent les évolutions macroéconomiques récentes en Afrique et dans la région d’Afrique centrale, et en dégage les perspectives à court terme pour les années 2019 et 2020. Ils exposent l’état d’avancement de l’intégration régionale et la situation de fragilité dans cette région, couvrant sept (7) pays – Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad.

Dans son exposé sur les perspectives économiques en Afrique, Ferdinand Bakoup, directeur p.i du département économies-pays à la Banque, a souligné qu’une «intégration régionale effective en Afrique permettrait de stimuler l’essor des marchés nationaux au niveau continental, d’accroitre les flux commerciaux et d’investissements, d’atténuer les déficiences institutionnelles et infrastructurelles et d’impulser une transformation structurelle».

Le rapport sur les perspectives régionales, quant à  lui, indique, qu’en 2018, la région Afrique centrale a connu une accélération de la croissance comparativement à 2017, avec un taux moyen de 2,2% contre 1,1% en 2017. La croissance économique de la région a été principalement soutenue par le rebond observé des prix des matières premières, principalement le pétrole.

Dans son exposé, Hervé Lohoues, économiste régional en chef pour l’Afrique centrale, fait observer que les perspectives de croissance indiquent des hausses attendues du PIB réel de 3,6% et 3,5%, en 2019 et 2020 respectivement. «Pour la réalisation de ces projections, la région dispose d’opportunités dont elle pourrait profiter, notamment la croissance de l’économie mondiale, la hausse des prix du pétrole, les réformes macroéconomiques engagées dans les pays de la région et ses richesses naturelles,» explique-t-il. Et d’ajouter que : «En revanche, la région devra aussi relever certains défis, entre autres, la situation sécuritaire, le besoin de diversification des économies, l’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance, ainsi que le développement du capital humain ».

La fragilité de l’Afrique centrale est caractérisée par un contexte sécuritaire volatile et une instabilité politique, résultant de l’éclatement de plusieurs conflits multiformes, notamment pour le contrôle des richesses naturelles. Ces conflits ont été exacerbés par la faible capacité des Etats à faire face aux problèmes d’insécurité et de reconstruction, le niveau élevé de pauvreté des populations et le déficit de gouvernance.

Dans la perspective souhaitée de transformation structurelle soutenue par l’intégration régionale, l’Afrique centrale pourrait s’appuyer, selon les rapports, sur les piliers suivants : réduire la fragilité et renforcer la résilience ; accélérer la diversification économique des États membres pour réduire la fragilité induite par les chocs exogènes ; développer le système financier pour promouvoir la finance inclusive et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Il s’agit également de renforcer l’état de droit, la connectivité des infrastructures d’énergie, de transport et de TIC. Autre point important, la mutualisation des forces entre États dans la formation du capital humain et la valorisation de leurs avantages comparatifs mais aussi l’accélération des conditions de mise en œuvre de la future zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Un panel de discussions a permis aux responsables de la Banque, responsables ministériels et représentants d’organisations sous-régionales de partager leurs expériences, d’enrichir les débats sur les deux rapports et de répondre aux questions de la presse.

Banque africaine de développement
Banque africaine de développement

Alger libre

Alger By Night, dans la nuit la révolution célèbre la fin du clan. Alger la nuit est un cœur jeune, mais la révolution n’a pas d’âge.

Le cadre est tombé du mur. Cent cinquante ans après la grande famine causée par la politique agricole coloniale et les sauterelles, le peuple affamé de liberté chasse d’autres crickets prédateurs.

Visible au fil de la saison algérienne de Roubaix jusqu’au 2 juin, l’œuvre spectrale de Guillaumet ‘La Famine en Algérie’, soigneusement restaurée, retournera ensuite à la maison pour rejoindre les collections du Musée national des beaux-arts d’Alger.

Alger By Night, c’est aussi ce magnifique film de Yanis Koussim, échappée nocturne à plusieurs visages mais peut-être un seul en vérité, celui de ceux qui veulent aimer vivre.

https://youtu.be/yFYiwe-6Kf0

http://www.gourcuff-gradenigo.com/guillaumet.html

2018, une année au service des femmes et des enfants d’Afrique

Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire
Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire

L’année 2018 a vu un grand nombre de projets portés par la Fondation Children of Africa se concrétiser, en faveur des enfants et de leurs mères. L’autonomisation des femmes a également été l’objet de toutes les attentions. 2019 doit voir ces efforts se poursuivre et même s’amplifier.

Le 30 janvier de cette année, comme il est désormais de tradition, j’ai reçu à l’occasion des vœux de début d’année, une délégation de femmes engagées pour notre pays et sa population. Ambassadrices ; Ministres ; Elues ; Membres d’institutions et d’organisations internationales et de partis politiques ; actrices de la société civile de Côte d’Ivoire ; toutes étaient présentes pour réaffirmer avec force leur engagement « total » et leur « indéfectible attachement » à nos actions en faveur de la protection et de la promotion des droits des femmes et des enfants.

Comment la Fondation Children of Africa a œuvré pour les enfants

L’année 2018 a, en effet, été celle de tous les espoirs. Des espoirs en partie portés par la Fondation Children of Africa, dont les activités ont été formellement lancées il y a plus de vingt ans et qui a mené à bien, un grand nombre de projets depuis sa création. Je citerais en exemple, l’ouverture récente au public, le 16 mars 2018, de l’Hôpital Mère-Enfant (HME) de Bingerville. Cet établissement de soin de santé qui représente la réalisation la plus importante de la Fondation depuis sa création, compte déjà plus de nombreuses consultations journalières.

L’hôpital est d’une capacité de 130 lits et places et vise à réduire la morbidité et la mortalité maternelles, néonatales, infantiles et juvéniles. Il est doté d’équipements modernes et d’un personnel compétent pour la prise en charge des patients. L’HME s’appuie sur deux stratégies essentielles : augmenter l’offre de soins en direction du couple mère-enfant – l’une de mes grandes priorités – et garantir la qualité des services et des soins aux mamans et à leurs enfants.

L’année dernière a également vu l’ouverture en juin d’un nouveau Centre d’accueil pour enfants en difficulté, financé par la Fondation Children of Africa. Situé à Soubré, dans une région fortement productrice de cacao, le centre recueille provisoirement les enfants victimes de traite et d’exploitation, avant qu’ils ne soient rendus à leur famille. Je suis particulièrement fière de pouvoir annoncer qu’une cinquantaine d’entre eux ont d’ores et déjà été arrachés aux mains des trafiquants et reçoivent désormais l’amour, l’éducation et les soins dont ils ont besoin pour grandir et s’épanouir. D’un montant d’un milliard de francs CFA, le centre de Soubré sera suivi de deux autres, qui permettront d’enseigner un nouveau mode de vie aux communautés productrices de cacao, dans le respect des droits des enfants et de la loi du travail.

Je voudrais à ce titre remercier ici l’ensemble des donateurs de la Fondation, sans qui Children of Africa ne pourrait mener ses missions à bien. C’est grâce à leur générosité, et à l’engagement de tout son personnel et de nos bénévoles, que nous bâtissons un avenir meilleur pour notre jeunesse. Je pense ainsi à la Case des Enfants qui, depuis sa création, a accueilli plus d’un millier d’enfants vivant dans la rue, qui sont pleinement pris en charge ; à nos Bibliobus, qui sillonnent la Côte d’Ivoire pour initier les enfants au plaisir de la lecture ; aux caravanes ophtalmologiques et aux campagnes de vaccination ; et, bien entendu, à nos projets à venir, dont le futur groupe scolaire d’Abobo, qui accueillera près de 700 enfants, de la maternelle au primaire.

Poursuivons nos efforts en 2019

L’année écoulée a également été l’occasion de favoriser l’autonomisation des femmes, un sujet qui, avec mon époux, le président Alassane Ouattara, nous tient particulièrement à cœur. C’est dans cette optique que nous avons mis en place le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), un dispositif de micro-crédit doté d’un capital de 10 milliards de francs CFA, qui a bénéficié depuis sa création à quelque 165 000 femmes. Le succès de cette initiative n’a été possible que grâce à l’engagement de nos sœurs, qui ont toutes mis un point d’honneur à bien gérer leurs projets personnels et à rembourser leurs crédits. Grâce au FAFCI, elles arrivent ainsi à prendre soin de leur famille et à gagner en autonomie.

Si 2018 a vu de nombreux projets se concrétiser, nous ne devons pas relâcher nos efforts en 2019. Fidèle à sa mission, la Fondation Children of Africa continuera d’investir en faveur de la protection et de l’émancipation des femmes et des enfants. Je sais également que les autorités ivoiriennes poursuivront leurs efforts pour assurer la stabilité et la prospérité de notre pays et, à l’horizon 2020, lui faire atteindre l’émergence. Enfin, je suis fermement convaincue que, cette année encore, les femmes de Côte d’Ivoire sauront relever brillamment les défis qui se présenteront à elles, quel que soit le niveau de leurs responsabilités.

Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d'Ivoire
Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire

Orsay noir

Le Musée d’Orsay accueille ‘Le modèle noir de Géricault à Matisse’ jusqu’en juillet, après New York et avant Pointe-à-Pitre.

Trois temps – l’abolition de l’esclavage (1794-1848), la Nouvelle peinture (Manet, Bazille, Degas, Cézanne) et les premières avant-gardes du XXe siècle – pour illustrer somptueusement le mot de Bona Mangangu : « L’art dans sa puissance de transcendance lutte contre les forces qui s’agitent dans les sombres nuits de la conscience. Il résiste contre la mort, bien au-delà de la vie », au fil de son échappée poétique autour de Joseph, le Noir du Radeau de la Méduse bientôt dévoré par le banc d’Arguin.

Une exposition historique assortie d’un programme culturel qui s’annonce passionnant.

De la danse avec Salia Sanou et Germaine Acogny, des textes avec Abd Al Malik (sur l’épéiste de Puvis, ci-dessous) et Marie Ndiaye, une Nuit de Tout-Monde avec sylvie glissant, Christiane Taubira, Marie Josée Mondzain, jacques coursil, une table ronde autour de Pap Ndiaye avec Alice Diop et Audrey Celestine, une installation de Glenn Ligon…

https://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/aux-musees/presentation-detaillee/article/le-modele-noir-47692.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=254&cHash=b8029aa197

La monnaie mobile en Côte d’Ivoire: un secteur freiné par l’État

Un exemple d'application de Mobile Banking

En application de l’annexe fiscale à la loi n°2018-984 du 28 décembre 2018 portant budget de l’Etat pour l’année 2019, le gouvernement ivoirien a décidé d’augmenter de 7,2 % la taxation des transactions monétaires via la téléphonie mobile. Cette hausse comprend: la taxe des télécommunications (5% du chiffre d’affaires hors taxe), la taxe sur le développement des NTIC (2%) et la taxe sur le soutien à la création artistique (0,2%). Même si les entreprises de monnaie mobile subissent déjà des taxes spécifiques aux sociétés de téléphonie mobile, la Direction Générale des Impôts les justifient par le fait que le transfert d’argent requiert toujours le téléphone mobile, sans oublier que cela contribue à renflouer les caisses de l’Etat censé en faire un bon usage. Qu’en est-il réellement ?

Une décision inéquitable et injustifiée

D’abord, cette décision viole l’équité fiscale. En effet, les entreprises de monnaie mobile font désormais partie du secteur financier conformément à la réglementation de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Alors pourquoi leur appliquer les impôts et taxes du secteur des télécommunications et non ceux du secteur financier ? Par ailleurs, les opérations de monnaie mobile sont faites par deux catégories d’entreprises. Il y a d’un côté des entreprises liées aux sociétés de téléphonie mobile et de l’autre côté celles qui en sont indépendantes. En taxant ces dernières comme les premières, sans aucune distinction, le gouvernement crée de l’iniquité fiscale, car leurs transactions ne peuvent pas être assimilées à celles de la téléphonie mobile. Ainsi, le fonctionnement du marché se trouve faussé. Au final, la vraie raison poussant l’Etat à taxer les entreprises de monnaie mobile est que la traçabilité des opérations dans le secteur de Télécom et ses dérivés est en général facile, ce qui est une aubaine pour le gouvernement désireux de financer les déficits résultat de leur incompétence et gabegie.

Une mesure aux effets négatifs importants

Cette hausse des taxes pourrait avoir un effet négatif sur les recettes fiscales. En effet, les activités de monnaie mobile sont en pleine expansion. En 2018 les transactions journalières étaient estimées à 17 milliards de FCFA. Avec ces nouvelles taxes, le gouvernement cherche à obtenir sa part du gâteau d’un secteur en pleine expansion. Mais cette mesure pourrait ne pas atteindre les résultats escomptés car elle risque de décourager les utilisateurs. En effet, la taxation du mobile money réduit l’avantage qu’il a sur les modes classiques de transfert d’argent comme Moneygram ou Western Union. Le service n’étant plus rentable, il s’en suivra une réduction de son usage. In fine, la base d’imposition et l’assiette fiscale s’amenuiseront. Cela aboutira à la baisse des recettes attendues par le gouvernement. Ce n’est pas la multiplication des impôts et taxes qui améliorera les performances fiscales de la Côte d’Ivoire. A titre d’illustration, bien que la Côte d’Ivoire disposait d’environ 63 types d’impôts et taxes  en 2018 elle a toujours du mal à collecter les impôts.

Une décision contraire à la dynamique d’inclusion financière

Ces taxes pourraient entraver l’inclusion financière des populations. Le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire est faible. Depuis l’introduction de la monnaie mobile en Côte d’Ivoire en 2008, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%  en 2016. La monnaie mobile semble avoir contribué à la progression de ce taux à travers son rôle d’éducation financière des populations et les solutions d’épargne ou d’assurance, de micro-crédits proposés en partenariat avec des banques ou assurances. Il est considéré aujourd’hui comme le meilleur moyen d’inclusion financière des pauvres, comme ça était le cas dans certains pays comme le Kenya (M-Pesa). Ce service est préféré à cause de sa simplicité et de ses coûts faibles. Ces différentes taxes vont contribuer à accroître le coût et décourager les usagers. La Côte d’Ivoire prend ainsi le risque de décourager l’inclusion financière.

Un véritable frein à l’essor de ce secteur

Aussi, cette mesure engendrera des inconvénients pour les opérateurs et les investisseurs. Le développement rapide de ce service est dû à l’absence d’imposition à ses débuts. L’instauration de nouvelles taxes pourrait rendre le secteur moins rentable, décourager certains opérateurs et freiner son dynamisme. Cela aura un impact négatif sur la formalisation de l’économie. Le transfert d’argent via la téléphonie mobile permet de capter des transactions qui s’effectuaient auparavant dans l’informel. C’est un moyen pour sortir du secteur informel certaines activités économiques, car il assure la traçabilité des opérations. Ainsi, l’historique des transactions pourrait être utilisé par les entreprises de l’informel pour la demande de prêts auprès des banques. Une telle taxe pourrait décourager l’utilisation de ce service et par ricochet entretenir l’informel. Et qui dit informel dit moins de traçabilité et moins de recettes fiscales, exactement le contraire de l’objectif recherché.

Une source de hausse du coût de la vie

Enfin, étant donné que les entreprises intègrent les différentes taxes dans le calcul du prix final de leurs articles ou services, in fine, ce sont les consommateurs qui supporteront cette hausse de la taxe. Par conséquent, elle va contribuer à l’accroissement du coût de la vie et pénaliser la consommation domestique car 95% des transactions de la monnaie mobile consiste en un transfert d’argent entre proches afin de financer des dépenses personnelles.  Selon le classement « Mercer’s 2018 cost of living » Abidjan occupe le 6ème rang des villes les plus chères d’Afrique. Cette mesure semble aller contre l’ambition du gouvernement de lutter contre la cherté de la vie car au final cette mesure contribuera d’une manière ou d’une autre à accroitre le coût de la vie. En définitive, la hausse des taxes sur les opérations de monnaie mobile visant l’accroissement des recettes fiscales de l’Etat pourrait être contre-productive au regard de ses nombreux effets pervers que l’on vient de développer. Pour plus de recettes fiscales, l’Etat devrait paradoxalement alléger la pression fiscale, car cela élargirait la base d’imposition et rendrait l’évasion fiscale moins rentable, surtout dans un secteur en expansion comme celui de la monnaie mobile.
G. KRAMO, analyste économiste.

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

Une nouvelle page pour l’Histoire générale de l’Afrique

Le Comité scientifique international responsable de l’Histoire générale de l’Afrique de l’UNESCO, qui s’est réuni à Belo Horizonte (Brésil) du 25 au 28 mars, a finalisé la rédaction des trois prochains volumes de la collection, à paraître en 2020.

            Ces nouveaux volumes (X, XI et XII) viennent enrichir la collection publiée par l’UNESCO entre 1964 et 1999. Ils se font l’écho des évènements survenus dans le continent depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud et des apports des diasporas. Au total, 200 auteurs y forgent le concept d’Africanité globale (Global Africa), qui définit les liens qui unissent les Africains du continent aux personnes d’ascendance africaine en Amérique du sud, centrale et du nord, dans les Caraïbes, l’océan Indien, au Moyen-Orient et ailleurs.

            « Ce projet a pour vocation de permettre aux jeunes d’Afrique et de la diaspora de mieux connaître leur histoire afin de pouvoir davantage se projeter dans le futur et prendre leur destin en main », a déclaré Augustin Holl, président du Comité scientifique et professeur de l’Université de Xiamen (Chine).

            En 1964, l’UNESCO a fait œuvre pionnière en lançant L’Histoire générale de l’Afrique, une histoire du continent depuis plus de trois millions d’années, libérée des préjugés raciaux hérités de la colonisation et s’inscrivant dans une perspective africaine.

            Une approche inédite a été adoptée : les travaux des chercheurs africains ont été valorisés, les traditions orales et des données nouvelles – notamment archéologiques – exploitées. De plus, l’Afrique a été envisagée dans son ensemble, ce qui a permis de mettre en relief les relations historiques entre les différentes parties du continent mais aussi d’analyser les liens de l’Afrique avec les autres continents.

            L’Histoire générale de l’Afrique a été traduite en 13 langues, notamment en anglais, en français, en portugais et en arabe, mais aussi dans trois langues africaines (fulfulde, haoussa et kiswahili).

La réunion du Conseil scientifique a été possible grâce au soutien de l’Université fédérale de Minas Gerais et de la Faculté de droit Dom Helder.

Une nouvelle page pour l’Histoire générale de l’Afrique - UNESCO

Acquisition de Unitrans Motor Group par CFAO

CFAO annonce ce jour l’entrée en négociation exclusive avec le groupe Steinhoff pour l’acquisition de 74,9% du capital de Unitrans Motor Holdings (Pty) Ltd sur la base d’un accord préliminaire signé entre les parties. Conformément à l’engagement pris par les parties de contribuer au développement économique local, il est envisagé que Steinhoff cède les 25,1% du capital restant d’Unitrans à un partenaire sud-africain respectant les critères de Broad-Based Black Economic Empowerment.

Unitrans Motor Group exploite l’un des plus importants réseaux de concessions automobiles en Afrique du Sud avec un total de 99 points de ventes, représentant plus de 10 constructeurs. Le groupe, qui exerce également des activités dans le domaine des assurances et de la location de voitures, emploie plus de 6 000 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros. Avec plus de 550 000 unités vendues en 2018, l’Afrique du Sud est le plus grand marché de voitures neuves en Afrique. Il représente 45% des ventes de véhicules neufs sur le continent.

Richard BIELLE, Président-Directeur Général de CFAO : « Avec ce projet d’implantation sur le plus grand marché de la distribution automobile du continent, CFAO franchit une étape clé dans son développement panafricain et renforce sa présence en Afrique du Sud, où le Groupe exerce déjà des activités de services d’approvisionnement et de logistique pour le secteur automobile local. »

La finalisation de la transaction est soumise à la négociation d’un accord définitif entre les parties et aux approbations réglementaires et des partenaires d’Unitrans Motor Group.

À propos de CFAO
CFAO est un acteur majeur de la distribution spécialisée en Afrique et dans les Collectivités Territoriales Françaises d’Outre-Mer, partenaire privilégié des grandes marques internationales. Le Groupe est le leader dans la distribution automobile et pharmaceutique, et se développe dans les secteurs des biens de consommation, des technologies et de l’énergie. Le Groupe opère directement dans 36 pays d’Afrique et offre un accès à 49 des 54 marchés du continent. Il est également présent dans 7 Collectivités Territoriales Françaises d’Outre-Mer et en Asie. CFAO emploie plus de 15 000 personnes.
Au 31 mars 2018, CFAO a réalisé un chiffre d’affaires total consolidé de 4,2 milliards d’euros.
CFAO est une filiale du groupe Toyota Tsusho (Japon). Le groupe Toyota Tsusho a ouvert un bureau de représentation en Afrique du Sud en 1964 et a créé, en 1999, la filiale Toyota Tsusho Africa. Cette entité a été intégrée au groupe CFAO en 2017. CFAO emploie aujourd’hui 400 personnes en Afrique du Sud et exerce principalement des activités de services d’approvisionnement et de logistique pour le secteur automobile local.
Pour en savoir plus : www.cfaogroup.com

À propos d’Unitrans Motor Group
Fondé dans les années 1920, Unitrans exploite l’un des plus importants réseaux de concessions automobiles en Afrique du Sud, avec plus de 99 points de vente. Unitrans propose à ses clients les véhicules des plus grands constructeurs ainsi que des services associés. Le groupe détient une part importante du marché des marques les plus vendues et de nombreuses marques de luxe. Il exerce également des activités d’assurance et de location de voitures. Unitrans emploie plus de 6 000 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros.
Pour en savoir plus : www.um.co.za

Deloitte dévoile le 1er Baromètre dédié au secteur privé africain

A l’occasion de l’AFRICA CEO FORUM, qui se déroule du 25 au 26 mars 2019 à Kigali (Rwanda), Deloitte, en partenariat avec Jeune Afrique Media Group, dévoile le 1er baromètre mené auprès de plus de 120 dirigeants d’entreprises africaines sur leur perception des enjeux et des défis auxquels ils sont confrontés.

Cette étude révèle la confiance du secteur privé dans le dynamisme économique du continent, tout en étant conscient des défis qui restent à relever. Autour de six thèmes majeurs : Stratégie, Gouvernance d’entreprise, Financement, Innovation, Responsabilité Sociale des Entreprises et Talents, Deloitte dégage les grandes préoccupations de ces chefs d’entreprises et apporte des réponses pour les aider à changer d’échelle.

Une confiance assumée

70% des CEOs d’entreprises africaines ou opérant en Afrique expriment leur confiance en l’avenir économique du continent. Cette tendance est confirmée par le fait que près de 2/3 des décideurs souhaitent investir davantage sur ce continuent et envisagent pour la plupart d’étendre leurs activités à d’autres pays. Cette vitalité économique est notamment portée par la création du marché unique africain, identifiée par 80% des répondants comme un levier de croissance et une opportunité de développement, ainsi que par les accords liés à la création de la Zone continentale de Libre Échange (ZLE). Dans ce contexte, 10 pays se révèlent particulièrement attractifs : la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Kenya, L’Éthiopie, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.

Autre marque de confiance : 85% des CEOs africains ont formalisé des plans stratégiques écrits, actualisés et récents. Enfin, ils ne sont que 9% à identifier la concurrence comme un obstacle à la mise en œuvre de leur stratégie, démontrant ainsi la confiance dans les opportunités de croissance et de développement de leurs activités sur le continent.

Pour autant, le baromètre Deloitte met en exergue un environnement où les dangers sont pluriels et peuvent affecter structurellement l’entreprise. Les dirigeants africains identifient le climat des affaires, la sécurisation des ressources humaines et les contraintes financières comme les 3 principaux obstacles à surmonter pour déployer et concrétiser leur plan stratégique avec des résultats tangibles à court terme.

Pour répondre à ces défis majeurs, les dirigeants africains veulent renforcer l’agilité de leur organisation à travers l’expérimentation de solutions concrètes, type proof of concept, avant leur déploiement à plus grande échelle et à travers la mesure concrète de chaque action menée. La diversification, géographique d’une part et des business models d’autre part, constitue également une réponse stratégique à ces défis.

La finance et les risques opérationnels en première ligne

Les risques financiers et opérationnels sont les premiers mentionnés (respectivement 31% et 27%). Le risque réglementaire apparait naturellement comme le premier domaine de préoccupations des directions financières, touchés par le renforcement de la comptabilité et de la réglementation prudentielle. 67% des entreprises ont ainsi mis en place un code de gouvernance permettant d’éviter les conflits d’intérêt et d’imposer des pratiques éthiques. Pour le soutenir, l’étude souligne la nécessité pour elles de se doter de conseils d’administration indépendants et diversifiés. Cette démarche se traduit dans les faits : 61% des entreprises ont d’ores et déjà des conseils d’administration composés d’au moins un ou plusieurs administrateurs indépendants. On note également une volonté croissante de féminiser ces instances avec 51% des entreprises ayant nommé des femmes au cours des douze derniers mois.

Enfin, ce 1er baromètre met également en lumière les difficultés financières auxquelles les entreprises sont confrontées. 16% reconnaissent qu’il s’agit d’un frein à la réalisation de leur stratégie. Malgré de réels progrès, le manque de solutions de financement pour diversifier et exporter leurs biens et services, handicape leur croissance. Les fonds des entreprises restent encore la principale option de financement à hauteur de 53% suivi des prêts bancaires à 24%. Par ailleurs, 43% des CEOs voient dans le partenariat avec une entreprise étrangère ou un fonds d’investissement une source crédible de financement, créatrice de valeur.

Le triple défi du continent africain : technologique, humain et sociétal

Dans un monde où les inégalités ne cessent de croitre, où les problématiques humaines et climatiques inhérentes au continent africain sont autant de défis à relever, les politiques RSE des entreprises prennent tout leur sens. Elles représentent un défi crucial pour l’Afrique, qui abritera 1/4 de la population mondiale en 2050. Conscients de ces enjeux, plus de 85% des décideurs africains ont déjà mis en place une telle démarche ou sont en train de le faire. 22% des dirigeants considèrent que la politique RSE doit contribuer au développement des communautés locales. Par ailleurs, une telle démarche va contribuer à attirer et à retenir les talents, en positionnant favorablement l’entreprise face à ses concurrents qui ne s’engagent pas sur ces mêmes principes, visions et valeurs.

Et il s’agit là d’un sujet crucial, reconnu comme tel par 17% des dirigeants. Ainsi, pour accompagner la croissance, garantir un équilibre social et s’adapter à un écosystème transformé, le Capital Humain représente un enjeu majeur notamment en ce qui concerne le middle-management. 63% considèrent la gestion des emplois et des compétences comme un rôle et une responsabilité clés pour leur département RH. Poussée par la volonté d’acquérir et de fidéliser les talents, la formation reste au centre de ce défi. De multiples initiatives existent en ce sens et peuvent être déterminantes pour le développement et la fidélisation des talents :  relations avec le système éducatif, développement de programmes de leadership interne et de formation, implication des collectivités locales… 85% des PDG africains se déclarent d’ailleurs satisfaits de leur capacité à attirer des cadres supérieurs de qualité. Pour recruter les bonnes compétences, ils doivent cependant développer une approche spécifique pour chaque catégorie de talents, qu’ils soient locaux et de plus en plus souvent, internationaux.

Enfin, la révolution technologique, qui bouleverse le paysage économique des entreprises africaines apparait comme un élément central de leur stratégie pour l’année à venir et un levier de croissance considérable. Cette opportunité leur permettra de tirer parti d’informations de qualité, afin d’accroître leur efficacité et de transformer avec succès leurs processus internes ou leur modèle organisationnel. Ainsi, la rapidité et l’agilité sont devenues des conditions préalables pour les entreprises, afin de s’adapter à l’écosystème externe et de rester compétitives. Toutefois, si 60% des entreprises reconnaissent l’impact de cette révolution, le continent souffre d’une grande disparité dans l’intégration de ces nouvelles technologies. Ainsi, la moitié des entreprises interrogées a certes intégré des applications mobiles dans ses activités quotidiennes mais moins de 10% d’entre elles travaillent à des solutions liées à l’IA, à la blockchain ou à la robotique.

« Les dirigeants africains qui prennent des mesures fermes en faveur de leur transformation numérique évitent les écueils d’une infrastructure ou d’une logistique inadaptée à ce nouveau monde, tout en obtenant un accès rapide et direct aux clients. Il est nécessaire pour eux d’accroître encore les investissements dans ce domaine. Il y a également un besoin prégnant d’encourager la coopération pour soutenir cette adaptation à l’ère numérique et d’accompagner les décideurs dans l’exploitation des technologies de pointe », conclut Brice Chasles Managing Partner – Deloitte Afrique.

* Méthodologie ;

Une enquête en ligne de 50 questions a été réalisée et envoyée à une sélection de CEOs, soigneusement identifiés en fonction de leur pays d’origine, du secteur de l’entreprise qu’ils dirigent, de son chiffre d’affaires, de sa taille et de ses spécificités. Plus de 120 PDG ont répondu, avec une répartition géographique équilibrée :23% d’Afrique du Nord, 28% d’Afrique de l’Ouest, 15% d’Afrique centrale, 175% d’Afrique orientale et 16% d’Afrique australe. La majorité des CEOs dirigent des sociétés qui opèrent dans plus de 5 pays. En termes de chiffre d’affaires, 1/3 de ces entreprises réalise un chiffre d’affaires compris entre 10 et 50 millions d’euros et plus de 40% d’entre elles ont un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros. Les données reçues ont ensuite été traitées et analysées en profondeur, afin d’identifier les principales tendances des PDG africains et de les mettre en perspective avec le contexte économique, politique et social actuel. Afin d’illustrer les résultats, de nombreux graphiques ont été réalisés. Parallèlement, des entrevues individuelles ont été menées avec des Associé(e)s de Deloitte, experts de chacun des six thèmes, afin d’approfondir l’analyse et de comparer les constatations et les leçons tirées par l’équipe.

Téléchargez le baromètre du secteur privé en Afrique de Deloitte

Deloitte

La Banque africaine de développement et le Groupe Attijariwafa bank s’associent pour soutenir les femmes entrepreneures en Afrique

Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat - Photos Thierry BARBAUT - Côte d'ivoire 2017
Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat - Photos Thierry BARBAUT - Côte d'ivoire 2017

La Banque africaine de développement, le Groupe Attijariwafa bank et plusieurs associations patronales féminines ont signé, le 14 mars 2019, une convention de partenariat portant sur l’accompagnement des femmes entrepreneures africaines, à l’occasion de la 6e édition du Forum international Afrique Développement à Casablanca, au Maroc.

Convaincus que les femmes jouent un rôle essentiel dans l’avenir de l’Afrique, la Banque africaine de développement et le Groupe Attijariwafa bank renforcent, avec cette convention, leur volonté partagée de contribuer à promouvoir l’entrepreneuriat féminin sur le continent.

Intitulé « Stand Up For African Women Entrepreneurs » (SUFAWE), ce partenariat a été paraphé par Mohamed El Kettani, président-directeur général du Groupe Attijariwafa bank, Leïla Farah Mokaddem, responsable pays de la Banque africaine de développement au Maroc, Touré Diabaté Massogbè, vice-présidente de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Mariama Fall, présidente du groupement d’intérêt économique « Les femmes de la Fayda » au Sénégal, Yomna El Sheridy, présidente de BWE21 en Égypte, et par Aïcha Laasri Amrani, présidente de l’Association des femmes chefs d’entreprise du Maroc (AFEM).

Au regard du rôle important que jouent les très petites entreprises gérées par des femmes dans le tissu économique africain, les partenaires se sont engagés à mettre en œuvre un dispositif d’accompagnement des femmes entrepreneures dans chacun des pays où le Groupe Attijariwafa bank est présent, en synergie avec les actions que la Banque africaine de développement déploie via son initiative AFAWA, destinée à faciliter l’accès des femmes au financement en Afrique.

Le Groupe Attijariwafa bank s’engage à offrir aux femmes entrepreneures affiliées aux associations partenaires, ainsi qu’à ses clientes actuelles ou futures, des solutions de financement à des conditions avantageuses qui répondent à leurs besoins. Mais aussi à les faire bénéficier des meilleures conditions de conseil et de prise en charge.

« Les femmes entrepreneures jouent d’ores et déjà un rôle primordial dans l’émergence du continent. Elles s’emploient en permanence à transmettre des valeurs, à veiller à l’inclusion sociale, à créer des emplois et à innover. Les success stories de femmes entrepreneures sont des réussites économiques et sociales exemplaires », a déclaré Mohamed El Kettani.

« Nous redoublerons d’efforts pour que les femmes entrepreneures soient un véritable vecteur de développement du continent. Elles sont notre richesse. La convention signée aujourd’hui nous permettra assurément d’atteindre plus vite cette priorité pour l’Afrique », a, pour sa part, affirmé Leïla Farah Mokaddem.

« Au nom des femmes chefs d’entreprises, je voudrais remercier le président d’Attijariwafa bank pour son initiative et je prends l’engagement, devant vous, que nous mériterons sa confiance car les termes de ce protocole permettront d’assurer l’autonomisation des femmes entrepreneures en Afrique et de donner le goût de l’entreprise à la jeune génération », a déclaré solennellement Touré Diabaté Massogbè.

À propos de l’initiative AFAWA

AFAWA est une initiative portée par la Banque africaine de développement afin de combler le déficit de financement des femmes et libérer leur potentiel de développement. Elle a également pour objectifs de faciliter l’accès au financement pour les femmes et de favoriser des environnements politiques, juridiques et réglementaires susceptibles de soutenir leurs initiatives en matière d’entreprenariat.

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria. Présente sur le terrain dans 31 pays d’Afrique et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

10 ans d’obligations vertes

Fin 2007, le service de la Trésorerie de la Banque mondiale reçoit un appel téléphonique inattendu : un groupe de fonds de pension suédois souhaitait investir dans des projets respectueux du climat et ne savait pas comment repérer de telles initiatives. En revanche, ces investisseurs savaient vers qui se tourner et ils ont fait appel à la Banque mondiale pour les aider. Moins d’un an plus tard, la Banque émettait la toute première obligation verte et, ce faisant, créait une nouvelle façon de mettre les investisseurs en contact avec des projets de lutte contre le changement climatique.

Les obligations sont une entente en vertu de laquelle les émetteurs empruntent des fonds auprès d’investisseurs et doivent rembourser ces derniers à un taux et dans un délai convenus. Les États, les entreprises et bien d’autres acteurs émettent des obligations pour emprunter de l’argent et financer des projets. Émettre un emprunt obligataire n’avait rien de nouveau pour la Banque mondiale : elle en émet depuis 1947 afin de lever des fonds sur les marchés de capitaux et financer ainsi ses projets de développement. Toutefois, l’idée d’émettre une obligation dédiée à un type de projet particulier n’avait jamais été expérimentée auparavant. La première obligation verte a ainsi marqué l’histoire de la finance en modifiant fondamentalement les modes de collaboration entre investisseurs, spécialistes du développement, responsables politiques et scientifiques.

Un avertissement sans appel

En 2007, le GIEC (le « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » créé par les Nations Unies pour produire des données scientifiques sur le changement climatique et ses répercussions politiques et économiques) publiait un rapport établissant un lien irréfutable entre l’action humaine et le réchauffement planétaire. C’est ce constat, conjugué à la multiplication des catastrophes naturelles, qui a incité un groupe de fonds de pension suédois à réfléchir à la façon dont ils pourraient utiliser l’argent qu’ils géraient pour promouvoir des solutions au changement climatique. Ils ont demandé conseil à leur banque, la SEB (Skandinaviska Enskilda Banken AB), et c’est elle qui a fait le lien entre, d’une part des placements limitant les risques pour les investisseurs tout en produisant un impact positif et, d’autre part, la Banque mondiale et sa grande expérience des investissements dans des projets environnementaux à travers le monde.

Sortir des sentiers battus

Rétrospectivement, la solution trouvée paraît toute simple. Les investisseurs recherchaient une façon sûre de placer leur argent et de savoir qu’ils seraient utiles. La Banque mondiale avait des projets environnementaux à financer, une renommée d’émetteur d’obligations de haute qualité et la capacité de rendre compte de l’impact de ses projets. Restait à trouver le chaînon manquant : comment garantir aux investisseurs que les projets financés répondraient à leurs préoccupations climatiques ?

C’est là qu’un autre appel téléphonique a été passé, cette fois au CICERO, un centre interdisciplinaire de recherches sur le climat basé à Oslo. Spécialistes éminents des questions climatiques, les scientifiques du CICERO étaient en mesure d’émettre un avis digne de foi sur la réalité de l’impact positif d’un projet sur l’environnement.

De multiples échanges ont ensuite eu lieu entre les fonds de pension suédois, la SEB, le CICERO et la Trésorerie de la Banque mondiale. Ce ne fut pas toujours simple, notamment parce que ces différentes organisations ne parlaient pas la même langue, ce qui ajoutait à la complexité du rapprochement entre la finance, le développement et la science.

Un engagement commun pour trouver une solution

La solution a finalement vu le jour en novembre 2008, quand la Banque mondiale a émis sa première green bond, une opération historique qui allait servir de modèle au marché obligataire vert d’aujourd’hui. Cette première émission a défini les critères d’éligibilité des projets financés via des obligations vertes, introduit la nécessité d’un deuxième avis et imposé l’établissement de rapports d’impact. Elle a aussi permis d’initier un nouveau modèle de collaboration entre investisseurs, banques, institutions de développement et scientifiques. En fin de compte, cette obligation est le résultat de l’engagement, de la persévérance et de la volonté dont tous ces acteurs ont fait preuve pour trouver une solution.

L’obligation verte de la Banque mondiale a permis de sensibiliser l’opinion aux défis posés par le changement climatique et démontré que les investisseurs pouvaient soutenir des solutions préservant le climat grâce à des investissements sûrs, sans pour autant renoncer à des rendements financiers. Ce modèle a servi de base à l’élaboration de principes pour les obligations vertes (a), sous la coordination de l’International Capital Markets Association (ICMA). Il a également mis en évidence la valeur sociale que ces obligations pouvaient créer ainsi que la nécessité d’insister davantage sur la transparence.

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Depuis lors, la Banque mondiale a émis près de 150 green bonds dans vingt monnaies différentes et levé plus de 13 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels ou individuels du monde entier. 

À la fin de l’exercice 2018, 91 projets étaient éligibles, et les engagements associés au produit des obligations vertes totalisaient 15,4 milliards de dollars. Sur ce montant, 8,5 milliards de dollars ont déjà été alloués et décaissés pour soutenir des projets dans 28 pays et 6,8 milliards de dollars doivent encore être débloqués.

Au 30 juin 2018, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, ainsi que les transports propres, représentaient les principaux secteurs inclus dans le portefeuille de projets financés par des obligations vertes et totalisaient à eux deux environ 69 % des opérations.

Le premier rapport de la Banque mondiale sur l’impact des obligations vertes (a) est largement reconnu par le marché comme le modèle à suivre pour les rapports d’impact. De multiples pays se sont désormais tournés vers l’émission d’obligations vertes, de même que des entreprises et des banques de toute taille. Tous les émetteurs mesurent et rendent compte de l’impact social et environnemental de leurs investissements. Parmi eux, la Federal National Mortgage Association (plus connue sous son surnom Fannie Mae) détient le record des émissions d’obligations vertes effectuées en une seule année. L’an dernier, les Fidji ont émis la première obligation verte souveraine des pays émergents. Toute banque présente sur les marchés financiers internationaux dispose d’un service dédié au financement obligataire vert ou durable. Des critères « verts » sont en cours d’intégration dans les processus de prêt. Les activités de vérification et de contre-expertise se sont développées, notamment au sein des agences de notation et d’autres prestataires transmettant des informations aux investisseurs et conseillant les émetteurs. Enfin, le concept de green bond a été étendu à d’autres titres tels que les obligations sociales et les obligations bleues.


« Notre génération ne pourra peut-être pas résoudre tous les problèmes liés aux changements climatiques, mais nous pouvons y contribuer pour laisser à celles qui suivront une planète en meilleur état. »

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Kristalina Georgieva Présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale et directrice générale de la Banque mondiale


Comment les obligations vertes contribuent-elles à la lutte contre le changement climatique ?

Les obligations vertes permettent de sensibiliser l’opinion aux défis posés par le changement climatique et démontrent que les investisseurs institutionnels peuvent soutenir des projets climato-intelligents avec des instruments liquides, sans pour autant renoncer à des rendements financiers. Elles mettent aussi en évidence la valeur sociale des placements à revenu fixe ainsi que la nécessité d’insister davantage sur la transparence. Les premières opérations lancées il y a dix ans ont servi de base à l’élaboration de principes pour les obligations vertes, sous la coordination de l’International Capital Markets Association (ICMA).

« Nous devons prendre des mesures audacieuses pour contrer le changement climatique », souligne Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale et directrice générale de la Banque mondiale. « Et il n’y a que deux options : soit nous continuons comme si de rien n’était en espérant que tout ira bien, soit nous agissons dès maintenant pour construire un avenir résilient. Notre génération ne pourra peut-être pas résoudre tous les problèmes liés aux changements climatiques, mais nous pouvons y contribuer pour laisser à celles qui suivront une planète en meilleur état ».

Les obligations vertes ont aussi modifié le comportement des investisseurs : depuis dix ans, ils rendent leur nom public et communiquent le prix auquel ils achètent des obligations vertes ou d’autres titres labellisés. Ils sont également beaucoup plus conscients de leur capacité à soutenir des projets écologiques par leurs investissements.

Une révolution durable

Beaucoup de choses se sont passées en dix ans. Les marchés financiers ont profondément évolué. Auparavant, les investisseurs ignoraient la plupart du temps la destination finale de leurs placements, et d’ailleurs ils ne s’en préoccupaient guère, mais aujourd’hui la finalité de l’investissement est de plus en plus déterminante. Les principes de base des obligations vertes, à savoir le mode de sélection des projets, la garantie d’un deuxième avis et la production de rapports d’impact, s’appliquent à d’autres domaines. Ainsi, il existe des obligations sociales, des obligations bleues et d’autres titres de même nature qui permettent de lever des fonds dédiés à un objectif de développement spécifique. Tous suivent le modèle de l’obligation verte, qui met l’accent sur les rapports d’impact. Depuis 2008, plus de 500 milliards de dollars d’obligations labellisées de ce type ont été émis.

« Les investisseurs recherchent des placements compétitifs, mais nous constatons qu’un plus grand nombre d’entre eux veulent aussi investir leur argent pour avoir un impact positif et mesurable sur la société », souligne Heike Reichelt, responsable des relations avec les investisseurs et des nouveaux produits au service de la Trésorerie de la Banque mondiale.

L’intérêt des investisseurs concernant l’impact social et environnemental de leurs placements reflète une évolution fondamentale des marchés obligataires. Les investisseurs comprennent qu’ils ont le pouvoir de soutenir des initiatives qui tiennent à cœur aux parties prenantes, sans pour cela renoncer à obtenir des rendements. Ils veulent aussi disposer de données sur la manière dont ils pèsent sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, d’autant plus qu’ils comprennent de mieux en mieux qu’en plus de créer de la valeur sociale, ils limitent les risques pour leurs propres investissements. Dès lors, un émetteur appliquant de bonnes pratiques en matière de développement durable constituera généralement un meilleur investissement. Et les émetteurs répondent présent. Ils s’engagent auprès des investisseurs pour leur démontrer que leurs obligations offrent à la fois des perspectives de rendement financier et social.

Les investisseurs regardent au-delà du seul marché des obligations labellisées pour savoir comment les émetteurs utilisent leurs placements. Le marché est beaucoup plus vaste. Ainsi, la Banque mondiale à elle seule émet chaque année 50 milliards de dollars d’obligations pour le développement durable (a) afin de financer ses prêts au développement.

Les obligations vertes ont déclenché une révolution. Mais plus globalement, il faut à présent poursuivre dans cette voie et conserver ce dynamisme pour réaliser les Objectifs de développement durable d’ici à 2030. La structure des obligations et les rapports d’impact seront de plus en plus sophistiqués. Bientôt, tout investisseur demandera « quel est l’impact de mon placement ? » et voudra obtenir une réponse convaincante fondée sur des données précises. Il y a encore un long chemin à parcourir, mais la nécessité impérieuse de lutter contre le changement climatique, l’urgence qu’il y a à agir, le pouvoir des marchés financiers et la volonté des investisseurs d’avoir des rendements tout en servant à quelque chose d’utile assureront le succès du financement du développement.

FlashMob

Un rêve d’habiter le monde, comme une urgence pour yanick LAHENS.

Elle vient de prononcer la leçon inaugurale de la nouvelle chaire des Mondes francophones au Collège de France avec Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Haïti est ce tambour universel qui résonne, en cadence katangaise, jusqu’à Lubumbashi, la pionnière.

Comme ici et là dans le réseau de l’Institut français en RDC (Françoise BalaisSamuel Pasquier maud adam Maurice Brouard Régis SEGALA), la capitale du cuivre fait son flashmob dansé pour la Journée internationale de la francophonie.

Investies les rues, les places, les halles. On aime cette liberté autour de la Journée internationale de la francophonie.

Au rendez-vous de l’humanité, arriver tous les mains pleines.

#francophonie #malanguefrancaise
data Afrique

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