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Texaf Digital Campus à Kinshasa

Le site Texaf Digital Campus

Une initiative portée par Texaf en République démocratique du Congo à Kinshasa

C’est le jour J ce 20 janvier 2020 avec le lancement de Kinshasa Digital Academy. Félicitations aux 40 apprenant.e.s. Ils démarrent ainsi un cycle de 7 mois d’apprentissage du code. Un pas vers l’apprentissage des métiers du numérique, défis et opportunités pour l’Afrique centrale avec la croissance du déploiement du numérique. Des métiers très prisés par l’ensemble des acteurs de toute les thématiques : santé, éducation, énergie, eau, agriculture et bien sûr l’entrepreneuriat.

Un projet possible grâce à de nombreux partenaires engagés : Texaf, Facebook, GIZ / coopération Allemande, Orange, Internews, Union Européenne, Ambassade de Suisse, Ambassade de France, Kwilu, Bracongo, CMCT TCG, Bibi Digi, Close The Gap et surtout les 2 ans de travail de la team Kinshasa Digital !

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Talent2Africa lance l’application Do it yourself

Talent2Africa, le leader panafricain de l’emploi cadre, lance son application “Do It Yourself” à destination des petites et moyennes entreprises en Afrique de l’ouest.

Conscient des grandes difficultés rencontrées par les petites entreprises dans leurs recrutements, Talent2Africa a conçu une solution sur mesure, nommée DoItYourSelf, afin que toute entreprise en Afrique puisse avoir accès aux meilleurs talents.

Un constat

Avant de sortir cette application, l’équipe de Talent2Africa a beaucoup écouté et échangé avec les startups, TPE (toutes petites entreprises) ainsi que les PME (petites et moyennes entreprises) en Afrique de l’ouest. De cette phase d’écoute sont ressortis 3 points de frustration:

  1. Les petites entreprises ne font pas appel à des professionnels du recrutement pour des raisons de coût. Elles disent que seuls les multinationales et les grands groupes peuvent se permettre cela.
  1. La rapidité est un facteur important. La majorité des petites et moyennes entreprises n’ont pas un plan de recrutement sur l’année. Les recrutements à réaliser interviennent dans un contexte de remplacement d’un départ ou de renforcement de l’équipe après avoir signé un projet important.
  1. La qualité des profils. Les entreprises se plaignent souvent de la qualité des profils qui postulent à leurs offres sur les réseaux sociaux.

Une solution pour démocratiser l’accès aux meilleurs profils

Partant de ce constat et guidée par la vision que le facteur de réussite le plus important dans toute entreprise c’est l’élément humain et les talents qui la composent. Les équipes de Talent2Africa ont apporté la solution avec l’application web Do It Yourself afin de permettre à toute entreprise quelque soit sa taille de pouvoir réussir ses recrutements en répondant à ces 3 challenges:

  1. Recrutez au meilleur coût.  

Vous publiez gratuitement autant d’offres que vous le souhaitez. Vous recherchez gratuitement les profils. Vous ne payez que pour avoir les CV qui vous intéressent.

  1. Recrutez plus vite.

Notre plateforme en ligne vous donne accès à la meilleure base de profils d’Afrique pour recruter vos prochains collaborateurs en un temps record. Tous nos profils sont à l’écoute du marché. Vous avez un accès direct à leur coordonnées et n’avez pas besoin d’attendre qu’ils acceptent votre invitation.

  1. Recrutez les meilleurs profils

Vous accédez au talent pool le plus qualifié d’Afrique: aux meilleurs talents locaux et issus de la diaspora, cadres ou jeunes diplômés, ils sont tous sur Talent2Africa

Du crédit gratuit pour le lancement de l’application

Cette solution de recrutement est déployée dans un premier temps sur les pays d’Afrique de l’ouest en attendant de l’élargir aux autres régions du continent.

Talent2Africa c’est une communauté de talents composée de plus de 110 000 membres avec des profils très variés et 100% sont prêts à travailler sur le continent
Les entreprises intéressées à recevoir du crédit gratuit afin d’utiliser la plateforme peuvent remplir le formulaire sur cette page: https://talent2africa.com/diy ou envoyer un email à diy@talent2africa.com

Pourquoi ne pas enseigner Facebook en classe ?

Facebook
Facebook

Un billet de Mohamed Jean-Philippe Sangaré

Introduction

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–       Oh mon Dieu! T’es pas cap   !

–       Pourquoi pas?

–       Ne fais pas ça!

–       Pourquoi?

–       Je vais te tuer.

–       Bon d’accord…

Je ne sais pas comment je vais mourir, mais si je dois choisir … ça ne sera sûrement pas pour Facebook :o)

Mais s’il vous plaît soyez patient, je vais essayer d’expliquer… ce titre provocateur, plus tard ?

Cet article est la suite de: Éducation : Hé les codeurs, laissez-les enfants en paix ! Tout ce que vous faîtes n’est qu’une ligne de plus dans le code … (Première partie)

Une brève introduction pour aider à comprendre le contexte de ces publications :

Ce n’est pas un poste académique. Il n’y a pas de grande science à l’intérieur. J’essaie de partager une vision subjective de ce que je pense pourrait être intéressant pour l’avenir de l’éducation dans un monde futur, numérisé et basé sur l’automatisation.

Mais il y a une inquiétude derrière: l’avenir que je pressens est…dystopique.

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J’espère me tromper. Mais il y a trop de signes pour penser que ça va arriver. Les Etats deviendront de plus en plus autoritaires. Une surveillance mondiale et déshumanisée rendra le monde très différent d’aujourd’hui qui lui-même est déjà dans un mauvais état.

J’ai senti la nécessité d’écrire cette vision pour apporter mon petit morceau afin d’ssayer de retarder l’avènement de ce sombre monde. Pas de messianisme, pas d’évangélisation. Juste des pensées. Libres pensées.

Dans cet avenir, je souhaite qu’il y aura plus de libres-penseurs, plus de subversifs, poètes, artistes, scientifiques qui auront appris à vivre sous les radars parce qu’ils auraient été … préparés.

Préparation à la survie numérique. ( :p) )

Mais ça c’est une autre histoire… ?

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 L’objectif: « Quelle pourrait être la meilleure  façon d’initier et de  former les enfants (de 7 à 18 ans) à  l’ère  numérique ? »

Comme je l’ai dit, il y a trois piliers dans ma proposition pour les enfants de 5 à 18 ans.

1.     Le minimum vital de connaissances: Quel type de programme devons-nous enseigner afin d’aider la génération future?

2.     Enseignement de l’abstraction des processus: Comment pour les aider à devenir des acteurs à part entière de l’entreprise automatisée?

3.     La créativité (et non la science) comme clé.

Cette deuxième partie portera sur :

Le minimum vital de connaissances

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Je suis assez conscient que cela ne signifie pas vraiment grand-chose .

Les connaissances de l’humanité, même limitées par la nature, sont trop grandes pour être sûr que tout sous-ensemble de celui-ci sera le meilleur à enseigner aux enfants.

 Je vais donc limiter mon champ au domaine du numérique.

Voici mes axiomes (axiomes: c’est-à-dire pas démontrés.)

–       L’utilisation d’Internet dans les écoles sera obligatoire

–       Le réseaux social numérique sera l’un des principaux moyens de communicationde l’homme. 

Suivant dans la partie 2.2

–       L’automatisation sera massive.

–       L’interaction homme-machine sera courante.

L’utilisation d’Internet dans les écoles devrait être obligatoire

 Internet comme une matière

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Pour les écoles que je connais, Internet est utilisé comme un outil subsidiaire. La plupart du temps, il est utilisé pour télécharger des photos pour faire des présentations. Ce qui… nous sommes d’accord… est très limité en ce qui concerne son potentiel.

–       Qu’est-ce qu’Internet ?

–       Quel genre de services apporte-t-il ?

–       Comment l’utiliser dans les cours ?

L’Internet devrait être intégré comme une matière au même titre que les mathématiques, la langue, l’histoire, etc.

Encourager l’apprentissage en ligne

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L’apprentissage en ligne est en augmentation. De nombreux professionnels commencent à l’utiliser. Mais la plupart du temps, ils abandonnent la formation. Pour de nombreuses raisons.

Mais je soupçonne que l’une des raisons est parce qu’ils ne sont pas habitués à l’utiliser.

Ils ont besoin d’être formés dans une salle de classe afin de se familiariser avec ce type d’apprentissage.

La formation en ligne doit être enseignée aux enfants! Et très encouragé !

Une heure par semaine au moins sur un sujet de leur choix!

 Utiliser l’apprentissage augmenté et immersif dans les salles de classe

Les technologies de réalité immersive et augmentée ont le pouvoir de remodeler notre monde.

Ce n’est pas un slogan marketing, mais une conviction partagée par beaucoup.

Voici les raisons pour lesquelles je suis un ardent promoteur de cette approche:

« L’apprentissage immersif, comme son nom l’indique, permet aux élèves de s’immerger dans des environnements numériques interactifs. Les programmes utilisent des sons, des images et d’autres sensations pour donner aux élèves une expérience sensorielle complète, ce qui leur fait obtenir un réel «sentiment» pour l’environnement. Les techniques d’apprentissage immersif aident les élèves à découvrir, explorer et naviguer dans des matières et aussi vers des destinations réelles dans le confort de leurs salles de classe.

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Les résultats :

–       Acquérir des connaissances en explorant et en manipulant des objets et des environnements.

–       Apprendre à leur propre rythme.

–       Améliorer leur compréhension des concepts abstraits et de leurs relations en leur fournissant un contexte.

–       Développer des compétences et appliquer des concepts appris à des problèmes et des scénarios du monde réel.

L’utilisation de programmes virtuels aidera les enseignants à :

–       Faire des conférences supplémentaires.

–       Créer un environnement d’apprentissage sûr et contrôlé, qui permet aux élèves de faire et d’apprendre de leurs erreurs.

–       Présentez une leçon qui est exempte de distractions.

–       Faciliter le développement de la collaboration et le renforcement de l’esprit d’équipe.

L’apprentissage immersif aide les élèves à acquérir des compétences et à maximiser l’apprentissage tout en s’engageant dans des expériences d’apprentissage agréables et pertinentes de façon totalement sécurisé.

Des outils et des stratégies immersives peuvent rendre l’apprentissage passionnant pour les élèves et clarifier les concepts qui sont les mieux appris. « 

Source : Mise en œuvre de l’apprentissage immersif en classe

Tout cela dit, à ce jour il y a encore beaucoup à faire: les équipements (matériels) sont volumineux et coûteux. Mais certains sont abordables…

Le manque de bon contenu éducatif est une réalité. Les choses bougent lentement. Mais ces limitations réelles ne devraient pas être un cas de blocage. Les enseignants peuvent toujours essayer et s’attendre à un certain succès. Si vous avez besoin d’aller plus loin il suffit de me contacter pour cela.

Citoyenneté : suivi, profilage et vie privée

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Dans le monde autoritaire pressenti dans un avenir (proche) dans lequel ils vont vivre, ils devraient être formés à vivre libres de suivi, mais tout en continuant à utiliser le cyberespace.

Les États et les entreprises s’orienteront vers une surveillance de plus en plus grande à l’aide des données que nous mettons à l’intérieur des plateformes numériques; les enfants doivent être officiellement formés pour contrôler leurs données.

Ils devront être éduqués avec un état d’esprit subversif / cyber-activiste pour les aider à ne pas devenir des victimes de leur (probable) monde dystopique. J’ai dit « état d’esprit », le but n’est pas de les encourager tous à être subversifs ou cyber-activistes!

Mais sans cet état d’esprit comme une couche philosophique, tout ce que je vais proposer ne pourrait pas être mis en œuvre …

Car sinon, iIs vont dupliquer les mêmes comportements ignorants que nous.

Nous sommes la toute première génération et les victimes les plus naïves de notre ignorance de l’Internet . Nous n’avons pas vu venir les bêtes avides de données qui poussaient à l’intérieur .

Nous leur avons donné plus que nous ne devrions, en termes de vie privée, de profilage, etc.

Il est trop tard pour y remédier. ☹

Mais cela ne devrait pas être le cas à l’avenir.

Même si la lutte sera difficile, l’une des clés fondamentales pour la liberté des humains étant la vie privée, les enfants devraient être formés pour se battre et garder une bonne partie de leur vie privée hors de suivi.

Idéalement, nous devrions travailler à isoler une partie d’Internet et à la rendre libre de suivi pour les enfants qui sera financée par l’ONU… Mais c’est un pur rêve ?

Donc, ils doivent être à l’utilisation d’outils comme TOR (ou similaires), Telegram, VPN, Proxies tout ce qui peut les aider à laisser moins de données en ligne.

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Ils doivent être conscients des dangers de  l’authentification biométrique en ligne. Décourager l’utilisation de tout vampire de données (ADN en ligne, généalogie, etc.).

–       Quand?

–       Maintenant!

Parce que, personne ne peut garantir la garde sûre des données biométriques (visage, empreintes digitales, etc): mais ils ne sont pas modifiables! Une fois que les données sont acquises, ils ne peuvent pas revenir en arrière. Ou les contrôler.

En cas de piratage, ils seront en réelle difficulté.

Ils devraient apprendre ce qui est le piratage et comment les systèmes sont faillibles. Apprendre à protéger leurs ordinateurs et appareils …

 Le réseau social numérique

C’est la partie qui a donné le titre de cet article ?

Il s’agit de Facebook, Instagram etc…

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Les réseaux sociaux numériques sont là pour rester. Ils seront l’un des principaux moyens de communication de l’homme.

Donc, au lieu de les garder en dehors des programme d’études, nous devrions les introduire dans les principes fondamentaux des processus d’apprentissage.

En fait, on fait comme s’ils n’existaient pas. Nous essayons de les garder en dehors du champ de la connaissance. Facebook, Instagram etc…

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Nous nous mentons à nous-mêmes comme le fait tout névrosé.

Névrose:

une maladie mentale relativement bénigne qui n’est pas causée par une maladie organique, impliquant des symptômes de stress (dépression, anxiété, comportement obsessionnel, hypocondrie) mais pas une perte radicale de contact avec la réalité.

Le conflit entre la réalité et ce que nous voulons voir…

On ne devrait pas se battre. Ce déni provoque des conflits sans fin dans les nœuds sociaux physiques appelés « familles ».

Nous devrions les intégrer. Les apprivoisez. Pas les marques mais les concepts !

Les enfants devraient en apprendre davantage sur les « réseaux sociaux numériques».

–       Comment les construire.

–       Quelle est leur valeur

–       et les inconvénients?

Les démystifier est la meilleure façon d’être un utilisateur informé.

Enseignez-leur à ne pas publier trop de renseignements personnels en ligne.

Parce qu’une fois publiés sur les réseaux sociaux, il est trop tard: même s’ils demandent aux réseaux sociaux numériques leurs données, ils ne seront pas SUPPRIMES.

Les agences des États ne les supprimeront pas.

Les agences de pub feront de même.

Ils peuvent toujours commencer par être plus prudents. Avec un peu de chance, ils garderont un peu de leur vie privée précieuse mais inconnue.

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Hé, Parents! C’est une obligation de commencer à protéger les enfants en ne publiant pas de faits en ligne sur leur vie. Même s’ils ne sont que des bébés!

C’est la raison pour laquelle je fais la promotion d’une étude grand public sur les «réseaux sociaux numériques». Enseignez aux enfants quelles sont ces plateformes, comment les utiliser efficacement et comment réduire leurs inconvénients sur leur vie.

Enseignez-leur la civilité sur les forums. Ils n’ont pas toujours l’idée que derrière un avatar il y a généralement un être humain. Ils peuvent devenir des cyber-harceleurs avec des conséquences catastrophiques.

Enseignez les options des réseaux sociaux numériques actuels: alors oui, il faut enseigner comment utiliser Facebook, Instagram, etc!

Au moins le minimum!!

 Vous l’avez noté ? J’ai osé !

J’espère que vous comprenez pourquoi ?

Pour résumer :

Dans le « Le minimum vital de connaissances » je propose ce qui suit:

  •     Internet comme une matière à part entière dans les salles de classe
  •     Introduction de l’apprentissage en ligne
  •     L’utilisation de l’apprentissage augmenté et immersif dans les salles de classe
  •     La formation à la cconfidentialité, suivi et piratage dans les salles de classe
  •      L’intégration des réseaux sociaux numériques dans les salles de classe

Récade

« Ce qui fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers »… La beauté.

Viatique retour pour les 27 sceptres royaux qui regagnent le Bénin et les collections du ‘Petit musée de la Récade’, au sein de l’espace Le Centre. Un don du Collectif des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, avec Robert Vallois.

« Dans l’ancien royaume du Danxomè – la récade est l’un des sept symboles du pouvoir royal. Dérobés, offerts, vendus, collectés puis de retour au Bénin, ces objets d’arts singuliers du patrimoine matériel de nos rois sont exposés depuis décembre 2015 au Petit Musée de la Récade. Le musée – réalisé par l’architecte René Bouchara –  ainsi que les œuvres présentées, sont des dons de la Galerie Vallois, du Collectif des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés et de l’ONG l’Hed. Cette démarche trouve son sens dans une volonté inépuisable de rendre visible ces trésors de la mémoire collective. Aujourd’hui, la collection du Musée contient quarante-cinq récades traditionnelles et une quinzaine de récades contemporaines. Chaque année, le musée reçoit de nouveaux dons, venus du monde entier.

Le Petit Musée de la Récade, au-delà de la célébration d’un riche passé, s’inscrit également dans une logique de dialogue entre le passé et le présent. Ainsi, accueille-t-il en son sein une série d’œuvres contemporaines créées par des artistes du monde entier, mettant ainsi en lumière leur regard sur le passé. »

Illust: créations contemporaines de dominique zinkpe et Marius Dansou et pièces anciennes.

HEC Paris et l’AFD inaugurent le programme Lead Campus

Agence Française de Développement
Agence Française de Développement

HEC Paris inaugure cette semaine à Abidjan le deuxième module du programme Lead Campus Sustainable leadership in Africa, une formation en management, bilingue et certifiante, co-construite avec l’AFD (Agence Française de Développement), l’Université Mohammed VI Polytechnique (Maroc), l’UCT GSB (Graduate School of Business de l’Université de Cape Town, Afrique du Sud) et le fonds d’investissements Investisseurs et Partenaires (I&P).

La première promotion du Programme Lead Campus Sustainable Leadership in Africa est constituée de 29 participants de 15 nationalités différentes, aux profils variés et venus de tout le continent africain – direction d’entreprise, cadre de la fonction publique ou d’entreprises publiques ou privées, responsable d’entreprise sociale ou d’ONG, start-uper – et souhaitant mettre leur leadership et leur engagement sur le terrain au service du continent africain.

De passage à Abidjan cette semaine, ils aborderont entre autres sujets les thèmes suivants :

  • Comment intégrer l’engagement des parties prenantes et la responsabilité sociétale au cœur de la stratégie de l’entreprise ?
  • Comment réduire ses externalités ?
  • Comment évoluer vers un management des opérations et de sa chaine d’approvisionnement responsable et de plus en plus circulaire ?
  • Quelles sources de financement existent pour financer sa croissance ?

Les participants auront l’opportunité de faire des visites d’entreprises, travailler sur des cas pratiques de projets et échanger avec des entreprises implantées à Abidjan comme Enval, CEMOI, I&P, COLIBA, MTN ou BINASTORE.

Une première version du programme de formation Lead Campus Sustainable Leadership in Africa avait été lancée en 2015 par l’AFD avec des partenaires africains et français. Elle a permis la formation de plus de 80 leaders et futurs leaders africains, de les réunir dans une communauté, de les accompagner dans le développement de leurs compétences et de leurs projets au service d’une croissance durable et inclusive pour l’Afrique. HEC Paris et le groupe AFD se sont associés cette année pour proposer une nouvelle édition du programme Lead Campus Sustainable Leadership in Africa, intitulée « Sustainable Leadership in Africa ».

Ce nouveau programme permet à HEC Paris et ses partenaires de former à l’excellence managériale et au leadership responsable les décideurs et futurs décideurs du continent.

Lead Campus Sustainable Leadership in Africa est un programme unique et totalement adapté à l’Afrique. Les conférences et études de cas proposées sont ancrées dans les réalités du continent et intègrent ses besoins spécifiques. Lead Campus Sustainable Leadership in Africa offre cinq modules, qui se tiendront dans cinq pays différents, permettant d’aborder le management dans sa globalité, tout en traitant des grands enjeux africains de développement. Leur contenu portera sur des sujets contemporains, tels que les composantes d’une croissance durable, inclusive et responsable en Afrique, l’évolution des fonctions entrepreneuriales clés pour mettre en cohérence les modèles économiques et les enjeux de développement durable (marketing, ressources humaines, finance), les opportunités et défis de la révolution numérique et technologique, ou encore le renforcement des liens entre l’Afrique et l’Europe.

La structure et le contenu du programme témoignent de sa forte vocation panafricaine. Par ses cinq modules itinérants, qui se déroulent de novembre 2019 à juin 2020, Lead Campus Sustainable Leadership in Africa parcourt le continent d’Est en Ouest et du Nord au Sud, l’Afrique francophone – Maroc, Côte d’Ivoire – et anglophone – Kenya, Afrique du Sud –, avant de réunir les participants sur le campus d’HEC Paris. Les enseignements sont dispensés sous forme de cours présentiels, de cours en ligne, de visites d’entreprises et de conférences, où interviennent des enseignants d’HEC Paris et des universités partenaires, des experts et partenaires de l’AFD, des acteurs locaux, des alumni HEC, et plusieurs Young Leaders de la French-African Foundation. Les participants sont accompagnés individuellement dans l’élaboration d’un projet et dans le développement de leur capacité de leadership.

Pour Bénédicte Faivre-Tavignot, professeure affiliée et directrice académique du programme à HEC Paris : « Le programme certifiant Lead Campus Sustainable Leadership in Africa doit permettre aux dirigeants actuels etfuturs, d’appréhender la complexité des mutations et des problématiques du continent africain. Il témoigne de la volonté de l’école de contribuer à la transformation de l’Afrique et au renforcement de ses liens avec la France, par le levier de l’entrepreneuriat. »

Christelle Bitouzet, professeure adjointe et également directrice académique du programme, ajoute : « Pour HEC Paris, il était important de proposer un cursus ambitieux, accessible et didactique, apte à former des leaders éclairés et responsables. C’est pourquoi, aux cours en ligne et classiques, s’ajouteront des visites dans chacun des pays hôtes, des conférences propices au débat, ainsi qu’une mise en application des enseignements. Fil conducteur de la formation, ce travail individuel aura pour objectif l’élaboration de nouveaux modèles d’organisations plus performants, plus responsables et plus inclusifs pour un développement durable de l’Afrique. »

Digital Africa et l’amorçage des startup du numérique en Afrique

Digital Africa
Digital Africa

15 millions d’euros pour les startups dans les nouvelles technologies en Afrique

Par l’Agence Française de Développement

Pour faciliter l’accompagnement et le financement des start-up africaines, l’Agence française de développement (AFD) lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros. Un coup d’accélérateur pour tout l’écosystème numérique du continent.

En Afrique comme dans l’ensemble des pays en développement, le secteur privé constitue le principal moteur de la croissance économique. Or, seules 20 % des PME africaines peuvent aujourd’hui prétendre à un prêt bancaire et 87 % des start-up n’ont accès à aucun financement. Ces pépites du numérique, souvent créées en réponse à des besoins locaux peu ou pas comblés, sont pourtant génératrices d’emplois et porteuses de nouveaux modèles économiques. Elles constituent de puissants outils de développement pour l’Afrique.

45 pays d’Afrique concernés

C’est dans ce contexte dynamique que l’AFD lance un fonds d’amorçage de 15 millions d’euros à destination des jeunes pousses numériques africaines, dans le cadre d’Emerging Valley – la plateforme d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille début décembre. Le dispositif d’accompagnement et de financement initié par L’Agence française de développement couvre 45 pays d’Afrique et permettra aux start-up émergentes d’accéder à un soutien financier pouvant aller jusqu’à 300 000 euros via des partenaires locaux de l’AFD. 

La création de ce fonds complète l’offre d’accompagnement et de financement du groupe AFD en faveur des start-up africaines : le Groupe soutient activement l’innovation numérique sur ce continent via des initiatives comme le concours de start-up AFD Digital Challenge, les programmes d’accélération Afric’innov, AFIDBA, et le Social and Inclusive Business Camp (SIBC).

Ce nouveau fonds d’amorçage Digital Africa est également une composante de l’initiative Choose Africa, à travers laquelle le Groupe AFD s’engage à consacrer 2,5 milliards d’euros aux start-up, TPE et PME africaines d’ici 2022.

Accompagnement global


Au coeur de ces dispositifs, Proparco joue un rôle de catalyseur en investissant dans l’écosystème numérique africain. La filiale de l’AFD dédiée au secteur privé s’est par exemple associée, cette année, à un tour de table pour financer le développement de la start-up kenyanne Ajua (anciennement mSurvey). Cet investissement va permettre à cette jeune pousse – spécialisée dans le suivi en temps réel des avis de consommateurs – de renforcer ses infrastructures et ses partenariats et d’étendre ses services hors du Kenya et du Nigeria, où elle est déjà présente.

En Afrique du Sud, la fintech sud-africaine Jumo – qui a développé un service de nano-prêts souscrits sur téléphone portable et contribue ainsi à l’inclusion financière – a également bénéficié en 2018 d’une prise de participation directe de 3 millions de dollars de Proparco. 

Proparco soutient par ailleurs des fonds de capital-risque qui investissent dans des start-up et des PME africaines en phase de croissance. C’est le cas de la société Andela, spécialisée dans la formation de jeunes développeurs informatiques sur le continent, financée par le fonds TLcom TIDE Africa, dans lequel Proparco a investi 5 millions de dollars en 2018. Idem pour Lynk au Kenya, accompagnée par le fonds d’impact Novastar Ventures que soutient la filiale de l’AFD. 

Par l’intermédiaire de fonds partenaires locaux, toutes ces start-up ont accès à des capitaux et bénéficient d’une expertise de qualité, de connaissances locales utiles à leur modèle économique et de formations pour poursuivre leur développement.

Digital Africa
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Éducation : Hé les codeurs, laissez-les enfants en paix !

Une proposition pour l’éducation dans la nouvelle ère numérique.

« J’écris ce document en me basant sur mon expérience de l’enseignement des mathématiques et de la physique dans les écoles secondaires ainsi que sur ma connaissance de l’automatisation et de l’optimisation des processus d’entreprise.

Ce sera un papier non fini jusqu’à fin janvier (?) 2020. J’ai plusieurs idées à mettre en ligne, j’espère que beaucoup d’entre elles seront corrigées, amendées ou validées par les lecteurs… Je m’attends à ce qu’à la fin , après vos commentaires et idées, disposer d’une proposition viable et revisée pour un vrai changement dans l’éducation des enfants à l’ère numérique, pour les enseignants de tous pays. »

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J’ai discuté avec quelques personnes de la manière d’introduire une véritable culture numérique dans les écoles, car ce qui s’y passe est (vraiment) une perte de temps, de ressources … et d’intelligence !

Si vous voulez dégoûter quelqu’un de l’informatique, envoyez-le à un « cours d’informatique » dans une école primaire ou secondaire …

(La plupart …) les enseignants passent leur temps à faire écrire un texte dans un éditeur de texte (LibreOffice/Word) (ou autre) en gras, en italique ou centrer une phrase !

Années après années … Rien ne change.

Vraiment ennuyeux et obsolète. 🙁

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Quelle pourrait être la meilleure chose à enseigner aux enfants (de 5 à 18 ans) pour les aider dans cette ère numérique ?

Les personnes travaillant dans la technologie que j’ai rencontrées ont les mêmes opinions : « Commencez par enseigner le code aux enfants. »

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Proposition

J’ai une autre proposition …

Pour moi, c’est comme essayer d’enseigner la chimie du ciment avec l’intention de construire une brique.

Il y a de nombreuses raisons de ne pas le faire, nous sommes d’accord pour ce cas spécifique.

Mais pour ce qui est du numérique, c’est exactement ce qui se passera si aujourd’hui nous enseignons notre ancienne et mourante méthode et langages de programmation aux enfants.

L’informatique (disons les technologies de l’information) est vaste et en constante transformation.

La façon dont nous codons aujourd’hui sera obsolète très rapidement (plus vite que par le passé).

À cause de l’IA. Du code généré par l’intelligence artificielle.

C’est pourquoi, je pense qu’enseigner aux enfants comment nous codons aujourd’hui avec les langages de 4e génération est une perte de temps.

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Et cela ne les aidera pas à se préparer pour l’ère de l’IA à venir.

Parce que la plupart des programmes dans 5 ou 10 ans seront générés par l’IA comme je l’ai dit.

Pour construire une application , les programmeurs du futur utiliseront des agents AI: le besoin de code bas niveau restera mais ce sera rare et l’affaire de certains spécialistes …

Ils parlerontcombineront et exécuteront des agents IA d’une manière plus naturelle.

Donc, à mon avis, la meilleure façon sera d’enseigner comment bien définir un besoin, poser les bonnes questions et modéliser les réponses. Comme s’ils collaboraient avec des agents numériques …

Le changement est urgent

Et nous manquons de temps …

Notre système éducatif est une sorte d’image en noir et blanc dans un monde de couleurs.

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Il a été conçu dans le monde entier pour générer une main-d’œuvre industrielle de troisième génération dont les principales compétences ont été utilisées pour bâtir l’économie actuelle.

Ces industries (pas seulement les usines …) ont été conçues en utilisant des procédures linéaires.

L’automatisation des tâches de production est assez simple. Voilà ce qui s’en vient … Tous les développeurs actuels travaillent même s’ils ne le savent pas, pour créer les modules du futur « monde procédural » automatisé.

Une fois que nous aurons atteint un certain niveau d’automatisation, les emplois que nous connaissons disparaîtront comme dans le jeu Tetris.

La seule raison qui ralentit la disparition des emplois est que les travailleurs n’ont pas appris à faire abstraction de leurs processus métier. Ils ne sont donc pas vraiment utiles pour aider dans ce processus d’automatisation. (* voir le commentaire)

Dieu merci ! : o)

Mais l’automatisation mondiale viendra. Nous ne pouvons pas l’arrêter.

La nouvelle ère à venir a le rythme du numérique.

Nous ne pourrons pas rivaliser avec le code généré par l’IA en termes de précision et de complexité …

Donc, essayer de faire écrire aux enfants leur premier « Hello world » est peut-être drôle (pas aussi … comme le pensent de nombreux évangélistes du code : p). Demandez aux enfants …) mais ce n’est pas efficace si nous voulons les préparer pour le futur (proche) de la science et la technologie et du numérique.

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Que faire ?

Il existe de nombreuses possibilités, mais voici quelques idées que j’ai en tête. La plupart sont discutables et je serai heureux d’être mis au défi.

Les écoles ne devraient plus être un endroit où vous allez pour obtenir des réponses aux questions que vous n’avez pas posées. Les enfants devraient apprendre à mieux définir un besoin et à poser des questions pour résoudre des problèmes.

La résolution des problèmes sera la clé.

Aujourd’hui, tous les cours se concentrent sur les détails qui perdent les enfants parce qu’ils ne savent pas comment relier les points … Chaque sujet semble être différent des autres. Nous devons encourager une approche transdisciplinaire. Une méthode holistique. Mais cela nécessitera une perturbation énorme et complète du système éducatif. Je ne suis pas sûr que notre génération en soit capable. Peut-être sur deux générations … 😉

Restons pragmatiques.

Il y a trois piliers dans ma proposition pour les enfants de 5 à 18 ans.

  1. Le minimum de connaissances nécessaire : quel type de corpus nous devons enseigner pour aider la génération future ?
  2. L’enseignement de l’abstraction des processus: comment les aider à devenir des acteurs à part entière de l’entreprise automatisée …?
  3. La créativité (pas la science) comme apprentissage-clé : la science en particulier les mathématiques sont utilisées dans la plupart des systèmes éducatifs dans le monde jusqu’à présent, pour orienter les enfants. Ceci détermine très bientôt (trop tôt à mon humble avis) le destin  professionnel de millions d’êtres. Mais en fait, c’est une véritable cause de douleur et de frustration pour beaucoup. Et ce n’est pas vraiment efficace. Et ce ne sera pas si utile pour l’ère à venir. J’expliquerai mon idée la prochaine fois.

/ EOF 01/20/20 janvier 16h14 Fuseau horaire de Genève.

>> Internet en tant que matière, l’utilisation des réseaux sociaux en classe, la vie numérique, la vie privée, les technologies financières, la réalité virtuelle et augmentée en classe, les neurosciences pour les enfants, l’iot, l’intelligence artificielle pour les classes primaires et plus…

Kinshasa Digital lance une Fabrique Simplon en RDC

Kinshasa Digital ouvre une nouvelle Fabrique Simplon à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Prochaine étape : le lancement de deux référentiels dès le 20 janvier, à savoir référent·e digital et développeur·se web et web mobile, en partenariat avec Orange, Facebook, Texaf, l’Ambassade de Suisse et l’Ambassade de France en République Démocratique du Congo.

La sélection des apprenant·e·s de la première promotion de la Kinshasa Digital Academy a débuté, avec 40 places disponibles pour presque 1000 candidatures.

Les actions de Facebook sur l’Afrique en 2019

Facebook Afrique
Facebook Afrique

Facebook a publié un aperçu de son année 2019, qui présente une partie de ses investissements au cours des douze derniers mois en Afrique subsaharienne. En accord avec sa mission, qui est de donner à tous la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde ; tout au long de l’année Facebook a renforcé son soutien et sa présence auprès de l’écosystème des développeurs, entrepreneurs, créateurs et de nombreuses autres communautés sur le continent africain.

En 2019, l’engagement de Facebook en Afrique subsaharienne a représenté:

  • Plus de 7 000 femmes entrepreneurs à travers toute l’Afrique subsaharienne formées aux outils numériques ;  
  • 79 rencontres des cercles de leaders de communauté auxquelles ont assisté plus de 2 650 personnes ; 
  • 45 Cercles des Développeurs, avec des cercles maintenant dans 17 pays africains et regroupant plus de 70 000 membres ;
  • La tenue de la toute première conférence iD8 à Nairobi avec la participation de plus de 400 startups et développeurs africains ;
  • Le lancement du programme Boost Avec Facebook dans six pays en Afrique francophone ;
  • L’extension du programme de vérification des faits par des tiers à 10 pays supplémentaires en Afrique sub-saharienne ;
  • L’annonce de la création des cartes de densité de population en Afrique les plus détaillées au monde, créées par des chercheurs en intelligence artificielle de Facebook pour aider les organismes d’aide humanitaire et de secours ; 
  • … et bien plus encore.

« L’Afrique compte énormément pour Facebook, et nous sommes déterminés à investir dans sa jeunesse, ses entrepreneurs, ses industries créatives, son écosystème technologique ainsi que dans ses nombreuses autres communautés. Notre bilan de l’année 2019 met en lumière quelques-uns de ces investissements et l’impact que nous avons pu avoir ici dans la région. Je suis enthousiasmée par les perspectives d’avenir pour Facebook et notre famille d’applications ici en Afrique, ainsi que par le potentiel de ce continent jeune, mobile et dynamique. Je suis impatiente de pouvoir créer de nouveaux partenariats en 2020 et au-delà », a commenté Nunu Ntshingila, directrice régionale de Facebook pour l’Afrique. Consultez l’infographie Facebook en Afrique pour en savoir plus sur les projets et les réalisations de Facebook en Afrique subsaharienne en 2019.

Le rapport Facebook Afrique 2019

Combler le fossé numérique de l’Afrique

Population et fibre optique en Afrique
Population et fibre optique en Afrique

En 2000, la bande passante internationale du continent africain était inférieure à celle du Luxembourg (a). Vingt ans plus tard, malgré d’indéniables progrès, l’essentiel de l’Afrique est toujours déconnecté du reste du monde et des pans entiers de la population ne peuvent pas profiter pleinement des avantages de la connectivité.

Cent milliards de dollars : c’est le montant des investissements nécessaires pour garantir un accès universel à l’internet en Afrique d’ici 2030, selon un nouveau rapport (a) appelant à des mesures urgentes pour combler le retard de connectivité du continent. Un défi redoutable quand on sait qu’un tiers environ des habitants d’Afrique subsaharienne sont encore hors de portée des signaux mobiles à large bande. Pour atteindre cet objectif, le rapport (a) estime qu’il faudrait déployer au bas mot 250 000 kilomètres de fibre optique et créer près de 250 000 nouvelles stations de base 4G. Il faudra également faire preuve d’inventivité, insiste le rapport, pour les zones rurales isolées où les réseaux mobiles traditionnels restent inaccessibles. Alors que le constructeur aéronautique SpaceX a fait le pari du satellite et vient d’annoncer son intention de proposer une connexion haut débit via sa constellation Starlink dès le début de l’année 2020 — et envisage, à terme, d’offrir ce service en Afrique — d’autres opérateurs testent des solutions d’extension par drones et par ballons (a).

L’idée de cartographier les infrastructures numériques de l’Afrique fait son chemin, pour la simple raison qu’une carte vaut des milliers de discours. Pour universaliser l’accès sur le continent, il faut repérer les trous dans le maillage et suivre le déploiement des infrastructures numériques. Seule une représentation visuelle des lieux raccordés au réseau dorsal terrestre en fibre optique permettra d’avoir une idée précise de l’état de la connectivité en Afrique. La superposition des données démographiques (a) fournies en libre accès par le Centre commun de recherche de l’Union européenne et des données sur les réseaux en fibre optique (a) du Network Startup Resource Center permet un début de reconnaissance des besoins et de l’avancement de l’accès universel (voir la carte). Elle permet aussi de montrer que 45 % environ des Africains vivent à plus de 10 kilomètres d’une infrastructure réseau en fibre optique — soit plus que n’importe où ailleurs dans le monde.
 

Fibre optique en Afrique - Densité moyenne de population (habitants/km²)


Cette carte constitue un précieux point de départ, même si elle ne dresse pas forcément un tableau exact de l’état actuel de la connectivité en Afrique ni des données en temps réel sur le déploiement des câbles. Il faut souligner que l’indicateur de proximité des infrastructures numériques ne garantit pas la qualité de la connexion internet, la vitesse du débit ni même le taux de souscription. De nombreux autres obstacles à l’accès persistent, comme le coût (des services et des appareils), l’environnement réglementaire et budgétaire, la maîtrise des compétences numériques, le sexe et l’âge des utilisateurs, leur niveau d’instruction, etc. Mais les trous de la couverture haut débit étant une contrainte majeure, nous leur accordons la priorité.

Par ailleurs, la pénétration d’internet en Afrique concerne essentiellement les connexions mobiles, et la qualité du débit 3G ou 4G dépend de l’endroit où l’on se trouve. Lorsque les antennes-relais de téléphonie mobile ne sont pas reliées à la fibre (mais connectées au réseau par un faisceau hertzien ou un satellite), la vitesse et la capacité du signal sont en général limitées à 2,5G, ce qui interdit de parler de « haut débit ». En outre, notre carte représente les réseaux de fibres optiques terrestres et sous-marins existants et en construction. Un traitement supplémentaire serait nécessaire pour visualiser les réseaux opérationnels.

Ces données suggèrent cependant plusieurs pistes à explorer : elles mettent certes en évidence les endroits où les habitants sont les plus mal lotis et nécessitant donc des investissements, mais les opérateurs seront probablement plus intéressés par les zones densément peuplées que par les zones blanches. Les nouveaux investissements ne feront donc que dupliquer des opérations existantes au lieu de combler les trous. D’où la nécessité d’une intervention publique, comme par exemple le financement de l’accès universel. Mais des efforts doivent probablement aussi être consentis sur le front des données : rares sont les informations fiables et les relevés actualisés des infrastructures numériques et, quand ils existent, ils sont souvent incompatibles avec un traitement informatisé. Si les infrastructures numériques faisaient partie du domaine public, alors les utilisateurs et les investisseurs dans d’autres secteurs de l’économie pourraient s’y appuyer. Il faudrait pour cela établir des cartes régionales des infrastructures numériques, afin de disposer en temps réel d’informations sur le fonctionnement et l’état du réseau. L’efficacité de la planification et des investissements passe par une cartographie plus fine.

Notre petite équipe, composée de spécialistes du développement numérique investis dans l’Initiative en faveur de l’économie numérique en Afrique (a) et d’experts de l’analyse des données géographiques, s’est donc lancée dans un nouvel exercice : superposer d’autres séries de données — comme les informations sur l’éclairage nocturne provenant des satellites de télédétection — et appliquer des techniques d’apprentissage automatique pour avoir à une compréhension toujours plus précise des besoins de connectivité. Nous travaillons également sur des données nationales, afin de proposer une analyse visuelle plus détaillée des besoins et des zones blanches dans certains pays. Clairement, pour repérer les stations de base mobiles déjà raccordées à la fibre, nous allons devoir superposer les cartes des réseaux en fibre optique et celles des antennes-relais. Nous espérons que nos travaux aideront les opérateurs privés, les gouvernements et les partenaires du développement à raccorder progressivement l’ensemble du continent africain au reste du monde.

Avec La Banque Mondiale

Nappy Tunzi

Miss Univers 2019 Zozibini Tunzi est nappy. Triomphe de la beauté naturelle noire, pour la première fois dans un concours international.

Cette victoire sud-africaine signe un courage politique et une campagne hautement stratégique.

* Etre soi-même, c’est écrire le récit authentique de ses racines, de ses parents, de sa légende intime.

* Visibilité = Responsabilité : parler aux enfants dans les écoles, interpeller les grands aux Nations unies.

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Afrique déchaînée

Enjaillement géant pour les 30 ans d’Africolor avec les deux grosses gâchettes du beat-radio, le ‘pape’ Soro Solo et le ‘nonce défourailleur’ vladimir cagnolari, mon camarade des ondes lointaines.

Imaginons l’Afrique millésime 2079, quand la boussole de la puissance aura tourné, pour une fête avec nos amis migrants venus du nord, accueillis au palais de la Porte-Dorée, là même où les pauvres furent riches de leurs exotismes.

Avec encore Hortense Volle, BINDA NGAZOLO, Michelle Soulier et Benjamin Sarralié. Au Musée national de l’histoire de l’immigration

http://www.africolor.com/2079-lafrique-dechainee-03/

Garantir l’accès au haut débit pour tous

Haut débit - La fibre
Haut débit - La fibre

Alors quemoins d’un tiers des Africains sont actuellement connectés à l’internet haut débit, le montant des investissements nécessaires pour garantir un accès universel, abordable et de qualité sur l’ensemble du continent d’ici 2030 s’élève à 100 milliards de dollars. Tel est le constat d’un nouveau rapport présenté à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale, qui plaide pour des mesures urgentes afin de combler le retard en matière de connectivité et définit une série d’étapes à suivre pour réaliser cet objectif ambitieux.

Fruit des travaux du Broadband for All Working Group*, le rapport propose un éclairage concret et des pistes pour parvenir à cet objectif, dont un plan d’action détaillé. Garantir un accès universel au haut débit signifie, pour les pays africains, connecter plus de 1,1 milliard d’individus supplémentaires. Une ambition qui exigera des efforts inédits et concertés des gouvernements, du secteur privé, des partenaires du développement et de la société civile. Mais, selon le rapport, l’investissement en vaut la peine.

« Cette stratégie numérique est avant tout une stratégie de soutien à la croissance et à l’emploi, explique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructuresEnviron 450 millions de personnes devraient rejoindre les rangs de la population active en Afrique entre 2015 et 2035. Si les tendances actuelles perdurent, moins d’un quart d’entre elles décrocheront un emploi stable. L’extension de l’accès à l’internet va permettre de créer des millions de débouchés. »

Alors que le nombre de raccordements au haut débit en Afrique a franchi la barre des 400 millions en 2018 (soit pratiquement 20 fois plus qu’en 2010), le taux de pénétration de la 3G et de la 4G n’atteint que 25 % en moyenne. Et la couverture haut débit mobile ne dépasse pas les 70 % de la population africaine. Même en Afrique du Nord, les marges de croissance sont considérables, les réseaux 4G ne desservant que 60 % environ de la population. L’accélération indispensable de la transformation numérique de l’Afrique est confrontée à d’autres obstacles, notamment le manque de fiabilité et le coût des raccordements à l’électricité.

Selon le rapport, près de 80 % du total des investissements nécessaires sont directement liés au déploiement et à l’entretien des réseaux large bande. Mais connecter les populations actuellement privées d’accès à l’internet haut débit ne se limite pas aux seules infrastructures : environ 20 % des investissements concernent le développement des compétences numériques des usagers et la création de contenu local, sachant qu’entre 2 et 4 % des investissements devront par ailleurs viser la mise en place d’un cadre réglementaire adapté. Alors que le secteur privé a été à l’origine des initiatives les plus réussies en matière de haut débit, les organismes publics ont un rôle crucial à jouer, qu’il s’agisse de réglementer le secteur, pallier les éventuelles défaillances du marché ou installer les conditions propices à un accès ouvert et concurrentiel.

« Le développement de l’accès internet et de la couverture réseau ne progresse pas dans une grande partie de l’Afrique. Parallèlement, dans un grand nombre de pays, le prix du service est de plus en plus onéreux. L’amélioration de l’inclusion numérique passe par une collaboration plus efficace et capable de sortir des sentiers battus, plaide Doreen Bogdan-Martin, membre de la « commission  sur le haut débit pour le développement durable » et directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. Nous devons mobiliser toutes nos forces et toute notre expertise. Les gouvernements peuvent pour leur part adopter des politiques de soutien aux nouvelles technologies, aux nouveaux modèles économiques et aux investissements. Des politiques adaptées inciteront alors le secteur privé à déployer les infrastructures nécessaires et à explorer de nouvelles technologies et applications qui alimenteront la demande. »

Pour connecter les 100 millions d’individus vivant en milieu rural et dans des zones isolées, hors de portée des réseaux mobiles traditionnels, il va falloir mobiliser le secteur privé, recourir à des modèles commerciaux innovants et déployer des technologies alternatives, à l’image des solutions fondées sur le satellite ou le wifi, poursuit le rapport.

« Soyons réalistes : aucun acteur ne pourra, seul, atteindre l’objectif de 2030 et supporter les 100 milliards de dollars d’investissements nécessaires. Toutes les parties prenantes doivent s’entendre et collaborer pour parvenir à garantir à tous les Africains l’accès à une connexion internet abordable », souligne Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. Sont concernés : l’Union africaine et les communautés économiques régionales ; les États africains et leurs organismes publics d’investissement ; les organismes sectoriels de réglementation ; les banques multilatérales et régionales de développement ; les Nations Unies et les autres organismes de développement ; le secteur privé ; les groupes issus de la société civile ; et les organisations non gouvernementales.

*Piloté par la Banque mondiale, le groupe de travail Broadband for All: A Digital Moonshot Infrastructure for Africa a été constitué en 2018 sous l’égide de la « commission sur le haut débit pour le développement durable » avec, pour mission première, d’estimer les besoins d’investissement et de préparer une feuille de route pour améliorer la connectivité et instaurer une couverture universelle en Afrique. Ce rapport s’appuie sur l’expertise des commissaires et d’experts du monde entier.

À propos de la Commission sur le haut débit pour le développement durable :

L’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont créé en 2010 une « Commission sur le haut débit pour le développement numérique », dans l’objectif d’inscrire cet enjeu à l’ordre du jour de la communauté internationale et de développer l’accès au haut débit dans chaque pays pour pouvoir accélérer la réalisation des objectifs nationaux et internationaux de développement. Avec l’adoption des Objectifs de développement durable des Nations Unies en septembre 2015, cette commission a évolué pour devenir la « Commission sur le haut débit pour le développement durable » afin de mettre en avant et documenter l’importance des TIC et des technologies haut débit pour le développement durable. Elle est composée de hauts dirigeants d’entreprises du secteur, de hauts responsables publics et de représentants de gouvernements, ainsi que de membres d’organismes internationaux, des milieux académiques et d’organisations œuvrant pour le développement.

Télécharger le rapport :

https://www.broadbandcommission.org/Documents/working-groups/DigitalMoonshotforAfrica_Report.pdf

15 millions d’euros dédié aux start-up africaines

AFD - Agence Française de Développement
AFD - Agence Française de Développement

Le groupe Agence française de développement (AFD) lance un nouveau fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines

– Doté de 15 millions d’euros et dédié aux jeunes entreprises innovantes en Afrique, le nouveau fonds d’amorçage vise à faire émerger des start-ups africaines à impact positif, créant de la valeur pour l’économie comme la société. 

– Ciblant les start-ups numériques en début d’activité, les incubateurs, hubs et accélérateurs et déployé par des partenaires locaux du groupe AFD, ce dispositif d’accompagnement et de financement couvre 45 pays d’Afrique, pour un soutien financier pouvant atteindre 300 000 euros.

– En complément de la plateforme associative Digital Africa, ce dispositif est une composante de l’initiative Choose Africa par laquelle le Groupe AFD s’engage à consacrer 2,5 milliards d’euros aux start-up et PME africaines d’ici 2022.

Le Groupe AFD lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros pour financer et accompagner les start-ups numériques. Ces entreprises innovantes, qui présentent un réel potentiel en termes de création d’emplois et d’impact pour le développement, souffrent aujourd’hui d’un manque de financements, en particulier aux premiers stades de leur développement.

Ce fonds d’amorçage complète l’offre mise en œuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur le continent pour financer et accompagner les start-up et PME africaines. Il a été lancé le 4 décembre à l’occasion d’Emerging Valley, le hub d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille.    Un fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up numériques africaines   Aujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et 87% des startup n’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce fonds est de soutenir l’émergence et le développement de jeunes entreprises innovantes en Afrique.   

Le fonds d’amorçage doit permettre :

– d’améliorer l’accès aux financements des start-up dès le début de leur activité

-d’appuyer de manière durable la création d’un environnement propice à l’innovation numérique, à l’entreprenariat et aux investissements en soutenant les incubateurs, hubs et accélérateurs.

L’objectif : soutenir l’innovation africaine, en faveur d’entreprises à impact positif. Proposer un dispositif de financement adapté aux besoins des start-up permet aux jeunes pousses de développer leur service, et de manière indirecte, de créer un environnement propice à l’innovation et à l’entreprenariat sur le continent africain. Le dispositif d’amorçage ciblera les projets de start-up à impact positif, en cohérence avec l’action de l’Agence française de développement, qui œuvre notamment pour l’action climatique et le lien social dans les pays du sud.

« Action climatique, développement durable, lien social… Ce nouveau fonds a pour vocation de stimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Par cet accompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovation non seulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis au service des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, un meilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes« . Déclare Bertrand Walckenaer, Directeur général délégué de l’Agence française de développement.

Choose Africa
Choose Africa de l’Agence Française de Développement

Papillon

Vous connaissez l’effet papillon burkinabè ? La surmultipliée de la goutte d’eau dans l’océan ? Allons donc voir l’expo d’art « Un nouvel équilibre » au Village suisse-Paris, lieu de mémoire des chalets valaisans de l’Expo universelle de 1900, et en creux, des zoos d’humains soudanais (aïe!).

Concue par la jeune agence Wasanii Ya Leo de Cindy Olohou, un œil déjà très instruit, ‘A New Balance’ présente une palette de six artistes à suivre : Jean-Baptiste Joire, Geordy Zodidat Alexis, Cléophée Moser, Rahma Naili, Precy Noumbi et Charlotte Yonga.

Et c’est donc comme tordre le bras de l’histoire ancienne en ce lieu, une audace affranchie, un banquet pluriel garni d’images, de couleurs, de formes, fulgurances inquiètes d’un monde en archipel. Vous serez invités à un petit don volontaire, le prix de l’émotion artistique, pour aider l’association The Era Of AfricaSofiane OUBELA – à boucler le financement de ‘Light Up Africa’ (… anglobish pseudo-moderne), consistant à fournir des lampes solaires LAGAZELArnaud Chabanne – aux villages de la province de Kadiogo. Boucle bouclée, l’art et la lumière étant associés depuis les gravures rupestres.

Microprojets et sport en Afrique

Lauréats Sport & Développement - ONG La Guilde
Lauréats Sport & Développement - ONG La Guilde

L’ONG La Guilde Européenne du Raid à lancé en janvier 2019 une nouveau programme d’incubation de projets en Afrique Sport & Développement en partenariat avec l’Agence Française de Développement


Ces microprojets visent à utiliser et valoriser le sport en levier de thématiques comme la santé, l’éducation, l’entrepreneuriat ou l’énergie. Et dans le domaine de l’incubation de projets en Afrique La Guilde dispose de plus de 38 années d’expérience grâce à un de ses programmes, l’Agence des Micro Projets.

Découvrez les lauréats du premier appel à projets Sport & Développement. Des financements sous forme de don allant de 2 000 à 20 000 euros sont accordés.

Le Comité de sélection de l’appel à projets Sport & Développement – Été 2019 s’est déroulé le jeudi 21 novembre. Le Jury, composé des équipes de Sport & Développement et d’expert-e-s externes, ont ainsi sélectionné 11 projets

Ces projets sont répartis entre 7 pays, avec une majorité au Sénégal suivi de près par le Burkina Faso et le Kenya.
Les sports utilisés sont variés puisqu’on y retrouve : de la course à pied, du rugby, du football, du cécifoot, du skateboard, du basketball, de l’escrime et de l’activité multisports.
Tous sont au service du développement avec un impact sur l’éducation, la santé, l’égalité femmes-hommes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance et la cohésion sociale.

Les prochaines sessions d’appel à projets Sport & Développement sont déjà ouvertes sur le Portail Solidaire. Retrouvez les infos également sur www.sportdeveloppement.org !

Découvrez ci-dessous les lauréats Sport & Développement

Antenna France
– Projet : EcoTrail d’Agou au Togo
– Pays : Togo
– Sport : Course à pied
– Thématique principale : Sport, santé et bien-être
– Dotation Sport & Développement : 17 727 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 30 527 €.

Terres en Mêlées
– Projet : Rugbyna Faso
– Pays : Burkina Faso
– Sport : Rugby
– Thématique principale : Sport et éducation
– Dotation Sport & Développement : 20 000 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 49 367 €

Association Denro
– Projet : Boomerang par le sport à Koudougou
– Pays : Burkina Faso
– Sport : Football
– Thématique principale : Sport et éducation
– Dotation Sport & Développement : 19 733 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 26 311 €

Entraide Guinée
– Projet : Accès au sport et initiation au cécifoot pour les élèves non-voyants de Guinée
– Pays : Guinée
– Sport : Cécifoot
– Thématique principale : Sport et handicap
– Dotation Sport & Développement : 7 100 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 11 500 €

Board Spirit Marseille
– Projet : Skateboard et intégration sociale au Ghana
– Pays : Ghana
– Sport : Skateboard
– Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes
– Dotation Sport & Développement : 20 000 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 31 050 €

Big Bang Ballers France
– Projet : Louga Playground
– Pays : Sénégal
– Sport : Basketball
– Thématique principale : Sport et éducation
– Dotation Sport & Développement : 10 000 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 22 610 €

Association SOS Casamance
– Projet : Construire le mur du terrain de sport du village de Diabir
– Pays : Sénégal
– Sport : Multisports
– Thématique principale : Sport et éducation
– Dotation Sport & Développement : 17 000 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 23 050 €

Association Pour le Sourire d’un Enfant
– Projet : Escrime, Justice réparatrice et Mineur-e-s en détention au Sénégal
– Pays : Sénégal
– Sport : Escrime
– Thématique principale : Sport et inclusion sociale
– Dotation Sport & Développement : 19 229 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 34 869 €

Futbol Mas France
– Projet : Autonomisation communautaire du programme de protection de l’enfance Futbol Mas au sein du bidonville de Mathare, Nairobi, Kenya
– Pays : Kenya
– Sport : Football
– Thématique principale : Sport et cohésion sociale
– Dotation Sport & Développement : 19 929 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 30 849 €

A Human Rainbow
– Projet : Une montagne d’ordures qui disparait et des étoiles qui brillent
– Pays : Kenya
– Sport : Football
– Thématique principale : Sport et éducation
– Dotation Sport & Développement : 19 800 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 28 050 €

Hippos Camp France
– Projet : Promotion et Intégration des filles par le rugby au Mali
– Pays : Mali
– Sport : Rugby
– Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes
– Dotation Sport & Développement : 8 600 €
– Budget total (Hors Valorisations) : 13 541 €

Lauréats Sport & Développement - ONG La Guilde
Lauréats Sport & Développement – ONG La Guilde

La Côte d’Ivoire dans les EnR avec Scaling Solar

Le Groupe de la Banque mondiale avec travers son programme Scaling Solar, et le gouvernement de la Côte d’Ivoire ont signé un accord visant à aider la Côte d’Ivoire à développer son offre d’énergie propre, fiable et abordable et à atteindre son objectif de produire 42% au moins de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2030.

En vertu de cet accord, la Société Financière Internationale (IFC), un membre du Groupe de la Banque mondiale, apportera ainsi son expertise à la Côte d’Ivoire, l’une des principales économies d’Afrique de l’ouest, pour l’aider à produire 60 mégawatts d’énergie solaire raccordés au réseau, par le biais de deux projets de partenariat public-privé (PPP) qui permettront d’alimenter en électricité des milliers de foyers et d’entreprises dans le pays. 

Abdourahmane Cissé, Ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables de la Côte d’Ivoire, a déclaré : « Développer et diversifier nos sources d’énergie est une priorité absolue pour la Côte d’Ivoire, d’autant plus que nous développons notre économie et nous augmentons aussi le nombre de pays vers lesquels nous exportons de l’électricité. En accord avec nos engagements en matière de lutte contre le changement climatique pris au cours de la COP21, Scaling Solar nous aidera à exploiter nos ressources solaires abondantes et à fournir de l’énergie propre aux Ivoiriens, et en particulier à ceux vivant dans les zones rurales ».

Pour sa part, Aliou Maiga, directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, a affirmé : « Scaling Solar est devenu une référence en Afrique et a permis des avancées considérables en matière de développement d’énergie solaire, tout en réduisant constamment son coût. Ce programme du Groupe de la Banque mondiale aidera la Côte d’Ivoire à diversifier ses sources de production d’électricité, ouvrant ainsi de nouveaux marché pour la production et la distribution d’énergie propre, et fournissant une énergie propre et abordable à la principale économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ».

Dans le cadre de l’accord, Scaling Solar appuiera le développement, l’adjudication et le financement de deux projets de centrales solaires. La Côte d’Ivoire dispose du troisième plus grand système électrique d’Afrique de l’ouest avec une capacité de production installée de 2200 mégawatts (MW).

La réalisation de ces deux centrales solaires photovoltaïques viendra s’ajouter à d’autres projets solaires prévus pour aider la Côte d’Ivoire à atteindre son objectif de production de 400 mégawatts d’énergie solaire d’ici à 2030, contribuant ainsi à réduire les impacts du changement climatique.

La Côte d’Ivoire rejoint la Zambie, le Sénégal, le Togo, Madagascar et l’Ouzbékistan comme membre du programme Scaling Solar, qui fournit un ensemble de conseils de structuration des transactions, de documents de projet, des produits de gestion des risques, de financements et d’assurance pour soutenir le développement des projets d’énergie solaire.

Le programme Scaling Solar est appuyé par Power Africa de l’USAID, le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, le Ministère des Affaires étrangères du Danemark et le DevCo (Infrastructure Development Collaboration Partnership Fund). Pour plus d’informations, veuillez visiter le site www.scalingsolar.org.

IFC en bref IFC, une organisation sœur de la Banque mondiale et un membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution internationale de développement exclusivement dédiée au secteur privé sur les marchés émergents. Nous travaillons avec plus de 2000 entreprises dans le monde, en utilisant notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des marchés et des opportunités là où elles sont les plus nécessaires. Au cours de l’exercice fiscal 2019, nous avons apporté plus de 19 milliards $ de financement à long terme aux pays en développement, en exploitant le pouvoir du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée.

Respecter les aninaux

cruauté animaux Afrique
cruauté animaux Afrique

Si les pratiques des abattoirs français sont désormais scrutées par les médias et les ONG, une partie du cheptel national est abattue hors de tout contrôle : les 80 000 bovins et ovins exportés chaque année hors d’Europe. Destination : l’Algérie, le Liban, le Maroc, la Tunisie ou Israël, où l’absence d’infrastructures et/ou de lois de protection animale conduit à des scènes d’abattage d’une violence inouïe. À la suite des images filmées par Animals International montrant l’abattage de bovins français au Maroc et au Liban, WELFARM et cinq autres ONG françaises réclament l’arrêt des exportations d’animaux vivants vers les pays tiers. (Télécharger la vidéo) 

Suspendre les animaux par les pattes, leur enfoncer les doigts dans les orbites, les ligoter, leur cisailler la gorge, les laisser se débattre la tête à moitié tranchée sont des pratiques courantes dans les abattoirs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient où l’association Animals International enquête -vidéos à l’appui- depuis dix ans. Or, en 2018, la France y a exporté 83 914 bovins et ovins, principalement vers l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban et Israël. Dans une vidéo filmée par Animals International et diffusée aujourd’hui par WELFARM, une vache laitière réformée d’un élevage de l’Ain se retrouve ainsi dans un abattoir marocain, errant au milieu des carcasses, trébuchant sur des cadavres sans tête. Après une journée dans cet enfer, elle sera finalement ligotée, projetée au sol et égorgée. Un jeune taureau né dans un élevage des Ardennes se retrouve quant à lui suspendu par une patte dans un abattoir libanais. Sur les images, on voit l’abatteur lui enfoncer les doigts dans les orbites avant de l’égorger. Tous deux portent à l’oreille une boucle d’identification commençant par « FR ».

Illégal en France, mais acceptable à l’étranger ?

« En France, ces pratiques seraient pénalement condamnables, pourtant nous expédions chaque semaine, par cargos entiers, des animaux vers des pays où elles sont monnaie courante. Autrement dit, nous cautionnons à l’étranger des choses que nous interdisons sur notre propre territoire. C’est une hypocrisie que la France ne peut plus se permettre », dénonce Adeline Colonat, chargée de la campagne contre l’export d’animaux vivants chez WELFARM. Qu’il s’agisse du Code rural1, de l’Arrêté de 1997 relatif aux conditions de mise à mort des animaux2 ou de la réglementation européenne en matière d’abattage3, tous les textes en vigueur en France s’opposent à ces pratiques. La France exporte des animaux vers des pays dont la majorité des abattoirs n’ont pas les infrastructures nécessaires pour respecter les normes établies par l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE)4. Ces normes sont pourtant censées servir de base aux accords commerciaux entre pays.  

À la clé, 118 millions d’euros pour la France en 2018

Pour la France, l’opération est gagnante : l’exportation de bovins vivants vers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient lui a rapporté 118 520 854 d’euros en 20185. Et la demande explose. L’année dernière, les pays tiers du pourtour méditerranéen ont importé 2,8 millions de bovins vivants, soit deux fois plus qu’en 20126. En 2017, la France a exporté 11 400 bovins vers le Maroc contre 4 134 en 2012. Vers le Liban, les exportations sont passées de 8 877 têtes à 13 815. Le marché israélien vient, quant à lui, de s’ouvrir avec 17 336 agneaux français importés en 2018.7

Pourquoi transporter des animaux alors que l’on peut transporter de la viande ?

« La vision de ces animaux français torturés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est impossible à supporter, témoigne Gabriel Paun, directeur européen d’Animals International. Nous avons affaire aux industries les plus terribles au monde. Le Gouvernement français doit cesser les pourparlers sans fin et prendre des décisions fermes et bienveillantes pour mettre fin à ces maltraitances. Concrètement, il doit remplacer les exportations d’animaux vivants par celles de viande. »  

Pour WELFARM, il est en effet urgent de remplacer le transport d’animaux vivants par celui des carcasses. Les infrastructures existent déjà : Algérie, Maroc, Liban, Israël, tous les pays vers lesquels la France exporte des animaux importent déjà de la viande. L’Algérie a par exemple importé 63 000 tonnes équivalent carcasses (tec) de viande de bœuf en 20179. Mettre un terme au transport d’animaux vivants aurait même des bienfaits pour l’environnement. Une étude menée en 2017 par l’Université de Weningen et mandatée par Eurogroup For Animals a en effet calculé que transporter des carcasses plutôt que des animaux pourrait, dans certains cas, réduire de 42 % les coûts et les émissions de CO2.10

Des vétérinaires qui s’opposent au départ des camions 

De plus en plus de voix s’élèvent contre ce commerce. En février 2019, les offices vétérinaires de trois districts allemands se sont opposés au départ de camions de bovins vers les pays tiers (notamment des vaches gestantes vers l’Ouzbékistan), au motif que cela pouvait être assimilé à de la cruauté envers les animaux. En février, les députés européens ont remis un rapport8 à la Commission européenne dans lequel ils observent que l’abattage dans certains pays tiers engendre « des souffrances aiguës et prolongées » et viole régulièrement les normes internationales établies par l’OIE. C’est pourquoi ils appellent la Commission et les États membres à favoriser une transition vers le transport de carcasses.

Sept ONG demandent au Premier ministre l’arrêt des exportations d’animaux vers les pays tiers 

« Quels que soient les intérêts économiques en jeu, si un pays n’a pas la réglementation et les infrastructures nécessaires pour garantir des normes équivalentes à celle de l’Europe en matière de transport et d’abattage, alors la France ne doit plus lui vendre d’animaux vivants », résume Adeline Colonat. Dans une lettre adressée ce jour au Premier ministre, WELFARM, Animals International, L214, CIWF, la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences et Eurogroup for Animals- lui demandent d’une seule voix, de suspendre les exportations d’animaux vivants vers les pays tiers. « L’argent nous revient ? La responsabilité aussi, conclue Adeline Colonat. Si après avoir vu ces images, les exportateurs continuent d’envoyer des animaux vivants vers les pays tiers avec le soutien du Gouvernement, alors tous sont complices de ces pratiques. »

Les startup qui dessinent la tech en Afrique Africarena Summit

Africarena Summit 2019
Africarena Summit 2019

Très grand succès pour la troisième édition AfricArena Summit qui vient de s’achever au Cap, Afrique du Sud

Ces deux journées intenses ont vu s’affronter les 80 meilleures startups du continent au travers de pitchs. 3 minutes pour présenter le problème identifié et la solution pour y répondre suivi de questions-réponses face à un jury d’entrepreneurs reconnus et d’investisseurs venus de 4 continents.

Plus de 3 millions de dollars sur Africarena Summit 2019

Christophe Viarnaud Fondateur Africarena

L’AfricArena Summit a constitué l’apogée d’une aventure démarrée 7 mois plus tôt où les équipes ont parcouru les 10 villes les plus dynamiques dans l’innovation, de Dakar à Nairobi en passant par Lagos et Tunis. Des relations ont été établies avec 120 partenaires de l’écosystème pour créer des évènements locaux et plus de 1000 startups ont été analysées.

Engie challenge Africarena
Engie challenge Africarena

Seulement 80 d’entre elles ont été sélectionnées pour être présentées aux investisseurs et aux grandes entreprises, dont plusieurs françaises (Vinci Energie, Sanofi, BNP Paribas) présentes au Sommet. Ces entreprises leaders dans leur domaine et cherchant à innover en Afrique ont sélectionné des jeunes pousses prometteuses avec pour but de les soutenir, par la signature de contrats, l’accompagnement dans leur développement (par des ressources internes) et des ressources financières. Nos partenaires se sont également engagés aux côtés des gagnants, notamment Amazon Web Services qui a offert plus de 200 000$ de services aux startups.

Les startups, outre la prise en charge de leur transport et de leurs hébergement au Cap, ont aussi eu l’opportunité de participer à un bootcamp, nouveauté de l’année 2019. Au travers de différents ateliers, les entrepreneurs ont pu se rencontrer et se faire coacher par des entrepreneurs plus expérimentés et des investisseurs. Un seul but : renforcer l’impact de leur venue au sommet et repartir avec des contrats signés et des investissements.

L'équipe Africarena avec en son centre Christophe Viarnaud le fondateur
L’équipe Africarena avec en son centre Christophe Viarnaud le fondateur

Les investisseurs, venus de 4 continents (dont Breega Capital, BPI France, AfricInvest, Partech, Orange Digital Ventures, AfricaTech Ventures, …) et réunis au préalable lors d’un week-end pour faire converger leurs pratiques et partager sur leur expérience ont rencontré de nombreux entrepreneurs. Privilégiant les rencontres informelles aux grands discours, l’AfricArena Summit 2019 fut marqué par deux soirées festives permettant de tisser des liens forts entre les participants et de donner lieu à de nouvelles opportunités, prochainement révélées.

Challenge Description Vainqueur
Vinci Energies     Solutions innovantes dans  la mobilité et les transports, de l’énergie et de l’environnement, de la sécurité et de la résilience, de la planification urbaine et spatiale, ainsi que de l’Open Data et du Data Management Weego suggère les meilleurs options de transport pour vous rendre à votre destination, vous renseigne sur les temps d’arrivée, et vous connecte au réseau de transport de votre localité.  
            SANOFI  Des solutions qui soutiennent les patients souffrant de maladie ou de troubles mentaux et leurs communautés, en augmentant l’éducation et la sensibilisation, en démystifiant la stigmatisation et en conduisant à un diagnostic précoce menant à des soins proactifs   Des solutions pour aider les patients diabétiques à mener une vie plus saine en leur fournissant une éducation et un soutien pour maîtriser leur traitement, leur alimentation, l’exercice et leur bien-être émotionnel   Syked permet aux étudiants d’accéder à un accompagnement psychologique, depuis chez eux, par consultation vidéo et support texte sécurisés       Baobab Circle utilise l’IA et la science du comportement pour aider ses utilisateurs à changer leurs habitudes, réduire le poids financier leur maladie et améliorer leur santé
Sa Sme fund Petites et moyennes entreprises (PME) technologiques d’Afrique du Sud qui ont un fort potentiel d’expansion. Jobox, La plateforme d’étudiants indépendants qui met en relation les entreprises avec des étudiants de haut niveau.  
Engie Solutions proposant une énergie de cuisson propre et sécurisée dans les zones rurales du continent où le charbon reste largement utilisé.   PayGas, un détaillant de GPL qui fournit du gaz aux clients à faible revenu grâce à une technologie sans cash.
  OLDMUTUAL Startups distribuant des produits et services financiers et/ou autres au secteur informel et/ou expérience de collecte d’argent auprès de ce groupe de personnes à un coût faible ou nul. Khoyn propose une solution qui peut aider le secteur informel sud-africain à obtenir de l’argent liquide dans le système formel de services financiers numériques.  
BNP PARIBAS     Hello Tomorrow, concours de renommée mondiale à destination des startups DeepTech, en partenariat avec BNP Paribas. La recherche se concentrait sur des startups en phase de démarrage avec des projets qui répondent à un besoin industriel, sociétal ou environnemental non satisfait ou qui créent un nouveau marché   ERADA Technology Alliance s’est engagée à éradiquer les maladies dans les pays en développement
VIVA Technology Solutions permettant d’améliorer et rendre plus accessible l’éducation sur le continent Mtabe utilise l’intelligence artificielle et la technologie SMS pour fournir des contenus d’apprentissage aux étudiants qui n’ont pas les moyens de se payer des manuels scolaires
La FRENCH TECH Startups françaises opérant dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique ou de la réalité augmentée ou virtuelle et se concentrant sur l’expansion au marché Africain. Uptale est la plateforme d’Apprentissage Immersif conçue pour les entreprises pour créer, partager et suivre/gérer des modules de formation en 360° et Réalité Virtuelle.
FANTOM  Solutions qui résout les problèmes des villes intelligentes, des services publics, de la santé, de l’éducation, de la stabilité environnementale et des marchés financiers en utilisant des smarts contracts et des stable coins (blockchain). House Africa transforme la gestion du cadastre en se basant sur la blockchain avec pour objectif de renforcer l’accès au financement pour les habitants.  
AirFrance Enrichir l’expérience en vol d’Air France avec de nouvelles possibilités de divertissement en se basant sur le développement du Wifi à bord des avions. Alkottab Game Studio propose une technologie de jeu unique conçue pour créer des expériences utilisateur qui engagent, éduquent et divertissent.

Une startup coup de cœur a également été sélectionnée dans chacune des 10 villes visitées. Parmi celles-ci se trouvent Cloud 9 XP du Kenya ; FreshBox  du Rwanda ; Gerocare du Nigeria ; African Food de Côte d’Ivoire ; Afrikamart du Sénégal ; Popaddress du Maroc ; Echo de Tunisie ; Xiot d’Egypte ; Africa Business Integration (ABI) de Cape Town et KHULA de Johannesburg.

Dans sa volonté de mieux connecter les acteurs de la technologie sur le continent et de soutenir les jeunes pousses les plus prometteuses, AfricArena a annoncé la création de Digital Africa Ventures, un fond destiné à financer les jeunes startups africaines. Renforcer l’entrepreneuriat et les success stories repose également sur l’inspiration et l’éducation. Le Sommet a vu se succéder sur la scène des entrepreneurs à succès du continent tels que Vusi Thembekwayo ainsi que des investisseurs comme Ketso Gordhan, à la tête SME Fund, le important fond du pays, pour partager leur expérience et leur vision.

L’édition 2018 avait permis un impact direct de 2,3 Million de dollars et plus de 3 millions sont attendus pour l’édition 2019.

AIRFRANCE Challenge Africarena
AIRFRANCE Challenge Africarena

Développement urbain et villes intelligentes le challenge RFI

Challenge APP RFI Afrique
Challenge APP RFI Afrique

Les membres du jury du « RFI Challenge App Afrique » ont sélectionné les trois finalistes de la quatrième édition parmi plus de 400 candidatures reçues. Le concours vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les jeunes entrepreneurs africains, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.

Les trois finalistes, invités à présenter leur projet le 9 décembre prochain à Dakar au Sénégal devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide, présentatrice de l’émission « 7 milliards de voisins », sont :

Nadia Hillary Dassi pour « Green Electricity » (Cameroun), une application mobile permettant aux populations de produire une énergie verte à partir de leurs déchets ménagers.

Ndeye Sira Thiam pour « e-Bus » (Sénégal), une application mobile permettant aux usagers des bus de payer leur ticket grâce à leur téléphone.

Kevin Sesse pour « Mon Artisan » (Côte d’Ivoire), une plateforme connectée qui permet aux utilisateurs de solliciter des artisans locaux (plombiers, électriciens, menuisiers…)

Le lauréat, qui se verra financer le développement de son projet, sera dévoilé le 10 décembre lors de l’enregistrement de l’émission « 7 milliards de voisins », présentée par Emmanuelle Bastide, spécialement délocalisée en public à l’Institut français de Dakar.

A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entrepreneurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.

Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018).

le programme Africarena 2019 en Afrique du sud

Africarena tour 2019
Africarena tour 2019

Découvrez le programme Africarena 2019 en Afrique du Sud au Cap.

Consultez ici le programme Africarena summit 2019 au Cap 11 et 12 novembre 2019

Les 11 et 12 novembre 2019, 100 startups, parmi les meilleures du continent Africain, dévoileront leur solution aux investisseurs et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur tech de l’Afrique. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre 2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité des panélistes et entrepreneurs présents.

Consultez ici le programme Africarena summit 2019 au Cap 11 et 12 novembre 2019

Africarena tour 2019
Africarena tour 2019

Le fondateur d’AfricArena, Christophe Viarnaud, explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10 meilleurs hubs tech en Afrique, à la recherche des meilleures startups, et sommes allés à Tokyo, San Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter les plus grandes « success stories ». Nous avons remarqué une évolution dans la perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui semble être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé d’organiser les deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du Tour AfricArena pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour s’exprimer. Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération d’entrepreneurs africains et défendons un soutien plus important en Afrique. »

Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge, fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen.

Ces échanges ont permis de mettre en évidence plusieurs réalités, notamment le fait que 95% des startups africaines sont soit sous-financées ou soit elles ne le sont pas du tout, l’investissement continuant d’être concentré sur les startups matures en Série A ou au-delà. C’est ce problème qu’AfricArena souhaite résoudre en priorité. A ce sujet, Bentley a déclaré : « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur, elles n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »

Lors de l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des tendances mise en avant par Musandu a été le fait que les startup tech locales, particulièrement à Cape Town, apportent des solutions qui ne se focalisent pas sur les besoins de tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce qui découle du fait que la plupart de ces entreprises se concentre sur des solutions à l’échelle mondiale. Elle a déclaré : « Dans les autres villes africaines, nous voyons apparaitre de nombreuses activités et d’intéressantes solutions qui s’adressent directement aux gens qui en ont besoin, ce qui nous intéresse en priorité en tant que fonds d’impact investing. Cela peut être une des raisons pour laquelle, en 2018, le Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la première fois l’Afrique du Sud en tant que pays attirant le plus d’investissements pour les startups tech.

En examinant l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : « D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité.

Suite au panel de discussion, les startups ont réalisé des pitchs haletants et n’ont eu que trois minutes pour vendre leur solution aux juges du panel. A Cape Town, 12 startups ont mis en avant leur produit répondant à 3 challenges : le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le Challenge de Engie. A Johannesbourg, 12 autres startups ont présenté des solutions répondant à 5 challenges  – le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation Blockchain. Les solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la cuisine, de la plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et d’actions virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du médical, une application pour le soutien scolaire ou encore une assurance fondée sur le concept du ‘stokvel’.

Les deux startups sud-africaines sorties gagnantes des challenges de l’écosystème et qui auront l’occasion de participer à la conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à Cape Town et Khula à Johannesbourg. BONANG.ai offre une digitalisation complète de l’expérience client des assurances des véhicules motorisés, plaçant le domaine de l’assurance à la pointe des objets connectés. Khula est une application qui permet aux jeunes fermiers non seulement d’établir un lien avec leurs clients mais aussi de livrer leur produit plus facilement, à tout moment, via une chaîne frigorifique partagée.

“Nous sommes très fiers de faire partir de ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème local », a conclu Christophe Viarnaud.

Consultez ici le programme Africarena summit 2019 au Cap 11 et 12 novembre 2019

AfricArena
AfricArena

Faire des affaires en Afrique

Le Franc CFA
Le Franc CFA

Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest connu pour ses précieuses réserves de phosphate et ses plages de sable, vient de rejoindre le groupe des dix premiers pays réformateurs au monde dans le rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires. 

Le pays a fait un impressionnant bond de 30 places dans le classement pour avoir facilité la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le paiement des impôts, l’accès au crédit et l’enregistrement des biens fonciers. Ces améliorations et d’autres ont permis au Togo de se hisser à la 97e place parmi les 190 pays évalués à l’échelle mondiale en fonction du degré de facilité de faire des affaires sur leur territoire. 

En Afrique, le Togo n’est cependant pas un cas unique

Le Nigéria, plus grande économie du continent dont le PIB est 100 fois supérieur à celui du Togo, s’est aussi classé cette année parmi les dix pays qui ont le plus amélioré le climat des affaires selon le rapport Doing Business. Les deux pays — l’un vaste, l’autre de petite taille — sont conscients que la promotion de politiques qui aident le secteur privé à se développer et à créer des emplois renforce l’économie et réduit la pauvreté. Au Groupe de la Banque mondiale, nous croyons beaucoup à cette formule même si elle peut paraître très simple.

L’impressionnante liste des réformes du Togo inclut la création d’un portail en ligne pour les demandes de permis de construire, grâce auquel les promoteurs gagnent du temps et s’épargnent du stress. Le Nigéria, de son côté, a simplifié la création d’entreprises en améliorant une plateforme en ligne, a réduit les frais de permis de construction et a mis en place un nouveau tribunal des petites réclamations chargé de juger les affaires commerciales. Au total, le pays a procédé à des réformes dans six des dix domaines évalués par le rapport Doing Business. 

S’il est vrai que le Togo et le Nigéria sortent du lot cette année en Afrique, plusieurs autres pays du continent — Côte d’Ivoire, Kenya et Rwanda, par exemple — ont aussi amélioré le climat de l’investissement sur leur territoire pour aider les entreprises à investir, à se développer et à créer des emplois. IFC et la Banque mondiale ont soutenu ces efforts en rapprochant les secteurs public et privé pour qu’ils s’accordent sur les priorités, surmontent les obstacles et formulent des réformes à long terme.

Depuis une dizaine d’années, l’Afrique subsaharienne est devenue la région la plus réformatrice du monde. Aujourd’hui, un entrepreneur peut enregistrer une société en 20 jours ou moins dans 26 des 48 économies subsahariennes, alors qu’il y a dix ans cela n’était possible que dans trois pays.

Il y a certes lieu de célébrer la vigoureuse dynamique de réforme observée en Afrique, mais la vérité objective est que les endroits les moins propices à l’entreprise se trouvent encore en grande partie en Afrique. Seulement deux pays subsahariens se classent parmi les 50 premières économies du classement sur la facilité de faire des affaires, tandis qu’un grand nombre des pays occupant les 20 dernières places sont des pays africains. 

Pourquoi l’Afrique est-elle en retard ? Les réformes dans des domaines tels que la fiscalité et l’accès à l’électricité et au crédit, par exemple, peuvent se révéler coûteuses et chronophages, car elles demandent de gros investissements en infrastructure et dans les systèmes de technologie de l’information. En outre, c’est en Afrique qu’on trouve la plus forte concentration d’États fragiles et de pays sortant d’un conflit, c’est-à-dire des contextes où il peut être particulièrement difficile de mettre en œuvre des réformes du secteur privé. Pour autant, tous les pays africains doivent être prêts à procéder aux investissements nécessaires pour rattraper les économies asiatiques, européennes et nord-américaines. 

Bien que réels, les défis de l’Afrique ne sont pas alarmants. Nous avons vu en effet que l’engagement de la région en faveur des réformes et du développement du secteur privé était, globalement, maintenant bien enraciné. Les pouvoirs publics ne se contentent pas de simplifier la réglementation à laquelle sont soumis les entrepreneurs : ils entreprennent des réformes fondamentales pour mobiliser l’investissement privé à l’appui de projets dans l’infrastructure, l’agriculture et d’autres secteurs. Toutes ces activités sont essentielles à la création d’emplois pour une main-d’œuvre dynamique et croissante. 

À la Banque mondiale, nous aidons les pays à mettre en œuvre des politiques et des réformes qui permettent à leurs citoyens, quelle que soit leur catégorie socio-économique, d’obtenir plus facilement des emplois de qualité. Pour sa part, IFC travaille en amont avec les autorités pour mobiliser l’investissement privé au profit des secteurs les plus cruciaux, en particulier l’infrastructure, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et de faciliter l’activité économique. 

Dans le rapport Doing Business 2020, la République de Maurice, qui figure au 13e rang, est le pays africain le mieux classé. À Maurice, la construction d’un entrepôt prend environ 95 jours contre 213 en France et 222 en Autriche. À Kigali, il suffit de suivre trois étapes simples pour transférer une propriété en sept jours, une performance qui place le Rwanda à la troisième place pour cet indicateur derrière la Nouvelle-Zélande et le Qatar. Il ne faudra peut-être pas beaucoup de temps avant que d’autres — en Afrique et dans le reste du monde — rattrapent leur retard.

HAFEZ GHANEM et SÉRGIO PIMENTA

Mbembe

Achille Mbembe prononce la leçon inaugurale du Forum philo Le Monde-Le Mans. « La question n’est plus tant celle de l’Etat-nation, de l’ethnie ou des identités individuelles que celle de la planète ».

Autodétermination, auto-affirmation, que devient le grand récit de l’émancipation humaine?http://forumlemondelemans.univ-lemans.fr/fr/prochain-forum/eme-forum-le-monde-le-mans-2016-nov-nouvelle-page-1-1-1.html

Ovale austral

Et c’est toi Madiba qui doit sourire et même danser dans les nuages / Car c’est à toi qu’ils doivent la victoire / Ce combat gagné contre le « développement séparé » / Tous pour un, Africains noirs et blancs contre l’ancien colon anglais / D’un pays fracturé faire une Nation première.

Lekker dae ! Pensées pour les amis de Loeriesfontein. http://www1.rfi.fr/actufr/articles/052/article_27303.asp

Commerce et paix

Commerce paix et Afrique
Commerce paix et Afrique

« Si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront». Cette citation est souvent attribuée à l’économiste français Frédéric Bastiat. Bien qu’aucune documentation n’ait confirmé qu’il l’ait réellement dit, la déclaration n’en demeure pas moins pertinente.

La relation entre le commerce et la paix

Une étude récente de Jong-Wha Lee et Ju Hyun Pyun (L’intégration commerciale favorise-t-elle à la paix ? 2013) a révélé l’existence d’une forte corrélation entre le commerce et la paix. L’examen d’un «ensemble de données de grands panels composés de 243 225 observations de paires de pays» sur 50 ans «confirme que l’intensification de l’interdépendance commerciale bilatérale favorise de manière significative la paix». Mais ce n’est pas tout. Ils ont surtout constaté que «l’ouverture du commerce mondial favorise considérablement la paix». Ceci est plus vrai pour les pays éloignés géographiquement que par ceux partageant des frontières. Cette étude est une preuve empirique importante qui conforte l’idée que le commerce favorise la paix ainsi que la prospérité. Que Bastiat l’ait dit ou non, beaucoup ont constaté la nature pacificatrice du commerce, via la modification des incitations lorsque les opportunités d’accéder aux marchés sont élargies.

L’économiste politique et sociologue Max Weber avait écrit qu’une économie capitaliste est «une économie qui repose sur la poursuite d’un profit en exploitant des opportunités d’échange, c’est-à-dire des chances (formelles) pacifiques de profit». Il a opposé cela à «l’acquisition par la force », qui est une transaction non opportune.

Augmenter les coûts de transport, et plus généralement entraver les échanges, a pour effet d’augmenter la prise de biens par la force ou par la colonisation. Malheureusement, les discours et les politiques les plus récents des Etats-Unis se sont concentrés sur une augmentation des droits de douane et une réduction des échanges, ce qui pourrait accroître les tensions avec les autres pays, en particulier la Chine. Empêcher les biens de circuler entre les nations ne sert qu’un instinct protectionniste, cela ne fait que nous priver des effets externes pacificateurs des biens échangés. Quelle que soit la menace que la Chine représente pour les États-Unis, ils ne s’en sortiront pas en rendant le commerce plus difficile.

Commerce doux

Il existe un autre point en faveur de la thèse du « commerce doux », au sens de commerce pacificateur, remplaçant la violence par l’échange. Cette thèse remonte à Montesquieu, qui a écrit dans son ouvrage L’Esprit des lois: « Le commerce guérit les préjugés destructeurs, et il est une règle presque générale que partout il y a des mœurs douces, il y a du commerce et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner si nos mœurs sont moins violentes qu’elles ne l’étaient jadis. Le commerce a répandu la connaissance des mœurs de toutes les nations du monde ; elles ont été comparées les unes aux autres, et de bonnes pratiques en ont émergé ».

Cette thèse a été défendue par les économistes classiques et modernes, d’Adam Smith à Deirdre McCloskey. L’interaction pacifique, l’influence tempérante, les mœurs douces ont été considérées comme faisant partie des avantages sociaux du commerce, tant au niveau national qu’international, et l’étude de Jong-Wha Lee et Ju Hyun Pyun l’a maintenant démontré. Le commerce lie les individus éloignés et étrangers. Il les met sur un pied d’égalité ; non pas une égalité stricte mais une égalité inhérente à la participation au marché qui crée un espace de participation pour les individus. Refuser l’accès aux marchés a un effet aliénant et stratifiant au sein des communautés. Il n’est pas surprenant que cette aliénation se répète au-delà des frontières lorsque les marchés sont restreints.

Commerce unilatéral

Les politiques conflictuelles doivent être évitées au profit de celles qui encouragent l’ouverture et la coopération. Le commerce est en réalité un processus de coopération, il engendre moins de coûts que ceux liés à la résolution d’un conflit. Les politiques qui nous orientent vers un plus grand commerce transfrontalier ouvrent la voie vers la prospérité et la paix. Cela fait partie du processus de marché qui génère des prix, ce que Ludwig von Mises a appelé «un processus social». La tentation d’utiliser le pouvoir de l’État pour empêcher le commerce découle d’une perspective protectionniste, qui utilise le pouvoir politique pour protéger certains intérêts au détriment d’autres. C’est le socle des inégalités et de la corruption.

Ainsi, l’implication de cette étude – et de nombreuses années d’histoire – ont bien résumé la thèse de Bastiat : «Les barrières entraînent l’isolement ; l’isolement engendre la haine ; la haine conduit à la guerre ; la guerre finit par l’invasion. » Quelle différence cela fait-il? Ne vaut-il pas mieux risquer la possibilité d’une invasion commerciale que d’accepter la certitude d’une invasion plus violente? C’est comme devoir choisir entre comme un navire de guerre qui vomit des missiles, dévaste nos villes ; et un navire marchand qui nous offre un échange volontaire et mutuel de marchandises. Je vous laisse le choix.

Le commerce n’est certes pas une garantie absolue de paix, mais les preuves montrent qu’il s’agit de la meilleure alternative.

James Devereaux, avocat. Article publié en collaboration avec Libre Afrique.

Entreprendre contre la malnutrition en Afrique de l’Ouest

Fondation Avril
Fondation Avril

La France sera à l’honneur du prochain Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) en Côte d’Ivoire.

Dans ce cadre, la Fondation Avril organise les 25 et 26 novembre 2019 un colloque autour du thème « Entreprendre contre la malnutrition en Afrique de l’Ouest ».

Les débats et travaux seront ouverts le lundi 25 novembre par M. Moussa Dosso, Ministre des Ressources animales et halieutiques de la République de Côte d’Ivoire, et clôturés le mardi 26 novembre par M. Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française.

Ce rendez-vous réunira un vaste panel de parties-prenantes de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso et de France notamment : institutions et pouvoirs publics, acteurs de la santé et de la nutrition, acteurs de la recherche et du développement, acteurs de l’agriculture et du secteur agroalimentaire…

Le panel élaborera des recommandations pour des politiques publiques plus performantes dans la réduction de la malnutrition chronique en Afrique subsaharienne, notamment à travers le développement des cultures de légumineuses. En effet, malgré d’importants efforts, la malnutrition affecte encore beaucoup de personnes en Afrique subsaharienne, notamment la population infantile des zones rurales. Cette malnutrition se caractérise par une carence en éléments minéraux comme le fer ou le zinc et par un déficit en protéines entraînant une carence en certains acides aminés essentiels. Le développement des cultures de légumineuses est un moyen de lutter efficacement contre ces carences tout en offrant des réponses locales aux défis liés au changement climatique et à la croissance démographique.

A propos de la Fondation Avril, Reconnue d’Utilité Publique

La Fondation Avril est Reconnue d’Utilité Publique par décret du 11 décembre 2014. Elle a été créée par le monde agricole, dans une volonté d’agir et de s’impliquer dans les territoires ruraux et auprès de leurs habitants les plus en difficultés, en France et en Afrique.

Ces dernières années, un sentiment d’abandon a gagné les habitants des territoires ruraux ; la création du statut de métropole et la rationalisation économique des services publics y ont participé. Mais ce ne sont pas les seules causes ; au cours de ces 40 dernières années, la désindustrialisation et la diminution du nombre d’agriculteurs ont eu pour conséquence une baisse du poids économique et politique des territoires ruraux face aux aires urbaines.

Pourtant aujourd’hui, la Société semble attendre beaucoup de ces territoires et de leurs agriculteurs en matière d’alimentation – par une meilleure connaissance de l’origine des produits – et de la lutte contre le réchauffement climatique (énergie renouvelable, stockage du carbone dans le sol…).

C’est pourquoi, en France, la Fondation Avril accompagne la transition de l’agriculture vers des modèles créateurs de valeurs durables véritable liens entre agriculteurs et consommateurs-citoyens. Nous souhaitons ainsi participer au nécessaire rapprochement entre Agriculture et Société pour répondre à ses attentes en matière d’environnement, de lien social et de développement solidaire des territoires.

En Afrique, la Fondation Avril participe au combat contre la pauvreté et la malnutrition ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique. Pour la Fondation, cela passe par une meilleure structuration des filières locales autour de l’agriculture familiale et des petites entreprises de la transformation. La Fondation Avril a choisi d’appuyer en particulier les filières issues des légumineuses. En effet, ces plantes miracles (soja, niébé, arachide, haricots…) sont capables de fixer l’azote de l’air, et donc de limiter la dépendance envers les engrais traditionnels, tout en fournissant des protéines accessibles pour les populations les plus pauvres. La Fondation appuie également des initiatives agro-écologiques favorisant la biodiversité cultivée et la préservation des sols.

Fondation Avril
Fondation Avril

Ambition Africa

Alors que s’ouvre le forum annuel français Ambition Africa, organisé par Business France, « promesse » de rencontres inspirantes et de profilage économique, l’écho tonitruant des orateurs africains du dernier sommet Russie-Afrique résonne encore.

Est-on encore en capacité de comprendre le message?

Car en vérité, tout a changé. Sur l’Afrique, le regard de et vers l’extérieur, l’empreinte identitaire, la société du spectacle, les perspectives de carrière, le présupposé poids des traditions, la définition de la vie privée, le calibre des ambitions, le fantasme facile du despotisme éclairé, l’imaginaire bienheureux de la force naturelle, les statuettes-qui-s’appellent-reviens, tout a changé.

#AmbitionAfrica

Mais pendant ce temps-là, ici, tout n’a pas changé : les clubs endogamiques des ex-coloniaux poursuivent leur chemin, animés par des gens brillants et passionnés mais largement démonétisés, totalement isolés; les initiatives de clubs africains d’affaires (networking, disent-ils) pullulent, la plupart sur un mode farfelu et parfois amusant/déprimant, défilés de coiffeuses appelées à révolutionner l’esthétique nappy post-moderne et de thésards en recyclage maladroit d’envolées pharaoniques; les guichets publics se multiplient, comme les « forums d’investissement », comme les consultants visionnaires, tous en grand mix de dolorisme et d’impérialisme soft, inclusifs, perdiemisés et gagnant-gagnant. Jargon-toi-même.

AmbitionAfrica #AmbitionAfrica
AmbitionAfrica #AmbitionAfrica

Réveil difficile pour beaucoup : on découvre en Afrique un laboratoire des mutations contemporaines où se cuisinent l’innovation et le mimétique. Une ébullition née de la double fermentation, chimiquement contradictoire en apparence, de l’affirmation identitaire et l’aspiration au bien-être global. Ainsi, à l’heure où viralité rime avec souvent viscéralité, quand le temps du clash signale l’extension du domaine des attentes sociales, et que tant de récits proprets tournent à vide devant le trop-plein d’infox, sur les réseaux, les écrans, les applis, partout rebondit une conversation truffée de règles complexes. Ces tribus des plateformes, surgissantes formes d’opinion publique africaine encore largement ignorées des pouvoirs, pèseront bientôt un quart de l’humanité. Elles rêvent de la liberté, de quoi peut-on rêver d’autre?

Le continent saute à pieds joints dans l’ère numérique, en reprenant possession de ses espaces politiques – où charivari du net et la doxa propagandiste cohabitent – et en repensant ses économies en mode ‘dernière frontière’. Avec 600 millions de consommateurs de data, pour les transferts financiers, les loisirs, les études, la séduction, l’alimentation, la météo agricole, le commerce et les transports, l’Afrique affichera sous peu une consommation des ménages à 2,5 trillions $. Et la moitié des Etats africains va doubler sa population dans les trente ans.

Ces personnes – qui biberonnent les médias internationaux – ont des niveaux de revenus très variables mais un mental partagé : ils veulent vivre mieux que leurs parents, travailler plus décemment, mieux contrôler l’extension de la famille, regarder ce qui se passe dans le monde et l’adopter si c’est intéressant, se faciliter l’existence en modernisant leur vie domestique, gagner du temps en achetant des produits alimentaires locaux au moins en partie transformés, se faire beaux avec des produits bien conditionnés, faire plaisir à leurs enfants, imaginer que ce qu’ils voient à la tv sera possible un jour dans leur vie, pouvoir rêver de prendre du bon temps et, pourquoi pas, des vacances.

Et alors? « Les vivants ne sont pas des choses. Ils s’efforcent de vivre. Sensibles, ils aspirent au bien-être », écrit le philosophe Francis Wolff dans son tout récent Plaidoyer pour l’universel.

MaraPhones le Smatphone produit au Rwanda

Rwanda MaraPhones
Rwanda MaraPhones

C’est donc à Kigali que MaraPhones va produire son premier smartphone 100% made in Africa. Un investissement de 24 millions de dollars pour un pays ou le taux de pénétration reste faible avec 15% seulement. Ce chiffre indique aussi le potentiel important de développement du marché. C’est aussi à nouveau un signal fort du président Kagamé : « Le Rwanda est clairement et stratégiquement axé sur le développement des nouvelles technologies qui représente un des plus grand marché au monde ».

L’entreprise Mara Groupe, basée à Kigali, la capitale du Rwanda, a inauguré le 7 octobre dernier sa toute première usine de production de smartphones 100 % africains.

Une marque « issue du continent » africain

Chaque jour, environ 1.200 « MaraPhones » sortiront de cette usine, propriété du milliardaire rwandais Ashish Thakkar. Selon son PDG, le « MaraPhone » est « une véritable marque issue du continent ». « Nous stimulons ainsi notre industrie, nous créons des dizaines et des centaines de milliers d’emplois », assure l’entrepreneur.

« Nous fabriquons les cartes mères, nous fabriquons les sous-cartes pendant tout le processus », a-t-il déclaré lors de l’inauguration de l’usine, en présence du président rwandais Paul Kagame.

Deux versions du « MaraPhone »

L’entreprise souhaite fabriquer des smartphones « de haute qualité » à prix abordable. Pour l’heure, deux modèles différents sont en cours de fabrication.

Le Mara X, doté d’un écran de 5,5 pouces, est commercialisé localement à 120.250 francs rwandais (118 euros). Le second smartphone est le Mara Z, une version plus puissante équipée d’un écran HD de 5,7 pouces. Il est vendu l’équivalent de 173 euros. Les deux modèles fonctionnent sous Android.

Selon Ashish Thakkar, le fondateur du groupe Mara et membre du comité consultatif présidentiel du président Paul Kagame, Mara Phone est actuellement en négociations avec des pays de la région, notamment le Kenya, la République démocratique du Congo et l’Angola, pour exporter et vendre ses smartphones fabriqués au Rwanda.

La société qui rêve, en effet, d’expansion veut se positionner sans délai sur le continent où la demande en smartphones croît rapidement au regard du besoin de plus en plus important des populations en connectivité. Mara Phones envisage d’ailleurs d’ouvrir une autre usine en Afrique du Sud.

Sur un marché africain où 74,4 % des revenus de l’industrie du smartphone sont détenus par seulement trois firmes asiatiques (Samsung en tête avec 40,3 % des revenus du secteur au deuxième trimestre 2019, suivi de Transsion (21,9 %) et de Huawei (12,2 %), ndlr), Mara Phones veut renverser la tendance avec des appareils haut de gamme et à prix abordables, fabriqués localement et dont les revenus contribueront au développement de l’Afrique.

Présentés officiellement le 7 octobre dernier, les smartphones  Mara X et Mara Z de Mara Phones, fabriqués dans son usine du Rwanda et commercialisés respectivement à 130 USD et 190 USD, rencontrent actuellement du succès. Un succès qui oblige l’entreprise à penser déjà à une multiplication des points de vente au plan national.

Les appareils qui n’étaient proposés qu’au centre d’affaires de Kigali pourront bientôt être accessibles dans dix nouveaux points de vente qui seront ouverts à Kigali et dans tout le pays.

Rwanda MaraPhones
Rwanda MaraPhones

Lilanga

Abidjan ces jours-ci, Nairobi début novembre, la peinture en majesté. Voyez cet Hendrick Lilanga, lui qui a gardé la main et les yeux de son grand-père George, un Makondé du sud tanzanien devenu mondialement célèbre.

Une exposition proposée par la jeune galerie itinérante Matuvu Exhibit au Seen Hotel du Plateau qui présente également Conrad Bo, Afrikaner de Pretoria, influencé par Dubuffet et Murakami, déjà un très grand. https://www.instagram.com/matuvuexhibit/

Et bientôt ce sera Nairobi, au ‘Jesuit Historical Institute in Africa’, pour l’exposition préparée par la curatrice nigériane de Paris BOSE FAGBEMI. https://www.jhia.ac.ke/

Cassin

Cette « chancelante équivocité du monde » (H. Arendt). La danseuse d’Alger, la marcheuse de Khartoum, ces femmes dans le vent de l’histoire. Comme aussi Barbara Cassin, la magnifique philologue, jeune amie de Char, reçue à l’Académie française.

Uniforme taillé par Jean Patou, l’homme du soleil de Chaldée ; épée gravée de la formule « Plus d’une langue », pour dire avec Desmond Tutu la force diverse du logos, ce langage qui « fait les choses et construit la réalité ».

Cassin souligne l’importance de la francophonie, troisième voie entre la globalisation anglo-saxonne et les civilisations-langues immémoriales.

data Afrique

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