En marge de la 33e session ordinaire de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, les États membres de l’Union africaine se sont réunis pour échanger sur le Premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Modéré par le Vice-président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Quartey Thomas Kwesi, le « Rapport basé sur des faits pour une réflexion collective et une action coordonnée sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 » a permis de réfléchir aux leçons tirées de la mise en œuvre et de la présentation de rapport sur l’Agenda.
« La vision de l’Agenda 2063 est celle d’une croissance inclusive, menée par son propre peuple. Il s’agit d’un script écrit par ce dernier. Sa mise en œuvre efficace nécessite donc un suivi continu », a déclaré le vice-président de la Commission de l’Union africaine.
S’exprimant au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, le champion de l’Agenda 2063, le ministre du commerce et de l’industrie, S.E. Souleymane Diarrassouba, a ajouté : « l’Agenda 2063 offre une opportunité unique pour le développement durable. Il a également déclaré que cette feuille de route encourage la solidarité entre les pays. »
L’Agenda 2063 est adopté dans le cadre « L’Afrique que nous voulons », comme envisagé par nos ancêtres, a souligné le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre sud-africain de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles. « Notre aspiration à une Afrique unie, intégrée et pacifique exige un acte conscient de planification, comme le prévoit cet Agenda », a déclaré le Dr Dlamini-Zuma.
Le sommet de l’Union africaine de janvier 2013 a adopté l’Agenda 2063 comme plan directeur et schéma conducteur de l’Afrique pour le développement durable et la croissance économique du continent. L’Afrique s’est engagée dans ce programme de développement sur 50 ans en l’intégrant et en le mettant en œuvre dans des stratégies de développement nationales et régionales, obtenant un résultat global de 32 % par rapport aux objectifs de l’année 2019.
« Nous tenons à remercier le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, la « mère de l’Agenda 2063 », qui nous a gracieusement rappelé les considérations qui ont encadré l’élaboration du schéma directeur de l’Afrique. Il est tout aussi important de rassurer la passion, le zèle et l’engagement indéfectible de la commissaire à la mise en œuvre de l’Agenda. Au cours de votre mandat à la Commission de l’Union africaine, vous avez souligné la nécessité de toujours consulter les populations africaines, d’obtenir leur consentement et leur appropriation de toute politique et programme ayant un impact sur leur vie », a déclaré le Dr Ibrahim Mayaki, CEO de l’Agence de développement de l’Union africaine – NEPAD, dans son discours d’ouverture.
Au cours de la réunion à Addis-Abeba, le tableau de bord des résultats de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 a été lancé. Ce tableau de bord présente des données quantitatives sur les progrès réalisés par les États membres de l’Union africaine dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et des objectifs mondiaux de développement durable.
Le premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 est une consolidation et une évaluation factuelle des rapports d’avancement nationaux et régionaux sur l’Agenda 2063.
Pour consulter le Premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 dans sa version interactive : https://www.nepad.org/agenda-dashboard
l’Institut français révèle le territoire visuel de la Saison Africa2020 qui sera déployé au travers d’un dispositif de communication 360°(affichage, digital, réseaux sociaux, évènements, relations médias, etc). Cette identité visuelle vise à illustrer la Saison Africa2020, véritable invitation à (re)découvrir la créativité et l’innovation du continent africain. Cette Saison s’articule autour d’une centaine d’événements et de projets culturels, scientifiques, économiques et sportifs organisés du 1er juin à fin décembre 2020 sur l’ensemble du territoire français.
UNE SAISON POUR CHANGER LES
PERCEPTIONS SUR L’AFRIQUE
La Saison Africa2020 repose
sur la volonté forte du Président de la République Française de montrer, loin
des clichés, un continent africain « multiple, fort et pluriel où se joue une partie de notre
avenir commun » afin de « changer les regards que nous portons l’un sur l’autre » et de «
reconstruire un imaginaire commun ».
Cette Saison se déroulera du
1er juin à fin décembre 2020 et se déploiera sur tout le territoire
français, métropole et territoires ultramarins. La Saison Africa2020 est, selon
la commissaire générale N’Goné Fall, une invitation à regarder et comprendre le
monde d’un point de vue africain. Dédiée aux 54 états du continent, cette
saison, conçue autour des grands défis du 21ème siècle, présentera
les points de vue de la société civile africaine du continent et de sa diaspora
récente. Cette Saison panafricaine, mise en œuvre par l’Institut français, repose
sur une programmation pluridisciplinaire co-construite par des professionnels
africains en partenariat avec des institutions françaises.
Afin de représenter cette
diversité dans un esprit panafricain, la campagne se déclinera sur de multiples
supports (web, vidéo, réseaux sociaux, affichage, relations presse, radio et
télévision…) pour raconter l’Afrique d’aujourd’hui. La Saison Africa2020
débutera le 1er juin, avec une programmation riche en évènements
culturels, scientifiques, économiques et sportifs.
UN TERRITOIRE DE MARQUE EN
MOUVEMENT POUR ILLUSTRER LA SAISON AFRICA2020
Le territoire imaginé pour
la Saison Africa2020 illustre l’innovation et la créativité du continent
africain. C’est un territoire contemporain, coloré, en mouvement, à l’image de l’Afrique
et de son avant-gardisme. Le choix des couleurs et des formes géométriques qui
assemblées représentent le continent africain, expriment la diversité et la
richesse des cultures de l’Afrique. Ce sont des références et des marqueurs
forts.
Ce territoire de marque
sera décliné dans l’ensemble des supports de communications visant à promouvoir
la Saison Africa2020. Une large campagne de communication sera ainsi déployée, avec
de l’affichage, des relations médias et influenceurs, des activations en social
media, le développement d’une plateforme digitale, etc.
Le concept créatif de la
Saison s’articule autour de visuels représentent chacun les trois grands champs
disciplinaires de la Saison : « Culture et Idées», « Art de
vivre » et « Recherche et économie». Les visages, les
attitudes et le stylisme ont été pensées pour représenter ces disciplines. Un
visuel clé représente la Saison Africa2020 dans son intégralité mais aussi dans
sa diversité.
Le choix du photographe sénégalais Omar Victor Diop, artiste plasticien de 40 ans et nom reconnu de la photographie exposé dans le monde entier, pour illustrer cette Saison au travers de portraits, fait écho à la volonté de montrer toute la créativité de l’Afrique. Ce photographe autodidacte dont les portraits sont régulièrement présentés dans de grands musées et dans le cadre de foires d’art contemporain à l’échelle internationale, porte un regard fier et contemporain sur l’Afrique, continent où il vit et qui constitue sa source d’inspiration.
une approche unique pour porter les stratégies inclusives et l’innovation sociétale des acteurs publics et privés au service des ODD en Afrique
Affectio Mutandi, cabinet leader
en stratégies RSE, enjeux ESG, stratégies à Impacts & Objectifs du
Développement Durable, conçoit AFRICA MUTANDI, une approche globale à
l’attention des différents acteurs du développement en Afrique.
AFRICA MUTANDI, c’est à la fois :
Une offre de services spécifiques articulant
Responsabilité sociétale, Droits des affaires, Communication corporate et
Relations gouvernementales dédiée aux acteurs économiques & investisseurs
publics et privés européens opérant en Afrique, et auprès des Etats, collectivités,
territoires et entreprises du continent ;
Un media digital à impacts sur l’innovation
sociétale promouvant les ODDs et les initiatives portant leurs réalisations en
Afrique ;
Une communauté d’acteurs engagés en Afrique pour porter les
approches d’inclusion et de développement durable.
Considérant que le développement
durable, les stratégies à impacts & la responsabilité sociétale redéfinissent
progressivement les frontières du Business au regard des attentes des parties
prenantes, l’agence s’appuie dans son approche sur les principes de l’innovation
sociale, des stratégies inclusives, de la transition du digital & du
dialogue pour :
accompagner les acteurs privés opérant en Afrique, notamment des secteurs extractif et infrastructures, dans
leurs stratégies de responsabilité sociétale, d’acceptation locale, de
communication et de relations gouvernementales ; ce afin de répondre
notamment aux nouvelles attentes des bailleurs de fonds internationaux, des
Etats et des populations ;
conseiller les Etats, collectivités, territoires et
entreprises africains dans leur communication et relations gouvernementales en Europe et dans la
mobilisation des acteurs économiques, opérateurs comme investisseurs publics et
privés, dans le financement, la réalisation et la communication de leurs
projets de développement ;
soutenir les acteurs de la société civile dans leur dynamique de partenariats opérationnels avec les
différentes parties prenantes sur le territoire africain, en leur apportant
conseil méthodologique, réseau relationnel et supports de communication.
« Nous sommes convaincus que la
Responsabilité sociétale des acteurs est une Exigence, facteur de Différence créant
la Préférence. Nous le voyons bien avec le Devoir de Vigilance et la loi Pacte.
Cela doit d’autant plus différencier les acteurs français et européens dans
leurs stratégies en Afrique. Les gouvernements africains devraient d’ailleurs
mieux le reconnaitre. » précise
Pierre-Samuel Guedj, cofondateur avec Yann Queinnec d’Affectio Mutandi et président
de la commission RSE & ODD du Conseil Français des Investisseurs en
Afrique.
AFRICA MUTANDI, c’est aussi
Une newsletter mensuelle sur les belles initiatives autour
des ODDs en Afrique, pilotée par un groupe éditorial multiparties-prenantes sur
whatsapp : WhatsFAST (inscription sur demande) ;
Un colloque sur les enjeux ESG et l’Impact Investing en Afrique (1er sem. 2020) ;
Un test de connaissances sur les ODD en Afrique, un développement
en partenariat avec Kedge Business School sur le modèle du Sulitest ;
L’animation
des commissions RSE & ODD du CIAN sous la forme notamment de conférences
thématiques sur les Droits humains en Afrique, la ville durable, le devoir de
vigilance, le climat, la biodiversité ;
Une contribution active à la conférence Afrique France 2020 qui
se déroulera en juin à Bordeaux;
L’initiative
« 1000 appli pour les ODD en Afrique », recensement volontaire d’initiatives
digitales contribuant à la résolution des Objectifs du Développement Durable en
Afrique ;
Des interventions régulières lors d’événements autour de la
RSE et l’innovation sociétale en
Afrique comme : AfricanDigitalStory, Africa Investments Forum & Awards,
WESTEREA, African Business & Social Responsability Forum, Adicom, …
Parmi nos dernières missions & réalisations
en Afrique
Stratégie et dispositif Droits humains avec pilotes sur territoire pour le compte d’un acteur français opérant en Afrique ;
Stratégie RSE à Impacts adossée aux ODD pour un acteur du secteur minier en Afrique ;
Recensement d’une centaine d’initiatives numériques contribuant aux ODD ;
Sensibilisation des acteurs miniers de République Démocratique du Congo sur les enjeux ESG du secteur au prisme des ODDs ;
Accompagnement-conseil en matière de communication sensible sur un projet industriel au Maroc ;
Lancement auprès des opérateurs en infrastructures de la stratégie à impacts d’un fonds d’investissements français.
Le CIO MAG avec l’ensemble de ses partenaires retournent sur les pistes de la transformation digitale en Afrique avec le Digital African Tour 2020
Dès le mois février, le périple reprend avec les acteurs clés de la digitalisation du continent.
Cette année, c’est Bamako, la capitale malienne, qui nous accueille
pour la première étape. Pour la première fois, Cio Mag accompagne
l’Agence Yelenah et People Input pour promouvoir la transformation
digitale au Mali, dans le cadre de Bamako Digital Days. On y discutera
autour du thème : « Booster sa productivité par le digital ».
Rendez-vous les 18 et 19 février 2020.
De Bamako, le Digital African Tour posera ses valises à Cotonou, au
Bénin, le 31 mars 2020, pour la 6ème édition dans le pays. Avec
l’Estonie comme pays invité, les acteurs de la transformation digitale
du continent se donnent pour mission de réfléchir autour de l’approche
de la smart gouvernance. Ceci, dans un contexte de révolution de l’IA et
de la Big data.
Lomé (Togo) sera la troisième étape du périple de cette année. Le
thème retenu : « Quelles stratégies pour accompagner l’écosystème de
l’innovation des startups et des PME en Afrique ». Pour le Togo qui
ambitionne devenir un hub logistique de service, c’est l’occasion idéale
de dévoiler ses projets !
Fin avril, le 30, nous aborderons en Côte d’Ivoire les questions de souveraineté numérique, avec comme focus, l’identité numérique sur le continent. Puis le 28 mai, cap sur le Maghreb où seront célébrés en Algérie les acteurs de l’écosystème numérique. Une manière de valoriser les talents.
L’inclusion numérique de l’Afrique a engendré une forte appétence
pour résoudre les défis de l’inclusion économique et financière du
contient. C’est tout le sens du Mpay Forum initié à Casablanca (Maroc)
par Cio Mag et en partenariat avec la très influente APEBI (Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring). La 4ème édition du Mpay Forum de Casablanca (Maroc) aura lieu le 30 juin.
L’enjeu de cette édition est de mettre en évidence le paiement mobile et
son impact sur le e-commerce !
Dakar accueillera à son tour le DAT le 9 juillet 2020, pour la
dixième édition dans le pays. Le thème retenu : « Smart Sénégal :
comment accélérer la cadence de la digitalisation et de la gouvernance
électronique ». Rejoignez-nous pour cette grande célébration dans la
capitale sénégalaise !
La cybersécurité et la protection des données à caractère personnelle retiendront enfin notre attention pour la 5è édition du DAT à Ouagadougou (Burkina Faso), huitième et avant-dernière étape du périple 2020. Le thème est un enjeu capital pour le pays qui nous ouvre une nouvelle fois ses portes.
A propos des organisateurs du Festival Afrique en Couleur
Sommaire du Festival
Objectifs du Festival
Pays participants
Comment participer au Festival “Africa in Colors”
Le Festival “Africa
in Colors” ou Afrique en Couleur, est un festival annuel africain qui tiendra lieu
du 26 au 28 Mars 2020, à Kigali au Rwanda. Ce festival a pour vision de devenir
le rendez-vous annuel des penseurs et pionniers de l’industrie créative africaine
en partenariat avec les acteurs de la scène mondiale.
Selon Raoul Rugamba, initiateur et producteur du
Festival, Afrique en Couleur est une importante plateforme dont l’industrie
créative africaine devrait s’approprier afin de réfléchir collectivement à la
manière dont le continent pourrait se positionner sur le marché global de cette
industrie. Cela représenterait selon lui, une belle opportunité pour les pays
africains, de créer d’importants revenus, condition favorable à la création
d’emplois, au sein de l’économie africaine.
Afrique en
Couleur, regroupe quatre secteurs de l’industrie créative que sont, la mode,
les arts (musique, théâtre, peinture et arts visuels), les jeux et le cinéma.
Le festival réunira des acteurs clés de l’industrie pour discuter de la façon
dont, toutes ces chaines de valeur fonctionnent et interagissent, dans le
bénéfice du continent Africain en général et de chacun de ces acteurs, en
particulier.
Les objectifs de la plateforme sont les
suivants :
Connecter les acteurs de
l’industrie créative
Créer une zone d’échange entre les
pays africains de l’industrie
Susciter une voix forte pour le
marché international
Promouvoir le partage d’expérience,
des acteurs de l’industrie de la création de l’Afrique et des partenaires
externes à l’Afrique.
Créer et développer de forts
écosystèmes dans l’industrie en Afrique.
Le Festival “Africa
in Colors” est organisé par Hobe Agency, une agence de création basée et opérant au
Rwanda, spécialisée en évènementielle, dans la création de contenus et de
plateformes visant à maximiser et mettre en valeur le travail des entrepreneurs
africains. Hobe Agency s’associera à des agences basées en Afrique et hors de
l’Afrique, afin de s’assurer qu’elle réunit les meilleurs acteurs à engager
dans la discussion autour d’une industrie créative africaine rentable et
prospère.
Nous sommes ouverts à toute personne et à toute
entreprise du secteur de la création ou impliquée d’une manière ou d’une autre
dans l’industrie, désirant nous joindre et partager une expérience, en nous
envoyant un courriel à info@africaincolors.com.
Au programme :
Le 26 Mars 2020, il y aura un atelier et un
réseautage des entrepreneurs créative d’Afrique
Le 27 Mars 2020, il y aura toute la journée, de
9 :00h à 18 :00h, l’exposition, la conférence, le salon
d’investissement, le salon des medias et les ateliers publique – privées.
Le 28 Mars 2020, il y aura de 14 :00h a
22 :00h, des concerts, session de poésie, théâtre, et autres activités
Ne ratez pas le rendez-vous
Africains des pionniers des industries créative, acteurs, musiciens,
producteurs, investisseurs, et les officiels des Gouvernements Africains.
Comme annoncé il y a quelques mois, la 1ère édition du Salon Ecommerce et
Fintech à Kinshasa en République Démocratique du Congo aura bel et bien lieu du
21 au 22 Février 2020.
Cette
confirmation émane de Monsieur Bonny Maya, directeur général de la Start-Up
TINDA qui organise l’événement.
« Cette année, durant deux jours et au sein de l’espace TEXAF BILEMBO, dans la salle d’exposition au premier niveau, les meilleurs acteurs dans la Fintech en RDC (start-ups, banques et sociétés de télécommunication) seront présents afin de présenter les toutes dernières innovations de leurs solutions Fintech. » a déclaré Bonny Maya
A en croire la thématique retenue pour cette année, le 1er salon Ecommerce et Fintech se veut être une très bonne occasion pour réunir les différents acteurs du secteur et échanger autour des défis de l’heure.
« Cette première édition aura pour thème « Innovations financières et
usages domestiques » et 13 ateliers seront animés autour de la Fintech, du
E-commerce, de la logistique, du marketing digital et des chiffres clés sur les
habitudes d’achat des congolais et leur utilisation de la Fintech. » annonce
Bonny Maya
Pour
devenir sponsor, réserver votre stand d’exposition ou pour toute autre
information : vous pouvez écrire aux organisateurs à l’adresse info@tinda.cd
Notez
que ce 1er Salon du E-commerce et de la Fintech à Kinshasa compte
déjà plusieurs organisations et entreprises partenaires telles que La Banque
Commerciale Du Congo, Airtel, Trust Merchant Bank, Equity Bank, Congo Call
Center, Sodeico, Multipay, Infoset Group,
Flash, Fly243, Maxicash, Info Afrique, Mon Congo, Congo Digital, Eventsrdc.com, 4pouvoir.cd, BigUp News, Congo Business Network, Ingenious City, Kobo hub, Silikon Bantou et Yeto.
Pour le bonheur tout là haut de la ‘princesse peule’, toi Katoucha, et le nôtre ici bas, Imane Ayissi présente sa collection haute couture à Paris en qualité de membre invité de la Fédération de la haute couture et de la mode.
Aboutissement de près de 30 ans de travail et nouveau départ pour le danseur, conteur et créateur camerounais, premier couturier africain convié sur le catwalk sommital.
Grâce à la plateforme Lago54 d’EMMANUELLE COURREGES, ses créations plus ‘accessibles’ sont en vente, comme les boucles Manifesto ou encore une divine petite robe noire plume…
Une initiative portée par Texaf en République démocratique du Congo à Kinshasa
C’est le jour J ce 20 janvier 2020 avec le lancement de Kinshasa Digital Academy. Félicitations aux 40 apprenant.e.s. Ils démarrent ainsi un cycle de 7 mois d’apprentissage du code. Un pas vers l’apprentissage des métiers du numérique, défis et opportunités pour l’Afrique centrale avec la croissance du déploiement du numérique. Des métiers très prisés par l’ensemble des acteurs de toute les thématiques : santé, éducation, énergie, eau, agriculture et bien sûr l’entrepreneuriat.
Un projet possible grâce à de nombreux partenaires engagés : Texaf, Facebook, GIZ / coopération Allemande, Orange, Internews, Union Européenne, Ambassade de Suisse, Ambassade de France, Kwilu, Bracongo, CMCT TCG, Bibi Digi, Close The Gap et surtout les 2 ans de travail de la team Kinshasa Digital !
Talent2Africa, le leader panafricain de l’emploi cadre, lance son application “Do It Yourself” à destination des petites et moyennes entreprises en Afrique de l’ouest.
Conscient des grandes difficultés rencontrées par les petites entreprises dans leurs recrutements, Talent2Africa a conçu une solution sur mesure, nommée DoItYourSelf, afin que toute entreprise en Afrique puisse avoir accès aux meilleurs talents.
Un constat
Avant de sortir cette application, l’équipe de Talent2Africa a beaucoup écouté et échangé avec les startups, TPE (toutes petites entreprises) ainsi que les PME (petites et moyennes entreprises) en Afrique de l’ouest. De cette phase d’écoute sont ressortis 3 points de frustration:
Les petites entreprises ne font pas appel à des professionnels du recrutement pour des raisons de coût. Elles disent que seuls les multinationales et les grands groupes peuvent se permettre cela.
La rapidité est un facteur important. La majorité des petites et moyennes entreprises n’ont pas un plan de recrutement sur l’année. Les recrutements à réaliser interviennent dans un contexte de remplacement d’un départ ou de renforcement de l’équipe après avoir signé un projet important.
La qualité des profils. Les entreprises se plaignent souvent de la qualité des profils qui postulent à leurs offres sur les réseaux sociaux.
Une solution pour démocratiser l’accès aux meilleurs profils
Partant de ce constat et guidée par la vision que le facteur de réussite le plus important dans toute entreprise c’est l’élément humain et les talents qui la composent. Les équipes de Talent2Africa ont apporté la solution avec l’application web Do It Yourself afin de permettre à toute entreprise quelque soit sa taille de pouvoir réussir ses recrutements en répondant à ces 3 challenges:
Recrutez au meilleur coût.
Vous publiez gratuitement autant d’offres que vous le souhaitez. Vous recherchez gratuitement les profils. Vous ne payez que pour avoir les CV qui vous intéressent.
Recrutez plus vite.
Notre plateforme en ligne vous donne accès à la meilleure base de profils d’Afrique pour recruter vos prochains collaborateurs en un temps record. Tous nos profils sont à l’écoute du marché. Vous avez un accès direct à leur coordonnées et n’avez pas besoin d’attendre qu’ils acceptent votre invitation.
Recrutez les meilleurs profils
Vous accédez au talent pool le plus qualifié d’Afrique: aux meilleurs talents locaux et issus de la diaspora, cadres ou jeunes diplômés, ils sont tous sur Talent2Africa
Du crédit gratuit pour le lancement de l’application
Cette solution de recrutement est déployée dans un premier temps sur les pays d’Afrique de l’ouest en attendant de l’élargir aux autres régions du continent.
Talent2Africa c’est une communauté de talents composée de plus de 110 000 membres avec des profils très variés et 100% sont prêts à travailler sur le continent. Les entreprises intéressées à recevoir du crédit gratuit afin d’utiliser la plateforme peuvent remplir le formulaire sur cette page: https://talent2africa.com/diy ou envoyer un email à diy@talent2africa.com
Une brève introduction pour aider à comprendre le contexte de ces publications :
Ce n’est pas un poste académique. Il n’y a pas de grande science à l’intérieur. J’essaie de partager une vision subjective de ce que je pense pourrait être intéressant pour l’avenir de l’éducation dans un monde futur, numérisé et basé sur l’automatisation.
Mais il y a une inquiétude derrière: l’avenir que je pressens est…dystopique.
J’espère me tromper. Mais il y a trop de signes pour penser que ça va arriver. Les Etats deviendront de plus en plus autoritaires. Une surveillance mondiale et déshumanisée rendra le monde très différent d’aujourd’hui qui lui-même est déjà dans un mauvais état.
J’ai senti la nécessité d’écrire cette vision pour apporter mon petit morceau afin d’ssayer de retarder l’avènement de ce sombre monde. Pas de messianisme, pas d’évangélisation. Juste des pensées. Libres pensées.
Dans cet avenir, je souhaite qu’il y aura plus de libres-penseurs, plus de subversifs, poètes, artistes, scientifiques qui auront appris à vivre sous les radars parce qu’ils auraient été … préparés.
Préparation à la survie numérique. ( :p) )
Mais ça c’est une autre histoire… ?
L’objectif: « Quelle pourrait être la meilleure façon d’initier et de former les enfants (de 7 à 18 ans) à l’ère numérique ? »
Comme je l’ai dit, il y a trois piliers dans ma proposition pour les enfants de 5 à 18 ans.
1. Le minimum vital de connaissances: Quel type de programme devons-nous enseigner afin d’aider la génération future?
2. Enseignement de l’abstraction des processus: Comment pour les aider à devenir des acteurs à part entière de l’entreprise automatisée?
3. La créativité (et non la science) comme clé.
Cette deuxième partie portera sur :
Le minimum vital de connaissances
Je suis assez conscient que cela ne signifie pas vraiment grand-chose .
Les connaissances de l’humanité, même limitées par la nature, sont trop grandes pour être sûr que tout sous-ensemble de celui-ci sera le meilleur à enseigner aux enfants.
Je vais donc limiter mon champ au domaine du numérique.
Voici mes axiomes (axiomes: c’est-à-dire pas démontrés.)
– L’utilisation d’Internet dans les écoles sera obligatoire
– Le réseaux social numérique sera l’un des principaux moyens de communicationde l’homme.
Suivant dans la partie 2.2
– L’automatisation sera massive.
– L’interaction homme-machine sera courante.
L’utilisation d’Internet dans les écoles devrait être obligatoire
Internet comme une matière
Pour les écoles que je connais, Internet est utilisé comme un outil subsidiaire. La plupart du temps, il est utilisé pour télécharger des photos pour faire des présentations. Ce qui… nous sommes d’accord… est très limité en ce qui concerne son potentiel.
– Qu’est-ce qu’Internet ?
– Quel genre de services apporte-t-il ?
– Comment l’utiliser dans les cours ?
L’Internet devrait être intégré comme une matière au même titre que les mathématiques, la langue, l’histoire, etc.
Encourager l’apprentissage en ligne
L’apprentissage en ligne est en augmentation. De nombreux professionnels commencent à l’utiliser. Mais la plupart du temps, ils abandonnent la formation. Pour de nombreuses raisons.
Mais je soupçonne que l’une des raisons est parce qu’ils ne sont pas habitués à l’utiliser.
Ils ont besoin d’être formés dans une salle de classe afin de se familiariser avec ce type d’apprentissage.
La formation en ligne doit être enseignée aux enfants! Et très encouragé !
Une heure par semaine au moins sur un sujet de leur choix!
Utiliser l’apprentissage augmenté et immersif dans les salles de classe
Les technologies de réalité immersive et augmentée ont le pouvoir de remodeler notre monde.
Ce n’est pas un slogan marketing, mais une conviction partagée par beaucoup.
Voici les raisons pour lesquelles je suis un ardent promoteur de cette approche:
« L’apprentissage immersif, comme son nom l’indique, permet aux élèves de s’immerger dans des environnements numériques interactifs. Les programmes utilisent des sons, des images et d’autres sensations pour donner aux élèves une expérience sensorielle complète, ce qui leur fait obtenir un réel «sentiment» pour l’environnement. Les techniques d’apprentissage immersif aident les élèves à découvrir, explorer et naviguer dans des matières et aussi vers des destinations réelles dans le confort de leurs salles de classe.
Les résultats :
– Acquérir des connaissances en explorant et en manipulant des objets et des environnements.
– Apprendre à leur propre rythme.
– Améliorer leur compréhension des concepts abstraits et de leurs relations en leur fournissant un contexte.
– Développer des compétences et appliquer des concepts appris à des problèmes et des scénarios du monde réel.
L’utilisation de programmes virtuels aidera les enseignants à :
– Faire des conférences supplémentaires.
– Créer un environnement d’apprentissage sûr et contrôlé, qui permet aux élèves de faire et d’apprendre de leurs erreurs.
– Présentez une leçon qui est exempte de distractions.
– Faciliter le développement de la collaboration et le renforcement de l’esprit d’équipe.
L’apprentissage immersif aide les élèves à acquérir des compétences et à maximiser l’apprentissage tout en s’engageant dans des expériences d’apprentissage agréables et pertinentes de façon totalement sécurisé.
Des outils et des stratégies immersives peuvent rendre l’apprentissage passionnant pour les élèves et clarifier les concepts qui sont les mieux appris. «
Source : Mise en œuvre de l’apprentissage immersif en classe
Tout cela dit, à ce jour il y a encore beaucoup à faire: les équipements (matériels) sont volumineux et coûteux. Mais certains sont abordables…
Le manque de bon contenu éducatif est une réalité. Les choses bougent lentement. Mais ces limitations réelles ne devraient pas être un cas de blocage. Les enseignants peuvent toujours essayer et s’attendre à un certain succès. Si vous avez besoin d’aller plus loin il suffit de me contacter pour cela.
Citoyenneté : suivi, profilage et vie privée
Dans le monde autoritaire pressenti dans un avenir (proche) dans lequel ils vont vivre, ils devraient être formés à vivre libres de suivi, mais tout en continuant à utiliser le cyberespace.
Les États et les entreprises s’orienteront vers une surveillance de plus en plus grande à l’aide des données que nous mettons à l’intérieur des plateformes numériques; les enfants doivent être officiellement formés pour contrôler leurs données.
Ils devront être éduqués avec un état d’esprit subversif / cyber-activiste pour les aider à ne pas devenir des victimes de leur (probable) monde dystopique. J’ai dit « état d’esprit », le but n’est pas de les encourager tous à être subversifs ou cyber-activistes!
Mais sans cet état d’esprit comme une couche philosophique, tout ce que je vais proposer ne pourrait pas être mis en œuvre …
Car sinon, iIs vont dupliquer les mêmes comportements ignorants que nous.
Nous sommes la toute première génération et les victimes les plus naïves de notre ignorance de l’Internet . Nous n’avons pas vu venir les bêtes avides de données qui poussaient à l’intérieur .
Nous leur avons donné plus que nous ne devrions, en termes de vie privée, de profilage, etc.
Il est trop tard pour y remédier. ☹
Mais cela ne devrait pas être le cas à l’avenir.
Même si la lutte sera difficile, l’une des clés fondamentales pour la liberté des humains étant la vie privée, les enfants devraient être formés pour se battre et garder une bonne partie de leur vie privée hors de suivi.
Idéalement, nous devrions travailler à isoler une partie d’Internet et à la rendre libre de suivi pour les enfants qui sera financée par l’ONU… Mais c’est un pur rêve ?
Donc, ils doivent être à l’utilisation d’outils comme TOR (ou similaires), Telegram, VPN, Proxies tout ce qui peut les aider à laisser moins de données en ligne.
Ils doivent être conscients des dangers de l’authentification biométrique en ligne. Décourager l’utilisation de tout vampire de données (ADN en ligne, généalogie, etc.).
– Quand?
– Maintenant!
Parce que, personne ne peut garantir la garde sûre des données biométriques (visage, empreintes digitales, etc): mais ils ne sont pas modifiables! Une fois que les données sont acquises, ils ne peuvent pas revenir en arrière. Ou les contrôler.
En cas de piratage, ils seront en réelle difficulté.
Ils devraient apprendre ce qui est le piratage et comment les systèmes sont faillibles. Apprendre à protéger leurs ordinateurs et appareils …
Le réseau social numérique
C’est la partie qui a donné le titre de cet article ?
Il s’agit de Facebook, Instagram etc…
Les réseaux sociaux numériques sont là pour rester. Ils seront l’un des principaux moyens de communication de l’homme.
Donc, au lieu de les garder en dehors des programme d’études, nous devrions les introduire dans les principes fondamentaux des processus d’apprentissage.
En fait, on fait comme s’ils n’existaient pas. Nous essayons de les garder en dehors du champ de la connaissance. Facebook, Instagram etc…
Nous nous mentons à nous-mêmes comme le fait tout névrosé.
Névrose:
une maladie mentale relativement bénigne qui n’est pas causée par une maladie organique, impliquant des symptômes de stress (dépression, anxiété, comportement obsessionnel, hypocondrie) mais pas une perte radicale de contact avec la réalité.
Le conflit entre la réalité et ce que nous voulons voir…
On ne devrait pas se battre. Ce déni provoque des conflits sans fin dans les nœuds sociaux physiques appelés « familles ».
Nous devrions les intégrer. Les apprivoisez. Pas les marques mais les concepts !
Les enfants devraient en apprendre davantage sur les « réseaux sociaux numériques».
– Comment les construire.
– Quelle est leur valeur
– et les inconvénients?
Les démystifier est la meilleure façon d’être un utilisateur informé.
Enseignez-leur à ne pas publier trop de renseignements personnels en ligne.
Parce qu’une fois publiés sur les réseaux sociaux, il est trop tard: même s’ils demandent aux réseaux sociaux numériques leurs données, ils ne seront pas SUPPRIMES.
Les agences des États ne les supprimeront pas.
Les agences de pub feront de même.
Ils peuvent toujours commencer par être plus prudents. Avec un peu de chance, ils garderont un peu de leur vie privée précieuse mais inconnue.
Hé, Parents! C’est une obligation de commencer à protéger les enfants en ne publiant pas de faits en ligne sur leur vie. Même s’ils ne sont que des bébés!
C’est la raison pour laquelle je fais la promotion d’une étude grand public sur les «réseaux sociaux numériques». Enseignez aux enfants quelles sont ces plateformes, comment les utiliser efficacement et comment réduire leurs inconvénients sur leur vie.
Enseignez-leur la civilité sur les forums. Ils n’ont pas toujours l’idée que derrière un avatar il y a généralement un être humain. Ils peuvent devenir des cyber-harceleurs avec des conséquences catastrophiques.
Enseignez les options des réseaux sociaux numériques actuels: alors oui, il faut enseigner comment utiliser Facebook, Instagram, etc!
Au moins le minimum!!
Vous l’avez noté ? J’ai osé !
J’espère que vous comprenez pourquoi ?
Pour résumer :
Dans le « Le minimum vital de connaissances » je propose ce qui suit:
Internet comme une matière à part entière dans les salles de classe
Introduction de l’apprentissage en ligne
L’utilisation de l’apprentissage augmenté et immersif dans les salles de classe
La formation à la cconfidentialité, suivi et piratage dans les salles de classe
L’intégration des réseaux sociaux numériques dans les salles de classe
« Ce qui fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers »… La beauté.
Viatique retour pour les 27 sceptres royaux qui regagnent le Bénin et les collections du ‘Petit musée de la Récade’, au sein de l’espace Le Centre. Un don du Collectif des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, avec Robert Vallois.
« Dans l’ancien royaume du Danxomè – la récade est l’un des sept symboles du pouvoir royal. Dérobés, offerts, vendus, collectés puis de retour au Bénin, ces objets d’arts singuliers du patrimoine matériel de nos rois sont exposés depuis décembre 2015 au Petit Musée de la Récade.Le musée – réalisé par l’architecte René Bouchara – ainsi que les œuvres présentées, sont des dons de la Galerie Vallois, du Collectif des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés et de l’ONG l’Hed. Cette démarche trouve son sens dans une volonté inépuisable de rendre visible ces trésors de la mémoire collective. Aujourd’hui, la collection du Musée contient quarante-cinq récades traditionnelles et une quinzaine de récades contemporaines. Chaque année, le musée reçoit de nouveaux dons, venus du monde entier.
Le Petit Musée de la Récade, au-delà de la célébration d’un riche passé, s’inscrit également dans une logique de dialogue entre le passé et le présent. Ainsi, accueille-t-il en son sein une série d’œuvres contemporaines créées par des artistes du monde entier, mettant ainsi en lumière leur regard sur le passé. »
HEC Paris inaugure cette
semaine à Abidjan le deuxième module du programme Lead Campus Sustainable leadership in Africa,
une formation en management, bilingue et certifiante, co-construite avec l’AFD
(Agence Française de Développement), l’Université Mohammed VI Polytechnique
(Maroc), l’UCT GSB (Graduate School of Business de l’Université de Cape Town,
Afrique du Sud) et le fonds d’investissements Investisseurs et Partenaires
(I&P).
La première promotion du
Programme Lead Campus Sustainable
Leadership in Africa est constituée de 29 participants de 15
nationalités différentes, aux profils variés et venus de tout le continent
africain – direction d’entreprise, cadre de la fonction publique ou
d’entreprises publiques ou privées, responsable d’entreprise sociale ou d’ONG,
start-uper – et souhaitant mettre leur leadership et leur engagement sur le
terrain au service du continent africain.
De passage à Abidjan cette
semaine, ils aborderont entre autres sujets les thèmes suivants :
Comment
intégrer l’engagement des parties prenantes et la responsabilité sociétale
au cœur de la stratégie de l’entreprise ?
Comment
réduire ses externalités ?
Comment
évoluer vers un management des opérations et de sa chaine
d’approvisionnement responsable et de plus en plus circulaire ?
Quelles
sources de financement existent pour financer sa croissance ?
Les participants auront
l’opportunité de faire des visites d’entreprises, travailler sur des cas
pratiques de projets et échanger avec des entreprises implantées à Abidjan
comme Enval, CEMOI, I&P, COLIBA, MTN ou BINASTORE.
Une première version du
programme de formation Lead Campus Sustainable
Leadership in Africa avait été lancée en 2015 par l’AFD avec des
partenaires africains et français. Elle a permis la formation de plus de 80
leaders et futurs leaders africains, de les réunir dans une communauté, de les
accompagner dans le développement de leurs compétences et de leurs projets au
service d’une croissance durable et inclusive pour l’Afrique. HEC Paris et le
groupe AFD se sont associés cette année pour proposer une nouvelle édition du
programme Lead Campus Sustainable
Leadership in Africa, intitulée « Sustainable Leadership in
Africa ».
Ce nouveau
programme permet à HEC Paris et ses partenaires de former à l’excellence
managériale et au leadership responsable les décideurs et futurs décideurs du
continent.
Lead Campus Sustainable Leadership in Africa est
un programme unique et totalement adapté à l’Afrique. Les conférences et études
de cas proposées sont ancrées dans les réalités du continent et intègrent ses
besoins spécifiques. Lead Campus Sustainable
Leadership in Africa offre cinq modules, qui se tiendront dans cinq
pays différents, permettant d’aborder le management dans sa globalité, tout en
traitant des grands enjeux africains de développement. Leur contenu portera sur
des sujets contemporains, tels que les composantes d’une croissance durable, inclusive
et responsable en Afrique, l’évolution des fonctions entrepreneuriales clés
pour mettre en cohérence les modèles économiques et les enjeux de développement
durable (marketing, ressources humaines, finance), les opportunités et défis de
la révolution numérique et technologique, ou encore le renforcement des liens
entre l’Afrique et l’Europe.
La structure et le contenu
du programme témoignent de sa forte vocation panafricaine. Par ses cinq modules
itinérants, qui se déroulent de novembre 2019 à juin 2020, Lead Campus Sustainable Leadership in Africa parcourt
le continent d’Est en Ouest et du Nord au Sud, l’Afrique francophone – Maroc,
Côte d’Ivoire – et anglophone – Kenya, Afrique du Sud –, avant de réunir les
participants sur le campus d’HEC Paris. Les enseignements sont dispensés sous
forme de cours présentiels, de cours en ligne, de visites d’entreprises et de
conférences, où interviennent des enseignants d’HEC Paris et des universités
partenaires, des experts et partenaires de l’AFD, des acteurs locaux, des
alumni HEC, et plusieurs Young Leaders de la French-African Foundation. Les participants sont
accompagnés individuellement dans l’élaboration d’un projet et dans le
développement de leur capacité de leadership.
Pour Bénédicte
Faivre-Tavignot, professeure affiliée et directrice académique du programme à
HEC Paris : « Le programme
certifiant Lead Campus Sustainable Leadership in Africa doit permettre aux dirigeants actuels
etfuturs, d’appréhender la complexité des mutations et des problématiques du
continent africain. Il témoigne de la volonté de l’école de contribuer à la
transformation de l’Afrique et au renforcement de ses liens avec la France, par
le levier de l’entrepreneuriat. »
Christelle Bitouzet,
professeure adjointe et également directrice académique du programme, ajoute :
« Pour HEC Paris, il était
important de proposer un cursus ambitieux, accessible et didactique, apte à
former des leaders éclairés et responsables. C’est pourquoi, aux cours en ligne
et classiques, s’ajouteront des visites dans chacun des pays hôtes, des
conférences propices au débat, ainsi qu’une mise en application des
enseignements. Fil conducteur de la formation, ce travail individuel aura pour
objectif l’élaboration de nouveaux modèles d’organisations plus performants,
plus responsables et plus inclusifs pour un développement durable de l’Afrique.
»
15 millions d’euros pour les startups dans les nouvelles technologies en Afrique
Par l’Agence Française de Développement
Pour faciliter l’accompagnement et le financement des start-up africaines, l’Agence française de développement (AFD) lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros. Un coup d’accélérateur pour tout l’écosystème numérique du continent.
En
Afrique comme dans l’ensemble des pays en développement, le secteur
privé constitue le principal moteur de la croissance économique. Or,
seules 20 % des PME africaines peuvent aujourd’hui prétendre à un prêt
bancaire et 87 % des start-up n’ont accès à aucun financement. Ces
pépites du numérique, souvent créées en réponse à des besoins locaux peu
ou pas comblés, sont pourtant génératrices d’emplois et porteuses de
nouveaux modèles économiques. Elles constituent de puissants outils de
développement pour l’Afrique.
45 pays d’Afrique concernés
C’est dans ce contexte dynamique que l’AFD lance un fonds d’amorçage
de 15 millions d’euros à destination des jeunes pousses numériques
africaines, dans le cadre d’Emerging Valley – la plateforme d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique
qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille début décembre. Le
dispositif d’accompagnement et de financement initié par L’Agence
française de développement couvre 45 pays d’Afrique et permettra aux
start-up émergentes d’accéder à un soutien financier pouvant aller
jusqu’à 300 000 euros via des partenaires locaux de l’AFD.
La création de ce fonds complète l’offre d’accompagnement et de
financement du groupe AFD en faveur des start-up africaines : le Groupe
soutient activement l’innovation numérique sur ce continent via des
initiatives comme le concours de start-up AFD Digital Challenge, les programmes d’accélération Afric’innov, AFIDBA, et le Social and Inclusive Business Camp (SIBC).
Ce nouveau fonds d’amorçage Digital Africa est également une composante de l’initiative Choose Africa, à travers laquelle le Groupe AFD s’engage à consacrer 2,5 milliards d’euros aux start-up, TPE et PME africaines d’ici 2022.
Accompagnement global
Au coeur de ces dispositifs, Proparco joue un rôle de catalyseur en investissant dans l’écosystème numérique
africain. La filiale de l’AFD dédiée au secteur privé s’est par exemple
associée, cette année, à un tour de table pour financer le développement
de la start-up kenyanne Ajua (anciennement mSurvey).
Cet investissement va permettre à cette jeune pousse – spécialisée dans
le suivi en temps réel des avis de consommateurs – de renforcer ses
infrastructures et ses partenariats et d’étendre ses services hors du
Kenya et du Nigeria, où elle est déjà présente.
En Afrique du Sud, la fintech sud-africaine Jumo – qui a développé un service de nano-prêts souscrits sur téléphone
portable et contribue ainsi à l’inclusion financière – a également
bénéficié en 2018 d’une prise de participation directe de 3 millions de
dollars de Proparco.
Proparco soutient par ailleurs des fonds de capital-risque qui
investissent dans des start-up et des PME africaines en phase de
croissance. C’est le cas de la société Andela,
spécialisée dans la formation de jeunes développeurs informatiques sur
le continent, financée par le fonds TLcom TIDE Africa, dans lequel
Proparco a investi 5 millions de dollars en 2018. Idem pour Lynk au Kenya, accompagnée par le fonds d’impact Novastar Ventures que soutient la filiale de l’AFD.
Par l’intermédiaire de fonds partenaires locaux, toutes ces start-up ont accès à des capitaux et bénéficient d’une expertise de qualité, de connaissances locales utiles à leur modèle économique et de formations pour poursuivre leur développement.
Une proposition pour l’éducation dans la nouvelle ère numérique.
« J’écris ce document en me basant sur mon expérience de l’enseignement des mathématiques et de la physique dans les écoles secondaires ainsi que sur ma connaissance de l’automatisation et de l’optimisation des processus d’entreprise.
Ce sera un papier non fini jusqu’à fin janvier (?) 2020. J’ai plusieurs idées à mettre en ligne, j’espère que beaucoup d’entre elles seront corrigées, amendées ou validées par les lecteurs… Je m’attends à ce qu’à la fin , après vos commentaires et idées, disposer d’une proposition viable et revisée pour un vrai changement dans l’éducation des enfants à l’ère numérique, pour les enseignants de tous pays. »
J’ai discuté avec quelques personnes de la manière d’introduire une véritable culture numérique dans les écoles, car ce qui s’y passe est (vraiment) une perte de temps, de ressources … et d’intelligence !
Si vous voulez dégoûter quelqu’un de l’informatique, envoyez-le à un « cours d’informatique » dans une école primaire ou secondaire …
(La plupart …) les enseignants passent leur temps à faire écrire un texte dans un éditeur de texte (LibreOffice/Word) (ou autre) en gras, en italique ou centrer une phrase !
Années après années … Rien ne change.
Vraiment ennuyeux et obsolète. 🙁
Quelle pourrait être la meilleure chose à enseigner aux enfants (de 5 à 18 ans) pour les aider dans cette ère numérique ?
Les personnes travaillant dans la technologie que j’ai rencontrées ont les mêmes opinions : « Commencez par enseigner le code aux enfants. »
Proposition
J’ai une autre proposition …
Pour moi, c’est comme essayer d’enseigner la chimie du ciment avec l’intention de construire une brique.
Il y a de nombreuses raisons de ne pas le faire, nous sommes d’accord pour ce cas spécifique.
Mais pour ce qui est du numérique, c’est exactement ce qui se passera si aujourd’hui nous enseignons notre ancienne et mourante méthode et langages de programmation aux enfants.
L’informatique (disons les technologies de l’information) est vaste et en constante transformation.
La façon dont nous codons aujourd’hui sera obsolète très rapidement (plus vite que par le passé).
À cause de l’IA. Du code généré par l’intelligence artificielle.
C’est pourquoi, je pense qu’enseigner aux enfants comment nous codons aujourd’hui avec les langages de 4e génération est une perte de temps.
Et cela ne les aidera pas à se préparer pour l’ère de l’IA à venir.
Parce que la plupart des programmes dans 5 ou 10 ans seront générés par l’IA comme je l’ai dit.
Pour construire une application , les programmeurs du futur utiliseront des agents AI: le besoin de code bas niveau restera mais ce sera rare et l’affaire de certains spécialistes …
Ils parleront, combineront et exécuteront des agents IA d’une manière plus naturelle.
Donc, à mon avis, la meilleure façon sera d’enseigner comment bien définir un besoin, poser les bonnes questions et modéliser les réponses. Comme s’ils collaboraient avec des agents numériques …
Le changement est urgent
Et nous manquons de temps …
Notre système éducatif est une sorte d’image en noir et blanc dans un monde de couleurs.
Il a été conçu dans le monde entier pour générer une main-d’œuvre industrielle de troisième génération dont les principales compétences ont été utilisées pour bâtir l’économie actuelle.
Ces industries (pas seulement les usines …) ont été conçues en utilisant des procédures linéaires.
L’automatisation des tâches de production est assez simple. Voilà ce qui s’en vient … Tous les développeurs actuels travaillent même s’ils ne le savent pas, pour créer les modules du futur « monde procédural » automatisé.
Une fois que nous aurons atteint un certain niveau d’automatisation, les emplois que nous connaissons disparaîtront comme dans le jeu Tetris.
La seule raison qui ralentit la disparition des emplois est que les travailleurs n’ont pas appris à faire abstraction de leurs processus métier. Ils ne sont donc pas vraiment utiles pour aider dans ce processus d’automatisation. (* voir le commentaire)
Dieu merci ! : o)
Mais l’automatisation mondiale viendra. Nous ne pouvons pas l’arrêter.
La nouvelle ère à venir a le rythme du numérique.
Nous ne pourrons pas rivaliser avec le code généré par l’IA en termes de précision et de complexité …
Donc, essayer de faire écrire aux enfants leur premier « Hello world » est peut-être drôle (pas aussi … comme le pensent de nombreux évangélistes du code : p). Demandez aux enfants …) mais ce n’est pas efficace si nous voulons les préparer pour le futur (proche) de la science et la technologie et du numérique.
Que faire ?
Il existe de nombreuses possibilités, mais voici quelques idées que j’ai en tête. La plupart sont discutables et je serai heureux d’être mis au défi.
Les écoles ne devraient plus être un endroit où vous allez pour obtenir des réponses aux questions que vous n’avez pas posées. Les enfants devraient apprendre à mieux définir un besoin et à poser des questions pour résoudre des problèmes.
La résolution des problèmes sera la clé.
Aujourd’hui, tous les cours se concentrent sur les détails qui perdent les enfants parce qu’ils ne savent pas comment relier les points … Chaque sujet semble être différent des autres. Nous devons encourager une approche transdisciplinaire. Une méthode holistique. Mais cela nécessitera une perturbation énorme et complète du système éducatif. Je ne suis pas sûr que notre génération en soit capable. Peut-être sur deux générations … 😉
Restons pragmatiques.
Il y a trois piliers dans ma proposition pour les enfants de 5 à 18 ans.
Le minimum de connaissances nécessaire : quel type de corpus nous devons enseigner pour aider la génération future ?
L’enseignement de l’abstraction des processus: comment les aider à devenir des acteurs à part entière de l’entreprise automatisée …?
La créativité (pas la science) comme apprentissage-clé : la science en particulier les mathématiques sont utilisées dans la plupart des systèmes éducatifs dans le monde jusqu’à présent, pour orienter les enfants. Ceci détermine très bientôt (trop tôt à mon humble avis) le destin professionnel de millions d’êtres. Mais en fait, c’est une véritable cause de douleur et de frustration pour beaucoup. Et ce n’est pas vraiment efficace. Et ce ne sera pas si utile pour l’ère à venir. J’expliquerai mon idée la prochaine fois.
/ EOF 01/20/20 janvier 16h14 Fuseau horaire de Genève.
>> Internet en tant que matière, l’utilisation des réseaux sociaux en classe, la vie numérique, la vie privée, les technologies financières, la réalité virtuelle et augmentée en classe, les neurosciences pour les enfants, l’iot, l’intelligence artificielle pour les classes primaires et plus…
Kinshasa Digital ouvre une nouvelle Fabrique Simplon à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Prochaine étape : le lancement de deux référentiels dès le 20 janvier, à savoir référent·e digital et développeur·se web et web mobile, en partenariat avec Orange, Facebook, Texaf, l’Ambassade de Suisse et l’Ambassade de France en République Démocratique du Congo.
La sélection des apprenant·e·s de la première promotion de la Kinshasa Digital Academy a débuté, avec 40 places disponibles pour presque 1000 candidatures.
Facebook
a publié un aperçu de son année 2019, qui présente une partie de ses
investissements au cours des douze derniers mois en Afrique subsaharienne. En
accord avec sa mission, qui est de donner à tous la possibilité de créer
une communauté et de rapprocher le monde ; tout au long de l’année
Facebook a renforcé son soutien et sa présence auprès de l’écosystème des
développeurs, entrepreneurs, créateurs et de nombreuses autres communautés sur
le continent africain.
En
2019, l’engagement de Facebook en Afrique subsaharienne a représenté:
Plus de 7 000 femmes entrepreneurs à travers toute l’Afrique subsaharienne formées aux outils numériques ;
79 rencontres des cercles de leaders de communauté auxquelles ont assisté plus de 2 650 personnes ;
45 Cercles des Développeurs, avec des cercles maintenant dans 17 pays africains et regroupant plus de 70 000 membres ;
La tenue de la toute première conférence iD8 à Nairobi avec la participation de plus de 400 startups et développeurs africains ;
Le lancement du programme Boost Avec Facebook dans six pays en Afrique francophone ;
L’extension du programme de vérification des faits par des tiers à 10 pays supplémentaires en Afrique sub-saharienne ;
L’annonce de la création des cartes de densité de population en Afrique les plus détaillées au monde, créées par des chercheurs en intelligence artificielle de Facebook pour aider les organismes d’aide humanitaire et de secours ;
… et bien plus encore.
« L’Afrique compte énormément pour Facebook, et nous sommes déterminés à investir dans sa jeunesse, ses entrepreneurs, ses industries créatives, son écosystème technologique ainsi que dans ses nombreuses autres communautés. Notre bilan de l’année 2019 met en lumière quelques-uns de ces investissements et l’impact que nous avons pu avoir ici dans la région. Je suis enthousiasmée par les perspectives d’avenir pour Facebook et notre famille d’applications ici en Afrique, ainsi que par le potentiel de ce continent jeune, mobile et dynamique. Je suis impatiente de pouvoir créer de nouveaux partenariats en 2020 et au-delà », a commenté Nunu Ntshingila, directrice régionale de Facebook pour l’Afrique. Consultez l’infographie Facebook en Afrique pour en savoir plus sur les projets et les réalisations de Facebook en Afrique subsaharienne en 2019.
Cent milliards de dollars : c’est le montant des investissements nécessaires pour garantir un accès universel à l’internet en Afrique d’ici 2030, selon un nouveau rapport (a) appelant à des mesures urgentes pour combler le retard de connectivité du continent. Un défi redoutable quand on sait qu’un tiers environ des habitants d’Afrique subsaharienne sont encore hors de portée des signaux mobiles à large bande. Pour atteindre cet objectif, le rapport (a) estime qu’il faudrait déployer au bas mot 250 000 kilomètres de fibre optique et créer près de 250 000 nouvelles stations de base 4G. Il faudra également faire preuve d’inventivité, insiste le rapport, pour les zones rurales isolées où les réseaux mobiles traditionnels restent inaccessibles. Alors que le constructeur aéronautique SpaceX a fait le pari du satellite et vient d’annoncer son intention de proposer une connexion haut débit via sa constellation Starlink dès le début de l’année 2020 — et envisage, à terme, d’offrir ce service en Afrique — d’autres opérateurs testent des solutions d’extension par drones et par ballons (a).
L’idée de cartographier les infrastructures numériques de l’Afrique fait son chemin, pour la simple raison qu’une carte vaut des milliers de discours. Pour universaliser l’accès sur le continent, il faut repérer les trous dans le maillage et suivre le déploiement des infrastructures numériques. Seule une représentation visuelle des lieux raccordés au réseau dorsal terrestre en fibre optique permettra d’avoir une idée précise de l’état de la connectivité en Afrique. La superposition des données démographiques (a) fournies en libre accès par le Centre commun de recherche de l’Union européenne et des données sur les réseaux en fibre optique (a) du Network Startup Resource Center permet un début de reconnaissance des besoins et de l’avancement de l’accès universel (voir la carte). Elle permet aussi de montrer que 45 % environ des Africains vivent à plus de 10 kilomètres d’une infrastructure réseau en fibre optique — soit plus que n’importe où ailleurs dans le monde.
Cette carte constitue un précieux point de départ, même si elle ne dresse pas forcément un tableau exact de l’état actuel de la connectivité en Afrique ni des données en temps réel sur le déploiement des câbles. Il faut souligner que l’indicateur de proximité des infrastructures numériques ne garantit pas la qualité de la connexion internet, la vitesse du débit ni même le taux de souscription. De nombreux autres obstacles à l’accès persistent, comme le coût (des services et des appareils), l’environnement réglementaire et budgétaire, la maîtrise des compétences numériques, le sexe et l’âge des utilisateurs, leur niveau d’instruction, etc. Mais les trous de la couverture haut débit étant une contrainte majeure, nous leur accordons la priorité.
Ces données suggèrent cependant plusieurs pistes à explorer : elles mettent certes en évidence les endroits où les habitants sont les plus mal lotis et nécessitant donc des investissements, mais les opérateurs seront probablement plus intéressés par les zones densément peuplées que par les zones blanches. Les nouveaux investissements ne feront donc que dupliquer des opérations existantes au lieu de combler les trous. D’où la nécessité d’une intervention publique, comme par exemple le financement de l’accès universel. Mais des efforts doivent probablement aussi être consentis sur le front des données : rares sont les informations fiables et les relevés actualisés des infrastructures numériques et, quand ils existent, ils sont souvent incompatibles avec un traitement informatisé. Si les infrastructures numériques faisaient partie du domaine public, alors les utilisateurs et les investisseurs dans d’autres secteurs de l’économie pourraient s’y appuyer. Il faudrait pour cela établir des cartes régionales des infrastructures numériques, afin de disposer en temps réel d’informations sur le fonctionnement et l’état du réseau. L’efficacité de la planification et des investissements passe par une cartographie plus fine.
Notre petite équipe, composée de spécialistes du développement numérique investis dans l’Initiative en faveur de l’économie numérique en Afrique (a) et d’experts de l’analyse des données géographiques, s’est donc lancée dans un nouvel exercice : superposer d’autres séries de données — comme les informations sur l’éclairage nocturne provenant des satellites de télédétection — et appliquer des techniques d’apprentissage automatique pour avoir à une compréhension toujours plus précise des besoins de connectivité. Nous travaillons également sur des données nationales, afin de proposer une analyse visuelle plus détaillée des besoins et des zones blanches dans certains pays. Clairement, pour repérer les stations de base mobiles déjà raccordées à la fibre, nous allons devoir superposer les cartes des réseaux en fibre optique et celles des antennes-relais. Nous espérons que nos travaux aideront les opérateurs privés, les gouvernements et les partenaires du développement à raccorder progressivement l’ensemble du continent africain au reste du monde.
Enjaillement géant pour les 30 ans d’Africolor avec les deux grosses gâchettes du beat-radio, le ‘pape’ Soro Solo et le ‘nonce défourailleur’ vladimir cagnolari, mon camarade des ondes lointaines.
Imaginons l’Afrique millésime 2079, quand la boussole de la puissance aura tourné, pour une fête avec nos amis migrants venus du nord, accueillis au palais de la Porte-Dorée, là même où les pauvres furent riches de leurs exotismes.
Alors quemoins d’un tiers des Africains sont actuellement connectés à l’internet haut débit, le montant des investissements nécessaires pour garantir un accès universel, abordable et de qualité sur l’ensemble du continent d’ici 2030 s’élève à 100 milliards de dollars. Tel est le constat d’un nouveau rapport présenté à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale, qui plaide pour des mesures urgentes afin de combler le retard en matière de connectivité et définit une série d’étapes à suivre pour réaliser cet objectif ambitieux.
Fruit des travaux du Broadband for All Working Group*, le rapport propose un éclairage concret et des pistes pour parvenir à cet objectif, dont un plan d’action détaillé. Garantir un accès universel au haut débit signifie, pour les pays africains, connecter plus de 1,1 milliard d’individus supplémentaires. Une ambition qui exigera des efforts inédits et concertés des gouvernements, du secteur privé, des partenaires du développement et de la société civile. Mais, selon le rapport, l’investissement en vaut la peine.
« Cette stratégie numérique est avant tout une stratégie de soutien à la croissance et à l’emploi, explique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures. Environ 450 millions de personnes devraient rejoindre les rangs de la population active en Afrique entre 2015 et 2035. Si les tendances actuelles perdurent, moins d’un quart d’entre elles décrocheront un emploi stable. L’extension de l’accès à l’internet va permettre de créer des millions de débouchés. »
Alors que le nombre de raccordements au haut débit en Afrique a franchi la barre des 400 millions en 2018 (soit pratiquement 20 fois plus qu’en 2010), le taux de pénétration de la 3G et de la 4G n’atteint que 25 % en moyenne. Et la couverture haut débit mobile ne dépasse pas les 70 % de la population africaine. Même en Afrique du Nord, les marges de croissance sont considérables, les réseaux 4G ne desservant que 60 % environ de la population. L’accélération indispensable de la transformation numérique de l’Afrique est confrontée à d’autres obstacles, notamment le manque de fiabilité et le coût des raccordements à l’électricité.
Selon le rapport, près de 80 % du total des investissements nécessaires sont directement liés au déploiement et à l’entretien des réseaux large bande. Mais connecter les populations actuellement privées d’accès à l’internet haut débit ne se limite pas aux seules infrastructures : environ 20 % des investissements concernent le développement des compétences numériques des usagers et la création de contenu local, sachant qu’entre 2 et 4 % des investissements devront par ailleurs viser la mise en place d’un cadre réglementaire adapté. Alors que le secteur privé a été à l’origine des initiatives les plus réussies en matière de haut débit, les organismes publics ont un rôle crucial à jouer, qu’il s’agisse de réglementer le secteur, pallier les éventuelles défaillances du marché ou installer les conditions propices à un accès ouvert et concurrentiel.
« Le développement de l’accès internet et de la couverture réseau ne progresse pas dans une grande partie de l’Afrique. Parallèlement, dans un grand nombre de pays, le prix du service est de plus en plus onéreux. L’amélioration de l’inclusion numérique passe par une collaboration plus efficace et capable de sortir des sentiers battus, plaide Doreen Bogdan-Martin, membre de la « commission sur le haut débit pour le développement durable » et directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. Nous devons mobiliser toutes nos forces et toute notre expertise. Les gouvernements peuvent pour leur part adopter des politiques de soutien aux nouvelles technologies, aux nouveaux modèles économiques et aux investissements. Des politiques adaptées inciteront alors le secteur privé à déployer les infrastructures nécessaires et à explorer de nouvelles technologies et applications qui alimenteront la demande. »
Pour connecter les 100 millions d’individus vivant en milieu rural et dans des zones isolées, hors de portée des réseaux mobiles traditionnels, il va falloir mobiliser le secteur privé, recourir à des modèles commerciaux innovants et déployer des technologies alternatives, à l’image des solutions fondées sur le satellite ou le wifi, poursuit le rapport.
« Soyons réalistes : aucun acteur ne pourra, seul, atteindre l’objectif de 2030 et supporter les 100 milliards de dollars d’investissements nécessaires. Toutes les parties prenantes doivent s’entendre et collaborer pour parvenir à garantir à tous les Africains l’accès à une connexion internet abordable », souligne Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. Sont concernés : l’Union africaine et les communautés économiques régionales ; les États africains et leurs organismes publics d’investissement ; les organismes sectoriels de réglementation ; les banques multilatérales et régionales de développement ; les Nations Unies et les autres organismes de développement ; le secteur privé ; les groupes issus de la société civile ; et les organisations non gouvernementales.
*Piloté par la Banque mondiale, le groupe de travail Broadband for All: A Digital Moonshot Infrastructure for Africa a été constitué en 2018 sous l’égide de la « commission sur le haut débit pour le développement durable » avec, pour mission première, d’estimer les besoins d’investissement et de préparer une feuille de route pour améliorer la connectivité et instaurer une couverture universelle en Afrique. Ce rapport s’appuie sur l’expertise des commissaires et d’experts du monde entier.
À propos de la Commission sur le haut débit pour le développement durable :
L’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont créé en 2010 une « Commission sur le haut débit pour le développement numérique », dans l’objectif d’inscrire cet enjeu à l’ordre du jour de la communauté internationale et de développer l’accès au haut débit dans chaque pays pour pouvoir accélérer la réalisation des objectifs nationaux et internationaux de développement. Avec l’adoption des Objectifs de développement durable des Nations Unies en septembre 2015, cette commission a évolué pour devenir la « Commission sur le haut débit pour le développement durable » afin de mettre en avant et documenter l’importance des TIC et des technologies haut débit pour le développement durable. Elle est composée de hauts dirigeants d’entreprises du secteur, de hauts responsables publics et de représentants de gouvernements, ainsi que de membres d’organismes internationaux, des milieux académiques et d’organisations œuvrant pour le développement.
Le groupe Agence française de développement (AFD) lance un
nouveau fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up africaines
– Doté de 15
millions d’euros et dédié aux jeunes entreprises innovantes en Afrique, le
nouveau fonds d’amorçage vise à faire émerger des start-ups africaines à impact
positif, créant de la valeur pour l’économie comme la société.
– Ciblant les
start-ups numériques en début d’activité, les incubateurs, hubs et
accélérateurs et déployé par des partenaires locaux du groupe AFD, ce
dispositif d’accompagnement et de financement couvre 45 pays d’Afrique, pour un
soutien financier pouvant atteindre 300 000 euros.
– En
complément de la plateforme associative Digital Africa, ce dispositif est une
composante de l’initiative Choose Africa par laquelle le Groupe AFD s’engage à
consacrer 2,5 milliards d’euros aux start-up et PME africaines d’ici 2022.
Le Groupe AFD lance un nouveau fonds d’amorçage doté de 15 millions d’euros pour financer et accompagner les start-ups numériques. Ces entreprises innovantes, qui présentent un réel potentiel en termes de création d’emplois et d’impact pour le développement, souffrent aujourd’hui d’un manque de financements, en particulier aux premiers stades de leur développement.
Ce fonds d’amorçage complète l’offre mise en œuvre par le Groupe AFD et ses partenaires sur le continent pour financer et accompagner les start-up et PME africaines. Il a été lancé le 4 décembre à l’occasion d’Emerging Valley, le hub d’innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique qui tient sa troisième édition à Aix-Marseille. Un fonds de 15 millions d’euros dédié aux start-up numériques africaines Aujourd’hui, seules 20% des PME africaines peuvent prétendre à un prêt bancaire et 87% des startup n’ont accès à aucun financement. L’objectif de ce fonds est de soutenir l’émergence et le développement de jeunes entreprises innovantes en Afrique.
Le fonds d’amorçage doit permettre :
– d’améliorer l’accès aux financements
des start-up dès le début de leur activité
-d’appuyer
de manière durable la création d’un environnement propice à l’innovation
numérique, à l’entreprenariat et aux investissements en soutenant les
incubateurs, hubs et accélérateurs.
L’objectif
: soutenir l’innovation africaine, en faveur d’entreprises à impact positif.
Proposer un dispositif de financement adapté aux besoins des start-up permet
aux jeunes pousses de développer leur service, et de manière indirecte, de
créer un environnement propice à l’innovation et à l’entreprenariat sur le
continent africain. Le dispositif d’amorçage ciblera les projets de start-up à
impact positif, en cohérence avec l’action de l’Agence française de
développement, qui œuvre notamment pour l’action climatique et le lien social
dans les pays du sud.
« Action climatique, développement durable, lien social… Ce nouveau fonds a pour vocation de stimuler la création de startups 100% africaines, ayant toutes un impact positif sur la société. Par cet accompagnement, l’Agence française de développement souhaite accélérer l’innovation non seulement économique, mais aussi sociale et sociétale. Le financement de start-up sera mis au service des populations africaines, dont le bénéfice sera tangible sur des villes plus durables, un meilleur lien social et une plus grande égalité entre les femmes et les hommes« . Déclare Bertrand Walckenaer, Directeur général délégué de l’Agence française de développement.
Choose Africa de l’Agence Française de Développement
Vous connaissez l’effet papillon burkinabè ? La surmultipliée de la goutte d’eau dans l’océan ? Allons donc voir l’expo d’art « Un nouvel équilibre » au Village suisse-Paris, lieu de mémoire des chalets valaisans de l’Expo universelle de 1900, et en creux, des zoos d’humains soudanais (aïe!).
Et c’est donc comme tordre le bras de l’histoire ancienne en ce lieu, une audace affranchie, un banquet pluriel garni d’images, de couleurs, de formes, fulgurances inquiètes d’un monde en archipel. Vous serez invités à un petit don volontaire, le prix de l’émotion artistique, pour aider l’association The Era Of Africa – Sofiane OUBELA – à boucler le financement de ‘Light Up Africa’ (… anglobish pseudo-moderne), consistant à fournir des lampes solaires LAGAZEL – Arnaud Chabanne – aux villages de la province de Kadiogo. Boucle bouclée, l’art et la lumière étant associés depuis les gravures rupestres.
L’ONG La Guilde Européenne du Raid à lancé en janvier 2019 une nouveau programme d’incubation de projets en Afrique Sport & Développement en partenariat avec l’Agence Française de Développement
Ces microprojets visent à utiliser et valoriser le sport en levier de thématiques comme la santé, l’éducation, l’entrepreneuriat ou l’énergie. Et dans le domaine de l’incubation de projets en Afrique La Guilde dispose de plus de 38 années d’expérience grâce à un de ses programmes, l’Agence des Micro Projets.
Découvrez les lauréats du premier appel à projets Sport & Développement. Des financements sous forme de don allant de 2 000 à 20 000 euros sont accordés.
Le Comité de sélection de l’appel à projets Sport & Développement – Été 2019 s’est déroulé le jeudi 21 novembre. Le Jury, composé des équipes de Sport & Développement et d’expert-e-s externes, ont ainsi sélectionné 11 projets
Ces projets sont répartis entre 7 pays, avec une majorité au Sénégal suivi de près par le Burkina Faso et le Kenya. Les
sports utilisés sont variés puisqu’on y retrouve : de la course à pied,
du rugby, du football, du cécifoot, du skateboard, du basketball, de
l’escrime et de l’activité multisports. Tous sont au service du
développement avec un impact sur l’éducation, la santé, l’égalité
femmes-hommes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance et la
cohésion sociale.
Découvrez ci-dessous les lauréats Sport & Développement
Antenna France – Projet : EcoTrail d’Agou au Togo – Pays : Togo – Sport : Course à pied – Thématique principale : Sport, santé et bien-être – Dotation Sport & Développement : 17 727 € – Budget total (Hors Valorisations) : 30 527 €.
Terres en Mêlées – Projet : Rugbyna Faso – Pays : Burkina Faso – Sport : Rugby – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 20 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 49 367 €
Association Denro – Projet : Boomerang par le sport à Koudougou – Pays : Burkina Faso – Sport : Football – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 19 733 € – Budget total (Hors Valorisations) : 26 311 €
Entraide Guinée – Projet : Accès au sport et initiation au cécifoot pour les élèves non-voyants de Guinée – Pays : Guinée – Sport : Cécifoot – Thématique principale : Sport et handicap – Dotation Sport & Développement : 7 100 € – Budget total (Hors Valorisations) : 11 500 €
Board Spirit Marseille – Projet : Skateboard et intégration sociale au Ghana – Pays : Ghana – Sport : Skateboard – Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes – Dotation Sport & Développement : 20 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 31 050 €
Big Bang Ballers France – Projet : Louga Playground – Pays : Sénégal – Sport : Basketball – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 10 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 22 610 €
Association SOS Casamance – Projet : Construire le mur du terrain de sport du village de Diabir – Pays : Sénégal – Sport : Multisports – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 17 000 € – Budget total (Hors Valorisations) : 23 050 €
Association Pour le Sourire d’un Enfant – Projet : Escrime, Justice réparatrice et Mineur-e-s en détention au Sénégal – Pays : Sénégal – Sport : Escrime – Thématique principale : Sport et inclusion sociale – Dotation Sport & Développement : 19 229 € – Budget total (Hors Valorisations) : 34 869 €
Futbol Mas France –
Projet : Autonomisation communautaire du programme de protection de
l’enfance Futbol Mas au sein du bidonville de Mathare, Nairobi, Kenya – Pays : Kenya – Sport : Football – Thématique principale : Sport et cohésion sociale – Dotation Sport & Développement : 19 929 € – Budget total (Hors Valorisations) : 30 849 €
A Human Rainbow – Projet : Une montagne d’ordures qui disparait et des étoiles qui brillent – Pays : Kenya – Sport : Football – Thématique principale : Sport et éducation – Dotation Sport & Développement : 19 800 € – Budget total (Hors Valorisations) : 28 050 €
Hippos Camp France – Projet : Promotion et Intégration des filles par le rugby au Mali – Pays : Mali – Sport : Rugby – Thématique principale : Sport, égalité femmes-hommes et autonomisation des femmes – Dotation Sport & Développement : 8 600 € – Budget total (Hors Valorisations) : 13 541 €
Le Groupe de la Banque mondiale avec travers son programme Scaling Solar, et le gouvernement de la Côte d’Ivoire ont signé un accord visant à aider la Côte d’Ivoire à développer son offre d’énergie propre, fiable et abordable et à atteindre son objectif de produire 42% au moins de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2030.
En vertu de cet accord, la Société Financière
Internationale (IFC), un membre du Groupe de la Banque mondiale, apportera
ainsi son expertise à la Côte d’Ivoire, l’une des principales économies
d’Afrique de l’ouest, pour l’aider à produire 60 mégawatts d’énergie solaire
raccordés au réseau, par le biais de deux projets de partenariat public-privé
(PPP) qui permettront d’alimenter en électricité des milliers de foyers et
d’entreprises dans le pays.
Abdourahmane Cissé, Ministre du Pétrole, de
l’Energie et du Développement des énergies renouvelables de la Côte d’Ivoire, a
déclaré : « Développer et diversifier nos sources d’énergie est une
priorité absolue pour la Côte d’Ivoire, d’autant plus que nous développons
notre économie et nous augmentons aussi le nombre de pays vers lesquels nous
exportons de l’électricité. En accord avec nos engagements en matière de lutte
contre le changement climatique pris au cours de la COP21, Scaling Solar nous
aidera à exploiter nos ressources solaires abondantes et à fournir de l’énergie
propre aux Ivoiriens, et en particulier à ceux vivant dans les zones
rurales ».
Pour sa part, Aliou Maiga, directeur régional
d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, a affirmé : «
Scaling Solar est devenu une référence en Afrique et a permis des avancées
considérables en matière de développement d’énergie solaire, tout en réduisant
constamment son coût. Ce programme du Groupe de la Banque mondiale aidera la
Côte d’Ivoire à diversifier ses sources de production d’électricité, ouvrant
ainsi de nouveaux marché pour la production et la distribution d’énergie
propre, et fournissant une énergie propre et abordable à la principale économie
de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ».
Dans le cadre de l’accord, Scaling Solar
appuiera le développement, l’adjudication et le financement de deux projets de
centrales solaires. La Côte d’Ivoire dispose du troisième plus grand système
électrique d’Afrique de l’ouest avec une capacité de production installée de
2200 mégawatts (MW).
La réalisation de ces deux centrales solaires
photovoltaïques viendra s’ajouter à d’autres projets solaires prévus pour aider
la Côte d’Ivoire à atteindre son objectif de production de 400 mégawatts
d’énergie solaire d’ici à 2030, contribuant ainsi à réduire les impacts du
changement climatique.
La Côte
d’Ivoire rejoint la Zambie, le Sénégal, le Togo, Madagascar et l’Ouzbékistan
comme membre du programme Scaling Solar, qui fournit un ensemble de conseils de
structuration des transactions, de documents de projet, des produits de gestion
des risques, de financements et d’assurance pour soutenir le développement des
projets d’énergie solaire.
Le programme Scaling Solar est appuyé par
Power Africa de l’USAID, le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, le
Ministère des Affaires étrangères du Danemark et le DevCo (Infrastructure
Development Collaboration Partnership Fund). Pour plus d’informations, veuillez
visiter le site www.scalingsolar.org.
IFC en bref IFC, une
organisation sœur de la Banque mondiale et un membre du Groupe de la Banque
mondiale, est la principale institution internationale de développement
exclusivement dédiée au secteur privé sur les marchés émergents. Nous
travaillons avec plus de 2000 entreprises dans le monde, en utilisant notre
capital, notre expertise et notre influence pour créer des marchés et des
opportunités là où elles sont les plus nécessaires. Au cours de l’exercice
fiscal 2019, nous avons apporté plus de 19 milliards $ de financement à
long terme aux pays en développement, en exploitant le pouvoir du secteur privé
pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée.
Si les pratiques des abattoirs français sont désormais
scrutées par les médias et les ONG, une partie du cheptel national
est abattue hors de tout contrôle : les 80 000 bovins et ovins
exportés chaque année hors d’Europe. Destination : l’Algérie, le Liban, le
Maroc, la Tunisie ou Israël, où l’absence d’infrastructures et/ou de lois de
protection animale conduit à des scènes d’abattage d’une violence inouïe. À la suite des images filmées par Animals International montrant l’abattage de bovins français au
Maroc et au Liban, WELFARM et cinq autres ONG françaises réclament l’arrêt des
exportations d’animaux vivants vers les pays tiers. (Télécharger
la vidéo)
Suspendre
les animaux par les pattes, leur enfoncer les doigts dans les orbites, les
ligoter, leur cisailler la gorge, les laisser se débattre la tête à moitié
tranchée sont des pratiques courantes dans les abattoirs d’Afrique du Nord et
du Moyen-Orient où l’association Animals International enquête -vidéos à
l’appui- depuis dix ans. Or, en 2018, la France y a exporté 83 914
bovins et ovins, principalement vers l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Liban
et Israël. Dans une vidéo filmée par Animals International et diffusée aujourd’hui par WELFARM, une vache
laitière réformée d’un élevage de l’Ain se retrouve ainsi dans un abattoir
marocain, errant au milieu des carcasses, trébuchant sur des cadavres sans
tête. Après une journée dans cet enfer, elle sera finalement ligotée, projetée
au sol et égorgée. Un jeune taureau né dans un élevage des Ardennes se retrouve
quant à lui suspendu par une patte dans un abattoir libanais. Sur les images,
on voit l’abatteur lui enfoncer les doigts dans les orbites avant de l’égorger.
Tous deux portent à l’oreille une boucle d’identification commençant par
« FR ».
Illégal
en France, mais acceptable à l’étranger ?
« En
France, ces pratiques seraient pénalement condamnables, pourtant nous expédions
chaque semaine, par cargos entiers, des animaux vers des pays où elles sont
monnaie courante. Autrement dit, nous cautionnons à l’étranger des choses que
nous interdisons sur notre propre territoire. C’est une hypocrisie que la
France ne peut plus se permettre », dénonce Adeline
Colonat, chargée de la campagne contre l’export d’animaux vivants chez WELFARM.
Qu’il s’agisse du Code rural1, de l’Arrêté de 1997 relatif aux conditions de mise à mort
des animaux2 ou de la réglementation européenne en matière d’abattage3, tous
les textes en vigueur en France s’opposent à ces pratiques. La France exporte
des animaux vers des pays dont la majorité des abattoirs n’ont pas les
infrastructures nécessaires pour respecter les normes établies par
l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE)4. Ces
normes sont pourtant censées servir de base aux accords commerciaux entre
pays.
À la
clé, 118 millions d’euros pour la France en 2018
Pour la
France, l’opération est gagnante : l’exportation de bovins vivants vers
l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient lui a rapporté 118 520 854
d’euros en 20185. Et la demande explose. L’année dernière,
les pays tiers du pourtour méditerranéen ont importé 2,8 millions de bovins
vivants, soit deux fois plus qu’en 20126. En 2017, la France a
exporté 11 400 bovins vers le Maroc contre 4 134 en 2012. Vers le Liban,
les exportations sont passées de 8 877 têtes à 13 815. Le marché
israélien vient, quant à lui, de s’ouvrir avec 17 336 agneaux français
importés en 2018.7
Pourquoi
transporter des animaux alors que l’on peut transporter de la viande ?
« La vision de ces animaux français
torturés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est impossible à supporter, témoigne
Gabriel Paun, directeur européen d’Animals International. Nous avons affaire aux industries
les plus terribles au monde. Le Gouvernement français doit cesser les
pourparlers sans fin et prendre des décisions fermes et bienveillantes pour
mettre fin à ces maltraitances. Concrètement, il doit remplacer les
exportations d’animaux vivants par celles de viande. »
Pour
WELFARM, il est en effet urgent de remplacer le transport d’animaux vivants par
celui des carcasses. Les infrastructures existent déjà : Algérie, Maroc,
Liban, Israël, tous les pays vers lesquels la France exporte des animaux
importent déjà de la viande. L’Algérie a par exemple importé 63 000 tonnes
équivalent carcasses (tec) de viande de bœuf en 20179. Mettre un terme au transport d’animaux vivants aurait
même des bienfaits pour l’environnement. Une étude menée en 2017 par
l’Université de Weningen et mandatée par Eurogroup For Animals a en effet
calculé que transporter des carcasses plutôt que des animaux pourrait, dans
certains cas, réduire de 42 % les coûts et les émissions de CO2.10
Des
vétérinaires qui s’opposent au départ des camions
De plus
en plus de voix s’élèvent contre ce commerce. En février 2019, les offices
vétérinaires de trois districts allemands se sont opposés au départ de camions
de bovins vers les pays tiers (notamment des vaches gestantes vers
l’Ouzbékistan), au motif que cela pouvait être assimilé à de la cruauté envers
les animaux. En février, les députés européens ont remis un rapport8 à la Commission européenne dans lequel ils observent que l’abattage dans certains pays tiers engendre « des souffrances aiguës et
prolongées » et viole régulièrement les normes internationales
établies par l’OIE. C’est pourquoi ils appellent la Commission et les
États membresàfavoriser une
transition vers le transport de carcasses.
Sept ONG demandent
au Premier ministre l’arrêt des exportations d’animaux vers les pays
tiers
« Quels
que soient les intérêts économiques en jeu, si un pays n’a pas la
réglementation et les infrastructures nécessaires pour garantir des normes
équivalentes à celle de l’Europe en matière de transport et d’abattage, alors
la France ne doit plus lui vendre d’animaux vivants », résume
Adeline Colonat. Dans une lettre adressée ce jour au Premier ministre,
WELFARM, Animals International, L214, CIWF, la Fondation Brigitte Bardot,
la Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences et Eurogroup for Animals-
lui demandent d’une seule voix, de suspendre les exportations
d’animaux vivants vers les pays tiers. « L’argent nous revient ? La responsabilité aussi, conclue Adeline
Colonat. Si après
avoir vu ces images, les exportateurs continuent d’envoyer des animaux vivants
vers les pays tiers avec le soutien du Gouvernement, alors tous sont complices
de ces pratiques. »
Très grand succès pour la troisième édition AfricArena Summit qui vient de s’achever au Cap, Afrique du Sud
Ces deux journées intenses ont vu s’affronter les 80 meilleures startups du continent au travers de pitchs. 3 minutes pour présenter le problème identifié et la solution pour y répondre suivi de questions-réponses face à un jury d’entrepreneurs reconnus et d’investisseurs venus de 4 continents.
Plus de 3 millions de dollars sur Africarena Summit 2019
Christophe Viarnaud Fondateur Africarena
L’AfricArena Summit a constitué l’apogée d’une aventure démarrée 7 mois plus tôt où les équipes ont parcouru les 10 villes les plus dynamiques dans l’innovation, de Dakar à Nairobi en passant par Lagos et Tunis. Des relations ont été établies avec 120 partenaires de l’écosystème pour créer des évènements locaux et plus de 1000 startups ont été analysées.
Engie challenge Africarena
Seulement 80 d’entre elles ont été sélectionnées pour être présentées aux
investisseurs et aux grandes entreprises, dont plusieurs françaises (Vinci
Energie, Sanofi, BNP Paribas) présentes au Sommet. Ces entreprises leaders dans
leur domaine et cherchant à innover en Afrique ont sélectionné des jeunes
pousses prometteuses avec pour but de les soutenir, par la signature de
contrats, l’accompagnement dans leur développement (par des ressources
internes) et des ressources financières. Nos partenaires se sont également
engagés aux côtés des gagnants, notamment Amazon Web Services qui a offert plus
de 200 000$ de services aux startups.
Les startups, outre la prise en charge de leur transport et de leurs hébergement au Cap, ont aussi eu l’opportunité de participer à un bootcamp, nouveauté de l’année 2019. Au travers de différents ateliers, les entrepreneurs ont pu se rencontrer et se faire coacher par des entrepreneurs plus expérimentés et des investisseurs. Un seul but : renforcer l’impact de leur venue au sommet et repartir avec des contrats signés et des investissements.
L’équipe Africarena avec en son centre Christophe Viarnaud le fondateur
Les investisseurs, venus de 4 continents (dont Breega Capital, BPI France, AfricInvest, Partech, Orange Digital Ventures, AfricaTech Ventures, …) et réunis au préalable lors d’un week-end pour faire converger leurs pratiques et partager sur leur expérience ont rencontré de nombreux entrepreneurs. Privilégiant les rencontres informelles aux grands discours, l’AfricArena Summit 2019 fut marqué par deux soirées festives permettant de tisser des liens forts entre les participants et de donner lieu à de nouvelles opportunités, prochainement révélées.
Challenge
Description
Vainqueur
Vinci Energies
Solutions innovantes
dans la mobilité et les transports, de l’énergie et de l’environnement,
de la sécurité et de la résilience, de la planification urbaine et spatiale,
ainsi que de l’Open Data et du Data Management
Weego suggère les meilleurs options de transport pour
vous rendre à votre destination, vous renseigne sur les temps d’arrivée, et
vous connecte au réseau de transport de votre localité.
SANOFI
Des solutions
qui soutiennent les patients souffrant de maladie ou de troubles mentaux et
leurs communautés, en augmentant l’éducation et la sensibilisation, en
démystifiant la stigmatisation et en conduisant à un diagnostic précoce
menant à des soins proactifs
Des solutions
pour aider les patients diabétiques à mener une vie plus saine en leur
fournissant une éducation et un soutien pour maîtriser leur traitement, leur
alimentation, l’exercice et leur bien-être émotionnel
Syked permet aux
étudiants d’accéder à un accompagnement psychologique, depuis chez eux, par
consultation vidéo et support texte sécurisés
Baobab Circle utilise l’IA et la science du comportement pour aider ses utilisateurs à
changer leurs habitudes, réduire le poids financier leur maladie et améliorer
leur santé
Sa Sme fund
Petites et
moyennes entreprises (PME) technologiques d’Afrique du Sud qui ont un fort
potentiel d’expansion.
Jobox, La
plateforme d’étudiants indépendants qui met en relation les entreprises avec
des étudiants de haut niveau.
Engie
Solutions
proposant une énergie de cuisson propre et sécurisée dans les zones rurales
du continent où le charbon reste largement utilisé.
PayGas, un détaillant de GPL qui fournit du gaz aux
clients à faible revenu grâce à une technologie sans cash.
OLDMUTUAL
Startups
distribuant des produits et services financiers et/ou autres au secteur
informel et/ou expérience de collecte d’argent auprès de ce groupe de
personnes à un coût faible ou nul.
Khoyn propose une solution qui peut aider le secteur
informel sud-africain à obtenir de l’argent liquide dans le système formel de
services financiers numériques.
BNP PARIBAS
Hello Tomorrow,
concours de renommée mondiale à destination des startups DeepTech, en
partenariat avec BNP Paribas. La recherche se concentrait sur des startups en
phase de démarrage avec des projets qui répondent à un besoin industriel,
sociétal ou environnemental non satisfait ou qui créent un nouveau marché
Solutions
permettant d’améliorer et rendre plus accessible l’éducation sur le continent
Mtabe utilise l’intelligence artificielle et la
technologie SMS pour fournir des contenus d’apprentissage aux étudiants qui
n’ont pas les moyens de se payer des manuels scolaires
La FRENCH TECH
Startups
françaises opérant dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la
robotique ou de la réalité augmentée ou virtuelle et se concentrant sur
l’expansion au marché Africain.
Uptale est la plateforme d’Apprentissage Immersif
conçue pour les entreprises pour créer, partager et suivre/gérer des modules
de formation en 360° et Réalité Virtuelle.
FANTOM
Solutions
qui résout les problèmes des villes intelligentes, des services publics, de
la santé, de l’éducation, de la stabilité environnementale et des marchés
financiers en utilisant des smarts contracts et des stable coins
(blockchain).
House Africa transforme la gestion du cadastre en se basant
sur la blockchain avec pour objectif de renforcer l’accès au financement pour
les habitants.
AirFrance
Enrichir
l’expérience en vol d’Air France avec de nouvelles possibilités de
divertissement en se basant sur le développement du Wifi à bord des avions.
Alkottab Game Studio propose une technologie de jeu unique conçue
pour créer des expériences utilisateur qui engagent, éduquent et divertissent.
Une startup coup de cœur a également été sélectionnée dans chacune des 10 villes
visitées. Parmi celles-ci se trouvent Cloud 9
XP du Kenya ; FreshBox du Rwanda ; Gerocare du Nigeria ; African Food de Côte d’Ivoire ; Afrikamart du Sénégal ; Popaddress du Maroc ; Echo de Tunisie ; Xiot d’Egypte ; Africa
Business Integration (ABI) de Cape Town et KHULA de Johannesburg.
Dans sa volonté de mieux connecter les acteurs de la technologie sur le
continent et de soutenir les jeunes pousses les plus prometteuses, AfricArena a
annoncé la création de Digital Africa Ventures, un fond destiné à financer les
jeunes startups africaines. Renforcer l’entrepreneuriat et les success stories
repose également sur l’inspiration et l’éducation. Le Sommet a vu se succéder
sur la scène des entrepreneurs à succès du continent tels que Vusi Thembekwayo
ainsi que des investisseurs comme Ketso Gordhan, à la tête SME Fund, le
important fond du pays, pour partager leur expérience et leur vision.
L’édition 2018 avait permis un impact direct de 2,3 Million de dollars et plus de 3 millions sont attendus pour l’édition 2019.
Les membres du jury du « RFI Challenge App Afrique » ont sélectionné les trois finalistes de la quatrième édition parmi plus de 400 candidatures reçues. Le concours vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les jeunes entrepreneurs africains, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.
Les trois finalistes, invités à présenter leur projet le 9 décembre prochain à Dakar au Sénégal devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide, présentatrice de l’émission « 7 milliards de voisins », sont :
Nadia Hillary Dassi pour « Green Electricity » (Cameroun), une application mobile permettant aux populations de produire une énergie verte à partir de leurs déchets ménagers.
Ndeye Sira Thiam pour « e-Bus » (Sénégal), une application mobile permettant aux usagers des bus de payer leur ticket grâce à leur téléphone.
Kevin Sesse pour « Mon Artisan » (Côte d’Ivoire), une plateforme connectée qui permet aux utilisateurs de solliciter des artisans locaux (plombiers, électriciens, menuisiers…)
Le lauréat, qui se verra financer le développement de son projet, sera dévoilé le 10 décembre lors de l’enregistrement de l’émission « 7 milliards de voisins », présentée par Emmanuelle Bastide, spécialement délocalisée en public à l’Institut français de Dakar.
A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entrepreneurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.
Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018).
Les 11 et 12 novembre 2019, 100 startups, parmi les meilleures du continent Africain, dévoileront leur solution aux investisseurs et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur tech de l’Afrique. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre 2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité des panélistes et entrepreneurs présents.
Le fondateur d’AfricArena, Christophe Viarnaud,
explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10
meilleurs hubs tech en Afrique, à la recherche des meilleures startups, et
sommes allés à Tokyo, San Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter
les plus grandes « success stories ». Nous avons remarqué une évolution
dans la perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui
semble être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé
d’organiser les deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du
Tour AfricArena pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour
s’exprimer. Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération
d’entrepreneurs africains et défendons un soutien plus important en
Afrique. »
Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant
sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant
les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants
présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge,
fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell
Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur
Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant
à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney
Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et
Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen.
Ces échanges ont permis de mettre en évidence plusieurs
réalités, notamment le fait que 95% des startups africaines sont soit
sous-financées ou soit elles ne le sont pas du tout, l’investissement continuant
d’être concentré sur les startups matures en Série A ou au-delà. C’est ce
problème qu’AfricArena souhaite résoudre en priorité. A ce sujet, Bentley a
déclaré : « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles
sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur, elles
n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop
risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines
doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups
plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »
Lors de l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des
tendances mise en avant par Musandu a été le fait que les startup tech locales,
particulièrement à Cape Town, apportent des solutions qui ne se focalisent
pas sur les besoins de tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce
qui découle du fait que la plupart de ces entreprises se concentre sur des
solutions à l’échelle mondiale. Elle a déclaré : « Dans les
autres villes africaines, nous voyons apparaitre de nombreuses activités et
d’intéressantes solutions qui s’adressent directement aux gens qui en ont
besoin, ce qui nous intéresse en priorité en tant que fonds d’impact
investing. Cela peut être une des raisons pour laquelle, en 2018, le
Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la première fois l’Afrique du Sud en tant
que pays attirant le plus d’investissements pour les startups tech.
En examinant l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : «
D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de
capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape
Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour
ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir
pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage
pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité.
Suite au panel de discussion, les startups ont réalisé des
pitchs haletants et n’ont eu que trois minutes pour vendre leur solution aux
juges du panel. A Cape Town, 12 startups ont mis en avant leur produit répondant
à 3 challenges : le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le
Challenge de Engie. A Johannesbourg, 12 autres startups ont présenté des
solutions répondant à 5 challenges – le
Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur
les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation
Blockchain. Les solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la
cuisine, de la plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et
d’actions virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du
médical, une application pour le soutien scolaire ou encore une assurance
fondée sur le concept du ‘stokvel’.
Les deux startups sud-africaines sorties gagnantes des
challenges de l’écosystème et qui auront l’occasion de participer à la
conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à Cape Town et Khula à Johannesbourg.
BONANG.ai offre une digitalisation complète de l’expérience client des
assurances des véhicules motorisés, plaçant le domaine de l’assurance à la
pointe des objets connectés. Khula est une application qui permet aux jeunes
fermiers non seulement d’établir un lien avec leurs clients mais aussi de
livrer leur produit plus facilement, à tout moment, via une chaîne frigorifique
partagée.
“Nous sommes très fiers de faire partir de ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème local », a conclu Christophe Viarnaud.
Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest connu pour ses précieuses réserves de phosphate et ses plages de sable, vient de rejoindre le groupe des dix premiers pays réformateurs au monde dans le rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires.
Le pays a fait un impressionnant bond de 30 places dans le classement pour avoir facilité la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le paiement des impôts, l’accès au crédit et l’enregistrement des biens fonciers. Ces améliorations et d’autres ont permis au Togo de se hisser à la 97e place parmi les 190 pays évalués à l’échelle mondiale en fonction du degré de facilité de faire des affaires sur leur territoire.
En Afrique, le Togo n’est cependant pas un cas unique
Le Nigéria, plus grande économie du continent dont le PIB est 100 fois supérieur à celui du Togo, s’est aussi classé cette année parmi les dix pays qui ont le plus amélioré le climat des affaires selon le rapport Doing Business. Les deux pays — l’un vaste, l’autre de petite taille — sont conscients que la promotion de politiques qui aident le secteur privé à se développer et à créer des emplois renforce l’économie et réduit la pauvreté. Au Groupe de la Banque mondiale, nous croyons beaucoup à cette formule même si elle peut paraître très simple.
L’impressionnante liste des réformes du Togo inclut la création d’un portail en ligne pour les demandes de permis de construire, grâce auquel les promoteurs gagnent du temps et s’épargnent du stress. Le Nigéria, de son côté, a simplifié la création d’entreprises en améliorant une plateforme en ligne, a réduit les frais de permis de construction et a mis en place un nouveau tribunal des petites réclamations chargé de juger les affaires commerciales. Au total, le pays a procédé à des réformes dans six des dix domaines évalués par le rapport Doing Business.
S’il est vrai que le Togo et le Nigéria sortent du lot cette année en Afrique, plusieurs autres pays du continent — Côte d’Ivoire, Kenya et Rwanda, par exemple — ont aussi amélioré le climat de l’investissement sur leur territoire pour aider les entreprises à investir, à se développer et à créer des emplois. IFC et la Banque mondiale ont soutenu ces efforts en rapprochant les secteurs public et privé pour qu’ils s’accordent sur les priorités, surmontent les obstacles et formulent des réformes à long terme.
Depuis une dizaine d’années, l’Afrique subsaharienne est devenue la région la plus réformatrice du monde. Aujourd’hui, un entrepreneur peut enregistrer une société en 20 jours ou moins dans 26 des 48 économies subsahariennes, alors qu’il y a dix ans cela n’était possible que dans trois pays.
Il y a certes lieu de célébrer la vigoureuse dynamique de réforme observée en Afrique, mais la vérité objective est que les endroits les moins propices à l’entreprise se trouvent encore en grande partie en Afrique. Seulement deux pays subsahariens se classent parmi les 50 premières économies du classement sur la facilité de faire des affaires, tandis qu’un grand nombre des pays occupant les 20 dernières places sont des pays africains.
Pourquoi l’Afrique est-elle en retard ? Les réformes dans des domaines tels que la fiscalité et l’accès à l’électricité et au crédit, par exemple, peuvent se révéler coûteuses et chronophages, car elles demandent de gros investissements en infrastructure et dans les systèmes de technologie de l’information. En outre, c’est en Afrique qu’on trouve la plus forte concentration d’États fragiles et de pays sortant d’un conflit, c’est-à-dire des contextes où il peut être particulièrement difficile de mettre en œuvre des réformes du secteur privé. Pour autant, tous les pays africains doivent être prêts à procéder aux investissements nécessaires pour rattraper les économies asiatiques, européennes et nord-américaines.
Bien que réels, les défis de l’Afrique ne sont pas alarmants. Nous avons vu en effet que l’engagement de la région en faveur des réformes et du développement du secteur privé était, globalement, maintenant bien enraciné. Les pouvoirs publics ne se contentent pas de simplifier la réglementation à laquelle sont soumis les entrepreneurs : ils entreprennent des réformes fondamentales pour mobiliser l’investissement privé à l’appui de projets dans l’infrastructure, l’agriculture et d’autres secteurs. Toutes ces activités sont essentielles à la création d’emplois pour une main-d’œuvre dynamique et croissante.
À la Banque mondiale, nous aidons les pays à mettre en œuvre des politiques et des réformes qui permettent à leurs citoyens, quelle que soit leur catégorie socio-économique, d’obtenir plus facilement des emplois de qualité. Pour sa part, IFC travaille en amont avec les autorités pour mobiliser l’investissement privé au profit des secteurs les plus cruciaux, en particulier l’infrastructure, afin d’améliorer les conditions de vie des populations et de faciliter l’activité économique.
Dans le rapport Doing Business 2020, la République de Maurice, qui figure au 13e rang, est le pays africain le mieux classé. À Maurice, la construction d’un entrepôt prend environ 95 jours contre 213 en France et 222 en Autriche. À Kigali, il suffit de suivre trois étapes simples pour transférer une propriété en sept jours, une performance qui place le Rwanda à la troisième place pour cet indicateur derrière la Nouvelle-Zélande et le Qatar. Il ne faudra peut-être pas beaucoup de temps avant que d’autres — en Afrique et dans le reste du monde — rattrapent leur retard.
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