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NEUTRALITE TECHNOLOGIQUE DANS LA TELEPHONIE

Ce 26 octobre 2012, l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Congo a organisé sa journée des fournisseurs. Il a été présenté le code de conduite dans la collaboration avec ladite compagnie.

Au cours des échanges de nombreuses questions ont été soulevé sur le code de conduite, la clause de confidentialité et la législation de la concurrence contre les autres opérateurs.

La question de la neutralité technologique a été la plus importante car elle présage une impasse technologique. En effet, les fournisseurs ont évoqué la difficulté de voir cet opérateur leur exigé des matériels technologiques d’un fabricant donné.

L’opérateur de téléphonie mobile a expliqué que cela était une nécessité pour lui dans la mesure où les installations actuelles ne peuvent marcher qu’avec les matériels de ses anciens fournisseurs. Il faut comprendre qu’il reste condamner à être fourni par ce fabricant. Il subi alors une dictature technologique et financière. L’opérateur ne peut plus réinvestir dans le démantèlement de son matériel ancien et investir dans l’acquisition du nouveau matériel compatible avec les matériels des autres fabricants.

Il existe bien de discriminations technologiques dans la téléphonie mobile quant à l’usage des matériaux. Les opérateurs de téléphonie mobile commandent auprès des groupes chinois HUAWE et ZTE corporation des téléphones mobiles verrouillés compatibles uniquement avec les cartes sim de ses opérateurs .En langage technologique, on dit qu’il n’y a pas interopérabilité entre les matériaux des opérateurs de téléphonie mobile.

Par conséquent, l’abonné qui décide de quitter doit abandonner et la carte Sim et le téléphone portable ainsi que son modem s’il en avait. Autrement, il peut trouver des apprentis hackers pour les déverrouiller.

Cela se complique encore dans la mesure où l’Etat congolais a décidé d’interdire la multiplication des installations des antennes et autres matériels de communication pour prévenir leur nuisances contre la santé des populations. Les nouvel opérateurs qui s’installeront loueront les installations de leurs devanciers. Ce qui est d’ailleurs un paradoxe de la collaboration des concurrents.

Dans ces conditions, les operateurs de téléphonie mobile utiliseront les matériels incompatibles avec les innovations technologiques actuelles.

Pour éviter que l’Etat vienne à subir tôt ou tard la dictature des prix et des matériaux technologiques des multinationaux technologiques ou se retrouver avec des infrastructures de téléphonie désuets. L’Etat congolais doit se réapproprier l’infrastructure de téléphonie mobile et le mettre en location auprès des opérateurs de téléphonie mobile.

 

 

Le milliardaire Mikhaïl Prokhorov au capital d’Ecobank !

Stephen Jennings, le fondateur de la banque d’affaires spécialisée dans les  pays émergents Renaissance Capital, cède la totalité de ses parts à Onexim,  contrôlé par le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov.  Dans le lot, les activités de courtage en Afrique mais aussi 5,3% du capital  d’Ecobank.

C’est la fin d’une époque pour Renaissance Capital, la banque d’affaires née  au début des années 90 en Russie et qui s’est largement déployée en Afrique  depuis quelques années. Stephen Jennings, son fondateur d’origine  néo-zélandaise, a cédé la totalité des parts (50% + 1/2 voix) qu’il détenait à  Onexim, qui avait déjà acquis en 2008 50% (- 1/2 voix) des parts de Renaissance  Capital pour 500 millions de dollars. Dans la foulée, Stephen Jennings a annoncé  la création de Renaissance Group.

Onexim est contrôlé par le milliardaire russe Mikhaïl  Prokhorov, dont la fortune était estimée en 2011 à 18 milliards de dollars par  Forbes. Onexim conserve toutes les activités de banque d’investissement opérant  sous la marque Renaissance Capital, dont l’activité historique en Russie mais  aussi toute l’activité de courtage et de recherche boursière africaine. En  quelques années, Renaissance Capital était en effet devenu l’un des principaux  opérateurs boursiers subsahariens, avec une forte présence au Nigeria, au Kenya  mais aussi en Afrique du Sud.

Immobilier au Kenya

Selon une information recoupée auprès d’un porte-parole de  Renaissance Capital, Mikhaïl Prokhorov récupère  également les actions détenues dans le groupe bancaire panafricain Ecobank. Il  devient ainsi le cinquième actionnaire du groupe avec 5,3% des parts  environ.

De son côté, Stephen Jennings délaisse la Russie où il a  fait fortune malgré les crises, la montée des oligarques et de  l’interventionnisme étatique, mais où il est devenu très difficile d’opérer pour  un indépendant.

Il entend se concentrer sur l’Afrique, terrain vierge, en  conservant les activités immobilières (développement de villes nouvelles,  notamment au Kenya), la gestion d’actifs et la toute nouvelle activité de crédit  à la consommation, lancée au Nigeria il y a quelques jours. Stephen Jennings  s’était fait connaître en Afrique en 2007 en devenant à l’époque (via  Renaissance Capital) le premier actionnaire d’Ecobank. Une arrivée jugée hostile  par le groupe bancaire qui avait craint une prise de contrôle forcée. Par la  suite, les relations s’étaient pacifiées…

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

RDC: la rébellion du M23 « met en garde » l’ONU qui attaque ses positions

Des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, le 28 juillet 2012 La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a mis en garde dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte. - AFP/Archives - Phil Moore

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a « mis en garde » dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte.

Des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, le 28 juillet 2012 La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a mis en garde dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte. – AFP/Archives – Phil Moore

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a « mis en garde » dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte.

« Nous mettons en garde la Monusco qui est en train de bombarder nos zones au lieu de montrer sa neutralité sur le terrain. Qu’elle cesse de nous bombarder! », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23.

« S’ils continuent à nous bombarder, nous allons réagir », a-t-il ajouté.

Après une trêve relative de trois mois, les combats ont repris depuis jeudi entre l’armée et le M23 dans la zone de Kibumba, frontalière du Rwanda, poussant des milliers de civils à fuir. Pour tenter de stopper l’avancée de la rébellion qui se rapproche de Goma, la capitale régionale, les Casques bleus de l’ONU sont entrées en action samedi en appuyant l’armée congolaise avec des hélicoptères de combat.

Le porte-parole militaire du M23 a souligné que son mouvement n’a « jamais attaqué » les camps de la Monusco à Kitale et Kiwandja, sous contrôle des rebelles, mais a sous-entendu que cela pourrait changer car ils ne peuvent « tolérer » que la Monusco utilise « des hélicoptères, des chars de combats contre la population ».

« Nous voudrions que la Monusco montre sa neutralité dans ces affaires congolaises, entre les Congolais. Est-ce que la Monusco est venue ici pour combattre les Congolais ou pour protéger les Congolais? », s’est interrogé le porte-parole du M23.

Le M23 est surtout formé d’anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l’armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l’armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, sont accusés par l’ONU de soutenir les rebelles, ce qu’ils démentent.

Samedi, le conseil de sécurité de l’ONU a demandé l’arrêt de l’avance de la rébellion vers Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu et que « tout soutien extérieur et toute fourniture d’équipement au M23 cessent immédiatement ».

 

Réaction Francaise: Laurent Fabius demande une réunion en urgence du Conseil de sécurité

Alors que les rebelles du M23 viennent de s’emparer de la ville de Kibumba et que les violences redoublent à l’Est du Congo, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a demandé la réunion en urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.

« Cette réunion se tiendra cet après-midi à New-York », a déclaré samedi le porte-parole du Quai d’Orsay.

Malgré l’intervention d’hélicoptères d’attaque des Nations unies en appui de l’armée gouvernementale, la rébellion du M23 ne cesse de gagner du terrain.

Dans le même temps, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, qui se trouve en France, a appelé la France à défendre « haut et fort » aux Nations unies la voix de la République démocratique du Congo, « en proie depuis six mois à une rébellion armée ».

Thierry Barbaut
Avec TV5Monde et AgenceEcofin.com

Crise politique au Gabon : « Nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos », Max Alexandre Ngoua (Pasteur)

Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction d’Info-Afrique, le Révérend Prophète Max Alexandre Ngoua, Pasteur du Centre Missionnaire les Conquérants qui s’est appuyé sur certains indicateurs démontrant l’instabilité au Gabon, a déclaré que : «Nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos ».   

Question d’Info-Afrique (IA) : A  votre avis, pasteur est – ce qu’il y a crise au Gabon comme le prétend l’opposition ?

Réponse du Pasteur, Max Alexandre Ngoua (MAN) : Une nation qui se lève contre elle-même ne peut subsister, pourquoi  je le dis ? Il  y a des indicateurs profonds qui m’interpellent de beaucoup : quand nous voyons par exemple dans nos forces de l’ordre, la gendarmerie être en confrontation avec la police ce qu’il y a crise profonde, et lorsqu’il y a situation de rivalité, y a donc situation de confrontation.

Hors lorsque ces instances là se mettent en situation de confrontation pour peut qu’on est emprisonner le policier, les gendarmes s’élèveront pour dire que eux aussi ont des preuves et, si à ce niveau il y a crise, cela voudrait simplement dire que le système est entrain de s’ébranler et, nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos et, ces temps de prière sont fait pour contrecarrer ce qui est  entrain de se dessiner . Mais pour autant, c’est parce qu’il y a crise que certains doivent profiter de la situation pour enflammer et exister les populations à descendre  dans la rue car, il y a d’autres moyens de régler les problèmes et nous au centre missionnaire des Conquérants voulons profiter de ces moments pour invoquer le bon Dieu afin de préserver la paix, la stabilité, l’unité et la fraternité entre nos peuples.

IA : Comment  expliquer le fait que l’épouse de pasteur est de facto pasteur ? Existe –t-il un passage biblique pouvant l soutenir ?

MAN : Rire. C’est une question tout à fait pertinente. Mais, je vais vous rassurer en vous disant tout de suite qu’elle est pasteur non pas de faite, mais elle est pasteur à cause de sa formation théologique comme moi, j’ai fais la mienne. En dehors du fait qu’elle soit pasteur, il faut aussi savoir qu’elle a un DESS en économie forestière, elle prépare une thèse en lettre moderne, elle est également documentaliste de formation et a, à cœur de faire une formation théologique. Donc, vous voyez qu’elle n’est pas pasteur de faite mais de part sa formation théologique. Et, en ce qui me concerne, j’ai une thèse de doctorat en sociologie, un DTS en management d’administration, je suis conseiller d’orientation et psychologue. Dieu, nous a accordés la grâce mon épouse et moi de faire des études très jeune et de les pousser très loin. Machiavel a dit dans un livre que lorsqu’on a l’information, on n’a le pouvoir.

J’encourage de ce fait mes collègues pasteurs à approfondir  leurs connaissances en allant au delà de la bible afin  d’avoir plusieurs grilles de formation sociale.

Ces propos recueillis par notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA.

 

 

Rencontres du Président de la République avec les Chefs des Partis Politiques du 14 au 16 novembre 2012

Comme il l’avait annoncé le 12 septembre 2012 devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu cette semaine, depuis le mercredi 14 novembre et jusqu’à ce vendredi 16 novembre, les responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

Cette démarche visait à présenter à ses hôtes les enjeux de l’intégration sous-régionale et la nécessité pour nos Etats d’harmoniser nos vues pour un développement intégré, au bénéfice des peuples de notre espace communautaire.

Il s’est également agi de présenter dans les grandes lignes, la CEMAC d’aujourd’hui et ses principaux projets et objectifs, avant de décliner ce qui devrait constituer la trame de la présidence Gabon à la CEMAC.

Le Président de la République, qui rencontre pour la troisième fois la classe politique, après les consultations sur l’île Mbanié et sur la biométrie, a indiqué sa volonté de faire en sorte que la politique de la présidence Gabon pour la CEMAC soit comprise, partagée et soutenue par tous les acteurs politiques et toute la communauté nationale.

Aussi, a-t-il convié les responsables politiques de la majorité et de l’opposition, à apporter leur contribution à ce qui devrait constituer la feuille de route de la présidence Gabon à la CEMAC.

Au terme de ces premiers entretiens et après de fructueux échanges avec les participants, le Président de la République a décidé de la mise en place d’une commission de travail dont la composition et l’organisation seront fixées par décret et feront l’objet d’un communiqué en temps opportun.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, remercie les responsables de partis qui ont bien voulu prendre part à cette première étape de consultation sur la CEMAC et salue, à l’occasion, leur esprit républicain.

Source : COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

L’Afrique, nouveau paradis des gérants d’actifs

« L’Afrique est un continent en plein essor économique et démographique. Son modèle de croissance est toujours dépendant des exportations et du prix des matières premières, mais les investisseurs recherchent aujourd’hui une exposition à l’envol de la consommation domestique. » Un nouveau paradis pour les gérants d’actifs.

 

Cet avis de Stéphane Barthélemy, gérant spécialisé sur l’univers des économies émergentes chez State Street, résume parfaitement le point de vue de la plupart des gérants d’actifs au troisième trimestre 2012.

Alors que le continent devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 6 % en 2013, tandis que la classe moyenne devrait doubler d’ici à 2015, pour atteindre 100 millions de personnes, l’attrait des investisseurs pour ce dynamisme se heurte néanmoins à certaines difficultés. Ainsi, le taux de rotation des Bourses locales est très faible, de l’ordre de 6 % en Afrique (hors Afrique du Sud), où environ quatre sociétés, soit 7 % de la cote, totalisent les deux tiers de la capitalisation. « Outre l’instabilité politique, chronique dans les années 1990, l’un des problèmes majeurs des marchés actions locaux en Afrique réside dans leur manque de liquidité et leur difficulté d’accès, analyse Stéphane Barthélemy. Pour y remédier, on peut construire une exposition indirecte à l’Afrique via l’achat de titres sud-africains ou de sociétés opérant en Afrique mais cotées en Europe. »

Exposé à hauteur d’environ 20 % à l’Afrique, le fonds Globetrotter de HMG Finance, cogéré par Marc Girault, dispose ainsi de positions dans le secteur pétrolier, via les sociétés Total Gabon et Maurel et Prom Nigeria, toutes deux cotées en France, ainsi que dans le secteur bancaire, via la société britannique Standard & Chartered et le groupe sud-africain Absa.

Avec un marché actions capitalisant plus de 900 milliards de dollars, contre respectivement 80 milliards, 70 milliards et 55 milliards pour les Bourses égyptienne, marocaine et nigériane, l’Afrique du Sud est une porte d’entrée naturelle sur le continent. « Depuis quelques années, les sociétés sud-africaines ont commencé à investir dans le reste de l’Afrique pour tirer profit de la croissance du continent, souligne Claire Peck, spécialiste produit actions émergentes JP Morgan AM. Elles représentent des investissements intéressants, car elles combinent une meilleure liquidité ainsi que des bons standards de gouvernance et de transparence. »

Le distributeur Shoprite réalise ainsi 8 % de ses ventes en Afrique et est leader sur les marchés comme l’Angola, le Mozambique et le Nigeria. A la fin septembre, la société de télécommunications MTN, qui réalise 40 % de ses profits en dehors d’Afrique du Sud et notamment au Nigeria, constituait la première position du fonds actions spécialisé sur l’Afrique de JP Morgan AM. Victime de son succès, le marché sud-africain est néanmoins très cher, selon Didier Rabattu, gérant du fonds Consommation Emergente de Lombard Odier IM. « A titre d’exemple, la capitalisation de Shoprite atteignait il y a deux mois 10 milliards de dollars, le niveau de celle de Carrefour, alors que le rapport était de 650 millions contre 40 milliards en 2000 », souligne-t-il.

Pays le plus peuplé d’Afrique, avec 170 millions d’habitants, le Nigeria fait en revanche l’unanimité. « Le pays représente à lui seul 70 % des investissements africains de notre fonds, jouant la thématique de la consommation dans le monde émergent, soit 3 % de l’encours global », souligne ainsi Didier Rabattu, qui a notamment misé sur la filiale de Heineken, Nigerian Breweries, la seconde capitalisation du marché actions nigérian. Ce pays « constitue l’une de nos destinations d’investissements favorites, car la démographie et la croissance offrent de bonnes opportunités pour le secteur de la consommation », renchérit Claire Peck. D’autant que les valorisations sont attractives. « Le marché nigérian offre une décote d’environ 20 % par rapport à d’autres marchés émergents », souligne ainsi Stéphane Barthélemy.

(Avec Les Echos)

PME en Afrique: La BEI et l’UBA les soutiendront dans 19 pays a hauteur de 50 millions d’euros

La Banque européenne d’investissement (BEI), l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, et United Bank for Africa (UBA), une institution financière panafricaine de premier plan, présente dans 19 pays africains, ont conclu un accord visant à renforcer les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique par l’intermédiaire d’une initiative régionale de financement dotée d’une enveloppe de 50 millions €.

 

Cette initiative s’adressera principalement à des entreprises du secteur privé, y compris des petites entreprises dans des pays en situation de post-conflit tels que la Sierra Leone ou la Côte d’Ivoire, mais servira également à étendre et renforcer les secteurs financiers sous-développés du Bénin, du Tchad, du Gabon et de la République démocratique du Congo.

« La Banque européenne d’investissement est résolue à soutenir le secteur privé en Afrique. Ce partenariat important entre UBA et la Banque européenne d’investissement bénéficiera aux petites entreprises qui cherchent à se développer et contribuera à consolider le secteur financier dans 16 pays africains. En outre, l’accès à des services financiers harmonisés transfrontaliers favorisera également l’intégration économique régionale du continent », a déclaré Pim van Ballekom, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé des opérations de prêt en Afrique subsaharienne.

« C’est notre volonté d’encourager l’intégration économique du continent et de favoriser le développement des entreprises africaines qui a rendu possible notre développement en Afrique ces cinq dernières années.

Ce partenariat avec la BEI nous apporte une source supplémentaire de financement à moyen et long terme et renforcera l’intermédiation financière dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie, les infrastructures, les transports, l’énergie, la santé, l’enseignement et d’autres secteurs qui nécessitent des financements à long terme », a indiqué Phillips Oduoza, président et directeur général d’UBA.

UBA rétrocédera le prêt de la BEI à des clients admissibles dans les pays où elle est présente. Cette initiative lui permettra de renforcer son réseau régional en Afrique. Par ailleurs, c’est la première fois que la BEI accorde une telle ligne de crédit à une banque nigériane pour rétrocession à des PME dans plusieurs pays.

Outre le soutien direct qu’elle apportera aux entrepreneurs africains cherchant à développer leur activité grâce à des financements à moindre coût, cette initiative encouragera encore l’essor du secteur financier et la mise en place de meilleures pratiques dans des pays importants où UBA est présente.

La BEI se dit déterminée à soutenir l’investissement dans le secteur privé et à remédier aux déficits d’investissement qui entravent le financement des petites entreprises en Afrique.

Au cours des cinq dernières années, elle a apporté plus d’1 milliard € pour rétrocession à des projets d’investissement de petite dimension dans les régions d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique.

Excellente initative a suivre de près.

Thierry Barbaut

Gabon / CEMAC : Réunion des experts de l’aviation civile avant la conférence des ministres

Du 14 au 15 de ce mois, se tient à Libreville la réunion des experts aéronautiques de l’aviation civile qui prépare la conférence des Ministres des Etats membres de la CEMAC.

Les travaux portent sur l’importance de la sécurité dans le transport aérien, un objectif planétaire qui ne saurait laisser la sous-région en marge, au regard du contexte aérien international marqué par des bouleversements techniques, économiques, sociaux et politiques de tous ordres d’une part, et en considération du contexte économique mondial marqué de son côté par la globalisation des échanges et la multiplication de toute forme de concurrence d’autre part.

Ceci souligne la nécessité de la coopération et de l’intégration sous-régionale, mais aussi le rôle capital du transport aérien dans le processus de développement des pays de la CEMAC.

« Nos chefs d’Etat et de gouvernement, prenant en compte ces considérations, et conformément à la déclaration de Yamoussoukro, qui fixe entre autres le cadre de coopération et de l’intégration africaines, ont signé un accord relatif au transport aérien entre les Etats membres de la CEMAC, assorti d’un mécanisme de gestion, de suivi et de contrôle, ainsi que les termes de référence relatifs à l’étude pour la création d’une compagnie aérienne communautaire », a dit en ouverture des travaux, le Directeur général de l’ANAC-Gabon, Dominique Oyinamono.

Ces éléments qui constituent des avancées significatives pour la marche vers l’intégration sous-régionale du transport aérien sont le résultat du travail assidu et sérieux des experts aéronautiques, qui ont toujours accompagné la réflexion et les efforts de nos gouvernants dans ce long et processus bien que « l’œuvre soit loin d’être achevée et la bataille loin d’être gagnée ».

Au cours de ces deux jours des travaux, les experts ont examiné les points relatifs au transport aérien et à la supervision de la sécurité aérienne inscrits à l’ordre du jour par la commission de la CEMAC. Les différentes propositions et les avis pertinents de ces assises seront soumis à la conférence des ministres qui tiennent leur réunion ce samedi dans la capitale gabonaise.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

 

 

Paris : Orange récompense les gagnants du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique

Ce prix, qui a déjà connu un fort succès lors de la première édition en 2011, a pour but de favoriser le développement des entrepreneurs et start-ups qui utilisent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour répondre aux besoins des populations en Afrique.

L’appel à projets, ouvert de mai à septembre 2012, a recueilli près de 450 candidatures, reflétant la véritable dynamique entrepreneuriale du continent africain. Les projets proposés couvraient des domaines variés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, l’énergie, l’industrie ou encore le commerce, illustrant le potentiel des télécommunications dans le développement africain.

Le jury, composé d’experts venant d’Orange, des médias et d’institutions promouvant le développement ont désigné les trois lauréats du prix parmi 13 projets nominés, présentés sur le portail d’Orange en Afrique.

La remise des prix a eu lieu hier au Cap (Afrique du Sud), lors des AfricaCom Awards, cérémonie annuelle qui récompense les innovations et les performances les plus marquantes de l’industrie des télécommunications sur le continent africain.

Les projets récompensés sont les suivants :

–  Le premier prix revient à l’entreprise ivoirienne, Vivus Limited, qui a comme projet de mettre la technologie mobile au service des vendeurs de produits vivriers, maraichers et fruitiers afin d’éviter des pertes liées à un difficile ajustement à la demande. Les vendeurs seront informés des « deals du jour » par SMS et pourront précommander la juste quantité et ainsi adapter leur approvisionnement, ce qui, à terme, rendra ce commerce plus rentable et efficace.

–   Takachar, qui remporte le 2ème prix, est un système d’amélioration de traitement des déchets lancé au Kenya qui permet de générer du charbon de bois avec les déchets organiques. Il utilise les nouvelles technologies en retraçant en temps réel le parcours des collecteurs de déchets afin d’aider les coopératives à gérer leurs zones d’action de manière efficace.

–  Le 3ème gagnant du prix est Niokobok, un distributeur sénégalais permettant à la diaspora sénégalaise de commander en ligne le « ravitaillement » (vingt-trois références de base pour l’alimentation, l’hygiène et l’entretien) de leur famille. Le service permet à la fois des économies par rapport à la commission de transfert d’argent et une meilleure gestion des dépenses.

En plus de dotations financières allant jusqu’à 25 000 euros, Orange accompagnera pendant 6 mois ces trois projets grâce au soutien de spécialistes issus de ses filiales locales et à l’expertise des professionnels de l’entreprenariat et des TIC.

Les internautes du portail StarAfrica ont également voté massivement pour élire un projet « Coup de Cœur ». La start-up égyptienne “Innovative Electronic Employment Platform” a été largement plébiscitée avec plus de 50 000 votes. Ce service innovant de recrutement s’appuie sur une plateforme interactive et sur l’envoi d’alertes par SMS pour aider les personnes qui recherchent des missions ponctuelles en temps partiel ou en freelance pour compléter leurs revenus. StarAfrica accompagnera ce projet tout au long de l’année, notamment pour promouvoir la plateforme de recrutement sur le portail.

Orange est présente dans 20 pays en Afrique et le Moyen Orient et totalise plus de 78 millions de clients. Pour contribuer au développement économique et social de l’ensemble de ces pays, le Groupe a défini le programme « Orange pour le Développement » autour de trois axes majeurs :

–   le développement des réseaux pour permettre au plus grand nombre d’accéder aux bénéfices du monde numérique ;

–   l’innovation pour répondre aux besoins des populations par des services à valeur ajoutés dans les domaines essentiels de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des services financiers ;

–   et enfin, la contribution au développement local des marchés des TICs et des écosystèmes d’innovation.

C’est pour répondre à cette dernière ambition, qui s’intègre aussi bien dans sa stratégie d’innovation que dans sa politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise, que le Groupe a lancé en 2011 et a remis hier pour la deuxième année le Prix Orange de l’Entrepreneur Social.

Source : France Télécom-Orange

 

Dakar accueille du 4 au 8 Décembre 2012, les assises du 6ème Sommet Africités

La capitale sénégalaise accueille du 4 au 8 Décembre 2012, les assises du 6ème  Sommet Africités. Un rendez- vous de très haut niveau à l’échelon continental, initié par l’organisation panafricaine Cités et Gouvernements  Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) en  partenariat avec  la Ville de Dakar et l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Près de 5000 participants sont conviés à cet évènement à dimension internationale. 

Ils représentent un vaste réseau d’institutions étatiques, de Gouvernements Locaux, hauts responsables de Collectivités Locales et régionales, décideurs politiques, gestionnaires des affaires publiques locales, universitaires, chercheurs, experts, consultants en développement ainsi que de nombreuses personnalités du monde des affaires, de l’investissement aussi bien des secteurs public et privé, du tissu associatif, corporatif et des organismes partenaires au développement telles les instances de coopération internationale.

Ce 6ème Sommet Africités propose à la réflexion et aux débats des participants, une série de conférences, de communications et d’ateliers ciblés autour d’une thématique portée par un leitmotiv d’une profonde signification : « CONSTRUIRE L’AFRIQUE A PARTIR DE SES TERRITOIRES : quels défis pour les Collectivités Locales ? ».

LE SALON AFRICITES 2012

Ce Salon devrait mobiliser 200 exposants venus d’Afrique et d’autres régions du monde, pour présenter leurs produits, savoir-faire et meilleures pratiques, au service des populations. Ces exposants ne seront pas seulement du secteur privé. Ce Forum d’Affaires devrait attirer également des acteurs associatifs, des ONG, villes et organismes nationaux de pouvoirs locaux désireux de faire partager aux délégués et aux visiteurs leurs expériences en matière de décentralisation et de développement local, ou simplement désireux de faire découvrir et apprécier les charmes de leur localité d’origine.

Il  sera axé sur des domaines d’activités tels que:

–          Les technologies de l’information et de la communication

–          Les télécommunications

–          Les services urbains (eau, transports, etc.)

–          Les équipements marchands

–          Les infrastructures de construction…

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

Gabon: Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) : un bilan éloquent en 2 ans

La 5ème séance du Conseil d’Orientation de l’ANGT tenue ce 13 novembre 2012 sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba et permet de mettre en lumière les réalisations remarquables de cet instrument d’impulsion, de gouvernance et de mise en œuvre des projets, travaux et chantiers prioritaires du Gabon Emergent. 

Du point de vue de la gouvernance, de la méthodologie de conduite des projets à leur fin et de garantie de qualité avec des coûts maitrisés et une totale transparence, l’ANGT a contribué à la rationalisation et au renforcement du secteur des BTP au Gabon, notamment des 149 PME qu’elle utilise.

Ces acquis structurants portent également sur :

–          la standardisation dans les communications avec les entrepreneurs ;

–          la mise en place du nouveau contrat incorporant les dispositions essentielles du Nouveau Code des Marchés Publics ;

–          la synergie avec la Direction Générale des Marchés Publics et l`intégration de – clauses contractuelles ;

–          la politique de minimisation des risques avec des garanties bancaires, des retenues et pénalités de retard, l’analyse des quantités et le paiement équivalent ;

–          la généralisation des procès-verbaux de réception des travaux et leur transfert aux bénéficiaires et utilisateurs ;

–          la participation et le soutien aux Réformes Nationales (Partenariat Public Privé) ;

–          la mise en œuvre  de Normes Gabonaises alignées et adaptées aux normes de qualité et de sécurité internationales ;

–          la généralisation  des études préalables et du contrôle sur site avec des bureaux de contrôle et des laboratoires agréés  des divers chantiers ;

–          le respect des normes et techniques environnementales ;

–          le respect des délais ;

–          la garantie décennale ;

–          les programmes de formation en alternance ;

Sur cette base, l’ANGT qui assure la maitrise d’ouvrage déléguée pour les Ministères a engrangé des résultats visibles dans les 8 domaines clés du développement national en sus de la prouesse d’une CAN dont le succès et les effets induits multisectoriels ont levé tout scepticisme.

En vue d’améliorer la qualité et le niveau de vie des Gabonais, les efforts de l’ANGT ont porté sur 3 domaines majeurs ;

–          Habitat et logement : Les efforts préalables de l’Etat ont porté sur la révision globale du secteur avec une nouvelle législation et une règlementation foncière appropriée d’une part et d’autre part l’instauration d’un engagement contractuel avec le respect des normes de  construction, la prévention contre les malfaçons, l’amélioration de la qualité des logements et des infrastructures, la viabilisation des parcelles, le tout dans un nouveau schéma d’urbanisation intégré et moderne avec toutes les commodités requises (SMART code). Le site test d’Angondje prend forme avec la conception de 9 parcelles d’un total de 181 hectares pour 5179 logements de divers types, d’espaces verts et de bâtiments publics. Les retards constatés tiennent aux lenteurs observées pour les déguerpissements et au souci des pouvoirs publics de respecter les procédures judiciaires.

–          Education : de nouvelles constructions, des rénovations et des infrastructures pour amener le système éducatif aux standards internationaux permettent d’offrir la meilleure qualité d’enseignement possible.  L’ANGT, en collaboration avec le Ministère de l’Education, a réussi une augmentation de capacité de 11 750 places et rénové plus 790 classes entre Août 2011 et Octobre 2012 pour un investissement total de 13.2 Milliards FCFA. Au niveau de l’Université Omar Bongo, les travaux démarrés en Septembre 2011 pour prendre fin en Mars 2013 comprennent la construction de 20 salles de classes,  d’une capacité de 100 places chacune soit 2000 places, 60 bureaux pour les professeurs et les administratifs, 1 amphithéâtre de 1 325 places , quatre-vingt-seize (96) salles d’aisance (toilettes), l’installation d’un suppresseur et d’un groupe électrogène de 150 KVA, la réhabilitation de 42 bâtiments pour un budget global de 6,2 milliards FCFA.

–          S’y ajoutent les travaux dans divers lycées et établissements : Construction de salles de classes d’une capacité moyenne de 50 places chacune, de salles d’aisance (toilettes), installation de suppresseurs et de groupes électrogènes, réhabilitation de 17 lycées dans les 9 provinces, logements d’étudiants et professeurs, révision des aires de jeux, des cours de récréation pour un montant de 6,9 milliards FCFA.

Soucieux d’améliorer et d’ouvrir de nouvelles voies nationales comme autant de corridors du développement et des débouchés vers l’international, l’ANGT a réalisé de nombreux chantiers et en continue un bon nombre :

–          Routes : Ntoum-Nsile/ Ntoum-Kango / PK5 PK12/ Glass/ Gamba / Loubomo-Mougagara/ Finition dans les normes des 3 échangeurs de Libreville.

Dans ses actions d’accompagnement du développement économique les secteurs suivants ont été ciblés :

–          Eau & Environnement : Les projets touchent à l’eau potable, aux eaux usées  au drainage et aux déchets. L’objectif est d’aligner les installations pour l’eau et les sanitaires avec le Master Plan le long des corridors, dans les chefs lieux de provinces et à Libreville dans le cadre du plan de développement urbain.

–          En 2013 de nombreuses autres réalisations seront réceptionnées dans les mêmes secteurs mais aussi dans la santé, dans les projets transversaux comme celui de Lambaréné, dans les diverses infrastructures mais aussi dans le rail et le transport en commun.

Source: COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

 

Gabon: Conseil d’Orientation de l’Agence Nationale des Grands Travaux : plus et mieux !

La cinquième séance du Conseil d’orientation de l’ANGT s’est tenue ce jour sous la présidence du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en présence du Premier ministre Raymond Ndong Sima et de plusieurs ministres, de membres du Cabinet présidentiel  et des directeurs généraux des départements budgétaires et financiers. 

Le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé sa satisfaction pour le travail abattu en deux ans depuis la création de cet outil indispensable à la mise en œuvre du « Gabon Emergent » et félicité le directeur général Henri Ohayon et toute son équipe.

La réunion de bilan et d’orientation a été également l’occasion de mesurer l’impact et la méthodologie structurante bâtie par l’ANGT, maître d’ouvrage délégué pour les grands travaux par leurs montants et leur complicité pour tous les ministères concernés.

Le Conseil a permis à travers le rapport détaillé qui lui a été présenté d’apprécier l’importance de cet outil pour pouvoir mener à bien les chantiers au meilleur coût et selon les règles de l’art avec une prise en compte dès le départ de toutes les dimensions transversales

A ce titre l’ANGT a aidé à la réalisation d’une série d’études nécessaires à l’établissement des cahiers des charges, contribuant par une telle démarche et de tels investissements à la baisse des coûts.

L’expérience accumulée en deux ans a démontré la nécessite d’une plus grande mobilité administrative avec possibilité d’un va-et-vient entre l’ANGT et les administrations pour davantage de fluidité, de cohérence, d’efficacité et de résultats avec un ensemble de projets majeurs dans des secteurs clés de développement :

  • logement et habitat
  • santé
  • éducation : 11750 places de plus, nouvelles constructions, rénovation
  • routes
  • eau et assainissement

Après l’énorme défi  tenu de l’organisation de la CAN, avec ses effets induits sur plusieurs secteurs, 2012 aura été une année tremplin avec un accent sur la démarche qualité et la sécurité. L’instauration d’une boite à outils se généralise et les procédures (contractualisation, bons de commande,  suivi, contrôle et réception des travaux) s’adaptent et s’enrichissent du constat et du diagnostic à partir des réalités du terrain.

Les bureaux de contrôle et laboratoires agréés jouent leur rôle plus et mieux avec une présence permanente sur les sites des projets.

Au niveau de l’impact des petits projets, conformément à la vision du Chef de l’Etat de promotion de l’entreprenariat,  les PME locales sont favorisées. Aujourd’hui 149 d’entre elles sont utilisées par l’ANGT, grandissent, poussent et s’améliorent fortement avec plus de 6000 ouvriers en œuvre sur les chantiers.

Le Conseil a noté la nécessité d’accélérer le processus de paiement  tout en respectant les procédures en vigueur avec le support déjà réel et la synergie de la Direction générale du Budget, de la Direction générale des Marchés publics et de la Trésorerie Payeur General.

Le Conseil a fait le point sur les divers projets sectoriels et sur les projets transversaux comme le « Champ triomphal » (Port Mole), tous prioritaires car de grande utilité publique.

Au moment où Mr Jim Dutton prend le relais d’Henri Ohayon, les perspectives sont rassurantes et encourageantes car l’ANGT devrait atteindre sa vitesse de croisière en 2013 notamment en matière de logements, des routes et de nouvelles sources de croissance.

La finalité restera, comme le Président Ali Bongo Ondimba l’a rappelé fort opportunément, l’efficacité au-delà des intérêts particuliers, avec davantage de coopération et de partenariat, de croissance et de création d’emplois.

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a exprimé son engagement et sa grande disponibilité à travailler avec l’ANGT et ses dirigeants en plus grande synergie pour un travail dans l’intérêt collectif. Cela passera par des réunions formelles et régulières pour capitaliser sur les résultats et les amplifier. 

La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

–           le Gabon Vert pour valoriser durablement le  formidable écosystème gabonais – 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

–           le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l’exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

–              le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

A PROPOS DE L’ANGT

Instituée par l’Ordonnance 004/PR/2010 du 15 Février 2010, l’Agence sera au cœur de la programmation, de l’identification et de la maitrise d’ouvrage des grands projets et travaux publics classés prioritaires par le Chef de l’Etat.

L’objectif est d’amorcer une nouvelle phase qui s’amorce à divers niveaux pour accélérer le processus d’aménagement global du territoire, de conception, suivi, exécution, contrôle de travaux et projets prioritaires.

Le Gabon s’est attaché récemment le partenariat et l’expertise de Bechtel avec la signature  d’un important accord d’assistance le 2 septembre 2010. Bechtel est en effet la première entreprise américaine de travaux publics. Fondée il y a 112 ans, elle emploie plus de 40 000 personnes dans près de cinquante pays et s’est distinguée dans la construction de plusieurs autres grandes réalisations comme le tunnel sous la Manche, la ville de Jubail  ou le Kingdom Center en Arabie saoudite, l’aéroport international de Hong Kong ou encore la reconstruction de l’infrastructure civile de l’Irak financée par l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Source : COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

Avant Gabon-Portugal : Des stars du football visitent l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs avec la Première Dame

Le mardi 13 novembre 2012, la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba a visité l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs (ENEDA) en compagnie de Képler Laveran LIMA FERREIRA « Pépé », Bruno Alves,  Silvestre Varela et du joueur de la sélection des panthères du Gabon, Daniel COUSIN.

Créée en 1983 et sous la tutelle du Ministère des Affaires Sociales depuis 1987, l’ENEDA est le seul établissement spécialisé dans la prise en charge des handicapés auditifs au Gabon. Il accueille 157 enfants âgés de 3 à 21 ans et encadrés par 73 agents. «L’école s’arrête en classe de CM2. Si les parents ont assez de moyens, ils envoient leurs enfants en France pour continuer leurs études, mais pour les autres il ne se passe rien » a indiqué Madame Danielle NGABASSAGA, responsable de la pédagogie.

L’accueil chaleureux réservé aux hôtes par le Directeur de l’école et les élèves s’est suivi de la visite des salles de classe et de la salle d’informatique. « Les enfants sourds et muets ont exactement les mêmes capacités que les autres, le seul souci c’est la communication, l’échange. Nous utilisons ici la langue des signes. Grâce à l’informatique, les échanges sont facilités » a souligné Monsieur Hervé OSSOU, moniteur informatique.

Cette visite s’est conclue par une séance d’échanges riche en émotions entre les stars du football et les élèves dans la cour de récréation de l’établissement. Les jeunes talents du football de l’ENEDA se sont mesurés à leurs idoles lors d’un concours de jonglage durant lequel les stars se sont montrées très émues face aux prestations de ces enfants.

La République Gabonaise a ratifié la Convention relative aux Droits des personnes vivant avec un handicap. Cette convention, dans son article 24, demande aux pays membres de mettre en place les dispositions nécessaires à l’accès à l’éducation pour ces personnes. Pourtant, au Gabon il n’existe qu’un seul établissement dédié aux personnes handicapées auditifs et cela tend à limiter leur intégration sociale et professionnelle. Cette école n’enseigne que jusqu’à la classe de CM2. En effet, les bâtiments du collège de l’ENEDA sont aujourd’hui dans un état vétuste et occupés par des individus.

L’action de l’ENEDA permet de changer les mentalités, de modifier la perception que la société porte encore sur le handicap et de favoriser un changement de comportement vis-à-vis des handicapés. « Ce que nous voulons pour ces enfants c’est le même droit à l’avenir que les autres » a affirmé Jacques Basile MAKOSSO, Directeur de l’ENEDA.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

Un acteur de la société civile loue l’ouverture d’Ali Bongo et milite pour une intégration maitrisée

Très préoccupé par la vie socio-politique du Gabon, Nicaise Moulombi, président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon, a salué l’initiative du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba de consulter la classe politique locale sur un certain nombre des questions et milite par la même occasion pour intégration maîtrisée des flux dans la sous-région.

« Je tien à saluer l’initiative du Chef  de l’état qui pour ma part rentre dans le cadre  d’une gouvernance participative. En effet, la consultation des forces vives d’une nation permet d’avoir un consensus sur un certain nombre des sujets à forte implication politique, économique ou social dont les générations actuelles et futures peuvent payer le lourd tribut », a déclaré M. Moulombi.

Au sujet du passeport CEMAC qui a été l’un des sujets abordés lors de cette rencontre avec les acteurs des partis politiques de l’opposition gabonaise, Nicaise Moulombi qui est par ailleurs, le président de l’Ong « Croissance Environnement », s’est voulu relatif.

« Je dirais d’emblée oui parce que le monde  est en mouvement à l’exemple de l’Union Européen pour ne citer que cet exemple. La CEMAC a besoin de rattraper son retard sur la question du passeport communautaire comme nos frères de la zone  Cédeao en Afrique de l’ouest qui ont largement gagné dans la circulation des biens et des personnes », a -t-il estimé.

« Le président gabonais étant tourné vers l’émergence il ne pouvais que prendre en compte cette procuration communautaire ; c’est pourquoi notre Ong croissance saine environnement membre de la société civile qui n’a pas été associée à cette messe propose qu’il soit accorder uniquement aux acteurs des états membres pouvant permettre une intégration maîtrisée à savoir :les fonctionnaires ,les cadres des entreprise dans le cadre des chambres de commerce, les syndicats reconnus dans leurs pays respectifs, les Ong, les profession libérales des différent ordres avocats, notaires, syndiques, architectes et chercheurs… », a-t-il poursuivi.

A en croire ce dernier, il est donc important que la classe politique et toute les forces vives de la nation soutiennent cette initiative afin que le Gabon marque sa présidence de la CEMAC et permettre une réelle dynamique économique à travers un flux migratoire maîtrisé.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

En sept ans, 682 faux diplômes détectés au Cameroun!

Le Ministère de l’enseignement supérieur du Cameroun, appuyé par ses homologues des pays voisins, va en guerre contre une industrie qui opère désormais facilement sur internet.

 

C’est une gangrène qui s’étend à une vitesse de lumière. Il s’agit du phénomène de faux diplômes. Dans une interview accordée au quotidien national bilingue Cameroon Tribune, Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur déclare que depuis 2005,  six cent quatre vingt deux faux diplômes sont tombés dans les mailles des services de contrôle de son département. Pas moins.

Ces parchemins douteux ne sont pas délivrés loin des bénéficiaires. Dans les cités universitaires, des étudiants à l’aide d’internet ont au plus une journée pour délivrer une licence ou un master. Les bénéficiaires ne se recrutent pas que dans la rue. Un parchemin pour attraper un job ou une affaire, ça intéresse même  les gens au dessus de tout soupçon. parfois.

Selon des informations, l’administration publique camerounaise serait truffée de faux diplômés. Ce qui a obligé le gouvernement, il y a quelques années, à effectuer des contrôles qui ont permis de mettre la main sur des réseaux actifs.

Malgré ces assauts des pouvoirs publics, le phénomène monte et monte encore au point que le gouvernement compose désormais avec les pays voisins comme le Nigeria, le Tchad ou la République centrafricaine pour demander l’équivalence et l’authentification des diplômes.

El christian    

Chine Afrique: La Chine adoptera une stratégie a long terme en matière d’investissement

Les investisseurs chinois en Afrique ne doivent pas rechercher des résultats rapides, ni des avantages immédiats et sont encouragés à adopter une vision d’avenir concernant le marché africain », a plaidé Zhao Jianping, le président du Fonds de développement sino-africain (China Africa Development Fund, CAD Fund), Chi Jianxin, lors d’une interview à l’Agence de presse Xinhua.

 

La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Afrique, devant les USA et l’Europe, avec des échanges commerciaux Chine Afrique qui sont passés de 10 milliards $ en 2000 à 166 milliards de $ en 2011.

L’année dernière les investissements directs de la Chine en Afrique se sont chiffrés à 14,7 milliards de $ en croissance de 60% depuis 2009.

Plus de 2000 entreprises chinoises, dont des multinationales comme ZTE, Huawei, Sinopec, China Communications Construction…., opèrent désormais en Afrique avec un chiffre d’affaire estimé à 36 milliards $.

Conscient de leur impact sur la croissance africaine et de la multiplication des conflits avec les collaborateurs africains, les dirigeants politiques chinois incitent de plus en plus des entreprises de l’empire du milieu à passer d’une vision court terme à un positionnement stratégique sur ce continent qui comptera 1,2 milliard d’urbains en 2050 et qui dispose d’important gisement de matières premières.

Thierry Barbaut
Avec Xinhua

Catalyst Fund 1 dispose de 125 millions $ à investir dans les PME de RD Congo, Rwanda et Afrique de l’Est

Catalyst Fund 1, géré par Catalyst Principal Partners a levé 125 millions $ auprès de financeurs du développement pour effectuer des prises de participations en RD Congo et en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Ethiopie).

Les secteurs d’investissement privilégiés sont les industries liées à la consommation des classes moyennes émergentes (agro industrie, distribution, services…).

Les principaux souscripteurs du fonds sont : la Société financière internationale (groupe Banque mondiale), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement…

L’équipe d’investissement est composé de : Paul Kavuma (photo), CEO, Biniam Yohannes, Managing Director, Rajal Upadhyaya, Managing Director, Marlene Ngoyi, Investment Principal, Vaishal Shah, Investment Manager, Rosemary Ngure, Corporate and Compliance Manager, Nixon Muthangya, Financial Controller et Nyawira Gitau, Office Manager.

La croissance du PIB Afrique de l’Est est estimée à 7% annuel sur la période 2011-2015. Ce bloc concentre 294 millions d’habitants (30% de la population africaine) sur une superficie de 6 millions de km ² (20% de la superficie africaine).

Agenceecofin.com

Serena et Venus Williams en visite au Nigéria et en Afrique du Sud

Ambassadrices du projet « Breaking the Mold » qui oeuvre pour le droit et l’émancipation des femmes, Venus et Serena Williams se sont rendues au Nigéria et en Afrique du Sud.

Les soeurs Serena et Venus Williams ont atterri sur le continent africain le 30 octobre dernier et ont participé à un match d’exhibition ainsi qu’à des entraînements de tennis dans le centre privé Ikoyi à Lagos (Nigéria). Les deux soeurs américaines ont également assisté à un cours sur la puberté dispensé à des jeunes filles.

Après leur tournée au Nigéria, direction Afrique du Sud, où elles ont visité le centre de tennis Arthur Ashe à Soweto et disputé un match par la même occasion.

Très enthousiaste, Serena a déclaré vouloir voir plus d’athlètes venus d’Afrique.

« Nous avons été capables de rompre avec la tradition dans un sport qui était vraiment dominé par les blancs et le fait qu’une personne de couleur puisse arriver et dominer (les tournois) montre que cela n’a pas d’importance, le milieu dont vous êtes issu et l’endroit d’où vous venez, » a déclaré Serena.

Venus et sa soeur Serena sont considérées comme faisant partie des plus grandes joueuses de tennis.

Thierry Barbaut

RDC: le premier ministre en visite à Paris

Le premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo, effectuera de mercredi à vendredi une visite d’Etat en France, où il rencontrera son homologue Jean-Marc Ayrault, plusieurs ministres et des opérateurs économiques, pour discuter des questions de sécurité, d’économie et de démocratie, a-t-il annoncé aujourd’hui à l’AFP.

Outre le chef du gouvernement français, Augustin Matata Ponyo doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre des Finances Pierre Moscovici, la ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui et le ministre délégué au développement Pascal Canfin.

Le premier ministre congolais va « travailler avec les autorités françaises sur les questions de sécurité, notamment à l’est » de la RDC, en proie à un regain d’instabilité depuis six mois avec la création d’une nouvelle guérilla, le Mouvement du 23 mars (M23), a-t-il précisé. Augustin Matata Ponyo témoignera aussi de « la volonté du gouvernement de consolider le partenariat économique avec la France, en montrant tous les efforts (accomplis) pour stabiliser le cadre macro-économique, pour améliorer le climat des affaires et encourager les investisseurs français à venir » en RDC.

Selon le classement de Doing Business 2013 de la Banque mondiale, qui note le climat des affaires de 185 pays, la RDC arrive 181e – un classement qu’avait contesté le ministre du Plan Célestin Vunabandi. En 2012, la RDC était classée 178e. M. Matata Ponyo, qui a effectué récemment des visites à Bruxelles et à Berlin, va par ailleurs souligner « les efforts pour améliorer les questions liées notamment à la démocratie, liées aux droits de l’Homme, liées à la paix ».

Quelques jours avant le sommet de la Francophonie mi-octobre à Kinshasa, le président français François Hollande avait qualifié d' »inacceptable » la situation des droits de l’Homme et de la démocratie en RDC. Le président congolais Joseph Kabila avait répliqué que son pays n’était « pas du tout complexé ».

Thierry Barbaut
Avec Lefigaro.fr

Aviation civile : Les experts de la CEMAC se rencontrent à Libreville dès mercredi

La capitale gabonaise,  Libreville, abrite du 14 au 15 novembre prochain, la réunion des experts de l’aviation civile des pays membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Selon l’Agence nationale de l’aviation civile gabonaise (ANAC) qui rapporte l’information, cette rencontre est préparatoire à la réunion des Ministres en charge de l’aviation civile de la CEMAC qui elle, aura lieu le 17 novembre 2012, sur le thème: « Supervision de la sécurité aérienne sous-régionale ».

Ainsi, durant ces deux jours, les experts plancheront sur cinq principaux thèmes portant sur : « le Projet de la régulation du marché du transport aérien en zone CEMAC », la mise en œuvre opérationnelle de l’« Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale », le « Code de l’Aviation Civile  des Etats membres de la CEMAC », l’ « Accord entre l’Union Européenne et la CEMAC sur certains aspects relatifs aux services aériens » et la « Gouvernance d’Air CEMAC et la négociation du partenariat avec Air France », notamment.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

Une foire du poisson braisé pour booster le tourisme camerounais !


Malgré les nombreux sites éparpillés sur l’ensemble du territoire, le Cameroun n’attire que 500 000 touristes par an. L’Allemagne accepte de lui prêter main forte à travers un partenariat.

 

L’idée vient de Go Africa Business, une plate forme de developpement de projets economiques constitués de Camerounais et d’Allemands. Ce collectif était au ministère de l’économie, du plan et de l’aménagement du territoire, le 9 novembre 2012. Dans ses valises, trois projets pour tirer le tourisme camerounais vers le haut.

D’abord, le projet « Africa-Messe-hamburg ». Ce sera une foire gastronomique qui donnera la possibilité aux chefs cuisiniers de présenter les richesses culinaires de leur pays. A ce niveau, s’inspirant de la réussite de ce projet à Hamburg en Allemagne, le collectif compte organiser une foire de la bière et du poisson braisé en Mars 2013 à Kribi, une cité balnéaire.

Ensuite, le collectif voudrait, selon Bop Sandrino, un expert en conception des projets, ouvrir dans les prochains mois une école allemande à Yaoundé. Ici, soutient-il, la rigueur propre à ce propre sera transmise aux apprenants. Des petits allemands en quelque sorte.

Enfin, le vin pour la fin ! Des operateurs allemands de la filière vin notamment les initiateurs du concept « Vinum at Table » compte commercialiser le vin allemand sur le marché camerounais.

Pour passer des paroles aux actes, donc la faisabilité de ces projets, un partenariat a été signé entre le Ministère de l’économie du Cameroun et le collectif Go Africa Business.

Avec environ 500 000 touristes par an, le Cameroun mise sur l’entregent du collectif germano-camerounais pour devenir une véritable destination touristique.

El christian

Maroc: Le plus grand porte conteneur du monde fera escale à Tanger

Le Marco Polo, le plus grand porte-conteneurs au monde, propriété de CMA  CGM, a entamé sa carrière commerciale et fait route vers l’Europe. Il doit  faire escale à Tanger le 6 décembre.

 

Le plus grand porte-conteneurs au monde a démarré sa carrière commerciale le  7 novembre. Le Marco Polo, propriété de la CMA CGM, a quitté le port chinois de  Ningbo pour rallier les terminaux d’Europe du Nord en décembre prochain.

Il est  attendu le 6 décembre à Tanger, l’un des rares ports africains avec Djibouti à  pouvoir accueillir aujourd’hui un tel monstre.

Pouvant transporter jusqu’à  16 000 conteneurs EVP (équvalent vingt pieds) à une vitesse de 24 nœuds, le  Marco Polo mesure 395 mètres de long sur 54 mètres de large, pour un tirant  d’eau de 16 mètres. Le navire est une version agrandie de la série Christophe  Colomb, exploitée en cinq exemplaires par CMA CGM depuis 2009 et capable de  charger jusqu’à 13 800 conteneurs.

Deux navires jumeaux

Construit par les chantiers sud-coréens Daewoo et battant pavillon  britannique, le Marco Polo sera suivi par deux sisterships (des navires  jumeaux), le Vasco de Gama et le Zheng He, attendus pour prendre leur service au  premier semestre 2013. Immatriculé à Marseille, ce dernier sera alors le plus  grand porte-conteneur sous pavillon français.

Déployés entre l’Asie et l’Europe,  ces géants sont équipés des dernières innovations technologiques  environnementales, afin de réduire leur consommation de carburant. En étant la  première compagnie à réceptionner de tels navires, CMA CGM (le troisième  armement mondial) espère bien conforter sa position sur un secteur maritime en  pleine turbulence ces derniers mois et marqué par une forte concurrence venue  d’Asie.

Forte de 394 navires, la flotte de la CMA CGM a néanmoins établi un nouveau  record en 2011, dépassant la barre des 10 millions d’EVP, en augmentation de  11%.

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

Alex Van Elk, Dg Camair-co: « Des bénéfices en 2014 »

Le 28 Mars 2011, il a permis que le rêve de tout un peuple devienne réalité. Ce jour, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), effectuait son vol inaugural. Quelques secondes auparavant, le visage détendu mais d’un ton ferme, « si une personne du gouvernement veut voyager avec nous, il doit payer cash. C’est la seule option pour avoir une compagnie qui soit rentable », avait confié, à la presse, celui qui a été nommé par décret présidentiel le 4 février 2010 comme le tout premier Directeur Général de la camair-co.

Plus de deux ans plus tard, ce Néerlandais de 59 ans multiplie des initiatives pour faire briller davantage «l’étoile du Cameroun »… et amasser des sous en vue de l’autonomie financière prochaine de la compagnie.  De son contrat, des avions chinois, des nouvelles destinations ou de l’appui financier du gouvernement, il en parle dans cet entretien exclusif.

 

Monsieur le Directeur, comment se porte la Camair-co?

Après un démarrage lent, il y a une amélioration du nombre de passagers. C’est une situation normale parce que les gens doivent avoir confiance en la compagnie. Ils doivent donc être au courant des améliorations dans notre réseau en Afrique de l’Ouest et nos programmations sur Paris. Je dirais donc que la compagnie fait des progrès. Pour ces premières années, elle compte sur les financements du gouvernement camerounais. C’est normal parce que nous avons lancé la compagnie avec des vols domestiques et intercontinentaux au même moment. Ce qui n’est pas commun dans le secteur. Normalement, on commence par les vols domestiques, puis régionaux et après un temps, les vols intercontinentaux. Nous avons mis sur pied dès le premier jour une organisation internationale complexe avec des moyens financiers extra et un système plus complexe. Mais, nous sommes entrain de nous stabiliser.

 

Quelle était l’opportunité des nouvelles dessertes de Camair-co, notamment la ligne de Lagos ?

Depuis le 09 novembre, nous avons commencé deux nouvelles dessertes ; il s’agit de Lagos et Kinshasa. Après des recherches, nous avons découvert que Lagos est un énorme marché potentiel à côté d’autres villes Ouest africaines que nous desservons déjà. C’est la même chose pour Kinshasa.

Grace à un accord de partenariat entre le Cameroun et la Chine, la Camair-co va bientôt accueillir des avions chinois pour renforcer sa flotte. Comment en est-on arrivé là ?

Il n y a pas de partenariat entre la Camair-co et une entreprise chinoise. Le gouvernement camerounais a acheté deux avions chinois et en a reçu un gratuitement. Un avion est destiné aux opérations militaires et les deux autres vont à la Camair Co. Nous serons heureux l’an prochain de réceptionner ces avions dans notre flotte pour des destinations courtes. Il y a effectivement un besoin réel d’appareils. C’est plus flexible quand vous avez un avion de quarante places.

Etes-vous satisfait de la situation financière de la compagnie?

Nous ne sommes pas satisfaits parce que Camair-co ne fait pas encore de bénéfices. Nous espérons en faire à partir de 2014. Actuellement, nous comptons sur les financements du gouvernement. Mais, en tant que compagnie, nous avons aussi nos revenues. Beaucoup de gens pensent que le gouvernement paie tout pour la compagnie. Ce n’est pas vrai. Le gouvernement paie la différence entre nos revenues et notre coût. En d’autres termes, le déficit de la compagnie. Ça ne représente pas grand-chose au total ; nous voulons changer cette situation dès que possible.

Le contrat qui vous liait à l’Etat du Cameroun a expiré depuis le mois de juillet dernier, mais vous êtes toujours à la tête de la compagnie…

Cette année, la procédure de nomination d’un nouveau Directeur général à Camair-Co a commencé.  J’ai été nommé par le président Paul Biya. Ma nomination court jusqu’à ce que le chef de l’Etat nomme mon remplaçant. Par ailleurs, j’avais signé un contrat qui a expiré le 31 juillet 2012.  Il m’a été demandé de continuer jusqu’à ce que le chef de l’Etat prenne sa décision c’est-à-dire nommer un nouveau Dg ou me demander de continuer pour négocier l’extension de mon contrat. Ce que je trouve positif, c’est qu’on apprécie mon travail ; si cela n’avait pas été le cas, je serais déjà parti. Donc, que je reste ou non, c’est au chef de l’Etat de décider ; moi aussi, je décide après avoir eu une nouvelle proposition de contrat ; il y a deux parties. L’Etat du Cameroun d’une part et  moi, de l’autre.

Propos recueillis par  Christian  Locka
pour www.info-afrique.com

Avec 76 buts au compteur, Messi est plus fort que Pelé

FOOTBALL – En inscrivant un doublé face à Majorque, Lionel Messi a porté son compteur à 76 buts en 2012, dépassant ainsi le Brésilien Pelé (75 buts). Reste maintenant à dépasser le record détenu par Gerd Müller.

L’éternel débat risque bien d’être relancé. Messi est-il plus fort que Pelé ?
Pelé est-il plus fort que Messi ? Si les comparaisons sont parfois délicates à effectuer, les chiffres sont souvent là pour apporter un éclairage différent. Mathématique. Froid et implacable. Ainsi, en inscrivant un doublé ce dimanche soir face à Majorque lors du succès du Barça (2-4), le génie argentin a porté son compteur sur l’année 2012 à 76 unités.
Des chiffres vertigineux qui viennent dépoussiérer un vieux record détenu auparavant par un certain … Pelé. Avec 75 buts inscrits en 1959 (66 avec Santos, 9 avec le Brésil), le Brésilien avait déjà placé la barre très haute. Pas assez pour un Messi qui se tourne désormais vers un autre record. Celui de Gerd Müller.

Dix matches pour égaler ou dépasser Müller En effet, le buteur allemand reste le maître absolu après avoir inscrit … 85 buts en 1972 ! Un record qui semble toutefois accessible pour Lionel Messi, à qui il reste encore plus d’un mois de compétition pour tenter d’égaler ou de dépasser Müller. Pour cela, l’Argentin ne manque pas d’occasions de briller et d’entrer encore un peu plus dans l’histoire lors des prochaines semaines.

Au programme, six journées de Liga, deux matches de Ligue des Champions et deux rencontres avec la sélection argentine contre l’Arabie-Saoudite et le Brésil. Soit dix matches. Largement dans ses cordes.

Thierry Barbaut
Avec LeFigaro.fr

Le café arabica pourrait disparaître d’ici 2080 à cause du climat

L’arabica, à la saveur fine et à la culture délicate, ne sera-t-il qu’un lointain souvenir pour le palais des amateurs de café ?

 

C’est ce que laisse présager une étude réalisée par la Royal Botanic Gardens de Kew (Royaume-Uni), en collaboration avec des experts éthiopiens, et publiée mercredi 7 novembre dans la revue américaine PloS One. Leur conclusion : le café arabica pourrait disparaître avant la fin du siècle en raison du changement climatique.

 

Les chercheurs ont mené deux types d’analyses en fonction de trois des scénarios d’émissions de gaz à effet de serre et d’augmentation des températures établis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (+ 2,4 °C., 2,8 °C. et + 3,4 °C.). La première, par localité (349 étudiées), conduit à une chute de 65 % à 99,7 % des lieux propices à la culture d’arabica d’ici 2080, comme le montre le graphique suivant. La seconde, par région, conclut à une réduction de 38 % à 90 % sur la même période.

 

Le café, et en particulier l’arabica, est une culture très dépendante du climat : les graines poussent dans une fourchette de températures très restreinte, entre 19 et 25°C. Quand la chaleur augmente, cela affecte la photosynthèse et dans certains cas, les arbres s’assèchent. Sans compter que le changement climatique augmente l’alternance entre périodes de précipitations et de sécheresses prolongées. « La disparition du café Arabica est une perspective effrayante et inquiétante », s’inquiète Aaron Davis, qui a dirigé l’étude.

Et ces résultats pourraient être sous-estimés. « Les modèles supposent une végétation naturelle intacte, alors que les forêts montagneuses de l’Ethiopie et du Soudan du Sud sont très fragmentées en raison de la déforestation, écrivent les chercheurs. D’autres facteurs susceptibles de s’avérer aggravants, tels que les parasites et les maladies, les changements dans les périodes de floraison, et peut-être une réduction du nombre d’oiseaux (qui dispersent les graines de café), ne sont pas inclus. »

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En réalité, certains producteurs pourraient continuer de produire du café dans des serres, aux bonnes conditions de températures. « Mais le café arabica est considéré comme important pour la durabilité de l’industrie du café en raison de sa formidable diversité génétique », expliquent les auteurs de cette étude.

Au final, la menace de sa disparition met en péril les moyens de subsistance de millions de personnes qui le cultivent et le produisent. Les cultures d’arabica représentent un peu plus de 60 % de la production mondiale de café, avec environ 4,86 millions de tonnes produites cette année pour un montant d’environ 16 milliards de dollars. Les exportations de cette variété s’avèrent cruciales pour les économies des pays comme le Brésil, le Soudan ou l’Ethiopie.

Depuis quelques années toutefois, l’arabica a perdu du terrain au profit du robusta. Ce dernier, moins prestigieux mais bien moins cher, s’avère notamment très présent dans les pays émergents asiatiques, où la demande de café explose depuis une dizaine d’années et où les budgets sont plus serrés qu’en Europe. A la Bourse de New York, le prix de l’arabica a ainsi perdu 32 % depuis le début de l’année.

Audrey Garric
Source: Le monde.fr

Dr Fendoun Arouna: « la clinique africaine veut moderniser la médecine traditionnelle »

Naturopathe, ressortissant de l’Ouest Cameroun, Dr Fendoun Arouna fait des recherches dans la médecine traditionnelle africaine depuis 16 ans. Pas surprenant pour ce fils de tradipraticien qui perpétue en réalité un héritage. Depuis quelques années, il fait partie d’un groupe de chercheurs du continent noir à la base de «la clinique africaine». Que cache ce groupe de mots qui sonne à la fois moderne et traditionnel?

Nous avons rencontré Dr Fendoun Arouna dans sa clinique à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Docteur, que devrait-on comprendre par «la clinique africaine» ?

La clinique africaine est un groupe de personnes de diverses nationalités qui traite les maladies d’ordre physique et métaphysique. Quant on parle de maladie d’ordre physique, il s’agit des maladies liées au métabolisme, celles qui peuvent être traitées à l’hôpital. A base de nos recherches, nos rites et coutumes, nous essayons de soulager les gens qui souffrent à travers le continent. Parmi eux, il y en a qui ont été mal reçus à l’hôpital ou s’intéressent simplement à la médecine faite à base de plantes naturelles ou selon les rites utilisés par nos parents.

Quelles maladies soignez-vous exactement?

Nous ne pouvons pas citer les maladies. De manière générale, tout ce qui dérange les gens peut être soigné à la clinique africaine étant donné que c’est un groupe composé de personnes qui agissent selon des dons et expériences différents. Tout ce qui peut nuire à la santé humaine trouve la solution dans cette clinique. Ce traitement est le fruit de nos recherches.

En quoi cette médecine peut-elle améliorer la santé publique en Afrique ?

La médecine traditionnelle a beaucoup à donner. Il y a des maladies qui ne peuvent pas être soignées par la médecine conventionnelle. Les gens partent de l’Europe et l’Amérique où on leur offre des traitements gratuits. Ils préfèrent dépenser plus au profit de la médecine à base de plantes. C’est dire qu’ils y trouvent un intérêt.

Quels sont les critères de recrutement à la clinique africaine ?

Nous sommes un groupe qui accepte les gens. Toute personne capable de soigner une maladie devient de facto un membre de la clinique ; En masse, nous avons la possibilité d’effectuer beaucoup de recherches et donc d’aider plus de gens. C’est pourquoi la clinique est représentée au Cameroun, Nigeria, Congo, Tchad et au Gabon.

Quelles sont les difficultés de la médecine traditionnelle africaine ?

Il fallait une subvention pour pouvoir aider les praticiens de la médecine traditionnelle ; certains tradipracticiens escroquent parfois leurs patients parce qu’ils n’ont pas de moyens pour pouvoir subvenir à leurs besoins ; certains médicaments naturels perdent même de leur efficacité parce que certains tradipracticiens affamés sacrifient les rites pour privilégier la richesse ;  si l’Etat du Cameroun, par exemple, pouvait assister financièrement les tradipracticiens, cette médecine serait plus forte. En Afrique de manière générale, les tradipraticiens sont délaissés et négligés ; certains sont considérés comme des sorciers même s’il faut reconnaitre qu’il y a la sorcellerie positive.  La médecine traditionnelle n’a pas vocation à détruire des vies humaines.

Que comptez-vous faire dans l’avenir avec la clinique africaine ?

On collabore désormais avec la médecine moderne. Lorsque nous recevons un patient qui souffre d’une maladie vénérienne telle la syphilis, il va d’abord à l’hôpital faire des examens médicaux. Cela nous permet de discerner les symptômes des différentes maladies pour pouvoir donner les plantes appropriées. Cela ne se faisait pas avant. La clinique africaine veut moderniser la médecine africaine. Les recherches que nous effectuons actuellement nous permettent de savoir quelle plante soigne quelle maladie. Mais, il faut retenir que la médecine traditionnelle est une force parce que c’est là où on peut retrouver une plante qui soigne plusieurs maladies. A la clinique, nous étudions cela pour savoir qui fait quoi parmi les plantes.

Propos recueillis par El Christian 

contactez le Dr Fendoun Arouna à:

Email: clinicafricaine@yahoo.fr

Tel: +237 96107440

         +237 70185931 

La CNLCEI sur Plusieurs Fronts avant fin 2012

Le programme annuel de la Commission National de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) est marqué pour la période novembre et décembre 2012 par une intense activité au niveau national à l’image de l’atelier participatif de validation de la stratégie de Lutte contre la Corruption le blanchiment des capitaux , les 22 et 23 novembre prochains , et de nombreuses sollicitations à l’extérieur ( Brésil, Autriche, Canada…)où se trouve le président de la Commission, Vincent Lebondo Le-Mali, à la tête d’une délégation, pour prendre part , précisément à Montréal du 12 au 16 novembre 2012, à la deuxième session du séminaire de perfectionnement sur les méthodes appliquées d’enquêtes financières après la rencontre de Douala (Cameroun), en avril dernier.

A Montréal, capitale fédérale du Canada, les travaux , organisés par le Centre Canadien de Recherche et d’Appui à la Gouvernance des Organisations Publiques , se déclinent sur cinq (5) principaux ateliers : l’architecture et schéma analytique du processus d’une enquête financière ; la lutte contre le blanchiment d’argent, la lutte contre la corruption des fonctionnaires ; les méthodes et techniques filature ; les méthodes d’analyse du renseignement ; les méthodes et techniques d’interrogatoire ainsi que l’analyse de la preuve.

Les intervenants viennent aussi bien de la Gendarmerie Royale du Canada que de la Justice, des milieux du renseignement et du monde universitaire.

EXPERIENCE GABONAISE

En marge, le patron de la CNLCEI, Vincent Lebondo Le-Mali, sera l’invité des médias dont Afrique Canada TV et la chaine Cameroon Voice dans le cadre d’une grande interview sur le thème de la « lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite en Afrique : le cas du Gabon ».

L’expérience gabonaise en la matière s’est, par ailleurs, enrichie avec la présence de la Commission à la 15ème Conférence internationale de lutte anticorruption (du 7 au 10 Novembre 2012 à Brasilia) ouverte par Madame le Président du Brésil, Dilma Rousseff.

Un appel urgent a été lancé pour une meilleure lutte contre la corruption partout dans le monde à un moment où l’impunité menace la confiance des citoyens dans les institutions.

M. Valentin Moudouma Mboumba, Commissaire-Membre de la CNLCEI, conduisait la délégation aux côtés d’éminents experts venus d’autres continents qui ont discuté, à travers plus de 50 ateliers et les séances plénières, sur la meilleure façon de combattre la corruption dans cinq domaines clés: mettre un terme à l’impunité, la gouvernance climatique propre, lutter contre les flux financiers illicites, assurer les transitions politiques menant à des gouvernements stables et transparents et la conduite d’activités sportives propres.

Entre-temps, la Commission Nationale Lutte Contre l’Enrichissement Illicite prendra part, du 14 au 16 novembre 2012 à Vienne (Autriche), sous la conduite de M. Jean Minko, à la réunion de l’examen du Lesotho, pays d’Afrique australe, dans le cadre de l’application de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption prévoyant que les Etats-Parties soient évalués par les Pairs. Ladite Convention a pour objet notamment de « promouvoir, faciliter et appuyer la coopération internationale et l’assistance technique aux fins de la prévention de la corruption et de la lutte contre celle-ci ».

Dans les différentes conventions, rappelle-t-on, il est demandé à chaque Etat-partie, ayant ratifié les conventions, de mettre en place des agences anticorruption là où il n’y en avait pas et de renforcer la capacité de ces entités là où elles existaient déjà.

Le Gabon qui avait été associé à la préparation des différentes conventions et mis en place son Institution en 2003, les ont ratifiées.

RESEAU DES AGENCES ANTI-CORRUPTION

Ce n’est donc point le fruit du hasard si Libreville a été choisie, par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), comme siège du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique centrale.

Dans cette optique, la capitale gabonaise va abriter du 26 au 28 novembre 2012, au siège de la CEEAC, l’atelier de validation de l’étude pour l’établissement du réseau en présence de deux experts par pays.

En décembre 2011, un consultant de la CEA avait effectué une mission d’enquête à Libreville sur la mise en place du réseau sous-régional et avait, à cet effet, échangé avec la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite-autorité administrative et indépendante – qui devrait en abriter le siège.

Son rapport sera ainsi soumis à une réunion d’experts des gouvernements des pays d’Afrique centrale en charge de la lutte contre la corruption, élargie à ceux des Communautés économiques régionales, de la CEA, et de la Commission de l’Union Africaine (UA).

« En zone Afrique centrale aujourd’hui, les États qui n’ont pas encore mis en place les agences anti-corruption sont invités à le faire. Ceux qui aujourd’hui ont réussi à le faire sont encouragés à aller de l’avant et à tout mettre en œuvre pour que les résistances cèdent. (…) Il faut qu’un plaidoyer soit fait pour que les autorités comprennent le bien- fondé de la structure », déclarait, en avril dernier à Douala, V. Lebondo Le-Mali, dans une interview accordé à l’un des principaux quotidiens camerounais, ‘le Messager’.

UNE DELEGATION DE L’UA ATTENDUE A LIBREVILLE

La CNLCEI dont il a la charge sera l’une des étapes de la visite qu’entreprendra à Libreville du 17 au 21 novembre 2012 une délégation de l’Union Africaine afin de mesurer les progrès accomplis par le Gabon, signataire de la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption.

Déterminée à combattre le fléau de la corruption, l’UA encourage les partenariats entre les gouvernements et tous les segments de la société civile, en particulier les femmes, les jeunes, les médias et le secteur privé.

Du reste, des rencontres avec les acteurs étatiques et non-étatiques figurent dans l’agenda des émissaires de l’organisation continentale, à l’occasion de leur séjour en terre gabonaise.

Dans la foulée, Libreville servira de cadre du 22 au 23 novembre 2012 à l’atelier de validation du plan ou programme la stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (PSNLCC), sous le haut patronage du premier-ministre, chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima.

Le document- fruit de la vaste collecte des données réalisées depuis aout 2012 dans le cadre du diagnostic national – fera l’objet de discussions, d’enrichissement et d’arbitrage et appropriation par les participants avant d’élaborer des recommandations et le valider en vue de son adoption par les plus hautes autorités gabonaises.

INSUFFISANCES DU DISPOSITIF ACTUEL

Les résultats attendus devraient rendre plus claire les rôles entre les différentes instances de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, renforcer les capacités des acteurs concernés y compris la presse et inclure, dans les textes, le secteur privé et d’autres agents de l’Etat dont l’absence constitue l’une des insuffisances du dispositif actuel.

Selon les données de l’ONG Transparency International (TI), en 2010, le Gabon a été au 100è rang du baromètre de la corruption (sur 178 pays évalués).

Ce classement range notre pays parmi ceux qui enregistre un niveau de corruption endémique. L’aggravation de ces indicateurs pourrait peser non seulement sur la dégradation du tissu social et s’ériger comme facteur bloquant des efforts de développement qu’entreprennent les pouvoirs publics particulièrement depuis trois ans avec le projet « Gabon émergent » du président Ali Bongo Ondimba où l’accent est mis sur la gouvernance et la lutte contre la corruption, « véritable frein au développement » , indiquait le chef de l’Etat , le 24 septembre 2012 à New-York, lors de la réunion de haut niveau de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur le thème de l’état de droit aux niveaux national international.

Source: Presse CNLCEI

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

Osons l’économie responsable en Afrique

Excellent article traitant de l’économie responsable en Afrique de Mr Thierry Téné,

Longtemps considéré comme un « problème » pour l’économie mondiale, les rapports des institutions de Bretton Woods et des cabinets de référence internationale, se suivent et partager désormais le même constat.

L’Afrique est présentée comme l’une des « solutions » ou mieux encore la nouvelle frontière de l’économie mondiale. Il ne s’agit pas d’un optimisme aveugle. Avec une classe moyenne qui représente près du tiers de sa population d’un milliard d’habitants, une urbanisation qui s’accélère, ses réserves de ressources naturelles, ses immenses hectares de terres arables non utilisées et son potentiel d’énergie renouvelable sont des socles solides pour une émergence.

De plus grâce aux réformes, au désendettement et à une croissance moyenne de près 6 % depuis près dix ans, les fondamentaux de l’économie africaine permettent d’envisager un dynamisme économique à moyen et long terme.

Mais l’Afrique c’est aussi et encore le continent des paradoxes. L’un des plus marquants est la rareté dans l’abondance. Ainsi, malgré son réservoir de matières premières, l’Afrique reste encore un importateur de produits finis ou semi-finis à forte valeur ajoutée. On peut aussi citer les conflits d’usage pour l’utilisation des terres entre l’agriculture, l’urbanisation, les industries extractives.

Face au changement climatique, à la dégradation des écosystèmes et à la raréfaction des ressources naturelles, pour sortir de la rareté dans l’abondance et anticiper les conflits d’usage, le développement industriel du continent passe par des notions nouvelles comme l’éco-innovation, l’économie verte, l’éco-conception, l’écologie industrielle et l’économie circulaire. Par ailleurs, de l’agriculture, à l’éco-tourisme en passant par la gestion durable des forêts, l’efficacité énergétique, l’éco-construction, la valorisation des déchets et aux énergies renouvelables, les nombreuses opportunités de green business en Afrique sont des gisements pour la création des emplois verts décents.  

Cette question de l’emploi est d’autant plus importante que l’insertion professionnelle des jeunes est l’un des principaux défis auxquels l’Afrique aura à faire face dans les décennies à venir. La création de la richesse doit donc s’accompagner d’un partage équitable avec toutes les parties prenantes pour éviter les chocs comme le printemps arabe. Les entreprises et les organisations sont contraintes d’intégrer une Responsabilité Sociétale ambitieuse pour anticiper le désormais célèbre « DEGAGE » initié par les Tunisiens.

Mais sur un continent où l’économie est dominée par l’informel et le rapport de force est très déséquilibré entre les parties prenantes, la Responsabilité Sociétale des Organisations doit être analysée à la lumière des « lunettes » africaines. C’est la raison pour laquelle nous croyons profondément à la co-construction par l’Afrique et pour l’Afrique d’une Responsabilité Sociétale adaptée au contexte africain.

Pour réussir cette ambition, l’implication des différentes parties prenantes est indispensable. On attend des autorités qu’elles mettent en place des politiques publiques dans le domaine de la RSE avec au minimum une obligation pour les entreprises de publier un rapport extra-financier.

Les entreprises « responsables » sont appelées à respecter au minimum la législation environnementale, sociale et économique avant de passer à la RSE stratégique. Le partenariat public privé peut servir de dénominateur commun et de lieu de convergence entre les Gouvernements et les entreprises. Les Universités et grandes écoles ne doivent pas seulement proposer des formations RSE mais celles-ci doivent être adaptées au contexte africain et s’articuler autour des questions centrales. Syndicats, ONG et associations communautaires doivent renforcer leurs capacités sur la RSE et définir leurs rôles pour la création de valeur dans les conditions durables et en assurer un partage équitable.

Nous devons donc fédérer les énergies et étudier les cas pour proposer un modèle de RSE adapté au contexte africain. L’économie responsable, c’est en Afrique que ça se passe. Alors OSONS

Thierry Téné
AgenceEcofin.com

Mali: L’Algérie pense « inutile » une intervention au Mali dans la conjoncture actuelle.

L’intervention militaire au Mali est « inutile dans la conjoncture actuelle » et l’internationalisation de cette question ne fera qu »aggraver la situation », a indiqué samedi le conseiller à la présidence algérienne, Kamel Rezzag Bara, sur les ondes de la Radio nationale algérienne.

 

Favorable à un règlement du conflit malien sans recourir aux armes, M. Bara a dit qu’il était « nécessaire d’aboutir à un accord acceptable pour éviter le débordement de la crise malienne au-delà des frontières ». Une option qui passe par la nécessité d’aider ce pays « à élaborer une feuille de route en accord avec tous les acteurs à Bamako pour sortir de la crise politique ».

Il a estimé que la communauté internationale doit faire la distinction entre les rebelles qui constituent les groupes touaregs qui ont des revendications politiques (Ansar Dine et le mouvement national pour la libération de l’Azawad-MNLA), les groupes terroristes liés à l’organisation d’Al-Qaida, et les groupes de narcotrafiquants.

En revenant à la genèse de la position algérienne dans le conflit malien, M. Bara a expliqué que cette vision « repose sur le sentiment profond qu’elle éprouve du danger, et c’est ce qui l’a incité à affronter la situation au lendemain de la crise libyenne ».

L’Algérie participera dimanche à Abuja (Nigeria) aux travaux du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Mali.

Mercredi dernier, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, Romano Prodi, s’est entretenu à Alger avec le président Abdelaziz Bouteflika.

A l’issue de cette rencontre, il a estimé que « s’il doit y avoir une intervention militaire (au Mali), elle interviendra en dernier ressort ». Un avis partagé par l’Algérie qui privilégie la voix diplomatique dans le règlement du conflit malien.

Thierry Barbaut
Avec Xinhua

Libéria France: Visiste d’Ellen Johnson-Sirleaf et rencontre avec François Hollande

La présidente du Liberia a effectué sa première visite  officielle en France, sous le mandat de François Hollande, le mercredi 7  novembre. Elle a fait la promotion de son pays auprès des entreprises françaises  et s’est vu décerner la Grand-croix de la Légion d’honneur par le président  français.

 

Dans la grande salle de réception de l’Élysée, la présidente du Liberia,  Ellen Johnson-Sirleaf lève les yeux au ciel et hésite un instant devant le  bouquet de roses que François Hollande lui offre. « Puis-je sentir leur  parfum ? » s’enquiert-elle, malicieuse.

Le président français l’y autorise  dans un grand sourire et elle s’exécute avec délices. C’est dans cette ambiance  amicale que la première femme élue présidente en Afrique a été reçue, le  mercredi 7 novembre à l’Élysée par François Hollande. Et, surtout, que ce  dernier lui a décerné la Grand-croix de la Légion d’honneur – la plus haute  distinction de la République.

La Libérienne, déjà auréolée du Prix Nobel de la Paix (2011) est ainsi la  première chef d’État africain à recevoir l’écharpe rouge et la croix des mains  de François Hollande. Mais son nom vient s’ajouter à la longue liste des  Africains célèbres qui ont servi les intérêts de la France et se sont donc vus  « épingler », parmi lesquels Nelson Mandela, Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf,  Félix Houphoët-Boigny, Habib Bourguiba, Hassan II, Mohammed VI, Anouar  el-Saddate ou encore Jean-Bedel Bokassa (les intérêts de la France ont beaucoup  varié au fil du temps).

Symbole

Lors de la cérémonie, François Hollande a salué l’exemplarité du parcours de  son homologue libérienne, son courage et son combat sans relâche pour la paix  chez elle et en Afrique. Plus jeune ministre des Finances de son pays, une  carrière fulgurante au Pnud, un combat acharné pour se faire élire à la tête du  Liberia : « C’est toujours ainsi que vous faites : d’abord vous  prenez pied et puis, vous prenez la tête », a-t-il souligné.

Pour la France, honorer Ellen Johnson-Sirleaf relève davantage du symbole que  du gain diplomatique immédiat. Certes les liens entre les deux pays sont anciens  (et Johnson-Sirleaf s’est amusée à rappeler que le premier président libérien,  Joseph Jenkins Roberts, avait été reçu à Paris par Napoléon III), mais  l’Hexagone conserve davantage de liens économiques et politiques avec les  voisins ouest-africains.

Investissements

Pour autant, quand la visite d’Ellen Johson-Sirleaf à Paris s’est confirmée,  il y a un mois environ, et que Hollande a souhaité trouver une manière  particulière de l’honorer, cette décoration s’est imposée. Femme, Prix Nobel de  la Paix, volonté affirmée de lutter contre la corruption, crédit démocratique  relativement honorable (même si elle est critiquée, chez elle, pour verser dans  le népotisme) : elle correspondait parfaitement aux critères de bonne  gouvernance que François Hollande souhaite valoriser sur le continent, comme il  l’a affirmé lors de son premier voyage en Afrique, en octobre dernier.

Ils ont également abordé la crise malienne (même si la piètre formation de l’armée  libérienne ne lui permet pas de participer à une intervention pour libérer le  Nord du pays des groupes djihadistes) et les troubles en Côte d’Ivoire (cet  allié de la France a été victime d’attaques de groupes armés le long de sa très  poreuse frontière avec le Libéria). Johnson-Sirleaf et Hollande ont enfin  évoqué les intérêts des entreprises françaises au Liberia lors de cet entretien  qui a duré une quarantaine de minutes.

La présidente libérienne, championne pour attirer les investisseurs  étrangers, sortait d’ailleurs d’un déjeuner au Medef (le principal syndicat  patronal français) où elle a pris langue avec les groupes Bouygues (qu’elle  espère voir investir dans la construction d’infrastructures routières,  aéroportuaires et énergétiques) et Bolloré (qui pourrait jouer un rôle dans le  développement du port de Monrovia). Les entreprises françaises Total, Michelin  et Veritas sont déjà présentes au Liberia, mais Ellen Johnson-Sirleaf en veut  plus : elle a demandé au Medef d’envoyer, dès que possible, une délégation  d’entreprises françaises.

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

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