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Le Kenya interdit les importations d’aliments OGM

Le gouvernement kenyan a interdit, avec effet immédiat, l’importation de biens alimentaires OGM estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves scientifiques sur la sécurité sanitaire des aliments.

«J’en appelle à toutes les parties prenantes et aux organismes de réglementation gouvernementaux impliqués dans l’importation des aliments génétiquement modifiés pour tenir compte de cette directive qu’aucune importation d’aliments génétiquement modifiés sera autorisée à entrer dans le pays jusqu’à ce que de plus amples informations soient données par le ministère de la Santé publique » a indiqué la ministre de la Santé publique, Beth Mugo.

En parallèle, un groupe de travail a été constitué pour mener une étude sur les aliments OGM. Elle sera réalisée par des chercheurs du Kenya Medical Research Institute en collaboration avec des experts des universités locales.

Thierry Barbaut

21 pays d’Afrique du Nord et Moyen-Orient disposent de 1018 milliards $ de réserves de changes

« Il y a eu une forte augmentation de ces réserves en 2011 en raison des prix élevés du pétrole … ils devraient gagner près de 115 milliards de culminer à 1133 milliards $ à la fin de l’année 2012 » a indiqué un rapport de l’Arab Investment & Export Credit Guarantee Corporation.

L’Arabie saoudite possèdent les plus grandes réserves de devises étrangères dans la région à 538 milliards $ en fin de 2011.

L’Algérie apparaît comme seconde dans le classement avec 188,8 milliards en 2011. Ces réserves projetés à fin 2012 pourraient avoisiner 210,8 milliards $.

Irak arrive en troisième position avec près de 55,7 milliards qui devraient augmenter à près de 63,9 milliards à la fin de année.

Le rapport indique que des réserves de change pour le Liban de 30,5 milliards $, Egypte (26,6 milliards $), Maroc (23,4 milliards $), Koweit (23 milliards $), Qatar (17,8 milliards $).

Le classement ne prend pas en compte les réserves de la Libye, de la Somalie, de l’autorité palestinienne et d’Abu Dhabi.

Thierry Barbaut
Avec Agencecofin.com

L’Appel du Peuple de Valsero

Le Général Valsero, de son vrai nom Serval Gaston Abe, revient avec un 3e album l’Appel du peuple, paru le 30 octobre dernier. Avec des titres comme Je porte plainte et Démissionnez le rappeur reste fidèle à sa réputation d’artiste engagé et milite toujours pour une plus grande implication des jeunes en politique.

Info Afrique : On connaissait votre Lettre au président, (ndlr : l’un de ces morceaux les plus connus), vous sortez l’Appel du Peuple. A qui vous adressez-vous cette fois ? Valsero : L’Appel du Peuple, c’est ma version de ce que serait l’appel du peuple camerounais. C’est en fait une parodie du slogan de campagne du président de la République (ndlr : lors des présidentielles de 2011). J’ai donc fait un album l’Appel du Peuple qui pour moi serait ce que le peuple attend en réalité. Cela m’a vraiment choqué ce slogan : un peuple ne peut pas « misérer » à ce point, vivre un stade de pauvreté intense, avoir une politique qui balbutie autant et s’entendre dire qu’il (le peuple) lui demande de revenir ! C’est insultant ! Voilà, j’ai voulu répondre à cela et dire que le peuple a d’autres aspirations.

Quittes les choses

Valsero
L’appel du peuple
2012

Pensez-vous encore pouvoir rassembler les Camerounais autour de votre engagement citoyen à l’heure où le régime de Paul Biya fête ses 30 ans dans l’indifférence générale ? Le Président, ça fait 30 ans qu’il a inoculé le virus de l’inertie dans la population. Ce n’est pas en deux jours ou en trois ans que l’on va régler ça. Il faut déconstruire. Il y a un problème de confiance criarde entre les populations et ceux qui les dirigent. Chaque fois qu’un dirigeant parle de vote au Cameroun par exemple, les gens assimilent voter à donner sa voix au RDPC. Ils ont réussi à faire croire ça aux populations. On ne peut pas enlever aux Camerounais la citoyenneté. Pour être sur le terrain (ndlr : Valsero sensibilise au sein de son mouvement, les Enfants de la Révolution, les jeunes à aller s’inscrire sur les listes électorales), je peux vous dire que n’importe quel Camerounais peut être convaincu d’aller s’inscrire sur les listes électorales. On a eu 30 ans d’éducation contraire mais nous n’aurons pas besoin de 30 ans d’éducation pour aller dans le sens inverse. Cela prendra juste un peu de temps.

Vous signez Démissionnez à l’adresse du président de la République avec l’artiste Lapiro de Mbanga ou encore Quittes les choses. Des textes très incisifs… Au fil de vos albums, comment appréciez-vous la liberté d’expression au Cameroun ? Je ne me prends pas pour celui qui garantie la liberté d’expression au Cameroun. Il ne faut pas oublier qu’il est interdit de manifester par exemple. Mais aujourd’hui, on ne plus arrêter un tweet, une image sur Facebook. Alors je veux juste montrer à ma génération que dans ce monde moderne, on peut s’exprimer et bénéficier de cette liberté. Des gens me citent comme étant un garant de la liberté d’expression. Ça me choque beaucoup car derrière, ils interdisent des concerts.

Faites-vous encore de la chanson ou êtes-vous passé à la politique à présent ? Je fais de la chanson politique. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut réfléchir. Et réfléchir, c’est faire de la  politique. Au Cameroun, il y a des artistes qui commencent leur chanson par une dédicace à Paul Biya, la Première dame ou un ministre. C’est de la politique ça aussi ! En fait, je suis engagé aux côtés du parti de la jeunesse, des idées nouvelles (rires). Je pense aujourd’hui qu’il faut voter, il faut que les jeunes aient la culture électorale. Chaque fois que j’envoie un jeune s’inscrire sur une liste électorale je suis content. Qu’il aille voter pour le RDPC, la chèvre ou le mouton, ce n’est pas mon problème !

Musicalement qu’apporte ce nouvel album à votre répertoire? J’y ai mis beaucoup de musicalité. Mes deux premiers albums étaient moins musicaux, je n’avais pas beaucoup de featuring non plus. Cette fois, j’ai voulu m’ouvrir à l’art, à la musicalité. Entre temps, j’ai grandi et j’ai voulu prendre la responsabilité de faire travailler d’autres jeunes. J’ai donc montré ce que j’avais en stock comme artistes talentueux : Sanzy Vianey, Danielle EOG, Prosby etc.

Des projets immédiats ? Je suis sur un tas de choses. A côté de mon travail au sein de MD4 (sa structure de communication). Le 23 novembre on présente l’album l’Appel du peuple en show case puis en concert en début d’année prochaine dans plusieurs villes du Cameroun.

Valsero L’Appel du peuple 2012
Page Facebook de Valsero

 

Côte d’Ivoire : Kolo Touré, le dragueur et son double

Se faire passer pour un riche vendeur  de voiture ghanéen, fils  de ministre, afin de séduire une top modèle ? À en croire la belle, de son nom  Kessel Kasuisyo et de nationalité zimbabwéenne, c’est le tour que lui a joué  Kolo Touré, footballeur ivoirien de Manchester City. Récit  d’une idylle  (présumée) en trompe-l’œil.

Et si Kolo Touré n’était pas un footballeur comme les autres ? Alors que ses  coéquipiers se contentent d’exploiter leur renommée pour draguer les plus jolies  filles de la planète, l’Ivoirien ne l’entendrait pas de cette oreille.

Gagnant,  au bas mot, la bagatelle de 110 000 euros par semaine, le défenseur de  Manchester City aurait entretenu, deux années durant, une relation avec une top  modèle zimbabwéenne, en se faisant passer pour un simple vendeur de  voitures.

C’est du moins ce qu’affirme sa conquête présumée, Kessel Kasuisyo. « Il m’a  dit qu’il était du Ghana et s’appelait François », raconte-t-elle au journal anglais The Sunday Mirror. « Il m’a aussi  dit que son père était ministre », ajoute-t-elle, expliquant que les somptueux  cadeaux que le défenseur mancunien lui offrait n’avaient pas éveillé ses  soupçons.

Kessel Kasuisyo, mannequin zimbabwéen de 22  ans.

© DR

« Je ne suis pas une fan de football »

Et, les plus gros mensonges étant parfois les plus efficaces, l’idylle aurait  duré pendant deux ans. Car Kessel Kasuisyo affirme avoir rencontré Kolo Touré  pour la première fois à Manchester, dans une boîte de nuit appelé le Bijou, une  nuit de septembre 2010.

Il a dit qu’il vendait des voitures en Afrique.

« Nous avons commencé à discuter puis nous avons échangé nos numéros de  téléphones. Le lendemain, il m’a rappelé et nous nous sommes vus dans un hôtel.  Je lui ai dit qu’il me paraissait familier et il m’a juste répondu qu’il  ressemblait peut-être à quelqu’un d’autre. Il a dit qu’il vendait des voitures  en Afrique et qu’il participait à des œuvres de charité », raconte le mannequin  zimbabwéen, qui se justifie de son manque de clairvoyance : « Je ne suis pas une  fan de football, il m’a expliqué que son père était ministre au Ghana donc j’ai  pensé que je l’avais peut-être vu à la télévision avec lui. »

Montre en or et casquette de baseball

Seulement, en dehors de son travail humanitaire – Kolo Touré est ambassadeur  de l’ONG Save the children -, l’histoire qu’elle prend pour argent comptant  n’est qu’un tissu de mensonges. Qu’importe. Dans un premier temps, Kessel va,  selon elle, rencontrer Kolo, qui se serait déclaré célibataire, jusqu’à deux  fois par semaine, de septembre à décembre 2010. Le footballeur, à cette époque,  vit pourtant avec son fils et sa fiancée, Ayo, avec qui il est en couple depuis  neuf ans.

Il semble même que sa relation secrète soit devenue sérieuse. Après avoir  cessé tout contact avec sa conquête zimbabwéenne pendant neuf mois, Kolo Touré  se serait ainsi de nouveau manifesté : « Il est venu me voir à mon appartement  », confie Kessel Kasuisyo, « il portait une casquette de baseball et de grosses  lunettes de soleil. (…) Je lui ai dit que c’était mon anniversaire […] et à  notre rendez-vous suivant, il m’a apporté un cadeau : une montre en or et des  boucles d’oreilles en or 18 carats ».

« Il s’est mis à genoux »

Le défenseur semble même s’être pris à son propre jeu en offrant, en mai  2012, un présent spécial à son amante. « Il m’a appelé « princesse » et m’a offert  une bague avec diamants et rubis. Ce n’était pas une bague de fiançailles mais  il m’a dit que c’était un symbole. Il s’est mis à genoux et m’a dit que c’était  sérieux avec moi. »

Kolo Touré, lors de son mariage à Abidjan, le  16 juin 2012.

© DR

Seulement, à la même période, Kolo Touré fait la Une des médias en Côte d’Ivoire en se mariant à Abidjan avec sa compagne Ayo.  Et une amie de Kessel aurait alors vendu la mèche. « Elle m’a dit que je devrais  aller voir sur Google et taper Kolo Touré », explique la top modèle. « Tout est  ressorti : Manchester City, les photos de son couple… ».

« Je comprends tout maintenant », avoue-t-elle, dans son témoignage au Daily  Mirror. Sa parole contre celle de Kolo Touré. Ce dernier, selon un proche,  dément tout contact avec la jeune femme. Une seule solution pour faire éclater  la vérité : appeler à témoigner François, le fameux concessionnaire  ghanéen…

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

Compétitivité énergétique : Le Gabon dans le top 5 des pays africains

Le 10 septembre dernier, le Gabon s’est classé parmi les cinq premiers pays africains en matière de compétitivité énergétique, indique une étude de l’Institut Choiseul et du cabinet KPMG. Première étude du genre, celle-ci a évalué la compétitivité et la performance des politiques publiques de 146 États dans le monde.

Le Gabon s’octroie la 5ème place africaine derrière l’Angola (1er) mais devant l’Afrique du Sud (7ème) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des Etats, selon les résultats de l’étude publiée lundi par l’Institut Choiseul et KPMG.

C’est l’unique étude indépendante dans le monde qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des Etats. Elle a été établie à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, etc).

Grille de lecture

À chaque État correspond une note allant de 0 à 100, les notes les plus élevées correspondant aux Etats les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs. Ces derniers permettent, pour chacun des Etats examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux.

Le baromètre mondial de la compétitivité énergétique devrait être un outil d’aide à la décision sur les résultats des politiques énergétiques, affirment les auteurs du rapport. S’agissant de la place du Gabon dans le peloton de tête en Afrique, elle résulte de l’ambitieuse politique énergétique mise en oeuvre par le Président Ali Bongo Ondimba et le gouvernement.

Augmenter la production énergétique

Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le Chef de l’Etat gabonais s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 contre 350 MW aujourd’hui. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. Le but est de supprimer progressivement la production électrique produite à partir de l’énergie fossile et d’atteindre les objectifs fixés dans la politique du Gabon vert.

Afin de couvrir les besoins croissants du pays et d’assurer l’électrification de l’ensemble du territoire, le gouvernement envisage de d’ériger 6 nouveaux barrages dont trois sont déjà en construction :

Le barrage de l’Impératrice sur la rivière Ngounié, dans l’ouest du pays, produira 42 MW pour un coût de 133 Millions USD. Il vise à approvisionner les mines de niobium de Mabounié, de manganèse de Ndjolé, les usines de transformation de bois de la province du Moyen-Ogooué et les villes de Mouila et Mandji dans la province de la Ngounié. Il renforcera aussi l’approvisionnement de Libreville et de la Zone Économique Spéciale de Nkok.

Le barrage Fé 2 sur la rivière Okano, dans le nord du Gabon, aura une capacité de 36 MW pour un investissement de 105 millions USD. Sa production alimentera la province du Wolem-Ntem, Ndjolé et renforcera le réseau de Libreville.

Le barrage du Grand Poubara, dans le sud-est, est le plus important projet énergétique du Gabon. Il devrait produire à terme de 240 MW.

Source: COCOM

Fabrice MIKOMBA, Libreville-Gabon

 

 

 

classement: Joyce Banda, personnalité la plus influente d’Afrique

La présidente du Malawi est présentée comme un modèle dans le classement des 100 plus grands penseurs du monde publié chaque année par l’hebdomadaire américain Foreign Policy.

Sans tambour ni trompette, la seconde femme chef d’Etat en Afrique après la libérienne Ellen Johnson Sirleaf fait son chemin. Selon l’hebdomadaire américain Foreign Policy, Joyce Banda, 22è rand mondial,  est un modèle à suivre dans le continent.

Vice présidente du Malawi, elle prend le règne du pays après le décès du président Bingu Mutharika. Depuis lors, la dame de cœur du Malawi entreprend des reformes inédites pour montrer l’exemple à ses concitoyens et ses pairs du continent : la dévaluation de la monnaie, la vente du jet présidentiel et 60 voitures de luxe de son prédécesseur, la réduction de son propre salaire à 30%, etc.

Autant de reformes symboliques qui ont pésé en sa faveur dans ce classement dominé par les Americains.

El christian

Slate.fr

Qualité de vie : Il vaut mieux naître en Afrique du Sud en 2013, d’après un cabinet américain

The Economist Intelligence Unit, une entreprise américaine proche du magazine The Economist a mis sur pied un indice d’évaluation des pays où il fait bon de naitre pour avoir une bonne vie.

 Il s’agit des pays qui offrent les meilleures opportunités d’une vie saine, sûre et prospère dans les prochaines années. Basé sur des sondages et des critères objectifs de qualité de vie, cet indice met en avant notamment la richesse, le niveau du crime, la confiance aux institutions publiques, les prévisions économiques jusques en 2030, lorsque les enfants nés en 2013 seront des adultes.

Sur le plan mondial, les dix premiers pays sur quatre vingt répertoriés sont : Suisse, Australie, Norvège, Suède, Danemark, Singapour, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Canada, Hong Kong.

 En Afrique, l’Afrique du sud(53) arrive en tête. Elle est suivie de  l’Algerie (54), Egypte(60), Angola(76), Kenya(79) pendant que le Nigeria(80) ferme le classement mondial et Africain à la  Nigeria.

El Christian

www.slate.fr

17.000 logements sociaux au Cameroun dès 2013

Le budget programme 2013 du Cameroun présenté aux députés donne également la priorité à l’approvisionnement en eau potable, aux infrastructures routières, à l’agriculture et à l’énergie.

Devant les représentants du peuple le 26 novembre 2012, le premier ministre du Cameroun, n’avaient d’yeux que pour ses notes. Yang Philemon venait soumettre à l’appréciation des députés la proposition de budget du gouvernement pour la nouvelle année.

Pendant plus d’une heure, le chef du gouvernement a d’abord ressassé les réalisations du budget du budget 2012 qui s’élevait à 2800 milliards de cfa, grâce auquel le taux de croissance du Pib réel est parti de 4,1% en 2011 à 5,1% en 2012. Un taux insuffisant, à reconnu le premier Ministre, pour atteindre les objectifs de développement du Millénaire en 2015.

En 2013, le nouveau budget s’élève en recettes et dépenses à 3 236 milliards de f CFA, soit une augmentation de 436 milliards de f CFA. En termes de priorités, le gouvernement compte faire construire 17.000 logements sociaux dans les métropoles de Douala et Yaoundé, le second pont sur le fleuve wouri à Douala, de nouveaux barrages hydro-electriques et augmenter la fourniture en eau potable à hauteur de 410 milliards de f CFA et augmenter la production des principales cultures.

Ces réalisations ne sont pas gratuites. En effet, à en croire le chef du gouvernement, le Cameroun à travers ce budget compte atteindre une croissance globale de 6,1%. « Ce chantier ne saurait être l’affaire des seuls pouvoirs publics. Chacun d’entre nous doit apporter sa pierre à la construction d’une croissance économique soutenue et durable », a indiqué Yang Philemon pour inviter à l’effort à fin que le Cameroun soit un pays en 2035.

El christian

Mobile Banking: Les transferts financiers des diasporas se chiffrent à 406 milliards $

Selon la Banque mondiale, les flux de transferts d’argent des diasporas vers les pays du sud devraient atteindre 406 milliards $ en hausse de 6,5% par rapport à 2011. Les technologies utilisées sont de plus en plus online ou avec les téléphones mobiles…

Malgré une croissance en berne dans les pays développés et le coût des transactions élevés, ces transferts financiers devraient croître de 7,9 % en 2013, 10% en 2014 et de 10,7 % 2015 pour atteindre 534 milliards $ en 2015.

« Mais si les travailleurs immigrés sont, dans une large proportion, frappés par le ralentissement de l’économie mondiale, les volumes de transferts d’argent ont remarquablement résisté, fournissant une bouée de sauvetage pour des familles défavorisées et des sources de devise étrangères dans de nombreux pays pauvres » a expliqué Hans Timmer, directeur à la Banque mondiale.

Parmi les principaux pays récipiendaires figurent l’Inde (70 milliards $), la Chine (66 milliards), Philippines (24 milliards), Mexique (24 milliards), Nigeria (21 milliards), l’Egypte (18 milliards) qui a la diaspora la plus importante dans les pays du Golfe, ….

Thierry Barbaut

 

Kelvin Doe: A 15 ans, il passe des poubelles du Sierra Leone au MIT (Massachussets Institute of Technology)

L’intelligence ne connaît pas de frontières. Après avoir fabriqué de toutes pièces une station de radio ou encore un générateur électrique, un jeune Sierra-léonais a été invité à découvrir le MIT.

Kelvin Doe, 15 ans, n’est pas un jeune garçon comme les autres. Alors qu’il vit au Sierra Leone dans un petit village très rarement alimenté en électricité, il vient de devenir le plus jeune invité du MIT ,dans le cadre de son initiative pour le développement international. L’histoire de ce petit génie est de celles que l’on aimerait entendre plus souvent.

Dès l’âge de 13 ans, Kelvin bricole des appareils chez lui. Mais, pour les alimenter en électricité, étant donné la situation de son village, il lui apparaît vite évident qu’il aura besoin d’une batterie. Le problème, c’est que ces dernières sont bien trop coûteuses pour lui. Il décide donc d’en fabriquer une, alors même qu’il n’a jamais suivi de quelconques études d’ingénieur! En démontant de vieilles batteries, il observe leur fonctionnement, puis va récupérer les éléments dont il a besoin dans les poubelles. Après plusieurs essais, il atteint son objectif en assemblant du soda, de l’acide et du métal, le tout maintenu par du scotch!

Une radio libre créée à partir de détritus

Mais cette première étape n’est finalement qu’un entraînement. Quelques temps plus tard, encore une fois à partir de matériel récupéré dans les poubelles, il fabrique un générateur électrique! Grâce à cela, en plus d’éclairer sa maison et de permettre à ses voisins de recharger leurs téléphones, il parvient à alimenter une radio FM, qu’il a évidemment aussi fabriqué lui même. Grâce à un baladeur CD réparé, une antenne bricolée et une table de mixage, il anime tous les jours des émissions pour son voisinage.

Sa radio lui permet de passer de la musique, mais elle vise aussi à «donner la parole aux jeunes», comme il l’explique dans une vidéo réalisé par THNKR .Ses amis jouent le rôle de reporters et d’animateurs, interviewant des membres de la communauté ou des supporters lors des matchs de football du coin. La moyenne d’âge de l’équipe ne dépasse pas les 12 ans. «Avoir une radio dans notre communauté, cela nous permet de débattre des problèmes affectant notre village, mais aussi le Sierra Leone dans son ensemble» plaide-t-il. Il se sert également de son matériel pour animer des fêtes d’anniversaire ou des événements du village. Son nom d’artiste? DJ Focus, parce que selon lui «si vous vous concentrez (focus en anglais, ndlr) vraiment, vous êtes parfaitement capable d’inventer».

Finalement, c’est grâce à David Sengeh, un étudiant Sierra-Léonais du MIT que Kelvin va être repéré. L’innovation étant à ses yeux un facteur clé pour le développement d’un pays, il lance un challenge s’adressant aux lycéens du pays, «Innovate Salone». «En mars 2012, nous leur avons demandé d’inventer des solutions aux problèmes auxquels ils étaient confrontés dans leur vie quotidienne. Six semaines plus tard, plus de 300 jeunes nous avaient proposé des projets, répondant à certains des problèmes les plus importants du Sierra Leone» précise-t-il à CNN .C’est durant ce programme qu’il fait la rencontre de Kelvin Doe.

A la découverte de l’Amérique!

Tout s’accélère alors pour le jeune homme. Impressionné par sa débrouillardise et son intelligence, David Sengeh plaide sa cause au MIT et lui obtient une invitation de 2 semaines pour découvrir les laboratoires, suivre quelques cours et perfectionner ses connaissances. Il s’occupe de son visa et de son voyage. Au programme, visite de New-York, mais aussi une rencontre avec le président de Harvard !

Si l’expérience lui apporte beaucoup, la vie aux États-Unis ne semble pas réellement le séduire. La froideur des gens l’a particulièrement marquée. «Dans son village, il est habitué à dire bonjour à tout le monde» analyse David, son mentor. «Il a aussi eu du mal à s’habituer à la nourriture!». A entendre le jeune Kelvin, tout cela n’a de toute façon pas beaucoup d’importance. «Tout ce que je veux, c’est aider ma famille, rendre la vie de mes proches plus facile». Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas d’idée pour y parvenir: «je veux construire une éolienne, pour fournir de l’électricité à tout mon village!».

Thierry Barbaut Source Le Figaro

Swaziland : Ellinah Wamukoya, première femme évêque d’Afrique

Ellinah Wamukoya, sexagénaire et ancienne maire de Manzini, capitale économique du Swaziland, a été consacrée samedi dernier devant 3000 fidèles, première femme évêque anglicane en Afrique. Une première qui ouvre la voie à d’autres.

Historique. Une femme a été consacrée évêque anglicane en Afrique. Cette belle histoire, est réelle. Tout s’est passé samedi dernier à Manzini, la capitale économique du Swaziland, lorsque l’Eglise anglicane d’Afrique australe a couronné Ellinah Wamukoya.

Ellinah Wamukoya « est pour autant que je sache la première femme ordonnée évêque anglican sur le continent », a souligné son collègue, le révérend sud-africain Rubin Phillip, selon Liberation.fr, dans son diocèse du Natal.

Qui est Ellinah Wamukoya ?

Tout ce que l’on sait de cette sexagénaire, qui rentre dans l’histoire, c’est qu’elle a été maire de Manzini pendant de longues années. Mais également, que son mari est de nationalité kényane.

« L’un de ses grands atouts est sa capacité à diriger car elle a passé au moins dix ans comme maire de Manzini et apporte d’énormes compétences administratives et en terme de management, ce dont on a besoin de la part d’un évêque », précise Rubin Phillip.

Une belle histoire n’arrive jamais seule. La même église a d’ores et déjà prévu de consacrer une autre femme, en l’occurrence Margaret Vertue, qui sera quant à elle couronnée au nouvel an.

Thierry Barbaut

Ayew, Ba, Drogba, Song et Yaya Touré finalistes pour le titre de meilleur joueur africain de l’année

La Confédération africaine de football a dévoilé ce vendredi la liste des cinq derniers joueurs retenus pour le titre de meilleur joueur africain. Alors qu’ils étaient encore dix à pouvoir prétendre détrôner Yaya Touré, il ne sont plus que quatre à pouvoir ravir le trophée au milieu de terrain de Manchester City. Alex Song, André Ayew, Demba Ba et Didier Drogba vont tenter de lui faire barrage.

Ils étaient 34 au départ, puis seulement dix et il n’en reste plus que cinq. Ce vendredi, la CAF a rendu publique sa liste des cinq joueurs toujours en lice pour le titre de meilleur joueur africain de l’année 2012, une récompense pour le meilleur représentant du continent évoluant à l’étranger.
Tenant du trophée, l’Ivoirien Yaya Touré est plus que jamais candidat à sa propre succession. Mais le milieu de terrain de Manchester City devra batailler avec quatre prétendants de choix, dont son compatriote Didier Drogba.

Exilé tout à l’est du côté du Shanghai Shenhua, l’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille a marqué la saison dernière de son empreinte en décrochant la Ligue des Champions avec Chelsea. Il a d’ailleurs récemment été nommé meilleur joueur de l’histoire des Blues par les supporters. Demba Ba pour sa folle saison avec Newcastle, André Ayew pour sa régularité avec Marseille et les Black Stars du Ghana et Alexandre Song pour sa saison passée avec Arsenal seront les autres adversaires.

En revanche, le rêve de sacre a tourné court pour Chris Katongo. Capitaine de la sélection de Zambie, qu’il a portée à bout de bras pour aller décrocher la CAN 2012, le « Lieutenant » n’a pas été retenu pour figurer dans cette short-list. De quoi se poser quelques questions tout de même….

A noter que pour le titre de meilleur joueur africain dans un championnat local, la Confédération africaine de football a annoncé que les trois finalistes sont Mohamed Aboutreika, Rainford Kalaba et Stoppila Sunzu. Sacré champion d’Afrique avec Al Ahly, le meneur de jeu des Pharaons partira avec une longueur d’avance.

Verdict le 20 décembre prochain, lors de la cérémonie qui se tiendra à Accra, Ghana.

- Les cinq derniers candidats en lice :

André Ayew (Marseille, Ghana) Demba Ba (Newcastle, Sénégal) Didier Drogba (Shanghai Shenhua, Côte d’Ivoire) Alexandre Song (Barcelone, Cameroun) Yaya Touré (Manchester City, Côte d’Ivoire)

- Les trois nommés pour le titre de meilleur joueur local :

Mohamed Aboutreika (Al Ahly, Egypte) Rainford Kalaba (TP Mazembe, Zambie) Stoppila Sunzu (TP Mazembe, Zambie)

Thierry Barbaut

La Russie veut renouer avec l’Afrique

De nombreux Africains ont été formés en URSS. Une large proportion des élites d’Angola, d’Éthiopie, d’Algérie, du Mali, de Guinée ou encore du Mozambique a bien connu les bancs des universités russes, à commencer par la célèbre université Patrice Lumumba. Des liens se sont alors créés que la Russie souhaite renouer depuis que le continent africain émerge et fait l’objet d’une concurrence toujours plus âpre pour ses richesses naturelles et, de plus en plus, pour le nouveau marché de jeunes consommateurs qu’il représente.

C’est ainsi que la radio La Voix de la Russie consacre ces derniers jours un large panorama de « success stories des Africains en Russie ». L’auteur, Mikhail Gamandiy-Egorov, entame sa fresque par les sportifs, à commencer par les footballeurs, dont le plus connu est Samuel Eto’o. La star camerounaise, arrivée en août 2011, fait les grands jours du club Anji Makhatchkala, appartenant au milliardaire Suleyman Kerimov : 20,5 millions d’euros net par an, 20 000 euros par but marqué, 10 000 euros pour chaque passe décisive, un jet privé et le dernier modèle de Ferrari. On ne peut plus dire que les Africains sont maltraités en Russie…

C’est un autre Camerounais, Jerry-Christian Tchuissé, qui lui avait ouvert la voie il y a près de 15 ans, au Spartak de Moscou, se faisant même naturaliser Russe en 2000.

L’auteur cite également « le Russo-Nigérian Peter Odemwingie et ses compatriotes du Nigeria Chidi Odiah et Emmanuel Emenike, les Sud-Africains Jacob Lekgetho, Matthew Booth, MacBeth Sibaya, les Marocains Abdelillah Bagui, Mbark Boussoufa et Mehdi Carcela-Gonzalez, l’Algérien Raïs M’Bolhi, les Ivoiriens Lacina Traoré et Seydou Doumbia, joueur de l’année et meilleur buteur du Championnat de Russie 2011 ».

Le second volet de cette présentation est plus inattendu, puisqu’il évoque les politiciens russes d’origine africaine. Le plus emblématique est bien sûr « l’Obama russe » : Joaquim Crima, originaire de la Guinée-Bissau, vit en Russie depuis 1989. A la suite de ses études, il a épouse Anait, russe d’origine arménienne. Aujourd’hui, à 41 ans, père d’un adolescent de 14 ans, producteur de pastèques et de melons, et candidat à la mairie de sa ville, il a fait les gros titres nationaux lorsque Poutine himsellf est venu, en 2010, lui rendre visite pour magnifier les excellents rapports russo-africains.

Si Joachim Crima n’a pas pu se faire élire, le Béninois Jean Gregoire Sagbo, est tout de même parvenu à siéger au Conseil municipal de Novozavidovo, dans la banlieue de Moscou où il exerce comme agent immobilier. « Sa peau est noire, mais il est Russe à l’intérieur. Seul un Russe pourrait se préoccuper de cette ville comme il le fait », assure le Maire de sa commune.

Nous poursuivons notre rubrique sur la saga des succès des Africains en Russie. Notre première partie a concerné le domaine du sport, en l’occurrence le football. Aujourd’hui nous poursuivrons avec un thème bien différent : celui de la politique.

Eh oui… Bien que ça puisse paraitre étrange pour certains, il y a effectivement depuis un temps relativement récent des politiciens russo-africains. Se sentant aussi bien Africains que Russes, ces personnes arrivent parfaitement à assumer leur culture et origine africaine, mais aussi les coutumes du pays où ils vivent, en l’occurrence la Russie. D’ailleurs non-seulement assumer, mais parfaitement les harmoniser. Effectivement, le fait que ce sujet soit souvent empreint d’étonnements de la part d’un certain nombre de gens est compréhensible : l’immigration africaine en Russie est bien plus récente qu’en Occident. D’ailleurs à priori on ne peut pas vraiment parler d’immigration, car souvent il s’agit d’étudiants venus étudier en Russie, qui en fonction des opportunités qui s’offrent à eux restent pour certains dans le pays où ils ont reçu leur formation. On se rappellera encore qu’à l’époque de l’URSS beaucoup d’étudiants africains venaient être formés et repartaient dans leur pays par la suite. Dans la nouvelle Russie, dont les mutations importantes continuent et de vraies opportunités existent, cela a changé la donne.

Également aujourd’hui, dans la nouvelle Russie, de plus en plus de gens viennent chercher une vie meilleure dès l’installation, et cela concerne d’ailleurs de loin pas que les Africains. Il est vrai aussi, toujours en rapport avec l’étonnement de certains, qu’il ne faut pas oublier que la Russie (en l’occurrence l’URSS) n’avait eu des relations vraiment intenses avec l’Afrique surtout qu’à partir des années 1950-1960 et ce jusqu’à l’éclatement de l’Union Soviétique, fin 1991. On se souviendra également que l’URSS avait joué un rôle très important dans le mouvement de la décolonisation. La différence aussi avec l’Europe de l’Ouest et les États-Unis est que la Russie n’a jamais colonisé l’Afrique, ni pratiqué la traite esclavagiste, donc historiquement et récemment la situation africaine en Russie est à la base bien différente.

 

Joaquim Crima a 41 ans. Il est originaire de la Guinée-Bissau. Il est arrivé en Russie en 1989 pour faire ses études à l’Université d’État pédagogique de Volgograd. Il a une épouse : Anait, russe d’origine arménienne et un fils, âgé aujourd’hui de 14 ans. En 2009, il fut surnommé « l’Obama russe » après s’être présenté candidat pour devenir maire de la localité de Srednyaya Akhtuba, qui se trouve non loin de la ville de Volgograd. Il est propriétaire d’une ferme de 20 hectares, notamment spécialisée dans la production de pastèques et melons, et emploie environ une vingtaine d’employés. Joaquim est très populaire et apprécié dans sa région de part son professionnalisme et sa volonté d’améliorer les choses pour sa localité. Il parle par ailleurs cinq langues. En 2010, Vladimir Poutine, alors premier-ministre, vient en personne lui rendre visite pour saluer la qualité et la volonté de travail du russo-africain et le mentionner à titre d’exemple pour les autres politiciens de la région. Bien qu’il ne gagnera pas les élections au poste de maire, il arrive tout de même en troisième position par ailleurs avec un autre russo-africain, Filipp Kondratyev (de père ghanéen et de mère russe). Aujourd’hui, Joaquim poursuit sa production fermière et se sent aussi déterminé qu’avant à améliorer la vie des gens de sa région.

Jean Gregoire Sagbo est quant à lui Béninois et a 50 ans. Début 2010 il est devenu le premier élu Afro-Russe, en l’occurrence conseiller municipal de Novozavidovo, une ville de la banlieue de Moscou. Il vit en Russie depuis 21 ans. Sa femme est russe et il a également un fils, Maksim. Très apprécié par les habitants de Novozavidovo, Jean Gregoire a conquis la confiance des gens grâce à son action et sa détermination dans de nombreuses questions concernant la gestion de sa ville. Arrivé en 1982 en URSS pour étudier l’économie, il retourne au Bénin après la fin de ses études mais sa femme ayant une grande nostalgie de la Russie, ils décident alors ensemble d’y revenir. Il est aujourd’hui professionnel dans le domaine immobilier à Moscou et combine son activité politique à Novozavidovo, d’où par ailleurs est originaire sa femme. Il a notamment inauguré une journée annuelle de collecte des ordures à Novozavidovo et a donné la promesse de combattre les fléaux tels que la toxicomanie, les problèmes sociaux et la pollution. Pour citer Vyacheslav Arakelov, maire de Novozavidovo par rapport à Jean Gregoire Sagbo : « Sa peau est noire, mais c’est un Russe de l’intérieur. Seul un Russe pourrait se préoccuper de cette ville comme il le fait ». Après avoir été élu, le titre de « l’Obama russe » lui est donc logiquement revenu bien qu’il n’en est pas d’accord. Il y répond : « Je ne m’appelle pas Obama. Il est Noir, j’en suis également, mais la situation est complètement différente ». Au cours de ses nombreuses années de vie en Russie, il a dû parfois faire face à des situations désagréables, liés au racisme, mais aujourd’hui il affirme ne pas le ressentir dans sa ville. Jean Gregoire est également convaincu aujourd’hui que l’opinion des habitants de Novozavidovo sur lui se base sur ses actions et non sur sa couleur de peau. Quant aux habitants, ils répondent : « peu importe son origine et sa couleur de peau. Il est l’un des nôtres ».

Thierry Barbaut
Avec http://french.ruvr.ru/2012_11_17/94917221/

« L’Afrique, avenir de la photographie ! »

A l’occasion de Paris Photo au Grand Palais, rencontre avec André Magnin, galeriste, qui évoque ses choix parmi les artistes  du continent subsaharien.

André Magnin retrouve pour la deuxième fois la verrière du Grand Palais où se tient Paris Photo, la foire de la photographie que le monde entier nous envie (1) avec ses quelque 150 exposants.

La spécialité de Magnin : l’Afrique subsaharienne, traversée au milieu des années 80 alors qu’il était, aux côtés de Jean-Hubert Martin, l’un des commissaires des Magiciens de la Terre qui marqua historiquement la puissance métaphysique des cultures non occidentales, de la Papouasie au Grand Nord canadien. Après avoir été, de 1989 à 2009, le directeur artistique de la collection Pigozzi, désormais riche de 10 000 œuvres (2), André Magnin s’est lancé, «transformant l’expérience en conscience», dans une nouvelle aventure : contribuer à l’invention d’un marché de l’art africain. Alors qu’il revient de Côte-d’Ivoire, où il a rejoint Frédéric Bruly Bouabré, artiste-monument, juste avant la parution de son livre chez Xavier Barral, il fait le point.

C’est un bon souvenir, Paris Photo 2011 ?

Oui, beaucoup de contacts, et des ventes, notamment à des musées américains. Ils ont acquis des tirages d’époque de Seydou Keïta et Malick Sidibé. Seydou Keïta est aujourd’hui considéré comme l’un des grands portraitistes de la planète, non pas parce qu’il est Africain, mais parce qu’il est aussi classique que Richard Avedon. On me répète souvent, des Keïta, il y en a d’autres, mais je n’en ai pas encore découvert. Keïta a travaillé à la chambre avec des négatifs 13 x 18. Quand il était sous son voile, il voulait donner la plus belle image à son client, c’était un perfectionniste. Il ne s’attendait pas à tant de reconnaissance, mais il savait que ses photos étaient bonnes parce que, disait-il, «mes clients aiment leurs portraits».

L’an passé, votre stand vibrait aux couleurs des années 50, avec de la musique. Cette année aussi ?

Ce sera une surprise ! Depuis vingt ans, je me concentre sur une Afrique pleine d’espoir, enthousiaste et fière, élégante, et qui partage sa contemporanéité. Cette année, je présenterai aussi des tirages contemporains signés par Keïta et des vintages qu’il a lui-même tirés, entre 1948 et 1963. Il faut compter au moins 10 000 euros pour un très beau vintage, rare sur le marché. Après la mort de Seydou, en 2001, nous avons trouvé chez son encadreur une centaine de tirages que les clients n’étaient jamais venus chercher. Ils dormaient dans un carton, à l’abri de la poussière, parfaitement conservés.

Vendez-vous des tirages de Malick Sidibé ?

Oui, des petits vintages des années 60 et 70, et des tirages contemporains, dont certains totalement inconnus. On connaît 1 000 photos de lui, c’est peu, compte tenu de l’importance de ce patrimoine, qui compte au moins 350 000 négatifs.

Quelle place accorder à J.D.’Okhai Ojeikere et à son inventaire des coiffures au Nigeria?

La coiffure est l’un des thèmes d’Ojeikere, qu’il a poursuivi pendant plus de cinquante ans, comme l’architecture, les fêtes, etc. Il a pensé son travail comme un artiste, tout inventorié, et, avec Ricardo Rangel, pionnier du reportage mozambicain, c’est aussi l’un des rares Africains à avoir conservé ses archives de manière scientifique.

Justement, avec Mauro Pinto et Filipe Branquinho, tous deux du Mozambique, avez-vous l’impression qu’une nouvelle génération se dessine ?

La seule école de photographie, si l’on met à part l’Afrique du Sud, très structurée, se trouvait à Maputo, créée par Rangel en 1984, alors c’est plutôt normal qu’apparaisse une génération mozambicaine. D’autant que les Rencontres de Bamako, depuis 1994, ont aussi amené les photographes à revendiquer leur liberté de création. Il faut se souvenir que Seydou Keïta a littéralement inventé sa poétique, sans références ni livres. Comme Malick Sidibé a eu l’intuition de ses poses si fantaisistes. D’ailleurs, je propose des portraits du fameux couturier des années 70, Ballo, lesquels dévoilent l’audace vestimentaire des Africains, thème éternel.

Quel est le principal problème du marché africain de la photographie contemporaine ?

A part l’Afrique du Sud et ses figures tutélaires, comme David Goldblatt, ou prometteuses, comme Nontsikelelo Veleko, il y a encore peu de fondations, quasiment pas de musées et guère de collectionneurs. A la différence des Chinois, les Africains fortunés n’investissent pas trop dans l’art, même si l’on sent un début d’intérêt avec quelques initiatives privées. Ça bouge au Bénin avec la fondation Zinsou, au Sénégal, au Nigeria, en Côte-d’Ivoire, en Angola, etc.

Pourquoi cet engouement pour l’Afrique ?

L’Afrique représente, selon moi, l’avenir de la photographie ! Depuis Internet, je voyage moins, mais j’aime ce jeu permanent qui s’imagine au quotidien dans la rue. Une dynamique qui n’existe nulle part ailleurs.

Thierry Barbaut
Avec Libération.fr

 

Le Burkina Faso s’offre la plus grande centrale solaire d’Afrique subsaharienne

La centrale comptera 40 unités de 2400 panneaux solaires chacune ce qui représente un total de 96 000 panneaux photovoltaïques. Le tout produira 32 gigawatt-heures par an, soit 6% de production totale d’électricité du pays.

Elle sera implémentée en 2013 à Zagtouli, dans la banlieue de Ouagadougou et couvrira la consommation d’énergie d’environ 400 000 personnes.

L’Union européenne assurera un financement de 25 millions d’euros dans le cadre du 10ème Fonds européen de développement (FED).

L’Agence française de développement (AFD) et de la Banque européenne d’investissement (BEI) apporteront de leur côté 38 millions. « Pour libérer l’énorme potentiel que recèle le continent africain, l’Union européenne s’est engagée à raccorder 500 millions de personnes à l’énergie, et elle joint l’acte à la parole a déclaré Andris Piebalgs, commissaire européen chargé du développement.

A ce jour, le Burkina Faso reste très dépendant des importations d’électricité. Seulement 15% de la population dispose de l’électricité.

Avec Agenceecofin.com

 

Le grand marché de Libreville coutera 27 milliards de francs CFA

Signature a Libreville de la Convention portant sur les avantages fiscaux et douaniers en vue de la construction et de l’exploitation  du grand Marché de Libreville pour un cout global de 27 milliards sans engagement de fonds publics.

Les travaux sont prévus pour démarrer en début d’année prochaine,  celui existant ne répondant plus aux normes modernes.

C’est le cabinet du ministre de l’économie qui a abrité la signature de la convention portant sur les avantages fiscaux et douaniers en vus de la construction et l’exploitation du grand marché de Libreville, partenariat entre la mairie de Libreville et le groupe Webcor portant construction et mise en gestion de « Grand Marché de Libreville » sur le site dit jardins de la peyrie.

Le Maire de Libreville et son conseil Municipal ont choisi le Groupe WEBCOR présent en Afrique Centrale depuis plus de 32 ans et spécialisé dans la conception et la réalisation de projets industriels, y compris l’exploration de marché pour la réalisation et l’exploitation du projet.

La représentante du secteur nord du marché n’a pas manqué de remercier le président de la république pour son intérêt à améliorer leur condition de travail.

L’état gabonais à travers la mairie de Libreville et le Groupe Webcor confirment ainsi leur ambition commune d’offrir à la population Librevilloise un marché digne de ce nom, ou hygiène et la préservation de l’environnement, la sécurité du lieu de travail et des produits seront garanties pour rejoindre les objectifs du millénaire pour un Gabon émergent.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

Afrique : un marché très prometteur pour les tablettes numériques

Après le mobile, l’Afrique se positionne une fois de plus comme un marché porteur pour les tablettes tactiles.

 

Les possibilités que ces appareils offrent dans divers secteurs comme la santé, l’éducation, la banque et l’entreprise ont séduit le continent. Selon Georges Ferreira, le vice-président et chef de l’exploitation de Samsung Electronics en Afrique, c’est l’arrivée de nombreux câbles sous-marins en Afrique, dopant le potentiel Internet du continent, qui a tout changé.

Avec cette « quantité pratiquement infinie de la bande passante », le potentiel innovateur du marché encore largement inexploité est apparu aux Africains et aux investisseurs internationaux.
À travers une demande croissante, les marchés africains des technologies de l’information et de la communication veulent traiter avec des « fabricants qui sont en mesure de fournir aux particuliers une expérience unique ( …) Les gens veulent des contenus à valeur ajoutée et des fonctionnalités matérielles qui leur permettent de bénéficier de la télémédecine, l’éducation mobile, et ainsi de suite », explique Georges Ferreira. Il ajoute que seules les entreprises qui auront compris l’environnement africain avec ses besoins spécifiques pourront se démarquer de la concurrence.

Georges Ferreira pense à cet effet que l’heure n’est plus aux ordinateurs de bureau. Mais plutôt aux appareils mobiles, capables de fonctionner avec des énergies telles que le solaire dont dispose l’Afrique.

Il conclut que les prochaines années verront des changements significatifs dans la mobilité en Afrique et qu’ « il sera passionnant de voir comment les utilisateurs, plus que par le passé, vont tirer profit des technologies disponibles de manière efficace ».

Thierry Barbaut
Avec agenceecofin.com

 

Investissements chinois en Afrique : Défis et opportunités

Le forum « Chinois en France » sur LinkedIn, en partenariat avec le forum « Chine » sur Viadeo, organise une soirée sur les investissements chinois en Afrique le 20/12/2012 à l’Ecole des MINES ParisTech. Intervenants : Hu ZiHeng (China Geo-Engineering Corporation), Guy Gweth (Knowdys) et Thierry Barbaut (info-afrique.com).

 

Depuis plus de cinq ans, la Chine investit massivement en Afrique […]. Les Chinois ont-ils réellement contribué au développement de l’Afrique sur une base d’égalité? Les Africains apprécient-ils foncièrement l’apport financier des Chinois? L’investissement chinois crée-t-il des opportunités pour les sociétés françaises?

Autour de ces questions, le forum « Chinois en France » sur LinkedIn, en partenariat avec le forum « Chine » sur Viadeo, organise une soirée le jeudi 20/12/2012 à Mines ParisTech.

Intervenants:

M. HU ZiHeng, EM Lyon, Business manager of CHINA GEO-ENGINEERING CORPORATION pendant 5 ans aux Rwanda and Burundi (20 minutes)

  •     Nouvelle politique du gouvernement chinois sur l’investissement en Afrique après la crise financière
  •     Mode de collaboration pour les sociétés françaises et chinoises en Afrique
  •     Quelques exemples de succès.

M. Guy Gweth, Consultant en intelligence économique et fondateur de Knowdys – www.knowdys.com (20 minutes)

  •     Regard des Africains sur l’investissement chinois en Afrique
  •     Progrès à faire par les investisseurs chinois en Afrique

M. Thierry Barbaut, fondateur de www.info-afrique.com (20 minutes)

  •     Regard des Français sur l’investissement chinois en Afrique
  •     Clés pour les Français de mieux développer des affaires en Afrique

Date: le jeudi 20/12/2012 de 19:00 à 21:00 18h45-19h00 :      accueil 19h00-20h30 :      conférence + questions du public 20h30-21h00 :      cocktail

Lieu :      Ecole des MINES ParisTech, V107, salle Schulumberger, 60, BD ST. Michel, 75006 Paris

Tarif de la participation: 10 euros par personne

Réservation: en ligne

Jérémie NI

Lighting Africa : les lampes solaires éclairent le futur

Moins chères et moins polluantes que les lampes à kérosène, les lampes  électriques rechargeables étaient à l’honneur à l’occasion de la 3ème conférence  Lighting Africa, qui s’est tenue à Dakar du 13 au 15 novembre. Un marché en  plein boom.

La salle d’exposition de l’immense King Fahd Palace de Dakar a été remplie de  lampes pour l’occasion. De petites lampes design pour la plupart reliées à des  panneaux solaires, dont les prix varient entre 8 et 40 dollars. Elles disposent  presque toutes de prises pour recharger un téléphone portable. Selon le chargé  du programme Lighting Africa pour la Banque mondiale, Daniel Murphy, « elles  apportent une solution moderne aux personnes qui sont loin du réseau électrique ».

600 millions de personnes en Afrique ont recours à  l’éclairage hors réseau.

Elles ne polluent pas, sont moins chères (leur coût est amorti au bout d’un  mois) et ne risquent pas de s’enflammer, contrairement aux lampes à  kérosène. « En ce moment 10 milliards de dollars sont investis chaque année  pour l’électricité, il faudrait passer à 50 milliards pour électrifier tout le  continent », explique Daniel Murphy. Lighting Africa, un programme mis sur  pied par la Banque mondiale et sa filiale dédiée au secteur privé, la Société  financière internationale, vient donc en appui au secteur privé pour combler le  manque. 600 millions de personnes en Afrique ont recours à l’éclairage hors  réseau.

L’initiative sélectionne chaque année des fabricants de lampes en fonction du  rapport qualité-prix de leurs produits. Elle sert ensuite d’intermédiaire entre  ces fabricants et les distributeurs sur le continent, mais aussi de facilitateur  auprès des gouvernements. Cette année, 46 entreprises ont été certifiées par  Lighting Africa, contre seulement 8 l’an dernier.

Nouveau marché

« De plus en plus d’entreprises se lancent dans la fabrication de lampes  solaires à destination des pays émergents », affirme Daniel Murphy. Le marché  augmente de 90% par an, avec une diminution des coûts de fabrication de 25%  depuis 2010, ce qui impacte les prix de vente.

Fabricants, distributeurs et investisseurs financiers se retrouvent ainsi a  Dakar pour échanger. Pour D.Light, un des premiers fabricants à s’être  lancé dans le secteur il y a 5 ans, l’objectif est autant social que commercial.  Le groupe est parmi les mieux installés, tout comme Greenlight, qui a débuté ses  activités en Inde, où la distribution se fait au porte à porte, et qui a déjà  pénétré de nombreux marchés africains.

De nouveaux fabricants présentaient également leurs produits dans la  section des « non-certifiés ». Parmi eux de nombreux Chinois, dont les produits  sont variés mais pas forcément au meilleur prix. Shenzhen Cowin Solar Company  est au Sénégal, au Nigéria et en Gambie depuis deux ans ; l’entreprise fabrique  et distribue ses propres lampes. Elle a développé une gamme spécialement adaptée  au marché africain, les panneaux solaires qu’elle manufacturait pour le marché  chinois étant trop coûteux pour les consommateurs du continent.

Cette année, près d’un million de lanternes modernes  ont été vendues en Afrique.

Lighting Africa développe ses programmes au Ghana et au Kenya depuis 4 ans et  prévoit de se lancer au Sénégal, au Nigeria, en Sierra Leone, au Liberia, en RD  Congo et en Centrafrique, entre autres.

Le ministre de l’Énergie sénégalais a exprimé son enthousiasme pour  l’initiative à l’ouverture du forum. Aly Ngouille Ndiaye s’est engagé à faire  lever tous les obstacles à la commercialisation des produits d’éclairage  modernes et à les promouvoir sur le marché sénégalais. Il a même promis  d’intégrer les produits agrées par l’initiative dans le programme  d’électrification rurale nationale. Cette année, près d’un million de  lanternes modernes qui remplissent les critères de Lighting Africa ont été  vendues en Afrique.

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

 

Un reportage de Canal Plus jette une suspicion sur les motivations françaises en Libye

Le magazine de Canal Plus « Spécial investigation », consacré aux rapports entre pétrole et guerre, accuse la France d’avoir mené la guerre en Libye à cause d’un gisement de gaz.

 

Selon la chaine des Guignols, l’Elysée, qui avait déroulé le tapis rouge à Kadhafi, s’intéressait sérieusement à un gisement de gaz. Mais le pouvoir libyen n’aurait donné satisfaction et l’équipe sarkozyste en aurait été particulièrement amère.

Selon des sources discrètes interrogées par Patrick-Charles Messance, l’opération aurait été préparée de longue date et les printemps arabes n’auraient été que le prétexte idéal pour la lancer.

Quinze jours après être intervenus pour « permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin », un accord confidentiel aurait été passé entre le Conseil national de Transition et Paris, attribuant 35 % des réserves libyennes de pétrole à la France, affirme le reportage.

Le rapprochement est naturellement fait avec les gigantesques contrats d’exploitation pétrolière qu’Exxon Mobil aurait conclus à la suite de la guerre en Irak.

Thierry Barbaut
Sources: Agenceecofin.com

Recherche collaborative: Accord historique Europe Afrique pour 5 pays !

C’est une première : l’Union européenne s’associe à 5 pays africains pour développer des projets de recherche collaborative.

 

 « L’accord que nous signons aujourd’hui est véritablement historique. C’est la première fois que des pays d’Europe et d’Afrique établissent conjointement un calendrier de recherche qui sera financé par les deux parties. Il pourra servir de modèle à la coopération future entre nos deux continents et encourager d’autres pays à adopter cette nouvelle forme de partenariat,» a déclaré Mme Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science.

Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Kenya et l’Afrique du Sud contribueront ainsi pour 4 millions d’euros à un budget global de 11 millions qui portera sur l’agriculture, la santé, le changement climatique et l’énergie.

Les appels à projets devraient être lancés en janvier avec une date limite de soumission des candidatures fixée à avril 2013. Ces appels sont conçus dans le cadre du projet ERAfrica, une plateforme qui met en réseau des financeurs africains et européens en faveur de la recherche et l’innovation (www.erafrica.eu).

Thierry Barbaut

LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS AU CONGO BRAZZAVILLE

 

La récente descente de  la Direction Départementale de la Répression des Fraudes et de la Concurrence dans deux boulangeries de la ville de Pointe Noire qui produisaient des pains dans des conditions peu hygiéniques à ramener sur la table la question de la protection des consommateurs au Congo Brazzaville.

La notion de protection des consommateurs semble être méconnue des populations et des pouvoirs publics. En effet, l’Etat à travers ses Etablissements Publics ne respecte pas les droits du consommateur. Malgré la promotion de la Gestion Axée sur les Résultats (GARE) dans l’administration publique, l’on ne cesse de se plaindre de la corruption, des tracasseries qui mettent mal à l’aise  le consommateur de surcroit contribuable.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

On constate impuissant l’ineffectivité de la mesure qui consiste à délivrer certaines pièces administratives gratuitement.

Les sociétés d’Etat également ne respectent pas les droits des consommateurs. Les Sociétés nationales  en charge de l’eau et de l’électricité sont très décriées du fait de leurs mauvaises prestations. La mauvaise qualité de l’eau et  les baisses de tension de l’électricité, les coupures injustifiées ainsi que  les délestages intempestifs illustrent  ce manque de considération des consommateurs.

Au  Chemin de Fer Congo Océan(CFCO), les voyageurs sont mis sur les files d’attente à l’aide de la chicote par les forces de l’ordre sans compter que les conditions de voyage sont très pénibles.

Le secteur privé également est irrévérencieux vis-à-vis des consommateurs. Dans le domaine des transports les consommateurs se plaignent des démi-terrain pratiqués par des transporteurs. C’est-à-dire le coût du transport ne correspond au trajet homologué.

Dans le domaine de la téléphonie mobile, les opérateurs ont crée une disparité de services dans les zones urbaines et rurales. Les compagnies de téléphonie mobile n’ont des agences que dans les villes. Et dans les villages, ils se sont contentés d’implanter des antennes pour ne pas à avoir en charge un grands nombre des travailleurs. Par conséquent, ceux qui vivent en compagne pour bénéficier des services de téléphonie doivent se déplacer en ville ou acheter ces services à un cout plus élevé que celui qui est proposé en ville. Les opérateurs de téléphonie mobile ne cessent d’harceler les abonnés par des offres publicitaires, d‘opérer des retraits de crédit sans autorisation aux abonnés, de pratiquer des tarifications de la communication incontrôlée, d’inciter les abonnés à acheter et de se livrer à la guerre des prix entre concurrent tout cela au mépris des droits du consommateur.

Malgré les efforts de l’Etat dans la mise en garde des opérateurs économique dans l’obligation d’afficher les prix en distribuant des balances ces derniers temps. Il reste beaucoup à faire, d’abord intégrer les associations des consommateurs dans les Conseils d’Administration des entreprises publiques et de leur donner le pouvoir d’ester en justice ensuite à réguler le marcher  enfin à créer des numéros vert et des émissions audio visuels  interactifs de riposte contre la violation des droits des consommateurs.

 

 

 

 

 

 

LA BANQUE POSTALE DES JANVIER 2013 AU CONGO BRAZZAVILLE

Ce 07 Novembre2012, un accord est intervenu ente la Société des Postes et Epargne du Congo (SOPECO) ET SBIF représenté par sa Directrice Sylvie de Solviniac en présence du Ministre des Postes, Télécommunication et des Nouvelles Technologies Thierry Lezin MOUNGALA.

Madame Sylvie de Solviniac a assuré que la SBIF jouera le rôle d’assistant technique à ce projet et a précisé qu’il s’agira d’une banque des pauvres c’est-à-dire de ceux qui n’ont pas des moyens d’ouvrir leur compte dans des banques classiques.

Ce projet est la  reprise du compte d’épargne de l’Office Nationale des Postes et Télécommunications Ex ONPT qui a échoué à cause de la mauvaise gestion puisqu’ à la fin les épargnants n’ont pas pu recouvrer leur dû  et pour y arriver il fallait corrompre certains agents de la poste  ou bien revenir toutes les deux semaines retirer des sommes d’argents dérisoires.

LE MARCHE CONGOLAIS DES MEDICAMENTS

Le marché congolais des médicaments est occupé par trois acteurs principaux : les officines pharmaceutiques ensuite les mini- pharmacie et enfin, la pharmacopée traditionnelle.

Les offices pharmaceutiques constituent le circuit officiel de vente des médicaments sur le territoire national. Elles sont ravitaillées par les industries pharmaceutiques européennes notamment NOVARTIS. Elles sont partenaires officiels du laboratoire national LABOREX des médicaments et  collaborateurs des médecins des centres de santé.   Elles sont les plus fiables puisqu’elles sont tenues par des pharmaciens assermentés dans la connaissance de la conservation des médicaments. Cependant, leurs médicaments sont chers et les pharmacies ne sont implantées que dans de grandes agglomérations. Les «mini-pharmacie » sont entretenues par des jeunes sans emplois n’ayant aucune notion des sciences de la  santé pour la plupart. Elles sont informelles et illégales mais tolérées. Elles sont ravitaillées par l’industrie pharmaceutique de l’Inde de la médical Market dont NATCO PHARMA Shalina. Ses médicaments sont moins chers et aisément accessible sur tout le territoire national.  La pharmacopée traditionnelle est constituée des tradi-praticiens à compétence plus où moins douteuse. Leurs médicaments consistent en des potions, poudres, amulettes et tisanes faites à bases des produits tirés des  ressources naturelles locales. Leur vente s’exerce dans les coins des rues surtout dans les marchés.

A coût de communiqués et de grève, les pharmaciens accusent les tenants de la mini-pharmacie de leur faire une concurrence déloyale et d’empoisonner les populations par la mauvaise conservation de ses médicaments. Il n’en demeure pas moins qu’il faut reprocher aux pharmaciens leur obstination à ne pas fabriquer des médicaments génériques et aussi leur inefficacité à accéder aux populations financièrement et géographiquement.

Quant à l’Etat congolais, il se trouve face à un dilemme fermer la mini pharmacie ce qui  est d’ailleurs pénible à faire  est synonyme d’augmentation de chômage et réduirait l’accès au médicament.

 

Gestion des ordures ménagères au Congo Brazzaville

Les pluies diluviennes qui s’abattent en cette saison des pluies au Congo Brazzaville viennent de remettre devant la scène la problématique de la gestion des ordures ménagères dans les villes congolaises.

En effet, le constat fait est que les débordements des eaux de leurs lit est dû au fait que les canalisations sont bouchées par les ordures ménagères malgré le curage de la voirie.

Autrefois, la gestion des ordures ménagères était maitrisée par la mairie. Chaque ménage disposait d’une poubelle que la voirie vidait régulièrement. De nos jours, la croissance démographique et l’extension des villes ne rendent plus cet activité possible.  La mairie se contente désormais d’entreposer des bacs à ordures dans certains points stratégiques des quartiers où les populations déposeront des ordures afin que  la voirie vienne  y récolter des ordures. Malheureusement, le ramassage des ordures n’est pas régulier.

Ce mode de gestion des ordures par la voirie semble être dépassé.  Cette tâche doit revenir à des entreprises chargées de la collecte des ordures. Au Bénin par exemple, la salubrité des marchés a été confiée à la Société de Gestion des Marchés (SOGEMAR). Au Burkina Faso, la mairie de Ouagadougou a confié la propreté de sa ville à la Brigade Verte   composée des femmes pour la plupart veuves dépourvues de moyens de subsistance. C’est à la fois une stratégie de lutte contre la pauvreté et le chômage.

La mairie de Ouagadougou a également donné la possibilité à toute personne qui dispose d’un âne et d’une remorque de vider les poubelles des ménages contre la somme de 200 FCFA. Ces derniers vont déverser ces ordures dans des dépotoirs implantés dans toute la ville par la mairie afin de récupérer  à l’aide des véhicules ou engins pour aller les traiter.

En tout cas, si cela advenait au Congo Brazzaville, tous les jeunes sans emplois s’y engageraient. I l suffit de les pourvoir en tricycle pour faire la collecte à leur propre compte ou pour curer les voies de canalisations pour le compte d’une entreprise.

 

 

Fermeture de la chasse au CONGO Brazzaville

 

Conformément  au décret de 1972, la chasse est fermée sur tout le territoire du Congo à compter  du 01 Novembre 2012 au 31 Avril 2013.Ceci pour garantir le renouvellement de la faune et la préservation de la biodiversité des espèces. Pour cela l’Etat a interdit le braconnage  et mis un arsenal  répressif à la disposition des agents des eaux et forêts du Ministère de l’Economie forestière et des gardiens de l’environnement dits les eco-gardes.

Il n’en reste pas moins que cette prohibition est perçue comme un facteur d’appauvrissement des populations qui ne dépendent que des ressources de la forêt. Tout comme le Développement Durable en soi est perçu comme un mécanisme qui consiste à affamer les générations actuelles pour nourrir les générations futures. L’Etat semble méconnaitre le droit des populations lorsqu’il fixe unilatéralement les restrictions à  l’accès aux ressources naturelles dont la forêt, au contrôle des bêtes sans respect de la vie privée des paysans. L e paysan assiste impuissant non seulement au saccage de ses plantations par des animaux dits protégés car sa réaction encours une peine de prison dans certaines circonstances la mort quitte à relancer le débat de l’humain et de l’inhumain soulevé par le Professeur DELMAS –MARTY dans le cours d’internationalisation du droit au Collège de France mais  également à l’affairisme des eco-gardes  sur les ressources naturelles qu’ils sont sensés garder. L’Etat  ne tient pas compte de l’amélioration des conditions de vie des populations locales lorsqu’il attribue le permis d’exploitation aux sociétés d’exploitation forestières même si les cahiers de charges obligent  l’entreprise exploitante, il n’en demeure pas moins qu’il n’ya pas de suivi.

En effet, aucune mesure de substitution n’est prise pour suppléer les activités interdites aux paysans. En réalité l’Etat devrait subventionner l’élevage à la place de la chasse et la domestication des espèces végétales et animales sauvages et promouvoir la création des entreprises à vocation agropastorale.

Pour être complet sur la protection de la biodiversité, le 06 novembre 2012 consacrée à la journée nationale de l’arbre le Congo a procédé au planting des arbres sur tout le territoire national pour préserver sa flore.

 

 

 

La CITOYENETE DES ENTREPRISES au Congo Brazzaville

Ce 05 Novembre 2012, l’operateur pétrolier Soco Exploitation et Production Congo (SOCO EP Congo) à  travers son Directeur Général Serge LECOST a procédé à la remise d’un module mère et enfant au Centre de Santé  Intégré de Madingo -Kayes du département du Kouilou d’un cout de 600 millions de dollars.

Cela est la  nième preuve s’il fallait nous en convaincre de la participation entrepreneuriale des compagnies dans la Politique de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Nombreux sont les entreprises privées qui participent à la RSE notamment les opérateurs pétroliers ( Total, ENI Congo, Chevron) sont liés dans le cadre de leur exploitation par des accords de partage de production pétrolière avec le Ministère des hydrocarbures du Congo. C’est d’ailleurs dans ce contexte que SOCO EP Congo a fait ce don pour obtenir son permis d’exploitation marine 4. Les compagnies pétrolières se sont impliquées particulièrement dans l’assistance des populations  sinistrées par les événements du 04 mars 2012. Les opérateurs de téléphonie mobile s’illustrent vivement dans la transformation du milieu social, l’opérateur mobile MTN-Congo à travers sa fondation est le sponsor officiel du championnat national de football du Congo en compensation  de la réduction de la fiscalité en sa faveur conformément à la législation congolaise. Les sociétés d’exploitation minière et forestières contribuent à la construction des infrastructures comme les routes, les écoles et les centres de santé et la fourniture des tables bancs conformément aux cahiers de charges qui leurs sont soumis.

Du coté des Entreprises Publiques à caractère Commercial et Industriel (EPIC), la politique de la RSE est inexistante. Même auprès de l’opérateur pétrolier public, la Société Nationale des Pétrole du Congo (SNPC). Autrefois, la Loterie Nationale du Congo (Ex LONACO) aujourd’hui Congolaise de Gestion des Loterie (COGELO) contribuait  aux œuvres sociales surtout dans le domaine de la santé tout comme l’Assurance et la Réassurance du Congo (ARC) soutenait les activités scolaires en faisant des dons aux écoliers pour encourager le mérite à l’école. Aujourd’hui tout cela n’est que du passé. Et pourtant de nombreuses sociétés d’Etat réalisent de gros bénéfices et dégradent l’environnement sociale et l’écologique pendant des accidents.

L’argument qui consiste à confondre l’intervention de l’Etat dans les œuvres sociales à la place des sociétés d’Etat ne tient pas puisqu’il s’agit de deux personnalités distinctes. Une entreprise publique qui exerce le commerce demeure régit par le droit privé.

 

 

 

 

L’APRES SACHET AU CONGO BRAZZAVILLE

Depuis le 20 janvier 2012, l’importation, l’utilisation et la commercialisation des sachets sont interdites au Congo Brazzaville.

Cette prohibition  est plus ou moins observée lorsqu’on constate la propreté des villes du Congo depuis l’entrée en vigueur de cette mesure. Les populations ont renoué avec les anciennes habitudes avec l’usage des paniers en plastique ou des vanniers. Des opérateurs économiques comme l’Imprimerie Papeterie du Congo (IPC) ont fait croitre l’industrie du papier en fabricant des sachets en papiers en tous les formats.

D’autres malins commerçant continuent à vendre clandestinement des sachets en plastiques. Les services de douanes ne cessent de bruler des stocks saisis. Dans la ville de Pointe Noire , un commerçant libanais dont le stock de marchandises de sachets n’avait pas été épuisé a essayé de les revendre clandestinement malheureusement pour lui le produit a été saisi et il a écopé de lourdes amendes.

L’après sachet fait apparaitre visiblement la nuisance des bouteilles en plastique qui ont remplacé le sachet dans la vente de l’eau et d’autres boissons ce qui rend la ville très salle. La Direction départementale  de L’Environnement assure   qu’elle mène une réflexion avec les fabricants des bouteilles en plastique pour poser une stratégie de récolte et de recyclage des bouteilles en plastique après usage.

Un autre élément qu’on souhaiterait éliminer de la ville ce sont des piles . Les écologistes ont démontré le caractère nocif des piles en s’infiltrant sur la nappe phréatique. Elle serait la première source de pollution de l’eau.

La suppression des piles aura du mal à être effective du fait qu’elle est une source d’énergie .Il faudrait plutôt organiser la collecte des piles après usage auprès des vendeurs des piles en attendant.

Lancement Airtel mobile Money

La présentation officielle de Airtel mobile Money,  nouveau produit  d’Airtel Congo en partenariat avec BGFIBANK Congo s’est fait ce mois de Novembre 2012 dans les villes de Pointe Noire et Brazzaville après la publicité dans les médias.

Le Directeur Général      de            Airtel Congo Monsieur TSHITSELE Bertin accompagné du Directeur Général de BGFIBANK Congo Monsieur Narcisse OBIANG ONDO ont présenté le « sap-sap ya mbongo » en lingala, en présence du Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies Thierry Lezin Moungala et le Ministre de la Recherche scientifiques et des innovations technologiques  Bruno ITOUA. Ces derniers ont souligné que l’avènement de la mobile bank s’inscrit dans l’esprit du programme du chemin d’avenir du Président de la République du Congo Dénis SASSOU Nguesso.

La Banque partenaire de Airtel Congo pour asssurer les opérations bancaires est la BGFIBANK Congo au quelle seront logés les comptes des abonnés Airtel Congo.

D’autres partenaires commerciaux sont associés a cet opération avec lesquels les abonnés Airtel pourront effectuer des achats avec leur portable comme certains magasins ou restaurant ou bien régler leur facture d’eau ou d’électricité auprès des compagnies d’électricité d’eau ou d’électricité ainsi que faire des transferts de fonds d’un coin quelconque du Congo.

Les opérations du mobile Airtel Congo vers les Comptes BGFIBANK Congo sont réversibles. Les abonnés pourront  acheter du crédit via leur téléphone sans pour autant se déplacer grâce au transfert Airtel to bank.

Le public n’a pas hésité de faire connaître ses craintes quant à ce nouveau produit notamment en les garanties contre la cybercriminalité et le vol de portable. Les promoteurs ont rassuré que la garantie qu’offre ce système repose sur la confidentialité d’un code secret que seul connaît le détenteur du portable par conséquent du compte. Dans un pays ou le taux d’analphabétisme est élevé, il est à craindre que la divulgation ou l’extorsion du mot de passe seront courantes.

Désormais l’abonné de téléphonie mobile a entre ses mains non seulement tous les services de sa banque, il peut procéder à divers transactions notamment : retrait, dépôt, solde, transfert de fonds en tout temps, lieu et circonstances mais également tout son avoir en monnaie fiduciaire aisément volatilisable par incitation à la dépense de la société de consommation car la facilité de transporter de grande sommes d’argent dans le téléphone incite bien de personnes à être dépensiers. Il faudrait que la législation intervienne pour encadrer la mobile bank contre les méfaits du contrat électronique qui nécessite de placer les offres des opérateurs aux abonnés dans les procédures opt out ou opt in, d’adopter des blacklist pour certaines opérations , d’accepter les délais de retractation , d’imposer un code de conduite aux opérateurs de téléphonie. Bref de réguler la mobile

A QUAND LE TOUT NUMERIQUE AU CONGO BRAZZAVILLE ?

 

Il s’est tenu à Dakar au Sénégal les 5 et 6 novembre 2012, en partenariat avec l’OIF et l’UEMOA.un séminaire sur la transition et la diffusion de l’analogique vers le numérique organisé par le Réseau Francophone des Autorités des Médias (REFRAM). Le Congo a été représenté par le Président du Conseil Supérieur de la Liberté de la Communication (CSLC) Monsieur Philipe MVOUO.

Au cours de la séance, il a été procédé à l’évaluation pays par pays. Il s’est avéré que le Congo est en retard par rapport à l’échéance du 17 juin 2015 fixée par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à tous les pays africains.

Le Congo a présenté un bien maigre bilan, il s’est contenté de monter un comité national de pilotage de la transition de l’analogique au numérique, ainsi que d’encourager le passage du GSM à la 3G75, à publier des résultats des examens et concours  sur le web car autrefois la proclamation se faisait à la radio. A ce jour, seule la Digital Radio Télévision (DRTV) fait sa diffusion sur le numérique, la radio et la télévision nationale ne diffusent que leur journaux sur la toile. Le reste des médias de l’espace audiovisuel congolais ignorent le numérique. D’autres utilisent encore les bandes magnétiques comme support de conservation et de reportage.

Il reste à fournir des efforts de la mise disposition de la législation et le journal officiel ainsi que des archives nationales bref le patrimoine culturel sur support numérique.

Espérant, que le récent accord e-gouvernement avec la compagnie SAMSUNG un grand pas sera franchi. Ainsi que la subvention des médias pour accélérer ce passage au numérique.

 

 

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