Isahit est une plateforme collaborative de mise en relation entre des porteurs de projets dans le numérique en Afrique, et des femmes qui souhaitent travailler sur ces tâches, des « hiteuses »…
Permettre aux femmes en Afrique d’ACCROÎTRE leurs revenus en travaillant sur des taches digitales, l’objectif de la fondatrice d’Isahit, Isabelle Mashola
Des projets, des prestataires payés à la tâche et donc des personnes qui gagnent de l’argent. Cela peut paraître simple mais ici c’est plus complexe, non seulement collaboratif mais aussi social comme l’explique Isabelle Mashola la fondatrice : l’objectif est de donner accès à des revenus à des femmes en Afrique qui vivent avec moins de 1 dollar par jour !
Isablle Mashola est co-fondatrice avec Philippe Coup-Jambert d’ISAHIT
Isahit vers un développement « pays » avec des nouveaux partenaires locaux
Localement Isahit est implanté au Congo Brazzaville, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun. Des perspectives sont en cours pour le Bénin et le Mali.
Dans sa stratégie de développement Isahit recherche des partenaires à Maurice, Madagascar, au Rwanda, Togo, Congo RDC, Tanzanie et Kenya.
Isahit recherche non seulement des partenaires mais aussi des projets locaux afin de les attribuer aux « hiteuses », ces femmes qui peuvent sélectionner les projets sur la plateforme et ainsi s’attribuer des tâches.
Les critères sont : gagner moins de 2$ par jour, avoir un projet concret : payer ses études, acheter un champ, rembourser un prêt étudiant, créer son entreprise, développer son commerce, etc..
Quelles tâches dans le digital ?
Quelles sont ces prestations rémunérées ? Ce sont plusieurs projets qui sont « découpés » en tâches. Du community management, des notes sur des bases de données, de la modération de différents niveaux sur des réseaux sociaux, des ajouts de produits sur des sites web, du marketing viral, de la gestion de données… Les tâches sont de différents niveaux selon le temps et l’expertise de la hiteuse.
Vous souhaitez devenir une hiteuse ou participer à un projet ?
Caracolas. Centre de Malabo, nous sommes non loin du palais présidentiel, un mardi matin, il est 10h
Une dizaine de personnes armées chacun de documents de transfert d’argent et de l’autorisation de transfert d’argent.
Ce dernier document est délivré par le ministère des finances contre le payement de la somme de 5000 FCFA (environ 7 euros), représentant les frais de taxe. Ils sont ici pour effectuer des transferts vers des pays étrangers. La plupart vers l’Espagne. José Bayo, essaye d’envoyer la somme de 3 millions à ses enfants résident à Madrid. Il n’y parvient pas parce que selon lui, « il y a de la mauvaise foi ici. L’agent qui nous reçoit nous dit juste que c’est une loi de la cemac, on ne peut plus envoyer plus d’un million. Elle ne précise même pas le comment et le pourquoi » s’insurge José Bayo.
Caracolas, c’est le quartier qui abrite la plupart des banques et opérateur de transfert internationaux de la Guinée Équatoriale. Nous sommes à Malabo, la capitale. Depuis le 28 juin, les envois d’argent à l’international via Western Union, Money gram et bien d’autres opérateurs sont réduits sur le territoire équato-guinéen. Seuls les retraits d’argent ne bénéficient pas de cette restriction.
De nombreux usagers ne savent plus à quel saint se vouer. C’est le cas de Ela Ondo Asumu un étudiant. Il avoue avoir fait la mauvaise découverte il y a quelques jours seulement « J’avais été admis dans une université en Espagne. Et il me fallait verser la première partie des frais de scolarité. Alors, je me suis rendu dans des établissements agréés pour le transfert d’argent via Western union. Mais, une fois arrivé, j’ai appris à mes dépens que les envois d’argent à l’international ne se limitaient qu’à un montant d’un million de fcfa (environ 1500 euros) », raconte-t-il. Mais, non convaincu par ces allégations, ce dernier décide de se rendre dans plusieurs autres lieux de transfert d’argent où il reçoit la même information. « La réponse était la même. Pas d’envoi d’argent de plus d’un million par jour. Je ne savais vraiment pas quoi faire car, le délai arrivait à expiration ce jour là. Et le transfert pour moi était le seul moyen pour m’acquitter rapidement de ces frais », poursuit-il. Dieudonné Mbandou, commerçant a également été victime de cette restriction. «J’avais une transaction à faire. Notamment, payer un fournisseur avec qui je commençais à peine à traiter. Il était question que je lui envoie rapidement de l’argent pour qu’il m’envoie la marchandise. Malheureusement, je n’ai pas pu lui envoyer l’argent dans les délais parce que les envois d’argent étaient réduits», affirme-t-il.
Cependant, «quand j’ai constaté que je ne pouvais pas envoyer cet argent via les structures de transfert d’argent à l’international, j’ai contacté un de mes proches en Europe qui a géré directement cette transaction, avec quelques jours de retard. Ce qui a eu un impact sur mes activités», poursuit-il.
Virement
Il faut dire que depuis que les partenaires Western union, Money Gram et d’autres opérateurs que sont les banques sont frappé par cette mesure en Guinée Équatoriale, c’est chacun qui met sur pied sa stratégie pour envoyer de l’argent à l’extérieur. « Plusieurs personnes utilisent les réseaux parallèles et informels pour faire leurs transactions. Les commerçants utilisent en majorité des réseaux parallèles pour leurs transactions », explique un spécialiste du secteur financier qui a requis l’anonymat.
Cependant, plusieurs usagers utilisent désormais les virements pour leurs envois d’argent internationaux. C’est le cas notamment de Esono Ela qui dit avoir effectué un virement pour s’acquitter de ses frais scolaires. « J’ai fais un virement de mon compte au compte de l’université. Mais, depuis que j’ai fait ce virement, je n’ai pas encore eu la confirmation de cette université que le montant demandé a été viré. Ça met long pour arriver à destination. Et je crains que cet argent arrive finalement quand les délais qui m’était impartis soient dépassés, ou encore que cet argent n’arrive jamais à destination », craint-il.
Pour les acteurs du secteur bancaires, actuellement, le virement par carte visa demeure le moyen le plus sûr et efficace pour envoyer de l’argent à l’étranger. Surtout dans un contexte où les entreprises de transfert d’argent à l’instar de Western union et Money Gram sont sceptiques sur la situation actuelle.
Les raisons
A l’origine de cette restriction, le blanchiment des capitaux dans les pays de la zones CEMAC par ce que selon Ona Ondo Edu, expert financier Équato-guinéen, « la sous région fait face à plusieurs crise, le pétrole, le terrorisme, les détournements de fonds, et le blanchiment des capitaux. Nos États ne parviennent plus à contrôler ces flux. C’est pour cette raison que les BEAC (banque des états de l’Afrique centrale) sur instruction des chefs d’États de la sous région a pris cette décision qui ne s’applique pas seulement à la Guinée Équatoriale mais à toute la zone. Il est vrai que la chute des prix du pétrole y a aussi pour beaucoup dans cette décision. »
Approché, les responsables de western Union et de Moneygram affirment être négociation avec les six états de la CEMAC afin de revoir cette décision.
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En Guinée Équatoriale, une plate de recherche d’emploi en ligne icubefarm.com, est entrain de modifier les habitudes des chercheurs d’emplois
C’est en 2015 que l’entreprise est créée par une équato-guinéenne, Yolanda Asumu. Sa plate forme met en relations, les entreprises et les chercheurs d’emplois et l’accès est gratuit. Après avoir fait ses preuves en Guinée Équatoriale, icubefarm.com est entrain de s’installer au Cameroun.
Malabo. Capitale de la Guinée Équatoriale. Ville fondée par le célèbre chef traditionnel de la tribu Bubi, Malabo Löpèlo Mëlaka. Mort en 1937. Un lundi matin, il est 10h. Nous sommes au quartier Paraíso sur la route de l’aéroport international, Kilomètre 3. L’ambassade du Gabon est non loin de là. Dans un bâtiment voisin à ladite Ambassade, nous apercevons une pancarte qui nous indique que nous sommes bel et bien au siège d’icubefarm.com. C’est un bâtiment flambant neuf d’un niveau.
C’est ici, que la plate forme a installé ses bureaux. Les employés s’activent autour de la dizaine de chercheurs d’emplois présente ici ce jour. « C’est comme çà entre lundi et vendredi. On reçoit plusieurs jeunes chercheurs d’emplois. Ils y viennent la plupart pour avoir un accès gratuit à internet et consulter les offres disponibles. D’autres viennent découvrir et nous leur apportons aussi notre expertise informatique lorsqu’ils éprouvent des difficultés à s’inscrire sur notre page web » explique Cristina Collins Waba l’administratrice de la page web icubefarm.com.
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C’est après 14 ans passés à recevoir les plaintes et cris de détresse des jeunes en quête d’emploi, que surgit l’idée de créer une structure qui mettrait en relation chercheurs d’emploi et entreprises, avec comme seul instrument de mesure, le mérite. La plate-forme fonctionne un peu comme le réseau social Linkedin et dans une certaine mesure, comme le Fonds national de l’emploi (Fne) au Cameroun. L’internaute a la possibilité de créer gratuitement un profil en fournissant toutes les informations qui peuvent peser dans son Cv. Il peut ensuite parcourir la liste des postes disponibles dans des entreprises précises et postuler.
De son côté, le directeur des Ressources humaines de l’entreprise qui sollicite un employé effectue un choix en se basant uniquement sur les informations qui apparaissent dans les profils. Toutefois, la vérification desdites données incombent à l’entreprise elle-même qui a néanmoins l’opportunité de recruter des personnes qualifiées et qui répondent à leurs besoins. Icubefarm.com de son côté, se contente simplement d’aider les internautes dans la présentation et la mise-en-valeur des informations sur leurs profils afin d’augmenter leurs chances d’être recrutées.
A travers un annuaire organisé en secteurs d’activités, le site offre également aux entreprises et ce, de façon implicite, l’opportunité de se faire connaitre à de potentiels clients, fournisseurs et vendeurs. Pour l’instant, l’accès au site icubefarm.com demeure gratuit, à la fois pour le chercheur d’emploi et pour les entreprises. Mais dans l’avenir, avec l’augmentation du trafic, des espaces dédiés à la publicité et aux annonces d’offres d’emploi seront réservés.
Au-delà de la Guinée Equatoriale
Icubefarm.com a été conçu au départ pour les internautes équato-guinéens.
C’est pour cette raison que le site est domicilié à Malabo d’où il a déjà une certaine assise grâce notamment aux partenariats avec les plus grosses entreprises de la Guinée Équatoriale. Fort de cette expérience, l’entreprise est entrain de s’étendre à l’Afrique centrale. Et sa première destination, le Cameroun. « Le Cameroun est très avancé dans le secteur de la recherche d’emploi en ligne. Nous sommes conscients du fait que plusieurs portails d’emploi existent déjà au Cameroun. Mais nous voulons néanmoins démontrer au public camerounais de quoi nous sommes capables dans ce secteur. Nous avons plusieurs idées qui pourront mener les chercheurs d’emplois camerounais à trouver de l’emploi. » Indique Axana Muna Botey Momobela, la Directrice marketing de Icubefarm.
Des défis énormes en effet car il existe déjà des plates-formes qui offrent à peu près les mêmes services au Cameroun. Celles-ci enregistrent par ailleurs plus ou moins de bons résultats. Mais Icubefarm proposera sa façon et son style « par exemple, les chercheurs d’emplois pourront désormais de n’importe quelle partie du Cameroun postuler à un emploi sans avoir besoin de se déplacer. Il y a aussi une possibilité de trouver du travail hors du Cameroun parce que icubefarm.com a un vaste réseau dans le monde des entreprises. Nous sommes en contact avec plusieurs entreprises un peu partout en Afrique et dans le monde. » Ajoute Esther Nlong Ofo, Directrice adjointe de Icubefarm.
Conscient de cela, icubefarm.com et sa Directrice générale Yolanda Asumu, misent sur une longue expérience acquise au fil des années dans le domaine. Ce sera là, le premier pas d’une nouvelle aventure en terre camerounaise. Une expansion qui permettra non seulement à de nombreux jeunes Camerounais d’accroître leurs chances de trouver du travail, mais aussi, qui offrira aux patrons d’entreprises camerounaises l’opportunité de dénicher les perles rares.
Les taux de croissance économique sur le continent peuvent sembler impressionnants
Ces taux doivent cependant être relativisés car on revient de tellement de loin, le niveau de production est tellement faible, que toute augmentation est considérée comme un grand pas en avant bien qu’il s’agisse concrètement de petites avancées.
De plus, le passage de l’économie de subsistance à l’économie de marché permet d’intégrer statistiquement des régions éloignées qui n’étaient pas comptabilisées dans les comptes nationaux. Bien évidemment, les statistiques devraient donc être lues avec prudence, d’autant qu’il y a peu de pays africains, excepté l’île Maurice, capables de fournir des données nationales fiables.
Notons que dans ses prévisions pour l’économie mondiale, d’avril 2017, le Fonds monétaire international (FMI) ne prévoit qu’«une reprise modeste» en Afrique subsaharienne, puisque la croissance devrait atteindre 2,6% en 2017 après 1,4% l’année dernière. La prévision de croissance pour l’Afrique du Sud, le soi-disant géant économique en Afrique, est de 0,8%, un peu mieux que les 0,3% de 2016. Sans aucun doute, elle sera révisée à la baisse suite au remaniement du Cabinet de Jacob Zuma, qui a incité l’agence de notation Standard & Poor’s à dégrader la note souveraine du pays en catégorie spéculative (de « BBB – » à « BB + »). L’incertitude politique met en danger les perspectives de croissance et les équilibres financiers du pays.
Le défi qui nous attend est de transformer ces menaces en opportunités. Pays sans conflit, Maurice a été particulièrement attractive pour les Sud-Africains riches, qui sont parmi les plus grands acheteurs étrangers de propriété. AfrAsia Bank estime que 280 millionnaires sud-africains se sont installés dans l’île depuis 2006. La création de sociétés à Maurice, considérée comme la porte d’entrée vers l’Afrique, soutient encore le marché immobilier. Bien qu’il devienne un pilier économique, le secteur de l’immobilier ne peut cependant pas être au cœur d’une petite économie insulaire en développement parce qu’il ne crée pas beaucoup de valeur ajoutée. Contrairement à l’immobilier, le commerce est plutôt un meilleur créateur de richesses qui peut générer des avantages économiques tangibles pour la population en général. Bien sûr, nous devons échanger ce que nous produisons, et le commerce international porte aussi bien sur la production des services que sur celle des biens.
Le commerce de marchandises de Maurice avec les pays africains reste perturbé dans la mesure où il est entravé par des barrières non tarifaires, des goulets d’étranglement réglementaires et des contraintes d’infrastructures physiques. L’accès au marché est même difficile pour l’Afrique du Sud, ce qui amène le président de la Chambre de commerce sud-africaine, Richard Robinson, à déclarer dans une interview au Business Magazine du 26 avril 2017 que : « Ce qui est possible pour Maurice est qu’elle se concentre sur le développement de son industrie des services, par exemple les NTIC et les secteurs de l’éducation, tout en élargissant ses services financiers aux entreprises d’Afrique du Sud ».
Pourtant, il n’y a pas de barrières tarifaires dans la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe, dont Maurice est membre. L’île est également devenue membre la zone de libre échange tripartite COMESA-EAC-SADC qui comprend la Communauté de l’Afrique de l’Est. Ces trois communautés économiques régionales s’étendent de Cape Town au Caire, créant un marché intégré avec une population de 625 millions de personnes (57% de la population du continent africain) et un produit intérieur brut total de 1 200 milliards de dollars (60% du PIB africain). Les exportateurs mauriciens ne doivent pas cibler une large clientèle, mais feraient mieux de se concentrer sur le segment de la classe moyenne. Ce dernier représente, sur l’ensemble du continent africain, près de 350 millions de consommateurs.
En effet, l’Afrique devrait plus être considérée comme un marché de la consommation que de la fabrication. Les Africains achètent des produits étrangers avec l’argent qu’ils reçoivent des Asiatiques en échange de leurs terres et de leurs matières premières. Ce qui fait l’attractivité du continent, c’est la richesse des ressources naturelles, des minéraux inexploités, et des terres agricoles cultivables qui peuvent être exploitées. Sa structure de production est orientée principalement vers l’extraction de ressources et l’offre de biens et services de consommation finale.
Les secteurs prospères sont ceux des produits « en amont », éloignés du consommateur (mines et agriculture), et des biens « en aval », les plus proches du consommateur (distribution et services), mais la fabrication manufacturière diversifiée fait défaut. Même en Afrique du Sud, où les contestations ouvrières perturbent les nouveaux investissements, l’industrie manufacturière diminue alors que les détaillants étrangers sont venus en masse. L’histoire de l’Afrique est une économie pré-industrialisée plus axée sur le commerce de gros et de détail grâce à un marché de masse.
Des écosystèmes innovants dans l’agriculture en Afrique – Thierry Barbaut TOGO 2016
Ce n’est donc pas un hasard si peu de capitaines de l’industrie mauriciens se sont aventurés à fabriquer sur le continent. Quelques exemples rares sont fournis par Alteo impliqué dans la production de sucre en Tanzanie, et par Innodis engagé dans la production de volailles au Mozambique. Pendant ce temps, les banques mauriciennes ayant une base régionale font de bonnes affaires dans le financement du commerce extérieur. Ils continueront aussi à engranger des bénéfices sur le financement de la dette.
Les économies africaines sont alimentées par des dépenses publiques et privées, financées essentiellement par des emprunts, car l’épargne est médiocre, les taux d’intérêt étant maintenus artificiellement bas par les entrées de capitaux étrangers. Les rendements obligataires ont chuté, induisant des investissements dans l’infrastructure financés par des emprunts. La faiblesse des taux d’épargne, ayant entraîné un manque d’accumulation de capital, explique pourquoi les secteurs produisant des biens d’équipement (secteurs intermédiaires) sont si peu développés. Les efforts d’épargne ont été découragés par le déficit public irresponsable du gouvernement, la planche à billets, l’affaiblissement de la monnaie, l’inflation galopante, les taux d’intérêt réels négatifs et le crédit bancaire facile.
Ainsi, une bulle de la dette est en cours de formation. Les conséquences économiques seront terribles à moins que les Africains ne réduisent drastiquement leurs dépenses de consommation et commencent à économiser. Les Mauriciens devraient faire de même et investir dans les processus de production plutôt que dans les centres commerciaux.
Eric Ng Ping Cheun, économiste et directeur de PluriConseil.
Article publié en collaboration avec Libre Afrique
Le MEDEF avec AGYP met à nouveau l’Afrique en avant pour l’université d’été
A l’occasion de l’Université d’été du MEDEF 2017, « Confiance et Croissance, l’avenir c’est la France ! » des 29 et 30 août prochains, venez participer aux conférences, animations et échanges dédiés aux opportunités offertes par les grandes mutations du monde organisés dans l’espace « Be Global, Be Smart, be Entrepreneur! ».
Cet espace, dédié aux entrepreneurs qui saisissent les opportunités d’un monde en pleine évolution, est proposé en collaboration avec l’Agence Française de Développement, le MEDEF et ses partenaires et MEDEF International. L’AGYP powered by MEDEF et les acteurs présents vous proposent une série de temps forts en particuliers :
29 août
16h45 : Echange « Afrique, continent d’opportunités : échange avec Rémy Rioux, directeur général de l’AFD »
20h15 : Cocktail « Partenariat Afrique et Europe : Stars In Africa
Rémy Rioux, directeur de l’AFD, Agence Française de Développement
30 août
15h30 à 16h30 : Conférence « Jeunes et entrepreneurs: start c’est bien, up c’est mieux » avec :
Thibault LANXADE, Vice-président du MEDEF
Kabirou MBOJE, CEO de Wari
Haweya MOHAMED, Co-fondatrice Afrobytes
Jérémie PELLET, Directeur général délégué de l’AFD
Fabrice LE SACHÉ, Co-fondateur Index Up 40 (modérateur)
16h30 à 17h00 : Signature du partenariat AGYP powered by MEDEF, Club Efficience et Confédération Nationale des Junior-Entreprises
Rejoignez-nous pour profiter de ces temps forts et échanger en proximité avec les acteurs clés les 29 et 30 août 2017 sur le campus d’HEC, Jouy-en-Josas.
Si vous n’êtes pas encore inscrit à l’Université d’été du MEDEF, cliquez sur ce lien.
Les investisseurs se ruent sur le Sénégal, Diamniadio une des villes futuristes, des cités administratives, des choix qui ressemblent au Rwanda mais peut-être inadaptés au pays et à ses habitants…
Diamniadio la ville futuriste du Sénégal
La mode est aux smart city, villes intelligentes et ultra connectées. Aux conférences internationales et aux milliardaires étrangers
Des investissements par milliards de francs CFA venant de Dubaï. Une ville futuriste à 2 milliards d’euros… Mais pour quels habitants et à quels loyers ? Un salaire mensuel moyen de 100 euros et des appartements à 20 000 euros.
En attendant les Sénégalais sont souvent toujours en attente de l’eau ou même de l’électricité !
Le Groupe de la Banque mondiale et la Sexual Violence Research Initiative (SVRI)ont annoncé le lancement d’un nouvel appel à propositions pour le financement d’innovations prometteuses visant à prévenir les violences faites aux femmes.
Les propositions pour le concours Development Marketplace pour l’innovation en matière de prévention des violences sexistes doivent être déposées en ligne avant le 6 octobre 2017.
Le Groupe de la Banque mondiale et la SVRI financeront à hauteur de plus d’un million de dollars la promotion d’actions concrètes visant à prévenir les violences envers les femmes (a) dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Un comité d’experts sera chargé de choisir les projets de recherche, d’intervention ou autre qui recevront un financement. Les projets retenus seront sélectionnés selon leur intérêt, leur méthodologie ou le type de projet/recherche, leur portée, l’équipe/le responsable du projet, et des critères éthiques.
Tous les dossiers doivent être envoyés par le biais du système en ligne d’attribution des financements du Groupe de la Banque mondiale et de la SVRI au plus tard le 6 octobre 2017 à minuit, South African Standard Time (soit 17 heures, heure de l’Est). Seuls les dossiers déposés en ligne avant l’heure et la date limites seront examinés. Les lauréats seront annoncés en avril 2018. Ce concours (a) est parrainé par le Groupe de la Banque mondiale et la SVRI, en l’honneur des femmes victimes de violences dans le monde entier, ainsi qu’en mémoire de Hannah Graham.
Les violences faites aux femmes ont un coût non négligeable : elles limitent la participation des femmes dans la société et dans l’économie, de même que leur accès à l’éducation, et, plus généralement, elles entravent les efforts pour parvenir à l’égalité entre les sexes. Dans certains pays, on estime que les dépenses directes ainsi que les pertes de revenu et de productivité dues aux violences que subissent les femmes de la part de leur partenaire peuvent représenter jusqu’à 4 % du produit intérieur brut (PIB), soit davantage que le budget que de nombreux États allouent à l’enseignement primaire.
En avril 2017, le Groupe de la Banque mondiale et la SVRI ont attribué un montant total de 1,14 million de dollars à dix équipes issues du monde entier (a). Les lauréats, sélectionnés parmi plus de 200 demandes déposées par des instituts de recherche, des ONG et d’autres organisations, étaient originaires de Jordanie, d’Égypte, du Pérou, des Îles Salomon, du Kirghizstan, du Nigéria, du Pakistan, de l’Ouganda, du Swaziland, et du camp de réfugiés de Dollo Ado en Éthiopie.
Elle est la Directrice générale de la plate forme panafricaine de recherche d’emploi en ligne www.icubefarm.com la quarantaine, elle a décidé d’accompagner les pouvoirs publics de son pays dans leurs initiatives en faveur du développement.
C’est dans le sport, qu’elle a choisie de s’illustrer dans ce combat. Elle sponsorise en effet, des tournois de football et de golf en Guinée Équatoriale et ailleurs en Afrique.
Tenez pour cette année 2017, elle a apporté son soutien à la fédération équato-guinéenne de football, de Golf, et aussi au Golf club d’Abuja au Nigéria et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Après avoir organisé et atteint les demi-finales à la CAN 2015, le Nzalang nacional la sélection fanion de la Guinée Équatoriale est en baisse de régime. L’équipe n’a pas réussi à se qualifier pour la CAN 2017, au dernier tour de la Coupe du monde 2018 et a commencé par une défaite contre le Sénégal le 11 juin à Dakar, les éliminatoires de la CAN 2019. La sélection féminine a été suspendue par la commission de discipline de la CAF pour 4 ans (2016-2020) pour avoir triché sur l’identité d’une joueuse.
C’est à ce moment que Yolanda entre en jeu. Elle signe plusieurs accords avec la Fédération de Football de la Guinée Équatoriale. But, soutenir le football aussi bien masculin que féminin. C’est donc une femme plaine d’énergie que info Afrique a rencontré à Malabo.
Quel regard jetez-vous sur le football en Guinée Équatoriale ?
Je pense de mon point de vue que, le football dans mon pays a besoin du soutien de ses fils et filles. Comme je suis une fille du pays et que je pense juste de soutenir le football en Guinée Équatoriale, c’est pour moi un grand plaisir. La plate forme Icubefarm.com que je dirige apporte son soutien au football en Guinée Équatoriale pour qu’il soit plus performant dans un futur proche. Parce que je pense qu’il y a des joueurs talentueux dans mon pays. Souvenez-vous de la performance du Nzalang masculin lors de la CAN 2015 que mon pays avait organisé. Nous avons atteint les demi-finales. N’eut été la solidité de l’équipe Ghanéenne, et le manque de maturité de nos joueurs, nous aurions pu atteindre la finale. Mais je dois vous avouer que ce sont des moments inoubliables que j’ai vécu ici pendant cette CAN.
Et aujourd’hui, la situation du football inquiète.
Bien sûr, vous avez raison. Mais je pense que si en Guinée Équatoriale les responsables du ministère et de la fédération équato-guinéenne de football continuent le travail qu’ils ont commencé il y a quelques mois, les choses devraient s’améliorer. La Feguifut (Fédération Équato-guinéenne de Football ndlr), est entrain de bien s’organiser afin d’aborder les échéances futures dans un bon état d’esprit. Le seul bémol c’est que notre championnat a besoin d’un soutien au-delà de ce que fais déjà la fédération de football.
Et c’est pour cela que vous avez décidé de soutenir le football Équato-guinéen ?
Oui bien sûr. Exactement (rire). Je suis une passionnée de football. Et je veux accompagner les autorités sportives de mon pays dans leur mission au combien difficile, d’améliorer le football de Guinée Équatoriale. C’est un football qui peut faire des merveilles sur le continent africain. J’ai signé des accords avec la fédération pour soutenir le championnat masculin et féminin de première division. Nous verrons avec le temps ce que ça donne. Mon espoir c’est de voir nos clubs réaliser de bons résultats aussi bien au niveau national que continental. Pendant combien de temps comptez-vous soutenir ce football en Guinée Équatoriale ?
Tant que mes possibilités me le permettront. Tant que la Feguifut œuvre dans le but du développement du football, je serai avec eux en soutenant les différents séminaires et formations par exemple, qu’ils ont l’habitude d’organiser à cet effet. Donc je n’ai pas un temps limité. J’aime le football, j’aime mon pays et je suis prête à aller jusqu’au bout.
Jusqu’au bout c’est-à-dire ?
C’est-à-dire dans la limite de mes moyens (rire). Lorsque je vous parle de soutien c’est vraiment modeste mais c’est la volonté, l’envie et la passion qui comptent. Il y a beaucoup à faire pour le développement de notre football.
Depuis quelques années, le football féminin prend de l’ampleur en Afrique. Il n’y a qu’à voir l’engouement relevé autour lors des CAN féminines. Votre pays a organisé deux éditions de cette CAN féminine en 2008 et 2012. Comment voyez-vous l’avenir du football féminin dans le continent ?
Je vais vous faire une petite confidence. Savez-vous que j’ai toujours pensé que si l’Afrique venait à gagner un jour la Coupe du monde de football, ce sera à travers le football féminin ? Parce que je vois tous les jours des talents dans ce football.
Le football féminin de la guinée équatoriale a été suspendu pour quatre ans. Pensez-vous que des initiatives comme celles dont vous êtes l’auteure à travers l’organisation régulière de tournois, peuvent permettre de maintenir les joueuses en jambes ?
C’est même l’objectif principal. Il faut les motiver pendant tout ce temps. Quatre (4) ans c’est beaucoup quand même. Il est question de faire savoir qu’elles peuvent encore prendre part à des matches de football. Qu’elles peuvent être aussi au niveau des autres équipes du continent. Ce que je veux leur dire, c’est qu’elles ont beaucoup de talents. Elles ne savent pas seulement s’occuper des taches ménagères, mais elles savent aussi jouer au football et savoir faire vibrer les stades à travers leur dribles déroutants lors des matches de football.
A un an et demi de cette grande compétition, les préparatifs vont bon train
Sachant que organiser une compétition continentale multi-sport en Afrique est à chaque fois un défi que les pays et villes désignés peines parfois à relever
Durban en Afrique en est un exemple type. Désigné pour accueillir les jeux du Commonwealth en 2022, cette ville sud-africaine est sérieusement menacée de les perdre faute de pouvoir tenir ses engagements financiers. L’instance d’attribution de ces jeux va se prononcer dans les semaines à venir sur une éventuelle réattribution. Mais concernant les Jeux Africains de 2019, plus de suspense ils ont trouvé leur terre d’accueil c’est la Guinée Équatoriale.
Siège de la fédération équato-guinéenne de tennis, c’est à Malabo la capitale de la Guinée Équatoriale. Nous sommes au Nouveau stade de la ville. L’Assemblée générale élective de la fédération se tient. Il faut élire le nouveau président. Cet engouement est relevé dans toutes les fédérations du pays, car l’heure est au travail. « Après plusieurs visites dans les trois villes que nous avons choisi à savoir Malabo, Bata et Oyala, nous avions pensé qu’il serait bon que la ville d’Oyala soit le quartier général des jeux. Avec les experts de l’Union Africaine, nous sommes en concertations afin que tout soit prêt à temps » commente Josue Esono Edu Corredor, le directeur des sports au ministère de la jeunesse et des sports.
Le choix a été porté par les responsables en charge du sport, parce que c’est une ville situé dans la partie continentale donc directement en contact et plus facilement avec les pays voisins comme le Cameroun et le Gabon et même les autres pays participants aux jeux. Oyala est situé à l’Est de la Guinée Équatoriale. Cette ville a été créée en 2012 et inauguré en 2015 par le chef de l’Etat Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Elle s’étale sur 32000 ha et compte 105.000 habitants. Un institut d’éducation physique y existe déjà, un campus universitaire de 10.000 étudiants, un complexe sportif ultramoderne dévolu aux loisirs, et de 52 villas présidentielles ont déjà été construits.
Une route à quatre voix, relie la ville à la capitale économique Bata. « Nous avons déjà eu à organiser des compétitions ici. Par exemple deux CAN féminines (2008 et 2012), et deux masculines en 2012 et en 2015. Bien que les jeux africains soient plus costaud que la CAN, nous nous préparons sur le plan humain et infra-structurel » ajoute Josue Esono Edu.
Le pays se lance ainsi dans l’aventure d’une gigantesque organisation. « Ça peut paraitre court, mais le pays est sûr de ses moyens et il y a la volonté politique » conclu Josue Esono Edu. C’est un évènement qui rassemble pendant 10 jours tous les 4 ans, 7000 athlètes pour représenter une cinquantaine de pays. Une vingtaine de disciplines sont généralement au programme de ces jeux. Beaucoup de choses restent encore à réaliser. Mais le pays fait montre d’une réelle volonté.
La Société Nationale d’Investissement (SNI) ne mérite plus son nom.
Elle a été créée en 1963 avec pour objectif la mobilisation, la fixation et l’orientation de l’épargne nationale en vue de favoriser, par des moyens appropriés, les opérations d’investissement d’intérêt économique et social, dans les domaines industriels, agricoles et commerciaux. Elle est chargée de participer aux côtés de l’Etat à l’amélioration de la politique industrielle, de même qu’elle est l’opérateur chargé de sa mise en place effective.
La SNI est une société « holding » qui prend des participations dans des entreprises du tissu économique national. Elle est surtout un établissement financier destiné à financer des opérations dans les entreprises, de prospecter, détecter et identifier de nouveaux créneaux porteurs d’avenir industriels, de contribuer à l’amélioration des méthodes de gestion des entreprises financées, etc. Au demeurant, la SNI a un rôle très important à jouer dans l’économie du pays mais, le fait-elle effectivement ?
Le SNI favorise les grandes entreprises
Nous répondons par la négative. Notre premier constat est que la SNI se focalise beaucoup plus sur les grandes entreprises (Chococam, Sic Cacaos, Socapalm, SABC, etc.) et accorde très peu d’intérêts aux PME et PMI locales. Or, la plupart de ces grandes entreprises ne sont plus créateurs de croissance et d’emploi conformément au Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) qui privilégie les PME et PMI dans la relance de l’économie nationale. Par conséquent, l’on peut dire que si le gouvernement camerounais veut relancer son économie par l’investissement, alors il devra réorienter les activités de la SNI vers le développement de nouvelles entreprises et de nouvelles industries. Dans un contexte de la sous-production et en tant qu’établissement financier, la nouvelle SNI devrait soutenir les PME/PMI pour booster l’offre nationale en vue de couvrir les besoins de consommation et pourquoi pas, exporter l’excédent vers la sous-région et les autres marchés internationaux.
La SNI oublie l’industrie de transformation
Notre deuxième constat est que la SNI se positionne uniquement en amont des filières. Dans la filière bois par exemple, elle ne s’intéresse qu’à l’exploitation forestière brute. Les entreprises de ce secteur exportent les grumes pour qu’ensuite, les Camerounais (les plus aisés) importent des meubles et autres produits manufacturés en bois. Le même constat est fait dans les autres filières comme l’huile de palme, le café, les mines, le cacao dans une certaine mesure, etc. Ces produits sont exploités uniquement de manière brute ou artisanale, dans un contexte où l’industrie de la transformation est largement porteuse et ouverte. Il convient donc pour la SNI de s’investir aussi en aval (en encourageant et/ou finançant la transformation locale) pour augmenter la valeur ajoutée des produits locaux et créer plus de richesses.
La SNI se comporte en rentier
Notre troisième constat est que la SNI s’intéresse plus aux placements rentables et oublie son rôle de promotion. Cela fait dire que sa seule et véritable mission qui marche est sa prise de participation dans les grandes entreprises (multinationales pour l’essentiel). Elle ne finance pas assez la recherche et l’innovation. La SNI devrait avoir aussi pour mission de financer la recherche et le développement pour permettre la valorisation de la créativité locale et contribuer à la résolution des problèmes de compétitivité de l’économie nationale. En outre, elle devrait surtout financer la modernisation des entreprises que les banques commerciales rechignent à soutenir.
La SNI est incapable de diversifier les sources de financement
Notre quatrième constat est que la SNI se concentre sur la gestion des ressources publiques. Si l’Etat n’a pas de moyens, alors la SNI n’aura pas de moyens non plus. Pourtant, elle devrait être le bras opérationnel de l’Etat dans la recherche des financements (y compris à l’étranger) en vue de soutenir l’économie nationale. Pour financer suffisamment l’investissement, il faut aussi disposer de suffisamment de capitaux. L’Etat et la SNI n’ont pas toujours ces capitaux de nos jours. Pour cette raison, la SNI devrait travailler à diversifier les sources de financement et à attirer les investisseurs étrangers.
La SNI noyée au sein de structures pléthoriques
Enfin, notre dernier constat est que la SNI est en compétition avec d’autres organismes et programmes de promotion de l’investissement privé au Cameroun. A la Présidence de la République, il existe désormais une Agence de Promotion des Investissements (API). Au Ministère en charge des PME/PMI, il existe une Agence des promotions des PME/PMI (A-PME). Au ministère de l’économie et autres ministères en charge de la production nationale, il existe de multiples programmes de promotion des investissements. Par exemple, au Ministère en charge de l’agriculture, on en distinguait 45 en 2012. Un tel émiettement des missions de promotion de l’investissement dans plusieurs institutions favorise le clientélisme et réduit la SNI au seul rôle d’entreprise de placement. Il convient soit de réduire les activités de la SNI aux activités de placement ou de lui donner les moyens d’assurer la coordination de toutes les activités d’investissement au Cameroun.
Pour terminer, nous disons que la SNI devrait s’intéresser aussi aux PME et PMI, à la transformation locale, à l’innovation technologique et à la mobilisation des capitaux privés. Elle ne saurait se limiter à la gestion du portefeuille de l’Etat dans quelques grandes entreprises. Elle ne saurait se limiter au financement des exploitations brutes. En tant qu’établissement financier, elle doit prendre en compte les besoins des entreprises camerounaises qui stagnent principalement à cause des difficultés d’accès aux financements (surtout de leur modernisation) et de la faible compétitivité. Si l’Etat camerounais veut disposer d’ici quelques années (horizon 2035) d’une masse critique de PME/PMI solides et capables de contribuer au développement du pays, alors il devra recentrer la SNI sur ses missions principales en y ajoutant le renforcement des capacités, l’amélioration du climat des affaires et le développement de la culture entrepreneuriale, au lieu de multiplier des commissions, des organes et des plans pléthoriques.
Le développement est présenté comme étant un monopole de la sphère-Nord. En conséquence, si le Sud, en particulier l’Afrique voulait en profiter, il faudrait qu’elle y soit d’abord invitée. Cette approche a donné lieu à un certain état d’esprit chez les experts, cartels et monopoles internationaux, favorisant les récits apocalyptiques au sujet de l’Afrique.
La bonne nouvelle vient de la numérisation ; ce processus de déplacement du monde physique dans le cyberespace, perturbe ces anciennes notions et permet aux acteurs du monde entier de s’engager de manière proactive dans les marchés déjà établis. Le Kenya est un tel pays en Afrique qui a su bien mobiliser la numérisation pour stimuler son économie.
Le Kenya et, par extension, les pays d’Afrique subsaharienne se développent sur une large base d’activités économiques informelles et une mince couche du secteur formel. Le secteur informel du Kenya est vaste et dynamique et représente 95% des entreprises opérant dans le pays. Le pays bénéficie d’environ 7,4 millions de micro, petites et moyennes entreprises, avec seulement 20% (1,56 million) autorisées à opérer officiellement. La vaste base informelle offre seulement des possibilités au développement du sous-emploi et de l’affaiblissement de la productivité car elle contribue à moins de 25% du produit intérieur brut du pays. Les plateformes de numérisation offertes par Internet et par les téléphones portables ont toutefois débloqué le potentiel du secteur informel qui, autrement, serait resté invisible et non bancable. Ce secteur bénéficie désormais de plateformes mobiles comme le M-PESA utilisé par 31 millions de Kenyans (58% de la population adulte du Kenya) grâce à ses 144 000 agents répartis dans tout le pays. On estime que 25% des flux de PIB du Kenya passe via les plateformes d’argent mobiles numériques.
Les plateformes de numériques ont permis au gouvernement du Kenya d’élargir sa mobilisation des ressources intérieures par l’intermédiaire de l’I-Tax gérée par Kenya Revenue Authority. Le Trésor public du Kenya a levé 5 millions de USD grâce à une obligation d’infrastructure appelée M-Akiba («Akiba» est le mot équivalent en Kiswahili pour épargner) qui permet aux Kenyans ordinaires d’acheter des obligations d’État d’un montant de 30 USD. La plateforme M-Akiba a révolutionné le secteur bancaire en permettant aux citoyens ordinaires d’acheter directement des obligations d’État qui rapportent 10% d’intérêt sur les économies, rivalisant ainsi avec les systèmes bancaires traditionnels rigides. Par ailleurs, il est à noter que l’approche du gouvernement pour offrir et rendre compte de ses prestations de services aux citoyens a été également numérisée.
Grâce aux TIC, les innovateurs ont été rémunérés pour développer des applications qui répondent aux besoins de l’éducation, de la santé et de l’énergie. Il y a vingt ans, il fallait plusieurs mois pour relier les familles des zones rurales avec leurs homologues en zones urbaines. Il fallait attendre à un terminal de bus en espérant tomber sur un proche afin d’envoyer de l’argent et des messages vers les zones les plus reculées. Grâce à la numérisation, cela est maintenant traité en quelques secondes. Les blocs économiques régionaux de l’Afrique et l’ensemble du continent ont maintenant l’occasion de se connecter aux marchés pour une plus grande prospérité par les TIC.
Le monde numérique est en train de « dévorer » littéralement la réalité physique par la manipulation, la communication et le stockage de la réalité physique en chiffres ou morceaux binaires. Le monde numérique a créé une « jungle intelligente » analogue à une jungle africaine équatoriale typique avec ses menaces et ses opportunités. Il faut avoir les outils et les connaissances de sécurité pour naviguer dans une jungle pleine d’animaux sauvages désireux d’avoir un repas. Les plateformes numériques telles que les moteurs de recherche et les médias sociaux offrent des menaces et des opportunités similaires nécessitant des compétences de navigation et des outils de sécurité. La capture et le stockage des cyber-empreintes des individus révolutionnent le monde du choix individuel puisqu’il relègue quelque peu le choix aux systèmes d’intelligence artificielle.
Ainsi, les TIC ouvrent de nombreuses opportunités aux pays en développement en les intégrant au marché avec la plus grande simplicité. Grâce à elles, les forces qui maintiennent les pauvres dans une posture de domination sont rompues. Les forces telles que les croyances culturelles (en particulier celles concernant les femmes) ; l’impunité et le mauvais environnement juridique ; les régimes de droits de propriété ; la faible gouvernance ; les relations sociales et les systèmes commerciaux et financiers mondiaux favorisant les chaînes de valeur établies sont perturbés par un accès accru aux opportunités via la numérisation.
Grâce à la numérisation, les citoyens ordinaires et les pays pauvres ont l’occasion de lancer leur propre développement intrinsèque au lieu d’attendre d’être «invités» par les pays développés. James Shikwati
Murray Rothbard, économiste et philosophe politique, a écrit dans un essai qu’il n’y avait rien de mal à ne pas comprendre l’économie, compte tenu de la nature spécialisée et souvent complexe de cette science. Cependant, il souligne que « Il est totalement irresponsable d’avoir une opinion tranchée et honnête sur les sujets économiques tout en restant dans cet état d’ignorance ».
Dans un pays confronté à des perspectives économiques extrêmes comme l’Afrique du Sud, il est toujours important de revenir aux principes de base. Les explications les plus simples sont les plus vraisemblables. Pourtant, de nos jours, il semble qu’il n’y ait qu’une seule théorie «économique» acceptée: l’intervention gouvernementale comme solution à tout les problèmes.
Les travailleurs sont exploités
Cette conception s’est imposée à l’échelle nationale après des années de diffusion d’idées reçues. Par exemple, l’idée selon laquelle les travailleurs seraient «exploités» par les employeurs. Ceci est accepté comme un truisme sans aucune autre réflexion. Les marxistes croient en leurs théories de la « valeur-travail » et de la « plus-value ». Selon eux, la valeur travail n’est pas récompensée à sa juste hauteur. Le « méchant patron » capitaliste ne paierait au travailleur qu’un salaire de subsistance. La différence entre la valeur «réelle» du produit et le salaire que le travailleur gagne est une « plus-value » que le capitaliste conserve pour lui-même. En d’autres termes, les travailleurs ne reçoivent pas une part équitable, et leurs patrons capitalistes gourmands gardent la majeure partie du butin, d’où l’exploitation.
Ces théories marxistes sont – objectivement – fausses et aucun économiste sincère et sérieux ne dira le contraire. La valeur ne dépend pas seulement de la quantité de travail incorporée dans un produit. Un individu peut passer un mois à assembler une chaise, mais c’est la demande sur le marché qui déterminera au final si le prix est plus ou moins élevé sur le marché. Les consommateurs paient d’abord pour la satisfaction (utilité) que leur procure le produit, quel que soit l’effort de travail déployé dans la production. En outre, le travail joue souvent un rôle secondaire dans la détermination du prix d’un bien ou d’un service comparé au coût des machines, des frais généraux et de gestion qui jouent un rôle décisif.
Ceci est basé sur le principe de la subjectivité de la valeur, qui est bien illustré par l’histoire de «l’eau dans le désert». Si quelqu’un qui a été bloqué dans le désert pendant des jours se retrouve devant deux grands conteneurs, l’un contenant de l’eau et l’autre des blocs d’or, lequel sera le plus précieux aux yeux de cette personne? D’évidence il choisira l’eau car l’or n’est pas objectivement plus précieux que l’eau à ce moment. La valeur dépend du besoin d’un consommateur. Ainsi les théories de la «valeur-travail» et de la «plus-value» nagent dans un océan d’erreurs.
Les travaux publics créeraient de l’emploi
Une autre erreur est l’idée selon laquelle les programmes de travaux publics créeraient de l’emploi. C’est une idée coriace depuis le temps de l’apartheid. Pourtant, objectivement il s’agit ici de payer des gens avec leur propre impôt. Ce qui se passe en réalité c’est que des entrepreneurs compétitifs du secteur privé sont écartés de ces opportunités de travail au détriment d’un secteur public qui octroie les marchés dans la plus grande opacité. La corruption et le copinage font exploser le coût de ces projets qui finalement pèsent bien lourdement sur le contribuable sans offrir plus d’emplois que si le secteur privé avait obtenu le marché en toute transparence.
La nationalisation serait salvatrice
Encore aujourd’hui, la nationalisation est présentée comme une solution noble aux problèmes économiques. Pourtant, depuis les chemins de fer du XIXe siècle, la nationalisation a toujours apporté de mauvais résultats. Au mieux, une fois qu’une entreprise ou une industrie est nationalisée, elle est marquée par l’inefficacité et un manque de respect pour les consommateurs (pensez aux files d’attente au bureau de poste d’Afrique du Sud). Au pire, le secteur s’effondre complètement avec comme corollaire la destruction de l’économie (pensez aux mines du Zimbabwe et à l’agriculture soviétique). La privatisation, en revanche, a produit des résultats plus positifs, bien que variables selon la façon dont elle a été mis en œuvre.
En effet, lorsque une privatisation se fait en toute transparence, de manière non corrompue, et hors copinage, l’efficacité est au rendez-vous. Par contre, si la privatisation se réduit à un simple transfert de propriété de l’Etat vers des amis de l’Etat – avec une protection monopolistique – l’inefficacité est inévitable et pourtant on utilise aussi dans ce cas le terme « privatisation ». Soulignons quand même qu’une mauvaise privatisation est encore préférable à une nationalisation, car ces entreprises privatisées subissent inexorablement la sanction du marché et sont vouées à la faillite rapidement si elles n’améliorent pas leurs performances.
Le capital serait entre les mains des blancs
Enfin, les Sud-Africains ont fini par comprendre que le «monopole des blancs sur le capital» est une menace illusoire instrumentalisée par une classe politique défaillante qui cherche des excuses pour masquer un bilan catastrophique. Pourquoi continuer à écouter ces discours mensongés polluant les analyses ? Il faut définitivement rompre avec ces idées reçues populistes qui figent la croissance économique et aggravent la misère. C’est le point de départ du chemin vers la prospérité en Afrique du Sud, comme dans le reste du continent d’ailleurs.
Martin van Staden, Directeur de Students for Liberty, Afrique du Sud Avec Libre Afrique
Près de 7,7 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, selon la FAO et le PAM
Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) tirent la sonnette d’alarme : en République Démocratique du Congo (RDC), près de 7,7 millions de personnes sont confrontées à une situation de famine face à la hausse des actes de violences et des déplacements de population, soit 30 pour cent de plus que l’année dernière.
Selon l’analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), entre juin 2016 et juin 2017, le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire « d’urgence » et de « crise » (Phase 4 et 3 et de l’IPC), soit les stades précédant celui de famine sur l’échelle de l’IPC et requérant une aide alimentaire et humanitaire d’urgence, a augmenté de 1,8 million, passant de 5,9 à 7,7 millions.
En d’autres termes, plus d’une personne sur dix vivant en zone rurale souffre de la famine.
Les souffrances liées à la faim sont en hausse en raison de l’escalade des conflits, de sa persistance dans le temps et des déplacements de population dans le centre et l’est de la RDC, principalement dans les régions du Kasaï et du Tanganyika, où les actes de violences se sont généralisés.
L’année dernière, près de 1,4 million de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons.
Selon le rapport, la situation humanitaire s’est de nouveau détériorée suite aux invasions de chenilles légionnaires et aux épidémies de choléra et de rougeole.
Toujours d’après le document, dans les régions touchées par les conflits, plus de 1,5 million de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire « d’urgence » (Phase 4 de l’IPC), ce qui signifie que ces personnes n’ont pas d’autres choix que de vendre tout ce qu’elles possèdent, de sauter des repas ou encore de réduire leurs portions de nourriture.
« Dans les régions touchées par les conflits, les agriculteurs ont vu leurs villages et terrains se faire piller. Ils n’ont pas pu planter lors des deux dernières campagnes et les marchés alimentaires ont du mal à combler leurs besoins alimentaires. Les conflits et les invasions de chenilles légionnaires, qui ont détruit plus d’un quart des cultures du territoire national, ont eu un effet catastrophique pour les communautés rurales. La situation est appelée à s’empirer si une aide urgente n’est pas apportée en temps opportun » a déclaré M. Alexis Bonte, Représentant par intérim de la FAO en RDC.
Un village touché par la famine en RDC – Photo prise en drone – Crédit photo Thierry Barbaut – www.barbaut.net
« Les agriculteurs, en particulier ceux qui ont été déplacés et plus précisément les femmes et les enfants, ont désespérément besoin d’une aide urgente et de moyens pour survivre tels que des outils et des semences afin de pouvoir reprendre les activités agricoles. De nombreuses femmes déplacées ont perdu leurs maris. Pour elles, les activités agricoles, représentent un moyen de se reconstruire et d’appréhender l’avenir avec dignité et espoir » a ajouté M. Bonte.
Faire face à la famine
Dans certaines des zones affectées par la faim, entre 50 et 80 pour cent de la population peine à joindre les deux bouts et à trouver de quoi se nourrir. Dans plusieurs régions, certaines personnes mangent une fois par jour et leurs repas (à base de maïs, de manioc et de pommes de terre) ne permettent pas de satisfaire leurs besoins journaliers nutritionnels et caloriques. Ces trois derniers mois, les prix des produits alimentaires ont augmenté. Dans certains cas, les régimes alimentaires se limitent à des féculents et à des feuilles.
D’autres se tournent vers d’autres options telles que la réduction du nombre de repas ou le fait de sauter des repas. Certains vendent leurs biens, empruntent de l’argent, envoient les membres de leurs familles mendier ou encore manger ailleurs.
La malnutrition chronique affecte 43 pour cent des enfants âgés de moins de cinq ans, soit plus de 7 millions d’enfants en RDC.
Les déplacements massifs de population – 3,7 millions de personnes en RDC – et le flux constant de réfugiés issus des pays voisins mettent à rude épreuve des ressources déjà limitées, tout comme la propagation alarmante des chenilles légionnaires, qui affecte 50 des 145 territoires de la RDC, cela a eu pour effet d’aggraver l’insécurité alimentaire. Cela est particulièrement le cas dans les zones présentant un niveau élevé de pauvreté, de malnutrition et d’insécurité alimentaire chronique.
Cette détérioration de la situation affecte tout particulièrement les habitants de la région du Kasaï.
« Le PAM est extrêmement préoccupé par la sécurité alimentaire et la nutrition, qui se détériore dans plusieurs régions de la RDC » a déclaré M. Claude Jibidar, Directeur pays du PAM. « Mais il n’existe pas d’autre endroit où la situation est plus alarmante qu’au Kasaï. Nous appelons toutes les parties à permettre l’acheminement d’une aide vitale et appelons la communauté internationale à aider à répondre à des besoins pressants. »
Il est nécessaire d’apporter une aide de manière urgente
La FAO et le PAM appellent à intensifier de manière urgente la fourniture de nourriture vitale et une aide nutritionnelle afin de lutter contre la malnutrition. Il est nécessaire de distribuer également des semences et des outils afin que les agriculteurs puissent planter de nouveau et rebâtir leurs moyens d’existence.
Dans les régions du Kasaï et de Tanganyika, touchées par les conflits, la FAO fournit des semences végétales et des outils manuels afin de relancer au plus vite la production agricole et d’accroître la disponibilité des aliments nutritifs dans les communautés hôtes et chez les déplacés. Les moyens d’existence de ces populations représentent leurs meilleurs moyens de faire face à la faim et aux catastrophes. En 2017, la FAO entend venir en aide à 2,1 millions de personnes en RDC afin de lutter contre la faim, de restaurer la production alimentaire et de renforcer la résilience des moyens d’existence.
En RDC, le PAM poursuit son travail en faveur des personnes les plus vulnérables. L’Organisation a déployé du personnel à Tshikapa et au Kasaï central, les deux provinces les plus touchées par le conflit, et procédera à des distributions alimentaires d’ici les prochains jours. Dans d’autres régions du pays, le PAM apporte sa capacité logistique notamment en termes de transport aérien et routier, de carburant et de stockage afin de la mettre au service de la communauté humanitaire dans son ensemble.
Kim Fejfer, associé directeur et PDG d'A.P. Moller Capital.
Le nouveau fonds se concentrera principalement sur des investissements dans des infrastructures en Afrique, afin de soutenir une croissance économique durable dans la région
A.P. Moller Holding (www.APMoller.com) – avec la collaboration de PKA, PensionDanmark et Lægernes Pension – a lancé un nouveau fonds d’infrastructure axé sur l’Afrique. Le fonds a reçu des engagements à hauteur de 550 millions de dollars américains de la part d’investisseurs de référence.
Le nouveau fonds se concentrera principalement sur des investissements dans des infrastructures en Afrique, afin de soutenir une croissance économique durable dans la région tout en apportant un retour sur investissement très attractif pour les investisseurs.
Le fonds sera géré par A.P. Moller Capital, qui est une filiale d’A.P. Moller Holding, et qui est constituée d’une équipe dirigée par quatre associés : Kim Fejfer, Lars Reno Jakobsen, Jens Thomassen et Joe Nicklaus Nielsen. Ces associés ont tous une longue expérience dans le domaine de l’industrie et des investissements, et ils disposent d’un important réseau en Afrique.
Avec une population en âge de travailler susceptible d’atteindre plus d’un milliard de personnes au cours des prochaines années, l’Afrique a un besoin pressant d’investissements
« Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur le soutien significatif des fonds de pension danois et d’A.P. Moller Holding. Ensemble, nous allons construire et exploiter des infrastructures en Afrique, afin de soutenir le développement durable et améliorer le niveau de vie sur tout le continent. Nous allons combiner ce que l’industrie, en termes de gestion de projets et de capacités opérationnelles, et le capital-investissement, en termes de souplesse et d’intérêt, ont de mieux à offrir », déclare M. Kim Fejfer, associé directeur et PDG d’A.P. Moller Capital.
« AP Moller Holding a été établie pour créer de la valeur en constituant des entreprises ayant un impact positif sur la société. Avec une population en âge de travailler susceptible d’atteindre plus d’un milliard de personnes au cours des prochaines années, l’Afrique a un besoin pressant d’investissements en matière d’infrastructures. À cet égard, nous sommes très heureux d’avoir intégré une nouvelle entreprise prometteuse à notre portefeuille, avec une équipe solide qui dispose des capacités et de l’expérience nécessaires pour gérer des investissements en infrastructure sur les marchés émergents », affirme M. Robert Mærsk Uggla, PDG d’A.P. Moller Holding.
Le fonds a une durée de 10 ans et son objectif initial est de 10 à 15 investissements au total.
M. Peter Damgaard Jensen, PDG de PKA : « Depuis de nombreuses années, PKA investit dans les infrastructures, tant au Danemark qu’à l’étranger. Nous avons des expériences positives en matière d’investissements en Afrique, et nous souhaitions depuis longtemps investir davantage sur le continent. Avec ce nouveau fonds, nous allons investir dans les infrastructures en Afrique, et nous aurons l’opportunité d’obtenir un bon retour sur investissement pour les épargnants de retraite, tout en ayant des effets positifs concrets en accord avec les Objectifs de l’ONU en matière de développement durable ».
M. Torben Möger Pedersen, PDG de PensionDanmark : « Nous sommes ravis de faire partie des investisseurs d’amorçage du Fonds d’infrastructures I en Afrique. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une occasion unique d’investir dans une région présentant une croissance économique élevée et des opportunités d’investissement intéressantes aux côtés d’un partenaire (A. P. Moller Capital) qui possède une vaste expérience en matière d’investissements alliée à un solide réseau et de nombreux projets d’investissement potentiels. Le fonds illustre parfaitement la manière dont le capital privé peut être mobilisé à grande échelle pour mettre en œuvre les Objectifs de développement durable de l’ONU ».
M. Chresten Dengsøe, PDG de Lægernes Pension : « Lægernes Pension est ravi d’investir dans le développement d’infrastructures durables en Afrique avec des fonds de pension danois poursuivant les mêmes intérêts. L’équipe dispose de nombreuses années d’expérience et de résultats éprouvés dans la région, et nous attendons d’elle qu’elle offre des opportunités d’investissement intéressantes à l’avenir ».
Suite aux premiers engagements, le fonds sera ouvert à d’autres investisseurs institutionnels au cours des 12 mois suivants. L’objectif est de réunir 1 milliard de dollars américains en engagements.
Le constat est terrible pour la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou recense plus de 16 morts dont 7 burkinabé et 8 étrangers… Un français parmi les victimes.
Les terroristes ont été tués lors de l’assaut l’assaut lancé par les forces burkinabés. Parmis les victimes sept sont burkinabé et huit sont étrangers : un Français, un Sénégalais, un Nigérian, deux Koweïtiens, un Libanais, un Turc et une canadienne.
Emmanuel Macron a assuré le Burkina Faso «de son soutien et de sa coopération».
Emmanuel Macron s’est entretenu ce lundi avec le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, avec qui il a fait le point sur l’attaque terroriste perpétrée sur l’avenue Kwame Nkrumah, à Ouagadougou. Un restaurant de la capitale a été pris pour cible par plusieurs assaillants dimanche soir aux alentours de 21 heures. Lors de cette attaque, qualifiée de «terroriste» par le gouvernement burkinabé, au moins 15 personnes – 7 Burkinabè et 8 étrangers – sont mortes et une dizaine autres ont été blessés, a annoncé le gouvernement. Au moins un Français a été tué, selon le parquet de Paris qui a ouvert une enquête antiterroriste, comme à chaque fois que des concitoyens sont victimes d’actes terroristes à l’étranger.
Emmanuel Macron, le chef de l’État français «a marqué sa solidarité dans cette nouvelle épreuve traversée par le Burkina Faso et a réitéré sa détermination à approfondir la coopération entre les deux pays». Emmanuel Macron et son homologue burkinabé ont fait le point sur les circonstances de l’attaque, l’identification des victimes et sur l’enquête visant à identifier les commanditaires», explique l’Élysée. Ils sont convenus «de l’urgence de mettre en oeuvre les décisions prises lors du sommet de Bamako du 2 juillet et d’accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel». Les deux chefs d’État «auront tous les deux des contacts dans les prochains jours avec les autres chefs d’État de la région pour poursuivre cette mobilisation».
Une précédente attaque dans la même rue en 2016
Le restaurant pris pour cible est l’Istanbul, fréquenté par des familles et des expatriés et situé à environ 200 mètres du café Cappuccino et d’autres établissements, qui avaient été en janvier 2016 la cible d’une attaque djihadiste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Deux Français avaient été tués.
Un centre hospitalier dépassé par les événements…
D’après un serveur du restaurant Istanbul, l’attaque a débuté vers 21h30. «Trois hommes sont arrivés à bord d’un véhicule 4×4, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse» du café, a indiqué ce serveur s’exprimant sous couvert d’anonymat. Dans une vidéo, on voit des gens s’enfuir en courant et en criant. Puis dans une séquence suivante, on entend des tirs nourris.
Très vite, la police a évacué les civils avant l’arrivée de l’armée et de la gendarmerie qui ont tout de suite lancé l’assaut. Les tirs, intenses au début, sont ensuite devenus sporadiques, a rapporté un journaliste de l’AFP. Les assaillants, dont le nombre n’était pas connu au départ, sont allés se réfugier «dans un étage de l’immeuble», toujours selon le ministre burkinabè de la communication. Ils retenaient des otages au premier et deuxième étages, selon un officier de l’armée s’exprimant sous couvert d’anonymat. Au cours de l’affrontement, deux assaillants ont été tués, a déclaré au petit matin Remi Dandjinou, le ministre de la communication à la télévision. L’assaut des forces de l’ordre a pris fin vers 7 heures.
À l’hôpital Yalgado, la situation était tendue. «Actuellement nous sommes débordés», a confié un chirurgien à l’AFP sous couvert d’anonymat. «Nous avons reçu une dizaine de blessés, dont trois qui sont décédés. La situation des autres blessés est très critique. Trois sont pris en charge actuellement en bloc opératoire». «Nous avons évacué onze personnes mais un (homme) est décédé dès notre arrivée à l’hôpital. Il s’agit d’un Turc. Une dame a également succombé à ses blessures à l’hôpital», a déclaré un ambulancier. L’avenue s’est vidée de ses passants immédiatement après l’attaque, seuls des véhicules des forces de sécurité et des ambulances étaient visibles. Plusieurs officiels dont le ministre de la Sécurité sont sur place.
Le mode opératoire de cet attentat est similaire à celui du 15 janvier 2016. Un commando avait attaqué le café Cappuccino et plusieurs autres établissements, l’hôtel Splendid, l’hôtel Yibi et le Taxi-Brousse, situés sur l’avenue Kwame N’Krumah, comme le restaurant Istanbul. Cette attaque avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers. Frontalier du Mali et du Niger, le Burkina Faso est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis 2015. En décembre 2016, une douzaine de soldats burkinabè avaient été tués dans une attaque contre un détachement de l’armée basé dans le nord du pays. En octobre 2016, une précédente attaque avait fait six morts, quatre militaires et deux civils.
Le groupe Alibaba et Marriott International annoncent une coentreprise innovante visant à redéfinir l’expérience du voyage
La coentreprise exploitera le portefeuille de marques mondiales de Marriott International et son expertise incomparable dans le domaine de l’hôtellerie afin de révolutionner l’expérience de voyage
La coentreprise proposera des services de voyage intégrés et basés sur l’expérience, avec Alibaba faisant office de passerelle vers plus d’un demi-milliard de consommateurs chinois
La croissance du nombre de voyageurs chinois devrait se poursuivre pour atteindre les 700 millions de voyages au cours des cinq prochaines années, tandis que les consommateurs rechercheront de nouvelles expériences de voyage améliorées
Alibaba Group Holding Ltd. (« Alibaba ») (NYSE : BABA) et Marriott International, Inc. (www.Marriott.com) (« Marriott International ») (NASDAQ : MAR) ont annoncé aujourd’hui la création d’une coentreprise visant à redéfinir l’expérience de voyage des centaines de millions de consommateurs chinois qui voyagent à l’étranger et dans leur pays chaque année.
La coentreprise exploitera le portefeuille de marques mondiales de Marriott International et son expertise incomparable dans le domaine de l’hôtellerie afin de révolutionner l’expérience de voyage.
Le leadership d’Alibaba dans le secteur du commerce de détail électronique et son rôle en tant que passerelle seront également déterminants pour permettre aux marques internationales d’atteindre plus de 500 millions d’utilisateurs mobiles actifs présents mensuellement sur ses plates-formes. En s’appuyant sur les ressources de Marriott et d’Alibaba, la coentreprise gérera la vitrine de Marriott sur Fliggy et la plate-forme de services de voyage d’Alibaba. Elle s’adressera également à la clientèle d’Alibaba, établira un lien entre les programmes de fidélisation de Marriott et celui d’Alibaba et fournira aux hôtels Marriott du monde entier des contenus, programmes et promotions spécifiquement adaptés aux voyageurs chinois.
À mesure que leurs revenus augmentent, les membres de la classe moyenne chinoise recherchent des produits et des expériences de voyage de qualité supérieure. Cette nouvelle entreprise est destinée à satisfaire les attentes des consommateurs en proposant des solutions de voyage intégrées, personnalisées et pratiques qui relient les voyageurs directement au portefeuille de marques hôtelières internationales de Marriott.
Dans la mesure où les voyageurs chinois devraient atteindre les 700 millions au cours des cinq prochaines années, le secteur du voyage représente une opportunité de croissance importante. Les propriétaires et franchisés de Marriott à l’échelle mondiale bénéficieront de la coentreprise en saisissant une plus grande part de cette croissance du marché chinois des voyages et en profitant de coûts de distribution réduits.
Dans la mesure où les voyageurs chinois devraient atteindre les 700 millions au cours des cinq prochaines années, le secteur du voyage représente une opportunité de croissance
« Nous sommes fiers d’unir nos forces avec Marriott International, pour associer leur expertise incomparable dans le secteur de l’hôtellerie avec notre très ample base de consommateurs et nos technologies de pointe orientées vers les consommateurs », a déclaré Daniel Zhang, PDG du groupe Alibaba. « Ensemble, nous allons améliorer et redéfinir l’expérience de voyage des consommateurs chinois de façon plus transparente et personnalisée, afin de leur permettre de découvrir le monde. »
« Nous admirons depuis longtemps l’expertise numérique d’Alibaba et leur compréhension approfondie des besoins et des comportements des consommateurs chinois », a déclaré Arne Sorenson, PDG de Marriott International. « En nouant ce partenariat, nous associons notre expertise hôtelière avec la plate-forme numérique d’Alibaba, son expertise de la vente au détail et sa plate-forme de paiement numérique, Alipay, et nous favorisons l’adhésion à nos programmes de fidélisation. Avec le nombre croissant de consommateurs chinois explorant de nouvelles destinations, ce projet va nous permettre de faire découvrir nos hôtels à cette nouvelle classe de voyageurs en pleine croissance à l’échelle mondiale. »
La coentreprise améliorera l’expérience de voyage des voyageurs chinois de plusieurs façons :
Des voyages internationaux facilités : La coentreprise offrira une nouvelle fonctionnalité récemment intégrée et qui permet de réaliser l’intégralité du voyage sans le moindre problème, depuis la planification, la réservation, le paiement et la gestion du voyage jusqu’aux activités associées et proposées sur la destination, notamment les boutiques, les restaurants et les visites touristiques. La coentreprise proposera des solutions technologiques conviviales qui ouvriront un monde d’options de voyage pour les consommateurs chinois.
Des expériences personnalisées et VIP : La coentreprise exploitera la technologie pour proposer des expériences personnalisées aux consommateurs chinois. Marriott proposera l’accès à des concerts privés, des activités familiales, des événements sportifs et autres à travers ses programmes Starwood Preferred Guest (SPG) Moments et Marriott Rewards Moments. Les membres admissibles au programme de fidélité d’Alibaba bénéficieront de programmes personnalisés et auront accès au programme primé SPG de Marriott.
Voyager sans portefeuille : Alipay sera accepté dans les hôtels Marriott sur certains marchés et l’expansion de son utilisation est prévue dans le monde entier.
Fidélisation de nouvelle génération : La liaison entre la plate-forme de fidélisation primée de Marriott (Marriott Rewards, The Ritz-Carlton Rewards et SPG) et l’ample clientèle d’Alibaba permettra d’établir une nouvelle référence en matière de programme de fidélisation.
En outre, pour fêter la journée des membres d’Alibaba le 8 août, ces derniers pourront s’inscrire dans l’un des programmes de fidélisation de Marriott (Marriott Rewards, The Ritz-Carlton Rewards ou SPG) et bénéficier d’un tarif de membre exclusif via l’un des canaux numériques de Marriott. Des offres spéciales seront également disponibles uniquement le 8 août pour les membres sur http://Marriott.fliggy.com.
Simplon favorise le développement du numérique et de plus en plus en Afrique
Identifiée comme bonne pratique, l’approche de Simplon.co est considérée par la Commission européenne comme exemple à suivre dans le cadre d’un marché unique numérique inclusif.
Adopté le 6 mai 2015, le marché unique numérique (Digital Single Market) vise à améliorer l’accès aux services et réseaux numériques, à créer un environnement propice au développement de ces réseaux et à faire de l’internet un robuste vecteur de croissance.
Mais plus qu’une opportunité économique, la Commission européenne prône un marché unique numérique à même d’apporter de réelles opportunités sociales permettant à chacun-e l’accès aux compétences indispensables à cette économie nouvelle. Nulle question ici de laisser l’exclusivité de ce large vecteur d’employabilité aux seules populations socialement avantagées. Il est indispensable de tirer profit de la conjoncture en permettant à chacun une acquisition égalitaire des compétences numériques afin de ne pas perpétuer le cycle inégalitaire actif au sein des branches de métiers hautement qualifiés. À ce sujet, Frédéric Bardeau, président de Simplon.co, décrit son école du numérique comme « ayant pour ambition d’avoir le plus d’impact social possible. Or en Europe comme en France, les jeunes qui ne sont ni étudiant(e)s, ni employé(e)s, ni stagiaires (NEETs, pour Not in Education, Employment or Training, ndlr) sont très nombreux, tandis que les besoins en recrutement des entreprises sur les métiers du numérique sont immenses ».
Ainsi, le développement inclusif des compétences digitales est une opportunité unique pour la cohésion sociale et la réduction des inégalités. Et le potentiel est bien là, comme décrit par Frédéric Bardeau : « la Commission européenne a estimé que d’ici 2020 seulement en France il y a aura entre 50 000 et 127 700 postes non pourvus dans le champ du numérique. Les formations de Simplon.co répondent à cette pénurie de compétences via des parcours pédagogiques basés sur les profils des participant(e)s mais aussi sur les besoins des entreprises, et notamment des entreprises locales ».
C’est dans cette optique d’inclusion et de formation de main d’œuvre que fut lancée en décembre 2016 la Coalition sur les compétences et les emplois numériques composée des États membres, d’ entreprises, de partenaires sociaux, d’ organisations à but non lucratif et des métiers de l’éducation. D’ici 2020, la Coalition espère former 1 million de jeunes chômeurs aux emplois numériques.
Simplon.co est présentée comme une « success story », exemple à suivre dans le domaine de la digitalisation, de l’employabilité et de l’inclusion. Vous trouverez la factsheet relative à Simplon.co ainsi que six autres initiatives européennes sur le site de la Commission européenne.
A group of 104 sub-Saharan Africans on board a rubber dinghy prepare to board the NGO Migrant Offshore Aid Station (MOAS) ship Phoenix some 25 miles off the Libyan coast in this handout photo provided by MOAS October 4, 2014. MOAS, a privately-funded humanitarian initiative, began operating at the end of August and has assisted in the rescue of some 2,200 migrants crossing from Libyan shores towards Europe.
REUTERS/MOAS/Darrin Zammit Lupi/Handout via Reuters (MID SEA - Tags: SOCIETY IMMIGRATION) MALTA OUT. NO COMMERCIAL OR EDITORIAL SALES IN MALTA - RTR48XT1
Un bateau… Anti migrant…. Le C-star est un bateau qui croise au large de la méditerranée avec l’objectif de ramener les migrants en Afrique !!!
C’est un projet dénommée Defend Europe lancée par Génération identitaire dont l’objectif est d’empêcher le sauvetage des migrants par les ONG en mer, et à ramener ces derniers sur les côtes libyennes.
l’objectif est d’empêcher le sauvetage des migrants par les ONG en mer
Que veut « Defend Europe » ?
« Une mission de recherche et de sauvetage identitaire », c’est sous un intitulé à la fois très formel et énigmatique que se décrit Defend Europe. Le projet est né en mai 2017, alors que des militants d’extrême droite se réunissaient en Sicile pour empêcher le pavillon de l’ONG SOS Méditerranée de quitter le port de Catane, en vue de secourir des migrants échoués en mer.
Sur son site Internet, les initiateurs de Defend Europe entendent « fermer la route de la Méditerranée », en y envoyant un bateau chargé de ramener les migrants sur les côtes libyennes et de surveiller l’activité des ONG en mer, qu’ils accusent de complicité avec les passeurs. Si les auteurs de Defend Europe justifient leur projet par la nécessité de « sauver des vies », ses visées restent avant tout identitaires face au danger que « les Européens deviennent minoritaires sur leurs propres sols ».
En mai dernier, les initiateurs de l’opération ont débuté une campagne de financement, d’abord à travers PayPal puis, après le blocage du compte, via la plate-forme de crowdfounding WeSearch. Beaucoup moins régulée, cette dernière permet de faire des dons anonymes en monnaie virtuelle Bitcoins, souvent utilisée pour des paiements illicites. À travers cette campagne, l’initiative a récolté 76 000 €, de quoi financer la location d’un bateau, le C-star, et de son équipage.
« Une mission de recherche et de sauvetage identitaire »
Qui est derrière cette initiative ?
Derrière cette opération, on trouve de nombreux militants de Génération identitaire, un groupe né en France en 2012 et qui se veut le pendant jeunesse du mouvement Identitaires. Représentants d’une idéologie d’extrême droite, ces derniers entendent défendre une « Europe européenne » tant contre le consumérisme, l’interventionnisme américain que contre « l’immigration-invasion et l’islamisation ».
En cause dans l’affaire du C-star : les branches française, italienne, autrichienne et allemande de Génération Identitaire, dont certains leaders auraient embarqué à bord du navire. D’après « HOPE not hate » (Espoir et non pas la haine), une campagne fondée en 2004 et qui a suivi l’affaire, se trouveraient à bord du bateau Patrik Lenart, cofondateur de la branche autrichienne, Alexander Schleyer, membre de la section viennoise, Robert Timm, directeur régional de celle de Berlin et Clément Galant, responsable de l’antenne française et Glanmarco Concas, appartenant à celle italienne. Pourraient également se trouver à bord Lorenzo Flato ou encore Daniel Fiss, respectivement leaders des branches italienne et allemande.
Si les soutiens du mouvement restent anonymes, l’ONG a répertorié plusieurs organisations et personnalités ayant affirmé des vues positives sur le projet. Parmi ces derniers se trouvent des figures de l’alternative right (extrême droite) américaine, telles que David Duke (ancien leader du Ku Klux Klan) ou encore le site AltRight.com, qui ont appelé à soutenir la campagne de financement.
Le C-star est déja opérationnel !
Le bateau, parti de Djibouti début juin, aurait déjà été bloqué deux fois : d’abord au canal de Suez puis, à partir du 26 juillet, dans le port de Famagouste (zone turque de Chypre), où il a été immobilisé pour détention de faux documents de certains des membres de son équipage.
D’après la télévision publique chypriote turque, l’équipage a été relâché un jour plus tard et devait quitter l’île dans la soirée. Le journal Kibris Postasi a rapporté que 20 personnes parmi lesquelles des Sri-Lankais, présentés comme « en formation » par Clément Galant, présents à bord du navire ont été ramenées à l’aéroport. Toujours d’après le quotidien, le C-star devrait ensuite se rendre en Tunisie.
Cedrick Kikudi et Bouly Bwabwa les fondateur de Wango Musik avec Thierry Barbaut lors des Congo TechDays de Lubumbashi.
Wango Musik c’est de la musique mais aussi un vrai réseau d’informations, d’actualités et de partages !
J’ai rencontré les fondateur lors des Congo TechDays de Lubumbashi, et je dois bien avouer que ce fut un plaisir de découvrir Wango Musik.
Cedrick Kikudi et Bouly Bwabwa sont des passionnés cela se ressent immédiatement !
Résident dans la grande province du Katanga, Cedrick Kikudi plus connus sous le patronyme de Ced Koncept et Bouly Bwabwa, sont 2 jeunes entrepreneurs ambitieux fondateurs de la plateforme musicale « WANGO MUSIK » (www.wangomusik.com ). La première plateforme musicale d’information, de promotion et de téléchargement de la musique urbaine Katangaise, et l’une des rares plateformes musicales congolaises détenus par des enfants du pays.
Cedrick Kikudi et Bouly Bwabwa les fondateur de Wango Musik avec Thierry Barbaut lors des Congo TechDays de Lubumbashi.
Créée en Mai 2016, ce projet innovant se rend peu à peu indispensable aux mélomanes et artistes urbains Katangais et Congolais dans un nouveau monde où internet est devenu le moyen le simple et pratique pour les artistes de communiquer et vendre, et pour les mélomanes d’être informé et acheter.
A la découverte des fondateurs
L’un CED KONCEPT : CEO de la start-up, est un jeune artiste rappeur-chanteur de talent et entrepreneur culturel Katangais. Designer de formation, il se consacre entièrement à sa carrière musicale d’artiste après la fin de ses études. Visionnaire, il comprend qu’il est important de désenclaver la musique urbaine congolaise en généale et katangaise en particulier, pour avoir la possibilité d’être écouté et vendre partout ailleurs.
« Notre priorité actuelle est celle d’arriver à commercialiser la musique urbaine congolaise dans le monde à travers notre plateforme Wango Musik. Nous y travaillons » – Cedrick Kikudi
L’autre, BOULY BWABWA : Rédacteur en chef et co-fondateur de la plateforme, est présentateur télé et radio du plus grand média télévisuelle de la province du Katanga. Licencié en science Commerciale et Financière option marketing de l’institut supérieur de commerce de Lubumbashi, Pigiste, il fait sa rencontre avec la musique urbaine congolaise dans son adolescence et découvre ses richesses et sa beauté infinie.
Le site Internet Wango Music
« Avant d’être entrepreneurs dans ce domaine, nous sommes avant tout 2 jeunes passionnés de la musique urbaine faite au pays. Ce projet est né de notre envie de promouvoir cette dernière, qui est capable si moyen il y en a de faire bouger l’afrique » – Bouly Bwabwa
Xavier Niel, fondateur de Free et d'Iliad pourrait développer l'opérateur Free Télécom en Afrique
Xavier Niel avec son entreprise Iliad et l’opérateur Télécom Free à révolutionné le marché français en proposant des offres bien moins chères que ses concurrents Orange, SFR ou Bouygues !
L’opérateur Free au Sénégal ? Pas encore sous son PROPRE nom mais possible dans les prochaines années
Il est fort probable qu’Iliad débarque donc en Afrique avec la ferme intention de remettre les opérateurs en compétition.
Ce que nous savons aujourd’hui c’est qu’un consortium composé de NJJ qui est une société de portefeuilles privée appartenant directement à Xavier Niel, cette structure est constituée en France.
A cette structure s’ajoute Sofima, véhicule d’investissement télécoms géré par Axian Group, et Teyliom Group,un groupe d’investissement diversifié axé sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre et contrôlé par Yerim Habib Sow, son seul actionnaire, le patron de Free va racheter les opérations de TIGO appartenant à la Compagnie Millicom qui avait pourtant déjà engagé des discussions avec Wari.
Xavier Niel, fondateur de Free et d’Iliad pourrait développer l’opérateur Free Télécom en Afrique
Communiqué de Tigo Sénégal: Suite aux récentes déclarations erronées de Wari, Tigo Sénégal souhaite apporter les corrections suivantes concernant la résiliation de l’accord de cession de Tigo Sénégal.
L’accord de vente signé le 2 février 2017 entre Wari et Millicom fixait au 2 juin 2017 la date butoir pour que Wari apporte les financements requis dans le cadre de la transaction. En cas de non-respect par Wari de cette obligation de financement, l’accord de vente octroyait le droit à Millicom de résilier la transaction immédiatement sur simple notification. A la date du 28 juillet 2017, soit pratiquement 2 mois après la date butoir et 6 mois après la signature de l’accord de vente, Wari n’avait toujours pas apporté le financement requis. Le Groupe Millicom a donc décidé d’exercer son droit de mettre fin à la transaction et a adressé à Wari une notification dans ce sens conformément aux termes de l’accord de vente. La résiliation de la transaction par Millicom est dès lors totalement conforme aux termes de l’accord de vente.
Tigo Sénégal tient également à préciser que les déclarations faisant mention d’un processus de due diligence en cours sont aussi erronées, l’accord de vente n’étant en aucun cas conditionné par un processus de due diligence. La décision de résilier l’accord de vente a été prise dans le seul intérêt de Tigo Sénégal et des Sénégalais.
Info Afrique reviendra en détail sur ce sujet.
L’opérateur Free arrive au Sénégal
Xavier Niel déja aux Comores pour les télécoms en Juillet !
Xavier Niel, le patron de Free et actionnaire de Telco SA (Telma Comores) a effectué une courte visite à Moroni pour rencontrer le président Azali Assoumani et plaider pour l’interconnexion des deux opérateurs de téléphonie mobile aux Comores.
Xavier Niel, patron du Groupe Free et Hassanein Hiridjee, actionnaire majoritaire de Telma Madagascar, tous deux actionnaires du second opérateur des télécommunications, Telma Comores, ont effectué une visite à Moroni, mercredi 5 juillet.
Mr Niel a exhorté le chef de l’Etat Azali Assoumani à agir pour que l’interconnexion annoncée entre Telma Comores et Comores Telecom soit effective. La société nationale n’a toujours pas respecté son engagement et a exigé via l’ANRTIC que le second opérateur revoit à la hausse ses tarifs vers l’international. Le contrat commercial pour la terminaison d’appel entre les deux sociétés n’a toujours pas été signé.
Devant le président Azali, le patron de Free et copropriétaire du Groupe Le Monde, a aussi émis le souhait de « développer la téléphonie mobile » aux Comores et de créer avec Comores Telecom « un grand projet commun pourvoyeur d’emplois et qui créera des synergies entre les 2 opérateurs».
Peu avant son départ, Xavier Niel a rencontré des opérateurs comoriens et la presse nationale à la résidence de l’ambassadeur de France à Moroni,
Si aux Comores le fondateur de Free est venu solliciter l’appui du gouvernement pour le déblocage de l’interconnexion entre les deux opérateurs, à Madagascar, où il s’était rendu plus tôt, il était question d’investissement dans le secteur des télécommunications. Le ministre malgache lui a soumis des projets notamment dans la mise en place d’un incubateur, de centres de formation dans les NTIC, des infrastructures réseaux, des bornes wifi ou encore des datas centers.
A noter que dans sa tournée de l’Océan Indien, Xavier Niel a lancé le Free Mobile à l’île de La Réunion avec un forfait de 9,9€€/mois pour des appels et sms illimités et 25 Go. Aux Comores, Telma Comores a décidé de casser les prix du marché à partir du 5 juillet avec des forfaits défiant toute concurrence à l’échelle nationale.
Une famille somalienne ayant dû fuir son village dans la région du Bas-Chébéli – une zone gravement touchée par la sècheresse – suite à une attaque menée par des combattants d’Al-Chabab, se repose avant de rejoindre un camp de fortune abritant des milliers d’autre personnes également déplacées par ces violences, le 17 mars 2017
En Somalie, le groupe islamiste armé Al-Chabab a incendié de nombreuses habitations lors de raids perpétrés fin mai 2017 dans des villages de la région du Bas-Chébéli, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch en s’appuyant sur des témoignages et l’analyse d’imagerie satellite.
Les combattants d’Al-Chabab ont enlevé des civils, volé du bétail et commis des incendies criminels lors d’attaques ayant contraint plus de 15 000 personnes à fuir leurs foyers.
Le 21 mai, les forces d’Al-Chabab ont débuté leurs raids contre des villages des districts de Merka et d’Afgooye, dans le Bas-Chébéli. La région a longtemps été le théâtre de violences opposant des milices claniques, les forces du gouvernement fédéral, celles d’Al-Chabab et les troupes de l’Union africaine, dans le cadre d’alliances constamment renégociées et dont les répercussions pour les civils sont catastrophiques.
« Il n’y a aucune justification à ce qu’Al-Chabab enlève des civils et incendie leurs maisons », a déclaré Laetitia Bader, chercheuse auprès de la division Afrique de Human Rights Watch. « Al-Chabab est responsable de déplacements massifs de populations, mais le gouvernement doit se pencher sur les tensions intercommunales et tenir les auteurs d’abus pour responsables de leurs actes. »
Villages partiellement détruits dans région du Bas-Chébéli en Somalie, en mai-juin 2017, selon l’analyse d’images satellite.
À Mogadiscio et par téléphone, Human Rights Watch s’est entretenu avec 25 personnes qui se sont enfuies des deux districts vers la capitale somalienne ou ailleurs dans le Bas-Chébéli, a également consulté des sages du village et des experts de la région, et analysé l’imagerie satellite de 30 villages du district de Merka.
Les conflits entre clans rivaux, principalement entre ceux de Habar Gidir et de Biyomaal, se sont multipliés au Bas-Chébéli depuis 2013. Les deux clans susnommés ont combattu tour à tour aux côtés et contre les forces gouvernementales somaliennes et celles d’Al-Chabab. Tout au long de ces cycles de violences, les civils ont été à plusieurs reprises la cible d’attaques commises en représailles.
Une famille somalienne ayant dû fuir son village dans la région du Bas-Chébéli – une zone gravement touchée par la sècheresse – suite à une attaque menée par des combattants d’Al-Chabab, se repose avant de rejoindre un camp de fortune abritant des milliers d’autre personnes également déplacées par ces violences, le 17 mars 2017
Depuis septembre 2016, les tensions et combats entre Al-Chabab et une milice liée au clan Biyomaal se multiplient. Mi-mai, les affrontements se sont intensifiés autour du bastion de Biyomaal, situé dans le district d’Afgooye, connu sous le nom de KM-50, avant d’être suivis de raids perpétrés par Al-Chabab. Le groupe islamiste armé a attaqué des villages après avoir appelé pendant plusieurs mois leurs résidents à fuir leurs foyers, a déclaré Human Rights Watch.
« Abdi », dont le nom et celui d’autres personnes interrogées ont été modifiés par mesure de protection, a déclaré à Human Rights Watch avoir fui son village, Ceel Waregow : « Al-Chabab nous a accusé d’être ‘murtad’ [infidèles] et de coopérer avec le gouvernement. Certains des chefs de villages ont parlementé avec Al-Chabab pour obtenir l’assurance que les personnes qui ne possèdent pas d’armes à feu soient épargnées. Dans un premier temps, ils nous taxaient, spoliaient notre bétail et nous volaient de l’argent ; maintenant ils incendient nos maisons. »
Selon l’ONU, lors de combats livrés entre le 21 et le 23 mai, Al-Chabab a enlevé environ 70 personnes, y compris des femmes et des enfants, du village de KM-50. Les résidents ont affirmé à Human Rights Watch qu’Al-Chabab a volé un nombre considérable de vaches, de chèvres et de chameaux, indispensables pour assurer leur survie face à la sécheresse en cours. Les dirigeants locaux ont déclaré que des centaines de têtes de bétail avaient été volées, dont beaucoup sont mortes, et une fraction à peine a été restituée à la communauté.
Human Rights Watch a analysé une imagerie satellite révélant des changements survenus entre le 8 mai et le 12 juillet 2017 et prouvant que des destructions massives ont été perpétrées dans 18 des 32 villages du district de Merka. Dans tous les cas, les dégâts correspondaient à des incendies criminels ayant entraîné la destruction probable de plusieurs centaines d’immeubles résidentiels et communautaires. En raison d’une couverture nuageuse partielle sur les images satellites disponibles, il n’a pas été possible de parvenir à des conclusions similaires pour d’autres sites de la région, mais il se pourrait que le nombre total de villages touchés par les attaques récentes excède les 18 sites actuellement identifiés.
Un site de collecte de données open source a fait état d’affrontements opposant Al-Chabab, la milice du clan Biyomaal et les forces gouvernementales dans deux des 18 villages dans lesquels Human Rights Watch a identifié la destruction de biens. L’ONU a constaté qu’une centaine de foyers du districtde Merka avaient été incendiées lors du pic des attaques et que d’autres ont également été brûlés, le 23 mai, dans le village de Muuri et à KM-50, dans le district d’Afgooye.
Selon l’ONU, 15 240 personnes ont été déplacées entre le 21 et le 24 mai, au moment où les raids ont été les plus fréquents. Une femme originaire de Bullo Mudey, dont le père a été tué et brûlé vif dans sa propre maison lors d’une attaque, a déclaré : « Comment pouvons-nous rester à notre domicile, alors que des attaques constantes sont perpétrées et que des enfants sont brûlés vifs dans les maisons ? »
Beaucoup de personnes déplacées se trouvent dans la région du Bas-Chébéli, tandis que d’autres se sont dirigées vers les abords de la capitale, Mogadiscio. Les populations ayant fui les combats ont déclaré vivre dans des conditions précaires, en l’absence d’assistance suffisante, sans abris, et s’exposant à de sérieux risques sanitaires.
Les lois internationales de la guerre, qui s’appliquent à toutes les parties au conflit en Somalie, y compris à Al-Chabab, prohibent les attaques contre les civils et les biens civils. Le transfert forcé ou l’enlèvement de civils, sauf pour des raisons militaires légitimes, est un crime de guerre. Il est illégal de détenir contre leur gré des civils qui ne constituent pas une menace à la sécurité immédiate. Le pillage – l’appropriation forcée d’une propriété privée à des fins non militaires – constitue également une violation des lois de la guerre. Les auteurs de violations graves des lois de la guerre commises délibérément ou impunément sont coupables de crimes de guerre.
« Les auteurs de crimes de guerre en Somalie doivent enfin être traduits en justice », a conclu Laetitia Bader. « Cependant, le gouvernement et ses bailleurs de fonds sont tenus de prêter une assistance immédiate aux populations ayant échappé aux violences. »
L’Agence des Micro Projets et Synergie Solaire s’associent pour joindre leurs efforts dans l’appui aux microprojets de développement avec un troisième appel à projets « énergies renouvelables »
L’Agence des Micro-Projets est un programme de l’ONG La Guilde, créée en 1967. Depuis 2013, grâce au soutien de l’Agence Française de Développement (AFD), l’AMP finance une centaine de microprojets de solidarité internationale par an, allouant une dotation comprise entre 2 000 à 15 000 euros par projet.
Des dotations comprises entre 2 000 et 15 000 euros avec une enveloppe globale de plus de 100 000 euros.
En 2015 et 2016, l’Agence des Micro-Projets (AMP) s’est appuyée sur des entreprises privées du secteur des énergies renouvelables pour organiser deux sessions de dotation spéciales « Energies Renouvelables », et ainsi récompenser des microprojets humanitaires utilisant les énergies propres comme moyen de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables des pays du Sud.
Avec des enveloppes respectives de 80 000 et 100 000 €, ces deux sessions ont ainsi permis de soutenir des projets tels que la pose de pompes alimentées à l’énergie solaire pour améliorer des systèmes d’adduction d’eau dans des villages au Mali, l’installation d’unités de biogaz dans des familles d’éleveurs porcins au Vietnam ou encore la fabrication d’une pirogue solaire permettant aux élèves de villages reculés du Bénin de bénéficier d’un cyber-café un peu original !
Au total, 19 associations ont reçu des dotations entre 5 000 et 15 000 € leur permettant de réaliser leurs projets dans 14 pays différents sur 3 continents (Afrique, Asie et Amérique Latine).
De son côté, Synergie Solaire est un fonds de dotation crée en 2010 avec pour objet de développer des solutions d’accès aux Energies Renouvelables (EnR) pour les populations pauvres à travers le monde, et qui ne peuvent pas satisfaire à leurs besoins vitaux (eau,alimentation,éducation) faute d’accès à l’électricité. Grâce au soutien de 162 entreprises partenaires, Synergie Solaire peut mettre à disposition des ONG des moyens humains, financiers et techniques pour réaliser leurs projets.
Un appel à projet soutenu par l’ensemble de la filière solaire
Forts de leurs succès respectifs, l’Agence des Micro-Projets et Synergie Solaire ont décidé d’unir leurs forces dans le cadre d’un troisième appel à projets EnR 2017. « Il nous semblait évident de combiner nos actions respectives afin de fédérer l’ensemble de la filière EnR française autour d’initiatives locales qui s’appuient sur toutes les énergies renouvelables pour résoudre des problématiques d’accès à l’électricité dans certaines régions isolées du monde.
Ce nouvel appel à projets bénéficiera du soutien renouvelé du Syndicat des Energies Renouvelables qui a, notamment, organisé la dernière remise des prix lors du Colloque du SER en janvier 2017 : « Le SER se doit d’accompagner et de soutenir les ONG qui s’engagent à améliorer l’accès à l’énergie à partir de sources renouvelables, une condition préalable nécessaire au développement économique et social des populations vulnérables. Il est heureux de mettre au service de l’Agence des Micro-projets sanotoriété et son expertise» explique Jean-Louis BAL, Président duSER.
Le Président d’Enerplan, Daniel BOUR, qui nous fait l’honneur de rejoindre le mouvement cette année déclare :
« Nous sommes fiers de pouvoir soutenir une initiative qui vise à valoriser les énergies renouvelables comme solutions efficaces et rapides pour améliorer les conditions de vie des populations, palier à une distribution inégale et disparate de l’énergie et lutter contre le réchauffement climatique ».
La session de dotation sera ouverte du 1er mai au 31 août 2017 à tous les projets portant sur le thème des « énergies renouvelables pour le développement des pays du Sud ». Pour être éligibles, les projets devront être portés par une association française de plus de deux ans et de moins de 250 000 € de budget annuel et intervenir, en collaboration avec une association locale, dans un pays en voie de développement.
A l’issue de l’instruction de chaque dossier, un jury d’experts se réunira afin de sélectionner les projets lauréats qui se verront attribués une dotation pouvant aller jusqu’à 15 000 euros. Ce jury sera composé des équipes de l’AMP, de Synergie Solaire et d’experts en énergies renouvelables parmi les mécènes volontaires:
– Hélène Demaegdt, Présidente de Synergie Solaire
– Damien Ricordeau, Membre du Conseil d’Administration de l’ONG LaGuilde
– Arnaud Guesdon, Responsable de la commission électrification de l’Association Ventalili
– Xavier Nass, Directeur Général de JPEE
– Nicolas Jeuffrain, Président et co-fondateur de Tenergie
La remise des prix aura lieu lors du dîner caritatif organisé par Synergie Solaire le mardi 21 novembre 2017 à Paris, en présence du parrain de l’appel à projets, Bertrand Piccard, pilote pionnier de l’avion solaire Solar Impulse qui a bouclé son tour de monde en juillet 2016 après plus d’un an d’aventure et 23 jours de vol effectifs.
Dernière nouveauté cette année, chaque entreprise mécène aura la possibilité de parrainer un projet lauréat. Au- delà du soutien financier, ces entreprises seront chargées du suivi de ce projet et pourront envoyer, à leur initiative, un collaborateur sur place. Une façon originale et complémentaire de s’engager pour soutenir ces actions vitales pour les populations locales.
Les projets éligibles peuvent être sur la thématique de l’éducation, la santé, l’agriculture, les droits de l’homme mais doivent avoir un volet énergies renouvelables : solaire, éolien, biomasse et biogaz.
Les drones envahissent l’espace aérien pour le bonheur de millions d’utilisateurs.
Pour les états Africains deux choix possibles, prendre en compte cette innovation technologique et l’ensemble des usages possibles ou tout interdire comme au Ghana…
Le Rwanda lui a fait sont choix : promouvoir les drones dans toutes les situations !
A près l’aéroport de drone c’est maintenant la livraison de sang et de médicaments avec la société Zipline, une entreprises américaine qui avec l’état du Rwanda installe des points de lancement et de largage dans tous le pays. Tous les sites sont livrés en moins de 20 minutes !
Les drones au Rwanda en vidéo dans ce reportage de France 2 avec Marc de Chalvron
Hotspots ? Ce serait la solution pour lutter contre le fléau des mafias locales qui contrôlent de manière odieuse le marché du passage des migrants
Emmanuel Macron a annoncé la mise en place «dès l’été 2017» des HOTSPOTS (centres d’examen pour demandeurs d’asile en Libye) «afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à migrer en Europe».
Le président francçais Emmanuel Macron évoque la construction des «hotspots» en Libye «immédiatement». La France va créer des centres pour demandeurs d’asile «afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile», a déclaré le président de la République en marge d’une visite d’un centre d’hébergement pour réfugiés. «Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet», a-t-il poursuivi.
«Les autres pays européens sont très réticents, on essaiera de le faire avec l’Europe, mais nous la France on le fera», a encore ajouté le chef de l’État. «Il faut cependant que les conditions de sécurité soient réunies, aujourd’hui elles ne le sont pas», a indiquél’Elysée, expliquant que «le but est d’assurer un pré-traitement des demandes, plutôt que de laisser les gens traverser la Méditerranée au risque de leur vie». «On a entre 800.000 et un million de personnes en Libye, dans des camps, des hangars, ça ne relève même pas de l’humanité minimale», a encore dit Emmanuel Macron, soulignant la nécessité de «stabiliser la Libye».
La France va créer les Hotspots en Libye
Emmanuel Macron a fait de la résolution du dossier libyen l’une de ses priorités, alors que le pays est devenu une plaque tournante de l’immigration illégale depuis la chute de Mouammar Kadhafi en août 2011. Emmanuel Macron a réuni mardi les deux hommes forts du pays, le général Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj. La rencontre portait sur le principe d’un cessez-le-feu et sur l’organisation d’élections, mais nul doute que le dossier des migrants a également été abordé.
L’horreur pour des migrants abandonnés , mourir en mer, est désormais le sort de milliers d’Africains
100.000 traversées en 6 mois entre la Libye et l’Europe
Des «hotspots» ont déjà été créés en Grèce ou en Italie, pour tenter de canaliser les centaines de milliers d’arrivées de migrants au plus fort de la crise de 2015. Mais c’est la première fois que de tels centres vont être ouverts en Libye. Avec la fermeture de la route des Balkans après un accord avec la Turquie, la Méditerranée centrale est devenue la principale route des migrants d’Afrique subsaharienne pour atteindre les côtes européennes. Plus de 100.000 personnes ont emprunté cette voie depuis janvier 2017, selon les décomptes de l’Office international des migrations.
Solution intenable pour le pays, l’Italie a récemment lancé un appel à l’aide à ses voisins européens. Pour la première fois, elle a menacé de fermer ses ports aux bateaux de migrants, les forçant ainsi à débarquer dans d’autres ports européens.
La création d’hotspots dans les pays en guerre comme la Libye divise l’Union européenne. Mais en février dernier, le président du conseil européen Donald Tuska annoncé qu’il était «temps de fermer la route qui va de la Libye à l’Italie». Les Vingt-Huit tentent actuellement renforcer les contrôles des côtes de départ en formant des gardes-côte libyens. La créations de hotspots sur le territoire africain devait intervenir dans un second temps. Mais par son initiative, Emmanuel Macron a décidé de le faire sans attendre, «avec ou sans l’Europe».
Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat - Photos Thierry BARBAUT - Côte d'ivoire 2017
Si la Côte d’Ivoire parvenait à améliorer la parité entre les hommes et les femmes, et à faire disparaître progressivement la plupart des discriminations à l’encontre des femmes, elle pourrait, à long terme, réaliser un gain économique de l’ordre de 6 à 8 milliards de dollars.
Tel est le principal constat du dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, qui paraît au moment où la conjoncture commence à montrer des signes d’essoufflement, après cinq ans de forte croissance.
Avec le deuxième taux de croissance du PIB le plus rapide en Afrique, le rapport rappelle que la Côte d’Ivoire a maintenu une performance excellente en 2016. Les perspectives restent bonnes, même si la croissance devrait légèrement ralentir autour de 6,5 % dans les années à venir, contre plus de 9 % enregistrés de 2012 à 2015. « Malgré ce léger repli dû à la baisse du prix du cacao et aux troubles sociaux survenus ces derniers mois, l’économie ivoirienne se porte bien. Notre rapport constate toutefois que les inégalités hommes-femmes sont toujours importantes, notamment en matière de débouchés économiques et professionnels. Or, les femmes sont un atout économique pour le pays qui pourrait accéder plus rapidement au statut d’économie à revenu intermédiaire s’il réduisait les disparités entre les hommes et les femmes », explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.
Intitulé « Et si l’émergence était une femme ? Comment la Côte d’Ivoire pourrait gagner au moins six milliards de dollars », ce cinquième rapport soutient qu’une politique en faveur de la parité hommes-femmes pourrait aider la Côte d’Ivoire à devenir un pays à revenu intermédiaire. Il souligne que des femmes mieux éduquées, avec de meilleurs accès aux soins de santé et plus de poids dans les institutions politiques, les entreprises et les familles, auraient des effets positifs sur l’ensemble de la société ivoirienne. Les auteurs du rapport, qui espèrent susciter le dialogue et favoriser l’échange d’idées, formulent également plusieurs recommandations et un plan d’action.
Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat – Photos Thierry BARBAUT – Côte d’ivoire 2017
Le rapport note que le succès de bon nombre de pays industrialisés et émergents s’explique en partie par l’élimination des inégalités hommes-femmes. Or, la Côte d’Ivoire demeure l’un des pays du monde où les disparités entre les femmes et les hommes sont les plus fortes. Malgré des efforts sur le plan législatif, les femmes n’accèdent toujours pas aux mêmes niveaux d’éducation et débouchés professionnels que les hommes. Elles ont besoin d’un meilleur accès aux soins de santé et au planning familial.
Jacques Morisset, économiste en chef de la Banque mondialepour la Côte d’Ivoire, et auteur principal du rapport, explique que « la promotion de la parité hommes-femmes en Côte d’Ivoire suppose une démarche triple : d’abord, une politique volontariste qui vise à réduire les inégalités à l’encontre des femmes, en particulier dans le domaine de l’éducation, ensuite, l’identification de champions et encore mieux de championnes capables de porter cet agenda et, enfin, la bonne gestion des coûts d’ajustement qui pourraient survenir dans les familles et sur le marché du travail au cours de la mise en œuvre de cette politique. »
La parité hommes-femmes est une obligation sociale et humanitaire, mais c’est aussi un instrument important de politique économique pour tout pays qui souhaite devenir un pays à revenu intermédiaire le plus rapidement possible.
Le Niger a ouvert un véritable sanctuaire afin de protéger les hippopotames
Ce sanctuaire à hippopotames se trouve sur les bords du fleuve Niger avec pour objectif de les protéger des massacres, indique le gouvernement du Niger.
Les hippopotames sont une espèce protégée
Une trentaine d’hippopotames ont été massacrés lors des cinq derniers mois par des populations qui les accusent de commettre des dégâts sur les cultures et le bétail.
« La création du sanctuaire des hippos a été fixée par un décret pris en conseil des ministres le 20 juillet », a indiqué à l’AFP une source au ministère nigérien de l’Environnement. Ce sanctuaire est située dans des « bourgoutières », des plaines inondables où pousse le « bourgou », plante fourragère et composante essentielle de la chaîne alimentaire des hippopotames, a expliqué cette source.
« Ce sanctuaire a une triple mission: préserver les hippopotames, faciliter la recherche scientifique et apaiser les tensions de la cohabitation avec les hommes », a expliqué à l’AFP un expert de l’environnement. Cet expert appelle cependant à la vigilance : « les bourgoutières sont convoitées par hippopotames, par les éleveurs, par les agriculteurs et par les pêcheurs ».
Au moins 27 hippopotames, espèce protégée au Niger, « ont été abattus illégalement » depuis mars dans des villages insulaires du fleuve Niger, a affirmé le préfet d’Ayorou, Jando Rhichi Algaher.
En mai, des chefs coutumiers avaient alerté sur les dégâts causés par des hippopotames, qui compromettent les récoltes et la navigation sur le fleuve. Face à l’inertie des autorités locales, des victimes se font parfois justice elles-mêmes, en abattant les animaux envahisseurs. « Il faut que l’Etat leur trouve une réserve ou nous-mêmes nous allons les diminuer », avait prévenu Zariya Issaka, le chef des pêcheurs d’Ayorou.
Hippopotames en Afrique – Crédits photos Thierry Barbaut – www.barbaut.net
L’étude de Venture Capital for Africa (VC4A) prouve que les équipes de fondateurs sont la clé du succès des startups en Afrique
La version 2017 est réalisée d’après des données recueillies auprès de 1 866 entreprises de 41 pays africains et de 111 investisseurs axés sur l’Afrique, originaires de 39 pays du monde entier
Dans l’étude de cette année, VC4A vise à mieux comprendre les facteurs critiques de réussite des startups africaines et à identifier les principaux ingrédients qui déterminent les raisons pour lesquelles certaines entreprises surpassent leurs pairs. Ces apprentissages sont utiles pour les entrepreneurs et pour les systèmes de soutien sur lesquels ils se reposent pour prendre des décisions éclairées.
La version 2017 (www.VC4A.com/research) est réalisée d’après des données recueillies auprès de 1 866 entreprises de 41 pays africains et de 111 investisseurs axés sur l’Afrique, originaires de 39 pays du monde entier.
« Nous entrons véritablement dans une nouvelle phase de croissance des startups sur le continent. Non seulement le nombre de startups a continué de croître à un rythme impressionnant, mais elles parviennent également de mieux en mieux à devenir des entreprises durables bien positionnées pour la croissance. » – Ben White, PDG de VC4A (VC4A.com/members/zia505)
Principaux résultats
L’un des principaux résultats de la recherche de cette année portant sur les startups africaines concernait l’identification de leurs caractéristiques uniques par rapport à leur de niveau de performance commerciale. Et bien que de nombreux facteurs entrent en ligne de compte lors de la création d’une entreprise, l’analyse des données montre clairement qu’une solide équipe de fondateurs est le facteur clé de la réussite des entreprises en Afrique. De nombreux investisseurs considèrent cet élément comme étant déterminant, mais les données montrent également que l’équipe adéquate de fondateurs peut faire la différence, et qu’il s’agit de la seule caractéristique commune à toutes les entreprises qui parviennent à progresser.
En analysant plus en détail deux échantillons de données recueillies auprès de 100 entreprises, « émergentes » et « établies », l’équipe de recherche a trouvé les corrélations qui permettent de comprendre la capacité des entreprises à prospérer. Le succès des entreprises « établies » peut s’expliquer par la composition de l’équipe fondatrice en termes de taille, d’éducation, d’égalité des sexes et d’âge.
Parmi les pays dont plus de 20 entreprises ont participé à l’étude, l’Ouganda et le Kenya présentent la plus forte participation des femmes
Égalité des sexes
Comme décrit ci-dessus, l’égalité des sexes peut davantage expliquer la réussite de l’entreprise, étant donné que les équipes fondatrices des projets couronnés de succès sont plus susceptibles d’inclure des fondateurs de sexe masculin et féminin. Il convient de souligner que 46 % de ces entreprises comprennent une fondatrice dans leur équipe. Les équipes exclusivement composées de femmes dirigent 9 % des startups.
Parmi les pays dont plus de 20 entreprises ont participé à l’étude, l’Ouganda et le Kenya présentent la plus forte participation des femmes. Pour l’Ouganda, 57 % des entreprises comprennent une fondatrice, tandis que pour le Kenya, le nombre est légèrement inférieur à 55 %. L’Afrique du Sud présente le plus faible taux de participation des femmes, avec 33 %. Néanmoins, ces pourcentages de participation des femmes dépassent de loin les moyennes enregistrées dans plusieurs pépinières d’entreprises établies telles que New York ou San Francisco. D’autres détails et facteurs permettant de différencier les équipes de fondateurs performantes figurent dans le rapport de 2017.
Impact des startups
Les fondateurs de la communauté de VC4A continuent d’inspirer. Non seulement le nombre de startups actives à travers l’ensemble du continent a continué de croître à un rythme impressionnant, mais elles parviennent également de mieux en mieux à devenir des entreprises durables bien positionnées pour la croissance. Nos recherches ont montré que 62 % des entreprises bénéficient d’une clientèle stable et fiable, et 22 % ont préparé des comptes annuels audités. Ces derniers font partie des nombreuses étapes qui doivent souvent être franchies avant l’enregistrement formel. Les recherches indiquent que cela affecte positivement l’intérêt des investisseurs : 42 % de ces entreprises ont reçu un financement extérieur. 29 % de ces entreprises ont recueilli plus de 50 000 USD d’investissement.
Cette intégration de la technologie dans les secteurs d’activité traditionnels fait progresser les principales industries. Cette année, nous avons constaté une quantité accrue d’applications technologiques pertinentes dans tous les secteurs traditionnels, notamment l’agro-industrie, l’énergie, les soins de santé et l’éducation. Cela soutient les observations de VC4A indiquant qu’il existe en effet un nombre croissant d’entrepreneurs qui ont non seulement les connaissances et les compétences nécessaires pour contextualiser, réaffecter et refactoriser les technologies, mais aussi les compétences commerciales nécessaires pour le faire avec succès.
Recherche annuelle auprès des entrepreneurs et des investisseurs
Le rapport de VC4A « Venture Finance in Africa » met en évidence la performance des jeunes entreprises au stade précoce et à forte croissance d’Afrique et l’activité des investisseurs au stade précoce. Les informations se répartissent entre plusieurs indicateurs : la création d’emplois, la performance, les investissements, l’intérêt des investisseurs, les acteurs de l’écosystème et les facteurs de réussite.
Il s’agit de la quatrième édition consécutive de cette étude annuelle réalisée par VC4A. Depuis septembre 2015, la collecte de données se déroule en continu via le portail de VC4A.com. Dans la mesure où la communauté continue de croître, il est prévu que le rapport génère des aperçus des événements au sein du plus grand échantillon de startups.
Pour plus d’informations sur la recherche « Venture Finance in Africa », visitez : www.VC4A.com/research.
a Banque mondiale publie aujourd’hui un rapport qui éclaire les conséquences possibles de l’essor des technologies énergétiques faibles en carbone sur la demande de minéraux et de métaux.
Intitulé The Growing Role of Minerals and Metals for a Low-Carbon Future, ce rapport examine le type de minéraux et de métaux dont la demande est susceptible d’augmenter sous l’effet de la progression de trois technologies de production d’énergie « vertes » — l’éolien, le solaire et le stockage d’énergie par batteries — qui seront au cœur de l’action menée par les pays pour limiter à 2° C ou en deçà l’augmentation moyenne de la température du globe.
Il faut s’attendre à une augmentation de la demande d’acier, d’aluminium, d’argent, de cuivre, de plomb, de lithium, de manganèse, de nickel et de zinc, ainsi que de certaines terres rares, telles que l’indium, le molybdène et le néodyme. Cette hausse pourrait être particulièrement marquée sur le segment des accumulateurs électriques, où l’augmentation de la demande de métaux (aluminium, cobalt, fer, plomb, lithium, manganèse et nickel) pourrait être multipliée par plus de 1 000 % si les pays prennent les mesures nécessaires pour maintenir les températures à ou en deçà de 2° C.
Le rapport montre que le passage à un avenir sobre en carbone pourrait offrir des opportunités aux pays riches en minéraux, à condition toutefois que ceux-ci adoptent des stratégies de long terme leur permettant de prendre des décisions d’investissement judicieuses. Afin d’anticiper cette croissance de la demande, ils devront instaurer des mécanismes appropriés pour préserver les populations locales et l’environnement.
« Avec une meilleure planification, les pays riches en ressources naturelles peuvent bénéficier de la hausse de la demande pour leur croissance et de leur développement, explique Riccardo Puliti, directeur principal du pôle mondial d’expertise en Énergie et industries extractives à la Banque mondiale. S’ils développent leur secteur minier de façon durable, les pays qui disposent des capacités et des infrastructures pour fournir les minéraux et les métaux nécessaires aux technologies propres auront une occasion unique de dynamiser leur économie ».
La demande future de certains métaux n’est pas uniquement fonction du degré d’engagement des différents pays à l’égard d’un avenir faible en carbone, elle est également motivée par des choix entre diverses technologies. Ce sont surtout les technologies peu émettrices de carbone qui s’avèrent les plus faciles à mettre en œuvre et les plus utiles qui détermineront en grande partie le marché des matières premières sur les 50 prochaines années. Par exemple, les trois principales catégories de véhicules alternatifs (électriques, hybrides et à hydrogène) ont des conséquences différentes sur la demande de métaux : les véhicules électriques ont besoin de lithium, les véhicules hybrides de plomb et les véhicules à hydrogène de platine.
La demande pour les différents métaux et minéraux dépendra des composants nécessaires aux technologies à faibles émissions de carbone, à mesure que des changements économiques et des évolutions techniques se produiront. S’ils veulent être bien positionnés sur le marché, les pays devront disposer de données économiques fiables et d’une parfaite connaissance du marché, mais aussi être capables d’utiliser ces informations pour élaborer des plans, définir des investissements et concevoir des activités durables.
D’après les tendances actuelles, le Chili, le Pérou et (peut-être) la Bolivie joueront un rôle essentiel dans l’offre de cuivre et de lithium, de même que le Brésil pour la bauxite et le minerai de fer, ainsi que l’Afrique australe et la Guinée pour le platine, le manganèse, la bauxite et le chrome. La Chine restera un acteur de premier plan, tant sur le plan de la production que du niveau des réserves, pour quasiment tous les métaux essentiels dans les différents scénarios de réduction des émissions de carbone. L’Inde occupe une place dominante pour le fer, l’acier et le titane, tandis que l’Indonésie, la Malaisie et les Philippines sont bien placées pour la bauxite et le nickel.
Toujours selon le rapport, dans un avenir de technologies vertes, les besoins en matériaux risquent d’être importants. L’intensification des activités d’extraction et de production aura certainement aussi des conséquences locales non négligeables sur les systèmes d’approvisionnement en eau, les écosystèmes et les populations. Dès lors, à mesure que les pays exploitent leurs ressources naturelles, leurs politiques, leurs activités et leurs investissements devront impérativement tenir compte de la durabilité, de la protection de l’environnement et des possibilités de recyclage des matériaux.
Le rapport The Growing Role of Minerals and Metals for a Low-Carbon Future a pour ambition d’enrichir le dialogue sur les opportunités et les défis que présente un avenir à faibles émissions de carbone pour les pays riches en ressources naturelles. L’analyse qu’il expose est conçue pour aider les décideurs et autres acteurs du secteur extractif, des énergies propres et de la lutte contre le changement climatique à mieux comprendre les enjeux et à repérer les aspects qui présentent un intérêt commun.
Gigawatt Global, société pionnière dans le domaine de l’énergie solaire, élargit son offre d’énergie verte en Afrique
« En élargissant nos investissements de projets d’envergure commerciale afin d’inclure les solutions hors-réseau, nous espérons avoir un impact positif sur la vie de millions de personnes au Burundi et dans toute l’Afrique » – Yosef Abramowitz, PDG de Gigawatt Global
Le centre-ville de Bujumbura s’illumine davantage grâce à un partenariat novateur établi entre le maire Freddy MBONIMPA et Gigawatt Global, membre fondateur du programme « Beyond the Grid » (au-delà du réseau) du plan d’électrification américain Power Africa.
Cette semaine, des « îlots de lumière » ont commencé à apparaître dans la gare routière centrale à forte fréquentation et sur le marché situé à proximité, prolongeant ainsi les heures d’ouverture tout en améliorant la sécurité.
« La ville de Bujumbura est très heureuse de travailler avec Gigawatt Global dans le cadre de cet important projet d’éclairage public solaire », a déclaré le maire Freddy MBONIMPA. « Ce projet renforcera la sécurité et apportera des opportunités de développement économique aux citoyens de Bujumbura. Nous avons tous, dans le cadre de ce projet, l’espoir et le désir de voir cette initiative se propager à l’ensemble de la ville, ainsi qu’à d’autres villes du Burundi dans un proche avenir. »
Gigawatt Global envisage à présent d’élargir le programme des « îlots de lumière » solaires à l’échelle de la ville et dans d’autres grandes villes burundaises. « Nous sommes reconnaissants et heureux de travailler avec la ville de Bujumbura et l’Honorable maire Freddy MBONIMPA afin de franchir cette première étape importante du projet d’éclairage public solaire », a indiqué Michael Fichtenberg, directeur général de Gigawatt Global au Burundi. « Nous avons l’intention d’élargir le programme à toute la capitale et à d’autres endroits dans le cadre de notre vaste programme d’électrification verte au Burundi. Quarante « îlots de lumière » sont prévus dans la première phase du programme », a ajouté Fichtenberg. « Tous les pays dans lesquels nous développons des champs solaires d’envergure commerciale pourront bénéficier d’avantages supplémentaires, comme les îlots de lumière et l’électrification rurale par le biais de miniréseaux. »
Gigawatt Global, qui finance intégralement ses projets, est une société pionnière dans le domaine des centrales solaires d’envergure commerciale en Afrique subsaharienne, après avoir lancé la première centrale au Rwanda en 2014, qui fournit actuellement 6 % de la capacité de production du pays. Elle achèvera dans moins de 6 mois un champ solaire d’une capacité de 7,5 MW dans la région de Gitega au Burundi, en vue de fournir 15 % de la capacité de production du pays est-africain. Des projets similaires sont en cours d’élaboration dans 10 pays africains, y compris le Liberia et le Soudan du Sud.
« Plus de 95 % des 10 millions de Burundais n’ont pas accès à l’électricité. La société Gigawatt Global est honorée de contribuer à faire progresser le développement économique et social par le biais de l’énergie verte au Burundi », a déclaré Yosef Abramowitz, PDG de Gigawatt Global. « En élargissant nos investissements de projets d’envergure commerciale afin d’inclure les solutions hors-réseau, nous espérons avoir un impact positif sur la vie de millions de personnes au Burundi et dans toute l’Afrique et devenir une force de premier plan des projets d’énergie verte sur tout le continent. »
Plus de 95 % des 10 millions de Burundais n’ont pas accès à l’électricité
Le projet est mis en œuvre par une équipe composée de membres locaux, notamment Patrick NZINTUNGA, coordinateur régional de Gigawatt Global, et Deo Hugere, ingénieur chez Gigawatt Global. L’ingénierie, l’approvisionnement et les éléments de construction de ce projet ont été assurés par Asantys System. Le programme pilote est soutenu par le partenariat pour l’énergie et l’environnement (Energy & Environmental Partnership, ou « EEP »), une initiative des gouvernements britannique, autrichien et finlandais, et par l’investissement clé de l’entrepreneur Alex Goldberg.
« Que Dieu bénisse le peuple burundais », a ajouté Goldberg. « À Bujumbura, nous avons trouvé un endroit propice à l’innovation et au développement économique. »
Dans le cadre de l’engagement de Gigawatt Global envers sa responsabilité sociale d’entreprise, Mark Gelfand, un des investisseurs de la société, a financé et construit le Centre STEM (centre des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques) à l’Université Polytechnique de Gitega.
Le Digital en Afrique c’est le livre coup de cœur de la rédaction d’Info Afrique de l’été 2017
L’auteur est Jean-Michel Huet, partenaire et expert Afrique chez BearingPoint
Non seulement c’est le coup de cœur de l’été 2017 de la rédaction, mais plus particulièrement parce que j’ai pu savourer l’ouvrage lors des « Congo TechDays » en RDC ou j’intervenais justement sur ces sujets. J’insiste sur la justesse des propos tenus dans l’ouvrage qui sont particulièrement concrets et en rapport avec la réalité de la croissance des nouvelles technologies que je constate tout au long de l’année dans les pays d’Afrique.
Ce n’est pas seulement une vision concrète des « 5 sauts numériques » que nous découvrons dans cet ouvrage mais aussi et surtout quelles sont les perspectives dans le numérique pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Comment l’univers des télécoms en Afrique a pu se développer ainsi, quelle sont les évolutions pour les 5 prochaines années, comment les réseaux communautaires permettent de bouleverser le développement et les politiques publiques. Finalement, l’Afrique pourrait avec la révolution digitale, devenir LA locomotive de la croissance mondiale avec des atouts comme la jeunesse et la croissance. Une jeunesse particulièrement adepte des nouveaux usages sur smartphone et qui innove sans cesse dans tous les domaines.
« Le Digital en Afrique » c’est LE livre de l’été 2017 pour comprendre les grands enjeux du numérique et de l’Afrique.
Un livre qui, on l’espère, sera bientôt en vente sur Jumia pour que des millions d’internautes africains puissent le commander en ligne !
Le constat est sans appel. Sur fond de forte progression de la téléphonie mobile, du déploiement progressif du haut débit et de l’émergence d’une multitude de start-ups, l’Afrique innove à grande vitesse avec des usages inédits et des solutions du quotidien totalement révolutionnaires. Jean-Michel Huet présente dans ce livre les cinq avancées digitales qui ont permis à l’Afrique de sauter des étapes de développement et d’être en passe de devancer les autres continents. Ces cinq sauts numériques, aussi appelés leapfrogs » dépassements « , touchent tous les pans de l’économie africaine : les télécoms, les services financiers mobiles, l’e-commerce, l’e-gouvernement et l’économie des plateformes collaboratives. À travers des témoignages et des études de cas, Le Digital en Afrique donne à voir une Afrique moderne et parfois en avance sur le reste du monde.
Jean-Michel Huet est associé au sein du cabinet de conseil BearingPoint. Il accompagne les grandes entreprises et gouvernements dans le domaine des télécoms, stratégie, innovation et transformation digitale en Europe et en Afrique. Il est diplômé de Neoma Business School et Sciences-Po Paris. LES CAHIERS DU CIAN En complément de son rôle de représentant des entreprises, le CIAN, Conseil français des investisseurs en Afrique, lance la collection Les Cahiers du CIAN Décrivant les grandes évolutions, actuelles et à venir, du continent africain, cette collection participera au débat public et contribuera à l’implication de l’ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile. Leur ambition est de renforcer la connaissance et la confiance en l’Afrique de demain, et de donner davantage d’envie d’Afrique.
Le digital en Afrique Les cinq sauts numériques Jean-Michel Huet
Jean-Michel HUET, Associé, BearingPoint, 20 années d’expérience professionnelle, associé en charge du développement international et de l’Afrique chez BearingPoint.
Dans un contexte où l’Afrique traverse une période déterminante marquée par les défis démocratiques majeurs et des interrogations sur l’intégration - la pertinence -...
Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...