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Ou en est « La grande muraille verte » de l’Afrique ?

Jusqu’à présent, la Grande Muraille verte a fait couler plus d’encre qu’elle  n’a reverdi le Sahel.

Lancé en 2007 par les chefs d’Etat africains, ce projet  dont la folle ambition est de transformer une bande de terres arides de 7 600 km  sur 15 km en rideau végétal pour lutter contre la désertification, demeure à  l’état embryonnaire dans les 11 pays du Sahel concernés. Quand il n’est pas,  pour des raisons d’instabilité comme au Mali, tout simplement remis à des jours  meilleurs.

« Il ne s’agit pas simplement de planter des arbres. La Grande Muraille  verte est un projet global de développement », plaide Nora Berrahmouni,  chargée du dossier à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et  l’agriculture (FAO), pour justifier ce maigre bilan.

La FAO, qui organisait lundi 24 septembre à Rome une réunion pour dresser un  état des lieux du projet panafricain, fait partie avec le Fonds mondial pour  l’environnement, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la  désertification et l’Union européenne (UE) des quelques institutions à apporter  un soutien financier et un appui technique.

« Nous soutenons cette initiative car elle s’attaque aux causes  profondes [des problèmes de cette région] et peut, à travers des projets  transfrontaliers, œuvrer à la prévention des conflits », a répété à Rome  l’envoyé de l’UE.

ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les autres bailleurs continuent de douter. Les précédentes expériences menées  sur le continent se sont presque toutes soldées par des échecs. « Nous  devons encore donner confiance, admet Almami Dampha, représentant de la  Commission de l’Union africaine. Cette image de mur du Sénégal à Djibouti est  mal comprise. Nous sommes engagés dans un vaste programme de restauration des  terres dégradées où vivent des dizaines de millions de personnes. »

Avec pour échéance 2025. A cette date, les pays du Sahel se sont fixé pour  objectif d’avoir inversé la tendance à la dégradation des terres et d’avoir  réussi le pari de l’adaptation au changement climatique.

L’argent mobilisé a pour l’instant permis d’élaborer des plans nationaux.  Certains, comme le Sénégal et l’Erythrée, l’ont fait sur leurs propres deniers.  D’autres, comme le Burkina Faso, le Tchad, l’Ethiopie, la Gambie, le Niger ou  Djibouti, se sont appuyés sur des financements internationaux. Cette étape peu  visible est jugée essentielle par la FAO qui a veillé à ce que ces stratégies  locales soient élaborées à l’intérieur d’un cadre régional commun.

« Cela n’a pas été simple. Il fallait être sûr que tout le monde partage  les mêmes objectifs, définir des zones prioritaires d’intervention. C’est fait.  Maintenant nous pouvons passer aux projets », explique Nora Berrahmouni,  rappelant que le gouvernement sénégalais par exemple est déjà actif sur le  terrain.

MANQUE DE FINANCEMENT

Les scientifiques se sont aussi mis en ordre de marche. L’Institut de  recherche pour le développement (IRD) vient d’achever la compilation de tout le  savoir agronomique accumulé depuis cinquante ans. « Il ne s’agit pas  d’inventer. Beaucoup d’acquis dorment dans les tiroirs et ils n’ont jamais été  utilisés », rappelle Robin Duponnois, de l’IRD.

Le site du projet: http://www.grandemurailleverte.org/

Thierry Barbaut

Réformer afin de pousser la croissance de l’Afrique par Abdoulaye Bio

Le consensus au FMI et à la BAD est que l’Afrique est en pleine croissance économique. Une projection de croissance de 5,4% en 2012 et de 5,3% en 2013 est une bonne perspective pour le contient. Même si à l’intérieur de cette embellie, il y a des disparités énormes avec des pays en nette régression, cette tendance reste un atout à prendre en compte pour mettre l’économie africaine en orbite.

Des signes encourageants

Je n’ai jamais autant voyagé en Afrique qu’au cours de ces derniers mois et souvent les signes visibles de la croissance sont au rendez-vous. Les lignes aériennes se multiplient, les hôtels sont pleins, dans la rue, ça bouge avec empressement. L’économie africaine devrait connaître une croissance de 5,4% en 2012 et 5,3 % en 2013 selon le Fonds Monétaire International (FMI).

La Zambie, le Ghana, l’Éthiopie, le Rwanda, le Liberia et le Mozambique devraient marquer leur présence dans le peloton de tête en termes de croissance, en 2012 et 2013. Dans la même perspective, ces pays seront rejoints par le Niger, l’Angola, la Libye et la Côte d’Ivoire. Il faut rester optimiste pour les pays qui ne relèvent pas encore la tête mais qui ont pris de sérieuses options en matière de réformes économiques de fond. Il y a quelques jours, j’étais à Nairobi au Kenya, un pays qui n’est même pas dans le peloton de tête. Pourtant, les mêmes remarques sont faites. L’avion qui m’y a amené était plein de même que mon hôtel comme la plupart des hôtels de la ville. Plusieurs jours plus tôt, c’était le même constat à Dakar au Sénégal, au Cap en Afrique du Sud, etc.

Avec cette perspective de croissance très favorable, les investissements directs étrangers (IDE) suivent. Selon la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), les IDE ont connu un accroissement remarquable en Afrique subsaharienne atteignant 36,9 milliards de dollars en 2011. S’il est clair que les prix élevés des matières premières contribuent à ce redressement, les réformes en cours y participent également. Par ailleurs, il faut remettre en cause les idées reçues qui veulent que ce soit les pays africains à fort potentiel minier qui se développent. Car, aujourd’hui, parmi les pays à forte croissance économique, il y en a plusieurs qui n’exploitent aucune ressource minière.

Ainsi, le secteur touristique et celui des services sont aujourd’hui des moteurs de croissance. Avec la situation au Maghreb, les pays qui ont su accroître leur potentiel touristique au Sud du Sahara en tirent aujourd’hui meilleure partie. Les nouvelles technologies de la communication ainsi que la télécommunication sont d’autres secteurs à potentiel non épuisé. Ces signes encourageants et ces bonnes perspectives ne doivent cependant pas occulter le chômage qui reste une problématique récurrente pour les pays africains.

Le défi du chômage
Le taux de chômage reste excessivement élevé en Afrique variant de 50% en Afrique du Sud à plus de 70% dans de nombreux pays à faible revenu. Dans tous les cas, le chômage des jeunes est préoccupant sur le continent africain. Pour moi, il convient d’y apporter une solution appropriée afin de ne pas distraire le potentiel de croissance en cours.

Un autre risque plus important est de faire perdre espoir aux jeunes. Mais pour y arriver, à notre sens, il ne s’agit pas d’embaucher vaille que vaille et immédiatement les jeunes demandeurs d’emploi quel que soit leur profil. Il est encore moins approprié de remplir à nouveau les fonctions publiques.

A notre sens, il faut une approche globale et systématique qui s’inscrive dans la durée. Derrière les chiffres du chômage, se cache en effet, un manque d’adéquation entre les besoins de profils et de compétences des entreprises, avec la formation reçue par les demandeurs d’emplois. L’école Africaine et l’économie Africaine roulent sur des autoroutes parallèles. Dans ce cadre, il est aussi opportun de s’appuyer sur les compétences africaines de la diaspora pour soutenir, voire accélérer la croissance économique actuelle en vue d’espérer résoudre progressivement les difficultés d’emploi des jeunes diplômés actuels. Diplômés dont les profils ne répondent pas forcément aux besoins des entreprises qui boostent la croissance actuellement sur le continent. A ce niveau, il faut clairement revoir la politique de formation. Le transfert de compétence qui se fera progressivement entre diaspora africaine et nationaux sera une source de formation professionnelle continue.

Pour la diaspora, il ne s’agit pas de rentrer par patriotisme, mais parce que son profil est demandé pour apporter une valeur ajoutée. Et pour y arriver il faut réduire au maximum les disparités de traitement proposé entre l’Africain de la diaspora et l’expatrié souvent sollicité à prix d’or à compétence égale. Si on donne la chance aux Africains de contrôler le destin du continent en occupant des positions stratégiques dans le tissu productif en pleine croissance, la question du chômage pourra être mieux maîtrisé à termes.

En plus de traiter du problème du chômage, d’autres réformes seront nécessaires pour soutenir la croissance. Soutenir la croissance actuelle Les Africains ne devraient pas se réjouir de la situation économique actuelle et se reposer sur leurs lauriers. Il faut soutenir, voire faire accélérer cette croissance économique afin de relever les défis de pauvreté et de sous emploi qui se dressent devant l’Afrique.

Pour y arriver, en dehors des réformes à lancer ou poursuivre, il y a des secteurs prioritaires à promouvoir. A commencer par l’agriculture pour nourrir les populations et même exporter dans un marché plus favorable à l’Afrique. Promouvoir le tourisme c’est aussi encourager les Africains à visiter d’autres pays du continent et valoriser les richesses touristiques que nous ignorons parfois. De la même manière, il faut trouver des mécanismes pour maîtriser les évasions de ressources que connaît l’Afrique. Chaque année les flux financiers illicites hors d’Afrique s’élèvent en moyenne à 50 milliards de dollars soit deux fois l’aide publique au développement à l’Afrique subsaharienne.

Le secteur financier doit être réformé. Les échanges économiques entre pays africains sont également à encourager à l’appui des réformes plus hardies. La promotion des petites et moyennes entreprises doit se poursuivre sur le continent. Plus que jamais l’Afrique a sa chance à saisir aujourd’hui, et nous devons y croire.

Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com

 

Conflit au Mali: Hollande exhorte l’ONU à «agir rapidement» au Sahel

Syrie, Sahel, Iran… le président français appelle à surmonter les blocages lors de son premier discours devant l’Assemblée des Nations Unies à New York.

Le premier discours prononcé par François Hollandeà la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi, n’était pas sans ressemblance avec la nouvelle posture du chef de l’État en politique intérieure: face à l’ampleur inédite des défis, il faut accélérer et agir vite. «Il y a urgence», a déclaré le chef de l’État en mentionnant la Syrie, le Sahel, le nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien. «Agir, agir toujours, agir ensemble», a-t-il lancé aux représentants de 193 pays réunis sur les bords de la rivière Hudson, à New York.

Sur le Mali, il a apporté son soutien à une intervention internationale menée par les Africains «avec un mandat clair du Conseil de sécurité» pour reconquérir le nord du pays tombé aux mains des groupes djihadistes. Une situation «insupportable, inadmissible, inacceptable», a dit le chef de l’État.

Elle concerne, au-delà du Mali et du Sahel, «tous ceux qui peuvent un jour être frappés par le terrorisme», a-t-il dit.Sur ce dossier d’autant plus délicat que six otages français sont détenus dans la région, une perspective s’est ouverte lundi avec l’appel des autorités de Bamako à la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour qu’elle mette sur pied une force internationale. Beaucoup reste à faire, notamment la mise sur pied par les Africains d’un plan d’intervention avec des objectifs précis.

Pour la première fois depuis des mois, il y a «une espérance qui se lève», a commenté Laurent Fabius, présent lui aussi à New York.Le président et son chef de la diplomatie participeront mercredi à une grande conférence sur l’avenir du Sahel. Cet événement, dont on attendait peu de résultats concrets, il y a quelques jours encore, «marquera un tournant», affirme-t-on désormais dans l’entourage présidentiel où l’on espère une résolution au Conseil de sécurité «dans quelques semaines».

La Russie et la Chine, toujours mieux disposées lorsqu’on évoque le terrorisme islamiste, ne seraient pas hostiles, fait-on valoir dans la délégation française.

Autre urgence développée par François Hollande à l’ONU, la Syrie, où l’avenir est plus bouché que jamais. En déclarant que «le régime syrien ne retrouvera jamais sa place dans la communauté des nations», le chef de l’État a cité les deux axes mis en avant ces dernières semaines par la diplomatie française: la formation d’un gouvernement provisoire et l’aide aux «zones libérées» que le président français a appelé l’ONU à protéger, «en assurant une aide humanitaire pour les réfugiés». La communauté internationale «ne restera pas inerte» si les autorités de Damas, «par malheur», utilisaient des armes chimiques, a-t-il mis en garde.

«Inertie, division, blocage»

Sur le dossier nucléaire iranien, autre «urgence», autre impasse aussi, François Hollande a appelé à de nouvelles sanctions. Laurent Fabius a adressé récemment une lettre en ce sens à Catherine Ashton, la diplomate en chef de l’UE, qui coordonne les négociations avec l’Iran. Côté français, on indique que les sanctions «fonctionnent» mais que «la pression (sur Téhéran) doit encore augmenter», sous la forme de mesures économiques et financières.

Sur le plus long terme, François Hollande a consacré une bonne part de son discours au développement, plaidant pour la taxe sur les transactions financières et la lutte contre le changement climatique en proposant la tenue en France d’une conférence sous l’égide des Nations unies en 2015. Dans son intervention sans grands dégagements lyriques sur les grands principes, dépourvue d’annonces, hormis peut-être le Sahel, mais soucieuse du concret au risque d’apparaître comme manquant de vision, François Hollande a déploré «l’inertie, la division, le blocage, qui paralysent trop souvent le Conseil de sécurité.

Comme ses prédécesseurs, le chef de l’État a appelé à l’élargissement des membres permanents au G4 (Allemagne, Japon, Inde, Brésil) et à une présence accrue de l’Afrique «y compris parmi les membres permanents». Une façon de souligner la centralité du système multilatéral, mais aussi ses limites. Un exercice obligé aussi, aux accents vigoureux mais quelque peu incantatoires, une réforme de l’ONU étant durablement dans l’ornière. En 2005, les Nations unies avaient adopté le principe de la «responsabilité de protéger» les populations menacées de crise grave mais l’idée s’est ensablée dans l’intervention en Libye. «N’enterrons pas cette promesse», a souhaité mardi François Hollande.

Thierry Barbaut
www.lefigaro.fr

 

Femmes Africaines & Dépigmentation: Une contre-campagne est lancée

La magnifique Aissa Maiga, prète son image au site Web !
La magnifique Aissa Maiga, prète son image au site Web !

La campagne Khess Petch (Très claire), vantant les mérites d’un produit dépigmentant,  suscite l’indignation au Sénégal. Au point qu’une contre campagne valorisant la femme noire a été lancée. Dans les rues de Dakar, les deux affiches se côtoient et sur les réseaux sociaux le débat fait rage.

Black is so beautiful! Niul Cuuc (Très Noire en Wolof), la contre campagne n’a pas attendu pour réagir à la campagne publicitaire qui n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Après la pétition envoyée au ministère de la Santé pour le retrait de ses affiches, une page facebook a été créé le 20 septembre et compte déjà plus d’un milliers de membres. Ses sympathisants ont tous mis en cover l’affiche de la campagne Niul Cuuc pour valoriser la noirceur et le teint naturel des africaines. Ils sont également invités à poster des photos de femmes noires. Un site internet valorisant la beauté noire a été créé.
Il a mis en ligne un diaporama présentant des stars adulées pour leur noirceur

 

 

Sur leur page Facebook , les initiateurs de la campagne remercient les agences de publicité qui les ont aidé mais invite les adhérents à multiplier les initiatives pour gagner ce qui ressemble à une guerre entre deux conceptions des canons de beauté.

« On a réussi à se faire offrir quelques affiches (Merci Optima, Numérika et CIDOP). C’est pas beaucoup, c’est loin d’égaler Khess Petch en terme de couverture mais c’est symbolique… Avec les moyens du bord… Si vous passez à coté d’une affiche, prenez une photo, envoyez là nous (ici ou sur contact@nuulkukk.com) et dites nous où vous l’avez vu », indiquent-ils.

« Ñuul » représente la couleur « Noire ». « Kuuk » est un qualificatif exclusivement associé à « Ñuul » pour accentuer la noirceur. En quelque sorte, l’expression « Ñuul Kuuk » fait ainsi référence au degré maximal que peut atteindre la couleur noire.

Selon eux, la campagne ne se limite pas aux affiches et aux réseaux sociaux, c’est aussi un site web http://www.nuulkukk.com/ qui cherche à magnifier la beauté noire à travers sa mise en valeur. « e site est en construction et va s’étoffer pour centraliser une base de connaissance importante contre le Khessal »

ÑuulKukk est un mouvement qui souhaite fédérer toutes les énergies mobilisables pour combattre la pratique de la dépigmentation. ÑuulKukk invite donc tout individu, toute entité, toute organisation désireuse de participer à cette initiative à rejoindre le mouvement.

Thierry Barbaut
www.slate.fr

 

Portrait: Khadidja Hountondji, une association: Métissaf et une société de communication: Mint event

Rencontre avec Khadidja Hountondji, une femme brillante et pleine de projets !

Une femme originaire du Bénin, qui mixe deux activités principales: Métissaf, une association qui organisa la promotion de l’art et du spectacle en milieu rural et Mint Event une société de communication.

Portrait & projets:

Je suis née à Dakar de parents d’origines béninoise. J’ai vécu à Dakar jusqu’à l’âge de 8 ans puis mon père, militaire dans l’armée française a été muté en France , à Toulon. J’ai vécu dans le sud de la France ( Var) de 1982 (date de mon arrivée en France) à 2006.

Durant mon enfance au Sénégal, J’ai toujours été fascinée par l’art, les spectacles en tout genre, le théâtre, la danse et les chants d’église, ( chorales de Julien JOUGA) . Plus tard, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers l’organisation d’événements en intervenant auprès de collectivités d’associations et d’entreprises. Après avoir travaillée dans le secteur culturel durant une dizaine d’années dans le Var (sud est de la France), je me sentais attirée vers dautres horizons … Et en 2006 ce fut le grand saut.. je me suis installée avec mon fils à Toulouse (Sud Ouest)

J’ai découvert une ville accueillante, chaleureuse, dynamique et riche sur tous les plans… Oui je tiens à le dire J’ai été agréablement surprise de l’accueil des toulousains. Le fameux:  » Bienvenue à Toulouse !! » qui fait vraiment du bien quand on vient de « débarquer ».

Les rencontres professionnelles se sont faites naturellement et j’ai pu intégrer des structures culturelles et des réseaux de diffusion, de production de spectacle vivant en Haute Garonne.
J’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, et en 2006  l’association Metissaf a vue le jour, avec pour objet de promouvoir les arts du spectacle vivant en milieu rural, en Tarn et Garonne (proche de Toulouse)

Pourquoi avoir choisit le milieu rural?
Tout simplement parce que les événements culturels sont très peu nombreux en milieu rural, on y trouve très peu d’évènements, de programmation de spectacles vivants. Les habitants de ces communes  doivent bien souvent faire une trentaine de Kilomètres pour aller voir  un spectacle.

Nous organisons donc depuis 2006 concerts et festival, mélant musique (jazz, blues, chanson française, musique du monde …) mais aussi arts plastiques, spectacles pour enfant, … En amont des spectacles sont organisés ateliers et master class avec les artistes, moments de rencontres et d’échanges avec le public et les habitants, en collaboration avec la  MJC de Verdun sur Garonne et l’Ecole de Musique  de la MJC de Verdun / Garonne, ville dans laquelle ont lieu les spectacles.

Les débuts n’ont pas été simples mais nous avons continués et continuons toujours à développer les projets de l’association malgré les périodes dites de crise. Les Mécènes qui souhaitent aider l’association peuvent  nous contacter directement : c’est un moyen de soutenir la diversité culturelle, et une action d’intérêt général qui veut faire sortir les gens de leur isolement !

J’étais salariée de l’association Metissaf de 2009 à 2011 et depuis j’en suis la présidente.  En parallèle de l’association, j’ai eu envie de développer de nouveaux projets !

Le premier d’entre eux est un projet humanitaire, né après plusieurs voyages au Sénégal et au Bénin : Créer un centre de collecte de jouets/ vêtements/médicaments/fournitures scolaires pour les plus démunis au Bénin.

A la période des fêtes , de Noël les associations qui œuvrent pour les plus démunis recherchent constamment des colis, des cadeaux, pour les plus démunis. Pour se faire je prévois de sensibiliser les personnalités,

les artistes pour soutenir ce projet avec un événement qui aura lieu pour le lancement de l’opération à Toulouse. Le deuxième événement aura lieu au Bénin à réception du container avec des personnalités béninoises également.

Le deuxième, concrétisé en 2010, est la création de l’agence Mint Event, spécialisée en communication événementielle à destination des entreprise.
Mes prestations vont de la prise en charge d’événements corporates (Séminaires / Team Building / Conventions) mais également la communication d’entreprises, de collectivités, d’associations … et enfin l’organisation de voyages d’entreprise

– C’est justement ce dernier point, le tourisme d’affaire, que je souhaite développer au Bénin à travers Mint Event.

Je propose aux entreprises de choisir une nouvelle destination, originale et atypique : le Bénin  » appelé aussi le Quartier latin de l’Afrique »
Permettre les rencontres entre des entreprises françaises et béninoises, de partager leur savoir faire, un partage de compétences,aller à la rencontre des chefs d’entreprises béninois, de leurs salariés afin d’immerger dans leur environnement, comprendre leur fonctionnement leurs problématiques etc…

Je souhaite également développer des projets tournés vers le développement durable et la promotion du tourisme au Bénin.
Des Voyages éco responsables sur mesure et chez l’habitant. Promotion avec des séjours au Parc de Pendjari ( Nord du Bénin).

Khadidja Hountondji

La société de communication Mint Event:

L ‘agence de communication de Khadidja Hountondji propose de nombreuses prestations, présentation:
Mint Event est une agence évènementielle et de communication orientée vers les Entreprises.
Nos valeurs sont le respect des besoins client, la créativité mais également le développement durable : nous veillons à ce que nos prestations préservent l’économie locale et l’environnement.

Communications – Evenements – Tourisme d’affaire

1/ Communication

Stratégies de communication:
Supports, relations presse, actions grand public, réseaux sociaux, … nous réfléchissons avec vous aux meilleurs stratégies de communication pour vos évènements, lancements produits, prospection client

Supports de communication
Nous concevons, réalisons et imprimons tous vos outils de communication « print » : toutes dimensions, toutes quantités et tous supports

Sites internet et réseaux sociaux
Nous concevons et développons votre site internet ou votre page facebook personnalisée : site vitrine, site collaboratif ou site e-commerce. Possibilité d’inclure une partie d’administration pour que vous puissiez vous même alimenter le site en contenu.

WATER-TAG By Mint Event ( Clean Tag )
« Le WATER-TAG  » By MINT  EVENT.. UN CONCEPT INNOVANT POUR UNE COMMUNICATION PLUS RESPONSABLE. « Le Water-Tag By Mint Event » appelé plus communément « Clean-Tag » est un moyen de communication éco-responsable, un concept original et innovant qui est apparu dans les années 2000 aux Etats-Unis. Des passionnés de street art, des graffeurs soucieux de l’environnement, ont imaginé un nouveau moyen.

2/ Evenements

Séminaires / Conventions / Congrès / Team-Building
Confiez à Mint Event l’organisation de vos Conventions & Séminaires. Ces évènements sont les outils idéals pour : Accompagner vos projets d’entreprise Répondre à des problèmes structurelles ou stratégiques, Fixer les objectifs et motiver vos équipes pour les atteindre, Renforcer le sentiment d’appartenance, intégrer les nouveaux collaborateurs …
De la préparation éditoriale à la coordination

Soirées privées ou à thème
Créer de l’émulation autour de votre entreprise, acquérir de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs, faire parler de vous, développer votre image de marque, faire plaisir à vos collaborateurs, … autour de soirées privées et/ou à thèmes telles que : Inauguration, Cocktail, Gala, Remise de prix, Départ en retraite ou anniversaire Spectacle, Concert etc.

Arbres de Noël
Confiez nous l’organisation de votre arbre de Noël : de l’achat des cadeaux jusqu’au buffet en passant par le Père Noël et le spectacle pour les enfants …
Mint Event peut prendre en charge tout ou partie de l’événement. Notre réseau de compagnies, artistes et traiteurs nous permet de répondre à toutes les demandes et toutes les jauges de personnes. Nous travaillons en étroite collaboration avec des théàtres de la région Midi-Pyrénées qui peuvent être privatisés afin de recevoir vos collaborateurs.

Jeux, Incentives & Challenges sportifs
Motivez vos équipes, renforcez le sentiment d’appartenance, intégrez les nouveaux collaborateurs par des activités sportves ou ludiques scénarisées.
Nous proposons notamment des activités sportives (nautiques, paintball, golf, sports extrèmes) mais aussi des « Murders Parties », des jeux urbains géolocalisés, ou des jeux de pistes type « Pekin Express ». Tout autre concept sur mesure est possible.
Mint Event vous assiste dans l’organisation de ces événements, de la scénarisation jusqu’à la recherche des lieux d’accueil et prestataires.

Animations oenologiques
Agrémentez vos événements, soirées, assemblées, réunions, séminaires … d’une dégustation de vin ! Un professionnel œnologue vient présenter les vins et en apprendre la dégustation aux convives Le vin est fourni. Possibilité également de restauration sur demande (tapas, canapés, ou apéritif dinatoire …) et d’un spectacle musical. En partenariat avec la Cave de Saint Sardos (82).µ

Autres propositions artistiques …
Fort de son vaste réseau d’artistes, compagnies et prestataires du monde du spectacle, MINT EVENT est à même de vous proposer tous styles d’animations et spectacles : Musique classique, musique de chambre, jazz, clown, DJ, magicien, hôtesse, … Contactez nous !

Votre évènement sur mesure
A votre écoute, nous vous accompagnons et ensemble, nous concevons, organisons et produisons votre événement, et travaillons sur l’amélioration de votre communication d’entreprise. Nous imaginons avec vous le concept qui fera de votre événement un moment inoubliable. Selon vos souhait, nous pouvons intégrer les principes du développement durable, avec des modes de productions visant à réduire l’impact de votre manifestation sur l’environnement.
3/ Tourisme d’affaire

Notre proposition de tourisme d’affaire
Le Tourisme d’affaire est une opération de communication s’appuyant sur un voyage et visant à motiver une équipe, animer un réseau, fidéliser sa clientèle et ses partenaires, trouver de nouveaux marchés à l’étranger, ou informer un groupe en particulier.
Nous vous proposons de partir en voyage au BENIN, joyau insoupçonné de l’Afrique de l’Ouest, pays avec lequel nous entretenons des relations privilégiées.

Présentation du Bénin
Connu sous l’appellation de ‘‘DAHOMEY’’ jusqu’au 30 novembre 1975 pendant la période coloniale, le Bénin est un pays de l’Afrique de l’Ouest. Le Bénin, dont la majorité des habitants est concentrée dans la partie sud du pays, est surnommé le Quartier latin de l’Afrique. Le Bénin a comme langue officielle le français et est reconnu comme un pays ou la liberté de Presse est la plus forte en Afrique de l’Ouest. Un séjour au Bénin c’est aussi une incursion dans les racines africaines du Vaudou.

Souhaitons une grande réussite a ces projets ambitieux en vrai partenariat avec l’Afrique et la France.

Le site de Mint Event www.mint-event.com

Le site de Métisssaf www.metissaf.com

Thierry Barbaut
Directeur www.info-afrique.com

Presque 1000 fonds qui investissent sur les bourses Africaines !

En partenariat avec MorningStar, l’agence Ecofin publiera désormais la liste des 800 fonds internationaux qui investissent sur les bourses africaines.

Leurs performances, mises à jour chaque semaine, seront mesurées depuis le début de l’année en cours, sur 12 mois et sur 3 ans.

Sur l’ensemble de ces fonds, 48 investissent sur l’ensemble des bourses africaines, 37 se concentrent sur l’Afrique du Nord et le Moyen Orient, deux se limitent au Maroc, deux à l’Egypte, un au Cameroun (dans le secteur minier), 35 visent le duo Namibie-Afrique du Sud, et tout le reste, soit plus de 650 fonds, bénéficie à l’Afrique du Sud.

Si une majorité de ces fonds sont domiciliés en Afrique du Sud, le Luxembourg, avec 38 fonds Afrique, devient également une place importante pour la finance africaine.

A noter que la quasi-totalité des fonds qui investissent sur l’ensemble du continent affiche des performances positives.

Sur ces 800 fonds, la meilleure performance pour 2012, à ce jour, revient au fonds irlandais Sanlam African Frontier Markets A GBP qui investit essentiellement dans la banque, les télécoms, l’agro-industrie et le BTP africains et qui a enregistré un gain de 40,79 % en moins de neuf mois.

Liste des fonds investissants en Afrique:
#Nom du fondZone
d’investissement
CatégoriePerformance
(depuis le début d’année)
Performance 1 anPerformance 3 ansDate de créationPays de domiciliationRating morningstar
1Sanlam African Frontier Markets A GBPAfricaAfrica Equity40.79 35.13 6.57 06.01.2009Ireland
2Prescient Africa Equity A1AfricaAfrica Equity34.43 25.49  30.03.2011South Africa 
3Intereffekt Emerging Africa EURAfricaAfrica Equity33.90 21.55 0.81 31.03.2008Netherlands
4BB African Opportunities B CHFAfricaAfrica Equity30.82 27.50 10.24 30.06.2009Luxembourg 
5Investec Africa ISouth AfricaFlexible Allocation30.16 23.50 14.72 01.12.2005South Africa
6Sesfikile SCI Property A1South AfricaReal Estate Sector Equity29.10   01.11.2011South Africa 
7BJM Multi-Manager Property B1South AfricaReal Estate Sector Equity29.04 29.44 22.69 01.11.2007South Africa
8Coronation Property EquitySouth AfricaReal Estate Sector Equity28.80 29.39 24.31 20.11.2000South Africa
9Investec Property Equity ASouth AfricaReal Estate Sector Equity28.47 29.10 23.04 01.06.2004South Africa
10Momentum Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity28.38 29.85 22.36 01.09.2004South Africa
11BoE Property EquitySouth AfricaReal Estate Sector Equity27.14 28.50 24.18 01.05.2004South Africa
12STANLIB Property Income ASouth AfricaReal Estate Sector Equity26.89 27.95 24.10 16.09.2002South Africa
13STANLIB Inst Property B1South AfricaReal Estate Sector Equity26.87 28.32 24.27 24.12.2004South Africa
14Discovery Flexible PropertySouth AfricaReal Estate Sector Equity26.69 26.98 21.21 06.11.2007South Africa
15Catalyst SA Property Equity ASouth AfricaReal Estate Sector Equity26.68 27.16 22.93 01.03.2008South Africa
16Prudential Enh SA Prop Tracker ASouth AfricaReal Estate Sector Equity26.65 27.50 24.45 05.12.2005South Africa
17STANLIB MM Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity26.65 27.30 23.39 09.12.2002South Africa
18ABSA Property Equity ASouth AfricaReal Estate Sector Equity26.53 27.89 23.39 15.08.2006South Africa
19Arisaig Africa USDAfricaAfrica Equity26.50 35.51 25.49 01.01.2007Mauritius
20Efficient PropertySouth AfricaReal Estate Sector Equity26.45 27.37 22.42 01.06.2010South Africa
21Old Mutual SA Quoted PropertySouth AfricaReal Estate Sector Equity26.28 27.03 23.06 01.10.2003South Africa
22The Nile Growth CompanyEgyptAfrica Equity26.20 22.22 2.32 03.06.1997Luxembourg 
23Schroder ISF Middle East EUR AMiddle East & AfricaAfrica Equity25.82 25.82 11.40 03.09.2007Luxembourg
24Nedgroup Inv Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity25.70 27.66  30.07.2010South Africa 
25Inv Solutions Property Equity ASouth AfricaReal Estate Sector Equity25.69 26.47 22.94 29.09.2004South Africa
26Robeco Afrika Fonds AAfricaAfrica Equity25.53 20.62 15.33 09.06.2008Netherlands
27MET Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity25.40 25.98 21.83 09.03.2005South Africa
28Nedgroup Inv Entrepreneur RSouth AfricaAfrica Equity25.28 34.39 26.01 17.11.1997South Africa
29SIM Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity23.26 23.72 18.80 01.04.2004South Africa
30Concord Egypt EUR SharesEgyptAfrica Equity23.23 16.82 0.35 01.09.2003Ireland 
31SIM Namibia Property ANamibia & South AfricaReal Estate Sector Equity22.86 23.41  01.06.2011Namibia 
32X Funds MET PropertySouth AfricaReal Estate Sector Equity22.84 25.28 22.15 15.06.2009South Africa
33Renaissance Sub-Saharan AAfricaAfrica Equity22.73 23.50  01.10.2010Luxembourg 
34Pan African BAfricaAfrica Equity22.39 21.14  28.04.2010Ireland 
35Investec Emerging Companies RSouth AfricaAfrica Equity22.34 28.69 21.07 01.02.1995South Africa
36Swedbank Robur AfricaAfricaAfrica Equity22.29 24.42 11.97 27.11.2007Luxembourg
37Nedgroup Inv Financials RSouth AfricaFinancials Sector Equity21.51 25.44 21.56 01.07.1987South Africa
38STANLIB Industrial RSouth AfricaConsumer Goods & Services Sector Equity21.34 26.27 22.38 02.04.1992South Africa
39STANLIB MM Flex Property ASouth AfricaReal Estate Sector Equity21.24 21.31 19.67 24.12.2004South Africa
40Sanlam Multi Mgd Property B2South AfricaReal Estate Sector Equity20.91   03.01.2012South Africa 
41WIOF African Performance Fund AAfricaAfrica Equity20.74 21.50 11.70 03.11.2008Luxembourg 
42VCH Africa BAfricaAfrica Equity20.63 14.76  30.12.2010Luxembourg 
43Momentum Africa EquityAfricaAfrica Equity20.51 26.35 13.32 20.03.2009South Africa
44Taaleritehdas Dinaari OsakeMiddle East & AfricaAfrica Equity20.38 18.50  11.04.2011Finland 
45Mazi Capital Equity A1South AfricaAfrica Equity20.36 26.74  05.08.2010South Africa 
46Coronation IndustrialSouth AfricaConsumer Goods & Services Sector Equity20.05 24.66 23.19 01.07.1998South Africa
47Standard Bank Africa Equity A USDAfricaAfrica Equity19.74 15.18 2.07 14.08.2007Ireland
48ClucasGray Future Titans A1South AfricaFlexible Allocation19.60 24.00 19.96 01.09.2009South Africa 
49E.S. Africa FEIAfricaAfrica Equity19.44 16.38 5.31 04.03.2008Portugal
50African Frontier Fund TAfricaAfrica Equity19.44 17.09  02.05.2011Austria 
51E.S. Africa FIAfricaAfrica Equity19.27 15.32  28.08.2009Luxembourg
52ICECAPITAL Africa AAfricaAfrica Equity19.18 13.49 1.43 01.02.2008Finland
53Visio Actinio ASouth AfricaFlexible Allocation19.16 26.99 23.96 01.04.2004South Africa
5436ONE Flexible Opportunity ASouth AfricaFlexible Allocation18.63 26.01 26.53 05.09.2005South Africa
55Old Mutual Small Companies RSouth AfricaAfrica Equity18.52 22.50 21.39 30.04.1997South Africa
56Rezco Value TrendSouth AfricaFlexible Allocation18.47 23.82 17.63 30.09.2004South Africa
57JPM Emerging Middle East Eq A (dist)-USDMiddle East & AfricaAfrica Equity17.97 14.77 5.91 18.05.1998Luxembourg
58Silk – African Lions IAfricaAfrica Equity17.88 13.63 3.50 27.03.2009Luxembourg
59STANLIB SA Equity RSouth AfricaAfrica Equity17.75 17.51 18.66 01.08.1994South Africa
60BlueAlpha All SeasonsSouth AfricaFlexible Allocation17.68 23.27 19.10 17.11.2005South Africa
61FIM SaharaMiddle East & AfricaAfrica Equity17.57 19.54 5.41 29.09.2006Finland
62Harvard House General EquitySouth AfricaAfrica Equity17.53 19.08 17.62 02.10.2006South Africa
63SIM Industrial RSouth AfricaConsumer Goods & Services Sector Equity17.36 22.55 22.18 03.08.1966South Africa
64Nordea-1 African Equity BIAfricaAfrica Equity17.36 15.60 5.14 17.11.2008Luxembourg
65Baring MENA Fund A EURMiddle East & AfricaAfrica Equity16.94 22.49  29.03.2010Ireland 
66Momentum Financials ASouth AfricaFinancials Sector Equity16.82 18.90 17.84 01.07.1998South Africa
67Oasis Property Equity ASouth AfricaReal Estate Sector Equity16.78 19.74 15.88 28.09.2000South Africa
68Marriott Dividend Growth RSouth AfricaAfrica Equity16.48 20.04 21.71 01.08.1988South Africa
69Old Mutual Industrial ASouth AfricaConsumer Goods & Services Sector Equity16.46 19.94 20.83 30.06.1998South Africa
70Melville Douglas High AlphaSouth AfricaAggressive Allocation16.45 17.67  01.03.2011South Africa 
71Coronation Financial ASouth AfricaFinancials Sector Equity16.35 17.14 16.77 01.07.1998South Africa
72Momentum Best Blend Specialist Eq ASouth AfricaAfrica Equity16.13 19.62 20.05 01.11.2011South Africa
73JPM Africa Equity A (acc) – USDAfricaAfrica Equity16.11 15.20 12.68 14.05.2008Luxembourg
74Charlemagne Magna Africa CAfricaAfrica Equity16.07 13.26 5.72 29.12.2005Ireland
75Imara EquitySouth AfricaAfrica Equity16.05 18.63 18.44 22.05.2008South Africa
76SIM Financial ASouth AfricaFinancials Sector Equity15.96 17.07 15.14 01.08.2000South Africa
77Noble PP All Weather FoF ASouth AfricaFlexible Allocation15.86 16.71 13.29 01.12.2010South Africa
78DWS Invest Africa A2AfricaAfrica Equity15.81 8.01 8.19 10.07.2008Luxembourg
79STANLIB Financials ASouth AfricaFinancials Sector Equity15.79 19.04 15.46 13.03.2000South Africa
80BoE Core EquitySouth AfricaAfrica Equity15.78 18.61 16.43 01.05.2004South Africa
81BoE Small & Mid Cap EquitySouth AfricaAfrica Equity15.76 19.66 19.15 01.05.2004South Africa
82Foord Equity RSouth AfricaAfrica Equity15.71 19.04 20.76 30.08.2002South Africa
83Stringfellow Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation15.54 19.12 15.71 28.05.2007South Africa
84Old Mutual Active Quant Equity ASouth AfricaAfrica Equity15.54 17.61 16.72 01.07.2009South Africa
85Momentum Small/Mid-Cap ASouth AfricaAfrica Equity15.51 21.05 24.79 26.04.2000South Africa
86Financial Alliance Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation15.47 18.01 15.76 14.05.2007South Africa
87STANLIB Equity RSouth AfricaAfrica Equity15.45 17.14 18.45 02.01.1970South Africa
88SMM Institutional General Equity 1 B2South AfricaAfrica Equity15.38 16.14 18.01 01.04.2003South Africa
89T. Rowe Price Mid East & Africa Eq IMiddle East & AfricaAfrica Equity15.06 20.54 7.81 04.09.2007Luxembourg
904i Opportunity ASouth AfricaFlexible Allocation14.92 16.21 15.70 04.04.2007South Africa
91Old Mutual Financial Servs RSouth AfricaFinancials Sector Equity14.86 16.51 15.08 01.10.1997South Africa
92Imalivest FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation14.68 19.12 15.88 04.04.2006South Africa
93Centaur FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation14.63 19.93 23.99 01.12.2004South Africa
94MAM Actions AfriqueAfricaAfrica Equity14.56 13.62  13.07.2010France 
95UniEM Middle East & North AfricaMiddle East & AfricaAfrica Equity14.47 19.04  12.04.2010Luxembourg 
96MET General EquitySouth AfricaAfrica Equity14.35 15.17 13.47 01.10.1991South Africa
97Scotia Canadian GrowthCameroonCanadian Equity Large Cap14.30 13.34 9.40 20.02.1961Canada
98Consilium Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation14.25 19.14 16.31 12.01.2007South Africa
99Carnegie AfrikaAfricaAfrica Equity14.24 14.90 9.25 29.05.2006Sweden
100Deka-MiddleEast and Africa CFMiddle East & AfricaAfrica Equity14.19 9.15 1.32 30.11.2006Luxembourg
101Ocean Fund Eqs MENA Opportunities AMiddle East & AfricaAfrica Equity14.11 22.50 9.47 25.06.2007Luxembourg 
102CIMB-Principal MENA EquityMiddle East & AfricaAfrica Equity14.04 22.18 9.89 19.02.2008Malaysia
103Sasfin ValueSouth AfricaAfrica Equity13.99 19.30 19.03 01.11.2005South Africa
104Stewart Macro Equity FoF ASouth AfricaAfrica Equity13.95 16.98 16.15 01.11.2007South Africa
105Third Circle Defensive FoFSouth AfricaCautious Allocation13.88 15.67 11.88 03.07.2006South Africa
106STANLIB Growth RSouth AfricaAfrica Equity13.82 15.37 13.94 01.11.1995South Africa
107Allan Gray Africa Equity (Rand)South AfricaAfrica Equity13.78 17.23 18.13 30.06.1998Bermuda
108Capstone EquitySouth AfricaAfrica Equity13.77 17.55 12.38 17.03.2005South Africa
109Mashreq Arab Tigers FundsMiddle East & AfricaAfrica Equity13.72 20.90 10.64 26.08.2008Ireland
110ESPA Stock Mid East and Africa Mkts AMiddle East & AfricaAfrica Equity13.62 10.70 4.35 15.03.2007Austria
111MI-PLAN IP TriathlonSouth AfricaFlexible Allocation13.48 15.27  03.06.2011South Africa 
112SJAM Pan Africa Equity FundAfricaEmerging Markets Equity13.45 11.12  30.09.2010Japan 
113Momentum Industrial ASouth AfricaConsumer Goods & Services Sector Equity13.42 15.72 19.16 01.07.1998South Africa
114Investec GSF Africa Opportunities A USDAfricaAfrica Equity13.41 11.35  29.09.2010Luxembourg 
115NESTOR-Afrika Fonds BAfricaAfrica Equity13.36 0.15  02.01.2009Luxembourg
116AS Forum Aggressive FoFSouth AfricaAggressive Allocation13.33 15.17 14.12 02.11.2006South Africa
117Nedgroup Inv Value RSouth AfricaAfrica Equity13.31 13.82 17.51 01.12.1997South Africa
118ClucasGray Equity A1South AfricaAfrica Equity13.31   03.10.2011South Africa 
119JB EF Northern Africa-CHF AAfricaAfrica Equity13.27 3.25 1.92 27.09.2007Luxembourg
120Eastspring Investments AfricaAfricaAfrica Equity13.18 12.85 14.06 08.10.2008Taiwan
121Apius Avenir AfriqueMiddle East & AfricaAfrica Equity13.18 11.67 1.39 04.09.2009France 
122MET Odyssey Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation13.13 14.52 14.07 03.01.2006South Africa
123Prudential Equity ASouth AfricaAfrica Equity13.13 14.73 16.08 02.08.1999South Africa
124Sydinvest Afrika & MellemøstenMiddle East & AfricaAfrica Equity13.11 10.34 5.58 31.10.2006Denmark
125Third Circle Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation13.11 16.48  26.09.2007South Africa 
126Alquity SICAV Alquity Africa B$ AccAfricaAfrica Equity12.99 9.96  28.06.2010Luxembourg 
127S-BRO Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation12.97 14.78 13.71 04.04.2007South Africa
128Focused IP WealthSouth AfricaAggressive Allocation12.93   10.10.2011South Africa 
129Simplicity AfrikaAfricaAfrica Equity12.92 11.58 10.24 19.05.2006Sweden
130Aeon Enhanced Equity ASouth AfricaAfrica Equity12.83 14.07  01.07.2011South Africa 
131Celtis Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation12.70 14.34 14.14 05.02.2007South Africa
132Danske Invest Afrika – Akk. KLAfricaAfrica Equity12.65   05.12.2011Denmark 
133Coronation Top 20 ASouth AfricaAfrica Equity12.59 13.69 16.54 01.10.2000South Africa
134JB Multiflex JB African Equity CAfricaAfrica Equity12.58 7.12 6.24 30.09.2008Luxembourg
135Maestro Equity ASouth AfricaAfrica Equity12.51 11.65 10.60 01.07.2005South Africa
136SIM Equally Weighted Top 40 Index A1South AfricaAfrica Equity12.49 12.20  01.10.2010South Africa 
137AS Forum Moderate FoFSouth AfricaModerate Allocation12.48 14.18 13.26 02.11.2006South Africa
138STANLIB Balanced B1South AfricaModerate Allocation12.46 12.74 15.65 01.08.1994South Africa
139ABSA FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation12.43 15.42 13.40 01.11.1999South Africa
140Bateleur Flexible A1South AfricaFlexible Allocation12.36 18.70  01.07.2010South Africa 
141Gryphon All Share TrackerSouth AfricaAfrica Equity12.35 13.47 14.85 27.01.1997South Africa
142Sasfin EquitySouth AfricaAfrica Equity12.26 13.00 15.04 06.10.2005South Africa
143Sanlam Growth Institutional B1South AfricaAfrica Equity12.25 14.50 17.96 27.03.2002South Africa
1444i Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation12.15 12.54 12.03 03.01.2006South Africa
145Investec Equity RSouth AfricaAfrica Equity12.10 13.02 14.57 02.11.1987South Africa
146Southern Charter Growth FoFSouth AfricaAggressive Allocation12.08 14.93 14.60 26.10.2007South Africa
147Pioneer Balanced FoF B1South AfricaModerate Allocation11.99 15.03 13.83 17.11.2008South Africa
148Hyposwiss (Lux) African Dawn (USD) BAfricaFlexible Allocation11.97   02.12.2011Luxembourg 
149FG Mercury Equity FoF A1South AfricaAfrica Equity11.88 13.41 16.51 15.08.2005South Africa
150Prudential Dividend Maximiser ASouth AfricaAfrica Equity11.87 13.66 15.17 02.08.1999South Africa
151Warwick ManagedSouth AfricaFlexible Allocation11.85 13.38  01.06.2009South Africa 
152Amundi Oasis MENA SGDMiddle East & AfricaAfrica Equity11.85 18.61 9.14 19.11.2007Singapore
153STANLIB Mod Aggressive FoF ASouth AfricaAggressive Allocation11.83 12.43 13.25 25.07.2005South Africa
154Investec Active Quants RSouth AfricaAfrica Equity11.83 14.73 17.52 01.03.1995South Africa
155APS Equity FoF A1South AfricaAfrica Equity11.81 12.60  01.07.2011South Africa 
156STANLIB Aggressive Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income11.75 12.07 14.89 25.07.2005South Africa
157Marriott Property Income ASouth AfricaReal Estate Sector Equity11.75 12.55 14.10 01.02.2000South Africa
158Truffle Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation11.71 18.78  18.11.2010South Africa 
159SIM Dividend+ Index A1South AfricaAfrica Equity11.71 15.41  05.08.2011South Africa 
160Melville Douglas Dynamic Strategy ASouth AfricaFlexible Allocation11.71 14.46 15.04 10.06.2002South Africa
161Coronation Equity RSouth AfricaAfrica Equity11.64 13.52 16.68 15.04.1996South Africa
162Sanlam All Share Index B1South AfricaAfrica Equity11.60 12.93 14.68 01.10.2007South Africa
163Foord Balanced RSouth AfricaModerate Allocation11.59 14.53 15.52 30.08.2002South Africa
164Old Mutual Albaraka EquitySouth AfricaIslamic Equity11.56 13.38 13.70 01.07.1992South Africa 
165Truffle General Equity ASouth AfricaAfrica Equity11.52 16.81  18.11.2010South Africa 
166Rezco PrudentialSouth AfricaModerate Allocation11.44 15.15  02.08.2010South Africa 
167Momentum Best Blend Balanced FoF B1South AfricaFlexible Allocation11.42 12.93 12.43 01.11.2007South Africa
168Investec Managed RSouth AfricaModerate Allocation11.40 11.78 13.81 09.02.1994South Africa
169Amundi Fds Eq MENA AE-CMiddle East & AfricaAfrica Equity11.40 22.26 8.44 24.06.2011Luxembourg
170Neptune Africa AAfricaAfrica Equity11.37 13.21  31.08.2010United Kingdom 
171Standard Bank South Africa Eq A USDSouth AfricaAfrica Equity11.35 11.75 10.21 14.08.2007Ireland
172SPI Equity A1South AfricaAfrica Equity11.31   01.04.2011South Africa 
173STANLIB Index RSouth AfricaAfrica Equity11.31 12.23 14.09 01.02.1995South Africa
174BPI Africa FIAfricaAfrica Equity11.26 7.93 7.06 03.12.2008Portugal
175STANLIB MM All Stars Eq FoF ASouth AfricaAfrica Equity11.26 13.47 15.22 17.10.2006South Africa
176GFA Managed FoFSouth AfricaModerate Allocation11.20 13.08  18.04.2011South Africa 
177Fairtree Equity A1South AfricaAfrica Equity11.19   01.11.2011South Africa 
178BoE Enhanced High Growth FoFSouth AfricaAggressive Allocation11.19 13.94 14.52 01.05.2004South Africa
179Sasfin ManagedSouth AfricaModerate Allocation11.16 10.87  07.06.2006South Africa 
180Stringfellow Stable FoFSouth AfricaCautious Allocation11.15 12.66 12.94 03.07.2006South Africa
181ING (L) Invest MENA P USD AccMiddle East & AfricaAfrica Equity11.11 14.42 3.75 13.11.2008Luxembourg 
182Nikko Africa EquityAfricaEmerging Markets Equity11.10 5.79 5.23 30.09.2008Japan 
183Alexander Forbes Aggressive FoFSouth AfricaAggressive Allocation11.10 13.57 13.44 01.02.2005South Africa
184Nomura Africa Stock InvmtAfricaEmerging Markets Equity11.08 11.43 9.62 06.03.2008Japan 
18527Four Shari’ah Active Equity A1South AfricaIslamic Equity11.07 12.44 13.37 11.09.2008South Africa 
186Bastion Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation11.03 13.35 11.62 02.10.2007South Africa
187Prescient Eqty Active Quant A1South AfricaAfrica Equity11.00 12.08 14.88 01.11.2006South Africa
188MI-PLAN IP Inflation Plus 7 A1South AfricaAggressive Allocation11.00 12.49 12.21 01.04.2008South Africa
189STANLIB Aggressive FoF ASouth AfricaAggressive Allocation10.94 11.56 12.69 25.07.2005South Africa
190Standard Bank Namibia Managed RNamibia & South AfricaModerate Allocation10.91 11.60 14.39 01.04.1998Namibia
191Coronation Market PlusSouth AfricaAggressive Allocation10.89 14.72 15.40 02.07.2001South Africa
192Truffle Balanced ASouth AfricaModerate Allocation10.88   11.10.2011South Africa 
193Prudential Balanced ASouth AfricaModerate Allocation10.87 12.71 13.70 02.08.1999South Africa
194First Avenue SCI Equity B1South AfricaAfrica Equity10.86 15.38  01.07.2011South Africa 
195SIM General Equity RSouth AfricaAfrica Equity10.85 13.63 15.76 26.06.1967South Africa
196APS Managed Growth FoF ASouth AfricaAggressive Allocation10.85 11.23 13.35 01.11.2006South Africa
197Nedgroup Inv XS Core Diversified BSouth AfricaAggressive Allocation10.84 12.61 13.20 01.09.2009South Africa
198Efficient EquitySouth AfricaAfrica Equity10.83 13.80 13.34 01.06.2010South Africa
199LHV Persian Gulf AMiddle East & AfricaAfrica Equity10.82 10.98 6.83 04.03.2008Estonia
200Southern Charter Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation10.79 13.38 13.41 26.10.2007South Africa
201Nedgroup Inv Opportunity ASouth AfricaFlexible Allocation10.73 16.61  01.12.1999South Africa 
202MET Optimal ASouth AfricaAggressive Allocation10.71 12.99 13.86 03.04.2006South Africa
203Franklin MENA A Acc $Middle East & AfricaAfrica Equity10.66 14.50 4.19 16.06.2008Luxembourg
204Seed FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation10.65 13.34  31.07.2008South Africa 
205BoE Growth FoFSouth AfricaAggressive Allocation10.65 12.78 14.33 01.05.2004South Africa
206IMC Managed FoFSouth AfricaFlexible Allocation10.64 12.92  04.12.2006South Africa 
207BJM Multi-Manager Equity B1South AfricaAfrica Equity10.64 13.78 13.43 01.11.2007South Africa
208BoE Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation10.63 12.27 14.04 01.05.2004South Africa
209ABSA Inst Fiduciary Flexible GrowthSouth AfricaAggressive Allocation10.62 10.79 13.52 18.10.2001South Africa
210Prime General Equity BSouth AfricaAfrica Equity10.56 9.07 15.13 21.08.2009South Africa
211Financial Alliance Infl+5% FoFSouth AfricaModerate Allocation10.53 12.27 12.06 14.05.2007South Africa
212Prudential Inflation Plus ASouth AfricaCautious Allocation10.52 12.58 13.57 01.06.2001South Africa
213Old Mutual Investors RSouth AfricaAfrica Equity10.49 12.80 14.27 10.10.1966South Africa
214SIM Mgd Aggressive FoF A1South AfricaAggressive Allocation10.45 12.92 12.74 18.08.2006South Africa
215MET ValueSouth AfricaAfrica Equity10.43 13.23 12.70 03.11.2003South Africa
216Amity Flexible Growth FoFSouth AfricaFlexible Allocation10.43 12.95 13.52 06.02.2008South Africa
217CAM Balanced B1South AfricaModerate Allocation10.42 13.47  01.04.2011South Africa 
218SIM Top Choice Equity A1South AfricaAfrica Equity10.42 14.63 14.11 18.08.2006South Africa
219Investec Growth RSouth AfricaAfrica Equity10.40 13.47 14.46 01.08.1988South Africa
220STANLIB Quants ASouth AfricaFlexible Allocation10.39 11.42 12.26 02.05.2001South Africa
221Kruger Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation10.33 11.20 12.69 18.07.2005South Africa
222Analytics Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation10.27 10.67 12.67 15.06.1998South Africa
223MET Odyssey Conservative FoF ASouth AfricaCautious Allocation10.24 10.65 11.77 03.01.2006South Africa
224NeFG FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation10.24 12.92 13.38 23.07.2008South Africa
225Prescient Equity Quant A1South AfricaAfrica Equity10.17 10.54 13.61 01.07.2003South Africa
226Dynasty Wealth Accumulator FoF A1South AfricaAfrica Equity10.16 11.43  01.10.2010South Africa 
227Coronation Smaller CompaniesSouth AfricaAfrica Equity10.14 14.23 14.89 01.04.1997South Africa
228STANLIB Nationbuilder ASouth AfricaAfrica Equity10.14 10.78 9.18 29.12.2006South Africa
229MHAM South Africa Sovereign Fund D1MSouth AfricaEmerging Markets Fixed Income10.11 6.99  28.09.2010Japan 
230APS Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation10.11 10.01 11.54 01.11.2006South Africa
231STANLIB Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation9.98 10.23 12.67 25.07.2005South Africa
232Kagiso Top 40 TrackerSouth AfricaAfrica Equity9.96 10.15 13.21 01.10.2010South Africa
233Prudential Namibian Inflation PlusNamibia & South AfricaCautious Allocation9.96 13.07 12.83 15.09.2003Namibia
234SIM Index RSouth AfricaAfrica Equity9.95 10.36 12.79 15.10.1965South Africa
235ABSA Rand ProtectorSouth AfricaAfrica Equity9.94 10.32 13.56 01.10.2001South Africa
236STANLIB ALSI 40 ASouth AfricaAfrica Equity9.92 10.17 13.45 17.03.2000South Africa
237Momentum Top 40 Index ASouth AfricaAfrica Equity9.91 10.13 12.99 18.06.1996South Africa
238Sanlam Namibia GrowthNamibia & South AfricaAfrica Equity9.90 13.98 15.25 01.07.1994Namibia
239PPS Equity ASouth AfricaAfrica Equity9.90 10.20 12.28 02.07.2012South Africa
240Abancna DZU Delniški Pasivni Afrika & MEMiddle East & AfricaAfrica Equity9.88 2.26  31.03.2010Slovenia 
241SIM Balanced RSouth AfricaModerate Allocation9.86 12.29 13.05 01.02.1995South Africa
242Old Mutual Top 40 ASouth AfricaAfrica Equity9.84 9.91 12.97 01.02.2001South Africa
243Alexander Forbes Moderately Aggr FoFSouth AfricaModerate Allocation9.83 11.60 12.43 01.08.2006South Africa
244Momentum Equity RSouth AfricaAfrica Equity9.80 11.43 14.32 16.11.1987South Africa
245BJM Multi-Manager Prudential Flexible B1South AfricaModerate Allocation9.79 13.46 12.85 01.11.2007South Africa
246Pioneer Stable FoF B1South AfricaCautious Allocation9.77 11.48 11.74 17.11.2008South Africa
247BoE BondSouth AfricaAfrica Fixed Income9.68 8.41 11.68 01.05.2004South Africa
248SIM Value RSouth AfricaAfrica Equity9.67 13.31 14.77 01.10.1998South Africa
249Dibanisa Balanced BSouth AfricaModerate Allocation9.65 10.72 13.71 04.07.2005South Africa
250Investec Corporate Bond ZSouth AfricaAfrica Fixed Income9.63 9.33 14.75 02.05.2006South Africa
251ABSA Select EquitySouth AfricaAfrica Equity9.62 12.41 15.87 20.02.2004South Africa
252Cadiz Mastermind ASouth AfricaAfrica Equity9.59 12.50 13.70 27.02.2006South Africa
253Inv Solutions Namibia Equity BNamibia & South AfricaAfrica Equity9.55 11.99  18.11.2010Namibia 
254Discovery BalancedSouth AfricaModerate Allocation9.50 11.05 12.44 06.11.2007South Africa
255Coronation Balanced Plus ASouth AfricaModerate Allocation9.49 12.02 13.86 15.04.1996South Africa
256Analytics Managed Equity ASouth AfricaAfrica Equity9.49 10.28 14.30 01.08.2000South Africa
257BoE Defensive FoFSouth AfricaCautious Allocation9.49 10.38 12.93 01.05.2004South Africa
258Sanlam Value Institutional B10Namibia & South AfricaAfrica Equity9.44 11.40  01.07.2010South Africa 
259STANLIB MM Balanced ASouth AfricaAggressive Allocation9.43 11.02 12.64 02.01.2002South Africa
260Amity Prudent FoFSouth AfricaModerate Allocation9.42 11.40 12.40 06.02.2008South Africa
261SIM RAFI 40 Index A1South AfricaAfrica Equity9.42 10.63  05.08.2011South Africa 
262STANLIB Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income9.41 8.84 13.30 13.03.2000South Africa
263Silk – Arab Falcons I EURMiddle East & AfricaAfrica Equity9.39 11.46 2.09 27.03.2009Luxembourg
264Noble PP Wealth Creator FoF ASouth AfricaAggressive Allocation9.39 9.61 10.80 01.12.2010South Africa
265STANLIB Mod Conserv FoF ASouth AfricaCautious Allocation9.38 9.39 12.16 25.07.2005South Africa
266MI-PLAN IP Beta Equity A1South AfricaAfrica Equity9.37 10.66 12.52 01.04.2008South Africa
267Coronation Bond RSouth AfricaAfrica Fixed Income9.37 8.17 12.21 01.08.1997South Africa
268STANLIB Africa Equity B1AfricaAfrica Equity9.35 5.01  25.08.2008South Africa
269MET Wealth Creator FoF ASouth AfricaModerate Allocation9.31 11.11 11.38 21.10.2005South Africa
270ABSA General RSouth AfricaAfrica Equity9.31 11.17 14.64 01.04.1991South Africa
271Analytics Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation9.28 8.82 10.95 01.07.2001South Africa
272Sanlam Multi Mgd Aggressive FoF A1South AfricaAggressive Allocation9.27 10.90  02.08.2010South Africa 
273Efficient Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation9.26 10.74 12.25 01.11.2006South Africa
274Community Growth GiltSouth AfricaAfrica Fixed Income9.24 8.21 12.73 01.02.1995South Africa
275PSG Alphen Equity FoF ASouth AfricaAfrica Equity9.24 12.68 13.79 29.09.2000South Africa
276SIM Mgd Moderate Aggr FoF A1South AfricaModerate Allocation9.21 11.32 11.89 26.10.2006South Africa
277Cadiz Managed Flexible ASouth AfricaModerate Allocation9.19 12.64 13.72 27.02.2006South Africa
278Dotport Dynamic Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation9.19 9.65 11.65 19.05.2005South Africa
279Momentum Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation9.16 10.49 12.34 30.09.1999South Africa
280BG Selection Africa&Middle East Eqs AXMiddle East & AfricaAfrica Equity9.14 4.87 1.28 10.03.2008Luxembourg
281AS Forum Cautious FoFSouth AfricaCautious Allocation9.13 9.75 10.14 02.11.2006South Africa
282Momentum MultiFocus FoFSouth AfricaAfrica Equity9.12 10.76 13.41 01.10.2000South Africa
283Charlemagne Magna MENA RMiddle East & AfricaAfrica Equity9.10 16.19  22.02.2011Ireland 
284Old Mutual Bond RSouth AfricaAfrica Fixed Income9.08 7.98 12.06 31.12.1994South Africa
285Grindrod EnduranceSouth AfricaCautious Allocation9.08 9.29 7.94 01.03.2012South Africa
286Dinamika Conservative FoFSouth AfricaCautious Allocation9.07 9.30  19.05.2005South Africa 
287Efficient PrudentialSouth AfricaAggressive Allocation9.05 10.49 12.35 01.11.2006South Africa
288Old Mutual Balanced RSouth AfricaModerate Allocation9.03 10.86 12.21 01.03.1994South Africa
289FNB Namibia General EquityNamibia & South AfricaAfrica Equity9.02 12.21 14.92 01.03.1997Namibia
2904i Stable FoFSouth AfricaModerate Allocation9.01 9.05 10.01 03.01.2006South Africa
291Cadiz Inflation PlusSouth AfricaFlexible Allocation9.00 9.94 12.62 02.07.2007South Africa
292SMM Institutional All Bond 3 B2South AfricaAfrica Fixed Income8.98 8.43 11.95 02.02.2004South Africa
293SIM Namibia Value ANamibia & South AfricaAfrica Equity8.97 12.22  01.10.2010Namibia 
294Old Mutual Nam ManagedNamibia & South AfricaModerate Allocation8.96 11.18 12.15 15.11.1999Namibia
295NeFG EquitySouth AfricaAfrica Equity8.94 10.02 11.28 31.07.2008South Africa
296Sanlam Namibia Managed Pru ANamibia & South AfricaModerate Allocation8.92 11.49 13.43 01.07.2000Namibia
297Indequity TechnicalSouth AfricaAfrica Equity8.92 8.03 11.09 17.12.2004South Africa
298Old Mutual RAFI 40 Tracker ASouth AfricaAfrica Equity8.89 9.84 13.39 01.10.2007South Africa
299Momentum Balanced RSouth AfricaAggressive Allocation8.88 10.83 11.51 01.02.1995South Africa
300NFP Assertive FoF ASouth AfricaAggressive Allocation8.88 11.74 13.53 01.11.2006South Africa
301S-BRO Defensive FoF ASouth AfricaCautious Allocation8.86 9.55 9.89 04.04.2007South Africa
302ABSA Managed CSouth AfricaAggressive Allocation8.86 10.34  26.02.2010South Africa 
303Kruger Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.84 9.93 11.94 17.05.2006South Africa
304CF JM Finn Africa Inst AccAfricaAllocation8.83 7.30  02.12.2010United Kingdom 
305Sanlam Bond Index B1South AfricaAfrica Fixed Income8.83 7.40 11.69 05.12.2008South Africa
306Investec Flexible Bond ZSouth AfricaAfrica Fixed Income8.82 8.45 12.45 03.10.2005South Africa
307Indequity Dynamic FoFSouth AfricaAggressive Allocation8.81 8.05 11.51 17.12.2004South Africa
308MI-PLAN IP Inflation Plus 5 A1South AfricaModerate Allocation8.81 9.70 10.10 01.04.2008South Africa
309Investec Opportunity RSouth AfricaFlexible Allocation8.81 12.04 14.31 02.05.1997South Africa
310SIM Bond Plus RSouth AfricaAfrica Fixed Income8.78 7.58 12.13 01.08.1996South Africa
311Contego B6 Growth PlusSouth AfricaAfrica Equity8.75   01.12.2011South Africa 
312Lynx Opportunities FoF A1South AfricaAfrica Equity8.74 11.57 14.40 02.02.2009South Africa
313Prudential Namibian Balanced ANamibia & South AfricaModerate Allocation8.73 10.88 11.31 01.08.2008Namibia
314SMMI Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.71 11.06 11.53 01.03.1999South Africa
315FNB GrowthSouth AfricaAfrica Equity8.69 11.33 14.44 26.10.1998South Africa
316Skyblue Solar Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation8.69 9.97 9.31 02.10.2007South Africa
317Old Mutual Flexible RSouth AfricaFlexible Allocation8.66 10.55 12.23 20.08.1996South Africa
318Momentum Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income8.65 7.53 11.92 01.02.1995South Africa
319Prudential High Yield Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income8.64 7.55 12.17 30.10.2000South Africa
320SMM Institutional All Bond 2 B2South AfricaAfrica Fixed Income8.63 7.67 12.67 01.04.2003South Africa
321Celtis Conservative FoF ASouth AfricaCautious Allocation8.61 8.93 10.27 05.02.2007South Africa
322Eastspring South Africa Bond Fund D1MSouth AfricaEmerging Markets Fixed Income8.59 6.69  30.03.2010Japan 
323Southern Charter Defensive FoFSouth AfricaCautious Allocation8.56 10.54 11.21 26.10.2007South Africa
324Meridio ArabWorld PMiddle East & AfricaAfrica Equity8.55 12.25 0.95 30.03.2007Luxembourg
325STANLIB Value ASouth AfricaAfrica Equity8.52 11.00 12.94 08.09.2000South Africa
326FT EmergingArabia (EUR)Middle East & AfricaAfrica Equity8.52 7.09 0.31 17.09.2007Luxembourg
327STANLIB MM Med Equity FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.51 9.98 11.63 02.01.2002South Africa
328Indequity Balanced Value FoFSouth AfricaModerate Allocation8.49 7.98 11.68 17.12.2004South Africa
329BJM Multi-Manager Bond B1South AfricaAfrica Fixed Income8.48 7.30 11.56 01.11.2007South Africa
330SIM Mgd Moderate FoF A1South AfricaModerate Allocation8.45 10.44 11.20 18.08.2006South Africa
331PSG Equity ASouth AfricaAfrica Equity8.45 13.65 16.07 31.12.1997South Africa
332ABSA Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income8.45 7.38 11.17 14.05.2002South Africa
333PSG Konsult Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.41 11.38 12.26 02.07.2007South Africa
334Inv Solutions MM Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation8.39 10.72 13.69 22.05.2002South Africa
335Investec Gilt RSouth AfricaAfrica Fixed Income8.33 7.49 11.36 03.09.1990South Africa
336PSG Konsult Creator FoF ASouth AfricaAfrica Equity8.31 10.67 13.97 02.07.2007South Africa
337Alexander Forbes Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation8.30 9.81 11.38 01.02.2005South Africa
338STANLIB MM Equity A1South AfricaAfrica Equity8.29 10.43 13.30 12.10.1998South Africa
339Efficient Active QuantSouth AfricaAfrica Equity8.28 9.67 10.87 22.09.2008South Africa
340Efficient Inflation Plus 4 FoFSouth AfricaModerate Allocation8.28 9.04  30.11.2010South Africa 
341Personal Trust ManagedSouth AfricaAggressive Allocation8.26 10.20 12.27 01.08.2007South Africa
342Old Mutual Dynamic Floor ASouth AfricaCapital Protected8.25 8.65 9.47 01.11.2002South Africa 
343Oasis Balanced Stable FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.21 10.24 10.95 30.04.2004South Africa
344Noble PP Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation8.17 8.36 10.41 01.12.2010South Africa
345VPFP CPI Plus 6 FoF ASouth AfricaAggressive Allocation8.17 11.10 11.21 12.05.2008South Africa
346Oasis General Equity ASouth AfricaAfrica Equity8.17 9.20 13.21 28.09.2001South Africa
347PPS Managed Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation8.17 9.69 10.57 02.07.2012South Africa
348Nedgroup Inv XS Accelerated FoF ASouth AfricaAggressive Allocation8.16 10.99 13.00 01.09.2004South Africa
349Coronation Balanced Defensive ASouth AfricaCautious Allocation8.15 10.30 12.47 02.02.2007South Africa
350NAM Coronation Balanced PlusNamibia & South AfricaModerate Allocation8.13 10.43  04.05.2010Namibia 
351Marriott Prudential FoFSouth AfricaModerate Allocation8.12 10.81 12.08 01.10.2001South Africa
352JM Busha Real ReturnSouth AfricaFlexible Allocation8.12 8.21 10.10 02.10.2006South Africa
353Nedgroup Inv XS Core Guarded BSouth AfricaCautious Allocation8.06 8.96  29.01.2010South Africa 
354Inv Solutions Pure Fixed Interest ASouth AfricaAfrica Fixed Income8.02 7.15 11.36 17.09.2001South Africa
355MET Wealth Accumulator FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.99 9.74 11.01 20.06.2005South Africa
356Investec Managed NamibiaNamibia & South AfricaModerate Allocation7.87 9.96 11.49 02.05.1997Namibia
357Coronation Absolute ASouth AfricaFlexible Allocation7.81 9.60 12.46 02.12.2002South Africa
358Nedgroup Inv Stable ASouth AfricaCautious Allocation7.80 9.55 12.70 01.11.2007South Africa
359X Funds MET Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation7.77 8.80 10.59 25.06.2009South Africa
360Financial Alliance Infl+3% FoFSouth AfricaCautious Allocation7.71 8.64 10.23 21.06.2007South Africa
361Sanlam Multi Mgd Moderate Aggr FoF A1South AfricaModerate Allocation7.69 9.13  02.08.2010South Africa 
362Dotport Stable Prudential FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.69 8.10 10.86 19.05.2005South Africa
363MET Equity Value ASouth AfricaAfrica Equity7.68 10.91 12.75 01.02.2007South Africa
364Oasis Balanced ASouth AfricaModerate Allocation7.66 9.53 10.64 12.03.2001South Africa
365SYmmETRY Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.64 9.89 12.63 05.06.2001South Africa
366VPFP CPI Plus 4 FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.62 10.02 10.53 12.05.2008South Africa
367FG Saturn Flexible FoF A1South AfricaModerate Allocation7.60 10.10 12.48 15.08.2005South Africa
368Nedgroup Inv Rainmaker ASouth AfricaAfrica Equity7.59 9.60 14.19 01.10.1998South Africa
369APS Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation7.56 6.77 8.88 01.11.2006South Africa
370Old Mutual Real Income ASouth AfricaCautious Allocation7.54 7.63 11.77 01.04.2006South Africa
371Harvard House Flexible IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income7.54 7.76 11.20 02.10.2006South Africa
372ADB Flexible Prudential FoFSouth AfricaFlexible Allocation7.54 8.39 10.96 04.11.2008South Africa
373Old Mutual Stable Growth ASouth AfricaCautious Allocation7.53 7.78 9.85 02.07.2007South Africa
374Discovery Cautious BalancedSouth AfricaCautious Allocation7.51 7.35  07.03.2011South Africa 
375Marriott Property Equity RSouth AfricaReal Estate Sector Equity7.50 8.08 10.86 02.09.1996South Africa
376Momentum Best Blend Stable FoF B1South AfricaCautious Allocation7.50   01.11.2007South Africa 
377NFB Equity A2South AfricaAfrica Equity7.48 9.34 8.44 15.09.2008South Africa
378Skyblue Cumulus Moderate FoFSouth AfricaFlexible Allocation7.47 9.23 9.74 02.10.2007South Africa
379NFB Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.46 9.32 11.30 02.05.2007South Africa
380BPI GIF – Africa CLCAfricaAfrica Equity7.43 3.65  30.06.2011Luxembourg 
381PSG Balanced ASouth AfricaAggressive Allocation7.43 10.42 14.29 01.06.1999South Africa
382MET Prudential FoF 3B1South AfricaFlexible Allocation7.42 9.37  06.09.2011South Africa 
383Emirates MENA Top Comps A USD DailyMiddle East & AfricaAfrica Equity7.42 15.74 8.04 29.02.2008Jersey
384Coronation Capital PlusSouth AfricaCautious Allocation7.41 9.64 11.84 02.07.2001South Africa
385Lion of Africa General EquitySouth AfricaAfrica Equity7.40 7.99 9.91 02.11.2007South Africa
386Sanlam Multi Mgd Equity B10South AfricaAfrica Equity7.39 8.50  03.01.2011South Africa 
387Brackenham ManagedSouth AfricaModerate Allocation7.38 9.74  01.10.2009South Africa 
388Kruger Prudential FoF ASouth AfricaCautious Allocation7.37 9.14 11.48 18.07.2005South Africa
389Analytics Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation7.34 6.27 8.65 02.09.2002South Africa
390STANLIB Balanced Cautious ASouth AfricaCautious Allocation7.34 7.18 11.58 02.01.2009South Africa
391Interneuron Capital FreestyleSouth AfricaFlexible Allocation7.32 6.62 7.56 12.03.1990South Africa
392GFA Stable FoFSouth AfricaCautious Allocation7.31 8.25 10.42 01.07.2008South Africa
393Noble PP Strategic Income FoF ASouth AfricaCautious Allocation7.31 7.42 9.49 01.12.2010South Africa
394VPFP CPI Plus 2 FoF ASouth AfricaCautious Allocation7.29 9.36 10.69 12.05.2008South Africa
395Personal Trust Conservative MgdSouth AfricaCautious Allocation7.27 9.15 11.36 01.08.2008South Africa
396Nedgroup Inv Quants Core Eq ASouth AfricaAfrica Equity7.26 8.87 13.64 19.11.1999South Africa
397Maitland Inflation Plus 4 FoFSouth AfricaFlexible Allocation7.26   05.10.2011South Africa 
398Destiny Multi Asset PSG FoFSouth AfricaFlexible Allocation7.25 11.46 7.85 01.07.2001South Africa
399Efficient Prudential FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.24   01.11.2006South Africa 
400Select Manager Flexible Growth FoFSouth AfricaFlexible Allocation7.22 8.53 11.91 01.09.2004South Africa
401STANLIB Small Cap ASouth AfricaAfrica Equity7.21 10.99 3.72 12.10.1998South Africa
402Sanlam Multi Mgd Inflation Lnkd Bond B1South AfricaAfrica Fixed Income7.19 7.49  01.09.2011South Africa 
403ABSA Absolute ASouth AfricaCautious Allocation7.19 8.20 11.25 21.11.2006South Africa
404NFP Balanced FoF ASouth AfricaModerate Allocation7.16 9.52 11.80 01.11.2006South Africa
405Bastion Absolute Return FoFSouth AfricaCautious Allocation7.14 8.53 9.68 02.10.2007South Africa
406Sanlam Multi Mgd Moderate FoF A1South AfricaModerate Allocation7.09 8.29  02.08.2010South Africa 
407Nedgroup Inv Growth RSouth AfricaAfrica Equity7.07 7.29 14.26 13.04.1987South Africa
408Aylett Equity A3South AfricaAfrica Equity7.07 10.57 15.09 03.07.2006South Africa
409SMM Institutional All Bond 1 B2South AfricaAfrica Fixed Income7.07 5.71 11.59 01.04.2003South Africa
410PPS Balanced FoF ASouth AfricaAggressive Allocation7.07 7.28  02.07.2012South Africa 
411Allan Gray Equity ASouth AfricaAfrica Equity7.06 10.21 14.59 01.10.1998South Africa
412CAM Universum InstitutionalSouth AfricaAfrica Fixed Income7.04 6.24 9.21 10.08.2001South Africa
413Lynx Balanced FoF C1South AfricaModerate Allocation7.00 8.08 8.27 03.05.2005South Africa
414STANLIB Conservative FoF ASouth AfricaCautious Allocation6.99 6.59 10.52 25.07.2005South Africa
415Select Manager Prudential Active FoFSouth AfricaModerate Allocation6.99 7.82 11.07 01.05.2004South Africa
416Destiny Prudential PSG FoFSouth AfricaModerate Allocation6.98   01.10.2001South Africa 
417SIM Small Cap RSouth AfricaAfrica Equity6.98 8.17 12.77 02.06.1997South Africa
418Grindrod RAFI® Enhanced SA Strategy ASouth AfricaAfrica Equity6.98 7.41 11.81 01.03.2012South Africa
419Allan Gray Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income6.89 6.18 11.46 01.10.2004South Africa
420Alexander Forbes Moderate FoFSouth AfricaCautious Allocation6.87 7.69 10.13 01.02.2005South Africa
421STANLIB MM Inflation Plus 5 FoF B1South AfricaAggressive Allocation6.85 7.68 9.94 13.06.2003South Africa
422Nedgroup Inv Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income6.83 6.11 11.33 02.08.1999South Africa
423Kokusai Single Country Ser ZAR Bd Op D1MSouth AfricaEmerging Markets Fixed Income6.79 5.87  08.04.2011Japan 
424Oasis Crescent Equity ASouth AfricaIslamic Equity6.78 8.39 11.10 28.12.1999South Africa 
425Amity Conserver FoFSouth AfricaCautious Allocation6.78 8.13 9.62 06.02.2008South Africa
426MET ManagedSouth AfricaModerate Allocation6.77 7.77 8.32 01.03.1998South Africa
427Select Manager Defensive Equity FoFSouth AfricaAfrica Equity6.76 8.97 12.34 27.10.2005South Africa
428Carinus Strydom CS Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation6.74 8.17 10.46 03.03.2008South Africa
429SMMI Defensive FoF ASouth AfricaCautious Allocation6.73 7.74 10.13 01.07.1998South Africa
430FG Venus Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation6.73 6.66 11.31 02.07.2007South Africa
431NeFG BalancedSouth AfricaModerate Allocation6.70 8.17 9.38 11.11.2005South Africa
432ADB Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation6.64 7.42 10.06 05.11.2008South Africa
433Emirates MENA High Income A AccMiddle East & AfricaAfrica Equity6.62 14.64 8.52 20.01.2009Jersey
434Dynasty Wealth Preserver FoF A1South AfricaCautious Allocation6.61 8.57  01.10.2010South Africa 
435Momentum Inflation Linked Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income6.61 7.32 10.07 21.10.2002South Africa
436STANLIB Prudential Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income6.60 6.43 10.09 24.12.2004South Africa
437STANLIB Medical Investment B1South AfricaFlexible Allocation6.58 6.57 6.96 19.05.2006South Africa
438Momentum Conservative ASouth AfricaCautious Allocation6.56 7.95 9.93 28.06.2005South Africa
439PSG FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation6.43 10.88 18.05 02.11.1998South Africa
440OPN Managed Flexible FoF ASouth AfricaFlexible Allocation6.40 8.24  02.07.2012South Africa 
441Alexander Forbes Conservative FoFSouth AfricaCautious Allocation6.40 7.23 9.33 01.02.2005South Africa
442NAM Coronation Bal DefensiveNamibia & South AfricaCautious Allocation6.35 8.28 11.20 02.05.1997Namibia
443ABSA Prudential FoFSouth AfricaAggressive Allocation6.34 8.56 10.71 16.02.2005South Africa
444STANLIB Inflation Plus 5% ASouth AfricaFlexible Allocation6.31 6.60 7.17 04.01.1999South Africa
445MET Stable FoF 3B1South AfricaCautious Allocation6.29 8.05  06.09.2011South Africa 
446Nedgroup Inv XS Diversified FoF ASouth AfricaModerate Allocation6.29 8.57 11.32 01.09.2004South Africa
447ABSA Balanced RSouth AfricaModerate Allocation6.28 7.32 12.05 01.06.1994South Africa
448Old Mutual Top Companies RSouth AfricaAfrica Equity6.26 7.27 12.35 01.11.1991South Africa
449MI-PLAN IP Inflation Plus 3 A1South AfricaCautious Allocation6.26 5.89 7.94 01.04.2008South Africa
450NFB Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation6.26 7.36 10.58 02.05.2007South Africa
451Premium Pf Sicav Sdafrik Rand AnleihSouth AfricaAfrica Fixed Income6.24 4.98 9.23 09.03.2009Luxembourg
452Momentum Capital Enhancer ASouth AfricaFlexible Allocation6.24 7.04 9.99 28.06.2005South Africa
453Select Manager Cautious Managed FoFSouth AfricaCautious Allocation6.23 6.54 9.12 06.05.2004South Africa
454Old Mutual Nam Dynamic FloorNamibia & South AfricaCapital Protected6.23 6.05 8.43 01.02.2005Namibia 
455RCI Flexible ManagedSouth AfricaFlexible Allocation6.22 5.83 12.06 10.11.2003South Africa
456MET Wealth Preserver FoF ASouth AfricaCautious Allocation6.22 7.54 10.32 04.03.2005South Africa
457X Funds MET Conservative FoFSouth AfricaCautious Allocation6.21 6.92 9.79 12.06.2009South Africa
458ING Emerg Eqs Umbrella-Mid East & AfricaMiddle East & AfricaAfrica Equity6.20 7.98 3.41 11.06.2008Taiwan
459MI-PLAN IP Protected Equity B2South AfricaOther Alternative6.20 3.83 6.00 01.04.2008South Africa 
4604D Moderate FoFSouth AfricaModerate Allocation6.15   23.09.2011South Africa 
461Quantum Capital Plus FoFSouth AfricaCautious Allocation6.13 6.55 8.64 01.03.2007South Africa
462Investec Botswana Managed AAfricaAllocation6.11 8.71 8.43 08.06.2009Botswana 
463Community Growth EquitySouth AfricaAfrica Equity6.11 7.41 9.95 01.06.1992South Africa
464Platinum Balanced Pru FoFSouth AfricaModerate Allocation6.10 8.46 9.66 10.11.2005South Africa
465Inv Solutions Inflation Linked Bond ASouth AfricaAfrica Fixed Income6.09 6.88 10.24 01.07.2009South Africa
466OPN Balanced FoF ASouth AfricaAggressive Allocation6.09 7.81  02.07.2012South Africa 
467Momentum Factor 5 FoF ASouth AfricaModerate Allocation6.05 6.44 11.35 01.10.2004South Africa
468SIM Mgd Cautious FoF A1South AfricaCautious Allocation6.02 7.11 9.12 18.08.2006South Africa
469MET CautiousSouth AfricaCautious Allocation5.99 5.67 8.47 01.08.2003South Africa
470PSG Konsult Preserver FoF ASouth AfricaCautious Allocation5.99 8.16 9.26 02.07.2007South Africa
471Investec GSF Africa High Income F IncAfricaOther Fixed Income5.99 8.45  16.08.2011Luxembourg 
472Quantum Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation5.98 6.91 10.20 01.03.2007South Africa
473Old Mutual Growth RSouth AfricaAfrica Equity5.96 7.32 11.38 01.04.1993South Africa
474PPS Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.95 6.76 9.21 02.07.2012South Africa
475Baroque Moderato FoFSouth AfricaModerate Allocation5.93 6.93 10.69 15.11.2006South Africa
476Afena Managed A1South AfricaModerate Allocation5.93 10.07 17.15 14.04.2009South Africa
477Allan Gray Balanced ASouth AfricaModerate Allocation5.93 8.31 11.99 01.10.1999South Africa
478SMMI Equity FoF ASouth AfricaAfrica Equity5.93 7.94 11.68 01.03.1999South Africa
479Carinus Strydom CS Prudential FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.90 7.00 9.56 03.03.2008South Africa
480Oasis Crescent Balanced High Eq FoF DSouth AfricaAllocation5.87 8.13  06.04.2010South Africa 
481Personal Trust High Yield GrowthSouth AfricaAfrica Equity5.81 9.01 14.83 01.09.2006South Africa
482SIM Low Equity A1South AfricaCautious Allocation5.77 7.56  01.07.2010South Africa 
483SIM Inflation PlusSouth AfricaFlexible Allocation5.75 7.53 10.10 01.04.1999South Africa
484Nedgroup Inv XS Enhanced Divers FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.74 8.25 11.00 01.09.2004South Africa
485Skyblue Kimberlite Cautious FoFSouth AfricaCautious Allocation5.69 7.25 9.44 02.10.2007South Africa
486BoE Conservative FoFSouth AfricaCautious Allocation5.68 5.62 9.40 01.05.2004South Africa
487PSG StableSouth AfricaCautious Allocation5.66 6.74  13.09.2011South Africa 
488Kagiso Equity AlphaSouth AfricaAfrica Equity5.64 6.96 14.80 01.10.2010South Africa
489Novare IP Wealth Accumulator FoF A1South AfricaModerate Allocation5.64 6.90  08.04.2011South Africa 
490STANLIB MM Inflation Plus 3 FoF B1South AfricaModerate Allocation5.63 5.96 9.17 13.06.2003South Africa
491ABSA Inflation Beater ASouth AfricaCautious Allocation5.62 5.85 9.24 01.10.2002South Africa
492Dotport Cautious FoFSouth AfricaCautious Allocation5.59 5.39 9.01 04.02.2009South Africa
493ABSA Managed CPI + 6% FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.58 7.10 10.22 08.02.2007South Africa
494Discovery Target Retire 2010South AfricaTarget Date 2000-20205.58 6.72 9.53 08.11.2007South Africa 
495Dibanisa Absolute Return BSouth AfricaFlexible Allocation5.58 3.78 6.39 05.07.2005South Africa
496Insight Capital Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation5.57 4.44 8.25 19.05.2009South Africa
497ABSA Managed CPI + 5% FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.50 6.79 10.09 08.02.2007South Africa
498SYmmETRY Equity FoF ASouth AfricaAfrica Equity5.49 6.99 11.38 05.06.2001South Africa
499STANLIB MM Low Equity FoF ASouth AfricaCautious Allocation5.49 5.92 9.27 02.01.2002South Africa
500Oasis Crescent Bal Progressive FoF ASouth AfricaAllocation5.48 7.25 10.21 02.03.2005South Africa 
501Coronation Strategic IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income5.46 6.13 10.98 02.07.2001South Africa
502CapitalA South Africa Equity fundSouth AfricaEmerging Markets Equity5.43 3.44  29.07.2010Japan 
503OPN Moderate FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.42 6.75  02.07.2012South Africa 
504Element Real Income ASouth AfricaCautious Allocation5.39 8.20 8.96 28.11.2005South Africa
505Discovery Target Retire 2015South AfricaTarget Date 2000-20205.39 6.46 9.71 08.11.2007South Africa 
506Discovery Moderate BalancedSouth AfricaModerate Allocation5.38 4.38 7.03 06.11.2007South Africa
507Sasfin MET FlexibleSouth AfricaFlexible Allocation5.33 2.82 6.29 09.06.2006South Africa
508STANLIB Flexible Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income5.32 5.25 10.66 29.04.2004South Africa
509SIM Mgd Conservative FoF A1South AfricaCautious Allocation5.31 6.00 8.52 26.10.2006South Africa
510SIM Namibia Low Equity ANamibia & South AfricaCautious Allocation5.24 6.06  01.06.2011Namibia 
511Sanlam Namibia Infl Linked ANamibia & South AfricaFlexible Allocation5.22 6.39 10.55 01.02.2004Namibia
512Simplisiti Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation5.21 5.58  01.09.2011South Africa 
513Prudential Enhanced Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income5.20 5.53 10.71 01.07.2009South Africa
514Kagiso BalancedSouth AfricaModerate Allocation5.20 7.65  04.05.2011South Africa 
515STANLIB Inflation Plus 3% ASouth AfricaFlexible Allocation5.16 5.76 7.73 05.10.2006South Africa
516Verso MM Balanced Growth FoF ASouth AfricaModerate Allocation5.15 6.59 9.52 01.10.2004South Africa
517Cannon Equity RSouth AfricaAfrica Equity5.14 5.88 8.89 01.07.2005South Africa
518STANLIB Shari’ah Equity ASouth AfricaIslamic Equity5.12 6.56 7.02 02.07.2007South Africa 
519STANLIB Balanced Trustees FoF ASouth AfricaCautious Allocation5.10 5.08 8.87 29.04.2004South Africa
520Quantum Conservative FoFSouth AfricaCautious Allocation5.06 5.79 9.11 01.03.2007South Africa
521Sygnia Alpha PlusSouth AfricaOther Alternative5.05 5.20 8.75 01.04.2008South Africa 
522BJM Multi-Manager Income B1South AfricaAfrica Fixed Income5.04 4.91 9.40 01.11.2007South Africa
523Longitude Flexible A1South AfricaFlexible Allocation5.04 7.04 14.68 25.06.2009South Africa
524Xhilarator Multi-SA Bal FoFSouth AfricaModerate Allocation5.02 5.23 5.01 16.02.2005South Africa
525Xhilarator Multi-SA Flex FoFSouth AfricaFlexible Allocation4.97 5.12 2.31 16.02.2005South Africa
526STANLIB MM Inflation Plus 1 FoF B1South AfricaCautious Allocation4.96 5.08 8.36 13.06.2003South Africa
527NFP Stable FoF ASouth AfricaModerate Allocation4.94 6.64 9.37 01.11.2006South Africa
528Cadiz Absolute Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income4.88 4.75 9.54 02.03.2006South Africa
529SYmmETRY Defensive FoF ASouth AfricaCautious Allocation4.88 5.84 9.83 05.06.2001South Africa
530Efficient Inflation Plus 2 FoFSouth AfricaCautious Allocation4.80 4.97  06.05.2010South Africa 
531MitonOptimal IP Flexible FoF A1South AfricaFlexible Allocation4.79 6.05 8.51 03.05.2010South Africa
532AB&A Balanced Moderate FoF BSouth AfricaModerate Allocation4.79 5.31 8.92 08.10.2008South Africa
533NeFG Income Provider FoFSouth AfricaCautious Allocation4.77 6.06 9.12 22.07.2005South Africa
534Afena Equity A1South AfricaAfrica Equity4.77 5.54 10.15 22.05.2008South Africa
535Pictet MENA-HP EURMiddle East & AfricaAfrica Equity4.75 1.64  26.07.2009Luxembourg 
536Personal Trust Prudent FoF ASouth AfricaModerate Allocation4.75 5.97 11.27 01.09.2006South Africa
537Stewart Abs Return Blend FoF ASouth AfricaCautious Allocation4.74 5.14 9.20 01.11.2007South Africa
538Discovery Target Retire 2020South AfricaTarget Date 2000-20204.69 5.60 9.43 08.11.2007South Africa 
539Integre Large Cap A1South AfricaAfrica Equity4.68 3.13  18.07.2011South Africa 
540Lion of Africa Real Rtn CPI+5South AfricaFlexible Allocation4.67 4.55 8.35 18.01.2007South Africa
5414D Cautious FoFSouth AfricaCautious Allocation4.65   23.09.2011South Africa 
542Noble PP Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation4.64 2.03 7.48 01.12.2010South Africa
543ABSA Managed CPI + 4% FoF ASouth AfricaCautious Allocation4.64 5.56 9.35 08.02.2007South Africa
544Lynx Cautious FoF C1South AfricaCautious Allocation4.63 4.62 6.00 03.05.2005South Africa
545Coronation SA Capital Plus ASouth AfricaCautious Allocation4.59 5.12 11.25 01.04.2004South Africa
546CAM Optima InstitutionalSouth AfricaFlexible Allocation4.58 5.91 11.38 10.08.2001South Africa
547Old Mutual Albaraka BalancedSouth AfricaAllocation4.57 3.57  12.11.2010South Africa 
548SMMI Long-Term Growth Solution 7 FoF ASouth AfricaModerate Allocation4.56 4.54 9.43 01.11.2006South Africa
549Discovery Target Retire 2030South AfricaTarget Date 2000-20204.55 5.36 9.76 08.11.2007South Africa 
550NFP Enhanced Stable FoF ASouth AfricaModerate Allocation4.54 6.46 9.25 01.11.2006South Africa
551Verso MM Secure Growth FoF ASouth AfricaFlexible Allocation4.51 5.95 8.06 17.06.2004South Africa
552Investec Diversified Income ZSouth AfricaAfrica Fixed Income4.46 5.85 11.12 01.09.2008South Africa
553MitonOptimal IP Prudential FoF A1South AfricaModerate Allocation4.43 4.61 7.98 03.05.2010South Africa
554Discovery Target Retire 2025South AfricaTarget Date 2000-20204.41 5.27 9.56 08.11.2007South Africa 
555Element Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation4.40 8.11 7.90 28.11.2005South Africa
556Momentum Value ASouth AfricaAfrica Equity4.36 5.35 13.76 01.07.1998South Africa
557Inv Solutions MM Equity ASouth AfricaAfrica Equity4.34 5.63 12.08 17.09.2001South Africa
558Momentum Diversified Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income4.32 3.87 8.80 02.02.2004South Africa
559Huysamer Equity A1South AfricaAfrica Equity4.30 5.40 11.02 03.07.2006South Africa
560Discovery Target Retire 2035South AfricaTarget Date 2000-20204.29 5.31 10.17 08.11.2007South Africa 
561AB&A Balanced Conservative FoF BSouth AfricaCautious Allocation4.29 4.50 8.37 08.10.2008South Africa
562Element Balanced ASouth AfricaModerate Allocation4.24 6.81  12.11.2009South Africa 
563OPN Conservative FoF ASouth AfricaCautious Allocation4.19 4.99  02.07.2012South Africa 
564Platinum Income Provider FoFSouth AfricaCautious Allocation4.13 5.37 8.15 17.11.2005South Africa
565STANLIB MM Real Return ASouth AfricaFlexible Allocation4.12 3.93 8.64 31.03.2005South Africa
566IP EquitySouth AfricaAfrica Equity4.11 7.39  23.12.2009South Africa 
567Select Manager Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation4.10 5.78 9.51 02.01.2009South Africa
568FG Jupiter Income FoF A1South AfricaAfrica Fixed Income4.10 3.82 8.51 15.08.2005South Africa
569Momentum Income Plus ASouth AfricaAfrica Fixed Income4.09 3.91 9.54 28.06.2005South Africa
570ABSA Managed CPI + 3% FoF ASouth AfricaCautious Allocation4.08 4.45 8.60 08.02.2007South Africa
571Atlantic Real IncomeSouth AfricaCautious Allocation4.08 4.02 8.48 05.01.2009South Africa
572Prescient Optimised Growth FoF A1South AfricaAggressive Allocation4.06 3.28  07.07.2011South Africa 
573Discovery Target Retire 2040South AfricaTarget Date 2000-20204.06 5.20 10.03 08.11.2007South Africa 
574Aeon Diversified Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income4.06 4.18  01.07.2010South Africa 
575Atlantic Enhanced Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income4.04 3.30 8.01 01.11.2007South Africa
576Investec Opportunity Income BSouth AfricaAfrica Fixed Income4.01 3.41 8.99 03.07.2000South Africa
577Flagship IP Prudential VariableSouth AfricaAggressive Allocation3.96 2.00 8.18 09.09.2005South Africa 
578PPS Conservative FoF ASouth AfricaCautious Allocation3.93 4.22 8.01 02.07.2012South Africa
579Old Mutual Enhanced Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.91 3.58 8.51 01.07.2004South Africa
580MitonOptimal IP Diversified Inc FoF A1South AfricaCautious Allocation3.91 3.64 7.13 03.05.2010South Africa
581Kagiso Islamic BalancedSouth AfricaAllocation3.87 2.62  04.05.2011South Africa 
582Orange Absolute ReturnSouth AfricaFlexible Allocation3.81 4.87 7.81 01.07.2008South Africa
583Inv Solutions Enhanced Income BSouth AfricaAfrica Fixed Income3.79 3.01 9.21 14.09.2009South Africa 
584Novare IP Capital Preserver FoF A1South AfricaCautious Allocation3.78 4.24  08.04.2011South Africa 
585Oasis Crescent Balanced Stable FoF DSouth AfricaAllocation3.77 5.29  06.04.2010South Africa 
586Huysamer Opportunity A1South AfricaAggressive Allocation3.76 4.26 9.11 14.03.2007South Africa
587Personal Trust Active FoFSouth AfricaFlexible Allocation3.76 5.11 11.47 01.09.2006South Africa
588SMM Institutional Positive Return 3 B3South AfricaFlexible Allocation3.75 3.91 12.43 01.07.2004South Africa
589SYmmETRY Fixed Interest FoF ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.74 3.67 9.38 05.06.2001South Africa
590MET Real Income ASouth AfricaCautious Allocation3.72 3.69 9.72 01.02.2007South Africa
591STANLIB MM Absolute Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.71 3.24  31.12.2001South Africa 
592Nedgroup Inv XS Guarded FoF ASouth AfricaCautious Allocation3.70 5.31 8.63 01.09.2004South Africa
593Prescient Balanced QuantPlus A1South AfricaModerate Allocation3.67 2.85 7.92 01.07.2003South Africa
594ABSA Growth FoFSouth AfricaAfrica Equity3.66 4.06 8.87 01.07.1998South Africa
595NAM Coronation Strategic IncNamibia & South AfricaAfrica Fixed Income3.60 3.38 8.43 01.09.2002Namibia
596SIM Enhanced Yield A1South AfricaAfrica Fixed Income3.58 2.97  03.05.2011South Africa 
5974i Income PlusSouth AfricaAfrica Fixed Income3.58 3.30  03.01.2006South Africa 
598Inv Solutions Namibia Real Rtn Focus BNamibia & South AfricaFlexible Allocation3.57 3.56  18.11.2010Namibia 
599Quantum Core IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income3.57 2.95 7.21 03.02.2009South Africa
600WIOF Middle East Performance Fund AMiddle East & AfricaAfrica Equity3.52 9.76  03.11.2008Luxembourg
60127Four Shari’ah Balanced FoF A1South AfricaAllocation3.51 2.96  09.05.2011South Africa 
602Old Mutual Nam Enhanced IncomeNamibia & South AfricaCautious Allocation3.49 2.92 7.98 01.02.2005Namibia
603Old Mutual Income RSouth AfricaAfrica Fixed Income3.49 3.09 8.60 22.04.1989South Africa
604Inv Solutions RR Focus ASouth AfricaFlexible Allocation3.48 2.83 8.12 01.10.2004South Africa
605Grindrod Flexible IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income3.45 2.81 8.27 01.03.2012South Africa
606Sanlam Multi Mgd Conservative FoF A1South AfricaCautious Allocation3.43 2.75  02.08.2010South Africa 
607Investec Cautious Managed ASouth AfricaCautious Allocation3.40 5.01 8.62 01.04.2006South Africa
608AIMS Real Income FoFSouth AfricaCautious Allocation3.40 3.36 8.08 01.12.2002South Africa
609Marriott Core Income ASouth AfricaCautious Allocation3.38 2.76 7.31 05.02.2001South Africa
610GCI Flexible FoFSouth AfricaFlexible Allocation3.34 4.46 4.37 23.08.2005South Africa
611PSG Konsult Income FoF ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.33 3.12 8.12 02.07.2007South Africa
612ABSA Allrounder FoFSouth AfricaFlexible Allocation3.19 5.62 10.19 01.02.1999South Africa
613PSG Alphen Income FoF ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.17 2.61 6.64 19.10.1998South Africa
614Aeon Absolute Return ASouth AfricaMultialternative3.15 2.36  29.01.2010South Africa 
615BankMuscat Oryx Equity OMRMiddle EastOther Equity3.14 12.73 4.16 01.07.1994Oman 
616Nedgroup Inv Flexible Inc ASouth AfricaAfrica Fixed Income3.14 3.34 8.43 01.07.1999South Africa
617Old Mutual Nam IncomeNamibia & South AfricaAfrica Fixed Income3.09 2.57 8.08 13.07.1994Namibia
618Marriott High Income FoFSouth AfricaAfrica Fixed Income3.02 2.13 6.79 01.10.2001South Africa
619Nedgroup Inv XS Enhanced Guarded FoF ASouth AfricaCautious Allocation3.02 4.89 8.44 01.09.2004South Africa
620Contego B3 Protected BalancedSouth AfricaModerate Allocation3.00 4.51 6.63 01.02.2006South Africa
621Sarasin GCC Equity Opportunities (USD) AMiddle EastAfrica Equity2.92 7.97  28.01.2009Luxembourg 
622Momentum Maximum Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.89 2.47 8.26 01.02.1995South Africa
623Kagiso Islamic EquitySouth AfricaIslamic Equity2.89 2.20 12.56 01.10.2010South Africa 
624Old Mutual High Yield Opp ASouth AfricaAfrica Equity2.86 5.70 13.01 04.11.1998South Africa
625Sanlam Multi Mgd Cautious FoF A1South AfricaCautious Allocation2.83 2.11  02.08.2010South Africa 
626Personal Trust IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income2.80 2.02 8.24 01.09.2006South Africa
627SMMI Absolute Solution 5 FoF ASouth AfricaModerate Allocation2.79 2.54 7.94 01.11.2006South Africa
628FNB Namibia IncomeNamibia & South AfricaAfrica Fixed Income2.75 2.13 8.04 22.10.2002Namibia
629PSG Optimal IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income2.75 2.19 6.75 10.04.2006South Africa
630GCI Balanced FoFSouth AfricaModerate Allocation2.73 3.69 4.31 12.09.2005South Africa
631Contego B2 Protected IncomeSouth AfricaCautious Allocation2.72 2.96 8.15 01.02.2006South Africa
632Central Fundisa B8South AfricaAfrica Fixed Income2.68 2.36 8.52 12.11.2007South Africa
633Nedgroup Inv Fundisa ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.67 2.33 8.36 13.11.2007South Africa
634SIM Active Income A1South AfricaAfrica Fixed Income2.59 2.18 8.19 03.11.2006South Africa
635Inv Solutions Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.59 1.53 7.89 01.07.2004South Africa
636Investec High Income RSouth AfricaAfrica Fixed Income2.59 2.03 7.86 09.02.1994South Africa
637Verso MM Income Planner FoF ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.59 2.01 6.77 01.10.2004South Africa
638Pioneer Fds (A) BRIC Afr Gar 5/15 TAfricaGuaranteed2.58 1.99 2.73 13.05.2008Austria 
639Kagiso ProtectorSouth AfricaFlexible Allocation2.57 0.81 6.03 01.10.2010South Africa
640Discovery Diversified IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income2.53 1.81 7.69 06.11.2007South Africa
641Verso MM Equity FoF ASouth AfricaAfrica Equity2.52   25.11.2004South Africa 
642STANLIB Dynamic Return ASouth AfricaCapital Protected2.51 4.04 9.83 19.12.2005South Africa 
643Momentum Factor 3 FoF ASouth AfricaCautious Allocation2.48 2.29 9.16 01.07.2004South Africa
644STANLIB Income RSouth AfricaAfrica Fixed Income2.46 1.99 8.51 04.05.1987South Africa
645ABSA Inst Fiduciary Flexible IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income2.46 1.34 6.96 18.10.2001South Africa
646Verso LT SA Equity ASouth AfricaAfrica Equity2.43 3.36 10.91 01.10.2008South Africa
647PPS Flexible Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.39 1.52 7.74 02.07.2012South Africa
648SIM Absolute Return Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.37 1.94 8.19 01.04.2004South Africa
649Sanlam Namibia Active ANamibia & South AfricaCautious Allocation2.36 1.82 7.80 01.06.2007Namibia
650Momentum Opportunity Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.34 1.88 8.57 01.11.2011South Africa
651SMMI Protection Solution 3 FoF ASouth AfricaCautious Allocation2.33 1.71 6.79 01.11.2006South Africa
652Old Mutual Capital Builder ASouth AfricaCautious Allocation2.26 1.14 4.82 29.02.2008South Africa
653Element Earth Equity ASouth AfricaAfrica Equity2.24 3.44 8.00 28.11.2005South Africa
654Contego B1 Income PlusSouth AfricaAfrica Fixed Income2.18   28.12.2011South Africa 
655Marriott IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income2.18 1.63 6.91 15.10.1993South Africa
656Element Islamic Balanced ASouth AfricaAllocation2.17 0.65  28.04.2010South Africa 
657ABSA Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation2.17 2.48 7.27 18.10.2001South Africa
658Allan Gray Stable ASouth AfricaCautious Allocation2.17 3.58 8.07 01.07.2000South Africa
659Investec Absolute Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income2.14 1.50 7.25 01.07.2003South Africa
660Ankh Stable ASouth AfricaCautious Allocation2.12 0.47  03.01.2006South Africa 
661Coronation Optimal Income ASouth AfricaOther Alternative2.11 2.86  29.01.2010South Africa 
662Discovery Target Retire 2045South AfricaTarget Date 2000-20202.07 2.68  01.12.2010South Africa 
663Avocado Defensive FoF ASouth AfricaModerate Allocation1.98 1.96 5.26 14.04.2005South Africa
664Simplisiti Managed Protector FoFSouth AfricaFlexible Allocation1.96 1.21  01.09.2011South Africa 
665Simplisiti Income Plus FoFSouth AfricaAfrica Fixed Income1.90 0.58  01.09.2011South Africa 
666Prime Income Plus BSouth AfricaAfrica Money Market1.86 1.34  06.04.2010South Africa 
667Ankh PrudentialSouth AfricaAggressive Allocation1.84 0.16 4.45 11.03.2009South Africa
668Anglorand GrowthNamibia & South AfricaAfrica Equity1.71 4.34 3.12 12.10.1995Namibia
669Standard Bank Fundisa ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.71 0.99 7.10 12.11.2007South Africa
670Momentum Enhanced Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.66 1.05 7.27 14.10.2004South Africa
671Coronation JIBAR PlusSouth AfricaAfrica Fixed Income1.58 1.06 7.37 01.04.2000South Africa
672MitonOptimal IP Interest PlusSouth AfricaAfrica Fixed Income1.56   24.10.2001South Africa 
673Investec High Income NamibiaNamibia & South AfricaAfrica Fixed Income1.56 0.79 7.03 11.05.2000Namibia
674Atlantic Stable IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income1.54 0.90 6.66 05.01.2009South Africa
675ABSA Fundisa ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.53 0.66 6.46 12.09.2008South Africa
676Nedgroup Inv Core Income ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.52 0.87 7.11 01.07.2005South Africa
677STANLIB Extra Income RSouth AfricaAfrica Fixed Income1.45 0.53 6.47 02.11.1978South Africa
678Nedgroup Inv Managed RSouth AfricaModerate Allocation1.44 4.58 10.32 17.11.1997South Africa
679Flagship IP Equity A1South AfricaAfrica Equity1.39 3.48 9.83 01.12.2011South Africa
680SYmmETRY Cautious FoF ASouth AfricaCautious Allocation1.35 0.58  02.09.2010South Africa 
681Prudential High Interest ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.31 0.49  09.12.2010South Africa 
682Inv Solutions Superior Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.31 0.61 6.91 17.09.2001South Africa
683Kagiso StableSouth AfricaCautious Allocation1.31 3.23  04.05.2011South Africa 
684Cadiz Equity LadderSouth AfricaOther Alternative1.30 -0.58 5.18 02.07.2007South Africa 
685Old Mutual Interest Plus ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.30   03.10.2011South Africa 
686STANLIB Enhanced Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.29 0.45 6.70 11.10.2006South Africa
687PSG IncomeSouth AfricaAfrica Money Market1.21 0.77  01.09.2011South Africa 
688MET Enhanced IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income1.14 0.43 6.57 17.11.1997South Africa
689Investec Absolute Balanced ASouth AfricaModerate Allocation1.14 0.76 6.02 01.07.2003South Africa
690PPS Enhanced Yield ASouth AfricaAfrica Fixed Income1.12 0.37 6.35 02.07.2012South Africa
691SIM Namibia Floating Rate ANamibia & South AfricaAfrica Fixed Income1.10 0.28  01.10.2010Namibia 
692Prescient Yield QuantPlus A1South AfricaAfrica Fixed Income1.08 0.17 6.49 01.07.2003South Africa
693BoE IncomeSouth AfricaAfrica Fixed Income1.02 0.10 6.19 01.05.2004South Africa
694PSG Preferred DividendSouth AfricaCautious Allocation0.99 4.58 10.34 01.11.2006South Africa
695FNB Namibia Money MarketNamibia & South AfricaAfrica Money Market0.99 0.38 6.15 04.02.2003Namibia
696Inv Solutions Namibia Superior Cash BNamibia & South AfricaAfrica Fixed Income0.97 -0.38  18.11.2010Namibia 
697Investec STeFI Plus ASouth AfricaAfrica Fixed Income0.96 0.03 6.36 03.07.2000South Africa
698DWS South Africa Rand Shrt Dur BdSouth AfricaAfrica Fixed Income0.93 -0.75 5.29 30.01.2009Luxembourg
699RE:CM Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.91 0.29  04.10.2010South Africa 
700Prudential Money Market BSouth AfricaAfrica Money Market0.89 0.29 6.51 10.01.2002South Africa
701Cadiz Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.88 0.23 6.52 27.02.2006South Africa
702Investec Corporate Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.88 0.28 6.50 05.07.2007South Africa
703Old Mutual Inst Money Mkt B1South AfricaAfrica Money Market0.87 0.21 6.48 01.11.2002South Africa
704Prescient Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.87 0.26  29.09.2009South Africa 
705Gryphon Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.86 0.24 6.52 01.10.1999South Africa
706Coronation Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.85 0.20 6.31 01.10.1999South Africa
707Standard Bank Inst Money Market B1South AfricaAfrica Money Market0.85 0.23 6.46 17.10.2000South Africa
708Old Mutual Nam MoneyNamibia & South AfricaAfrica Money Market0.83 -0.10 5.98 19.03.2001Namibia
709Prime Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.83 0.15 6.38 26.05.2009South Africa
710Sanlam Namibia Money Market ANamibia & South AfricaAfrica Money Market0.82 0.17 6.27 01.04.2003Namibia
711Select Manager Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.81 0.08 5.94 05.05.2008South Africa
712PSG Konsult Enhanced Interest ASouth AfricaAfrica Fixed Income0.81   03.10.2011South Africa 
713ABSA Income Enhancer RSouth AfricaAfrica Fixed Income0.79 -0.29 6.14 01.04.1993South Africa
714BJM Money Market B1South AfricaAfrica Money Market0.78 0.12 6.21 01.11.2007South Africa
715Allan Gray Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.76 0.10 6.39 02.07.2001South Africa
716Standard Bank Corporate Money Market B1South AfricaAfrica Money Market0.76 0.09 6.33 03.03.2003South Africa
717CAM Fortis InstitutionalSouth AfricaAfrica Fixed Income0.74 -0.26 5.87 10.08.2001South Africa
718SIM Money Market RSouth AfricaAfrica Money Market0.72 -0.01 6.08 01.05.1997South Africa
719Personal Trust SA EquitySouth AfricaAfrica Equity0.71 2.43 11.87 14.07.2009South Africa
720Marriott Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.71 0.02 6.13 01.07.2002South Africa
721Sanlam Namibia Enhanced Cash ANamibia & South AfricaAfrica Money Market0.70 -0.32 5.64 01.04.2001Namibia
722Standard Bank Money Market RSouth AfricaAfrica Money Market0.70 -0.02 6.22 02.05.1997South Africa
723Verso Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.70 -0.02 6.17 01.10.2008South Africa
724Sanlam Dividend Income FoF BSouth AfricaAfrica Fixed Income0.69 -0.33 5.24 02.03.2009South Africa
725Efficient Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.69 -0.17 5.88 01.06.2007South Africa
726Glacier Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.69 -0.03 5.93 02.05.2001South Africa
727Oasis Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.68 -0.04 6.03 28.09.2001South Africa
728Community Growth Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.67 -0.07 6.15 01.08.2002South Africa
729Investec Money Market RSouth AfricaAfrica Money Market0.66 -0.05 6.20 02.05.1997South Africa
730PSG Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.66 -0.06 6.15 19.10.1998South Africa
731Discovery Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.66 -0.06 6.10 05.11.2007South Africa
732Nedgroup Inv Money Market RSouth AfricaAfrica Money Market0.66 -0.09 6.21 31.03.2000South Africa
733Old Mutual Value RSouth AfricaAfrica Equity0.65 1.69 9.11 31.03.1998South Africa
734Momentum Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.65 -0.07 6.20 06.01.1999South Africa
735Old Mutual Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.63 -0.10 6.14 26.08.1998South Africa
736SYmmETRY Money Market ASouth AfricaAfrica Money Market0.63 -0.11 6.17 05.06.2001South Africa
737Standard Bank Namibia CashPlus RNamibia & South AfricaAfrica Money Market0.62 -0.38 5.82 21.05.2001Namibia
738ABSA Money MarketSouth AfricaAfrica Money Market0.62 -0.07 6.12 02.05.1997South Africa
739Prudential Namibian Money Market ANamibia & South AfricaAfrica Money Market0.56 -0.18  12.03.2010Namibia 
740BoE Preference ShareSouth AfricaOther Alternative0.47 5.77 10.80 01.09.2008South Africa 
741RE:CM Flexible Equity BSouth AfricaFlexible Allocation0.27 1.85 9.15 01.09.2006South Africa
742Sanlam Optimised Income B1South AfricaCautious Allocation0.24   03.10.2011South Africa 
743Cannon Flexible ASouth AfricaFlexible Allocation0.08 1.16  02.03.2006South Africa 
744Nedgroup Inv Positive Return ASouth AfricaMultialternative0.08 -1.36 5.46 01.06.2006South Africa 
745Sanlam Alternative Income A1South AfricaAfrica Fixed Income-0.02 -1.11 4.54 25.05.2007South Africa
746Coronation Preference Share ASouth AfricaOther Fixed Income-0.02 4.31 9.11 02.10.2006South Africa 
747Momentum Positive ReturnSouth AfricaMultialternative-0.07 -1.03  01.07.2011South Africa 
748STANLIB Dividend Income ASouth AfricaAfrica Money Market-0.12 -1.41 4.52 01.11.2004South Africa
749Element Islamic Equity ASouth AfricaIslamic Equity-0.13 -1.96 5.65 01.02.2006South Africa 
750Avocado Dynamic FoF ASouth AfricaFlexible Allocation-0.16 -0.62 2.83 14.04.2005South Africa
751Nedgroup Inv Optimal Income ASouth AfricaModerate Allocation-0.17 0.03 6.89 02.04.2001South Africa
752Grindrod Diversified Preference ShareSouth AfricaOther Fixed Income-0.25 4.00 9.53 01.03.2012South Africa 
753Momentum Optimal Yield ASouth AfricaFlexible Allocation-0.59 -1.56 4.15 31.12.2002South Africa
754Contego B5 Protected EquitySouth AfricaAllocation-0.72 -1.66 4.40 16.05.2005South Africa 
755Old Mutual Nam GrowthNamibia & South AfricaAfrica Equity-0.87 2.44 10.91 13.07.1994Namibia
756Discovery EquitySouth AfricaAfrica Equity-1.12 0.57 11.04 06.11.2007South Africa
757Allan Gray Optimal ASouth AfricaFlexible Allocation-1.36 -1.79 4.55 01.10.2002South Africa
758Nedgroup Inv Mining & Res RSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-2.91 -4.84 6.86 03.10.1994South Africa
759BankMuscat Equity OMRMiddle EastOther Equity-3.02 1.53  01.08.1995Oman 
760STANLIB Resources RSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-5.54 -7.14 2.07 04.05.1987South Africa
761Investec Commodity RSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-5.55 -6.94 5.56 01.02.1995South Africa
762SMM Institutional Positive Return 1 B3South AfricaFlexible Allocation-5.55 -6.28 3.84 01.04.2003South Africa
763Nomura South Africa Resources Rel EqSouth AfricaEmerging Markets Equity-5.78 -8.07  17.06.2010Japan 
764Coronation ResourcesSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-5.97 -5.64 7.55 01.10.1999South Africa
765Investec SA Value ZSouth AfricaAfrica Equity-6.38 -5.52  06.10.2010South Africa 
766FCOM Actions Maroc IMoroccoAfrica Equity-6.41 -6.56  28.01.2010France 
767SIM ResourcesSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-6.98 -6.91  01.10.1998South Africa 
768Investec Value RSouth AfricaAfrica Equity-7.07 -6.32 8.41 02.05.1997South Africa
769Momentum ResourcesSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-8.03 -9.54 6.90 10.08.1987South Africa
770Wallberg Blackstar African FundAfricaAfrica Equity-9.16 -9.40 0.57 23.06.2008Luxembourg
771STANLIB Gold & Precious Metals RSouth AfricaPrecious Metals Sector Equity-9.29 -13.20 1.31 04.10.1982South Africa
772Atlas MarocMoroccoAfrica Equity-9.44 -10.60 0.82 28.03.1994France 
773Old Mutual Mining & Res RSouth AfricaNatural Resources Sector Equity-9.66 -10.99 1.52 01.07.1987South Africa
774Old Mutual Gold RSouth AfricaPrecious Metals Sector Equity-13.70 -17.30 2.66 05.02.1990South Africa
 
 Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com
 

Classement des pays Africains ou il faut investir

L’Afrique du Sud reste la destination la plus attractive pour les investissements étrangers en Afrique, selon une étude de Rand Merchant Bank. Du côté francophone, si le Maroc et la Tunisie sont bien placés, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale arrivent en queue de classement.

La banque sud-africaine Rand Merchant Bank (RMB) vient de publier la deuxième édition de « Où investir en Afrique », son rapport annuel sur les économies africaines les plus attractives pour les investisseurs étrangers. L’Afrique du Sud reste de loin le meilleur environnement pour mener des affaires, mais son avance sur l’Égypte et le Nigeria s’amenuise.
En cause notamment, la faiblesse de sa croissance. En outre, cette année, RMB a inclu les pays d’Afrique du Nord dans son classement pour la première fois et souligne plus particulièrement les performances de la Tunisie (5è) et du Maroc (6) : « Malgré le printemps arabe, ces pays continuent de présenter des marchés attractifs ».

L’étude RMB

Le classement réalisé par RMB tente de rendre un avis sur la façon dont le climat des affaires a évolué, la plupart du temps à la hausse, mais aussi parfois à la baisse. Les résultats sont basés sur la taille du marché mesurée en parité de pouvoir d’achat ainsi que sur sa croissance économique.

Un indicateur composite prend en compte la liberté économique, la corruption, l’efficacité et l’attractivité du régime des affaires et quelques secteurs clés sont plus particulièrement analysés comme, par exemple, la banque-finance, les infrastructures, les ressources naturelles et la consommation.

Le Rwanda (14), le Ghana (4) et la Zambie (13) ont particulièrement progressé dans le classement, une évolution sous tendue par de nombreuses réformes et une croissance accélérée. Quant à la Communauté d’Afrique de l’Est, elle rassemble quatre pays qui, pris collectivement, sont à la fois grands et de plus en plus attractifs : le Kenya (9), la Tanzanie (10), l’Ouganda (16) et, à nouveau, le Rwanda.

Afrique francophone à la peine

Les économies d’Afrique francophone occidentale et centrale figurent en queue de classement malgré la stabilisation de la Côte d’Ivoire (19). Quelques pays ont même vu leur classement partir à la baisse, notamment le Bénin (30), la Guinée (26) et le Gabon (29). Dans ces pays, la Banque mondiale et l’ONG Transparency International ont aussi relevé un accroissement de la bureaucratie et de la corruption.

Finalement, le rapport cherche à savoir si l’Afrique reste une destination souhaitable pour les investissements et se demande si la croissance des dernières années n’était pas conjoncturelle, causée par le « supercycle » des matières premières et non par des facteurs structurels. Et la banque de conclure : « L’Afrique va devoir accélérer ses progrès si elle veut concurrencer les autres marchés émergents à croissance rapide ».

Les dix premiers

1. Afrique du Sud
2. Égypte
3. Kenya
4. Ghana
5. Tunisie
6. Maroc
7. Libye
8. Éthiopie
9. Kenya
10. Tanzanie

Thierry Barbaut
www.jeuneafrique.com

 

Les 10 leçons principales du leadership féminin en Afrique par Betty Mould Iddrisu

En dirigeante accomplie, Betty Mould Iddrisu livre les 10 leçons principales du leadership féminin en Afrique et les difficultés que les femmes doivent surmonter pour atteindre le sommet et y rester.

Il y a une dure réalité attachée au leadership des femmes en Afrique.

J’en ai rêvé et je l’ai vécue. Graduellement, les femmes ont passé outre les barrières historiques qui étaient en place jusqu’à une époque récente, barrières qui limitaient leur ascension vers les plus hauts sommets du pouvoir et du leadership dans des secteurs importants de la société.
D’avoir l’audace d’aspirer à atteindre des sommets que peu de femmes ont atteints peut être satisfaisant, mais aussi être révélateur d’expériences mixtes, de perspectives uniques et à l’occasion de déceptions inexplicables.

1° PAS ASSEZ AU SOMMET AU NIVEAU NATIONAL ET REGIONAL

Même avec la meilleure réussite de tous les temps, avec deux femmes présidentes, une femmes Premier ministre et des femmes qui occupent 19,7% des sièges au parlement sur tout le continent, tout le monde sera d’accord pour dire que ce nombre de femmes dans les échelons supérieures de la politique – symptomatique de la représentation féminine dans d’autres secteurs de la société – est affligeant en terme d’équité et des principes démocratiques de participation. Il n’y a pas de doute qu’il y a eu des moments de succès significatifs dont il y a lieu d’être fier.

Le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Mozambique sont parmi les pays qui ont le plus fort pourcentage de femmes au parlement. Toutefois, il reste un long chemin à faire. Plus j’ai grimpé au cours de ma progression dans le leadership et plus dure la réalité est apparue.
Nous devons toujours saluer la valeureuse contribution des échelons moyens et inférieurs, mais nous devons être à la table haute afin de participer, contribuer et partager le pouvoir qui façonne nos destinées nationales et régionales. Peut-être que nous faisons des progrès significatifs, mais je sais avec certitude que le statu quo n’est ni juste ni acceptable.

2° UNE DURE ASCENSION ET LES PLUS GRANDES DIFFICULTES POUR RESTER AU SOMMET

Les femmes africaines souffrent de préjugés systémiques lors de leur cheminement vers le sommet. D’abord on ne nous prend pas au sérieux parce que les hommes sont convaincus que les femmes sont intrinsèquement moins compétentes. Les cas de harcèlement sexuel dans l’éducation et sur le lieu de travail, qui inhibent le progrès des femmes vers le sommet, sont bien documentés. De plus, les devoirs de la maternité peuvent être écrasants s’ils ne sont pas soigneusement gérés.

La plupart des hommes sont convaincus que les femmes doivent prendre la principale responsabilité en ce qui concerne la famille. Il s’en suit que travailler tard le soir, participer à des séminaires le weekend, des voyages d’affaires outre-mer, qui sont autant de contributions pour tout travailleur sur le chemin vers le sommet, s’avèrent souvent très difficiles pour les jeunes épouses et mères qui travaillent. Parvenir au tiers supérieur est rare et lorsque vous y parvenez vous avez à affronter l’hostilité et les doutes quant à vos compétences parce que vous êtes une femme. Une femme au sommet travaille plus durement qu’un homme afin de prouver ses compétences et pourtant elle continue à devoir faire face aux préjugés enracinés et à l’hostilité pour son rôle de patronne et leader dans un environnement de travail largement dominé par les hommes

3° SANS SOUTIEN VOUS NE POUVEZ PAS REUSSIR

La politique, celle des compagnies ou du parti, est cruelle et ne pardonne généralement rien. Ceci n’est nulle part plus évident que pour les femmes en Afrique. Comme il est estimé que le rôle d’une femme consiste à soutenir son mari et sa famille, les coups durs et la politique d’insultes, qui caractérisent généralement le leadership public, ne sont pas acceptables pour la famille d’un politicien et ces femmes sont considérées comme apportant « la honte et l’opprobre » à leur famille.

Les femmes leader et les politiciennes ont besoin du soutien de leurs sœurs, mère, grand’mère, tantes, camarades d’école et ne peuvent progresser sans leur soutien actif et exprimé. Il est généralement considéré que les femmes ne se soutiennent pas les unes les autres et l’expérience de nombreuses femmes confirment cette dure réalité. Cela nécessite beaucoup de force intérieure et une peau de rhinocéros.

4° TROP D’OBSTACLES A SURMONTER EN DEPIT DE PROGRES DANS DIFFERENTS SECTEURS CRUCIAUX

Malgré des progrès remarquables, en dépit des nombreuses percées et d’une prise de conscience croissante et l’acceptation du leadership des femmes en Afrique, il reste bien trop d’obstacles empêchant le leadership des femmes et leur ascension. La société africaine traditionnelle est toujours enfermée dans des myriades de barrières destinées à maintenir les femmes dans un état de subordination dans la société. Des pratiques coutumières, hostiles et cruelles à l’égard des femmes, un accès restrictif aux études qui empêche une petite fille d’aller et de rester à l’école, la pauvreté endémique qui affecte les femmes rurales paysannes sont autant d’obstacles qui contribuent à les maintenir à l’écart du leadership actif sur le continent. La plupart des obstacles légaux empêchant leur progrès ont été surmontés ou abolis sur le continent, en particulier au cours des trente dernières années. Le défi est donc de se défaire des perceptions d’un autre âge du rôle de la femme dans la société et ceci ne peut se produire qu’avec le temps et une attitude positive. Nous allons de l’avant, mais je sais pour sûr qu’il reste de nombreux obstacles à franchir.

5° LES TRADITIONS NE DOIVENT PAS NOUS RETENIR. ELLES PEUVENT SERVIR DE CATALYSEURS

Les traditions ne sont pas supposées être stagnantes. Elles peuvent être utilisées comme instruments du changement. Ce changement est généralement induit par les femmes elles-mêmes. Certains aspects de la tradition africaine tentent de maintenir les femmes silencieuses, subordonnées, des citoyennes de deuxième classe, alors que de nombreuses autres saluent la dignité et le respect sacré de la féminité. Bien que je sois consciente des nombreux aspects délétères de nos traditions, j’ai toujours vu et utilisé la dimension de la culture qui autorise à faire et la tradition comme catalyseur pour un changement positif : autoriser à faire, à légitimer et à promouvoir les femmes africaines dans le rôle de leadership.

La culture peut être utilisée pour nous retenir, mais nous pouvons aussi former les cultures de sorte qu’elles soient libératrices. Toutefois, une bonne partie des traditions africaines, qui ont peut-être leurs racines dans des histoire et cultures glorieuses, ont été récupérées par les hommes pour tendre des embuscades aux femmes, pour les empêcher de réaliser leur plein potentiel de leadership. Mais je sais aussi que nous pouvons trouver la force et les opportunités dans les valeurs et le dynamisme dans nombre de nos cultures.

6° L’EDUCATION, QUOIQUE DESIRABLE, N’EST PAS TOUT

Une éducation supérieure est désirable, mais n’est pas une précondition pour un leadership féminin réussi sur le continent. L’éducation assure une reconnaissance automatique dans la société parce qu’elle permet aux femmes d’avoir un certain cachet. Toutefois, et bien que je ne puisse assez mettre l’accent sur l’importance qu’elle a pour chaque femme leader, je sais aussi qu’une éducation formelle ne suffit pas en elle-même à fournir tous les outils nécessaires à la survie et à la réussite dans les échelons supérieurs de leadership. Surtout l’absence d’éducation ne disqualifie pas une femme et ne l’empêche pas d’exceller.

7° RIEN NE REMPLACE LE DUR LABEUR, LE COURAGE INTERIEUR ET LA DETERMINATION

Compte tenu du scepticisme intrinsèque concernant les capacités des femmes à réussir en Afrique, cela signifie simplement que les femmes leader doivent travailler deux fois plus durement.

Le chemin vers la réussite est parsemé d’embûches qui requièrent une énorme somme de courage et de détermination pour ne pas dévier. Je sais avec certitude, qu’avec ou sans défi particulier, un dur labeur est un impératif inévitable pour un leadership réussi.

Au vu des défis spécifiques, de préjugés et de scepticisme à l’encontre des femmes dirigeantes, la femme leader africaine n’a aucun choix hormis de travailler durement et avec détermination.

Peu importe ses qualifications ou son charme, son degré de motivation ou sa spiritualité, une femme dirigeante en Afrique doit travailler plus durement que ses collègues masculins, si elle veut compter un tant soit peu.

8° CRUCIAL LE RESEAU

Les plaintes abondent dans toute l’Afrique que les femmes dirigeantes ne contribuent pas à améliorer le statut des femmes dans la société. Mais seule une femme qui a été au sommet et a fait de son mieux pour faire une différence peut véritablement comprendre les difficultés qu’il y a à être la seule de son espèce au sommet.

Les femmes dirigeantes ont besoin et doivent élaborer leurs réseaux et leurs alliances avec la base et la société civile afin de pouvoir répondre aux besoins des femmes à la base et du leadership. On est tellement solitaire au sommet de l’échelle, mais je sais que des réseaux plus larges et plus solides de la base, des professionnelles et des alliés de la société civile fournissent une force puissante sur laquelle sûrement s’appuyer.

9° PEU IMPORTE VOS COMPETENCES, VOTRE EXPERIENCE ET VOTRE POUVOIR, IL Y A DES DEFIS PARTICULIERS QUI VOUS CONFRONTENT

Vous êtes toujours vue comme une « femme dirigeante » et non comme juste un « leader ». Vous êtes une Africaine, une citoyenne et un leader, votre « féminité » reste la mesure prédéfinie de la société quant à votre leadership.

Par conséquent, le défi d’être une femme leader est multiplié parce que vous êtes une femme africaine. Mais les dures réalités du leadership féminin en Afrique sont innombrables : la sous représentation des femmes en politique et parmi les dirigeants à tous les niveaux, des pratiques traditionnelles et culturelles négatives et cruelles, le statut subalterne des femmes, le manque d’éducation et le degré de pauvreté sont autant de défis à surmonter pour atteindre le leadership.

10° OUI ! LES FEMMES AFRICAINE PEUVENT !

S’il est une chose que j’ai apprise et que je crois sans le moindre doute, c’est la capacité des femmes de diriger dans n’importe quel secteur et à tous les niveaux. Nous pouvons continuer à exceller au même titre que les hommes. Nous pouvons continuer à trébucher le long du chemin tout comme les hommes. Nous pouvons même échouer de temps en temps, tout comme les hommes ont échoué dans l’histoire. Mais je sais avec certitude que nous sommes capables, nous avons le droit et nous pouvons certainement conduire ce continent. Oui nous pouvons !

Thierry Barbaut
www.info-afrique.com

 

Charlie Hebdo caricature à nouveau Mahomet

L’hebdomadaire satirique va publier dans son numéro de mercredi des dessins du prophète dans des positions osées.

Le gouvernement craint de nouvelles violences.

ATTENTAT CHEZ CHARLIE HEBDO 12 MORT EN PLEIN PARIS

La couverture du prochain Charlie Hebdo.

Un peu moins d’un an après la publication d’une caricature de Mahomet qui avait conduit à l’incendie criminel de ses locaux, Charlie Hebdo récidive. Le nouveau numéro du journal satirique, en kiosque mercredi, contient de nouvelles caricatures qui risquent de faire parler d’elles.

La une met en effet en scène un imam poussé dans sa chaise roulante par un rabbin avec en titre «Intouchables 2: faut pas se moquer!». La traditionnelle rubrique «Les unes auxquelles vous avez échappé», située en dernière page, comporte deux caricatures du prophète nu, dont l’une particulièrement osée. La chaîne d’information en continu a décidé de ne pas les diffuser sur son antenne, contrairement à BFMTV.

Le gouvernement inquiet

La parution de ce numéro inquiète le gouvernement, qui craint de nouvelles violences deux jours après une manifestation de salafistes près de l’ambassade américaine. La sécurité va être renforcée autour du journal pour éviter tout incident.

«Je suis contre toutes les provocations, surtout dans une période aussi sensible que celle-là», a commenté le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Jean-Marc Ayrault a fait savoir mardi soir «sa désapprobation face à tout excès» et appelle à «l’esprit de responsabilité de chacun».

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a dit «apprendre avec beaucoup d’étonnement, de tristesse et d’inquiétude une publication qui risque d’exacerber l’indignation générale du monde musulman». Dalil Boubakeur regrette «que l’incitation à la haine religieuse ne soit pas reprimée par la loi comme l’est l’incitation à la haine raciale». Le recteur appelle «au calme et à la paix», mais craint «les débordements qui risquent de se produire samedi, lors des manifestations dans plusieurs villes de France, pour protester contre la diffusion du film «Innocence of Muslims».

Mahomet aimé par des cons

Le Conseil français du culte musulman s’est déclaré «profondément consterné» par la publication de ces dessins et «lance un appel pressant aux musulmans de France à ne pas céder à la provocation».

Charlie Hebdo brandit la liberté d’expression

Charlie Hebdo met en avant la liberté d’expression pour expliquer son choix éditorial. «Si on commence à se poser la question de savoir si on a le droit de dessiner ou pas Mahomet, si c’est dangereux ou pas de le faire, la question d’après va être ‘est-ce qu’on peut représenter des musulmans dans le journal?’, puis ‘est-ce qu’on peut représenter des êtres humains dans le journal?’», explique à RTL Charb, le directeur de la publication de la revue. «À la fin on ne représentera plus rien, et la poignée d’extrémistes qui s’agitent dans le monde et en France aura gagné».

Les locaux de Charlie Hebdo avait été incendiés en novembre 2011 après la publication d’un numéro baptisé Charia Hebdo avec «Mahomet rédacteur en chef». Le journal a perdu dans l’incendie tout son matériel, et a dû déménager dans des nouveaux locaux protégés par la police. Les incendiaires n’ont toujours pas été retrouvés.

Thierry Barbaut

L’exode des prostituées camerounaises vers le Tchad…

Il n’est pas rare de croiser des prostituées camerounaises dans les rues de N’Djaména, la capitale tchadienne. Souvent plus expérimentées et plus audacieuses que les péripatéticiennes tchadiennes, elles fixent des prix 5 à 10 fois plus élevés que dans leur propre pays.

Nombreuses à débarquer

Pour se rendre de Kousséri, à l’Extrême-Nord du Cameroun, à N’Djaména, capitale tchadienne, il faut environ 15 minutes. Un petit trajet qui sépare pourtant deux mondes très différents. Pour les prostituées camerounaises en tout cas. Depuis que le Tchad a commencé à exploiter le pétrole, elles sont de plus en plus nombreuses à débarquer à N’Djaména. « La plupart des Camerounaises viennent ici pour chercher de l’argent. Elles essaient donc de gagner le maximum possible », déclare Abdelkader, un Tchadien vivant à N’Djaména.

« Quand vous avez l’habitude de marcher dans la nuit, vous ne trouverez presque jamais de Camerounaises qui ne se prostituent pas. Elles ont leurs petites activités le jour, mais la nuit tombée ce sont des tigresses », rigole Yves, un autre Tchadien. De quoi convaincre les Tchadiens qui n’ont jamais séjourné hors du Tchad que le Cameroun est un pays où les femmes sont légères.
« Quand je partais au Cameroun pour la première fois, j’avais l’impression que les Camerounaises sont toutes faciles et malhonnêtes. J’ai été un peu désillusionné quand je suis arrivé sur place », raconte Abdelkader.

Nuits longues et surchauffées

Justement, les Camerounaises ne font pas grand chose pour améliorer leur réputation. A Kabalaye, un quartier de la capitale tchadienne qui abrite la plus forte colonie camerounaise, les nuits sont longues et surchauffées. Des bars essaiment les rues et les Camerounaises y sont bien visibles. Avec leurs tenues suggestives et leurs poitrines volontairement mises en exergue, elles écument ces bars.
Alors que les Tchadiennes se montrent réservées, arborant parfois le voile quand elles se rendent dans les auberges de passe, les Camerounaises n’hésitent pas à « attaquer » pour débaucher les Et, leurs tarifs sont très élevés. « Si tu veux passer la nuit avec une tchadienne, tu peux prendre un pot et tu rentres avec elle.
Le lendemain, tu lui donnes seulement ce que tu as prévu ; ça peut même être 2 000 francs Cfa. Par contre, une Camerounaise t’exigera un certain montant avant de partir avec toi. Et, elles coûtent très chers. Elles vont même parfois jusqu’à demander 30 000 francs Cfa quand elles sentent que tu es vraiment dans le besoin », avoue un tchadien buvant une bière dans un bar de Kabalaye.

Elles prennent des initiatives

Si les Camerounaises sont autant sollicitées par les Tchadiens, ce n’est pas seulement parce qu’elles sont des étrangères et qu’elles suscitent la curiosité. C’est aussi parce qu’au lit, elles prennent des initiatives. « Quand tu prends une Camerounaise et que tu la paies bien, elle essaie de te procurer beaucoup de plaisir. Contrairement à beaucoup de Tchadiennes, elles commencent par des préliminaires. Elles prennent des initiatives. Elles font la fellation et sont plus résistantes. Elles essaient de faire des choses vraiment différentes », avoue un Tchadien.

Tout cela fait bien sûr fantasmer. Surtout que les gens font propager la nouvelle selon laquelle les Camerounaises savent s’y prendre au lit. « Beaucoup de gens veulent essayer », avoue Abdelkader. Conséquence, les Camerounaises se retrouvent dans un « marché » où la demande est plutôt élevé. Avec l’exploitation du pétrole, beaucoup d’argent circule. Certains Tchadiens sont donc parfois prêts à payer le prix fort.

Cependant, les Tchadiennes sont de plus en plus ouvertes et, elles ne se cachent plus nécessairement sous le voile pour se livrer à cette pratique. La prostitution se répand de plus en plus à N’Djaména. Mais, les Camerounaises continuent de faire rêver.clients.
Thierry Barbaut
tchadinfos.com

Livre « Les proies »: Mouammar Kaddafi, prédateur sexuel Libyen, témoignage impressionnant sur le dictateur et ses fantasmes

Elles ont été enlevées, harcelées, violées et battues par Mouammar Kaddafi.

Nombreuses sont les femmes à avoir été les victimes directes et silencieuses du Guide libyen, qui a régné d’une main de fer sur le pays pendant 42 ans. Si le sujet est tabou, certaines d’entre elles ont accepté de témoigner.

Annick Cojean, grand reporter au journal « Le monde », a consigné leurs récits dans un ouvrage édifiant, « Les proies »*.

Les qualificatifs manquent pour décrire la personnalité de Mouammar Kaddafi telle qu’elle est dépeinte par Soraya (pseudonyme).

Cette jeune libyenne a accepté de raconter à la journaliste du Monde Annick Cojean le calvaire qu’elle a vécu pendnat plusieurs années sous le joug du dictateur. « Jaurais beau raconter, personne, jamais, ne saura d’où je viens ni ce que j’ai vécu. Personne ne pourra imaginer. Personne. » prévient-elle.

Âgée aujourd’hui de 23 ans, Soraya a été arrachée à sa famille alors qu’elle avait à peine 15 ans. Après avoir été repérée par le Guide lors d’une visite officielle dans son école à Syrte, elle a été intégrée de force au sein du harem de filles du Guide – les fameuses « amazones » – dans le lugubre et humide sous-sol du complexe présidentiel de Bab-el-Azizia, à Tripoli.

Je suis ton papa (..) je suis aussi ton frère, et puis ton amoureux. Je vais être tout ça pour toi. Parce que tu vas rester vivre avec moi pour toujours.

Terrorisée, celle qui n’était qu’une adolescente entourée d’une famille aimante, se retrouve projetée en quelques heures dans la chambre du dictateur, qui l’attend nu, assis sur son lit.

Elle relate ses premières paroles : « « N’aie pas peur. Je suis ton papa, c’est comme ça que tu m’appelles non ?
Mais je suis aussi ton frère, et puis ton amoureux. Je vais être tout ça pour toi. Parce que tu vas rester vivre avec moi pour toujours. » ». Le calvaire peut commencer.

Tyran pervers

Le récit est éprouvant…

Soraya décrit de l’intérieur un univers de terreur dans lequel, de jour comme de nuit, les femmes sont livrées en pâture au « maître », « qui salissait tous ceux qui avaient la malchance de l’approcher » raconte Soraya.

Pour assouvir son appétit sexuel, « Papa Mouammar » – c’est ainsi qu’elles doivent l’appeler – contraint les (très) jeunes femmes à porter des petites tenues dont elles ignoraient jusqu’alors l’existence, supporter les injures, boire de l’alcool, fumer des cigarettes, regarder des pornos ou encore sniffer de la cocaïne avant de se faire violer, cogner et uriner dessus.

Et l’appétit de « Papa Mouammar » ne connaît pas de limites, même pendant le ramadan.

« Le Guide explique aux filles que tant qu’il n’éjacule pas, cela ne comptait pas aux yeux d’Allah.

« « Le ramadan à la mode Kaddafi » analyse l’une des filles de son harem. (…) Il disposait de réseaux impliquant des diplomates, des militaires, des gardes du corps, des militaires, des employés de l’administration et de son service du protocole, qui avaient pour mission essentielle de procurer à leur maître des jeunes femmes – ou jeunes hommes – pour sa consommation quotidienne », raconte un témoin proche du pouvoir de l’époque.

Soraya sort régulièrement blessée dans son intimité. Les énigmatiques infirmières ukrainiennes, quand elles ne sont pas occupées à faire des prises de sang pour s’assurer de la bonne santé des « nouvelles », sont là pour ramasser sa carcasse pleine d’ecchymoses et prodiguer les premiers soins, afin qu’« il » – c’est ainsi que les filles l’appellent entre elles – puisse recommencer, parfois seulement quelques heures après.

Je n’oublierai jamais, il profanait mon corps mais c’est mon âme qu’il a transpercée d’un coup de poignard.

Comme des centaines de jeunes femmes, et de jeunes hommes apprend-on, Soraya va ainsi être « exposée à toutes les perversions d’un tyran obsédé par le sexe » pendant 5 ans.
« Je n’oublierai jamais, il profanait mon corps mais c’est mon âme qu’il a transpercée d’un coup de poignard. La lame n’est jamais ressortie ». raconte-t-elle.

Aux commandes de ce manège infernal aux rouages bien huilés, apparaît un sinistre personnage, Mabrouka Cherif.
Cette mère maquerelle autoritaire et manipulatrice, entourée de ses sbires Salma et Faïza, était chargée de repérer et amener les jeunes femmes dans la gueule du loup.
Une tâche qu’elle a accomplie avec une extrême rigueur pendant des années, sans manifester aucune compassion pour les jeunes victimes.

En 2009, Soraya parvient pourtant à tromper ses bourreaux et à s’enfuir en France avec l’aide de son père, mais elle laissera « passer sa chance ».
Accueillie par un ami de son père, qui va tenter d’abuser d’elle, elle sera ensuite balottée dans la capitale française au gré des mauvaises rencontres. Sans emploi et sans papiers, ne voyant pas d’avenir en France, elle se résigne à regagner Tripoli au bout de quinze mois.
Quelques jours suffiront à Mabrouka pour retrouver sa trace.
Elle subira à nouveau les supplices du Guide, jusqu’à ce qu’elle se fasse jeter du harem quelques mois avant la révolution qui scellera définitivement le sort de Kaddafi dans les conditions que l’on connaît.

Tabou

À la suite de ce récit, Annick Cojean mène l’enquête et rencontre d’autres victimes du Guide, dont Leila qui se présente comme une « rescapée ». En leur donnant la parole, Annick Cojean entend faire sauter l’un des derniers tabous du régime Kaddafi qui hante toujours la société libyenne : l’esclavagisme sexuel.
Honteuses, honnies, les victimes sont encore confinées au silence. Soraya confie même que la vie de l’un de ses frères serait plus facile si elle était décédée.

Le tabou reste difficile à briser, tant Kaddafi a utilisé le sexe comme un outil de contrôle et d’oppression de toutes les classes de la société. Les témoignages recueillis par Annick Cojean tendent à montrer que Kaddafi pouvait aussi bien s’en prendre à de jeunes femmes, recrutées sur les bancs de l’école, à la faculté de Tripoli (où une garçonnière et une sinistre salle gynécologique ont été découvertes après la libération de la ville), qu’ aux filles et épouses de dignitaires du régime.
Sa soif de domination l’aurait même, selon des témoins, amené à abuser des épouses de chefs d’État africains, risquant de nombreux accident diplomatiques.
Ce dernier point est plus douteux. Seules des allusions sont faites et aucun nom n’est donné. On se souvient néanmoins des accusations de la journaliste de France 2, Memouna Hintermann qui, en 1984, croyant être conviée pour une interview, a en réalité failli être violée par le Guide.

De nouvelles zones d’ombre pourrait s’éclaircir dans les semaines à venir avec la parution de l’ouvrage en Libye.
Faut-il encore que la nouvelle société libyenne soit prête à entendre ces nombreuses victimes qui, après la révolte, ont souvent été traitées soit comme des « putains » soit comme des complices du régime.

* Les proies, Annick Cojean, Grasset, 19 euros.
Thierry Barbaut

 

 

Loïk Le Floch-Prigent arrêté au Togo pour escroquerie

L’avocat de l’ancien PDG d’Elf a confirmé l’extradition de son client vers Lomé, tout en déplorant que la procédure n’ait pas été «respectée». Il craint pour son état de santé.

Loïk Le Floch-Prigent, l’ex-PDG d’Elf, a été arrêté samedi à Abidjan, dans le cadre d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice togolaise dans une affaire d’escroquerie. Il a été extradé vers le Togo dans la soirée, en vue d’être entendu par un juge dès lundi, ont affirmé des sources gouvernementales du pays. Alors qu’il avait dans un premier temps évoqué un «enlèvement» de son client, son avocat, Me Patrick Klugman, a nuancé dimanche ses propos expliquant que les «formes de l’extradition telles que nous les connaissons actuellement n’ont pas été respectées».Dès sa sortie de l’avion à Lomé samedi soir, Loïk Le Floch-Prigent a été interpellé par les forces de sécurité togolaises, selon Radio France Internationale (RFI). Il a ensuite été transféré dans les locaux de la police nationale, d’après un diplomate en poste dans la capitale togolaise. Alors qu’il était la cible depuis 2011 d’un mandat d’arrêt international, son arrestation serait liée à celle, début septembre, de Pascal Bodjona. Cet ancien ministre togolais de l’administration territoriale est cité dans une affaire d’escroquerie internationale portant sur un montant de 48 millions de dollars (environ 36,5 millions d’euros), qui oppose un homme d’affaires togolais, Bertin Sow Agba, à un homme d’affaires émirati, Abbas El Youssef.

Une affaire au «caractère éminemment politique»

Avant d’être extradé au Togo, l’ancien PDG du groupe pétrolier avait été «entendu en qualité de témoin à Abidjan», a indiqué samedi Me Klugman, se disant «inquiet de son état de santé». C’est une affaire «à laquelle il se sent parfaitement étranger et qui, ces derniers jours, a pris au Togo un caractère éminemment politique parce que d’autres personnes sont impliquées», a ajouté l’avocat. Me Klugman a de nouveau exprimé dimanche son inquiétude pour «l’intégrité physique de son client qui doit subir une intervention médicale prévue le 26 septembre à Paris».

Cet ancien grand patron, qui aura 69 ans la semaine prochaine, a été nommé dans les années 1980 à la tête des plus grandes entreprises françaises, notamment le géant pétrolier Elf entre 1989 et 1993, mais aussi le chimiste Rhône-Poulenc (1982-1986), Gaz de France (1993-1995) et la compagnie ferroviaire SNCF (1995-1996).

Dans le cadre de l’affaire Elf dans les années 1990, Loïk Le Floch-Prigent avait été condamné à trois reprises et incarcéré, notamment pour abus de biens sociaux. Emprisonné cinq mois en 1996, il est à nouveau condamné en 2003 à cinq ans de prison pour des malversations financières. Mais il en sort au bout de deux ans pour raisons de santé. Il est renvoyé en prison en 2007 pour n’avoir pas respecté les conditions de sa libération conditionnelle, avant d’y repasser encore six mois en 2010 pour n’avoir pas payé une compensation adéquate à Total. Loïk Le Floch-Prigent travaillait ces derniers temps comme consultant dans des affaires pétrolières.

Thierry Barbaut
www.lefigaro.fr

 

L’intégration des bourses ouest africaines franchit une étape avec le WAMI

Ghana Stock Exchange, Nigérian Stock Exchange, Sierra Leone Stock Exchange ont décidé de créer le West African Capital Market Integration Council (WAMI), une instance de pilotage pour accélérer les actions de convergences des marchés financiers ouest africains.

Plusieurs intervenants, lors de la réunion de lancement du WAMI à Accra, ont indiqué que les marchés financiers robustes peuvent soutenir efficacement le financement de la croissance économique à condition que les pouvoirs publics et autorités de régulation mettent ce sujet dans leurs priorités.

Adu Anane Antwi, directeur général de la Securities and Exchange Commission of Ghana (SEC Ghana), a insisté sur des actions concrètes car « de nombreux protocoles de convergences ont été signés au cours des 15 dernières années sans aucune mise en œuvre ».

Oscar Onyema, CEO du Nigerian Stock Exchange, souhaite le plus rapidement possible une harmonisation réglementaire des bourses ainsi qu’un soutien des décideurs politiques.

Thierry Barbaut

 

Africa Progress: Une fondation qui favorise l’entrepreneuriat contre la pauvreté

Rencontre avec la dirigeante Céline Valensi à Paris pour évoquer le programme de sa fondation, les événements à venir et son ambition.

Africa Progress c’est le désir de susciter l’ambition d’entreprendre auprès des jeunes, Céline Valensi l’a rapidement compris.
C’est en voyageant en Côte d’Ivoire et suite à de multiples rencontre qu’elle a succombé au charme de l’Afrique.
Mais le constat de la pauvreté est alarmant, elle décide de s’engager !
Céline dirige une agence de communication à Paris et décide donc de se lancer dans l’aventure de la fondation.

La Fondation Africa Progress:
C’est après une solide réflexion qu’elle sollicite son réseau afin d’avoir l’appui et l’expertise de nombreuses personalités et spécialistes du continent Africain.
Ainsi la rejoigne, Théo Lam, Victor Vogt, Pascal De Souza, Thierry Guertin, Jacques Nicolaï, Augusto Jantarada, Jean-Michel BrinonFranck Heurteau et bien d’autres.

Très vite, elle décide alors d’ouvrir un bureau à Abidjan avec l’aide de son collaborateur M.N’Dri Brou René, à l’initiative de la première conférence d’appels à projets post-crise en décembre 2011.

Ellemet en place un premier programme destiné à venir en aide à la population à travers l’entrepreneuriat.

Entrepreneuse avertie, Céline Valensi est convaincue que c’est en donnant de la valeur au travail et en suscitant la création d’entreprise que les africains pourront rebondir et espérer un avenir meilleur.

Grâce à une équipe locale dirigée par N’Dri Brou René et au soutien de ses donateurs, Africa Progress envisage cette année de permettre à 30 porteurs de projet de créer leur emploi.

L’ambition de la dirigeante est clair: « Il faut faire passer un message fort concernant l’importance pour les ivoiriens, mais également pour les Africains en général, d’utiliser l’entrepreneuriat comme un facteur de réussite et de lutte contre la précarité.
Nous y croyons également car il est un facteur de croissance pour la Nation.
Nous voulons rassembler à travers cet événement des porteurs de projets, femmes, hommes, jeunes et moins jeunes autour d’un idéal : celui de réussir à bâtir une Afrique forte ».

Le travail est colossal mais si les gens et les entreprises se fédèrent autour de projets communs les choses deviennent possible.
A comparaison égale l’entrepreneuriat se développe comme le micro-crédit a su  aussi le faire ces 10 dernières années et le potentiel est là: Donner sa chance a tout a chacun en suivant de près chaque projet.

Le programme, les événements:

C’est dans ce cadre que l’équipe d’Africa Progress se rendra en Côte d’Ivoire, puis au Togo et au Bénin du 22 au 24 Septembre.

  • En Côte d’Ivoire le 20 Septembre pour une grande conférence à l’Hôtel Belle Côte, Abidjan Riviera Palmeraie, dont le thème sera : « Entreprendre durablement en Côte d’Ivoire » les entreprises et le développement durable, quelsenjeux pour quel avenir ?
    N’hesitez pas a nous contacter pour recevoir le programme complet.
  • Puis au Togo pour une autre action. En effet la fondation sera partenaire de l’événement du CRE-21 qui aura lieu le 22 septembre prochain à Lomé au Togo.

La aussi une occasion pertinente de présenter les travaux et les projets a de nombreux jeunes.

Effectivement de nombreuses questions se posent et néscéssitent des réponses claires:
Comment susciter l’envie d’entreprendre dans des pays touchés par la crise et la pauvreté ?
Comment mobiliser toutes les ressources pour arriver à un résultat ?
Quelles sont les structures d’accompagnement qui permettent de soutenir de tels projets ?
Comment intégrer une démarche durable ? Autant d’interrogations soulevées par les membres présents.

Africa progress permet de répondre à beaucoup de question en développant des solutions personnalisés applicables sur chaque situations.

C’est en connectant les jeune, les entreprises, les gens de bonne volontée que la situation pourra évoluer de manière positive avec l’entrepreneuriat en ligne de mire et les entreprises en toile de fond.

Souhaitons une grande réussite à ces passionnés et un bon accueil lors de ces événements.
Vous pourrrez suivre les actualités sur cet article ou nous publierons une mise à jours des événements.

Le site d’Africa Progress

Vous pouvez lire le dossier de presse de CRE Togo 21 en cliquant ici DOSSIER PRESSE-2-V4f CRE-TOGO 21

Thierry Barbaut

 

Cameroun, des policiers torturent pour faire avouer des suspects

A Douala, certaines forces du maintien de l’ordre s’adonnent à des actes de torture et autres traitements dégradants pour arracher des aveux aux suspects. En violation du code de procédure pénale

«Tu me prends pour un menteur ? Ne m’as-tu pas avoué, hier, que tu avais son numéro de téléphone ? Tu ne sais pas à qui tu as affaire ; je vais te montrer qui je suis », menace, noir de colère, l’officier de police qui assène gifles et coups de pied à Florent P. qui continue de nier les faits. Dépassé, le bonhomme à la barbe dure fond en larmes devant des usagers médusés, ce vendredi du mois d’Août 2012 au commissariat central No 2 de Douala.

Accusé d’avoir planifié le vol du véhicule de son patron, il s’est présenté à la première convocation de la police au cours de  laquelle il lui a été demandé de donner le numéro de téléphone de son complice. «Je n’ai jamais reconnu avoir organisé le vol de cette voiture ou avoir le numéro de téléphone d’un des voleurs», clame-t-il sans cesse. A cette réponse,  le fonctionnaire de police, contrarié, riposte violemment et laisse des dégâts. «La tempe gauche du gars est enflée», fait prudemment remarquer un usager.

Même s’il n’a pas reçu de pareils coups, Serges Nonga garde un mauvais souvenir du commissariat du 7eme arrondissement de Douala. «En 2011, j’avais du mal à rembourser une dette. Mécontent, le monsieur qui m’a prêté de l’argent s’est plaint à la police. A ma grande surprise, l’enquêteur menaçait de m’envoyer en prison si je n’admettais pas avoir promis un lopin de terre en contrepartie au prêteur. C’était un complot fomenté pour me nuire», raconte le quinquagénaire, qui fut jeté en cellule puis extrait avant d’être contraint de verser une importante somme d’argent au plaignant afin de reconsidérer la version des faits.

Cupidité des brebis galeuses

Dans la plupart des unités de police de la capitale économique, la pratique est courante. Certains agents de police, à la quête des aveux, ne se cachent plus pour torturer des suspects. Selon un officier de police judiciaire qui a requis l’anonymat, cela fait partie d’un jeu. «Certains hommes en tenue habitués à auditionner des délinquants de grand chemin usent de ces méthodes pour dénouer des situations rendues difficiles par l’arrogance ou le silence complice de ces délinquants», explique-t-il, avant de regretter que «ces pratiques d’une autre époque persistent à cause de la cupidité des brebis galeuses».

La violence policière est imprévisible et peut avoir des conséquences graves. «Mon petit frère a été sauvagement molesté dans un commissariat pour une accusation qu’on voulait lui coller. Il traîne, depuis, un mal de tête malgré les multiples consultations médicales», explique une dame. Redoutant leur brutalité, des personnes qui ont affaire aux forces de police, pratiquent la corruption pour espérer sortir du pétrin. Mais, cette approche ne garantit pas toujours le salut. En 2011, Souleymane, un jeune homme de 20 ans, est mort après avoir passé dix jours menotté dans une cellule de la brigade de gendarmerie de l’aéroport. Sa famille avait proposé de verser 500.000 Fcfa pour faire cesser la torture dont il était victime. La brigade avait jugé la somme insuffisante. Et le pire est arrivé…

Disposition légale sacrifiée

Pour Me Sterling Minou, avocat au barreau du Cameroun, la torture et tous les autres traitements dégradants dans les unités de police sont inacceptables. « Ces méthodes barbares sont à condamner avec la dernière énergie . D’ailleurs, il faut que les policiers, qui les pratiquent, sachent que leur tenue ne peut servir d’immunité en cas d’atteinte à l’intégrité physique de la victime », indique le défenseur des droits humains. Il indique cependant que ces pratiques sont en net recul, du fait des dénonciations.

Qu’elle soit une conséquence de la corruption ou du zèle, la torture des suspects est interdite par la loi. En effet, l’article 122 alinéa 2 du code de procédure pénale stipule que «le suspect ne sera point soumis à la contrainte physique ou mentale, à la torture, à la violence, à la menace ou à tout autre moyen de pression, à la tromperie, à des manœuvres insidieuses, à des suggestions fallacieuses, à des interrogatoires prolongés, à l’hypnose, à l’administration de drogues ou à tout autre procédé de nature à compromettre ou à réduire sa liberté d’action ou de décision, à altérer sa mémoire ou son discernement». Une disposition légale sacrifiée par des hommes en tenue.

Christian Locka(JADE)

Six infrastructures africaines dans le Top 100 du KPMG World Cities Edition

KPMG, groupe de prestations de services et de conseil pluridisciplinaires au service des groupes internationaux, des PME et des collectivités publiques, vient d’établir un palmarès de 100 projets d’infrastructure urbaine considérés comme les plus innovants et inspirateurs au monde.

5 jurys régionaux ont sélectionné et évalué des centaines de projets sur la base de critères comme la réplicabilité, la faisabilité du projet, la complexité technique et financière, le caractère innovant et l’impact sociétal.

Parmi les projets nominés, 6 projets et réalisations d’infrastructures se sont distingués en Afrique : « Ces projets montrent que le temps de l’Afrique est vraiment venu, et que bon nombre des défis que les investisseurs ont traditionnellement associés au continent sont traités. Plus important encore, les défis sont relevés par des moyens novateurs, à la pointe du progrès », se félicite DeBuys Scott, senior partner corporate finance au bureau KPMG Afrique du Sud.

Nous reviendrons plus en détails sur ces projets au cours des prochaines semaines.

O3b Networks

Le projet O3b Networks consiste à financer pour 1 milliard $ et à déployer un réseau satellitaire de prochaine génération pour permettre à plusieurs milliards de personnes situés dans 177 pays d’accéder aux services télécoms de large bande.

Le chemin de fer Ethiopie Djibouti

Ce chemin de fer de 656 km reliant Addis Abeba à Djibouti fait partie de la stratégie de l’Éthiopie à développer une infrastructure ferroviaire nationale pouvant avoir un impact positif significatif sur la croissance économique des pays de la Corne de l’Afrique. Le projet d’1,2 milliard $ est d’une importance économique capitale pour l’Ethiopie pays enclavé dont Djibouti représentant le seul accès portuaire

Le projet de câble optique des BRICS

Ce projet est une initiative ambitieuse pour dynamiser les communications internationales entre les pays émergents par le déploiement d’une infrastructure cable optique de 34 000 km via le raccordement de villes comme Jacksonville (USA), Fortaleza (Brésil), Le Cap (Afrique du Sud), Port Louis (Ile Maurice), Chennai (Inde), Singapour, Shantou (Chine) à Vladivostok (Russie).

Le projet Durban Waste to Energy

En Afrique du Sud, le projet municipal Durban Waste to Energy est un modèle d’innovation pour le continent africain car il transforme le méthane provenant des déchets ménagers en électricité journalière pour 5000 à 6000 ménages à faible revenu. De plus ce projet génère des revenus supplémentaires pour la ville de Durban grâce à la vente d’électricité et de crédits de carbone.

L’hôpital Queen Mamohato Memorial au Lesotho

Le nouvel hôpital en PPP de 120 millions $ et 390 lits a remplacé l’hôpital vétuste Queen Mamohato Memorial Hospital.

Le métro Blue Line de la ville de Lagos

Le projet en PPP d’une durée de 25 ans permettra de combler une grave lacune dans l’infrastructure de transport de Lagos capitale économique du Nigeria. Le caractère innovant de sa structure de financement a retenu l’intérêt du jury.

Cécila Attias: La femme est l’avenir de l’Afrique…

Présentation par Cécilia Attias de sa fondation:

Comme vous le savez, ma fondation (Cecilia Attias Foundation) est impliquée dans un ensemble d’actions de terrain, afin de venir en aide principalement aux femmes et aux enfants en difficulté dans le monde. En cette journée internationale des femmes, je voudrais évoquer les femmes africaines et parler de mon projet les concernant.

Ma fondation est aussi un carrefour de réflexions et de manifestations internationales, dont le but est de favoriser les échanges et le dialogue entre les personnes partageant ce désir de rendre le monde meilleur. Nous avons intitulé ces forums « Dialogue for Action », car ces rencontres ont clairement pour but de déboucher sur des solutions concrètes et de permettre les échanges entre les différentes ONG et associations impliquées.

Un forum pour les femmes d’Afrique

Cette année, alors que ma fondation est d’ores et déjà très présente sur le continent africain par sa participation à plusieurs programmes d’éducation et de santé, nous avons décidé de créer le premier « Dialogue for Action Africa ». En association avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, ce forum se tiendra le 11 juin 2012 à Libreville, au Gabon.

Un défi qui porte l’espoir du développement africain

Ce « Dialogue for Action » sera une formidable opportunité pour partager nos différentes visions et travailler à la recherche de projets constructifs. Certes, au XXIe siècle, les femmes du monde entier continuent à affronter des obstacles majeurs en termes d’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins et à la sécurité. Et, ces obstacles sont particulièrement vifs en Afrique, où plus de la moitié de la population est féminine. Mais les femmes sont aussi la solution à de nombreux problèmes du continent. En effet, selon de récentes estimations de l’OCDE, les femmes africaines constituent près de 70 % de la force agricole du continent et produisent environ 90 % de toutes les denrées alimentaires. Le taux d’activité économique est supérieur concernant les femmes d’Afrique (61,9 %) à celui d’autres régions (pays de l’OCDE compris). Les femmes africaines sont donc le socle du développement économique.

L’éducation, une priorité pour l’avenir

Une école de filles en Sierra Leone. (ONU)

 

L’action pour l’éducation des femmes sera le premier thème de notre forum. Les taux d’alphabétisation, en particulier chez les jeunes femmes, ne cessent d’augmenter à travers l’Afrique. Cependant, les progrès sont lents et inégaux, et dans certains pays les taux sont encore bien en-deçà de 50 %, sachant qu’aucune mesure n’est mise en place pour y faire face. Où sont les succès dans l’accès à l’enseignement ? Quels sont les limites et obstacles ? Qui sont les figures-clés qui influenceront le changement ? Nous souhaitons apporter des axes de réflexion pour stimuler la mise en place de solutions coordonnées.

Privilégier l’accès des femmes à l’entreprenariat, un défi de taille

Femme africaine au travail. (IICD / cc)

 

Autre thème fort de notre futur Dialogue : comment favoriser l’accès des femmes au monde des affaires et à l’entreprenariat ? Les femmes occupent aujourd’hui une place de plus en plus importante dans le monde économique. Les femmes africaines ont des difficultés à accéder au monde du travail, alors qu’elles sont souvent les premières victimes des conflits. Mais en même temps, l’Afrique est portée par un fort potentiel de croissance aujourd’hui : quelles solutions peuvent être apportées pour que les femmes y participent ? Comment apporter un soutien aux entrepreneuses ?

Les femmes au cœur de la santé

Améliorer l’implication des femmes dans le système de santé est un enjeu essentiel pour que les politiques de santé des pays africains portent leurs fruits. En effet, les mères africaines qui représentent plus de 50 % de la population, sont le plus grand vecteur de maladies, mais aussi les premières impliquées dans le changement. Tirer les leçons des expériences déjà menées et proposer des solutions réalistes et efficaces est une de nos priorités.

Les femmes, ambassadrices de paix en Afrique

Femmes près d’un centre de nourriture à Mogadiscio, en Somalie (ONU).

 

L’Afrique est un continent qui souffre de conflits cycliques, allant des troubles civils à la violence domestique. Les femmes sont toujours les meilleurs remparts aux guerres, les premières à lutter pour la paix. Quels sont les défis et les actions à entreprendre pour que la voix des femmes se fasse entendre et que les femmes africaines puissent s’impliquer dans les processus de paix ? Ces questions seront au cœur de nos débats. A l’issue de cette intense journée de rencontres et de discussions, que nous espérons riches et passionnantes, nous proposerons une synthèse et rédigerons un document de référence, qui sera le début d’une longue série d’actions.

Nous comptons sur les soutiens de tous ceux, entreprises comme particuliers, qui souhaiteront encourager notre initiative de paix et de développement. Nous espérons que ce premier Dialogue for Action Africa sera un signe fort en faveur des femmes d’Afrique. Et bien sûr un vecteur d’espoir pour les femmes du monde entier.

> Informations pratiques

Les ONG qui souhaiteraient participer à cette manifestation peuvent prendre des renseignements après de Maguy Tergemina, maguy.tergemina@richardattiasassociates.com

Pour les inscriptions en ligne, je vous invite à visiter notre site Internet: Cecilia Attias Foundation / Dialogue for Action Africa

Thierry Barbaut

 

Tunisie : 10 millions de dollars pour 200 étudiants dans les meilleures universités américaines

Jacob Walles, l’ambassadeur américain à Tunis a annoncé la création d’un fonds de 10 millions $ pour financer 200 étudiants des Instituts supérieurs des études technologiques désirant s’inscrire dans des universités américaines pour acquérir des compétences et diplômes dans les domaines de l’éducation, des TIC, du tourisme, de l’agriculture, de l’ingénierie, de la gestion des entreprises, de l’éducation des enfants surdoués et des médias.

« Un fonds de 10 millions $ a été créé par les États-Unis pour fournir des bourses à 200 étudiants tunisiens pour étudier dans des universités américaines et les collèges communautaires » a indiqué le diplomate.

Jacob Walles, a ajouté : « Les jeunes de la Tunisie joueront un rôle essentiel dans la construction d’un pays nouveau, prospère et démocratique… Ce programme leur donnera les compétences dont ils ont besoin pour construire l’avenir qu’ils méritent. »

Les bourses octroyées aux étudiants couvriront les frais de candidature, de mise à niveau en anglais, le billet d’avion, l’assurance médicale, les frais de scolarité, le loyer du logement et de pensions alimentaires.

 

ClassementUniversitéFrais d’inscriptionTaux

d’acceptation

1

Harvard University

Cambridge, MA

$39,8497%

1

Princeton University

Princeton, NJ

$37,0009%

3

Yale University

New Haven, CT

$40,5008%

4

Columbia University

New York, NY

$45,29010%

5

California Institute of Technology

Pasadena, CA

$37,70413%

5

Massachusetts Institute of Technology

Cambridge, MA

$40,73210%

5

Stanford University

Stanford, CA

$40,5697%

5

University of Chicago

Chicago, IL

$42,78319%

5

University of Pennsylvania

Philadelphia, PA

$42,09814%

11

Duke University

Durham, NC

$41,95816%

12

Dartmouth College

Hanover, NH

$42,99612%

13

Northwestern University

Evanston, IL

$41,98323%

14

Johns Hopkins University

Baltimore, MD

$42,28021%

15

Washington University in St. Louis

St. Louis, MO

$41,99221%

15

Brown University

Providence, RI

$42,2309%

17

Cornell University

Ithaca, NY

$41,54118%

18

Rice University

Houston, TX

$35,55121%

18

Vanderbilt University

Nashville, TN

$41,33218%

20

University of Notre Dame

Notre Dame, IN

$41,41729%

21

Emory University

Atlanta, GA

$41,16429%

22

University of California–Berkeley

Berkeley, CA

in-state: $11,767, out-of-state: $34,64522%

23

Georgetown University

Washington, DC

$41,39320%

23

Carnegie Mellon University

Pittsburgh, PA

$43,39633%

25

University of Southern California

Los Angeles, CA

$42,81824%

25

University of California–Los Angeles

Los Angeles, CA

in-state: $11,604, out-of-state: $34,48223%

25

University of Virginia

Charlottesville, VA

in-state: $11,576, out-of-state: $36,57033%

25

Wake Forest University

Winston-Salem, NC

$41,57640%

28

University of Michigan–Ann Arbor

Ann Arbor, MI

in-state: $12,590, out-of-state: $37,26551%

29

Tufts University

Medford, MA

$42,96224%

29

University of North Carolina–Chapel Hill

Chapel Hill, NC

in-state: $7,008, out-of-state: $26,83432%

31

Boston College

Chestnut Hill, MA

$42,20431%

31

Brandeis University

Waltham, MA

$41,86035%

33

College of William and Mary

Williamsburg, VA

in-state: $13,132, out-of-state: $35,40932%

33

New York University

New York, NY

$41,60638%

35

University of Rochester

Rochester, NY

$41,82638%

36

Georgia Institute of Technology

Atlanta, GA

in-state: $9,652, out-of-state: $27,86252%

37

University of California–San Diego

La Jolla, CA

in-state: $12,128, out-of-state: $35,00638%

38

Case Western Reserve University

Cleveland, OH

$39,12067%

38

Lehigh University

Bethlehem, PA

$40,96038%

38

University of California–Davis

Davis, CA

in-state: $12,794, out-of-state: $35,67245%

38

University of Miami

Coral Gables, FL

$39,65439%

42

University of California–Santa Barbara

Santa Barbara, CA

in-state: $12,508, out-of-state: $35,38646%

42

University of Washington

Seattle, WA

in-state: $10,574, out-of-state: $28,05857%

42

University of Wisconsin–Madison

Madison, WI

in-state: $9,671, out-of-state: $25,42157%

45

Pennsylvania State University–University Park

University Park, PA

in-state: $15,984, out-of-state: $28,06655%

45

University of California–Irvine

Irvine, CA

in-state: $12,902, out-of-state: $35,78045%

45

University of Illinois–Urbana-Champaign

Champaign, IL

in-state: $13,558, out-of-state: $27,70067%

45

University of Texas–Austin

Austin, TX

in-state: $9,794, out-of-state: $32,50647%

45

Yeshiva University

New York, NY

$35,15072%

50

George Washington University

Washington, DC

$42,42532%

Classement US News des meilleures universités américaines

Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com

 

Yamina Benguigui : « Il faut changer de regard sur l’Afrique »

Après avoir hésité, François Hollande participera finalement au sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le 12 octobre, à Kinshasa. Sa ministre déléguée à la Francophonie s’en explique.

Interview : Le président François Hollande se rendra au sommet de l’OIF à Kinshasa. Y étiez-vous favorable ?

YAMINA BENGUIGUI : Absolument. Avec Abdou Diouf [le secrétaire général de l’OIF, NDLR], nous avons longuement discuté de l’importance de tenir ce sommet en Afrique. Sa localisation a été décidée lors du sommet de Montreux, en 2010. La RDC est le plus grand pays francophone du monde. Les élections de 2011 y ont été contestées, mais validées par la communauté internationale. On ne pouvait pas pratiquer la politique de la chaise vide.

En juillet, la France avait demandé au président Joseph Kabila des preuves de sa « réelle volonté de promouvoir la démocratie et l’État de droit ». Qu’en est-il ?

Le 22 août, Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, a annoncé deux lois importantes. D’abord, sur la Commission électorale nationale indépendante [Ceni], dont l’organisation, le fonctionnement et la composition du bureau seront revus. Ensuite, sur la mise en place d’une commission des droits de l’homme. Il a précisé que ces lois seraient adoptées avant le sommet. Ce sont là des engagements forts.

Des menaces de mort vous ont été adressées à propos de l’organisation de ce sommet. D’où venaient-elles ?

Je ne sais pas, elles étaient anonymes. Nous avons alerté le ministère de l’Intérieur, mais nous n’avons pas de nouveaux éléments pour l’instant. Je peux simplement dire qu’elles ont été proférées avant, pendant et après mon séjour à Kinshasa, fin juillet. Par e-mail et via Facebook.

Lors de cette visite, vous avez déclaré que la France voulait « voir cesser tout soutien extérieur aux groupes armés » dans l’est du pays…

La RDC est un pays agressé. Dans l’Est, des femmes sont violées, des enfants et des jeunes femmes sont enrôlés de force. J’ai senti les Congolais tristes que la France ne prenne pas position. J’ai appelé le président ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et il y a eu cette intervention. Cela a été possible parce que j’ai passé quatre jours sur place.

Ce sommet sera-t-il pour François Hollande l’occasion de prononcer un discours fondateur sur l’Afrique ?

Oui, je pense que le président tiendra un discours en rupture philosophique avec le gouvernement précédent. Tout n’est pas parfait sur le continent, c’est certain, mais c’est parce qu’il a hérité d’un système postcolonial, de la façon de voir et de se comporter de l’Occident. Nous devons changer notre regard sur lui.

Un déplacement de Hollande en Algérie avait été évoqué pour septembre. Est-il encore d’actualité ?

Nous continuons d’en discuter. Je me rends à Alger le 6 septembre pour préparer cette visite au niveau culturel. Le président ira avant la fin de l’année.

Vous avez des liens personnels avec ce pays qui n’est pas membre de l’OIF. Avez-vous pour objectif de l’y faire entrer ?

C’est mon souhait. L’Algérie peut enrichir l’espace francophone à tous les niveaux. Mais on ne peut effacer l’Histoire, je comprends qu’il n’en soit pas encore membre. Le précédent gouvernement français a été très maladroit. Nous devons à présent faire des gestes.

Quelle touche personnelle souhaitez-vous apporter à la Francophonie ?

Je veux promouvoir la place des femmes et faire que le français soit une langue créatrice, ouverte et dynamique. L’Afrique et les pays arabes ont été touchés par ma nomination en raison de mes combats, de ce que je représente et de mes origines. Cela facilite le dialogue.

Thierry Barbaut
www.jeuneafrique.com

 

La société VMK au Congo lance le smartphone Elikia, premier made in Afrique

Conçu en république du Congo et assemblé en Chine, le smartphone de VMK appelé ’’elikia’’ a été présenté au public congolais le 6 septembre 2012 à Brazzaville par le directeur général de la société, Vérone Mankou.

Ce téléphone sera commercialisé au Congo dans la deuxième moitié du mois d’octobre au prix de 85.000 francs CFA.

La société se fixe comme objectif de donner accès à la technologie au plus grand nombre de la population africaine en général,congolaise en particulier. Après Brazzaville, le produit sera présenté dans les prochains jours au public de Pointe-Noire, de Côte d’Ivoire et d’ailleurs.D’après le directeur général de VMK, ’’elikia’’ qui signifié espoir en lingala (langue locale), représente le fruit d’un an de travail acharné et un investissement de 60 millions de francs CFA (en recherche et développement). Il s’agit en fait, selon lui, du tout premier smart phone conçu en Afrique.

«Ce smart phone représente un espoir pour nous. Car, nous voulons que tout le monde accède à la technologie à moindre coût. C’est l’unique téléphone du genre qui sera vendu à un tel prix. Actuellement, sur le marché, il faudrait débourser au moins 160.000 francs CFA pour avoir un téléphone de cette qualité», a affirmé Vérone Mankou.

Avec son écran tactile de 3,5 pouces, une mémoire RAM de 512Mo, un processeur de 650Mhz, le smart phone ’’élikia’’ offre aux usagers la possibilité de stocker leurs données dans sa mémoire interne de 256Mo extensible à 32Go via une carte mémoire micro SD.

«Je salue cette initiative parce que c’est la jeunesse africaine qui se lance dans les hautes technologies. Cela atteste qu’avec la foi, on peut aller au-delà», a confié Dieu Merci Moulopo, l’un des participants à la présentation de ’’elikia’’.

Le smart phone ’’elikia’’ dispose également d’un appareil photo de 5 méga pixels, d’un système Wifi et Bluetooth, assortis de la fonction hotspot Wifi permettant de transformer le smart phone en modem internet pour partager la connexion.

VMK est une société anonyme, créée en 2009 et dotée d’un capital social de quelque 500.000 dollars américains, soit 250 millions de francs CFA. L’année dernière, elle a mis sur le marché une tablette tactile dénommée Way-C qui lui a valu 90 millions de francs CFA d’investissement et 5 ans de travail. A l’instar du smart phone ’’elikia’’, cette tablette tactile a été conçue au Congo et assemblée en Chine.

«Nous faisons l’assemblage de nos produits en Chine parce que ce pays nous permet de réaliser les produits de bonne qualité à moindre coût. VMK est la plus petite société dans le domaine au monde et même certaines grandes sociétés font recours à la Chine. Notre smart phone a été testé en Chine où nous avons d’ailleurs une équipe sur place», a indiqué Vérone Mankou.

Le smart phone de VMK sera commercialisé au Congo par trois opérateurs de téléphonie mobile. Il possède une radio FM, un système GPS et d’autres fonctionnalités qui renforcent sa fiabilité. Les adeptes des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont désormais un nouvel outil High Tech africain qui leur offrira une bonne connectivité.

Ancien directeur des nouvelles technologies au Congo, Alain Ndalla a lancé un appel aux pouvoirs publics et aux particuliers de soutenir l’initiative de la société VMK. «Cela m’inspire une réelle volonté de voir émerger dans notre pays un secteur des TIC qui permettra aux Congolais d’avoir des outils performants. C’est une très bonne initiative qui démontre qu’on a une jeunesse pleine de talents pour entreprendre. Mais, il faut que l’Etat accompagne ces jeunes», a-t-il dit.

Signalons que VMK vient de mettre au point des cartes VMK Market de 1000, 5000 et 10000 francs CFA à base desquelles les utilisateurs achèteront les applications sur leurs téléphones. La société qui s’engage aussi dans la production des contenus, a ramené le prix de sa tablette tactile Way-C à 100.000 francs CFA au lieu de 150.000 francs CFA.

Le site internet de la société VMK
Thierry Barbaut

fraudes et évasions fiscales : Ampleur du problème, solutions possibles et perspectives

« Reformerer les systèmes fiscaux peut favoriser le développement en renforçant l’autonomie des gouvernements. Cela peut aussi susciter des réformes plus vastes.
Ceux qui s’efforcent de résorber les déficits dus à la crise dans les économies développées, augmentant les impôts ou réduisant les dépenses, devraient songer aux pays en développement. Pour ceux-ci, même en période de croissance, relever les défis budgétaires est une gageure.
Taux et tranches d’imposition sont des préoccupations lointaines lorsqu’on n’a pas de quoi s’offrir un système efficace de recouvrement de l’impôt, comme c’est le cas pour beaucoup de pays pauvres. Malgré leurs efforts récents pour générer des recettes, dans la moitié des pays d’Afrique subsaharienne, les recettes fiscales représentent moins de 15 % du PIB, contre 35 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et 23 % en Amérique latine. Dans ces conditions, il est difficile pour un État de bien fonctionner, et plus encore de fournir des services sociaux ou d’améliorer le climat des affaires, par exemple. »

 

1 – Fraude et évasion fiscales : Comment les multinationales volent l’Etat

Selon une ONG internationale, la fraude et l’évasion fiscales perpétrées par les multinationales ont des effets nocifs de loin plus importants que les détournements des fonds, sur les économies des pays africains. Et le Cameroun ne fait pas exception.

Et si la fraude fiscale opérée par les grandes entreprises était le plus grand ennemi du développement ? C’est en tous cas la thèse défendue par une organisation internationale qui plaide pour la justice fiscale, Tax Justice Network, et qui dans une enquête révèle que l’évasion fiscale est plus importante que les
détournements de fonds et les trafics de drogue réunis.

Pour cette Ong, alors que les détournements des fonds publics par les acteurs gouvernementaux représentent 3% des déperditions subies par l’Etat, les trafics criminels sont évalués à 30-35% et l’évasion fiscale, souvent liées aux facturations bidonnées atteint 60 à 65%.Des multinationales puissantes ont, « sans aucune honte, mis la pression sur des gouvernements des pays pauvres pour obtenir des exemptions fiscales ou une fiscalité particulière afin d’exploiter des matières premières telles que le Coltan, le pétrole, le gaz naturel, le rutile, le thé ou encore le café, le cacao et le coton ». Pour ce groupe d’association, « les exemptions fiscales d’autres subventions cachées accordées aux multinationales dans des accords dissimulés privent des gouvernements et leurs citoyens de revenus fiscaux significatifs »

Echapper aux impôts
Imposez-nous si vous pouvez (pourquoi l’Afrique doit se lever pour réclamer la justice fiscale). Le titres de l’étude indique clairement que nombres d’entreprises usent de mille et une techniques pour échapper aux impôts. Les techniques d’évasions fiscales sont quasiment les mêmes que pour les autres formes de criminalité financière ou de corruption : entreprises fictives, sociétés écrans, fondations caritatives, falsification des prix, fournitures de documentations mensongères à l’Etat, « le tout étant soutenu, explique Tax Justice Network, par une armée de banquiers, avocats et experts comptables ».

De toutes les manières, indique cette association, les banques ont clairement été identifiées comme les principaux facilitateurs de la corruption, de l’évasion fiscale, et d’autres flux financiers illicites.
Une des techniques les plus courantes consiste à faire de la maison mère le fournisseur exclusif des matières premières utilisées par la filiale locale. On se retrouve ainsi avec des situations surréalistes où la maison mère vend à sa filiale bien plus cher que le taux du marché. Ces contrats sont régulièrement révisés à la hausse du moment que les prévisions montrent une éventuelle hausse du chiffre d’affaires de la filiale.

Il y a parfois des contrats d’assistance technique datant d’avant l’indépendance, qui permettent aux maisons mères des siphonner les résultats de leurs filiales locales. Il existe aussi un maillage d’accord, souvent gardés secrets, qui favorisent plus que de raison certaines de ces grandes firmes. « Chez nous, ce sont des pratiques courantes, témoigne un haut fonctionnaire. Certaines entreprises, filiales de multinationales européennes, opèrent chez nous en bénéficiant des facilités souvent prévues avant l’indépendance ».

Bénéficies minimisés
Un ancien banquier se souvient. « J’étais cadre dans un filiale d’une banque européenne. A l’époque, notre principal actionnaire nous avait fait acheter un logiciel pour près d’un milliard et demi. C’était avant la dévaluation. Au sein de l’entreprise tout le monde en riait parce que le manège était bien compris. Au sein du management de la banque, les représentant de l’Etat, pourtant nombreux à des hautes fonctions, n’ont pas eu le courage de s’opposer. »

L’idée est de limiter autant que impossible les bénéfices de la filiale. Dans tous les cas, l’Etat perd sur toute la ligne. Il perd les recettes fiscales parce que les bénéfices de la structure sont minimisés, et dans les cas où il est actionnaire, il perd des dividendes. Cette technique dont la finalité est de déplacer le bénéfice du pays africain vers le siège mondial du groupe est assez répandue, comme en témoigne Tax Justice Network. Car, explique l’organisme, les pays africains ayant parié sur l’attraction des grandes firmes internationales pour dynamiser leur économie, ces gouvernements font face au chantage des grandes entreprises multinationales qui exigent toujours des particularités fiscales, voire des exemptions pour ne pas avoir à payer d’impôts. Une fois qu’elles les ont obtenues, elles multiplient les manœuvres avec leurs maisons mères et leurs banquiers, pour accroitre de manières fictives leurs charges et frais, de sorte à réduire la matière localement imposable.

http://www.237online.com/201107266202/Actualites/Economie/fraude-et-evasion-fiscales-comment-les-multinationales-volent-letat.html

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2 – La fiscalité, levier de développement

Réformer les systèmes fiscaux peut favoriser le développement en renforçant l’autonomie des gouvernements. Cela peut aussi susciter des réformes plus vastes.
Ceux qui s’efforcent de résorber les déficits dus à la crise dans les économies développées, augmentant les impôts ou réduisant les dépenses, devraient songer aux pays en développement. Pour ceux-ci, même en période de croissance, relever les défis budgétaires est une gageure.

Taux et tranches d’imposition sont des préoccupations lointaines lorsqu’on n’a pas de quoi s’offrir un système efficace de recouvrement de l’impôt, comme c’est le cas pour beaucoup de pays pauvres. Malgré leurs efforts récents pour générer des recettes, dans la moitié des pays d’Afrique subsaharienne, les recettes fiscales représentent moins de 15 % du PIB, contre 35 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et 23 % en Amérique latine. Dans ces conditions, il est difficile pour un État de bien fonctionner, et plus encore de fournir des services sociaux ou d’améliorer le climat des affaires, par exemple.

Les pays en développement savent que pour bâtir une économie prospère, attirer les entreprises, créer des emplois et éradiquer la pauvreté, ils doivent renforcer leurs capacités, étoffer leurs infrastructures, lutter contre la corruption et instaurer des systèmes financiers transparents. Ils doivent aussi, à l’échelle mondiale, combattre les flux financiers illégaux et réduire l’impact des paradis fiscaux, afin de préserver leurs ressources déjà limitées.

Les recettes fiscales jouent un rôle crucial pour atteindre ces objectifs. Un cadre budgétaire stable et prévisible favorise la croissance et, à plus long terme, réduit la dépendance envers l’aide au développement. La fiscalité est aussi liée à la « bonne gouvernance », car les systèmes fiscaux sont un vecteur d’amélioration des relations entre l’État et la société, et de renforcement de la responsabilité à l’égard des citoyens. En d’autres termes, déterminer comment prélever l’impôt est aussi important que de savoir combien il rapporte. En outre, les réformes engagées dans l’administration fiscale inspirent parfois des réformes dans d’autres domaines du secteur public. Une bonne chose pour les pays en développement qui souhaitent relancer leur processus de réforme.

Bâtir un système fiscal efficace est plus facile à dire qu’à faire. Il faut transformer les mentalités. Les citoyens ordinaires peuvent être réticents à payer l’impôt, invoquant souvent à juste titre la corruption de l’administration ou son mauvais usage systématique des fonds publics. Quant aux élites, elles pratiquent souvent l’évasion fiscale, notamment au moyen des paradis fiscaux. Enfin, il est difficile de lever l’impôt dans des économies rurales à faible revenu et au secteur informel très développé, et il faut souvent contraindre les responsables locaux à le faire.

Le contexte international pose de nouveaux défis également. La plupart des États évitent aujourd’hui de taxer les échanges, ce qui amoindrit les recettes publiques (les pays africains tirent plus de 40 % de leurs recettes des taxes sur les échanges). Trouver le juste équilibre entre un régime fiscal attractif pour l’investissement et la croissance et des recettes suffisantes pour financer les dépenses publiques est un dilemme majeur.

La mondialisation peut également exacerber les problèmes budgétaires, la mobilité internationale des capitaux compliquant leur imposition. Les grandes entreprises et les investisseurs ont renforcé leur pouvoir de négociation face aux administrations, entraînant une course au moins disant fiscal parmi les pays en développement en concurrence. Parallèlement, sous la pression de leurs partenaires commerciaux et de leurs citoyens, les États doivent garantir un système fiscal équitable et transparent. Ces défis ont engendré dans les pays en développement de nouveaux besoins en capacités, dont la communauté des donneurs n’a pas encore pris pleinement conscience. À ce jour, la part de l’aide publique au développement allouée à l’administration des douanes et de l’impôt est très faible, de l’ordre de 0,1 % par an. Les donneurs pourraient augmenter cette part afin de donner un coup de fouet à l’adoption d’un système fiscal viable. Cette aide devrait être considérée comme un investissement dans l’avenir de ces pays.

Malgré ces défis, mais aussi parce que ces défis existent, le moment est opportun pour engager une réforme fiscale. L’abandon des taxes indirectes sur les échanges au profit de la TVA accroît la visibilité du système fiscal et favorise l’établissement de relations directes (et formelles) entre l’État et les petites entreprises. Nous savons désormais mieux comment simplifier les systèmes fiscaux et les rendre plus transparents, encourager la discipline fiscale et optimiser les recettes, par exemple en élargissant l’assiette d’imposition des bénéfices du secteur financier au lieu de taxer les transactions financières.

Un consensus international se dégage aujourd’hui autour de ces questions, soutenu par une communauté mondiale de fiscalistes de plus en plus puissants et de mieux en mieux organisés. L’appel à l’action provient de plus en plus des pays en développement eux-mêmes. En Afrique, la création du Forum africain d’administration fiscale, dirigé, géré et progressivement financé par des Africains, offre une tribune de choix pour l’apprentissage mutuel, le renforcement des capacités et le dialogue sur des questions fiscales de portée nationale et internationale.

Autre avancée, il est désormais bien établi que l’aide visant le renforcement des capacités des administrations fiscales et des douanes dans le monde en développement est de l’argent bien dépensé. Un élément important, compte tenu du bilan contrasté de l’assistance technique et de la lassitude des donneurs dans de nombreux domaines.

Avec la crise économique, le G8 et le G20 ont beaucoup progressé, avec le concours de l’OCDE, du FMI et d’autres organisations, dans la lutte contre les flux financiers illégaux, la fraude et l’évasion fiscales et les paradis fiscaux. Avec plus de 300 accords d’échange de renseignements signés en 2009, plus de progrès ont été accomplis l’année dernière qu’au cours de la dernière décennie. Une centaine de pays se sont désormais engagés en faveur des normes de transparence et d’échange de renseignements et sont en passe de les appliquer. Ce chiffre augmentera rapidement, à mesure que les pays en développement interviendront directement dans le débat. La question stratégique est désormais de savoir comment aider au mieux les pays en développement à tirer parti de l’environnement international plus transparent pour renforcer leur système fiscal. S’ils y parviennent, ils amélioreront du même coup leurs perspectives de développement.
David Rooney

Voir www.oecd.org/fiscalite

Jeffrey Owens, Chef du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, Richard Carey, Directeur, direction de la Coopération pour le développement de l’OCDE

http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/2612/La_fiscalit_E9,_levier_de_d_E9veloppement.html

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3 – L’Afrique se mobilise contre l’évasion fiscale

L’organisation panafricaine Tax Justice Network Africa se bat pour susciter une prise de conscience face à l’évasion fiscale.

Le constat est simple : l’Afrique est une véritable « passoire fiscale ». Alors que les recettes fiscales des pays riches représentent environ 35 % de leur produit intérieur brut (PIB), elles dépassent rarement 15 % du PIB dans les pays de l’Afrique subsaharienne. Les fuites interviennent à tous les niveaux : de la corruption des administrations fiscales à l’évasion organisée des capitaux en passant par les exemptions fiscales consenties pour attirer des compagnies étrangères.

Difficile à évaluer avec précision, la perte n’en est pas moins massive. Selon l’ Institut Global Financial Integrity (GFI), les seules fuites illégales de capitaux en Afrique auraient dépassé les 850 milliards de dollars de 1970 à 2008. Encore faut-il y ajouter les divers manques à gagner, provenant notamment de la difficulté à collecter l’impôt dans des pays où plus de 40 % de l’économie est informelle.

« Ces 850 milliards de dollars auraient permis de payer toute la dette extérieure de l’Afrique et de garder 600 milliards pour financer son développement, c’est énorme », souligne Sandra Kidwingira, de l’association Tax Justice Network Africa (TJN-A). Ce réseau international se bat depuis des années pour susciter une prise de conscience face à l’évasion fiscale et ses conséquences sur le développement, un phénomène longtemps sous-estimé. Sa branche africaine, fondée en 2007, compte 25 membres, tels la National Tax Payers Association au Kenya ou le Centre for Civil Society en Afrique du Sud.

« L’Afrique devrait pouvoir mobiliser ses ressources pour son développement »
Sur un sujet aussi ardu que la fiscalité, il s’agit moins de mobiliser directement le grand public que d’organiser un lobbying pour peser sur les politiques publiques. « On essaie de mobiliser des associations de la société civile qui étaient déjà engagées dans des domaines liés, tels que la lutte anti-corruption, la justice économique ou les droits de l’homme. On essaie de montrer qu’il y a un lien avec les droits économiques », explique Sandra Kidwingira.

Le réseau mène des recherches pour dénicher les pratiques fiscales contestables et échange ses informations avec d’autres grandes organisations internationales, telles Christian Aid ou Action Aid. Il publie une lettre trimestrielle et des rapports détaillés par pays. Autre initiative, la Déclaration de Nairobi sur la fiscalité et le développement, paraphée en 2010 par une trentaine d’ONG et réclamant des initiatives concrètes en la matière. Elle épingle notamment le manque de transparence dans le secteur minier.

« L’Afrique devrait pouvoir mobiliser ses propres ressources pour financer son développement », plaide Sandra Kidwingira. Pétrole, gaz, uranium, cuivre, or, platine, diamants : le sous-sol africain regorge de ressources naturelles. Mais les compagnies minières sont passées maîtresses dans l’art de « l’optimisation fiscale », dénoncent les ONG. Pour éviter les abus, les gouvernements africains devraient se garder la possibilité de renégocier régulièrement les contrats miniers, estime Tax Justice Network.

Autre cheval de bataille, les exonérations dont bénéficient certaines multinationales ou certains individus. Les députés kényans, pourtant très bien rémunérés, refusent toujours par exemple – à quelques exceptions près – d’acquitter l’impôt sur le revenu, contrairement à ce qui est stipulé dans la nouvelle Constitution. Difficile pour les autorités fiscales d’expliquer ensuite aux citoyens ordinaires qu’ils doivent payer leurs impôts…

MARIE WOLFROM, à Nairobi

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/L-Afrique-se-mobilise-contre-l-evasion-fiscale-_EP_-2011-10-12-722353

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3 – La mobilisation de ressources publiques et l’aide en Afrique :

Le rôle joué par l’Afrique dans le monde va croissant, sa population est en augmentation rapide, de même que son besoin de financement pour construire l’avenir – s’il veut réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et porter ses infrastructures au niveau du reste du monde, le continent nécessitera 93 milliards USD d’investissement annuel sur la décennie à venir (Foster and Briceño-Garmendia, 2009).

Pour satisfaire aux besoins de l’Afrique subsaharienne à elle seule, il faudrait recruter 3.8 millions d’enseignants dans les cinq prochaines années pour assurer l’éducation primaire pour tous (Unesco, 2009). Aucune économie ne peut se permettre de financer un développement de cette ampleur à partir de fonds extérieurs, qu’ils soient privés ou publics.

En 2002, le Consensus de Monterrey sur le financement du développement, adopté au sein de l’ONU, a établi que les ressources financières extérieures ne permettaient pas à elles seules d’atteindre les OMD et qu’il était nécessaire de mettre au point de nouvelles stratégies en mobilisant les ressources intérieures. L’Afrique ne fait pas exception. La crise mondiale a montré l’inconstance des flux extérieurs pour les États africains dont les revenus ont été durement affectés (cf. partie 1). Sur le long terme, l’accroissement de l’investissement intérieur permettra de compenser cette vulnérabilité et de renforcer l’appropriation au niveau national. Pour réussir son développement, un pays doit savoir mobiliser ses propres ressources et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’aide ou d’autres financements extérieurs.

Qu’est-ce que la mobilisation des ressources publiques et pourquoi importe-t-elle?
La mobilisation des ressources intérieures consiste en la création d’épargne intérieure – et non d’investissements, d’emprunts, de dons ou d’envois de fonds de l’étranger – et en son allocation à des investissements socialement productifs dans le pays. Elle se divise en deux parties. La part privée concerne l’épargne privée intérieure, que le secteur financier – les banques – canalise vers l’investissement. La mobilisation des ressources publiques concerne l’épargne publique – l’excès de recettes de l’État par rapport aux dépenses courantes. C’est elle qui permet aux gouvernements de financer l’investissement dans les infrastructures (routes, centrales électriques, écoles, installations sanitaires, etc.). Elle a pour origine, soit l’emprunt, au travers de l’émission de bons du Trésor, par exemple, soit la taxation des particuliers et des entreprises.

Dans cette partie des Perspectives économiques en Afrique, nous nous intéressons particulièrement à l’imposition : Comment exploiter « des administrations et systèmes fiscaux plus équitables et plus performants » – dont les signataires de Monterrey se sont engagés à assurer l’existence – pour améliorer le financement du développement de l’Afrique ? Pour répondre à cette question, les auteurs se concentrent sur l’efficacité du recouvrement des impôts plutôt que sur la qualité et le montant des dépenses, tout en soulignant cependant leur importance. Ils y débattent également de la manière dont l’aide étrangère affecte la mobilisation des ressources publiques.

Pourquoi passer en revue les systèmes fiscaux africains aujourd’hui ?
La crise économique mondiale a révélé le risque que fait peser sur les économies africaines une dépendance excessive envers les sources de revenu externes. Premièrement, nombre d’entre elles, qui s’appuient sur l’exportation de matières premières, demeurent vulnérables aux perturbations dans le reste du monde, comme la fluctuation des cours mondiaux en 2008 et 2009, par exemple.

Deuxièmement, si la situation du continent s’est améliorée à la faveur de l’annulation d’une grande partie de la dette et de l’essor économique qui a précédé la crise, le risque de surendettement ne peut être exclu. Avec la chute attendue des recettes des exportations et le retour à des déficits insoutenables du budget et de la balance courante, les réserves nationales ne seront peut-être pas en mesure de protéger les économies africaines de la l’absence de financement extérieur.

Troisièmement, la plupart d’entre elles – notamment les exportateurs de produits non pétroliers – ont tendance à accumuler des déficits extérieurs chroniques de la balance courante et de la balance commerciale. La moindre inflexion des flux de capitaux peut entraîner une contraction du marché intérieur, à moins qu’elle ne s’accompagne d’une nette amélioration des échanges.

Quatrièmement, après la crise mondiale, l’évolution des IDE à destination de l’Afrique et du reste du monde en développement est incertaine à moyen terme.

Cinquièmement, les envois de fonds des travailleurs émigrés africains en Amérique du Nord et en Europe sont devenus un complément important du revenu de base, mais ont augmenté moins vite au cours des dernières années, et le rythme de progression va ralentir davantage.

Enfin, comme la partie 1 l’a souligné, l’Afrique ne recevra que la moitié de l’augmentation de l’Aide publique au développement (APD) décidée lors du sommet du G8 de Gleneagles en 2005. Si la plupart des donneurs prévoient de continuer à accroître leur effort, certains n’ont pas tenu leurs engagements et risquent de prendre davantage de retard, compte tenu de la stagnation, voire du recul, des budgets d’APD. La prise de conscience de cette vulnérabilité a donné une nouvelle impulsion au débat relatif à la mobilisation des ressources intérieures en Afrique, et tout particulièrement à l’imposition.

Les difficultés économiques mondiales ont aussi relancé les discussions relatives à la taxation internationale, auxquelles l’Afrique prend une part croissante. Confrontés à des déficits budgétaires, les pouvoirs publics cherchent à maximiser les recettes en musclant les campagnes de lutte contre l’évasion et la fraude fiscales. La mise en application de critères internationaux de lutte contre les paradis fiscaux est une priorité du G20. Les pays membres de l’OCDE lancent des initiatives de dialogue avec le reste du monde pour élargir le consensus en faveur d’une coopération multilatérale plus importante et plus contraignante. Les donneurs renforcent leur soutien financier et technique auprès des administrations fiscales des pays en développement. Ce contexte offre aux nations africaines la possibilité d’augmenter les recettes fiscales pour financer le développement.

La question de l’imposition en Afrique : l’État et la légitimité budgétaire
L’impôt n’est pas une fin en soi. Les économistes du développement ont depuis longtemps identifié qu’il joue un rôle majeur dans la consolidation d’un État performant (Kaldor, 1980 ; Toye, 1978). Un système de finances publiques sain est indispensable pour générer une croissance rapide, équitable et durable : les recettes publiques doivent permettre de financer la sécurité, l’éducation, la santé et l’investissement public, tout en évitant le financement par création monétaire. L’impôt est l’un des rares instruments de mesure du pouvoir et de la légitimité de l’État (Di John, 2009). Dans les économies d’après-guerre, par exemple, la reconstitution de l’assiette fiscale est essentielle à la restauration d’un État viable.

Les recettes fiscales sont aussi indispensables au financement de l’armée, qui permet à un État de sécuriser ses frontières. Les États ne s’appuient pas seulement sur les recettes fiscales pour leur fonctionnement, mais aussi pour toutes les négociations entre les forces vives d’un pays. Elles constituent une partie intégrante du contrat social entre un État et ses citoyens : les contribuables veulent s’assurer que tout le monde paie l’impôt en fonction de sa richesse et que l’argent versé est utilisé à bon escient et non détourné par des dirigeants corrompus. Ils sont plus susceptibles de respecter leurs obligations fiscales et d’accepter de nouvelles formes d’imposition s’ils considèrent la contribution comme légitime. C’est ce qu’on appelle la « légitimité fiscale ».

Cependant, dans de nombreux pays en développement, l’insuffisance des recettes empêche souvent les gouvernements d’assurer des services publics de qualité. Cela génère un cercle vicieux de mécontentement des citoyens et des entreprises qui favorise l’évasion ou la fraude. Ce phénomène est essentiellement la conséquence d’administrations fiscales indigentes, mais aussi de la corruption et de la résistance des élites dirigeantes, qui négocient des baisses d’impôt sur mesure pour elles-mêmes et parfois pour des multinationales.

Cette faiblesse peut donc être entretenue, puisqu’il est plus facile de maintenir de bonnes relations avec les donneurs et les grands groupes qui exploitent les ressources naturelles que de rendre des comptes aux contribuables. À l’inverse, une taxation plus énergique et une légitimité fiscale accrue impliquent d’entamer un dialogue et une négociation plus constructifs avec les citoyens et les sociétés sur l’utilisation des recettes perçues, et avec le législateur et la société civile qui supervisent la législation fiscale et les dépenses publiques.

Pour cela, il faut également élargir l’assiette fiscale en encourageant l’accumulation de capital et la croissance des entreprises en dehors de la sphère d’influence immédiate de l’État. La mobilisation des ressources publiques est donc au cœur même du défi que représente le développement de l’Afrique. Mais si les objectifs visés sont la légitimité fiscale et l’appropriation de la stratégie de développement par les populations, cela signifie-t-il pour autant que l’on puisse se passer d’aide étrangère ?

À court terme, la mobilisation des ressources publiques ne peut se substituer à l’aide
L’Afrique dépend des ressources extérieures parce que l’épargne intérieure ne répond pas aux besoins actuels en matière d’investissement. Comme cet écart n’est pas près de se combler, la plupart des pays du continent devront continuer de s’appuyer sur ces financements dans un avenir proche. Pourtant, l’indépendance accrue vis-à-vis de l’APD est inscrite au cœur du processus de développement, mais la mobilisation des ressources publiques, même renforcée, ne peut supplanter l’aide : les deux doivent aller de pair.

Le défi de l’Afrique et de ses partenaires est de mettre fin au cercle vicieux de la dépendance envers l’aide, qui pousse les gouvernements à rendre compte de leur politique avant tout aux bailleurs de fonds, plutôt qu’aux citoyens. Au lieu de cela, il faut créer un cercle vertueux dans lequel l’aide vient soutenir la mobilisation des ressources publiques pour que la seconde vienne, in fine, supplanter la première. L’aide demeure vitale pour de nombreux pays : elle représente parfois une part si importante des recettes publiques que si elle était amenée à disparaître, certains États feraient tout simplement faillite. La figure 1 mesure la dépendance à l’aide en fonction du pourcentage des flux d’aide par rapport au revenu national brut (RNB) des pays pour lesquels nous disposons de données. Les nations les plus dépendantes sont celles d’Afrique subsaharienne, situées sur un arc qui traverse le continent selon un axe nord-ouest, sud-est.

La stimulation des ressources publiques, qui équivaut à l’accroissement du taux d’épargne publique, est un processus nécessairement long. D’ici à ce qu’il soit achevé, les pays continueront de s’appuyer sur l’aide extérieure. Pourtant, au bout du compte, les nations africaines devront s’en émanciper, ou du moins cesser d’en dépendre principalement pour leur financement.

Il faut donc tout faire pour s’assurer que l’aide n’étouffe ni ne décourage la mobilisation des ressources intérieures en général, et publiques en particulier. La somme de l’épargne privée détournée de l’investissement privé productif ou qui fuit le continent est telle que le risque de décourager toute épargne privée est relativement faible. La mobilisation de l’argent public permet de conserver une part plus importante de l’épargne sur le continent, pour qu’elle y soit consacrée au développement économique.

L’une des retombées positives d’un système fiscal efficace est donc une plus grande appropriation du processus de développement, le gouvernement favorisant un environnement qui incite à l’investissement privé intérieur et extérieur, à un recours raisonnable à l’endettement et à une utilisation efficace de l’APD. Les recettes fiscales ne doivent donc pas être considérées comme une solution de remplacement de l’aide étrangère, mais comme une composante des fonds publics qui croît au fur et à mesure du développement du pays. La comparaison entre le niveau de l’APD et celui des recettes fiscales dans les économies africaines montre que le premier est globalement nettement inférieur au second dans de nombreux cas. Est-ce la preuve que « l’indépendance vis-à-vis de l’aide » est à portée de main en Afrique ? L’étude détaillée des éléments d’information révèle une image beaucoup plus complexe.

La figure 2 représente le niveau total d’APD et le montant total des recettes fiscales par habitant en 2008. En moyenne, l’Afrique perçoit 441 USD d’impôts par personne et par an, contre 41 USD d’aide par personne et par an. En d’autres termes, l’aide représente moins de 10 % des taxes recouvrées sur le continent. Bien évidemment, cette moyenne n’est pas valable pour tous les pays. Sur les 48 nations africaines pour lesquelles des données sont disponibles, l’aide excède les recettes fiscales dans 12 d’entre elles, est supérieure ou égale à la moitié des recettes fiscales dans 24 et dépasse 10 % des recettes fiscales dans 34 pays. Pourtant, dans près d’un tiers des pays africains (14 sur 48), l’aide représente déjà moins de 10 % des recettes fiscales.

La plupart de ces États sont relativement riches en ressources naturelles et/ou peu peuplés (Algérie, Angola, Congo, Guinée Équatoriale, Gabon, Libye, Namibie et Swaziland). La figure 2 indique donc que, à l’exception de l’Afrique du Sud, de l’Égypte, du Maroc, des Seychelles et de la Tunisie, les nations qui ont le plus progressé vers une « émancipation vis-à-vis de l’aide », les « bons élèves » en termes de perception fiscale au cours de la dernière décennie, tendent à être ceux qui ont bénéficié de manière disproportionnée de l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières. Comme nous le verrons dans la section suivante, cette dernière a généré une hausse des rentrées fiscales.

Principales conclusions
La section 2 analyse les tendances récentes de l’évolution de la perception de l’impôt et compare les performances respectives des différentes administrations fiscales africaines, à partir de l’enquête des Perspectives économiques de l’Afrique 2010 portant sur 50 pays.

La tendance des revenus fiscaux sur le continent est positive. Le montant des impôts collectés en moyenne par les gouvernements africains en pourcentage du PIB est en hausse depuis le début des années 1990. Les pays africains collectent des montants d’impôts comparables à ceux des pays de niveau de développement similaires sur les autres continents.

Toutefois, cette hausse est principalement le fait de l’accroissement des revenus liés à l’extraction des ressources naturelles. Or, ceux-ci tendent à décourager les gouvernements de collecter les impôts plus « coûteux » politiquement, comme l’impôt sur les sociétés opérant dans d’autres secteurs, l’impôt sur le revenu, les taxes sur la valeur ajoutée (TVA) et autres droits d’accise sur les biens de cosmmation.

En revanche, les pays relativement moins dotés en ressources naturelles ont fait dans l’ensemble plus d’efforts pour améliorer la qualité et l’équilibre de la gamme des impôts qu’ils prélèvent.
En réalité, si on exclut les revenus des ressources naturelles, le montant des impôts collectés est resté stable dans le meilleur des cas, tandis que les revenus des droits de douanes diminuaient du fait de la libéralisation commerciale.

Quant aux revenus de l’impôt sur les sociétés, ils se sont maintenus, malgré une baisse des taux prélevés sur les bénéfices réalisés sur le continent, et en dépit de la prolifération des exemptions accordées aux investisseurs par les pays africains.
La section 3 insiste sur les principaux défis à relever : la nature en grande partie informelle de la plupart des économies du continent, les goulets d’étranglement en termes de capacité, l’évasion fiscale, etc.

Tout d’abord, les obstacles structurels de type transversal : la nature largement informelle des économies, la faible « légitimité fiscale » des gouvernements, ainsi que les contraintes considérables en terme de capacité administrative, auxquelles l´aide des bailleurs de fonds n´a pas encore été appelée à remédier.

Ils doivent également se montrer cohérents avec leurs engagements en faisant pression sur leurs propres conglomérats de conclure des accords décents avec les pays africains.

Deuxièmement, l’assiette fiscale est d’autant plus étroite qu’elle est entamée par l’octroi excessif d’exemptions, l’imposition inefficace des activités extractives et l’incapacité à lutter contre les manipulations abusives des prix de transfert par les multinationales.

En plus de ce rapport, il est possible de télécharger à l’adresse www.africaneconomicoutlook.org de nouvelles données relatives à la capacité fiscale des États africains et aux caractéristiques principales des systèmes fiscaux appliqués sur le continent. Par ailleurs, dans chaque note pays des Perspectives, une partie met en relief les principaux développements réalisés dans chaque pays en matière de perception de l’impôt.

Troisièmement, dans de nombreux pays, la gamme des prélèvements fiscaux est déséquilibrée : les gouvernements dépendent pour leurs revenus d’un nombre trop limité de types d’impôts. Certains contribuables sont sur-représentés dans l’assiette fiscale. Quant à la baisse des droits de douane, elle représente un manque-à-gagner important pour les ressources publiques.

Enfin, le Chapitre 4 propose aux décideurs africains et à leurs partenaires différentes réponses possibles à ces défis, en puisant dans les bonnes pratiques observées sur le continent en matière de politique et d’administration fiscales, et les exemples réussis de coopération multilatérale.
La réforme de la fiscalité ne porte ses fruits à long terme que si elle est un élément d’une stratégie de croissance.

L’amélioration de la collecte des impôts et taxes doit être partie intégrante d’un débat sur la gouvernance, la transparence et l’utilisation finale des ressources publiques mobilisées par le gouvernement.

Il est essentiel de ne pas se tromper dans l’ordre de priorité des réformes. Etant donné les contraintes qui pèsent sur les administrations fiscales, la seule option viable à court terme est d’approfondir la base fiscale, notamment en réduisant les exemptions fiscales et en négociant des conditions plus équitables avec les entreprises multinationales.

Néanmoins, c’est dés aujourd’hui qu’il faut investir dans le renforcement des capacités administratives, afin rendre possible l’adoption de politiques fiscales plus progressives à moyen terme.
A plus long terme, les pays africains devront rééquilibrer la gamme de leurs prélèvements. Le rendement des taxes foncières urbaines, par exemple, pourrait augmenter considérablement si leur gestion était décentralisée. En effet, les gouvernements locaux ont souvent un accès plus direct aux informations cadastrales nécessaires.

La libéralisation commerciale doit être synchronisée dés la conception avec la réforme de la fiscalité. Les réponses des politiques publiques à la baisse de la fiscalité sur les échanges commerciaux doivent être conçues dans un cadre de réforme plus large.

Les bailleurs de fonds doivent renforcer les capacités de mobilisation des ressources publiques en Afrique. Ils doivent aussi tenir leurs engagements en matière de cohérence des politiques pour le développement, en incitant leurs propres entreprises à conclure des accords décents avec les pays africains.

http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/in-depth/public-resource-mobilisation-and-aid/

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4 – Madagascar: 82% des sociétés malgaches trichent dans leurs déclarations fiscales

Seuls les 18% de ces entreprises formelles ne sont pas concernées par ces fraudes fiscales et donnent des chiffres réels dans leur déclaration. Toutefois, ce fonctionnaire a indiqué que l’évasion fiscale est à l’origine des blanchiments d’argent dans le pays.

Les infractions de change, les fraudes fiscales et celles au niveau des douanes, ainsi que le secteur des mines sont les dossiers compromettant de blanchiment d’argent, a indiqué le SAMIFIN.
La plupart de ces 82% de sociétés sont issues de secteur de l’exploitation minière, qui utilisent le paiement cash dans leur transaction et ne possèdent même pas de compte bancaire, alors que le dernier est l’un des moyens pour tracer l’origine de l’argent qu’elles utilisent.

Ce responsable a ajouté que les déclarations d’opérations suspectes (DOS) pouvant dissimuler des actes de blanchiment d’ argent et provenant des entreprises en relations directes avec les banques, ont diminué de façon notable en 2011.

En effet, si elles étaient 93 en 2010, 67 seulement sont parvenues au SAMIFIN l’année dernière, soit un gap de 26 alors que le nombre de personnes subitement riches ne cesse d’augmenter ces derniers temps.

Notons que le SAMIFIN a été créée en 2008 en tant que cellule de renseignement financier pour la lutte contre la criminalité transnationale et l’assainissement du secteur financier et il est régi par la Loi 2004-020 du 19 août 2004 sur le blanchiment, le dépistage, la confiscation et la coopération internationale en matière de produits du crime.

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/3/7/afrique-australe-198067.asp

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5 – Fiscalité : Le Ghana signe un accord de coopération fiscale

Le Ghana a signé la Convention sur l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale, un accord multilatéral élaboré conjointement par l’OCDE et par le Conseil de l’Europe. Le Ghana est le deuxième pays africain après l’Afrique du Sud à signer la Convention depuis qu’elle été ouverte à la signature de tous les pays en juin 2011.

Cette Convention constitue l’instrument multilatéral le plus complet qui soit disponible pour permettre la coopération fiscale et l’échange de renseignements. Elle contribue à lutter contre la fraude fiscale transfrontalière et permet d’assurer le respect des législations fiscales nationales tout en respectant les droits des contribuables. Les dirigeants du G20, lors de leur Sommet de Los Cabos, « ont encouragé vivement toutes les juridictions à signer la Convention multilatérale sur l’assistance administrative mutuelle ».

Le ministre adjoint des Finances, Seth Terkper, a signé la Convention au nom du Ghana. Ce dernier a déclaré que le « Ghana apprécie la cordiale relation actuelle avec l’OCDE et adoptera les mécanismes d’échange de renseignements pour réduire l’évasion et la fraude fiscales des entreprises multinationales et ainsi générer davantage de recettes fiscales pour financer des projets de développement ».

M. Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE a présidé la cérémonie de signature et a déclaré que le Ghana devait être félicité pour son engagement avéré et son action effective dans le domaine de l’échange de renseignements, en espérant que cela encouragera les autres pays d’Afrique à s’associer également à cet important domaine de la coopération internationale ».

La Convention fournit une base multilatérale à l’assistance administrative dans des domaines très divers, notamment les échanges de renseignements sur demande, les échanges automatiques de renseignements, les vérifications fiscales simultanées, l’assistance en matière de recouvrement de l’impôt et la fourniture de documents. Elle fournit aux gouvernements un instrument précieux pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales internationales.

Les signataires actuels de la Convention sont les suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Colombie, Corée, Costa Rica, Danemark, Espagne, États-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Mexique, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Turquie et Ukraine.

http://www.oecd.org/fr/fiscalite/fiscaliteleghanasigneunaccorddecooperationfiscale.htm

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6 – Fiscalité en Afrique : une ère nouvelle

Le Forum sur l’administration fiscale en Afrique (ATAF) est une étape décisive sur la voie d’une plus grande autonomie, d’une croissance renforcée et d’un développement social accru des pays du continent.

Si des doutes subsistaient quant au rôle de la fiscalité pour la croissance et le développement, le cas de l’Afrique les dissiperait bien vite. Pour les pays africains, le rôle essentiel des administrations fiscales n’est plus à prouver. Non seulement pour prélever les financements nécessaires aux services vitaux comme les soins de santé ou la police, mais aussi pour renforcer les institutions publiques, favoriser une bonne gouvernance et stimuler le développement économique.

Des autorités fiscales efficaces, efficientes et compétentes sont absolument nécessaires pour mobiliser les ressources budgétaires nationales et fournir aux gouvernements des recettes durables et générées de manière interne. Ces dernières peuvent réduire la dépendance à l’égard de l’investissement étranger et de l’aide au développement. Les États africains acquièrent ainsi la marge de manoeuvre budgétaire nécessaire pour déterminer leurs dépenses prioritaires, selon leurs objectifs nationaux et leurs besoins socioéconomiques propres.

Témoignage de cette conviction, 25 administrations fiscales africaines ont signé, lors d’une importante conférence à Kampala (Ouganda) en novembre 2009, un accord instituant le Forum sur l’administration fiscale africaine. Cet organisme juridique indépendant dispose de son propre Conseil et d’un siège situé en Afrique du Sud.*

Pour l’ATAF, la fiscalité concerne avant tout les gens : les citoyens d’un pays et la relation qu’ils ont avec leur État de résidence. La fiscalité affecte tous les citoyens, contribuables ou non. La manière dont les impôts sont prélevés a un impact sur la population active – salariés, grandes et petites entreprises, commerçants et consommateurs. Pour eux, ces prélèvements sont une question de coût économique, de qualité des services reçus en échange et d’avantages sociaux dont ils bénéficient en tant que citoyens. La manière dont les impôts sont dépensés a également un impact sur la vie des citoyens. Lorsque les dépenses apparaissent comme procurant des avantages concrets, en donnant à l’État les moyens de gouverner, de mener des politiques et de pourvoir aux besoins sociaux et économiques de sa population, elles contribuent également à améliorer sa légitimité et sa réactivité.

Les administrations fiscales recèlent un important potentiel de développement, de renforcement des institutions et de cohésion sociale, susceptible d’améliorer la vie quotidienne de millions d’Africains sur l’ensemble du continent. Aussi l’ATAF, aux prises avec les défis sociaux, économiques et politiques du XXIème siècle, est-elle une source d’espoir pour l’Afrique.

Les raisons stratégiques des nouvelles orientations
Avec la crise économique mondiale, il est devenu d’autant plus indispensable de mobiliser les ressources nationales pour le développement. La crise a entraîné une quasistagnation de l’aide au développement et a aggravé les difficultés des pays les plus petits et les plus pauvres à attirer les capitaux privés.

Pour les pays africains, la crise a souligné l’urgence d’agir sur les facteurs structurels qui entravent le développement économique et social, et de rechercher des solutions viables au plan national. Encourager les Etats africains a prendre en main le contrôle de leurs programmes de développement est une approche de plus en plus populaire. Les impôts, ressources financières nationales fiables, permettront aux États africains d’être moins dépendants de l’aide publique au développement. Ils pourront ainsi déterminer leurs propres priorités en matière de développement, et les financer sans avoir à composer avec les donneurs. Les conditions que ces derniers mettent à l’aide au développement servent souvent davantage leurs intérêts que ceux des pays bénéficiaires.

Plusieurs études montrent que les pays en développement peuvent mobiliser davantage de ressources nationales. Selon le Projet du Millénaire de 2005 des Nations unies, ces pays pourraient accroître leurs recettes d’environ 4 % du PIB au cours 10 prochaines années.

L’un des défis majeurs est l’étroitesse de la base d’imposition, qui limite les recettes potentielles. Dans de nombreux pays, les recettes proviennent surtout des impôts sur les ressources naturelles, comme les redevances sur les royalties et les impôts sur les bénéfices des sociétés pétrolières et minières.

L’importance de l’économie informelle, ou souterraine, dans les pays en développement est également un manque à gagner fiscal. Ces activités vont du petit commerce informel, comme les colporteurs et les petites entreprises non déclarées, aux entreprises qui ne déclarent pas leurs bénéfices, et au trafic de drogue et à la contrebande de biens issus de la contrefaçon, entre autres activités du crime organisé.

Autre défi, la détention abusive d’actifs à l’étranger, notamment dans les paradis fiscaux. Le montant exact des pertes de recettes publiques des pays en développement du fait de la fraude, de l’évasion fiscale et du recours aux paradis fiscaux varie selon les estimations. Mais la plupart de celles-ci excèdent le niveau d’aide reçue par les pays en développement – environ 100 milliards de dollars par an.

Des fuites importantes de recettes proviennent aussi du transfert frauduleux de bénéfices vers des juridictions à la fiscalité moins lourde en manipulant les prix de transfert, ou en mettant en oeuvre une planification et une optimisation fiscale sophistiquées.

Une note de synthèse du Réseau européen sur la dette et le développement (European Network on Debt and Development) estime entre 500 et 800 milliards de dollars par an les fuites illicites de capitaux provenant des pays en développement. La manipulation des opérations commerciales à des fins fiscales, les activités criminelles et les versements illicites en représentant respectivement 64 %, 35 % et 5 %. Plus simplement, on indique souvent que pour chaque dollar versé au Sud dans le cadre de l’aide, plus de sept dollars reviennent au Nord par le biais de versements illicites.

L’avenir du Forum
Quel sera le rôle de l’ATAF ? Tout d’abord, celui de maintenir l’objectif de long terme d’une meilleure administration fiscale en Afrique. C’est indispensable pour espérer atteindre les objectifs de développement durable, de réduction de la pauvreté, et d’une meilleure gouvernance sur le continent. Dans ce but, l’ATAF oeuvrera à la mise en place d’un Centre fiscal africain, plateforme de travail multilatéral sur la fiscalité en Afrique qui collectera des informations et des analyses, organisera des conférences de haut niveau et des séminaires régionaux, et s’efforcera de développer des bonnes pratiques grâce au partage des expériences.

Un programme de renforcement des capacités destiné à ses membres est déjà en cours. L’ATAF a également pour objectif de stimuler le dialogue au niveau africain et international, et de renforcer les liens avec des institutions universitaires en Afrique en matière d’éducation, de compétences et de recherches liées à la fiscalité.

Surtout, la mission de l’ATAF est de mobiliser plus efficacement les ressources nationales et d’améliorer la responsabilité des États africains vis-à-vis de leurs citoyens. Les principaux sujets qui seront abordés sont la suppression des incitations accordées aux investisseurs et les questions relatives aux exonérations sur les biens et services financés par l’aide, qui ont pour effet d’affaiblir le système fiscal, d’occasionner des coûts et des complications considérables et d’ouvrir la voie à la corruption. L’égalité de traitement entre les contribuables est essentielle pour renforcer la crédibilité de l’administration des impôts, simplifier les systèmes fiscaux, élargir la base d’imposition et encourager la discipline fiscale des contribuables locaux et multinationaux.

L’ATAF devra disposer d’une infrastructure organisationnelle solide, comportant une assemblée générale composée de tous les États membres comme organe de décision suprême du Forum. Les dates de la première assemblée générale seront décidées lors de la première réunion du Conseil de l’ATAF en avril 2010. La création de l’ATAF constitue un investissement important et sera financée par les contributions des membres et par l’aide internationale destinée au renforcement des capacités et au développement de projets. Au cours des premiers stades, les donneurs se sont par ailleurs engagés à combler les besoins initiaux en financement, qui s’élèvent à près de 2 millions de dollars sur deux ans. Le lancement officiel de l’ATAF à Kampala montre clairement que les pays africains ont la ferme volonté de prendre les mesures nécessaires pour renforcer leurs capacités, moderniser leurs administrations fiscales et assurer une bonne gouvernance.

La fiscalité est l’élément vital du développement, et la voix de l’Afrique apporte une contribution essentielle au débat fiscal mondial. L’ATAF est l’expression concrète de ce que les pays en développement peuvent faire – et font effectivement – pour mobiliser leurs ressources nationales et atteindre leurs objectifs de développement.

Thierry Barbaut

 

Un câble à fibre optique relie désormais la RD Congo au Congo-Brazzaville

La République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville sont désormais reliés par un câble sous-marin à fibre optique.

Le 4 septembre, Kin-Kiey Mulumba, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la Communication de la RD Congo et Thierry Moungalla , son homologue congolais, ont assisté aux travaux de pose de connexion de ce câble.

L’interconnexion de ces deux pays par leur capitale ouvre la voie au système WACS du câble à fibre optique posé dans l’océan Atlantique. Par cette nouvelle infrastructure, la SCTP et Congo Télécom, les deux entreprises publiques de télécommunications de la RDC et du Congo-Brazzaville peuvent maintenant se repositionner au plan international.

La liaison par câble sous- fluvial à fibre optique permettra à la RD Congo et au Congo de se doter des infrastructures modernes de télécommunications et de faire bénéficier à leurs populations réciproques des applications TIC comme la TNT, le e-learning, la e-banking, la télémédecine, le e-commerce, etc.

Connectés par câble coaxial à l’époque coloniale, ensuite par satellite en passant par Paris et Bruxelles pour revenir en Afrique, puis par faisceau hertzien, la RD Congo et le Congo-Brazzaville font leur entrée dans la technologie de pointe. Ce sont les techniciens chinois qui ont effectué les travaux du nouveau câble sous-fluvial à fibre optique.

Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com

 

Portrait: Gwen Rakotovao, une artiste, sa compagnie de danse et… Masimihanta un programme humanitaire à Madagascar



C’est sur Facebook que j’ai pu découvrir cette magnifique artiste.

D’abord et comme souvent par des posts et de belles photos de danse, puis, à son retour d’Afrique, par la découverte de son travail humanitaire et son engagement vers Madagascar, ses origines…

De son séjour à Madagascar est né un livre « Voyage à Madagascar » que je vous recommande.

Une magnifique danseuse, une femme engagée, une compagnie de danse à New York… En résumé une belle rencontre entre l’art, l’Afrique, la danse et l’humanitaire.

Gwen suit de près ses projets, et elle part justement en ce moment à Madagascar pour le deuxième évènement de son programme humanitaire… Les orphelins de Madagascar l’attendent à partir du 10 Septembre !

Engagement: Le programme humanitaire Masimihanta

Mêlant danse et culture Malgache. Masimihanta est un programme humanitaire lancé en septembre 2011 à Madagascar.
Alliant danse et éducation, ce programme a vu le jour en partenariat avec le centre Ketsa de Votonvorona et a été sponsorisé par Eau Vive
(http://star-eauvive.com).

Ce centre accueille des orphelins et des enfants en difficultés de la région afin de les entourer et de leur offrir des programmes éducatifs leurs permettant de se construire un avenir.

La première édition a eu lieu en Septembre 2011, la danseuse, chorégraphe rouennaise Gwen Rakotovao a donné des ateliers à 130 enfants afin de proposer une représentation devant la presse Malgache, sponsor, familles et amis des enfants.

Fort du succès de la première édition Gwen Rakotovao et Eau Vive reviennent pour la seconde édition avec pour Parrain Le célèbre chanteur Malgache Bekoto du groupe Mahaleo.
Le programme se déroulera du 10 au 30 Septembre 2012. Avec une représentation le 29 Septembre au centre Ketsa.

Portrait: Un parcours original et brillant !

Chorégraphe, danseuse et professeur.Gwen a été formée en Normandie, où elle a eu l’opportunité de travailler avec de nombreux chorégraphes et de danser pour des évènements tels que les  Viva Cité et les Transeuropéennes (Zénith de Rouen).

En 2004 Gwen étudie à L’Institution de Formation Professionnel Rick Odums à Paris. Devenue membre de son jeune ballet, Gwen a eu l’opportunité de danser dans différents théâtres à Paris et sa région.

En 2007 Gwen intègre l’Alvin Ailey American Dance School à New York.  Après avoir été diplômé, elle danse pour la compagnie BodyStories/Teresa Fellion Dance (Directriceartistique Teresa Fellion) devient rapidement soliste et Co-directrice artistique. Gwen a aussi dansé pour with H.T. Chen Dance Company, Regina Nejman, Whitney V. Hunter et Brian Carey Chung.

En tant que professeur de danse, Gwen a été sollicitée pour enseigner des Master Classes au conservatoire de Rouen, à la Juste Debout School et à travers le monde aux Antilles Françaises, à Madagascar et à Paris.

En 2012, Gwen Rakotovao se présente au Concours International de Biarritz dans la catégorie contemporain avec comme président du jury Thierry Malandain et reçoit la médaille d’or.

Depuis Janvier 2011, Gwen est la directrice artistique de sa propre compagnie : Gwen Rakotovao Company qui s’est produit en France et New York en présentant des pièces commeBetter Days, Fomba Malagasy, N.Y.L.U., Ferenz Gipsy, NIPPON dans plusieurs théâtres et festivals (Trianon, Dixon Place, QAS Festivals, PMT Dance Series, Webster Hall).

Retrouvez les activités de Gwen sur:

Le site de Gwen Rakotovao
Le site de la compagnie de danse de Gwen
La page Facebook de Gwen
Commander le livre « Un voyage a Madagascar »

Thierry Barbaut
Directeur www.info-afrique.com

Le Mozambique sollicite l’Inde pour développer sa théiculture

Le Mozambique s‘intéresse à développer sa culture du thé et l’a fait savoir à l’Inde à l’occasion d’une visite lundi de plusieurs ministres mozambicains au siège du Tea Board à Calcutta.

Le ministre mozambicain de l’Agriculture, Jose Pachecho, a souligné que la théiculture souffrait du vieillissement des arbres et donc d’une faible productivité et qualité, demandant à l’Inde une assistance technique et invitant ses opérateurs à investir au Mozambique.

L’Inde, en effet, représente 28% du marché mondial avec une récolte de 988 000 t en 2011, a rappelé MGVK Bhanu, président du Tea Board, rapporte The Times of India. La production mozambicaine, de son côté, oscillerait maintenant, bon an mal an, entre 6000 et 10 000 t seulement.

Une délégation indienne devrait prochainement se rendre au Mozambique et les responsables indiens ont invité les Mozambicains à se rendre à la Convention internationale du thé qui se tiendra à Goa, en Inde, du 7 au 9 novembre prochain.

Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com

 

La Tanzanie accueillera le Forum sur la révolution verte en Afrique

M. Christopher Chiza, ministre tanzanien de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives et Mme Jane Karuku, qui préside l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), ont annoncé aujourd’hui que la Tanzanie accueillerait le Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF) du 26 au 28 septembre 2012.

Cette réunion constitue la prochaine étape dans l’élaboration de solutions africaines au problème de la sécurité alimentaire. Lors du récent sommet du G8, les dirigeants internationaux, parmi lesquels figuraient 21 pays africains et 27 entreprises du secteur privé, se sont engagés à financer à hauteur de 3 milliards de dollars une initiative baptisée « Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition », lançant ainsi la phase suivante du projet mondial en faveur de la sécurité alimentaire qui vise à sortir 50 millions de personnes de la pauvreté au cours de la prochaine décennie.

AGRF 2012 permettra aux dirigeants africains de piloter cette initiative au travers d’investissements et de mesures de soutien politiques visant à accroître la productivité et les revenus des agriculteurs africains. Durant le forum, qui se tiendra au Ngurdoto Mountain Lodge d’Arusha, les dirigeants internationaux évoqueront les politiques de leadership, les méthodes permettant de révolutionner les modèles africains de financement agricole, le renforcement des marchés et la transformation de l’agriculture africaine au travers de partenariats innovants.

« La Tanzanie sait de longue date que l’agriculture figure au cœur de son économie », a déclaré M. Chiza. « Nous sommes très heureux d’accueillir les dirigeants du continent africain et du monde entier afin de trouver de nouveaux moyens de reproduire les succès que nous avons rencontrés au sein de notre propre agriculture. »

Le développement récent de l’agriculture de la Tanzanie, pays d’accueil de ce forum, constitue un sujet d’étude qui témoigne de ce qu’il est possible de réaliser dans ce domaine. Dans le district Kilombero de Morogoro, les rendements du maïs de certains petits exploitants agricoles ont récemment augmenté de 1,5 à 4,5 tonnes par hectare, tandis que les rendements du riz passaient de 2,5 à 6,5 tonnes par hectare.

« L’objectif du gouvernement est de transformer la Tanzanie en un pays à revenu intermédiaire d’ici à 2025, en grande partie sous l’effet de la croissance de son secteur agricole », a ajouté M. Chiza.

Le forum réunira un grand nombre de chefs d’État africains, de ministres, d’entreprises agroalimentaires privées, d’institutions financières, d’agriculteurs, d’ONG, d’organisations de la société civile et de scientifiques qui discuteront et élaboreront des plans d’investissement concrets visant à généraliser les succès de développement agricole à l’ensemble du continent africain.

La Tanzanie accueillera des invités de marque, dont Melinda Gates, coprésidente de la Fondation Bill et Melinda Gates, le Dr. Kanayo Nwanze, président du FIDA, le Dr. Akinwumi Adesina, ministre de l’agriculture du Nigeria, le professeur Gebisa Ejeta, lauréat du Prix mondial de l’alimentation et M. Jørgen Ole Haslestad, président-directeur général de Yara International.

Suite aux récentes discussions menées lors du Forum économique mondial sur l’Afrique, du G8 et du Sommet sur la faim de David Cameron, le Forum sur la révolution verte en Afrique continuera de chercher les moyens d’associer la puissance des secteurs public et privé dans les efforts visant à assurer la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale.

« Les dirigeants des secteurs public et privé unissent leurs forces de manière inédite pour garantir à tous un avenir alimentaire encore plus sécurisé », a déclaré M. Jørgen Ole Haslestad, président-directeur général de Yara International et co-président du forum. « Nous avons observé d’excellents résultats lorsque les acteurs collaborent et investissent de manière stratégique. Nous espérons impulser un nouvel élan et travailler ensemble à la transformation de l’agriculture en Afrique. »

Le forum restera axé sur les moyens de libérer le potentiel agricole de l’Afrique en autonomisant les petits exploitants à travers le continent. En collaboration avec les organisations agricoles, la société civile et d’autres partenaires, les participants examineront de nouveaux moyens permettant de fournir des ressources, de surmonter les obstacles et d’améliorer les rendements pour les millions d’agriculteurs qui exploitent moins de deux hectares de terre sur le continent africain.

« Les petits exploitants agricoles figurent au cœur de tout ce que nous faisons » a déclaré Jane Karuku, présidente de l’AGRA. « Notre démarche est claire et éprouvée : si nous fournissons aux agriculteurs africains les outils dont ils ont besoin pour accroître leur production et augmenter leurs revenus, ils nous mèneront tous vers un avenir plus prospère. »

À propos de l’AGRF

Le Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF) axe ses efforts sur la promotion des investissements et des mesures de soutien politiques visant à accroître la productivité et les revenus des agriculteurs africains de manière écologiquement durable. Le forum est une initiative du secteur privé qui réunira diverses parties prenantes, l’objectif étant de discuter et d’élaborer des plans d’investissement concrets visant à réaliser la révolution verte en Afrique. Parmi les principaux partenaires stratégiques figurent l’AGRA, Yara International, l’Union africaine et l’organe de planification et de coordination du NEPAD.

Thierry Barbaut

215 km de route pour développer les échanges économiques en République Centrafricaine

Car Saviem…
C’est ce type de véhicules que l’on rencontre sur la route Bertoua-Batouri. Les chauffeurs et convoyeurs vous racontent que ce sont ces cars qui s’accommodent facilement à l’état quasi impraticable de la route.

Une route non bitumée et parsemée de bosses, de trous, de boue et de poussière selon que l’on soit en saison sèche ou en saison pluvieuse. C’est dans la région de l’Est au Cameroun que l’on rencontre facilement ces cars Saviem, véhicule de transport en commun attitré de la région.

Le projet de construction de la route Bertoua – Batouri – Kenzou – Frontière RCA, longue de 215 km, va permettre de relier Bertoua, la capitale de la région de l’Est à Kenzou à la frontière avec la République centrafricaine (RCA). Le projet est composé de trois lots à savoir : Bertoua-Akokan (46,3 km) ; Akokan-Batouri (49,1 km) et Batouri-Kenzou-Frontière RCA (120 km).

D’après le ministère des Travaux publics, l’intérêt de cette route se situe à divers niveaux.

Elle va désenclaver les départements de la Kadey et du Lom et Djerem dans la région de l’est ; développer le réseau routier national en assurant les liaisons avec les autres régions ; faciliter les mouvements des produits dans cette région à forte potentialités agricoles et, enfin, cette route va intensifier les échanges commerciaux avec la RCA et la Guinée équatoriale.

Le coût estimé du projet est de 70 milliards de FCFA (110 millions €). Les études techniques sur les deux premiers tronçons sont déjà disponibles au ministère des Travaux publics. Mais, les financements sont encore recherchés. Si les financements sont trouvés, le projet nécessitera un temps de réalisation de 72 mois, d’après les études disponibles.

Thierry Barbaut
Source: www.agenceecofin.com

 

L’Afrique peut créer 72 millions d’emplois d’ici 2020

McKinsey Global Institute (MGI) estime que les pays africains ont le potentiel pour générer 72 millions d’emplois bien rémunérés, principalement dans les secteurs où le continent dispose d’un fort avantage comparatif (agriculture, industrie, commerce de détail et l’hôtellerie). Des conditions sont nécessaires d’après MGI : l’adoption par les pouvoirs publics de stratégie économique inclusive, intensive en main d’œuvre, et la levée des entraves à la croissance du secteur privé.

Ces recommandations se basent sur une série d’analyses, d’interviews de 1300 dirigeants d’entreprises dans 5 pays (Afrique du Sud, Égypte, Kenya, Nigeria, Sénégal) et de benchmark international avec des pays comme le Brésil, la Thaïlande et la Corée du Sud.

Parmi les principaux freins au développement d’un secteur privé puissant et générateur d’emploi figurent en premier lieu les incertitudes sur l’évolution du cadre macro économique, puis les risques liés à l’instabilité politique. Les difficultés d’accès au financement et le manque d’infrastructures viennent en 3eme et 4eme position.

La question de l’adéquation de la formation et des compétences aux besoins des entreprises est aussi citée comme un facteur bloquant. « Se concentrer sur la croissance du produit intérieur brut à elle seule ne suffira pas à transformer fondamentalement la structure de l’emploi en Afrique ou à assurer une croissance inclusive et de plus larges opportunités pour les populations africaines. Pour permettre à la croissance de créer des emplois, les dirigeants africains devraient se concentrer sur les réformes de l’environnement des affaires dans les secteurs intensifs en main d’œuvre » conseillent les auteurs du rapport.

Agriculture

MGI soutient que l’agriculture, qui peut créer 8 millions d’emplois stables sur les tendances actuelles, pourrait en générer 6 millions de plus d’ici à 2020 si le continent accélère le développement de ce secteur. Cette hausse proviendrait de l’expansion de l’agriculture commerciale et le développement des cultures à forte valeur ajoutée comme les cultures horticoles et les biocarburants.

Industrie

Dans le secteur manufacturier, 15 millions d’emplois pourraient être créés, au lieu de la prévision actuelle de 7 millions, si les pays font levier sur leurs avantages comparatifs et entreprennent des reformes pour réduire les coûts logistiques ainsi que les procédures administratives. Les agro-industries, l’industrie textile, la maroquinerie et les produits issus du bois sont recommandés.

Commerce de détail et hôtellerie

Dans le commerce de détail et l’hôtellerie, secteurs qui pourraient créer 9 millions d’emplois d’ici à 2020, 5 millions d’emplois supplémentaires pourraient être générés si les pays lèvent des obstacles à la modernisation du secteur et à la facilité de transport et de déplacement

En dehors de ces secteurs clés, MGI prévoit aussi une croissance de l’emploi dans les secteurs de la construction, du transport des services gouvernementaux et sociaux.

En 2020 la population active de l’Afrique sera de 500 millions avec un supplémentent de 122 millions de personnes susceptibles de travailler.

Thierry Barbaut
www.agenceecofin.com

 

Pêche: l’espoir renaît au Sénégal

Depuis que le nouveau gouvernement sénégalais a pris la courageuse mesure de mettre fin à la surpêche par les chalutiers pélagiques étrangers, les pêcheurs recommencent à rentrer chez eux avec des captures significatives.

 

Arrêter le pillage des océans d’Afrique ne veut pas seulement dire protéger les ressources; mais bien plus, préserver le bien-être des populations. En veillant à la bonne gestion des stocks de poissons, nous sauvegardons une ressource très précieuse qui non seulement fournit des emplois, mais également nourrit des milliers de personnes tout en maintenant la bonne santé des océans.

 

 

La côte ouest de l’Afrique est l’une des plus poissonneuses au monde – une source vitale de protéines pour les populations du Sénégal et d’autres pays. Malheureusement, après que les flottes européennes et asiatiques ont presqu’entièrement surexploité certains de leurs stocks, elles se dirigent vers de nouvelles zones de pêche, notamment celles de l’Afrique de l’Ouest.

Ces bateaux étrangers pêchent, en une journée, l’équivalent des captures annuelles de plusieurs petites pirogues, mettant ainsi une pression énorme sur les stocks déjà fragiles. Les pêcheurs sénégalais étaient ainsi contraints de passer plusieurs jours en mer pour de maigres captures.

Suite à la mobilisation des communautés de pêcheurs et à la décision du nouveau gouvernement sénégalais d’annuler les autorisations de pêche de 29 chalutiers pélagiques, l’espoir commence à renaître dans ce secteur.

Thierry Barbaut
Source: www.greenpeace.fr

 

La bouteille solaire pour un éclairage gratuit

Alfredo Moser, un ingénieur brésilien, a mis au point une « ampoule de jour » qui fournit gratuitement de la lumière à l’intérieur des maisons.
Il suffit pour cela d’une simple bouteille en plastique que l’on rempli d’eau et que l’on place dans trou, percé dans le toit.

Le résultat, baptisé « le litre de lumière », correspond à l’éclairage d’une ampoule électrique de 50 watts.

 

« L’initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l’île de Vanuatu, dans le Pacifique » précise l’AFP.
 
Le principe est expliqué par l’AFP dans cette vidéo sur YouTube :
 

 
Thierry Barbaut
Source AFP

 

Nigeria : 400 milliards de pétrodollars volatilisés en 50 ans

Selon l’ex-vice présidente chargée de l’Afrique à la Banque mondiale, Obiageli Ezekwesili, prés de 400 milliards de dollars ont été détournés ou dilapidés dans l’exploitation du pétrole nigériane durant ces 50 dernières années.

« Le pétrole représente 90 % des recettes d’exportations du pays dont 80 % sont accaparés par 1 % de la population », a déclaré Mme Ezekwesili qui déplore cette gabegie : « Le pays va manquer à coup sur tous les Objectifs du millénaire pour le développement, malgré les ressources dont il dispose ».

Obiageli Ezekwesili en appelle ainsi à la société civile du Nigeria pour qu’elle joue son rôle de surveillance et d’exigence de transparence car « la mauvaise gestion des finances publiques concerne tous les leviers de l’Etat et le secteur privé » dénonce-t-elle.

Thierry Barbaut
Source: AFP

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