Le sommet EMERGING Valley, fondé par Samir Abdelkrim et co-produit par StartupBRICS et MCO Congrès, sera le premier événement labellisé par « Digital Africa », l’initiative présidentielle d’Emmanuel Macron pour soutenir les startups africaines.
Après le succès rencontré par l’édition 2017 qui avait vu la participation d’acteurs emblématiques des écosystèmes numériques africains tels que Omar CISSÉ, le KLAB ou encore Fatoumata BA, EMERGINGVALLEY passe à l’échelle et se concentre sur quatre thématiques fortes déclinées en autant de plénières, keynotes et ateliers dans deux lieux exceptionnels : Le Palais du Pharo et thecamp !
Levée de fonds : Alors que le Président de la République a annoncé la création du fonds Digital Africa de 65 millions d’euros piloté par l’AFD, venez vous connecter avec des dizaines de décideurs, bailleurs et investisseurs de premier plan seront à EMERGING Valley !
#TECH4GOOD : Quels sont les innovations de rupture à fort impact social qui marchent au Nord comme au Sud ? Comment accélérer leur déploiement à l’échelle de solutions vertueuses et durables ? Comment conjuguer numérique et inclusivité au service des populations les plus fragiles ? En plus des plénières, 60 entrepreneurs sociaux africains seront accélérés et accompagnés durant EMERGING Valley !
E-Santé : L’émergence de la santé connectée en Afrique : de l’intelligence artificielle pour sauver les femmes enceintes aux applications pour lutter contre les déserts médicaux, peut on s’inspirer de l’innovation africaine pour rendre systèmes de soins plus agiles ? Quels partenariats construire entre les acteurs de la santé et les startups africaines ?
Territoires émergents : Energie, environnement, e-governance : comment l’innovation africaine et émergente permet de repenser nos modèles et de créer le futur ? Quelles solutions émergentes attendre des startups africaines pour réinventer les territoires méditerranéens et africains de demain ?
Pour saluer la nouvelle présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, tout juste désignée par les parlementaires…
adressons un BigUp à sa jeune sœur Bruktawit Getahun, alias Betty G., candidate de l’Ethiopie pour le trophée d’artiste de l’année aux All Africa Music Awards.
Davido et Maître Gims sont en lice, résultat dans un mois, et chacun peut voter en ligne.
Quarante ans les séparent mais la diplomate de carrière et la chanteuse ont en commun d’avoir étudié sur les bancs du Lycée franco-éthiopien Guebre-Mariam, creuset de l’élite créé par le ras Tafari et le général des Gaulois.
Sahle-Work, 68 ans est désormais la quatrième chef de l’État de l’Éthiopie depuis l’adoption de la Constitution en 1995. Et ce pour un mandat de six ans.
Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique
Sahle-Work Zewde était la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA). Elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le bloc régional est-africain.
Mme Sahle-Work est la seule femme présidente en Afrique
Sahle-Work Zewde
Le chef d’état-major du Premier ministre, Fitsum Arega, a tweeté que « la nomination d’une femme à la tête de l’Etat établit non seulement une norme pour l’avenir, mais booste aussi les femmes en tant que décideurs dans la vie publique ».
La présidente Sahle-Wor a également occupé un certain nombre de postes à l’ONU. Elle était jusque-là la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA).
Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le bloc régional est-africain.
Dans la constitution éthiopienne, le poste de président est honorifique, le premier ministre détenant le pouvoir politique.
La Banque africaine de développement continue d’œuvrer en faveur de l’amélioration du transport aérien en République démocratique du Congo (RDC).
Le jeudi 18 octobre 2018, une assistance financière de 121,4 millions de dollars, répartie en deux dons – l’un octroyé via le Fonds africain de développement (FAD) et l’autre via la Facilité d’appui à la transition (FAT) –, a obtenu le feu vert du Conseil d’administration. Le tout est destiné à financer la phase II du Projet prioritaire de sécurité aérienne (PPSA), qui vise à développer un réseau intégré de transports, capable de relier tous les pôles économiques du pays.
Déployé sur quatre ans, ce projet prévoit notamment la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires de Kindu (est de la RDC), de Kisangani (nord) et de Mbuji-Mayi (sud), l’acquisition d’équipements de navigation aérienne, le renforcement des capacités des personnels techniques de l’Autorité de l’aviation civile et de la Régie des voies aériennes, ainsi que l’adhésion de la RDC au Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA).
« Ce projet devrait contribuer à améliorer durablement le transport aérien en RDC, en le rendant sûr et fiable, et ainsi renforcer son rôle dans le désenclavement intérieur et extérieur du pays », a expliqué Ousmane Doré, directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, qui souligne combien le secteur du transport aérien s’avère essentiel, sinon vital, pour les zones reculées de l’arrière-pays congolais.
Lancée en 2010, la phase I du Projet prioritaire de sécurité aérienne, que la Banque africaine de développement avait financée à hauteur de 145,5 millions de dollars, avait permis l’achat d’équipements de navigation aérienne, la mise à niveau des infrastructures aéroportuaires des trois principaux aéroports de la RDC – Kinshasa-Ndjili (ouest du pays), Lubumbashi (sud) et Kisangani (pour la phase I) –, outre un volet de renforcement des capacités.
Passez-moi le sel ! Alors que se referme la cuisine géante du SIAL Paris, on fera provision de cristaux d’une irradiante blancheur, récoltés à la surface des cuvettes salines du désert du Kalahari.
Prochaine moisson dans quelques semaines, avec l’été, 47° au mercure des Bushmen. Après les rares pluies, l’eau souterraine remonte à travers les roches vieilles de 300 millions d’années, et vient former la croute duveteuse.
Voici l’ Oryx Desert Salt de Samantha Skyring, le sel des sables présenté cette semaine à Paris, une production qui profite aux San de ! Xaus implantés à la 91ième dune sur la rivière Auob.
Vous irez sur place assez facilement, à 3h au nord d’Upington, en visant vers l’ouest par une piste qui traverse les lacs salés : pneus dégonflés, seconde enclenchée à haut régime, Land Rover en croisière sur l’immensité saline qui craque sous la gomme, un trip je vous dis !
Par ici, une vingtaine d’explorateurs, dont le Français François Balsan, cherchèrent jusqu’à l’épuisement la mythique Cité perdue du Kalahari. Mirage…
Le gaz moutarde tombait sur les Ethiopiens en 1936, lâché par les avions italiens. Et c’est donc à Palerme, Via Generale Vincenzo Magliocco – du nom du commandant de l’escadrille – que fait étape la biennale européenne Manifesta Biennial (Mikaela Poltz) à découvrir aux derniers soleils siciliens avant le 4 novembre.
Occasion de saluer la camarade Ntone Edjabe, croisé au Cap au siècle dernier, quand la jeunesse audacieuse nous faisait inventer le monde, et qui préside aux destinées de Chimurenga, le manifeste précoce d’un courant de pensée aujourd’hui étudié par les plus grands.
Car oui, sous-titré ‘L’imagination africaine d’un monde sans frontière’, Chimurenga Chronic spécial Palerme est en vente au théâtre Garibaldi, en Sicile.
La porte d’entrée de milliers d’Africains qui, bizarrement, fuient le « continent de la croissance ».
Vue de Kigali - Crédits photo Thierry Barbaut www.barbaut.com
« La Banque est bien consciente de tout ce qu’il reste à faire pour transformer l’Afrique sur le plan économique. C’est pourquoi des ajustements sont en permanence nécessaires pour améliorer les retombées sur le développement, susciter une plus grande participation du secteur privé et fournir aux pays membres, aux bénéficiaires et aux bailleurs de fonds une optimisation des ressources investies.
C’est dans cette perspective que le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, se prépare à accueillir les délégués à l’examen à mi-parcours de la 14e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-14), organisé du 24 au 26 octobre 2018 à Kigali, au Rwanda, sous l’égide du président Paul Kagame.
Le FAD est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Il compte 32 pays contributeurs et bénéficie à 38 des pays africains les plus vulnérables et les moins avancés. Depuis 1974, le Fonds a investi un montant cumulé de 45 milliards de dollars sur le continent africain. Ses ressources sont reconstituées tous les trois ans par les pays donateurs.
Depuis la dernière reconstitution des ressources du FAD, en novembre 2016, le Groupe de la Banque africaine de développement a fait face à des changements considérables dans sa structure, ses opérations, ses résultats et ses impacts, dans la perspective de répondre au défi croissant que pose la transformation économique de l’Afrique.
L’examen à mi-parcours offre aux représentants des États, aux donateurs, aux parties prenantes et aux gestionnaires du Groupe de la Banque africaine de développement l’occasion d’évaluer les résultats obtenus à ce jour, ainsi que de discuter et d’examiner les défis pour l’avenir.
Les gestionnaires du FAD vont procéder à un état des lieux des divers engagements du FAD-14, et examiner les stratégies à adopter pour l’avenir – notamment d’ici à la prochaine reconstitution du Fonds prévue en 2019 –, les innovations en matière de financement et la question de la viabilité du niveau d’endettement avec les représentants des pays donateurs.
En 2017, dans les pays bénéficiant du soutien du FAD, la Banque a construit 2 730 km de lignes électriques pour offrir aux ménages et aux entreprises un accès à l’électricité. Elle a également amélioré les techniques agricoles au profit de 7,8 millions d’agriculteurs, facilité l’accès aux transports de 13 millions d’Africains et procuré un accès à l’eau potable et à des services d’assainissement à 7,5 millions de personnes.
Le Fonds africain de développement a créé 1,4 million d’emplois, a permis à 181 000 petites entreprises d’accéder à des services financiers et a offert à de nombreux entrepreneurs la possibilité de créer et de développer leurs activités.
Le Fonds africain de développement soutient des programmes qui recoupent les priorités stratégiques des High 5 de la Banque, parmi lesquels de nombreux projets qui autonomisent les femmes et créent des opportunités économiques et d’échanges commerciaux. D’autres projets importants du FAD aident les pays bénéficiaires à affronter les effets néfastes du changement climatique. À ce titre, l’objectif du FAD-14 qui consiste à utiliser 40 % des approbations annuelles pour encourager un développement résilient au changement climatique et à faible intensité de carbone en Afrique sera pleinement atteint.
Plus du tiers des pays africains sont affectés par une situation de fragilité et des conflits qui ont entraîné le déplacement de millions de personnes. Par conséquent, le FAD continue à axer ses interventions sur le renforcement de la résilience, tant sur le plan local, que national et régional.
Le Groupe de la Banque africaine de développement joue un rôle déterminant pour favoriser les investissements privés dans les pays fragiles. Ce, en proposant des instruments de participation aux risques, en encourageant les investissements directs étrangers, en créant un environnement favorable et propice aux affaires et en renforçant les capacités des institutions clés.
L’intégration régionale en Afrique va améliorer les moyens de subsistance de millions de personnes et donner aux pays un accès à de vastes marchés. Le président rwandais Paul Kagame encourage d’ailleurs de manière stratégique le mouvement transfrontalier de personnes, les échanges commerciaux et les investissements, en ayant instauré un système d’entrée sans visa ou de délivrance de visas à l’arrivée au Rwanda pour les citoyens de tous les pays africains.
Le FAD joue un. Rpole crucial pour relever le niveau de vie des Africains, tant au niveau régional qu’au sein même des pays. Ainsi, dans le district de Kavange, au Malawi, les décaissements du Fonds mondial pour l’environnement de la Banque ont aidé les ménages ruraux et les petits exploitants agricoles à s’adapter au changement climatique. Eti Nankhonde, bénéficiaire, s’en est fait le témoin : « Je suis si heureux maintenant que j’ai cinq chèvres, ce que jamais je n’aurais pu rêver avoir. Avec ces chèvres, la faim appartiendra au passé. »
Le FAD soutient des centaines de milliers d’Africains, qu’il s’agisse de petits exploitants agricoles, de chauffeurs de poids lourds, d’adolescents en formation professionnelle, de femmes créant leur entreprise, d’enseignants ou de diplômés de l’enseignement supérieur.
Ces trois dernières années, le Fonds africain de développement a multiplié par 17 son soutien financier aux pays les moins avancés du continent.
De l’automatisation à l’intelligence artificielle, les progrès technologiques changent constamment notre façon de travailler. Des progrès qui incitent les entreprises à adopter de nouveaux modes de production, aidant ainsi les marchés à se développer et les sociétés à évoluer.
Bien que les progrès technologiques ferons disparaître certains métiers, notre dernière édition du rapport sur le développement dans le monde (a) note qu’ils entraîneront aussi la création de nouveaux emplois qui nécessiteront des compétences variées — telles que la capacité de résoudre des problèmes complexes, de travailler en équipe et de s’adapter—pour répondre à la demande croissante sur le marché du travail. Le développement des compétences est particulièrement important en Afrique subsaharienne, continent le plus jeune du monde et qui devra accueillir chaque année 11 millions de nouveaux entrants sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie.
Comme l’a souligné Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, dans un billet récent : «… le rythme de l’innovation est en pleine accélération, et les emplois de demain (dans quelques mois ou quelques années) exigeront des compétences spécifiques et complexes. La ressource que constitue le capital humain se révèlera alors plus précieuse que jamais. Les pays vont devoir s’adapter aux nouvelles mutations du travail et préparer leur population aux emplois de demain. Ce défi fait partie des plus grands enjeux d’aujourd’hui… »
Notre premier concours du meilleur billet, Blog4Dev a été lancé en 2014 par le bureau de la Banque mondiale au Kenya. Renouvelé chaque année, ce concours d’écriture invite les jeunes à s’exprimer sur un aspect crucial du développement économique de leur pays. Cela nous donne une occasion unique de mobiliser les jeunes Africains, d’entendre leur voix et de constitue une plate-forme de débat et de réflexion sur des sujets de développement importants.
Depuis lors, Blog4Dev s’est développé dans d’autres pays sur des thèmes aussi variés que la façon de mettre fin aux violences sexistes ou le rôle du secteur privé dans la fourniture de services publics. Le concours teste l’originalité, la créativité et l’innovation.
Cette année, pour la première fois, la région Afrique de la Banque mondiale lance ce concours sur tout le continent, invitant les jeunes de 48 pays à partager leurs idées sur la manière dont ils peuvent se préparer à l’économie numérique et au monde du travail de demain où la technologie sera omniprésente.
‘En quête d’Afrique(s)’, Souleymane Bachir Diagne et Jean-Loup Amselle questionnent et parfois s’écharpent (Ed. Albin Michel). Avec l’ambition d’éclairer les pistes possibles d’un nouveau dialogue, l’inverse d’une doxa, des libertés inédites pour une histoire bientôt dite.
Et maintenant ? Voici donc Ambition Africa de Business France (Export), l’événement majeur 2018 du calendrier des affaires qui rassemble à Bercy pour 48h les hussards jeunes et moins jeunes d’une troupe occupée à recalibrer l’échange symbolique du donné et du recevoir, à inventer le commerce qui vient.
Tant et tant de rapports ont épuisé les Bics des économistes à la recherche d’une appétissante nébuleuse, cette ‘classe moyenne’ transcontinentale aussi bien camouflée que le zèbre dans les hautes herbes.
Qui pourtant est partout, urbaine d’abord, aux tentations de plus en plus extravagantes, aux attaches politiques de plus en plus floues, aux identités tout à la fois sanctuarisées et ouvertes sur le monde.
Ce peuple de consommateurs est né au XXIe s., son horloge interne pulse en data, ses vecteurs de communication sont digitaux, son volume d’achats pèsera 2065 milliards de dollars après-demain, en 2025.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé un financement de 1 milliard € dans le secteur des énergies renouvelables, lors de sa dernière assemblée générale.
Cette enveloppe financière ira au profit de plusieurs projets dont deux projets de centrales solaires de 500 MW au Maroc, une centrale hydroélectrique de 420 MW au Cameroun, un projet d’interconnexion électrique entre le Mali et la Guinée, entre autres. Une centrale solaire de 42 MW en Pologne et la rénovation d’un réseau de distribution en Grèce figurent également parmi les bénéficiaires de ce financement.
L’ensemble de ces projets permettra un accès plus grand aux sources d’énergies propres et, par ricochet, une réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce milliard d’euros consacré au secteur énergétique fait partie d’une enveloppe de 6,6 milliards €, consacrée au transport durable, au développement urbain et à la promotion de l’investissement privé en Europe et en Afrique.
« Hier, le GIEC a réitéré le caractère impératif de l’accélération des investissements afin de réduire les émissions de carbone et de nous adapter au changement climatique. La Banque européenne a une expérience unique en ce qui concerne l’accompagnement des projets d’actions climatiques. Les projets que nous venons d’approuver, en tant qu’institution financière, viennent attester de notre engagement en faveur d’une finance climat accélérée, essentielle pour le futur de notre planète », a affirmé Werner Hoyer, le président de la BEI.
Le ‘Maboneng’ de Joburg s’appelle ‘SoPi’ à Paris, une évasion urbaine chaud-bobo, un caravansérail de tendanceurs bottinés. Et c’est là, au bout de 120 concerts, que s’achèvent trois nuits Made in Pigalle, avec un week-end pour mettre les tympans sur un transat.
En marge de ce festival MaMA valeureusement programmé en semaine pour les fêtards salariés, on suivra en Replay sur le web les conférences de la « Convention », mix du gratin international de l’industrie de la musique, et encore je fais un effort pour placer quelques mots de français (le programme décline des termes anglobish bien velus), du speed-meeting au cashless, ça streame dosé-dosé.
Autour de belles thémas comme « L’Afrique, un nouvel eldorado Music Tech », avec Alain Bidjeck, Anicet Nemani et Bimstr, Alizée Dallemagne et l’excellent Digital Lab Africa d’initiative française en Afrique du Sud – remarqué au dernier festival de Cannes – ou encore le génial DEEDO, à découvrir d’urgence pour envisager les musiques africaines hors de la galaxie du piratage, idée fixe à succès, et multilingue d’Awa GIRARD.
Choiseul 100 Africa 2018 – Les leaders économiques africains de demain
Choiseul 100 Africa 2018
Les leaders économiques africains de demain
Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle inédite réalisée par l’Institut Choiseul.
Il identifie et classe les 200 jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins appelés à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique dans un avenir proche. Dirigeants d’entreprises florissantes, entrepreneurs à succès, investisseurs et porteurs de projets innovants, etc., ils incarnent le dynamisme et le renouveau de tout un continent et portent les espoirs de toute une génération.
Arrivé mercredi soir à Abidjan, le programme du ministre de l’Europe et des affaires étrangères comprenait un entretien avec le président Alassane Ouattara et la première présentation, en compagnie du ministre de la défense, ministre d’État, Hamed Bakayoko, de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme, projet à vocation régionale et internationale, annoncé par les Présidents Macron et Ouattara en novembre 2017.
M. Le Drian « lancera » aussi, officiellement avec le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, « l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro, le hub éducatif franco-ivoirien ». Selon la diplomatie française, ce « hub » permettra aux étudiants ivoiriens d’obtenir des diplômes universitaires français en Côte d’Ivoire.
Jean-Yves Le Drian se rendra ensuite à Ouagadougou du 18 au 19 octobre. Il y sera reçu par le Président Roch Kaboré, avec qui il évoquera la consolidation de la coopération antiterroriste, mais aussi le partenariat de développement. Dans cette perspective, il inaugurera, en présence de son homologue burkinabè Alpha Barry, la Maison de l’innovation et de la jeunesse, nommée « la Ruche », qui doit catalyser l’interaction entre les jeunes talents, les start-ups du numérique, ainsi que l’offre française d’enseignement supérieur. Ce site innovant, qui concrétise un des engagements du Président de la République dans son discours de Ouagadougou en novembre 2017, est le premier du genre dans le réseau français et bénéficie de l’appui de la société Orange pour l’accès au haut débit et l’équipement.
Le Ministre rencontrera également des représentants de la communauté française et fera le point sur les mesures de sécurité prises après les attentats qui ont frappé les intérêts français et l’état-major burkinabè le 2 mars dernier.
Bientôt la bonne saison pour grimper le mont Cameroun, le ‘Char des dieux’ des Bakweri, les gars qui mirent une taloche aux Allemands en 1891.
A Buéa, là justement d’où nous écrit l’envoyé spécial du Monde, auprès d’habitants terrorisés par le conflit entre les Ambazoniens – dont les chefs biberonnent peinards aux USA ou en Norvège – et l’Etat central.
Mais plus question d’aller randonner sur le volcan, exit la course dite de l’Espoir un temps sponsorisée (hips) par une bière brune irlandaise, et le souvenir de mon plat de camarons – avalé un jour d’orage joliment scénarisé par ma Juliette – paraît si loin.
Des centaines de milliers de Camerounais ont fui, des centaines sont morts sous les balles des deux camps, des enfants que les Amba Boys privent d’école, voici la «situation».
A l’heure de l’infox rapide et du buzz jetable, soudain on tient un récit forgé par le vrai voyage d’un vrai reporteur, des lettres qui sentent la braise, le sang, la peur.
Aller au contact, bouffer des moustiques, rencontrer «Sylvia, la petite marchande de fripes qui vend désormais sa nudité, Julius, le tailleur, qui survit en changeant des pneus». Mèche lente d’une guerre hors des radars, entr’aperçue par un homme qui fait son métier.
Google pour le Kenya : Contribuer à développer l’économie kényane
Il y a 11 ans aujourd’hui, nous ouvrions nos bureaux à Nairobi, nos premiers en Afrique. Depuis, nous nous sommes concentrés sur notre mission visant à rendre l’information accessible et utile à tous, et nous avons lancé des programmes pour connecter les gens entre eux, former les jeunes Kényans aux outils numériques, aider les entreprises locales à tirer le meilleur parti du Web et faire connaître le Kenya aux touristes du monde entier.
Aujourd’hui, nous présentons d’autres produits et programmes qui vont dynamiser l’économie kényane.
Former 100 000 petits exploitants agricoles aux outils numériques Nous annonçons aujourd’hui une initiative Google.org de 1 million d’euros, dont l’objectif est de former plus de 100 000 petits exploitants agricoles aux outils numériques l’année prochaine. Pour ce faire, nous travaillerons avec One Acre Fund, une organisation à but non lucratif dont le siège est situé à Kakamega, au Kenya, et qui finance à crédit des formations, des produits et des services pour les paysans à faible revenu.
Le but est d’aider ces fermiers à exploiter au mieux le Web dans leurs activités agricoles pour augmenter les rendements et la productivité. Ces fonds leur permettront de numériser leurs opérations et leurs tâches (formation, paiements, santé des cultures, etc.).
Street View sur Google Maps Durant la dernière décennie, nous avons amélioré Google Maps en permanence pour vous aider à trouver les plus beaux sites à visiter, le meilleur moment pour le faire et le moyen idéal pour vous y rendre.
Aujourd’hui, dans l’outil Street View de Google Maps, nous mettons en ligne 9 500 km de routes kényanes cartographiées et accessibles dans le monde entier. Avec Street View, les Kényans comme les touristes peuvent découvrir les villes et les destinations du pays comme s’ils y étaient.
Mode Moto de Google Maps Chaque jour, nous devons décider où aller, par quel chemin et quand partir. Google Maps nous aide dans ces choix. La moto, ou « bodaboda », est un moyen de transport très prisé au Kenya. Plus d’un million de Kényans en ont fait leur mode de transport favori. Aujourd’hui et c’est une première en Afrique, nous sommes heureux de présenter un mode de déplacement dédié aux motos, qui propose des itinéraires et une navigation vocale. Nous espérons qu’il aidera les Kényans dans leurs déplacements et nous allons continuer à en améliorer le fonctionnement dans les prochains mois.
Compétences numériques en Afrique L’année dernière, nous avons présenté des initiatives visant à fournir aux Africains les compétences et les outils dont ils ont besoin pour qu’eux-mêmes, et à travers eux leurs activités et leurs communautés, puissent profiter des avantages du monde numérique.
À ce jour, notre programme de compétences numériques nous a permis de former plus de 2,5 millions d’Africains sur les 10 millions prévus. Au Kenya, ce sont plus de 200 000 demandeurs d’emploi et plus de 400 000 entreprises qui ont acquis des compétences numériques utiles pour leurs objectifs professionnels et leurs besoins commerciaux.
Nous avons également formé plus de 9000 développeurs africains qui sont en passe d’obtenir une certification Google. En outre, en partenariat avec Udacity et Andela, nous avons octroyé 15 000 bourses pour une formation spécifique de 2 mois et 500 bourses pour suivre un Nanodegree d’une durée de 6 mois, à des développeurs débutants ou professionnels de plusieurs pays africains. Nos programmes visent à former aujourd’hui les développeurs africains aux emplois de demain. De fait, un grand nombre de diplômés de notre programme ont déjà un emploi. Allan Juma, membre d’une communauté rurale au Kenya, a trouvé du travail après avoir bénéficié du programme de bourse Google Africa. Avant la fin du mois, nous allons annoncer 10 000 bourses de développeur, avec Pluralsight et Andela, pour continuer de soutenir les développeurs en Afrique
Launchpad Accelerator Africa En mars, nous avons lancé la première session du programme Launchpad Accelerator Africa destiné à apporter une aide financière de plus de 3 millions de dollars à des start-ups technologiques basées en Afrique. Ce programme prévoit de l’accompagnement, la mise à disposition d’espaces de travail et un accès à la technologie. Au Kenya, quatre start-ups ont déjà bénéficié de ce programme :
Pezesha – Classe 1 : plateforme de microcrédit évolutive en « peer-to-peer » qui permet aux Kényans de prêter de l’argent à leurs concitoyens via un service de paiement mobile basé sur le Big Data et l’analyse de crédit.
Flexpay – Classe 1 : système d’achat en ligne avec mise en dépôt (« layaway ») automatisé et sécurisé.
Cloud9xp – Classe 2 : plateforme de réservation en ligne permettant aux utilisateurs d’acheter et de vendre des expériences dans différents lieux d’Afrique et du Moyen-Orient.
PayGo Energy – Classe 2 : compteur intelligent et service logiciel connecté permettant aux acteurs de la chaîne de valeur du GPL (gaz de pétrole liquéfié) de mieux servir leurs clients et de généraliser l’utilisation de combustibles plus propres en cuisine.
Google Impact Challenge Plus de 5 500 candidatures ont été déposées pour le Google Impact Challenge au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud. C’est la première fois que nous lançons un Google Impact Challenge en Afrique. Cette initiative fait partie d’un plan d’investissement de 20 millions de dollars de Google sur ce continent pendant les cinq prochaines années.
De nombreux innovateurs africains font un travail remarquable dont l’impact est réel sur les communautés. C’est pourquoi nous souhaitons donner un coup de projecteur sur ces associations en leur apportant une aide pour financer leurs projets et leurs idées. Le processus de sélection des 12 finalistes a commencé et les lauréats seront désignés le 28 novembre à Lagos, à Nairobi et en Afrique du Sud.
Nous sommes convaincus que les outils technologiques peuvent aider les organisations locales et nationales à atteindre leurs objectifs et à résoudre une partie des problèmes parmi les plus urgents auxquels ce continent est confronté. Nous voulons également soutenir les personnes qui utilisent ces outils de manière innovante afin d’améliorer la vie de leurs communautés.
Prix YouTube Silver Button L’année dernière, l’utilisation mobile de YouTube a bondi de 80 % : les vidéos YouTube sont de plus en plus consultées et les internautes consacrent de plus en plus de temps à cette activité. Cette hausse s’explique par la qualité incroyable des contenus que les créateurs chargent sur YouTube. À travers le monde, ce sont plus de 400 heures de vidéo qui sont chargées sur YouTube chaque minute.
Aujourd’hui, nous avons remis le prix Silver Play Button, qui récompense les chaînes YouTube ayant dépassé les 100 000 abonnés, à cinq YouTubeurs kényans :
Ce prix vient récompenser le travail et le dévouement dont ces créateurs ont fait preuve pour développer leur chaîne à ce niveau de professionnalisme. Le dynamisme de cette communauté de créateurs nous incite à créer des fonctionnalités qui facilitent le visionnage des vidéos et renforcent l’attrait des vidéos pour les spectateurs.
Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans notre projet d’aider les Kényans à tirer le meilleur partir d’Internet et à développer l’économie.
Espoir caressé de voir les mânes d’Alberto Moravia veiller sur l’ouverture, chez lui à Rome ce matin, de l’Italia Africa Business Week/IABW.
Fatigué comme son communisme latin, rayonnant de sagesse à l’Italienne –un des rares peuples du monde qui sait bien manger, bien chanter et bien s’habiller en même temps-, l’octogénaire nous laisse ses Promenades africaines (Arléa), manière de déclaration d’éblouissement déguisée en testament vaguement panthéiste.
A 80 piges, il traverse le continent façon routard, et laisse au pied du Colisée le journal d’un voyage dans un monde aujourd’hui disparu, pareil à celui des Racines du ciel de Gary.
De ce fracas, l’Italie et ses masques actuels aux grimaces pas très vénitiennes émerge et se projette, avec un commerce extérieur vivace qui ne doit plus grand-chose aux nostalgies d’empire, avec un épais tissu de PME exportatrices et une culture commerciale élevée au rang d’art combinatoire.
«Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être l’organisateur», s’amusait Jean Cocteau au pied de la Tour Eiffel. Ainsi de l’énigmatique futur de l’Afrique, que chacun veut décrypter.
Avec le Rwanda musclé à l’Union africaine et à la Francophonie, avec les Algériens aux commandes d’Afripol, avec le Nigéria appelé à abriter la 3e population mondiale, avec le Maroc en mode ‘conquistador’, les mystères se transforment en rébus.
Inaugurée par l’Inde et la France à l’occasion de la COP 21, cette Alliance a pour objectif de rassembler 121 pays de la zone intertropicale – 68 pays en font partie aujourd’hui – afin d’y déployer massivement l’énergie solaire. L’occasion pour Ludovic Morinière, rapporteur du groupe de travail de l’Institut Montaigne Prêts pour l’Afrique d’aujourd’hui ?, et directeur Afrique et développement international au sein du cabinet BearingPoint, de nous livrer son analyse de l’état actuel de l’énergie renouvelable sur le continent africain.
Place au changement au sein de la direction de 42, l’école atypique de codage fondée en 2013 par Xavier Niel.
Nicolas Sadirac va développer le peer-learning dans les pays émergents
Ex-directrice de la Web@cadémie, du Samsung Campus de la Coding Academy by Epitech ou encore à l’origine de la première formation au développement informatique « ambition féminine » en 2016, Sophie Viger a été nommée hier à la direction générale de 42 à Paris et dans la Silicon Valley. Sa mission sera entre autres de poursuivre le développement de l’école de codage dans la capitale en menant à bien un projet existant, celui de doubler la taille de la structure.
Cette ancienne développeuse indépendante remplace ainsi Nicolas Sadirac qui de son côté s’en va développer le peer-learning dans les pays émergents.
Et je suis extrêmement fière et heureuse de vous rejoindre pour poursuivre le développement de cette merveilleuse école qu’est 42 ! Ping merci à @Xavier75 pour sa confiance et merci à toute l’équipe @42born2code pour votre accueil ! Ça va être de la bombe !!! :)) https://t.co/XdWQIgX5ys
Dans tous les pays, on trouve des enseignants dédiés et enthousiastes, capables d’enrichir et de transformer la vie de millions d’enfants. Ce sont des héros discrets qui, souvent, n’ont pas reçu une formation adaptée, manquent de matériel pédagogique et dont le travail n’est pas reconnu. Des héros qui contrarient le destin et transmettent les savoirs avec passion, créativité et détermination.
Avec La Banque mondiale
À l’école Oued Eddahab, à Kenitra, au Maroc, j’ai rencontré l’un de ces professeurs. Dans la salle de classe aux couleurs vives dont elle a elle-même peint les murs, cette enseignante exploite YouTube pour créer des outils pédagogiques grâce auxquels tous ses élèves apprennent et participent en s’amusant. Ici, chaque lettre de l’alphabet est associée au bruit d’un animal et à un mouvement. Le « s » est ainsi apparenté à « monsieur le serpent » et à une ondulation de la main. Quand elle prononce un mot et l’épelle à voix haute en l’accompagnant du geste qui va avec, les élèves écrivent le mot puis le luimontrent. Elle peut ainsi facilement repérer les enfants en difficulté et ralentir le rythme de la leçon pour leur permettre de rattraper les autres. Sans aucune exception, ils sont tous attentivement impliqués dans le cours et participent, sans craindre de se tromper. Car, dans cette classe, la maîtresse adapte son enseignement au niveau de chaque élève afin d’être comprise de tous. Cette enseignante a manifestement compris que sa mission consiste à permettre l’apprentissage de chacun des élèves.
Il ne serait cependant pas raisonnable de reposer sur ces seuls héros pour mettre fin à la crise générale de l’apprentissage. L’avenir de nos enfants — et de nos pays — suppose que chacun des professeurs, où qu’il se trouve, soit en mesure de garantir des apprentissages à la fois rigoureux, ciblés et joyeux. Pour y contribuer, la Banque mondiale lancera prochainement une nouvelle stratégie baptisée « Enseignants performants, élèves performants ». Cette approche, qui s’inscrit dans la continuité du Rapport sur le développement dans le monde 2018, propose d’accompagner autrement les pays dans leur soutien au corps enseignant. Il s’articule autour de cinq grands axes:
rendre performant chaque enseignant;
conférer au métier d’enseignant un statut respectable et attractif;
mettre en œuvre des politiques de gestion du personnel efficaces;
fournir aux enseignants, avant leur prise de fonction, les savoir-faire et les connaissances adéquats;
mettre en place des programmes permettant de les accompagner au mieux tout au long de leur carrière.
Cette nouvelle approche a pour objectif de réduire l’écart existant entre les pratiques qui fonctionnent véritablement et celles appliquées aujourd’hui par la plupart des enseignants et décideurs (a). Ainsi, il est nécessaire d’abandonner la formation uniformisée et excessivement théorique que reçoivent l’ensemble des professeurs, quel que soit leur niveau de compétence, pour adopter des programmes de soutien définis au sein même des écoles. Ces formations doivent répondre aux besoins individuels de chaque enseignant, tout en accordant aux directeurs d’école un rôle essentiel dans le choix des formations à mettre en œuvre dans leur établissement. Par ailleurs, nous affirmons au travers de cette approche que pour constituer un corps enseignant performant, il est indispensable de rendre la profession socialement prestigieuse. Enfin, nous y reconnaissons que sont nécessaires des interventions ayant un impact direct sur l’efficacité de l’enseignant sur le terrain et, notamment, dans ses interactions avec les élèves.
Contrairement aux pays aux systèmes éducatifs performants, la majorité des pays à revenu faible ou intermédiaire ne procèdent pas à une évaluation régulière de la prestation de leurs enseignants, laquelle pourrait pourtant aider ceux-ci à améliorer leur performance. Selon les cas, c’est parce que ces pays ne sont pas convaincus de l’importance de l’évaluation ou parce qu’ils ne disposent pas des outils ou des savoir-faire nécessaires. Cependant, même lorsque les méthodes d’enseignement sont effectivement évaluées, les indicateurs utilisés sont peu pertinents et ce, pour diverses raisons. Tout d’abord, ils mesurent sans distinguo le recours à des méthodes données et la qualité de leur application. Ensuite, les indicateurs ne prennent pas suffisamment en compte le travail de l’enseignant pour développer les compétences socio-émotionnelles des élèves. Ailleurs, les outils utilisés ont été conçus pour d’autres environnements et peuvent se révéler culturellement inadaptés, coûteux et difficiles à employer. Ou, enfin, ils ne reposent pas sur des données probantes et ne sont pas rigoureux. Pourtant, sans un instrument fiable, même les professionnels de l’éducation les plus aguerris peineront à différencier les enseignants non performants des autres.
Dans ce contexte, comment avancer ?
Pour surmonter ces obstacles, la Banque mondiale lance aussi un nouvel outil d’observation baptisé Teach.Destiné à la salle de classe et facilement accessible, l’instrument d’observation proprement dit fait partie d’un kit proposant du matériel de formation, avec notamment un guide et des exemples de mises en situation pour familiariser les utilisateurs avec l’outil.
Teach comprend également un manuel pratique et une application de collecte des données ainsi que des outils d’analyse et de présentation de ces données. Par ailleurs, un tableau de bord faisant apparaître de manière synthétique les chiffres clés est généré automatiquement, de même qu’une série de graphiques et de grilles en vue d’analyses plus approfondies. L’outil propose en outre un modèle de compte rendu et des diaporamas pour faciliter la communication autour des résultats compilés.
Teach a plus d’un atout. En effet, il s’agit du premier outil capable d’évaluer une leçon dans son ensemble en allant au-delà du simple temps passé sur un apprentissage pour prendre en compte l’efficacité des méthodes de l’enseignant. En outre, Teach porte sur les démarches pédagogiques à visée cognitive, mais aussi, ce qui est inédit, sur l’acquisition des compétences socio-émotionnelles. Par ailleurs, cet outil a été conçu pour être utilisé tant par les pays à revenu faible ou intermédiaire que par ceux dont les écoles présentent des niveaux de performance très divergents.
Teach est issu d’un rigoureux processus de développement et de validation qui s’est étalé sur deux ans. Sa conception a reposé sur les nombreux commentaires et suggestions émanant d’un comité consultatif technique. L’outil a été expérimenté dans plus de 1 000 salles de classe au Mozambique, au Pakistan, aux Philippines ou encore en Uruguay. Puis, il a fait l’objet de tests contrôlés par vidéo dans 12 pays à revenu faible ou intermédiaire.
Il s’agit d’un outil à la fois de développement professionnel individuel et de diagnostic général. Sur le plan collectif, Teach permet aux pouvoirs publics de mesurer l’efficacité de leurs mesures d’amélioration de la performance des enseignants. Parallèlement, en tant qu’outil de développement individuel, il pourra être utilisé pour identifier les points forts et les compétences à améliorer chez les professeurs.
Avec ces deux initiatives, la Banque mondiale s’emploie à aider les pays à mettre en place dans leurs écoles des enseignants à la fois qualifiés, accompagnés et motivés. Pour que chaque enfant puisse recevoir un enseignement rigoureux, adapté et plaisant.
Louise Mushikiwabo désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
Louise Mushikiwabo est officiellement nommée à la tête de la francophonie. Le nom de Mme Mushikiwabo était déjà sur toutes les lèvres et dans les esprits de tous c’était chose faite.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a enfin nommé à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo face à la sortante canadienne Michaëlle Jean, indiquent les délégations rwandaise et française. Mme Mushikiwabo a été nommée secrétaire générale de l’OIF par consensus lors d’une réunion à huis clos au dernier jour du sommet de Erevan.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louis Mushikiwabo va donc désormais occuper ce poste clef de la francophonie à travers le monde, un signal fort sur l’entente de la France et du Rwanda sur lequel nous reviendrons bientôt. Le Rwanda fait figure de miracle en terme de développement dans différents domaines tel que l’innovation, les services publics ou l’éducation et nous l’évoquons régulièrement dans les colonnes de Info Afrique.
Connaissez-vous l’atalaku? Incomparable scansion en mode ‘dédicace’ chez la déesse Rumba.
Fille de Mutare au Zimbabwe, Nora Chipaumire, «The Rock Star of Dance» de The New Yorker, donne # PUNK 100% POP *NIGGA en 1ère mondiale au Kitchen de NYC.
Performance dansée en triptyque, pour honorer Patti Smith, Grace Jones et Kin-la-liesse personnifiée par l’atalaku Ruth Nzele.
Each year, Crossing The Line brings the most compelling French and international artists to New York City in works that transcend nationality, language, and discipline. The twelfth edition of the festival will feature sixteen trailblazing artists and ensembles presenting new works and performances—including a dozen world, US, and NY premieres—in seven venues across the city.
« From sharing the influence of female visionaries from France to a play that asks us what is art, » says Marie-Monique Steckel, President of FIAF, « this year’s Crossing The Line Festival engages with pertinent questions facing our society and allows us to build a deeper understanding across perceived boundaries. »
At FIAF, the festival will present performances by artists employing spoken and written language in creative, provocative, and poignant ways: French film star Jeanne Balibar; French artist David Geselson; French theater maker Mohamed El Khatib; Paris-based Claudia Huidobro; and Belgian and Dutch theater collectives, tg STAN and Dood Paard.
Around town, the festival will present several major new works by leading artists including Algerian-born dancer and choreographer Nacera Belaza at Danspace Project; Tunisian-French choreographer and activist Syhem Belkhodja at Gibney and FIAF; New York-based French composer Leila Bordreuil at ISSUE Project Room; French choreographer Boris Charmatz at NYU Skirball; Zimbabwe-born, New York–based nora chipaumire and New Yorker Trajal Harrell at The Kitchen; Danish choreographer and dancer Mette Ingvartsen at Performance Space New York; and American artists, choreographer Will Rawls and poet Claudia Rankine, at Danspace Project.
Lancée sous l’égide de la Banque africaine de développement, la première édition de l’Africa Investment Forum (AIF), vital pour financer le développement des infrastructures en Afrique, se déroulera du 7 au 9 novembre 2018, au Sandton Convention Centre de Johannesburg, en Afrique du Sud.
Si les opportunités d’investissements sont riches, il est toutefois urgent de combler le fossé entre le capital disponible en Afrique et les projets bancables. Financer les besoins en développement du continent exigerait de 600 à 700 milliards de dollars par an, d’après les estimations. Et d’après l’édition 2018 de Perspectives économiques en Afrique de la Banque africaine de développement, 130 à 170 milliards de dollars environ sont nécessaires, chaque année, pour les infrastructures.
La Banque collabore avec d’autres partenaires au développement multilatéraux et parties prenantes, pour faire en sorte que l’Africa Investment Forum devienne un tremplin essentiel pour les investissements en Afrique et ainsi satisfaire les énormes besoins en infrastructures et en développement du continent.
Ce premier marché novateur de l’investissement réunira des promoteurs de projets, des fonds de pension, des fonds souverains, des investisseurs privés, des décideurs, des sociétés de capitaux et des chefs de gouvernement, afin de mobiliser des capitaux à même de transformer les secteurs économique, agricole et industriel de l’Afrique.
Le forum sera 100 % transactionnel. L’accent est mis la conclusion et la signature d’accords, la sélection et l’amélioration de projets. Il s’agit également d’une plateforme pour attirer les co-investisseurs et faciliter les transactions, afin de libérer des opportunités d’investissements de plusieurs milliards de dollars en Afrique.
Les Réunionnais ont un beau volcan et d’éruptives ambitions.
Ancrés entre l’Afrique du Sud et Maurice, au large de la côte swahilie, en route vers l’Inde, la diversité personnifiée, ils font boucan cette semaine à Paris avec le NxSE, le tech-forum ‘au carrefour de l’Europe, de l’Afrique australe et du grand océan Indien’.
C’est le gynécologue Congolais Denis Mukwege et à la militante Yazidie Nadia Murad qui reçoivent le Prix Nobel de la paix «pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre»
Pour 2018 ils étaient 331 personnes et organisations ont été proposés pour la prestigieuse récompense décernée chaque année à Oslo. Et c’est ce vendredi que le Dr Denis Mukwege et la militante Yazidie Murad ont été lauréats du prix après avoir été désignés par les cinq membres du comité norvégien. «Denis Mukwege et Nadia Murad ont tous les deux risqué personnellement leur vie en luttant courageusement contre les crimes de guerre et en demandant justice pour les victimes», a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen.
Denis Mukwege
Le premier avait déjà été pressenti par le passé pour obtenir la récompense. Dr Denis Mukwege, 63 ans, est un gynécologue qui soigne les victimes de violences sexuelles en République Démocratique Du Congo. Expert reconnu au niveau mondial de la réparation des dommages physiques causés par le viol et les violences sexuelles, il milite pour faire reconnaître le viol comme une arme de guerre.
Pour son combat, il devient une cible et échappe à une tentative d’attentat qui le force un temps à l’exil en Europe avant de revenir reprendre son travail avec les victimes de ce qu’il considère comme «une guerre sur le corps des femmes». En 2014, l’Union européenne lui avait remis le prix Sakharov, récompense honorant les personnes ou organisations qui ont consacré leur vie à la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Un saut à Londres pour la foire d’art contemporain africain 1 : 54 à Somerset House jusqu’à dimanche.
Tour du monde des plus grands, découverte de ceux qui montent. Grâce à Touria El Glaoui, on rencontre des œuvres saisissantes, tantôt nées au fil d’aventures diasporiques, tantôt enchâssées dans un récit personnel au contact.
Différentes focales pour composer un manifeste vivant, comme le trait radical d’une exigence de liberté, une manière de banquet d’insurgés.
Et encore cet échange public promis avec la Franco-ivoirienne Anna-Alix KOFFI, éditrice de Something We Africans Got, topissime revue d’art, et d’Off The Wall, regard inédit sur les cultures ‘photo’.
Le swahili étant l’une des langues africaines les plus utilisées, nous offrons désormais la possibilité à plus de 100 millions de Swahilis de faire des recherches bien plus facilement sur les sujets qui les intéressent.
Et parce que nous voulons tous avoir le plus rapidement possible les résultats de nos recherches Internet, nous proposons désormais le Knowledge Graph en swahili, pour que les personnes qui parlent swahili puissent découvrir de nouveaux contenus plus facilement.
Ainsi, lorsqu’un internaute fera une recherche en swahili sur Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix, il obtiendra instantanément des informations pertinentes associées telles que sa date de naissance, les prix qui lui ont été décernés, les ouvrages qui lui ont été consacrés : la recherche ne se limitera pas à retrouver les mots-clés identiques, elle sera élargie aux concepts (ou entités) associés.
Le Knowledge Graph permet de chercher des informations pertinentes sur des concepts, des personnes ou des lieux que Google connait : des monuments, des célébrités, des villes, des équipes de sport, des bâtiments, des éléments géographiques, des films, des objets célestes, des œuvres d’art et bien plus.
La recherche ne se limite pas aux sources d’information publique telles que Freebase, Wikipedia ou le World Factbook de la CIA. Le Knowledge Graph porte sur une échelle beaucoup plus large, pour apporter toujours plus d’ampleur et de profondeur à la recherche. Le Knowledge Graph, actuellement disponible en 59 langues, recense plus d’un milliard d’entités du monde réel et les relations qui les lient les unes aux autres, et plus de 70 milliards de faits les concernant. Il est configuré à partir des recherches des internautes et du contenu disponible sur la toile. Tout cela permet d’améliorer les résultats au cours du temps.
Dès à présent, nous lançons le Knowledge Graph en swahili pour les internautes du monde entier. Nous espérons que cette nouvelle version améliorera l’expérience de recherche pour les millions de personnes parlant swahili en Afrique de l’Est.
La Méditerranée, ce lac occidental qui rencontre l’Islam du désert, ce ‘système’ au cœur de l’histoire, ce récit enchanté, est le beau tombeau d’Antoine Sfeir qui créa LES CAHIERS DE L’ORIENT.
Il savait tant de choses vouées au secret, puisées au filet de la confidence. Avec Braudel, se souvenir « qu’avoir été est une condition pour être ».
Alger, Alexandrie, Jérusalem, Tartous, Palmyre, il était là, un homme debout, et dans ses pas chaque paysage prenait l’étoffe de la légende.
Au Krak des Chevaliers, en Syrie, nous l’écoutions sous les voûtes. Et cette voix levantine que certains miliciens voulurent faire taire, je ne l’oublierai jamais.
Explorer la légende, redonner vie au météore : Basquiat, qui voulait «reprendre l’histoire de la peinture par la main » embrase la Fondation d’entreprise Louis Vuitton.
Qui mieux qu’Ernest Pépin (Le griot de la peinture, CaraïbEditions) pouvait prendre parole pour le ‘Radiant Child’ haïtiano-portoricain revenu des savanes de Korhogo ?
« Et pour de bon, je naquis ce jour-là issu d’une terre harcelée par les dieux et de Porto Rico la belle catholique aux yeux (chastes) de mulâtresse.
A vrai dire, ni le mot noir, ni le mot mulâtresse, ni le mot Afrique, ni le mot Amérique ne voulaient rien dire pour moi. On ne naît pas noir, on le devient, ainsi que j’allais l’apprendre plus tard.
J’étais au confluent de tout cela sans le savoir vraiment, décidé à tracer dans le chaos du monde le graffiti obscur d’un éclat d’existence dans une ville impossible. »
Fondation Louis Vuitton – Paris – 3 octobre 2018 / 14 janvier 2019
L’œuvre de Jean-Michel Basquiat, l’un des peintres les plus marquants du XXe siècle, se déploie dans quatre niveaux du bâtiment de Frank Gehry. L’exposition parcourt, de 1980 à 1988, l’ensemble de la carrière du peintre en se concentrant sur plus de 120 œuvres décisives. À l’image des Heads de 1981-1982, pour la première fois réunies ici, ou de la présentation de plusieurs collaborations entre Basquiat et Warhol, l’exposition compte des ensembles inédits en Europe, des travaux essentiels tels que Obnoxious Liberals (1982), In Italian (1983) ou encore Riding with Death (1988), et des toiles rarement vues depuis leurs premières présentations du vivant de l’artiste, telles que Offensive Orange (1982), Untitled (Boxer) (1982), et Untitled (Yellow Tar and Feathers) (1982).
Dans un contexte où l’Afrique traverse une période déterminante marquée par les défis démocratiques majeurs et des interrogations sur l’intégration - la pertinence -...
Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...