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Journées Economiques et Consulaires Africaines

Les Journées Economiques et Consulaires Africaines se tiendront du 30 juin au 2 juillet 2017 à Lyon

Sur proposition de la Métropole de Lyon, les JECA coïncident avec la Grande Fête Consulaire de Lyon pour mieux assurer une visibilité et une communication optimale de l’événement.

Les JECA réunissent un auditoire d’investisseurs, de financiers, de politiques, de ministres et de diplomates pour parler de l’optimisme croissant des perspectives économiques de l’Afrique dans le but de promouvoir les investissements.

La première édition à Bordeaux a réunie 12 pays, 253 participants (dont 20% bordelais) avec 151 rencontres B to B et 56 contrats signés. La deuxième édition à Marseille a été organisée en partenariat avec la Région PACA, la Mairie de Marseille, la Villa Méditerranée, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille et le Département d’Etat américain. Elle a réunie 15 pays (représentés par les Présidents des CCI, Ambassadeurs, Ministres et Premier Ministre), 372 participants (dont 30% marseillais) avec 249 rencontres B to B et 108 contrats signés.

Les JECA 2017 sont organisées en partenariat avec la Métropole de Lyon, le Département d’Etat américain (Africa Régional Services), la CPME Auvergne-Rhône-Alpes et le Royal Air Maroc.

Le programme de cette année accueille des personnalités de haut niveau :

Le Premier Ministre, l’Ancien Président de la République, les  Ministres, les Ambassadeurs et les Directeurs Généraux des Agences de Promotion des Investissements présenteront le climat des affaires et les potentialités de leurs pays pour attirer des investisseurs

Les Présidents des CCI, les Entrepreneurs et les Acteurs économiques partageront des informations économiques pour explorer des opportunités d’affaires avec leurs homologues Français et Européens.

Les Responsables des Collectivités locales, des Associations et des ONG vont partager leur vision de partenariat au développement.

Journées Economiques et Consulaires Africaines
Journées Economiques et Consulaires Africaines

Cette rencontre de haut niveau réunit pendant deux jours, d’une part, des acteurs institutionnels et de la société civile pour le partenariat au développement et, d’autre  part,  des  acteurs  économiques  dans  le  but  de  créer  des  opportunités  d’affaires  mutuellement  profitable.  La diplomatie économique rimait avec la diplomatie du développement pour la promotion des intérêts de l’Afrique sur la scène internationale.

Les JECA - Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon
Les JECA – Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon

La première journée est réservée aux Représentants des Pays pour une présentation globale du climat des affaires et les potentialités du pays pour attirer des investissements.

Les Représentants des Etats présentent le climat des affaires et les potentialités de leurs pays en soulignant les atouts du pays (la situation de l’environnement et du cadre des affaires, la situation socio-économique et sécuritaire, les infrastructures, les perspectives économiques,….), les politiques de promotion et de facilitation d’investissement (politiques fiscales pour attirer les capitaux étrangers, Zones franches, guichet unique, promotion et renforcement de la compétitivité, renforcement des capacités des secteurs publics et privés, renforcement des compétences managériales des dirigeants d’entreprises pour le partenariat, les mesures pour encourager l’investissement de la diaspora) et les mesures de protections d’investissement (engagements et garanties publics de sécurisation des investissements)

Les JECA - Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon
Les JECA – Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon

Les Entrepreneurs partagent des expériences innovantes, des informations économiques et des possibilités d’investissement ou de partenariat stratégique.

La deuxième journée est consacrée aux panels (avant midi) sur les fondamentaux de l’économie

Les intervenants de différents panels abordent sérieusement certains défis majeurs comme l’investissement, l’interconnectivité, l’employabilité et l’inclusivité pour souligner la transformation des économies africaines et l’amélioration de l’environnement des affaires dans le but d’attirer davantage d’investissements à travers la mise en place des politiques de promotion et de sécurisation d’investissement, le développement des partenariats public-privé (PPP) pour remplacer des garanties souveraines, la diplomatie économique, l’innovation stratégique, l’entreprenariat dans la dynamique de développement économique du continent et la maîtrise de l’intelligence économique au service des Etats et de l’entreprise.

Les acteurs institutionnels et de la société civile présentent des outils de partenariat au développement

Le dernier panel d’après-midi est consacré à la Rencontre d’Affaires B to B pour faciliter les contacts d’affaires dans un cadre privatif et convivial. C’est le moment de proposer des services et des contrats.

L’Afrique entreprenante et l’Afrique diplomatique gomment l’afro-pessimisme pour converger vers l’afro-optimisme pour s’approprier son avenir, son destin et son émergence dans la globalisation des échanges mondiaux.

La bataille de 2020 a-t-elle commencé ?

La dernière mutinerie et la révolte des démobilisés n’a pas encore fini de livrer ses secrets

Surtout que ces mouvements créent et continuent de créer la turbulence au sein de la classe politique ivoirienne. Notamment la découverte d’armes chez l’un des proches du président de l’Assemblée nationale. Ce qui a conduit à son interrogatoire à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Sont-ce les hostilités pour 2020 qui s’annoncent ? Ou une simple bataille de positionnement entre le président de l’Assemblée nationale et le Chef de l’Etat ?

Déjà, l’on sait qu’au niveau du PDCI, principal allié du président Alassane Ouattara, les positions commencent de plus en plus à se préciser. Et les voix discordantes se font entendre. Plus questions de candidats uniques, notamment en faveur du RDR pour 2020, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle. Plus grave, l’alliance pour le parti unique n’est plus à l’ordre du jour. On s’active à mettre en place des stratégies de reconquête du pouvoir. On évoque même à certains moments la question des primaires pour désigner le candidat du plus vieux parti ivoirien.

Si avec le PDCI, la bataille semble se mener dans la sérénité, il n’en est pas de même pour le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafory Soro. Parce qu’incarnant, pour certains, l’avenir, la jeunesse et l’espoir dans l’arène politique ivoirienne, d’aucun sont allés jusqu’à le comparer à Emmanuel Macron qui a défié tous les pronostics en France. Hier adulé par toute la classe politique ivoirienne (PDCI, FPI et RDR), il est aujourd’hui diabolisé par une partie de cette classe (PDCI et RDR). Héros il n’y a pas longtemps du RDR qui a fait de lui son candidat lors des deux législatives passées, il est devenu l’homme à abattre.

Pourquoi Soro fait-il si peur ? 

Pour créer la psychose au sein de la nation ou du peuple, Soro Guillaume en a la renommée.  Il a, pendant des années, mis à mal le parti au pouvoir de cette époque le PDCI. Son curriculum vitae est impressionnant : très tôt engagé en politique, il dirige la  Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), de 1995 à 1998.

Une affiche en Côte d'Ivoire, à Grand Bassam - Credit photo Thierry BARBAUT
Une affiche en Côte d’Ivoire, à Grand Bassam – Credit photo Thierry BARBAUT

Son charisme et sa détermination lui valent d’être l’un des leaders incontesté de ce mouvement. Plusieurs fois incarcéré par le pouvoir, il n’a jamais renoncé au combat ; ce qui lui a d’ailleurs valu la distinction de « l’homme de l’année », en 1997, par le quotidien pro gouvernemental Ivoir Soir. Il a également été déclaré prisonnier d’opinion par Amnesty international en 1995.  Outre la FESCI où il a fait ses armes en tant qu’homme politique, il a également côtoyé les présidents Eyadéma du Togo, Oumar Bongo du Gabon, Me Wade du Sénégal, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il a fait partie de l’alliance qui a tenté de dissuader le Général Robert Guéi de ne pas se maintenir au pouvoir. Il s’allie aussi à Alassane Ouattara et au RDR en 2000 pour s’opposer à la décision d’exclusion de Ouattara à l’élection présidentielle.

Exilé au Burkina Faso de 2000 à 2002, il deviendra par la suite le leader de la rébellion en Côte d’Ivoire.

Guillaume Soro, en tant que Secrétaire général du Mouvement  Patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci). Puis Secrétaire général des trois mouvements rebelles qui dirigent les régions Centre, Nord et Ouest (MPIGO, MPCI, MJP). En 2003, Soro Guillaume participe à l’accord de Linas Marcoussis en France. Au sortir de cette rencontre, il fait son entrée au sein de gouvernement de réconciliation nationale en qualité de Ministre d’Etat, ministre de la Communication. Puis de décembre 2005 à mars 2007, il est Ministre d’Etat, ministre chargé de la Reconstruction et de la Réinsertion.

En 2007, à la faveur de l’Accord politique de Ouagadougou, signé par les Forces Nouvelles et Laurent Gbagbo, Guillaume Kigbafori  Soro est nommé Premier ministre. C’est encore lui, qui, en 2010, alors que la bataille entre Gbagbo et Alassane Ouattara battait son plein, a rallié le camp Ouattara avec ses combattants pour l’assaut final. Il est reconduit à ce poste après l’élection d’Alassane Ouattara. Avant de devenir président de l’Assemblée nationale.  Alors est-ce son courage qui fait peur, ou sa personnalité ?

Une chose est certaine, la lutte pour 2020 ne sera pas de tout cadeau. Quand on sait que du côté du PDCI les préparatifs ont déjà commencé. Et le parti de Félix Houphouët-Boigny ne veut plus être un accompagnateur du RDR. Du côté de Soro, l’on pense qu’il est temps pour le président de l’assemblée nationale de jouer sa partition. Mais comment ?

Au sein du parti au pouvoir, certaines personnes pensent que le chef de l’Etat en poste doit continuer afin de terminer le travail qu’il a commencé. Car comme aiment à le dire les politiciens africains, il faut terminer le travail débuté. Ainsi le RDR n’entend rien lâcher parce qu’il a du travail à achever.

Qui sera son candidat ? Le président Ouattara qui a annoncé son départ en 2020 ? Ou bien les membres de son parti parviendront-ils à le convaincre de rester au pouvoir pour continuer l’œuvre entamée ?

Jean-Jacques Maïkere de Jumia évoque les évolutions

Jumia ne cesse d’évoluer sur le continent Africain

Jean-Jacques Maïkere est country manager au Kenya.
Dans cet entretien vidéo il évoque comment les sites de Jumia évoluent en profondeur cette année.
En effet Jumia est aujourd’hui un véritable écosytème en ligne qui fédère Jumia avec les extension de nom de domaine dans les différents pays, mais aussi avec Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Jumia va valoriser les échanges entre les clients sur ses plateformes de e-comemrce partout en Afrique

L’UX ou eXpérience Utilisateur est prédominante dans le e-commerce. Jumia souhaite donc permettre les échanges entre acheteurs, les témoignages, les partages les publication de photos des clients qui utilisent les produits, un mix d’Instagram et de E-bay en quelque sorte ?

Une autre grade force du systèmes : Rocket Internet l’entreprise à l’initiative de Jumia et n’a pas fait l’erreur d’opter pour une gestion centralisée depuis l’Europe. Seul un bureau demeure à Paris, mais tout est géré depuis Lagos, au Nigeria: 98% des 3000 salariés résident en Afrique.

Attaque de l’hôtel Le Campement au Mali

Plusieurs morts dont une Franco-gabonaise et 5 assaillants djihadistes tués, des personnes toujours introuvables !

Plusieurs hommes armés. Selon le ministère de la Sécurité du Mali, l’attaque a été menée par plusieurs hommes armés, des « jihadistes présumés ». Ils auraient fait irruption dans un village de vacances, connu sous le nom de campement Kangaba.

Il y avait des militaires occidentaux, des Français, mais aussi des soldats européens déployés au Mali, qui se trouvaient en permission. Au moins l’un d’entre eux aurait ouvert le feu le premier sur les assaillants.

Les forces de l’armée française sont entrées dans le Campement de Kangaba, un centre de villégiature du quartier de Yirimadjo, dans la banlieue de Bamako, fréquenté notamment par des Occidentaux, où des hommes armés ont fait irruption. Des coups de feux sont entendus depuis 16h30 TU.

 

« Ils cherchaient en réalité des Blancs ».

En début d’après-mi, vers 14h30, deux groupes d’assaillants, selon les récits des survivants qui semblent concordants, ont attaqué directement l’établissement. « Les premiers assaillants sont arrivés très bien armés à la porte principale, a raconté Karim, un employé. Ils ont tiré en l’air alors avant de grimper vers les piscines. » « Ils cherchaient en réalité des Blancs ». Un autre employé de l’hôtel, Boubacar Konta, raconte avoir vu les attaquants brandir « leurs armes en l’air, crier Allah Akhbar, avant de tirer des rafales dans le ciel ».

Des coups de feux pendant plusieurs heures…

Un autre groupe de plusieurs hommes, des djihadistes armés de kalachnikov, se sont approchés par le haut de l’établissement, tirant immédiatement sur les clients. « Par chance, poursuit Karim, il y avait des militaires en permission. » Les soldats présents auraient alors aussitôt saisi leurs armes pour répliquer, parvenant à repousser les assaillants.

Les Forces spéciales antiterroristes du Mali du FORSAT sont ensuite arrivées sur les lieux pour exfiltrer les clients, certains, vêtus de leur seul short de bain, équipés à la hâte par les soldats d’un gilet pare-balles. En fin d’après-midi, les Forsat, appuyées par l’armée, des soldats européens et des éléments de sécurité de l’ONU, ont lancé un assaut sur la colline où les terroristes s’étaient retranchés. D’intenses échanges de tirs et des explosions se sont fait entendre alors que la consigne d’éteindre toute source de lumière avait été donnée afin que les djihadistes ne disposent pas de cibles.

 

Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.

 

l’index Up40 illustre la dynamique de l’investissement innovant

Avec plus de 30 millions d’euros investis en Afrique en 10 mois l’index Up40 illustre la dynamique de l’investissement innovant français sur le continent

Créé en juin 2016, l’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain

Up Afrique, plateforme de jeunes entrepreneurs français, et le MEDEF International (www.MEDEFinternational.fr) ont présenté la première promotion de l’index Up40 qui rassemble les start-up françaises les plus actives en Afrique.

L’index Up40 a pour objectif de rassembler prochainement les 40 start-up représentatives de l’innovation française à destination des marchés africains. Dix mois après sa création, l’index regroupe aujourd’hui 25 start-up dans plus de 10 secteurs d’activité : énergie, éducation, agroalimentaire, services, e-commerce, sport, industrie, finance, e-santé, assurances. Avec 24 M€ de fonds levés pour un investissement global de 32 M€ en Afrique, ces start-up employaient en 2016 335 salariés et représentaient un chiffre d’affaires cumulé de 35 M€. En 2017, l’index devrait représenter plus de 880 emplois et un chiffre d’affaires cumulé estimé à 84 M€.

Créé en juin 2016, l’index Up40 permet une meilleure coordination des jeunes entrepreneurs français en Afrique, une collaboration plus étroite entre start-up, PME et grands groupes et un fléchage accéléré des investissements vers les projets innovants.

Fabrice Le Saché, coordinateur de l’index Up40 et cofondateur d’Aera groupe indique : « L’Afrique est une zone d’innovation et de croissance où la compétition mondiale s’exprime avec force. Dans ce contexte, les start-up françaises sont parmi les plus dynamiques sur le continent ! Elles investissent, concluent des alliances commerciales et agissent dans les 54 pays en défendant l’entrepreneuriat. À l’image du continent, la France change parfois plus rapidement que le regard porté sur elle. »

Google News Lab va former au journalisme numérique

Comme Info Afrique, le journalisme professionnel mais aussi participatif et collaboratif se développe en Afrique, il est désormais promu par le Google News Lab

Ces nouveaux médias numériques permettent de donner la parole à tous ceux qui vivent sur le continent ou ailleurs dans le monde et souhaitent l’évoquer.

Google News Lab explique : Pour les journalistes, les avancées récentes dans le domaine des technologies numériques offrent de formidables opportunités pour découvrir, raconter et partager des articles comme celui-ci paru dans le Mail & Guardian qui relate comment l’application Google My Maps permet de repérer les principaux gaspilleurs d’eau dans les zones urbaines pendant la sécheresse.

La perspective de se former à l’utilisation des nouveaux outils numériques de reportage a néanmoins de quoi intimider ou même de quoi effrayer. C’est particulièrement vrai en Afrique où l’intégration numérique en termes de médias et de storytelling reste souvent un défi. Seuls quelques instituts proposent des programmes de formation aux outils numériques et bien souvent les organismes de presse ne disposent pas des moyens pour intégrer les nouvelles technologies numériques dans leurs reportages.

Google News Lab
Google News Lab

C’est pourquoi nous soutenons une nouvelle initiative qui va permettre aux journalistes de plusieurs pays d’Afrique d’acquérir des compétences telles que le reportage mobile, le mapping, la visualisation des données et la vérification des faits. En partenariat avec la Banque mondiale et Code For Africa, ce projet vise à former plus de 6 000 journalistes d’ici février 2018, dans 12 métropoles africaines : Abuja, Le Cap, Casablanca, Dakar, Dar es-Salaam, Durban, Freetown, Johannesburg, Kampala, Lagos, Nairobi et Yaoundé. Nous espérons que la formation à une utilisation plus efficace des outils numériques et l’accompagnement dont ils vont bénéficier vont permettre aux journalistes de toute l’Afrique de produire des reportages passionnants à la pointe de la technologie. La formation se déroulera en trois temps selon des formats distincts :

  • À partir du 15 juin, nous organiserons des sessions de formation en présentiel sur des sujets allant de la présentation de données à l’aide d’une carte interactive jusqu’au reportage proprement dit avec un dispositif mobile. Dans chaque ville, des formations auront lieu dans trois salles de rédaction et se tiendront deux fois par mois pendant toute la durée de ce programme.
  • Au mois d’août, un MOOC (massive open online course – cours en ligne) sera accessible gratuitement en ligne. Nous y aborderons un large éventail de concepts et de pratiques web destinés aux journalistes numériques.
  • En collaboration avec Hacks/Hackers (organisation mondiale de journalistes) nous organiserons également des groupes de travail afin de proposer des formations individualisées et plus ciblées. Trois rencontres mensuelles auront lieu au Cameroun, au Kenya, au Maroc, au Nigeria, au Sénégal, en Sierra Leone, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Ouganda.

Google : En 2016, nous avons annoncé notre engagement à former un million de jeunes Africains aux techniques numériques au cours de l’année afin de les aider à créer et à trouver un emploi. Nous espérons que cette nouvelle initiative contribuera également à favoriser la croissance de l’économie numérique en Afrique.

Consultez le site https://academy.codeforafrica.org pour en savoir plus et pour vous inscrire.

Afrobytes réussit à nouveau le défi de réunir la tech Africaine

Mobiliser c’est une chose, surfer sur la vague du digital aussi… Mais réunir à Paris le top de la « tech » africaine, anglophone, et durant deux jours c’est un exploit !

Un exploit qu’Haweya Mohamed et Ammin Youssouf, ainsi que l’ensemble de l’équipe viennent à nouveau de relever avec Afrobytes 2017 au MEDEF le 8 et 9 juin.

Les échanges furent passionnants, les thématiques sont identiques à celle de l’année dernières : agriculture, santé, business, entrepreneuriat, éducation, mais les avancées sont significatives. Les nouvelles technologies, de l’avis des experts sont des leviers désormais indispensables pour l’ensemble du continent et ses 54 pays. En effet quel que soit le contexte local, les technologies agissent en levier de croissance.

Vous les experts, n’évoquez pas ce que Google propose déjà, mais faites nous vibrer avec vos expériences vécues, vos aventures humaines, et vos témoignages !

Les experts, intervenants et invités réussirent à échanger tout au long de l’événement et chacun se projette déjà sur les possibilités d’échanges, de business ou de développement de leurs compétences respectives. Mission accomplie pour Afrobytes

C’est désormais un fait, Afrobytes se pose en HUB incontournable connectant la diaspora et les entrepreneurs qui souhaitent aller vers l’Afrique, et ce de partout à travers le monde !

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes
Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes
Rich Tanksley de Pulse, Thierry Barbaut de Stratégie Afrique, Jean-Michel Huet de Bearing Point et Ammin Youssouf d'Afrobytes
Rich Tanksley de Pulse, Thierry Barbaut de Stratégie Afrique, Jean-Michel Huet de Bearing Point et Ammin Youssouf d’Afrobytes

Sommes-nous tous faits pour le retour en Afrique ?

Inspire Afrika au MEDEF le 23 juin !

Désormais animés par Laure GNAGBE BLEDOU, les Inspir’Talks reviennent avec une problématique qui est au cœur de l’actualité : « Après un parcours académique et/ou professionnel en Occident, tout africain est-il fait pour retourner sur ses terres d’origines ? »

Cette 6ème édition qui se déroulera le 23 Juin prochain au MEDEF s’ouvrira sur une discussion autour des initiatives privées et publiques visant à accompagner le retour. Si vous vous posez des questions sur un éventuel retour au Bénin ou en Côte d’Ivoire, ou si vous souhaitez mener des projets en Afrique, venez posez vos questions à nos cinq intervenants :

  • Mme Marion Scappaticci, Directrice Adjointe de la fondation AfricaFrance, qui après ses études en France, a rejoint le Cabinet de la première dame du Gabon en tant que consultante.
  • Issiaka Konate, Directeur Général des Ivoiriens de l’extérieur, retourné dans son pays d’origine la Côte d’Ivoire et recruté au ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de la diaspora
  • José Pliya, écrivain et dramaturge, Directeur Général de l’agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT) du Bénin.
  • Brice Bredji & M. Steve Nicouey, fondateurs de Kodji Agency, une agence de conseil et d’accompagnement aux projets de la diaspora africaine en Afrique.

Cette 6ème édition aura pour invité d’honneur Monsieur Souleymane KHOL, VP Marketing & Sales du groupe AccorHôtels en Afrique et l’Océan indien. Son intervention visera à donner les clefs d’un retour réussi tout en travaillant dans une multinationale.

À la suite de cette intervention inspirante, les débats s’articuleront autour de deux entrepreneurs aguerris ayant osé le pari du retour en Afrique :

  • Mme Paola Audrey Ndengue, co-fondatrice du magazine FashizBlack, qui après une dizaine d’années passées à Paris est rentrée en Côte d’Ivoire où elle a fondé son agence de communication africaine, Pannelle&Co.
  • M. Gossy Ukanwoke, fondateur et directeur de la Beni American University retourné dans son pays d’origine le Nigéria, après des études universitaires en Turquie.

Après un Inspir’Talk d’une heure et demie, la soirée se poursuivra autour d’un cocktail dinatoire.

Ce sera l’occasion pour les invités d’échanger avec les différents intervenants dans une ambiance détendue et conviviale.

Les places étant limitées, nous vous invitons à prendre la vôtre en cliquant ici

A.T. Kearney s’associe à l’Energy Transition Institute

A.T. Kearney, cabinet international de conseil en stratégie, annonce la signature d’un partenariat de recherche avec l’Energy Transition Institute (anciennement SBC Energy Institute)

Cette nouvelle association, baptisée A.T. Kearney Energy Transition Institute, basée à Paris, a pour vocation de fournir aux grands acteurs internationaux un éclairage sur les tendances mondiales de l’énergie, l’évolution des technologies ainsi que sur leurs répercussions stratégiques dans les secteurs privé comme public, avec au centre de ces enjeux la question de la transition énergétique.

L’A.T. Kearney Energy Institute est une référence internationale pour ses FactBooks sur les technologies de l’énergie, notamment le photovoltaïque, les hydrates de gaz, la capture et le stockage du carbone, l’éolien, les smart grids et le stockage de l’énergie. Cette nouvelle collaboration permet à l’Institut de poursuivre ses recherches sur les sujets émergents les plus critiques, comme l’impact de la décarbonatation, de l’électrification, de la décentralisation et des technologies numériques sur le futur de la transition énergétique.

L’A.T. Kearney Energy Institute s’est construit un réseau scientifique international composé de professionnels et d’universitaires reconnus dans les sciences naturelles et appliquées, les entreprises du secteur et l’ingénierie pétrolière. L’indépendance de l’Institut garantit la génération d’idées impartiales et lui permet de trouver d’autres partenaires externes ponctuels afin de cofinancer des projets de recherche.

Cet institut dirigé depuis Paris par Romain Debarre est régi par un conseil d’administration composé de huit membres dont Claude Mandil (ancien Président de l’IFP et directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie) et Adnan Shihab-Eldin (directeur général de la Kuwait Foundation for the Advancement of Sciences et ancien secrétaire général de l’OPEP)

« Cette collaboration avec A.T. Kearney va nous permettre de nous appuyer sur son réseau mondial et son expertise des problématiques spécifiques des entreprises pour développer nos travaux de recherches tout en garantissant notre indépendance, déclare Romain Debarre. Comme en témoigne la sortie annoncée récemment des accords de Paris par les Etats-Unis, les questions de transition énergétique reposent de plus en plus sur les entreprises et les consommateurs : un bouleversement majeur dans lequel l’A.T. Kearney Energy Institute a vocation à éclairer et accompagner les grands acteurs internationaux ».

A.T. Kearney Energy Transition Institute
A.T. Kearney Energy Transition Institute

 

« La transition énergétique ne concerne plus uniquement les politiques publiques ou les entreprises du secteur, renchérit Richard Forrest, Associé A.T. Kearney en charge du département Energie au niveau mondial. Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre connaissance et notre maîtrise des technologies en développement et des tendances mondiales afin d’accompagner au mieux nos clients, quel que soit leur secteur, dans leurs orientations stratégiques, financières et opérationnelles ».

Banques et états, attention danger

Ces dernières années, le déficit budgétaire du Togo ne cesse de se creuser

Pour financer ce déficit, l’Etat togolais a recours à l’emprunt bancaire. La preuve en est que les concours des banques Togolaises à l’Etat Togolais ne cessent d’augmenter. Ils sont passés de 237,8 milliards de FCFA à fin décembre 2015 à 283,9 milliards de FCFA à fin septembre 2016. Le financement du déficit budgétaire par les banques contribue à accroitre leur surexposition aux risques souverains et aux créances douteuses. Alors comment juguler un tel risque?

Avant de proposer le remède, il faudrait bien identifier la racine du mal, à savoir l’envolée du déficit budgétaire, lequel est le fruit d’une politique budgétaire expansionniste (dégradation du solde public par une hausse des dépenses et/ou une baisse des recettes). En effet, il y a eu une augmentation significative des dépenses publiques au cours des dernières années. A titre d’illustration : les dépenses totales et prêts nets sont passés de 18,2% du PIB en 2007 à 30,2% du PIB en 2016. Sur les trois dernières années, le déficit budgétaire s’est creusé pour aggraver la dette qui est passée de 48,6% du PIB en 2011 à 80,8% du PIB en en 2016, selon le FMI. Une dette publique qui est composé à 56,4% de dette intérieure et à 43,6% de dette extérieure en 2015. Cette part importante de la dette intérieure est due à l’émission des bons et obligations du Trésor. Autrement dit, l’épargne intérieure est « détournée » pour financer le déficit public au détriment des besoins des ménages et des entreprises. L’Etat togolais semble avoir conclu un accord tacite avec les banques togolaises dans la mesure où il offre donc de l’argent facile aux banques (facilités de refinancement), et en échange les banques achètent des bons et obligations étatiques, finançant ainsi le déficit public.

Le financement des déficits publics essentiellement par l’emprunt bancaire est malsain dans la mesure où les banques censées financer la consommation des ménages et l’investissement des entreprises, se trouvent en train de financer le déficit budgétaire. D’où l’effet d’éviction de l’investissement privé, indispensable pour la croissance et l’emploi. L’intrusion de l’Etat sur le marché de crédit, raréfie l’offre de crédit disponible par rapport à la demande qui devient excédentaire, ce qui explique la hausse des taux d’intérêt. A titre d’illustration, le taux débiteur au Togo qui était de 7,73% fin 2016 est supérieur au taux moyen de l’UEMOA qui est de 6,93%. Bref, le financement des déficits par l’emprunt bancaire crée un cercle vicieux car l’effet d’éviction engendre une chute des investissements qui à leur tour entrainent une faible croissance créant le déficit public et in fine à nouveau nourrit l’endettement. Par ailleurs, le financement du déficit par emprunt est un fardeau pour les générations futures car les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain. Ceci va hypothéquer la croissance économique et le niveau de vie des générations futures, surtout dans un pays réputé être le troisième ayant la pression fiscale la plus élevée. Alors que faire?

La responsabilité de l’Etat est de rompre avec le laxisme budgétaire. Cela implique qu’il se recentre sur ses fonctions régaliennes pour rationaliser ses dépenses. Il s’agit de revoir la division du travail entre, d’une part, l’Etat et les structures locales en appliquant le principe de subsidiarité impliquant la délégation de toutes les responsabilités administratives pouvant être accomplies par l’échelon local ; et d’autre part, entre secteur public et secteur privé en renonçant aux activités qui pourraient être mieux assurées par le marché. Avec moins de tâches, l’Etat dépensera moins, donc taxera moins. Aussi, le retrait de l’Etat des activités du système bancaire est souhaitable ! Il doit céder ses actifs pour éviter que ces banques publiques soient soumises aux caprices du gouvernement qui leur exige une contribution pour le financement du budget de l’Etat. De plus, l’Etat togolais doit orienter le financement des infrastructures vers le partenariat public privé qui demeure le financement alternatif le plus efficace dans le domaine des infrastructures.

Parallèlement à la rationalisation des dépenses, l’Etat togolais devrait optimiser également les recettes fiscales en offrant un environnement d’investissement propice pour à la fois attirer des investisseurs étrangers, mais aussi aider le secteur informel à se restructurer pour une économie plus compétitive et productive, ce qui se traduira in fine par plus de recettes fiscales pour le Trésor public.

Concernant le volet bancaire, il est d’abord impératif de faire en sorte que le laxisme budgétaire ne soit pas couvert par son pendant le laxisme monétaire. En d’autres termes, il est important de réformer la BCEAO dans le sens de plus d’indépendance par rapport aux pesanteurs de la sphère politique que représente l’ensemble des gouvernements des États de l’Union, et auxquels est associé le gouvernement français. Ceci passe par l’instauration de nouvelles règles du jeu, avec force d’application, favorisant la rigueur budgétaire et limitant le financement du déficit budgétaire par les banques. La constitutionnalisation de l’indépendance des banques centrales dans les pays membres sera également une initiative non négligeable pour consolider la nouvelle culture de séparation du politique et du monétaire.

Par ailleurs, le  comité de politique monétaire de la BCEAO doit porter quelques réformes afin d’inciter les banques à financer en priorité les ménages et les entreprises au lieu de l’Etat. Il s’agit de rendre opérationnel les bureaux d’information sur le crédit pour permettre aux banques de collecter des informations sur la solvabilité des clients. Il est aussi indispensable de réformer le cadre juridique pour une meilleure protection des créanciers afin de réduire le risque de défaut et inciter les banques à prêter plus aux ménages et entreprises. Avec la baisse du risque financier et juridique, les banques non seulement seront plus enclines à prêter, mais le loyer de l’argent sera moins cher. Et si l’Etat togolais s’engage à garantir une ouverture plus grande du secteur bancaire à tous les investisseurs, il y aura plus de concurrence, ce qui ne pourrait qu’être qu’un grand pas vers la démocratisation du financement pour l’ensemble des Togolais.

Somme toute, sans une réforme globale allant de l’Etat jusqu’au secteur bancaire en passant par la BCEAO, le gouvernement togolais risque de courir derrière les prêts et les dons pour équilibrer une économie mal en point. Sans rompre avec le laxisme budgétaire et monétaire, le gouvernement togolais est en train d’hypothéquer la souveraineté du pays. Si les réformes sont inévitables, autant les faire avant de se retrouver au pied du mur !

Dr Kramo Germain, analyste économiste.

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

Le MEDEF présente son programme Afrique

C’est en même temps que l’événement Afrobytes, HUB qui réunit le meilleur des acteurs des nouvelles technologies en Afrique, qui se tenait justement au MEDEF, que Pierre Gattaz présentait le programme des déplacements en Afrique.

Une stratégie affirmée et assumée par le MEDEF pour soutenir les entreprises qui œuvrent en Afrique

Le Medef et Medef International ont rappelé la priorité donnée au renforcement des partenariats avec le continent africain, dans lesquels les entreprises françaises sont engagées depuis plusieurs décennies.

Medef International et le Medef organiseront et participeront à plusieurs événements d’envergure dans les prochaines semaines en Afrique :

– Délégation de chefs d’entreprise en Ouganda et au Rwanda – juin 2017

– Délégation de chefs d’entreprise à Abidjan, à l’occasion de l’ouverture de la 8e édition des Jeux de la Francophonie – juillet 2017

– Participation à la 1re édition de l’Université du patronat ivoirien, la CGECI CEO Academy à Abidjan – septembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprise en Algérie – octobre 2017

– Délégation d’entreprises conduite par Pierre Gattaz en Ethiopie et au Kenya – novembre 2017

– Forum jeunesse et entrepreneuriat, Journée des patronats africains et Sommet des start-up organisé à Nairobi par AGYP powered by MEDEF, MEDEF International, Business Africa, BusinessEurope et l’Organisation internationale des employeurs (OIE), à l’occasion du déplacement de Pierre Gattaz au Kenya – novembre 2017

– Soutien et participation au EU-Africa Business Forum et à la 5e édition du Sommet Union européenne-Afrique qui se tiendra en Côte d’Ivoire – novembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprises au Nigéria – décembre 2017

Medef International et le Medef confirment ainsi leur engagement sur le long terme avec leurs homologues du secteur privé africain pour des partenariats renforcés entre les entreprises africaines et françaises, et leur volonté de développer des actions concrètes pour la jeunesse et l’entrepreneuriat à travers les programmes AGYP powered by Medef.

Medef et Medef International prendront en particulier position sur un nouveau cadre européen de coopération entre l’Union européenne et l’Afrique, indispensable d’ici 2020. En ce sens, les secteurs privés français et africains sont structurants pour répondre aux enjeux de nos continents.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Nous devons définir un avenir commun sans arrogance. Le partenariat avec l’Afrique doit se bâtir sur du long terme, dans une logique gagnant-gagnant, en plaçant les entreprises au cœur des actions à mener. Nous sommes mobilisés pour le renforcement des partenariats économiques,  mais aussi pour répondre aux attentes de la jeunesse et aux enjeux de l’emploi par le développement de l’entrepreneuriat. »

Le Next Einstein Forum lance la Semaine Africaine des Sciences

Le Next Einstein Forum lance la toute première Semaine Africaine des Sciences

L’évènement aura lieu ce mois dans 13 pays d’Afrique

Le Next Einstein Forum (NEF), une initiative de l’Institut panafricain des Sciences Mathématiques (AIMS) en partenariat avec Robert Bosch Stiftung, a annoncé le lancement de la Semaine Africaine des Sciences du NEF dans 13 pays africains au cours du mois de juin 2017. Les Ambassadeurs du NEF, les champions locaux de la science et de la technologie, avec le soutien des universités locales, des secteurs public et privé, conduiront les trois à cinq jours d’événements dans leur pays.

« La Semaine Africaine des Sciences du NEF est la première semaine scientifique coordonnée à travers l’Afrique. Notre objectif principal est de développer les scientifiques et les technologues de demain en engageant les écoliers et les jeunes dans des activités scientifiques tels que les caravanes scientifiques et les hackathons. Nos activités démontreront également l’impact critique de la science dans la vie quotidienne. À long terme, nous espérons catalyser les investissements dans la recherche et le développement et vulgariser les sciences», a déclaré Thierry Zomahoun, Président et Directeur General d’AIMS et Président du NEF.

Le mois de juin 2017 va connaitre des séances passionnantes au Soudan, au Rwanda, au Sénégal, en Tanzanie, Afrique du Sud, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Malawi, au Mali, au Maroc, au Nigeria, et en République du Congo. Chaque pays aura des activités spécifiques, conçues pour permettre aux citoyens de s’engager dans les sciences et rencontrer des scientifiques. Dans cette gamme se trouvent des événements passionnants comme les hackathons, la découverte de la technologie par le codage, l’accent mis sur l’entrepreneuriat par la science et les mathématiques, les connaissances scientifiques diverses, les caravanes de la science et des événements axés sur les femmes scientifiques.

En regroupant les principaux acteurs de tous les secteurs, discuter des meilleures pratiques pour attirer et retenir les jeunes, en particulier les filles et les femmes, dans les sciences

« Cette semaine mettra en évidence les meilleures pratiques pour attirer et retenir les jeunes, en particulier les filles et les femmes, dans les sciences et sur le côté académique, la semaine renforcera les réseaux de recherche et les communautés de scientifiques en Afrique. Nous nous attendons que les prochaines éditions utilisent la technologie pour faciliter des activités régionales coordonnées.

Nous tenons à remercier nos partenaires du secteur public, universitaire et privé pour le soutien apporté à cette initiative. L’Afrique ne fera concurrence sur le plan mondial que s’il existe des investissements durables et coordonnés dans la construction du pipeline de chercheurs et d’innovateurs », a déclaré M. Zomahoun.
En ce qui concerne l’avenir, le NEF élargira la portée de sa Semaine Africaine des Sciences à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays d’ici 2020. Au-delà des chiffres, le NEF espère que la Semaine Africaine des Sciences va grandir pour englober des activités majeures dans les écoles et les universités et aboutir à la collaboration concrète entre le milieu de la recherche et le secteur privé.

Conformément à la Déclaration de Dakar du NEF, publiée lors de la première Rencontre biennale Internationale du NEF, tenue à Dakar, au Sénégal, la Semaine Africaine des Sciences mettra l’engagement public au cœur des efforts pour avancer l’agenda scientifique africain. La prochaine édition de la Rencontre Internationale du NEF se tiendra à Kigali en mars 2018 sous le patronage de S.E. Paul Kagame, Président du Rwanda.

La Semaine Africaine des Sciences est financée par Johnson & Johnson Innovation, Google et les sponsors locaux dans chaque pays. Découvrez comment participer et soutenir la Semaine Africaine des Sciences à Nef.org/fr/sas

Numérisation et dématérialisation des paiements aident les agriculteurs

Étude de l’ONU : La numérisation des paiements des agriculteurs contribue à lutter contre la pauvreté au Kenya

One Acre Fund réduit de plus de 80% les pertes liées au paiement ainsi que les frais de recouvrement, renforçant aussi la satisfaction des agriculteurs et leur développement économique

Une nouvelle étude de cas réalisée par l’Alliance Better Than Cash (www.BetterThanCash.org) des Nations Unies montre comment l’organisation agricole à but non lucratif One Acre Fund (www.OneAcreFund.org), en partenariat avec Citi Inclusive Finance (www.CitiInclusiveFinance.com), est parvenue à numériser les remboursements de prêts des agriculteurs au Kenya. Cette initiative a considérablement favorisé la transparence et l’efficacité, et contribué au développement économique et à l’inclusion financière de milliers de petits exploitants et de leurs familles.

One Acre Fund, avec le soutien de Citi, a rendu possible en toute facilité pour les agriculteurs le remboursement de prêts en « argent mobile » plutôt qu’en espèces, réduisant ainsi l’incertitude, l’inefficacité, l’insécurité et les coûts élevés causés précédemment par les opérations en espèces.

One Acre Fund peut désormais atteindre davantage d’agriculteurs avec une plus grande fiabilité. Son personnel peut utiliser près de la moitié du temps qui était nécessaire à la perception des paiements en espèces, à aider plus efficacement les agriculteurs afin d’augmenter leurs revenus par le biais de programmes éducatifs et de formation. Grâce à l’offre de services de One Acre Fund, qui comprend notamment de la formation et l’apport d’intrants tels que les semences et les engrais, l’agriculteur moyen qui participe au programme gagne près de 50 % de plus que celui qui n’y participe pas.

Les conclusions de l’étude montrent :

Les remboursements mobiles nous ont permis d’accroître notre efficacité et d’offrir un meilleur service aux agriculteurs

  • Une augmentation de la satisfaction des participants due à la transparence et à la commodité.
  • Une baisse de quatre-vingt-cinq pour cent des cas de fraudes de remboursement.
  • Une réduction des délais de traitement de chaque remboursement périodique, de 12-16 jours à 2-4 jours ; désormais, les agriculteurs sont immédiatement informés de la réception de leur paiement, ce qui évite des préoccupations liées à l’incertitude.
  • Une diminution de 80 % des coûts liés au traitement des remboursements.
  • Quarante-six pour cent de temps récupéré pour le personnel chargé des perceptions, ce qui libère  plus de temps pour assister les agriculteurs dans l’amélioration des pratiques agricoles.
  • Les agricultrices y trouvent particulièrement leur compte, appréciant la sécurité des paiements digitaux par rapport aux paiements en espèces plus dangereux à transporter.

« Les remboursements mobiles nous ont permis d’accroître notre efficacité et d’offrir un meilleur service aux agriculteurs », a déclaré Mike Warmington, directeur des partenariats de microfinance chez One Acre Fund. « Nous sommes ravis de faire partie des pionniers de cette technologie dans le secteur des prêts aux petits exploitants agricoles. Notre expérience montre que les agriculteurs peuvent prospérer dans ces communautés. Les clients reçoivent une confirmation immédiate de l’aboutissement des paiements, ce qui leur permet de mieux gérer leurs entreprises et leurs finances familiales. »

En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières
En Côte d’Ivoire les agriculteurs utilisent l’application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières

« L’envergure et l’expérience de Citi dans le domaine de l’accessibilité du financement et des transactions bancaires nous permettent de fournir un soutien mondial aux principales entreprises sociales telles que One Acre Fund », a indiqué Bob Annibale, directeur mondial de Citi Inclusive Finance. « Parmi d’autres avantages, la numérisation favorise l’efficacité et la sécurité, et développe des modèles d’affaires innovants et inclusifs. La banque Citi est fière de jouer un rôle permettant à One Acre Fund et à d’autres organisations similaires d’améliorer les moyens de subsistance des communautés agricoles. »

One Acre Fund est un exemple des avantages significatifs et de l’influence que les paiements numériques et l’infrastructure d’accessibilité financière numérique, tels qu’ils sont développés au Kenya, peuvent apporter aux chaînes de valeur agricoles, en contribuant à développer un secteur agricole plus durable et plus productif, une des pierres angulaires des objectifs de l’ONU pour le développement durable (Sustainable Development Goals, ou « SDG »). Ces apprentissages peuvent facilement être transmis aux communautés pauvres d’autres pays et One Acre Fund élabore des plans d’expansion future au Rwanda, en Tanzanie et en Zambie.

« Pour les entreprises et les organismes à but non lucratif désireuses de travailler en milieu rural africain, cette réussite est une référence », a indiqué Oswell Kahonde, responsable régional pour l’Afrique de l’alliance Better Than Cash. « Les paiements numériques sont essentiels pour construire des modèles d’affaires durables et générer un impact à long terme. En permettant aux petits exploitants d’émettre et de recevoir des paiements numériques, nous favorisons une transparence et une responsabilité qui se traduisent par de nombreux avantages et permettent aux particuliers de prendre le contrôle de leurs finances. »

G20 : le siècle de l’Afrique selon One

A la veille de la conférence du G20 sur le partenariat avec l’Afrique qui se tiendra à Berlin les 12 et 13 juin, l’ONG ONE publie un nouveau rapport intitulé « Le siècle de l’Afrique » qui montre que d’ici 50 ans, il y aura plus de jeunes en Afrique que dans tous les pays du G20 réunis.

Ce rapport prouve l’opportunité que peut constituer cette explosion démographique en Afrique pour l’économie et la stabilité mondiale, à condition que le G20 double les investissements publics et privés dans l’éducation, l’emploi et l’émancipation de la jeunesse africaine.

Mené à bien, ce nouveau partenariat entre le G20 et l’Afrique pourrait déboucher sur une augmentation du PIB du continent de 500 milliards de dollars par an, soit environ un tiers du PIB actuel de l’Afrique subsaharienne, pour les 30 prochaines années.

 

Le dividende démographique africain : Une chance pour la croissance économique et la stabilité mondiale

L’Afrique fait face à une explosion démographique : La population du continent devrait atteindre au moins 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, dont la moitié seront des jeunes de moins de 25 ans.

Cette évolution peut mener à une crise démographique déstabilisante ou au contraire à un dividende démographique, soit une accélération de la croissance économique qui se produit lorsque le nombre d’enfants et de personnes âgées est nettement inférieur au nombre de personnes en âge de travailler.

 

Le G20 n’est pas encore prêt

L’Allemagne a certes pris la bonne décision en mettant l’Afrique à l’agenda de son G20 mais le partenariat qu’elle propose se concentre pour l’instant sur le développement des investissements privés dans quelques pays africains, déjà économiquement robustes (le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Rwanda), dans le cadre de « Compacts ».

Or pour parvenir à ce dividende démographique, le nouveau partenariat avec l’Afrique doit permettre de donner des perspectives d’avenir à la jeunesse, notamment aux filles, dans des secteurs clés comme l’éducation, l’agriculture, le numérique ainsi que dans l’ouverture de l’espace politique et la lutte contre la corruption. Ceci ne pourra pas se faire sans aide au développement de la part du G20. De plus, ces investissements doivent concerner un maximum de pays et notamment les Etats fragiles et les pays les moins avancés, qui seront confrontés à la plus forte explosion démographique.

Un enfant au téléphone en Guinée - Crédit photo Thierry BARBAUT
Un enfant au téléphone en Guinée – Crédit photo Thierry BARBAUT

Les chiffres clés du rapport « Le siècle de l’Afrique »

  • La population du continent africain devrait atteindre au moins 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, dont la moitié seront des jeunes de moins de 25 ans.
  • Au cours des cinquante prochaines années, il y aura plus de jeunes en Afrique (1,4 milliard) que dans tous les pays du G20 réunis (1,3 milliard).
  • D’ici à 2050, les jeunes en Afrique seront 10 fois plus nombreux que les jeunes dans l’Union européenne.
  • Si les tendances actuelles se poursuivent, d’ici à 2022, le nombre de personnes au chômage en Afrique (41,4 millions) sera pratiquement identique au nombre total de travailleurs en Allemagne (40,7 millions).
  • Il y a actuellement dans le monde 130 millions de jeunes filles non-scolarisées, dont 51 millions (39 %) vivent en Afrique. Pour chaque fille non-scolarisée en Europe, on en compte 27 en Afrique.
  • Mené à bien, le Partenariat avec l’Afrique pourrait déboucher sur une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 500 milliards de dollars par an – soit environ un tiers du PIB actuel de l’Afrique subsaharienne – au cours des 30 années à venir.

 

Retrouvez l’intégralité des recommandations de ONE pour le G20 dans le rapport « Le siècle de l’Afrique ».

Le lien du rapport en cliquant ici

Combattre la fraude

L’Afrique est touchée de plein fouet par la fraude, sur Internet, dans le commerce, les entreprises et les administrations.

La fraude existe depuis la nuit des temps. Depuis quelques années, la fraude aux entreprises s’amplifie et surtout, entre autres avec Internet, se complexifie.

Florent Pinard, associé Baker Tilly France spécialiste du sujet, explique les mécanismes de fraude et la manière dont les entreprises peuvent s’organiser pour en limiter les risques.

Au départ, le contrôle interne a été conçu pour éviter les erreurs et limiter les fraudes. Un exemple simple : une entreprise qui oublie d’indiquer le nom d’un prestataire sur le formulaire DAS 2 (sur lequel doivent être mentionnés tous les prestataires) s’expose à une amende en cas de contrôle fiscal. Pour limiter ces erreurs, les entreprises ont mis en place le contrôle interne, le point le plus important étant la séparation des fonctions entre l’exécutant et le contrôleur, entre l’initiateur de la demande, le conservateur des actifs et le contrôleur des actifs.

Il ne faut pas que ce soit pas la même personne qui fasse les opérations de remise en banque, de comptabilisation et de lettrage des comptes clients et de rapprochement bancaire. Les fraudes les plus courantes en entreprise étaient réalisées sans complicité externe par cumul des fonctions ou habile contournement des règles de contrôle interne. Elles étaient découvertes par chance (prise de congés du collaborateur et remplacement par un autre) ou par des audits appropriés dirigés ou non (les bons réflexes, les bonnes questions, la réponse reçue cohérente de l’ensemble des points à suivre).

Le contournement des règles de contrôle interne rend la fraude possible

La fraude se complexifie par la collecte d’informations nombreuses au sein de l’entreprise par des acteurs mal intentionnés.

Rien de tel que des exemples vécus pour illustrer ce constat. La personne responsable des règlements fournisseurs chez un grand fabricant de pneumatiques est contactée par un fournisseur qui réclame le paiement de sa facture de 2 millions d’euros sur un compte bancaire figurant sur un RIB joint. Cette créance figure bien dans les comptes de l’entreprise. La personne exécute le règlement sur la foi de cette demande légitime. Evidemment, le RIB était celui de l’escroc.

Qu’est-ce qui a rendu la fraude possible dans ce cas précis ? Le fait que ce soit la même personne qui se soit donné elle-même l’autorisation d’effectuer le virement attendu du fournisseur et qui a, matériellement, exécuté le virement ; et l’absence d’esprit critique à la modification des coordonnées bancaires du fournisseur. Autre élément qui est rentré en jeu : « L’homme est bon ». L’escroc (fournisseur) menaçait, s’il n’était pas payé, de bloquer ses livraisons et de bloquer l’usine. Le comptable ne voulait pas créer de problème… Il croyait bien faire.

Autre exemple : un grand cabinet d’audit et de conseil réalise régulièrement de grosses opérations de fusions-acquisitions, impliquant plusieurs intervenants : avocats, conseils, etc. Un vendredi soir, quand il n’y a plus personne, et notamment plus de contrôleur, l’escroc demande au comptable de payer à l’avocat immédiatement un million d’euros. Le nom de l’avocat et l’existence de l’opération en cours sont connus du comptable.

a demande est en conséquence vraisemblable. Une forte contrainte imaginaire mais plausible (les fonds doivent être versés impérativement ce week-end si l’on veut emporter l’affaire) convainc le comptable d’effectuer le virement. Là encore, c’est le contournement des règles de contrôle interne qui a rendu possible cette fraude. Pour des sommes de ce montant, ce sont trois ou quatre autorisations concomitantes qui doivent être données, par le N-1, le N, le N+1. Et le délai de paiement doit évidemment être respecté.

Les petites entreprises sont elles aussi menacées

La faille pour les escrocs consiste dans le fait que les règles de contrôle interne sont souvent moins strictes, voire inexistantes, dans les PME. Autre exemple vécu : la comptable reçoit un appel lui demandant de virer 200 000 euros à un fournisseur en Argentine, fournisseur référencé. Elle donne l’ordre de virement à la banque. C’est la banque qui a eu le bon réflexe. Celle-ci a appelé trois fois le dirigeant, jusqu’à ce qu’il décroche, pour valider ce virement. Le plus étonnant est que le comptable se trouvait dans le bureau adjacent de son dirigeant au moment de l’appel, et qu’il ne lui a même pas demandé son accord…

Sur un autre dossier, la demande de virement a été faite à une jeune embauchée en période d’essai, chargée d’exécuter un virement à la demande du président de l’entreprise ; les réflexes d’auditeur de ce collaborateur ont eu raison de la fraude ; le vrai président a contacté la collaboratrice pour lui demander de ne rien faire et la féliciter.

La fraude sur internet est exponentielle et de plus en plus sophistiquée

Les particuliers, et les personnes âgées, moins averties, sont bien évidemment victimes des fraudes sur internet. « Pour recevoir votre règlement CAF, cliquez ici… ». Dans les entreprises, ces fraudes sont de plus en plus sophistiquées. On doit une facture, et comme « l’homme est bon », le premier réflexe est de vouloir payer ses dettes. Les adresses mails avec une seule lettre qui change sont parfois difficiles à déceler. On le sait, mais il suffit que ce soit le soir, qu’on soit fatigué… et l’on tombe dans le piège.

Les demandes de rançon sont de plus en plus courantes. Alors si vous arrivez un matin et que votre écran, ou le serveur, est noir, ne vous posez aucune question : mettez-le directement à la poubelle, débranchez internet. Le pire est d’essayer de savoir ce qui se passe… Racheter un nouvel ordinateur vous coûtera infiniment moins cher. En revanche, évidemment, cela passe par une politique rigoureuse de sauvegarde.

Un commentaire : les indépendants ne sont pas protégés parce qu’ils sont petits. Combien négligent encore d’organiser leur sauvegarde…

Les escrocs jouent sur la psychologie humaine

Sur quels ressorts jouent-ils ?

– Leurs informations sont extrêmement précises : par exemple type de la transaction, montant, timing, parties en jeu… Or, plus l’information dont ils disposent est précise, plus leur demande est crédible, plus le risque de « tomber dans le panneau » est grand.

– Leurs fraudes sont de plus en plus sophistiquées et se jouent en plusieurs étapes : un premier contact d’un président national, qui annonce un mail d’un président international, lequel arrive effectivement sur la boîte mail. Et le piège se referme progressivement.

– Ils jouent sur le fait que « l’homme est bon » : on veut être honnête, on veut payer ce qu’on doit.

– Ils jouent sur l’ego : « Nous avons besoin de vous ; nous savons que nous pouvons compter sur vous ; nous sommes certains que vous serez à la hauteur de la tâche ; le président a confiance en vous ; nous savons que vous êtes toujours efficace et réactif ». Bien sûr ! Alors on va se montrer digne de cette honorable réputation. Piège !

La confiance n’exclut pas le contrôle

Le grand classique : le comptable modèle qui ne part jamais en congé est suspect. Les dirigeants victimes de fraude ont souvent la même réflexion : « Lui ? ou elle ? C’est la personne en qui j’avais le plus confiance ! »

Les dirigeants doivent également se méfier des décisions prises à l’emporte-pièce. Encore un exemple vécu : on fait signer à un Autrichien, en fin de repas, un papier sur un coin de table, avec une version allemande et une version française. Il signe les deux documents…. Sauf que la traduction française, qu’il ne comprenait pas, différait de la version allemande… Faites toujours vérifier les traductions par un professionnel rémunéré par vous.

Comment avoir un temps d’avance sur les escrocs

Trois règles :

Respectez les procédures de contrôle interne en toutes circonstances, et encore plus le soir et le week-end. On vous demande un virement le vendredi soir, veille d’un week-end de trois jours ? Cela pourra attendre le mardi matin. Ne pas agir à tout le moins sans avoir contacté une ou deux personnes concernées par le sujet.

Communiquez. Rien de tel que raconter ce qui vous est arrivé, ce qui est arrivé au collègue du cousin de votre voisin. Mettez un mouchoir sur votre ego et racontez vos propres mésaventures. C’est la meilleure manière de sensibiliser les autres.

Doutez et faites douter. Dans ce domaine, cultivez la culture du doute. Au moindre doute, soyez en alerte. Apprenez à vos équipes à demander à leurs collègues, à vous-même. On doute ? On s’abstient. Mieux vaut un retard de paiement qu’une catastrophe financière.

Et une dernière recommandation… pour les patrons caractériels ! Il faut savoir que les risques de fraude sont plus importants dans leur entreprise. Les collaborateurs ayant toujours la crainte de mal faire, de se faire réprimander, risquent d’exécuter un ordre émanant d’un escroc sans se poser trop de questions.

Baker Tilly France en quelques chiffres

un réseau fédéraliste de 36 cabinets indépendants répartis sur l’ensemble du territoire français, y compris les départements d’Outre-Mer (Guadeloupe et Réunion) et dans la plupart des pays francophones d’Afrique (Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Maroc, Tunisie et Sénégal)

date de création : 1974

159 experts-comptables diplômés et 1400 collaborateurs

un siège basé à Paris avec une équipe de permanents

chiffre d’affaires : 128 millions d’euros

Le Burkina avec Eutelsat pour la TNT

Le Burkina Faso choisit Eutelsat pour passer à la TNT

Pour accélérer la transition vers la télévision numérique terrestre, la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) s’appuie sur le satellite EUTELSAT 3B

Eutelsat Communications (NYSE Euronext Paris : ETL) a officialisé aujourd’hui, à l’occasion de Discop Abidjan, la signature d’un contrat pluriannuel avec la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT), opérateur public de diffusion de la TNT au Burkina Faso.

Ce contrat s’inscrit dans le cadre du basculement de la télévision analogique vers le tout-numérique, actuellement en pleine phase d’accélération au Burkina Faso.

La capacité louée sur le satellite EUTELSAT 3B sert ainsi depuis quelques semaines à alimenter 35 émetteurs numériques terrestres déployés pour mailler l’ensemble du territoire burkinabè. Le signal satellitaire, qui comprend une vingtaine de chaînes de télévision[1], est ensuite rediffusé par ces émetteurs terrestres auprès des foyers burkinabés équipés d’un décodeur numérique ou d’un téléviseur adapté.

En plus de la capacité mobilisée sur EUTELSAT 3B pour la diffusion de ce bouquet gratuit de la TNT, la SBT, dans en partenariat avec la RTB, la chaîne publique de l’Etat a loué également des capacités satellitaires sur l’Europe et l’Afrique via EUTELSAT 9B et EUTELSAT 16A, pour assurer la mission de service public. Ce mode de diffusion est particulièrement adapté aux besoins des ambassades et de la diaspora burkinabé sur ces deux continents.

Kadidia Savadogo, Directrice de la SBT, a déclaré : « Nous nous sommes appuyés sur la parfaite couverture de notre pays par le satellite EUTELSAT 3B pour lancer une offre de télévision qui va permettre à un très grand nombre de foyers de notre pays de bénéficier d’un maximum de chaînes TV, avec une meilleure qualité d’image et de son. Notre objectif étant que d’ici la fin de l’année 2017, nous puissions couvrir 98 % du territoire par la diffusion en TNT. »

Michel Azibert, Directeur général délégué et directeur commercial et du développement d’Eutelsat, a ajouté : « A travers ce contrat, nous accompagnons l’évolution du paysage audiovisuel dans ce pays, en mobilisant des ressources sur trois satellites de notre flotte. Nous saluons tout particulièrement la volonté de la SBT d’accélérer l’accès aux chaînes numériques au Burkina Faso. »

[1] SMTV, Canal 3, TVZ Africa, Impact TV, BF1, TV Maria, Alhouda, CVK, El-Bethel, Burkina Info TV, RTB Télévision, RTB Zénith, Edifice McCann, Savane FM, TAM-TAM Production (3TV), Omega TV, Assemblée TV

Maroc : pas d’émergence sans changement de cap

La présentation du mémorandum de la Banque mondiale, le 15 mai dernier, est venue interpeller les autorités marocaines sur la question de l’émergence du Maroc d’ici 2040.

Est-ce possible ? Et comment y arriver ?

Sur les chances d’y arriver trois raisons rendent optimiste. Primo, le Maroc est à un tournant de sa transition démographique où le taux de dépendance (part des moins de 15 ans et des plus de 65 ans dans la population totale) a chuté de moitié entre 1970 et 2010 et restera historiquement bas jusqu’en 2040 avant d’augmenter dans les décennies suivantes.

Cela offre un gros potentiel de production et de consommation pour nourrir la croissance future du pays. Secundo, en dépit de la faible qualité de notre enseignement la population est plus instruite, ce qui est indispensable pour améliorer notre productivité. Tertio, une conjoncture favorable dans la mesure où, d’une part, les prix de l’énergie et de matières premières sont bas, et d’autre part, la redéfinition de la stratégie de développement chinoise est susceptible d’offrir des opportunités d’investissement et d’industrialisation pour le Royaume. Mais la conjugaison de ces trois aubaines ne saurait conduire à l’émergence que si l’on ose changer de modèle de développement, c’est-à-dire notre vision sur le mode de création et de répartition de la richesse.

D’abord, nos responsables ont besoin de comprendre que le développement n’est pas une machine où il suffit d’appuyer sur un bouton (financement, infrastructures..) pour générer de la richesse. Le développement est un processus organique, tout un écosystème où tous les éléments ont leur importance et doivent contribuer chacun à sa manière. Et si un des maillons de la chaine ne suit pas le même rythme, il risque de compromettre le fonctionnement de tout le système.

D’où la nécessité de rompre avec cette approche mécanique, « par le haut », où une élite décide pour les autres ce qui leur convient et leur indique ce qu’ils doivent consommer, produire et où investir. Cela implique que l’on aille vers une approche « par le bas », plus participative où chacun est libre mais aussi responsable de ses choix et de ses actions. Ainsi, chaque Marocain pourra participer à la création de la richesse et à sa répartition. Il est important alors que l’on cesse de penser la croissance inclusive dans une logique de redistribution. Avant de traire une vache, il faudrait penser à la nourrir. Cela signifie qu’en favorisant l’inclusion économique de tous les Marocains par l’emploi et l’entrepreneuriat, l’on favorisera une répartition plus équitable.

Ensuite, dans cette approche « par le bas », le rôle de l’entrepreneur devient cardinal.

Si dans le discours officiel on fait la promotion de l’entrepreneuriat, force est de constater malheureusement que dans les choix de politiques publiques il existe un biais anti-entrepreneuriat. D’une part, notre stratégie de croissance est tournée vers la stimulation de la demande interne (consommation des ménages et investissements publics) qui a certes amélioré la croissance, mais au prix de déficits public commercial et d’endettement.

Et d’autre part, les réglementations, la fiscalité ne sont pas assez incitatifs à l’entrepreneuriat. Pis cette focalisation sur le marché intérieur a créé un biais anti-exportation. Or, avec un marché étroit et un pouvoir d’achat faible, le Maroc est condamné à conquérir les marchés extérieurs. Pour ce faire, il est besoin de changer de stratégie de croissance en s’orientant vers une véritable politique de l’offre qui replace l’entreprise au cœur du processus de développement et l’aide à devenir plus compétitive.

Quand je parle de l’amélioration de la compétitivité, il ne s’agit pas seulement de celle des prix, mais surtout de celle hors prix basée sur la productivité. Car aujourd’hui, un consensus se dégage selon lequel il ne suffit pas d’accumuler le travail ou le capital physique, mais l’enjeu est d’améliorer leur rendement, leur qualité pour avoir l’impact le plus élevé en création de richesse et d’emploi. Pour ce faire, il est important d’améliorer la qualité de notre capital humain, institutionnel et social. Autrement dit, il faudrait investir dans le terreau sous-jacent à la création de la richesse à savoir : la connaissance, la gouvernance et la confiance.

Il s’agit essentiellement de remettre à plat toutes les règles du jeu encadrant l’acte entrepreneurial pour réduire au minimum les coûts et les risques artificiels supportés par les entrepreneurs.

Pour ce faire, le mot d’ordre est : plus de liberté pour les acteurs économiques en rationalisant les interventions de l’Etat pour laisser plus de place à l’investissement privé, en sécurisant plus le cadre juridique pour plus d’état de droit et d’incitation à l’investissement productif et innovateur, et en introduisant plus de concurrence, d’une part par la libéralisation des échanges avec l’extérieur, et d’autre part, en assouplissant les réglementations des marchés du travail, du crédit et des affaires pour faire la chasse aux rentes de situations et réhabiliter l’égalités des chances économiques. Des efforts existent dans ce sens, mais aujourd’hui l’enjeu est d’accélérer la cadence si l’on veut converger vers l’émergence.

Enfin, le pilotage de cette nouvelle approche de développement ne doit plus suivre une logique sectorielle fragmentée. On ne peut plus se contenter de miser sur un secteur et espérer qu’il servira de locomotive pour tirer les autres. Il faudrait une approche intégrée où l’on mise sur les synergies et les complémentarités entre secteurs, comme entre l’agriculture et l’industrie via l’agroalimentaire. Dans la logique d’écosystème, tous les éléments, en dépit de leurs poids d’importances différents, devraient suivre le même rythme pour faire progresser de manière saine et plus efficace tout le système. D’où la nécessité également de consolider la culture et la gouvernance par le résultat et la qualité. Il s’agit de la condition sine qua non pour obtenir une croissance inclusive et plus équilibrée.

Si, le vent nous est aujourd’hui favorable pour aller vers l’émergence, nos responsables ont le devoir historique de changer de cap. Faute de quoi l’on risque de rater le coche comme dans le passé. Comme on dit : il n’y pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où il va.

Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc)

Article publié en collaboration avec Libre Afrique.

Côte d’Ivoire : comment bâtir une armée républicaine ?

La Côte d’Ivoire doit sortir d’une spirale sans fin de conflits et de mutineries, avec une nouvelle armée ?

Depuis les années 1990, l’armée ivoirienne est au cœur de toutes les heures funestes que le pays a connues : le coup d’Etat militaire du 24 décembre 1999 renversant le Président Henri Konan BEDIE au profit du Général  Robert GUEÏ ; le refus de ce dernier de reconnaître sa défaite face à Laurent Gbagbo à la présidentielle d’octobre 2000, suivi du charnier de Yopougon ; la rébellion armée du 19 septembre 2002 contre le Président Laurent Gbagbo qui a conduit à la partition du pays pendant cinq ans ; la répression de la marche du Rassemblement des  Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix  en mars 2004 ;  la crise postélectorale de 2010-2011 née du refus du Président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Président élu selon la certification de la présidentielle faite par l’Opération des Nations Unies en Côte d’ Ivoire et les minuteries à répétition depuis janvier 2017. Autant d’évènements durant lesquels l’armée ou une grande partie de l’armée a joué un rôle négatif.  Cette armée n’est donc pas au service de la République. D’où la nécessité de la réformer. Comment bâtir une armée résolument républicaine en Côte d’Ivoire ?

Le chantier de la formation

Le premier chantier capital est la formation pour doter la Côte d’Ivoire d’une armée à la hauteur de ses ambitions. En effet, les écoles militaires qui portent encore les stigmates des crises passées nécessitent une réhabilitation et un rééquipement adéquat pour servir de creuset afin d’inculquer les valeurs républicaines et former les futurs militaires de manière à ce que leur allégeance cesse d’être pour des personnes, mais devienne acquise pour l’institution. Aussi, le renforcement de la formation sur les droits de la personne humaine, le respect des institutions et symboles de la république est  impératif. L’animation de ces modules par des activistes de droits de l’homme de renoms pourrait être un plus. Dans la même veine, des formations de mise à niveau des ex-rebelles ayant rejoint l’armée sont nécessaires pour renforcer leurs compétences et capacités opérationnelles. Cela leur permettra d’être au niveau des autres militaires. De plus, une application stricte des critères requis pour intégrer les écoles militaires serait un signal fort d’équité envoyé aux candidats. Cela implique le démantèlement  des réseaux de fraude qui gangrènent tous les secteurs où des concours sont organisés. De plus, proscrire le recrutement clanique ou ethnique orchestré la plupart du temps par les ministres de la défense au prétexte que les membres de leur clan ou ethnies devenus militaires seront des inconditionnels du régime quoi qu’il advienne, serait une grande évolution.

Armée Ivoirienne
Armée Ivoirienne

Une nécessaire dépolitisation

Le second levier qu’il va falloir actionner est la dépolitisation de l’armée afin qu’elle serve réellement les intérêts de la république. Pour y parvenir, la séparation et l’indépendance de l’armée de la politique pourraient être constitutionnalisées et institutionnalisées pour éviter les interférences mutuelles. C’est là une garantie capitale pour les autorités militaires de maintenir l’armée dans sa fonction régalienne. Ainsi, elles pourront s’y appuyer pour récuser toute ingérence du politique.  Cela mettra fin aux nombreuses  aberrations  notamment la sécurisation du Président de la République. Par exemple, comme son prédécesseur, le Président Alassane Ouattara, a privilégié sa sécurité en s’appuyant sur des hommes de confiance au détriment de l’édification d’une armée réconciliée, unifiée et républicaine.

Une séparation armée business

De même que  la séparation du militaire du politique est nécessaire, celle du militaire du business l’est également. En effet, les anciens patrons militaires de l’ex-rébellion sont devenus des entrepreneurs prospères. Ils continuent de jouir des gains acquis grâce au braquage de l’agence de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) de Bouaké, à l’exploitation des ressources et au système de péage qu’ils avaient instauré dans les zones sous leur contrôle durant la rébellion. Il y a quelques années, ils exhibaient leur fortune pendant les soirées abidjanaises dans les bars et night clubs avant que le Président Ouattara ne le leur interdît. Aujourd’hui, il est connu que ces ex-barons ont pignon sur rue et leur train de vie en témoigne. C’est ainsi que, dans le premier gouvernement sous son régime, le Président  Ouattara a dû limoger un ministre issu de l’ex-rébellion après que ce dernier ai offert une voiture d’une valeur de 300 millions de francs CFA environ 510 837 dollars US à l’une de ses maitresses. Cela peut expliquer, en partie, la grogne au sein des soldats qui se sentent lésés et laissés pour compte.

Une gouvernance juste

Enfin, l’amélioration de la gouvernance est un impératif vital pour moderniser l’armée ivoirienne. Pour cela, une définition claire et précise des critères requis pour les promotions constitue une base raisonnable. La performance, le mérite et la dépersonnalisation du service en sont les piliers.  Les promotions et nominations faites sur cette base objective permettront à la  chaîne de commandement d’être restaurée. L’autorité des responsables s’en trouverait renforcée puisque leur légitimité ne souffrirait d’aucune remise en cause surtout par leurs subalternes. L’armée aura  alors une véritable colonne vertébrale. C’est ainsi que la discipline sera restaurée et deviendra un credo. Les conditions de travail et la rémunération sont aussi des pans importants eu égard au rôle de l’armée et à la conjoncture du pays. D’où l’urgence d’accélérer l’application de la loi n°2016-10  portant Programmation Militaire pour les années 2016-2020. Elle consacre la mise en cohérence des moyens d’action des forces armées de Côte d’Ivoire avec le contexte géostratégique, les progrès technologiques et l’évolution sociale. Il s’agit globalement de résorber les dysfonctionnements de l’institution exacerbés par une décennie de crise, qui a contribué à détruire les infrastructures et le matériel, à affaiblir la chaîne de commandement et la capacité opérationnelle, à instrumentaliser l’institution militaire et à altérer l’esprit du corps.

La Côte d’Ivoire vise  l’émergence  économique, d’ici 2020. Elle a besoin d’une armée à la hauteur de cette ambition. Cette armée doit être résolument républicaine. Cela passe par  une profonde réforme. La paix et la cohésion sociale, gages de l’émergence économique, en dépendent largement. Parviendra-t-elle à la réformer?

Safiatou Ouattara, chercheur ivoirien

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

Madaraka Express, le train de la fierté pour le Kenya

Au Kenya le nouveau train Madaraka Express relie désormais Nairobi à Mombasa !

Une infrastructure moderne et luxueuse qui ouvre une nouvelle ère dans le transport par voie ferrée.

C’est Uhuru Kenyatta lui-même qui a inauguré la nouvelle voie ferrée reliant Nairobi à Mombasa, ville portuaire de l’océan Indien, avec pour stratégie l’ouverture du continent par le Kenya !

Après une cérémonie à Mombasa, le président Kenyatta est lui-même monté dans ce nouveau train du Standard Gauge Railway (SGR) d’une capacité de 1260 passagers pour rejoindre la capitale Nairobi, accompagné notamment de divers responsables kényans et chinois, ainsi que de 47 enfants issus des 47 comtés du pays.

Le train est motorisé par des locomotives au diesel ultra modernes, il s’est arrêté à plusieurs gares, elles aussi parfaitement moderne.

700 shillings soit 6 euros, c’est le le ticket le moins cher pour un aller simple Nairobi-Mombasa en 5 heures !

Les 472 kilomètres de rail financés et construits principalement par la Chine doivent remplacer le «Lunatic Express», la ligne construite par le colon britannique. Cette dernière a façonné le Kenya moderne et faisait jusqu’en avril le bonheur des touristes avides de désuétude, mais désespérait d’autres par sa lenteur.

Le nouveau SGR offre désormais une alternative compétitive au pénible voyage sur une des routes les plus dangereuses du pays. Le trajet par la route prend généralement deux jours aux camions, alors que le nouveau trajet en train dure cinq heures pour le transport de passagers, et huit pour les marchandises.

Le nouveau train, Madaraka Express, fierté du Kenya
Le nouveau train, Madaraka Express, fierté du Kenya

Ce projet de 2,8 milliards d’euros s’inscrit dans la perspective de relier par le rail l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et l’Ethiopie. Malgré plusieurs controverses – son coût, des accusations de corruption et des préoccupations environnementales -, il est aussi un des principaux arguments de l’exécutif kényan en vue de sa réélection en août.

Le Madaraka Express entre en gare de Nairobi
Le Madaraka Express entre en gare de Nairobi

Le train a été surnommé «Madaraka Express», en référence à la promesse faite récemment par Kenyatta d’inaugurer le SGR avant le 1er juin, jour férié au Kenya, dit Madaraka Day (jour de la liberté en swahili, soit «train de la liberté») et célébrant l’établissement d’une République autonome en 1963, en amont de l’indépendance. Kenyatta a assuré avoir ordonné aux gestionnaires du SGR de fixer à 700 shillings (6 euros) le ticket le moins cher pour un aller simple Nairobi-Mombasa.

Vidéo du Madaraka Express

 

 

L’ancienne ligne dite du «Lunatic Express» avait été construite à partir de 1896 par les Britanniques, qui souhaitaient relier l’Ouganda et ses richesses à l’océan Indien. Nairobi n’était au tournant du XXe siècle qu’un petit poste avancé perdu dans les marais, mais entamait son irréversible développement après avoir été choisi pour accueillir le siège de la Société des chemins de fer kényans.

La nouvelle gare de Nairobi ou arrive le Madaraka Express
La nouvelle gare de Nairobi ou arrive le Madaraka Express

Livre : le droit OHADA

Au cœur de l’unité africaine –  Le droit OHADA.

Harmonisation du droit des affaires et intelligence économique

Le contexte mondial actuel, marqué par la libéralisation croissante des échanges, induit des expériences d’intégration régionale.

Les exemples ne manquent pas dans le monde, de l’Union Européenne à la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) en passant par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). L’Afrique est d’ailleurs, à ce sujet, une zone où de nombreux modèles d’intégration régionale, notamment à vocation économique, sont en place. Il est indéniable qu’une des conditions principales de l’efficacité et de la compétitivité de ces grands espaces économiques est la cohérence juridique. Or il est une organisation africaine de premier ordre en matière d’intégration juridique : l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).

Le droit est un ciment extrêmement puissant des économies et des peuples. C’est aussi un instrument d’influence et de pouvoir.

Fort d’un droit prestigieux, autonome, unifié, les 17 États l’OHADA (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Équatoriale, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo) et leurs acteurs économiques, leurs entrepreneurs, sont renforcés dans le monde globalisé d’aujourd’hui. Ils ne sont plus dépendants des droits d’autres pays ou d’autres continents et sont bien mieux à même de défendre leurs intérêts face à des acteurs économiques d’autres continents, qui, souvent, forts de leur puissance financière, peuvent être tentés d’utiliser le droit à des fins prédatrices.

Les pratiques économiques étant de plus en plus offensives, l’adjonction d’un volet intelligence économique à l’intégration juridique du droit des affaires constitue ou pourrait constituer un progrès sur les plans opérationnel, stratégique et sécuritaire. Harmonisation des droits des affaires et intelligence économique non seulement se complètent, mais surtout poursuivent des objectifs communs, la compétitivité des opérateurs économiques, le développement économique et le développement du territoire.

L’objectif de cet ouvrage est d’amener les opérateurs économiques et les politiques à mieux comprendre l’importance stratégique du droit dans leurs décisions.

Tout particulièrement du droit des affaires, ce droit des entreprises, des marchands, des commerçants, qui sont à la source même de l’emploi, de la création de richesses, de ressources fiscales et sociales des États. Il se veut accessible au plus grand nombre en désacralisant un droit qui souvent semble trop complexe, trop technique et peu abordable.

Table des matières :

La Collection « Au coeur de… » – 9

Remerciements – 11

Préface du Secrétaire Général de l’UNIDA – 13

Liminaire introductif – 17

Chapitre I – De l’intelligence économique – 21

Chapitre II – Droit romano-viviliste vs common law… stratégies s’influence et recherche de puissance – 29

Chapitre III – Sécurité juridique et compétitivité économique : un mariage annoncé – 37

Chapitre IV – Harmonisation du droit des affaires et intelligence économique : le chemin de l’avantage concurrentiel – 45

Conclusion – 101

Références – 105

L’auteur – 119

Catalogue – 121

Ouvrage disponible en version numérique et en version papier sur : https://www.uppreditions.fr/auteurs/stephane-mortier/

Au cœur de l'unité africaine - le droit OHADA en 40 pages
Au cœur de l’unité africaine – le droit OHADA en 40 pages

Révolution Digitale ? L’Ipemed évoque les impacts et incidences

Révolution digitale : quels impacts sur la localisation des activités, quelles incidences pour la Méditerranée ?

L’Ipemed travaille depuis longtemps sur le secteur des technologies de l’information. De précédents travaux ont montré son rôle dans le développement, le potentiel du commerce électronique dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (Psem), et l’importance du numérique pour bâtir un espace de confiance entre les deux rives de la Méditerranée. Le présent texte s’appuie sur ces travaux, et propose en outre une vision prospective de la révolution digitale.

Il devient clair, en effet, que le numérique n’est pas un secteur, mais transforme tous les secteurs d’activité, les sociétés et le pouvoir. Si c’est le cas, les incidences de cette révolution sur le développement au Sud et sur les relations euro-africaines doivent être envisagées dans cette perspective de changement radical.

Envisagé sous un angle technique, le tournant numérique porte un nom : celui du big data. L’effet de cette ressource exponentielle est déjà grand sur l’aménagement urbain avec les smart cities, sur l’aménagement du territoire du fait de l’architecture distribuée de cette ressource, sur le développement local du fait de l’intensification des pratiques collaboratives permise par les outils numériques. Les incidences sur les Psem portent sur le développement urbain, rural, la transition énergétique (smart grids) et la gouvernance.

Envisagé sous un angle économique, cette révolution va bien plus loin que la croissance du secteur des TIC, car elle consiste dans un nouveau paradigme économique : celui du passage de la propriété à l’usage, plus économe en ressources. C’est un atout pour les pays émergents. Jamais dans l’histoire moderne des pays en développement, sauter les étapes n’a autant été envisageable – même si le texte montre que les différents pays du Sud méditerranéen disposent d’atouts inégaux à cet égard.

L’Europe et l’Afrique sont ici placées devant le même défi, celui de résister à la puissance du Gafa américain.

La révolution numérique conduit même à un nouveau paradigme sociétal. La « troisième révolution industrielle » (Rifkin), le retour des « biens communs » et l’interaction croissante entre sphère économique et sphère sociale, dessinent une nouvelle société. Sur le plan territorial, cela pourrait aider au succès des circuits courts, mais aussi à celui du low cost local dans lequel les services de proximité sont rendus avec une qualité décroissante. Au plan international, le « voisin » acquiert un nouveau statut : il n’est plus un concurrent pour le prélèvement de ressources finies mais, de plus en plus, un partenaire pour la coproduction de ressources nouvelles. Cela change la nature des relations Nord-Sud.

Enfin, plusieurs arguments conduisent à penser que la révolution numérique est même un tournant anthropologique. Car dans ce nouveau monde digital, le risque n’est pas mince que la structure politique ne tienne plus aux institutions mais qu’elle soit ordonnée par les algorithmes des plateformes numériques. L’Europe et l’Afrique sont ici placées devant le même défi, celui de résister à la puissance du Gafa américain.

Le texte ne propose donc pas de solutions opérationnelles pour les acteurs publics et les entreprises. Mais il esquisse une prospective, un exercice qui est lui aussi dans les missions de l’Ipemed.

Pierre Beckouche, professeur des universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, expert associé de l’IPEMED
Pierre Beckouche, professeur des universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, expert associé de l’IPEMED

 

Télécharger l’étude IPEMED_Revolution-digitale-Mediterranee

Changer les soins et la santé en Afrique

De nouveaux modèles de partenariats public-privé pourraient changer le visage des soins de santé en Afrique

L’efficacité des gouvernements aurait pu sauver deux fois plus de femmes et d’enfant

L’augmentation des dépenses en soins de santé dans les secteurs public et privé sur le continent africain a amélioré les indicateurs de la santé et l’espérance de vie.

« Mais la progression de cette amélioration est extrêmement lente et sans proportion avec l’augmentation du financement », a déclaré le Dr Amit Thakker, président de la Fédération africaine des soins de santé et conférencier au Salon et congrès africain sur les soins de santé (www.AfricaHealthExhibition.com).

Le secteur privé de la santé ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) sont bien placés pour contribuer à améliorer les soins de santé à travers le continent, et bien que des partenariats public-privé (PPP) aient été mis en place, ils doivent être intensifiés si l’Afrique veut surmonter les défis auxquelles elle est confrontée en matière de santé.

Valter Adão, responsable de Deloitte Digital Africa et de Healthcare and Life Sciences, a déclaré : « Les dépenses de soins de santé sont souvent considérables en termes de dollars, mais faibles au regard du PIB, comme au Nigeria ; ou alors, le rapport est raisonnablement comparable aux pays d’Europe, mais les résultats sont médiocres, comme en Afrique du Sud. »

« La différence avec les modèles traditionnels de PPP, c’est que les destinataires ne sont pas les gouvernements, mais plutôt les propriétaires ou les responsables de la mise en œuvre et peut-être même les investisseurs de ces solutions », a récemment déclaré Valter Adão dans le cadre du Forum économique mondial.

« Ces mauvais résultats reflètent les défis à surmonter en matière de gouvernance et de leadership », a indiqué Thakker. « Les allocations budgétaires dans un certain nombre de pays africains sont relativement importantes, mais malheureusement les inefficacités réduisent considérablement leur impact. »

« Nous aurions sauvé deux fois plus de femmes et d’enfants si les gouvernements étaient efficaces », a ajouté Thakker.

La Fédération africaine de la santé a proposé une nouvelle stratégie de PPP pour le continent, à mettre en œuvre en trois étapes.

  • La P1 comprendra un dialogue entre le gouvernement et les fédérations du secteur privé afin de clarifier les rôles et de s’entendre sur une vision commune.
  • La P2 comprendra la création ou l’adaptation des cadres réglementaires et des obligations contractuelles et l’institutionnalisation des actes de PPP.
  • La P3 constituera la phase de mise en œuvre du projet, qui comprendra la construction et l’utilisation des projets et produits, suivies de l’évaluation de la mise en commun des informations et des études de cas.

« L’innovation devrait être menée par le secteur privé », a déclaré Thakker, « tandis que le secteur public devrait être chargé de créer un environnement propice à l’épanouissement de l’innovation. »

Plus de 9 300 professionnels de la santé et experts médicaux locaux et internationaux y sont attendus

« Afin de trouver des façons de dépenser plus efficacement, les gouvernements, entrepreneurs, multinationales et organisations non gouvernementales devraient tous contribuer aux initiatives de soins de santé », a précisé Adão. « Ils devraient examiner de plus près les innovations suivies dans d’autres parties du monde et en cours d’élaboration sur le continent, pour les mettre en œuvre et encourager le progrès. »

Actuellement, les gouvernements sont considérés comme des clients et doivent parfois financer et mettre en œuvre des produits et des projets.

« Prenez exemple sur les entreprises privées mondiales qui innovent. Bon nombre d’innovateurs de premier plan ont adopté le concept d’innovation ouverte, qui consiste à définir le produit ou les problèmes sociétaux qu’ils souhaitent résoudre, puis à tirer parti d’« intervenants externes » pour développer les solutions potentielles, et chacun participe ainsi à la production de la solution », suggère Adão.

« Et si le gouvernement abandonnait ce rôle de client pour devenir promoteur et que le client à servir devenait le citoyen ? Les gouvernements définissent le problème et permettent alors aux entreprises, aux micro-entreprises ou aux ONG de participer. »

Au lieu de cela, les gouvernements pourraient plutôt identifier les défis de santé à résoudre, définir les contraintes de conception, superviser et évaluer les résultats souhaités et favoriser l’innovation afin de permettre le déploiement rapide et proportionné des solutions.

Selon lui, les bénéficiaires seraient les citoyens tandis que la propriété et l’investissement dans les solutions reposeraient entre les mains des entreprises privées et des ONG. Le rôle du gouvernement consisterait à soutenir l’environnement et les risques seraient assumés par l’entité qui emploierait la solution.

« Si nous faisons ceci correctement, nous assisterons à l’amélioration des indicateurs de soins de santé et nous parviendrons à créer un environnement attrayant pour l’investissement », a ajouté Adão. « Certaines des plus grandes organisations du monde sont conscientes de ne pas pouvoir innover à un rythme suffisamment rapide en interne. C’est également vrai pour les gouvernements, et à ce titre, ils devraient chercher des moyens de puiser dans de plus larges réseaux de connaissances pour le bien de leurs citoyens, qui sont probablement les destinataires finaux de ces initiatives. »

« Il existe un univers technologique qui n’attend qu’à bouleverser le domaine des soins de santé de façon positive », a signalé Adão.

« Ces technologies pourraient permettre de relever les défis du continent en matière de santé et contribuer à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’augmentation des investissements ».

Les PPP novateurs exigent l’aval des gouvernements et Thakker soutient que la bonne volonté politique « est bien meilleure qu’il y a 10 ans ».

« Les intervenants prennent conscience que deux valent mieux qu’un », conclut-il.

Thakker et Adão interviendront tous deux dans le cadre du 7e Salon et congrès africain sur les soins de santé (Africa Health Exhibition & Congress 2017), qui se tiendra du 7 au 9 juin 2017 au Palais des Congrès Gallagher de Johannesburg, en Afrique du Sud. Plus de 9 300 professionnels de la santé et experts médicaux locaux et internationaux y sont attendus.

Nestlé annonce ses engagements pour 2020

Faire  ‘la différence’ en cuisinant avec Maggi: engagements d’ici 2020 en Afrique Centrale et de l’Ouest

Aujourd’hui, Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest annonce ses engagements à l’horizon 2020, visant à aider à faire la différence en cuisinant avec Maggi.

La marque emblématique Maggi a pour mission de soutenir les chefs cuisiniers, en leur proposant des choix plus sains et plus savoureux, en simplifiant la liste des ingrédients, en réduisant le taux de sel et en augmentant la fortification en micronutriments. Avec 4600 portions d’aliments préparées chaque seconde dans le monde avec Maggi, ces changements auront un impact positif majeur.

A l’avant-garde de cette nouvelle donne, se trouve l’engagement de rénover les produits Maggi en soulignant l’utilisation d’ingrédients familiers communs, que les gens connaissent et ont régulièrement dans leurs maisons.

Nestlé continue aussi de réduire le sel dans la gamme Maggi. Ceci contribuera à aider les populations dans leurs efforts de réduction d’apport journalier en sel, respectant ainsi les recommandations de l’OMS et réduisant de fait les risques liés à l’hypertension.

Maggi fournit plus de 100 millions de cubes fortifiés chaque jour

La fortification est le moyen utilisé par Maggi – qui promeut une alimentation saine – pour aider à la prévention de la malnutrition dans les pays où la consommation en micronutriments essentiels est insuffisante. En 2016, Nestlé a vendu 65 milliards de portions fortifiées en Afrique Centrale et de l’Ouest, et Maggi fournit plus de 100 millions de cubes fortifiés chaque jour dans 78 millions de ménages dans la même région.

Engagée pour « Simply Good » d’ici 2020

En Afrique Centrale et de l’Ouest où les cubes Maggi fortifiés et d’autres produits sont des éléments de base pour de nombreux ménages, « Simply Good » résume les engagements de la marque à contribuer à faire la différence. En plus de ces engagements forts à améliorer ses ingrédients, Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest mettra l’accent sur les défis nutritionnels de la région, en s’engageant avec les autorités gouvernementales, la société civile et les consommateurs.

Dans la Région Afrique Centrale et de l’Ouest, 100% des produits Maggi devront être fabriqués avec des ingrédients plus communs et familiers, que les consommateurs aiment et qui sont adaptés aux goûts et aux cultures alimentaires locales.

En plus de la fortification en fer, la compagnie continuera d’améliorer le profil nutritionnel de ses produits en réduisant de 22% le taux de sel contenu dans les tablettes et les cubes Maggi vendus dans la région.

Les nouveaux produits Maggi améliorés sont déjà disponibles au Sénégal, où Nestlé a été la première entreprise à proposer aux individus et aux familles des produits Maggi avec moins de sel.

KUB OR de MAGGI - Nestlé
KUB OR de MAGGI – Nestlé

En ligne avec les engagements pris en matière de santé, Maggi soutient également les habitudes alimentaires qui ont un impact positif. Par des applications digitales et sur le packaging, Nestlé donne aux consommateurs des recettes pratiques pour une cuisine saine et savoureuse tous les jours  à la maison.

Des événements locaux (caravane des étoiles, concours de cuisine, programmes d’éducation) à travers la région enseignent aux consommateurs actuels et de la nouvelle génération à préparer sainement par rapport à son budget et réduire le gaspillage des aliments. Nous toucherons directement avec 50 millions de femmes à travers les activités de nutrition en Afrique Centrale et de l’Ouest.

« Les attentes des consommateurs changent. Ils veulent des produits avec des ingrédients qu’ils connaissent, ayant subis le moins de transformation possible, naturels et organiques, et idéalement produits localement. Notre entreprise a un rôle à jouer dans la contribution des besoins de la société», a déclaré Dominique Allier, Business Executive Officer Culinaires, Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest. « Inspiré par notre raison d’être qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain, la marque Maggi est un levier important pour réaliser notre ambition au travers d’engagements forts et solides dans la Région Afrique Centrale et de l’Ouest », a-t-il ajouté.

« Pour ce faire, Maggi réorganise sa chaine d’approvisionnement pour privilégier l’approvisionnement local de ses ingrédients. Une sélection soigneuse de chaque ingrédient permettra de maintenir la qualité des produits Maggi et de répondre aux normes de la cuisine faite maison de nos consommateurs à travers le monde : sûre, savoureuse et bonne pour vous », a ajouté Dominique.

L’entreprise enrôlera 30 000 cultivateurs de manioc et de soja dans son programme de formation, afin de rendre possible 100% de l’approvisionnement local des besoins en graines de soja et en farine de manioc.

Maggi s’engage à créer plus de valeur pour la société et l’environnement en réduisant le poids de nos emballages Maggi de 13% dans la région, ce qui représentera environ 300 tonnes de réduction du matériel d’emballage d’ici 2020. Le travail réalisé avec les 300 000  »mammies » (vendeuses au marché) en Afrique centrale et occidentale continuera à être soutenu grâce aux formations à la gestion des microentreprises et à l’accès à la santé par le biais des programmes de vaccination.

CongoTechDays, carrefour des innovations technologiques

Le premier forum mondial du numérique CongoTechDays se tiendra du 7 au 8 juillet en RDC (République Démocratique du Congo) à Lubumbashi.

Les grands enjeux de développement en Afrique seront abordés :

  • Quelles sont les nouvelles technologies pour la croissance des entreprises en Afrique
  • Les secteurs porteurs dans les 5 prochaines années
  • Big Data, objets connectés, intelligence artificielle, e-commerce, dématérialisation…
  • Comment les nouvelles technologies sont un levier pour les thématiques de santé, d’éducation, d’agriculture, d’environnement, entrepreneuriat, d’urbanisme et d’architecture.

Les premiers intervenants des CongoTechDays:

  • Accompagner les TPE/PME dans leur transition numérique – indispensable aujourd’hui pour se développer -en leur apportant des réponses concrètes sur ces nouveaux usage
  • Promouvoir les innovations numériques en Afrique centrale
Ce salon CongoTechDays sera l’occasion d’informer, de communiquer, de débattre et d’échanger des expériences innovantes dans le développement numérique et plus particulièrement sur la thématique placée au coeur de l’événement La Transformation DigitaleLe programme CongoTechDays sera décliné en plusieurs séances autour de panels, et de thématiques tels que :
• L’innovation numérique au service de l’entreprise moderne
• La transformation numérique en Afrique – Etat des lieux
• La technologie comme support de la transformation numériqueRendez-vous sur congotechdays.com

Les promesses du capital-investissement

En 2016, les transactions de private equity ont atteint en Afrique 3,8 milliards de dollars pour 145 opérations.

Bien qu’il soit dans la moyenne de ces cinq dernières années, ce chiffre est en progression par rapport à 2015. Surtout, les taux de rentabilité interne observés y sont élevés, augurant d’un potentiel prometteur.

Qu’est-ce que le capital-investissement ?

Le terme renvoie à tout investissement, en fonds propres ou quasi-fonds propres[1], au capital social d’une société non cotée. C’est ce que suggère à cet égard la formule anglo-saxonne de private equity.

Quatre segments de capital-investissement sont classiquement distingués, correspondant chacun à un stade de développement et à une maturité différents de la société concernée par l’investissement, ainsi qu’à des fonds spécifiques de private equity :

  • le capital-risque, qui correspond à un investissement en phase de création, de lancement d’activité. Comme son nom l’indique, c’est le plus risqué des quatre segments ;
  • le capital-développement, qui vise les levées de fonds de sociétés qui, plus matures, montrent un fort potentiel de croissance ;
  • le capital-transmission. Lorsque les actionnaires d’une société rentable souhaitent se retirer, et qu’ils n’ont pas de successeur, ils peuvent en faire financer la cession par un fonds d’investissement et une banque, généralement au moyen d’une opération avec effet de levier[2]et l’entrée de nouveaux managers qui investissent également ; et
  • le capital-retournement, qui vise les sociétés menacées d’une procédure collective de sauvegarde, ou d’une liquidation.

Bien que variable, l’horizon d’investissement est d’une durée moyenne comprise entre 5 et 10 ans.

Un développement en Afrique assez récent

Sans gommer les disparités ou nuances, les banques commerciales pratiquent globalement sur le continent des taux d’intérêt perçus comme élevés, rendant difficile l’accès au crédit bancaire pour un nombre certain d’entreprises : le capital-investissement constitue de ce point de vue un véritable mode de financement alternatif pour les entrepreneurs africains.

On recense donc en 2016, 145 prises de participation pour un montant total de 3,8 milliards de dollars[3]. Si l’on s’intéresse aux cinq dernières années (2011-2016), on observe que les prises de participation inférieures à 250 millions de dollars sont relativement stables, oscillant entre 1,7 et 2,4 milliards de dollars. En revanche, on remarque des années exceptionnelles si l’on regarde les opérations de plus de 250 millions. À cet égard, 2014 a fait figure de record sur la période évoquée, avec 8,1 milliards investis au total. Dans une moindre mesure, l’année 2016 se caractérise, elle aussi, par d’importantes prises de participation, supérieures à 250 millions de dollars.

Rapportés aux 347 milliards de dollars que représente le capital-investissement à l’échelle mondiale, ces chiffres paraissent infimes. Rapportés en revanche aux PIB, qui mesurent la somme des valeurs ajoutées, ils sont tout à fait comparables à ceux des pays en développement : 0,08% du PIB pour l’Afrique subsaharienne, contre 0,11% pour la Chine et 0,10% pour le Brésil[4]. Ils restent très en deçà des pays leaders du secteur : 1,98% pour le Royaume-Uni, 1,45% pour les États-Unis, ou encore 0,59% pour Israël. Avec 0,19%, l’Afrique du Sud reste quant à elle sans comparaison sur le continent. Plus globalement, les pays anglophones captent davantage de private equity que les pays francophones, les premiers s’étant convertis plus tôt et disposant de liens d’affaires et juridiques établis avec Londres, place mondiale de l’activité.

À ses débuts en Afrique, en 1995, le capital-investissement a traditionnellement été exercé par les institutions financières d’aide au développement comme la Banque mondiale ou Proparco. Depuis une dizaine d’années, des fonds de private equity, partiellement ou totalement tournés vers l’Afrique, se développent, comme ECP, ou Helios, fondé en 2004 par deux nigérians. Ils sont rejoints depuis quelques années par certains des plus gros fonds mondiaux – comme KKR et Blackstone – et français à l’image de Wendel et Amethis, tous présents en Afrique depuis le début des années 2010.

Outre l’importance des taux de rentabilité interne (TRI) nets observés, l’Afrique attire beaucoup pour plusieurs raisons. Parmi elles, deux phénomènes macroéconomiques jouent un rôle important :

  • le développement d’une croissance endogène que la multiplication des échanges avec les pays émergents permet ; et
  • l’émergence d’une classe moyenne, résultat de la transformation progressive des économies et des façons de consommer.

Par ailleurs, les secteurs d’investissement se démultiplient. Depuis une dizaine d’années, au-delà des ressources naturelles, les investisseurs sont en effet attirés par les nombreux domaines qui se développent et qui constituent autant d’opportunités nouvelles : les infrastructures, les technologies de l’information, la santé, les FinTech, l’agro-industrie.

On remarque enfin une forte préférence ces dernières années pour les opérations panafricaines, la diversification géographique permettant de diluer les risques sociopolitiques. Elles ont représenté 36% des transactions entre 2011 et 2016, alors qu’elles ne comptaient que pour 9% du total entre 2007 et 2010. Les TPE sont toutefois délaissées.

Les promesses de l’ « africapitalisme »

Les opérations de type LBO interviennent classiquement à l’occasion de la transmission, totale ou partielle, d’une société au moyen du financement de son acquisition par voie d’endettement. Dans un secteur marqué par une forte aversion au risque, notamment de la part du secteur bancaire, en particulier en Afrique, ces opérations à effet de levier sont marginales : le segment du capital-transmission est très peu prisé.

Il en va tout autrement du capital-développement. Les sociétés concernées sont généralement en mesure de fournir des éléments d’appréciation de nature à rassurer les investisseurs : clientèle et produits existants, management ayant fait ses preuves, chiffres comptables et prévisions favorables, etc. C’est pourquoi ce segment draine l’essentiel du capital-investissement en Afrique.

La répartition géographique laisse apparaitre une forte prééminence de l’Afrique australe (65% des opérations). Elle est suivie de l’Afrique du Nord (14%) et de l’Afrique de l’Ouest (13%). À l’inverse, les régions de l’Afrique de l’Est (4%) et de l’Afrique centrale (1%) ont nettement moins de poids dans le capital-investissement du continent[5].

Parallèlement, les États africains doivent poursuivre leurs efforts d’amélioration du climat des affaires, du cadre juridique et réglementaire général mais également sectoriel. La récente initiative marocaine en ce sens commence d’ailleurs à porter ses fruits. Le Maroc a en effet adopté début 2015 une loi[6] qui couvre désormais toutes les formes de capital-investissement et s’aligne sur les meilleures pratiques internationales du secteur. En particulier, le législateur s’est attaché à renforcer la protection des investisseurs et, partant, à améliorer l’attractivité du pays vis-à-vis des fonds étrangers[7].

Enfin, le secteur du capital-investissement en Afrique fait également face au défi du développement d’un tissu d’investisseurs locaux, sur lesquels il doit pouvoir s’appuyer pour assurer son plein développement. Les pays africains qui réussissent le mieux sont ceux qui font l’effort d’attirer et de cultiver un réservoir de talents locaux, faisant le choix de secteurs situés au cœur des économies afin de s’inscrire dans une perspective locale de création de champions régionaux. C’est également la marque de fabrique de certains fonds qui en font les conditions du développement d’un véritable capital-investissement à l’africaine, l’ « africapitalisme ». Une autre démarche proche consiste à privilégier les entreprises favorisant l’inclusion financière, développant les infrastructures, l’agroalimentaire et les soins de santé : elles sont dites à « additionnalité » positive[8]. Faire le choix du local et des activités impactant directement les citoyens, voilà peut-être le pari que devraient prendre les investisseurs africains afin de faire du capital-investissement un véritable outil au service du développement de l’économie de leur pays.

 

Ali Hojeij est avocat au sein du département de droit public du bureau de Paris de Bird & Bird, et se consacre principalement aux opérations panafricaines, brownfield comme greenfield. Il assiste des sponsors et des autorités publiques dans le cadre de montages concessifs complexes notamment dans les secteurs des transports (aéroportuaires et routiers), des mines, de l’énergie et des ressources naturelles.
Ali Hojeij est avocat au sein du département de droit public du bureau de Paris de Bird & Bird, et se consacre principalement aux opérations panafricaines, brownfield comme greenfield.
Il assiste des sponsors et des autorités publiques dans le cadre de montages concessifs complexes notamment dans les secteurs des transports (aéroportuaires et routiers), des mines, de l’énergie et des ressources naturelles.

 

Associée au sein de Bird & Bird, Emmanuelle Porte conseille des sociétés et des fonds de capital risque sur des questions de levées de fonds, de fusions-acquisitions, IPO et placements privés. Emmanuelle est associée au sein du Corporate Group, basé à Paris.
Associée au sein de Bird & Bird, Emmanuelle Porte conseille des sociétés et des fonds de capital risque sur des questions de levées de fonds, de fusions-acquisitions, IPO et placements privés.
Emmanuelle est associée au sein du Corporate Group, basé à Paris.

[1] Ressources financières regroupant notamment les avances en comptes courants d’associés, les obligations donnant accès au capital et les prêts participatifs.

[2] Également appelée leverage buy out (LBO).

[3] Source : 2016 Annual African Private Equity Data Tracker, African Private Equity and Venture Capital Association.

[4] Source : Emerging Markets Private Equity Association (EMPEA), chiffres de septembre 2016.

[5] Source : RisCura.

[6] Loi n°18-14 modifiant et complétant la loi n°41-05 relative aux organismes de placement en capital, promulguée le 19 février 2015.

[7] Notamment en élargissant les prérogatives de l’autorité de contrôle, et en mettant fin à la situation de double imposition des fonds qui perdurait.

[8] Source : Le capital-investissement en Afrique à l’appui de la croissance inclusive et durable, Banque Africaine de Développement, 2012.

Sunna Design innove avec l’accès à l’énergie et au numérique

Sunna Design innove pour les villages africains avec une offre inédite associant accès à l’énergie et contenus digitaux

Ce projet pionnier sera financé par le grand public via Solylend, plateforme de crowdlending citoyen

Chez Info Afrique nous avions rencontré Thomas Samuel lors l’Africa4Tech en Octobre 2016. Nous avions été immédiatement séduit par son expertise sur le photovoltaïque et sa présence terrain au Sénégal. Un pas est franchi avec une synergie entre énergie verte et contenus numériques ! Thierry BARBAUT

Start up française à l’expertise reconnue dans le domaine de l’éclairage solaire autonome, Sunna Design vient d’annoncer le lancement, en partenariat avec la plateforme de prêt particuliers-entreprises Solylend, d’une opération de crowdlending.

Son objectif est de financer Moon, un projet pionnier visant à apporter accès à l’énergie et contenus digitaux imaginés pour les populations rurales africaines. Thomas Samuel, fondateur et PDG de Sunna Design, et Nicolas Pereira, fondateur et PDG de Solylend, visent un plafond initial de 100 000 euros qui permettrait de lancer le premier pilote au Sénégal auprès de 500 personnes, dès le mois de juin 2017.

« la force du projet réside dans le fait qu’il s’adresse aux villages, où réside aujourd’hui l’essentiel des populations africaines.  Nous allons ainsi, grâce à nos kits solaires et au Moonphone, faciliter le déploiement de services sur mesure. C’est de cela dont nous sommes le plus fiers ! »

Devenus ces dernières années une technologie éprouvée, les systèmes solaires individuels sont aujourd’hui en pleine croissance en Afrique, tandis que la progression des smartphones ouvre de belles promesses. Fort de ce constat, Sunna Design cherche à créer une synergie en capitalisant sur sa technologie pour offrir, à travers l’énergie d’origine solaire, des services digitaux.

Le kit Moon comprend un système solaire individuel avec 3 lampes et recharge USB. Pilier de cette offre innovante, le smartphone compris inclus dans le kit a trois fonctions. Il permet de rembourser le kit énergie grâce à un système de ‘mobile money’ ; il devient ensuite de manière tangible une plateforme pour services digitaux adaptés, afin de s’informer, d’accéder à des programmes éducatifs ou encore de bénéficier de services de santé ou d’aide agricole ; enfin, il crée du lien social entre des communautés parfois éloignées dans des zones peu couvertes à ce jour.

Le conteneur MOON de Sunna Design
Le conteneur MOON de Sunna Design

Pour Thomas Samuel, PDG de Sunna Design, « la force du projet réside dans le fait qu’il s’adresse aux villages, où réside aujourd’hui l’essentiel des populations africaines. La question, c’est celle du développement véritablement local, c’est -à-dire ‘sur place’. Nos deux équipes, française et sénégalaise, sont à l’écoute et ont déjà commencé d’identifier des développeurs locaux pour enrichir le premier portefeuille d’applis. Nous allons ainsi, grâce à nos kits solaires et au Moonphone, faciliter le déploiement de services sur mesure. C’est de cela dont nous sommes le plus fiers ! »

Le MOON Phone de Sunna Design
Le MOON Phone de Sunna Design

PDG de Solylend, Nicolas Pereira, lui, aimerait créer une nouvelle dynamique dans les relations entre pays développés et émergents, en favorisant une relation plus directe et équilibrée entre les citoyens de part et d’autre. « Tous les jeunes africains que nous avons rencontrés savent parfaitement définir leurs priorités et ne demandent que des outils pour avancer et entreprendre », explique-t-il. « Avec notre plateforme de prêt, nous apportons l’outil financier et favorisons un dialogue avec les prêteurs qui peuvent suivre les avancées du projet. C’est une logique vertueuse de responsabilité, pour la société qui porte l’idée, pour les communautés qui vont créer de l’activité à partir de l’accès à l’énergie et des contenus digitaux, pour les prêteurs enfin, qui veulent donner du sens à leur épargne ».

Thomas Samuel, fondateur et PDG de Sunna Design, et Nicolas Pereira, fondateur et PDG de Solylend
Thomas Samuel, fondateur et PDG de Sunna Design, et Nicolas Pereira, fondateur et PDG de Solylend

C’est au siège parisien de la Banque publique d’Investissement (BPI-France), qui suit l’activité de Sunna Design depuis plusieurs années, que la campagne de crowdlending a officiellement débuté.

Elle doit permettre de préfinancer les kits solaires proposés aux clients locaux, car le modèle économique repose sur le ‘paiement à la carte’ (pay as you go) permettant à chacune et chacun de planifier ses versements selon ses revenus, ses besoins et ses priorités. Cette opération de crowdlending, qui propose aux prêteurs un taux de 6%, se poursuivra tout au long du mois de juin 2017 et s’adresse tout particulièrement aux personnes intéressées au développement économique de l’Afrique.

http://www.sunna-moon.com

A propos de Sunna Design

Peut-on encore parler de start‐up ? Créée en 2011, l’entreprise, qui conçoit et fabrique à Bordeaux des lampadaires solaires innovants, en a maintenant installé 10 000 dans une quarantaine de pays. A l’origine de Sunna Design se trouve un objectif ambitieux : trouver une solution fiable et durable pour l’éclairage public autonome, mais qui reste accessible à tous, même aux zones rurales des pays en développement.

Cinq ans plus tard, l’entreprise a reçu près de 8 prix internationaux (MIT, Ernst&Young, Bloomberg …), réalisé deux levées de fond auprès d’investisseurs comme Demeter Partners pour un montant de 6,6 millions d’euros, agrégé des partenaires prestigieux comme le CEA, Saft, Schneider Electric, Thorn, déposé 14 brevets pour des innovations de rupture, et a ainsi pris une position de référence dans le domaine des lampadaires solaires. Le Bloomberg New Energy Pioneer Prize 2017 vient de récompenser le travail de Sunna Design.

http://sunna-design.fr/

A propos de Solylend

Chez Solylend, nous nous sommes fixé une mission, celle de soutenir l’économie sociale et solidaire tout en favorisant l’émergence de projets pour le développement des pays émergents. Parce que nous connaissons la situation des populations de notre planète, nous devions mettre en place un outil pour connecter les citoyens du monde autour de financement de projets à fort impact.

C’est pourquoi, nous avons créé la première plateforme de « crowdlending » entièrement dédiée aux projets dont l‘impact sera fort et mesurable pour tous ceux qui en bénéficierons, dès aujourd’hui et pour demain.

Ici, l’objectif est de financer des solutions concrètes, portées par des entreprises qui ont compris ces enjeux, en soumettant leurs projets à une communauté de prêteurs via notre plateforme en ligne dédiée, afin de récolter suffisamment de fonds pour démarrer, soutenir et surtout faire perdurer le projet dans le temps.

Accès à l’énergie, accès à l’eau, éducation, santé ou encore développement de l’agriculture, nous pourrons bientôt apporter des solutions à de nombreuses problématiques par la force du nombre, celle des prêteurs et des entrepreneurs de demain.

http://www.solylend.com

Enceinte à l’école en Côte d’Ivoire

L’école ivoirienne est malade, malade de nombreux maux. L’un des plus pernicieux est le phénomène des grossesses des filles

L’Etat et les acteurs du système éducatif ont alors décidé d’instaurer en 2013, la campagne « zéro grossesse à l’école » qui piétine toujours.

En effet, le ministère de l’éducation nationale, dénombre pour cette année 4471 cas. Quoique modestement en baisse, les chiffres, (6800 en 2014-2015 contre 5900 en 2015-2016) témoignent de l’ampleur du chemin à parcourir.

Que justifie la persistance de ce fléau ? Comment y remédier ?

Le mal est profond car mettant en jeux plusieurs facteurs. D’abord, sur le plan culturel, on note la prépondérance des mariages forcés pour la plupart précoces. De quels armes dispose une jeune fille encore nubile contre le « mâle géant » de la tradition ? Elle se retrouve fragilisée et isolée, condamnée à subir les assauts ‘‘légaux’’ de l’homme auquel elle appartient.

Il nous revient en mémoire, à titre d’illustration, l’histoire de cette fille d’à peine 16 ans dont on avait célébré le mariage juste après l’obtention de son BEPC (Brevet d’étude du premier cycle). C’est tout naturellement qu’elle s’est retrouvée enceinte au cours de son année scolaire et qu’elle dut mettre un terme à sa scolarité. Paradoxalement, son père était enseignant dans son collège.

Mais, pour lui, il semblait normal qu’une fille, même brillante, soit sacrifiée sur le pilori des traditions. La partie conservatrice de la société ivoirienne considère encore que le rôle d’une femme est d’être épouse et mère. Associer les chefs religieux et communautaires qui ont une autorité morale permettrait de briser certaines considérations rétrogrades, notamment la division sexuelle du travail domestique (l’homme dehors, la femme au foyer) et la soumission aveugle de la femme à l’homme, est plus qu’indispensable.

En outre, il persiste encore sous nos cieux une absence de communication entre les parents et leurs enfants sur les questions de sexualité considérées comme taboues.

On attend de l’école qu’elle prépare les adolescents à celà, oubliant malheureusement que ce n’est qu’une continuité de l’éducation familiale. Les enfants apprendront seuls les mauvaises habitudes et pratiques, ce qui les rendra vulnérables aux manipulations et aux maladies. Les parents doivent alors les sensibiliser aux conséquences d’une sexualité débridée. Et pour ceux qui auraient déjà une vie sexuelle active, il faudrait les éduquer aux moyens de contraception.

La question des médias est cruciale car ils présentent des contenus de plus en plus sexualisés (films, clips musicaux…) et ont de moins en moins de garde-fous. L’accès facile et vulgarisé à internet plonge les adolescents dans un cercle vicieux au travers notamment des réseaux sociaux. La régulation parentale est plus que jamais incontournable. Pour ce faire leur sensibilisation et la mise à leur disposition de moyens techniques de contrôle, seront très utiles pour prévenir des comportements déviants.


L’aspect économique, plus que prépondérant, ne doit pas être omis. Car si l’argent est le nerf de la guerre, la pauvreté est la racine de biens des maux. L’on constate malheureusement que l’indigence des familles pousse les filles de plus en plus tôt à s’affranchir de la tutelle des parents avec pour la plupart la complicité ou l’impuissance de ceux-ci. En s’adonnant à une forme de prostitution déguisée.

Certaines, obligées de quitter leurs hameaux en vue de continuer leur scolarité, se retrouvent facilement vulnérables aux assauts de personnes sans moralité dont des professeurs, tuteurs, hommes en armes, commerçants et autres. Il serait adéquat d’aider les familles les plus démunies par des systèmes d’aides ciblées entre autres solutions, mais qui seraient conditionnées par l’obligation de prendre soin et de veiller au bon déroulement des études de leurs filles. Et, pour celles obligées de s’éloigner, penser à la construction de collèges de proximité, l’ouverture d’internats, de foyers d’accueil et d’hébergement des filles socialement vulnérables (orphelines, etc.).

S’il est vrai que les campagnes et autres moyens de sensibilisation peuvent s’avérer un tantinet efficaces, tout le monde s’accorde à dire qu’il est impératif que tous les auteurs de ces méfaits soient punis pour leurs forfaits.

Il est temps en Côte d’Ivoire de penser un cadre juridique efficient qui permettrait aux victimes de disposer de recours efficaces contre le «droit de cuissage» et/ou harcèlement sexuel, abus sexuels sur mineurs, mariages précoces/non désirés. Car même si des lois existent (loi n° 98-756), elles ne sont pas suffisamment connues des victimes ou de leurs parents ou restent souvent inappliquées du fait de l’inaction ou de la corruption des autorités compétentes, sans parler du caractère non dissuasif des sanctions.

Il est donc indispensable d’assurer le droit de recours en justice de la jeune fille (actions en justice, recours et procédures de saisine, sanctions de la justice…). Beaucoup de filles n’osent pas, au risque de passer pour des parias, dénoncer les actes de leurs bourreaux et sont même dans certains cas tenues pour responsables.

Par ailleurs, cela peut sembler utopique d’ester en justice contre un homme riche eu égard à la corruption qui gangrène nos police et justice. Les agents de ces corps de métier se rendant coupables de complicité avec ces hommes moyennant des pots de vin. Elles abandonnent donc souvent cette voie pour se résigner à accepter leurs sorts.

Il faut une véritable stratégie nationale pour lutter contre la corruption qui règne dans un pays occupant le 136e rang mondial, et est considéré comme le 2e pays le plus corrompu de l’Union monétaire ouest africaine et le 4e des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Si nous désirons véritablement voir émerger notre pays, il nous incombe, nous acteurs de la société civile, de trouver une solution idoine à ce fléau qui freine la scolarité des filles et donc le développement de notre pays. Marginalisées pour certaines, sujettes aux IST pour d’autres, elles deviennent pour la plupart incapables de s’insérer dans un tissu socio-professionnel.

Goli Laeticia Carelle, diplômée de Droit public, Université catholique de l’Afrique de l’Ouest.
En partenariat avec Libre Afrique

Le MEDEF, partenariat stratégique et durable avec l’Afrique

Pour un partenariat stratégique et durable avec l’Afrique

A l’occasion de l’Assemblée générale de Medef International qui s’est tenue mercredi 17 mai 2017, Medef et Medef International ont rappelé la priorité donnée au renforcement des partenariats avec le continent africain, dans lesquels les entreprises françaises sont engagées depuis plusieurs décennies.

Medef International et le Medef organiseront et participeront à plusieurs événements d’envergure dans les prochaines semaines sur le continent :

– Délégation de chefs d’entreprise en Ouganda et au Rwanda – juin 2017

– Délégation de chefs d’entreprise à Abidjan, à l’occasion de l’ouverture de la 8e édition des Jeux de la Francophonie – juillet 2017

– Participation à la 1re édition de l’Université du patronat ivoirien, la CGECI CEO Academy à Abidjan – septembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprise en Algérie – octobre 2017

– Délégation d’entreprises conduite par Pierre Gattaz en Ethiopie et au Kenya – novembre 2017

– Forum jeunesse et entrepreneuriat, Journée des patronats africains et Sommet des start-up organisé à Nairobi par AGYP powered by MEDEF, MEDEF International, Business Africa, BusinessEurope et l’Organisation internationale des employeurs (OIE), à l’occasion du déplacement de Pierre Gattaz au Kenya – novembre 2017

– Soutien et participation au EU-Africa Business Forum et à la 5e édition du Sommet Union européenne-Afrique qui se tiendra en Côte d’Ivoire – novembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprises au Nigéria – décembre 2017

Medef International et le Medef confirment ainsi leur engagement sur le long terme avec leurs homologues du secteur privé africain pour des partenariats renforcés entre les entreprises africaines et françaises, et leur volonté de développer des actions concrètes pour la jeunesse et l’entrepreneuriat à travers les programmes AGYP powered by Medef.

Medef et Medef International prendront en particulier position sur un nouveau cadre européen de coopération entre l’Union européenne et l’Afrique, indispensable d’ici 2020. En ce sens, les secteurs privés français et africains sont structurants pour répondre aux enjeux de nos continents.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Nous devons définir un avenir commun sans arrogance. Le partenariat avec l’Afrique doit se bâtir sur du long terme, dans une logique gagnant-gagnant, en plaçant les entreprises au cœur des actions à mener. Nous sommes mobilisés pour le renforcement des partenariats économiques, mais aussi pour répondre aux attentes de la jeunesse et aux enjeux de l’emploi par le développement de l’entrepreneuriat.»

Des datacenters Microsoft en Afrique

Microsoft fournira bientôt les services du Cloud Microsoft à partir de datacenters basés en Afrique afin d’encourager l’innovation, la création d’entreprises et la croissance

Avec ce nouvel investissement, Microsoft pourra proposer des services de cloud disponibles, évolutifs et sécurisés dans l’ensemble de l’Afrique, ainsi qu’une option d’hébergement des données en Afrique du Sud

Microsoft dévoile son intention d’utiliser pour la première fois des datacenters situés en Afrique pour fournir les services complets et intelligents du Cloud Microsoft. Ce nouvel investissement constitue une étape majeure pour l’entreprise, qui a pour vocation de permettre à tous les individus et toutes les entreprises du monde de réussir. Il est également un symbole de reconnaissance des opportunités énormes qu’apportera la transformation numérique en Afrique.

En élargissant des investissements existants, Microsoft fournira des services de cloud, dont Microsoft Azure, Office 365 et Dynamics 365, à partir de datacenters basés à Johannesburg et Le Cap (Afrique du Sud), à l’horizon 2018. Ces nouvelles régions dédiées au cloud proposeront des performances et une fiabilité de qualité professionnelle, ainsi que de l’hébergement de données afin de soutenir les opportunités de croissance et de faciliter l’accès aux services Internet et de cloud pour les populations et les organisations sur l’ensemble du continent africain.

« Nous sommes ravis de constater l’augmentation de la demande des services de cloud en Afrique, qui ont la capacité de devenir un accélérateur économique », déclare Scott Guthrie, vice-président, Cloud and Enterprise Group, Microsoft Corp. « Avec des services de cloud qui vont de la collaboration intelligente à l’analyse prédictive, les solutions de Cloud Microsoft fournies depuis l’Afrique permettront aux développeurs de créer de nouvelles applications innovantes, aux clients de transformer les entreprises, et aux gouvernements de mieux répondre aux besoins des citoyens. »

Élargir l’accessibilité et les opportunités : À l’heure actuelle, de nombreuses entreprises africaines s’appuient sur des services de cloud basés en dehors du continent. Avec ce nouvel investissement, Microsoft pourra proposer des services de cloud disponibles, évolutifs et sécurisés dans l’ensemble de l’Afrique, ainsi qu’une option d’hébergement des données en Afrique du Sud. Avec l’introduction de ces nouvelles régions, Microsoft propose désormais des services de cloud depuis 40 régions du monde, plus que tout autre fournisseur de cloud. En associant son infrastructure globale de cloud à ces nouvelles régions en Afrique, Microsoft va permettre aux entreprises d’accéder à des opportunités dans le monde entier, mais aussi accélérer les nouveaux investissements et faciliter l’accès aux services Internet et de cloud pour les populations et les organisations, du Caire au Cap.

En implantant des datacenters géants en Afrique du Sud, Microsoft répond directement aux attentes des clients

« Nous saluons l’investissement de Microsoft dans les services de cloud en Afrique. Le groupe Standard Bank s’appuie déjà sur ces technologies pour assurer une expérience fluide à ses clients », déclare Brenda Niehaus, DSI chez Standard Bank. « Pour assurer la réussite de notre entreprise, nous devons nous adapter aux évolutions du marché et aux besoins des clients. Office 365 nous permet de devenir progressivement une entreprise plus dynamique, tandis qu’avec Azure, nous pouvons proposer nos applications et nos services à nos clients en Afrique. Nous espérons pouvoir aller encore plus loin avec ces services de cloud basés sur le continent. »

M-KOPA Solar, par exemple, est une startup qui utilise les technologies mobiles et de cloud pour proposer de l’énergie solaire à un prix accessible

Investir dans l’innovation en Afrique : Cette annonce marque l’élargissement d’investissements en cours en Afrique, où les entreprises utilisent déjà les services mobiles et de cloud comme une plate-forme d’innovation en matière de santé, d’agriculture, d’éducation et d’entrepreneuriat.

Microsoft s’est attaché à soutenir des startups et des ONG locales pour encourager des innovations susceptibles de résoudre certains des problèmes les plus graves de l’humanité, tels que les pénuries d’eau et de nourriture ou la durabilité environnementale et économique. M-KOPA Solar, par exemple, est une startup qui utilise les technologies mobiles et de cloud pour proposer de l’énergie solaire à un prix accessible, selon un principe de paiement à la consommation, à plus 500 000 foyers. AGIN a conçu une application qui relie 140 000 petits exploitants agricoles à des services essentiels, leur permettant ainsi de partager des données et générant 1,3 million de dollars par mois de services financiers, d’assurance et d’autres services.

Microsoft a permis de connecter à Internet 728 000 petites et moyennes entreprises (PME) à travers l’Afrique qui ont ainsi pu transformer et moderniser leurs activités. Plus de 500 000 d’entre elles utilisent désormais les services de cloud Microsoft et 17 000 se servent du portail 4Afrika pour promouvoir et assurer la croissance de leurs entreprises. En formant 775 000 personnes sur divers sujets, tels que la culture numérique ou le développement de logiciels, le Cloud Microsoft aide aussi la population africaine à acquérir des compétences professionnelles. Le Cloud Microsoft en Afrique devrait booster les nouvelles opportunités offertes à nos 17 000 partenaires régionaux, mais aussi à nos clients.

« Cette évolution élargit nos solutions dans le cadre de notre travail de modernisation des infrastructures et des services informatiques gouvernementaux. Elle nous permet de saisir de nouvelles opportunités en vue de créer des solutions gouvernementales innovantes pour un coût raisonnable, mais aussi d’améliorer la gestion opérationnelle tout en améliorant la transparence et la responsabilité », déclare Dr Setumo Mohapi, PDG de SITA.

Le Trusted Cloud de Microsoft : Microsoft dispose d’une grande expertise dans la protection des données et la défense de la confidentialité et permet à ses clients du monde entier de répondre à des exigences strictes en la matière. Grâce aux principes de sécurité, de confidentialité, de conformité et de transparence du « Cloud de confiance » de Microsoft et en offrant le plus large éventail de certifications et d’attestations de conformité de l’industrie, l’infrastructure de cloud Microsoft soutient plus d’un milliard de clients et 20 millions d’entreprises dans le monde.

« En implantant des datacenters géants en Afrique du Sud, Microsoft répond directement aux attentes des clients et prouve sa volonté de fournir des services de cloud dans l’ensemble du pays et de la région », déclare Jon Tullett, responsable de recherche, IDC MEA. « La présence d’installations locales est un véritable atout pour les clients sud-africains, en particulier pour les industries réglementées, telles que les services financiers ou le secteur public, pour lesquelles la question de la souveraineté des données est essentielle. Cette évolution est très positive pour l’industrie du cloud en Afrique, notamment pour l’écosystème des partenaires de Microsoft, les éditeurs de logiciels et les clients. »

Du changement pour En Marche Afrique

Après avoir fondé l’antenne marocaine du Mouvement En Marche ! (devenue La République en Marche) en août 2016, Hamza HRAOUI Référent National a décidé de se mettre en retrait à partir de jeudi 17 mai.

Dans une lettre adressée à tous les comités du Maroc (voir ci-dessous), il leur exprime ses profonds remerciements pour ces mois d’engagement, et de mobilisation qui ont porté Emmanuel Macron en tête du premier et au deuxième tour au Maroc. Hamza HRAOUI était également engagé auprès d’autres comités africains, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou en Tunisie pour mettre en place une synergie d’action politique.

Ce retrait était programmé depuis des mois et n’a pas de lien avec la polémique suscitée par l’investiture de la Républiques en Marche pour la 9ème circonscription.

Avant son retrait, Hamza HRAOUI a préparé avec l’ensemble des comités l’avenir de LREM, qui se transformera en Think Tank. Hamza HRAOUI souligne que  » C’est le seul modus operandi pertinent pour inscrire cet extraordinaire élan dans la durée. Chaque comité se spécialisera sur un sujet politique, économique, social … et nourrira Paris en recommandations, en idées. Pendant la campagne, nous avons vu combien nous étions force de proposition en remontant régulièrement des notes stratégiques au QG, issues des travaux avec les adhérents. ». Le remplaçant de Hamza HRAOUI est Jean Olivier D’Arfeuillère, référent du comité de Tanger.   »Une personne de grande valeur, un homme de consensus. Il a l’appui de tous les comités, Il est également le plus ancien référent.  » Rappel Hamza HRAOUI.

Enfin, Hamza HRAOUI reste adhérent du mouvement. Le QG s’appuira sur lui pour structurer les relais en Afrique.

Témoignages de quelques personnes ayant travaillé avec Hamza HRAOUI sur la campagne présidentielle :

–  Bariza Khiari, Sénatrice de Paris et Déléguée Nationale de LREM :

‘’J’ai connu Hamza HRAOUI, par le biais du mouvement politique et citoyen En Marche !

Ressortissant marocain convaincu de la possibilité d’influer sur le« cours de choses », Hamza a contacté l’équipe d’En Marche à Paris au mois de mars 2016, afin de proposer, à titre bénévole, ses services au mouvement, mais aussi pour s’inspirer d’une nouvelle manière de faire de la politique.

Il n’a cessé, depuis un an, de développer l’antenne du mouvement en Marche au Maroc. Sa démarche n’est pas partisane, elle est citoyenne : il est convaincu que l’avenir de la jeunesse africaine est politique. Hamza HRAOUI a également accompagné d’autres comités en Afrique de

l’Ouest, à Dakar ou à Abidjan par exemple, lesquels suivent le modèle d’En Marche Maroc.’’

– Maryline Jallad Référente d’En Marche au Liban :

‘’ Parmi les rencontres En Marche, une personne se démarquait, Hamza Hraoui. Fondateur de l’antenned’En Marche au Maroc et Référent national du mouvement. Pendant plus d’un an jusqu’à l’élection de notre candidat Emmanuel Macron à la présidence de la République française, le 7 mai dernier, j’ai vu Hamza Hraoui se démener sans relâche pour sensibiliser et faire connaitre le candidat et son programme auprès des Franco-marocains en rassemblant plus de 500 adhérents et des milliers de sympathisants permettant ainsi au Mouvement d’être représenté dans 5 comités sur le territoire.Hamza Hraoui a aussi mis beaucoup d’énergie et de pédagogie pour obtenir une cohésion entre ces différents comités, leur rendant visite très régulièrement, en les écoutant et en les incluant dans tous les ateliers et prises de décision de manière collégiale et démocratique.’’

– Ygal El Harrar, Référent Royaume-Uni :

‘’Hamza est aujourd’hui plus qu’ un collègue ou compagnon de route, c’est un frère. L’aventure En Marche, nous l’avons démarrée ensemble, au même moment. Je sais qu’on pourra toujours compter sur sa clairvoyance. ‘’ 

 

– Jean Olivier d’Arfeuillière, Référent d’En Marche Marche Tanger :                                                                  ‘’ Tu viens de m’apprendre ton souhait de prendre un peu de distance avec le mouvement EM Maroc. Ton implication et ton énergie ont permis de faire d’EM Maroc un groupe extrêmement bien structuré et animé avec beaucoup de talent par tes soins. Je regrette personnellement cette décision car tu es celui qui est arrivé à fédérer toutes les énergies vers la victoire. Nous essaierons de rester fidèle à ton sens de l’écoute et à ton jeu collectif. En espérant que les troubles de la candidature Modem au législatives ne viennent pas casser ce très beau travail accompli. Nous ferons notre possible.’’

Bon vent comme dirait notre nouveau Premier Ministre et merci pour ta confiance.

– Thomas Bajas, Responsable des comités à l’étranger au QG de la République En Marche à Paris :

La lettre adressée à tous les comités du Maroc

‘’C’est le moment pour moi de vous aider, autrement.’’

Mes chers amis,

Comme vous le savez, mon engagement pour le mouvement était limité dans le temps. Je ne le dirai jamais assez, c’est une expérience politique, humaine, et personnelle, extraordinaire. Avec vous nous avons accompli des choses exceptionnelles : nous avons mené une belle bataille pour un mouvement qui venait de naître, on a réussi. Pour le Maroc, c’était la première fois qu’une antenne politique se mobilise autant pour un émanation politique française. En Marche Maroc c’est une start’up, une start’up qui produit et qui mobilise. C’est aussi des centaines d’heures de réunions, des centaines de notes produites, issues de plus de 50 réunions et rencontres sur tout le territoire national. Et c’est grâce à vous. 

Malheureusement, je ne pourrai mener avec vous la bataille des législatives. J’ai décidé donc de passer le relai. Jeudi soir, la tempête sera derrière nous, on aura résisté ensemble, alors je vous remercie pour tout.  C’est le moment pour moi de vous aider, autrement.

Ce mouvement, c’est vous. Il doit donc s’inscrire dans la durée et se transformer en laboratoire politique. La feuille de route que je vous ai proposée a l’assentiment de tous les comités, je veillerai à ce qu’elle soit suivie.

Fidèlement. 

Hamza Hraoui