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MVisa avec MPesa

les clients d’un partenariat bancaire dirigé par Visa au Kenya pourront envoyer de l’argent à l’intérieur du pays sans payer de frais de transaction à l’aide de mVisa

Le partenariat offrant des transactions individuelles individuelles (P2P) comprend actuellement neuf banques kenyanes qui ont activé mVisa sur leurs applications de banque mobile et / ou ont acquis des marchands pour pouvoir accepter mVisa.

Il s’agit de la Banque Barclays, de la Banque Coopérative, de l’Ecobank, de la Banque familiale, de la Banque KCB, de la Banque Nationale du Kenya, de la Banque NIC, de la Banque Prime et de la Banque Standard Chartered. Vous pouvez envoyer de l’argent gratuitement à partir du 14 juillet. Le partenariat va se développer également avec Diamond Trust Bank et Stanbic.

«C’est un pas important, surtout lorsque vous considérez combien de Kenyans dépensent sur les frais de transaction pour les transferts d’argent mobile chaque année. Avec 38,9 millions d’abonnements aux téléphones mobiles actifs et Ksh. 515,9 milliards [US $ 4,96 milliards] en transferts d’argent individuels au cours du dernier trimestre de 2016, les paiements d’argent mobile sont devenus une partie intégrante de la vie des Kenyans « , a déclaré Andrew Torre, responsable du groupe pour Visa Afrique subsaharienne. « Il y a un fort sentiment de communauté ici, les gens envoient souvent des fonds à la famille, aux amis et même aux étrangers en cas de besoin, de fête ou de crise.

Nous espérons améliorer cette situation en éliminant les obstacles tels que les coûts de transaction , tout en offrant aux clients une expérience pratique, sûre et abordable. Nous sommes ravis de continuer à développer l’élan autour de mVisa pour numériser les paiements avec une solution évolutive et interopérable qui n’est pas limitée par le réseau mobile, la banque ou le type de combiné utilisé « .

Les consommateurs peuvent utiliser mVisa pour envoyer de l’argent directement de leur banque au compte bancaire d’un destinataire, qu’il s’agisse d’un téléphone intelligent ou d’un téléphone fonctionnel, selon une annonce. Les transactions sont traitées via le réseau mondial Visa, VisaNet.

MVisa maintenant sera également acceptée dans des milliers de sites marchands au Kenya, y compris Nakumatt , KenolKobil, IMAX Theatres, EatOut, Zucchini, Little Cab, Kenya Airways et Bata.La méthode de paiement basée sur le code QR permet l’acceptation sans besoin de commerçants d’investir dans des terminaux coûteux. MVisa sera bientôt accepté à des milliers de marchands agrégés par Direct Pay Online et Jambo Pay.

MVisa est maintenant en direct au Kenya, en Inde, au Rwanda et en Égypte avec l’intention de lancer au Nigeria, en Ouganda, en Tanzanie, au Ghana, en Indonésie, au Kazakhstan, au Pakistan et au Vietnam en cours.

Mombasa Terminus, fierté du Kenya !

Le nouveau train, Madaraka Express, fierté du Kenya
Le nouveau train, Madaraka Express, fierté du Kenya

La nouvelle ligne ferroviaire du Kenya est active !

« Les trains de passagers iront à 120 km/h et les trains de marchandise au minimum à 80 km/h. Cela devrait apporter une meilleure efficacité, faciliter le mouvement des personnes et contribuer à désengorger les routes et le port de Mombasa. Le train actuel ne transporte que 3 % des containers qui transitent à Mombasa, le nouveau train devrait pouvoir transporter jusqu’à 35 % des marchandises venant du port. »

Les 472 kilomètres de rail financés et construits principalement par la Chine doivent remplacer le «Lunatic Express», la ligne construite par le colon britannique. Cette dernière a façonné le Kenya moderne et faisait jusqu’en avril le bonheur des touristes avides de désuétude, mais désespérait d’autres par sa lenteur.

Le nouveau SGR offre désormais une alternative compétitive au pénible voyage sur une des routes les plus dangereuses du pays. Le trajet par la route prend généralement deux jours aux camions, alors que le nouveau trajet en train dure cinq heures pour le transport de passagers, et huit pour les marchandises.

Les photo du « Madaraka Express » !

 

Inclusion financière numérique : expériences réussies et prochaines étapes

Plus d’un milliard de femmes dans le monde n’ont pas accès aux services financiers. Disposer d’un compte courant constitue pourtant la première étape vers l’émancipation, financière et autre.

Le développement se prive encore trop souvent des ressources que représentent les femmes. Faute d’accès aux services financiers, elles ne peuvent pas jouir du même statut que les hommes au sein de la société. L’inclusion financière recèle un immense potentiel pour le développement économique.

l’exclusion des femmes du monde du travail engendrerait un manque à gagner estimé entre 10 et 37 % du PIB, toutes régions confondues.

Selon le Rapport sur le développement dans le monde de la Banque mondiale sur l’égalité des genres, l’exclusion des femmes du monde du travail engendrerait un manque à gagner estimé entre 10 et 37 % du PIB, toutes régions confondues. Des travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale, du FMI et de l’OCDE ainsi que des études menées par le secteur privé démontrent que les mesures en faveur de l’égalité hommes-femmes pourraient rapporter des milliards à l’économie mondiale.

Les technologies numériques permettent d’étendre l’accès aux services financiers pour des millions d’individus, dont les femmes. C’est là une perspective incroyablement séduisante et la communauté internationale mise beaucoup sur ces nouveaux outils pour intégrer au système financier formel et réglementé les 2 milliards d’adultes actuellement non bancarisés.

Épargner, payer, obtenir un prêt ou une assurance — autant de services dont chacun a besoin au quotidien pour gérer ses dépenses, se projeter dans l’avenir et faire face aux imprévus — n’a jamais été aussi facile.

Un rapport (a) du G20 codirigé par le Groupe de la Banque mondiale et la Banque populaire de Chine et publié en 2016 avance huit recommandations à l’intention des décideurs dans le but de soutenir l’inclusion financière à travers les technologies numériques. Plus récemment, les ministres des Finances du G20 ont validé un rapport de suivi recensant les dispositions prises dans la lignée de ces recommandations (a).

La philosophie peut différer d’un pays à l’autre. Ainsi, le Brésil, le Mexique et la Turquie ont choisi d’informatiser les paiements publics (salaires, allocations sociales, etc.) tandis que l’Inde a lourdement investi dans le renforcement d’infrastructures essentielles, y compris avec la création d’une carte nationale d’identité numérique.

Soucieux d’atténuer les risques liés à l’extension de l’accès numérique, le Ghana teste de nouvelles solutions d’assurance pour les téléphones portables.

De même, les pays sont en train d’ajuster leurs cadres juridiques et réglementaires afin de garantir des conditions équitables pour tous. Ils recourent également de plus en plus à des réglementations différenciées et à des procédures de vigilance à l’égard de la clientèle pour promouvoir l’inclusion financière tout en se conformant aux règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. C’est le cas notamment de la Chine, du Mexique et de la Tanzanie.

Aussi fascinantes soient-elles, la vitesse et l’ampleur des innovations en matière de technologies financières numériques créent de nouvelles exigences.

Surtout, les pays doivent rester réactifs et capables de s’adapter rapidement à ces évolutions afin de suivre le mouvement au profit du bien commun.

Les pouvoirs publics doivent ouvrir la voie et envoyer des signaux positifs aux industriels pour favoriser l’innovation dans des espaces ménagés à cet effet. Ils doivent également coordonner les agences concernées, y compris les organismes chargés de verser les prestations sociales à des bénéficiaires qui n’appartiennent pas au système financier formel.

Dans le même temps, les autorités réglementaires doivent se doter d’outils numériques plus performants et étudier des solutions pour soutenir les technologies financières, depuis les programmes pilotes à une collaboration plus systématique avec les acteurs du secteur. Sans compter que le big data exige des systèmes automatisés plus sophistiqués capables d’assurer un suivi et une analyse en temps réel des activités financières.

Les gouvernements doivent par ailleurs promouvoir des systèmes ouverts interopérables compatibles les uns avec les autres pour que chacun puisse avoir accès à la technologie financière numérique, indépendamment de l’appareil utilisé ou du fournisseur d’accès.

Surtout, ils doivent s’attacher en priorité à développer les cartes d’identité numériques tout en tenant compte des inquiétudes légitimes sur le plan de la vie privée et de la sécurité des données.

Le Groupe de la Banque mondiale travaille déjà avec différents pays pour les aider à élaborer le cadre réglementaire requis face aux possibilités et aux risques associés à la fintech, dans le respect du cadre normatif fixant les lignes directrices pour les paiements et l’inclusion financière.

Les pays en développement analysés dans le rapport présenté au G20 font partie des 25 pays où vivent plus de 70 % des personnes non bancarisées dans le monde. Ils appartiennent au groupe de pays prioritaire identifié dans l’initiative du Groupe de la Banque mondiale en faveur de l’universalisation de l’accès aux services financiers à l’horizon 2020 (a), qui vise à ce que tous les adultes exclus actuellement du système financier formel disposent d’un compte bancaire. Cet objectif sera d’autant plus facilement atteint que ces pays progresseront rapidement vers l’inclusion financière numérique.

Santé des Chefs d’Etats africains: la transparence s’impose !

A l’image de l’Algérie, du Nigeria, du Cameroun et du Mali, plusieurs pays africains sont aujourd’hui plongés dans un non-dit sur l’état de santé de leurs dirigeants dont ils sont restés longtemps sans nouvelles

Le dernier en date fut l’absence pendant plusieurs semaines du Président Béninois Patrice Talon pour raison de santé avec une communication caractérisée par une dénégation et un amateurisme inacceptables. Pourquoi une telle tradition en Afrique et comment s’en affranchir?

La peur de perdre le pouvoir

Le silence entretenu autour de la santé des Chefs d’Etats en Afrique a avant tout des origines culturelles. Dans la culture africaine, s’est enracinée au fil des siècles une tendance à cacher la maladie parfois même au sein de la famille pour ne pas inquiéter les proches ou encore pour ne pas “subir” la pitié des autres.

Cette habitude a progressivement investit le champ politique et les arcanes du pouvoir, où la santé du Chef est géré dans une totale opacité. Cependant même si cette pratique est courante chez nous, elle n’est pas recevable comme  arguments absolutoires dans la mesure où il s’agit de la personne du Président dont dépendent des millions de citoyens. En effet, un bon état de santé est une condition sine qua non pour la validité des candidatures et pour le maintien au poste de Président.

La plupart des chefs d’Etat africains ont déjà effectué plusieurs mandats et rêvent d’en faire davantage. Rares sont ceux qui préparent la relève et acceptent d’abdiquer. Un mauvais état de santé ou l’annonce d’une fin probable peut donc affaiblir l’autorité du Président et faire courir les proches vers d’autres bords politiques, plongeant ainsi le camp présidentiel dans une guerre intestine.

Très souvent, face aux inquiétudes de la population, il n’y a que l’omerta, ou des communiqués sur des opérations bénignes et  des contrôles de routine. Les preuves d’un bon état de santé physique sont rarement apportées. Les courtisans et proches se lancent alors dans la dénégation et les menaces dans le but de cacher la vérité au peuple. Une vérité que le cours des événements finit par établir de façon irréfutable comme ce fut le cas au Togo et au Gabon. Ces manœuvres sont inacceptables et ont pour unique dessein de repousser des menaces qui pourraient planer sur le maintien des postes.

En Afrique francophone, le souvenir récent de coups d’Etat ou de guerres civiles liés à l’impréparation et l’absence d’anticipation d’une transition alors que le Chef d’Etat était invalide invite à approfondir l’analyse. Certains meurent brusquement durant l’exercice du pouvoir laissant un véritable chaos. C’est le cas de Lansana Conté dont le décès en 2008 a été suivi par un coup d’Etat alors même qu’une transition aurait pu être organisée avant sa mort. C’est aussi le cas de Félix-Houphouët Boigny dont la succession après son décès a plongé la Côte d’Ivoire dans une tourmente qui perdure à ce jour, et dont la face visible est un processus de réconciliation nationale en panne. Le décès ou les conditions de santé d’un Président sont trop stratégiques pour être cachées car conditionnant la stabilité du pays.

Au Nigéria, après le cas du Président Umaru Yaradua en 2008, le peuple se retrouve dans un contexte de recommencement avec la santé chancelante de l’actuel Président. Depuis 2015, l’actuel Président, Muhammadu Buhari a effectué quatre longs séjours médicaux à Londres.

Depuis mai 2017, il y est à nouveau hospitalisé sans que les Nigérians en sachent la raison. Ce cas rejoint celui du Président Abdelazziz Bouteflika annoncé «temporairement indisponible » en raison d’une bronchite. Ce dernier n’a plus jamais quitté son fauteuil roulant et est absent de toute activité publique depuis 2014. Ils sont très nombreux ces chefs d’Etats africains ayant sciemment caché la gravité de leurs afflictions à leur peuple. Le manque de transparence sur l’état de santé des Présidents, a aussi pour corolaires les manœuvres des hommes de l’ombre qui font passer au nom du Chef d’Etat souffrant, des décrets, des décisions graves pour l’avenir politique et économique du pays, sans qu’il y ait aucune reddition des comptes, ce qui est très inquiétant.

Que faire dans ces conditions ?

Même si des velléités de transparence sur la santé des Chefs d’Etats commencent à émerger sur le continent, on est encore loin d’une vraie transparence. Aux États-Unis, depuis les années 1970, tous les présidents américains décrivent leur santé avec forts détails à travers des bulletins de santé. La transparence sur l’état de santé du chef de l’Etat est également un atout de renforcement de la démocratie en ce qu’elle permet de prévenir et éviter un chaos politique. Pour ce faire, il faudrait constitutionnaliser l’obligation de rapport d’état de santé périodique des présidents. Il est également impérieux de mettre en place des dispositions constitutionnelles claires sur la gestion de la vacance du poste présidentiel. De même, la limitation des mandats permettra d’éviter l’usure de la santé des présidents pouvant entraîner leur décès.

Il est du droit du citoyen dont l’impôt sert à entretenir l’état de santé du Chef, de savoir à quoi servent ses ressources. C’est une question de bon sens. Une réalité que le gouvernement de Patrice Talon a récemment intégrée. En effet, après s’être longtemps muré dans le silence, et ses ministres embastillés dans des explications inaudibles, Patrice Talon a donné des nouvelles de sa santé, et les raisons de son absence pendant plus de trois semaines.

Il a annoncé avoir subi deux opérations chirurgicales à la prostate et à l’appareil digestif lors de son récent séjour à Paris.  Une façon de dire la vérité sans excès et qui permet de rejoindre le peuple là où réside ses angoisses. La santé des personnes relève de l’intimité et reste par essence confidentielle. Pour autant, en concédant que le Président de la République est une personne comme tout le monde avant d’être un personnage public, la nécessité d’une transparence sur son état de santé s’impose dès lors que la stabilité du pays et la conduite des affaires publiques découlent de son bien-être physique et psychique.

Il s’agit donc de trouver le juste milieu  entre l’omerta classique devenu une tradition chez les Chefs d’Etats africains et le devoir d’informer pour faire reculer la psychose et maintenir la confiance. Lorsqu’on cache quelque chose au peuple, il pense à juste titre qu’on lui cache tout.

Kassim HASSANI, journaliste béninois.

Ethiopian Airlines, le meilleur du pire ?

Ethiopian Airlines
Ethiopian Airlines

Témoignage de ma mésaventure avec Ethiopian Airlines !

Cet article est un témoignage, il n’engage que moi, ne porte à aucune autre considération, et ne tente pas de dénigrer, ou de valoriser quoi ou qui que ce soit. C’est un expérience vécue et personnelle que je livre à mes abonnés. Thierry BARBAUT.

Je suis parti le 5 juillet de Paris avec Ethiopian Airlines pour Lubumbashi en république Démocratique du Congo. Un vol Paris – Addis Abeba – Lubumbashi.

Un vol Lubumbashi (RDC) Paris qui se transforme en un tour du monde de 36 heures !!!

RDC, Djibouti, Ethiopie, Angleterre, France !!! PRÊT pour l’aventure ?

Sur info Afrique je publiais régulièrement des articles sur Ethiopian ( il suffit de cliquer sur « rechercher » dans Info Afrique en mettant le mot clef « Ethiopian » pour lire mes articles). Les articles évoquent ce « fleuron » de l’aviation Africaine : Hub de l’Afrique, compagnie ou des avions sont gérés à 100% par des femmes, des nouveaux appareils commandés au Bourget lors du salon de Paris… Ethiopian élue meilleur compagnie ! etc etc…

Donc comme je partais le 5 juillet, j’ai publié un article expliquant que j’allais faire avec Ethiopian un Paris Lubumbashi aller et retour et que j’évoquerais la compagnie, ses services et le vol !
Et bien je n’ai pas été déçu !

Avec cette compagnie, Ethiopian Airlines, mon trajet prévu en 17 dont 5 d’escales, s’est transformé en 36 heures !!!

Le détail de l’aventure infernale « Tour du monde avec Ethiopian »:

L’aller s’est relativement bien passé, mais lire le dernier paragraphe vous aidera à saisir à quoi vous attendre quand même.

Et pour rentrer en France, il faut faire Lubumbashi Paris.

Passons au retour car c’est la que avec Ethiopian Airlines les choses se compliquent !

Je suis parti de l’hôtel de Lubumbashi mercredi à 10h du matin. Le pire c’est que pour le dernier vol, alors que nous étions en Angleterre, Ethiopian nous a basculé sur un autre compagnie, ils ne pouvaient pas nous ramener dans notre pays !!!

C’est parti pour une folle aventure… Déconseillé pour les âmes sensibles, les personnes accompagnés d’enfants, en fait déconseillé dans tous les cas !

– Escale à Ndola en Zambie !

– 7 heures de vol plus tard, impossible de se poser à Addis Abeba, mauvais temps (on ne se pose pas quand il pleut ? Pourtant nous l’avions fait à l’aller) !!

– Au bout de 9 heures de vol atterrissage à Djibouti !!!

– 3 heures après, décollage et 1h30 ensuite atterrissage à Addis Abeba !!!

– Notre vol pour Paris n’a pas attendu 30 minutes que nous arrivions ! On nous propose d’aller… En Angleterre !!!!

– 5 heures après correspondance pour Londres !!!!

– 9 heures après arrivée à Londres !!!!!

– 3 heures après départ pour Paris !!!!!! 1h30 de vol

– Plus de 36 heures de voyages et 6 pays alors que trois pays prévus et 12h de voyage.

Et je passerais sur le service !

Tablettes visées définitivement dans les sièges pour tout le monde.
Siège sans mousse, fesses directement sur le plastique
Cendriers dans les accoudoirs ! Tiens le tabac est absent depuis le début des années 90 non ? Les avions volent depuis 30 ans ???
Des écrans, oui mais pas vers l’Afrique, que pour l’Europe !
Les toilettes = Hors services…
Des écrans ? Vers l’Europe oui, mais ils sont en panne !
– Dans l’aéroport, pris d’assaut chaque jours par des millions de passagers, des toilettes hors d’usage avec des queues interminables, des sièges ou il est impossible de se reposer, des mesures de sécurités inexistantes… Je voyage avec mon drone et je passe, comme la loi l’exige mes batteries dans des sac « LIPO » dans mon bagage à main. Les vigiles me saisissent un simple briquet, et un tube de crème solaire mais ne voient même pas mes trois batterie pourtant énormes !!! Mais que se passerait t’il s’il y avait des grenades à l’intérieur ?…

A l’arrivée l’hôtesse prend le micro « Mesdames et messieurs, la compagnie Ethiopian et tout son personnel ont été ravi de vous avoir à bord et espère vous revoir bientôt pour un prochain voyage ! »

Ethiopian Airlines
Ethiopian Airlines

Les experts du numérique à Lubumbashi aux Congo TechDays 2017

Les experts du numérique étaient aux Congo TechDays 2017

Une réussite pour cette première éditions ou enfin, le public, composé de jeunes, d’entrepreneurs, d’entreprises, de développeurs pouvaient rencontrer librement les experts venus pour l’occasion de différents pays.

Lumumbshi et le Katanga à l’honneur et pourquoi pas vitrine du numérique en Afrique Centrale pour la prochaine édition des Congo techDays 2018 ?

Un événement qui à mis en avant le potentiel inestimable du Congo, avec ses développeurs, les jeunes, et l’innovation mise en avant par les organisateurs et les intervenants.

Un cycle de conférence sur deux jours ou les thématiques et les explications concrètes des intervenants étaient très attendues.

La Bacarisation et le « mobile money »

La E-santé

La cyber sécurité

La dématérialisation

Le E-commerce en RDC

Les grands enjeux du numérique das les 5 prochaines années

Les transferts d’argent

A la suite de la conférence un hackathon était organisé.

L’objectif ? Réaliser en 24 heures un site ou une application permettant de fédérer des acteur de la production, du stockage, de la distribution et de la vente de farine de mais sur une seule plateforme. Le projet devait intégrer la solution « Pepele mobile » qui permet de payer avec son mobile les transactions.
Yannick Mbiya était membre du jur et pouvait ainsi veiller à l’intégration du système. Ruddu Mukwamu et Daniel Kadimba étaient également memebres du jury final.

12 équipes de Lubumbashi en compétition ! Des codeurs EXCEPTIONNELS mis en avant

Nous allons revenir en détail sur l’événement dans Info Afrique !

 

L’État sénégalais dématérialise son administration

numérique Gilles Babinet
numérique Gilles Babinet

Avec 3,3 % de son PIB issu des activités liées à internet, le Sénégal fait davantage que de nombreux pays occidentaux, dont la France ou l’Allemagne

L’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) https://www.ADIE.sn a officialisé ce jour la dématérialisation de deux procédures des services d’urbanisme : l’obtention du certificat de conformité, un acte administratif qui atteste de la conformité des travaux de construction réalisés suite à l’obtention du permis de construire, ainsi que le certificat d’urbanisme, qui permet d’attester qu’une opération immobilière projetée sur un terrain est conforme à la législation et techniquement réalisable.

Le groupe Mobilitas (http://www.MobilitasAfrica54.com/fr) a accompagné l’ADIE dans la mise en œuvre effective de ces deux démarches qui sont désormais disponibles sur la plateforme Télé-Demande d’Actes administratifs (TeleDAc).

La cérémonie de lancement s’est déroulée à l’hôtel Pullman Teranga de Dakar sous la présidence effective de madame Khoudia Mbaye, ministre en charge des téléservices de l’État et de monsieur Diène Farba Sarr, ministre chargé du renouveau urbain. L’événement a également rassemblé l’ensemble des parties prenantes du projet, particulièrement l’APIX, le Bureau Organisation et Méthode et l’Ordre des architectes du Sénégal.

Avec le développement de TeleDAc, l’État sénégalais veut renforcer l’efficacité de l’action publique et rapprocher davantage l’administration de ses usagers, notamment à travers un accès en ligne au service public. «80 % du travail d’une administration consiste à partager des informations aussi bien avec les usagers qu’avec les autres services de l’Etat. A cet égard, la mise en œuvre de TeleDAc est capitale pour la modernisation et l’efficacité de l’action publique. Les deux nouvelles procédures que nous mettons en ligne aujourd’hui constituent une étape importante pour la réalisation de nos objectifs», déclare Cheikh Bakhoum, directeur général de l’ADIE.

L’impact du numérique dans la création de richesse en Afrique est tel que certains pays comme le Sénégal devancent de nombreux pays occidentaux dans la contribution des nouvelles technologies dans le Produit Intérieur Brut (PIB). Avec 3,3 % de son PIB issu des activités liées à internet, le Sénégal fait davantage que de nombreux pays occidentaux, dont la France ou l’Allemagne(1). « Dans dix ans, l’économie numérique pèsera probablement 10% du PIB africain. Le digital devra faire partie intégrante des services fournis par les pouvoirs publics. En tant qu’acteur de la gestion et de l’archivage électroniques des documents, nous sommes fiers de contribuer à la réussite de TeleDAc, un projet ambitieux de digitalisation des services publics », affirme Alain Taïeb, président du Conseil de surveillance de Mobilitas.

Depuis son lancement, TeleDAC a considérablement contribué à l’amélioration de l’accès aux services publics, à la réduction de 25% du coût des actes administratifs pour les usagers et à la diminution des risques de corruption. Les délais d’instruction et de délivrance du permis de construire sont passés de 3 mois minimum à environ 28 jours. A ce jour, près de 4 000 dossiers ont été traités dans les quatre départements de Dakar. TeleDAC, renforce également la standardisation de l’archivage électronique public. 200 000 dossiers de demande d’autorisation de construire ont été numérisés, suite à la réhabilitation des bureaux d’archives des services départementaux de l’urbanisme de Dakar.

 

Ethiopie : l’embellie économique est-elle viable ?

Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017
Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017 - www.barbaut.net

La Banque mondiale a déclaré que l’Éthiopie serait l’économie la plus dynamique en Afrique pour l’année 2017

Un qualificatif dû à sa croissance économique régulière de 10,8% depuis 2005, et qui a atteint 6,5% en 2016 (l’une des plus élevées au monde). Mais, en dépit des progrès louables de l’Ethiopie, des taux d’imposition élevés et un monopole persistant de l’État dans des secteurs clés pourraient compromettre sa capacité à soutenir cet élan économique à long terme.

Parmi les économies africaines émergentes, l’Éthiopie est réputée pour la domination du dirigisme étatique. Un rapport de la « Heritage Foundation » en 2016 la considère parmi les économies les moins libres du continent (142ème au monde), dépassant seulement le Tchad, l’Érythrée et la Sierra Leone. Ceci est dû aux nombreuses législations qui restreignent les investissements étrangers dans les principaux secteurs de l’économie. Par conséquent, seuls quelques privilégiés – habituellement des politiciens – ont accès à des industries prolifiques comme les télécommunications et les finances. Il est plausible d’expliquer une telle situation par le revenu par habitant relativement stagnant de l’Éthiopie (590 $), ce qui est nettement inférieur à la moyenne régionale.

A côté de sa rigidité économique, l’Éthiopie dispose d’un régime fiscal contraignant. Les taux d’imposition dans le pays sont parmi les plus élevés en Afrique. Actuellement, le taux de TVA est de 15%,  l’impôt sur le revenu des particuliers est de 35%, et le taux d’impôts sur les sociétés atteint les 30%. Ces taux élevés ont réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, à mesure que la plupart des entreprises répercutent les taxes dans les prix des produits de base, infligeant ainsi des coups durs aux revenus des ménages. Cela s’est traduit par l’élargissement du secteur informel qui est prépondérant dans l’économie nationale.

Outre les effets négatifs de la pression fiscale, le monopole étatique éthiopien (GOE) dans des secteurs clés comme les télécommunications, les finances et la logistique compromet sa prospérité économique. Ainsi, dans le secteur de la logistique, l’Etat détient 60% des entreprises de fret, tandis que 40% seulement sont contrôlés par des entreprises privées. Il n’est pas cependant surprenant que l’industrie n’ait pas encore contribué plus que son quota actuel de 10% au PIB ou qu’elle ne crée pas plus d’emplois. Ceci est d’autant plus regrettable au regard de son énorme potentiel si elle était complètement privatisée.

De même, l’agence étatique de télécommunication, Ethio Telecom, contrôle tous les services, y compris les communications fixes, mobiles, internet et transmission des données. Ce monopole fait subir des pertes à l’Éthiopie, car ce fort monopole prive le secteur de la concurrence nécessaire à l’innovation. Par ailleurs, la qualité des services de télécommunications en Ethiopie correspond à celle de la majorité des pays africains il y a plus d’une décennie. Et alors que le reste du continent récolte les bénéfices d’un secteur des télécommunications concurrentiel dynamique, l’Éthiopie stagne.

Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut
Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut

De même une industrie des télécommunications libéralisée promet plus de qualité de service à des prix avantageux, ce que de nombreuses entreprises exigent en Ethiopie. Si cela se produit, le développement dans l’industrie pourrait éventuellement influencer d’autres secteurs et, bien sûr, aider à intégrer considérablement les 20 millions d’Ethiopiens sans emploi. Des effets positifs similaires peuvent survenir dans le secteur bancaire à mesure que les privatisions avancent.

Bien que l’Etat ait autorisé la création de banques privées et de compagnies d’assurances en 1994, il a toujours  interdit la propriété étrangère. Fait intéressant, le système bancaire éthiopien comprend une banque centrale (NBE), deux banques publiques et dix-huit banques privées. Cela semble évidemment suffisant pour une économie émergente mais l’Administration du commerce international (ATI) a donné une image claire du secteur bancaire lorsqu’il a noté:

« … En septembre 2011, la Banque centrale NBE a publié une réglementation qui a imposé l’augmentation du capital minimum versé pour établir une nouvelle banque de 75 millions de birr (3,4 millions de dollars) à 500 millions de birr (22,6 millions de dollars). À la suite de cette réglementation, toutes les banques en formation qui ne satisfaisaient pas à toutes les exigences d’application nécessaires ont été dissoutes ou détournées vers d’autres investissements. La NBE a encore augmenté le capital minimum versé par les banques à 2 milliards de Birr (90,4 millions de dollars) et a conseillé toutes les 18 banques privées en cours d’exploitation d’augmenter leur capital versé à ce montant d’ici 2020 ».

De manière prévisible, l’Etat a entravé le fonctionnement des banques privées et a souligné sa volonté de préserver son monopole. Pourtant, les géants financiers étrangers, y compris le Groupe Standard Bank, le Groupe KCB du Kenya, Citigroup, Commerzbank et Ecobank Transnational continuent de s’intéresser au secteur, confirmant ses potentiels prometteurs.

Certes, l’Ethiopie réussit bien pour le moment en dépit de ses politiques anti-marché, mais elle ne doit pas se perdre dans l’euphorie alors qu’elle peut faire mieux encore grâce à des mesures favorables au libre marché. De nombreuses économies africaines, dont le Nigéria (années 1970), la Tanzanie (années 1960) et le Zimbabwe (années 1990) ont expérimenté des politiques anti-marché semblables, mais malgré les premières améliorations économiques – comme c’est le cas en Éthiopie contemporaine -, l’absence de secteurs privés solides pour absorber les chocs, notamment le recul des revenus a finalement fini par faire éclater leurs bulles. Si l’Ethiopie ne profite pas de ses acquis actuels pour élargir et diversifier son économie, elle pourrait stagner encore longtemps en tant que 12ème pays le plus pauvre du monde.

Ibrahim B. Anoba, expert nigérian en économie politique africaine et relations internationales.

Investir dans la jeunesse africaine

Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net
Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net

Les chefs d’État africains se réunissent dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, pour le Sommet de l’Union Africaine les 3 et 4 juillet, qui aura pour la seconde fois pour thème : « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».

Les chefs d’État discuteront de l’opportunité de cette explosion démographique du continent et des risques que représenterait le manque d’investissements dans cette jeunesse africaine en pleine croissance. En janvier 2018, les chefs d’États africains se réuniront à nouveau pour déterminer les conditions de la réalisation de ce potentiel dividende démographique, grâce à leurs investissements dans l’éducation – et en particulier l’éducation des filles –, l’emploi et l’émancipation des jeunes.

ONE sera présent au Sommet d’Addis pour soutenir les 51 millions de filles africaines qui n’ont pas accès à l’éducation. Avec l’aide de notre ambassadeur Jakaya Kikwete, ancien président de la Tanzanie, nous rappellerons l’importance des investissements dans les « 3E » (Education, Emploi et Emancipation) pour transformer l’avenir du continent.

Le président Kikwete continuera à influencer ses pairs pour que la promesse d’investir dans les « 3E » soit tenue.

« À moins d’investir dans l’éducation, nous ne parlerons pas de dividende démographique mais de problème démographique », a déclaré le Président Kikwete.

Si les dirigeants s’accordent pour augmenter les investissements dans l’éducation, l’emploi et l’émancipation, ils pourraient faire en sorte que chaque fille ait la chance d’aller à l’école, d’apprendre et d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour se sortir, elle, sa famille et sa communauté, hors de la pauvreté.

Des investissements ambitieux, urgents et effectifs sont nécessaires d’ici à 2020 pour que le potentiel de la jeunesse du continent mène à une croissance inclusive, qui profitera à l’Afrique et au monde entier. Sans ces investissements, le monde pourrait être témoin d’une crise démographique déstabilisante, menée par une population massive de jeunes sans espoirs et sans perspectives d’avenirs, qui aurait graves conséquences pour la sécurité continentale et mondiale.

Nachilala Nkombo, directrice exécutive de ONE en Afrique (intérim):

« 51 millions de filles africaines n’ont pas accès à l’éducation. Sans investissements pour leur permettre d’aller à l’école, l’Afrique ne pourra pas tirer parti de ce potentiel dividende démographique. Chaque voix compte pour rappeler aux gouvernements africains que l’éducation est un outil incontournable pour tirer parti du boom de la jeunesse en Afrique. »

Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net
Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda – Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net

Les conseils agricoles plombent le monde rural

Les Services de Conseil Agricole et Rural (SCA) sont un ensemble de dispositifs qui ont pour but de mettre à la disposition des différents acteurs en milieu rural, notamment les paysans démunis, des informations à jour sur l’optimisation de la production, transformation ou distribution de leurs produits en vue d’améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.

Sur le terrain, on note l’existence d’une distorsion entre les objectifs affichés, les moyens engagés et les résultats obtenus.

Quel problème et que faut-il faire ?

Des intérêts divergents

Le premier problème est celui du foisonnement des acteurs disposant d’intérêts divergents qui proposent aux paysans une diversité de conseils contradictoires. Au niveau gouvernemental, les activités du Programme National de Recherche et de Vulgarisation Agricole évoluait vers une approche centrée sur le développement des filières et des chaines de valeur tandis que celles des partenaires internationaux évoluaient plutôt vers une approche différente centrée sur le développement des spéculations subventionnées par les bailleurs de fonds et/ou pays d’origine (notamment en semences) et ce, en décalage avec les habitudes alimentaires et/culturales locales. On impose aux paysans ce qu’il faut cultiver. C’est le cas des cultures CGM (Coton Génétiquement Modifié) non-reproductibles qui est en décalage avec les habitudes de greniers communautaires des paysans dans les régions septentrionales du Cameroun. En conséquence, ces derniers sont confus devant la diversité des solutions proposées et développent des velléités de résistance au conseil agricole à travers la multiplication des partages officieux d’expériences alternatives. Malheureusement, ces expériences officieuses sont scientifiquement contre-nature avec le protocole d’origine et sont sources de résultats contreproductifs comme la sous-production (appauvrissement continu). Un CGM adéquat pour eux serait conforme à leur besoin d’autonomisation (empowerment) et de libération de la dépendance extérieure à la semence, intenable puisque nécessitant un nouvel achat à chaque saison agricole.

Manque d’approche participative

Le deuxième problème est celui de l’insuffisance de l’approche participative et donc, de la concertation entre les différents acteurs de la production, transformation et distribution. Ce manque de participation conduit à la présentation des produits inadéquats avec les réalités paysannes. C’est le cas de l’usine à tracteurs d’Ebolowa lancée pendant le comice agropastoral en 2011 et abandonnée après l’événement. En effet, offrir un tracteur à un paysan en milieu rural est excellent mais, il faut tenir compte de 3 paramètres majeurs : d’abord, il doit savoir conduire, ce qui n’est pas acquis. Ensuite, il doit pouvoir y mettre suffisamment de carburant, ce qui nécessite un budget supplémentaire. Enfin, il doit pouvoir réparer en cas de pannes, ces machines étant mécaniques. La solution des tracteurs avait été pensée en marge de ces paramètres opérationnels. Par conséquent, la quasi-totalité des 1000 tracteurs à moteur montés en 2011 est aujourd’hui garée et envahie par la broussaille en raison de leur non-fonctionnalité. Cet investissement lourd n’a pas permis d’ajouter une seule tonne supplémentaire à la production nationale. Quel gâchis ! En effet, même la meilleure des technologies serait aussi mal introduite en milieu rural qu’elle serait non-fonctionnelle (problème de méthode) ! Dans la logique d’autonomisation et d’apprentissage, il vaut mieux partir du connu vers l’inconnu. Il vaut mieux procéder par étapes. Il vaut mieux pratiquer la politique de ses moyens. Le gouvernement camerounais ne devait se lancer dans l’achat direct des tracteurs que s’il envisageait parallèlement d’assurer l’alphabétisation et la formation des agriculteurs à leur utilisation et surtout leur approvisionnement en carburant. Sinon, il aurait fallu dans un premier temps renforcer la traction animale déjà connue avant de passer à la mécanisation surtout que le coût d’un tracteur à moteur permet d’acheter un millier de mécanismes de traction animale et donc, d’élargir l’assiette des bénéficiaires et leurs capacités de production en temps réel. Il convient, dans un processus d’autonomisation, de stimuler le besoin de technologies en chaque producteur, quitte à lui de progresser librement vers les technologies de son choix en fonction de ses besoins et de ses moyens. Il est temps d’arrêter la propension à vouloir choisir à la place des paysans qui seraient, d’après les clichés, peu intelligents et incapables de discernement. L’on a longtemps pensé que le simple transfert des technologies en milieu rural sans mesures obligatoires d’accompagnement (incitations financières et non-financières, assistance technique) conduirait inexorablement au développement de l’agriculture et au relèvement substantiel du niveau de vie des paysans.

Des écosystèmes innovants dans l'agriculture en Afrique - Thierry Barbaut TOGO 2016
Des écosystèmes innovants dans l’agriculture en Afrique – Thierry Barbaut TOGO 2016

 

Des stratégies incomplètes

Troisièmement, les stratégies de recherche et de vulgarisation agricole n’ont pas toujours intégré d’autres composantes pertinentes du développement rural tels que l’accès au marché, la sécurité foncière, la gestion des ressources naturelles. Il existe un décalage entre une démarche standardisée au niveau central et un milieu récepteur marqué par une hétérogénéité à la fois socio-économique et naturelle. Si l’on ne s’intéresse qu’à l’accès au marché, on trouve inadéquat de promouvoir des filières non-demandées sur le marché local et régional. Par exemple, la SOTRAMAS à Sangmélima a englouti 2 milliards de FCFA dans la fabrication de l’amidon du manioc (une capacité de 16 tonnes par jour) moins demandé sur le marché local. Par conséquent, non seulement il n’existe pas suffisamment de matière première pour faire fonctionner l’usine mais, il n’existe surtout pas de marché local pour la rendre viable sans investissements supplémentaires.

Problème du financement

Le dernier problème est l’absence d’une stratégie nationale de financement de l’agriculture. L’Etat, qui ne dispose pas suffisamment des moyens financiers et techniques de coordination, a la propension à investir dans tous les secteurs à la fois. Pis, il ne consacre que 3,5% de son budget au développement rural, ce qui est insignifiant. Il est peut-être temps de spécialiser l’économie nationale en créant une locomotive nécessaire pour tirer les autres secteurs. Cela pourrait passer par l’augmentation substantielle du budget de l’agriculture.

En somme, nous disons que le caractère participatif du développement rural est important bien qu’il ne se décrète pas. Cela nécessite des incitations (financières ou non financières) et des compétences qui passent par une meilleure alphabétisation des paysans. Dans ces conditions, le SCA garantirait le partage et la diffusion de l’information pertinente entre parties prenantes.

Croissance et corruption en Côte d’Ivoire

corruption Afrique

La croissance en Côte d’Ivoire est prise au piège par la corruption qui gangrène le pays depuis des décennies…

Lors de son premier mandat, le Président Alassane Ouattara a dit qu’il ambitionnait de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. La croissance économique qui tourne en moyenne autour de 8%, ces dernières années, témoigne du travail qu’il a abattu dans ce sens. Cependant, la corruption généralisée dans le pays constitue une réelle menace pour son projet d’émergence. La Côte d’Ivoire peut-elle devenir émergente dans un environnement où la corruption règne en maître ?

Est émergent un pays qui connait une croissance économique  forte, et des structures économiques et sociales convergeant vers celles des pays développés avec des transformations structurelles et institutionnelles de grande ampleur. Pour être émergent, certains leviers doivent absolument être actionnés et des défis relevés : une stabilité politique et sociale, une croissance inclusive et une qualité de la gouvernance. Or, en Côte d’Ivoire, la corruption est généralisée. Le pays occupant le 136e rang mondial, est considéré comme le 2e pays le plus corrompu de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). De plus, l’article 9 de l’ordonnance N°2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées,  stipule que la déclaration de patrimoine a un caractère confidentiel. Ceci prive d’une part, les ONG, les médias et les citoyens de l’information sur le patrimoine du président, des ministres, élus, présidents d’institutions  et  hauts fonctionnaires de l’Etat pendant et après leurs fonctions ; et d’autre part les empêchent de contrôler leurs patrimoines.

Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat - Photos Thierry BARBAUT - Côte d'ivoire 2017
Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat – Photos Thierry BARBAUT – Côte d’ivoire 2017

La colonne vertébrale de l’émergence demeure une croissance soutenue, inclusive  et durable

Celle de la Côte d’Ivoire se situant  à 8% en moyenne a besoin de se consolider durablement pour être inclusive. Elle est menacée par la corruption qui est un moyen d’exclure les autres. Permettant ainsi à une minorité de s’approprier l’essentiel des ressources, d’accéder aux opportunités d’emploi, aux marchés et aux affaires, au détriment de ceux qui le méritent le plus. Ainsi, aujourd’hui, près de la moitié de la population est en situation de pauvreté, et le taux de chômage tourne autour de 25 %. La corruption affaiblit l’économie et lui faire perdre des points de croissance. Puisque le potentiel  de richesses et d’emplois à créer n’est pas entièrement exploité, la Côte d’Ivoire perd  500 milliards de francs CFA (fraude fiscale : 200 milliards Fcfa ; corruption : 100 milliards Fcfa ; transactions illicites: 200 milliards Fcfa) selon le Réseau des cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF) de l’UEMOA.

L’émergence exige la stabilité politique et sociale. Celle-ci est menacée par la corruption qui crée des inégalités sociales. En témoigne le niveau assez élevé du coefficient de Gini (mesurant les inégalités de revenu), soit 41. Il y a ceux  qui en jouissent et ceux qui en  pâtissent. La deuxième catégorie nourrit alors le ressentiment envers la première. Lorsque la coupe du ressentiment devient pleine, la cohésion sociale s’effrite, ce qui débouche sur des tensions sociales voire des conflits. En témoignent, les récents remous sociaux en Côte d’Ivoire. En janvier, les fonctionnaires ont entamé une grève qui s’est étendue sur trois (03) semaines.  Les négociations avec le gouvernement ont permis une trêve. Toutefois, le front social demeure encore fragile. Aussi, des mutineries successives ont gravement troublé le pays. La dernière a fait planer l’ombre d’un coup d’Etat, en paralysant le pays, du 12 au 16 mai, et en  occasionnant 3 morts. Réclamant leur part du gâteau, les démobilisés ont repris le flambeau le 23 mai mais leur mouvement a été matée, avec un bilan de 4 morts.

L’investissement est incontournable dans la quête de l’émergence. Il est important pour la transformation des  matières premières et  l’industrialisation. D’énormes moyens ont été  investis dans la construction de nouvelles infrastructures. Les investisseurs privés ont aussi investi dans divers secteurs d’activité. La sécurisation des capitaux à long terme nécessite un Etat de droit.

Or, l’appareil judiciaire ivoirien  n’est pas  indépendant de l’exécutif. Son image est aussi profondément ternie par la corruption des magistrats. Les ONG nationales et internationales ne cessent de dénoncer une justice à double vitesse dans le cadre des poursuites judiciaires liées à la crise postélectorale de 2010-2011.  Par ailleurs, la corruption gangrène l’attribution des marchés publics. 54% des marchés publics en Côte d’Ivoire ne respectent pas la réglementation selon  l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics. La corruption devient donc un facteur d’incertitude car elle viole le principe d’égalité des chances. Ce qui décourage l’investissement privé, national et étranger. A terme, elle va priver la Côte d’Ivoire des investissements dont elle a besoin pour son décollage économique.

L’émergence requiert  des entreprises compétitives sur le marché international. Les piliers de cette compétitivité (prix et qualité). Mais, la corruption fait subir aux entreprises des surcoûts rendant l’investissement et la production plus onéreux qu’à l’étranger. L’affectation des ressources à un usage improductif (corruption des fonctionnaires) les rend moins compétitives comparées aux entreprises étrangères. Ainsi, sur le classement mondial de la compétitivité (WEF), la Côte d’Ivoire est mal classée puisqu’elle pointe à la 99ème place. Ce déficit de compétitivité fait et fera perdre  des parts de marchés importants aux entreprises ivoiriennes, pénalisant ainsi les exportations nationales, avec des effets néfastes sur sa stabilité macroéconomique (déficits, inflation, endettement). Par ailleurs, la corruption des responsables du contrôle et du suivi des projets notamment en infrastructures publiques, conduit à la gabegie, à des livraisons de médiocre qualité, ce qui par ricochet augmente les frais pour les entreprises et les empêchent de rivaliser avec les entreprises étrangères. Par exemple, agacé par la dégradation avancée de certains axes routiers, pourtant réhabilités récemment, le Président  Ouattara a demandé le 30 mars dernier, au ministre des Infrastructures économiques Amédé Koffi KOUAKOU, de mettre en place un mécanisme de sanctions contre les entreprises ayant réalisées ces travaux.

En définitive, la corruption nuit gravement au projet de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire. Emergence économique et corruption ne peuvent donc cohabiter. Sans une réelle volonté politique traduite par une lutte radicale contre la corruption, l’émergence ne sera qu’un simple slogan politique populaire.

Safiatou OUATTARA, chercheure ivoirienne

Permettre à toutes les filles d’accéder à l’éducation

Il faut mettre fin à l’exclusion des élèves mariées ou enceintes

Dans de nombreux pays du continent africain, des millions d’adolescentes enceintes et mariées se voient refuser l’accès à l’éducation à cause de politiques et de pratiques discriminatoires, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain. Plus de 49 millions de filles sont privées de l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne, dont 31 millions pour le secondaire, ce qui porte atteinte à leurs droits et restreint leurs opportunités.

Le mariage précoce et la grossesse des adolescentes font partie des causes principales de ce problème. En Afrique subsaharienne, 40 % des filles se marient avant leurs 18 ans. Parmi les 20 pays du monde ayant le plus fort taux de mariage des enfants, 15 se trouvent sur le continent africain. La région est aussi celle où on compte le plus de grossesses à l’adolescence. Dans 14 pays subsahariens, on dénombre entre 30 et 51 % des filles qui enfantent avant d’atteindre 18 ans. Des croyances culturelles ou religieuses stigmatisent souvent les filles célibataires enceintes, ce qui fait que beaucoup de filles enceintes sont forcées de se marier précocement.

« Le continent africain affiche l’un des taux de grossesse adolescente les plus élevés du monde, pourtant de nombreux gouvernements persistent à traiter ce problème de société et de santé publique en punissant les filles et en compromettant leur avenir », a déclaré Elin Martínez, chercheuse auprès de la division Droits des enfants de Human Rights Watch. « Les gouvernements devraient au contraire tout faire pour aider les filles à éviter les grossesses non désirées et encourager leurs efforts pour continuer à étudier. »

Bien que la plupart des pays d’Afrique subsaharienne se soient engagés à garantir que tous les enfants soient scolarisés jusqu’au collège, beaucoup excluent ou expulsent des établissements les filles enceintes ou les jeunes mères.

La Tanzanie et la Sierra Leone font partie des pays africains subsahariens qui ont en place des politiques et des pratiques nocives qui discriminent les filles enceintes et mariées, comme le montrent les recherches de Human Rights Watch. En Tanzanie, Human Rights Watch s’est rendu compte que les responsables des écoles effectuaient des tests de grossesse afin d’expulser les élèves enceintes. Ainsi une jeune fille du Nord de la Tanzanie, Rita (19 ans), a expliqué qu’elle avait été expulsée à 17 ans, lorsqu’elle était tombée enceinte.  « Les professeurs se sont rendu compte de ma grossesse », a-t-elle déclaré. « Jai appris quaucune élève navait le droit de rester dans létablissement après une grossesse… Je navais eu aucune dinformation sur la grossesse [aucune éducation sexuelle] ni sur ce qui arriverait. »

Certains pays, dont le Cameroun, l’Afrique du Sud et la Zambie, ont adopté des politiques de « réadmission » pour que les mères adolescentes puissent retourner étudier après avoir enfanté. Pourtant, même si les gouvernements ont décidé de ces mesures, souvent la direction des établissements ne les met pas en œuvre correctement, ou pas du tout. En général, les jeunes mères sont très peu soutenues si elles veulent se réinscrire, à cause des frais de scolarité et annexes, du faible soutien de leur famille, de la stigmatisation en classe et du manque de garderies et d’autres services pour la petite enfance abordables.

De nombreuses filles adolescentes tombent enceintes car elles n’ont pas reçu les informations qu’il leur fallait pour prendre des décisions avisées relevant de leur sexualité, du planning familial ou de leur santé reproductrice. D’autres ont été forcées d’avoir des relations sexuelles et ont besoin de protection, de services médicaux et d’assistance. D’après les Nations Unies, 80 % de toutes les femmes du monde âgées de 15 à 24 ans qui sont porteuses du VIH vivent en Afrique subsaharienne. Sur l’ensemble du continent, les filles de 15 à 19 ans ont cinq fois plus de chances que les garçons d’être infectées par le VIH.

Souvent l’éducation sexuelle et reproductive ne figure pas dans les programmes scolaires nationaux. Pour les quelques pays où elle y figure, dans des programmes ou des thèmes de sensibilisation au VIH ou de « compétences de vie », les enseignants sont souvent réticents à aborder ces sujets, soit à cause du contenu sexuel et reproductif, soit à cause de contraintes de temps et de ressources d’enseignement.

Tous les gouvernements d’Afrique se sont engagés à atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU en termes d’ égalité des genres et d’ accès gratuit à l’enseignement primaire et secondaire pour tous les enfants d’ici 2030. L’Union africaine a d’ailleurs reconnu à quel point il était important de mettre fin au mariage des enfants, en constatant que c’était un obstacle majeur de développement et de prospérité dans la région, ainsi que d’éliminer toutes les formes de violence et de discrimination fondée sur le genre.

Les gouvernements d’Afrique devraient garantir aux filles le même accès que les garçons à un enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, mais aussi un soutien pour continuer à étudier, a déclaré Human Rights Watch. Les gouvernements doivent faire marche arrière en ce qui concerne les politiques et pratiques dangereuses qui stigmatisent les filles, notamment les tests de grossesse forcés et les règlements qui autorisent à expulser les filles enceintes ou mariées. Les gouvernements devraient aussi adopter des lois qui fixent sans ambiguïté l’âge minimum du mariage à 18 ans aussi bien pour les garçons que pour les filles.

Il faut également qu’ils adoptent des directives claires ordonnant aux établissements de réadmettre les jeunes mères, qu’ils leur proposent une assistance et qu’ils veillent à ce qu’elles aient accès à des services pour la petite enfance. Enfin les gouvernements doivent veiller à ce que tous les enfants bénéficient d’une éducation sexuelle et reproductive complète et adaptée à leur âge. Dans la mesure du possible, ces enseignements scolaires devraient coopérer avec des centres d’éducation à la santé orientés vers la jeunesse afin que les adolescents reçoivent des informations impartiales et sans jugement de valeur.

« Ce sont avant tout les gouvernements qui ont la responsabilité de veiller à ce que les filles aient librement accès à lenseignement primaire et secondaire, sans être stigmatisées ou discriminées », a conclu Elin Martínez. « Tous les gouvernements doivent bannir les politiques excluant les filles enceintes ou mariées et mettre en place des mesures qui garantissent que toutes les adolescentes puissent étudier. »

Témoignages de filles africaines

Malawi
Au Malawi, environ la moitié des filles se marient avant 18 ans. Entre 2010 et 2013, 27 612 élèves du primaire et 4 053 du secondaire sont sorties du système scolaire à cause de leur mariage. Sur la même période, 14 051 autres filles du primaire et 5 597 du secondaire ont arrêté les cours pour cause de grossesse.

Les filles ont expliqué à Human Rights Watch que le mariage avait interrompu ou mis fin à leur éducation, et avec elle, à leurs rêves de devenir médecins, enseignantes ou avocates. Beaucoup ont dit qu’elles ne pouvaient pas retourner à l’école, une fois mariées, parce qu’elles n’avaient pas d’argent pour payer les frais de scolarité ou de garde des enfants, qu’il n’existait pas de programmes de formation flexibles, tels que des cours du soir, et parce qu’elles devaient effectuer des tâches ménagères. D’autres ont déclaré que leur mari ou leur belle-famille ne leur permettrait pas de rester à l’école.

Kabwila N., 17 ans, a relaté avoir quitté l’école à 15 ans, alors qu’elle était en dernière année de l’enseignement primaire (« Standard 8 »), à cause de la pauvreté.  Elle a expliqué qu’elle ne pouvait pas retourner au collège parce qu’elle avait honte de sa grossesse : « Je n’oserais pas retourner étudier car jai commencé à coucher avec mon petit ami lorsque jétais scolarisée. Je ne suis pas digne dy retourner. »

Soudan du Sud
Au Soudan du Sud, 52 % des filles se marient avant leur 18è anniversaire. D’après l’UNESCO, plus de 1,3 million d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés. Le pays a le taux d’inscription en secondaire le plus faible du monde : 4 %.

La jeune Mary K., du comté de Yambio, nous a déclaré : « Mon père a refusé de me laisser aller à lécole. Selon lui, éduquer une fille, cest gaspiller de largent. Il a dit que ce serait le mariage qui mapporterait le respect de la communauté. Maintenant que jai grandi, je sais que ce nest pas vrai. Je ne peux pas trouver de travail pour aider mes enfants, alors que je vois des filles instruites qui en trouvent. »

Anyier D., 18 ans, a expliqué que ses oncles l’avaient forcée à quitter l’école en 2008, à 14 ans, pour se marier à homme âgé qu’elle ne connaissait pas : « Je voudrais retourner étudier, même si jai des enfants. Les gens pensent que je suis heureuse, mais je ne le suis pas, car je ne suis pas instruite. Je nai rien à moi et tout ce que je peux faire, cest nettoyer des bureaux. Si jétais allée au collège, je pourrais trouver un bon travail. »

Tanzanie
En Tanzanie, moins d’un tiers des filles sorties de l’école primaire finissent le collège. Plus de 15 000 filles sortent du système scolaire chaque année pour cause de grossesse. Human Rights Watch a constaté que dans certains cas, les adolescentes cessaient d’aller au collège à cause d’abus et de violence sexuelle de la part des enseignants.

Ainsi Joyce, 17 ans, de Shinyanga, a déclaré : « Il y a des professeurs qui entament des liaisons sexuelles avec des élèves je connais beaucoup [de filles] à qui cest arrivé… Si une élève refuse, elle est sanctionnée… Je me sens mal… Même si on dénonce les faits, on n’est pas prise au sérieux. À cause ça, nous ne nous sentons pas en sécurité. En 2015, trois filles ont arrêté à cause de problèmes liés au sexe avec des professeurs. »

Ethiopian Airlines, perle de l’aviation africaine ?

Ethiopian Airlines fait figure d’entreprise modèle tant dans sa croissance que dans sa qualité de service en Afrique et à travers le monde

Mais qu’en est-t’il vraiment ?
Quels sont les services proposés ?
L’aéroport d’Addis-Abeba est surchargé et en rénovation, quel planning pour quelles évolution ?

Nous allons tester pour vous les services le 5 juillet, de Paris à Lubumbashi, en RDC

la flotte d’Ethiopian Airlines est annoncée comme la plus jeune et la plus moderne d’Afrique, avec 67 appareils, essentiellement des Boeing. Elle est ainsi la seule compagnie du continent à utiliser les récents Dreamliner. 14 Airbus A350 sont également en commande. 

Les avions de la compagnie se vantent de faire d’Ethiopian Airlines la flotte la plus « jeune et la plus moderne d’Afrique », avec 67 appareils, essentiellement des Boeing. Elle est ainsi la seule compagnie d’Afrique à utiliser les récents Dreamliner. 14 Airbus A350 seraient également en commande pour fin 2017 ou début 2018.

hôtesse Ethiopian Airlines
Equipe Ethiopian Airlines

Ethiopian Airlines qui ouvrira en grande pompe le 25 juin prochain son impressionnant terminal cargo à l’aéroport d’Addis-Abeba. Ethipian qui n’oublie pas non plus Boeing, son avionneur historique, lui commandant au salon du Bourget en France deux 777 spécialement pour le fret.

De nombreux internautes nous questionnent régulièrement sur cette compagnie. Nous allons donc tester pour vous sur un vol Paris, Lubumbashi via Addis-Abeba le 5 juillet !

L’étatisme tue la créativité des citoyens

L’originalité n’a jamais été une grande vertu en politique

La protection des intérêts à long terme de l’État, de ses fonctionnaires et de ses citoyens exige une inertie et une certaine routine. La politique institutionnalise le statu quo, sauvegarde l’ordre permanent. Les régimes qui échouent à le faire deviennent les anomalies de l’histoire.

L’ennemi de l’État

Tout ce qui est nouveau et non testé est une menace potentielle en politique ; ce qui est différent pourrait pourtant apporter une solution à l’inégalité, mais il y a aussi le risque d’exacerber le problème. Les États ont un instinct primitif de survie, lequel est menacé par l’incertitude. L’originalité doit être au mieux traitée avec méfiance, au pire abolie avec hostilité.

Restreindre les compétences du gouvernement à un nombre limité de pouvoirs bien déterminés remédie à ce biais anti-originalité. Ainsi, la société est protégée contre les débordements politiques et ses innombrables dangers. L’État peut poursuivre ses propres fins avec l’efficacité impitoyable requise pour une domination à long terme. Mais il n’a pas la force de mettre à mal l’ingéniosité – pierre angulaire des pouvoirs productifs de l’homme – dans les projets créatifs qu’il entreprend pour son propre bénéfice, qu’il s’agisse de nourrir son corps ou son âme.

La politique est l’affaire de l’Etat qui doit efficacement allouer des ressources aux domaines où les besoins sont les plus urgents. Mais la politique est une machine imparfaite, car son moteur est l’homme avec ses imperfections et c’est bien là le danger. L’homme est animé de passions et de jugements qui sont le socle de la discrimination.

Compte tenu du poids de l’État dans la société, ce pouvoir discriminatoire est potentiellement dévastateur pour les citoyens. Cela réduit l’espace de liberté de l’homme et entrave sa capacité créative. Certes les nouvelles idées sont potentiellement une menace pour la stabilité de l’Etat, comme cela a toujours été le cas, mais un Etat « conscient » qui définit et poursuit sa propre idéologie est menacé par des idées concurrentes.

La disparition de la créativité

Le manque d’originalité dans la vie moderne s’étend du politique au culturel. C’est particulièrement incroyable pour la politique, car il n’y a pratiquement aucun problème qui dépasse le gouvernement central. Pourtant, le discours public est comme un disque condamné à être rejoué. Lors du cycle électoral, les mêmes vieux problèmes du bien-être, de la réforme réglementaire et de l’emploi sont discutés. Les promesses sont pourtant rarement suivies et il n’y a pas d’incitation à le faire, car pendant que la politique étouffe l’originalité qui constitue une menace pour son existence, l’État n’est pas un producteur d’idées et n’a pas d’imagination. Son jugement discrétionnaire est réactif et non proactif. La résolution de problèmes exige de l’ingéniosité. De ce fait, il devient de l’intérêt de l’État de perpétuer les inégalités les plus importantes et pressantes car il ne peut pas saisir les nuances des injustices plus subtiles.

Les restrictions de la créativité étant élargies au-delà des limites de la politique, le reste de la société stagne. Le discours politique est un masque obligatoire et de routine, il en va de même pour la culture. La créativité n’est pas illimitée. L’originalité devient relative, une question de réinterprétation du connu et de ce qui est certain. Les vieux slogans et messages sont recyclés de la même manière que les messages politiques.

Le résultat est l’émergence d’une hiérarchie de la créativité. La société, travaillant de concert avec l’État, approuve implicitement les formes d’expression appropriées. Puisque la culture doit évoluer, mais la politique est enracinée dans l’inertie, la genèse du divertissement populaire est vraiment une dévolution entre un choix de plus en plus étroit d’anciens et familiers modes d’expression créative (donc pas une menace pour la survie de l’État).

En somme, la culture devient de plus en plus fragmentée et imitative. De plus, tous les experts faisant autorité sont obsédés par le problème d’une politique fracturée et partisane. Le premier problème conduit au dernier. La culture n’est pas le principal problème. Un Etat « conscient » qui exerce des pouvoirs discrétionnaires illimités est la cause fondamentale du déficit de créativité.

Katherine Revello, analyste pour Fee.org avec Libre Afrique

La République centrafricaine doit agir pour protéger sa population

Les nouveaux soldats de Bangui ? Des enfants !

L’experte indépendante des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, a noté la progression très inquiétante des groupes armés dans le Centre et le Sud du pays, et en particulier dans les régions de la Ouaka, du Mbomou et de la Basse-Kotto

La République centrafricaine est témoin d’une situation «insoutenable» de la propagation de groupes armés et de violations croissantes des droits de l’homme, et le gouvernement doit agir maintenant, a averti une experte des Nations Unies.
L’experte indépendante des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, a noté la progression très inquiétante des groupes armés dans le Centre et le Sud du pays, et en particulier dans les régions de la Ouaka, du Mbomou et de la Basse-Kotto.

« Cette situation est insoutenable et l’Etat centrafricain doit retrouver sans plus tarder l’intégrité et la souveraineté de son territoire pour y assurer sécurité et Etat de droit » a dit Mme Keita Bocoum.

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

Elle a alerté sur les conséquences de ces violations inadmissibles et a regretté qu’encore une fois, les auteurs ne sont pas inquiétés, les enquêtes ne sont pas menées, laissant ainsi les rumeurs nourrir l’esprit de vengeance.

L’experte indépendante a constaté que la violence du conflit et la faible réponse de protection qui s’en est suivie, ont suscité l’indignation et les cris de détresse de la population.

« La responsabilité de protéger les populations est une obligation de l’Etat, et la communauté internationale, particulièrement la MINUSCA doit pouvoir être à ses côtés pour la mettre en œuvre efficacement », a affirmé Marie-Thérèse Keita Bocoum.

Elle a ajouté que « la lutte contre l’impunité apparaît comme essentielle à la résolution de la crise en République centrafricaine. Il est encourageant de voir quelques améliorations en ce sens, telle la nomination du Procureur Spécial de la Cour pénale spéciale et la création de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».

« Mais ces avancées doivent s’articuler autour d’une politique nationale des droits de l’homme, qui tienne compte de l’égal accès  des centrafricains aux droits économiques, sociaux et culturels ».

Réitérant l’impératif d’enquêter les violations des droits de l’homme sans plus tarder et faire procéder aux arrestations de ceux qui ont pu commettre, ordonner ou laisser faire ces violations, individuellement ou collectivement.

L’experte indépendante a aussi invité le Ministère de la justice à renforcer les moyens mis à la disposition des juridictions nationales pour assurer la présence effective des autorités judiciaires dans les villes où ils ont été redéployés.

« Les autorités que j’ai rencontrées, y compris le corps diplomatique, le gouvernement et le parlement, ont unanimement affirmé leur détermination à lutter contre l’impunité et à proscrire toute possibilité d’amnistie pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou crimes de génocide, conformément au forum de Bangui, à la Constitution et aux conventions internationales ratifiées par la République Centrafricaine », a tenu à clarifier Mme Keita Bocoum.

Exprimant sa satisfaction pour la publication du rapport Mapping des Nations Unies, elle a insisté sur la nécessité de continuer à documenter ces violations, et de protéger et assister les victimes et les témoins afin que justice soit rendue et qu’aucun fait grave ne reste impuni.

Alors que la situation humanitaire reste critique, L’experte indépendante a souligné les richesses naturelles dont dispose la République centrafricaine, et encouragé les autorités nationales  à évaluer l’accès aux droits économiques et sociaux et à assurer le contrôle des ressources naturelles afin d’explorer les opportunités économiques qui existent dans ce pays et de démontrer aux jeunes qu’elles sont porteuses d’espoir.

Mme Keita Bocoum a également noté l’impact disproportionné du conflit centrafricain sur les femmes, réitérant sa recommandation de renforcer la présence des femmes dans les négociations pour la paix et la sécurité et dans les efforts de développement. De même, elle appelle le gouvernement et la communauté internationale à soutenir les initiatives de réconciliation et de cohésion sociale et à définir des stratégies qui facilitent l’insertion des jeunes dans le marché du travail et de l’entrepreneuriat sur toute l’étendue du territoire.

Au cours de sa visite, l’Experte a rencontré des représentants du gouvernement, du parlement, du corps diplomatique, de la société civile, des partis politiques, des organisations non gouvernementales et des Nations Unies, ainsi que des représentants de victimes et de personnes déplacées, à Bangui et à Obo.

Mme Keita Bocoum rendra compte de ses conclusions au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et présentera son rapport final en septembre 2017.

Former aux bons usages sur mobile et allier Big Data et Blockchain

En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières
En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières

Former les populations aux bons usages du numérique et développer des centre de formations locaux adaptés aux besoins des utilisateurs

Un dispositif qui pourrait utiliser Big Data et Blockchain

L’objectif du projet RAN (Réseau d’Accès au Numérique) est de former les populations exclues du numérique aux bons usages des mobiles, smartphones et toutes les applications disponibles pour mieux gérer ses activités.

Ce projet se déploie avec un réseaux de 5 centres numériques en quartiers urbains et dans 5 zones rurales.
Chaque année il est dupliqué afin d’obtenir 15 centres en ville et 15 en zone rurale en 5 ans.

Pourquoi développer un RAN ?

Sur 90 % des utilisateurs mobile seulement 2% savent en exploiter le potentiel !

– Applications santé, éducation, agriculture, entrepreneuriat, énergie !
– Bancarisation : mobile money, assurance, crédit…
– Gestion des données : contacts, stockage, photos, documents.
– Numérisation des actes civils, fonciers, administratifs.
– Réseau sociaux : e-reputation, communication.

Objectif 2017 : trouver un bailleur pour notre projet

C’est après avoir mené une mission d’évaluation en Afrique, que je cherche un bailleur pour mette en place le projet qui dans sa phase initiale se déroulera sur trois ans :
– Un réseau de formation à l’accès au numérique dans 5 quartiers urbains et 5 zones rurales par pays.
– Un site présentant le dispositif : agenda, géolocalisation, fiches de bonnes pratiques, documentation numérique, réplicabilité du dispositif.
– Un moteur des applications mobiles et smartphones issu des témoignages des utilisateurs. Un dispositif qui pourrait utiliser Big Data et Blockchain

Mots clefs : Innovation, numérique, mobile et smartphone, formatons, portail collaboratif et participatif

En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières
En Côte d’Ivoire les agriculteurs utilisent l’application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières

Perspectives économiques mondiale

Une reprise fragile, mais…

La Banque Mondiale prévoit un renforcement de la croissance globale à 2.7 pour cent cette année, soutenue par une reprise du secteur manufacturier et du commerce, une confiance affermie, des conditions de financement favorables, et une stabilisation des prix des matières premières.

La croissance dans les économies avancées devrait accélérer pour atteindre 1.9 pour cent en 2017, faisant d’eux un soutien pour leurs partenaires commerciaux.

La croissance dans les marchés émergents et économies en développement comme en Afrique devrait également se consolider pour atteindre 4.1 pour cent en 2017, soutenue par la diminution des obstacles à l’activité dans les pays exportateurs de matières premières.

Focus Afrique sur les perspectives économiques

Selon les prévisions, la croissance en Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,6 % en 2017 et 3,2 % en 2018 grâce à une augmentation modérée des prix des produits de base et aux réformes visant à corriger les déséquilibres macroéconomiques.

La production par habitant devrait toutefois se contracter de 0,1 % en 2017 avant d’enregistrer une modeste croissance de 0,7 % sur la période 2018-19.

À ce rythme, la croissance ne sera pas suffisante pour permettre d’atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté dans la région, surtout si les obstacles à une expansion plus robuste persistent. La croissance sud-africaine se renforcera pour atteindre 0,6 % en 2017 puis 1,1 % en 2018.

Le Nigéria devrait passer d’une situation de récession à une croissance de 1,2 % en 2017 puis de 2,4 % en 2018. La croissance des pays pauvres en ressources naturelles devrait rester solide, soutenue par l’investissement dans les infrastructures, la résilience du secteur des services et la reprise de la production agricole. L’Éthiopie devrait enregistrer un taux de croissance de 8,3 % en 2017, la Tanzanie de 7,2 %, la Côte d’Ivoire de 6,8 % et le Sénégal de 6,7 %.

201420152016e2017p2018p2019p
Afrique subsaharienne4.63.11.32.63.23.5
Afrique du Sud1.61.30.30.61.12.0
Angola4.83.00.01.20.91.5
Bénin6.42.14.05.56.06.3
Botswana4.1-1.72.94.04.24.3
Burkina Faso4.04.05.46.16.36.3
Burundi4.7-3.9-0.61.52.02.6
Cameroun5.95.84.53.94.44.6
Cap-Vert0.61.53.93.33.73.7
Comores2.11.02.23.34.04.0
Congo, République démocratique du9.06.92.24.74.94.9
Congo, République du6.82.6-2.11.01.51.5
Côte d’Ivoire8.59.27.86.86.56.3
Guinée équatoriale-0.7-8.3-7.3-5.9-7.0-6.0
Éthiopie10.39.67.58.38.07.9
Gabon4.34.02.31.32.42.9
Gambie0.94.12.12.53.84.0
Ghana4.03.93.66.17.86.2
Guinée0.40.14.64.44.64.6
Guinée-Bissau2.54.84.95.15.15.1
Kenya5.35.75.85.55.86.1
Lesotho4.51.62.53.03.43.6
Libéria0.70.0-1.23.05.35.7
Madagascar3.33.84.43.56.44.7
Malawi5.72.82.54.44.95.3
Mali7.06.05.65.35.25.1
Mauritanie5.61.42.03.52.74.6
Maurice3.73.53.53.43.53.3
Mozambique7.46.63.34.86.16.7
Namibie6.55.31.23.04.04.2
Niger7.03.64.75.25.55.5
Nigéria6.32.7-1.61.22.42.5
Ouganda5.65.64.84.65.25.6
Rwanda7.06.95.96.06.87.0
Sénégal4.36.56.66.76.97.0
Seychelles3.33.54.44.23.83.5
Sierra Leone4.6-20.65.05.45.65.9
Soudan2.74.94.74.13.93.9
Swaziland2.71.9-0.61.73.13.2
Tanzanie7.07.06.97.27.27.4
Tchad6.91.8-7.00.23.23.1
Togo5.95.45.04.65.55.5
Zambie5.02.93.34.14.54.7
Zimbabwe3.80.50.72.31.81.7

 

Découvrez le rapport complet de la Banque Mondiale

Journées Economiques et Consulaires Africaines

Journées Economiques et Consulaires Africaines
Journées Economiques et Consulaires Africaines

Les Journées Economiques et Consulaires Africaines se tiendront du 30 juin au 2 juillet 2017 à Lyon

Sur proposition de la Métropole de Lyon, les JECA coïncident avec la Grande Fête Consulaire de Lyon pour mieux assurer une visibilité et une communication optimale de l’événement.

Les JECA réunissent un auditoire d’investisseurs, de financiers, de politiques, de ministres et de diplomates pour parler de l’optimisme croissant des perspectives économiques de l’Afrique dans le but de promouvoir les investissements.

La première édition à Bordeaux a réunie 12 pays, 253 participants (dont 20% bordelais) avec 151 rencontres B to B et 56 contrats signés. La deuxième édition à Marseille a été organisée en partenariat avec la Région PACA, la Mairie de Marseille, la Villa Méditerranée, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille et le Département d’Etat américain. Elle a réunie 15 pays (représentés par les Présidents des CCI, Ambassadeurs, Ministres et Premier Ministre), 372 participants (dont 30% marseillais) avec 249 rencontres B to B et 108 contrats signés.

Les JECA 2017 sont organisées en partenariat avec la Métropole de Lyon, le Département d’Etat américain (Africa Régional Services), la CPME Auvergne-Rhône-Alpes et le Royal Air Maroc.

Le programme de cette année accueille des personnalités de haut niveau :

Le Premier Ministre, l’Ancien Président de la République, les  Ministres, les Ambassadeurs et les Directeurs Généraux des Agences de Promotion des Investissements présenteront le climat des affaires et les potentialités de leurs pays pour attirer des investisseurs

Les Présidents des CCI, les Entrepreneurs et les Acteurs économiques partageront des informations économiques pour explorer des opportunités d’affaires avec leurs homologues Français et Européens.

Les Responsables des Collectivités locales, des Associations et des ONG vont partager leur vision de partenariat au développement.

Journées Economiques et Consulaires Africaines
Journées Economiques et Consulaires Africaines

Cette rencontre de haut niveau réunit pendant deux jours, d’une part, des acteurs institutionnels et de la société civile pour le partenariat au développement et, d’autre  part,  des  acteurs  économiques  dans  le  but  de  créer  des  opportunités  d’affaires  mutuellement  profitable.  La diplomatie économique rimait avec la diplomatie du développement pour la promotion des intérêts de l’Afrique sur la scène internationale.

Les JECA - Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon
Les JECA – Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon

La première journée est réservée aux Représentants des Pays pour une présentation globale du climat des affaires et les potentialités du pays pour attirer des investissements.

Les Représentants des Etats présentent le climat des affaires et les potentialités de leurs pays en soulignant les atouts du pays (la situation de l’environnement et du cadre des affaires, la situation socio-économique et sécuritaire, les infrastructures, les perspectives économiques,….), les politiques de promotion et de facilitation d’investissement (politiques fiscales pour attirer les capitaux étrangers, Zones franches, guichet unique, promotion et renforcement de la compétitivité, renforcement des capacités des secteurs publics et privés, renforcement des compétences managériales des dirigeants d’entreprises pour le partenariat, les mesures pour encourager l’investissement de la diaspora) et les mesures de protections d’investissement (engagements et garanties publics de sécurisation des investissements)

Les JECA - Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon
Les JECA – Journées Economiques Consulaires Africaines de Lyon

Les Entrepreneurs partagent des expériences innovantes, des informations économiques et des possibilités d’investissement ou de partenariat stratégique.

La deuxième journée est consacrée aux panels (avant midi) sur les fondamentaux de l’économie

Les intervenants de différents panels abordent sérieusement certains défis majeurs comme l’investissement, l’interconnectivité, l’employabilité et l’inclusivité pour souligner la transformation des économies africaines et l’amélioration de l’environnement des affaires dans le but d’attirer davantage d’investissements à travers la mise en place des politiques de promotion et de sécurisation d’investissement, le développement des partenariats public-privé (PPP) pour remplacer des garanties souveraines, la diplomatie économique, l’innovation stratégique, l’entreprenariat dans la dynamique de développement économique du continent et la maîtrise de l’intelligence économique au service des Etats et de l’entreprise.

Les acteurs institutionnels et de la société civile présentent des outils de partenariat au développement

Le dernier panel d’après-midi est consacré à la Rencontre d’Affaires B to B pour faciliter les contacts d’affaires dans un cadre privatif et convivial. C’est le moment de proposer des services et des contrats.

L’Afrique entreprenante et l’Afrique diplomatique gomment l’afro-pessimisme pour converger vers l’afro-optimisme pour s’approprier son avenir, son destin et son émergence dans la globalisation des échanges mondiaux.

La bataille de 2020 a-t-elle commencé ?

La dernière mutinerie et la révolte des démobilisés n’a pas encore fini de livrer ses secrets

Surtout que ces mouvements créent et continuent de créer la turbulence au sein de la classe politique ivoirienne. Notamment la découverte d’armes chez l’un des proches du président de l’Assemblée nationale. Ce qui a conduit à son interrogatoire à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Sont-ce les hostilités pour 2020 qui s’annoncent ? Ou une simple bataille de positionnement entre le président de l’Assemblée nationale et le Chef de l’Etat ?

Déjà, l’on sait qu’au niveau du PDCI, principal allié du président Alassane Ouattara, les positions commencent de plus en plus à se préciser. Et les voix discordantes se font entendre. Plus questions de candidats uniques, notamment en faveur du RDR pour 2020, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle. Plus grave, l’alliance pour le parti unique n’est plus à l’ordre du jour. On s’active à mettre en place des stratégies de reconquête du pouvoir. On évoque même à certains moments la question des primaires pour désigner le candidat du plus vieux parti ivoirien.

Si avec le PDCI, la bataille semble se mener dans la sérénité, il n’en est pas de même pour le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafory Soro. Parce qu’incarnant, pour certains, l’avenir, la jeunesse et l’espoir dans l’arène politique ivoirienne, d’aucun sont allés jusqu’à le comparer à Emmanuel Macron qui a défié tous les pronostics en France. Hier adulé par toute la classe politique ivoirienne (PDCI, FPI et RDR), il est aujourd’hui diabolisé par une partie de cette classe (PDCI et RDR). Héros il n’y a pas longtemps du RDR qui a fait de lui son candidat lors des deux législatives passées, il est devenu l’homme à abattre.

Pourquoi Soro fait-il si peur ? 

Pour créer la psychose au sein de la nation ou du peuple, Soro Guillaume en a la renommée.  Il a, pendant des années, mis à mal le parti au pouvoir de cette époque le PDCI. Son curriculum vitae est impressionnant : très tôt engagé en politique, il dirige la  Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), de 1995 à 1998.

Une affiche en Côte d'Ivoire, à Grand Bassam - Credit photo Thierry BARBAUT
Une affiche en Côte d’Ivoire, à Grand Bassam – Credit photo Thierry BARBAUT

Son charisme et sa détermination lui valent d’être l’un des leaders incontesté de ce mouvement. Plusieurs fois incarcéré par le pouvoir, il n’a jamais renoncé au combat ; ce qui lui a d’ailleurs valu la distinction de « l’homme de l’année », en 1997, par le quotidien pro gouvernemental Ivoir Soir. Il a également été déclaré prisonnier d’opinion par Amnesty international en 1995.  Outre la FESCI où il a fait ses armes en tant qu’homme politique, il a également côtoyé les présidents Eyadéma du Togo, Oumar Bongo du Gabon, Me Wade du Sénégal, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il a fait partie de l’alliance qui a tenté de dissuader le Général Robert Guéi de ne pas se maintenir au pouvoir. Il s’allie aussi à Alassane Ouattara et au RDR en 2000 pour s’opposer à la décision d’exclusion de Ouattara à l’élection présidentielle.

Exilé au Burkina Faso de 2000 à 2002, il deviendra par la suite le leader de la rébellion en Côte d’Ivoire.

Guillaume Soro, en tant que Secrétaire général du Mouvement  Patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci). Puis Secrétaire général des trois mouvements rebelles qui dirigent les régions Centre, Nord et Ouest (MPIGO, MPCI, MJP). En 2003, Soro Guillaume participe à l’accord de Linas Marcoussis en France. Au sortir de cette rencontre, il fait son entrée au sein de gouvernement de réconciliation nationale en qualité de Ministre d’Etat, ministre de la Communication. Puis de décembre 2005 à mars 2007, il est Ministre d’Etat, ministre chargé de la Reconstruction et de la Réinsertion.

En 2007, à la faveur de l’Accord politique de Ouagadougou, signé par les Forces Nouvelles et Laurent Gbagbo, Guillaume Kigbafori  Soro est nommé Premier ministre. C’est encore lui, qui, en 2010, alors que la bataille entre Gbagbo et Alassane Ouattara battait son plein, a rallié le camp Ouattara avec ses combattants pour l’assaut final. Il est reconduit à ce poste après l’élection d’Alassane Ouattara. Avant de devenir président de l’Assemblée nationale.  Alors est-ce son courage qui fait peur, ou sa personnalité ?

Une chose est certaine, la lutte pour 2020 ne sera pas de tout cadeau. Quand on sait que du côté du PDCI les préparatifs ont déjà commencé. Et le parti de Félix Houphouët-Boigny ne veut plus être un accompagnateur du RDR. Du côté de Soro, l’on pense qu’il est temps pour le président de l’assemblée nationale de jouer sa partition. Mais comment ?

Au sein du parti au pouvoir, certaines personnes pensent que le chef de l’Etat en poste doit continuer afin de terminer le travail qu’il a commencé. Car comme aiment à le dire les politiciens africains, il faut terminer le travail débuté. Ainsi le RDR n’entend rien lâcher parce qu’il a du travail à achever.

Qui sera son candidat ? Le président Ouattara qui a annoncé son départ en 2020 ? Ou bien les membres de son parti parviendront-ils à le convaincre de rester au pouvoir pour continuer l’œuvre entamée ?

Jean-Jacques Maïkere de Jumia évoque les évolutions

Jumia ne cesse d’évoluer sur le continent Africain

Jean-Jacques Maïkere est country manager au Kenya.
Dans cet entretien vidéo il évoque comment les sites de Jumia évoluent en profondeur cette année.
En effet Jumia est aujourd’hui un véritable écosytème en ligne qui fédère Jumia avec les extension de nom de domaine dans les différents pays, mais aussi avec Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Jumia va valoriser les échanges entre les clients sur ses plateformes de e-comemrce partout en Afrique

L’UX ou eXpérience Utilisateur est prédominante dans le e-commerce. Jumia souhaite donc permettre les échanges entre acheteurs, les témoignages, les partages les publication de photos des clients qui utilisent les produits, un mix d’Instagram et de E-bay en quelque sorte ?

Une autre grade force du systèmes : Rocket Internet l’entreprise à l’initiative de Jumia et n’a pas fait l’erreur d’opter pour une gestion centralisée depuis l’Europe. Seul un bureau demeure à Paris, mais tout est géré depuis Lagos, au Nigeria: 98% des 3000 salariés résident en Afrique.

Attaque de l’hôtel Le Campement au Mali

Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.

Plusieurs morts dont une Franco-gabonaise et 5 assaillants djihadistes tués, des personnes toujours introuvables !

Plusieurs hommes armés. Selon le ministère de la Sécurité du Mali, l’attaque a été menée par plusieurs hommes armés, des « jihadistes présumés ». Ils auraient fait irruption dans un village de vacances, connu sous le nom de campement Kangaba.

Il y avait des militaires occidentaux, des Français, mais aussi des soldats européens déployés au Mali, qui se trouvaient en permission. Au moins l’un d’entre eux aurait ouvert le feu le premier sur les assaillants.

Les forces de l’armée française sont entrées dans le Campement de Kangaba, un centre de villégiature du quartier de Yirimadjo, dans la banlieue de Bamako, fréquenté notamment par des Occidentaux, où des hommes armés ont fait irruption. Des coups de feux sont entendus depuis 16h30 TU.

 

« Ils cherchaient en réalité des Blancs ».

En début d’après-mi, vers 14h30, deux groupes d’assaillants, selon les récits des survivants qui semblent concordants, ont attaqué directement l’établissement. « Les premiers assaillants sont arrivés très bien armés à la porte principale, a raconté Karim, un employé. Ils ont tiré en l’air alors avant de grimper vers les piscines. » « Ils cherchaient en réalité des Blancs ». Un autre employé de l’hôtel, Boubacar Konta, raconte avoir vu les attaquants brandir « leurs armes en l’air, crier Allah Akhbar, avant de tirer des rafales dans le ciel ».

Des coups de feux pendant plusieurs heures…

Un autre groupe de plusieurs hommes, des djihadistes armés de kalachnikov, se sont approchés par le haut de l’établissement, tirant immédiatement sur les clients. « Par chance, poursuit Karim, il y avait des militaires en permission. » Les soldats présents auraient alors aussitôt saisi leurs armes pour répliquer, parvenant à repousser les assaillants.

Les Forces spéciales antiterroristes du Mali du FORSAT sont ensuite arrivées sur les lieux pour exfiltrer les clients, certains, vêtus de leur seul short de bain, équipés à la hâte par les soldats d’un gilet pare-balles. En fin d’après-midi, les Forsat, appuyées par l’armée, des soldats européens et des éléments de sécurité de l’ONU, ont lancé un assaut sur la colline où les terroristes s’étaient retranchés. D’intenses échanges de tirs et des explosions se sont fait entendre alors que la consigne d’éteindre toute source de lumière avait été donnée afin que les djihadistes ne disposent pas de cibles.

 

Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.
Le complexe hôtel Le Campement attaqué par les terroristes au Mali à Kangaba.

 

l’index Up40 illustre la dynamique de l’investissement innovant

Avec plus de 30 millions d’euros investis en Afrique en 10 mois l’index Up40 illustre la dynamique de l’investissement innovant français sur le continent

Créé en juin 2016, l’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain

Up Afrique, plateforme de jeunes entrepreneurs français, et le MEDEF International (www.MEDEFinternational.fr) ont présenté la première promotion de l’index Up40 qui rassemble les start-up françaises les plus actives en Afrique.

L’index Up40 a pour objectif de rassembler prochainement les 40 start-up représentatives de l’innovation française à destination des marchés africains. Dix mois après sa création, l’index regroupe aujourd’hui 25 start-up dans plus de 10 secteurs d’activité : énergie, éducation, agroalimentaire, services, e-commerce, sport, industrie, finance, e-santé, assurances. Avec 24 M€ de fonds levés pour un investissement global de 32 M€ en Afrique, ces start-up employaient en 2016 335 salariés et représentaient un chiffre d’affaires cumulé de 35 M€. En 2017, l’index devrait représenter plus de 880 emplois et un chiffre d’affaires cumulé estimé à 84 M€.

Créé en juin 2016, l’index Up40 permet une meilleure coordination des jeunes entrepreneurs français en Afrique, une collaboration plus étroite entre start-up, PME et grands groupes et un fléchage accéléré des investissements vers les projets innovants.

Fabrice Le Saché, coordinateur de l’index Up40 et cofondateur d’Aera groupe indique : « L’Afrique est une zone d’innovation et de croissance où la compétition mondiale s’exprime avec force. Dans ce contexte, les start-up françaises sont parmi les plus dynamiques sur le continent ! Elles investissent, concluent des alliances commerciales et agissent dans les 54 pays en défendant l’entrepreneuriat. À l’image du continent, la France change parfois plus rapidement que le regard porté sur elle. »

Google News Lab va former au journalisme numérique

Google News Lab Africa
Google News Lab Africa

Comme Info Afrique, le journalisme professionnel mais aussi participatif et collaboratif se développe en Afrique, il est désormais promu par le Google News Lab

Ces nouveaux médias numériques permettent de donner la parole à tous ceux qui vivent sur le continent ou ailleurs dans le monde et souhaitent l’évoquer.

Google News Lab explique : Pour les journalistes, les avancées récentes dans le domaine des technologies numériques offrent de formidables opportunités pour découvrir, raconter et partager des articles comme celui-ci paru dans le Mail & Guardian qui relate comment l’application Google My Maps permet de repérer les principaux gaspilleurs d’eau dans les zones urbaines pendant la sécheresse.

La perspective de se former à l’utilisation des nouveaux outils numériques de reportage a néanmoins de quoi intimider ou même de quoi effrayer. C’est particulièrement vrai en Afrique où l’intégration numérique en termes de médias et de storytelling reste souvent un défi. Seuls quelques instituts proposent des programmes de formation aux outils numériques et bien souvent les organismes de presse ne disposent pas des moyens pour intégrer les nouvelles technologies numériques dans leurs reportages.

Google News Lab
Google News Lab

C’est pourquoi nous soutenons une nouvelle initiative qui va permettre aux journalistes de plusieurs pays d’Afrique d’acquérir des compétences telles que le reportage mobile, le mapping, la visualisation des données et la vérification des faits. En partenariat avec la Banque mondiale et Code For Africa, ce projet vise à former plus de 6 000 journalistes d’ici février 2018, dans 12 métropoles africaines : Abuja, Le Cap, Casablanca, Dakar, Dar es-Salaam, Durban, Freetown, Johannesburg, Kampala, Lagos, Nairobi et Yaoundé. Nous espérons que la formation à une utilisation plus efficace des outils numériques et l’accompagnement dont ils vont bénéficier vont permettre aux journalistes de toute l’Afrique de produire des reportages passionnants à la pointe de la technologie. La formation se déroulera en trois temps selon des formats distincts :

  • À partir du 15 juin, nous organiserons des sessions de formation en présentiel sur des sujets allant de la présentation de données à l’aide d’une carte interactive jusqu’au reportage proprement dit avec un dispositif mobile. Dans chaque ville, des formations auront lieu dans trois salles de rédaction et se tiendront deux fois par mois pendant toute la durée de ce programme.
  • Au mois d’août, un MOOC (massive open online course – cours en ligne) sera accessible gratuitement en ligne. Nous y aborderons un large éventail de concepts et de pratiques web destinés aux journalistes numériques.
  • En collaboration avec Hacks/Hackers (organisation mondiale de journalistes) nous organiserons également des groupes de travail afin de proposer des formations individualisées et plus ciblées. Trois rencontres mensuelles auront lieu au Cameroun, au Kenya, au Maroc, au Nigeria, au Sénégal, en Sierra Leone, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Ouganda.

Google : En 2016, nous avons annoncé notre engagement à former un million de jeunes Africains aux techniques numériques au cours de l’année afin de les aider à créer et à trouver un emploi. Nous espérons que cette nouvelle initiative contribuera également à favoriser la croissance de l’économie numérique en Afrique.

Consultez le site https://academy.codeforafrica.org pour en savoir plus et pour vous inscrire.

Afrobytes réussit à nouveau le défi de réunir la tech Africaine

AFROBYTES
AFROBYTES

Mobiliser c’est une chose, surfer sur la vague du digital aussi… Mais réunir à Paris le top de la « tech » africaine, anglophone, et durant deux jours c’est un exploit !

Un exploit qu’Haweya Mohamed et Ammin Youssouf, ainsi que l’ensemble de l’équipe viennent à nouveau de relever avec Afrobytes 2017 au MEDEF le 8 et 9 juin.

Les échanges furent passionnants, les thématiques sont identiques à celle de l’année dernières : agriculture, santé, business, entrepreneuriat, éducation, mais les avancées sont significatives. Les nouvelles technologies, de l’avis des experts sont des leviers désormais indispensables pour l’ensemble du continent et ses 54 pays. En effet quel que soit le contexte local, les technologies agissent en levier de croissance.

Vous les experts, n’évoquez pas ce que Google propose déjà, mais faites nous vibrer avec vos expériences vécues, vos aventures humaines, et vos témoignages !

Les experts, intervenants et invités réussirent à échanger tout au long de l’événement et chacun se projette déjà sur les possibilités d’échanges, de business ou de développement de leurs compétences respectives. Mission accomplie pour Afrobytes

C’est désormais un fait, Afrobytes se pose en HUB incontournable connectant la diaspora et les entrepreneurs qui souhaitent aller vers l’Afrique, et ce de partout à travers le monde !

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes
Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes
Rich Tanksley de Pulse, Thierry Barbaut de Stratégie Afrique, Jean-Michel Huet de Bearing Point et Ammin Youssouf d'Afrobytes
Rich Tanksley de Pulse, Thierry Barbaut de Stratégie Afrique, Jean-Michel Huet de Bearing Point et Ammin Youssouf d’Afrobytes

Sommes-nous tous faits pour le retour en Afrique ?

Inspire Afrika au MEDEF le 23 juin !

Désormais animés par Laure GNAGBE BLEDOU, les Inspir’Talks reviennent avec une problématique qui est au cœur de l’actualité : « Après un parcours académique et/ou professionnel en Occident, tout africain est-il fait pour retourner sur ses terres d’origines ? »

Cette 6ème édition qui se déroulera le 23 Juin prochain au MEDEF s’ouvrira sur une discussion autour des initiatives privées et publiques visant à accompagner le retour. Si vous vous posez des questions sur un éventuel retour au Bénin ou en Côte d’Ivoire, ou si vous souhaitez mener des projets en Afrique, venez posez vos questions à nos cinq intervenants :

  • Mme Marion Scappaticci, Directrice Adjointe de la fondation AfricaFrance, qui après ses études en France, a rejoint le Cabinet de la première dame du Gabon en tant que consultante.
  • Issiaka Konate, Directeur Général des Ivoiriens de l’extérieur, retourné dans son pays d’origine la Côte d’Ivoire et recruté au ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de la diaspora
  • José Pliya, écrivain et dramaturge, Directeur Général de l’agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT) du Bénin.
  • Brice Bredji & M. Steve Nicouey, fondateurs de Kodji Agency, une agence de conseil et d’accompagnement aux projets de la diaspora africaine en Afrique.

Cette 6ème édition aura pour invité d’honneur Monsieur Souleymane KHOL, VP Marketing & Sales du groupe AccorHôtels en Afrique et l’Océan indien. Son intervention visera à donner les clefs d’un retour réussi tout en travaillant dans une multinationale.

À la suite de cette intervention inspirante, les débats s’articuleront autour de deux entrepreneurs aguerris ayant osé le pari du retour en Afrique :

  • Mme Paola Audrey Ndengue, co-fondatrice du magazine FashizBlack, qui après une dizaine d’années passées à Paris est rentrée en Côte d’Ivoire où elle a fondé son agence de communication africaine, Pannelle&Co.
  • M. Gossy Ukanwoke, fondateur et directeur de la Beni American University retourné dans son pays d’origine le Nigéria, après des études universitaires en Turquie.

Après un Inspir’Talk d’une heure et demie, la soirée se poursuivra autour d’un cocktail dinatoire.

Ce sera l’occasion pour les invités d’échanger avec les différents intervenants dans une ambiance détendue et conviviale.

Les places étant limitées, nous vous invitons à prendre la vôtre en cliquant ici

A.T. Kearney s’associe à l’Energy Transition Institute

A.T. Kearney Energy Transition Institute
A.T. Kearney Energy Transition Institute

A.T. Kearney, cabinet international de conseil en stratégie, annonce la signature d’un partenariat de recherche avec l’Energy Transition Institute (anciennement SBC Energy Institute)

Cette nouvelle association, baptisée A.T. Kearney Energy Transition Institute, basée à Paris, a pour vocation de fournir aux grands acteurs internationaux un éclairage sur les tendances mondiales de l’énergie, l’évolution des technologies ainsi que sur leurs répercussions stratégiques dans les secteurs privé comme public, avec au centre de ces enjeux la question de la transition énergétique.

L’A.T. Kearney Energy Institute est une référence internationale pour ses FactBooks sur les technologies de l’énergie, notamment le photovoltaïque, les hydrates de gaz, la capture et le stockage du carbone, l’éolien, les smart grids et le stockage de l’énergie. Cette nouvelle collaboration permet à l’Institut de poursuivre ses recherches sur les sujets émergents les plus critiques, comme l’impact de la décarbonatation, de l’électrification, de la décentralisation et des technologies numériques sur le futur de la transition énergétique.

L’A.T. Kearney Energy Institute s’est construit un réseau scientifique international composé de professionnels et d’universitaires reconnus dans les sciences naturelles et appliquées, les entreprises du secteur et l’ingénierie pétrolière. L’indépendance de l’Institut garantit la génération d’idées impartiales et lui permet de trouver d’autres partenaires externes ponctuels afin de cofinancer des projets de recherche.

Cet institut dirigé depuis Paris par Romain Debarre est régi par un conseil d’administration composé de huit membres dont Claude Mandil (ancien Président de l’IFP et directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie) et Adnan Shihab-Eldin (directeur général de la Kuwait Foundation for the Advancement of Sciences et ancien secrétaire général de l’OPEP)

« Cette collaboration avec A.T. Kearney va nous permettre de nous appuyer sur son réseau mondial et son expertise des problématiques spécifiques des entreprises pour développer nos travaux de recherches tout en garantissant notre indépendance, déclare Romain Debarre. Comme en témoigne la sortie annoncée récemment des accords de Paris par les Etats-Unis, les questions de transition énergétique reposent de plus en plus sur les entreprises et les consommateurs : un bouleversement majeur dans lequel l’A.T. Kearney Energy Institute a vocation à éclairer et accompagner les grands acteurs internationaux ».

A.T. Kearney Energy Transition Institute
A.T. Kearney Energy Transition Institute

 

« La transition énergétique ne concerne plus uniquement les politiques publiques ou les entreprises du secteur, renchérit Richard Forrest, Associé A.T. Kearney en charge du département Energie au niveau mondial. Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre connaissance et notre maîtrise des technologies en développement et des tendances mondiales afin d’accompagner au mieux nos clients, quel que soit leur secteur, dans leurs orientations stratégiques, financières et opérationnelles ».

Banques et états, attention danger

Ces dernières années, le déficit budgétaire du Togo ne cesse de se creuser

Pour financer ce déficit, l’Etat togolais a recours à l’emprunt bancaire. La preuve en est que les concours des banques Togolaises à l’Etat Togolais ne cessent d’augmenter. Ils sont passés de 237,8 milliards de FCFA à fin décembre 2015 à 283,9 milliards de FCFA à fin septembre 2016. Le financement du déficit budgétaire par les banques contribue à accroitre leur surexposition aux risques souverains et aux créances douteuses. Alors comment juguler un tel risque?

Avant de proposer le remède, il faudrait bien identifier la racine du mal, à savoir l’envolée du déficit budgétaire, lequel est le fruit d’une politique budgétaire expansionniste (dégradation du solde public par une hausse des dépenses et/ou une baisse des recettes). En effet, il y a eu une augmentation significative des dépenses publiques au cours des dernières années. A titre d’illustration : les dépenses totales et prêts nets sont passés de 18,2% du PIB en 2007 à 30,2% du PIB en 2016. Sur les trois dernières années, le déficit budgétaire s’est creusé pour aggraver la dette qui est passée de 48,6% du PIB en 2011 à 80,8% du PIB en en 2016, selon le FMI. Une dette publique qui est composé à 56,4% de dette intérieure et à 43,6% de dette extérieure en 2015. Cette part importante de la dette intérieure est due à l’émission des bons et obligations du Trésor. Autrement dit, l’épargne intérieure est « détournée » pour financer le déficit public au détriment des besoins des ménages et des entreprises. L’Etat togolais semble avoir conclu un accord tacite avec les banques togolaises dans la mesure où il offre donc de l’argent facile aux banques (facilités de refinancement), et en échange les banques achètent des bons et obligations étatiques, finançant ainsi le déficit public.

Le financement des déficits publics essentiellement par l’emprunt bancaire est malsain dans la mesure où les banques censées financer la consommation des ménages et l’investissement des entreprises, se trouvent en train de financer le déficit budgétaire. D’où l’effet d’éviction de l’investissement privé, indispensable pour la croissance et l’emploi. L’intrusion de l’Etat sur le marché de crédit, raréfie l’offre de crédit disponible par rapport à la demande qui devient excédentaire, ce qui explique la hausse des taux d’intérêt. A titre d’illustration, le taux débiteur au Togo qui était de 7,73% fin 2016 est supérieur au taux moyen de l’UEMOA qui est de 6,93%. Bref, le financement des déficits par l’emprunt bancaire crée un cercle vicieux car l’effet d’éviction engendre une chute des investissements qui à leur tour entrainent une faible croissance créant le déficit public et in fine à nouveau nourrit l’endettement. Par ailleurs, le financement du déficit par emprunt est un fardeau pour les générations futures car les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain. Ceci va hypothéquer la croissance économique et le niveau de vie des générations futures, surtout dans un pays réputé être le troisième ayant la pression fiscale la plus élevée. Alors que faire?

La responsabilité de l’Etat est de rompre avec le laxisme budgétaire. Cela implique qu’il se recentre sur ses fonctions régaliennes pour rationaliser ses dépenses. Il s’agit de revoir la division du travail entre, d’une part, l’Etat et les structures locales en appliquant le principe de subsidiarité impliquant la délégation de toutes les responsabilités administratives pouvant être accomplies par l’échelon local ; et d’autre part, entre secteur public et secteur privé en renonçant aux activités qui pourraient être mieux assurées par le marché. Avec moins de tâches, l’Etat dépensera moins, donc taxera moins. Aussi, le retrait de l’Etat des activités du système bancaire est souhaitable ! Il doit céder ses actifs pour éviter que ces banques publiques soient soumises aux caprices du gouvernement qui leur exige une contribution pour le financement du budget de l’Etat. De plus, l’Etat togolais doit orienter le financement des infrastructures vers le partenariat public privé qui demeure le financement alternatif le plus efficace dans le domaine des infrastructures.

Parallèlement à la rationalisation des dépenses, l’Etat togolais devrait optimiser également les recettes fiscales en offrant un environnement d’investissement propice pour à la fois attirer des investisseurs étrangers, mais aussi aider le secteur informel à se restructurer pour une économie plus compétitive et productive, ce qui se traduira in fine par plus de recettes fiscales pour le Trésor public.

Concernant le volet bancaire, il est d’abord impératif de faire en sorte que le laxisme budgétaire ne soit pas couvert par son pendant le laxisme monétaire. En d’autres termes, il est important de réformer la BCEAO dans le sens de plus d’indépendance par rapport aux pesanteurs de la sphère politique que représente l’ensemble des gouvernements des États de l’Union, et auxquels est associé le gouvernement français. Ceci passe par l’instauration de nouvelles règles du jeu, avec force d’application, favorisant la rigueur budgétaire et limitant le financement du déficit budgétaire par les banques. La constitutionnalisation de l’indépendance des banques centrales dans les pays membres sera également une initiative non négligeable pour consolider la nouvelle culture de séparation du politique et du monétaire.

Par ailleurs, le  comité de politique monétaire de la BCEAO doit porter quelques réformes afin d’inciter les banques à financer en priorité les ménages et les entreprises au lieu de l’Etat. Il s’agit de rendre opérationnel les bureaux d’information sur le crédit pour permettre aux banques de collecter des informations sur la solvabilité des clients. Il est aussi indispensable de réformer le cadre juridique pour une meilleure protection des créanciers afin de réduire le risque de défaut et inciter les banques à prêter plus aux ménages et entreprises. Avec la baisse du risque financier et juridique, les banques non seulement seront plus enclines à prêter, mais le loyer de l’argent sera moins cher. Et si l’Etat togolais s’engage à garantir une ouverture plus grande du secteur bancaire à tous les investisseurs, il y aura plus de concurrence, ce qui ne pourrait qu’être qu’un grand pas vers la démocratisation du financement pour l’ensemble des Togolais.

Somme toute, sans une réforme globale allant de l’Etat jusqu’au secteur bancaire en passant par la BCEAO, le gouvernement togolais risque de courir derrière les prêts et les dons pour équilibrer une économie mal en point. Sans rompre avec le laxisme budgétaire et monétaire, le gouvernement togolais est en train d’hypothéquer la souveraineté du pays. Si les réformes sont inévitables, autant les faire avant de se retrouver au pied du mur !

Dr Kramo Germain, analyste économiste.

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

Le MEDEF présente son programme Afrique

MEDEF et MEDEF International
MEDEF et MEDEF International

C’est en même temps que l’événement Afrobytes, HUB qui réunit le meilleur des acteurs des nouvelles technologies en Afrique, qui se tenait justement au MEDEF, que Pierre Gattaz présentait le programme des déplacements en Afrique.

Une stratégie affirmée et assumée par le MEDEF pour soutenir les entreprises qui œuvrent en Afrique

Le Medef et Medef International ont rappelé la priorité donnée au renforcement des partenariats avec le continent africain, dans lesquels les entreprises françaises sont engagées depuis plusieurs décennies.

Medef International et le Medef organiseront et participeront à plusieurs événements d’envergure dans les prochaines semaines en Afrique :

– Délégation de chefs d’entreprise en Ouganda et au Rwanda – juin 2017

– Délégation de chefs d’entreprise à Abidjan, à l’occasion de l’ouverture de la 8e édition des Jeux de la Francophonie – juillet 2017

– Participation à la 1re édition de l’Université du patronat ivoirien, la CGECI CEO Academy à Abidjan – septembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprise en Algérie – octobre 2017

– Délégation d’entreprises conduite par Pierre Gattaz en Ethiopie et au Kenya – novembre 2017

– Forum jeunesse et entrepreneuriat, Journée des patronats africains et Sommet des start-up organisé à Nairobi par AGYP powered by MEDEF, MEDEF International, Business Africa, BusinessEurope et l’Organisation internationale des employeurs (OIE), à l’occasion du déplacement de Pierre Gattaz au Kenya – novembre 2017

– Soutien et participation au EU-Africa Business Forum et à la 5e édition du Sommet Union européenne-Afrique qui se tiendra en Côte d’Ivoire – novembre 2017

– Délégation de chefs d’entreprises au Nigéria – décembre 2017

Medef International et le Medef confirment ainsi leur engagement sur le long terme avec leurs homologues du secteur privé africain pour des partenariats renforcés entre les entreprises africaines et françaises, et leur volonté de développer des actions concrètes pour la jeunesse et l’entrepreneuriat à travers les programmes AGYP powered by Medef.

Medef et Medef International prendront en particulier position sur un nouveau cadre européen de coopération entre l’Union européenne et l’Afrique, indispensable d’ici 2020. En ce sens, les secteurs privés français et africains sont structurants pour répondre aux enjeux de nos continents.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Nous devons définir un avenir commun sans arrogance. Le partenariat avec l’Afrique doit se bâtir sur du long terme, dans une logique gagnant-gagnant, en plaçant les entreprises au cœur des actions à mener. Nous sommes mobilisés pour le renforcement des partenariats économiques,  mais aussi pour répondre aux attentes de la jeunesse et aux enjeux de l’emploi par le développement de l’entrepreneuriat. »

Le Next Einstein Forum lance la Semaine Africaine des Sciences

Le Next Einstein Forum lance la toute première Semaine Africaine des Sciences

L’évènement aura lieu ce mois dans 13 pays d’Afrique

Le Next Einstein Forum (NEF), une initiative de l’Institut panafricain des Sciences Mathématiques (AIMS) en partenariat avec Robert Bosch Stiftung, a annoncé le lancement de la Semaine Africaine des Sciences du NEF dans 13 pays africains au cours du mois de juin 2017. Les Ambassadeurs du NEF, les champions locaux de la science et de la technologie, avec le soutien des universités locales, des secteurs public et privé, conduiront les trois à cinq jours d’événements dans leur pays.

« La Semaine Africaine des Sciences du NEF est la première semaine scientifique coordonnée à travers l’Afrique. Notre objectif principal est de développer les scientifiques et les technologues de demain en engageant les écoliers et les jeunes dans des activités scientifiques tels que les caravanes scientifiques et les hackathons. Nos activités démontreront également l’impact critique de la science dans la vie quotidienne. À long terme, nous espérons catalyser les investissements dans la recherche et le développement et vulgariser les sciences», a déclaré Thierry Zomahoun, Président et Directeur General d’AIMS et Président du NEF.

Le mois de juin 2017 va connaitre des séances passionnantes au Soudan, au Rwanda, au Sénégal, en Tanzanie, Afrique du Sud, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Malawi, au Mali, au Maroc, au Nigeria, et en République du Congo. Chaque pays aura des activités spécifiques, conçues pour permettre aux citoyens de s’engager dans les sciences et rencontrer des scientifiques. Dans cette gamme se trouvent des événements passionnants comme les hackathons, la découverte de la technologie par le codage, l’accent mis sur l’entrepreneuriat par la science et les mathématiques, les connaissances scientifiques diverses, les caravanes de la science et des événements axés sur les femmes scientifiques.

En regroupant les principaux acteurs de tous les secteurs, discuter des meilleures pratiques pour attirer et retenir les jeunes, en particulier les filles et les femmes, dans les sciences

« Cette semaine mettra en évidence les meilleures pratiques pour attirer et retenir les jeunes, en particulier les filles et les femmes, dans les sciences et sur le côté académique, la semaine renforcera les réseaux de recherche et les communautés de scientifiques en Afrique. Nous nous attendons que les prochaines éditions utilisent la technologie pour faciliter des activités régionales coordonnées.

Nous tenons à remercier nos partenaires du secteur public, universitaire et privé pour le soutien apporté à cette initiative. L’Afrique ne fera concurrence sur le plan mondial que s’il existe des investissements durables et coordonnés dans la construction du pipeline de chercheurs et d’innovateurs », a déclaré M. Zomahoun.
En ce qui concerne l’avenir, le NEF élargira la portée de sa Semaine Africaine des Sciences à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays d’ici 2020. Au-delà des chiffres, le NEF espère que la Semaine Africaine des Sciences va grandir pour englober des activités majeures dans les écoles et les universités et aboutir à la collaboration concrète entre le milieu de la recherche et le secteur privé.

Conformément à la Déclaration de Dakar du NEF, publiée lors de la première Rencontre biennale Internationale du NEF, tenue à Dakar, au Sénégal, la Semaine Africaine des Sciences mettra l’engagement public au cœur des efforts pour avancer l’agenda scientifique africain. La prochaine édition de la Rencontre Internationale du NEF se tiendra à Kigali en mars 2018 sous le patronage de S.E. Paul Kagame, Président du Rwanda.

La Semaine Africaine des Sciences est financée par Johnson & Johnson Innovation, Google et les sponsors locaux dans chaque pays. Découvrez comment participer et soutenir la Semaine Africaine des Sciences à Nef.org/fr/sas

Numérisation et dématérialisation des paiements aident les agriculteurs

En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières
En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières

Étude de l’ONU : La numérisation des paiements des agriculteurs contribue à lutter contre la pauvreté au Kenya

One Acre Fund réduit de plus de 80% les pertes liées au paiement ainsi que les frais de recouvrement, renforçant aussi la satisfaction des agriculteurs et leur développement économique

Une nouvelle étude de cas réalisée par l’Alliance Better Than Cash (www.BetterThanCash.org) des Nations Unies montre comment l’organisation agricole à but non lucratif One Acre Fund (www.OneAcreFund.org), en partenariat avec Citi Inclusive Finance (www.CitiInclusiveFinance.com), est parvenue à numériser les remboursements de prêts des agriculteurs au Kenya. Cette initiative a considérablement favorisé la transparence et l’efficacité, et contribué au développement économique et à l’inclusion financière de milliers de petits exploitants et de leurs familles.

One Acre Fund, avec le soutien de Citi, a rendu possible en toute facilité pour les agriculteurs le remboursement de prêts en « argent mobile » plutôt qu’en espèces, réduisant ainsi l’incertitude, l’inefficacité, l’insécurité et les coûts élevés causés précédemment par les opérations en espèces.

One Acre Fund peut désormais atteindre davantage d’agriculteurs avec une plus grande fiabilité. Son personnel peut utiliser près de la moitié du temps qui était nécessaire à la perception des paiements en espèces, à aider plus efficacement les agriculteurs afin d’augmenter leurs revenus par le biais de programmes éducatifs et de formation. Grâce à l’offre de services de One Acre Fund, qui comprend notamment de la formation et l’apport d’intrants tels que les semences et les engrais, l’agriculteur moyen qui participe au programme gagne près de 50 % de plus que celui qui n’y participe pas.

Les conclusions de l’étude montrent :

Les remboursements mobiles nous ont permis d’accroître notre efficacité et d’offrir un meilleur service aux agriculteurs

  • Une augmentation de la satisfaction des participants due à la transparence et à la commodité.
  • Une baisse de quatre-vingt-cinq pour cent des cas de fraudes de remboursement.
  • Une réduction des délais de traitement de chaque remboursement périodique, de 12-16 jours à 2-4 jours ; désormais, les agriculteurs sont immédiatement informés de la réception de leur paiement, ce qui évite des préoccupations liées à l’incertitude.
  • Une diminution de 80 % des coûts liés au traitement des remboursements.
  • Quarante-six pour cent de temps récupéré pour le personnel chargé des perceptions, ce qui libère  plus de temps pour assister les agriculteurs dans l’amélioration des pratiques agricoles.
  • Les agricultrices y trouvent particulièrement leur compte, appréciant la sécurité des paiements digitaux par rapport aux paiements en espèces plus dangereux à transporter.

« Les remboursements mobiles nous ont permis d’accroître notre efficacité et d’offrir un meilleur service aux agriculteurs », a déclaré Mike Warmington, directeur des partenariats de microfinance chez One Acre Fund. « Nous sommes ravis de faire partie des pionniers de cette technologie dans le secteur des prêts aux petits exploitants agricoles. Notre expérience montre que les agriculteurs peuvent prospérer dans ces communautés. Les clients reçoivent une confirmation immédiate de l’aboutissement des paiements, ce qui leur permet de mieux gérer leurs entreprises et leurs finances familiales. »

En Côte d'Ivoire les agriculteurs utilisent l'application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières
En Côte d’Ivoire les agriculteurs utilisent l’application Nkalo pour connaitre les cours des matières premières

« L’envergure et l’expérience de Citi dans le domaine de l’accessibilité du financement et des transactions bancaires nous permettent de fournir un soutien mondial aux principales entreprises sociales telles que One Acre Fund », a indiqué Bob Annibale, directeur mondial de Citi Inclusive Finance. « Parmi d’autres avantages, la numérisation favorise l’efficacité et la sécurité, et développe des modèles d’affaires innovants et inclusifs. La banque Citi est fière de jouer un rôle permettant à One Acre Fund et à d’autres organisations similaires d’améliorer les moyens de subsistance des communautés agricoles. »

One Acre Fund est un exemple des avantages significatifs et de l’influence que les paiements numériques et l’infrastructure d’accessibilité financière numérique, tels qu’ils sont développés au Kenya, peuvent apporter aux chaînes de valeur agricoles, en contribuant à développer un secteur agricole plus durable et plus productif, une des pierres angulaires des objectifs de l’ONU pour le développement durable (Sustainable Development Goals, ou « SDG »). Ces apprentissages peuvent facilement être transmis aux communautés pauvres d’autres pays et One Acre Fund élabore des plans d’expansion future au Rwanda, en Tanzanie et en Zambie.

« Pour les entreprises et les organismes à but non lucratif désireuses de travailler en milieu rural africain, cette réussite est une référence », a indiqué Oswell Kahonde, responsable régional pour l’Afrique de l’alliance Better Than Cash. « Les paiements numériques sont essentiels pour construire des modèles d’affaires durables et générer un impact à long terme. En permettant aux petits exploitants d’émettre et de recevoir des paiements numériques, nous favorisons une transparence et une responsabilité qui se traduisent par de nombreux avantages et permettent aux particuliers de prendre le contrôle de leurs finances. »

Farafina.tech une base de données Africaines au service de l’intégrité électorale 

Dans un contexte où l’Afrique traverse une période déterminante marquée par les défis démocratiques majeurs et des interrogations sur l’intégration - la pertinence -...
Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient les pays qui portent la réponse aux problématiques de notre temps

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