La Russie
et le Rwanda ont signé un accord pour la construction du premier Centre des
sciences et technologies nucléaires au Rwanda avec la participation de Rosatom.
La cérémonie de signature a eu lieu dans le cadre du Forum économique «
Russie-Afrique ».
L’accord
pour la construction du premier Centre rwandais des sciences et technologies
nucléaires (CSTN) a été signé par Alexey Likhachev, Directeur Dénéral de
Rosatom, et par Claver Gatete, Ministre de l’Infrastructure du Rwanda.
Le CSTN
deviendra une plate-forme moderne pour mener tout l’éventail des recherches
scientifiques et des mises en œuvre pratiques des technologies nucléaires. Il
permettra la production de radio-isotopes destinés à une utilisation
généralisée dans l’industrie et l’agriculture ainsi qu’en matière de santé, ce
qui contribuera à la résolution de problème de l’absence de traitement du
cancer. Le Centre facilitera l’analyse de la composition élémentaire du
minerai, des minéraux et des échantillons environnementaux, formera du personnel
local hautement qualifié pour l’industrie nucléaire et aidera à la recherche
sur les technologies numériques.
Le CSTN devrait
comprendre un réacteur polyvalent de recherche à eau pressurisée, d’une
capacité pouvant atteindre 10 MW. Il sera équipé des laboratoires, des systèmes
et des unités fonctionnelles nécessaires à une exploitation sûre.
À propos
de ROSATOM
ROSATOM, société
nucléaire publique russe, regroupe plus de 300 entreprises et centres de recherche
et développement et compte 250 000 employés, répartis dans 44 pays à travers le
monde. Avec plus de 70 ans d’expérience dans le domaine nucléaire, ROSATOM
travaille à l’échelle internationale pour fournir des services nucléaires complets
allant de l’enrichissement d’uranium à la construction de centrales nucléaires.
ROSATOM est le plus grand constructeur mondial de centrales nucléaires de
dernière génération avec des carnets de commandes à l’exportation à dix ans,
d’un montant total de 133 milliards de dollars. Elle compte actuellement sept
projets de réacteurs en construction en Russie et 33 à l’étranger. La société
exploite 27,9 GW de capacités nucléaires dans 35 réacteurs en Russie et travaille
également dans les domaines de la production d’énergie éolienne, de la médecine
nucléaire, ou encore du stockage de l’énergie. Elle détient 36% du marché
mondial de l’enrichissement d’uranium et 17% du marché mondial des combustibles
nucléaires.
ROSATOM Western Europe est le bureau régional de ROSATOM en Europe de l’Ouest. Établi à Paris
depuis 2014, il a pour objectif de soutenir les activités du groupe et de ses
filiales dans la
région.
Toute
l’information actuelle sur la société disponible sur le site web de la société
: http://rosatomeurope.com
ANIMA et le CJD Sénégal accueillent l’étape sénégalaise de l’accélérateur DiafrikInvest et lancent une plateforme digitale de services à destination des entrepreneurs de la diaspora .
Marseille, 25 octobre 2019 – 25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie se sont réunis à Dakar mardi 22 octobre pour travailler sur leur stratégie de recherche de financements auprès des investisseurs de la diaspora dans le cadre de l’Investment Academy du projet DiafrikInvest coordonné par le réseau ANIMA. Le lendemain ils ont participé au Forum de l’Innovation, de l’Entrepreneuriat et du Leadership de Dakar (FIELD), organisé par le CJD Sénégal, lors duquel ils ont eu l’opportunité de rencontrer des partenaires pour développer leur entreprise au Sénégal. Le FIELD a été également l’occasion du lancement par le CJD Sénégal, ANIMA et près de 40 structures sénégalaises partenaires (Union européenne, DGASE, ADEPME, APIX, entre autres), d’une plateforme digitale pour faciliter l’accueil des entrepreneurs et des investissements de la diaspora au Sénégal.
Le continent africain est une terre d’opportunités bien identifiée par les entreprises du monde entier. Les diasporas africaines, qui disposent de réseaux à l’étranger, et parfois de compétences et de financements qui manquent en Afrique, sont considérées comme une des clés pour révéler tout le potentiel du continent. ANIMA Investment Network, à travers la mise en œuvre du programme DiafrikInvest au Maroc, au Sénégal et en Tunisie, agit à plusieurs niveaux pour établir ces ponts entre la diaspora et les pays d’origine.
La semaine du 23 au 25 octobre 2019 est une étape importante de la vie du projet DiafrikInvest au Sénégal qui met en œuvre : • Un accélérateur de start-up qui accompagne 70 entrepreneurs de la diaspora et des trois pays dans leur accès aux marchés africains et leur recherche de financements. C’est dans le cadre des activités de cet accélérateur qu’est organisée l’Investment Academy DiafrikInvest de Dakar le 22 octobre 2019. 25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie ont participé à cette journée de formation sur la recherche de financements, et à des rendez-vous d’affaires organisés au FIELD le 23 octobre au King Fahd Palace de Dakar.
• Des stratégies et outils pour connecter les pays africains et leur diaspora. C’est dans le cadre de ce volet du projet que près de 40 acteurs sénégalais se sont associés au CJD Sénégal pour lancer la plateforme digitale pour faciliter l’investissement de la diaspora au Sénégal. Cette plateforme a été lancée officiellement au FIELD le 23 octobre 2019.
Cette plateforme est le résultat d’un processus de concertation entamé en 2016 et jusqu’à ce jour, animé par le CJD Sénégal avec l’appui d’ANIMA, qui a permis de consulter 39 organisations institutionnelles, économiques et de la coopération, lors d’une série d’ateliers tenus entre 2016 et 2019. Ces échanges ont débouché sur un plaidoyer comprenant plusieurs recommandations pour favoriser l’investissement productif de la diaspora sénégalaise, parmi lesquelles la plateforme digitale entreprendreausenegal.org.
Une réponse aux enjeux de financement des entrepreneurs « L’accès au financement pour les start-up en Afrique est limité. Cela s’explique par le manque de financements en fonds propres, mais aussi par l’incapacité des entrepreneurs à comprendre les attentes des investisseurs », explique Thameur Hemdane, formateur dans le cadre de DiafrikInvest et fondateur de la plateforme Afrikwity qui permet aux entrepreneurs de mobiliser du capital par le biais du financement participatif (crowdfunding).
L’Investment Academy DiafrikInvest vient précisément apporter une réponse au manque de compétences des entrepreneurs pour valoriser leur start-up, construire leur business plan financier et savoir vers quelles sources de financement se tourner. « Avec ce projet ANIMA prépare les entrepreneurs pour lever des fonds, mais nous facilitons aussi la rencontre entre entrepreneurs et investisseurs, et entre investisseurs puisque plusieurs rencontres auront lieu dans les mois qui viennent » poursuit Léonard Lévêque, coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA Investment Network.
Mobiliser les diasporas pour le développement de l’Afrique Les études les plus récentes de l’OCDE estiment à près de 10 millions le nombre de migrants originaires des pays des rives Sud et Est de la Méditerranée installés à l’étranger, tandis qu’une étude de 2009 de l’agence de recrutement République Arabe Talent révèle que 54 % des étudiants arabes et des cadres supérieurs formés à l’étranger (en particulier en Europe) ne reviennent pas s’installer dans leur pays d’origine. De même, la diaspora africaine est considérée aujourd’hui comme « la sixième région de l’Afrique », en raison de son poids démographique, politique et économique.
Le développement économique de la Méditerranée et de l’Afrique apparaît donc comme étant intimement lié à la mobilisation de sa diaspora qui représente une cible mobilisée par ANIMA depuis des années au travers des différentes actions entreprises en matière de mobilisation des diasporas économiques en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient.
Face à ces défis, ANIMA a déployé de nombreuses initiatives et dispositifs depuis 2005 visant à mobiliser les diasporas comme relais d’opinion, réseau d’affaires, apport de compétence ou d’investissement au service des pays méditerranéens et africains. Parmi les actions mis en œuvre, citons les guichets diaspora qui ont été mis en place en Egypte ou en Jordanie ; les nombreux roadshows de promotion des opportunités d’investissement et d’affaires organisés auprès de la diaspora ; les programmes de mentorat des entrepreneurs africains par des talents et experts de la diaspora ; ou des missions d’affaires organisées en Afrique mobilisant les entrepreneurs de la diaspora.
« Forts de cette large expérience, nous collaborons aujourd’hui avec les gouvernements et les institutions des pays africains pour créer des stratégies ciblant les talents et les investissements de la diaspora, afin d’avoir une action durable envers cette population à fort potentiel. La plateforme lancée cette semaine au Sénégal s’inscrit parfaitement dans cet objectif », se félicite Léonard Lévêque, le coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA.
Total crée une digital factory pour contribuer à son ambition de devenir la major de l’énergie responsable
Total ouvrira début 2020 une digital factory qui rassemblera, à Paris, jusqu’à 300 développeurs, data scientists, et autres experts pour accélérer la transformation digitale du Groupe. Total a l’ambition d’utiliser toute la capacité des outils digitaux pour créer de la valeur dans l’ensemble de ses métiers.
La digital factory a vocation à développer les solutions numériques dont le Groupe a besoin pour améliorer ses opérations industrielles tant en termes de disponibilité que de coûts, proposer de nouveaux services à ses clients notamment en termes de maîtrise et d’optimisation de leur consommation énergétique, se développer dans les nouvelles énergies décentralisées et réduire son impact environnemental. L’ambition est de générer, d’ici 2025, jusqu’à 1,5 milliard de dollars par an de valeur pour l’entreprise, que ce soit sous forme de revenus additionnels ou d’économies sur les dépenses de fonctionnement ou d’investissement.
« Je suis convaincu que le digital est un levier indispensable pour atteindre nos objectifs d’excellence dans toutes les branches opérationnelles du Groupe. La digital factory de Total sera un véritable booster de l’entreprise qui déploiera de manière systématique des solutions digitales sur-mesure. L’Intelligence Artificielle, l’internet des objets, la 5G révolutionnent nos pratiques industrielles et nous aurons, à Paris, le savoir-faire pour les intégrer au plus tôt dans nos métiers. La digital factory permettra aussi d’attirer les nouveaux talents indispensables pour l’avenir de l’entreprise », a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total lors de l’événement Meilleur Développeur de France.
De nouveaux métiers pour le Groupe
Sous l’impulsion de Frédéric Gimenez, Chief Digital Officer de Total en charge du projet de digital factory, les équipes, constituées des meilleurs développeurs, data scientists, architectes et spécialistes des méthodologies agiles, seront réunies avec des opérationnels des différents métiers de Total dans un espace dédié de 5 500m2 dans le 2e arrondissement de Paris. Situées au cœur de l’écosystème d’innovation de Paris, les équipes façonneront les métiers de l’énergie de demain, en se concentrant sur des solutions à déployer de manière agile au sein de l’entreprise.
Une nouvelle étape dans la transformation digitale de Total
La digital factory est une étape supplémentaire dans la démarche de transformation engagée par Total, après la signature d’importants partenariats avec Google sur l’intelligence artificielle pour les géosciences ou Tata Consultancy Services sur la raffinerie 4.0.
À propos de Total
Total est un acteur majeur de l’énergie, qui produit et commercialise des carburants, du gaz naturel et de l’électricité bas carbone. Nos 100 000 collaborateurs s’engagent pour une énergie meilleure, plus sûre, plus abordable, plus propre et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, notre ambition est de devenir la major de l’énergie responsable.
L’exposition de l’art des sept continents bat son plein à Istanbul
Avec notre envoyé spécial à
Istanbul, Fabien Essiane.
C’est depuis le
10 septembre, la rencontre de sept continents, sept cultures, visions
artistiques, sept façons de faire sculpturale. La 16è Biennale d’Istanbul,
organisée par la Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts (İKSV),
donne un des effets les plus visibles de l’Anthropocène, la nouvelle ère
géologique caractérisée par l’impact des activités humaines sur la planète.
« Aujourd’hui, nous admettons que la division canonique occidentale entre nature et culture a pris fin. La théorie de l’Anthropocène a contribué à cette prise de conscience sur l’impact des activités humaines sur la nature qui génère un monde inextricable où la culture se réintègre dans la nature et inversement.Parallèlement, en raison des interconnexions croissantes entre les cultures ainsi que du développement des transports et des flux migratoires, les centres anciens se transforment en mégapoles abritant une multitude de micro-cultures. » Explique Hassan Turkay, observateur du festival. « Nous comptons aussi organiser un festival des arts au Cameroun dans les prochaines semaines. Il ne sera à l’envergure de celui d’Istanbul, mais réunira aussi les cultures du Cameroun», ajoute Ayşe Saraç, ambassadrice de Turquie au Cameroun approché par info Afrique.
Le contexte d’Istanbul est particulièrement bien choisi pour cette thématique. Istanbul est redevenu pour quelques semaines la capitale mondiale de l’art contemporain.« A Istanbul il y a une énergie et une lumière nouvelles » s’enorgueilli Şebnem Cenk ambassadrice de Turquie en Guinée Equatoriale. « Mais dans la ville balnéaire d’Izmir, un grand festival est organisé chaque année et nous essayerons de faire participer plusieurs africains » conclu Şebnem Cenk.
La thématique de cette 16e Biennale fait référence au grand bouleversement écologique qui traverse nos sociétés car ce sont des continents de plastique qui errent dans les océans
Dans ce contexte, rien ne peut remplacer la vision des artistes et des penseurs et nos démocraties ont plus que jamais besoin d’eux, de leur esprit critique, de leur liberté de création. Pour la première fois, cette année, un cycle de plusieurs conférences liées à ce thème a été mis en place pour accompagner la présentation des œuvres, et malgré la difficulté du présent où partout la tentation du repli gagne du terrain, la richesse portée par une telle Biennale nous élève.
La 16è biennale s’achève le 10 novembre prochain.
L’exposition de l’art des sept continents bat son plein à Istanbul
Le contact est établi entre l'aérodrone de Muhanga Zipline et l'aéroport de Kigali pour l'envoi du drone et les autorisations de vol.
L’Afrique peut-elle se nourrir ? C’est une question récurrente, surtout lorsque l’on sait qu’en Afrique subsaharienne, un habitant sur cinq (soit 256 millions d’individus) est en situation de malnutrition grave. Et la situation ne s’améliore pas. La volatilité accrue des phénomènes météorologiques liée au changement climatique aggrave l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Par leur fréquence, les sécheresses et les inondations sont à l’origine chaque année d’une crise alimentaire qui nécessite une riposte d’urgence dans un ou plusieurs pays.
Une publication de La Banque Mondiale
Quels facteurs pourraient transformer radicalement le secteur de l’agriculture dans les pays d’Afrique subsaharienne ? Comment libérer ce potentiel encore inexploité, éradiquer la faim et favoriser l’essor et la prospérité des petits exploitants ? Les innovations « disruptives » peuvent-elles servir de catalyseur à la transformation de l’agriculture et résoudre les innombrables difficultés que rencontrent actuellement les agriculteurs africains ?
De quoi s’agit-il ? Les technologies disruptives s’appuient sur des innovations numériques et non numériques pour permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs rendements, d’être plus résilients face au changement climatique, de se rapprocher des marchés et, en dernier ressort, d’accroître leurs revenus grâce à une baisse du coût des intrants, une hausse de la production et une augmentation de la valeur de leurs produits. Pour les agriculteurs, c’est un scénario gagnant. Une évaluation d’impact des services de conseil par SMS aux petits cultivateurs de canne à sucre au Kenya, réalisée par l’organisation Precision Agriculture for Development (a), a constaté que ce système avait induit une hausse des rendements de 11,5 % par rapport à ceux des agriculteurs du groupe témoin.
Les technologies disruptives peuvent se révéler rentables
De fait, une nouvelle génération d’entrepreneurs locaux férue de technologie bâtit des plateformes numériques pour proposer des services rationalisés et plus fiables aux agriculteurs et aux agro-entrepreneurs, quelle que soit leur taille. Leurs applications s’efforcent d’accroître la productivité des petits exploitants, les rapprocher des marchés et leur donner accès à des financements et des données pour optimiser leurs décisions. La société Hello Tractor met ainsi à la disposition de plus de 250 000 agriculteurs des services de tracteurs « uber » tandis que Farmers Pride Africa (a) a déployé des guichets « Digishops » permettant à 10 000 agriculteurs d’accéder à des intrants, des services destinés aux éleveurs et des assurances auprès de fournisseurs fiables qu’ils mettent en relation avec des clients potentiels.
Autre exemple, celui d’Agri-Wallet (a) au Kenya, qui propose un ensemble de services technologiques aux agriculteurs. À travers une plateforme de financement mobile et des transactions dématérialisées, les agriculteurs peuvent communiquer directement avec les acheteurs ou entrer en contact avec des fournisseurs d’intrants. La plateforme sert aussi de portefeuille numérique pour l’épargne ou l’obtention de prêts. La plupart de ces entrepreneurs regroupent leurs services et gagnent de l’argent grâce aux marges sur les transactions, imputées aux fournisseurs d’intrants, aux compagnies d’assurance, aux institutions financières et aux acheteurs de produits de base.
Comment expliquer le succès des technologies agricoles disruptives en Afrique subsaharienne ?
En réduisant les coûts de transaction, le développement rapide de la téléphonie mobile et de l’accès à internet mais aussi des paiements en ligne change la donne. En 2018, l’Afrique subsaharienne comptait 395,7 millions de comptes bancaires mobiles, bénéficiant de plus de 130 services en ligne et d’un réseau de plus de 1,4 million d’agents. Aujourd’hui, près de 33 millions de petits exploitants et éleveurs déclarent recourir à des solutions agricoles numériques en Afrique subsaharienne, soit 13 % du total de la région. Les inscriptions ont progressé d’environ 44 % par an au cours des trois dernières années.
Tout l’intérêt du système tient à ce que, même lorsque la connectivité est faible, les agriculteurs peuvent accéder aux services. Les progrès rapides et la baisse du coût de technologies populaires capables de fonctionner hors ligne — téléphones mobiles et smartphones, iPAD, ordinateurs, projecteurs vidéo portables, capteurs, outils cartographiques GPS, objets connectés — rendent tout cela possible. Il suffit de mettre à jour le contenu et de procéder à l’analyse des données dès que l’on se retrouve dans un village ou un centre urbain raccordés à internet ou à des services mobiles.
Source: World Bank, 2019, Scaling up Disruptive Agriculture Technologies in Africa
Les technologies agricoles disruptives peuvent par ailleurs permettre de surmonter les obstacles linguistiques et ceux liés à l’illettrisme des agriculteurs. Les contenus peuvent être présentés via une vidéo ou des images traduites dans les langues locales, en s’appuyant sur les outils de reconnaissance d’image et d’intelligence artificielle. Digital Green (a), en Éthiopie, procure des services de vulgarisation à près de 500 000 agriculteurs à travers des outils vidéo conçus par les communautés. Au Kenya, Kuza (a) — qui fonctionne en ligne ou hors ligne sur iPAD, smartphones et équipements WiFi portables sur batterie — propose aux petits agriculteurs des services de conseil ou d’accès à des intrants agricoles, au crédit et au marché.
Les pouvoirs publics rejoignent également le mouvement
Les ministères de l’Agriculture s’appuient sur des plateformes numériques pour améliorer l’efficacité, la transparence et la responsabilité des services agricoles fournis. Des systèmes de bons électroniques ont été mis en place en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Kenya, au Mali, au Niger, au Nigéria, en Ouganda, au Sénégal, au Tchad et en Zambie tandis que des dispositifs de vulgarisation en ligne existent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Guinée, au Kenya, en Ouganda et au Rwanda ; et la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Rwanda, Madagascar, l’Ouganda et la Tanzanie ont introduit des systèmes d’enregistrement foncier numériques.
La Région Afrique de la Banque mondiale a déjà défini des cibles pour aider l’Afrique subsaharienne à partir à la conquête de l’économie digitale. Une initiative du même type, centrée sur les technologies agricoles disruptives, pourrait fournir des solutions numériques à des millions d’agriculteurs, petits et gros, afin d’améliorer leur productivité et leur prospérité. Pour que cela se concrétise, les responsables publics doivent installer un environnement favorable à l’essor de l’agro-industrie : il faut accélérer l’arrêt progressif des distributions directes d’intrants et de commercialisation des denrées par les autorités, démanteler les obstacles aux échanges commerciaux, adopter une politique de vulgarisation pluraliste et opter pour des subventions « intelligentes ». Il faut aussi continuer à financer les biens publics que sont la recherche agricole et les infrastructures rurales. Par ailleurs, les gouvernements doivent renforcer les compétences agricoles numériques, investir dans des bases de données sur les agriculteurs garantissant un strict respect de la vie privée et développer des incubateurs pour promouvoir les services agricoles numériques.
Le secteur des technologies agricoles disruptives a déjà décollé en Afrique subsaharienne, offrant les conditions idéales pour une révolution d’envergure. Mais les objectifs sont encore loin d’être atteints.
Programme de culture de riz et d’alphabétisation dans la région de Dapaong au Togo – Thierry Barbaut
La proposition portée par la Région Hauts-de-France et la commune de Sèmè-Podji, en partenariat avec l’Agence de Développement de Sèmè City et le Pôle MEDEE, a été retenue par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, dans le cadre de l’appel à projets «Ville Durable en Afrique» lancé en France en décembre 2018.
Pour ce projet, les deux collectivités et leurs partenaires s’associent autour de la question des énergies renouvelables comme levier de développement, de croissance et d’emploi. Elles souhaitent notamment promouvoir des solutions innovantes en énergies renouvelables et en écoconstruction pouvant être testées directement à Sèmè-Podji et sur le campus de Sèmè City.
L’appel à co-expérimentation lancé par l’Agence de Développement de Sèmè City s’inscrit dans ce contexte.
Qui est éligible ?
Toute entreprise béninoise, française ou internationale avec un projet à l’étape de prototypage ou d’amorçage.
Quel financement ?
Jusqu’à 50 000 euros pour démarrer votre expérimentation à Sèmè-Podji ainsi que l’accès aux partenaires, experts et ressources de Sèmè City.
Sèmè City, la Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir
Connaissez-vous Sèmè City ?
La Cité Internationale de l’Innovation et du Savoir, dénommée Sèmè City est un des projets phares du Gouvernement de la République du Bénin.
A travers cette initiative, le Bénin souhaite former une nouvelle génération de talents, les équiper pour l’avenir et favoriser un modèle de croissance inclusive et durable fondé sur l’innovation «Made in Africa».
Sèmè City est ainsi un lieu unique offrant un cadre favorable et attractif pour plusieurs types d’opérateurs allant des institutions académiques, aux centres de recherche et aux incubateurs, ainsi qu’une communauté d’étudiants, de chercheurs, d’enseignants, de professionnels et d’entrepreneurs béninois et internationaux.
La Commune de Sèmè-Podji
La commune de Sèmè-Podji est stratégiquement située dans une zone péri-urbaine entre Cotonou (capitale économique du Bénin), Porto-Novo (capitale administrative du Bénin) et Lagos (capitale économique du Nigéria avec plus de 20 millions d’habitants), au croisement des principaux axes de communication internationaux de l’Afrique de l’Ouest.
Avec ses 225 000 habitants, Sèmè-Podji est aujourd’hui en pleine transformation pour devenir une ville intelligente modèle en Afrique. Sèmè-Podji fait ainsi d’ores et déjà partie du réseau des douze villes africaines du Projet « Smart City » de l’Agence française de développement (AFD) liant le numérique au développement urbain.
Au carrefour de cette zone péri-urbaine dotée d’atouts naturels exceptionnels – une forêt classée, des plantations, des zones humides et une zone côtière – le campus de Sèmè City se construit par phases successives sur 200 hectares et sera opérationnel en 2021. Il s’inscrit ainsi pleinement dans un concept de ville intelligente africaine, utilisant des innovations technologiques tout en intégrant les atouts et les particularités de son environnement.
Talent2Africa est la première plateforme panafricaine de recrutement. C’est aussi une plateforme web panafricaine de recrutement qui réunit dans un même réseau les candidats de tous les horizons intéressés par des opportunités de carrière en Afrique.
S’intéresser aux désirs des jeunes cadres en Afrique, sur un marché du travail où la demande est largement supérieure à l’offre, peut paraître, à priori saugrenu, pour un recruteur. Pourtant, une telle approche n’est guère superflue pour tout employeur ayant à cœur de décrocher les meilleurs profils afin de se doter de ressources humaines de qualité. Pour ce faire, il est indispensable d’offrir à ses collaborateurs un cadre de travail qui tient en compte leurs aspirations professionnelles. Entre un bon réseau, des missions de qualité, une vie personnelle préservée, les désirs des jeunes cadres sont aussi divers que variés.
Un réseau professionnel bien étoffé …
Ce n’est plus un secret. Un bon réseau professionnel constitue un élément clé pour tout jeunes cadres en Afrique. D’ailleurs, une étude récente a bien confirmé ce constat en attestant, que pour leur réussite professionnelle, 94 % des jeunes cadres misent sur leur réseau professionnel. C’est la raison pour laquelle, rien n’est de trop pour eux, pour étoffer leur réseau professionnel. Des stages en entreprise, aux apprentissages, en passant par les formations continues, les jeunes cadres ne ménagent aucun effort pour se doter d’un bon réseau professionnel capable d’impulser leur carrière. Il s’agit en clair, pour eux, d’accumuler sur le terrain, l’expérience et les connaissances qui rendront leur profil attractif.
Se voir confier des missions intéressantes …
Contrairement à certaines idées reçues qui laissent penser que le salaire serait la principale source de motivations des jeunes cadres en Afrique, ces derniers, au-delà des considérations financières, ont aussi besoin de se sentir valorisés dans l’entreprise. En à croire les résultats d’une récente étude Ifop pour Cadremploi, c’est le cas de 79 % des jeunes cadres de moins de 35 ans. Ils partagent d’ailleurs ce vœu avec leurs aînés. Se voit confier une mission intéressante traduit une certaine implication dans la marche de l’entreprise. Les jeunes cadres restent particulièrement sensibles à une telle démarche qui manifeste la confiance de l’entreprise à leur égard.
Un plan de carrière relativement souple …
Contrairement aux cadres plus âgés, les plus jeunes sont plus ouverts à l’idée d’une reconversion professionnelle et se montrent plus souples face à la possibilité d’un changement dans leur vie professionnelle.
Selon l’étude BVA, 81 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de métier (contre 66 % de l’ensemble des cadres). Dans une moindre proportion, 58 % d’entre eux sont ouverts à l’intérim. Et 44 % des moins de 35 ans pensent qu’ils pourront être amenés à changer de statut à un moment de leur carrière (contre 36 % pour les 35-49 ans et 19 % pour les plus de 50 ans.
Enfin, plus que les autres jeunes (70 %), les jeunes cadres se déclarent prêts à créer leur propre entreprise (81 %). Par ailleurs, une récente étude s’est intéressée, de manière générale, aux ambitions des cadres de moins de 35 ans. Celle-ci révèle que huit cadres sur dix se préoccupent au quotidien de leur réussite professionnelle, 70 % d’entre eux envisagent leur avenir professionnel avec optimisme, malgré les nombreux goulots d’étranglements notés, ici et là, sur le marché du travail.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que c’est de naître dans le barrio de Medellin, d’être une femme au Nigeria, de voir votre île menacée par la montée des eaux… Nés quelque part vous propose, pendant 1h30, d’être Manolo, Mehiata, Nalin ou l’un des 18 personnages proposés. Au Cambodge, au Niger, au Cameroun, en Colombie, au Nigeria ou en Polynésie, vous vivrez leur quotidien, leurs questions et leurs solutions.
Un parcours immersif, à Paris, pour changer de regard sur le monde.
L’exposition immersive Nés quelque part est présenté à la Cité de l’Economie (Paris).
Devenez, le temps du spectacle, Bilikiss au Nigeria, Muna au Cameroun, Mehiata en Polynésie, Sarong au Cambodge… Plongez au cœur des enjeux de la planète au contact de comédiens. Grâce à des décors réalistes, découvrez les défis liés au changement climatique et au développement et trouvez des solutions à même d’améliorer durablement votre vie.
Conçu pour les jeunes, Nés quelque part vise à rendre accessible et compréhensible le monde et ses enjeux en abordant de manière concrète des thématiques clefs pour l’avenir de la planète : santé, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité et climat, accès à l’eau, à l’énergie et à l’emploi, bonne gouvernance, développement économique… Une visite au bout du monde, parce qu’aujourd’hui, notre avenir se construit ici et là-bas. Où que l’on naisse, face aux enjeux du climat et du développement, nous faisons tous partie de la solution.
Inscrivez-vous ! Du 26 septembre au 24 novembre 2019, à Citéco, 1 place du Général Catroux, 75017 Paris Séances en temps scolaire : · mardi, mercredi, jeudi et vendredi : 9h15, 10h50, 14h00, 15h45 · samedi, dimanche : 10h00, 11h45, 14h15, 16h00 Séances pendant les vacances scolaires : · Tous les jours : 10h00, 11h45, 14h15, 16h00 Durée : 1h30 Tarif individuels : 10 € (plein tarif) – 6 € (tarif réduit) Tarif groupes (à partir de 10 personnes, 4 € par personne, sur réservation à l’adresse suivante : groupe@citeco.fr) Toutes les informations pratiques sur www.nesquelquepart.fr
Retrouvez aussi le jeu « Nés quelque part » en ligne et l’ensemble du dispositif pédagogique pour préparer, prolonger la visite, et en faire un véritable projet éducatif sur www.nesquelquepart.fr
Présenté par l’Agence Française de Développement (co-production Ars Anima) et Citéco, avec le haut patronage du Ministère de l’Éducation Nationale.
Le monde va si (trop) vite, les totems défilent, les machines sont là. Le numérique avale la mécanique, au nord comme au sud. Dans le grand chaudron BPI InnovGeneration, on a déplié le calendrier.
J-100 pour le grand événement : le salon mondial de l’innovation, entre Jack et Pot, dans le désert des Mojaves, soit 4500 sociétés et 180.000 professionnels venus de 160 pays. https://www.ces.tech/
C’est la troisième édition du prix EDF Pulse Africa !
1 mois et 7 pays, ou plutôt 7 haltes singulières d’EDF Pulse Africa sur un continent africain dynamique et riche de ses ressources entrepreneuriales.
A chaque nouvelle étape, le temps d’une journée, EDF s’est associée à de nombreuses entreprises et institutions locales pour faire rayonner le thème de « L’énergie au cœur de l’innovation entrepreneuriale ».
Retour sur cette tournée qui a fait sa place dans le panorama entrepreneurial africain.
Partir à la rencontre de l’écosystème local : telle était la nouveauté de cette troisième édition d’EDF Pulse Africa. Au long de cette tournée dans sept pays africains, soixante-trois candidats ont pu confronter leur projet. Des projets répondant à des problématiques et des enjeux variés, mais des projets toujours engagés à démocratiser l’accès à une source fiable d’énergie.
C’est cette même diversité d’idées et d’engagement que l’on retrouve au sein des sept start-up finalistes. Voici un rapide tour d’horizon de ces projets finalistes qui permettra d’appréhender tout l’enjeu du dynamisme entrepreneurial africain : batteries intelligentes optimisées pour augmenter leur longévité (AZOLIS – Maroc), pompes solaires connectées renforçant l’autosuffisance alimentaire (NADJI.BI – Sénégal), valorisation de la biomasse locale via des générateurs thermoélectriques (SUSTAINABLE ENERGY TECHNOLOGIES – Ghana), chauffe-eaux transformés en batterie thermique pour éviter les pics de consommation (PLENTIFY – Afrique Australe), technologie couplant offre numérique et solution énergétique (LIFI LED – Côte d’Ivoire), appareil de recharge installable directement sur engins à deux roues (ENERGY CYCLE – Togo), réfrigérateurs photothermiques pour assurer la conservation alimentaire et médicamenteuse (FRIGO SOLAIRE PHOTOTHERMIQUE – Cameroun). Vaste et riche panorama.
Avec la thématique « L’énergie au cœur de l’innovation entrepreneuriale », l’objectif était autant de sélectionner des projets cohérents avec les enjeux locaux que d’embarquer l’écosystème global dans la dynamique entrepreneuriale. Et c’est une mission réussie puisque de nombreux partenaires d’EDF à travers ses filiales ont remis des Prix « Coup de Cœur » et « Coup de pouce » à des candidats désireux d’avoir un impact positif sur leur entourage.
EDF Pulse Africa tour est née d’une triple ambition : mobiliser l’écosystème de l’innovation africain, offrir des opportunités aux start-up locales naissantes et cibler les projets ayant un réel impact sur le paysage local. Partout, les représentants locaux d’EDF se sont emparés d’EDF Pulse Africa Tour pour rassembler des incubateurs nationaux, des pépites technologiques, d’importants protagonistes du secteur de l’énergie, des entrepreneurs avertis et même des ministres et conseillers gouvernementaux. Un panel certes large, mais qui s’est montré capable de prendre en compte les contextes nationaux et les besoins du tissu économique local dans la construction de leur jugement.
Testée et approuvée, cette tournée a propulsé l’appel à projet EDF Pulse Africa vers l’écosystème local et s’inscrit dorénavant comme une étape incontournable en Afrique. EDF Pulse Africa Tour 2019 est sans nul doute la première d’une longue série. Car de cette lancinante cadence du roadshow 2019, il ne restera pas gravé uniquement le nom des sept finalistes, mais également la large quantité d’opportunités offertes aux écosystèmes énergétique et entrepreneurial africains.
Le Programme annuel d’initiation à la
programmation informatique par le code, a lancé ses activités au Cameroun. En
cette 5ème édition, Genius Muna entend accompagner gratuitement plus
de 6 000 élèves au cours d’une compétition nationale qui se tiendra du 3
au 30 Octobre 2019.
Une fois de plus, le Cameroun est invité comme
hôte à l’Africa Code Week. Le programme annuel d’incubation à la programmation
portée par la SAP, Google, Unesco et autres, sera piloté par le start Up Génius
Muna. Il s’agit tout au long du mois d’octobre, d’initier les jeunes à cette
nouvelle forme d’alphabétisation que représente désormais le code informatique.
Selon Marc Andreessen il n’existera plus que
deux types d’individus « Ceux à qui donneront des ordres aux
ordinateurs et ceux à qui les ordinateurs donneront des ordres ». En
Europe tout comme en France, ce programme numérique qui vise à positionner davantage
les jeunes à la production plutôt qu’à la consommation ne date pas
d’aujourd’hui et au Cameroun non plus. Sous l’initiative de Genius Muna, à
travers les services Genius Centers, c’est en 2017 qu’une vague de petits
développeurs de 4 à 17 ans ont vu le jour. Des enfants de tout ce qu’il y a de
plus commun, à l’exception du code.
Pourquoi apprendre aux enfants à coder ?
Apprendre aux enfants à programmer c’est
stimuler leur imagination sur le monde de demain. Puisque les métiers
traditionnels sont appelés à disparaître et que la tendance est à
l’entrepreneuriat, il est nécessaire voire vital de dessiner de nouveaux
métiers qui s’arrimeront à l’ère de la 4ème révolution
industrielle : celle du numérique.
Coder c’est aussi outiller les apprenant à
réaliser des projets utiles qui répondent à leurs besoins ou ceux de leur
localité. Il s’agit par exemple de concevoir des systèmes automatisés ou à
résoudre des problèmes complexes, à formuler des prévisions ou à simuler des
événements qui ne se sont pas encore produits et c’est dans cette esprit que le
thème de cette 5ème édition Africa Code Week se tiendra au
Cameroun : « Tout commence par un rêve »
La compétition Africa Code Week est lancée
Mercredi dernier dans les locaux des Centres Genius, Muna a accueilli une vingtaine de volontaires composés d’enseignants (GSB la volière, Complexe Scolaire Bilingue la Perle, GSB la Régénération, GSB Mgr Henri Vieter, GSB Etoile Brillante du Matin, Collège Etoile Brillante du Matin, GSB Yimo, GSB Les Lauréats, Academic School Of Excellence) et jeunes entrepreneurs pour accompagner ces jeunes dans la réalisation de leur projet. L’objectif, leur donner des outils nécessaires pour accompagner ces plus jeunes dans la réalisation leur projet aussi timide soit-il. Les candidatures 1ères candidatures seront appréciées au sein des écoles, puis appréciées par un collège de jury indépendant pour une remise solennelle des récompenses le 30 Octobre prochain.
Facebook (Facebook.com) a annoncé aujourd’hui l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne, dont notamment la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Burkina-Faso. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP) (bit.ly/2Voxvyh), Les Observateurs de France 24 (bit.ly/2MlNU2A), Pesa Check (bit.ly/2IykrRG) et Dubawa (bit.ly/2AVaQQR) s’inscrit dans le cadre de l’intensification des efforts engagés par la plateforme pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur Facebook et réduire la propagation des fausses nouvelles.
En collaboration avec un réseau d’organisations de fact-checking certifiées par l’IFCN (International Fact-Checking Network), le programme de vérification des faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24 et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.
Ces différents pays rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check.
Les avis (bit.ly/2AULTF0) et signalements de la communauté font partie des nombreux signaux que Facebook prend en compte pour détecter les informations potentiellement fausses qui sont présentées aux organismes de vérification. Les articles locaux, de même que les photos et vidéos peuvent faire l’objet d’une vérification. Si un des partenaires identifie une information comme fausse, Facebook la fait apparaître plus bas dans le fil d’actualité ce qui fait baisser considérablement l’audience qui y est exposée et réduit immédiatement sa portée.
Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux
S’exprimant sur cette annonce, Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne a déclaré : « L’élargissement de notre programme de vérification des faits par des organismes tiers à 15 pays d’Afrique en un peu plus d’un an, couplé au récent développement du même programme dans les langues locales africaines, témoigne de notre engagement envers le continent. Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook. Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d’investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations. »
Dès lors qu’un média de vérification aura rédigé un article donnant davantage d’informations sur une actualité, Facebook le fera apparaître dans les articles connexes (bit.ly/2oqAnP1) sur le fil d’actualité, sous la publication concernée. Les administrateurs de la page recevront également une notification s’ils partagent des actualités qualifiées fausses et les personnes qui ont partagé cette information ou sur le point de le faire seront également averties, pour pouvoir décider d’eux-mêmes, en connaissance de cause, de ce qu’ils lisent, partagent et ce à quoi ils se veulent se fier.
Partenaire du programme à travers huit pays, en langues française et anglaise, Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP a déclaré : « L’AFP se réjouit d’élargir avec Facebook son projet de vérification des faits. Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l’Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation ».
Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, qui assurera la vérification des faits en swahili et en anglais, a pour sa part ajouté : « Les réseaux sociaux comme Facebook n’ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l’information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l’Internet pour de nombreux Africains. Ils façonnent notre perception du monde, le discours public et notre façon d’interagir avec les personnalités publiques. Ce projet nous aide à élargir considérablement notre activité de vérification des faits pour débusquer les déclarations qui, autrement, pourraient causer des préjudices dans nos sociétés. Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même. Ce projet aide également nos vérifications à atteindre un public beaucoup plus large que nous ne l’aurions fait autrement. Cela nous a aidé à mieux comprendre le manque d’information de qualité et les autres dynamiques virales qui sont à l’origine de la diffusion des fausses nouvelles en Afrique. Notre impact croissant est une contribution modeste mais tangible pour des sociétés mieux informées en Afrique. »
Derek Thomson, rédacteur en chef des Observateurs de France 24, qui vérifieront les actualités en RDC, en Guinée et en Côte d’Ivoire a également réagi : « Nos utilisateurs africains nous envoient constamment des images et des messages discutables qu’ils ont reçus via les médias sociaux nous demandant : » Est-ce vrai ? Pouvez-vous vérifier ? « . Il est de notre responsabilité, en tant que journalistes spécialisés dans la vérification des faits, d’analyser l’information qui circule et faire remonter la vérité à la surface. Participer au programme de Facebook nous permet de nous assurer que nos vérifications de faits atteignent les personnes qui ont partagé ces fausses informations en premier lieu. »
Enfin, Caroline Anipah, chargée de programme, Dubawa (Ghana) a conclu : » Dubawa est ravie d’être au Ghana où la mal information et la désinformation se sont répandues en raison des progrès technologiques et de la pénétration croissante d’Internet. Dubawa a l’intention d’améliorer la qualité de l’information mise à la disposition du public dans le but ultime d’enrayer la diffusion des fausses nouvelles et de promouvoir la bonne gouvernance.“
Dans un
rapport, l’AFRICA CEO FORUM et OKAN, cabinet de conseil en stratégie et en
finance dédié à l’Afrique, livrent leurs recommandations pour faire bouger les
lignes dans le domaine de la logistique africaine. Un élément clé pour le
succès de l’intégration économique continentale.
La modernisation de la logistique africaine est l’un des
chantiers les plus importants auquel fait face le continent aujourd’hui. Malgré
les progrès enregistrés ces quinze dernières années, notamment dans le domaine
portuaire par lequel transite 90% du commerce continental, le secteur reste
insuffisamment compétitif et moderne pour soutenir l’industrialisation et
l’intégration économique africaine : le continent enregistre 23 fois moins
d’investissements logistiques comparé à la Chine et compte uniquement 10 pays
dans les deux premiers quartiles du Logistics
Performance Index 2018, soit 15% des états africains.
A l’heure où la Zone de Libre-Echange Continentale
africaine rentre dans sa phase opérationnelle, l’AFRICA CEO FORUM, en
partenariat avec le cabinet OKAN, publie un rapport exclusif qui formule des
recommandations pragmatiques visant à accélérer une véritable révolution du
secteur de la logistique africaine.
Renforcer les capacités des Etats, structurer la
logistique intra-africaine, accélérer la modernisation des ports ou encore
prendre en compte les exigences de la classe moyenne : de Tanger à Djibouti, en
passant par Nairoibi, Mombasa et Lomé, ce rapport s’appuie sur l’étude de cas
de nombreuses success stories africaines, ainsi que les nombreux défis qui
freinent l’avènement du secteur, pour dresser ces recommandations qui ont pour
vocation de répondre aux besoins des investisseurs et entrepreneurs.
A l’image du baromètre des CEOs africains publié en mars
dernier, la publication de ce rapport exclusif fait écho à la mission de
l’AFRICA CEO FORUM : mettre en lumière les défis rencontrés par les
entreprises africaines, apporter des solutions concrètes et porter la voix du
secteur privé sur les grands enjeux de développement du continent.
Fondé en
2011, OKAN est un cabinet de conseil en stratégie et en finance dédié à
l’Afrique. OKAN accompagne l’ensemble des acteurs du développement économique
et social de l’Afrique (privés et publics), en offrant à ses clients les
meilleures prestations pour la réussite de leurs projets critiques.
Conseil en stratégie : stratégie d’entreprise / stratégie publique, structuration de projet, appui à la mise en œuvre
Il fallait y être et j’ai rarement vu autant de passion, d’enthousiasme et d’implication dans un événement qui met en avant l’Afrique, le numérique et les entrepreneurs.
Plus de 1 300 personnes, 32 pays et trois jours passionnants. Des entreprises, fondations, personnalités, états, des jeunes et des mentors, des passionnés et tous d’une proximité et d’une accessibilité unanimement reconnue. Un bonheur de pouvoir échanger librement avec tous et sur toute les thématiques. De voir Abdou Samb, Lacina Kone ou Tomi Davies parler avec des jeunes pour leur donner de précieux conseils.
Afric’Up c’est parvenir à s’écouter, se poser parfois une ou deux heures pour comprendre, se projeter et décider de quelle action mener ensemble !
J’ai aussi été très agréablement surpris par la Tunisie qui se tourne véritablement vers les autres pays voisins et même ceux d’Afrique centrale. J’ai senti un désir de s’unir entre pays pour ensemble véritablement avancer et construire afin de prendre en main cette révolution numérique.
Dario Giuliani de BriterBridges
Ce que je regrette souvent dans les événements c’est de s’échanger des cartes de visites sans finalement véritablement avancer, sans prendre le temps de comprendre ce que nous faisons tous mais chacun de notre côté. Ici à Tunis, c’était vraiment parvenir à s’écouter, se poser parfois une ou deux heures pour comprendre, se projeter et décider de quelle action mener ensemble ! Enfin du concret, des partenariats et de la complémentarité de compétences. C’est ainsi que les choses avancent vraiment sur les projets numériques et avec les entrepreneurs.
Voici mon message pour les entrepreneurs d’Afrique lors cette édition d’Afric’Up 2019 que j’ai pu évoquer en keynote à Tunis :
Engageons nous pour créer le plus grand réseau des jeunes Acteurs du Développement grâce au numérique. Déployons ensemble le partage des compétences, les financements et le contexte pour un terrain fertile aux projets qui allient numérique et thématiques du développement.
Thierry Barbaut Africup
Comme avec le mobile et le fameux « leapfrog » l’Afrique peut innover et démontrer un savoir faire mondial avec le développement des smart city ou « villes intelligentes ».
Des villes, quartiers, agglomérations qui vont redessiner l’Afrique d’aujourd’hui pour relever les défis de demain. Démographie, protection de l’environnement, migration, emplois, changement climatique dans la logique des 200 indicateurs clefs des Objectifs de Développement Durable.
Les villes durables représentent l’innovation et l’avenir de l’Afrique, mais aussi le présent. La Tunisie peut réellement regarder vers le sud pour nouer des partenariats vertueux car de nombreuses solutions existent déjà.
Le coût de la vie augmente en Tunisie, l’eau, la santé, l’électricité, le transport, l’éducation. C’est aussi une opportunité de refonte de ces services avec de nouvelles opportunités à déployer avec les solutions des entrepreneurs et ainsi transformer ces coûts en valeurs, en services et donc en réussite économique, en croissance.
Les villes durables, smart city ou villes intelligentes en sont le reflet car elles offrent une synergie dans ces thématiques. L’énergie par exemple, devient renouvelable avec le solaire et surtout les batteries et les nouvelles technologies de stockage qui permettent une diffusion raisonnée et mesurée de cette précieuse ressource. Une ressource non polluante ou épuisable mais verte et économiquement viable.
Le masterplan de Kigali
La logistique avec les transports en communs, électriques et connectés qui ne nuisent plus à l’environnement et offrent des services plus adaptés aux contextes locaux.
La poste qui se transforme en une identité virtuelle avec la dématérialisation du courrier, des factures, des informations propose des coordonnées précises à un habitant, une famille ou une entreprise.
Des services publics qui eux aussi de manière physique ou dématérialisée offrent l’accès aux informations d’état civil, du foncier, d’imposition ou l’ensemble des démarches administratives. Une administration connectée couplée à des bâtiments physiques qui offrent de meilleurs services aux usagers.
Ou sont ces villes intelligentes ?
Au Rwanda, en Ouganda, en Ethiopie sous forme de quartiers gigantesques modernes et innovants qui se développent vite avec un savoir faire local et en partenariat avec des entreprises et des compétences internationales. Des centaines de personnes les visitent chaque jour pour les étudier.
Les bus dont je parle plus haut sont déjà en services à Kigali et ont y monte avec son smartphone pour payer électroniquement ce qui offre aussi immédiatement la connexion en 4G. L’état envisage de transformer une grande partie des transports en commun à l’énergie électrique.
Station de Bus à Kigali au Rwanda
Le tramway n’est plus un rêve, il fonctionne depuis de nombreuses années en Ethiopie à Addi Abeba. Un pays ou c’est encore l’énergie renouvelable avec le barrage hydraulique du Nil qui alimente en électricité des villes modernes.
Des transports ferroviaires comme au Kenya où les grandes villes sont connectées entre elles avec là aussi avec de nouvelles gares ultra modernes.
Le modèle de service Rwandais
Changer la relation entre les administrations et les populations
L’administration 3.0 est devenue une des expertises majeure et reconnue de Kigali avec le Rwanda Development Board (RDB) qui, au delà de mettre à disposition une administration puissante qui dans ses bâtiments garantie une réponse et une solution en moins de 30 minutes. Le RDB propose également une plateforme en ligne Irembo traduite en plusieurs langues proposant elle aussi les services administratifs, foncier, civil et business pour les Rwandais et les étrangers en rapport avec une activité au Rwanda. Le RDB qui forme déjà d’autres pays pour connecter les habitants aux administrations. L’état civil comme le foncier ou la création d’entreprises sont désormais une routine avec ces plateformes physiques et virtuelles.
La plateforme Irembo du Rwanda Development Board
Des solutions innovantes se développent au pays des mille collines et mettent en synergie drone, santé et messagerie comme Zipline qui avec ses drones livre du sang par le biais de commandes Whatsapp avec 100% de taux de réussite. Là aussi une solution replicable qui se déploie déjà au Ghana et au Sénégal.
Le e-commerce avec Jumia qui, dans plus de 14 pays ne livrera plus une adresse mais va localiser le smartphone dont le propriétaire a passé commande pour toucher directement le consommateur connecté et donc géolocalisé.
L’éducation, avec les cours en lignes mais aussi les écoles de formations au numérique : Simplon, 42, Fondation 01, Andela etc… offrent de nouvelles perspectives aux jeunes. Ces écoles sont de plus en plus proches des HUB physiques qui se développent massivement en Afrique, ils étaient 310 en 2018 et sont plus de 650 en 2019 !
Enfin la bancarisation par le mobile que l’on ne présente plus offre désormais de nouveaux services avec l’épargne, le crédit, l’assurance, le paiement de factures qui est justement au cœur des services de la ville moderne.
Afric’Up comment y participer ?
Comment faire partie de cette aventure en tant qu’entrepreneur ? En pensant « service » et en apportant le savoir faire local des pays ou des régions d’Afrique aux bailleurs qui cherchent des opérateurs fiables, innovants, avec des solutions concrètes adaptées aux contextes.
Il est essentiel de fédérer ces Acteurs du Développement et c’est à ce titre aussi qu’il faut remercier Mohamed Zoghlami M’Hamed Dalla et Skander Haddar pour l’impressionnante passion dans l’organisation d’Afric’Up ici en Tunisie. L’engagement est unanimement reconnu par l’ensemble des acteurs internationaux.
Les fonds ne manquent pas, ils sont disponibles auprès de banques privées publiques ou de développement, auprès des fonds de dotations ou de bailleurs internationaux. Ce sont des projets concrets portés par des opérateurs fiables et adaptés au contexte qui manquent. Les jeunes qui sont capables de les déployer et qui sont ici à Tunis peuvent porter ces projets, ils en rêvent. Connectons nous maintenant sous peine d’arriver trop tard et de rater cette incroyable révolution numérique qui offre à l’Afrique la possibilité de devenir la locomotive innovante de la croissance mondiale.
Entreprises, ONG, consommateurs, états, banques, fonds de dotations, startup et organisations doivent aussi converger vers les objectifs de développement durable pour mieux vivre. Il faut imaginer notre avenir en harmonie avec nos ressources et notre environnement.
Si l’Afrique dispose d’un savoir faire numérique, nul doute qu’il va falloir s’adapter au rythme effréné du développement des technologies; Le risque étant de rater en partie ce virage technologique. L’internet des objets (IOT), la réalité augmentée, la blockchain et l’intelligence artificielle arrivent et vont elles aussi révolutionner nos usages.
Il faut visiter cette nouvelle Afrique, les pays et aller rencontrer ces acteurs du développement pour comprendre cet incroyable potentiel. Cette Afrique qui monte.
Du 3 au 4 octobre, Deloitte sera présent au Choiseul Africa Business Forum, rendez-vous annuel dédié aux opportunités d’affaires en Afrique et avec l’Afrique, pour réfléchir et partager sa vision sur les nouveaux enjeux du continent africain.
Cette présence s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement et de co-construction que Deloitte développe dans tous les pays africains où il est implanté.
A cette occasion, Deloitte donnera un éclairage sur les investissements en Afrique à l’occasion de la publication de l’écobaromètre Choiseul Africa. (Plénière : Écobaromètre Choiseul Africa Jeudi 3 Octobre -12h00 -13h15)
Partenaire du Choiseul Africa Business Forum, aux côtés de l’institut Choiseul, de partenaires institutionnels et économiques de premier plan, décideurs africains et européens influents, Deloitte interviendra afin de nourrir les réflexions sur les nouvelles opportunités offertes par la coopération entre les sphères publiques, privés et institutionnelles.«La réussite des grands programmes de développement passe notamment par une coopération intelligente et performante entre les acteurs publics et privés engagés sur le continent et l’intégration de nouvelles technologies.
Deloitte Afrique, acteur africain et global, accompagne aujourd’hui les réflexions stratégiques, la conception et le déploiement de ces projetsp our optimiser leur impact. Grâce ànotre présence de manière inclusive en Afrique, la nature des projets sur lesquels nous intervenons et nos initiatives responsables, nous contribuons de manière positive, croissante et durable à la transformation économique et sociétale en Afrique.», déclare Brice Chasles, Directeur Général de Deloitte Afrique.
Les villes africaines vers une transition multiforme
Véritable enjeu, les villes africaines sont au cœurdes territoires. Créatrices d’emplois et d’innovation, elles stimulent la productivité et les économies d’échelle. Mais à l’instar de certaines capitales mondiales, elles peinent aujourd’hui à être des moteurs de croissance. Elles font face, en effet, à divers problèmes : un développement urbain fragmenté, des prestations de services urbains de faible qualité, des villes déconnectées en raison d’une insuffisance des transports en commun.Cependant, la transition urbaine multiforme que connaît le continent, offre également de nouvelles occasions d’accélérer le développement économique et social.
De plus en plus de villes africaines se projettent à court ou moyen terme en tant que villes durables, intelligentes et ont engagé leur mutation. De nombreuses initiatives et innovations fleurissent ainsi à travers le continent. Souad El Ouazzani, Directrice des services aux bailleurs internationaux en Afrique francophone chez Deloitte participera à une table ronde sur les nouveaux modèles pour la ville africaine de demain. (Workshop Smart City -Quel modèle pour la ville africaine de demain ? Vendredi 4 Octobre -9h15 -10h30)
Les nouvelles opportunités apportées par le digital
Alors que l’infrastructure numérique en Afrique est en pleine expansion, les entreprises ont d’importantes possibilités d’améliorer radicalement leur efficacité opérationnelle, de transformer leurs modèles commerciaux et d’améliorer leurs performances grâce à la transformation numérique et aux innovations de rupture dans toute la chaîne de valeur.La forte croissancede la population jeune, la taille du marché ainsique la facilité d’accès à l’économie numérique sont des éléments clés pour développer les opportunités numériques en Afrique. Cependant, la faiblesse de l’écosystème local de contenus et des services numériques, l’accès à l’énergie et le manque d’intégration régionale à travers le continent demeurent aujourd’hui des obstacles majeurs au développement de la création de valeur par le numérique.
Karim Koundi, Associé DeloitteAfrique en charge des Technologies et du Digital en Afriqueréfléchira sur les nouvelles opportunités apportées par le digital.(Workshop Digital -Vers une recomposition des chaînes de valeur : saisir les opportunités du digital. Jeudi 3 Octobre -14h30 -15h45)
Implanté en Afrique dans près de 40 pays, Deloitte dispose d’une équipe de plus de 400 associés et 6000 collaborateurs. Deloitte est un partenaire intégré qui comprend l’Afrique et accompagne la transformation économique du continent avec les acteurs locaux et internationaux. Partenaire solidaire, l’équipe Deloitte se mobilise pour soutenir les projets responsables de nos clients, associés et collaborateurs et prend en compte l’impact social de ses activités.
Jésus s’appelle yvan sagnet, il est venu du Cameroun pour étudier en Italie, il a cueilli des tomates et des mandarines à s’en arracher la peau des doigts, il a dirigé la rébellion des ‘esclaves’ des plantations.
Quand le Suisse Milo Rau a lancé la production, à Matera, capitale européenne de la culture 2019, de son film ‘Le Nouvel Evangile’, c’est donc Sagnet qui a été choisi pour incarner Jésus.
Ce samedi 5 et ce dimanche 6 octobre, ceux qui se trouvent en Basilicate peuvent prendre la route de Matera pour participer librement au tournage des scènes de la passion (11h) puis de la crucifixion (15h) aux côtés du Christ noir.
Là même où furent tournés Le Christ s’est arrêté à Eboli de Francesco Rosi, La Passion du Christ de Mel Gibson et surtout l’incomparable Évangile selon saint Matthieu de Pasolini. https://www.nocap.it/
Talent2Africa – le leader panafricain de l’emploi cadre – organise l’événement incontournable consacré au Maroc
Au programme : des conférences de haut niveau entrecoupées de moments de networking dans un cadre privilégié.
Vendredi 11 octobre 2019 à Paris
Profil des participants : cadres marocains de l’international; investisseurs, bailleurs de fonds, dirigeants et managers d’entreprises marocaines, décideurs et influenceurs Afrique de grands groupes internationaux, journalistes.
Entrée gratuite MAIS inscription préalable obligatoire. Le site de Talent2Africa
En parallèle des conférences, se tiendront des entretiens avec des recruteurs.Vous êtes un cadre expérimenté dans le secteur du conseil, de la transformation digitale, de l’énergie et de la banque ? Vous êtes mobile au Maroc ou en Afrique subsaharienne ?N’hésitez pas à envoyer votre CV à jobs@talent2africa.com avec comme objet du mail “Maroc Leadership Forum“.
Medef
International a confié, le mercredi 18 septembre 2019, à Momar NGUER, directeur
général de la branche Marketing & Services et membre du comité exécutif de
Total, la présidence du Comité Afrique de Medef International. Il remplace à
cette fonction Patrice FONLLADOSA, ancien président-directeur général de Veolia
Africa & Middle East, qui prend la tête de la Commission Afrique du CEPS
(Centre d’Etude et de la Prospective Stratégique).
Depuis
2016, Momar NGUER était président du conseil de chefs d’entreprise
France-Afrique de l’Est au sein de Medef International.
Pour
ce mandat à la tête du Comité Afrique, Momar NGUER souhaite notamment « faire de l’accompagnement des
jeunes et de leur formation professionnelle, l’un des axes forts de la présence
et de l’engagement des entreprises françaises en Afrique ». Il
entend par ailleurs « donner la priorité au soutien à l’implantation des petites et moyennes
entreprises françaises sur le continent mais aussi favoriser les partenariats
entre les entreprises françaises et africaines, en appelant de ses vœux de
pouvoir renouer avec un peu de l’esprit pionnier français et pas seulement en
Afrique francophone. »
Momar NGUER, 63 ans, diplômé de l’ESSEC, a débuté sa carrière en 1982 chez Hewlett Packard France avant de rejoindre en 1984 Total, où il occupe successivement différents postes dans le secteur Aval Distribution. Après un passage par Total Afrique, il devient directeur commercial de Total Sénégal en 1985, puis en 1991, responsable Réseau et Consommateurs de Total en Afrique. Il se voit ensuite confier la direction générale de Total Cameroun (1995), puis celle de Total Kenya (1997). En 2000, il devient directeur Afrique de l’Est et océan Indien. Il est nommé directeur général Aviation en 2007, puis en 2011, directeur Afrique et Moyen-Orient.
Momar Nguer président du MEDEF international
Il
est depuis le 15 avril 2016, directeur général de la branche Marketing &
Services et membre du Comité exécutif du Groupe. Il préside par ailleurs le
Conseil de la Diversité depuis le 1er août 2015.
A propos du Comité Afrique de Medef International
Medef International représente le Medef dans le monde,
au niveau bilatéral, et met à la disposition des entreprises françaises – quels
que soient leur taille et leur secteur – son réseau public et privé, en France
et à l’étranger. Medef International leur permet ainsi, à travers des actions
collectives, de se développer ou de se renforcer principalement sur les marchés
émergents, et de promouvoir les solutions business françaises auprès des
décideurs, donneurs d’ordre, prescripteurs ou partenaires publics et privés
étrangers.
Le Comité Afrique rassemble les entreprises françaises
membres de Medef International qui travaillent et investissent dans l’ensemble
des pays du continent africain. Il s’appuie sur plus de 6000 dirigeants actifs
en Afrique représentant 2300 entreprises.
Deloitte Tunisie a annoncé à Tunis, à l’occasion de l’Afric’Up – Tech & Startup Africa Summit, le lancement de son espace collaboratif « Deloitte Greenhouse » qui met l’intelligence collective au service de l’innovation et de l’accélération des projets.
Une nouvelle initiative, un lieu, mais surtout un dispositif qui concentre ses méthodologies innovantes et toute la palette de ses expertises : transformation numérique, conduite du changement, gestion des risques et d’innovation pour répondre aux enjeux de la réflexion stratégique et de la mise en œuvre opérationnelle de ses clients.
Emanant d’un concept
largement éprouvé et réussi au sein du réseau mondial de Deloitte, la
Greenhouse de Tunis est le nouveau-né du réseau mondial des
« Deloitte Greenhouse ». La première dans la région, elle offrira à
ses clients en Tunisie et en Afrique francophone une expérience collaborative
et immersive unique pour bien mener leur réflexion stratégique et réussir sa
mise en œuvre.
La Greenhouse permettra de
résoudre en quelques jours des problèmes complexes, grâce à une approche
systémique couplée à l’intelligence du collectif. Qu’il s’agisse de faire
naître des idées, d’explorer de nouvelles opportunités de croissance, d’engager
un collectif ou des équipes pour actionner une stratégie, de piloter un projet
à haute valeur ajoutée, de tirer un avantage concurrentiel de ses données, ou
encore de concevoir une feuille de route ou prototyper des intentions, Deloitte
Tunisie met à disposition ce lieu, son écosystème interne (son expertise, ses
méthodes, …) mais aussi son réseau de partenaires, notamment des start-ups au
service de ses clients.
« Ce concept est une
innovation en soi dans le domaine du conseil en management, apportant une approche
disruptive pour mieux accompagner nos clients d’une part et de contribuer
activement au développement de la culture d’innovation et des nouvelles
approches de management en Afrique » a déclaré Karim
Koundi, Associé leader des secteurs des technologies, médias et
télécommunications en Afrique Francophone chez Deloitte.
Deloitte Greenhouse Tunis
offre des moyens adaptés au travail collaboratif via un pool de
facilitateurs s’appuyant sur des méthodes uniques et éprouvées par une équipe
de chercheurs américains, un accès direct à l’ensemble des experts Deloitte
pour nourrir les réflexions, et un espace modulable, propice à l’émulation
collective pouvant accueillir des labs de 5 à 40 personnes intégrant des outils
digitaux choisis pour faciliter et fluidifier le travail collaboratif.
Pour Deloitte,
l’innovation commence par une intention, une attitude, qui doit permettre de
réaliser, donner vie à ces idées, en amenant les collaborateurs à penser
différemment et à travailler ensemble à un futur désirable.
A propos de Deloitte en
Afrique
Deloitte est le leader
mondial des services professionnels.
En Afrique, Deloitte
dispose d’une forte présence avec 51 bureaux et une capacité d’intervention
dans 51 pays. Cette dimension panafricaine par sa présence sur l’ensemble du
continent permet une coordination forte au service de ses clients.
En Afrique francophone,
Deloitte dispose de 16 bureaux dans 13 pays et a la capacité d’intervenir sur
19 pays.
Deloitte est un cabinet multidisciplinaire avec ses activités d’Advisory, d’Audit, d’Expertise Comptable, Juridique et Fiscal et Financial Advisory. Ces expertises permettent de répondre aux attentes et aux besoins des acteurs publics et privés de l’ensemble des secteurs d’activités. Forts de plus de 1 100 collaborateurs dont 35 associés basés dans 16 bureaux en Afrique francophone, Deloitte offre à ses clients un accompagnement de proximité et sur mesure grâce à la maîtrise des enjeux locaux.
La Fondation Mo Ibrahim
lance son premier « Rapport sur la gouvernance en Afrique »
en 2019
Ce rapport s’appuie sur
l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) pour approfondir ses
analyses
La Fondation Mo Ibrahim a le plaisir d’annoncer le
lancement du premier Rapport
sur la gouvernance en Afrique, qui sera publié en ligne sur le
site mo.ibrahim.foundation le 15 octobre 2019.
Ce rapport très complet, fondé sur les données de l’IIAG,
se concentrera sur la
gouvernance en Afrique et la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union
africaine et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des
Nations Unies sur le continent. Le rapport soulignera
l’importance de s’appuyer sur des données pour analyser les défis grandissants
de la gouvernance et les possibilités qui doivent être envisagées pour
dynamiser le développement durable en Afrique.
Le rapport mettra également en lumière le manque de
données fiables afin de suivre et mesurer les progrès. Ces données étant
essentielles pour stimuler et guider le développement sur tout le continent, la
Fondation lancera un appel aux acteurs nationaux et internationaux et les
encouragera à travailler ensemble pour remédier de toute urgence à ces lacunes.
Le Rapport
sur la gouvernance en Afrique :
1) Examinera les environnements de gouvernance
nécessaires à l’atteinte des ODD et la concrétisation de l’Agenda 2063, ainsi
que les liens entre les deux, en soulignant les points communs et les
principaux défis existants.
2) Identifiera les progrès réalisés dans ces
domaines ainsi que le manque de données en étudiant les instituts nationaux de
statistique et les registres et statistiques des états civils.
Un nouveau rapport pour relever de nouveaux
défis
L’Afrique se trouve à un tournant capital. Si la
gouvernance connaît toujours des améliorations sur l’ensemble du continent, le
paysage est transformé par l’apparition de nouveaux défis et besoins présentés
par les parties prenantes et les citoyens.
Le domaine de la gouvernance publique s’est élargi et
englobe de nouveaux défis liés à des questions actuelles et de nouveaux
besoins, notamment l’accès à des soins de santé de qualité et la durabilité environnementale. Dans le même temps, des
cadres novateurs, tels que l’Agenda 2063 de l’Union africaine ou les
objectifs de développement durable des Nations unies, ouvrent la voie au
développement de l’Afrique et contribuent à l’identification de priorités
stratégiques vectrices de progrès politiques, sociaux, environnementaux et
économiques.
Face à cette évolution, la Fondation publiera le Rapport sur la gouvernance en Afrique qui proposera un point de vue unique sur ces cadres, ces défis et ces
possibilités.
Renforcer l’utilisation de nos données
L’IIAG est la plus grande source de données relatives à
la gouvernance en Afrique, ce qui en fait un outil essentiel de mesure des
progrès vers la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et
l’atteinte des ODD.
La bonne gouvernance demeure une question centrale du
développement africain et du rapport. La Fondation a effectué la collecte et
l’évaluation de données en la matière les plus complètes à ce jour : elle
s’est appuyée sur 90 indicateurs et 150 000 points de données afin
d’évaluer les performances dans 54 pays.
En vue d’améliorer constamment l’IIAG, d’étendre sa
portée pour y inclure de nouveaux défis et de nouvelles données, et de mettre à
profit sa mine d’informations et ses ensembles croissants de données, la
Fondation publiera tous les deux ans une nouvelle version de sa base de données
intégrant les derniers scores, classements et tendances ; la prochaine
version sera publiée en 2020.
Entre ces mises à jour biennales, la Fondation publiera, outre le Rapport sur la gouvernance en Afrique fondé sur l’IIAG, des documents de recherche supplémentaires s’appuyant sur des données ainsi que des outils destinés aux parties prenantes africaines, en vue de leur fournir des ressources favorisant la prise de décisions et les débats politiques fondés sur des données probantes.
Ceux qui ont eu le privilège de travailler avec Richard Boidin savent son goût pour les vies plurielles. La télévision, le cinéma, la haute administration, et voici un premier roman parmi les 500 nouveautés de la rentrée littéraire française…
Au cœur de l’Afrique équatoriale, le long de l’énigmatique fleuve Congo, ‘D’autres viendront’ est son titre. A paraître aux Presses de la Cité, la maison de Sophie Lajeunesse.
Ambassadeur de France à Harare, Richard Boidin est le dernier diplomate français à avoir présenté ses lettres de créance à Robert Mugabe, héros destructeur qui n’a jamais voulu croire qu’après lui d’autres viendraient.
De Lombardie au Zululand, marcher avec style. Reggi Xaba, le chausseur de Durban, ose la sandale tradi-chic sur la base de l’imbadada zouloue avec la griffe iFele.
Et les Italiens de Fratelli Rossetti SpA enchantent les pampilles du Brera d’un coup de wax.
Restez dans le ton, commandez un Spritz au Lighthouse Bar d’Umhlanga Rocks, un des plus jolis comptoirs entre Knysna et Mogadiscio.
Les 11 et 12 novembre 2019, 100 startups, parmi les
meilleures du continent Africain, dévoileront leur solution aux investisseurs
et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur
tech de l’Afrique. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la
majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures
startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique
du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre
2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité
des panelistes et entrepreneurs présents.
Le fondateur d’AfricArena, Christophe Viarnaud,
explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10
meilleurs hubs tech en Afrique, à la recherche des meilleures startups, et
sommes allés à Tokyo, San Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter
les plus grandes « success stories ». Nous avons remarqué une évolution
dans la perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui
semble être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé
d’organiser les deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du
Tour AfricArena pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour
s’exprimer. Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération
d’entrepreneurs africains et défendons un soutien plus important en
Afrique. »
Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant
sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant
les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants
présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge,
fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell
Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur
Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant
à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney
Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et
Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen.
Ces échanges ont permis de mettre en évidence plusieurs
réalités, notamment le fait que 95% des startups africaines sont soit
sous-financées ou soit elles ne le sont pas du tout, l’investissement continuant
d’être concentré sur les startups matures en Série A ou au-delà. C’est ce
problème qu’AfricArena souhaite résoudre en priorité. A ce sujet, Bentley a
déclaré : « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles
sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur, elles
n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop
risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines
doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups
plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »
Lors de l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des
tendances mise en avant par Musandu a été le fait que les startup tech locales,
particulièrement à Cape Town, apportent des solutions qui ne se focalisent
pas sur les besoins de tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce
qui découle du fait que la plupart de ces entreprises se concentre sur des
solutions à l’échelle mondiale. Elle a déclaré : « Dans les
autres villes africaines, nous voyons apparaitre de nombreuses activités et
d’intéressantes solutions qui s’adressent directement aux gens qui en ont
besoin, ce qui nous intéresse en priorité en tant que fonds d’impact
investing. Cela peut être une des raisons pour laquelle, en 2018, le
Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la première fois l’Afrique du Sud en tant
que pays attirant le plus d’investissements pour les startups tech.
En examinant l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : «
D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de
capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape
Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour
ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir
pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage
pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité.
Suite au panel de discussion, les startups ont réalisé des
pitchs haletants et n’ont eu que trois minutes pour vendre leur solution aux
juges du panel. A Cape Town, 12 startups ont mis en avant leur produit répondant
à 3 challenges : le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le
Challenge de Engie. A Johannesbourg, 12 autres startups ont présenté des
solutions répondant à 5 challenges – le
Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur
les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation
Blockchain. Les solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la
cuisine, de la plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et
d’actions virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du
médical, une application pour le soutien scolaire ou encore une assurance
fondée sur le concept du ‘stokvel’.
Les deux startups sud-africaines sorties gagnantes des
challenges de l’écosystème et qui auront l’occasion de participer à la
conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à Cape Town et Khula à Johannesbourg.
BONANG.ai offre une digitalisation complète de l’expérience client des
assurances des véhicules motorisés, plaçant le domaine de l’assurance à la
pointe des objets connectés. Khula est une application qui permet aux jeunes
fermiers non seulement d’établir un lien avec leurs clients mais aussi de
livrer leur produit plus facilement, à tout moment, via une chaîne frigorifique
partagée.
“Nous sommes très fiers de faire partir de ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème local », a conclu Christophe Viarnaud.
Les brunes ne comptent pas pour des prunes, eh-eh, refrain connu! A Brazza, un truc ‘énorme’ s’est passé l’autre dimanche : le concours Miss Ecologie.
Les candidates ont fait du jardinage, de la collecte de détritus, un peu de course à pied, bref de vraies belles plantes. Pour la mobilisation de l’opinion autour du réchauffement climatique et des énergies décarbonées, on attend beaucoup de cette élection.
Comme on le voit sur la photo, les filles portent des jeans slims coton-élasthanne fabriqués par des enfants bengali et des chaussures de sport en plastique vendues 100 x leur coût de production asiatique.
Quant aux cheveux, ils sont également en fibres pétro-dérivées et issus d’ateliers chinois. Bref, l’écologie congolaise en majesté.
Un jour à Davos, aiguillonné par Sharon Stone, il avait sorti son chéquier et signé 50.000 usd pour lancer un fonds anti-palu.
Bertie Lubner, juif de l’Est devenu un africain du Sud, désormais résident au ciel, serait heureux de voir la mobilisation autour des vingt-cinq ans de son œuvre de charité, Afrika Tikkun.
Pour les Journées du patrimoine, escale à Marie-Galante dans les îles de Guadeloupe. Fantastique écomusée au sein de l’Habitation Murat, son moulin à vent, son jardin médicinal ses cases en gaulettes – témoignage des conditions de vie des esclaves.
Pour se mettre en jambes , je conseille la liqueur Bois Bandé « généreuse et virile » de la distillerie Bielle, Médaille d’or au Concours agricole. Moins alcoolisé, mêmes effets, le punch Pété Bwaguet de l’Habitation Bellevue. Pour les costaud(e)s, l’iconique Père Labat, explosion de cannes fraîches, seul rhum français à 59°.
S’y retrouver ? Lire La Route des rhums, de Sandrine Colombo, ed. Ibis rouge.
Kinshasa s’apprête à accueillir son 1er Salon e-commerce & Fintech en 2020
Kinshasa, capitale de la RDC, va très bientôt accueillir son tout
1er Salon e-commerce & Fintech prévu du 21 au 22 février 2020. Cette
initiative est sponsorisée par Tinda, que gère Bonny Maya.
Ce
forum est dans le souci de répondre aux multiples attentes, et ce, après des
solutions mobile money et mobile banking proposées par des banques ou des
compagnies de télécommunication aux congolais.
Plusieurs
thématiques seront développées au cours de cette grand-messe de l’innovation
financière. « Innovations Fintech et usages domestiques » tel est le
thème principal qui va cimenter les travaux dans les différents
ateliers.
Il
sied de signaler que, ce salon réunira les meilleures solutions fintech et
e-commerce de la République Démocratique du Congo.
Parmi
les principaux intervenants de ce forum il y aura entre autres Bonny Maya,
fondateur de Tinda et eMart.cd, de surcroit, organisateur en chef du Salon
ainsi que Ruddy Mukwamu, co-fondateur et CEO de Maxicash, un dessponsors de ce salon. Ce dernier promet d’y faire la présentation de
la carte bancaire Maxicash, son gateway de paiement e-commerce et son module de
crowfunding.
En
partenariat avec les incubateurs et accélérateurs de la RDC, Ingenious City,
Silikon Bantu et Kobo Hub, les start-ups congolaises dans le e-commerce et dans
la fintech seront également présents lors de ce salon.
Le
rendez-vous est donc pris. Vivement Kinshasa en 2020 !
Toutes les informations sur le Salon sont disponibles sur le site www.tinda.cd
Kinshasa s’apprête à accueillir son 1er Salon e-commerce & Fintech en 2020
Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l'entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal
Une publication de La Banque Mondiale
LES POINTS MARQUANTS
L’ initiative
pluriannuelle Rethinking Power Sector Reform vise à relancer le débat
autour de la politique de l’électricité en présentant un tableau complet
des réformes entreprises dans les pays en développement depuis les
années 90. À travers ce tableau et la façon dont les récentes évolutions
technologiques perturbent le secteur et mettent en évidence la
nécessité de nouvelles stratégies, le rapport entrevoit des implications
majeures pour les politiques publiques à venir.
Chaque pays aspire à fournir une
électricité fiable, abordable et durable à ses citoyens. Pourtant, alors
que certains ont fait des progrès énormes ces 25 dernières années,
d’autres n’ont guère évolué. Qu’est-ce qui explique cette différence ?
Un nouveau rapport de la Banque mondiale — Repenser la réforme du secteur de l’électricité dans les pays en développement—
examine les données concernant les différentes manières par lesquelles
les pays en développement ont essayé d’améliorer leur performance dans
le secteur de l’électricité et les résultats auxquels ils ont abouti.
Depuis
1990, de nombreux pays se sont embarqués dans des réformes du secteur
de l’électricité axées sur le marché, qui allaient de la création
d’entités de régulation indépendantes et la privatisation de certains
segments du secteur à la restructuration des compagnies d’électricité et
l’ouverture du secteur à la concurrence. Chacune de ces réformes a sa
propre histoire.
Régulation. La régulation a été la plus
populaire des réformes, environ 70 % des pays en développement ayant
établi des entités de régulation quasi indépendantes pour superviser la
détermination des prix et le contrôle de la qualité du service. Si
beaucoup se sont dotés de cadres juridiques robustes, la pratique de la
régulation laisse beaucoup à désirer. À titre d’exemple, alors que
presque tous les pays ont conféré à leur organe de régulation une
autorité légale sur la fonction critique de fixation des tarifs, cette
autorité est régulièrement remise en cause par l’administration dans un
tiers des cas. Et bien que trois pays sur quatre aient adopté des règles
satisfaisantes sur la qualité du service, celles-ci ne sont appliquées
véritablement que dans la moitié des cas étudiés.
Privatisation. Grâce à l’adoption généralisée de l’approche des projets indépendants
de production d’électricité, jusqu’à 40 % des nouvelles capacités de
production établies dans le monde en développement depuis 1990 sont
attribuables au secteur privé (ce qui est remarquable), même dans les
pays à faible revenu. Cela dit, la privatisation des sociétés de
distribution s’est révélée nettement plus ardue. Les marchés d’Amérique
latine ont été à l’avant-garde de la première vague de privatisations à
la fin des années 90, mais il n’y a guère eu d’incitation à poursuivre
sur cette lancée. Là où les sociétés de distribution ont été
privatisées, les pays étaient plus susceptibles d’adopter des tarifs
propres à assurer le recouvrement des coûts. De nombreuses sociétés
privatisées atteignent aussi des niveaux d’efficacité élevés ; et elles
rivalisent de performance avec la meilleure moitié des compagnies
publiques. Indépendamment de la nature de leurs capitaux, les compagnies
d’électricité les plus efficaces ont adopté de meilleures pratiques de
gouvernance et de gestion, notamment des méthodes d’information
financière transparentes, des procédures de recrutement privilégiant le
mérite et des systèmes informatiques modernes.
Restructuration. La plupart des pays en développement ont conservé des sociétés
nationales d’électricité intégrées verticalement qui fonctionnent comme
des monopoles. Seul un pays sur cinq a procédé au dégroupage à la fois
vertical et horizontal de sa compagnie d’électricité, afin de dissocier
la production du transport et le transport de la distribution, ce qui a
donné lieu à la multiplication des sociétés de production et de
distribution. La restructuration est conçue principalement comme un
tremplin vers des réformes plus approfondies, et les pays qui ne sont
pas allés plus loin n’ont pas vu d’impact significatif d’une manière
générale. En effet, la restructuration de réseaux électriques très
étroits et/ou mal gouvernés — comme ceux de nombreux pays d’Afrique
subsaharienne — peut être contre-productive en ce sens qu’elle réduit
l’échelle et accroît la complexité des opérations.
Concurrence. Durant les 25 dernières années, un seul pays en développement sur cinq a
pu établir un marché de gros de l’électricité dans lequel les
producteurs ont la latitude de vendre directement leur production à une
grande diversité de consommateurs. Ce type de marché se trouve
essentiellement en Amérique latine et en Europe de l’est, où les pays
concernés ont su tirer profit d’une allocation plus efficace des moyens
de production, mais ont le plus souvent dû introduire de nouvelles
mesures incitatives pour mobiliser des investissements suffisants dans
les nouvelles capacités de production. Une liste impressionnante de
conditions structurelles, financières et réglementaires à remplir
préalablement à la mise en place des marchés de l’électricité empêche la
majeure partie des autres pays en développement d’opérer la transition
voulue pour suivre la même trajectoire. Une telle transition est
rarement possible, à moins que les réseaux électriques n’atteignent une
taille de l’ordre de 3 gigawatts et un chiffre d’affaires d’environ 1
milliard de dollars dans le segment de gros. Pour les pays qui n’en sont
pas encore là, la participation à un marché régional peut offrir bon
nombre d’avantages dans ce secteur.
Incidence sur les politiques publiques. Les principaux enseignements à tirer de cette étude sont les suivants :
L’électricité est un enjeu politique. La mise en œuvre de réformes axées sur le marché dans le secteur de
l’électricité présente des défis d’ordre politique. Beaucoup de pays ont
annoncé des réformes qui n’ont pas abouti au bout du compte, et
certains autres ont adopté des réformes qui ont par la suite été remises
en cause. De fait, les réformes du secteur de l’électricité ont été les
plus prospères dans les pays qui avaient déjà largement épousé une
idéologie de marché et dont les systèmes politiques étaient basés sur la
déconcentration du pouvoir. Certes, les promoteurs de la réforme ont
souvent joué un rôle crucial pour faire avancer le processus de
changement, mais l’adhésion d’un plus grand nombre de parties prenantes
s’est révélée tout aussi importante pour soutenir les mesures à plus
long terme. Dans le cas de la République dominicaine par exemple, un
programme de réforme de grande envergure fondé sur le marché a été
adopté dans un environnement politique peu favorable et un contexte
macroéconomique mouvementé, ce qui a conduit, au bout du compte, à la
renationalisation des compagnies d’électricité.
Les conditions de départ sont importantes. Les réformes axées sur le marché sont complexes et présupposent un
réseau électrique déjà largement développé, bien gouverné et
financièrement viable. De manière générale, les pays qui ont démarré
leur processus de réforme de cette position avantageuse ont obtenu des
résultats plutôt positifs. Mais ceux qui s’y sont aventurés avant
d’avoir établi ces conditions de base ont connu une trajectoire plus
tortueuse, leurs résultats ne correspondant souvent pas aux attentes. De
ce fait, ces réformes ont donné des résultats nettement meilleurs dans
des pays à revenu intermédiaire relativement développés comme la
Colombie, le Pérou ou les Philippines que dans des milieux plus
difficiles tels que le Pakistan ou l’État indien d’Odisha. Au Pérou par
exemple, le secteur de l’électricité était complètement restructuré en
1994 ; et la participation privée avait augmenté considérablement dans
la production, le transport et les réseaux de distribution en zone
métropolitaine, pour atteindre environ 16 milliards de dollars en 20
ans. En outre, la création d’un organe de régulation efficace et la
constitution d’établissements de vente en gros de l’électricité ont
contribué à porter les performances du secteur aux niveaux de référence
et permis une diminution considérable du coût de l’énergie.
Il n’existe pas de solution universelle. La réforme du secteur de l’électricité est un moyen d’atteindre un but
particulier. Ce qui importe en définitive, ce sont de bons résultats
pour le secteur, et il peut y avoir différents moyens d’y parvenir.
Certains des pays en développement les plus performants en matière
d’électricité ont intégralement mis en œuvre des réformes axées sur le
marché, tandis que d’autres ont conservé une entreprise publique
dominante et compétente guidée par de solides objectifs d’action, en
confiant au secteur privé un rôle plus progressif et ciblé. Cette
réalité illustre l’importance d’une plus grande pluralité d’approches à
l’avenir. Au Viet Nam par exemple, les pouvoirs publics avaient
essentiellement pour objectif d’assurer l’accès de tous à l’électricité
et l’expansion rapide de la capacité de production pour parvenir à la
sécurité énergétique dans une économie en croissance rapide. Ces
objectifs ont pu être réalisés grâce au rôle dynamique joué par les
compagnies publiques, complété par l’adoption sélective et progressive
de réformes axées sur le marché et par des investissements privés
ciblés.
Les objectifs ont évolué. S’il suffisait
auparavant de tendre vers la sécurité énergétique et la viabilité
financière, actuellement, les pays ont des objectifs stratégiques plus
ambitieux pour le XXIe siècle, à savoir assurer l’accès
universel et décarboniser la fourniture d’électricité. La réforme des
marchés peut aider à améliorer l’efficacité globale et la viabilité
financière du secteur de l’électricité, et à créer un climat plus
favorable à l’investissement. Cependant, elle ne peut pas — en soi —
répondre à ces aspirations sociales et environnementales. Des politiques
complémentaires sont nécessaires pour orienter et encourager les
investissements spécifiques nécessaires. Au Maroc par exemple, un
ambitieux programme de transposition à plus grande échelle de
l’exploitation des énergies renouvelables a été mis en œuvre par la
création d’une nouvelle institution opérant parallèlement à la compagnie
historique, avec pour mission spécifique d’orienter l’investissement
privé vers la réalisation des objectifs stratégiques du Royaume.
La technologie perturbe. L’innovation rapide dans le secteur de l’électricité transforme le
paysage institutionnel par l’effet combiné de l’exploitation des
énergies renouvelables, des accumulateurs et des réseaux numérisés. Ce
qui était auparavant un secteur de réseau hautement centralisé est de
plus en plus contesté par des acteurs décentralisés. Il s’agit de
nouveaux entrants et de consommateurs qui peuvent avoir la capacité de
produire leur propre électricité et/ou d’ajuster leur demande en réponse
aux signaux du marché. L’incidence ultime de ces évolutions sur
l’organisation du secteur de l’électricité dépendra de la mesure dans
laquelle les organes de régulation favorisent l’ouverture des marchés à
de nouveaux acteurs et réaménagent les incitations destinées aux
opérateurs en place pour les encourager à adopter des technologies
innovantes.
En somme, il ressort des expériences des pays en
développement qui ont cherché à améliorer les performances de leur
secteur de l’électricité durant les 25 dernières années une image
nuancée. S’appuyant sur la masse de données historiques recueillies, et
prenant en compte les nouvelles tendances technologiques, le présent
rapport offre un nouveau cadre de référence pour la réforme du secteur
de l’électricité qui est fondé sur le contexte, axé sur les résultats et
défini sur la base des différentes solutions disponibles.
Le rapport intégral en anglais peut être consulté ici.
Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l’entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal
La
Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, participera à la
Biennale de Luanda qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la
capitale de l’Angola et qui réunira des responsables gouvernementaux,
des représentants de la société civile, d’organisations internationales,
ainsi que des artistes et des scientifiques du continent africain comme
de la diaspora.
La
Directrice générale participera à l’ouverture de la Biennale aux côtés
de João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola, d’Ibrahim
Boubacar Keïta, Président du Mali, de Moussa Faki Mahamat, Président de
la Commission de l’Union africaine, et de Denis Mukwege, Prix Nobel de
la paix 2018.
Les
présidents de la République du Congo et de la Namibie doivent aussi
participer à cette première édition de la Biennale de Luanda qui sera
organisée autour de trois axes :
1.Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique.
Créée en 2018 par l’UNESCO, l’Alliance mobilise des donateurs, des
entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des organisations
régionales et internationales autour de projets de développement durable
en Afrique. Ceux-ci concernent un large éventail de domaines relevant
du mandat de l’UNESCO, notamment la préservation du patrimoine et le
soutien aux médias libres et pluralistes ;
2.Forum d’idées ; Forum des jeunes ; Forum des femmes.
Il s’agit de trois plates-formes de réflexion sur l’avenir de
l’Afrique, axées sur la diffusion de bonnes pratiques et de solutions
pour la prévention des crises, ainsi que sur la résolution et
l’atténuation des conflits ;
3. Festival des cultures. Mise en valeur de la diversité culturelle des pays africains et de la diaspora africaine.
Né
d’un partenariat entre l’Angola, l’Union africaine et l’UNESCO, le
Forum est conçu pour promouvoir la prévention de la violence et le
règlement des conflits en facilitant les échanges culturels en Afrique
et au sein de la diaspora africaine, ainsi que le dialogue
intergénérationnel et l’égalité des sexes. Il s’agit de nourrir la
réflexion et de faciliter la diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et
de connaissances relatives à la culture de la paix. Il s’inspire de la Charte de la renaissance culturelle africaine adoptée en 2006.
Au
cours de sa visite en Angola, la Directrice générale de l’UNESCO
signera également un accord de partenariat en vue de la création d’un
programme national de doctorat en science, technologie et innovation,
visant à former 160 doctorants d’ici 2020. Le projet s’inscrit dans le
cadre d’un partenariat plus large visant à renforcer les capacités
éducatives, scientifiques et culturelles de l’Angola.
Kinshasa Digital Week et
Publicis s’associent pour booster l’Open Innovation en Afrique francophone avec
le soutien de la Présidence de la RDC
Fort du succès rencontré lors de ses deux premières éditions, le
plus grand rassemblement tech de RDC s’allie au géant mondial de la publicité
pour connecter grands groupes et innovateurs africains
Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du nouveau
plan national du numérique dévoilé par le Président de la République
Félix-Antoine Tshisekedi
Kinshasa, le 6
septembre 2019 — Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine
Tshisekedi, a annoncé lui-même à l’occasion de la cérémonie de lancement de
l’atelier de validation du Plan National du Numérique de la RD Congo “Horizon
2025, sa volonté de voir se tenir un sommet sous régional sur le Digital en
2020.
Cet
évènement sera dénommé « AFRICA DIGITAL STORY – SOMMET 2020 », se
tiendra à l’Hôtel Pullman de Kinshasa du 16 au 17 avril 2020 en collaboration avec
la Présidence de la République, Congo Tech Network et CMCT TCG.
Suite à l’engouement généré par les
premières éditions de la Kinshasa Digital Week, dont la dernière en date a
réuni 1500 visiteurs dont 300 entreprises et startups autour de la thématique
de l’innovation sur le continent africain, Publicis et Kinshasa Digital Week
ont mis en place un partenariat stratégique visant à étendre ces bonnes
pratiques à l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest, soit l’ensemble du
territoire francophone du continent africain.
Soutenu par des acteurs tech de premier
plan au niveau global tels que Facebook, Canal+ et le Group Vivendi Africa
ainsi que par les présidences de la RDC, du Bénin et du Gabon, African Digital
Story se rendra successivement à
Brazzaville (République du Congo), Cotonou (Bénin), Douala (Cameroun),
Libreville (Gabon) et Lubumbashi (RDC) en novembre et décembre 2019, avec un
sommet régional prévu à Kinshasa les 16 et 17 avril 2020. L’objectif est assumé
: promouvoir l’Open Innovation et connecter grands groupes et startups.
« Notre
ambition est de rassembler 1000 à 2000 innovateurs, corporates et décideurs
dans une douzaine de pays africains d’ici 2021, et ainsi devenir le principal
organisateur d’événements dédiés à l’Open Innovation sur le continent »déclare Didier Aplogan, Directeur
Afrique centrale et de l’Ouest de Publicis. « Nous avons la ferme conviction que la transformation digitale de
l’Afrique passera par une collaboration efficace de ces différents acteurs,
ainsi qu’entre pouvoirs publics et secteur privé. »
« Nous
avons également mis en place une plateforme d’Open Innovation panafricaine pour
permettre aux alliances formées lors de ces événements de rendre leur
collaboration effective immédiatement » ajoute Thomas Strouvens, fondateur
de Kinshasa Digital Week. « Pas moins de
18 agences de développeurs, académies de formation de développeurs et autres
Tech Hub africains y seront connectés en permanence et prêts à accompagner les
grands groupes et PME africaines dans leurs différents challenges. Ce programme
est déjà soutenu par plus de 40 entreprises de premier plan à l’échelle
planétaire et ne demande qu’à poursuivre son développement. »
« La RDC souhaite s’affirmer en tant qu’acteur
majeur de l’évolution du digital sur le continent africain, c’est pourquoi nous
sommes fiers de soutenir cette démarche visant à connecter jeunes acteurs
innovants et grandes structure traditionnelles dans nos régions », conclut
Dominique Migisha, Conseiller Spécial du Président de la RDC en charge du
numérique.
Programme d’African Digital Story : Lubumbashi – 15 et 16 novembre – co-organisé par: Cinolu Libreville – 22 et 23 novembre – co-organisé par: Sing Cotonou – 29 et 30 novembre – co-organisé
par: Idée.O ConsultingBrazzaville – 6 et 7 décembre –
co-organisé par: OsianeDouala – TBC : co-organisé par Active Space
Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...