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Dianké une histoire africaine au féminin

Dianké une histoire africaine au féminin
Dianké une histoire africaine au féminin

« Dianké » raconte l’histoire d’une jeune femme africaine indépendante et de caractère qui va se lancer en politique pour combattre la corruption.

Dianké est licenciée après avoir refusé de céder à la corruption. Sous le coup de la colère, elle enregistre sur les réseaux sociaux une vidéo qui devient vite virale et change le cours de sa vie. A la suite du décès de son père, elle décide de s’engager en politique et se présente aux élections de sa ville natale face à son propre frère. Soutenue par une jeunesse qui rêve de changement, Dianké va se dresser contre tout un système politique.

Entre corruption, secrets de famille, amour et campagne électorale, Dianké devient une femme de conviction et de combat, lanceuse d’alerte d’un nouveau genre, entraînant dans son sillage toutes les générations.

Produit à Dakar par l’ONG RAES, « Dianké » raconte une histoire africaine au féminin et met la voix des femmes au centre d’un récit contemporain. L’objectif de « Dianké » n’est pas d’offrir un divertissement anodin mais de créer du débat, faire évoluer les mentalités en Afrique et casser les stéréotypes.

Dianké est diffusé en podcast natif à partir du 1er juin et sur l’antenne de RFI cet été.

« Mon Afrique, c’est pas un continent, c’est un ventre. Un bouclier. L’origine du monde. Elle a le front digne, des stigmates sur les joues et sur les tempes. Mon Afrique, personne ne la connait mieux que moi… Elle était une femme en devenir. Et elle s’appelait Dianké, mon Afrique. Alors, laissez-moi vous parler d’elle. Dianké…L’histoire de Dianké commence un jour comme un autre, quelque part dans mon pays… »

Danké : Acteurs principaux

  • Aida Sock joue Dianké
  • Adama Diop joue Lam Solo, l’ami d’enfance de Dianké

DIANKÉ est une série radiophonique écrite par Insa Sané produite par RAES avec le soutien de l’Agence Française de Développement et CFI.

Dianké une histoire africaine au féminin
Dianké une histoire africaine au féminin

Assassinat de Said Yusuf Ali en Somalie

Said Yusuf Ali
Said Yusuf Ali

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné le meurtre du journaliste de télévision Said Yusuf Ali survenu le 4 mai à Mogadiscio en Somalie.

« Je condamne le meurtre de Said Yusuf Ali et j’appelle les autorités à mener une enquête approfondie », a-t-elle déclaré. « Il s’agit d’un triste rappel des menaces auxquelles la presse est couramment confrontée », a-t-elle ajouté en rappelant que ce meurtre était survenu au lendemain de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Said Yusuf Ali, reporter à la station de télévision privée Kalsan TV, a été poignardé en pleine rue en tentant de mettre fin à une apparente altercation entre un homme et une femme. Les enquêteurs n’excluent pas qu’il se soit agi d’un traquenard visant le journaliste qui avait notamment fait des reportages sur le recul de la rébellion antigouvernementale.

L’UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d’un renforcement des capacités, ainsi que par la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.

Said Yusuf Ali
Said Yusuf Ali

Programme satellitaire SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien

Satellite Afrique ASECNA
Satellite Afrique ASECNA

L’étude de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) pour la fourniture de services de navigation par satellite en Afrique et dans l’Océan Indien franchit une étape majeure

Thales Alenia Space et l’ASECNA confirment leur expertise unique dans le développement et l’exploitation de systèmes de navigation complexes et performants

Le point clé d’architecture de l’étude du système de navigation par satellite « SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien », conclu en avril 2020, a permis de valider l’architecture et la couverture géographique du système. C’est un événement majeur dans le développement de ce système conçu par Thales Alenia Space (www.ThalesAleniaSpace.com), société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), dans le cadre du contrat de définition préliminaire de l’architecture (phase B) signé en février 2019 avec l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le programme de renforcement satellitaire « SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien » de l’ASECNA est fondé sur le programme européen EGNOS [2]. Conformément au Plan d’Orientations Stratégiques (POS) de l’ASECNA, ce programme vise à renforcer les opérations de navigation et de surveillance au cours de toutes les phases de vol et à améliorer ainsi, de manière significative et durable, la sécurité et l’efficacité des vols dans sa zone de responsabilité et au-delà, sur l’ensemble du continent africain.

Ces services permettront, à partir de 2022, d’augmenter les performances de positionnement fournies par les constellations de navigation par satellite existantes, comme le GPS ou Galileo. La précision, ramenée à l’ordre du mètre, l’intégrité, la disponibilité et la continuité de services seront améliorées et garanties pour les applications liées à la sécurité. L’aéronautique, mais également d’autres secteurs d’activités économiques, comme le transport maritime, ferroviaire et terrestre, bénéficieront de ces services qui sont essentiels pour accompagner l’émergence des transports post Covid-19, fondés sur la sécurité des usagers, l’efficacité économique et le développement durable. Au-delà de la définition de l’architecture qui soutiendra la fourniture des services SBAS, l’étude permet également aux Etats membres de l’ASECNA de disposer d’une visibilité complète sur les phases suivantes de développement, de déploiement et d’exploitation du système « SBAS pour l’Afrique et l’Océan Indien ».

Cette étude, menée conjointement par l’ASECNA et Thales Alenia Space sur financement de l’Union européenne, dans le cadre de cet ambitieux programme de développement du secteur aéronautique en Afrique, doit se conclure avant la fin de l’année. Elle prévoit également la fourniture d’un service pré-opérationnel et la conduite de démonstrations de l’utilisation de ce service avec les compagnies aériennes partenaires. Concernant ce volet de l’activité, Thales Alenia Space vient de finaliser la recette du démonstrateur qui sera ensuite déployé sur sites.

Fondation FIFA un match contre le coronavirus

Fédération internationale de football association
Fédération internationale de football association

En participant à l’effort général de lutte contre le coronavirus, la Fondation FIFA souhaite étendre l’influence du football au-delà de la sphère sportive et toucher l’ensemble de la société

La Fondation FIFA s’apprête à organiser le premier match de football officiel pour récolter des fonds au bénéfice d’Access to COVID-19 Tools (ACT), une initiative mondiale qui vise à accélérer le développement, la production et un accès international équitable aux technologies sanitaires essentielles pour lutter contre le coronavirus (diagnostic, traitement, vaccin).

« Nous nous devons d’être solidaires et de continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir tous ceux qui luttent contre cette pandémie », estime le Président de la FIFA, Gianni Infantino.

« Nous avons déjà sensibilisé le public, à travers plusieurs autres campagnes. Parallèlement, la FIFA a apporté une contribution financière à cette cause. Aujourd’hui, nous nous engageons à organiser un événement mondial pour lever des fonds, dès que la situation sanitaire le permettra – même si nous devons encore patienter quelques mois. »

Notre objectif est de faire en sorte que cette initiative apporte une aide significative à tous ceux qui se trouvent en première ligne de la recherche sur le COVID-19

En participant à l’effort général de lutte contre le coronavirus, la Fondation FIFA souhaite étendre l’influence du football au-delà de la sphère sportive et toucher l’ensemble de la société.    

« La Fondation FIFA s’adresse évidemment à l’ensemble de la communauté mondiale du football, mais aussi à d’autres acteurs, qu’il s’agisse d’organisations non gouvernementales ou d’autres fondations, de représentants du secteur privé ou de gouvernements. Notre objectif est de faire en sorte que cette initiative apporte une aide significative à tous ceux qui se trouvent en première ligne de la recherche sur le COVID-19 », explique Mauricio Macri, président délégué de la Fondation FIFA.

« Notre objectif est de développer et de soutenir une société qui peut offrir un équilibre en termes de prévention de ce type de maladie et de la vie future, tout en créant un environnement dans lequel la durabilité peut vraiment prospérer. »

« La Fondation FIFA dévoilera toutes les informations pertinentes sur cet événement exceptionnel en temps utile : lieu, date, participants et format », ajoute le P-DG de la Fondation, Youri Djorkaeff.

« Plusieurs scénarios et projets sont actuellement à l’étude. Évidemment, tous prennent en compte les recommandations des gouvernements concernés et des organisations internationales. »

Fédération internationale de football association
Fédération internationale de football association

Mettre les ambitions climatiques au service d’une reprise durable

Moulins à moudre le mil solaire en Afrique au Sénégal
Moulins à moudre le mil solaire en Afrique au Sénégal

Par Stephen Hammer Conseiller, Partenariats mondiaux et stratégie – Stéphane Hallegatte Économiste principal, Groupe sur le changement climatique et Ferzina Banaji Chargée de communication pour le changement climatique de La Banque Mondiale

2020 s’annonçait comme une grande année pour l’action climatique : elle marquait le point de départ d’une révision à la hausse des ambitions des pays et on attendait beaucoup de la COP26 (prévue en novembre à Glasgow), en espérant des résultats aussi substantiels que ceux de l’accord de Paris de 2015. La réunion mondiale sur le climat a maintenant été reportée à 2021, car la planète est aujourd’hui aux prises avec la crise sanitaire et financière provoquée par la pandémie de coronavirus. Cependant, et à mesure que les préoccupations sanitaires s’atténueront, les pays devront se concentrer sur des mesures de relance pour endiguer les impacts économiques. Il sera alors capital de les aider à jeter les bases d’un avenir plus résilient, plus durable et plus prospère.

« À mesure que les préoccupations sanitaires s’atténueront, les pays devront se concentrer sur des mesures de relance pour endiguer les impacts économiques. Il sera alors capital de les aider à jeter les bases d’un avenir plus résilient, plus durable et plus prospère. »

Les contributions déterminées au niveau national sont plus importantes que jamais

Aux termes de l’accord de Paris, chaque partie signataire devait introduire ou actualiser, par cycle de cinq ans, des contributions déterminées au niveau national (CDN). Les contributions devaient être soumises bien avant Glasgow, mais la crise du coronavirus a mis à mal ce processus pour de nombreux pays. Non seulement beaucoup de responsables gouvernementaux ayant participé à la préparation des CDN se consacrent désormais à la gestion de la pandémie, mais nombre des hypothèses sur lesquelles reposent ces contributions sont remises en question : disponibilité des ressources budgétaires nationales, marge d’emprunt ou accès au financement international de la lutte contre le changement climatique, croissance économique, trajectoires d’émissions… En outre, au vu de la nature jusqu’ici inconnue du virus, on ne sait pas non plus à quelle vitesse les choses reviendront à la normale, ni même à quoi ressemblera cette nouvelle normalité et comment elle pourra modifier le degré d’ambition climatique d’un pays.

Malgré toutes ces incertitudes, nous pensons que les CDN et, plus largement, les stratégies nationales de développement et les plans directeurs ou plans d’adaptation des pays méritent une place de premier plan dans les discussions sur les politiques de relance.  En effet, ces orientations donnent souvent une idée de la façon dont un gouvernement envisage les secteurs de croissance économique et de transformation technologique à venir, deux aspects qui ont des liens évidents avec la création d’emplois. Elles doivent souvent rendre compte de problématiques complexes pour lesquelles des progrès peuvent être source de bénéfices multiples : réduction de la pauvreté, renforcement de la compétitivité, amélioration de la santé publique et de la qualité de vie des populations, biens publics mondiaux.

Des travaux supplémentaires seront certainement nécessaires pour traduire les CDN en portefeuilles de projets prêts à être lancés, étant donné que la plupart des pays manquent de visibilité sur le lieu précis et les avantages connexes attendus (ou les risques associés) de chaque intervention proposée. Nous savons par ailleurs qu’à elles seules, les contributions actuelles ne suffisent pas pour décarboner entièrement l’économie mondiale et éviter le pire de la crise climatique. Néanmoins, pour la plupart des pays, les CDN constituent la manifestation publique la plus importante de leur engagement en faveur du climat. Elles représentent donc une base extraordinairement utile pour les efforts visant à promouvoir une reprise économique durable post-COVID-19.

Obtenir le feu vert

Les ministères chargés de la préparation des CDN sont probablement les mieux placés pour superviser le processus qui transformera ces contributions en options réalisables de relance ou d’investissement . Il faudra pour cela une étroite collaboration avec le ministère des finances ou tout autre ministère qui aura la mainmise sur le plan de redressement final. 

La mise en pratique devra ensuite être répartie entre les ministères responsables des différentes actions sectorielles (transports, énergie, eau, agriculture, environnement, etc.) pour faciliter l’enrichissement et l’évaluation des interventions en fonction de leur pertinence pour la relance, en vue de déterminer la vitesse de leur mise en œuvre et leur degré d’utilité par rapport à des critères clés. 

Notre grille d’évaluation de la durabilité fournit des informations plus précises sur les critères à l’aune desquels les pouvoirs publics pourront définir leur plan de relance global. Parmi ces critères, on trouve évidemment des éléments tels que la répartition géographique des interventions de relance et leur capacité à répondre aux enjeux de l’inclusion ou à améliorer les compétences et la productivité de la main-d’œuvre locale. Cette grille souligne également la nécessité de comprendre quels types de changements indirects institutionnels ou politiques seraient nécessaires pour garantir le succès de chaque intervention proposée, afin de pouvoir les prendre en compte en amont.

Dès que les informations seront suffisantes pour inscrire une initiative sur la liste des mesures de relance, il faudra prendre une décision. La façon de le faire variera en fonction des circonstances locales, mais une option consiste à mettre en place un processus régulier de mise à jour de la liste, à quelques semaines d’intervalle (voir le schéma ci-dessous). Ainsi, quel que soit le moment où le plan de relance sera prêt (ou si celui-ci fait l’objet de discussions avec la Banque mondiale ou d’autres institutions financières), les mesures de relance reflétant les objectifs des CDN seront toujours à portée de main.

L’une des principales difficultés consistera à prendre en compte le coût des travaux préparatoires qui seront nécessaires pour les interventions plus importantes et complexes. Structurer le portefeuille de projets nécessitera peut-être de faire appel à des ingénieurs, des juristes ou des consultants, un coût risquant d’excéder les ressources budgétaires disponibles. Pour y remédier, il pourra être utile d’accéder à des subventions en mobilisant les mécanismes de préparation de projet ou les différents fonds nationaux ou internationaux pour le climat.

Les prochaines étapes

Pour créer une passerelle entre les CDN et une reprise durable, il faudra une coordination poussée, à la fois entre les ministères de chaque pays et avec les partenaires extérieurs, y compris les institutions internationales.  Les différentes parties prenantes peuvent faire progresser cette entreprise par des moyens différents :

  • Les gouvernements : mettre en place un mécanisme de coordination commun aux ministères qui supervisent les CDN et une relance durable, afin de piloter le processus d’examen des projets et de tenir à jour une liste d’interventions.
  • Les acteurs du financement de l’action climatique : analyser et structurer des moyens de mettre à disposition des aides à la préparation des projets, en mettant l’accent sur la traduction des engagements des CDN en projets réalisables, à même de peser dans les discussions sur la relance. Beaucoup d’acteurs y réfléchissent déjà — notamment les Fonds d’investissement climatiques, le Fonds vert pour le climat et d’autres —, mais il sera essentiel d’intensifier ces efforts.
  • Les acteurs du processus officiel de lutte contre le changement climatique : promouvoir l’inclusion d’une liste actualisée des projets dans les prochaines CDN, afin de renforcer la coopération et de faciliter l’accès aux ressources. Le fonds de soutien à la mise en œuvre des CDN de la Banque mondiale étudie déjà comment son dispositif d’analyse approfondie — une démarche interministérielle actuellement mise en œuvre dans cinq pays et à l’échelle régionale dans les Caraïbes — pourrait être adapté de manière à englober les besoins liés à une relance durable.
  • Les institutions financières et de prêt : considérer la liste de projets actualisée comme le relevé des priorités d’un gouvernement client et lui apporter leur soutien au travers d’une assistance technique et financière.

Au cours des mois et des années passées, les pays du monde entier ont consacré beaucoup de temps et de moyens à la préparation de nouvelles contributions déterminées au niveau national qui dessinent un avenir plus sûr et plus durable pour leurs concitoyens. En les prenant en compte dès à présent pour planifier la relance, nous pouvons tous contribuer à mieux reconstruire la planète après la crise que nous traversons.

Moulins à moudre le mil solaire en Afrique au Sénégal
Moulins à moudre le mil solaire en Afrique au Sénégal – Crédits photo Thierry BARBAUT

Le e-commerce propulse les ventes des entreprises durant le COVID-19

e-commerce coronavirus et Afrique
e-commerce coronavirus et Afrique

Imaginez n’avoir besoin que d’une seconde pour vendre trois mille (3 000) paquets de café, restés jusqu’ici dans les entrepôts du Rwanda pendant des mois en raison de la paralysie du fret résultant du confinement mondial face au COVID-19 !

Ceci s’est produit le 14 mai 2020 lors d’un livestream coordonné par Alibaba Business Group pour positionner les marques mondiales à petite échelle sur la Plate-forme électronique du commerce mondial (eWTP), une initiative de six ans qui facilite les échanges entre entreprises et consommateurs (B2C).

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique aide à apporter des produits africains uniques ainsi que leurs promoteurs sur la plate-forme dans le cadre d’une action concrète pour répondre au COVID-19.

La vente a été effectuée par la marque rwandaise connue sous le nom de Gorilla’s Coffee dont le PDG, M. David Ngarabe, se réjouit de l’exploit qui a suivi des mois de relâchement des activités commerciales alors que les mesures de confinement dus au COVID-19 ont rompu les chaînes d’approvisionnement, en particulier pour les cafés et les hôtels.

Les fonds récoltés s’expliquent par la large portée des clients, notamment en Chine via l’eWTP, dont l’énorme demande, en termes d’économies d’échelle, peut résulter en des baisses des coûts globaux de fret des fournitures.

Mme Vera Songwe, Secrétaire générale adjointe de l’ONU et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), s’adressant aux participants depuis Addis-Abeba, déclare que la Commission prend des mesures pour obtenir beaucoup plus de petites marques d’Afrique avec des produits distincts pour accéder à la plateforme et réaliser des ventes pendant et après la crise sanitaire actuelle.

« Le COVID-19 met particulièrement en danger le commerce mondial. C’est pourquoi je suis très heureuse de faire partie de cette initiative sur la Plate-forme électronique du commerce mondial (eWTP) avec le Groupe Alibaba », indique-t-elle.

Nous voulons aider les PME du monde entier à se remettre de l’épidémie, reprendre la production et sécuriser les commandes en cas de besoin

« L’Afrique, qui effectue des échanges avec la Chine, peut à l’heure actuelle améliorer ses échanges grâce à un certain nombre de marchandises sur lesquelles elle possède un avantage comparatif.

« Le Rwanda échange déjà son piment et son café. Nous espérons qu’avec l’eWTP, nous pourrons inclure plus de marchandises du continent notamment, du café d’Éthiopie, du beurre de karité du Mali, du poivre blanc du Cameroun, de la vanille des Comores et du safran de Madagascar, entre autres, sur la plateforme », affirme-t-elle. Les arachides du Sénégal sont également sur la table de discussion.

M. Eric Jing, Directeur du Groupe Alibaba et Président exécutif du Groupe Ant, déclare : « Nous voulons aider les PME du monde entier à se remettre de l’épidémie, reprendre la production et sécuriser les commandes en cas de besoin », manifestant son soutien à des marques telles que Gorilla’s Coffee du Rwanda.

« Grâce à la diffusion en direct de l’évènement d’aujourd’hui, nous sommes impatients de rouvrir le commerce mondial, en commençant par aider les entreprises à rouvrir », poursuit-il.

En accord avec ce qui précède, Mme Vera Songwe de la CEA ajoute : « en période de confinement mondial, il est particulièrement important que nous poursuivions le commerce parce que c’est la seule façon de construire un monde prospère et une Afrique prospère, avec la Chine.

« Alors que l’Afrique songe à construire et à renforcer son commerce au sein du continent, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) reste la pierre angulaire des relations commerciales de l’Afrique avec elle-même et avec le monde ».

« Nous pensons qu’avec l’ouverture de la Plate-forme électronique du commerce mondial (eWTP) à plus de pays sur le continent, nous pouvons faire plus ensemble pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte de cette crise de COVID-19 ».

Proposée pour la première fois par le Fondateur du Groupe Alibaba, Jack Ma, en 2016, ladite plate-forme (eWTP) a été reconnu par le G20 et lancé en Chine, Malaisie, Belgique, Rwanda et Éthiopie.

Il s’agit d’une initiative multipartite dirigée par le secteur privé qui offre aux PME un accès plus facile à de nouveaux marchés via des réglementations simples et directes.

Elle propose également une formation et un soutien dans des domaines tels que le commerce électronique, la logistique, le financement, l’informatique en nuage et les paiements mobiles.

e-commerce coronavirus et Afrique
e-commerce coronavirus et Afrique

Maintenons notre confiance et notre engagement en Afrique !

Le Groupe DUVAL
Le Groupe DUVAL

Une tribune de Eric Duval, Président-fondateur du Groupe Duval et de Pierre Carpentier, Directeur général Afrique du Groupe Duval

Depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus Covid19 et son incursion inévitable en Afrique, de nombreux experts, analystes, institutions internationales prédisent pour le Continent un scénario catastrophe. Ce serait le malheur de trop.

Pourtant, dans les faits, la catastrophe annoncée n’arrive pas, l’Afrique est debout et en marche.

Restons vigilants mais aussi réjouissons-nous sincèrement de cette bonne nouvelle dans le contexte actuel.

On peut se demander si cela traduit un manque d’analyse ou de prospective. C’est avant tout le résultat de la capacité d’anticipation et la justesse de la réaction des Etats africains : Les contrôles aux frontières ont été mis en place dès le mois de janvier dans de nombreux pays et elles ont été rapidement fermées. En Côte d’ivoire, le gouvernement a systématisé les tests au niveau régional et des dépistages de masse. Au Sénégal, une politique de tests, d’isolement et d’observation a été mise en place pour les personnes suspectées et confirmées. Des ‘brigades Covid 19’ circulent à Lomé pour sensibiliser la population et encourager le port du masque et un revenu de substitution a été instauré pour les motos taxis souhaitant abandonner temporairement leur activité. Au Cameroun, les gestes barrières et le port du masque obligatoire ont été mis en place et sont bien appliqués. Au Rwanda, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics ainsi que dans les foyers où plusieurs familles cohabitent et les personnes testées positives sont systématiquement hospitalisées.

Au-delà, le pragmatisme s’est imposé : le confinement total étant impossible dans la plupart des grandes villes africaines où l’essentiel de la population vit au jour le jour, la priorité a été mise sur la prévention, la sensibilisation et l’information. Beaucoup de nos amis, de nos collaborateurs et de nos partenaires sur le Continent nous confirment qu’après une phase d’inquiétude forte, la vie reprend avec un respect des consignes de prudence et de distanciation. C’est remarquable.

Enfin, la jeunesse du Continent est évidemment un atout exceptionnel pour résister à ce virus qui touche plus durement les personnes âgées.

Singapour et la Corée du Sud apparaissent en champions de la lutte contre le Covid, de nombreux pays africains mériteraient d’être montrés en exemple également.

Mais, si l’Afrique échappe à la crise sanitaire qui met à plat les économies les plus solides, résistera-t-elle à la crise financière et économique qui s’annonce ?

L’économie africaine souffrira beaucoup mais ne s’effondrera pas. D’abord parce que si l’impact de la chute du prix des matières premières, en particulier du pétrole, touchera profondément une quinzaine de pays, en revanche la facture énergétique baissera mécaniquement pour l’essentiel des 54 pays du Continent.

Ensuite parce que l’économie africaine est, certes, liée à ses partenaires européens et chinois, mais elle est beaucoup moins ancrée dans la mondialisation. L’intégration régionale et le commerce intra-africain restent des relais de croissance insuffisamment développés, qui pourraient permettre de résister à une probable récession en Europe, en Asie et aux Etats Unis.

Enfin parce que la résilience africaine est une réalité ; Le Continent regorge d’une énergie vitale essentielle en cette période. La microfinance et le micro-entreprenariat constituent un amortisseur de crise insuffisamment pris en compte dans les analyses macro-économiques, la solidarité familiale prendra le relais. La jeunesse africaine, innovante et confiante en son avenir, qui découvre que les pays développés ne sont eux non plus pas à l’abri des catastrophes, prend son destin en main.

La tribune publiée le par 25 intellectuels africains, plus légitimes que quiconque pour parler aujourd’hui de leur Continent, nous éclaire sur le fait que « C’est une opportunité historique pour les Africains, de mobiliser leurs intelligences réparties sur tous les continents, de rassembler leurs ressources endogènes, traditionnelles, diasporiques, scientifiques, nouvelles, digitales, leur créativité pour sortir plus forts d’un désastre que certains ont déjà prédit pour eux. »

Ce n’est pas le Covid19 qui remet en cause les fondamentaux de la dynamique de ce Continent

La tribune de Macky Sall, Président du Sénégal, fait vibrer lorsqu’il nous interpelle ainsi avec lucidité : « Exit également les scénarios catastrophistes qui s’évertuent à dessiner un futur d’apocalypse pour le continent. Ce continent a subi des épreuves autrement plus périlleuses et plus cruelles. Il est resté résilient et tient plus que jamais debout ! »

L’Afrique, il y a quelques semaines encore, était considérée comme le nouvel horizon de développement et de croissance pour l’économie mondiale avec ses taux de croissance attractifs, sa population jeune et en croissance et sa classe moyenne émergente. Ce n’est pas le Covid19 qui remet en cause les fondamentaux de la dynamique de ce Continent.

Dans ce contexte, la décision des bailleurs de fonds d’alléger sans délai le poids de sa dette, devenue plus insoutenable encore, est une décision juste à soutenir et encourager. Cette solidarité honore les Pays riches confrontés à leur propre combat.

Les partenaires privés aussi doivent s’engager. D’abord, en maintenant les programmes d’investissement engagés, en particulier dans les infrastructures sociales qui restent une priorité de développement. Ensuite en préservant et en développant les emplois, en particulier des plus jeunes, Enfin en soutenant l’entreprenariat local, en renforçant la part de leurs achats locaux et en soutenant les micro-entrepreneurs.

Le continent africain pourrait sortir plus fort de cette pandémie planétaire, plus conscient de ses atouts et des enjeux de développement et maître de son destin.
C’est un partenaire solide et de long terme !

Africa2020 les nouvelles dates

AFRICA2020
AFRICA2020

Après une large concertation des partenaires africains et français de la Saison, lInstitut français, a envisagé plusieurs scénarios pour adapter la Saison Africa2020 à la crise sans précédent de la Covid-19. En accord avec le ministère de lEurope et des affaires étrangères et le ministère de la Culture, la Saison Africa2020 se tiendra désormais de début décembre 2020 à mi-juillet 2021.

Suite à la consultation des structures françaises et de leurs partenaires africains, l’Institut français et la Commissaire générale Mme N’Goné Fall, en plein accord avec l’ensemble des autorités concernées, ont pris la décision de reporter la Saison Africa2020 qui devait initialement débuter le 1er juin 2020 au mois de décembre 2020 et jusqu’à juillet 2021.

L’Institut français et la Commissaire générale tiennent à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour adapter leurs projets et permettre à la Saison Africa2020 d’être reprogrammée dans des délais extrêmement courts. Ils saluent également l’engagement de l’Agence Française de Développement, ainsi que celui des entreprises membres du Comité des mécènes qui ont renouvelé leur soutien plein et entier à la Saison Africa2020.

La programmation définitive pourrait être annoncée à l’automne prochain.

Les actions de Google contre le COVID-19

Google Africa
Google Africa

Dans cette tribune Google Afrique évoque des actions pour lutter contre la plandémie du coronavirus et le COVID-19

La propagation du COVID-19 a eu un impact dévastateur sur la santé, l’emploi et la vie de millions d’Africains et de personnes dans le monde entier. Nous avons tous dû modifier drastiquement notre façon de vivre et de travailler, et les entreprises du monde entier ont été touchées. Mais nous avons aussi entendu des histoires extraordinaires de soignants en première ligne, d’entreprises ayant apporté des ressources et un soutien essentiels, de gestes de solidarité entre familles et entre diverses communautés : la preuve que si chacun y met du sien, nous pouvons et nous allons nous en sortir ensemble.

Surmonter une crise d’une telle ampleur va exiger beaucoup d’efforts et nous entendons faire tout notre possiblepour apporter notre contribution. Depuis que le virus a commencé à se propager, nous n’avons eu de cesse chez Google de veiller à ce que des millions de personnes en Afrique et dans le monde entier puissent accéder aux informations et outils dont elles ont besoin. Mais nous le savons, il reste encore beaucoup à faire.

Nous partageons ici les actions que nous avons menées pour aider les Africains tant à court terme pour répondre à l’urgence face au virus qu’à long terme en nous concentrant sur trois priorités :

  • Contribuer à mettre à la disposition de tous des informations fiables ;
  • Aider les enseignants et les étudiants
  • Aider les petites entreprises

Nous travaillons en étroite collaboration avec les gouvernements, les entreprises, les secteurs de la santé et de l’éducation, et les organisations à but non lucratif et communautaires, pour que tous puissent obtenir de l’aide au moment où ils en ont le plus besoin. Nous voulons nous appuyer sur nos partenariats et programmes existants pour continuer à accompagner les Africains, tout en répondant aux défis urgents auxquels nous sommes confrontés.



Contribuer à mettre à la disposition de tous des informations fiables
Il est essentiel de disposer en ligne d’informations sanitaires fiables pour prendre les bonnes décisions en sachant comment se protéger et protéger son entourage contre COVID-19. Nous avons mise en ligne les informations les plus à jour et les recommandations en matière de santé des autorités gouvernementales et sanitaires, nous avons mis en avant des campagnes de sensibilisation, partagé des recommandations aux voyageurs et fourni des mises à jour régulières sur Search Trends sur l’aide et les informations que recherchent les Africains à ce sujet. Nous avons également subventionné les campagnes d’informations d’un certain nombre de gouvernements africains pour les aider à communiquer auprès du grand public.

Nous avons également lancé un microsite local COVID-19 qui réunit les toutes dernières actualités et ressources disponibles en la matière et permet ainsi aux internautes africains d’accéder aisément à des données à jour. Enfin nous mettons à disposition les rapports sur la mobilité des communautés qui analysent de façon agrégée et anonyme la fréquentation d’un lieu et fournissent des informations locales sur l’impact de la distanciation sociale.

Parallèlement à ce travail de promotion des informations issues des sources autorisées, nous avons intensifié nos efforts pour freiner la diffusion de fausses informations circulant sur Google, YouTube ou via des applications de Play Store. Depuis le début du mois de février 2020, nous avons d’ores et déjà retiré des milliers de vidéos sur YouTube qui présentaient des informations dangereuses ou trompeuses sur le coronavirus, et nous continuons à supprimer les vidéos qui encouragent à recourir à des méthodes scientifiquement non éprouvées pour prévenir le coronavirus plutôt qu’à rechercher un traitement médical.

Nous allons poursuivre ces efforts dans les mois à venir pour que chacun puisse accéder à des informations fiables. Nous soutenons également l’initiative Africa Check en Afrique qui permet de mettre en relation les enquêteurs et journalistes avec des experts et des organisations autour de la crise COVID-19. Par ailleurs, nous apportons notre soutien à Code for Africa qui dispense des formations et fournit des ressources essentielles aux journalistes travaillant à distance. Enfin nous étendons nos investissements dans l’initiative First Draft d’aide à la collecte et la vérification d’informations afin de lutter contre la désinformation.

Aider les enseignants et les étudiants à travers l’Afrique
Des millions d’étudiants africains ne sont pas scolarisés en raison des restrictions imposées en matière de déplacements et de rassemblements. Cette situation met sous pression les familles, les écoles et tous ces enseignants extraordinaires qui s’investissent pour susciter l’engouement de nos enfants pour l’apprentissage.

Pour aider les enseignants à obtenir le soutien dont ils ont besoin pour enseigner à distance, nous avons créé des outils comme Google Meet et Google Classroom, disponibles gratuitement, nous avons également proposé des formations et des conseils sur Google et YouTube (les créateurs de YouTube se joignent aussi à nous – voir les derniers conseils de Eddie Woo), et avons lancé l’initiative Enseigner depuis chez vous en collaboration avec l’UNESCO, une plateforme centrale dédiée aux enseignants du monde entier.

Nous avons également construit un plateforme de télétravail sur le site Grow with Google pour aider ceux qui télétravaillent, enseignent et apprennent à distance, nous avons mis sur pied un site web dédié à l’enseignement à distance qui fournit notamment des ressources pédagogiques, et ouvert un nouveau centre d’apprentissage YouTube pour aider les écoles, les enseignants, les parents et les élèves. Et nous avons aussi lancé une campagne locale #AtHome #WithMe sur YouTube pour que chacun puisse rester connecté, se divertir et être informé malgré la distanciation sociale.

Les écoles en Afrique peuvent bénéficier d’un accès facilité (gratuit) à G Suite for Education et nous travaillons avec tous les départements pédagogiques du pays pour pré-approuver les domaines des établissements scolairesafin d’aider enseignants et apprenants à poursuivre leur enseignement et apprentissage à distance et à explorer d’autres possibilités.

Nous connaissons tous le pouvoir d’un enseignement dispensé pas des professeurs exceptionnels avec des cours motivants, et nous espérons que toutes ces initiatives aideront nos enfants à continuer d’apprendre à la maison et à revenir plus motivés que jamais au moment de la réouverture des classes.

Aider les petites entreprises
Les petites entreprises sont au cœur de notre économie et de nos communautés, des petits commerçants aux restaurants, et ont été parmi les plus durement touchées par la crise sanitaire.

Nous avons récemment annoncé apporter notre soutien aux petites entreprises, organisations de santé et gouvernements en proposant des financements, crédits publicitaires et subventions pour les aider à faire face aux coûts engendrés par la crise (les petites entreprises trouveront plus d’informations ici). Ainsi, nous accordons 18,75 millions de dollars de subventions publicitaires aux agences gouvernementales, et de crédits publicitaires aux PME en Afrique.

Dans le même temps, nous allons étendre nos programmes pour former les petites entreprises locales aux compétences numériques, leur fournir des outils basés sur le cloud et permettre de développer le télétravail dans leurs équipes. Nous avons lancé un site web pour aider les entreprises africaines à surmonter la période d’incertitude liée au COVID-19.

Google.org a investi 4 millions de dollars US pour financer l’initiative J-PAL (Laboratoire d’Action contre la Pauvreté)notamment en Afrique sub-saharienne. Depuis l’apparition du COVID-19, ce financement a permis au J-PAL du MIT de mener rapidement une étude pour comprendre comment les travailleurs vulnérables sont touchés par le virus, et quelles mesures politiques efficaces peuvent être rapidement envisagées pour protéger ces travailleurs. Au Kenya, des chercheurs étudient l’efficacité des aides financières versées aux micro-entreprises tenues par des femmes ; et à Lagos, au Nigeria, une autre étude est en cours pour informer les décideurs politiques des différents besoins des fournisseurs informels et identifier les groupes qui seraient plus susceptibles d’utiliser les services fournis par l’État.

De nombreuses organisations à but non lucratif se sont inscrites à notre programme Google for Nonprofits et ont également accès à ces services. Google for Nonprofits est déjà présent au Kenya, mais nous le lançons au Nigeria, en Tanzanie et au Ghana. Nous travaillerons avec les gouvernements et les ONG pour apporter notre soutien aux mesures d’aide financière, renforcer la résilience économique de la communauté, et doubler la mise sur les montants des dons de nos employés en faveur des organisations caritatives.

Assumer notre responsabilité
COVID-19 nous impose à tous des exigences élevées et nous sommes déterminés à assumer notre responsabilité pendant cette période sans précédent : permettre l’accès à des informations fiables, aider à l’apprentissage à distance, soutenir les petites entreprises, etc. Ces initiatives ne sont qu’un début. Nous travaillons sans relâche à aider les Africains à faire face à COVID-19 et à façonner un avenir plus fort.

Tribune de Nitin Gajria, Directeur, Google Afrique

2Africa le câble fibre le plus complet bientôt déployé

Câble sous-marin internet fibre 2Africa
Câble sous-marin internet fibre 2Africa

2Africa : c’est officiels, les partenaires internationaux et africains annoncent la construction d’un câble sous-marin novateur pour une future connectivité Internet en Afrique

2Africa est l’un des projets sous-marins les plus importants au monde, reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe

China Mobile International, Facebook, MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC annoncent leur collaboration dans le cadre du projet de construction du câble sous-marin 2Africa, le câble le plus complet au monde destiné à desservir le continent africain et la région du Moyen-Orient. Les partenaires ont choisi de confier la construction du câble à Alcatel Submarine Networks (« ASN »). Le projet, intégralement financé, permettra d’améliorer de façon significative la connectivité en Afrique et au Moyen-Orient.

Long de 37 000 km, 2Africa sera l’un des projets de câble sous-marin les plus importants au monde. Il connectera l’Europe (vers l’Est, via l’Égypte), le Moyen-Orient (via l’Arabie saoudite) et 21 points d’atterrissement dans 16 pays d’Afrique. Il devrait être mis en service en 2023/4 et fournir une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s sur les éléments clés du système, supérieure à la capacité combinée totale de tous les câbles sous-marins desservant l’Afrique à l’heure actuelle. 2Africa apportera à de nombreuses régions d’Afrique la connectivité Internet et la fiabilité dont elles ont tant besoin. Il répondra à la demande de capacité toujours plus importante au Moyen-Orient et facilitera le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe pour des centaines de millions de personnes.

Dans les pays connectés par le câble 2Africa, les prestataires de services obtiendront des capacités par le biais de data centers neutres ou de stations d’atterrage en libre accès, de manière équitable et juste. Cette initiative permettra de soutenir le développement d’un écosystème Internet sain dans lequel s entreprises et les particuliers pourront bénéficier d’un accès fortement amélioré. 

Le câble 2Africa a été conçu pour améliorer la résilience et maximiser la performance. Il prévoit en option une interconnexion optique  directe entre l’Afrique de l’Est et l’Europe. Les partenaires du projet 2Africa et Airtel ont signé avec Telecom Egypt un accord concernant la fourniture d’une nouvelle liaison complète reliant la mer Rouge et la Méditerranée, la première depuis plus d’une décennie. Ce projet inclut de nouvelles stations d’atterrage , et aussi le déploiement d’une fibre nouvelle génération sur deux nouveaux itinéraires terrestres différents, parallèles au Canal de Suez, allant de Ras Gharib à Port-Saïd, et, en plus, d’une nouvelle liaison sous-marine, établissant une troisième connexion entre Ras Gharib et Suez.  

Le câble 2Africa intègrera la nouvelle technologie SDM1, conçue par ASN, permettant le déploiement d’un maximum de 16 paires de fibres, là où les anciennes technologies n’en supportaient que huit, pour une capacité améliorée à un coût plus avantageux. Le câble intègrera également la technologie « optical switching » (commutation optique) pour permettre une gestion flexible de la bande passante. La profondeur d’enfouissement du câble a été augmentée de 50 % par rapport aux anciens systèmes et le tracé évitera les zones touchées par les perturbations sous-marines. Toutes ces mesures ont été prises afin d’offrir le plus haut niveau de disponibilité possible.

« Le lancement de 2Africa nous permettra d’offrir à nos clients une connexion sans couture entre l’Afrique et l’Europe, associé à nos ressources de câble sous-marin SEA-ME-WE 5 et AAE-1 afin d’étendre notre présence en Asie, ce qui représente une étape importante de notre stratégie de développement international » a déclaré Jessica Gu, Administratrice et Directrice de la technologie chez China Mobile International. « Garantir une capacité maximale et une transmission plus rapide nous permet de satisfaire les besoins actuels et futurs des nations africaines, en adéquation avec notre engagement pour une vie numérique mondiale. »

« Nous sommes ravis de collaborer avec nos partenaires du projet 2Africa pour construire le câble sous-marin le plus complet au monde, conçu pour desservir le continent », a déclaré Najam Ahmad, Vice-président, Infrastructure Réseau chez Facebook. « 2Africa est l’un des éléments majeurs de notre investissement continu en Afrique visant à apporter au plus grand nombre un accès Internet plus rapide. Nous avons pu constater l’impact positif qu’une amélioration de la connectivité pouvait avoir sur les communautés, de l’éducation aux soins de santé. Nous savons que les économies prospèrent lorsqu’Internet est largement accessible aux entreprises. 2Africa est l’un des principaux piliers soutenant la formidable expansion d’Internet sur le continent africain, où l’économie numérique est en plein essor. »

Améliorer la connectivité en Afrique est une étape importante qui jette les bases d’une numérisation accrue à travers le continent

Selon Frédéric Schepens, PDG des opérations wholesale du Groupe MTN, MTN GlobalConnect, « MTN GlobalConnect est ravie de participer à cet audacieux projet de câble sous-marin 2Africa. Cette initiative vient compléter la stratégie de fibre terrestre de MTN GlobalConnect pour connecter les pays africains entre eux et avec le reste du monde. Nous sommes fiers de jouer un rôle clé dans ce projet apportant aux communautés tous les avantages d’une vie moderne et connectée — l’une des valeurs fondamentales de MTN. »

Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Afrique et  Moyen-Orient , a déclaré : « Il était naturel pour Orange, l’un des principaux opérateurs de télécommunications multiservices au monde, présent dans 18 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, de faire partie du projet 2Africa. Cet investissement majeur complètera nos infrastructures sous-marines et nos infrastructures terrestres panafricaines existantes pour fournir aux communautés de toute la côte Ouest de l’Afrique un accès à la connectivité internationale, de manière redondante. Ce projet permettra à Orange de répondre de manière sécurisée à la nécessité d’accroître la bande passante, une étape nécessaire au développement numérique continu des régions à travers le système 2Africa. »

Mohammed A. Alabbadi, Vice-président Wholesale chez stc a déclaré : « stc est ravie d’être un partenaire du projet 2Africa. Le câble 2Africa sera intégré au data center MENA Gateway (MG1) de stc, situé à Djeddah, ce qui permettra aux clients d’accéder à notre vaste contenu international et d’étendre leur connectivité régionale grâce au réseau terrestre géomaillé de stc étendu à tous les pays voisins. Cette initiative jouera incontestablement un rôle important dans l’amélioration des capacités du réseau international de stc, tout en offrant à stc le statut d’acteur numérique régional de premier plan dans la région MENA. Ce partenariat atteste de l’engagement de stc qui, conformément au plan gouvernemental saoudien Vision 2030, encourage une transformation numérique bénéfique et l’édification d’une société numérique pour tous. »

Adel Hamed, Président-directeur général de Telecom Egypt, a déclaré : « La contribution de Telecom Egypt au projet 2Africa marque une étape importante dans nos efforts visant à contribuer à la transformation numérique de l’Afrique. Les relations entre l’Égypte et les États africains sont et resteront l’une des plus grandes priorités de notre pays. Ces relations sont aujourd’hui étendues pour concrétiser la stratégie de l’Égypte en faveur du développement actuel de l’Afrique. Nous sommes honorés de faire partie d’un projet aussi révolutionnaire aux côtés de partenaires africains et internationaux de renom. Pendant des années, nous avons franchi des étapes tangibles dans la refonte de notre infrastructure internationale et l’augmentation de la géodiversité de nos actifs afin de suivre le rythme de la demande mondiale croissante pour une bande passante importante et une connectivité mondiale. Nous sommes convaincus que 2Africa sera un ajout précieux à nos investissements diversifiés dans l’industrie du câble sous-marin. »

« Améliorer la connectivité en Afrique est une étape importante qui jette les bases d’une numérisation accrue à travers le continent », a déclaré Vinod Kumar, PDG de Vodafone Business. « 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne, et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, qui contribuera à bâtir une société numérique plus large et plus inclusive à travers le monde. Nous sommes ravis de collaborer avec les partenaires de ce projet pour concrétiser cet objectif. »

Chris Wood, PDG de WIOCC, a déclaré : « Depuis plus d’une décennie, WIOCC est le fournisseur de capacités à très grande échellepour l’Afrique. La société s’appuie sur un plan d’investissement stratégique continu dans des infrastructures sous-marines et terrestres clés. Notre participation au projet 2Africa s’inscrit dans cet engagement visant à fournir aux utilisateurs de grandes capacités le réseau résilient dont ils ont besoin pour répondre aux exigences toujours plus importantes de leurs clients en matière de bande passante. Notre investissement assure à la fois la pérennité de nos capacités réseau et une résilience supplémentaire pour maximiser la disponibilité de notre infrastructure critique. »

Alain Biston, Président d’Alcatel Submarine Networks, a déclaré : « Nous sommes honorés de la confiance que nous accordent nos partenaires et fiers d’avoir été sélectionnés pour ce projet. Grâce à ce système sous-marin de pointe, l’Afrique fera un pas de géant vers l’ère numérique en bénéficiant des technologies les plus avancées. L’Afrique et l’ASN partagent une longue histoire : nous avons déployé la majorité des câbles sous-marins autour du continent. Le projet 2Africa marque un nouveau chapitre plein de promesses ! »

2Africa est l’un des projets sous-marins les plus importants au monde, reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe
2Africa est l’un des projets sous-marins les plus importants au monde, reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe

COVID-19 : cibler l’agriculture et les populations rurales

Pesage agriculture en Afrique
Pesage agriculture en Afrique

La riposte à la COVID-19 doit cibler l’agriculture et les populations rurales pauvres d’Afrique (Par Olusegun Obasanjo et Hailemariam Desalegn Boshe)


En Afrique, l’agriculture représente 65% de l’emploi et 75% du commerce intérieur

Par Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République fédérale du Nigéria et Hailemariam Desalegn Boshe, ancien Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie

L’Afrique a jusqu’à présent échappé aux conséquences sanitaires les plus graves de la pandémie de COVID-19.

Le continent risque toutefois d’être la partie du monde la plus touchée par les retombées économiques de la crise: si rien n’est fait, 80 millions d’Africains pourraient basculer dans l’extrême pauvreté. Qui plus est, les perturbations que subissent les systèmes alimentaires font craindre que la faim ne gagne encore du terrain. Les ruraux qui travaillent en majorité dans de petites exploitations agricoles sont particulièrement exposés aux effets de la crise. Il est donc essentiel que la réponse de la communauté internationale à la COVID-19 comprenne un volet relatif à la sécurité alimentaire et cible les populations pauvres des zones rurales.

La réponse actuelle donne la priorité aux domaines de la santé, de l’économie et des infrastructures. Mais il faut aussi mettre l’accent sur la sécurité alimentaire, l’agroalimentaire et le développement rural qui sont des enjeux et domaines primordiaux pour le continent africain.

En Afrique, l’agriculture représente 65% de l’emploi et 75% du commerce intérieur. Or la pandémie de COVID-19 menace ce secteur et donc le rôle essentiel qu’il joue en matière de développement et dans la lutte contre la faim et la pauvreté.

En mars, la Commission économique pour l’Afrique de l’Organisation des Nations Unies indiquait qu’en 2020, la croissance de l’Afrique reculerait, passant de 3,2% à 1,8%, conséquence des mesures de confinement sur le commerce interrégional. L’effet de ces mesures est très inquiétant, non seulement pour les pays importateurs de denrées alimentaires, mais aussi pour les agriculteurs du continent, en raison du rétrécissement des marchés d’exportation.

Dans l’Union européenne (le plus grand marché d’exportation de fruits et légumes frais d’Afrique), la demande de produits populaires tels que les avocats kenyans, les agrumes sud-africains ou encore les légumes marocains a chuté. Le Kenya a enregistré une baisse de 8,5% de ses exportations de thé, notamment vers les Émirats arabes unis, l’Iran et le Pakistan. Sur les marchés nationaux africains, les perturbations subies par les systèmes de transport et de distribution entravent l’accès aux intrants essentiels — comme les semences et les engrais — et empêchent les petits exploitants agricoles d’acheminer leurs produits vers les marchés.

Les gouvernements africains ont commencé à définir des mesures de relance pour atténuer les impacts économiques de la COVID-19. Ce faisant, ils doivent garder à l’esprit qu’investir dans l’agriculture est cinq fois plus efficace pour réduire la pauvreté qu’investir dans tout autre secteur. Il est essentiel d’investir dans l’agriculture paysanne pour assurer la sécurité alimentaire du continent, protéger les moyens d’existence des populations les plus vulnérables et préserver les acquis en matière de réduction de la pauvreté et de création de richesse.

Aujourd’hui comme hier, l’agriculture paysanne contribue fortement à la sécurité alimentaire mondiale. Les systèmes dominés par les petites exploitations agricoles produisent 50% des calories alimentaires produites dans le monde, sur 30% des terres agricoles du globe. En Afrique subsaharienne, les petites exploitations sont encore plus importantes: elles représentent 80% des exploitations.

Avant même la crise actuelle, la faim était une réalité quotidienne pour plus de 820 millions d’habitants de la planète. Or, la majorité des déshérités et de ceux qui souffrent de la faim dans le monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. En Afrique, la forte dépendance à l’égard des importations alimentaires, le manque de services et d’infrastructures qui permettraient aux petits exploitants de produire et de commercialiser leurs produits et les chocs liés au dérèglement climatique ont aggravé le caractère aléatoire de l’accès aux denrées alimentaires.

En avril, la Banque mondiale prévoyait que la pandémie frapperait l’Afrique plus durement que toute autre région et qu’elle plongerait 23 millions de personnes dans la pauvreté. La question est aujourd’hui de savoir comment assurer aux petits producteurs africains l’accès aux intrants et aux financements pour cultiver et vendre et ainsi garantir la sécurité alimentaire et soutenir leurs moyens d’existence. Il faut que les dirigeants africains soient à l’avant-garde des solutions de financement.

En avril également, le Fonds international de développement agricole (FIDA) (https://bit.ly/2WSOWbw), institution spécialisée dans l’investissement en faveur des populations rurales pauvres a lancé un fonds multi-donateurs, le Mécanisme COVID-19 de relance en faveur des populations rurales pauvres (le Mécanisme de relance) (https://bit.ly/2AmoUpj) , pour faire face aux conséquences immédiates de la COVID-19 sur les populations rurales d’Afrique et d’ailleurs. Ce nouveau mécanisme permettra notamment de fournir des intrants de base aux petits agriculteurs et pêcheurs, et les aidera à accéder aux marchés et à préserver leurs flux de trésorerie. Le FIDA versera 40 millions d’USD à ce nouveau mécanisme, mais son objectif est de recueillir au moins 200 millions de dollars supplémentaires auprès des États membres de l’Organisation des Nations Unies, du secteur privé et de fondations.

Le Mécanisme de relance complétera et intensifiera l’action que le FIDA mène déjà pour réorienter les activités des projets existants. Au Malawi, par exemple, un programme fournit des allocations en espèces aux agriculteurs très pauvres et diffuse des messages sur l’éducation financière et la prévention de la COVID-19. En Érythrée, les ménages vulnérables reçoivent des semences et des petits ruminants. Ils peuvent ainsi continuer à produire et vendre et préserver leur sécurité alimentaire.

Ces mesures immédiates sont essentielles pour atténuer les conséquences les plus graves de la crise. Elles sont également importantes pour préserver les acquis obtenus en matière de résilience aux chocs grâce aux investissements passés et actuels du FIDA. En fin de compte, nous devons veiller à ce que les populations rurales et leurs activités soient le fondement d’économies rurales et de systèmes alimentaires résilients dans toute l’Afrique. Ainsi, lors de la prochaine crise, les personnes vulnérables d’aujourd’hui seront mieux à même de protéger leurs moyens d’existence et d’éviter de basculer dans la misère et dans la faim.

Il n’est pas seulement urgent de nourrir les gens aujourd’hui; il faut aussi se préoccuper des jours, des mois et des années à venir. C’est l’une des raisons pour lesquelles le FIDA donne la priorité au développement rural et agricole à long terme, et au renforcement de la résilience aux chocs. C’est aussi pourquoi nous demandons instamment aux décideurs politiques de prendre en compte toutes les leçons tirées des conséquences des précédentes épidémies, comme celle d’Ebola, sur l’agriculture et les systèmes alimentaires.

À plus long terme, cette pandémie montre que, pour l’Afrique, la voie la plus sûre pour parvenir à une croissance économique inclusive, favoriser la prospérité et renforcer la résilience passe par la transformation de l’agriculture et de l’entrepreneuriat agricole.

En tant qu’envoyés spéciaux du FIDA, nous croyons à la mission unique du Fonds et nous continuerons de collaborer étroitement avec lui pour mobiliser des ressources afin de soutenir les plus vulnérables du continent africain. La pandémie soumettra les moyens d’existence des groupes ruraux marginalisés à des difficultés sans précédent. Pour leur redonner espoir, nous nous engageons fermement à tout faire pour que personne ne soit laissé pour compte, particulièrement en Afrique.

Les auteurs, Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République fédérale du Nigéria et Hailemariam Desalegn Boshe, ancien Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie sont les envoyés spéciaux du FIDA. Ils plaident pour des investissements accrus en faveur des zones rurales.

Loon avec Alphabet et Vodacom pour connecter le Mozambique

Les ballons Loon de ALphabet avec Vodacom
Les ballons Loon de ALphabet avec Vodacom
Alastair Westgarth
Alastair Westgarth

Alastair Westgarth :

Le déploiement de l’Internet par ballon de Loon étant déjà en cours au Kenya, je suis incroyablement heureux d’annoncer que nous étendons notre présence en Afrique.
Loon et Vodacom ont signé un contrat commercial pour commencer à desservir les provinces de Cabo Delgado et de Niassa au Mozambique, deux régions qui se sont avérées difficiles à couvrir dans le passé en raison de leur vaste territoire et de leurs difficultés logistiques.

Amener Loon au Mozambique !
C’est ainsi que Alastair Westgarth, président de Loon présente cet impressionnant projet. Direction le Mozambique après le Kenya, c’est clair pour Alphabet ( Google) et avec Vodacom l’Afrique est un marché d’avenir !

Nous sommes extrêmement heureux de ce partenariat avec Vodacom, l’un des plus grands opérateurs de réseaux mobiles d’Afrique. Vodacom est très présent en Afrique australe et fournit chaque jour des services à des dizaines de millions de personnes dans plusieurs pays. Avec la solution d’extension du réseau mobile de Loon, nous aiderons Vodacom à atteindre plus d’utilisateurs au Mozambique et à apporter la connectivité à des endroits où elle n’existait pas auparavant.

Loon au Mozambique ?
Oui, mais avec un partenaire Télécom solide : Vodacom ET un accès à l’espace aérien !


Un contrat avec un opérateur comme Vodacom est une condition préalable pour que Loon puisse fournir un service LTE dans n’importe quel pays. Mais ce n’est pas le seul. Pour pouvoir servir, nous avons également besoin d’un accès à l’espace aérien d’un pays ainsi que d’une autorisation réglementaire pour utiliser le spectre et importer et installer des infrastructures au sol. Au cours des derniers mois, les équipes de Loon et de Vodacom ont travaillé en collaboration avec divers régulateurs pour obtenir ces autorisations et permettre le service. Grâce à ce travail et à ce partenariat, nous sommes heureux d’avoir maintenant les autorisations nécessaires pour voler au-dessus du Mozambique, pour importer et installer des infrastructures terrestres, et pour servir les utilisateurs de Vodacom avec les tours de téléphonie cellulaire flottantes de Loon.

Dans les mois à venir, nous continuerons à installer l’infrastructure au sol et nous commencerons les vols d’essai afin que le système de navigation autonome de Loon puisse commencer à apprendre les schémas de vent dans la stratosphère au-dessus du Mozambique.

Du numérique… En commun ?

Comme le dit Shameel Joosub, PDG du groupe Vodacom, « le partenariat de Vodacom avec Loon est un parfait exemple de la façon dont l’innovation technologique peut connecter les communautés les plus rurales d’Afrique. Nous sommes heureux de participer à cette initiative au Mozambique, qui contribue à réduire la fracture numérique.

C’est d’autant plus pertinent face à la pandémie COVID-19, où plus de Mozambicains auront désormais accès aux informations sur les soins de santé grâce à notre partenariat avec Loon. Nous sommes impatients de forger des partenariats et des projets similaires sur tout le continent, car nous veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte lorsqu’il s’agit d’accéder à l’économie numérique mondiale ».

Cap sur l’Afrique pour Loon et pour les véhicules !

Si l’extension à notre deuxième pays d’Afrique élargit l’impact que peut avoir Loon, elle apporte également des avantages pour l’efficacité opérationnelle de notre flotte. Comme les véhicules dans leurs régions, les ballons Loon flottent au gré des vents dans la stratosphère, ils entrent et sortent constamment d’une région de service donnée. Comme deux pays sont très proches l’un de l’autre, nous pouvons partager les véhicules entre les régions de service lorsque cela est judicieux, ce qui augmentera nos taux d’utilisation. C’est plutôt cool que pendant la durée de vie d’un véhicule, il puisse servir dans plusieurs pays, plusieurs fois.

L’équipe Loon est ravie d’étendre l’impact de notre solution d’expansion du réseau mobile en Afrique, en poursuivant notre effort pour connecter les gens partout

Les ballons Loon de ALphabet avec Vodacom
Les ballons Loon de ALphabet avec Vodacom

Eswatini 1,67 million USD de la BAD pour développer un barrage

Objectif : réaliser une étude pour construire un barrage avec le financement de la Banque africaine de développement

Ce soutien financier permettra également de préparer des plans détaillés et des dossiers d’appel d’offres pour les nouveaux barrages à construire à Mahamba Gorge, Ethemba et Mpakeni

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 30 mars dernier à Abidjan, un don de 1,67 million de dollars américains (1,2 million d’Unités de compte) pour la réalisation d’une étude sur le Programme d’accroissement des ressources en eau de Mkondvo-Ngwavuma (MNWAP) en Eswatini.

L’appui de la Banque permettra de conduire des études de faisabilité pour les barrages de Mahamba Gorge et Ethemba sur la rivière Mkhondvo afin de transférer de l’eau vers la rivière Ngwavuma ainsi que pour la construction d’un barrage à Mpakeni sur la rivière Ngwavuma à des fins d’irrigation des zones situées en aval.

Ce soutien financier permettra également de préparer des plans détaillés et des dossiers d’appel d’offres pour les nouveaux barrages à construire à Mahamba Gorge, Ethemba et Mpakeni ainsi que pour le système d’adduction d’eau dans les zones d’irrigation situées en aval. Il aidera enfin à mobiliser des ressources pour la construction des barrages et du système d’adduction d’eau par le biais d’une conférence des investisseurs.

L’accroissement des ressources en eau des rivières de Mkondvo-Ngwavuma contribuera à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à la résilience au changement climatique, en soutenant le développement des infrastructures d’eau et d’irrigation en Eswatini.

Le Plan directeur national de gestion des ressources en eau d’Eswatini, qui date de 2016, a identifié les éventuels sites des barrages, notamment le barrage de Mpakeni sur la rivière Ngwavuma et celui de Mahamba Gorge sur la rivière Mkhondvo. L’objectif est d’améliorer la production et la productivité agricoles grâce à un accroissement de la superficie sous irrigation dans ces bassins fluviaux. Toutefois, étant donné que les terres en bordure de la rivière Mkhnodvo sont exigües et peu appropriées, le seul moyen d’atteindre cet objectif consiste à transférer de l’eau de la rivière Mkhnodvo vers les zones situées en aval de la rivière Ngwavuma.

L’étude de faisabilité est alignée sur la Stratégie 2013-2022 de la Banque et sur ses cinq grandes priorités stratégiques, les « High 5 », en particulier « Nourrir l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des Africains ». Le projet favorisera la mise en œuvre de ces priorités et la réalisation de l’agenda prioritaire de la Banque pour une croissance inclusive et la transition vers la croissance verte. Il est conforme au Document de stratégie pays de la Banque (DSP 2014-2018) et au nouveau DSP en cours d’élaboration (2019-2023). Celui-ci définit l’appui au développement des infrastructures pour une croissance durable et inclusive et prend également en compte la Stratégie de la Banque pour la transformation de l’agriculture en Afrique (2016–2025).

Africarena et le challenge BPI

Africarena Challenge investment summit
Africarena Challenge investment summit

AfricArena est fier d’annoncer la création du challenge BPI France pour accompagner les startups tech cherchant à se développer en France et en Europe

Depuis sa création en 2013, Bpifrance est devenu le guichet unique des entrepreneurs français et internationaux avec une boîte à outils très complète proposée sur le terrain aux clients par le biais de 50 agences locales. La mission de BPI est simple : servir l’avenir en accompagnant les entrepreneurs par une approche très décentralisée.

Le Challenge

Bpifrance est à la recherche de startups africaines qui souhaitent s’implanter en Europe, et plus particulièrement en France et cherchent à lever des fonds, entre 1 et 3 millions d’euros, pour financer cette expansion. Il est nécessaire d’avoir déjà certaines opérations en Europe ou au minimum des projets concrets (partenariats, lettres d’intention de clients,…).

Récompenses :

  • BPI offrira au gagnant l’opportunité d’entrer en contact avec les investisseurs pertinents en France, en Europe et en Afrique notamment par le biais d’introductions.
  • BPI offrira également la possibilité de participer à des sessions de pitch en ligne pour gagner en visibilité auprès des investisseurs et/ou de prendre part en tant qu’intervenant à l’évènement majeur Bpifrance Inno Generation le 1er octobre à Paris (En revanche, Bpifrance ne prendra pas en charge les billets d’avion ou les frais d’hébergements associés).
  • Le gagnant du challenge se verra offrir son billet d’avion et son hébergement pour participer à Viva Tech à Paris – pour 2020 ou 2021 selon la situation sanitaire. Il pourra potentiellement présenter sa startup sur scène au sein du groupe AfricArena.

Candidater

Au cours des trois dernières semaines, AfricArena et Founders Factory Africa ont organisé une série de webinaires réunissant des investisseurs, entrepreneurs et acteurs institutionels clés de la tech Africaine.  Les évènement ont abordé de façon concrète l’évolution des startups et de l’investissement durant la crise ainsi que les actions collectives en cours pour rendre l’environnement plus favorable aux startups.

Cliquez ici pour revisionner la série complète (en anglais) !

INSIGHTS:

En s’appuyant sur les connaissances de la communauté AfricArena au travers des trois années passées aux côtés des entrepreneurs du continent, AfricArena dresse dans son dernier rapport un tableau des secteurs les plus innovants, un état des lieux de l’investissement, ainsi que le rôle des incubateurs et des accélérateurs, les stratégies d’open innovation des grands groupes, l’accès aux talents et bien plus encore.

Visionner ou télecharger le rapport en cliquant ici !

Expertise France : franchir une nouvelle étape pour l’expertise internationale

Expertise France
Expertise France

Après avoir auditionné Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, la commission des affaires étrangères et de la défense a donné un avis favorable au COM de l’agence pour les années 2020-2022

Depuis sa création en 2014 par la fusion de six organismes d’expertise internationale ministériels, l’agence française d’expertise internationale Expertise France a connu un développement très rapide, confirmant la pertinence d’un modèle intégré voulu par le Sénat. Aujourd’hui, l’agence engage 20 euros pour chaque euro financé par l’État.

Le triennal à venir doit être celui de la consolidation : consolidation économique, grâce à un soutien financier de l’État enfin à la hauteur des ambitions de l’agence et au renforcement des relations avec les ministères pourvoyeurs d’expertise, à la réussite de l’intégration de l’opérateur Justice coopération internationale (JCI),enfin et surtout par le biais d’un rapprochement avec l’Agence française de développement (AFD) dans le respect des spécificités et des atouts d’Expertise France.

Si l’essentiel de ces aspects figure bien au sein du contrat d’objectifs, leur mise en œuvre devra faire l’objet d’une vigilance particulière. Pour Jean-Pierre Vial (Les Républicains, Savoie), co-rapporteur, « en 5 ans, Expertise France a réussi à faire changer d’échelle l’expertise internationale française en s’appuyant sur les financements européens et en développant des offres intégrées. Une deuxième phase commence où elle doit s’adosser plus solidement à la commande publique pour assurer sa pérennité et continuer à se développer de manière équilibrée ».

Par ailleurs, Marie-Françoise Perol-Dumont, co-rapporteure (Socialiste et républicain, Haute‑Vienne) a souligné que « Le grand défi pour l’agence est désormais son intégration au groupe AFD. Cette intégration n’aura de sens que si elle permet de préserver les atouts spécifiques d’Expertise France : capacité à contracter avec l’ONU et avec les États au nom de la France, accès aux bailleurs internationaux, rapidité d’intervention et agilité, champ d’intervention géographique et sectoriel large, incluant notamment le continuum sécurité-développement, enfin lien privilégié avec les administrations françaises ».

Enfin, les membres de la commission ont salué les efforts entrepris au cours des derniers mois par Expertise France pour contribuer à la lutte contre le coronavirus, notamment en Afrique, sur le double plan de l’expertise sanitaire et économique. L’impact de la crise sur l’agence est quant à lui réel mais relativement contenu puisque son chiffre d’affaires devrait se maintenir en 2020 au niveau de 2019, alors qu’une croissance de 20 % était attendue.

Expertise France
Expertise France

Fondation Mo Ibrahim : les lauréats des bourses professionnelles de leadership

Mo Ibrahim Foundation
Mo Ibrahim Foundation

La Fondation Mo Ibrahim est heureuse d’annoncer les lauréats des bourses professionnelles de leadership Ibrahim 2020 sélectionnés pour constituer la neuvième cohorte du programme.

Cette année, les lauréats sont Hanan Taifour (Soudan), qui rejoint le Centre du commerce international (CCI), Eliam Kadewele (Malawi), qui rejoint la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et Sylvain Degolmal Ngaryo (Tchad), qui rejoint la Banque africaine de développement (BAD). En raison de la pandémie de COVID-19, Sylvain prendra ses fonctions en 2021.

Les bourses de leadership Ibrahim sont un programme sélectif conçu pour identifier et préparer la prochaine génération de leaders africains en leur proposant un tutorat de haut niveau au sein de trois grandes institutions multilatérales dédiées au continent africain. Les trois candidats, choisis parmi plus de 2 000 postulants, seront directement encadrés par les dirigeants actuels de ces institutions.

À l’occasion de l’annonce des lauréats, Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation, a déclaré :

« Je félicite les trois nouveaux lauréats du programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim. Plus que jamais, l’actualité confirme combien l’ampleur et la complexité des défis auxquels l’Afrique est confrontée, et mettent en évidence la nécessité d’un leadership et d’une gouvernance de qualité. Plus que jamais, il faut investir dans la nouvelle génération des leaders de demain et leur apporter tout notre soutien. Je souhaite aux nouveaux boursiers de développer les compétences requises pour propulser notre continent vers le haut, en apprenant, en utilisant leurs connaissances et en collaborant étroitement avec leurs collègues au sein de ces organisations de premier plan. »

Hanan Taifour (Soudan) intègre le CCI. Hanan est économiste. Elle dispose d’une vaste expérience dans les domaines de la recherche en politique économique et de la gestion de projets et soutient la croissance des petites et moyennes entreprises africaines. Elle a collaboré à ce titre avec diverses organisations telles que l’Institut de recherche en politique économique, en Afrique du Sud.

Eliam Kadewele (Malawi) intègre la CEA. Également économiste, Eliam possède une grande expérience du secteur public. Il a travaillé en particulier sur la formulation et l’analyse de politiques économiques, l’élaboration et la gestion de projets, la planification et l’établissement de budgets publics ainsi que leur suivi et évaluation, l’analyse économique et les modèles financiers. Il a travaillé au Parlement du Malawi et exercé de nombreuses fonctions au ministère malawite des Finances.

Sylvain Degolmal Ngaryo (Tchad) rejoindra la BAD. Sylvain est entrepreneur et dispose d’une expérience considérable dans le secteur de l’énergie. Son parcours professionnel l’a amené à gérer de nombreux programmes relatifs à l’énergie, et plus particulièrement aux énergies renouvelables, à la bioénergie, au pétrole et au gaz. Sylvain a également travaillé au sein d’organisations telles que l’Union africaine et la société d raffinage, N’Djamena Refinery Company Limited.

Les candidatures au Programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim 2021 seront ouvertes à partir d’août 2020.

Pour des informations complémentaires sur le Programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim, ou pour en savoir plus sur les activités des précédents lauréats depuis l’achèvement de leur programme, consultez notre site Internet.

Contacts

Pour des informations complémentaires, veuillez contacter Zainab Umar : umar.z@moibrahimfoundation.org, + 44 (0) 207 535 5068

Mo Ibrahim Foundation
Mo Ibrahim Foundation

Les ambitions climatiques des pays au service d’une reprise durable

vendeur kiosque téléphonie marché Afrique
Un vendeur sur un kiosque de téléphonie et d’accessoires sur un marché en Afrique

La Banque Mondiale présente ici pourquoi il faut nécessairement mettre les ambitions climatiques au service d’une reprise durable après la pandémie du coronavirus

2020 s’annonçait comme une grande année pour l’action climatique : elle marquait le point de départ d’une révision à la hausse des ambitions des pays et on attendait beaucoup de la COP26 (prévue en novembre à Glasgow), en espérant des résultats aussi substantiels que ceux de l’accord de Paris de 2015. La réunion mondiale sur le climat a maintenant été reportée à 2021, car la planète est aujourd’hui aux prises avec la crise sanitaire et financière provoquée par la pandémie de coronavirus. Cependant, et à mesure que les préoccupations sanitaires s’atténueront, les pays devront se concentrer sur des mesures de relance pour endiguer les impacts économiques. Il sera alors capital de les aider à jeter les bases d’un avenir plus résilient, plus durable et plus prospère.

« À mesure que les préoccupations sanitaires s’atténueront, les pays devront se concentrer sur des mesures de relance pour endiguer les impacts économiques. Il sera alors capital de les aider à jeter les bases d’un avenir plus résilient, plus durable et plus prospère. »

Les contributions déterminées au niveau national sont plus importantes que jamais

Aux termes de l’accord de Paris, chaque partie signataire devait introduire ou actualiser, par cycle de cinq ans, des contributions déterminées au niveau national (CDN). Les contributions devaient être soumises bien avant Glasgow, mais la crise du coronavirus a mis à mal ce processus pour de nombreux pays. Non seulement beaucoup de responsables gouvernementaux ayant participé à la préparation des CDN se consacrent désormais à la gestion de la pandémie, mais nombre des hypothèses sur lesquelles reposent ces contributions sont remises en question : disponibilité des ressources budgétaires nationales, marge d’emprunt ou accès au financement international de la lutte contre le changement climatique, croissance économique, trajectoires d’émissions… En outre, au vu de la nature jusqu’ici inconnue du virus, on ne sait pas non plus à quelle vitesse les choses reviendront à la normale, ni même à quoi ressemblera cette nouvelle normalité et comment elle pourra modifier le degré d’ambition climatique d’un pays.

Malgré toutes ces incertitudes, nous pensons que les CDN et, plus largement, les stratégies nationales de développement et les plans directeurs ou plans d’adaptation des pays méritent une place de premier plan dans les discussions sur les politiques de relance.  En effet, ces orientations donnent souvent une idée de la façon dont un gouvernement envisage les secteurs de croissance économique et de transformation technologique à venir, deux aspects qui ont des liens évidents avec la création d’emplois. Elles doivent souvent rendre compte de problématiques complexes pour lesquelles des progrès peuvent être source de bénéfices multiples : réduction de la pauvreté, renforcement de la compétitivité, amélioration de la santé publique et de la qualité de vie des populations, biens publics mondiaux.

Des travaux supplémentaires seront certainement nécessaires pour traduire les CDN en portefeuilles de projets prêts à être lancés, étant donné que la plupart des pays manquent de visibilité sur le lieu précis et les avantages connexes attendus (ou les risques associés) de chaque intervention proposée. Nous savons par ailleurs qu’à elles seules, les contributions actuelles ne suffisent pas pour décarboner entièrement l’économie mondiale et éviter le pire de la crise climatique. Néanmoins, pour la plupart des pays, les CDN constituent la manifestation publique la plus importante de leur engagement en faveur du climat. Elles représentent donc une base extraordinairement utile pour les efforts visant à promouvoir une reprise économique durable post-COVID-19.

Obtenir le feu vert

Les ministères chargés de la préparation des CDN sont probablement les mieux placés pour superviser le processus qui transformera ces contributions en options réalisables de relance ou d’investissement . Il faudra pour cela une étroite collaboration avec le ministère des finances ou tout autre ministère qui aura la mainmise sur le plan de redressement final. 

La mise en pratique devra ensuite être répartie entre les ministères responsables des différentes actions sectorielles (transports, énergie, eau, agriculture, environnement, etc.) pour faciliter l’enrichissement et l’évaluation des interventions en fonction de leur pertinence pour la relance, en vue de déterminer la vitesse de leur mise en œuvre et leur degré d’utilité par rapport à des critères clés. 

Notre grille d’évaluation de la durabilité fournit des informations plus précises sur les critères à l’aune desquels les pouvoirs publics pourront définir leur plan de relance global. Parmi ces critères, on trouve évidemment des éléments tels que la répartition géographique des interventions de relance et leur capacité à répondre aux enjeux de l’inclusion ou à améliorer les compétences et la productivité de la main-d’œuvre locale. Cette grille souligne également la nécessité de comprendre quels types de changements indirects institutionnels ou politiques seraient nécessaires pour garantir le succès de chaque intervention proposée, afin de pouvoir les prendre en compte en amont.

Dès que les informations seront suffisantes pour inscrire une initiative sur la liste des mesures de relance, il faudra prendre une décision. La façon de le faire variera en fonction des circonstances locales, mais une option consiste à mettre en place un processus régulier de mise à jour de la liste, à quelques semaines d’intervalle (voir le schéma ci-dessous). Ainsi, quel que soit le moment où le plan de relance sera prêt (ou si celui-ci fait l’objet de discussions avec la Banque mondiale ou d’autres institutions financières), les mesures de relance reflétant les objectifs des CDN seront toujours à portée de main.

L’une des principales difficultés consistera à prendre en compte le coût des travaux préparatoires qui seront nécessaires pour les interventions plus importantes et complexes. Structurer le portefeuille de projets nécessitera peut-être de faire appel à des ingénieurs, des juristes ou des consultants, un coût risquant d’excéder les ressources budgétaires disponibles. Pour y remédier, il pourra être utile d’accéder à des subventions en mobilisant les mécanismes de préparation de projet ou les différents fonds nationaux ou internationaux pour le climat.

Les prochaines étapes

Pour créer une passerelle entre les CDN et une reprise durable, il faudra une coordination poussée, à la fois entre les ministères de chaque pays et avec les partenaires extérieurs, y compris les institutions internationales.  Les différentes parties prenantes peuvent faire progresser cette entreprise par des moyens différents :

  • Les gouvernements : mettre en place un mécanisme de coordination commun aux ministères qui supervisent les CDN et une relance durable, afin de piloter le processus d’examen des projets et de tenir à jour une liste d’interventions.
  • Les acteurs du financement de l’action climatique : analyser et structurer des moyens de mettre à disposition des aides à la préparation des projets, en mettant l’accent sur la traduction des engagements des CDN en projets réalisables, à même de peser dans les discussions sur la relance. Beaucoup d’acteurs y réfléchissent déjà — notamment les Fonds d’investissement climatiques, le Fonds vert pour le climat et d’autres —, mais il sera essentiel d’intensifier ces efforts.
  • Les acteurs du processus officiel de lutte contre le changement climatique : promouvoir l’inclusion d’une liste actualisée des projets dans les prochaines CDN, afin de renforcer la coopération et de faciliter l’accès aux ressources. Le fonds de soutien à la mise en œuvre des CDN de la Banque mondiale étudie déjà comment son dispositif d’analyse approfondie — une démarche interministérielle actuellement mise en œuvre dans cinq pays et à l’échelle régionale dans les Caraïbes — pourrait être adapté de manière à englober les besoins liés à une relance durable.
  • Les institutions financières et de prêt : considérer la liste de projets actualisée comme le relevé des priorités d’un gouvernement client et lui apporter leur soutien au travers d’une assistance technique et financière.

Au cours des mois et des années passées, les pays du monde entier ont consacré beaucoup de temps et de moyens à la préparation de nouvelles contributions déterminées au niveau national qui dessinent un avenir plus sûr et plus durable pour leurs concitoyens. En les prenant en compte dès à présent pour planifier la relance, nous pouvons tous contribuer à mieux reconstruire la planète après la crise que nous traversons.

L’Union européenne mobilise en Guinée

Union Européenne Guinée Coronavirus COVID-19
Union Européenne Guinée Coronavirus COVID-19

Comme partout ailleurs, le nouveau coronavirus gagne du terrain en Guinée avec plus de 2000 cas confirmés et 11 décès au 11 mai 2020. Pour contribuer à enrayer la propagation de la maladie, l’Union européenne (UE) mobilise une intervention rapide de 25,55 milliards de francs guinéens (soit 2,5 millions d’euros) en don destinés à financer des actions de riposte sur l’axe routier Conakry – Koundara (ouest) et dans la région de Nzérékoré, au sud.

Le financement est alloué à l’ONG Terre des hommes (TdH) avec lequel un contrat a été signé ce jour entre l’Ambassadeur de l’UE, M. Josep COLL et le Représentant pays de TdH, David BRIDIER. Les actions financées se structurent en trois axes : la prévention de la transmission de la maladie ; le contrôle de l’infection (appui à la modernisation/équipements des structures de santé) et ; la coordination de la riposte au niveau régional et préfectoral.

l’UE, malgré les moments dramatiques qu’elle traverse actuellement, sera toujours aux côtés de la Guinée et de sa population

Concrètement, il s’agit de sensibiliser les populations-cibles aux symptômes du Covid-19, de vulgariser les gestes barrières pour minimiser les risques de contamination et de renforcer le système de référencement pour faire face au Coronavirus. Des dispositifs de lavage de mains seront installés dans plus de 3000 lieux publics, des dizaines de milliers de masques distribués, plus de 1 300 agents de santé formés par TDH dont 581 sur l’axe Conakry– Koundara et 751 sur la zone de Nzérékoré pour 51 centres de santé et 128 postes de santé.

Le projet prévoit également de toucher environ 1 500 détenus, un groupe extrêmement vulnérable au Covid-19, dans 9 prisons pour les accompagner dans la lutte contre la propagation du coronavirus en milieu carcéral.

Au total, c’est 1,8 million de personnes habitant les villes de Conakry, Kindia, Mamou, Pita Labé, Koundara, Beyla, Lola et Nzérékoré qui seront touchées par le projet. Ceci constitue la première action d’envergure de riposte contre le Covid-19 qui ne concerne pas que la ville de Conakry, épicentre de l’épidémie dans le pays. Bien que relativement préservées jusqu’ici, les villes de province représentent une zone à haut risque compte tenu de la fragilité du système de santé.

Ce nouveau projet vient en complément des mesures d’accompagnement déjà prises par l’Union européenne en Guinée pour freiner la propagation du virus en s’appuyant sur les projets de coopération en cours (Sanita Villes propres, etc.). Il souligne les effort considérables engagés par l’UE au niveau mondial pour un mettre un terme à la pandémie.

« (…) aussi longtemps que le virus ne sera pas éradiqué partout, il restera une menace pour nous tous » a indiqué M. Josep BORRELL, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Dans son message à l’occasion de Journée de l’Europe, le 9 Mai, l’Ambassadeur de l’UE en Guinée, M. Josep COLL, a souligné que « l’UE, malgré les moments dramatiques qu’elle traverse actuellement, sera toujours aux côtés de la Guinée et de sa population. Conjointement avec les États membres en Guinée, en une seule équipe, elle apporte sa meilleure contribution pour pallier la souffrance des malades ».

Union Européenne Guinée Coronavirus COVID-19
Union Européenne Guinée Coronavirus COVID-19

Alassane Ouattara : notre stratégie fonctionne

Alassane Ouattara président de la Côte D'Ivoire
Alassane Ouattara président de la Côte D'Ivoire

Plan de Riposte Sanitaire pour lutter contre la propagation de la maladie à travers la prévention, le dépistage, l’isolement et le traitement des cas testés positifs ainsi que le suivi de leurs contact

Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara

Mes chers compatriotes,

Depuis les premières heures du déclenchement de la pandémie du Covid-19, le Gouvernement est fortement mobilisé pour protéger tous les habitants de notre pays. 

Cette mobilisation du Gouvernement s’est traduite, notamment, par la conception et la mise en œuvre de deux plans, afin de faire face à cette pandémie. 

Le premier est un Plan de Riposte Sanitaire pour lutter contre la propagation de la maladie à travers la prévention, le dépistage, l’isolement et le traitement des cas testés positifs ainsi que le suivi de leurs contacts. Ce Plan de Riposte est adossé à un dispositif sanitaire comprenant : 

– des sites de dépistage et de prise en charge intégrée dans toutes les régions sanitaires de l’intérieur du pays ; – 13 centres de dépistage, 8 centres de prise en charge des malades, 3 sites de mise en quarantaine et 3 centres d’analyse dans le District d’Abidjan. 

A cela s’ajoute l’acquisition de 50 véhicules supplémentaires avant fin mai 2020, afin de porter à 100, le nombre d’équipes d’intervention rapide fonctionnelles. 

Ce dispositif global de riposte sanitaire donne des résultats très satisfaisants dans le contexte de la stratégie d’isolement du Grand Abidjan. En effet, à la date du 6 mai 2020, sur près de 11 945 échantillons prélevés et analysés, notre pays enregistre : 

– 1 516 cas confirmés dont 98% sont localisés dans la région d’Abidjan ; – 721 personnes guéries, soit un taux de guérison de 47,6% ; – 777 cas actifs, soit un taux de 51,2% ; – 18 décès, soit un taux de 1,2%. 

Je voudrais exprimer mes sincères condoléances et ma compassion aux familles éplorées ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux malades. 

Nous devons continuer les efforts déployés pour préserver l’intérieur du pays. Au niveau du Grand Abidjan, la vigilance doit être maintenue pour mettre fin à la pandémie. 

Le Gouvernement a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans le Grand Abidjan et dans ce cadre, une commande totale de 200 millions d’unités de masques a été passée, dont 51 millions livrés à ce jour. Les entreprises locales ont été également mises à contribution à travers une commande de 3 millions d’unités de masques réutilisables. 

Ainsi, depuis le mardi 5 mai 2020, le Gouvernement a entamé la distribution d’environ 22 millions de masques afin de protéger prioritairement le personnel soignant, les forces de Défense et de Sécurité, les populations les plus exposées du Grand Abidjan ainsi que celles en situation de fragilité. Nous entendons poursuivre cette distribution. 

Notre stratégie fonctionne ! J’invite encore nos compatriotes à respecter scrupuleusement les gestes barrières, notamment le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, la distanciation physique et le port effectif du masque pour se protéger et protéger les autres. 

Mes chers compatriotes, 

J’ai conscience que les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus ont de graves conséquences sur l’activité économique et la vie au quotidien de chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien. L’appareil productif de notre pays est affecté ; ce qui se traduit par une révision à la baisse du taux de croissance prévu et une menace sur les emplois. 

C’est pour cette raison qu’un second plan, dénommé Plan de Soutien Economique, Social et Humanitaire a été mis en place en vue d’aider les entreprises et les familles à faire face aux baisses de revenus liées à cette pandémie. 

Je me félicite de la convergence de vues qui s’est dégagée autour du Plan de Soutien Economique, Social et Humanitaire tant au niveau des populations, du secteur privé, de la société civile que de nos partenaires techniques et financiers.Cette compréhension partagée de la stratégie du Gouvernement permet de conjuguer nos efforts pour la mise en place d’instruments de soutien inédits dans notre pays avec, notamment, la création de quatre fonds et la mise en place d’un financement spécifique au secteur agricole, y compris le vivrier. 

A ce jour, le Gouvernement a décaissé, pour le compte des différents mécanismes de soutien, un montant cumulé de 190 milliards de F CFA comprenant : – 50 milliards de F CFA pour le fonds de solidarité ; – 40 milliards de F CFA pour le fonds de soutien aux PME ; 

30 milliards de F CFA pour le fonds de soutien aux grandes entreprises ; – 20 milliards de F CFA pour le fonds d’appui au secteur informel ; – 50 milliards de F CFA en soutien au secteur agricole, dont 10 milliards de F CFA pour le vivrier. 

J’ai donné des instructions fermes afin que la gouvernance des fonds s’inscrive sous le sceau de la transparence et du respect des standards internationaux en la matière. Dans ce cadre, des cabinets privés de renommée internationale ont été recrutés pour accompagner les organes de gestion des différents fonds. Ceux-ci définiront les critères de sélection et le mode opératoire, en accord avec le Secteur privé. 

Compte tenu de l’urgence des besoins, des dispositions transitoires vont être adoptées, en vue de la matérialisation des premiers soutiens à compter du vendredi 15 mai 2020. 

1516 cas confirmés dont 98% sont localisés dans la région d’Abidjan ; 721 personnes guéries, soit un taux de guérison de 47,6% ; 777 cas actifs, soit un taux de 51,2% ; 18 décès

Par ailleurs, dans le but d’une gestion transparente et efficace des dons, j’ai décidé de la centralisation de l’ensemble des contributions. A ce titre, le Ministère de l’Economie et des Finances a été désigné pour assurer la traçabilité des dons reçus et rendre compte au Gouvernement de leur utilisation, en liaison avec les destinataires que sont le Ministère en charge de la Santé pour les dons médicaux et le Ministère en charge de la Solidarité pour les dons en vivres et non vivres. 

Je voudrais saisir l’opportunité de cette adresse pour réitérer mes remerciements et la gratitude du peuple ivoirien aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à tous les donateurs individuels, du secteur privé et de la société civile dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Cette chaîne de solidarité nous conforte dans l’idée qu’il nous faut continuer de consolider l’unité nationale afin de conjuguer nos efforts pour venir à bout de cette pandémie. 

Des résultats probants sont certes enregistrés mais nous n’avons pas encore gagné la bataille contre la pandémie. Nous devons rester mobilisés et faire preuve de discipline et de civisme. 

Je félicite les acteurs de la santé pour leur dévouement et leur engagement dans la lutte contre cette pandémie. 

Je félicite également les forces de Défense et de Sécurité pour leur professionnalisme et leur engagement à accompagner les populations dans cette période difficile. En reconnaissance de leurs efforts, j’ai décidé qu’une prime spéciale d’un montant de 50 000 F CFA par personne leur soit versée, à compter de fin avril 2020, pour la période des trois (3) mois du Plan de Riposte Sanitaire d’avril à juin.

Mes chers compatriotes, 

En raison des évolutions enregistrées tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays et de la nécessité de nous y adapter, le Conseil National de Sécurité que j’ai présidé ce matin, après avis du Comité scientifique, a décidé de prendre les mesures ci-après : 

Concernant l’intérieur du pays : Au regard du constat qu’aucun cas positif n’a été détecté depuis le 21 avril 2020 : 

le couvre-feu est levé à compter du vendredi 8 mai 2020. Néanmoins, il sera immédiatement rétabli dans les localités qui pourraient connaître des cas positifs du COVID-19 ; 

les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle sont levées à compter du vendredi 8 mai 2020 ; les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, au cours de ces rassemblements, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées ; 

la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur se fera à compter du vendredi 08 mai 2020 selon des modalités qui seront communiquées par les Ministères concernés ; 

toutes les régions sanitaires verront leurs capacités de surveillance renforcées et disposeront d’un dispositif de diagnostic et de prise en charge intégré pour prévenir toute apparition et propagation du COVID-19. Le dispositif d’alerte sanitaire est maintenu jusqu’à la fin de l’année 2020 ; 

Enfin, les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité aux frontières ainsi qu’au niveau des voies de contournement seront accrues et les mesures de surveillance des mouvements seront renforcées afin de prévenir toute entrée de personnes contaminées sur le territoire national. 

Concernant le Grand Abidjan : 

le couvre-feu est maintenu jusqu’au vendredi 15 mai 2020. Les horaires du couvre-feu sont réaménagés de 23 heures à 4 heures du matin à compter du vendredi 8 mai 2020 ; 

les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle ; les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur. Celles-ci seront levées le vendredi 15 mai 2020, si les indicateurs d’évolution de la pandémie continuent de s’améliorer ; 

des réflexions sont en cours pour examiner les conditions de réouverture prochaine des établissements scolaires et universitaires ; 

le port du masque fera l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires ; 

l’isolement du Grand Abidjan est maintenu et sera renforcé avec des contrôles de sécurité et des contrôles sanitaires systématiques afin de veiller au respect du transport des marchandises et des déplacements des personnes autorisées ; 

Le maintien de l’isolement du Grand Abidjan étant un facteur déterminant de réduction de la propagation de la pandémie, les contrôles aux points d’entrée et de sortie seront accentués. De même, la délivrance des autorisations de sortie sera plus restrictive. 

Mes Chers compatriotes, 

Le Gouvernement suit avec la plus grande attention, l’évolution de la crise à COVID- 19 dans notre pays. La discipline et la responsabilité de chacun sont indispensables pour mettre fin à la pandémie. Notre contribution à tous, est de respecter les mesures barrières afin de nous protéger et de protéger les autres. 

Nous devons, ensemble, consolider l’espoir que suscitent les premiers résultats de notre stratégie. 

Je puis vous assurer que nous veillerons rigoureusement à garantir une réponse efficace à cette pandémie et à circonscrire les effets néfastes de cette crise au niveau économique et social. 

L’Etat reste aux côtés de chaque Ivoirienne, de chaque Ivoirien et de toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire pour vaincre cette crise sanitaire. 

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. Vive la République ! 

Francois-Xavier Fauvelle

Passionnant essai de FX Fauvelle, en poche donc à (re)lire partout, sur l’Afrique des ‘siècles d’or’, du VIIIe au XVe s.: Le rhinocéros d’or, histoires du Moyen Âge africain.

J’adore les titres de ses chapitres, par ex. « Y a-t-il encore quelqu’un au-delà de vous autres? »; « L’affaire de la concubine »; « Le pays où l’or pousse comme des carottes »; « La douane du Mâli »… Egalement en anglais chez Princeton University Press. The Golden Rhinoceros brings this unsung era marvelously to life, taking readers from the Sahara and the Nile River Valley to the Ethiopian highlands and southern Africa.

Peter Beard

Né très riche et très beau, Peter Beard disparaît comme on signe la fin de l’empire américain, une certaine idée de l’Occident, un regard de photographe Apocalypse Now.

Son immense fantaisie, sa liberté nue, sa vie africaine, nous adressent un signal dérangeant. Avec Warhol, Bacon, Dali, et une légion de très jolies femmes, au bar du Crillon, dans la brousse du Kenya, chez Kamel Mennour où je l’avais vu sans oser trop l’approcher, dans la gueule du croco, dans ce bois où il a marché jusqu’à la mort, avec Iman et les autres mannequins-stars, les gnous, les zèbres éventrés, ces éléphants furieux, les clubs de New York, les mots de Paul Theroux, Beard était ce génie là.

Dans le brouillard hygiéniste des grenades de la police de la pensée, comment voir ses feux de Bengale, tirés au grand format, terres sanglantes, dianes diaphanes, fauves ébahis, corps suspendus aux défenses, fantôme de Picasso-Minotaure ? Comme le Gary des Racines du ciel, il chronique la fin d’un monde, The End of the Game.

TASCHEN vient d’éditer https://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/photography/all/44650/facts.peter_beard.htm

Le tourisme stoppé 100% des pays imposent des restrictions

tourisme Afrique coronavirus
tourisme Afrique coronavirus

La pandémie du coronavirus avec le COVID-19 a mis le monde entier en confinement, avec de nouvelles recherches de l’Organisation mondiale du tourisme montrant que 100% des destinations mondiales continuent à avoir des restrictions sur les voyages en place, et 72% ont complètement fermé leurs frontières au tourisme international.

Depuis le début de la crise, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme suit les réponses à la pandémie. Ces dernières recherches montrent que, alors que des discussions sur les premières mesures possibles pour lever les restrictions sont en cours, 100% des destinations dans le monde ont toujours des restrictions de voyage liées au COVID-19 pour les touristes internationaux.

Sur les 217 destinations dans le monde, 156 (72%) ont mis un terme complet au tourisme international selon les données collectées le 27 avril 2020. Alors que dans 25% des destinations, des restrictions sont en place depuis au moins trois mois, dans 40% des destinations, des restrictions ont été introduites il y a au moins deux mois. Plus important encore, la recherche a également révélé qu’aucune destination n’a jusqu’à présent levé ou assoupli les restrictions de voyage.

Ouvrir à nouveau le monde au tourisme permettra de sauver des emplois, de protéger les moyens de subsistance et de permettre à notre secteur de reprendre

Ouvrir à nouveau le monde au tourisme permettra de sauver des emplois, de protéger les moyens de subsistance et de permettre à notre secteur de reprendre son rôle vital de moteur du développement durable.

Le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Le tourisme a été le plus durement touché de tous les principaux secteurs, les pays étant fermés à clé et les gens restant chez eux. L’OMT appelle les gouvernements à travailler ensemble pour coordonner l’assouplissement et la levée des restrictions d’une manière opportune et responsable, lorsque cela est jugé sûr. Le tourisme est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes, en particulier dans les pays en développement. Ouvrir à nouveau le monde au tourisme permettra de sauver des emploisde protéger les moyens de subsistance et de permettre à notre secteur de reprendre son rôle vital de moteur du développement durable. »

Restrictions communes à toutes les régions du monde

La recherche de l’OMT suit les mesures prises depuis la fin janvier, lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le COVID-19 était une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
En ventilant les recherches par région, l’OMT a constaté que 83% des destinations en Europe ont introduit la fermeture complète des frontières pour le tourisme international. Aux Amériques, cette proportion est de 80%, en Asie et dans le Pacifique de 70%, au Moyen-Orient de 62% et en Afrique de 57%.

Vers une réouverture responsable

L’OMT travaille en étroite collaboration avec les organisations internationales, les gouvernements nationaux et le secteur privé pour soutenir la reprise responsable et opportune du tourisme. Au cours des deux dernières semaines, le Secrétaire général de l’OMT s’est adressé aux ministres du G20 et de la Commission européenne, plaidant pour que le tourisme devienne une priorité alors que les pays cherchent à se remettre de la crise.

Sarah Maldoror

Grand départ de Sarah Maldoror. Dans le cœur de tous les gens libres, dans la tête de tous les insoumis, dans les veines des combattants de la justice, sa trace demeurera scintillante, de cet éclat précieux et têtu des étoiles solitaires.

Je me souviens vivement des accents de ta voix, où le Gers faisait la nique à Marie-Galante, de la fraternité immense de ton regard, de cette impertinence frondeuse, de ta volonté de ne jamais vraiment mettre l’arme au pied, des histoires que nous arpentions avec toi jusqu’aux sources des indépendances, du fracas de la révolution qui roulait vers la table.

Lautréamont t’avait soufflé ce nom de chasseresse, l’Angolais Mario de Andrade des milliers de vers sous les obus, l’Italien Gillo Pontecorvo les secrets de la Bataille d’Alger, le Martiniquais Aimé Césaire des horizons à conquérir contre « l’oppression, l’aliénation et la connerie humaine ». Monagambee, ton premier film, a 50 ans. Dans ces années-là, les femmes du cinéma se comptaient bien vite : la Camerounaise Thérèse Sita Bella, la Sénégalaise Safi Faye et toi.

Bel hommage ici de l’ami Salim Aggar, le patron de la Cinémathèque algérienne.http://cinematheque.dz/dz/sarah-maldoror-symbole-du-cinema-anticolonial-qui-avait-commence-sa-carriere-a-alger-en-1965-emportee-par-le-covid-19/

Nouveaux mondes

C’était une odeur de monde qui naît ou qui meurt, une odeur d’étoile. » Le Ravage de Barjavel est là. De ce temps cruel naîtront des pratiques sociales inédites, et sans doute de nouvelles formes d’interaction avec la planète.

Ceux qui ne le savent pas encore sont peut-être déjà perdus. De toute part monte l’exigence de la vie. À la courbe du fleuve, « sur la jungle et le désert, sur les nids et les genêts », avec Éluard, chacun écrit ton nom, Liberté.

Des musées du siècle passé, des hôpitaux, des cénacles politiques et des clubs d’affaires s’échappent encore trop souvent les remugles d’une vieille tambouille, le nous et le eux, ce goût du don aux subalternes, l’infâme tentation laborantine du zoo tropical, ce regard amusé par les papas satrapes. Marmite brûlée, ça empeste.

Car en vérité, tout est en train de changer aux Afriques: l’empreinte identitaire, les perspectives de carrière, le présupposé poids des traditions, les contours de la vie privée, le calibre des ambitions, le paradis facile du despotisme éclairé, l’imaginaire bienheureux de la force naturelle, les statuettes-qui-s’appellent-reviens, la dictature du regard ethnologique, l’indivis géographique comme brouillard barométrique.

Réveil difficile pour beaucoup : à l’heure des grandes mutations se cuisinent l’innovation et le mimétique, une aspiration au bien-être global, la fuite des cerveaux et l’influence des diasporas, les fins de règne et l’impatience d’une immense jeunesse qui écrit ton nom, Liberté.

Niger quand le hip-hop sauve des vies

#DontGoViral
#DontGoViral

En Afrique centrale et de l’Ouest où plus de 15 000 cas de coronavirus ont été signalés, la chanson souligne l’esprit de #DontGoViral

« Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible / Pour une fois, éloignés, nous serons invincibles / Je sais que tu as toujours rêvé d’être Superman / Mais reste chez toi, tu verras, c’est super, man ! », dit la chanson « Protège ta life », créée par le collectif artistique nigérien « Poings levés » qui entend mobiliser et sensibiliser aux périls du COVID-19, au Niger et dans toute l’Afrique.

En Afrique centrale et de l’Ouest où plus de 15 000 cas de coronavirus ont été signalés, la chanson souligne l’esprit de #DontGoViral, la campagne en ligne lancée le 1er avril par l’UNESCO et l’Innovation for Policy Foundation (i4Policy). Cette campagne rassemble des contenus créatifs et répond au besoin urgent d’informations culturellement pertinentes en accès libre dans les langues africaines afin d’informer les communautés, dans leurs propres idiomes, sur la manière de prévenir la propagation du COVID-19 et de lutter contre « l’infodémie » galopante de désinformation et d’hypothèses hasardeuses sur le virus.

Depuis son lancement, la campagne a reçu plus de 500 soumissions de plus d’une quarantaine de pays d’Afrique. Les publications de la campagne sur les médias sociaux, rien que sur Facebook et Twitter, ont touché plus de 90 millions de personnes à ce jour, et les vidéos ont été vues par quantité d’autres personnes sur YouTube, sur des plateformes de messagerie et diffusées par des stations de radio locales dans le monde entier.

« Le succès de la campagne DontGoViral souligne la résilience et la créativité des femmes et des hommes sur le continent africain pour exploiter le pouvoir de la diversité culturelle afin de combattre efficacement l’infodémie qui s’avère tout aussi virale que la pandémie elle-même. Leurs contributions montrent que les acteurs culturels sont une partie indispensable de la solution », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

Des artistes de haut niveau de toute l’Afrique et de la diaspora africaine s’associent à la campagne, notamment Fally Ipupa, Timi Dakolo, Wale Turner, Stonebwoy, Reekado Banks, Les Frères Smith et Seun Kuti, Didier Awadi ou Youssou N’Dour.

Le succès de la campagne DontGoViral souligne la résilience et la créativité des femmes et des hommes sur le continent africain pour exploiter le pouvoir de la diversité culturelle

Outre « Protège ta life » du collectif « Poings levés », le choix musical #DontGoViral de l’UNESCO est régulièrement mis à jour avec de nouvelles contributions. Figurent dans cette « playlist » Bobi Wine et Nubian Li, une remix du chanson “Corona Virus Alert” de Bobi Wine par la jeunesse, Didier Awadi, Youssou Ndour, et le collectif Daan Corona, Les Frères Smith et Seun KutiSeroney, Siti AminaBig Seush et AST, le Mukuru Youth Initiative, Goumour Ezza, Collectif 229, Msafiri Zawose, Saintrick MayitoukouPam Luster, et Mujtaba Alsedding.  Figurent aussi un clip pictural de Dhemian art, un spot sur les gestes barrières de Kuwala Creatives, et un court-métrage en langue des signes par le Sudan Story Lab. Il s’agit d’assurer l’accès à l’information pour tous, personnes handicapées comprises.

Au Niger, l’UNESCO et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) se sont associés à « Poings levés », un collectif de sept chanteurs engagés réunis autour du rappeur Danny Lee, pour mobiliser et sensibiliser le public nigérien.

Le résultat de cette collaboration est la chanson « Protège ta life », dont les paroles sont en en djerma, en haoussa, en tamachek et en français – avec des versions sous-titrées en anglais, en arabe et en français. « Nous espérons que nos voix et celles des chanteurs peuls bororos, le peuple nomade du Sahel, atteindront toutes les régions culturelles et linguistiques du Niger et même au-delà de nos frontières ; à travers toute l’Afrique occidentale et centrale », déclare Danny Lee.

Le clip musical qui accompagne cette chanson percutante a été tourné pendant le confinement, dans le studio d’enregistrement de Danny Lee et à l’hôpital de Niamey pour rendre hommage à son personnel qui travaille jour et nuit. 

Lors du tournage, le collectif a également fait participer des réfugiés vivant à Niamey impliqués dans la prévention. Dans le clip, on voit ces hommes et ces femmes qui ont fui la guerre produire du savon et de l’eau de javel à distribuer aux communautés les plus vulnérables du Niger, avec le soutien du HCR et de ses partenaires. « Cette pandémie nous touche tous et c’est en restant unis, tous ensemble, que nous parviendrons à la vaincre », affirme le collectif.

Au Niger, un pays qui compte actuellement environ 500 000 personnes déplacées, le HCR soutient activement la réponse du gouvernement à la pandémie, en ouvrant des centres médicaux pour isoler et traiter les patients à Niamey ou en distribuant du matériel médical et des kits d’hygiène dans tout le pays. La chanson « Protège ta life », avec le soutien de l’UNESCO, vient compléter les campagnes de sensibilisation dans ces communautés.

« Les réfugiés sont des acteurs essentiels de la réponse de santé publique et un élément clé de la cohésion sociale, y compris aux yeux de la population qui les accueille », explique Alessandra Morelli, représentante du HCR au Niger. « Produisant du savon et d’autres produits de nettoyage, ils deviennent une partie intégrante de la lutte contre la transmission du virus. Notre objectif est que chaque réfugié et chaque membre de la communauté d’accueil dispose de savon, d’eau de javel et de masques produits localement », ajoute-t-elle.

Allègement de la dette des pays les plus pauvres

dette pays pauvres
dette pays pauvres

Aujourd’hui marque le lancement d’une initiative importante pour alléger le fardeau de la dette des pays les plus pauvres du monde. En plus de faire le point sur les activités notables du Groupe de la Banque mondiale, j’ai souhaité revenir en détail sur cette initiative. 

Banque mondiale@Banquemondiale

La suspension du remboursement de la #dette publique des pays les + pauvres aidera à libérer des ressources cruciales pour lutter contre la pandémie de #Covid19.

Nos statistiques montrent que la dette extérieure continue d’augmenter : http://wrld.bg/HqTf50zu69e 

  • En plus de leur apporter une aide financière, cette initiative donne l’occasion aux pays IDA de renforcer la transparence des engagements financiers du secteur public, par la communication de toutes les informations. La transparence de la dette et des investissements fait partie des priorités pour améliorer la qualité des engagements financiers d’un pays et attirer plus de capitaux. La Banque mondiale et le FMI interviennent aux côtés des pays IDA pour évaluer la viabilité de leur endettement et la transparence de la situation et surveiller l’utilisation des fonds libérés à la faveur de la suspension du service de la dette. 

World Bank wants to help nations be ready for recovery, says President David Malpass https://trib.al/IkXT8YT 

Embedded video

56Twitter Ads info and privacy35 people are talking about this

  • Un autre axe majeur de notre riposte à la pandémie de COVID-19 consistera à intensifier nos opérations dans le domaine de la protection sociale, en exploitant ou en étendant notamment les programmes de transferts monétaires dématérialisés ou par l’intermédiaire des banques, des bureaux de postes et des microentreprises, ainsi que les stratégies communautaires capables de monter en puissance. Nous nous engageons aussi activement auprès des gouvernements pour démanteler ou réorienter les subventions aux combustibles, coûteuses et néfastes pour l’environnement, et réduire les entraves à la circulation des produits alimentaires et des fournitures médicales. 
     Réunion virtuelles aves les dirigeants des banques multilatérales de développement (BMD) régionales
  • Notre coordination avec les banques multilatérales régionales de développement se poursuit : j’ai pu discuter hier, en visioconférence, avec les présidents de ces institutions et Kristalina Georgieva de notre soutien à la lutte contre le coronavirus, de nos initiatives conjointes, de nos cofinancements et de solutions pour maximiser les apports nets de capitaux aux pays les plus pauvres.

Nos prévisions face à la crise économique induite par la pandémie de #coronavirus :
les envois de fonds des #migrants devraient chuter d’environ 20 %
baisse des IDE de + de 35 %

  • Je ne saurais trop vous conseiller de lire le dernier billet de Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finance et institutions, et d’Alfonso Garcia Mora, directeur mondial du pôle Finances, compétitivité et innovation, où ils plaident pour l’extension des services financiers numériques dans les économies en développement pour mieux faire face à la crise et stimuler la croissance de demain. 
  • Enfin, j’exprime toute mon admiration au personnel du Groupe de la Banque mondiale, actif et retraité, et à ses consultants qui, une fois encore, ont montré l’exemple : ensemble, ils ont donné de leur poche 550 000 dollars pour soutenir le travail des ONG partenaires partout dans le monde et contribuer ainsi aux initiatives locales de lutte contre la pandémie. 

Extrêmement productives, ces dernières semaines ne doivent pas occulter le fait que le chemin vers le rétablissement sera long, particulièrement dans les pays les plus pauvres. 

Le Niger et l’UNICEF lancent un ChatBot en partenariat avec WhatsApp et Facebook pour répondre aux questions sur le COVID-19

Whatsapp
Whatsapp

WhatsApp chatbot est un service accessible à tous sur le +227 80 06 60 30 pour offrir des informations correctes et à jour et repondre à tous les questionnements liés au COVID-19

Fruit d’une collaboration entre Facebook Inc., le Ministère de la Santé Publique et l’UNICEF, le Niger a officiellement lancé ce jour un « ChatBot » sur le réseau social Whatsapp, pour permettre à tous les utilisateurs de disposer d’informations fiables et à jour sur la situation du Covid-19 au Niger et pour répondre à tout questionnement autour de la maladie.

« Ce nouveau service, gratuit, a été conçu pour répondre aux questions du public sur le coronavirus et pour fournir des informations rapides, fiables et officielles 24 heures sur 24. C’est pour cette raison que nous avons collaboré avec Facebook, non seulement pour combattre les rumeurs, mais aussi pour offrir au public des informations fiables, crédibles et des conseils pratiques pour lui permettre de se protéger du coronavirus », a déclaré Dr Idi Illiassou Maïnassara, Ministre de la Santé Publique au Niger.

Ce Chatbot offre une panoplie d’informations aux utilisateurs – incluant des conseils pratiques sur comment se protéger du coronavirus, des réponses aux questions fréquentes que se pose le public, des orientations pour vérifier les faits et stopper les rumeurs, des conseils pratiques aux voyageurs ainsi que toutes autres questions que les utilisateurs souhaiteraient poser. A cet effet, le Ministère de la Santé Publique a mis un dispositif composé de médecins et de communicateurs pour répondre directement aux inquiétudes de la population.

Au côté d’autres partenaires, l’UNICEF continue d’explorer les voies et moyens innovants possibles afin d’élargir la portée des messages de prévention sur le COVID-19

Pour exploiter ce service, les utilisateurs de WhatsApp peuvent enregistrer le numéro +227 80 06 60 30 dans leurs contacts téléphoniques, puis envoyer n’importe quel mot dans un message WhatsApp pour démarrer la conversation. Le bot répondra ensuite via une série de menus, couvrant les informations clés sur Covid-19.

“Nous sommes heureux de pouvoir fournir au Ministère de la Santé du Niger des outils de communication qui l’aideront à répondre aux questions des citoyens sur le Covid-19 et rendre facilement accessibles des conseils de santé fiables et crédibles” a déclaré Balkissa Idé Siddo, Responsable des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone.

L’accès aux technologies de l’information et de la communication a enregistré une croissance fulgurante au Niger au cours des dernières années. Près de la moitié de la population a accès à la téléphonie mobile et le pays compte plus de 400,000 utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux, selon Global Web Index 2020.

« Au côté d’autres partenaires, l’UNICEF continue d’explorer les voies et moyens innovants possibles afin d’élargir la portée des messages de prévention sur le Covid-19 et d’offrir à un maximum de personnes les informations et connaissances nécessaires pour leur permettre de se protéger du virus », a pour sa part déclaré Dr. Félicité Tchibindat, Représentante de l’UNICEF au Niger.

En appui au Ministère de la Santé Publique, l’UNICEF soutient également l’Agence Nationale de la Société de l’Information (ANSI) pour la mise à disposition, la gestion et la modération de la ligne 701 et du site d’information dédié www.coronavirus.ne, devenu aujourd’hui le site de référence sur la situation du Covid-19 dans le pays.

Le Gouvernement du Niger et WhatsApp lancent un ChatBot pour répondre aux questions liées au COVID-19 avec l’appui de Facebook
Le Gouvernement du Niger et WhatsApp lancent un ChatBot pour répondre aux questions liées au COVID-19 avec l’appui de Facebook

Ecoles fermées ? Google propose des applications d’alphabétisation

Application Bolo learn to read
Application Bolo learn to read

En ces temps sans précédent, il est légitime d’éprouver des difficultés face à la nécessité de s’adapter à cette nouvelle situation, et à celle d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Dans plus de 190 pays, les gouvernements ont imposé la fermeture des écoles, 91 % de la population mondiale en âge d’être scolarisée ne va plus à l’école, ajoutant ainsi à la crise sanitaire une crise de l’éducation. L’Afrique subsaharienne compte actuellement plus de 160 millions d’élèves du primaire confinés à la maison.

Chez Google, nous pensons que la technologie peut aider les enfants du monde entier à apprendre à lire et ainsi nous permettre de nous rapprocher de l’objectif d’une alphabétisation pour tous. Grâce aux efforts des développeurs et des organisations à but non lucratif, de par sa position, Google est en mesure d’offrir aux enfants non scolarisés la possibilité d’apprendre à lire et à écrire grâce aux applications sur smartphones. Nous sommes fiers d’annoncer la mise en service de plusieurs applications d’alphabétisation disponibles dans la boutique Google Play qui permettent une approche à la fois ludique et pédagogique de l’apprentissage.

  • Curious Learning, association à but non lucratif qui promeut l’accès à des contenus de qualité, propose aux enfants un apprentissage ludique de leur langue via leur application, Feed the Monster. Ce jeu éducatif disponible dans plus de 48 langues met l’accent sur la perception des sons, la reconnaissance des lettres, le vocabulaire et bien plus encore. Grâce à ce jeu, les enfants apprennent les bases de la lecture avec l’aide de gentils monstres de compagnie qui deviennent de nouveaux amis en leur donnant des lettres.
  • Ubongo est une entreprise sociale qui produit des médias éducatifs pour enfants accessibles via des plateformes, notamment des applications, des programmes de télévision et de radio, en Afrique de l’Est et d’autres régions. Cette entreprise a créé des dessins animés amusants, réalisés localement, mettant en scène des personnages comme Akili qui apprennent aux enfants les bases de l’alphabet au moyen de comptines ludiques accessibles via leurs applications.
  • Kukua construit un univers d’apprentissage immersif centré sur Sema, la petite héroïne (@super_sema_). À travers des applications, des livres, des séries télévisées et d’autres supports, Sema emmène les enfants dans une aventure d’apprentissage par le jeu qui leur fera découvrir la magie des paysages africains. Grâce à leurs applications attrayantes, les enfants apprennent à reconnaître, à distinguer et à tracer les lettres de manière ludique.
  • Issue de l’intelligence artificielle Bolo est une application de lecture basée sur la parole qui encourage les enfants à lire à voix haute. Récemment lancé dans 13 pays africains, celle-ci sera disponible dans d’autres pays du continent dans le courant de l’année.

Chacune de ces organisations s’est donné une formidable mission, qu’il s’agisse de donner à chacun la possibilité d’apprendre à lire (Curious Learning), d’aider les enfants africains à exploiter leurs compétences en lecture et en écriture pour une vie meilleure (Ubongo) ou d’insuffler aux fillettes et aux enfants en général la confiance pour changer le monde (Kukua). Nous voulons les soutenir en mettant leurs applications à portée des parents et des enfants qui en ont besoin aujourd’hui.

Au cours des deux ou trois semaines qui viennent, nous mènerons une campagne de sensibilisation à l’alphabétisation sur la boutique Google Play, qui sera présentée sur dix marchés d’Afrique – Nigeria, Kenya, Afrique du Sud, Ghana, Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Niger, RDC et Sénégal. Cette campagne sera diffusée en trois langues – anglais, français et swahili. Il existe des milliers d’applications d’alphabétisation disponibles sur Play Store et nous espérons que cela sera utile aux parents et aux adultes qui souhaitent découvrir et proposer des contenus de qualité aux enfants qui en ont besoin.
Comment pouvez-vous nous aider ? En ces temps de crise, vous pouvez faire connaître ces applications d’apprentissage et d’alphabétisation en ligne et partager ce post sur vos réseaux sociaux et auprès de vos amis qui ont de jeunes enfants.

Publié par : Judith Hoffmann, responsable du merchandising de Google Play, et Cassandra Mensah-Abrampah, Partenariats Plate-forme Android Platform, Afrique.

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L’engagement américain contre le terrorisme est toujours là

Terrorisme au Sahel
Terrorisme au Sahel

« L’engagement américain contre le terrorisme est toujours là, y compris au Sahel » 
confirme l’ambassadeur de France aux États-Unis devant le Sénat

Alors que la crise sanitaire fait rage aux États-Unis, franchissant le cap des 60 000 morts, en pleine campagne présidentielle, les sénateurs sont longuement revenus sur la compétition géopolitique entre les Etats-Unis et la Chine pour dessiner le monde d’après-crise.

Sous la présidence de Christian CAMBON (Les Républicains – Val‑de‑Marne), la commission des affaires étrangères et de la défense a entendu Philippe ETIENNE, ambassadeur de France aux Etats-Unis, sur la crise sanitaire outre-Atlantique, sur ses dramatiques conséquences économiques et sociales, mais aussi politiques en cette année électorale, et sur la place des Etats-Unis sur la scène internationale.

De sévères conséquences économiques et sociales : La crise sanitaire (plus d’un million d’Américains contaminés, 60 000 morts), partie de la côte Ouest avant de toucher New York et aujourd’hui le Massachussetts et le Midwest, a des conséquences économiques majeures : 30 millions d’Américains se sont inscrits au chômage depuis le début de la crise. Elle révèle les inégalités de la société américaine, touchant par exemple dans certains États la population afro-américaine de manière disproportionnée. La gestion de la crise et ses effets influeront sur l’élection du 3 novembre. L’enjeu est aujourd’hui de faire redémarrer l’économie sans mettre en danger la santé de la population.

Soutien à l’opération Barkhane : L’audition a confirmé que les Etats-Unis étaient toujours investis dans la lutte contre le terrorisme en Irak et au Sahel, notamment en appui à l’opération Barkhane.

Financement de l’OMS : Le retrait de certains financements américains à l’OMS ne signifie pas un retrait de toutes les instances internationales dans le domaine de la santé globale dont les États-Unis restent un bailleur essentiel, loin devant la Chine.

« Guerre des narratifs » : L’audition a mis en évidence que la compétition entre les Etats-Unis et la Chine était le facteur structurant des relations internationales de l’après crise. Au-delà de la guerre des narratifs ‑ la Chine déployant une audacieuse « diplomatie du masque »‑, se joue une compétition entre deux modèles de société.

A l’issue de l’audition, Christian CAMBON (Les Républicains – Val‑de‑Marne), Président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, a souligné : « Nous croyons profondément dans la qualité de la relation entre les États-Unis et la France, ancienne et profonde. Que cela n’empêche pas l’Europe d’aller vers plus d’autonomie stratégique, dans une alliance transatlantique rénovée et rééquilibrée ».

Sénégal 1 182 personnes touchés par le coronavirus

Cellules coronavirus
Cellules coronavirus

Ce Dimanche 03 Mai 2020, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a reçu les résultats des examens virologiques ci-dessous : Sur 810 tests réalisés, 67 sont revenus positifs. Soit un taux de positivité de 8,27%.

Les tests positifs sont répartis comme suit : 62 cas contacts suivis par nos services ; 05 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Yoff (01), Diamniadio (01), Thiès (01) et Touba (02). 04 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs, et déclarés guéris. 04 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital de Principal

L’état de santé des patients hospitalisés est stable. A ce jour, 1182 cas ont été déclarés positifs, dont 372 guéris, 09 décédés, 01 évacué et donc 800 sous traitement. Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention et collectives et individuelles.

Cellules coronavirus
Cellules coronavirus
data Afrique

Mobiliser le secteur privé pour améliorer les données sur le développement

Les données sont au cœur du développement, elles orientent les décisions et les investissements qui contribuent à réduire la pauvreté et à bâtir un...
Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient les pays qui portent la réponse aux problématiques de notre temps

Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient...

Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...