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Digital Africa s’engage pour une Afrique résiliente

Digital Africa
Digital Africa

Une nouvelle équipe et trois projets stratégiques au soutien de l’écosystème tech africain


Réunis en assemblée générale, Digital Africa et ses membres ont défini les orientations d’un plan d’action ambitieux, visant à faire des entrepreneurs techs les premiers acteurs de la relance économique africaine afin de surmonter la crise résultant de la pandémie de COVID-19. Parmi les projets actés et lancés d’ici la fin du mois juin 2020 figurent ainsi la Resilient Summer School, un programme de renforcement de capacités de jeunes champions ; Data 4 Digital Africa, une infrastructure de données ouvertes pour permettre aux entrepreneurs et créateurs de solutions tech de tester leurs modèles avec des données open source ; et Africa Next Round, un programme visant à faciliter des co-investissements dans les entreprises innovantes africaines en hyper-croissance.

Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial

Kizito Okechukwu

Pour piloter cette feuille de route, l’équipe de Digital Africa a été partiellement renouvelée sous la direction d’un nouveau Vice-président, Kizito Okechukwu, également fondateur de 22 ON SLOANE, un campus de 100 start-ups devenu une référence, et co-Président du Global Entrepreneurship Network Afrique. « Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial.

Avec ces actions, Digital Africa offrira aux entrepreneurs du numérique un accompagnement parfaitement adapté pour assurer leur développement. C’est le modèle que nous utiliserons pour faire une différence à long terme et permettre aux start-ups africaines d’avoir une empreinte internationale et de devenir des marques mondiales », a déclaré Kizito Okechukwu. Il a également salué le travail de son prédécesseur, Karim Sy, Fondateur de Jokkolabs, pour faire de l’entrepreneuriat numérique une priorité des politiques de développement.

« La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales »

Rima Le Coguic Directrice Afrique de l’Agence Française de Développement

Dans cette nouvelle étape, l’objectif est de poursuivre et d’approfondir l’ancrage panafricain de Digital Africa, tout en affinant sa proposition de valeur à destination de l’ensemble de ses bénéficiaires.

Sous la conduite de Kizito Okechukwu seront ainsi lancés en juillet 2020 des ateliers de travail collaboratifs avec les membres et partenaires africains de l’initiative afin d’écouter leurs propositions et de partager de bonnes pratiques. Les discussions porteront notamment sur les moyens de rendre opérationnels les trois grands axes stratégiques de Digital Africa, à savoir l’appui aux start-ups et créateurs d’entreprises innovantes, la fédération et le renforcement des écosystèmes locaux et l’accompagnement des politiques d’innovation sur le continent.

Un livre blanc présentant le programme de Digital Africa à 3 ans est attendu au terme de ces débats. « La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales » a rappelé Rima Le Coguic, Directrice Afrique au sein de l’Agence Française de Développement. « Le livre blanc à venir, réalisé dans une démarche de développement partagé, nous donnera les moyens de notre ambition qui est d’identifier des innovations de rupture imaginées en Afrique et d’accompagner leur passage à l’échelle ».

Lancement du site Resilient Digital Africa

Annoncé lors de l’assemblée générale, le lancement du site resilient.digital-africa.co s’inscrit dans cette logique et vise à démontrer le rôle déterminant des innovations tech africaines dans la résilience présente et à venir du continent. Articulé autour de deux grandes rubriques, il rassemblera, d’une part, des actualités et des points de vue prospectifs pour définir le ‘modèle de résilience africaine’, et d’autre part, une base de données de solutions d’avenir.

Le site Resilient Digital Africa www.resilient.digital-africa.co
Le site Resilient Digital Africa www.resilient.digital-africa.co

Dans les semaines à venir, resilient.digital-africa.co recevra des contributions d’acteurs connus et engagés tels que Juliana Rotich, Fondatrice d’Ushahidi, Bontle Senne, Directrice en charge de la Transformation chez Virgin Media, Fatoumata Ba, Fondatrice et Directrice exécutive de Janngo, ou encore Aphrodice Mutangana, Fondateur du K-Lab de Kigali au Rwanda, ainsi que de nombreuses autres personnalités qui ont volontiers accepté de rejoindre ce débat sur la résilience de l’Afrique.

La roadmap Digital Africa
La roadmap Digital Africa

Digital Africa

Lancée en 2018 par le président Emmanuel Macron, l’initiative Digital Africa a pour mission de soutenir les entrepreneurs numériques africains dans la conception et le déploiement d’innovations résilientes et inclusives, qui contribuent aux objectifs de développement durable et soutiennent les communautés et les économies du continent.

Développement de compétences, création de communautés de savoirs, contribution à l’émergence d’un environnement réglementaire favorable à l’innovation en Afrique, assistance technique, financement de projets et d’entreprises, accès au marché : Digital Africa agit dans tous les domaines essentiels au développement de l’entrepreneuriat numérique.

Par exemple, s’agissant du financement, 65 millions d’euros ont pu être mobilisés via le groupe Agence française de développement (AFD) : 50 millions à destination de fonds de capital- risque, 11 millions à destination des start-ups africaines pour financer leurs premiers stades de développement et 4 millions d’euros, qui ont été alloués en 2019 pour soutenir des accélérateurs, incubateurs et hubs. Labellisés « Digital Africa », ces fonds illustrent l’ambition de fédérer les acteurs soutenant l’entrepreneuriat numérique en Afrique. digital-africa.co

À propos de Kizito Okechukwu, Vice-Président de Digital Africa

Kizito Okechukwu est le co-président du Global Entrepreneurship Network (GEN) Africa et le directeur exécutif de 22 ON SLOANE, basé à Johannesburg en Afrique du Sud et considéré comme le plus grand campus de son genre en Afrique, avec plus de 100 start-ups technologiques et numériques. 22 ON SLOANE travaille avec diverses institutions mondiales et vient de terminer une étude en partenariat avec la Banque mondiale qui examine les lacunes en matière de financement des PME en Afrique du Sud.

22 ON SLOANE vient également de publier une étude sur l’impact du COVID-19 sur les PME et les start-ups en
Afrique du Sud. Kizito Okechukwu a auparavant travaillé comme Directeur en charge des relations avec les invités, des ventes internes et du marketing pour le groupe Tsogo Sun ; comme rédacteur au sein magazine African Entrepreneur ; comme directeur de la recherche du groupe BAM-SA ; ainsi que comme associé au sein du Centre for Creative Leadership (CCL). Il est également un chroniqueur régulier étudiant l’écosystème des start-ups en Afrique, pour le journal sud-africain Business Report (The Star).

Kizito est diplômé en langue latine (affilié à l’Université urbaine de Rome), en relations publiques, et en gestion d’entreprise ; il est également titulaire d’un diplôme de troisième cycle (PDBM) en gestion des affaires et d’un MBA qui lui a permis de rédiger une thèse intitulée « The contribution of higher education in advancing entrepreneurship in South Africa ».

Les innovations africaines au service de la résilience du continent, rejoignez-nous sur :
resilient.digital-africa.co et sur Facebook

les gouvernements contre la mésinformation et la désinformation

Fake news Afrique
Fake news Afrique

La prolifération de fausses informations entrave les ripostes nationales à la pandémie et met en danger davantage de vies et de moyens de subsistance

Les gouvernements doivent intensifier leur lutte contre la propagation croissante d’informations fausses, incendiaires ou trompeuses qui risque d’aggraver les conséquences déjà graves du virus, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

En soutenant leurs populations pour établir un rapport de confiance, les gouvernements nationaux peuvent atténuer les pires menaces de mésinformation et, par conséquent, les pertes de vies humaines et de moyens de subsistance.  Le PNUD travaille en étroite collaboration avec les institutions nationales, ainsi qu’avec les médias et les acteurs civiques, notamment en soutenant la diffusion d’informations précises sur la COVID-19 via les réseaux sociaux et les sites Internet.

L’évolution rapide des conseils portant sur la COVID-19, à mesure de l’évolution des connaissances médicales, et l’impact dévastateur du virus sur les vies et les gagne-pains ont entrainé une soif d’information de la part du public. Les réseaux sociaux, les sources informelles d’information et le journalisme alternatif ont comblé ce vide, semant souvent la peur, la stigmatisation, la discrimination et la confusion. 

« L’avalanche de faux remèdes, la recherche de boucs émissaires ou les théories du complot qui ont inondé les médias en général et les plateformes en ligne en particulier, tout cela crée un environnement chaotique pour l’informationqui non seulement compromet l’efficacité des mesures de santé publique, mais mène aussi à des violences et des discriminations réelles, à la confusion, à la peur et, sans doute, à des répercussions sociales à long terme », a déclaré l’administrateur du PNUD Achim Steiner.

« En tirant les enseignements de nos expériences avec le VIH et l’Ebola, nous devons unir nos forces pour rejeter la mésinformation et la stigmatisation, en ancrant nos ripostes et notre plaidoyer dans la science, les preuves, les droits de l’homme et la solidarité. Et bien qu’il incombe à de nombreux acteurs de lutter contre la désinformation, aucun véritable progrès ne sera réalisé sans le leadership des gouvernements », a ajouté M. Steiner.

Aujourd’hui, les outils et les tactiques de désinformation et de mésinformation sont littéralement à la portée de toute personne voulant utiliser la COVID-19 pour servir ses propres intentions, y compris les agences gouvernementales. Par exemple, des chercheurs de la Fondation Bruno Kessler ont analysé 112 millions de messages publics liés à la pandémie sur les réseaux sociaux et constaté que 40 % d’entre eux provenaient de sources non fiables, tandis que près de 42 % des 178 millions de tweets liés à la COVID-19 étaient produits par des bots. Entretemps, l’Institut Reuters a constaté qu’environ un tiers des utilisateurs des réseaux sociaux déclarent avoir vu des informations fausses ou trompeuses sur le coronavirus, tandis que des recherches menées par Pew suggèrent que les personnes qui reçoivent leurs informations principalement par le biais des réseaux sociaux sont plus susceptibles d’être exposées à de faux contenus.

PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio

En Somalie, où les voix des cheikhs et des imams (chefs religieux) sont parmi les plus influentes, le PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio.  Des vidéos et des graphiques publiés sur les réseaux sociaux ont atteint environ un million de personnes et sont utilisés pour des spots diffusés à la télévision et à la radio. 

Le PNUD apporte également son soutien au ministère pour mettre en place un site Internet qui hébergera diverses ressources d’information et fournira, entre autres, des indications sur les techniques permettant d’assurer la sécurité d’inhumation. Ce site aidera aussi à mobiliser la communauté religieuse pour faire des dons ou fournir des biens tels que des masques ou du savon.  Le PNUD a aussi mis en place le premier site web somalien sur le coronavirus et s’est associé à Hormuud, le plus grand fournisseur de télécommunications en Somalie, pour diffuser sur des millions de téléphones un message enregistré comportant des informations utiles sur la COVID-19 et des indications sur l’accès au site.   

Au Liban, le PNUD a lancé, en partenariat avec le ministère de l’information, l’OMS et l’UNICEF, une campagne nationale pour contrer la propagation de fausses informations, réduire la vulnérabilité du public à l’info-pollution et renforcer les capacités du gouvernement à la combattre. Un site de vérification de faits est en cours d’élaboration et une campagne de sensibilisation a été lancée pour encourager le public à prendre le temps de réfléchir avant de partager toute information. 

En Guinée-Bissau, le PNUD et le ministère de la santé ont appuyé le développement d’un site de vérification de faits (www.nobaschecker.org) qui aide les citoyens lusophones à accéder à des informations crédibles sur la COVID-19.  En mettant en place une ample communauté de vérificateurs de faits parmi lesquels des journalistes, des médecins, des économistes de la Guinée-Bissau et du monde entier, le site vise à combattre la désinformation autour de la pandémie en fournissant des faits et des informations vérifiés. Depuis le début de la pandémie, le PNUD collabore également avec le Secteur de la Communication et de l’information de l’UNESCO, qui a publié une série de notes d’orientation, des documents de recherche et des guides pratiques afin d’aider les journalistes à se frayer un chemin au travers de la désinformation et à promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information.

« La transparence, la diplomatie et la collaboration sont les meilleures armes qu’un gouvernement puisse déployer aujourd’hui. Les gouvernements peuvent montrer l’exemple en démontrant comment utiliser la technologie avec intégrité. Ils peuvent négocier avec les plus grandes sociétés technologiques, promouvoir des campagnes nationales de compétences numériques, parrainer des efforts de vérification des faits et permettre aux journalistes de faire correctement leur travail.  Cet investissement sera extrêmement rentable, se traduisant par des sociétés inclusives et bien informées et des citoyens engagés », déclare Malin Herwig, directrice, ai, du Centre de gouvernance du PNUD basé à Oslo.

« Les gouvernements qui dissimulent des informations, répriment des opinions ou sèment des divisions autour de la COVID-19 ont très peu à y gagner. Dans l’avenir immédiat, cela conduira à des systèmes de santé dépassés, des citoyens mécontents et désorientés, des forces de sécurité surmenées et une augmentation des divisions et inégalités. À long terme, cela continuera à éroder les valeurs et les principes démocratiques, les droits de l’homme et la cohésion sociale », ajoute Mme. Herwig.

La semaine dernière, l’ONU a lancé l’initiative Verified (en français « Vérifié ») qui vise à combattre le fléau croissant de mésinformation sur la COVID-19 en augmentant le volume et la portée d’informations fiables et précises. Cette initiative fournira des informations autour de trois thèmes : la science – pour sauver des vies ; la solidarité – pour promouvoir la coopération locale et mondiale ; et les solutions – pour plaider en faveur du soutien aux populations touchées. Elle encouragera également les plans de relance qui s’attaquent à la crise climatique et aux causes profondes de la pauvreté, de l’inégalité et de la faim. En partenariat avec le PNUD, d’autres agences des Nations unies, les équipes de pays de l’ONU, les influenceurs, la société civile, les entreprises et les médias, diffuseront un contenu fiable et précis et collaboreront avec les plateformes de réseaux sociaux pour éradiquer la haine et les informations préjudiciables sur la Covid-19.

COVID-19 et insécurité, combinaison d’effets dévastateurs dans l’éducation

Une jeune fille qui a accès à l'éducation près de Kpalimé au Togo - Crédits photos Thierry Barbaut www.barbaut.net
Une jeune fille qui a accès à l'éducation près de Kpalimé au Togo - Crédits photos Thierry Barbaut www.barbaut.net

Le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes

Fermées en raison du Coronavirus, la réouverture de certaines classes est prévue début juin au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Mais pourront-elles rouvrir dans une région en proie à une insécurité croissante ?

Bureau Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre – Newsletter Education #18 – Mai 2020 : https://bit.ly/2UmXrv7

L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire

Selon un rapport de Human Rights Watch publié le 26 mai, le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes: 2 512 établissements fermés principalement dans le nord du pays contre 1 261 au Mali et 354 au Niger. Les écoles sont menacées, brûlées, pillées1.

L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire et les exposent à un risque accru de recrutement forcé et de mariage précoce. Même lorsque des alternatives d’enseignement à distance sont déployées, comme pendant la pandémie, d’importants défis d’accès persistent.

Dans ces zones à faible connectivité, où très peu de ménages ont accès à l’électricité, à la TV ou à Internet, le HCR et ses partenaires travaillent avec les gouvernements pour permettre une éducation d’urgence pour les jeunes déplacés : accès à l’éducation par la radio, formation en santé des enseignants et activités de sensibilisation communautaire, amélioration des installations d’eau et d’assainissement dans les écoles.

Pour plus d’informations sur la réponse du HCR à la crise du Sahel, consultez notre dernière mise à jour opérationnelle pour le Sahel.

Jean-Yves Le Drian en déplacement en RDC

Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian

Coronavirus – République démocratique du Congo : Déplacement de M. Jean-Yves Le Drian

Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, effectue les 8 et 9 juin une visite en République démocratique du Congo (RDC), avec le commissaire européen à la gestion des crises, M. Janez Lenarcic, et le ministre des affaires étrangères et de la défense belge, M. Philippe Goffin.

Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains, en vue de soutenir la continuité des opérations des organisations humanitaires et leur participation à la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19

A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19, sous la présidence du Premier ministre, une visite de l’Institut national de recherche biomédical, et des rencontres avec les acteurs humanitaires et la société civile. La visite par le Ministre Le Drian d’un projet d’accueil des malades mis en oeuvre par la Croix Rouge française, sur financement du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, illustre le soutien de la France pour lutter contre les épidémies en RDC et plus globalement la mise en oeuvre de l’initiative du Président de la République pour appuyer l’Afrique dans sa riposte face à la COVID-19.

A Goma, M. Jean-Yves Le Drian et M. Janez Lenarcic accueilleront un des trois vols prévus dans le cadre du pont aérien humanitaire européen à destination de la RDC, qui au total permettront l’acheminement de 40 tonnes de fret humanitaire et près de 100 personnels d’ONG.

La gestion des pêches, un système rodé à appliquer plus largement

Zone de pêche en Afrique
Zone de pêche en Afrique

Coronavirus – Afrique : La gestion des pêches, un système rodé à appliquer plus largement

La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique

Le rapport de la FAO sur la Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture examine la croissance de la production de poissons et leur consommation

La consommation annuelle mondiale de poisson s’élève à 20,5 kilos par personne, un niveau record qui devrait augmenter dans les dix prochaines années, ce qui montre bien le rôle essentiel de ce secteur pour l’alimentation et la sécurité nutritionnelle dans le monde. Selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le développement d’une aquaculture durable et la gestion efficace des pêches sont deux éléments fondamentaux à mettre en œuvre si l’on veut que cette tendance se poursuive.

Selon le rapport sur La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture (SOFIA), la production totale de poissons devrait atteindre 204 millions de tonnes en 2030, soit une augmentation de 15 pour cent par rapport à 2018 – le secteur de l’aquaculture comptant pour 46 pour cent. Cette augmentation correspond plus ou moins à la moitié de celle enregistrée au cours de la décennie précédente et, avec elle, la consommation annuelle de produits de la pêche pourrait être de 21,5 kilos par personne d’ici 2030.

« Les poissons et les produits de la pêche sont considérés non seulement comme des aliments parmi les plus sains de la planète mais aussi comme ceux ayant l’impact le plus faible sur l’environnement naturel » a déclaré QU Dongyu, Directeur général de la FAO. Il a ajouté qu’il faudrait leur accorder un rôle plus central lorsqu’il s’agit d’élaborer des stratégies pour la nutrition et la sécurité alimentaire.

Selon le Directeur général, le rapport SOFIA montre qu’il est de plus en plus évident que, bien que la gestion efficace de la pêche permette de renforcer ou de renouveler les stocks de poissons, la non mise en œuvre de ces mesures empêche d’œuvrer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence. Les raisons sous-jacentes de l’échec de la durabilité sont complexes et demandent qu’on y apporte des solutions sur mesure. 

L’analyse comparative menée dans le rapport SOFIA estime que la proportion de stocks de poissons exploités à un niveau biologiquement non durable est d’environ 34,2 pour cent. Si le chiffre global est trop élevé et ne s’améliore pas à l’échelle mondiale, en revanche 78,7 pour cent de tous les poissons débarqués proviennent de stocks biologiquement durables. De plus, parmi les principales espèces, un grand nombre affiche une tendance à la durabilité.

Les prises de thon, toutes espèces confondues, ont atteint leur niveau le plus élevé en 2018, avec environ 7,9 millions de tonnes de poissons pêchés, et deux tiers de ces stocks sont aujourd’hui exploités à un niveau biologiquement durable, soit une hausse très nette de 10 points de pourcentage en deux ans à peine qui dénote une gestion intensive dans un secteur de la pêche où l’on observe une importante surcapacité de certaines flottes.

« L’amélioration, qui est le fruit de contributions de nombreux acteurs, atteste l’importance d’une gestion active en vue d’atteindre et de préserver la durabilité biologique, et elle montre combien il est urgent que l’on applique ces mêmes approches dans les activités de pêche et dans les régions où les systèmes de gestion sont mal en point », a indiqué Manuel Barange, Directeur du Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO. « Il n’est pas étonnant d’observer que les mesures de durabilité sont particulièrement difficiles à adopter dans les régions marquées par la faim, la pauvreté et les conflits, mais nous ne disposons pas d’alternatives aux solutions durables », a-t-il ajouté.

COVID-19

Si le rapport SOFIA se base sur des données récoltées avant la crise du COVID-19, les informations de base qu’il fournit aident dès à présent la FAO à formuler une réponse en apportant des solutions et en élaborant des actions ciblées dans le secteur des pêches et de l’agriculture qui est, comme le Directeur général l’a dit, un des secteurs les plus touchés par la pandémie.

Dans un supplément au rapport SOFIA que la FAO a publié, il apparaît que les activités de pêche à l’échelle mondiale ont diminué d’environ 6,5 pour cent du fait des restrictions et de la pénurie de main-d’œuvre causées par l’urgence sanitaire.

Les perturbations dans le secteur des transports internationaux ont pesé tout particulièrement sur la production de l’aquaculture destinée à l’exportation. La baisse drastique du tourisme et la fermeture des restaurants ont eu d’énormes répercussions sur les chaînes de distribution de nombreuses espèces de poissons, en revanche les ventes au détail sont restées stables ou ont augmenté, comme c’est le cas pour les produits de la pêche surgelés, en conserve, marinés et fumés qui se conservent plus longtemps dans les étalages. Dans certaines régions de la mer Méditerranée et de la mer Noire, plus de 90 pour cent des pêcheurs artisanaux ont dû cesser leur activité parce qu’ils ne pouvaient plus vendre leurs prises et, à cet arrêt, est venu s’ajouter bien souvent une chute des prix.

Les marchés des intrants, les questions relatives au travail des migrants et les risques liés aux foules qui se pressent dans les marchés des produits frais ont eu des conséquences sur la production et la consommation des produits de la pêche, et les chaînes d’approvisionnement informelles ont été soumises à une pression plus forte car elles ne prévoient ni relations contractuelles ni chaînes du froid organisées. La FAO s’est surtout appliquée à soutenir, relancer et renforcer les chaînes d’approvisionnement et les moyens de subsistance de ce secteur, en consacrant une attention toute particulière aux groupes et aux régions les plus vulnérables.

Tendances mondiales de l’approvisionnement en poissons 

Le rapport SOFIA offre une très grande quantité de données sur la pêche, organisées par espèce, par région et selon le mode d’exploitation, sauvage ou d’élevage.

Il indique que la production mondiale de poisson a été d’environ 179 millions de tonnes en 2018, pour une valeur mondiale totale estimée à 401 milliards de dollars américains. Les produits de l’aquaculture représentent 46 pour cent de la production totale et 52 pour cent des poissons ont été destinés à la consommation humaine. La Chine est de loin le premier producteur, grâce à une industrie aquacole très sophistiquée, qui a généré plus de produits alimentaires aquatique d’élevage que tous les autres pays du monde mis ensemble depuis 1991. 

Selon SOFIA, l’expansion de l’aquaculture se poursuivra, quoiqu’à un rythme plus lent, et les poissons d’élevage occuperont une place plus importante dans la consommation et le commerce dans les dix prochaines années. La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique et cela devrait contribuer à atténuer la tendance à la baisse à laquelle on s’attend en matière de consommation de poissons par personne sur l’ensemble du continent.

La grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation

Les anchois ont été la principale espèce pêchée en mer, et notamment au Pérou et au Chili, suivis par le colin d’Alaska et le thon rosé. La pêche de capture continentale – une source importante de nourriture pour beaucoup de pays où celle-ci est limitée – a atteint son niveau le plus élevé jamais enregistré, soit 12 millions de tonnes.

La consommation de poisson représente un sixième de l’apport en protéines animales pour la population mondiale et plus de la moitié pour les pays comme le Bangladesh, le Cambodge, la Gambie, le Ghana, l’Indonésie, la Sierra Leone, le Sri Lanka et plusieurs petits États insulaires en développement (PEID).

Le Directeur général de la FAO a souligné comment la grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation contribuant à renforcer la production de manière durable en utilisant des techniques innovantes dans les secteurs de l’alimentation – pour les animaux – mais aussi dans celui de la sélection génétique, de la biosécurité et du développement commercial. Il a également précisé que l’initiative Hand-in-Hand de la FAO est « un cadre idéal pour travailler en tenant compte des tendances et des défis propres au secteur de la pêche et de l’aquaculture afin de parvenir à une croissance bleue ».

Le rapport de la FAO consacre un chapitre aux initiatives destinées à améliorer la durabilité à l’occasion du 25ème anniversaire du Code de conduite pour une pêche responsable, et indique que la FAO ainsi qu’un certain nombre de partenaires collaborent au projet Mettons en lumière les captures cachées, une étude mondiale qui sera publiée fin 2020 et qui vise à soutenir les politiques encourageant une pêche artisanale, durable et équitable, qui permettra de fournir des aliments essentiels à des milliers de personnes, ainsi que des moyens de subsistance et des emplois pour la grande majorité des 120 millions de personnes qui dépendent de la pêche de capture.

Chiffres clés de La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture 2020

Production mondiale totale de poisson en 2018: 179 millions de tonnes

Proportion de cette production issue de la pêche de capture en mer: 84,4 millions de tonnes

Issue de la pêche de capture en eau douce: 12,0 millions de tonnes, un record.

Issue de l’aquaculture: 82,1 millions de tonnes, un nouveau pic.

Quantité de la production consommée dans l’alimentation des humains: 156 millions de tonnes
Valeur à la première vente de toute la production des pêches et de l’aquaculture en 2018: 401 milliards de dollars américains
Part de l’aquaculture: 250 milliards de dollars américains

Nombre de personnes travaillant dans le secteur primaire des pêches et de l’aquaculture: 59,5 millions 

Pourcentage de femmes: 14 pour cent

Région avec le plus grand nombre de pêcheurs et de pisciculteurs: Asie (85 pour cent du total)

Nombre de bateaux de pêche sur la planète: 4,56 millions

Flotte la plus importante, par région: Asie (3,1 millions de bateaux, soit 68 pour cent de la flotte mondiale)
Pourcentage de bateaux à moteur mesurant moins de 12 mètres de long: 82 pour cent
Pourcentage de la production mondiale de poisson qui intervient dans le commerce international: 38 pour cent

Valeur des exportations de la production de poisson: 164 milliards de dollars américains

Principal producteur et exportateur de poisson au monde: la Chine

Régions d’exportation de produits de la pêche au filet: Océanie, Amérique latine et les Caraïbes et pays en développement en Asie.

L’Afrique est un importateur net en termes de volume mais un exportateur net en termes de valeur

Zones de pêche la moins durable: mer Méditerranée et mer Noire (62,5 pour cent de stocks de surpêche), Pacifique Sud-Est (54,5 pour cent), Atlantique Sud-Ouest (53,3 pour cent)

Bassins versants accueillant la plus grande production de pêche de capture continentale: Mékong, Nil, Ayeyarwady, Yang Tsé.

Zone de pêche en Afrique
Zone de pêche en Afrique

La réalité virtuelle et augmentée pour la collaboration, les conférences, l’apprentissage en ligne et le travail à distance

Réalité augmenté et virtuelle
Réalité augmenté et virtuelle

La pandémie de Covid-19 avait fourni une opportunité de marché pour les réunions de VR et les plateformes collaboratives. Depuis le début du confinement, la demande de travail à distance, de conférence virtuelle et d’autres outils de collaboration a considérablement augmenté.

Ces plateformes ont non seulement servi à communiquer avec les collègues, mais elles ont aussi été une voie d’évasion pour interagir avec la famille et les amis dans des « rassemblements sociaux virtuels ».

Pourquoi utiliser les technologies VR/AR pour des réunions virtuelles ?

Avec ces plateformes, il est plus facile que jamais d’organiser et d’assister à des événements, des cours, des réunions ou des conférences de manière efficace. En portant un appareil VR, il est possible de se transporter dans un espace virtuel, où toutes les ressources nécessaires pour offrir une expérience puissante et inoubliable sont présentes.

L’immersion dans les simulations provoque que l’attention est renforcée par le fait de l’expérience du processus complet. Avec certaines études pointant vers près de 10% plus d’information de rappel de précision à l’aide d’un casque VR par rapport à un appareil de bureau, l’utilisateur est libre de toute distraction du monde extérieur.

En outre, l’utilisation des plates-formes de réunion VR permet aux entreprises :

D’économiser de l’argent en raison car il n’y a plus le besoin de payer pour un espace physique (bureau).

Offrir un équilibre travail-vie personnelle plus sain aux employés. À mesure que les voyages d’affaires et les aéroports augmentent le niveau de stress, la réduction du temps de déplacement permet de travailler plus efficacement et de jouir d’une meilleure qualité de vie.

Pour être plus respectueux de l’environnement. Le secteur des voyages représente 8 % des émissions mondiales de carbone. Par conséquent, en voyageant moins, l’empreinte carbone individuelle est réduite et l’impact environnemental est plus faible.

SSVAR a analysé différentes plateformes XR dans le domaine des réunions et des bureaux virtuels. Nous en avons sélectionné une pour apporter à la communauté de nouvelles perspectives sur cette verticale : LearnBrite qui sera proposée (en option) à nos invités le vendredi 12 Juin de 10h à 20h (GMT+2) exclusivement en ligne.

La conférence

La conférence a pour objectif de répondre à la question suivante : 

« Comment les technologies immersive et augmentée peuvent-elles nous aider à mieux nous connecter les uns avec les autres ? »

Pour cela nous avons réuni des professionnels de l’industrie immersive et augmentée (XR) pour partager les connaissances nécessaires afin d’aider un plus grand nombre de personnes à tirer parti de ces outils de collaboration.

Ce sera une conférence en ligne, gratuite à laquelle tout le monde peut y mais il faudra s’inscrire.

Le lien pour y assister sera envoyé par mail aux inscrits.

Elle sera exclusivement en Anglais.

Il y aura deux chaînes en parallèle.

Voici traduits en Français les sujets abordés pour la première chaîne:

  • Introduction et présentation de l’événement
  • Collaboration en AR – L’avenir du travail
  • Exemples de collaboration à distance – Industrie 4.0
  • Évolution de XR pour le diagnostic, la collaboration et la formation à distance
  • XR pour l’enseignement et l’apprentissage : Campus du futur Projet
  • Pourquoi VR Immersive Rooms sont la prochaine percée pour les entreprises et les universités
  • Stratégie de déploiement d’un projet XR
  • « Comment les dernières innovations dans l’Immersive (360) Spatial Audio ont aidé Sound Creatives – Producers à continuer à collaborer et à travailler à distance dans un monde post Covid-19 »
  • Comment former les gens en utilisant HoloLens 2 avec des instructions de travail / guide étape par étape
  • Meilleures pratiques pour les événements virtuels (et quelques outils gratuits!)
  • Gouvernance des données-Apprentissage de la vie privée et AR

Le détail est sur le site de l’évènement.

https://xrcol2020.eventbrite.com

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SSVAR : Société Suisse de Réalité Virtuelle et Augmentée qui a pour objectifs de créer un éco-système favorable au développements de ces technologies. Fondée en 2016 et basée à Genève

Site : https://ssvar.ch

Stratégie Nourrir l’Afrique de la Banque Africaine de développement

Farine de mil agriculture en Afrique
Farine de mil agriculture en Afrique

La Banque africaine de développement présente la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » au Covid-19

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir

La Banque africaine de développement a dévoilé, jeudi 4 juin, la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » à l’impact de la pandémie du Covid-19 en matière de sécurité alimentaire.

Cette réponse, appelée FAREC (« Feed Africa Response to Covid-19 »), vise à soutenir les gouvernements africains dans leurs efforts pour atténuer l’impact potentiel de la pandémie sur la sécurité alimentaire dans les pays membres régionaux de la Banque.

Elle ouvre la voie à une intervention globale de la Banque pour renforcer la résilience, la durabilité et l’autosuffisance régionale des systèmes alimentaires africains et aider les agriculteurs à faire face aux perturbations de la chaîne de valeur agricole causées par la pandémie.

« La réponse de la Banque en faveur du secteur agricole présente des mesures spécifiques visant à relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans tous les aspects du secteur agricole. L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19 », a déclaré Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque pour l’Agriculture, le développement humain et social.

La réponse de la Banque recommande des interventions immédiates, à court et à moyen terme, comme solutions pour aider le secteur agricole à faire face aux perturbations liées au coronavirus. Les solutions visent notamment le soutien à la distribution des denrées alimentaires pour les plus vulnérables, la stabilisation des prix alimentaires, l’optimisation de la chaîne de transformation des aliments, le renforcement des services de soutien à la vulgarisation et la mise à disposition d’intrants agricoles par le biais de subventions intelligentes.

L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19

La stratégie de la FAREC souligne également que ces solutions représentent des étapes clés pour faire avancer l’Afrique vers des systèmes alimentaires plus résistants et durables. Elle indique que la Banque accordera la priorité au soutien politique pour une meilleure circulation des intrants et des denrées alimentaires. Seront également soutenues la création de groupes de travail sur la sécurité alimentaire au niveau des pays ainsi que les organisations régionales pour le suivi des initiatives régionales.

Selon les rapports nationaux et les données recueillies auprès des pays membres régionaux, la volatilité des prix des denrées alimentaires de base s’est aggravée en raison de la pandémie de Covid-19. Cette volatilité accroît l’incertitude et rend plus difficile la prise de décisions d’investissement appropriées par les acteurs du système alimentaire.

La Banque redoute la mise en danger des moyens de subsistance des populations et l’aggravation de l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir.

« Garantir la sécurité alimentaire des Africains, quelles que soient les circonstances, est au cœur de la stratégie de la Banque pour nourrir l’Afrique. Notre institution coordonnera ses efforts avec les différentes parties prenantes à travers le continent pour répondre efficacement aux besoins des pays membres régionaux », a déclaré Martin Fregene, directeur du département de l’agriculture et de l’agro-industrie au sein de la Banque.

La FAREC fait partie de la Facilité de réponse rapide dotée de 10 milliards de dollars américains, une initiative mise en place par la Banque africaine de développement pour aider ses pays membres régionaux à faire face aux impacts sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19.

Orange Ventures lance MEA Seed Challenge

Orange MEA Seed Challenge
Orange MEA Seed Challenge

Orange Ventures lance « MEA Seed Challenge », un concours visant à financer l’amorçage des start-up les plus prometteuses en Afrique et au Moyen-Orient

L’objectif de ce challenge est de donner à des entrepreneurs en Afrique et au Moyen-Orient,  les moyens de se lancer et de se développer.

Il s’adresse à des projets en phase d’amorçage, à fort potentiel de croissance, qui s’appuient essentiellement sur les nouvelles technologies. En effet, ceux-ci éprouvent plus qu’ailleurs des difficultés à accéder à des financements en raison du faible nombre d’investisseurs actifs sur cette phase d’amorçage dans la région. Investir et soutenir ces entrepreneurs est clé pour l’essor du continent, mais c’est également un enjeu important pour le groupe Orange qui souhaite accélérer sa capacité à coopérer avec ces acteurs de l’innovation.

Orange Ventures prévoit d’investir 500 000€ à l’occasion de ce challenge. Jusqu’à sept start-up seront sélectionnées pour bénéficier d’un investissement compris entre 50 000€ et 150 000€. Le MEA Seed Challenge d’Orange Ventures s’ouvre à des start-up au Cameroun, en Côte d’Ivoire, Egypte, Jordanie, Maroc, au Sénégal, et en Tunisie.

Les start-up pourront candidater dès le 1er juin et jusqu’au 19 juillet 2020 sur :

Les lauréats seront annoncés en septembre prochain. Le principal bénéficiaire,  qui recevra un investissement de 150 000€, recevra par ailleurs un accompagnement de 3 mois par notre partenaire Seedstars.

« En tant qu’acteur majeur en soutien de l’écosystème numérique sur nos territoires, il est important pour Orange d’apporter une solution de financement en complément de nos activités de formation et d’accompagnement des entrepreneurs d’Afrique et Moyen-Orient» indique Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

« Nous sommes fiers avec l’équipe Orange Ventures de lancer cette initiative qui vise à identifier, aider et promouvoir des entrepreneurs exceptionnels, qui ont le courage et l’audace de lancer de nouveaux projets et qui croient comme nous au potentiel de ce continent. C’est la première étape du renforcement de nos activités d’investissement en Afrique et au Moyen-Orient, visant à accompagner les futurs champions du numérique sur l’ensemble de leur stades de maturité et de croissance » ajoute Jérôme Berger, Directeur Général d’Orange Ventures.

Orange Ventures est un investisseur de capital risque de référence en Afrique, présent sur le continent depuis 2017. Doté de 50 millions d’euros, Orange Ventures MEA a investi dans 5 start-up, principalement en Series A et B, au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigeria et en Ethiopie.

Orange MEA Seed Challenge
Orange MEA Seed Challenge

Détention de Soumaïla Cissé : le sénateur Regnard écrit au Quai d’Orsay

Soumaïla Cissé
Soumaïla Cissé

Le 25 mars dernier, le leader de l’opposition malienne était enlevé. Cela fait désormais plus de soixante jours que l’on est sans nouvelles ni preuves de vie. Plus de soixante jours que rien ou presque ne filtre des négociations menées pour obtenir sa libération.

Le sénateur des Français de l’étranger, Damien Regnard a eu l’occasion de rencontrer le leader malien lors de son dernier séjour à Bamako où Soumaïla Cissé l’avait reçu à son domicile pour évoquer la situation politique du pays et notamment la tenue des élections législatives.

Inquiet de constater l’absence de mobilisation forte de la France et de la communauté internationale, le sénateur a écrit à Jean-Yves Le Drian pour provoquer une réaction du Quai d’Orsay « la France s’est toujours tenue fièrement aux côtés de ce pays ami en combattant avec la force Barkhane, les jihadistes dans cette région, notre pays a le devoir de faire de faire entendre sa voix, cette voix singulière qui porte dans le monde ».

Alors que la mobilisation bat son plein à Bamako et dans toutes les régions du pays, Damien Regnard veut désormais que cet appel soit entendu afin que tout soit mis en œuvre pour permettre la libération de Soumaïla Cissé.

Soumaïla Cissé

Les cicatrices de la liberté

Le journaliste Sébastien Hervieu publie ces « cicatrices » comme on s’autorise un droit de suite. La question d’après, celle qui vous taraude une fois quitté le Capricorne. Son voyage, son séjour, furent les miens il y a quelques années, oh si peu, il y a 30 ans, puis ensuite tous les ans, et parfois pour plusieurs mois. Ainsi suis-je pressé de lire ce livre, présenté en ce mots par son éditeur belge : « Ce grand pays regorge de richesses. Pourtant ce sont ses luttes qui l’ont façonné. Sans cesse, les Sud-Africains ont dû se battre. Contre l’apartheid, et pour leur liberté bien sûr. Mais aussi contre les éléments, les antagonismes communautaires, les inégalités sociales criantes qui noient la nation « arc-en-ciel » dans un tourbillon de violences« .

Comprendre l’Afrique du Sud exige à la fois de connaître et d’oublier Nelson Mandela. Ce dernier est partout. Gravé dans l’imaginaire mondial comme le héros d’une émancipation gagnée dans la paix. Mais les Sud-Africains « nés libres » dénoncent une liberté inachevée. Le pays vit au fil de ses convulsions. Il se cabre à la manière des fauves de ses parcs naturels ou des flots rugissants du Cap de Bonne-Espérance. Ce petit livre n’est pas un guide. Il dit l’âme d’un peuple qui souffre et vit en même temps. Parce que pour le comprendre, il faut avoir entendu le cri de sa terre fracturée et si souvent blessée. Un grand récit suivi d’entretiens avec Peter Delius (L’Afrique du Sud, c’est l’histoire d’une lutte continue pour le contrôle des ressources), Sisonke Msimang (La jeunesse se sent trahie par l’ANC) et Nomfundo Mogapi (Les Sud-Africains ont besoin de se libérer psychologiquement).

On va donc se jeter sur c(s)es cicatrices. A lire en parallèle avec le Chaka de Thomas Mofolo, et sa préface de Le Clézio. Et chercher à répondre à ceci : En direction d’Elandsfontein, par Voortrekker Rd, par la vallée de Buffelspruit, faut-il prendre à gauche ou à droite vers Nooitgedacht?

Les cicatrices de la liberté, par Sébastien Hervieu incl. des entretiens avec Peter Delius Sisonke Msimang Nomfundo Mogapi. https://editionsnevicata.be/afrique-du-sud

Les « High 5 » de la Banque africaine de développement

Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique
Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique

Les « High 5 » de la Banque africaine de développement : une vision et des résultats qui transforment l’Afrique

Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable

Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré l’une des croissances économiques les plus robustes au monde. Toutefois, la majorité des économies africaines sont bien en deçà de leur plein potentiel. Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable.

Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD. Ces domaines sont : nourrir l’Afrique ; éclairer l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Atta Abdul, Fatima-Zahra, Shuaibu et Daniel sont les visages d’un continent en pleine transformation. En pariant sur la jeunesse africaine, la Banque mise sur l’avenir pour faire du continent une terre de progrès, de prospérité et d’espoir.

Nourrir l’Afrique

Depuis 2015, 74 millions d’Africains ont bénéficié de technologies agricoles améliorées grâce aux efforts de la Banque pour renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Par exemple, dans l’ouest de la Mauritanie, le projet d’aménagement hydro-agricole du Brakna-ouest, soutenu par la Banque à hauteur de 12 millions de dollars américains, a permis à 1 500 familles d’agriculteurs et d’éleveurs de retourner à la terre pour cultiver leurs champs.

« Nous sommes issus d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs et nous avons grandi dans ce milieu. Nous n’avions que peu de récoltes. Nous avions envie de partir ailleurs », explique Atta Abdul Seck, un bénéficiaire de Louboudou, dans l’ouest de la Mauritanie. « Quand je suis revenu, ce qui m’a plu en tant que fils d’agriculteur, c’est de pouvoir continuer à cultiver. Car l’agriculture, c’est ma culture », affirme fièrement Abdul.

Éclairer l’Afrique

Sans électricité, l’agriculture ne pourra répondre efficacement au défi grandissant de la sécurité alimentaire sur le continent. La Banque a ainsi fait de l’investissement dans l’énergie une priorité. Depuis 2016, elle a mobilisé 12 milliards de dollars pour sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique ». Grâce à cet investissement, 13,4 millions de personnes ont pu avoir accès à l’électricité.

Au Maroc, d’importants progrès ont été réalisés dans l’élargissement de l’accès à l’électricité. En seulement deux décennies, le réseau électrique a couvert la quasi-totalité du pays. Soutenu par la Banque à hauteur de 155 millions d’euros, le Programme national d’électrification rurale globale a permis de raccorder près de 12,8 millions de Marocains au réseau électrique national.

Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD

À Dar El Aïn, village situé à une vingtaine de kilomètres de Marrakech, l’arrivée de l’électricité a offert de nouvelles possibilités aux femmes de la coopérative « Al Amal ». Elles l’utilisent pour transformer les récoltes, comme le blé en couscous, ou obtenir d’autres produits à base d’orge et de blé. « La coopérative transforme les différentes récoltes locales en produits à haute valeur ajoutée. Grâce à l’électricité, les femmes sont beaucoup plus efficaces, et leurs produits de meilleure qualité. Cela crée de l’espoir », se réjouit Fatima-Zahra, une trentenaire membre de la coopérative.

Industrialiser l’Afrique

Au titre de la priorité « Industrialiser l’Afrique », la Banque a permis à 9 millions de personnes d’accéder aux financements par le biais d’entreprises privées. Au Nigeria, plus de 70% de la population dépend de l’agriculture. Les fluctuations dans les récoltes ont des répercussions considérables sur les rendements, les revenus et la sécurité alimentaire.

Produire des engrais localement devient alors une solution. Dans cette perspective, la Banque a soutenu la construction d’une usine d’engrais dernière génération à Port Harcourt, en apportant plus de 100 millions de dollars américains.

Shuaibu Yusuf, un agriculteur d’une trentaine d’années, qui habite dans un village proche de Port Harcourt, a constaté l’impact de ce projet sur son quotidien. « Quand j’ai utilisé ces engrais, j’ai vu la différence. Mes récoltes ont augmenté de près de 40%. Grâce à l’agriculture, je peux assurer la nourriture, payer l’éducation de mes enfants et même leurs frais médicaux », déclare-t-il. « J’encouragerai mes enfants, mes voisins et les membres de ma communauté à accroître leurs activités agricoles pour que nous puissions tous aller de l’avant », souligne avec conviction Shuaibu.

Intégrer l’Afrique

Pour tirer davantage de bénéfices de l’industrialisation, l’Afrique doit mieux s’intégrer en termes de commerce et de marchés. Grâce à l’intégration, les pays africains peuvent accéder à des marchés plus vastes et ainsi accroître les revenus de millions d’habitants grâce à de nouvelles opportunités.

Depuis 2015, 69 millions de personnes ont bénéficié du soutien de la Banque pour de nouvelles infrastructures de transport qui ont fait progresser l’intégration. A titre d’exemple, les chaînons manquants sur les principaux corridors de transport ont été comblés, les interconnexions entre les pays renforcées et le commerce intra-africain redynamisé.

Le corridor Nairobi-Addis-Abeba, qui a bénéficié d’un financement de la Banque à hauteur de 670 millions de dollars et qui a renforcé le potentiel de croissance du commerce et de l’emploi en Éthiopie et au Kenya, en est un bon exemple.

Chauffeur routier kényan, Daniel Yatta, la quarantaine, transporte, depuis vingt-cinq ans, des marchandises entre Nairobi et Addis-Abeba. Assez longtemps pour mesurer l’impact de la nouvelle voie sur son activité. « J’emprunte la route Nairobi-Addis-Abeba depuis de nombreuses années. À l’époque, le trajet nous prenait plus de deux semaines », raconte-t-il. Avant de préciser à quel point le nouveau corridor lui a facilité la vie : « Depuis la construction de la route, nous passons très peu de jours à voyager. Avec 30 tonnes de fret, 24 heures suffisent pour aller à Addis ! »

Améliorer la qualité de vie des Africains

Améliorer les conditions de vie des populations passe par un accès amélioré à des services essentiels tels que la santé, l’eau ou l’assainissement. C’est également leur permettre d’accéder à l’éducation et d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois et créer des entreprises viables. Depuis 2015, grâce aux projets de la Banque, 43 millions de personnes ont désormais accès à l’eau et à l’assainissement.

Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique
Charbon vert avec des coques d’arachides en Afrique

Moussa Faki Mahamat condamne le meurtre de George Floyd

George Floyd
George Floyd

Communiqué du Président suite au meurtre de George Floyd aux USA

Réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd, survenu aux États-Unis d’Amérique, aux mains d’agents des forces de l’ordre et présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à tous ses proches.

Rappelant la résolution historique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sur la discrimination raciale aux États-Unis d’Amérique, prise par les Chefs d’État et de gouvernement africains, lors de la Première Conférence de l’OUA, tenue au Caire (Égypte), du 17 au 24 juillet 1964, le Président de la Commission de l’Union africaine réaffirme et réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique.

En outre, Il exhorte les autorités des États-Unis d’Amérique à intensifier leurs efforts en vue d’assurer l’élimination totale de toutes les formes de discrimination fondées sur la race ou l’origine ethnique.

Le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd
Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd

Africa in Colors

Africa in Colors
Africa in Colors

Africa in Colors : Votre rendez-vous mensuel
Thème : Le rôle de la culture dans le développent d’Afrique post COVID
Date : 7 Juin 2020,
Temps : 13 : 00 GMT
Lieu : YouTube/Africaincolorsproject
Langue : En Français et rediffuser en Anglais

• A propos des organisateurs du rendez-vous mensuel « Afrique en Couleur «
• Sommaire du rendez – vous mensuel
• Objectifs de ces séries d’activités
• Les panelistes
• Comment participer à ces séries
• Les participants

Ces activités mensuelles sont organisées dans le cadre du projet “Africa in Colors” ou Afrique en Couleur, et ont pour objectives de stimulé les talents sur le continent et crées des ponts de collaboration entre les acteurs créatifs sur le continent.

Le projet « Africa in Colors » a pour vision de devenir la plateforme Africaine qui connecte les acteurs, pionniers de l’industrie créative sur le continent, et investisseurs du continent et au delà, a fin de pouvoir transformer l’industrie créative sur le continent et devenir un acteur important pour la création d’emplois et de l’économie sur le continent et pour les Africains.
Afrique en Couleur, regroupera une base de données de millions d’acteurs de l’industrie créative Africaine, dont les secteurs suivant, la mode, l’art (musique, théâtre, peinture et arts visuels), les jeux vidéos, le secteur du cinéma, les medias, l’architecture, la gastronomie, et tant d’autres comme illustrée dans la liste de l’UNESCO des secteurs de l’industrie créative.

Ces sessions mensuelles réuniront ces acteurs clés de l’industrie, ainsi que les talents Africains pour discuter, échanger, et stimulée des idées, des solutions pour le continent Africain

Les objectifs de la plateforme sont les suivants :
• Connecter les acteurs de l’industrie créative
• Créer des ponts de collaboration entre acteurs de l’industrie créative
• Susciter une voix forte pour un marché commun
• Promouvoir le talent Africain
• Partager les astuces à la jeunesse de comment intégrer l’industrie créative
Africain.
• Discuter et trouver des solutions à comment améliorer le business de l’industrie ainsi que la vie des acteurs de l’industrie

Pour l’édition du 7 Juin, Africa in Colors va accueillir un panel d’expert et acteurs de l’industrie créative Africain, composer de Dorcy Rugamba du Rwanda, Maguette Mbow du Sénégal, Thierry Barbaut de France, Ammin Youssouf de France, Amobe Mévégué du Cameroun, Dudu Sarr du Sénégal et un () invité surprise.

Ces séries d’activité mensuel son organisé par Hobe Agency, une agence de création basée et opérant au Rwanda, spécialisée en événementielle, dans la création de contenus et de plateformes visant à maximiser et mettre en valeur le travail des entrepreneurs africains. Hobe Agency s’associera à des agences basées en Afrique et hors de l’Afrique, afin de s’assurer qu’elle réunit des experts du sujet pour s’engager dans la discussion pour but, une industrie créative africaine rentable et prospère.

Nous sommes ouverts à toute personne et à toute entreprise du secteur de la création ou impliquée d’une manière ou d’une autre dans l’industrie, désirant nous joindre et partager une expérience, en nous envoyant un courriel à info@africaincolors.com
Au programme :

  • Discussion sur quelle serait le rôle de la culture pour le développent de notre Afrique post COVID
  • Quel rôle les medias Africains doivent jouer pour la promotion de la culture Africain
  • La musique, comment utiliser cette outil pour montrer et valoriser la culture Africaine poste COVID
  • Comment créer une identité commune à travers l’art et la culture
  • La technologie et la culture, comment pensez vous utilisez ces nouveaux outils pour la promotion de la culture
  • Interopérabilité culturelle, les avantages et riches de la culture Africaine, et comment générer la riche et l’emploi sur le continent.

« Avec ces sessions mensuelles sur notre chaine YouTube, « Africa in Colors », on vous invite, amoureux, amateurs et professionnels de l’industrie créative Africaine ainsi que ceux du monde entier, intéresser par l’industrie créative Africaine, d’être au rendez-vous, où les pionniers Africains des industries créative, acteurs, musiciens,producteurs, investisseurs, et les officiels des Gouvernements Africains » se rencontrent, discute et trouve des solutions durables pour l’industrie créative Africaine.

Co signer Raoul Rugamba
Fondateur & CEO Hobe Agency & le projet Africa in Colors

Producteur Africa in Colors monthly series & festival

Linkedin: https://www.linkedin.com/company/africaincolors

Twitter : https://twitter.com/africaincolors

Instagram : https://www.instagram.com/africaincolors/

Facebook page : https://www.facebook.com/africaincolors

Africa in Colors
Africa in Colors

Initiative conjointe d’appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises

Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017
Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017 - www.barbaut.net

L’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD) et le Groupe Ecobank dévoilent les grandes lignes de priorité de leur initiative conjointe d’appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique

Les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé

l’AUDA-NEPAD (l’Agence de Développement de l’Union Africaine) et le Groupe Ecobank ont démarré leur collaboration pour renforcer la réponse Africaine de soutien aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME). Des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union Africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent se sont réunis pour converger leurs efforts vers l’appui au segment MPME et la protection des moyens de subsistance de milliers d’Africains. Dans ce sens, un atelier virtuel organisé par McKinsey le 26 Mai 2020 a servi d’occasion pour les institutions nationales, régionales et continentales de réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour soutenir les MPME suite à l’irruption de la pandémie du COVID-19.  

Les MPME constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé. Les emplois vulnérables en Afrique se concentrent dans 5 secteurs notamment le Commerce, l’Agriculture, la Fabrication, la Construction et l’Hôtellerie. En tout, 25 à 160 millions d’emplois en Afrique sont devenus vulnérables en raison de l’impact du COVID-19. Cette situation offre l’occasion de conjuguer nos efforts pour accroitre les ressources disponibles aux MPME sur le continent. Ainsi, les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles en vue d’apporter un appui à moyen et à long terme.

Les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles

Les gouvernements ont promis en moyenne 20 milliards de dollar EU pour aider à la revitalisation des MPME. Cependant, l’accès aux promesses actuelles sera probablement limité aux moyennes entreprises inscrites au registre du commerce en raison des critères instaurés par les gouvernements de même que l’appétence décroissante des banques commerciales à accorder des prêts aux petites entreprises. Les fonds d’appui alloués aux MPME sont insuffisants dans la plupart des pays, entrainant de profonds déficits de financement au sein des micros et petites entreprises non enregistrées. Au regard de cette évaluation du déficit de financement, seuls 6 pays sur 20 ont pris des engagements suffisants pour couvrir les coûts du personnel des MPME. Ce sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Tchad et le Cap-Vert. Cet état de chose vient démontrer le caractère vital des partenariats à l’exemple de l’initiative copilotée par le Groupe Ecobank et l’AUDA-NEPAD.

Le Secrétaire Exécutif de l’AUDA-NEPAD, Dr. Ibrahim Assane Mayaki a souligné que la réussite de cette initiative dépendra du nombre de partenaires et de la qualité des partenariats. Il a félicité tous les participants pour leur intérêt manifeste et a invité leurs organisations respectives à adhérer à l’initiative en tant que partenaires pour l’accomplissement collectif de cette mission.

Pour sa part, Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank a fait remarquer que cette initiative a pour objectif d’autonomiser les MPME et d’adoucir le redressement et la croissance des économies Africaines en tenant compte des données selon lesquelles beaucoup d’emplois seront perdus et beaucoup d’entreprises perdront en capacité. L’atelier a offert une plateforme aux partenaires de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, Centrale et Australe d’identifier les domaines de priorité et de consolider notre approche collective pour la sauvegarde de ce secteur, en particulier le segment des micros entreprises. Nous estimons qu’une approche multilatérale intégrant les organisations, le secteur privé et les gouvernements sera bénéfique et impérative pour la mise en œuvre efficace des programmes d’aide aux MPME en Afrique.

A propos de la plateforme :
AUDA-NEPAD (NEPAD.org) et le Groupe Ecobank travailleront avec les institutions et entreprises Africaines solidaires de leur vision pour utiliser la plateforme à des fins de suivi et de référence permettant ainsi aux membres et aux MPME de partager leurs expériences, meilleures pratiques, politiques nationales et difficultés et également de mettre à disposition les ressources nécessaires en vue d’appuyer les entreprises et économies Africaines à surmonter les difficultés engendrées par la pandémie. Cela permettra d’hiérarchiser les actions de l’Agence à court, moyen et long terme à l’endroit des Etats Membres et des partenaires pour (i) atténuer l’impact économique du COVID-19, et (ii) bâtir sur les enseignements tirés du projet 100.000 PME ainsi que les diverses initiatives nationales, régionales et continentales pour rehausser le niveau de résilience des économies Africaines face à la pandémie.

A propos du Plan d’Action de la Riposte de l’AUDA-NEPAD au COVID-19 :
Le Plan d’Action de la Riposte de l’ADUA-NEPAD au COVID-19 est une réponse proactive, efficace et directe pour renforcer la couverture sanitaire sur le continent et améliorer l’accès à des services de santé durables et résilients de même qu’assurer la protection des bases économiques de l’Afrique. L’ensemble des domaines thématiques adressés par le plan créé un écosystème propice au secteur privé pour contribuer à sa mise en œuvre et tirer profit de sa valeur ajoutée que constitue l’ouverture de nouveaux marchés selon une approche gagnant-gagnant. L’AUDA-NEPAD recevra elle-même les investissements et dons financiers au titre de son Plan d’Action de Riposte au COVID-19. L’Agence sert d’intermédiaire entre les divers prestataires de service et les gouvernements et coordonne également la chaine des valeurs à partir des opérations jusqu’aux mécanismes institutionnels.

A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) :
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (Ecobank.com) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15.000 personnes au service d’environ 20 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour en savoir plus, merci de visiter www.Ecobank.com

MainOne pour une large bande passante Internet

MainOne fibre connectivité Afrique
MainOne fibre connectivité Afrique

MainOne, Opérateur de référence Ouest Africain spécialiste en connectivité est l’heureux sélectionné d’une organisation composée d’un Etat Public, d’une Institution Financière Mondiale et d’un regroupement d’acteurs en services électroniques à travers une Coopérative afin de fournir de la large bande passante Internet

Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures

MainOne opérateur Tiers 2 en connectivité a eu la confiance de l’Etat du Burkina Faso appuyé par la prestigieuse institution financière qu’est la Banque Mondiale afin de doter le regroupement modèle d’opérateurs à travers la Coopérative PAV – Burkina de grosse capacité à Internet sur un contrat ferme d’une durée de 3 ans.

Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures et de la réticence des principaux opérateurs à explorer des modèles de services à haut débit opérationnels et commerciaux favorables pour le pays. Pour relever ce défi, l’initiative PRICAO a été créée par le Gouvernement burkinabé, en collaboration avec un consortium de Fournisseurs d’Accès Internet et d’opérateurs mobiles, pour faciliter la création de points d’atterrissement virtuels en tant que plate-forme pour l’extension de la couverture du réseau haut débit dans le pays, en vue d’améliorer la qualité de la connectivité dans la région et accroître la pénétration Internet du pays ainsi que les performances des services TIC.

Afin de mettre en place un cadre transparent et compétitif pour les services de connectivité , le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP) avec l’appui de la Banque Mondiale a réuni les acteurs des services électroniques à travers une coopérative (SCOOP PAV BURKINA)  afin de leur livrer un projet clé en main constitué d’une infrastructure de transmission par fibre optique entre Ouagadougou et Dakola ( frontière avec le Ghana), un cœur de réseau et de la capacité acquise en avance pour une durée de 3 ans en phase 1 et une autre seconde phase pour laquelle nous présentons cet article. Cette Coopérative a la lourde tâche de gérer et administrer cette infrastructure et ce service mis à leur disposition afin d’approvisionner les différents acteurs du marché de manière équitable.

L’initiative PRICAO avec l’appui financier de la Banque Mondiale à hauteur de plus de 20 Millions de Dollars a permis à l’Etat Burkinabè de mettre en place une artère de transmission de Ouagadougou à Dakola (frontière avec le Ghana) soit plus de 200 Km de fibre optique avec les équipements de transmission, avec la sélection dans une première phase en 2018   d’un opérateur afin de fournir de la capacité à Ouagadougou sur 3 ans suivi d’une phase 2 en 2020 afin de fournir une autre capacité additionnelle également sur 3 ans à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.

MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région

À la suite d’un appel d’offre international afin de sélectionner un opérateur de référence, MAINONE a été sélectionné par le Gouvernement du Burkina Faso (grâce au soutien financier de la Banque Mondiale) afin de doter le PAV-Burkina d’une grosse capacité stable et fluide sur ces nœuds de Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Grâce à son vaste partenariat avec plusieurs fournisseurs de liaisons terrestres dans la région, MainOne a pu fournir ses services au Burkina à travers une infrastructure physique terrestre en fibre optique diversifiée reliant son hub d’Accra à la frontière du Burkina Faso à Paga où MainOne a également réalisé des investissements importants en établissant un point de présence physique. Aujourd’hui, l’entreprise offre une qualité de service supérieure avec une disponibilité de service à 99,95%, tout en aidant les membres du PAV BURKINA à atteindre jusqu’à 50% de réduction du coût par mégabit de capacité de connectivité à haut débit, grâce au modèle d’achat en gros.

Pour cette phase 2 du projet, Main One a été sélectionné afin de fournir une capacité de 10 Gbps à Ouagadougou en se reposant sur la fibre optique mise en place pour les besoins de l’Etat avec également 5 Gbps à livrer à Bobo Dioulasso de manière sécurisée via la Côte d’Ivoire. Courant 2019, afin de renforcer et sécuriser la capacité initialement livrée, au cours de la phase 1 MainOne a été sélectionné grâce à un appel d’offre restreint à livrer une capacité additionnelle de 2,5 Gbps.

Ces projets et leur succès mettent en évidence les progrès réalisés par le Gouvernement du Burkina Faso et les initiatives de PAV-BURKNA en ce qui concerne les infrastructures et services à haut débit critiques dans leur quête à développer l’économie numérique et conformément à l’initiative du gouvernement de renforcer les infrastructures et améliorer la connectivité dans le pays. La collaboration avec MainOne a montré que des performances significatives peuvent être réalisées grâce au modèle d’achat de capacité en gros, maximisant efficacement les valeurs des actifs de fibre existants dans la région, complétés par de nouveaux investissements soutenus par les institutions de financement du développement (IFD). Cela permet d’améliorer la portée des services et de réduire le prix de la prestation de services aux consommateurs en éliminant la duplication des coûts là où elle n’est pas requise.

Grâce aux actions de L’Etat Burkinabè appuyé financièrement par la Banque Mondiale et techniquement par la coopérative PAV BF, nous avons pu enregistrer une évolution de la pénétration de l’Internet qui passe de 10% à 19% en 2019. Avec le choix porté sur MainOne pour la phase 2, et suite à la performance de l’entreprise, ce taux de pénétration verra très prochainement une autre avancée considérable.  

MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région. L’entreprise demeure prête à continuer de stimuler le développement de l’écosystème numérique en Afrique de l’Ouest, permettant aux opérateurs de réseaux et au gouvernement d’accéder à des infrastructures et des services de classe mondiale à des tarifs compétitifs, grâce à la fourniture d’une capacité de gros qui permet de réduire le coût par Mbps et d’assurer une expérience de connectivité améliorée.

À propos de MainOne :
MainOne (www.MainOne.net) est une société d’infrastructure à haut débit fournissant des services de télécommunications et des solutions de réseaux innovants à travers l’Afrique de l’Ouest. Son câble sous-marin a été le premier câble sous-marin privé à fournir une capacité haut débit à accès ouvert en Afrique de l’Ouest en 2010. La société a acquis une réputation de fournisseur préféré de services Internet de gros auprès des principaux opérateurs de télécommunications, FAI, agences gouvernementales, grandes entreprises et établissements d’enseignement de la région. MainOne possède également une filiale de datacenter, MDXi, qui construit et exploite des datacenters de niveau TierIII à travers l’Afrique de l’Ouest. Le système de câbles sous-marins de MainOne traverse les côtes de l’Afrique de l’Ouest avec une interconnexion avec les principaux opérateurs régionaux et des échanges Internet du monde entier pour offrir une portée mondiale à ses clients.

L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives

guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».

Dans le cadre des activités du Réseau francophone de l’innovation (Finnov), l’OIF a réalisé à l’initiative et avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International* un guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ». 

Depuis que le Web a fait son apparition à la fin du XXème siècle, les nouvelles technologies ont profondément transformé la manière dont les expressions culturelles sont créées, produites, distribuées et consommées et ce, autant au Nord qu’au Sud. L’intelligence artificielle (IA) n’a pas fait exception à la règle. Les opportunités dans ce domaine sont considérables : grâce à l’intelligence artificielle, les artistes peuvent accroître leurs possibilités créatives, les industries culturelles gagner en productivité, tandis que le public, lui, peut accéder à des outils extrêmement efficaces pour trouver les contenus qu’il recherche.

guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».

Centré autant sur les acteurs que sur les technologies, le guide présente un panorama de l’utilisation de l’IA par les artistes et les entrepreneurs culturels de l’espace francophone, des avantages qu’ils y trouvent et des obstacles qu’ils rencontrent, des stratégies qu’ils ont développées et des évolutions auxquelles on est en droit de s’attendre pour les prochaines années. Pour préparer cette publication, plus de 60 entrepreneurs, créateurs, artistes, programmeurs, fonctionnaires, juristes et autres experts issus de pays membres de la Francophonie, aussi bien dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud, ont été consultés.   

Pour mémoire, l’OIF a mis en place en 2013, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Réseau francophone de l’Innovation (FINNOV). Depuis sa création, Finnov accompagne la réflexion en matière d’innovation numérique en assurant une activité de veille stratégique, de recherche et d’innovation afin de valoriser les outils, ressources, initiatives et pratiques francophones.

l’Agence chargée des relations internationales de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)

Découvrez le guide sur l’IA dans les arts et les industries créatives

Droits : https://www.francophonie.org/

Première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020

Freestyle Africa Unlocked 2020
Freestyle Africa Unlocked 2020

Feet ‘n’ Tricks International, numéro un du foot freestyle en Afrique, annonce la première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020

Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle

Le premier acteur du football freestyle en Afrique, Feet ‘n’ Tricks International (www.FeetAndTricks.com), vient d’annoncer l’édition inaugurale du championnat Freestyle UNLOCKED Africa 2020, un événement unique en son genre sur le continent.

Valentine Ozigbo, président de Feet ‘n’ Tricks International, a annoncé, à l’occasion de la première conférence de presse virtuelle de la société, diffusée sur Zoom le mardi 26 mai 2020, que le championnat se déroulera en ligne et promet son lot de récompenses et de surprises pour « développer et entretenir un art, un style de vie et une passion partagée par un grand nombre de personnes ».

Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle

Dirigeant d’entreprise et philanthrope nigérian respecté, M. Ozigbo a tenu à exprimer, depuis Lagos, sa passion et sa volonté de continuer à développer le foot freestyle en Afrique. « Nous n’aurons de cesse de poursuivre nos efforts jusqu’à ce qu’un Africain décroche le titre de Champion du monde et que nous organisions les Championnats du monde de foot freestyle au Nigeria, et pourquoi pas même dans mon État natal d’Anambra ».

Tout en rappelant que la planète traverse des temps incertains en raison de la COVID-19, M. Ozigbo a expliqué que sa détermination à développer cette déclinaison freestyle du football l’a motivé pour trouver un moyen de perpétuer une tradition – devenue sa passion – malgré la pandémie. Il a également déclaré que malgré la suspension de la plupart des autres disciplines sportives, la pratique sans contact du foot freestyle peut aisément continuer tout en respectant les exigences de distanciation physique.

La conférence de presse a été suivie par plus de 150 personnes, parmi lesquelles figuraient de grands éditeurs de presse, des journalistes, des professionnels du freestyle, et des passionnés de sport du continent tout entier.

Parmi les personnalités présentes figuraient Daniel Woods, cofondateur de l’Association mondiale de football freestyle (WFFA), Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football, Lukas Skoda, directeur des opérations de la WFFA, Odyke Nzewi, directeur de Feet ‘n’ Tricks, et Dele Momodu, fondateur d’Ovation Media Group.

Des freestyleurs professionnels ont également répondu présent, à l’instar de Titi Kone, l’actuel champion africain, d’Ayoub Haouas (Tunisie), d’Ashley Mkhize (Afrique du Sud), et de Patofs (Madagascar).

Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020

Durant la conférence, Daniel Wood a tenu à remercier M. Ozigbo pour avoir su passer outre le désespoir et le sentiment d’impuissance dans le monde et générer de l’espoir et des opportunités à l’aide d’outils virtuels.

M. Wood a déclaré que le confinement a provoqué un ralentissement des activités sportives à l’échelle mondiale, et a félicité M. Ozigbo pour sa ténacité. En effet, le championnat Freestyle Unlocked Africa 2020 est la seule compétition de freestyle maintenue au calendrier cette année, à l’exception du Championnat du monde de football freestyle, qui se déroule actuellement.

M. Wood a également fait part de son enthousiasme à l’égard du Freestyle Unlocked Africa 2020, qu’il considère comme une opportunité pour mettre en valeur la beauté et les talents inexploités en Afrique.

Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF), a adressé un message de bienveillance faisant écho aux éloges et encouragements de M. Wood.

Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020 et a appelé les autres fédérations de football à soutenir l’événement.

M. Ozigbo a expliqué le déroulement de la compétition, qui se veut résolument inclusive. Chaque jour, les participants et participantes pourront gagner des prix, alors que les freestyleurs se disputeront le premier prix de 1 000 dollars. Des prix en numéraire d’une valeur totale de 6 300 dollars seront remis durant l’événement.

PDG sortant de Transcorp Plc, Valentine Ozigbo a invité sponsors et passionnés à ne pas rater l’occasion de contribuer au développement d’une culture capable de rassembler les personnes et de promouvoir l’unité et l’individualité.

Freestyle Unlocked Africa 2020 débutera le mercredi 1er juillet 2020, et la grande finale se tiendra le lundi 20 juillet 2020.

Freestyle Africa Unlocked
Freestyle Africa Unlocked

Report du XVIIIe Sommet de la Francophonie

Organisation Internationale de la Francophonie OIF
Organisation Internationale de la Francophonie OIF

En raison de la crise sanitaire qui touche aujourd’hui le monde entier et des nombreuses incertitudes
qui en découlent, Monsieur Kais Saied, Président de la République de Tunisie et Madame Louise Mushikiwabo Secrétaire générale de la Francophonie, sont convenus aujourd’hui, du report du XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui devait avoir lieu les 12 et 13 décembre 2020 à Tunis.

Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone

Louise Mushikiwabo

La Tunisie réaffirme sa volonté d’abriter le XVIIIe Sommet, et propose que celui-ci se tienne à Djerba en 2021, à une date qui sera décidée par les autorités tunisiennes et l’OIF, et communiquée prochainement.
La Francophonie se félicite de l’engagement de la Tunisie et réitère son intérêt pour le thème «Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone», sa pertinence ayant été renforcée par cette crise sans précédent qui a touché l’ensemble des Etats et gouvernements membres de l’OIF.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Pour plus
de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

Organisation Internationale de la Francophonie OIF
Organisation Internationale de la Francophonie OIF

Global Finance nomme Ecobank la Banque la plus innovante

Ecobank
Ecobank

Global Finance a désigné Ecobank comme la banque la plus innovante d’Afrique. L’annonce a été faite à l’occasion de la huitième édition de la cérémonie de remise des Trophées Annuels de Global Finance, les Innovators 2020, qui récompensent les entreprises qui demeurent créatifs par de nouvelles approches et de nouveaux outils financiers.

Ces prix se déclinent en plusieurs catégories : les meilleures innovations en finance d’entreprise, paiements, financement du commerce, gestion de trésorerie, finance islamique, avec des lauréats sélectionnés dans différentes régions du monde. Les catégories de prix comprenaient les banques les plus innovantes en Afrique, en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; Les sociétés Fintech les plus innovantes en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; et les meilleurs laboratoires d’innovation financière.

Lors de l’annonce virtuelle des lauréats, Anita Hawser, rédactrice en chef européenne de Global Finance et responsable de l’équipe d’évaluation des Global Finance Awards, a noté que les entreprises reconnues au salon Innovators 2020 se démarquaient considérablement. Elle a déclaré que le jury a examiné l’innovation dans le contexte de l’innovation de produit ou de procédé, car ils étaient finalement plus préoccupés par l’impact de l’innovation en termes de création de valeur pour les clients ou de réponse à un besoin spécifique, comme l’accélération du processus de prêt ou d’examen du crédit pour petites entreprises; permettant aux entreprises de déposer des chèques à distance et de ne pas avoir à visiter les agences.

Selon elle, ce sont des innovations qui réduisent considérablement le temps ou le coût des entreprises pour effectuer des tâches financières et qui transforment vraiment la vie professionnelle des clients en les aidant à fonctionner plus efficacement dans un environnement commercial et économique très difficile.

Nous sommes heureux d’être reconnus comme la ‘Banque la plus innovante en Afrique’ par Global Finance

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a commenté : « Nous sommes heureux d’être reconnus comme la ‘Banque la plus innovante en Afrique’ par Global Finance. Cela témoigne de la force de notre marque dans plusieurs pays d’Afrique, de notre plateforme panafricaine unique et de nos produits et solutions bancaires innovants rendus possibles par le succès de notre parcours de transformation numérique. »

Avec une couverture géographique africaine plus grande que celle de toute autre banque opérant en Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et australe, Ecobank est la seule banque ayant des opérations bancaires qui couvre 33 pays africains, exploitant un réseau africain véritablement intégré qui déploie des produits et services opérant de manière uniforme à travers l’ensemble de son implantation, notamment, une application bancaire Ecobank Mobile intégrée et unifiée, opérationnelle dans les 33 pays d’exploitation en Afrique; les services Ecobank Omni et Omni Lite à l’intention des multinationales et des PME en Afrique; une application Rapidtransfer qui transcende les frontières et permet à la communauté de la diaspora d’envoyer de l’argent directement à ses proches, instantanément et à moindre coût à travers l’Afrique; une plateforme de Banque en Ligne Ecobank, accessible facilement dans 33 pays africains.

La plateforme panafricaine de Ecobank, unique et la plus grande en Afrique, est conçue pour aider à débloquer les opportunités dont recèle le continent, au profit du continent, grâce à la standardisation des processus, permettant ainsi l’intégration régionale, ainsi que le commerce et l’investissement transfrontaliers.

Grâce à cette magnifique performance, le Groupe a été reconnu comme «Meilleure banque de détail en Afrique en 2019» aux African Banker Awards ; «Marque de services financiers la plus admirée en Afrique en 2019» par Brand Africa 100; «Meilleure banque numérique en Afrique en 2017» par Euromoney Awards ; «Meilleure banque de détail et innovation bancaire en 2018» par African Banker Awards, pour ne citer que ces distinctions.

A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) :
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la maison-mère du Groupe Ecobank (Ecobank.com), le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 employés et sert plus de 20 millions de clients à travers ses pôles services bancaires aux particuliers, aux PMI-PMEs et aux grandes entreprises dans 33 pays africains. Le Groupe a une licence bancaire en France et des bureaux de représentation à Addis Abéba en Ethiopie, Johannesburg en Afrique du Sud, Pékin en Chine, Londres au Royaume-Uni et Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires par le biais de comptes de dépôt, prêts, trésorerie, conseil, financement du commerce, titres et gestion d’actifs. ETI est cotée à la Nigerian Stock Exchanges à Lagos, à la Ghana Stock Exchange à Accra, et à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour de plus amples informations, prière de visiter Ecobank.com

Ecobank
Ecobank

Journée de l’Afrique avec #inforafrica

L’alliance internationale #inforafrica, à laquelle INFO AFRIQUE est associé, célèbre la Journée de l’Afrique en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Union africaine et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’UA.

A travers ce Festival, des célébrités du monde entier uniront leurs forces pour diffuser des messages de santé publique au-delà des capitales africaines: le musicien Awilo Longomba, les comédiens Eddie Kadi et Serge Abessolo, l’ancienne journaliste de CNN et activiste Isha Sesay, la Miss Univers Ghana Akpene Hoggar, les musiciens Afro BDj Spinall et Mohombi, et les stars du football Djibril Cissé et Yannick Bolasie. Le Festival réunira des artistes, des influenceurs, des institutions, des entrepreneurs, des innovateurs et des intellectuels, pour des conversations en direct, des performances créatives, ainsi que des tables-rondes dédiées aux solutions et aux innovations locales pour lutter contre le virus en Afrique. Il rassemblera également des ONG, des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, pour contribuer à la lutte contre la pandémie.

Le Conseil présidentiel pour l’Afrique appuie les initiatives innovantes

Conseil Présidentiel pour l'Afrique CPA
Conseil Présidentiel pour l'Afrique CPA

Le Conseil présidentiel pour l’Afrique appuie les initiatives innovantes africaines et de la diaspora en réponse à la crise liée au Covid-19

Le Conseil présidentiel pour l’Afrique appuie et accompagne les projets africains et de la diaspora qui apportent des solutions concrètes et innovantes aux défis que connaissent les Africaines et les Africains en lien avec la pandémie de Covid-19. Le 25 mai, journée de l’Afrique, est l’occasion de faire connaître au grand public les initiatives émanant des forces vives des sociétés civiles africaines et de la diaspora qui contribuent à apporter des réponses inspirantes et génératrices d’impact. Leurs projets témoignent de leur capacité de résilience face aux crises sanitaire, économique et humanitaire engendrée par cette pandémie.

Au cours des dernières semaines, le Conseil présidentiel pour l’Afrique a identifié et passé au crible une soixantaine de projets technologiques, médicaux et économiques portés par des collectifs citoyens, des associations ou des créateurs d’entreprises d’Afrique et de la diaspora. Ces initiatives couvrent les différents aspects de la riposte anti-Covid-19 : l’aspect sanitaire (diagnostic, protection des personnels soignants grâce à des équipements adaptés, respirateurs), l’aspect prévention (sensibilisation, gestes-barrières, gel, masques) et l’aspect socio-économique (distribution de produits de première nécessité, digitalisation des transferts d’argent, aide aux populations vulnérables).

« En donnant à voir et en valorisant cette Afrique des solutions, le CPA s’inscrit dans la mission qui lui a été assignée à sa création, en 2017 : maintenir un lien permanent avec la société civile, en particulier les représentants de la jeunesse engagée et des diasporas africaines, formuler des propositions d’actions concrètes, et illustrer le nouveau visage, inspirant, multiple et dynamique, de la relation entre l’Afrique et la France », déclare Wilfrid Lauriano Do Rego, coordonnateur du CPA.

Bien que la progression du Covid-19 demeure pour l’instant plus limitée en Afrique que sur les autres continents, la prévention s’impose pour éviter de mettre sous pression des infrastructures de santé souvent fragiles. Diagnostiquer avec précocité et orienter correctement les cas de Covid-19 revêt une importance fondamentale dans la lutte contre la propagation de la pandémie. Les membres de l’association Faso Civic, en coopération avec des ingénieurs et des médecins, ont développé une application, Diagnose Me, qui permet à ses utilisateurs de diagnostiquer ou non la contraction du coronavirus. « Disponible en français et en langues vernaculaires, simple d’utilisation et pensée pour être la plus inclusive possible, elle va permettre à la population d’évaluer son niveau de risques, et d’être mise en relation avec les agents de la plateforme de supervision du ministère de la Santé. L’autodiagnostic assisté est préférable à un engorgement du système de santé. Un des développeurs du projet, un étudiant burkinabé vivant à Wuhan, nous a expliqué que beaucoup de personnes de cette ville avaient été infectées en se rendant à l’hôpital », explique Sy Adama Traoré, le président de l’association Faso Civic et promoteur de Diagnose Me.

Au Nigeria, l’approvisionnement des hôpitaux dans le cadre des restrictions de déplacement imposées par le confinement a représenté un enjeu essentiel. Arone, une start-up basée à Lagos, ville la plus peuplée d’Afrique, procède à la livraison de produits pharmaceutiques, de matériel médical et de gel hydro-alcoolique par drones-cargos (drones de grande capacité).

A l’instar des sociétés civiles et du tissu entrepreneurial africain, les forces vives de la diaspora africaine de France se sont mobilisées et ont imaginé des solutions et dispositifs innovants pour contribuer efficacement à la riposte anti-Covid-19 sur le continent. Airbus Africa Community, qui est le club Afrique animé par des ingénieurs de l’avionneur européen, a noué des partenariat avec le collectif 3D SN Covid-19 et avec l’université polytechnique de Thiès (Sénégal) qui sont à l’initiative de la fabrication de visières plastiques et d’un prototype de respirateur, à partir d’imprimantes 3D. « Lorsque la crise nous a surpris, nous nous sommes demandés ce que nous pouvions faire, sans budget mais avec notre expertise, pour contribuer à la lutte contre le Covid-19 en Afrique, explique Ahmadou Diallo, cofondateur d’Airbus Africa Community. Les plans et prototypes utiles à la fabrication de ces équipements de pointe destinés aux soignants ont été partagés massivement via des plateformes numériques collaboratives, ce qui a permis aux chercheurs sénégalais de se les approprier et de se lancer très vite dans la fabrication ».

Enfin, des startups, à l’instar de Susu, service de santé digitale permettant à la diaspora d’offrir la meilleure qualité de soins à leurs familles sur le continent, ont développé des réponses adaptées aux enjeux de la pandémie. « Le confinement a agi comme une ‘double peine’ pour les diasporas africaines, qui se sont retrouvées coupées physiquement de leurs proches, et sans possibilité d’agir pour les protéger au moment où la pandémie se propageait en Afrique, explique Bola Bardet, fondatrice de Susu. C’est pourquoi nous avons mis en place, dans l’urgence, deux solutions adaptées : une solution de livraison de kits d’hygiène (masques, gel, etc.) et une plateforme destinée à payer en ligne les soins urgents de ses proches vivant en Côte d’Ivoire ».

Cette campagne s’inscrit dans le droit fil du souhait exprimé par Emmanuel Macron, le 15 avril dernier sur les ondes de RFI : « Voir ce qui en Afrique, émerge comme solutions, et les aider à advenir et se multiplier ». Le Conseil présidentiel pour l’Afrique est, depuis sa création, engagé sur les thématiques de la santé. En septembre 2019, il avait rendu public un rapport de recommandations sur la politique française en matière de santé mondiale, et dévoilé son initiative « Carnets de santé en Afrique », co-écrit avec l’association Action Santé Mondiale.

À propos du Conseil présidentiel pour l’Afrique :

Le Conseil présidentiel pour l’Afrique a été créé en 2017 par le Président de la République Emmanuel Macron, dans le but de lui apporter un nouvel éclairage sur la relation entre l’Afrique et la France. Il rassemble des personnalités venues d’Afrique et de France, toutes issues de la société civile et bénévoles. Forts de la diversité de leur parcours, les membres du CPA développent un lien permanent avec la société civile, en particulier avec les représentants de la jeunesse et des diasporas africaines. Dans les secteurs d’avenir de la relation entre l’Afrique et la France, ils formulent des propositions et impulsent des projets concrets répondant aux attentes du terrain.

Pour en savoir plus sur le CPA :

LinkedIn Twitter

www.cpafrique.fr

Conseil Présidentiel pour l'Afrique CPA
Conseil Présidentiel pour l’Afrique CPA

FESTIVAL INFORAFRICA

CENT CÉLÉBRITÉS AFRICAINES UNISSENT LEURS VOIX POUR ACCÉLÉRER LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS EN AFRIQUE

Info-Afrique, associé à l’agence MEROE Global et à la Maison de l’Afrique,  est partenaire de l’Alliance #INFORAFRICA contre le coronavirus.

Cette campagne panafricaine initiée à Londres et Johannesburg rassemble des centaines de leaders d’opinion, de célébrités et d’influenceurs pour délivrer des messages préventifs à travers le continent, ainsi que pour soutenir des initiatives qui luttent contre la maladie, créent un impact positif sur les communautés locales et contribuent à la résilience du continent.

Un festival exclusif en ligne

Le Festival INFORAFRICA débutera le 25 mai, Journée de l’Afrique et se poursuivra jusqu’au 6 juin, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Union africaine et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’UA. A travers ce Festival, des célébrités du monde entier uniront leurs forces pour diffuser des messages de santé publique au-delà des capitales africaines: le musicien Awilo Longomba, les comédiens Eddie Kadi et Serge Abessolo, l’ancienne journaliste de CNN et activiste Isha Sesay, la Miss Univers Ghana Akpene Hoggar, les musiciens Afro B, Dj Spinall et Mohombi, et les stars du football Djibril Cissé et Yannick Bolasie. Le Festival réunira des artistes, des influenceurs, des institutions, des entrepreneurs, des innovateurs et des intellectuels, pour des conversations en direct, des performances créatives, ainsi que des tables-rondes dédiées aux solutions et aux innovations locales pour lutter contre le virus en Afrique. Il rassemblera également des ONG, des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, pour contribuer à la lutte contre la pandémie.

«Le Festival #INFORAFRICA vise à être la voix des sans-voix, à défendre ceux qui sont laissés pour compte et à aider les communautés locales à se rétablir»

Awilo Longomba 

RECHERCHE DE FONDS

Le Festival #INFORAFRICA est aligné sur les efforts actuels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des gouvernements africains et des autorités sanitaires nationales pour fournir des informations précises afin de stopper la propagation de la pandémie. Les fonds mobilisés seront alloués à des agences réputées telles que le Fonds de riposte de l’OMS et le Partenariat de l’Union africaine pour accélérer les tests COVID-19 (PACT). Ces fonds seront utilisés notamment pour l’achat de respirateurs, de tests de dépistage et d’équipements de protection.

Le programme complet du Festival #INFORAFRICA est disponible sur www.inforafrica.org

WAN SHOW 2.0 journée internationale de l’Afrique

WAN SHOW
WAN SHOW

Le 25 mai prochain, lors de la Journée internationale de l’Afrique, la société civile africaine et sa diaspora se mobilisent pour lutter contre les conséquences économiques et sociales de la pandémie de coronavirus.

WAN (Worldwide Afro network) réunira des Artistes, Leaders d’opinion et Innovateurs pour entamer une nouvelle conversation sur l’après-crise en Afrique: Unie, Innovante, Inclusive et Durable.  

Les grands noms de la Musique tels que Youssou N’Dour, Oumou Sangaré, Baaba Maal, Lenine, Tiken Jah Fakoly, Hiro, Fally Ipupa, Salif Keita, Cheick Tidiane Seck et des invités comme Djimon Hounsou ou Chris Martin de Coldplay, ont unanimement répondu: «IAmWAN».

Des échanges en ligne au format webinaire ainsi que des happenings auront lieu toute la journée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #IAmWAN. Une émission de télévision clôturera la journée et sera diffusée gratuitement sur plus de 150 chaînes de télévision nationales africaines et certaines chaînes privées, avec le soutien de l’Union Africaine de Radiodiffusion. Ce partenariat permettra de toucher plus de 500 millions de téléspectateurs potentiels. Les internautes pourront visionner le show sur Youtube et Facebook à partir de 19h GMT (21h, heure de Paris).

Cet événement inédit permettra à Afrobytes & WAN d’offrir une visibilité exceptionnelle à l’innovation Africaine à travers une sélection de 20 +1 startups du continent. L’objectif est de sensibiliser le grand public à la nécessité d’adopter des solutions locales pour accélérer la transition numérique de l’Afrique et ainsi sortir plus rapidement de la récession.

La sélection “20+1” AFRICAN TECH INDUSTRY pour bâtir la Nouvelle Afrique:

AkiraChix (Kenya), Seabex (Tunisia), Tudo (Nigeria), Medsaf (Nigeria), Coliba (Cote d’Ivoire), Enova Robotics (Tunisia), Glow (Egypt), GoMedical (Benin), Hope Tech Plus (Nigeria), Kadalys (France), Kahawa 1893 (Kenya), Mustard (South Africa), Mookh (Kenya), PayDunya (Senegal), Shyft Power Solutions (Nigeria), Sila Health (Zimbabwe), Skin Gourmet (Ghana), Teliman (Mali), Bridge Labs (South Africa), iCog Labs (Ethiopia) and Reform Studio (Egypt).

Rejoignez-les le 25 Mai.

Bienvenue dans la Nouvelle Afrique.

Plus d’informations: www.wan.africa. Diffusion en ligne sur:

Plus d’informations sur www.WAN.africa

WAN SHOW
WAN SHOW

Journée Afrique avec RFI

RFI Afrique
RFI Afrique

À l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique le lundi 25 mai, RFI mobilise tous ses experts. Culture, histoire, sciences, politique, francophonie, économie… la radio mondiale de référence sur le continent africain propose une programmation spéciale qui met notamment à l’honneur les initiatives sanitaires et solidaires face à la pandémie de Covid-19.

Au programme (heure de Paris) :

  • Dans les éditions d’informations, des éclairages et reportages sont proposés tout au long de la journée avec notamment des correspondances de Conakry et de Kinshasa.
  • A 6h42 (rediffusions à 7h40 et 9h40), « L’invité Afrique » de Christophe Boisbouvier est Tiébilé Dramé ministre des Affaires étrangères du Mali. Il sera interrogé sur le projet des États-Unis d’Afrique, les organisations sous régionales et la solidarité anti Covid-19.
  • A 10h10, « Appels sur l’actualité » présenté par François Mazet propose notamment aux auditeurs de réagir sur le sujet du panafricanisme. Le 25 mai 1963, trente-deux chefs d’État signaient l’acte fondateur de l’OUA. 57 ans après, où en est le panafricanisme ? Quels obstacles reste-t-il à surmonter ? Qui sont les Kwame Nkrumah et Léopold Sédar Sengor d’aujourd’hui ?
  • A 13h10, « Vous m’en direz nouvelles », le rendez-vous culturel quotidien de Jean-François Cadet, évoque également cette Journée mondiale de l’Afrique.
  • A 15h30, « De vives voix », le magazine de Pascal Paradou consacré à la langue française dans le monde et aux cultures orales, reçoit Patrick Giraudo, directeur délégué de l’institut français du Mali. Il explique comment l’Institut s’est adapté à la crise sanitaire en renforçant sa présence sur les réseaux sociaux et les médias locaux partenaires.
  • A 21h, RFI, RFI Afrique et RFI Musique retransmettent en Facebook Live sur leur page officielle (RFIRFI Afrique et RFI Musique)  le « WAN (Worldwide Afro Network) Show 2.0 », un spectacle solidaire et gratuit qui rassemble des morceaux enregistrés chez eux par une centaine de musiciens ainsi que des allocutions. L’objectif  de cet événement piloté par le journaliste Amobé Mévégué est de sensibiliser les populations aux risques d’infection du Covid-19 et d’engager une réflexion collective sur l’Afrique post-crise. Ce spectacle rassemble de nombreuses stars du continent telles que : Youssou N’Dour, Oumou Sangaré, Tiken Jah Fakoly, A’Salfo, Fally Ipupa, Salif Keïta, Angélique Kidjo… Ce spectacle sera aussi mis en avant sur les chaines YouTube RFI et RFI Musique.
  • Le site de rfi.fr propose un article autour des initiatives africaines pour la lutte contre le Covid-19. Toutes les productions des antennes et les articles sont également à retrouver sur rfi.fr.

A noter également que le dimanche 24 mai, RFI propose à 10h10, « Le débat africain » d’Alain Foka, qui s’interroge sur ce qu’est devenu l’idéal d’unité qui animaient les pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Que reste-t-il de l’idée du panafricanisme ?  A 12h10, « La marche du monde » de Valérie Nivelon évoque la vision de l’unité africaine chez les leaders nationalistes des indépendances dans le cadre d’une émission consacrée à l’historien français Benjamin Stora, proposée à l’occasion de la publication de l’anthologie de ses œuvres aux éditions Bouquin. Mardi 26 mai à 6h42 (rediffusions à 7h40 et 9h40), « L’invité Afrique » de Christophe Boisbouvier est Sira Sylla, députée LREM de Seine- Maritime. Cette dernière a interpellé le ministre français de l’économie au sujet de la menace que fait peser la pandémie sur les fonds envoyés par les diasporas en Afrique, une manne indispensable pour de nombreuses familles.

180 millions pour contrer le coronavirus à Maurice

Maurice
Maurice

Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 22 mai à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 188 millions d’euros à la République de Maurice, au titre de la Facilité de réponse rapide au COVID-19 (CRF), pour financer le Programme d’appui budgétaire de riposte à la pandémie.

Maurice : la Banque africaine de développement accorde un prêt de 180 millions d’euros en riposte à l’épidémie de COVID-19

Les habitants de Maurice, notamment les personnes appartenant au quintile le plus bas de la population, feront partie des grands bénéficiaires

Le programme, mis en place par les autorités mauriciennes, a pour objectif principal de soutenir les mesures nationales de riposte à l’épidémie de COVID-19 et d’atténuer les effets néfastes de cette maladie sur la santé publique, la société et l’économie. Il est destiné à consolider les systèmes de santé, à protéger les moyens de subsistance, la sécurité des revenus et l’accès aux biens et services essentiels ainsi qu’édifier un secteur privé résilient afin de préparer la reprise de l’économie.

Le programme, mis en place par les autorités mauriciennes, a pour objectif principal de soutenir les mesures nationales de riposte à l’épidémie de COVID-19

Le gouvernement mauricien vise trois types de résultats : bâtir une meilleure préparation et riposte aux crises ; parvenir à un appui aux groupes vulnérables et au secteur informel rendu possible par le financement des régimes de protection sociale ; réduire au minimum les pertes d’emplois par le renforcement de la capacité de résilience des microentreprises et des PME.

Les habitants de Maurice, notamment les personnes appartenant au quintile le plus bas de la population, feront partie des grands bénéficiaires de ce programme, au même titre que les travailleurs du secteur informel, les employés confrontés à un licenciement immédiat et à un risque de pauvreté transitoire ainsi qu’un certain nombre de personnes vulnérables.

Le 18 mars dernier, Maurice a notifié ses trois premiers cas de COVID-19, tous en provenance de l’étranger. Selon le gouvernement, le 6 avril, 133 cas étaient transmis localement (54,5% des cas recensés) et 332 vers la fin du mois d’avril. Toutefois, ce nombre n’a pas évolué depuis plus de trois semaines. Au total, dix décès sont à déplorer.

100 pays reçoivent un soutien d’urgence

Groupe Banque Mondiale
Groupe Banque Mondiale

Avec la pandémie du coronavirus et la situation économique dans certains pays cette crise sans précédent pourrait faire basculer jusqu’à 60 millions de personnes dans l’extrême pauvreté

Débloquer 160 milliards de dollars de dons et d’aide financière sur une période de 15 mois

Le Groupe de la Banque mondiale a indiqué aujourd’hui que ses opérations d’urgence en réponse à la pandémie de COVID-19 (coronavirus) concernaient dorénavant 100 pays en développement, qui représentent 70 % de la population mondiale. Depuis mars, il est parvenu à mobiliser en un temps record un volume d’aide exceptionnel pour permettre aux pays de protéger les populations pauvres et vulnérables, renforcer leurs systèmes de santé, préserver l’activité du secteur privé et stimuler le redressement économique. Cette assistance, d’une ampleur et d’une rapidité inédites dans l’histoire du Groupe de la Banque mondiale, s’inscrit dans l’engagement pris par l’institution de débloquer 160 milliards de dollars de dons et d’aide financière sur une période de 15 mois pour accompagner la riposte des pays en développement face aux conséquences sanitaires, économiques et sociales de la crise du coronavirus et de la mise à l’arrêt des économies avancées.

« Cette pandémie et la mise à l’arrêt des économies avancées pourraient faire basculer jusqu’à 60 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, gommant la plupart des progrès récents de la lutte contre la pauvreté, souligne David Malpass, président du Groupe de la Banque mondialeLe Groupe de la Banque mondiale s’est mobilisé rapidement et résolument pour organiser des opérations de riposte d’urgence dans 100 pays, assorties de mécanismes permettant aux autres donateurs d’étendre sans délai les programmes. Pour renouer avec la croissance, nous devons apporter des réponses rapides et modulables qui permettront de faire face à l’urgence sanitaire, mais aussi de fournir un appui financier et d’autres ressources extensibles dans le but de protéger les plus démunis, préserver l’activité du secteur privé et renforcer le redressement et la résilience économique. »

Trente-neuf des 100 pays concernés sont situés en Afrique subsaharienne et pratiquement un tiers des projets sont déployés en faveur de pays en situation de fragilité et de conflit, comme l’Afghanistan, Haïti, le Niger ou le Tchad. La Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ont également accéléré leurs opérations de soutien aux entreprises des pays en développement, y compris à travers des crédits commerciaux et le financement des fonds de roulement pour préserver l’activité privée, les emplois et les moyens de subsistance.

Le moratoire sur le service de la dette bilatérale, approuvé par les gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale, viendra compléter les dons, les prêts et les participations déployés en soutien aux pays. Les pays éligibles à l’Association internationale de développement (IDA) qui en font la demande récupéreront ainsi des ressources pour gérer la pandémie de COVID-19 et financer des mesures d’urgence destinées à sauver des vies.

« La suspension du remboursement du service de la dette bilatérale va permettre de libérer des moyens vitaux pour financer la riposte d’urgence face à la pandémie, précise David MalpassDe leur côté, les pays doivent au plus vite renforcer la transparence autour de leurs engagements financiers. Ce faisant, ils renforceront la confiance des investisseurs, qui seront davantage enclins à s’engager dans des opérations plus bénéfiques et à mobiliser des ressources supplémentaires. »

La réponse opérationnelle du Groupe de la Banque mondiale va venir consolider les systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi des populations les plus durement touchées. Les opérations menées à l’échelle des pays s’attacheront à apporter une aide aux familles les plus démunies, à travers des transferts monétaires et un soutien à l’emploi ; préserver la sécurité alimentaire, la nutrition et la continuité des services essentiels, comme l’accès à l’eau potable et l’éducation ; cibler les groupes les plus vulnérables, parmi lesquels les femmes et les communautés déplacées qui risquent d’être particulièrement éprouvées ; et associer les communautés en vue de soutenir les ménages vulnérables et favoriser la cohésion sociale. L’envergure et la rapidité de la riposte du Groupe de la Banque mondiale sont déterminantes pour permettre aux pays d’atténuer les effets négatifs de la crise et privilégier les investissements dans le capital humain susceptibles d’accélérer le redressement.

Les opérations menées par le Groupe de la Banque mondiale dans 100 pays ont pour objectif de sauver des vies, protéger les moyens de subsistance, renforcer la résilience et accélérer le redressement, en agissant sur plusieurs fronts :

  • consolider les systèmes de santé, la surveillance et la protection, en particulier dans les pays à faible revenu et dans les pays en situation de fragilité et de conflit : la riposte du Groupe de la Banque mondiale dans le domaine sanitaire couvre les besoins liés à l’endiguement de la pandémie, y compris en améliorant la capacité des systèmes de santé à traiter des cas sévères et sauver des vies.La priorité doit aller à la mise en place et au soutien des initiatives dans les pays en situation de fragilité et de conflit, face à l’explosion du nombre de cas.
    • Des décaissements sont déjà en cours en faveur du Sénégal (20 millions de dollars) et du Ghana (a) (35 millions), pour financer notamment le renforcement des dispositifs de veille épidémiologique, les laboratoires publics et les capacités de dépistage précoce. Un don de 20 millions de dollars de l’IDA en faveur de Haïti a été approuvé pour améliorer les capacités de tests, atténuer la propagation du virus grâce au suivi des cas confirmés et fournir au personnel soignant des équipements de laboratoire et de protection.
  • étendre la protection sociale : le Groupe de la Banque mondiale s’appuie sur les systèmes existants de protection sociale pour aider les familles et les entreprises à récupérer un revenu, préserver leurs moyens de subsistance et compenser la hausse des prix ainsi que des dépenses médicales imprévues.Ces filets de sécurité devront être renforcés par la distribution directe et sécurisée de denrées alimentaires et, en parallèle, la diffusion d’informations clés sur la nutrition, la distanciation sociale et l’hygiène.
    • En Ouzbékistan (a), une enveloppe de financement de 95 millions de dollars couvre des transferts monétaires aux familles à faible revenu et une allocation chômage exceptionnelle. En Tunisie, 100 millions de dollars ont été réaffectés au financement d’allocations sociales supplémentaires et de subventions pour les petites et moyennes entreprises.
  • soutenir les entreprises et préserver les emplois : la Société financière internationale (IFC) poursuit le déploiement de son mécanisme de financement accéléré de 8 milliards de dollars (a), dans le but de maintenir l’activité des entreprises et préserver les emplois. Près de 300 clients ont sollicité son soutien, faisant craindre que le dispositif ne soit insuffisant. Forte de cette mobilisation et de la demande des marchés, IFC envisage de mobiliser 47 milliards de dollars de financement en faveur des pays en développement sur 15 mois. À travers son programme mondial de financement du commerce (a), qui cible les petites et moyennes entreprises opérant dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, les engagements cumulés d’IFC pour lutter contre le coronavirus ont représenté 1 200 transactions dans 33 pays pour 1,4 milliard de dollars, dont 51 % en volume en faveur des pays à revenu faible et des pays fragiles.
  • se procurer des produits et équipements médicaux : de nombreux pays en développement importent l’essentiel, voire parfois la totalité, des fournitures médicales vitales pour combattre la pandémie, ce qui les expose particulièrement aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux restrictions frappant les exportations.
    • Au Pakistan (a), les premières livraisons d’équipement personnel de protection (masques, gants, combinaisons, blouses et casaques de protection, protège-chaussures, lunettes et visières notamment) sont parvenues aux médecins et au personnel paramédical. Cette assistance fait partie d’une enveloppe plus large, prévoyant 25 millions de dollars de transferts monétaires d’urgence en faveur des ménages pauvres et vulnérables. Le 23 avril, la Banque mondiale a approuvé un projet de 100 millions de dollars aux Philippines (a) pour organiser la fourniture d’équipement personnel de protection, de médicaments essentiels, de kits de tests et de matériel essentiel comme les respirateurs mécaniques, les appareils de surveillance cardiaque et les appareils de radiographie portables. En Iraq (a), la Banque mondiale a redéployé 33,6 millions de dollars pour financer l’approvisionnement en fournitures et équipements essentiels et renforcer les capacités des unités de soins intensifs dans les hôpitaux publics.

Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays à accéder à des produits et équipements dont ils ont un besoin urgent, en identifiant par exemple des fournisseurs intéressés et en négociant les prix et les conditions d’achat.

La crise économique pire que la crise sanitaire ?

Sénat France Paris
Sénat France Paris

Le Directeur général de l’AFD estime devant le Sénat que l’aide au développement doit contribuer à sauver le tissu des entreprises africaines

La commission des affaires étrangères et de la défense a auditionné le Dr John Nkengasong, directeur du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) et Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

Selon le directeur du centre de contrôle des maladies en Afrique, si les 54 pays africains sont touchés, avec 88 000 cas déclarés, le Nord du continent et l’Afrique du Sud (16 000) concentrent le plus de cas.

Le Docteur Nkengasong a déclaré : « Nous pouvons encore combattre le virus en Afrique, mais il faut aller vite ! » alors que l’épidémie est encore en phase de croissance sur le continent et que le faible nombre de tests ne permet pas de savoir si le chiffre des contaminations recensées reflète la réalité.

Le Directeur général de l’AFD a pour sa part souligné : « Il ne faudrait pas que nous ne soyons que dans une réponse sanitaire alors que la demande qui vient du terrain est avant tout économique ! ».

Rémy Rioux a annoncé une initiative, portée par sa filiale PROPARCO, à destination des milliers de petites entreprises africaines qui représentent le plus grand espoir pour l’avenir du continent et qui sont aujourd’hui en danger.

La commission a salué les efforts de l’agence pour contribuer rapidement et fortement à la riposte contre les conséquences sanitaires de l’épidémie, à travers l’initiative « COVID 19 – Santé en commun », combinant le déblocage d’une enveloppe de 1,2 milliard d’euros dont 150 millions d’euros de subventions et une accélération de ses procédures pour mettre en place des projets dans un délai raccourci.

Pour Jean-Pierre Vial (Les Républicains-Savoie), co-rapporteur, « La crise actuelle doit être un catalyseur de changement pour l’aide au développement française : on voit l’importance des dons mais aussi d’une réactivité beaucoup plus grande et d’un meilleur soutien au secteur privé. Une partie de la solution réside aussi dans la capacité à s’appuyer sur les acteurs de terrain, notamment les grandes ONG françaises, qui font un travail remarquable pendant la crise».

Marie-Françoise Pérol-Dumont (Groupe socialiste et républicain, Haute-Vienne), co-rapporteure, a souligné qu’« Aider les pays à traverser la crise, c’est indispensable, mais les bailleurs multilatéraux et les agences comme l’AFD doivent avoir pour priorité de renforcer durablement les systèmes de santé et de rendre les pays plus autonomesNous devons demander davantage de résultats à l’aide au développement dans ce domaine».

Agir pour éviter une catastrophe

Les Nations Unies - United Nations
Les Nations Unies - United Nations

Coronavirus – Afrique: Nous devons agir maintenant pour éviter une catastrophe, déclarent les chefs des droits de l’homme

La maladie avait touché les 54 États africains, infectant au moins 88.172 personnes

Les chefs des droits de l’homme des Nations Unies et de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ont averti aujourd’hui que des dizaines de millions de personnes pourraient se trouver démunies en Afrique en raison de la COVID-19 et de son impact économique avec des conséquences catastrophiques sur les droits de l’homme.

Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, et Solomon Dersso, Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), ont appelé à des mesures urgentes pour aider à atténuer l’impact de la pandémie.

A la date du 19 mai, la maladie avait touché les 54 États africains, infectant au moins 88.172 personnes. L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas, avec au moins 16.433 cas. A la date du 19 mai, le nombre de morts sur le continent s’élevait à 2.834.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de rester les bras croisés et espérer que cette maladie, la plus virale et meurtrière contourne l’Afrique, qui abrite de nombreux pays qui sont parmi les plus pauvres au monde et qui ne sont tout simplement pas en mesure de faire face à une telle pandémie », ont déclaré Bachelet et Dersso.

« La vie et les moyens de subsistance de centaines de millions d’Africains sont en jeu non seulement en raison de la COVID-19, mais surtout en raison des répercussions économiques des mesures de riposte à la COVID-19 adoptées tant à l’échelle continentale qu’à l’échelle mondiale. »

La pauvreté, le manque de protection sociale, l’accès limité à l’eau, les mauvaises infrastructures d’assainissement, la charge des maladies préexistante, les situations de conflit et les systèmes de santé surchargés et mal équipés créent un risque accru de propagation de la pandémie et ses conséquences potentiellement désastreuses sur la santé et la vie des populations.

La vie et les moyens de subsistance de centaines de millions d’Africains sont en jeu non seulement en raison de la COVID-19

Bachelet et Dersso ont appelé à un accès équitable aux diagnostics, aux thérapies et aux vaccins contre la COVID-19. Ils ont également appelé les créanciers des pays africains à geler, restructurer ou alléger la dette des pays africains en cette période difficile.

« Cette crise sanitaire, ainsi que le fardeau de la dette du continent et de ses économies déjà fragiles, menacent d’épuiser davantage les réserves, de paralyser les programmes naissants de création d’emplois et de réduire à néant les progrès réalisés dans le développement social et les efforts d’industrialisation », ont-ils déclaré. « Cela pourrait plonger des millions de personnes dans le besoin et la pauvreté, avec des conséquences catastrophiques pour les droits humains des plus vulnérables, notamment les pauvres, les femmes et les enfants ».

Dans de nombreux pays, le coût de l’eau et des produits de base a grimpé en flèche, de nombreuses personnes étant confrontées à la faim en raison de la perturbation de l’accès aux produits alimentaires et au combustible utilisé pour la cuisine. Aggravant la détresse des populations, la récession dans la région se profile désormais pour la première fois depuis plus de 25 ans.

« C’est une question des droits de l’homme qu’il doit y avoir une solidarité internationale avec le peuple africain et les gouvernements africains, et la priorité devrait être accordée à investir davantage dans la santé, l’eau et l’assainissement, la protection sociale, l’emploi et les infrastructures durables pour garantir que personne ne soit laissée pour compte », ont-ils dit.

Bachelet et Dersso ont déclaré que bien que les mesures visant à restreindre les mouvements et à accroître la distanciation sociale étaient essentielles dans la lutte contre le virus, elles avaient un impact dramatique sur les populations, en particulier celles qui dépendent du travail quotidien informel pour leur survie.

Ils ont également souligné l’importance de préserver la liberté d’association, d’opinion et d’expression et l’accès à l’information pendant cette période. En particulier, ils ont appelé les gouvernements et les entreprises du continent à envisager de rendre les tarifs d’Internet plus abordables afin que l’information puisse atteindre un public plus large.

Bachelet et Dersso ont déclaré que le continent avait tiré des leçons de ses expériences passées dans la lutte contre des maladies telles que Ebola et le paludisme, et avait agi rapidement pour lutter contre la propagation du virus. Ils ont rappelé aux gouvernements africains que c’est un impératif juridique et une condition préalable au succès dans l’effort pour vaincre la pandémie qu’ils protègent les plus vulnérables et éradiquent les violations émergeant dans le contexte de COVID-19, y compris la discrimination sous toutes ses formes, la violence contre les femmes, l’insécurité alimentaire, le recours excessif à la force et les exécutions extrajudiciaires.

Les Nations Unies - United Nations
Les Nations Unies – United Nations

La blockchain AFRO et la Poste en Côte d’Ivoire

Blockchain AFRO
Blockchain AFRO

Le contenu, la preuve, l’horodatage, la notification vont être conservées de façon irréfragable dans la blockchain de l’AFRO

L’AFRO (AFROFoundation.org), première monnaie digitale africaine, va être l’une des blockchains proposées au public pour remplir la fonction de conservation de la preuve des correspondances : l’application de lettre recommandée digitale de la Poste CI.

C’est une innovation majeure pour l’univers du service publique, cette application sera utilisable dans tous les pays ayant signé le traité de l’Union Postale Universelle

Pour la première fois dans le monde la blockchain est utilisée pour une application de service publique grâce au service de courrier recommandé digital de la Poste de Côte d’ivoire.

Le contenu, la preuve, l’horodatage, la notification vont être conservées de façon irréfragable dans la blockchain de l’AFRO. C’est une innovation majeure pour l’univers du service publique, cette application sera utilisable dans tous les pays ayant signé le traité de l’Union Postale Universelle, tous les documents émis via cette plateforme auront une valeur juridique.

Blockchain AFRO
Blockchain AFRO

Alliance INFORAFRICA contre le coronavirus

INFORAFRICA
INFORAFRICA

Rejoignez l’Alliance #INFORAFRICA contre le coronavirus, comme des centaines d’artistes, de sportifs et de personnalités des médias. Car les bons gestes peuvent sauver des vies.

Partenaires officiels de l’Alliance, MEROE global, La Maison de l’Afrique et Info Afrique s’engagent à contribuer à la diffusion la plus large des messages d’espoir et d’encouragement propulsés par #INFORAFRICA.

?Faites comme nous, engagez-vous et diffusez sur vos réseaux sociaux avec le #inforafrica.

?Rendez-vous du 25 mai au 6 juin pour fêter la Journée mondiale de l’Afrique à travers un festival full digital.

?Encouragez la levée de fonds au profit du Fonds officiel de riposte de l’OMSWorld Health Organization administré par la Fondation des Nations unies. L’Alliance contre le Covid19 vise à répondre aux défis auxquels l’Afrique est confrontée dans la lutte contre la pandémie. Cette campagne internationale initié à Londres mobilise des leaders d’opinion, des célébrités et des influenceurs pour délivrer des messages préventifs à travers le continent, ainsi que pour soutenir des initiatives qui combattent la maladie, créent un impact positif sur les communautés locales et contribuent à la résilience de l’Afrique.

https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/donate

https://www.inforafrica.org/

data Afrique

Mobiliser le secteur privé pour améliorer les données sur le développement

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Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...