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Le Forum Mondial de l’eau à Dakar

Forum Mondial EAU Dakar Sénégal
Forum Mondial EAU Dakar Sénégal

Organisée conjointement par le Conseil Mondial de l’Eau et le gouvernement sénégalais, la 9ème édition du Forum Mondial de l’Eau se tiendra à Dakar, au Sénégal, du 21 au 26 mars 2022 avec pour thème « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». C’est la première fois que cet évènement international se tient en Afrique subsaharienne. 

Conçu comme un catalyseur de rencontres favorisant l’engagement et le passage à l’action, le Forum mondial de l’Eau a pour objectif de renforcer la capacité du monde à répondre aux défis contemporains liés à l’eau. Cet évènement s’articule, pour cette 9ème édition, autour de quatre priorités : la sécurité de l’eau et l’assainissement ; l’eau pour le développement rural ; la coopération ; les « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations. 

Surnommé le « Forum des réponses », le 9ème Forum mondial de l’eau vise à obtenir des résultats probants et des solutions pour les communautés du monde entier. Il réunira un public de haut niveau issu de tous les continents, qu’il s’agisse de représentants d’organisations internationales et non gouvernementales, de grandes entreprises, de fondations et associations humanitaires, de chercheurs et d’académiciens ou de femmes et d’hommes politiques. 

Le 9ème Forum mondial de l’eau se veut également une plateforme d’expression pour toutes les parties prenantes (y compris les groupes de femmes, les jeunes, les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs) et contribuera ainsi à la transformation qualitative de la vie quotidienne des populations et à l’amélioration des performances des secteurs productifs.  

« Nous sommes très fiers de réunir les gouvernements, le secteur privé et les organisations de la société civile pour renforcer la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation des objectifs de développement durable » a déclaré Abdoulaye Sene, le Secrétaire exécutif de la 9ème édition du Forum mondial de l’eau.  Pour participer au Forum : https://www.worldwaterforum.org/fr/inscription

Invest for Jobs : la GIZ et Orange Côte d’Ivoire lancent l’Ecole de la Fibre

Ecole de la Fibre - Orange et GIZ
Ecole de la Fibre - Orange et GIZ

La GIZ – à travers son Programme Invest for Jobs – et Orange Côte d’Ivoire signent une convention dans le cadre du projet « Ecole de la Fibre ». Cette association vise la formation et la création de débouchés professionnels pour un millier de jeunes dans les métiers liés à la fibre.

Le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) a regroupé une série d’offres sous la marque Invest for Jobs en vue de soutenir des entreprises allemandes, européennes et africaines dans leur engagement en Afrique. L’initiative spéciale « Formation et emploi » propose des conseils, des contacts et un soutien financier par l’intermédiaire de ses partenaires de mise en œuvre afin d’éliminer les obstacles à l’investissement et de créer des emplois durables en Afrique.

De son côté, Orange Côte d’Ivoire en sa qualité de premier employeur du secteur des télécoms, s’implique depuis de nombreuses années pour favoriser l’employabilité des jeunes à travers des initiatives comme Orange Digital Academy ou encore Orange Summer Challenge. Ce partenariat avec la GIZ a pour principal objectif de favoriser la formation sur 2 ans et l’insertion professionnelle d’au moins 1 000 jeunes dans les métiers liés à la fibre. Il s’agira spécifiquement de générer un pool d’expertises sur le marché, ce qui pourrait attirer de nouveaux investisseurs. Ce cercle vertueux permettra la création de plus d’emplois, la maturation du marché de la fibre en Côte d’Ivoire et le développement des compétences locales qualifiées aux entreprises et filières TIC en Côte d’Ivoire.

Selon Marc LEVESQUE, Directeur du Programme Invest for Jobs de la GIZ : « le Programme Invest for Jobs de la GIZ s’est engagé à appuyer Orange Côte d’Ivoire dans chacune des étapes de la mise en œuvre du projet Ecole de la Fibre, mais tout particulièrement, au niveau de l’aménagement de l’école (par la fourniture d’équipements techniques, informatiques et du matériel didactique), puis par la subvention des programmes de formation des bénéficiaires afin d’offrir des opportunités d’emplois aux jeunes qui y seront formés. En outre, Invest for Jobs apportera, si besoin, un appui à Orange Côte d’Ivoire tant pour le recrutement des formateurs que pour la conception de modules de formation adaptés aux besoins du marché et des bénéficiaires ».

Pour Mamadou BAMBA, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire : « Nous sommes heureux de pouvoir compter sur le soutien de Invest for Jobs pour la mise en place de l’Ecole de la Fibre. Avec ce partenariat, nous pourrons mettre à disposition d’un millier de jeunes des locaux adéquats, équipés par Invest for Jobs, à même de garantir une formation efficiente aux bénéficiaires. Les étudiants pourront ainsi compter sur l’expertise métier d’Orange Côte d’Ivoire afin de devenir à leur tour, des spécialistes de la fibre ».

Il est bon de préciser que l’Ecole de la Fibre est un projet innovant qui s’adresse prioritairement aux jeunes de niveau Bac (série scientifique de préférence), avec ou sans emploi, et aux professionnels du secteur des Télécoms ayant un âge compris entre 20 et 40 ans.

YouScribe lève 5 millions pour développer ses ambitions de bibliothèque numérique en Afrique

Youscribe Afrique
Youscribe Afrique

YouScribe, le leader de la lecture en streaming destiné à tous les francophones du monde, lève près de 5 millions deuros auprès de la Banque des Territoires, pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030 dont elle est opérateur, et des investisseurs historiques. Ces fonds vont pouvoir soutenir les prochaines étapes du développement de l’application dont l’objectif est de fidéliser plusieurs millions d’abonnés dans les 3 prochaines années en ciblant plus particulièrement l’Afrique. YouScribe a été lancée en 2011 par Juan Pirlot de Corbion.

Le nombre de locuteurs francophones dans le monde devrait passer de 300 millions aujourd’hui à 750 millions en 2050, faisant du français la deuxième langue parlée après le mandarin. 85% des francophones en 2050 se situeront sur le territoire africain, en raison notamment de son explosion démographique. Toutefois, le manque d’infrastructures de distribution et le coût élevé du livre en format papiersur le continent limitent l’accès à la lecture de ses habitants. YouScribe, déjà implanté, en plus de la France, dans 10 pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Mali, Afrique du Sud, Cameroun, Tunisie, Burkina Faso, Congo RDC, Madagascar), a pour ambition de contribuer à résoudre cette équation restée sans grande solution depuis longtemps : rendre accessible la lecture au plus grand nombre et renforcer le niveau d’éducation sur le continent africain.

Cet investissement de 5 millions d’euros de la Banque des Territoires, pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030, et des investisseurs historiques va permettre à YouScribe daccélérer son développement et d’étoffer son offre grand public en proposant de nouvelles façons de construire la filière de la lecture de façon inclusive.

  • Grandir avec ses abonnés : YouScribe veut dépasser plusieurs millions d’abonnés à l’horizon 2025, dont 80 % en Afrique.  YouScribe compte à fin 2021 près de 700 000 abonnés, en croissance de 100% par rapport à 2020.
  • Renforcer ses implantations géographiques : YouScribe veut s’étendre dans 10 pays supplémentaires en 2022, en Afrique (francophone et anglophone), ainsi qu’au Québec, en Suisse et en Belgique avec les concours des opérateurs télécom.
  • Enrichir la plateforme pour que la lecture soit confortable et accessible. 
  • Diversifier les moyens de paiement pour plus d’accessibilité. Avec le concours de Digital Virgo, innover plus encore dans le paiement mobile, dans le domaine des wallets en particulier.
  • Elargir ses offres en constituant des bouquets thématiques spécifiques en partenariat avec les opérateurs/distributeurs : jeunesse, sport, éducation.
  • S’intégrer dans les filières culturelles locales. Pour exister à l’international, YouScribe veut s’implanter localement et prévoit que la plus grande partie de ses effectifs seront basés sur le continent africain.
  • Associer les éditeurs de tous les pays francophones pour leur offrir un rayonnement international et de justes conditions de rémunération.

Un objectif ambitieux : le passage à l’échelle

Pour répondre à ces grands enjeux de société et de développement durable, des partenariats stratégiques ont été établis avec le Groupe Orange, qui a soutenu le projet YouScribe dès ledébut. L’offre est déployée par Orange dans la plupart des grandes filiales en Afrique. Des accords stratégiques ont été développés ensuite avec d’autres opérateurs notamment africains comme Maroc Télécom, Inwi, Ooredoo, Tunisie Télécom, MTN ainsi qu’avec Canal+, la Fondation Orange et la société Digital Virgo, spécialisée dans le paiement mobile via les solutions de facturation des opérateurs télécoms.

« Nous sommes heureux et reconnaissants de l’initiative de la Banque des Territoires pour le compte de l’État, ainsi que de la confiance renouvelée de nos actionnaires historiques. Les équipes ont démontré que le modèle de bibliothèque numérique glissée dans la poche de chacun est un puissant modèle d’avenir, que ce modèle rémunère les auteurs et les éditeurs, que la lecture peut traverser les frontières, que des auteurs peuvent émerger en dehors de leur pays. Des milliers de clients nous disent : avec YouScribe, nous avons eu accès à des livres, des livresaudio, des journaux que, sans vous, nous n’aurions jamais pu lire ou écouter. Car la solution est simple, à portée de main, à tout moment avec un prix adapté » a déclaréJuan Pirlot de Corbion, président de YouScribe.

Un soutien à la filière du livre en période de crise sanitaire

Le soutien de la Banque des Territoires, pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030, et des co-investisseurs privés dans le projet s’inscrit dans la lignée des nouvelles mesures de soutien financier annoncées par le gouvernement français en juin dernier à destination des acteurs de la filière. L’un des objectifs principaux de l’État est de permettre l’émergence d’acteurs technologiques leaders dans le monde.

Pour Maud Franca, directrice adjointe du Programme Mandats et Investissements d’Avenir à la Banque des Territoires : « Les secteurs du livre et de l’édition en langue française connaissent de profondes mutations avec le numérique. YouScribe vient répondre aux défis qui doivent être relevés collectivement pour apporter des offres alternatives aux grandes plateformes de bibliothèques en ligne, souvent étrangères, et soutenir les éditeurs et les auteurs dans le monde francophone en pensant aussi aux jeunes générations, très adeptes des réseaux sociaux et des applications mobiles. »

Depuis 2010, la Banque des Territoires est l’un des opérateurs majeurs de France 2030, mettant ses expertises au servicedes grands enjeux nationaux. La participation financière dans la société YouScribe s’inscrit dans ce cadre avec l’AMI (Appel à manifestations d’intérêt) « Culture, patrimoine et numérique », géré par la Banque des Territoires. 100 M€ de fonds propres sont consacrés à l’investissement dans des sociétés valorisant la culture et le patrimoine à l’ère du numérique.

À propos de YouScribe

Avec plus d’un million de livres, de livres audio et documents numériques éducatifs figurant à son catalogue, avec près de 700 000 abonnés, YouScribe est la plus grande bibliothèque en streaming en France. Plus de 1 400 éditeurs ont apporté leurs catalogues. L’offre existe en 3 langues (français, anglais, arabe). L’entreprise est distinguée par le Challenge Digital Africa, organisé par l’AFD (Agence française de développement), la French Tech et Bpifrance. YouScribe a reçu le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO, a signé une convention avec l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), et l’AUF (Agence universitaire de la francophonie) pour la promotion de la langue française. Plus d’informations sur : www.youscribe.com

Le groupe Forrest célèbre 100 ans d’activité

Forrest Group
Forrest Group

Le 2 février 2022, l’Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF) célèbre ses 100 ans d’activité et de présence ininterrompue en République Démocratique du Congo. Il s’agit de la plus ancienne entreprise privée congolaise qui ait conservé son nom et sa structure familiale.  Depuis sa création, l’entreprise est détenue et dirigée par la famille Forrest.

Aujourd’hui, l’activité d’EGMF s’articule autour des métiers du génie civil : construction, routes, bâtiments et travaux publics (BTP).  L’entreprise y a acquis un savoir-faire unique, fruit d’une expérience centenaire et d’une connaissance maitrisée des réalités du terrain et des exigences locales. 

L’Entreprise Générale Malta Forrest est présente sur tout le territoire de la République Démocratique du Congo et possède des sièges dans les 4 villes principales du pays : Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kalemie. Elle emploie près de 2.000 personnes et privilégie l’emploi local, plus de 98% de son personnel est de nationalité congolaise.  

Partenaire privilégié des entreprises privées et publiques, avec lesquelles elle collabore pour la construction et la rénovation des infrastructures du pays, EGMF s’impose des standards de qualité très stricts, en phase avec les normes internationales.

Au Congo, EGMF est l’une des premières entreprises à avoir associé un volet social à ses activités. La dynamique sociale fait partie intégrante de la culture d’entreprise. Depuis sa création, l’entreprise développe des initiatives au bénéfice de ses employés, de leurs familles et de la population locale dans son ensemble. Tout comme le Groupe Forrest International, dont elle est la première entreprise, EGMF applique des politiques strictes garantissant le respect de ses obligations légales, aussi bien nationales qu’internationales.

GEORGE ARTHUR FORREST, PRESIDENT DU GROUPE FORREST 

« Le fait que nous célébrions notre 100ème anniversaire n’est pas seulement le témoignage d’un siècle de savoir-faire, d’innovations et d’investissements couronnés de succès, mais cela témoigne aussi de la confiance que nos clients et les Autorités du pays témoignent à l’Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF) et aux entreprises du Groupe Forrest. » 

MALTA DAVID FORREST, CEO DU GROUPE FORREST 

« Nous pouvons être fiers de la longue liste de réalisations et d’efforts au cours des 100 dernières années. A l’aube d’un siècle nouveau, nous sommes enthousiastes et confiants dans l’avenir, prêts à relever avec optimisme les nouveaux défis qui attendent la République Démocratique du Congo.»

  1. HISTORIQUE

L’Entreprise Générale Malta Forrest a été créée à Kolwezi (RDC) en 1922 par Malta Victor Forrest, un jeune homme originaire de Nouvelle-Zélande, âgé à peine de 15 ans. Entreprise de transport à l’origine, EGMF s’oriente dès 1933 vers l’exploitation minière (cuivre, manganèse, or) et développe, au début des années 50, une activité propre de génie civil et de travaux publics.

Depuis, l’entreprise a réalisé des centaines de kilomètres de voiries, des infrastructures routières, des ouvrages d’art, des bâtiments ou encore des aérodromes en Afrique centrale.  

En 1974, au décès de Malta Victor Forrest, ses fils, George Arthur et Victor prennent la direction d’EGMF. Ensemble, dans les domaines de la construction et des travaux publics, ils confirment la confiance qu’accordent à l’entreprise les différents bailleurs, tant privés que publics. Suite au décès de Victor en 1986, George Arthur Forrest prend seul les rênes de l’entreprise et lui donne un nouvel essor. Il fait le pari de la diversification, à la fois sectorielle et géographique. Cela se traduit par la création du Groupe George Forrest International, une holding présente dans sept pays et qui rassemble une vingtaine de sociétés. Le Groupe George Forrest International deviendra le Groupe Forrest International en 2010.  

Dans les années 90, alors que le pays est ravagé par la guerre, rares sont les investisseurs étrangers enclins à se développer au Congo. George Arthur Forrest prend la décision de rester et de continuer à investir comme il l’a toujours fait. 

Forrest Group
Forrest Group

Activités minières 

Entre 1937 et 1944, EGMF participe à la mise en valeur des mines de cuivre de Musonoï, tout en exploitant la mine de Manganèse de Kasekelesa au Sud Katanga. EGMF participe aussi au lancement de la mine de manganèse de Kisenge, tant pour l’exploitation minière que pour les travaux de génie civil.  

Dans les années 90, George Arthur Forrest est le premier investisseur privé à proposer aux autorités zaïroises et à la Gécamines de relancer l’activité minière, alors en état de faillite virtuelle, sous une nouvelle forme. Il présente au monopole public l’alternative de partenariats mixtes, associant la Gécamines à des capitaux privés.  

En 1995, EGMF, en partenariat avec la Gécamines et l’Union Minière, démarre l’exploitation du gisement cobaltifère de Kasombo. Forte de son expérience dans le domaine, EGMF se voit confier l’exploitation de la mine de Luiwishi en 1997 et celle de la mine souterraine de Kamoto en 2006. EGMF participe également à la relance et au développement de nombreuses mines en RDC parmi lesquelles celles de KOV, T17, Mashamba, Kinsenda, … 

Depuis 2018, EGMF et le Groupe Forrest ont arrêté toute activité dans le secteur minier.

BTP et génie civil 

Au début des années 50, le Comité Spécial du Katanga confie à EGMF la construction du réseau d’égouts et de voirie de la ville de Kolwezi, ainsi que son aérodrome. C’est à ce moment que l’entreprise se convertit dans les activités de génie civil. Elle va alors jouer un rôle important dans l’édification des infrastructures de la région du Katanga et continuera inlassablement ses activités au travers de toutes les crises politiques et économiques que connaîtra le pays après son indépendance.

De 1950 à aujourd’hui, EGMF a réalisé des centaines de kilomètres de voiries, des infrastructures routières, elle a construit des ouvrages d’art, des bâtiments ou encore des aérodromes.   

Parmi les réalisations les plus récentes d’EGMF en République Démocratique du Congo:

  • Rénovation et extension de la piste de l’aéroport de Kalemie pour qu’il réponde aux normes internationales;
  • Construction du pont Nyemba, axe économique majeur car il permet de connecter l’est à l’ouest de la Province du Tanganyika;
  • Construction d’une route de contournement de la ville de Kolwezi longue de 26 km, destinée au trafic minier et industriel;
  • Réhabilitation complète du site présidentiel du Mont Ngaliema;
  • Transformation et modernisation des axes principaux de la ville de Lubumbashi : routes aux normes internationales en matière de sécurité et de qualité, équipées d’éclairages solaires;
  • Construction du pont de l’Alternance pacifique à Kolwezi;
  • Réhabilitation de l’hôpital Général Jason Sendwe à Lubumbashi
Forrest Group
Forrest Group
  • A PROPOS DU GROUPE FORREST INTERNATIONAL

En République Démocratique du Congo, où la majorité de ses sociétés est basée, le Groupe Forrest est un investisseur et un employeur privé important, un contribuable majeur de l’État congolais.

Depuis 2011, Malta David Forrest, fils de George Arthur Forrest, a pris la direction du Groupe. L’identité familiale du Groupe Forrest International est un gage de sa stabilité. Aujourd’hui, tous les enfants de George Arthur Forrest travaillent au sein du Groupe ou dans les sociétés détenues à titre privé par la famille.

Outre les métiers d’EGMF, le Groupe Forrest International couvre aujourd’hui un large éventail d’activités.

Depuis 2013, pour faire face au déficit énergétique et exploiter le formidable potentiel de la RDC, le Groupe a fait de l’électricité un axe de développement prioritaire. Cela se traduit par la réhabilitation de centrales hydroélectriques, la construction d’infrastructures de production et le développement de projets dans les énergies renouvelables. Dans ce secteur, le Groupe a acquis une expérience unique et reconnue, grâce notamment à une parfaite connaissance du terrain et des exigences techniques. Cette expertise est renforcée par des partenariats avec des marques internationales (Siemens, Schneider Electric, Beka Schréder, Sunna Design, …) et deux ateliers électriques, à Kinshasa et Likasi.

Le Groupe Forrest reste actif dans le domaine industriel avec un atelier mécanique et une fonderie à Lubumbashi.

Dans le domaine de la santé, le Groupe Forrest International est l’unique actionnaire du Centre Médical de la Communauté (CMC), une structure hospitalière de qualité basée à Lubumbashi. Le CMC possède une maternité, un service de néonatalogie, une unité d’hospitalisation de cinquante-quatre lits, un centre d’urgences, un service de gastroentérologie et d’endoscopie digestive et un équipement complet d’imagerie médicale (scanner, radio, échographes). Les médecins et spécialistes bénéficient de formations continues données par des spécialistes de renommée mondiale. Aujourd’hui, le CMC est un centre de référence, où la médecine est pratiquée selon les standards internationaux. Depuis 2020, le CMC occupe une place de premier plan dans la vaccination et la lutte contre la COVID-19.

De 1992 à 2015, le Groupe Forrest a diversifié ses activités dans le domaine du ciment. A la tête de la CIZA (Cimenterie du Zaïre), George Arthur Forrest a réussi, en quelques années de gestion saine, à multiplier la production par cinq et à baisser le prix de vente du sac de ciment. Devenue Cimenterie de Lukala (CILU) en 1997, l’entreprise s’est imposée sur le marché du ciment congolais en assumant plus de 70% de la production annuelle nationale. En 2010, le Groupe Heidelbergcement (3ème Groupe cimentier mondial) a racheté 55% des parts de la CILU et est devenu ainsi l’actionnaire majoritaire. En juin 2015, le Groupe Forrest International a cédé ses actions restantes au Groupe allemand et quitté ainsi le management de la CILU.

En 1997, le Groupe Forrest International a initié, en partenariat avec la Gécamines et la société américaine OMG, un projet de 165 millions de dollars : la Société pour le Traitement du Terril de Lubumbashi (STL). Grâce à une technologie de pointe, STL traitait les scories du terril et produisait un alliage contenant du cobalt et du cuivre. La capacité de production était de plus de 5.000 tonnes de cobalt par an et 3.000 tonnes de cuivre. En 2018, le Groupe Forrest International et la Gécamines ont conclu un accord prévoyant notamment le transfert de la propriété de l’usine à la Gécamines.

En 2009, dans le domaine de l’aviation, le Groupe Forrest International a lancé une compagnie d’aviation régionale, Korongo, basée à Lubumbashi, en partenariat avec Brussels Airlines. Celle-ci opérait en Afrique, respectant néanmoins les critères de sécurité d’application au sein de l’Union européenne et émises par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). En 2015, Korongo a arrêté ses activités.

  • A PROPOS DE GEORGE ARTHUR FORREST

George Arthur Forrest est aujourd’hui Président du Conseil du Groupe Forrest International.

A titre personnel, il continue à investir dans de nombreuses activités et des projets divers et variés, notamment dans les domaines de la santé et de l’agroalimentaire. Ainsi, George Arthur Forrest est actionnaire majoritaire, depuis 2006, des Grands Élevages de Katongola (Grelka). Grelka compte à ce jour plus de 35.000 têtes de bétail réparties sur deux ranchs d’une superficie totale de 450.000 hectares. En décembre 2021, Grelka a fusionné avec la société GoCongo pour créer GoCongo Holding, un acteur majeur dans le développement agricole en République Démocratique du Congo.

Toujours à titre privé, George Arthur Forrest est l’actionnaire principal de la cristallerie Val Saint Lambert en Belgique depuis 2018. 

De 1992 à 2019, George Arthur Forrest a été actionnaire majoritaire, à titre privé, de l’entreprise wallonne New Lachaussée S.A. Il a repris l’entreprise lorsque celle-ci étaient en proie à de grandes difficultés et relancé son activité. Une gestion efficace, un savoir-faire historique et l’acquisition en 2018 de l’entreprise allemande Fritz Werner, ont permis à New Lachaussée de devenir le leader mondial dans son domaine d’activité, tant sur le plan commercial que technologique.

Jusqu’en 2020, George Arthur Forrest a été actionnaire majoritaire de la Banque Commerciale du Congo (BCDC), la plus ancienne banque du Congo.

L’eau et la paix sont les thématiques du Festival A Sahel Ouvert

Festival à Sahel Ouvert
Festival à Sahel Ouvert

La 6e édition du Festival A Sahel Ouvert se déroulera du 25 au 27 février 2022, comme tous les deux ans à Mboumba, au nord du Sénégal. Le Festival est partenaire de l’initiative « Voix du Fleuve, Voie de la Paix », en préambule au Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra à Dakar (21-26 mars), et en partenariat avec Baaba Maal. De nombreux artistes, de plusieurs pays, seront à l’affiche

Le concept de la prochaine édition du Festival A Sahel Ouvert (« FASO ») sera inédit cette année. L’événement se positionne, en effet, sur la route du Forum mondial de l’eau (FME) qui aura lieu à Dakar du 21 au 26 mars 2022. Le FASO est ainsi partenaire de l’initiative « Voix du fleuve, Voie de la paix » qui vise à organiser une réflexion stratégique et créative sur les enjeux liés à l’eau entre populations riveraines du fleuve Sénégal, dirigeants de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), personnalités et experts en gestion de l’eau. Le projet est centré sur l’écoute des populations locales et la création d’emplois locaux pour le renforcement de la paix dans le bassin.

L’initiative est portée par des artistes dans le domaine de la musique, du cinéma, du théâtre et de la photographie. Une suite musicale collaborative, intitulée Voix du fleuve, voie de la Paix appelant à l’engagement pour l’eau et la paix entre les peuples, a été composée  par des artistes de renommée internationale des quatre pays riverains du fleuve Sénégal : Baaba Maal (Sénégal), Fatoumata Diawara (Mali), Noura Mint Seymali (Mauritanie), Sékou Kouyaté (Guinée), Noumoucounda (Sénégal). L’album paraîtra le 22 mars sur le label Milk Music et sera interprété en live au Festival en avant-première. Un premier morceau, Maayo Senegal, de Baaba Maal, est déjà disponible sur les plateformes de musique, en accès libre.

Ce dernier a contribué à cet album et s’engagera, en tant que parrain du projet et personnalité fédératrice du fleuve Sénégal, à convier le dialogue avec les populations locales de la région du Fouta. Parrain du festival depuis sa création en 2010, porte-parole par excellence de la culture pulaar à travers le monde, oscarisé aux États-Unis pour la musique du film Black Panther, et nommé ambassadeur des Nations unies contre la désertification, sa participation au projet est apparue comme une évidence pour les organisateurs.

Le projet « Voix du fleuve, voie de la Paix », porté par l’OMVS, l’agence de bassin transfrontière du fleuve Sénégal, est mis en œuvre par une coalition de partenaires, notamment : le Geneva Water Hub, l’association GLOBE, le Secrétariat International de l’Eau (SIE), l’IPAR, Milk Music, le Pôle Eau Dakar, le Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB), Nann-k, Bois Sakré, Waterpreneurs.

Enfin, cette activité ne serait pas réalisable sans le soutien financier de la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), et de l’Union européenne. La DDC travaille en coopération multilatérale avec une large gamme d’acteurs dans plusieurs régions du monde. Elle s’adresse aux défis globaux tels que le changement climatique, l’approvisionnement en eau et la bonne gouvernance. De plus elle reconnaît l’importance de l’art et de la culture comme des axes indissociables de la promotion de la paix et du développement durable. L’Union européenne reconnait l’accès à l’eau et à l’assainissement comme une condition essentielle au développement humain, mais aussi comme une source de vie par sa faculté à protéger l’environnement et la biodiversité. Elle promeut également une gestion de l’eau transfrontalière afin de préserver la paix et la sécurité.

L’objectif est de faire émerger un plaidoyer local et une nouvelle grille de lecture des projets à forte valeur intégrative et équitable des intérêts locaux, en particulier ceux des femmes et des jeunes. Les résultats des consultations populaires seront restitués au FME, et intégrés aux réflexions institutionnelles de haut niveau comme un modèle pour la prise en compte des intérêts locaux dans le développement stratégique du fleuve. Ils seront aussi intégrés dans des échanges sur le concept d’un Fonds bleu pour l’emploi et l’entrepreneuriat social.

Le FASO s’articulera, comme d’habitude, autour de concerts, sur une grande scène installée dans le lit du fleuve, d’ateliers artistiques centrés sur le thème de l’eau, et de panels et débats faisant intervenir aussi bien des institutions, des experts, que des représentants des populations locales.

Une programmation artistique exceptionnelle

Parmi les artistes qui interviendront durant les trois jours de festival, on pourra compter sur certains de ceux qui ont enregistré l’album : Baaba Maal, Sekou Kouyaté, Noura Mint Seymali et Noumoucounda. Mais aussi la choriste et chanteuse gambienne Sona Jobarteh, qui se produira pour la première fois au Sénégal, et qui donnera deux concerts à Dakar et Saint-Louis, juste avant le Festival. La Mauritanie sera particulièrement à l’honneur avec non seulement la présence de la star Noura Mint Seymali mais aussi celles de la chanteuse engagée Thiédel Mbaye et de l’artiste international Daby Touré qui présentera au FASO son dernier EP, Kunta. Le Mali sera représenté par deux collectifs de femmes, représentant deux générations, liés à la tradition griotte et résolument ancrés dans la modernité : Naïny Diabaté et le Kaladjula Band, et les Go de Bamako. La scène rap ne sera pas oubliée avec les Sénégalais Samba Peuzzi et Wizabi. Ces artistes succèderont ainsi à Youssou Ndour, Ismaël Lo, Seun Kuti, Oumar Pene, Bonga, et d’autres grands artistes qui avaient marqué les éditions précédentes.

Et, comme à chaque édition, les jeunes artistes et les griots se produiront sur la scène ouverte, en ouverture du festival, et des cérémonies traditionnelles se dérouleront sur le fleuve et ses berges. Des spectacles de danse, de théâtre, des performances et des projections de films seront également au programme durant toute la semaine précédant l’événement.

Un espace de soutien d’initiatives menées par les jeunes

Dans le but d’identifier, encourager et soutenir l’engagement des jeunes en matière de gestion des ressources en eau et d’adaptation aux changements climatiques qui touche le fleuve Sénégal, un appel aux idées de projets « Voix du fleuve, Voie de la Paix » a été lancé les 20 et 22 décembre 2021 à Podor et Saint Louis, à travers l’IPAR. Cet appel à propositions vise à soutenir des initiatives innovantes menées par les jeunes concernant l’eau et la santé, l’eau et l’agriculture et l’eau et l’environnement, dans un élan de contribution à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) 6 et 13 des Nations unies.

Les dix meilleures idées de projets de jeunes issues de cet appel seront accompagnées techniquement à travers un atelier dans le cadre du village du FASO. La mise en œuvre des trois meilleurs projets sera appuyée financièrement jusqu’ à 3 000 euros pour chaque projet.

Le FASO, c’est aussi l’organisation de consultations gratuites de médecine générale et de spécialités. Cette année, focus sur les maladies gynécologiques, en partenariat avec le ministère de la Santé du Sénégal et des ONG spécialisées. Le festival sera, par ailleurs, marqué par la pose de la première pierre du centre Wendoogo : après 10 ans d’actions, GLOBE a lancé en 2020 un projet de centre de formation et de création artistique en zone rurale, pour faire de la culture un levier de développement. Il sera aussi un lieu de production d’œuvres. Sa construction sera achevée en 2023.

Le FASO est avant tout soutenu par des centaines de bénévoles ainsi que des partenaires sans qui cet événement n’existerait pas. Parmi ces derniers, on compte, notamment, le groupe de média GFM, l’Institut français, l’AFD et Nouvelles Frontières Sénégal.

Au cours des cinq précédentes éditions du Festival, plus de 300 artistes ont été programmés, plus de 70 000 festivaliers ont assisté aux concerts et activités, un théâtre de verdure inédit en zone rurale a été construit, plus de 1 000 arbres ont été plantés, des actions médicales inédites ont été engagées, 900 bénévoles, dont 600 femmes, sont impliqués chaque année dans ce projet hors du commun.

Sur Internet :

Festival A Sahel Ouvert :


Voix du fleuve, Voie de la paix :

#FASO2022 #GLOBE #voixdufleuve2022 #voicesoftheriver2022

Chansons :

Vidéos :

La technologie de suivi des mouvements ouvre de nouvelles perspectives

Cet outil à l’apparition récente dans le domaine du football figure parmi les principales composantes du système semi-automatisé de détection du hors-jeu qui a été testé lors de la Coupe arabe au Qatar

Des tests prometteurs réalisés lors de la Coupe arabe de la FIFA (www.FIFA.com) 2021™ ; Une technologie fournissant des données inédites aux applications aussi multiples qu’innovantes De nombreuses perspectives pour les entraîneurs, le personnel médical et les supporters

Lors de la Coupe arabe de la FIFA 2021™, disputée du 30 novembre au 18 décembre derniers, des tests réalisés par la FIFA ont montré que les données obtenues grâce au suivi des mouvements pouvaient ouvrir une multitude de nouvelles applications, que ce soit pour les entraîneurs, le personnel médical ou les supporters. Ces données jouent en outre un rôle essentiel dans la technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu.

La FIFA étudie actuellement la possibilité d’exploiter la technologie de suivi des mouvements, par laquelle une représentation en trois dimensions du joueur est créée en temps réel

La FIFA étudie actuellement la possibilité d’exploiter la technologie de suivi des mouvements, par laquelle une représentation en trois dimensions du joueur est créée en temps réel. Cet outil à l’apparition récente dans le domaine du football figure parmi les principales composantes du système semi-automatisé de détection du hors-jeu qui a été testé lors de la Coupe arabe au Qatar.

Il s’appuie sur un système dédié de caméras installées sous le toit des stades, qui enregistrent les mouvements de tous les joueurs et du ballon. Différents systèmes, pouvant fournir jusqu’à 29 points de données par joueur et en constituer une représentation fidèle, existent sur le marché.

Dans la droite ligne de l’objectif de sa Vision 2020-2023 consistant à favoriser le recours à la technologie dans le football moderne, la FIFA va étudier l’apport de ces données et leurs possibles répercussions pour le football.

Christian Volk, directeur de la sous-division eFootball et Gaming de la FIFA a déclaré : « Le rapprochement rapide entre les mondes réel et numérique va peut-être modifier la manière dont nous consommons le football. Si nous n’en sommes qu’aux prémices de la technologie, les tests ont montré qu’il existait une véritable opportunité de faire vivre aux supporters une expérience totalement inédite. » Johannes Holzmüller, directeur de la sous-division Technologie et innovation du football de la FIFA, a quant à lui expliqué : « Nous sommes convaincus que ce nouveau type de données peut avoir une incidence positive sur le football, ne serait-ce qu’en améliorant le processus décisionnel et en le rendant plus objectif. Tout cela est nouveau et il convient de réaliser de nombreux tests afin d’identifier toutes les applications possibles avant d’amorcer quelque mise en œuvre que ce soit. » D’autres tests de la technologie de suivi des mouvements vont être réalisés lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2021™, qui se tiendra à Abou Dabi, aux Émirats Arabes Unis, en février.

TotalEnergies avec le Rwanda Development Board sur l’offre multi énergies

TotalEnergie
TotalEnergie

A l’occasion d’un déplacement de Patrick Pouyanné dans le pays, TotalEnergies et Rwanda Development Board, l’organisme public rwandais chargé d’accélérer le développement économique du Rwanda, ont signé un protocole d’accord (MoU) en vue d’une collaboration sur des projets liés au secteur de l’énergie. L’accord couvre notamment :

  • la commercialisation de produits énergétiques pour la mobilité, y compris la recharge électrique des véhicules ;
  • la fourniture de GPL pour substituer au brûlage de biomasse ;
  • la production d’hydro-électricité renouvelable ;
  • le développement de solutions de stockage d’énergie pour le réseau électrique; 
  • le développement de puits naturels de carbone ; 
  • la mise en œuvre de programmes d’éducation et de formation sur les nouvelles énergies et la transition énergétique.

TotalEnergies a également annoncé la création de la filiale TotalEnergies Marketing Rwanda Ltd, et l’ouverture d’un bureau permanent à Kigali. 

« Cet accord de collaboration illustre la volonté de TotalEnergies de déployer sa stratégie multi-énergies en Afrique, particulièrement au Rwanda, un pays dont l’économie est en plein essor », a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies. « Nous sommes heureux de saisir cette opportunité de collaborer avec le Rwanda et de contribuer au développement du secteur énergétique du pays, en ligne avec l’ambition de TotalEnergies de devenir une entreprise globale multi-énergies ».

« La collaboration avec TotalEnergies dans le secteur de l’énergie, notamment l’investissement qu’ils feront dans le stockage d’énergie propre, la distribution, les partenariats avec nos entreprises du secteur privé au Rwanda et au-delà, arrive à point nommé pour un pays qui place l’environnement au cœur de ses stratégies de développement. De plus, le transfert de compétences dans des domaines critiques tels que les énergies renouvelables et la transition énergétique contribuera sans aucun doute au développement d’une expertise locale dans le secteur de l’énergie. » a déclaré Clare Akamanzi, PDG du Rwanda Development Board

Holberton School : un nouveau campus sur les technologies innovantes

Holberton School ouvre un nouveau campus à Johannesburg, en Afrique du Sud
Holberton School ouvre un nouveau campus à Johannesburg, en Afrique du Sud

Holberton School, l’école américaine alternative qui forme la prochaine génération d’ingénieurs en logiciels, a annoncé l’ouverture d’un nouveau campus sur le continent, en Afrique du Sud. Cette nouvelle école, qui est la troisième du groupe en Afrique, sera située à Johannesburg et ouvrira ses portes aux étudiants sud-africains, dès le 24 janvier 2022.

Basée à Johannesburg, l’école vise à former des ingénieurs hautement qualifiés dans des technologies novatrices et émergentes, afin de répondre à la demande croissante d’emplois informatiques dans le pays. Une trentaine d’étudiants sont attendus pour la première cohorte, qui suivra un programme de 12 mois.

Avec trois cohortes par an, débutant en janvier, mai et septembre, l’école propose un programme d’informatique et d’ingénierie logicielle rapide et de qualité pour tous ceux qui souhaitent apprendre ou améliorer leurs compétences en ingénierie logicielle. Les étudiants de la Holberton School South Africa vont acquérir, tout au long de leur formation, les compétences requises pour les emplois d’aujourd’hui et de demain. De nombreuses spécialisations sont proposées comme Blockchain, Full-stack Web Development, Machine Learning and Artificial Intelligence (AI), Virtual and Augmented Reality (AR/VR).

Dans le cadre de cette ouverture, Holberton School South Africa s’associe à l’entreprise Singular System pour offrir une bourse d’études aux 20 premiers étudiants de sa nouvelle école, ce qui leur permettra de voir leur scolarité entièrement financée par ce partenaire.

« L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dynamiques d’Afrique en matière de technologie et d’innovation. Aujourd’hui, plus de 80 % des entreprises locales se tournent vers l’intelligence artificielle pour automatiser leurs processus. Mais le manque de talents dans la tech hautement qualifiés les empêche d’avancer aussi vite qu’elles en auraient besoin…. La création de notre école est une réponse à ce problème », explique Thulani Ntuli, directeur d’Holberton School South Africa.

Cofondée dans la Silicon Valley en 2016 par le PDG Julien Barbier, Holberton School a formé plus de 3 000 étudiants dans le monde entier sur plus de 30 campus, répartis sur tous les continents : Amérique du Nord et du Sud, Europe, Asie, Afrique et Océanie. Le nouveau campus en Afrique du Sud sera le troisième campus en Afrique, après la Tunisie, inaugurée en 2017, et l’Égypte, en 2021.

« L’Afrique du Sud est une étape importante pour le développement d’Holberton School en Afrique. Nous sommes ravis du succès rencontré par nos diplômés depuis le lancement de notre première école en Afrique. 100% des premiers diplômés des écoles Holberton en Afrique ont trouvé un emploi, que ce soit dans des entreprises locales ou étrangères » a déclaré Julien Barbier, PDG de Holberton.

Face aux évolutions et mutations technologiques que connaît le monde, et marquées par un besoin constant de digitalisation des processus et des outils, les entreprises africaines manquent encore d’ingénieurs informatiques qualifiés mais elles regorgent de jeunes prometteurs et talentueux. Grâce à la haute qualité de ses formations, Holberton School entend permettre à cette génération d’accéder plus rapidement à une carrière et ils aideront le continent à être plus compétitif mondialement.

L’ouverture d’Holberton School South Africa est une autre étape très importante pour Holberton, Inc – la société à l’origine du réseau Holberton School et de l’ OS of Education – vers son objectif de former 500 000 étudiants africains d’ici 2030.

Chapter54 un accélérateur dédié aux scaleups tech européennes vers le marché Afrique

Partech Ventures
Partech Ventures

Partech initie le programme Chapter54 pour accompagner les scaleups européennes sur les marchés africains. 

Partech, le fonds d’investissement global dédié aux nouvelles technologies, annonce le lancement de Chapter54 (www.chapter54.com), premier accélérateur pour les scaleup tech européennes qui veulent se développer en Afrique.

Le programme est conçu et opéré par Partech Shaker, la branche Programmes Innovants de Partech, et financé par KfW, la Banque publique d’investissement allemande pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ).

Grâce à ses équipes et ses investissements à la fois en Europe & en Afrique (15 investissements dans 9 pays africains), Partech a créé un écosystème remarquable pour les entrepreneurs et les dirigeants qui considèrent l’Afrique comme leur prochaine destination. 
« De par sa position unique sur les deux continents, Partech Shaker nous a semblé le partenaire de choix pour accompagner les scaleups européennes en Afrique » déclare Dr. Jan Martin Witte, Director Global Equity and Funds at KfW. 

Avec un écosystème tech en pleine croissance favorisé par une population jeune et technophile, l’Afrique offre des perspectives de développement exceptionnelles aux scaleups européennes. Alors que plusieurs d’entre elles sont déjà actives sur le continent, leur expérience prouve que la clef du succès repose sur une connaissance approfondie des marchés, l’excellence de leurs relais locaux ainsi qu’un accès favorisé aux talents disponibles sur place. Et c’est là que Chapter54 entre en scène !

 Chapter54 est un programme conçu pour les scaleups tech européennes qui souhaitent pénétrer les marchés africains. Ce programme sur-mesure met à leur disposition un réseau de mentors spécialement sélectionnés pour leurs capacités opérationnelles ainsi qu’un large éventail d’avantages.

Le programme s’étale sur 8 mois, n’implique pas une prise de participation, est ouvert à toutes les scaleups européennes, tout secteur confondu et se veut respectueux de leur bande passante. Aussi, le programme est centré sur l’alignement des modèles opérationnels et des stratégies de go-to-market avec le contexte local. 
Avec Chapter54, les scaleups sélectionnées auront accès à :  

  • Des dizaines de sessions de travail avec plus de 50 mentors, des opérationnels ayant une expérience reconnue en Afrique (directeurs commerciaux, directeurs de la supply chain, directeurs pays); 
  • Des keynotes uniques et pointues sur les modèles opérationnels qui fonctionnent en Afrique, des success stories, des post-mortems … ; 
  • Des partenariats avec les meilleurs hubs d’innovation africains de manière à faciliter leur l’installation ; 
  • Un catalogue unique d’avantages spécialement sélectionnés pour préparer pour le mieux une mise sur le marché en Afrique.  

 « Vous pouvez être doté d’une technologie exceptionnelle et disposer de solides références en Europe, l’Afrique comporte néanmoins des spécificités dans la manière de recruter, d’opérer, de vendre, de conclure des partenariats… C’est pour répondre à ces défis que Chapter54 a été conçu comme un programme fait par, avec et pour les doers » explique Vincent Previ, Managing Director de Chapter54. 
Pour les entreprises intéressées, les échéances sont les suivantes :  

  • 7 février 2022 : ouverture de l’appel à candidatures   
  • 5 mars 2022 : fin de l’appel à candidatures 
  • 9 mars 2022 : annonce des scaleups sélectionnées  
  • Avril 2022 : début du programme d’accélération  

Le Sénégal inaugure le Train Express Régional de Dakar à Diamniadio

Train Express Régional - Dakar Diamniadio Sénégal
Train Express Régional - Dakar Diamniadio Sénégal

La République du Sénégal, représentée par son Président, SEM Macky Sall, a officiellement lancé ce lundi 27 décembre 2021 la mise en circulation commerciale du Train Express Régional (TER) qui reliera Dakar, la capitale du pays, à Diamniadio, la ville nouvelle – actuellement en développement. Ce dernier s’étendra sur 35 kilomètres dans le but de desservir quotidiennement près de 115 000 voyageurs à l’aide de ses 14 rames, d’une capacité de 565 passagers chacune.

Projet phare du Plan Sénégal Émergent, qui poursuit l’objectif d’un « Sénégal émergent en 2035 », le TER est équipé d’une technologie de pointe « bi-mode ». Laquelle repose sur l’énergie électrique ainsi que l’énergie thermique et lui permet de circuler à une vitesse de pointe de 160 km/h. L’ensemble de ces rames sont équipées de climatisation, dotées d’un accès à la Wi-Fi à bord ou encore de liseuses.

L’aboutissement de ce projet, qui relie le centre de Dakar au nouvel Aéroport International Blaise Diagne (à environ 50 km de la capitale), doit permettre de décongestionner la zone en transportant 115 000 passagers quotidiens grâce à une fréquence de 196 trajets par jour. Ce, dans la continuité de la vision prospective et de long terme du Président de la République, SEM Macky Sall. Laquelle s’est traduite par plusieurs projets en faveur du développement et de l’innovation – notamment sur le plan des infrastructures de transports, avec l’opérationnalisation de l’Autoroute de l’avenir.

« Le Train Express Régional n’est pas seulement un moyen de transport rapide. Plus que le parcours d’une station à une autre, il nous projette à grande vitesse dans le temps de la modernité. Nous sommes fiers de ce lancement qui consacre les progrès du Sénégal en matière d’inter-connectivité et remercions nos partenaires pour leur appui. », a déclaré le Président de la République, SEM Macky Sall, lors du lancement du premier trajet, insistant sur l’impact du projet pour l’essor du pays.

Le chantier de cette première ligne de Train Express Régional (TER) a été confié à l’Agence pour la Promotion des Investissements et Grands Travaux du Sénégal (Apix S.A.). Scindé en deux phases, il comporte un premier tronçon reliant Dakar à Diamniadio (36 km) et un second qui reliera cette dernière à l’Aéroport International Blaise Diagne (19 km additionnels). La ligne desservira 14 gares dont celles de Dakar, Diamniadio et de Rufisque.

Le Train Express Régional Dakar-Diamniadio fait partie des priorités des autorités sénégalaises dans le domaine des infrastructures au même titre que le projet de Bus Rapide Transit (BRT), projet structurant pour l’agglomération de Dakar et sa mobilité.

Visa to Africa : Facebook veut booster le tourisme avec Instagram

Visa to Africa Facebook Instagram
Visa to Africa Facebook Instagram

Instagram lance la campagne Visa to Africa, qui met en scène dix créateurs de contenus pour promouvoir le voyage en Afrique

Instagram lance aujourd’hui Visa To Africa, une campagne qui tire avantage du pouvoir des plateformes sociales pour mettre en lumière les trésors touristiques africains. Soutenue par l’Organisation Mondiale du tourisme, ainsi que par le Ministère du tourisme et des loisirs de la Côte d’Ivoire, l’initiative, qui s’inscrit dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19, vise à encourager la reprise économique grâce au secteur du tourisme, tout en mettant en lumière les formidables attraits du continent africain.

Dix créateurs venus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo et de la diaspora vont grâce à leurs contenus, embarquer le public dans un voyage virtuel à travers les paysages inexplorés et les cultures méconnues d’Afrique francophone. Il s’agit de Sandy Abena, Lee Litumbe, Fader Nakhry, Nkeng Stephens, Chouchou Mpacko, Travel with Ziggy, Cheikh Moustapha, Mariam N’Diaye, Laëtitia Kandolo, mais également de Peintre Obou qui a assuré la conception d’un filtre Instagram dédié.

“Une nouvelle génération d’Africains a vu le jour, qui s’approprie les outils d’Instagram pour montrer un visage neuf, authentique et séduisant de l’Afrique. Chez Meta, nous sommes fiers d’abriter cet élan sur nos plateformes et de permettre ainsi de propulser la force narrative du continent africain.” a déclaré Olivia Nloga, Responsable Communication de Meta pour l’Afrique francophone.

Le tourisme est un secteur économique important pour de nombreux pays africains. En 2019, 9% des recettes totales d’exportations du continent africain découlaient du tourisme international, pour un montant équivalent à 40 milliards de dollars américains.

Pour Elcia Grandcourt, Directrice du Département Régional Afrique à l’Organisation Mondiale du Tourisme, “les nouvelles technologies de l’information, en particulier Facebook et Instagram, ont contribué à populariser certains attraits touristiques et culturels de notre continent l’Afrique, par le phénomène des selfies, des stories et des challenges parfois partagés des centaines de fois. A l’OMT, nous sommes extrêmement encouragés par cette énergie et ce nouvel élan pour montrer la diversité de l’Afrique à un public mondial.”

Après deux années consécutives de crise, les gouvernements africains déploient de nouvelles politiques de relance économique. A côté des premiers résultats prometteurs, les experts s’accordent à reconnaître l’apport considérable des réseaux sociaux dans la vulgarisation ingénieuse des offres touristiques. En novembre 2021, l’Organisation Mondiale du Tourisme et Instagram ont ainsi uni leurs forces pour produire un Guide de relance du tourisme et aider les destinations et les entreprises à exploiter la puissance de la narration numérique et visuelle pour toucher de nouveaux publics et renouer avec la croissance.

Cela s’ajoute à des initiatives localisées, telles que la parution en décembre 2020 du Johannesburg City Guide, suivie en juin 2021 du Abidjan City Guide, qui avaient pour objectif de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie, particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19.

“Instagram est un outil puissant pour tous les domaines de l’industrie du voyage et du tourisme. Avec des initiatives telles que Visa To Africa, nous souhaitons inciter les entreprises, les entrepreneurs, les communautés et les créateurs de contenu à partager les joyaux de l’Afrique francophone.” a conclu Caroline Drucker, Directrice des partenariats chez Instagram pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Pour en savoir plus, visitez: https://visatoafrica.com/

Le poids des médias sociaux et de l’économique numérique

SMES panel and META
SMES panel and META

Quel est le poids des médias sociaux et de l’économique numérique dans les PME en Afrique ?

Quel est le niveau d’adoption des médias sociaux par PME en Afrique, qui représentent 95 % de l’emploi total sur le continent ? Quel est l’impact des applications Facebook sur l’accès des entreprises aux finances, marchés, informations et ressources de l’économie numérique ? Quel est l’impact du Covid-19 sur l’utilisation des technologies numériques par les PME ?

Les réponses sont apportées par une étude commandée par Meta (anciennement Facebook) et conduite par Genesis Analytics. Les 4 020 PME de moins de 250 salariés interrogés dans 8 pays africains, à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la RDC, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana, l’île Maurice et le Kenya, ont permis de constituer une cartographie relativement encourageante, même si des efforts restent à faire.

Meta, pour la première fois à l’île Maurice

Grande première pour l’île Maurice, qui a accueilli Meta, anciennement Facebook, le 25 novembre dernier, non pas pour le lancement de son fameux métaverse, mais d’un atelier de travail plus que pertinent à l’heure de la digitalisation massive des entreprises.

Cet atelier, organisé au Henessy Park Hotel, s’est appuyé sur l’étude Genesis Analytics, baptisée « Unlocking Africa’s Potential: How social media is powering small businesses in Africa », que l’on peut traduire par « Déverrouiller le potentiel de l’Afrique : comment les médias sociaux alimentent-ils les petites entreprises en Afrique », en français.

Était naturellement présents Deepak Balgobin, ministre des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Innovation et Sunil Bholah, ministre du Développement industriel, des PME et des Coopératives.

Les temps forts de l’étude

Selon le postulat de Meta, les médias sociaux, tel que ses applications Facebook, WhatsApp, Instagram et Facebook Messenger et l’économie numérique peuvent former un déclencheur pour :

  • Permettre au continent africain de tirer parti de sa population extrêmement jeune, un avantage concurrentiel inédit ;
  • Encourager davantage les femmes à participer à l’activité économique formelle ;
  • Diversifier et développer le commerce intra-africain.

Or, nous apprenons, par exemple, que 46 % des PME africaines ne disposent d’aucune plateforme sociale pour promouvoir leurs services ou produits. Nous apprenons également que :

  • 60 % des Africains ont moins de 24 ans (contre 16,6 % en Europe) ;
  • Entre 1999 et 2019, le nombre d’internautes est passé de 1,2 % à 36,7 % dans l’échantillon de 8 pays africains, une croissance rapide, mais malheureusement encore insuffisante par rapport aux 83 % d’Européens ;
  • En Afrique subsaharienne, 60 % des entreprises appartiennent à des femmes, mais les revenus sont 35 % inférieurs à ceux des entreprises appartenant à des hommes.

Des chiffres qui poussent à réfléchir lorsqu’on sait que l’inclusion numérique est devenue une condition sine qua non pour le développement des PME. Un simple exemple, les PME utilisant des applications Facebook mentionnées plus haut ont en moyenne 45 % d’employés âgés de moins de 30 ans, mais aussi que :

  • 84 % des PME déclarent que les applications ont joué un rôle important dans leur croissance ;
  • Pour 77%, l’entreprise est plus forte aujourd’hui grâce aux applications ;
  • Et que 55% pensent que les applications les ont aidés à démarrer.

Une digitalisation qui a prouvé sa nécessité durant la pandémie de Covid-19

La pandémie de Covid-19 a été un test grandeur nature pour les PME africaines, qui ont été 65 % à augmenter leur utilisation des médias sociaux et des messageries en ligne durant cette période. Ajoutons que ces outils génèrent également beaucoup d’espoir comme le démontrent les 25 % de PME utilisatrices d’applications Facebook, qui s’attendent à une augmentation de leurs revenus en 2021.

Quid des pourcentages restants et qui correspondent aux PME n’utilisant pas davantage les médias sociaux ? Leurs raisons : « les coûts d’utilisation d’internet et des données mobiles sont trop élevés » et elles « ne croient pas que les données sur les réseaux sociaux soient privées ».

Il est donc temps pour les pays africains de mettre en place des partenariats public-privé afin de promouvoir et d’éduquer les PME quant au pouvoir de la digitalisation. Révision des prix, formation, transparence, voici les trois socles sur lesquels l’économie africaine doit reposer pour atteindre ses objectifs !

L’étude peut être visible gratuitement ici : https://www.genesis-analytics.com/reports-and-other-documents/how-social-media-is-powering-small-business-in-africa-report

VP Sales – Directeur Commercial

Au sein d’une startup innovante dans le capital humain basée à l’Ile Maurice et à Madagascar.

Vous serez en lien direct avec les fondateurs, vous êtes responsable du développement du business.
Vous pourrez définir la stratégie commerciale et renforçer la culture « sales » des équipes.
Votre enjeu est d’organiser les ventes, modéliser les approches commerciales et manager l’équipe commerciale à même d’apporter une forte progression du CA.

Au quotidien, avec votre équipe que vous devrez monter, vos principales responsabilités porteront sur :

-Porter le projet commercial par votre leadership en étant le véritable dynamiseur de l’équipe.
-Manager une équipe commerciale intégrant des commerciaux finalisant les ventes au téléphone et d’autres sales sur le terrain pour les comptes importants.
-Créer du lien avec chaque membre de votre équipe.

Vous pourrez ainsi connaître et activer ses leviers de motivation et de performance
Assurer le développement clientèle avec votre équipe à partir de l’exploitation des leads générés par un marketing puissant Analyser les pratiques actuelles, développer une connaissance profonde des cibles visées, et tester de nouvelles approches en fonction des objectifs souhaités.
Initier également toute action commerciale utile à la réalisation de votre mission en s’appuyant au besoin sur le marketing.

Faire progresser l’organisation afin d’ « industrialiser » les process de vente et de suivi clients permettant de gagner en efficacité Reproduire ensuite à plus grande échelle en France et à l’international.

Mettre en place une argumentation solide pour accélérer le process de ventes.
En soutien des commerciaux, bâtir une argumentation solide pour conseiller et convaincre les prospects sur les usages stratégiques pouvant être fait de solutions et leur démontrer la valeur du retour sur investissement de celles-ci (ROI)
Assurer un reporting régulier de vos actions, des résultats acquis, et proposer un plan de développement commercial agressif tout en étant réaliste

DESCRIPTION DU PROFIL RECHERCHÉ

Idéalement, vous avez été formé dans une entreprise aux méthodes de ventes rigoureuses avant de rejoindre un environnement de type startup proposant des solutions innovantes.
Autonome, avec une maîtrise de tous les aspects d’un cycle de vente complexe, vous aimez bâtir des équipes performantes.
Très opérationnel, vous avez développé une solide expertise en conduite de process de vente: stratégie, digitalisation des ventes, social selling, gestion des priorités, coordination opérationnelle, et suivi des indicateurs de performance.

“Digital minded”, vous êtes à l’aise avec les outils de vente en particulier de CRM.

Enfin, votre exigence en termes de qualité de travail, votre leadership associés à vos qualités relationnelles, seront essentiels pour faire évoluer les approches et guider votre équipe et l’entreprise vers la réussite.

Plus d’informations sur ce poste ? Cliquez Ici ? : https://talenteum.com/offer/183/VP-Sales—Directeur-Commercial

CFAO partenaire santé avec ALIMA

CFAO partenariat santé avec ALIMA
CFAO partenariat santé avec ALIMA

Le groupe CFAO annonce la signature d’un partenariat de trois ans avec l’ONG ALIMA (The Alliance for International Medical Action) et devient le premier partenaire privé panafricain de l’ONG. CFAO s’engage ainsi à soutenir l’urgence humanitaire pour faciliter le déploiement rapide de l’aide médicale lors de situations de crise ainsi que la formation des professionnels de santé pour répondre à l’important besoin en ressources humaines locales qualifiées.

ALIMA, dont le siège opérationnel est à Dakar, est née de la volonté de créer un nouveau modèle d’organisation humanitaire, capable de valoriser davantage les compétences locales et de promouvoir la recherche en mettant en synergie les compétences opérationnelles des ONG et les instituts de recherche internationaux. ALIMA s’est construite en tant qu’alliance médicale réunissant de nombreuses ONG africaines présentes sur le terrain. Ensemble, elles interviennent lors de situations humanitaires de crise nécessitant des programmes médicaux d’urgence. Forte de douze années d’existence, ALIMA a pris en charge 7 millions de patients dans douze pays d’Afrique.

Dans les 39 pays d’Afrique dans lesquels CFAO opère, le Groupe est engagé pour le développement économique et social des territoires et des pays, de par ses métiers et ses programmes internes et partenariats. Ainsi CFAO assure la distribution pharmaceutique sur 28 pays et territoires dont 22 en Afrique. Depuis 2020, le Groupe a structuré sa démarche RSE autour de cinq objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unis, parmi lesquels la santé au travers de l’ODD 3 « bonne santé et bien-être ».

« L’engagement pour le continent africain, la solidarité et la proximité avec les populations sont autant de valeurs que le groupe CFAO partage avec ALIMA. C’est donc avec confiance et enthousiasme que nous nous engageons dans ce partenariat pour les trois prochaines années. » a déclaré Richard Bielle, président-directeur général du groupe CFAO.

« CFAO et ALIMA partagent la conviction forte que le développement du continent se fera par la santé, en s’appuyant sur les forces locales. C’est cet intérêt commun pour l’Afrique, la santé et la mobilisation des talents du continent qui fait que nous avons pu bâtir un partenariat structurant autour de nos fonds de réponse aux urgences et de formation des talents humanitaires. » a déclaré Dr Moumouni Kinda, directeur général d’ALIMA.

Sunna Design développe l’éclairage public solaire du Togo

Le contrat de 40 millions d’euros porte sur la fourniture et l’installation de 50 000 lampadaires solaires connectés dans plusieurs milliers de villages ruraux non électrifiés ainsi que la maintenance et la fourniture de services associés pendant 12 ans, sous forme de Partenariat Public-Privé.

Sunna Design, leader de l’éclairage solaire et connecté, annonce la signature d’un contrat de 40 millions d’euros avec le gouvernement du Togo pour la fourniture et l’installation sur 24 mois puis la maintenance sur 12 ans de 50 000 lampadaires solaires intelligents. Ce contrat, financé par la Direction Générale du Trésor française, s’inscrit dans le cadre plus vaste du projet CIZO (« allumer la lampe » en langue mina), qui a pour ambition d’électrifier 500 000 ménages ruraux, soit 1,5 million d’habitants, au sein de 12 000 villages. Pilier du PND (Plan National de Développement) déployé par la présidence togolaise, CIZO vise à accélérer la modernisation du pays, en assurant notamment l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030.

L’éclairage connecté, étape clé du développement rural

Les réseaux d’éclairage public concourent à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales et au renforcement de l’économie, en facilitant le transport de personnes et de marchandises, le trafic piéton, le travail de nuit et en réduisant drastiquement les taux d’accident de la route ainsi que l’insécurité.

Les lampadaires solaires, points autonomes et résilients d’énergie, constituent la seule solution technico-économique pertinente pour apporter un service d’éclairage public et de connexion adapté aux populations qui vivent dans des zones « hors réseaux ». Au Togo – où seulement 8% des 8,3 millions de Togolais sont reliés au réseau – l’accès à l’énergie est un élément essentiel de la politique de développement économique. L’enjeu consiste également à favoriser le rééquilibrage démographique face à un phénomène d’urbanisation débridé en Afrique Sub-Saharienne, à travers le déploiement planifié d’infrastructures durables, décentralisées et intelligentes.

Mila Aziable, Ministre déléguée auprès du Président de la République chargée de l’Energie et des Mines, déclare : « Ce partenariat traduit la volonté du Chef de l’État de rendre l’énergie accessible aux populations rurales en s’appuyant sur les solutions renouvelables. Avoir Sunna Design à nos côtés et bénéficier de leur expertise dans le domaine de l’éclairage solaire dénote de la place de choix qu’occupent les énergies renouvelables dans nos politiques nationales de développement et donne le ton du vaste projet d’électrification CIZO. »

Franck Riester, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité : « Nous sommes fiers d’accompagner le projet d’éclairage public durable que Sunna Design porte au Togo, au bénéfice de plus d’1,5 millions d’habitants en zone rurale. Sous l’impulsion du Président de la République, nous avons fait de l’Afrique une priorité de notre action à l’international. Au cœur de notre stratégie, il y a la volonté d’accompagner le développement d’infrastructures et de technologies dans la ville durable. Dans ces secteurs nos PME, telles que Sunna Design, disposent d’une expertise mondialement reconnue. C’est ensemble, avec nos partenaires africains, avec le concours du secteur privé, qu’il nous faut accompagner le développement économique du continent. »

« La confiance accordée par le gouvernement togolais – réputé visionnaire, précurseur et à haut niveau d’exigence dans les domaines de l’électrification rurale et du numérique – est une reconnaissance de la solidité du savoir-faire de Sunna Design et de notre capacité à innover et accompagner nos clients dans la durée. » déclare Ignace de Prest, Directeur général de Sunna Design. « C’est également une nouvelle étape dans notre transformation d’entreprise, désormais incontournable à la fois sur les applications urbaines et rurales. L’impact du projet sur les populations renforce l’engagement des équipes et notre projet d’entreprise. »

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Une solution technologique pérenne, garantie pour 12 ans

Le projet de Sunna Design prévoit notamment avec l’installation de 50 000 lampadaires connectés :

  • Un déploiement dans les localités prioritaires, identifiées et préalablement étudiées via une étude inédite de recensement des infrastructures rurales, assurant un impact économique et social mesurable de chaque point lumineux sur les populations ;
  • L’utilisation de lampadaires intégrés et connectés de la gamme iSSL+, équipés de batteries résistantes aux fortes températures, et fabriqués par Sunna Design en Nouvelle Aquitaine sur son site industriel labélisé « usine du futur » ;
  • Des services d’opérations et maintenance sur 12 ans, incluant la participation et le renforcement d’un écosystème d’opérateurs locaux et donc de l’emploi local ;
  • La mise à disposition aux pouvoirs publics et aux partenaires privés et financiers d’une plateforme transparente de suivi du déploiement et de la performance détaillée des équipements.

L’Agence Togolaise d’Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER), porteuse du projet, a pu valider l’avance technologique de Sunna Design, la robustesse de ses équipements et ses expériences préalables dans des zones rurales d’Afrique Sub-Saharienne et conclure un projet unique incluant des engagements de performance et de garantie sur la durée.

Des services connectés associés

Le savoir faire de Sunna Design s’étend au-delà de l’éclairage : ses solutions peuvent intégrer un écosystème d’applications IoT (objets connectés) alimentées par l’énergie propre du moteur solaire intelligent de Sunna Design.

Ces applications autonomes connectées répondent à de nombreux besoins en matière de connectivité, de télécommunications ou encore de sécurité. Elles représentent un axe de développement de l’économie numérique, un autre pilier du PND Togolais.

Cette application innovante a déjà été déployée et testée avec succès par Sunna Design au Togo, dans le cadre d’un projet pilote opérationnel depuis 2020, financé par le fonds FASEP de la Direction Générale du Trésor. Le projet va permettre la poursuite de ces expérimentations sur certaines zones ciblées, et de la montée en compétence sur les « WiFi Grid » pour offrir l’accès à Internet aux villages via les lampadaires solaires.

« Ce projet combine l’énergie décentralisée et la connectivité haut-débit pour offrir aux populations à la fois l’éclairage public et l’Internet. Il complète notre vision d’accélérer la convergence entre l’énergie et le digital que nous allons initier en déployant de la fibre optique sur le réseau électrique. » affirme Cina Lawson, Ministre de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo.

Un projet clé en main avec financement au cœur de la stratégie de Sunna Design

Ce contrat exemplaire s’inscrit au cœur de la stratégie de Sunna Design, visant à apporter des réponses sur le long terme aux problématiques de ses clients sous forme de services. Trois ans après avoir innové en proposant les premiers contrats d’Eclairage Solaire « as a Service » aux Etats-Unis, Sunna Design déploie le schéma en Afrique et travaille à le répliquer encore. Ce projet mené au Togo et financé par un prêt direct de la Direction Générale du Trésor, démontre que la société dispose désormais de la gamme de solutions techniques la plus avancée du marché, ainsi que le portefeuille de services le plus complet avec installation, maintenance, opérations et financements. Ce contrat marque également la concrétisation sur un projet à grande échelle de la vision de l’éclairage solaire comme levier de développement social et économique en milieu rural, insufflée par Thomas SAMUEL le fondateur de Sunna Design, qui a également développé le projet.

L’USAID en soutien au secteur du chocolat et des épices

Chocolat
Chocolat

L’approche innovante, connue localement sous le nom de « Alliance TSIRO », améliorera les revenus de plus de 2.000 agriculteurs et plantera plus de 1,5 million d’arbres

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), au nom du peuple américain, a lancé un nouveau partenariat public-privé de 5,8 millions de dollars sur cinq ans pour renforcer l’industrie du chocolat et des épices, améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et conserver la biodiversité à Madagascar.

Le partenariat, appelé “Alliance TSIRO “, s’engage à appuyer plus de 2.000 agriculteurs auprès de 30 communautés et à planter plus de 1,5 million d’arbres dans les cinq prochaines années pour soutenir les systèmes agroforestiers et la biodiversité.   L’Alliance TSIRO représente une Alliance mondiale de développement HEARTH, une initiative où l’USAID et le secteur privé collaborent pour identifier et résoudre les défis du développement à travers des partenariats mutuellement avantageux.

“L’USAID considère le secteur privé comme une force puissante capable de stimuler la croissance économique, créer des emplois et promouvoir des opportunités qui améliorent le bien-être des personnes et des communautés, “ a déclaré le Directeur Général de l’USAID Madagascar, John Dunlop.

L’USAID considère le secteur privé comme une force puissante capable de stimuler la croissance économique, créer des emplois et promouvoir des opportunités

L’Alliance TSIRO rassemble des entreprises privées locales et internationales ainsi que des organisations à but non lucratif travaillant dans le secteur du chocolat fin et des épices.  Ces partenaires comprennent Catholic Relief Services (CRS), Fine Chocolate Industry Association (FCIA), Beyond Good, Guittard Chocolate, Akesson’s Organic et Heirloom Cacao Preservation Fund (HCP).  Centre ValBio et Bristol Zoo serviront de partenaires techniques.

“Nous partageons tous les mêmes objectifs d’améliorer la situation économique des agriculteurs participants, de renforcer le processus dans son ensemble : de la culture à la fabrication jusqu’à la vente du cacao fin et des épices fines de Madagascar, et de soutenir la biodiversité dans les écosystèmes uniques nécessaires à la production de ces cultures, ” a déclaré Jim Hazen de CRS au nom de l’Alliance TSIRO.

Madagascar abrite une variété traditionnelle unique de cacao appelée criollo.  Ce type de cacao rare est célèbre pour sa saveur fruitée et attire l’attention de nombreuses entreprises internationales de chocolat fin.  Criollo a besoin d’ombre pour pousser, c’est pourquoi l’Alliance TSIRO plantera plus de 1,5 million d’arbres dans l’espace entre les fragments de forêts des corridors forestiers de Tsaratanana et Fandriana Vondrozo.  On exploitera ces zones pour produire du cacao et des épices dans un système agroforestier mixte qui répond à l’engagement de l’Alliance TSIRO à conserver la biodiversité et les ambitions commerciales du secteur du chocolat fin.

“Ces systèmes agroforestiers sont une solution gagnant-gagnant “, fait remarquer Agathe Sector, Directrice du Bureau de l’environnement et du développement économique durables de l’USAID.  “Ils préservent la biodiversité tout en offrant un habitat aux lémuriens et à d’autres espèces animales vivant dans les forêts, et ils créent les conditions idoines pour les agriculteurs de cultiver du cacao de haute qualité, qu’ils peuvent ensuite vendre à des acheteurs internationaux à un prix plus élevé. ”

A travers ce projet, le gouvernement américain montre son engagement à faciliter les relations entre les entreprises américaines et malagasy.  Le partenariat contribuera également à renforcer le marché du cacao peu développé de Madagascar tout en améliorant les économies locales et en préservant la biodiversité.  En outre, il fournira aux agriculteurs une formation financière pour améliorer leur capacité à négocier avec les acheteurs, des compétences qui les aideront à gagner un prix équitable pour leurs produits.

Depuis 2013, le gouvernement américain a alloué environ 60 millions de dollars dans des projets de renforcement de la gouvernance des ressources naturelles, à améliorer les moyens de subsistance et à soutenir la conservation de la biodiversité.  Le gouvernement américain travaille aux cotés de l’Etat et du peuple malagasy, tels des “mpirahalahy mianala “, pour sécuriser les ressources naturelles et la biodiversité de la nation et promouvoir des pratiques environnementales durables qui aideront à protéger le patrimoine environnemental et l’avenir économique du pays.

Les individus au cœur d’une reprise verte, résiliente et inclusive

Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook
Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook

Avec la Banque Mondiale

Permettre aux individus de réaliser leur potentiel

Placer les individus au cœur du développement et protéger les vies et les moyens de subsistance est le fondement même de la mission du Groupe de la Banque mondiale.

Quand les individus ont accès à une éducation, une formation, des services de santé et une protection sociale de qualité, et quand les femmes et les filles bénéficient des meilleures chances, les populations sont mieux armées pour échapper à la pauvreté et mener une vie productive. Elles sont aussi plus résilientes quand il s’agit de faire face aux aléas de la vie, aux pandémies ou aux chocs climatiques.

Avant les ravages causés partout dans le monde par la pandémie de COVID-19, l’indice de capital humain enregistrait des progrès constants, les plus grandes avancées étant à mettre au compte de plusieurs pays à faible revenu. Mais depuis, l’impact de la pandémie a été dévastateur pour un très grand nombre de personnes, notamment les plus pauvres et vulnérables. En 2020, l’extrême pauvreté dans le monde a augmenté pour la première fois en plus de vingt ans et près de 100 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans l’extrême pauvreté. En outre, les niveaux d’inégalités déjà importants se sont encore creusés.

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Avant la pandémie, les pays étaient déjà en butte à d’immenses difficultés pour améliorer les perspectives de leurs habitants. Aujourd’hui, la crise de la COVID-19 menace de provoquer de nouveaux reculs et de réduire à néant les progrès de capital humain durement acquis au cours de la dernière décennie. Une réalité s’impose : l’accès à des systèmes de santé, d’éducation et de protection sociale de qualité — et les opportunités qui découlent de ces investissements dans la population — souffre encore de profondes inégalités au sein et entre les pays.

Depuis le début de la pandémie, le Groupe de la Banque mondiale a mobilisé plus de 157 milliards de dollars pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de cette crise, déployant ainsi une riposte d’une ampleur sans précédent depuis sa création. Ces financements aident les pays à répondre à l’urgence sanitaire, renforcer les systèmes de santé, préserver et rétablir les apprentissages, protéger les personnes pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises, créer des emplois et amorcer une reprise verte, résiliente et inclusive.

Les pays prennent ainsi des mesures pour que leurs populations bénéficient de meilleurs résultats dans tous ces domaines, avec le soutien de la Banque mondiale.

Investir dans la santé des populations en renforçant les systèmes sanitaires

La crise de la COVID-19 a mis à rude épreuve des systèmes de santé déjà très sollicités. Par endroits, la perturbation de services de santé maternelle essentiels et des programmes de vaccination des enfants a entraîné une augmentation des niveaux de mortalité maternelle et infantile en raison de décès indirects dus au coronavirus. Les interventions ciblant les premières années de la vie d’un enfant, à l’image du projet financé par la Banque mondiale pour combattre les retards de croissance au Rwanda, sont fondamentales pour que les nourrissons reçoivent les éléments nutritifs dont ils ont besoin pour éviter des dommages durables à leur développement physique et à leur capacité d’apprentissage. « [Les agents de santé communautaires] nous aident à suivre la croissance de nos enfants en nous rendant visite régulièrement et en nous encourageant à peser nos bébés. Ils nous ont expliqué ce qu’est une alimentation équilibrée et comment la préparer », raconte une mère rwandaise qui bénéficie des services de développement de la petite enfance. Assurer la continuité de ces services pendant une situation d’urgence est essentiel pour prévenir les effets à long terme de la malnutrition sur les jeunes enfants.

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Une jeune mère et son enfant, après son accouchement dans un établissement de santé au Libéria. Crédit photo : Dasan Bobo

Pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire à préserver les services de santé essentiels tout en intensifiant leur réponse à la pandémie, la Banque mondiale a mobilisé une riposte sanitaire d’urgence destinée à plus de 100 pays au cours des premiers mois de la pandémie.

Aider les pays à vacciner leur population contre la COVID-19

Les vaccins sont indispensables pour mettre fin à la pandémie de COVID-19, mais de nombreux pays en développement n’y ont toujours pas accès de manière juste et équitable. C’est pourquoi la Banque mondiale met à disposition 20 milliards de dollars pour leur permettre d’acheter des doses et d’organiser la vaccination de leur population. Ces fonds sont notamment destinés à former des agents de santé, à mettre en place des systèmes de collecte et de suivi de données et à diffuser des campagnes de sensibilisation pour lutter contre les réticences à la vaccination. La collaboration est en outre essentielle pour lever les obstacles à l’approvisionnement et remédier aux problèmes de livraison, de fabrication et de commerce des vaccins. C’est pourquoi la Banque a privilégié le travail en partenariat, dans le cadre du mécanisme COVAX et de l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), mais aussi en mettant sur pied un groupe de travail multilatéral, qui aide à suivre, coordonner et faire progresser la mise à disposition des outils de lutte contre la COVID-19 et à lever des obstacles majeurs.

Libérer le potentiel de chaque individu en élargissant l’accès à une éducation de qualité

La pandémie a eu des conséquences désastreuses sur l’éducation. Au Mali, Ami a neuf ans, sa petite sœur Awa en a sept et, toutes les deux, elles ont été contraintes de rester à la maison à cause de la pandémie. En outre, dans leur pays, une grève des enseignants a suivi la crise sanitaire et encore aggravé le risque de déscolarisation des filles.

Dans le monde entier, les fermetures d’écoles ont touché jusqu’à 1,6 milliard d’élèves et des millions d’enfants ont été privés d’instruction pendant plus d’un an. Les filles ont moins de chances de retourner à l’école après l’avoir quittée, car elles sont plus exposées à la violence, aux mariages précoces ou aux grossesses adolescentes. 

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Des jeunes filles dans une structure d’accueil mise en place avec le soutien du projet SWEDD à Am Timan, au Tchad. Photo : Vincent Tremeau/Banque mondiale

Avant même la pandémie, plus de la moitié des enfants des pays en développement se trouvaient dans une situation de « pauvreté des apprentissages », c’est-à-dire dans l’incapacité de lire et de comprendre un texte court à l’âge de dix ans. Cette proportion pourrait encore augmenter de dix points de pourcentage si les pays n’endiguent pas et ne rattrapent pas les pertes d’apprentissage et s’ils n’investissent pas dans l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation. Cela passe notamment par la formation des enseignants, à l’instar de la ville brésilienne de Recife qui a pu améliorer les pratiques pédagogiques (a) et renforcer l’éducation de la petite enfance dans le cadre d’un projet soutenu par la Banque mondiale, dont ont bénéficié 80 000 enfants issus de familles pauvres.

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Chaque année, plus de 80 000 enfants — pour la plupart issus des familles les plus pauvres de Recife — ont pu participer aux activités éducatives soutenues par le projet. Photo : Andrea Rego Barros/Ville de Recife/Handout

Il est par ailleurs essentiel d’investir dans le renforcement des infrastructures numériques pour favoriser des méthodes d’enseignement innovantes qui limiteront l’impact de futures crises. Si des ressources suffisantes ne sont pas mobilisées pour améliorer l’accès à une éducation de qualité, c’est une génération entière qui risque de ne pas réaliser son potentiel d’apprentissage et de revenu au cours de sa vie en raison de la pandémie.

Investir dans les filets sociaux pour protéger les plus vulnérables et favoriser leur inclusion économique

Des filets de sécurité efficaces sont essentiels pour protéger les plus démunis et vulnérables. Pourtant, avant la crise de la COVID-19, moins de la moitié de la population mondiale — et seulement une personne sur cinq dans les pays les plus pauvres — bénéficiait d’une forme de protection sociale. La pandémie a mis en lumière l’absence de filets sociaux solides dans de nombreux pays, ce qui a accentué la vulnérabilité des personnes âgées, des personnes handicapées, des travailleurs informels et des indépendants.

En Éthiopie, Suleiman, un travailleur journalier d’Addis-Abeba, a vu ses revenus fondre du fait de la pandémie. Il perçoit des transferts en espèces (a) dans le cadre du programme de filets sociaux productifs en milieu urbain soutenu par l’IDA et, de son côté, il aide à la transformation d’une décharge en potager urbain. En Inde, une opération de soutien à la protection sociale (a) a bénéficié à 320 millions de titulaires de compte bancaire identifiés grâce aux programmes nationaux de protection sociale, tandis qu’une aide alimentaire a été fournie à 800 millions de personnes affectées par la pandémie.

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Suleiman a profité de l’aide sociale pour participer à la création d’un potager urbain.

Au Yémen, le financement des transferts monétaires a été une véritable bouée de sauvetage pour des millions de personnes épuisées par des années de conflit. Sur l’exercice 2021, la Banque mondiale a alloué plus de 10 milliards de dollars à des projets de protection sociale qui ont bénéficié à un milliard de personnes dans le monde. Ces opérations ont aidé les pays à élargir les dispositifs de filets sociaux, de manière à améliorer leur viabilité et leur adaptabilité pour atténuer les impacts de chocs futurs.

Les programmes de transferts monétaires au Yémen pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire : une bouée de sauvetage pour Hana’ahttps://www.youtube.com/embed/lm75PqMk06Y?enablejsapi=1

En Zambie et dans d’autres pays, la Banque mondiale et ses partenaires soutiennent des programmes d’inclusion économique et d’amélioration des revenus par l’intermédiaire de projets tels que le programme GEWEL pour l’éducation des filles et l’autonomie des femmes (a). Ce programme vient en aide aux femmes et aux filles à deux moments critiques de leur vie. Premièrement, en couvrant les frais de scolarité secondaire, le programme favorise la poursuite des études après le primaire. Ces interventions ont contribué à améliorer les résultats scolaires et retarder les mariages et les grossesses précoces. Deuxièmement, le programme permet de transformer les moyens de subsistance des femmes en sources de revenu durables, à travers des formations, des subventions, un soutien à l’épargne et du mentorat, qui les aident à transformer des activités précaires en microentreprises viables.

Créer des emplois ciblant particulièrement les femmes et les jeunes

Partout dans le monde, des millions d’emplois ont été détruits à la suite de la pandémie. La reprise reposera sur l’émergence de nouvelles conditions favorables à la création d’emplois, à l’esprit d’entreprise et au travail indépendant, en particulier pour les femmes et les jeunes.

La crise sanitaire a affecté différemment les hommes et les femmes et accentué les inégalités entre les sexes.Les emplois occupés par les femmes ont été plus durement touchés car celles-ci sont plus susceptibles de travailler dans l’économie informelle et les services, et plus généralement dans les secteurs qui ont le plus pâti des mesures de confinement. Les femmes ont par ailleurs dû assumer des tâches supplémentaires dans leur foyer à la suite de la fermeture des écoles et de la suspension des services de garde d’enfants. Enfin, les violences de genre ont augmenté de manière significative.

Aider les femmes à reprendre des activités économiques et de développement des compétences favorisera une reprise plus rapide et de meilleures conditions de vie. Des programmes tels que les garderies communautaires (a) pour les enfants des salariés de l’industrie de l’habillement au Cambodge visent à lever les obstacles qui empêchent les femmes de travailler à l’extérieur. « Cela m’aidera beaucoup : mes enfants pourront s’instruire et rester en bonne santé, tandis que moi je pourrai continuer à travailler », déclare Srun Saren, une Cambodgienne employée dans le secteur de l’habillement. Au Burkina Faso, des unités mobiles de garde d’enfants s’adaptent aux rythmes de travail des femmes et les suivent d’un site à l’autre. Et en Azerbaïdjan, où 674 types d’emplois sont interdits aux femmes, la Banque mondiale a mené une étude pour le compte du gouvernement afin de supprimer ces restrictions (a) et d’élargir l’accès des femmes au marché du travail.

La création de débouchés économiques pour la prochaine génération aidera les individus à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles et contribuera à mettre les pays sur la voie d’un développement durable. Au Libéria par exemple, un programme d’emploi pour la jeunesse (a) offre des subventions et une formation aux compétences commerciales pour aider les jeunes à obtenir des moyens d’existence et pour soutenir les efforts des jeunes ruraux qui s’engagent dans l’agriculture communautaire. Au Bhoutan, Sonam Tobgay prévoit d’ouvrir une auberge dans son petit village de campagne, en vue d’accueillir dans un premier temps des clients locaux avant le retour des touristes internationaux dans le pays. Il fait partie des jeunes hommes et femmes qui participent à un programme de formation dans le cadre du projet pour l’emploi des jeunes et l’entrepreneuriat rural (a).

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Un nouveau projet vise à créer des emplois productifs pour les jeunes pauvres et vulnérables du Bhoutan. Crédit photo : Sonam WangmoInvestir dans un développement plus vert, résilient et inclusif, pour aujourd’hui et demain

Le capital humain — les connaissances, les compétences et la santé dont les individus ont besoin pour réaliser leur potentiel — est un puissant moteur pour les économies et les sociétés du monde entier. Pour tirer le meilleur parti de leurs ressources budgétaires et des capacités de leurs concitoyens, les gouvernements doivent mieux investir et donner la priorité aux dépenses qui procurent des améliorations mesurables en matière de développement humain et qui permettent à chaque personne de réaliser son potentiel, donc de contribuer pleinement à la croissance de sa communauté et de son pays.

Le redressement durable après la crise de la COVID-19 repose sur plusieurs piliers : la restauration du capital humain grâce à des systèmes éducatifs inclusifs où tous les enfants peuvent apprendre et s’épanouir ; la consolidation des systèmes de santé pour qu’ils puissent résister aux crises et continuer à répondre aux besoins de la population ; la mise en place de systèmes de protection sociale qui aident les personnes dans le besoin et s’adaptent à des circonstances évolutives. En outre, il est nécessaire de veiller à ce que toutes les politiques mises en œuvre tiennent compte des difficultés spécifiques auxquelles se heurtent les femmes et les filles.

Alors que les pays font face aux impacts grandissants du changement climatique, une approche centrée sur les individus peut également impulser la mise en œuvre d’un agenda écologique. Le soutien aux services de santé maternelle et de planning familial permet aux personnes de faire des choix qui contribuent à protéger les ressources naturelles et l’environnement. Les programmes scolaires peuvent favoriser l’innovation et générer les compétences nécessaires aux emplois de l’économie verte, tout en encourageant les changements de comportement pour freiner les effets du dérèglement climatique et réduire la pollution atmosphérique. Enfin, une protection sociale efficace facilite la transition vers une économie plus sobre en carbone.

Si les politiques, les financements et les systèmes appropriés sont mis en place pour fournir des services efficaces et soutenir le développement humain, les individus bénéficieront d’une meilleure qualité de vie et les pays — tout comme la planète — pourront prospérer.

Investissons dès aujourd’hui dans les individus pour un avenir meilleur.

EMERGING Valley le rendez-vous de la Tech Africaine

Emerging Valley
Emerging Valley

Le Sommet international EMERGING Valley, qui se tiendra le 14 décembre prochain, vient d’être placé sous la haut patronage du Président de la République Emmanuel Macron.

Cette reconnaissance, au plus niveau de l’Etat français, démontre la légitimité de cet évènement pour créer des relations entre l’Europe et l’Afrique, légitimité qui se démontre également par la participation en tant que speakers à l’événement de représentants ministériels africains et institutionnels français et européens.

Samir ABDELKRIM, fondateur d’EMERGING Valley : “Je suis plus qu’honoré que cette 5ème édition d’EMERGING Valley soit placée, pour la seconde fois après 2018, sous le haut patronage du Président de la République Emmanuel Macron. A l’approche de la présidence française de l’Union Européenne, EMERGING Valley peut être un point d’ancrage pour préparer celle-ci aux grands temps forts à venir entre l’Europe et l’Afrique en mettant en lumière ce qui se passe concrètement entre les deux continents, en valorisant les solutions africaines et en montrant la nécessité de favoriser les coopérations intercontinentales. “

Grand rendez-vous annuel des acteurs de la Tech Afrique-Europe, la 5ème édition d’EMERGING Valley verra, entre de nombreuses autres, la participation à différentes plénières sur des thématiques telles que la biodiversité, l’e-santé, l’entrepreneuriat féminin, les villes durables, les industries culturelles créatives ou encore le financement de l’innovation de :

  • Son Excellence Madame Lydie BEASSEMDA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Tchad, 
  • Son Excellence Pr. Dr. Monsieur Désiré-Cashmir Kolongele Eberande Ministre en charge du Numérique de la République Démocratique du Congo,
  • Son Excellence Monsieur le Ministre Taleb OULD SID’AHMED, Ministre de l’Emploi et de l’Insertion Professionnelle de Mauritanie, 
  • Son Excellence Monsieur Roger ADOM, Ministre de l’Économie Numérique des Télécommunications et de l’Innovation, Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire 
  • Slim KHALBOUS, Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie,
  • Grégory CLEMENTE, Directeur général de Proparco, 
  • Isabelle BEBEAR, Directrice des Affaires Internationales et Européennes de BPIFrance,
  • Bertrand WALCKAENER, Directeur Adjoint de l’Agence Française du Développement.

L’agenda détaillé de cette 5ème édition d’EMERGING Valley sera bientôt disponible

Pour participer à EMERGING Valley : https://www.emergingvalley.co/inscriptions/ 

Retrouvez toutes les informations liées à l’évènement sur le site d’EMERGING Valley : https://www.emergingvalley.co/ 

Pour tout savoir sur les thématiques de la 5ème édition: https://www.emergingvalley.co/thematiques 

Pour tout savoir sur les speakers : https://www.emergingvalley.co/speakers-2021/ 

Pour participer à EMERGING Valley : https://www.emergingvalley.co/inscriptions/

Nexans dans l’innovation énergétique avec 200 millions d’euros via la BEI

Nexans innovation et énergie
Nexans innovation et énergie

Nexans signe un prêt de 200 millions d’euros avec la Banque européenne d’investissement afin de favoriser la contribution du Groupe à la transition énergétique

  • La BEI accorde à Nexans un financement de 200 millions d’euros afin d’accélérer sa participation active à la transition énergétique mondiale et son engagement de contribuer à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030.
  • Les activités de Nexans sont en complète adéquation avec les objectifs du « Green Deal » européen.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé à Nexans un prêt d’un montant de 200 millions d’euros, destiné à favoriser sa participation active à la transition énergétique mondiale et son engagement de contribuer à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030. Le prêt de la BEI couvre le financement d’activités de R&D et le développement de nouveaux produits, des investissements visant à augmenter le nombre des usines 4.0 et à améliorer l’efficacité énergétique, ainsi que l’extension du site de Halden en Norvège.

L’électrification est une étape essentielle de la transition énergétique mondiale et a le vent en poupe au sein de la BEI alors que l’Europe s’engage à accélérer sa décarbonation. Début février 2021, Nexans a annoncé son ambition d’ajouter deux nouvelles lignes de production de câbles d’export courant continu haute tension dans son usine de Halden d’ici à 2024. Ces câbles CCHT sont indispensables à la transition énergétique européenne car ils servent à interconnecter les pays afin de pallier l’intermittence des sources d’énergie renouvelable.

Depuis 2020, Nexans s’efforce d’accélérer sa transformation en une entreprise pilotée par les données. La numérisation des usines du Groupe va encore améliorer l’efficacité de ses lignes de production, ouvrant la voie à la maintenance prédictive et à la réduction des émissions carbone. Le prêt de la BEI financera une partie des investissements prévus dans ce domaine, aidant ainsi Nexans à tenir ses engagements de contribuer à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030.

Enfin, le prêt permettra à Nexans d’intensifier des projets R&D visant à optimiser les performances et la conception de ses câbles, à améliorer leur sûreté au feu et à développer l’économie circulaire par l’utilisation de matériaux revalorisés et le recyclage. Ce financement aura également pour effet de faire monter en puissance l’innovation au sein des divisions Cloud Digital Plant et Design Labs du Groupe, dans les domaines des services numériques et des solutions connectées, par exemple INFRABIRD™ ou VIGISHIELD™, qui constituent des preuves tangibles de l’évolution de Nexans d’une offre de produits vers les systèmes et les solutions.

Christopher Guérin, Directeur général de Nexans, commente : « Nous sommes heureux de pouvoir intensifier nos investissements et activités d’innovation afin d’amplifier l’électrification grâce à l’engagement de la BEI et à son soutien. Ce dispositif de financement va nous permettre de contribuer à la transition énergétique de l’Europe de manière durable en renforçant nos innovations et notre propre capacité à réduire les émissions carbone de nos opérations. »

« Les ambitions et la stratégie de Nexans sont pleinement conformes aux priorités de la Banque européenne d’investissement en matière de climat, d’environnement et d’innovation. Pour la BEI, il est essentiel de soutenir les secteurs qui agissent pour répondre à l’urgence climatique », souligne Ambroise Fayolle, Vice-président de la BEI. « L’extension de l’usine Nexans de Halden au service des infrastructures liées aux énergies renouvelables ainsi que la transformation numérique de l’outil de production sont des illustrations concrètes de la feuille de route claire de Nexans à laquelle le financement de la Banque sera affecté. »

Informations générales

À propos de la BEI

Par ses activités, la BEI veille à ce que l’UE soit à la pointe de la prochaine vague d’innovation. Dans son rôle de banque européenne du climat, elle s’attache à stimuler l’émergence et le déploiement de nouvelles technologies afin de relever les défis actuels tels que la transition énergétique vers un nouveau modèle de croissance verte et d’aider les innovateurs européens à devenir des chefs de file mondiaux dans leurs domaines d’activité.

La BEI est l’un des principaux bailleurs de fonds mondiaux de l’action pour le climat. Sur les fonds mis à disposition par la Banque en France en 2020, soit plus de 10 milliards d’euros (la France est le deuxième bénéficiaire des financements de la Banque après l’Italie), 48 % ont été consacrés à des projets de lutte contre les changements climatiques ou d’atténuation de leurs effets.

À propos de Nexans

Depuis plus d’un siècle, Nexans joue un rôle crucial dans l’électrification de la planète et s’engage à électrifier le futur. Avec près de 25 000 personnes dans 38 pays, le Groupe mène la charge vers le nouveau monde de l’électrification : plus sûr, durable, renouvelable, décarboné et accessible à tous. En 2020, Nexans a généré 5,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires standard.

Le Groupe est un leader dans la conception et la fabrication de systèmes de câbles et de services à travers quatre grands domaines d’activité : Bâtiment & Territoires, Haute Tension & Grands Projets, Industrie & Solutions et Télécommunications & Données.

Nexans a été le premier acteur de son industrie à créer une Fondation d’entreprise destinée à soutenir des actions en faveur de l’accès à l’énergie pour les populations défavorisées à travers le monde. Le Groupe s’engage à contribuer à la neutralité carbone d’ici 2030.


[1] Cet objectif s’applique aux Scopes 1 et 2 et en partie au Scope 3 concernant les voyages d’affaires, les déchets produits, les trajets domicile-travail ainsi que les transports amont et aval, tels que définis par le Protocole des gaz à effets de serre – ghgprotocol.org

État-civil numérique : réunion du gouvernement et partenaires à Kaolack

Numérisation état civil au Sénégal
Numérisation état civil au Sénégal

Le Sénégal va numériser son système d’état civil. Le jeudi 18 novembre, le ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires, Oumar Guèye ainsi que Irène Mingasson, l’ambassadrice de l’Union Européenne au Sénégal ont présidé une réunion, à Kaolack, portant sur le programme de renforcement du système d’information de l’état civil à travers la création de 34 centres d’état-civil modernes.


Le programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier  national d’identité biométrique a pour but de moderniser le système d’état civil actuel du Sénégal. C’est ce qui est ressorti de la réunion tenue à l’hôtel Aldiana de Kaolack.

«C’est un projet financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards visant à faire en sorte que nous puissions avoir un état-civil numérisé, digitalisé et sécurisé que ce soit dans des centre principaux comme les mairies ou des centres secondaires, l’essentiel est qu’il ait une interconnexion entre les différents centres.» explique le ministre Oumar Gueye avant de préciser qu’il s’agit d’un projet interministériel qui réunit, d’emblée, plusieurs ministères intervenant dans le domaine de l’état-civil.»

Et comme les travaux sont imminents, le ministre d’ajouter: «Cet après-midi, nous procéderons à la pose de la première pierre du tout premier centre dans la région de Fatick . À terme, nous allons construire  32 centres puis en réhabiliter et en équiper 108 autres d’un matériel de dernière génération.»
À en croire le ministre, les populations désormais n’auront plus à se déplacer en cas de besoin de papiers d’état-civil car tout sera interconnecté, sécurisé et numérisé.

À ce propos, pour l’ambassadrice Irène Mingasson, l’objectif est d’amener l’état-civil qui est essentiel au plus près des populations.
«Nous apportons des expérience combinées de l’Union européenne, de la France et de la Belgique pour appuyer un projet qui est l’une des grandes priorités du gouvernement Sénégalais. Je suis satisfaite à titre personnel de la synergie qui prévaut entre les différents partenaires autour du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires.

Le Parc des Technologies Nationales du Sénégal ouvrira en 2022

Les Sénégalais peuvent encore prendre leur mal en patience pour l’acquisition du Parc des Technologies Nationales (PTN). Destiné à optimiser la croissance de développement du numérique, le projet grandeur nature du Plan Sénégal Émergent (PSE) et de la stratégie nationale Sénégal numérique 2025 qui devait voir le jour en fin 2021, ne sera finalement livré qu’au premier semestre de 2022, à en croire le ministre de tutelle.

Après une visite complète, le jeudi, des différents sites du vaste chantier, le ministre de l’économie numérique et des télécommunications, Yankhoba Diattara en compagnie des membres de l’unité de gestion du projet et son equipe, a justifié sur les retards de livraison de ce projet inédit qui a coûté la bagatelle de 46 milliards.

«Le délai de livraison initial était prévu au mois de décembre 2021, nous serons dans les délais pour le Data Center mais pour les autres bâtiments compte tenu des contraintes, nous allons demander aux partenaires stratégiques mais également informer l’autorité de nous accorder un délai supplémentaire de trois à 6 mois». A t-il-expliqué

Et par rapport à l’état d’avancement, M.Diattara d’ajouter. «Le rythme d’exécution du chantier est assez acceptable malgré les contraintes liées à la pandémie de Covid-19, au renchérissement du coût du fret mais également aux difficultés liées à l’hivernage». Un rythme, selon lui, pour le moins bon, ce malgré « les retards de livraisons des équipements et des matériaux» en provenance de l’extérieur.

Le Parc des Technologies Nationales (PTN): pilier national de la croissance numérique 

«Le Parc des technologies nationales est une plateforme sous-régionale qui sera composée de 3 tours d’espaces de Bureaux équipés avec plusieurs centres. Ainsi, on aura l’installation d’un  Centre de données (Datacenter), de Business Process Outsourcing (BPO),  de production audiovisuelle et de contenus multimédia sans oublier la formation et l’innovation, un centre d’études et de recherche, un centre de formation et d’un bâtiment administratif.» décrit le site du projet où on peut aussi lire que ce projet de ville numérique implanté à Diamniadio et étendue sur 25 hectares pourrait générer plus de 35.000 emplois direct et indirects. «C’est un niveau (d’avancement, Ndlr) assez acceptable mais nous allons continuer à maintenir le suivi régulier et rapproché. C’est pourquoi, nous avons tenu à renouveler nos encouragements à l’équipe de projet mais également aux entreprises et ouvriers qui interviennent sur le chantier.» A conclut le ministre, Yankhoba Diattara lors de sa visite.

Google : soutenir le journalisme en Afrique

Google Africa
Google Africa

Le journalisme citoyen joue un rôle essentiel dans l’unification des communautés sud-africaines. Food for Manzi [LIEN] est une association qui racontent les histoires dont on ne parle jamais des communautés rurales et de l’agriculture d’Afrique du Sud afin de lutter contre les stéréotypes et d’encourager une forme de positivité. Avec le soutien de Google News Initiative, l’équipe a mis en place le projet de journalisme citoyen Sinelizwi, qui a permis de former 62 citoyens originaires des neuf provinces afin qu’ils relatent les récits des histoires locales pour renforcer et unir les communautés.

Des projets comme celui-ci sont la raison pour laquelle Google investit dans Google News Initiative (GNI), et cette semaine nous organisons le premier événement GNI pour l’Afrique qui se déroulera virtuellement du lundi 25 au vendredi 29 octobre.

Cet événement est l’occasion pour les journalistes, les éditeurs et les créateurs de contenu en Afrique d’en savoir plus sur les programmes de formation de Google destinés aux journalistes et aux professionnels de l’information. Qu’il s’agisse de comprendre comment les petites et moyennes entreprises de presse peuvent développer leurs activités numériques ou d’utiliser les informations et les données sur les consommateurs pour mieux comprendre les préférences des lecteurs et accroître la rentabilité et l’engagement, l’événement rassemble des experts de Google et de ce secteur d’activité pour partager des outils, des formations et les meilleures pratiques.

En Afrique, le paysage de l’information évolue rapidement. En cinq ans, le nombre de personnes qui consultent les plateformes numériques pour obtenir des contenus d’information a presque doublé. Cette progression exceptionnelle ouvre l’accès à l’information et permet d’accompagner une nouvelle génération de médias indépendants et numériques. Pourtant, tout le monde n’a pas la possibilité d’accéder à ces médias, et nombreuses sont les personnes et les communautés qui ne sont pas représentées dans l’actualité. Des associations qui s’efforcent de changer cette situation, comme Pulse au Nigeria [LIEN], participeront également à cet événement. Elles expliqueront comment celle-ci a utilisé les nouveaux formats numériques pour attirer un large public de jeunes et développé des formats tels que les « Explainers » (notes ou vidéos explicatives) pour fournir un contexte supplémentaire – et indispensable – pour permettre la circulation de l’information.

Lors de cet événement, nous avons également annoncé un partenariat avec l’UNESCO pour investir davantage dans la formation des journalistes en Afrique. En s’appuyant sur ses réseaux d’écoles de journalisme, l’UNESCO lancera un programme collaboratif visant à actualiser les programmes d’enseignement et de formation au journalisme gérés par une centaine d’institutions spécialisées en Afrique, pour leur permettre de mieux répondre aux changements majeurs intervenus récemment dans le domaine du journalisme et de l’édition. Cette nouvelle initiative de formation sera déployée au cours des 18 prochains mois.

Google accroît ses investissements et son soutien au journalisme en Afrique, notamment par le biais du News Lab Teaching Fellow qui dispense aux journalistes d’Afrique australe une formation adaptée aux réalités locales. Google met également en place des programmes tels que le programme de développement numérique et le programme d’aide à l’innovation ainsi que les Défis de l’innovation en vue d’accompagner les éditeurs dans la transformation numérique. Pour participer à cette formation, envoyez un courriel à newslabsupport@google.com.

Regardez les sessions de l’événement ici.

Poste par Nitin Gajria, Directeur général, Afrique subsaharienne

Sommet Africarena 5ème édition en Afrique du Sud

Africarena 2021 Afrique du Sud
Africarena 2021 Afrique du Sud

Les investisseurs et les startups avaient rendez-vous pour la clôture du tour Afrique de Africarena, après le Sénégal, le Kenya et la Tunisie, les acteurs de l’innovations se sont réunis dans la ville du Cap du 14 au 17 novembre 2021

Plus de 2000 personnes connectés en live sur cette édition 2021 !

Africarena team

Un programme chargé avec une « unconférence » ou les investisseurs en capital risque présentent les grandes tendances et échangent afin de produire un livre blanc qui sera présenté dans les prochaines semaines par les équipes de Africarena.

Succès sur la 5ème édition du sommet Africarena 2021 à Cape Town en Afrique du Sud

Deux jours de conférence réunissant de nombreuses startups du continent avec plus de 12 pays représenté sur cette session. Les startups présentaient leurs solutions innovantes et leurs business plan dans l’eau, la santé, l’éducation, la mobilité, les technologies disruptives et bien sur l’énergie.

Un focus particulier a été fait sur cette édition sur les projets répondant à des zones reculées ou « last miles » avec des solutions en logistique, en mise en réseau ou en fintech. Africarena se distingue en ce sens en proposant aussi des startups qui répondent aux besoins locaux comme par exemple sortir de l’économie informelle et utiliser des fintech accessibles au plus grand nombre.

Des startups et des projets portés massivement par des femmes sur cette 5ème édition de Africarena

Indique Christophe Viarnaud CEO de Africarena

Africarena Afrique du Sud c’est aussi un succès d’audience

Un pari osé en cette période de fin de pandémie pour Africarena. Non seulement Christophe Viarnaud a su relever le défi durant l’année 2020 avec le lancement de l’application Africarena Wired mais aussi en tenant à bout de bras une édition en présentiel en novembre 2020.

Un succès aussi sur cette édition de novembre 2021 puis que plus de 2 000 personnes sont connectés en live sur l’évènement !

Des pitchs pour les startups

Des chalenges permettent aux startups de venir pitcher leurs innovations, à la fois devant un jury d’experts mais aussi devant les investisseurs en capital risque afin de décrocher des financements.

Des investisseurs qu’il est possible de rencontrer en live, une excellente opportunité pour démultiplier les projets avec des investissements bien sûr mais aussi avec les conseils de ces experts de l’écosystème de l’innovation. En effet les investisseurs parcourant toute l’année à la recherche des pépites à incuber et leurs retours ou conseils sont aussi riches que précieux.

Les startups gagnantes de cette édition Africarena sont :

Saint-Gobain Challenge : SafePay (Afrique du Sud) – PDG : Sam Ndegwa
Défi Viva Tech : Reslocate (Afrique du Sud) – PDG : Lucas Moshawa
Défi FrenchTech Tech4Good : SeroMed technologies (Afrique du Sud) – PDG : Anne Gabathuse
FSAT Labs Challenge : Wood Flavour (Afrique du Sud) – Fondateur : Dirk Van Den Berg
Startup d’amorçage de l’année : Assuraf (Afrique du Sud) – PDG : Souleymane Gning
Startup série A de l’année : Jabu (Namibie) – PDG : David Akinin
Startup en phase avancée de l’année : Finclusion (Afrique du Sud) – PDG : Timothy Nuy
Entrepreneur émergent de l’année : Zuri Health (Kenya) – Cofondateur : Daisy Isiaho
Startup la plus innovante de l’année : 123tutors (Afrique du Sud) – Cofondateur : Joseph Nyamariwata
Présentation de l’investisseur : Naspers Louise Stuart : responsable des fusions et acquisitions

Le PDG de Double Feather, Kohei Muto, a déclaré : « Au nom de la JICA et de Double Feather Partners, nous sommes extrêmement heureux d’avoir participé à cette édition d’AfricArena, non seulement en tant que sponsor de l’Investor Unconference, mais aussi du Grand Summit.

Notre objectif est de faire en sorte que le Japon et ses partenaires s’engagent plus profondément dans les écosystèmes africains, acquièrent une compréhension de première main des startups et de leurs marchés, et fournissent un soutien stratégique qui va au-delà du capital. Des événements tels que l’AfricArena, combinés à nos activités commerciales et à la diffusion en Afrique du projet NINJA et des accélérateurs NINJA de la JICA, nous aident à atteindre cet objectif. »

Vivatech International Public Affairs & Global Development : Guillaume Marechal déclare : « AfricArena 2021 a rassemblé de grands esprits des pays africains, des startups, des médias, des acteurs publics aux VCs….. C’était tellement excitant de rencontrer les entrepreneurs africains les plus prometteurs ! VivaTech et AfricArena partagent les mêmes objectifs : soutenir la croissance des écosystèmes d’innovation africains et créer des opportunités pour les entrepreneurs africains sur les marchés africains et mondiaux. C’est la raison pour laquelle VivaTech, en collaboration avec la Banque mondiale et la SFI, lance les AfricaTech Awards : Climatech, Healtech, FinTech, AgriTech en janvier. Restez à l’écoute ! »


Pendant le Sommet, la startup de la communauté French Tech et ancienne élève d’AfricArena 2017, Ozow, qui traite désormais plus de 100 millions de dollars de paiements mensuels, a annoncé une série B de 42 millions de dollars menée par Tencent.

La société, fondée en 2014, a levé une série A de 2,5 millions de dollars menée par Kalon Ventures en 2019 . « Dans le cadre de notre parcours de collecte de fonds, le fait de remporter un défi AfricArena en 2017 et l’exposition qui s’en est suivie a été une étape critique pour nous permettre de passer par notre collecte de fonds initiale et le développement de la marque. Nous avons également organisé un hackathon technologique pendant AfricArena 2020. Le programme AfricArena est de classe mondiale et absolument inégalé en termes de valeur ajoutée pour les communautés de VC et de fondateurs. Nous sommes impatients de travailler avec les fondateurs issus du programme et d’étendre la présence d’Ozow en dehors de l’Afrique du Sud », a déclaré Thomas Pays, fondateur et PDG d’Ozow.

Depuis la levée de série A de 2,5 millions de dollars de l’entreprise en 2019, Ozow a connu une croissance de 100 % de son activité d’une année sur l’autre. « Nous constatons également une croissance des nouveaux utilisateurs, qui dépasse les 140 000 par mois.

C’est une croissance et une adoption assez incroyables », a-t-il déclaré, « et cela est certainement dû à l’éducation des consommateurs et des commerçants que nous avons dû faire au cours des sept dernières années, car il s’agissait d’une solution assez innovante que personne ne connaissait vraiment auparavant ». De 2016 à 2017, Ozow a levé un total de 1,2 million de dollars dans des tours de table et des tours d’amorçage, et jusqu’à présent, sa levée totale s’élevait à 3,7 millions de dollars auprès de bailleurs de fonds tels que Kalon Ventures.

Christophe Viarnaud, fondateur et directeur général d’AfricArena et de Methys, a déclaré : « Malgré les vents contraires économiques et l’environnement défavorable induit par la pandémie, nous sommes très fiers d’avoir pu organiser un événement hybride d’une telle qualité à Old Biscuit Mill, au cœur de la ville du Cap, avec probablement la plus forte concentration de start-ups de notre histoire et des intervenants très impressionnants. Nous en sommes très reconnaissants à nos partenaires. À l’ère de la numérisation accélérée, nous élargissons notre contribution aux écosystèmes africains avec AfricArena Wired, qui facilite le partage des connaissances et la connexion. Nous espérons que cela permettra de dégager davantage de valeur pour l’écosystème dans son ensemble. »

Toutes les conférences, les panels et les pitchs de startups sont disponibles en replay sur les chaînes Youtube d’AfricArena et sur l’application AfricArena Wired qui permet d’accéder aux événements AfricArena, aux podcasts et aux actualités de l’écosystème, ainsi qu’à une section dealroom contenant les ressources de financement de Digital Collective Africa, et un service Coffee Chat permettant aux utilisateurs de se connecter à l’un des plus de 500 membres de la communauté Wired (principalement des fondateurs et des investisseurs).

Award Africarena 2021
Award Africarena 2021

Orange et Le Monde partenaires pour les audiences africaines

Journal Le Monde et Orange en Afrique
Journal Le Monde et Orange en Afrique

Pour Orange, ce partenariat permettra d’étoffer son offre de contenus numériques de qualité pour ses clients

Le Monde a conclu un partenariat stratégique avec Orange Afrique et Moyen Orient (OMEA)  avec pour objectif d’accélérer la distribution des abonnements au Monde sur le continent africain. Pour Orange, ce partenariat permettra d’étoffer son offre de contenus numériques de qualité pour ses clients.          

Depuis le 2 novembre 2021, les clients d’Orange Côte d’Ivoire peuvent souscrire directement à partir de leur application Orange et moi et myPlace, à l’abonnement numérique au Monde, incluant l’accès à tous les articles, y compris les archives. L’application du Monde sera également disponible depuis leur smartphone.    

Ce lancement en Côte d’Ivoire constitue la première étape d’une stratégie de développement de l’audience abonnés du Monde en Afrique francophone.

Notre collaboration inédite avec Le Monde s’inscrit dans la diversification des services digitaux proposés à nos clients Africains

Plusieurs pays dans lesquels Orange Afrique et Moyen-Orient est présent (Afrique de l’Ouest, Afrique centrale et Maghreb) ont déjà prévu de commercialiser l’abonnement au Monde avant la fin de l’année 2021.

« Suivant l’ambition d’être l’opérateur digital de référence en Afrique, Orange déploie sa stratégie de développement d’offres de contenus qualitatifs sur le continent. Notre collaboration inédite avec Le Monde s’inscrit dans la diversification des services digitaux proposés à nos clients Africains » déclare Jérôme Hénique, Directeur Général Adjoint d’Orange Middle East and Africa.

« Ce partenariat stratégique croise deux moteurs de notre développement »indique Louis Dreyfus, président du directoire du Groupe Le Monde, « la croissance très forte de notre portefeuille d’abonnés numériques (plus de 400 000 abonnés numériques à date) et notre investissement dans une couverture éditoriale renforcée de l’actualité africaine avec “Le Monde Afrique” ».

Grâce à ce partenariat, Orange met à la disposition du Monde son écosystème numérique (canaux de distribution, paiement mobile) afin de simplifier l’accès des clients d’Orange aux contenus réservés aux abonnés du Monde.

Les offres d’abonnement numérique aux contenus du Monde seront disponibles en monnaie locale, avec possibilité de paiement par Orange Money et facture Orange depuis les sites d’e-commerce d’Orange.

A travers ce partenariat, Le Monde et Orange MEA signent leur engagement pour un accès facilité à une information rigoureuse et approfondie, avec un nouveau service pleinement adapté à l’évolution des usages des lecteurs du Monde sur l’ensemble du continent africain.  

L’UNICEF et Kinshasa Digital Academy lancent Génération sans limites

Génération sans limites - UNICEF et Kinshasa Digital
Génération sans limites - UNICEF et Kinshasa Digital

L’UNICEF et la Kinshasa Digital Academy ont annoncé un nouveau partenariat pour lancer Génération sans limites en République Démocratique du Congo (RDC).

GenU est un programme mondial mis en place par l’UNICEF pour répondre à la nécessité urgente de développer l’éducation, la formation et les possibilités d’emploi pour les jeunes à une échelle inédite.

Cette initiative vise à ancien 10 millions de jeunes en République Démocratique du Congo sur les métiers du numérique et à l’entrepreneuriat d’ici 2030.

Un projet d’envergure mené depuis près d’une année en collaboration avec le Ministère du Numérique, le Ministère de la Formation Professionnelle, la Présidence de RDC, Silikin Village et de nombreux partenaires publics et privés.

Des centres de formations vont être ouverts dans plusieurs provinces de la RDC entre 2022 et 2023 . Des modules de formations en présentiel, en ligne et en hybride y seront accessibles et accessibles gratuitement.

Unicef Génération sans limites
Unicef Génération sans limites

La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, Antoinette Kipulu Kabenga, s’est félicitée de l’introduction de l’initiative GenU qui est conforme à la politique du Gouvernement et aux priorités de l’ONU en matière de développement durable, notamment en ce qui concerne l’éducation, l’emploi et les possibilités offertes aux jeunes.

« L’un des problèmes majeurs que nous avons en RDC est le manque d’opportunités d’emploi pour les jeunes qui est souvent accentué par le manque de formation adéquate face aux réalités du marché du travail et qui, par conséquent, provoque un chômage généralisé », a-t-elle indiqué. « La formation professionnelle est un outil majeur et indispensable pour tous les acteurs, car elle permet aux personnes de se former à tout moment, de développer leurs compétences et d’approfondir leurs connaissances pour accéder à l’emploi. »

La Ministre a souligné l’importance de s’assurer que GenU ne soit pas une initiative isolée, mais qu’elle fasse partie d’un processus qui profitera aux jeunes en termes d’opportunités de travail et d’encouragement de l’esprit d’entreprise.

Le représentant de l’UNICEF en RDC, Edouard Beigbeder, a déclaré que GenU modernisera l’éducation et la formation professionnelle pour favoriser la préparation à l’emploi, tout en augmentant et en améliorant les opportunités de travail pour les jeunes congolais.

« GenU offre des solutions professionnelles à des jeunes actuellement sans grand espoir pour l’avenir », a-t-il déclaré. « Cette réponse d’une profondeur et d’une ampleur exceptionnelle implique de nombreuses initiatives révolutionnaires avec un large éventail de partenaires publics et privés. Il est vital que nous poursuivions notre collaboration avec ces partenaires – ainsi qu’avec la société civile – si nous voulons réussir à poursuivre notre travail pour aider les jeunes. »

L’initiative GenU est lancée avec la Kinshasa Digital Academy (KDA), une entreprise locale qui est l’un des principaux fournisseurs de formation aux compétences numériques en RDC et qui travaille pour promouvoir une plus grande capacité numérique. « Nous avons lancé notre académie pilote en 2020 à Kinshasa, avec un taux d’insertion professionnelle de 100% à la fin de la formation », a déclaré Jean-Louis Mbaka, le directeur de la KDA. « Nous sommes heureux de pouvoir proposer nos formations dans d’autres provinces et à un plus grand nombre de jeunes grâce à GenU et aux partenariats avec le Ministère du Numérique et la Présidence de la RDC. »

L’objectif de l’initiative GenU est de tirer parti de ce savoir-faire numérique pour former des jeunes âgés de 10 à 24 ans à l’utilisation des nouvelles technologies et leur dispenser un enseignement et une formation de qualité. Ces jeunes pourront façonner leur propre avenir et augmenter leurs chances de trouver un emploi décent. Le projet bénéficie du soutien de grandes entreprises nationales et internationales, dont Facebook et Vodacom.

Cette initiative permettra également de mettre en relation les jeunes congolais avec des responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise, des institutions financières et des membres de la société civile, créant ainsi un environnement favorable au développement des jeunes. Cela comprend le coaching, le renforcement des compétences, la mise en réseau et les opportunités d’entrepreneuriat.    

Le projet sera étendu aux villes de Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Goma – dans le but de créer de nombreux emplois salariés et indépendants. Différents types de formation seront proposés, de la théorie à la pratique en passant par la programmation et les évaluations par les pairs.

L’initiative GenU complète la collaboration entre l’Union africaine et l’UNICEF pour mettre en œuvre la stratégie de développement de la jeunesse africaine et se conforme au programme du Président Felix Tshisekedi, actuellement président de l’Union africaine, pour promouvoir l’emploi et l’engagement des jeunes. 

Une 6ème édition de la Foire Internationale de Kaolack sous le signe des tic

Les startups du tic se sont invitées à la foire internationale de Kaolack. Pour une sixième édition des initiatives qui a officiellement pris fin ce dimanche 14, les exposants du tic n’ont pas chômé au niveau de leurs stands bondés d’élèves. Ils font découvrir leurs métiers innovants aux visiteurs et jeunes collégiens de Kaolack. 

Kaolack est au diapason du 21ème siècle pour le temps de la foire. En effet, à côté des stands habituels, cette année, douze exposants de solutions technologiques ou numériques au service de l’éducation, communication ou l’agriculture ont fait le déplacement dans la capitale du Saloum. 

Le patron d’Agrosotech, Christian Mendy, nous présente sa startup évoluant dans le secteur de l’agritech.

«Agritech, c’est l’agriculture adaptée à la technologie. Avec Agritech kids, nous initions les enfants à tout ce qui touche à la technologie agricole: l’utilisation de biopesticides, d’engrais biologiques…Dans le cadre d’Agro-road, nous assistons les agriculteurs également grâce a notre équipe composée de géomètres, de géologues, d’informaticiens, et même des pilotes de drones pour la cartographie, le diagnostic notamment.» Une solution complémentaire à celle de la startup Senagriculture plus axée sur la formation et le renforcement de capacités, à en croire Christian Mendy.

À quelques pas de ce stand, les congolais Steph et Sam de la startup « Neema » s’entretiennent avec de jeunes lycéens de Mboutou Sow et Eureka captivés. Ils présentent leur startup active dans le domaine de l’audiovisuel.

«Chez Neema, nous faisons dans le marketing sonore. Nous lions les sons à une marque. La musique étant liée au sensoriel, donc au souvenir. Les entreprises l’utilisent pour fidéliser leurs clients. Nous proposons des identités sonores: des logos et ambiances sonores propres aux entreprises.»

Plus loin, Yacine et Penda de Kanarimagik parlent de leur label et du programme Startup 4 Xaley.

«spécialisés dans la création de dessins animées ou bandes dessinées, notre présence ici c’est pour faire découvrir aux jeunes les innovations technologiques des métiers, les startups en l’occurrence à travers une bande dessinée produite par nos équipes.» Le co-fondateur et directeur des programmes de la startup, Jérôme Diouf d’ajouter: «Nous distribuerons notre bande dessinée sur l’écosystème des startups aux quatre établissements ciblés en espérant que l’exploitation se fera au niveau des dits établissements.» explique-t-il.

L’imprimé reste prépondérant dans le système éducatif africain

L'éducation dans une école du Burundi en Afrique centrale
L'éducation dans une école du Burundi en Afrique centrale

De nombreux étudiants ont eu du mal à s’adapter à la « nouvelle normalité », qui inclut la facilitation de l’apprentissage en ligne

Novus Holdings met l’accent sur l’importance de l’impression, en particulier celle des livres physiques, en tant que ressource d’apprentissage pour les enfants du continent africain. Dans le monde entier, la COVID-19 a changé les systèmes éducatifs à jamais. L’impact le plus significatif de la pandémie sur l’éducation a été la tendance à l’apprentissage en ligne comme solution pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs études scolaires et universitaires.

De nombreux étudiants ont eu du mal à s’adapter à la « nouvelle normalité », qui inclut la facilitation de l’apprentissage en ligne. Dans toute l’Afrique, des millions de jeunes ont vu leur vie perturbée et leur apprentissage mis en attente pendant plus d’un an. Malheureusement, l’apprentissage à distance s’est révélé être un échec, car près de 90 % des étudiants d’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à un ordinateur à la maison et 82 % n’ont pas accès à l’internet (UNESCO).

Selon Steve Thobela, Directeur du Groupe Novus Holdings : Africa Business Development [Développement Économique de l’Afrique], les livres imprimés restent une ressource fondamentale dans les écoles qui ont un accès limité, voire inexistant, aux solutions numériques. « L’éducation est un élément essentiel au développement de l’Afrique et un droit humain fondamental ; cependant, le plus grand obstacle à l’augmentation du niveau d’alphabétisation est le manque de livres, en particulier dans les zones rurales. »

M. Thobela ajoute : « L’accès à l’information, par le biais de supports écrits, notamment les manuels scolaires, les journaux, les livres de lecture, les affiches, les brochures et les dépliants, encourage l’alphabétisation et contribue à promouvoir une culture de la lecture. »

Le défi de la croissance de la population jeune en Afrique

La population infantile de l’Afrique atteindra le milliard d’ici 2055, ce qui en fera la population infantile la plus importante de tous les continents. Selon l’UNESCO, l’Afrique subsaharienne présente le taux d’exclusion scolaire le plus élevé au monde. Plus d’un cinquième des enfants âgés de 6 à 11 ans ne sont pas scolarisés, suivis par un tiers des jeunes âgés de 12 à 14 ans.

L’éducation est un élément essentiel au développement de l’Afrique et un droit humain fondamental

En outre, près de 60 % des jeunes âgés de 15 à 17 ans ne sont pas scolarisés. La Banque mondiale a déclaré que 87 % des enfants d’Afrique subsaharienne sont « analphabètes » et ne possèdent pas les compétences fondamentales dont ils ont besoin pour le 21ème siècle et un marché du travail dynamique.

La différence entre la lecture de livres papier et de livres électroniques

Une étude publiée par la revue Pediatrics suggère que les tout-petits qui lisent sur un écran sont moins susceptibles d’interagir avec leurs parents que ceux qui font usage d’un livre traditionnel.

Des chercheurs de l’Université du Michigan ont demandé à des parents de lire des histoires similaires à leurs enfants de deux et trois ans dans différents formats qui comprenaient un livre imprimé traditionnel, un livre électronique sur une tablette et une version électronique plus améliorée avec des animations et des effets sonores. Les interactions ont été enregistrées afin de déterminer et d’étudier l’interaction verbale et émotionnelle. Il a été établi que les livres imprimés généraient plus d’interaction entre les parents et les enfants et créaient plus de dialogue lorsque les images et l’histoire étaient abordées.

L’imprimé reste d’actualité

En sa qualité de leader sud-africain de l’impression et de l’emballage, Novus Holdings cherche à dégager davantage de valeur et à étendre son empreinte en Afrique subsaharienne. Cela est prévu principalement par le biais de produits d’alphabétisation et d’éducation, d’impression de sécurité (tels que les bulletins de vote et les épreuves d’examen), ainsi que d’emballages de détail adéquats.

Spécialisé dans l’impression par le biais de sa division Novus Print, le Groupe s’est imposé comme une entreprise d’impression commerciale complète en Afrique. L’entreprise opère actuellement entièrement en Afrique du Sud, mais dessert divers clients dans toute l’Afrique.

« Compte tenu de la demande accrue d’alphabétisation, la fabrication d’imprimés joue un rôle important dans le développement de l’Afrique. Nous disposons d’une équipe africaine dévouée et avons une approche des affaires qui prend en compte nos divers partenariats dans les pays africains. Avec nos clients, nous souhaitons contribuer à l’accès aux livres, qui constituent le cadeau inestimable de l’apprentissage pour les enfants d’Afrique », conclut M. Thobela.

Train express régional TER de Dakar, le lancement annoncé

Train TER Sénégal
Train TER Sénégal

Depuis 2016 (année à laquelle les travaux ont débuté), l’opérationnalisation du Train express régional (TER) de Dakar est sur toutes les lèvres. Prévu pour décongestionner et faciliter les trajets dans toute l’agglomération d’une capitale comptant près de 4 millions d’habitants et en constante croissance. aujourd’hui, la mise en service du bijou mécanique est plus que jamais sur les bons rails. 

Considérant que la mobilité urbaine est une préoccupation majeure dans la métropole sénégalaise, le gouvernement Sénégalais à travers son Plan Sénégal Émergent avait lancé, depuis sept ans aujourd’hui, le projet du Train express régional qui s’annonçait comme une avancée majeure, voire une révolution des systèmes de transport de la capitale d’un pays tel que Sénégal. Selon, le directeur général de Sen Ter (Société nationale de gestion du patrimoine du train express régional), Abdou Ndéné Sall, le TER, tout en n’ayant pas coûté relativement cher, rapporterait de l’argent et polluerait « cinq moins » que tout autre véhicule.

Le projet de construction présenté, à l’époque, en grandes pompes et estimé à 656 milliards de Fcfa a pourtant fini par créer des frustrations. Ce malgré la promesse qu’il assurerait un traffic de voyageurs estimé à 115 000 personnes, par jour avec une tarification des trajets abordable (Dakar-Diamiadio:1200 Fcfa ; Dakar-Thiaroye: 600 Fcfa).

En effet, en raison de nombreux reports du démarrage du tout premier Train à grande vitesse de l’afrique de l’ouest, certains avaient commencé à perdre patience. D’autres se sont saisi de l’occasion pour égratigner un programme à leurs yeux, trop ambitieux, inopportun aux regards des priorités et à la limite mégalomane.

Le TER opérationnel dès décembre 2021

Toutefois, dans cette affaire, il fallait faire preuve de résilience, car une nouvelle date a été arretée pour le train tant attendu. Selon un communiqué du DG, M.Sall, le TER démarrera ses services, le 24 décembre 2021. À ce sujet, il a déclaré : « Tout est presque achevé et au point, le rendez-vous est donné aux Sénégalais le 24 décembre pour le cadeau de Noël, avec un début d’exploitation du TER, qui constitue un legs important pour les générations futures ».

L’infrastructure ferroviaire bimode (électricité et diesel) qui sera mise à disposition constitue uniquement le premier segment du projet composé d’un réseau de 36 km reliant Dakar à Diamniadio, puisqu’il est au programme un second tronçon de 19 km qui reliera Diamniadio à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD).

Les États membres de l’UNESCO s’unissent dans l’éducation

UNECSCO académie compétences
UNECSCO académie compétences

Les chefs d’Etat et de gouvernement et les ministres de l’éducation de plus de 40 pays ont adopté mercredi la Déclaration de Paris : un appel mondial initié par l’UNESCO et par la France pour accroître les investissements dans l’éducation au lendemain de la crise du COVID-19.

Paris, 10 novembre – Au cœur de la pandémie, 1,6 milliards d’enfants et d’adolescents se sont retrouvés privés d’école. Parmi eux, 500 millions d’élèves, principalement dans les pays du Sud, sont sans accès à l’enseignement à distance. L’UNESCO s’est rapidement mobilisée en fédérant les Etats, les organisations internationales et les entreprises au sein d’une Coalition mondiale pour l’éducation qui a permis d’assurer la continuité pédagogique dans 112 pays.

Malgré cette mobilisation sans précédent, la situation reste aujourd’hui préoccupante. Selon le dernier décompte de l’UNESCO, les établissements scolaires sont toujours fermés totalement ou partiellement dans 65 pays, affectant 750 millions d’élèves. 

Dans les pays où les écoles réouvrent, il existe aussi un motif d’inquiétude : celle qu’une partie des enfants ne retourne pas en classe. C’est en particulier le cas des filles, dont la scolarisation était déjà un acquis fragile dans certains pays à faible revenu. L’UNESCO évalue à 11 millions le nombre de filles à travers le monde qui risquent de ne pas retourner à l’école après la pandémie.

Ces risques sur la scolarisation des enfants s’inscrivent dans un contexte global de sous-investissement dans l’éducation. Les Etats membres de l’UNESCO se sont accordés depuis 2015 sur un financement de l’éducation à hauteur de 4 à 6% du PIB ou de 15 à 20% des dépenses publiques, mais la majorité des pays n’atteignent pas encore ce seuil. Il apparait par ailleurs que seul 1% du montant des plans de relance post COVID-19 est alloué à l’éducation dans les pays à faible revenu et seuls 2,9% dans les pays développés.

Un accord pour relancer les investissements

Mercredi, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, et Emmanuel Macron, Président de la République Française, ont co-présidé une réunion rassemblant les chefs d’Etat et les ministres de l’éducation de plus de 40 pays, avec l’objectif de renforcer l’engagement politique mondial et national en faveur de l’éducation.

« La pandémie de COVID-19 est venue marquer pour tous, dans le monde entier, l’importance cruciale de l’éducation comme bien public mondial. Au cœur de la crise, la coalition internationale initiée par l’UNESCO a permis de répondre aux besoins les plus urgents. Nous sommes venus en aide à plus de 400 millions d’élèves et 12 millions d’enseignants dans 112 pays », a expliqué Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. « Aujourd’hui, alors que l’urgence immédiate de la crise peut sembler passée, notre mobilisation doit néanmoins se poursuivre. Il est impératif de donner la priorité à l’éducation en tant qu’investissement le plus puissant pour notre avenir commun. Si nous n’investissons pas dans l’éducation maintenant, le coût sera beaucoup plus élevé pour les générations à venir », a-t-elle appelé à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement.

« Avec la pandémie, nous avons aussi subi une crise éducative d’une ampleur inédite, qui est venue s’ajouter aux défis de l’accès universel à une éducation de qualité. Au plus fort de la crise, fin mars 2020, ce sont 90% des écoliers et étudiantes du monde qui ont vu leurs écoles fermer, soit plus de 1,6 milliards d’élèves. Ce choc a touché de plein fouet les enfants plus vulnérables, en particulier les filles. En France comme à travers le monde, nous sommes engagés pour faire de l’accès à l’éducation une priorité. Car l’école est le lieu privilégié de construction d’un projet commun et d’un destin partagé pour nos sociétés. L’école, c’est la victoire des Lumières et de la science contre toute forme d’obscurantisme. C’est cette vieille idée, si jeune, portée par celles et ceux qui croient que la raison est présente en chaque enfant et doit être accompagnée », a souligné Emmanuel Macron, Président de la République Française.

Ces échanges ont abouti à l’adoption de la Déclaration de Paris pour l’éducation. Dans ce texte, les Etats participants s’engagent à améliorer les investissements en s’appuyant sur les financements publics et la coopération public-privé. Ils appellent également à renforcer l’aide internationale à l’éducation, en en faisant une priorité en vue d’atteindre l’objectif de 0,7% du PNB des donateurs de l’aide publique au développement.

Un rapport UNESCO pour repenser les Futurs de l’éducation

Le même jour, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, et Sahle-Work Zewde, Présidente de l’Ethiopie, ont présenté le nouveau rapport de perspective sur l’éducation. Fruit de deux ans de travail d’une commission internationale indépendante, il est fondé sur les contributions de plus d’un million de citoyens et sur l’expertise des 400 Ecoles associées et des 200 Chaires UNESCO à travers le monde.

Intitulé « Repenser nos futurs ensemble : Un nouveau contrat social pour l’éducation », ce rapport appelle à réformer les programmes scolaires et les méthodes d’enseignement pour tenir compte des trois grandes évolutions récentes de nos sociétés : celles liées à la mondialisation, le défi climatique et la révolution numérique. Il propose notamment :

  • une éducation fondée sur les droits humains et le respect de la diversité culturelle, 
  • l’intégration de l’éducation à l’environnement dans tous les programmes scolaires,
  • des enseignements aux outils numériques qui permettent tant leur maitrise manuelle que d’insuffler chez les élèves l’esprit critique et le recul nécessaire à leur bon usage.

« Le choix qui nous attend est difficile. Soit nous continuons sur une voie insoutenable, soit nous changeons radicalement de cap. Je crois fermement que l’éducation est l’un de nos outils les plus précieux pour construire un avenir durable. Je salue ce rapport de l’UNESCO comme une contribution vitale aux discussions qui doivent avoir lieu à travers les Nations Unies et à travers le monde. C’est une référence fondatrice pour le Transforming Education Summit prévu au second semestre 2022 », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en saluant l’initiative.

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