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Barthélémy Toguo artiste pour la paix de l’UNESCO

Barthelemy Toguo UNESCO
Barthelemy Toguo UNESCO

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a nommé l’artiste camerounais Barthélémy Toguo, Artiste de l’UNESCO pour la Paix. La cérémonie s’est déroulée dans le cadre de l’exposition “Désir d’humanité”, présenté dans la Galerie Marc Ladreit de Lacharrière au musée du Quai Branly – Jacques Chirac.

« Le parcours artistique de Barthélémy Toguo s’est joué des frontières et des influences. Que ce soit par l’aquarelle ou le dessin, par la vidéo ou la performance, il n’a laissé aucun sujet de côté et ses œuvres résonnent comme de puissants appels à nos consciences. Son engagement esthétique se double d’un engagement social pour les artistes et pour l’Afrique. On ne saurait mieux définir le rôle d’un artiste pour la paix. » a salué Audrey Azoulay.

En tant qu’Artiste pour la paix de l’UNESCO, Barthélémy Toguo rejoint la famille des artistes engagés pour le rapprochement des cultures et le soutien à la création artistique, comme Amine Kouider, Valery Gergiev ou Scott Momaday. Les artistes de l’UNESCO pour la paix mettent leur renommée et leurs talents au service des combats de l’UNESCO. Par leur créativité, leurs initiatives, leur influence, ils portent les valeurs et les idéaux de l’organisation auprès de publics aussi larges et divers que possible.

Artiste pluridisciplinaire, Barthélémy Toguo utilise le dessin, l’aquarelle, la peinture, la sculpture, la photographie, l’installation ou la performance pour interroger notre humanité. A travers ses créations à la croisée des cultures, il explore les dysfonctionnements du monde pour mieux les dénoncer et interroge notamment le statut de l’étranger, du migrant, de l’immigré et la difficulté à se constituer une identité.

Barthélémy Toguo est à l’origine du projet culturel Bandjoun Station, centre d’art situé au Cameroun. Conçu en 2008 pour encourager l’art contemporain et la création, il comprend aujourd’hui un espace d’exposition, une bibliothèque, une résidence d’artistes et une ferme biologique.

En 2015, il est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres français. L’année suivante, il est présélectionné pour le prix Marcel Duchamp, le prix d’art le plus médiatisé de France et est fait Chevalier de l’ordre national de la valeur de la république camerounaise. En 2018, il présente sa première exposition seul, « The Beauty of Our Voice » au Parrish Art Museum de Water Mill, dans l’État de New York. Il a depuis exposé dans les plus grands musées du monde. 

Les pays en développement misent sur les services pour tirer leur économie

Les services numériques en levier de l'économie dans les pays en développement
Les services numériques en levier de l'économie dans les pays en développement

Un billet de Gill Indermit de la Banque Mondiale

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’industrie manufacturière s’est révélée le moyen le plus sûr de réduire la pauvreté et de créer des emplois de qualité. Pourtant, les pays en développement se réorientent de plus en plus vers les services pour refaire leur retard sur les pays développés.

Cette mutation sera-t-elle effective ?

Nos travaux montrent que oui, à condition que ces pays libéralisent les services, accélèrent l’adoption de nouvelles technologies, améliorent les compétences de leur main-d’œuvre et attachent une attention toute particulière aux services susceptibles de stimuler aussi le secteur manufacturier.

Indépendamment du niveau d’industrialisation et de revenu, chaque pays peut tirer parti des possibilités de transformation qu’offrent les services.  Ces trente dernières années, ce secteur a connu une croissance plus rapide que le secteur manufacturier dans de nombreux pays en développement, où les services représentaient 55 % du PIB et 45 % de l’emploi en 2019. Dans les pays développés, la contribution des services à la croissance économique atteint même 75 % en moyenne (a). Sur la période 2005-2017, quelques pays à revenu faible et intermédiaire figuraient parmi les dix premiers exportateurs mondiaux de services. 

Les transformations économiques induites par le secteur des services offrent de nouvelles opportunités en termes d’échelle, d’innovation et de retombées, d’une ampleur similaire à celles qui rendaient l’industrie manufacturière plus productive par le passé. Grâce aux prestations à distance, aux succursales et au franchisage, les fournisseurs de services s’implantent sur des marchés plus vastes, tandis que les services numériques se sont affranchis des interactions in situ avec les clients. Les technologies digitales améliorent les processus opérationnels, enrichissent les produits de nouvelles fonctionnalités et créent de nouveaux marchés.  La part de la recherche et du développement dans les services est aujourd’hui beaucoup plus élevée que dans l’industrie : le big data optimise les systèmes de transport et incite les commerces de détail à affiner leur offre, par exemple.

Parallèlement, le dynamisme du secteur des services bénéficie toujours plus à la compétitivité de l’industrie de transformation : les fabricants regroupent biens et services (crédit financier, publicité, garanties…), pour offrir plus de valeur à leurs clients. À mesure que l’industrie manufacturière, l’agriculture ou d’autres secteurs tirent la demande en services, le partage des fruits de la croissance s’amplifie.

Les services informatiques, professionnels, scientifiques et techniques pèsent toujours plus. Au Ghana, en Inde, au Pakistan et aux Philippines, ils constituent plus de la moitié du total des exportations de services, ces quatre pays disposant chacun d’un vivier de travailleurs anglophones relativement bon marché. Sur l’ensemble des travailleurs indépendants connectés dans le monde, environ 68 % résident dans des pays à revenu faible et intermédiaire.

Dans de nombreux pays, cette plus grande intégration entre industrie manufacturière et services accroît la compétitivité des exportations. Ce phénomène, que l’on désigne par « servicification », s’incarne dans le succès remarquable d’Amazon Echo : doté d’une intelligence artificielle, ce lecteur de musique offre une multitude d’autres fonctions (gérer les listes de courses par commande vocale, servir d’assistant personnel selon l’emploi du temps de l’utilisateur, calculer la durée d’un trajet…). Associé à un service, un produit manufacturé présente une plus grande valeur ajoutée.

Sur le plan politique, la question n’est plus de savoir s’il faut soutenir l’industrie manufacturière ou les services, mais plutôt comment agir pour tirer parti du rôle croissant des services comme moteur de la productivité et de l’emploi. 

Alors, par quels moyens les pouvoirs publics peuvent-ils booster cette dynamique et stimuler la reprise économique ?

Notre étude recommande quatre axes d’intervention : développer le commerce des services, promouvoir l’adoption de nouvelles technologies, former les travailleurs pour mettre à niveau leurs compétences et cibler les services susceptibles de bénéficier plus largement à l’économie.

Premièrement, il convient de reproduire les progrès réalisés dans le commerce des biens pour favoriser les échanges dans les services, en développant notamment le commerce numérique. 

Deuxièmement, les politiques publiques pour les sciences, la technologie et l’innovation doivent mettre davantage l’accent sur les services.  Le numérique amplifie beaucoup plus le potentiel des services en comparaison de ce qu’il peut apporter à l’industrie manufacturière et à l’agriculture. Citons, par exemple, l’accélération du passage au télétravail et aux prestations en ligne de nombreux services sous l’effet de la pandémie.

Troisièmement, il est indispensable de renforcer les compétences des travailleurs pour leur permettre d’accéder à des emplois plus productifs et mieux rémunérés.  Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les emplois créés demandent souvent peu de qualifications, même si l’accroissement de la productivité est plus fort dans les professions hautement qualifiées.

Quatrième et dernier point : une démarche qui s’attache à résoudre les difficultés de l’ensemble des activités dans une chaîne de valeur manufacturière donnée produira plus de résultats que d’avantager un secteur industriel ou un autre. De fait, favoriser les services qui catalysent tout un éventail de secteurs peut produire des retombées à grande échelle.  

Enfin, les organismes publics, les institutions internationales et le secteur privé devraient se consacrer à la collecte de meilleures données sur les services, en vue d’analyses rigoureuses . Étant donné la contribution des services au développement, il n’est désormais plus possible de fermer les yeux sur ces enjeux.

Cryptomonnaies : l’Afrique considérée comme le prochain marché frontière

cryptomonnaies
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Un « Monthly Insight » par Concerto

L’#Afrique est considérée par beaucoup comme le prochain marché frontière pour les #cryptomonnaies mais quelle est la situation précisément ?


Le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud et la Tanzanie comptent parmi les pays où les taux d’adoption sont les plus élevés au monde selon le Global Crypto Adoption Index.
 
Dans la majorité des pays du continent, il y a une absence de réglementation sur les crypto-actifs et les activités connexes. Jusqu’ici, rares sont les gouvernements qui ont formulé une position politique, juridique et réglementaire officielle sur ces questions. En même temps, nombre d’entre eux ont commencé à introduire leurs propres monnaies numériques de banque centrale (CBDC). C’est le cas du #Nigéria avec le e-Naira et du #Ghana avec le e-Cedi, tandis que d’autres pays comme #Madagascar ou la #Tunisie ont lancé des études à ce sujet.
 
Alors que le marché africain des crypto-monnaies se développe rapidement, leur usage se politise également. Depuis quelques années, les organisation de la société civile, les partis d’opposition et les associations de jeunes ont de plus en plus recours aux crypto-monnaies pour financer leurs activités. Au Nigeria, #EndSARS, le mouvement de protestation contre les violences policières a été en partie financé par des bitcoins.

En mai 2021, les membres fondateurs du mouvement #FixTheCountry au Ghana – un mouvement de protestation mené par des jeunes et initié sur Twitter – ont mis en place un système de dons par crypto-monnaies pour financer leurs activités.
 
Dans un contexte de tensions sociales accrues en raison des difficultés économiques causées par la COVID-19 et de défiance croissante à l’égard des banques centrales, les discussions sur la place et la légitimité des crypto-monnaies vont occuper une place importante dans le débat public.

Ces discussions, souvent influencées par le calendrier électoral, pourraient conduire les gouvernements africains à adopter des réglementations plus strictes sur le sujet.                    
               
Si vous êtes intéressés par des #recherches et #analyses sur la #fintech en #Afrique, contactez Concerto !

Réglementations des cryptos et monnaies numériques en Afrique
Réglementations des cryptos et monnaies numériques en Afrique

12 millions d’emplois dans les énergies renouvelables

Le rapport de l’IRENA et de l’OIT souligne le potentiel d’une stratégie climatique ambitieuse en matière d’emplois et appelle à des politiques globales en faveur d’une transition juste

Selon la huitième édition du rapport Énergies renouvelables et emplois : Revue annuelle 2021, le nombre d’emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde a atteint 12 millions l’année dernière, contre 11,5 millions en 2019. Le document a été publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT) à l’occasion d’une inauguration de haut niveau du Cadre de collaboration de l’IRENA sur les transitions justes et inclusives, coanimé par les États-Unis d’Amérique et l’Afrique du Sud.

Le rapport confirme que COVID-19 a causé des retards et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, dont les répercussions sur les emplois varient selon le pays et l’utilisation finale, dans les différents segments de la chaîne de valeur. Alors que le solaire et l’éolien ont continué de dominer la croissance mondiale de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables, à raison d’un total de 4 millions et 1,25 million d’emplois respectivement, le segment des biocarburants liquides a diminué à mesure que chutait la demande de carburants de transport. Les ventes d’éclairage solaire hors réseau ont souffert, mais les entreprises ont réussi à limiter les pertes d’emplois.

En 2020, la Chine représentait 39 % des emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde, suivie du Brésil, de l’Inde, des États-Unis d’Amérique et des membres de l’Union européenne. De nombreux autres pays créent également des emplois dans les énergies renouvelables. Tel est le cas du Viet Nam et de la Malaisie, qui sont des exportateurs solaires photovoltaïques essentiels ; de l’Indonésie et de la Colombie, qui possèdent de grandes chaînes d’approvisionnement agricoles pour les biocarburants ; et du Mexique et de la Fédération de Russie, où l’énergie éolienne est en pleine croissance. En Afrique subsaharienne, les emplois dans le domaine solaire s’accroissent dans plusieurs pays comme le Nigeria, le Togo et l’Afrique du Sud.

« La capacité des énergies renouvelables à créer des emplois et à atteindre les objectifs climatiques ne fait aucun doute. À l’approche de la COP26, les gouvernements doivent revoir à la hausse leur ambition d’atteindre le zéro émission nette », a déclaré Francesco la Camera, Directeur général de l’IRENA. « La seule voie possible consiste à augmenter les investissements dans une transition juste et inclusive, et en récolter tous les avantages socio-économiques tout au long du chemin. »

« Le potentiel des énergies renouvelables à générer des emplois décents montre clairement que nous n’avons pas à choisir entre la durabilité environnementale d’une part, et la création d’emplois d’autre part. Les deux peuvent aller de pair. », a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.

Reconnaissant que les femmes ont davantage souffert de la pandémie parce qu’elles ont tendance à travailler dans des secteurs plus vulnérables aux chocs économiques, le rapport souligne l’importance d’établir une transition juste et de générer des emplois décents pour tous, en veillant à la garantie d’une rémunération adéquate, ainsi qu’à la sécurité et au respect des droits fondamentaux au travail. Une transition juste doit s’accompagner d’une main-d’œuvre diversifiée, garantissant l’égalité des chances pour les femmes et les hommes, avec des parcours de carrière ouverts aux jeunes, aux minorités et aux groupes marginalisés. Dans un tel contexte, les normes internationales du travail et les accords de négociation collective ont un rôle essentiel à jouer.

La réalisation du plein potentiel des énergies renouvelables en matière d’emplois dépendra des politiques ambitieuses des entreprises pour conduire la transition énergétique dans les décennies à venir. Outre le déploiement, l’habilitation et l’intégration de politiques au sein du secteur lui-même, il est nécessaire de lever les obstacles structurels existant dans l’économie tout entière et de minimiser les décalages potentiels entre les pertes et les gains d’emplois pendant la période de transition.

Les travaux de l’IRENA et de l’OIT montrent de toute évidence que la transition énergétique créera plus d’emplois qu’elle n’en fera perdre. Un scénario de durabilité à l’horizon 2030 élaboré par l’OIT juge que la création de 24 à 25 millions de nouveaux emplois viendra très largement compenser les pertes, qui sont estimées à six ou sept millions d’emplois. Environ cinq millions de travailleurs allant perdre leur emploi seront en mesure de continuer à exercer leur profession dans un autre secteur d’activité. Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l’IRENA prévoient que le secteur des énergies renouvelables pourrait employer 43 millions de personnes d’ici 2050.

La perturbation des approvisionnements transfrontaliers causée par les restrictions liées à la COVID-19 a mis en évidence le rôle important des chaînes de valeur nationales. Leur renforcement facilitera la création d’emplois et la génération de revenus à l’échelon local, en tirant parti des activités économiques existantes et nouvelles. Les travaux de l’IRENA sur l’exploitation des chaînes d’approvisionnement locales permettent d’identifier les types d’emplois qui seront nécessaires pour soutenir la transition par technologies, segments de la chaîne de valeur et compétences éducatives et professionnelles.

Pour cela, il sera nécessaire de mettre en œuvre des politiques industrielles en vue de constituer des chaînes d’approvisionnement viables ; des stratégies d’éducation et de formation visant à créer une main-d’œuvre qualifiée ; des mesures actives sur le marché du travail destinées à fournir des services pour l’emploi adéquats ; des mesures de recyclage et de reconversion, ainsi que de protection sociale, pour aider les travailleurs et les communautés qui dépendent des combustibles fossiles ; et des stratégies d’investissement public tendant à soutenir le développement économique régional et la diversification.

Lire le rapport de l’IRENA et de l’OIT complet ici

Histoire numérique ici

Orange, PCCW Global et PEACE Cable International annoncent l’atterrissement du câble sous-marin PEACE

Orange cable fibre peace
Orange cable fibre peace

Conformément à ce qui avait été annoncé en septembre 2019,le nouveau câble sous-marin PEACE (Pakistan and East Africa Connecting Europe) vient de relier les côtes marseillaises. Ce câble, connectant l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique de l’Est, sera mis en service courant 2022.

Orange, l’opérateur leader des télécommunications en France a réussi ce jour l’atterrissement du système à Marseille, et se chargera également de fournir et d’exploiter la station d’atterrissement du câble en qualité de landing party pour le câble PEACE sur le sol français.

Orange, seul opérateur français disposant d’une infrastructure et de l’expertise technique nécessaire, sera chargé d’étendre le système PEACE à l’un des principaux centres de données de Marseille, où se trouvent les équipements terminaux des lignes sous-marines.

Câble PEACE
Le parcours du câble Orange PEACE

Le câble PEACE deviendra la route haut-débit la plus directe entre l’Asie et l’Afrique de l’Est d’un côté, et l’Europe de l’autre côté.

Ces caractéristiques, associées à une latence exceptionnellement faible, sont d’une importance vitale pour une multitude d’applications commerciales et grand public. Grâce à une conception des plus modernes, PEACE permettra à ses différents utilisateurs d’avoir la flexibilité nécessaire pour gérer leur bande passante vers les différentes destinations proposées, comme s’il s’agissait de « plusieurs systèmes dans le même câble ».

Dans le cadre de son partenariat avec PCCW Global et PEACE Cable International Network, Orange a acquis de la capacité sur le câble entre Marseille et le Kenya afin de soutenir la croissance du trafic en Afrique de l’Est, notamment en direction de La Réunion et de Mayotte.

L’objectif pour Orange est également de sécuriser  des routes alternatives et de réduire sa dépendance vis-à-vis des systèmes existants sur la côte orientale de l’Afrique.

 « Nous sommes fiers d’avoir réussi ce jour l’atterrissement de ce câble avec notre filiale Orange Marine qui a assuré sa pose sur la côte. Pour Orange, avoir de la capacité sur PEACE est synonyme d’une plus grande diversité de routes, d’une meilleure sécurité de la connexion et d’une augmentation de capacité garantie dans toutes les régions de la zone de l’océan Indien, en particulier à la Réunion et à Mayotte, en réduisant notamment la dépendance au câble EASSy qui relie Djibouti à l’Afrique du Sud », a déclaré Jean-Luc Vuillemin, Directeur général des réseaux internationaux d’Orange.

« Nous sommes ravis que l’atterrissement à Marseille ait été mené à bien avec de l’avance sur le calendrier. Une nouvelle étape importante vers l’achèvement de la construction du système de câble PEACE vient ainsi d’être franchie. Cette avancée n’aurait pas été possible sans le soutien d’Orange, des partenaires locaux, des autorités locales et des services gouvernementaux à Marseille. Nous sommes impatients de compléter les tests de bout en bout et la mise en service du système PEACE qui comprend des équipements terminaux Infinera et HMN Tech, et procéder au lancement de PEACE en 2022. », a déclaré Haitham Zahran, Directeur général EMEA des systèmes de câble sous-marin pour PCCW.

Orange est un acteur majeur sur les marchés mondiaux de la connectivité et des câbles sous-marins. Disposant de plus de 40 câbles sous-marins dans le monde entier, Orange continue d’investir massivement dans des projets de connectivité internationale afin de garantir et de continuer à améliorer la qualité de son service de réseau international.
Orange compte des clients partout dans le monde et l’empreinte de son réseau mondial relie plus de 300 points de présence grâce à 45 000 km de fibre à travers l’Europe, les États-Unis, l’Afrique et l’Asie.
Par l’intermédiaire de sa filiale, Orange Marine, la société a également accès à une flotte de navires et à une expertise mondialement reconnue, la plaçant au cœur du déploiement et de la maintenance de ces connexions indispensables à l’ensemble de ses communications.

Atterrissage du câble PEACE Orange
Atterrissage du câble PEACE Orange

Facebook et Reuters sur un programme de formation pour les journalistes

Facebook Journalism Project
Facebook Journalism Project

Le Projet Facebook Journalisme en partenariat avec le Cours de journalisme numérique de Reuters a aujourd’hui lancé un programme de e-learning gratuit destiné aux journalistes en Afrique francophone.

Le Projet Facebook Journalisme travaille avec des éditeurs du monde entier pour renforcer le lien entre les journalistes et les communautés qu’ils servent. Ses formations, programmes et partenariats promeuvent l’investissement dans des organisations qui financent un journalisme de qualité, la formation dans des salles de rédaction dans le monde entier et l’établissement des partenariats avec des éditeurs et des organisations à but non lucratif pour lutter contre la désinformation, promouvoir la connaissance médiatique et améliorer le journalisme.

Reuters a développé le programme de cours en ligne gratuit après que le rapport Digital News a révélé que de plus en plus de personnes utilisaient les médias sociaux pour accéder aux informations. Le cours est axé sur la collecte, la vérification et le traitement des informations numériques, ainsi que la publication sur les médias sociaux. Il couvre également la formation au bien-être et à la résilience pendant l’exercice du travail de journaliste.

Ce cours de journalisme numérique vise à aider les journalistes des pays francophones d’Afrique subsaharienne à acquérir des bases solides en matière de reportage et d’édition numériques. Également accessible aux journalistes d’autres régions du monde, la formation s’adresse aussi bien aux journalistes chevronnés qu’aux nouveaux venus dans le secteur.

Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat de Facebook avec Reuters, et qui met en place une série de formations en e-learning pour aider les salles de rédaction du monde entier à identifier et lutter contre les contenus manipulés.

Facebook est fier de s’associer à Reuters pour lancer ce nouveau programme d’apprentissage en ligne et aider les journalistes de la région à acquérir un corpus de connaissances fondamentales, indispensable pour naviguer à travers le paysage changeant de l’information numérique.

Les journalistes peuvent s’inscrire gratuitement sur ce lien. Les participants recevront un certificat à la fin de leur formation.

> INSCRIPTION <

Didier Drogba désormais Ambassadeur de l’OMS sur le sport et la santé

Didier Drogba
Didier Drogba

M. Drogba, célèbre pour sa carrière de footballeur à Chelsea et pour avoir été élu deux fois « Joueur africain de l’année » (2006 et 2009), participe depuis longtemps à diverses campagnes en faveur de la santé

Didier Drogba, légende du football, a été nommé aujourd’hui Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la Santé pour le sport et la santé. Originaire de Côte d’Ivoire, M. Drogba aidera l’Organisation à promouvoir ses orientations sur les bienfaits de l’exercice physique et autres modes de vie sains, et à faire connaître la valeur du sport, en particulier auprès des jeunes.

M. Drogba, célèbre pour sa carrière de footballeur à Chelsea et pour avoir été élu deux fois « Joueur africain de l’année » (2006 et 2009), participe depuis longtemps à diverses campagnes en faveur de la santé, notamment sur les modes de vie sains, la lutte contre le paludisme et contre le VIH.

« Je suis honoré de faire équipe avec l’Organisation mondiale de la Santé et de la soutenir dans son action visant à aider les gens, et en particulier les jeunes de tous les pays, à atteindre le meilleur niveau de santé possible, a déclaré M. Drogba au Siège de l’OMS à Genève lors de l’annonce de sa nomination. J’ai directement bénéficié des bienfaits du sport pour mener une vie saine et je m’engage à travailler avec l’OMS pour partager ces bienfaits dans le monde entier. »

Je suis honoré de faire équipe avec l’Organisation mondiale de la Santé et de la soutenir dans son action visant à aider les gens, et en particulier les jeunes de tous les pays

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a salué en M. Drogba non seulement une légende du football mais aussi un défenseur engagé de la santé et du développement durable des populations. Il a en outre ajouté que le soutien que le footballeur apporte à l’OMS peut contribuer à faire baisser la charge croissante des maladies non transmissibles en encourageant des modes de vie sains et en insistant en particulier sur les bienfaits de l’exercice physique et du sport pour tous.

« Didier est un champion incontesté qui a changé la donne, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, a déclaré le Dr Tedros. Nous sommes heureux qu’il rejoigne notre équipe et qu’il aide les communautés du monde entier à atteindre des objectifs et à marquer des points grâce au sport, pour leur santé et leur bien-être physique et mental. Il soutiendra également la mobilisation de la communauté internationale pour promouvoir le sport en tant qu’outil essentiel permettant d’améliorer la santé physique et mentale et le bien-être social de tous, notamment en contribuant aux efforts de relèvement après la COVID-19. »

Selon les estimations actuelles, quatre adolescents sur cinq et un adulte sur quatre dans le monde ne pratiquent pas suffisamment d’exercice physique. L’augmentation de l’inactivité physique a également des répercussions négatives sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être des communautés et la qualité de vie. Une activité physique régulière, en particulier par le biais du sport, contribue à faire baisser la tension artérielle et à atténuer le risque d’hypertension, de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète et de divers types de cancer (sein et côlon, par exemple).

La nomination de M. Drogba Ambassadeur de bonne volonté de l’OMS a été annoncée à l’occasion d’une cérémonie organisée pour le lancement du partenariat « Healthy 2022 World Cup – Creating Legacy for Sport and Health » entre le ministère de la Santé publique du Qatar et son Comité suprême pour la livraison et l’héritage, l’OMS et l’instance dirigeante du football mondial, la FIFA.

M. Drogba rejoint ainsi les autres ambassadeurs de l’OMS, dont le footballeur brésilien Alisson Becker ; Michael Bloomberg, fondateur de Bloomberg Philanthropies et élu trois fois maire de New York ; Cynthia Germanotta, présidente de la Born This Way Foundation et l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown.

Netflix et l’UNESCO lancent un concours pour les cinéastes africains

Concours NETFLIX et UNESCO en Afrique
Concours NETFLIX et UNESCO en Afrique

Les inscriptions au concours « Contes populaires africains réinventés » sont ouvertes jusqu’au 14 novembre

Les six gagnants réaliseront des courts métrages qui seront diffusés sur Netflix dans 190 pays.

Netflix et l’UNESCO se sont associés pour lancer un concours inédit de courts métrages sur le thème « Contes populaires africains réinventés » dans toute l’Afrique subsaharienne. Les gagnants du concours seront formés et guidés par des professionnels du cinéma et disposeront d’un budget de production de 75 000 dollars pour réaliser des courts métrages qui seront diffusés sur Netflix en 2022 sous la forme d’une « Anthologie des contes populaires africains ».

L’un des principaux objectifs de ce concours est de découvrir de nouveaux talents et de donner aux cinéastes émergents d’Afrique subsaharienne une visibilité à l’échelle mondiale. Nous voulons dénicher les adaptations les plus audacieuses, surprenantes et pleines d’esprit des contes populaires les plus affectionnés d’Afrique et les partager avec les cinéphiles du monde entier, dans 190 pays.

« Il est important que l’industrie du cinéma agisse pour que les voix de l’Afrique soient entendues, en soutenant l’émergence d’expressions culturelles diverses, en mettant en avant de nouvelles idées et émotions, et en permettant la contribution des créateurs au dialogue mondial pour la paix, la culture et le développement. » a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

Le concours, qui sera supervisé par Dalberg, sera ouvert aux inscriptions du 14 octobre 2021 au 14 novembre 2021. Chacun des 6 lauréats recevra une subvention de production de 75 000 dollars (par le biais d’une société de production locale) pour développer, tourner et assurer la post-production de son film. Ils seront accompagnés par Netflix et par des mentors afin de garantir que toutes les personnes participant à la production soient équitablement rémunérées. De surcroît, chaque lauréat recevra également 25 000 dollars.

« En grandissant, le cinéma était mon moyen de communiquer avec les gens. Je suis tombé amoureux des histoires et des personnages que je voyais à l’écran et j’ai constaté à quel point la narration pouvait nous inspirer, c’est pourquoi je suis enthousiasmé par ce partenariat avec l’UNESCO et ses opportunités futures. Ensemble, nous allons promouvoir les cultures locales et soutenir les industries créatives en racontant des histoires qui traversent les frontières, reflètent des vérités universelles et nous rassemblent. » a expliqué Ted Sarandos, co-PDG et Directeur des contenus de Netflix.

L’UNESCO et Netflix sont tous deux convaincus de l’importance de promouvoir des histoires locales différentes et de les faire connaître au monde entier. Ils reconnaissent que de nombreux cinéastes émergents ont du mal à trouver les ressources et la visibilité nécessaires pour leur permettre de révéler pleinement leurs talents et de poursuivre une carrière dans la création. Ce concours vise à briser ces barrières et à permettre aux conteurs africains de faire un premier pas vers la diffusion de leurs créations auprès d’un public international.

« Ce concours met un coup de projecteur mondial sur les talents locaux émergents d’Afrique, tout en honorant la tradition des contes du continent. En insufflant une nouvelle énergie aux contes populaires, ces jeunes cinéastes permettent aux histoires de transcender le temps, l’espace et la culture de leurs communautés dans le cœur des publics du monde entier grâce à une plateforme numérique. » a déclaré Ernesto Ottone R., Sous-Directeur général pour la culture de l’UNESCO.

Ce partenariat permettra également de créer des emplois durables et d’encourager la croissance économique. Il contribuera donc à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, un ensemble d’objectifs fixés par les Nations unies qui vise à mettre fin à la pauvreté dans le monde sous toutes ses formes d’ici la fin de la décennie. Ce concours cinématographique participera également à réduire les inégalités en facilitant l’accès aux marchés mondiaux et en garantissant des conditions de travail dignes. Tous ces objectifs sont des priorités de l’Agenda 2030.

« L’Afrique possède un vaste patrimoine narratif et une multitude de contes populaires qui se transmettent depuis des générations. Lorsque vous associez ces histoires très locales aux talents émergents d’Afrique, il n’y a pas de limite aux nouvelles histoires qui connectent les personnes aux cultures africaines et qui rapprochent les peuples entre eux » a déclaré Ben Amadasun, Directeur des contenus de Netflix en Afrique.

Le concours est ouvert aux cinéastes émergents d’Afrique subsaharienne sur le thème « Contes populaires africains réinventés ». Les contes populaires ont toujours été un vecteur important de transmission de la culture, du patrimoine et des valeurs aux générations futures, tout en invitant constamment la population à reconsidérer leur utilité dans nos sociétés contemporaines. Ce thème reprend l’Aspiration 5 de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui célèbre l’identité culturelle africaine, l’héritage et les valeurs communes et l’éthique. Ce concours vise à tirer parti de cette longue tradition avec un regard moderne, en misant sur des nouveaux moyens de distribution de contenu artistique et créatif comme Netflix.

Pour la première étape du concours, les candidats devront soumettre un synopsis de leur concept (pas plus de 500 mots) ainsi que des liens vers un CV récent et un portfolio contenant des exemples de tout travail audiovisuel antérieur qu’ils ont produit. Les candidatures peuvent être déposées sur www.netflix-growcreative.com/unesco à partir du 14 octobre à 16h00 CET et seront clôturées le 14 novembre 2021 à 23h59 CET.

Pour plus d’informations sur le processus de candidature, veuillez consulter le site www.netflix-growcreative.com/unesco.

Contacts presse :

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Notes de l’éditeur :

Processus de candidatures :

Comment postuler :

Les candidats devront soumettre un synopsis de leur concept créatif (pas plus de 500 mots) ainsi que des liens vers un CV récent et un portfolio contenant des exemples de tout travail audiovisuel antérieur qu’ils ont produit sur www.netflix-growcreative.com/unesco.

Ouverture des candidatures

Les candidatures peuvent être déposées sur le site www.netflix-growcreative.com/unesco à partir du 14 octobre. Elles seront clôturées le 14 novembre 2021 à 23h59 (CET).

Critères d’éligibilité :

  • Le concours est ouvert aux personnes souhaitant se lancer dans le développement et la production de longs métrages. Les candidats doivent avoir un minimum de 2 ans et un maximum de 5 ans d’expérience professionnelle démontrable dans l’industrie audiovisuelle. Les candidats doivent avoir réalisé et produit 1 à 2 longs métrages pour le cinéma, fictions télévisées, documentaires, ou 2 à 3 courts métrages et/ou des publicités.
  • Les candidats doivent être citoyens d’un pays d’Afrique subsaharienne et résider actuellement en Afrique subsaharienne pour postuler. Les candidats doivent être âgés de 18 à 35 ans au moment de la présentation de leur candidature.

Candidats présélectionnés :

Nous dévoilerons le nom des 20 finalistes en janvier, qui seront ensuite invités à un atelier « Comment présenter un projet à Netflix ».

Ces ateliers donneront aux candidats l’occasion de préparer, de peaufiner et de présenter leurs projets de films avec l’aide de professionnels du cinéma. Le comité de sélection de Netflix et de l’UNESCO accompagnera ensuite six lauréats pour réaliser un court-métrage de 12 à 20 minutes.

Calendrier :

  • Octobre 2021 – Ouverture du portail de dépôt des candidatures le 14 octobre
  • Novembre 2021 – Clôture des candidatures le 14 novembre
  • Janvier 2022 – Annonce des 20 premiers finalistes
  • Janvier 2022 – Atelier sur « Comment présenter un projet à Netflix » pour les candidats présélectionnés.
  • Février 2022 – Les candidats présélectionnés sont invités à présenter leur projet final aux mentors.
  • Février 2022 – Sélection finale par un jury conjoint de Netflix et de l’UNESCO.  
  • Février 2022 – Annonce des 6 lauréats
  • Printemps/été 2022 – Développement, production et post-production des films
  • Septembre/octobre 2022 – Lancement des 6 films sur le service Netflix

Digital Africa avec Proparco en appui des startups africaines

Digital Africa
Digital Africa

Rapprochement entre Digital Africa et Proparco afin de renforcer l’initiative CHOOSE Africa en faveur des startups de l’innovation en Afrique

En se dotant de nouvelles capacités destinées à mieux accompagner les start-ups africaines dès la phase d’amorçage, Proparco poursuit son effort en faveur des TPE-PME déjà accéléré depuis 2018 grâce à l’initiative Choose Africa :

>2,5 milliards d’euros déjà engagés depuis 2018 au bénéfice de 26 000 entreprises

>130 millions d’euros supplémentaires pour un nouveau dispositif d’accompagnement des start-ups numériques africaines entre 2022 et 2025, soit un doublement par rapport aux 65 millions d’euros sur la période 2018-2022 qui avaient été annoncés par le Président de la République et qui ont déjà été engagés

Lancement d’une nouvelle communauté d’entrepreneurs pour mettre en réseau les TPE/PME africaines

Pour répondre aux besoins des entrepreneurs, en particulier au stade d’amorçage de leur entreprise, l’initiative Choose Africa proposera désormais aux start-ups africaines un financement et un accompagnement adaptés aux phases amont de leur développement. Au total, 130 millions d’euros seront déployés d’ici 2025 au bénéfice des start-ups numériques africaines grâce au rapprochement entre Digital Africa et Proparco.

L’accès au financement constitue un des principaux freins à la réussite entrepreneuriale en Afrique. A travers l’initiative Choose Africa, le Groupe AFD accélère depuis 2018 le financement et l’accompagnement des start-ups, TPE et PME du continent africain. Si l’initiative a déjà rencontré un grand succès, Proparco souhaite aller encore plus loin pour répondre aux besoins des entrepreneurs, en particulier aux tout premiers stades de développement de leur entreprise : de l’idéation à l’accélération de leur croissance. Avec ce nouveau volet, l’initiative Choose Africa proposera désormais aux start-ups, TPE et PME africaines un continuum d’offre de financement couvrant tous les stades de leur développement :

  • Sur la phase d’amorçage, Proparco créera des synergies avec Digital Africa, qui sera doté de capacités renforcées, notamment en matière de financement sur les petits tickets.
  • Sur les phases suivantes de leur développement, Proparco continuera d’investir dans les start-ups pour accompagner leur passage à l’échelle et leur croissance.

130 millions d’euros seront au total engagés entre 2022 et 2025 pour soutenir des start-ups numériques africaines, soit un doublement par rapport aux 65 millions d’euros qui avaient été annoncés par le Président de la République en 2018 et qui ont déjà été engagés.

« En se dotant de nouvelles capacités destinées à mieux accompagner les start-ups africaines dès la phase d’amorçage, Proparco poursuit son effort en faveur des TPE-PME africaines, conformément à la volonté exprimée par le Président de la République Emmanuel Macron à Ouagadougou. Les synergies créées par le rapprochement entre Proparco et Digital Africa permettront de proposer des financements et un accompagnement adaptés aux différents stades de développement des start-ups. Ce rapprochement amplifiera le succès de l’initiative Choose Africa et son impact sur la création d’emplois et le développement » a déclaré Grégory Clemente, Directeur Général de Proparco.

« En 2020 a été lancé Bridge by Digital Africa, un fonds conçu par Digital Africa et opéré par Proparco pour permettre aux acteurs de l’économie numérique de poursuivre leur développement dans la phase de crise économique post-COVID. Ce projet est un succès et nous a amenés à considérer un rapprochement plus étroit pour accompagner les entreprises innovantes aux différentes phases de leur développement. En associant l’expertise financière de Proparco à la capacité de  Digital Africa à sourcer des solutions à vrai potentiel de marché et accompagner les talents, nous créons un outil puissant au service de l’innovation numérique ‘made in Africa’» a ajouté Stéphan-Eloïse Gras, Directrice exécutive de Digital Africa.

L’INITIATIVE CHOOSE AFRICA EN CHIFFRES CLES

Concrétisation du discours du Président de la République Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017, l’initiative française Choose Africa finance et accompagne les start-ups, TPE et PME du continent. Depuis 2018, le Groupe AFD renforce son engagement et met l’ensemble de ses outils au service de l’entrepreneuriat africain, qui joue un rôle prépondérant dans la création d’emplois et l’accès aux biens et services essentiels.

  • A ce jour, 2,5 milliards d’euros ont été engagés, dont plus de 600 millions d’euros dans le cadre du volet Résilience lancé en novembre 2020 en réponse à la crise du Covid-19.
  • Ces financements ont été accordés sous forme de prêts, d’investissements, de garanties et d’accompagnement technique à plus de 200 partenaires – banques, fonds d’investissements, institutions de microfinance, etc. – au bénéfice de plus de 26 000 start-ups, TPE, PME et de dizaines de milliers de micro-entrepreneurs.
  • Ce sont 1,5 million d’emplois, directs et indirects, qui seront créés ou maintenus d’ici 5 ans.

UNE COMMUNAUTE PAR ET POUR LES ENTREPRENEURS AFRICAINS

Proparco – qui a développé une expertise et un portefeuille de clients depuis 40 ans en Afrique – souhaite faire bénéficier plus largement et plus systématiquement ses clients de son réseau, sa production intellectuelle et ses outils d’accompagnement.

Dans ce contexte et pour enrichir encore l’offre de Choose Africa, Proparco souhaite lancer un réseau de communautés d’acteurs privés africains avec pour objectif :

  • L’organisation d’échanges et de partage entre les TPE/PME bénéficiaires ;
  • La mise en relation de ces acteurs avec les investisseurs internationaux ;
  • Le renforcement du lien entre les acteurs africains et l’écosystème français.

L’objectif est de permettre aux acteurs privés africains de dialoguer entre eux et de construire des communautés conçues par et pour les entrepreneurs africains.

Proparco a ainsi lancé une enquête auprès de plus de 150 entrepreneurs participant au Sommet pour identifier les besoins du terrain. Une trentaine d’entre eux se sont réunis afin de définir les principales caractéristiques de la communauté en fonction des attentes exprimées. Ils ont aussi prototypé des solutions visant à répondre aux attentes de mise en réseau des entrepreneurs, à améliorer le partage de connaissance et d’information ainsi que la coopération avec les partenaires français intervenant en Afrique.

PROPARCO
PROPARCO

Omar Blondin Diop au Fespaco

Dix-sept films seront en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se tient jusqu’au 23 octobre dans la capitale burkinabè. Les prix seront décernés par un jury présidé par le réalisateur et producteur mauritanien, Abderrahmane Sissako, lauréat du César du meilleur film pour Timbuktu en 2015, et par l’Egyptienne Jihan El Thari pour le documentaire.

La sélection officielle comprend huit catégories dont la compétition officielle, ainsi que la section Panorama, riche d’œuvres singulières sélectionnées par le festival, à l’instar de « Omar Blondin Diop, un révolté », coproduit par Elever la Voix Films. Quarante huit ans après la mort violente d’Omar Blondin Diop dans la prison de l’île de Gorée à Dakar, le réalisateur sénégalais Djeydi Djigo enquête sur la vie et les circonstances tragiques de la mort de ce jeune révolutionnaire des années Senghor.

« Nous sommes de jeunes africains, qui racontent un drame africain, explique Djeydi Djigo. Beaucoup de documentaires sur l’histoire africaine et nos grandes figures révolutionnaires sont des productions européennes, comme si l’Afrique refusait de raconter sa propre histoire. C’est pourquoi j’ai décidé de réaliser un film sur Omar Blondin Diop, un personnage complexe et peu connu du grand public. J’ai l’ambition qu’à travers ce documentaire bon nombre de jeunes du continent, mais aussi à travers le monde, pourront découvrir une grande histoire du 20 ème siècle, celle du Sénégalais Omar Blondin Diop. » 

Une ombre qui eclaire

Le réalisateur poursuit, convoquant les grands anciens : « Ousmane Sembene disait que le cinéma n’a de sens que s’il est engagé, nous faisons de cette assertion un leitmotiv. Quant à Djibril Diop Mambety, il parlait d’un devoir d’agression pour les cinéastes d’Afrique. Ce devoir d’agression se doit d’être un alliage du fond et de la forme comme le témoigne son cinéma. Nous voulons, à travers cette enquête, raviver la mémoire d’Omar, débusquer la vérité et vivifier son spectre qui continue à hanter le gouvernement sénégalais. Nous le présentons au monde, afin qu’il devienne, comme le disait Birago Diop, une ombre qui éclaire. »

En signant ce documentaire engagé, cet essai filmique autour d’une comète politique, Djeydi Djigo entend bousculer l’histoire officielle. Il fait acte de courage. « Omar Blondin Diop était tout d’abord un jeune homme brillant, avec un parcours académique d’excellence. On en parlait comme d’un futur homme politique majeur dans son pays, rappelle-t-il. Il était ensuite un révolté, un contempteur de la société et des débris du colonialisme, qui selon lui, étranglaient l’Afrique. Omar était donc un dilemme : intellectuel passionné par la culture française et intégré aux milieux de la bourgeoisie parisienne d’une part, ami du bas peuple et révolutionnaire qui a ébranlé le pouvoir sénégalais d’autre part. Cela sonne donc comme une évidence que sa mort fut polémique. J’ai retrouvé sa famille, ses amis d’enfance, ses compagnons de lutte, ses camarades de classe, ses gardes pénitentiaires et le juge en charge du procès l’ayant mené en prison. Beaucoup d’entre eux parleront pour la première fois de cette affaire, après moult refus à de nombreuses sollicitations précédentes. Une homogénéité se dégage des premiers témoignages et une constante demeure : c’était un homme complexe et brillant. Un rêveur sombre pour certains, un génie fauché à la fleur de l’âge pour d’autres. »

Omar Blondin Diop

Et comme souvent dans les belles aventures artistiques et intellectuelles, un tandem s’est formé, qui donne au projet une ambition surmultipliée. Le partenaire s’appelle Eric Vernière, il est français, et sa société de production paraît bien nommée : « J’ai découvert l’histoire d’Omar Blondin Diop grâce à Djeydi Djigo, confie le patron d’Elever la voix Films. Une tragédie, et aussi une affaire d’Etat car les circonstances de la mort d’Omar Blondin en prison sont restées cachées pendant plus de 40 ans. C’est un épisode de l’histoire récente du Sénégal, qui s’inscrit dans la lente et difficile décolonisation du pays, que Djeydi tient à dévoiler, et qu’il nous semble passionnant de coproduire et de porter aussi à la connaissance du public français. ».

  • Long métrage documentaire, lauréat du Fonds des images francophones, coproduction Sol Invictus – Elever la Voix – DIFFA West Africa en Côte d’Ivoire, présenté en sélection Fespaco 2021 lundi 18 octobre 2021 au Canal Olympia Yennenga. Contact Médias au Fespaco : +33620933864

PROGRAMME-DE-PROJECTION-2021-Net.pdf (fespaco.org)

OLA Energy renforce sa stratégie numérique avec l’application OLA GO au Kenya

Ola energy numérique
Ola energy numérique

OLA Energy lance son programme de fidélisation OLA GO au Kenya. Sous forme d’application mobile, ce nouveau service permet à l’ensemble de nos clients dans le pays de cumuler des points échangeables « GO » chaque fois qu’ils achètent du carburant, des lubrifiants ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL) dans l’une des 108 stations-service OLA Energy. Ce nouveau programme s’inscrit pleinement dans la stratégie numérique globale du Groupe OLA Energy, fondée sur la connaissance des besoins de ses consommateurs. Il témoigne également de l’engagement continu du groupe envers ses clients et de sa volonté de favoriser les dépenses intelligentes.

L’application OLA GO permettra également d’échanger des cadeaux auprès d’une multitude de partenaires tels que :

–  Des opérateurs téléphoniques, où les clients peuvent échanger des points contre du temps d’antenne téléphonique auprès d’entreprises comme Safaricom, Airtel, et Telcom.

–  Des restaurants, où les clients peuvent échanger des points contre des repas et des bons d’achat auprès d’entreprises comme Jumia, Glovo, et Text Book Centre.

Par ce nouveau programme novateur, le Groupe OLA Energy est un précurseur sur le terrain de la fidélisation de la clientèle au Kenya, tout secteur confondu, et cela positionne l’entreprise comme l’un des principaux acteurs de l’innovation en matière de technologie numérique dans le pays.

L’application OLA GO au Kenya est l’exemple parfait d’un programme dont le modèle a pour vocation d’être appliqué dans l’ensemble du réseau de pays africains où OLA Energy opère. Cette ambition de diffuser des offres toujours plus efficaces et utiles pour ses clients est un gage de la volonté forte d’OLA Energy de valoriser sa clientèle.

Maurizio Libutti, Directeur des Opérations d’OLA Energy : « Disponible dans les 108 stations du pays, la mise en œuvre du programme OLA GO au Kenya s’inscrit dans une stratégie d’expansion des services numériques à l’échelle du continent, reflétant la forte croissance de l’utilisation de la technologie mobile pour faire ses achats dans toute l’Afrique. Le groupe OLA Energy foule en premier le terrain de la fidélisation des clients en s’engageant à offrir une expérience mémorable à nos clients dans toutes nos stations-service en proposant des produits de haute qualité, avec notre carburant O’ptimium additivé, des lubrifiants et du GPL haut de gamme, associés à un service client exemplaire, tout en gagnant plus au fur et à mesure que vous avancez, et c’est exactement comme cela que « We Keep You Going ». »

À propos d’OLA Energy

OLA Energy est l’une des principales sociétés de retailing en Afrique. Ses quelques 1300 stations-service sont visitées par 500 000 clients par jour dans 17 pays. Elle exploite divers terminaux de carburant et opère dans plus de 50 aéroports à travers le continent africain. OLA Energy emploie plus de 1 500 personnes et ses activités génèrent 20 000 emplois indirects.

Le mois de la cybersécurité, les africains ne sont pas en reste !

8 conseils simples pour assurer sa cybersécurité et sa cyber protection en ligne par Clément Domingo Hacker Ethique, Coach et Expert de la communauté Talenteum.africa

Vous êtes africain, de la diaspora et vous détenez un smartphone et/ou un ordinateur, et bien ce n’est plus qu’une question de temps avant de vous faire pirater ou être victime de phishing.

Après l’urgence écologique voici venu le temps de l’urgence cyber. L’Afrique se révèle être comme le continent de jeu demain des cyber malfaiteurs. La mauvaise nouvelle est que nous sommes tous concernés et la bonne que nous pouvons tous nous protéger réellement.

Ce mois d’octobre n’est pas anodin. Depuis le 1er octobre et jusqu’au 31 octobre, se déroule le mois européen de la cybersécurité. La France et les pays européens sont fortement mobilisés. Différentes campagnes de publicités dans les médias et sur les rézo sont menées pour sensibiliser le grand public à tous les dangers qui nous guettent lorsque l’on a une mauvaise hygiène numérique.

Hélas, je trouve dommage que ces campagnes ne soient pas du tout légion dans nos pays en Afrique et que l’on sensibilise que très peu la mère de famille qui ne connaît que Facebook et WhatsApp, le jeune écolier des dangers du cyberharcèlement, du PDG qui ne sait pas que son entreprise est ou sera la cible de pirates informatiques.

Je suis hacker éthique. J’utilise les compétences que j’ai pu acquérir ces 10 dernières années pour alerter l’opinion publique et faire de la sensibilisation à grande échelle. Sans sensibilisation et d’éveil numérique comme j’aime à le dire point de rédemption numérique. Pendant 50 on a fait de la prévention routière, à l’arrivée le nombre de morts sur les routes à drastiquement baisser. Concernant le numérique et le cyberespace, c’est pareil ! C’est à force de sensibilisation que l’on réduira le nombre de piratages, le nombre de cyberharcelés et que l’on pourra avoir sécurises nos démocraties et avec elles les données personnelles citoyennes.

Je vous livre 8 astuces applicables par tout le monde pour assurer votre cybersécurité en ligne. Pas besoin d’être un expert. Juste du bon sens et un être cybercitoyen. Même si vous avez un super mot de passe mais que vous n’êtes pas vigilant, vous vous ferez pirater !

L’Afrique est une cible de choix aujourd’hui pour de nombreuses raisons. Vos données et votre vie personnelle se retrouvera en ligne si vous ne décidez pas de changer cela.

1.       A n’importe qui, cela arrive

L’un des principaux points qui vous rend vulnérable est le postulat selon lequel « être piraté » ça n’arrive qu’aux autres. La vérité est que n’importe qui peut être victime d’un piratage à tout moment. Vous n’avez pas besoin d’être une grande entreprise ou une célébrité pour être une cible.

Le conseil : Changez votre mentalité et votre paradigme sur la cybersécurité. Pensez à la fréquence à laquelle vous supprimez vos spams. Il y a de fortes chances qu’au moins un de ces mails contienne des liens qui pourraient compromettre votre smartphone ou votre ordinateur et donc voler vos précieuses données personnelles (comme vos informations bancaires).

2.       Au phishing et tous les liens bizarres, tu prendras garde

Bien que les escroqueries par mail de phishing et les publicités sur les sites Web contenant des virus deviennent de plus en plus sophistiquées, il existe des signes avant-coureurs pour vous empêcher d’être piégé par un rançongiciel ou un vol de données opportuniste.

Le conseil : Avant de cliquer sur un lien dans un mail, de télécharger une application ou d’aller sur un site Web, regardez d’abord de plus près l’url. Le phishing se base sur la peur et les émotions négatives comme positives :

–          Attention votre compte Facebook piraté, cliquez ici pour changer votre mot de passe

–          On vous fait gagner un Iphone 12s, cliquez ici pour renseigner vos coordonnées

–          …

Prenez le temps de bien regarder l’url. Utiliser des sites comme unshorten.it pour dé-raccourcir une url. Regarder de près l’url pour vous assurer qu’elle est bien légitime.

En cas de doute, ne cliquez pas !

3.       Les mises à jour sur tes appareils, tu feras

Les mises à jour sont essentielles pour rester en sécurité et se protéger lorsque l’on surfe sur Internet, et ce, quel que soit l’appareil que vous utilisez. Chaque fois que vous mettez à jour votre appareil, il contient souvent de nouveaux correctifs pour corriger des failles informatiques sur votre ordinateur ou votre smartphone.

On est d’accord que certaines mises à jour constantes peuvent devenir pénibles, surtout si elles interviennent chaque semaine.

Le conseil : Configurez les mises à jour la nuit pendant que vous dormez. Vous ne les verrez pas et cela permettra que vos appareils soient plus sécurisés.

4.       Téléchargez un VPN, tu devras

Pour ceux qui se connectent fréquemment aux réseaux publics parce que vous n’avez pas un forfait internet avantageux, se connecter via un VPN (Virtual Private Network), est une excellente chose à faire.

Un VPN crée un tunnel virtuel autour de la connexion de votre appareil. Ce tunnel agit comme une protection contre quiconque ou quoi que ce soit cherchant à accéder à vos données lors de leur passage depuis votre smartphone vers le site de votre banque ou Facebook par exemple. Sans ce tunnel, pratiquement toute personne possédant des compétences de base en hacking pourrait voir tout ce que vous faites et même accéder à vos données personnelles.

Le conseil : Privilégiez toujours la connexion en 4G ou 3G sur votre téléphone. Dans le second cas avant de vous connecter en WIFI, lancer votre VPN. Utiliser un VPN n’est pas parfait mais c’est mieux que rien.

5.       Vos appareils verrouillés, vous garderez

Pour pirater quelqu’un, il n’y a pas toujours besoin d’être à l’autre bout du monde avec de pouvoirs de super hacker. Combien de fois avez-vous déjà laissé votre ordinateur ou votre smartphone sans surveillance dans un endroit public ? Dès que vous partez avec votre écran non verrouillé, votre appareil est vulnérable à toute personne se trouvant autour.

On a toujours tendance à faire confiance aux personnes à côté… mais c’est une mauvaise chose.

Le conseil : Gardez vos appareils verrouillés tout le temps lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Les dernières versions de téléphones et d’ordinateurs portables sont dotées d’une reconnaissance faciale et d’empreintes digitales, ce qui vous permet de le verrouiller beaucoup plus facilement et d’y accéder dès votre retour. Ne mettez pas non plus des schémas de verrouillages simples ou des mots de passe à 4 caractères évidents comme 0000 ou 1234.

6.       Des sauvegardes de vos données impérativement, tu feras

La sauvegarde de vos données n’est pas seulement une astuce de cybersécurité utile, mais c’est aussi une bonne habitude à prendre en général. Peut-être que vous n’avez jamais été piraté ou que l’on ne vous a jamais volés votre ordinateur ou smartphone. Cependant, que se passera-t-il si c’était le cas et que vous perdez tout ce qui y est enregistré ? Cela peut arriver à n’importe qui.

La sauvegarde de vos données est le meilleur moyen de vous assurer que vous pouvez toujours accéder à vos informations. Certains virus peuvent paralyser tout votre système, vous faisant perdre tout ce que vous aviez sur votre ordinateur.

Le conseil : à défaut de sauvegarder toutes les semaines vos données importantes sur un disque dur externe, pensez à le faire une fois par mois.

A la longue vous pourriez appliquer la règle en matière de sauvegarde du 3-2-1.

7.       Des mots de passe forts, tu devras utiliser

Les mots de passe sont votre première défense pour protéger vos comptes sur les réseaux sociaux, vos mails et l’accès à vos appareils. Lorsque vous créez un compte pour quelque chose, votre mot de passe empêche quiconque de se connecter et d’accéder à vos informations. Sans cela, vous invitez tout le monde à utiliser votre compte.

Il existe de nombreuses astuces pour utiliser des mots de passe forts. Vous voulez utiliser un mot de passe suffisamment long pour qu’il soit difficile à deviner sans l’oublier. Utilisez des lettres majuscules et minuscules, des chiffres et des symboles. Utilisez quelque chose dont vous vous souviendrez facilement, mais quelque chose que toute personne qui vous connaît ne devinerait toujours pas (par exemple, n’utilisez pas votre date de naissance ou l’année de votre mariage).

Utilisez de même de mots de passe différents pour différents comptes. Pour vous aider dans cette tâche, utilisez des logiciels en ligne comme lastpass ou keepass qui sont des gestionnaires de mots de passe.

Le conseil : privilégiez les passes de phrase c’est-à-dire des phrases longues comme une citation ou des extraits d’un poème ou encore les paroles de votre musique préférée.

Rappelez-vous qu’un mot de passe c’est comme un slip, ça ne se prête pas et ça se change régulièrement.

8.       L’authentification à deux facteurs ou à plusieurs facteurs en place, tu mettras

Le hacker éthique que je suis vous dira qu’utiliser un mot de passe fort c’est bien mais insuffisant. Vous devez utiliser plus qu’un mot de passe pour sécuriser vos comptes. L’authentification à deux facteurs (ou multifacteur) est un niveau de protection supplémentaire pour votre smartphone, votre ordinateur et tous vos comptes.

L’authentification multifacteur est un mécanisme de sécurité supplémentaire que vous utilisez pour vous connecter à quelque chose. Il peut s’agir de données biométriques (empreinte digitale), d’un code numérique ou même d’un appel téléphonique à un numéro sélectionné. L’utilisation de ce service augmente la sécurité de tout ce sur quoi vous l’utilisez. Vous recevez un code personnel à chaque nouvelle connexion sur un de vos comptes.

Conclusion 

La cybersécurité est l’affaire de tous. La pédagogie et la sensibilisation seront déterminantes pour faire adopter les bonnes pratiques. De nombreux métiers sont aujourd’hui disponibles en cybersécurité et le continent africain à son mot à dire !

Les conseils 6, 7 et 8 sont les plus importants !

Vous pouvez vous aussi sensibiliser votre famille, vos amis, vos collègues en utilisant le hashtag

#makeafricamoresecure

Un Webinar gratuit sur ce thème en novembre sera organisé avec la communauté Talenteum Africa. Stay Tuned !

Clément Domingo : « hacker éthique »

Orange lance deux nouveaux Orange Digital Centers

Orange Télécom
Orange Télécom

Orange lance deux nouveaux Orange Digital Centers en Afrique pour rendre le numérique plus accessible et accompagner le développement de l’écosystème digital du continent

Dans le cadre de son plan stratégique Engage 2025, Orange a pris l’engagement de déployer d’ici à 2025 un Orange Digital Center dans chacun des pays où il opère.
Cette semaine, deux nouveaux centres ont été inaugurés en Côte d’ivoire et au Cameroun, en partenariat avec la Coopération Allemande, et en présence de Stéphane Richard, Président-Directeur général d’Orange et Alioune Ndiaye, Directeur général d’Orange Afrique et Moyen Orient.

Véritable carrefour d’opportunités, le Orange Digital Center est un concept inédit, réunissant en un même lieu quatre de ses programmes destinés à favoriser le développement d’un véritable écosystème numérique en Afrique, notamment en le rendant plus accessible aux jeunes et aux femmes. Ce programme comprend : une école du code ; un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire soutenu par la Fondation Orange ; un accélérateur de start-up, Orange Fab ; et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. Tous ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Orange collabore également avec Amazon Web Services (AWS) pour proposer un programme de formation gratuit et certifiant de 12 semaines à temps plein sur les compétences en matière de cloud computing pour les personnes à la recherche d’un emploi afin de lancer leur carrière dans le domaine du Cloud dans 18 pays via les Orange Digital Centers en Afrique et au Moyen-Orient.

Dans un contexte d’accélération de la connectivité en Afrique, atteignant 413 millions d’utilisateurs fin 2020 selon la GSMA, et avec une population jeune (un africain sur deux a moins de 20 ans), les enjeux de digitalisation sont colossaux.

Orange, qui porte l’ambition de contribuer au développement socioéconomique du continent depuis plus de 20 ans et dans 18 pays, accompagne cette révolution numérique, d’abord à travers la connectivité (un milliard d’euros d’investissements par an), mais également par la mise en place de ce programme afin d’aider les jeunes à développer leurs compétences numériques et renforcer leur employabilité.

A ce jour, huit Orange Digital Centers sont déjà ouverts dans la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres centres seront ouverts dans les autres pays d’ici la fin de l’année 2021 et courant 2022.

Stéphane Richard, Président Directeur Général du Groupe Orange déclare :« Partout, Orange est une entreprise citoyenne. L’engagement est en effet une valeur centrale de l’entreprise, que nous avons placée au cœur de notre plan stratégique Engage 2025. Pour promouvoir un numérique vecteur d’inclusion et accessible au plus grand nombre, notre ambition est de déployer, d’ici 2025, un Orange Digital Center dans chaque pays où nous sommes présents. Cet objectif illustre notre détermination à nous mobiliser pour faire du numérique une innovation positive. »  

Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient déclare : « Je suis très fier d’inaugurer ce jour au Cameroun le 6ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers qui seront déployés sur l’ensemble des pays dans lesquels nous sommes présents en Afrique et Moyen-Orient, mais également en Europe. L’objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières tendances technologiques pour renforcer leur employabilité et les préparer aux emplois de demain.»

Le projet Smart Diamniadio, la plus grande ville nouvelle d’Afrique subsaharienne, est lancé

Ville moderne durable et intelligente Smart Diamniadio
Ville moderne durable et intelligente Smart Diamniadio

Le cabinet Tactis, qui travaille sur de nombreux projets villes nouvelles en Afrique, a été retenu, dans le cadre d’un financement FASEP par l’Etat français, comme chef de file d’un projet gouvernemental d’envergure au Sénégal, dénommé « Smart Diamniadio ».

Quatre jours d’ateliers collaboratifs sont prévus cette semaine pour co-construire le volet numérique de cette ville vitrine sur le continent en un temps record.

Sous la direction de la DGPU (Délégation Générale des pôles urbains du Sénégal), il s’agit de construire la plus grande ville nouvelle d’Afrique subsaharienne pour décongestionner Dakar tout en stimulant la croissance économique sénégalaise. Ce modèle de ville intelligente et durable en Afrique s’appuie évidemment sur les TIC et doit être largement porté par le privé.

Située près de l’aéroport de Dakar, sur une superficie globale d’environ 1 600 Ha (3 fois celle de La Défense Seine Arche), la ville accueillera 350 000 habitants à terme et sera une véritable vitrine pour le pays. L’impulsion présidentielle a d’ailleurs déjà été donnée en y installant de nombreux ministères, les agences des nations unies. L’implantation d’établissements d’enseignement supérieur ainsi que de grands sites culturels et sportifs y est également prévue (stade olympique, centre de conférence, marché d’intérêt national, etc.). L’objectif est d’accueillir des événements régionaux et mondiaux déjà programmés (Congrès mondial de l’eau, JO de la jeunesse, etc.).

Pour ce projet, notifié à Tactis cet été, le Sénégal souhaite aller très vite. La phase d’études (technique – concernant les infrastructures et les services, faisabilité économique et étude d’impact social et environnemental) doit être bouclée d’ici novembre, permettant ainsi de définir la stratégie adoptée d’ici fin 2021. S’ensuivront l’élaboration des appels d’offres et la passation des PPP en début d’année prochaine, pour un lancement des premiers chantiers fin 2022-début 2023.

C’est pourquoi, quatre collaborateurs de Tactis viennent de s’envoler pour Dakar afin d’y animer quatre jours d’ateliers collaboratifs. Objectif : co-construire la stratégie avec ceux qui construiront la ville et ceux qui l’exploiteront. Plus de 200 participants – DGPU, Ministères, promoteurs, opérateurs, exploitants, … – plancheront sur les grands enjeux que sont la connectivité (les réseaux), le développement durable et le cadre de vie (sécurité, relation citoyen, mobilités). En termes de gestion de l’eau, d’assainissement, d’électricité, d’éclairage public et de déchets notamment, l’ambition est de faire mieux que partout dans le pays en s’appuyant sur le numérique. Les organisateurs espèrent commencer à ressortir des axes stratégiques forts de ces échanges.

Le développement dans une période de bouleversements

Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut

David Malpass expose les moyens de relancer la croissance, de lutter contre le recul de l’égalité entre les sexes et du développement humain, et de faire face à l’augmentation des inégalités et au changement climatique.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a qualifié aujourd’hui de « période de bouleversements » l’époque actuelle, tant elle est marquée par de fortes inégalités et des revirements dans les progrès jusque-là dans le développement mondial. Il a énoncé les mesures à prendre pour stimuler la croissance économique, raccourcir la crise, relancer le développement et poser des bases solides pour un avenir plus prospère et mieux préparé à faire face à des catastrophes mondiales telles que la COVID-19.

« La perte des acquis du développement menace la vie des populations, leurs emplois et leurs moyens de subsistance. Dans de nombreuses régions du monde, la pauvreté augmente, le niveau de vie et les taux d’alphabétisation baissent, et les acquis en matière d’égalité des sexes, de nutrition et de santé reculent. Pour certains pays, le poids de la dette était insoutenable avant la crise et il ne cesse de s’alourdir. Loin de voir leur situation s’améliorer, les pauvres sont laissés à la traîne dans une tragédie mondiale de l’inégalité. Ce rétrécissement radical du progrès économique et social crée une période de bouleversements dans l’économie, la politique et les relations géopolitiques. »

S’exprimant à Khartoum en tant que premier président du Groupe de la Banque à se rendre au Soudan depuis près de 40 ans, David Malpass a souligné les progrès récemment accomplis par le pays. « Au cours des dernières années, vous avez fourni des efforts considérables pour mettre les populations sur la voie du progrès, malgré des conditions très difficiles. Il y a deux ans, le gouvernement de transition du Soudan a hérité d’une économie et d’une société profondément endommagées, qui avaient subi des décennies de conflit et d’isolement. Alors même que les Soudanais se sont résolus à rompre avec le passé, le pays a dû faire face à d’extraordinaires vents contraires : la pandémie de COVID-19, une invasion de criquets, des inondations sans précédent et un afflux de réfugiés fuyant le conflit de l’autre côté de la frontière. »

« Pourtant, le pays est allé de l’avant en adoptant des réformes audacieuses, en renouant avec la communauté internationale, en réglant ses arriérés auprès de la Banque mondiale avec l’aide d’un prêt-relais des États-Unis et en atteignant en juin le point de décision pour l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Bien qu’il reste beaucoup à faire, je félicite les autorités soudanaises, civiles et militaires, pour les efforts et les réalisations accomplis ensemble en vue d’un avenir meilleur. Il est essentiel d’éviter les dérapages politiques, car il n’y a pas de développement sans paix ni stabilité. Je voudrais également saluer la remarquable résilience du peuple soudanais : votre volonté de construire un Soudan meilleur malgré les défis est une réelle source d’inspiration. »

David Malpass a indiqué que la pandémie mondiale a eu des effets considérables en matière de pauvreté. « La crise de la COVID-19 a entraîné une nouvelle augmentation des taux de pauvreté après des décennies de baisse constante. Elle a fait basculer près de 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, plusieurs centaines de millions d’autres dans la pauvreté, dont beaucoup dans les pays à revenu intermédiaire. »

Il a relevé que si un redressement est possible, des risques subsistent. Il a rappelé comment la terrible grippe espagnole de 1918 à 1920 a été suivie d’une croissance économique extrêmement rapide, mais aussi d’une augmentation des inégalités et de dangereuses vulnérabilités financières qui ont abouti à l’interminable Grande Dépression.

David Malpass a posé la question suivante à la communauté internationale : Que devons-nous faire pour stimuler une croissance qui soit inclusive, large et durable, et éviter une décennie perdue pour le développement ? « Tout d’abord, nous devons nous concentrer davantage sur les priorités clés, en clarifiant notre manière de les aborder et de les mesurer. Nous devons en outre œuvrer à une échelle beaucoup plus grande pour obtenir un impact. »

Le président du Groupe de la Banque mondiale a relevé quatre domaines dans lesquels une action déterminée devrait faire la différence : atteindre la stabilité économique, tirer parti de la révolution numérique, rendre le développement plus vert et plus durable et investir dans les personnes.

Assurer la stabilité économique

David Malpass a souligné que de nombreux pays en développement ont déployé des efforts extraordinaires pour soutenir leur population et maintenir l’activité économique pendant la pandémie. « Beaucoup sont allés au-delà de ce qu’ils pouvaient se permettre, d’autant plus que la dette dans les économies en développement atteignait des sommets lorsque la pandémie a frappé. »

Lorsque l’initiative de suspension du service de la dette expirera à la fin de cette année, les pays à faible revenu qui recommenceront à payer le service de la dette verront leur marge de manœuvre budgétaire se réduire pour acheter des vaccins et financer d’autres dépenses prioritaires, a soutenu David Malpass« Il est temps d’entreprendre un assainissement des finances publiques progressif et axé sur la population et de restructurer la dette insoutenable. Une mise en œuvre renforcée et accélérée du cadre commun du G20 sera essentielle à cet égard. »

David Malpass a appelé à une plus grande coopération mondiale, y compris la participation du secteur privé, pour alléger la dette des pays les plus pauvres du monde et financer des investissements favorisant la croissance. « Au Soudan, par exemple, une coopération mondiale incluant les États-Unis, la France et le Royaume-Uni a permis au pays d’apurer ses arriérés auprès de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et d’autres institutions financières internationales, rendant possible un allégement de la dette de plus de 50 milliards de dollars dans le cadre de ce qui sera la plus grande initiative PPTE jamais lancée. »

Outre une meilleure gestion de la dette, David Malpass a déclaré que les pays doivent éliminer les dépenses publiques inutiles, rendre la prestation de services plus efficace et réaffecter les ressources publiques à leurs usages les plus productifs. « C’est également le moment de gérer la dette de manière proactive afin de reprofiler les paiements tant que les taux d’intérêt internationaux restent bas. Des mesures concrètes doivent être prises pour améliorer la transparence des accords de prêt, accroître la responsabilité financière et garantir que les décisions s’appuient sur des informations complètes. Les pays à faible revenu doivent donner la priorité aux financements concessionnels et éviter les financements à taux d’intérêt élevés qui sont devenus de plus en plus problématiques. Il sera essentiel d’adapter cet ordre du jour à chaque pays et de mesurer les progrès réalisés. »

Tirer parti de la révolution numérique

L’adoption plus rapide de solutions numériques peut élargir radicalement l’accès au financement et créer de nouvelles opportunités économiques, a affirmé David Malpass, notant que les solutions numériques peuvent accroître la concurrence sur les marchés de produits et permettre aux individus de vendre des services en ligne, en leur donnant accès aux marchés national et mondial. « Le soutien à cette transformation nécessite de nombreuses mesures à grande échelle : investir dans l’infrastructure numérique, éliminer les monopoles dans le secteur des télécommunications, fournir des identifiants nationaux et créer un environnement réglementaire favorable. »

« La révolution numérique peut également transformer le secteur public. Par exemple, elle permet de repenser complètement les systèmes de protection sociale. Dans le monde entier, nous voyons des programmes passer de la fourniture de prestations en nature et en espèces à une distribution numérique, directement sur le compte bancaire des individus ou visible sur leur téléphone. De même, dans les secteurs formel et informel, de nouveaux systèmes de paiement permettent d’effectuer des achats quotidiens par téléphone, en utilisant des codes QR et d’autres technologies. Le Kenya et de nombreux autres pays africains possèdent une grande expérience en la matière », a relevé David Malpass.

Rendre le développement plus vert et plus durable

David Malpass a indiqué que la communauté internationale est fermement engagée à ralentir l’augmentation du carbone atmosphérique et à réduire les effets du changement climatique sur les plus vulnérables. « Une étape clé consiste à arrêter la création de nouvelles centrales à charbon, à déclasser les centrales existantes et à les remplacer par des sources d’énergie plus propres. Nous devrions encourager les pays sur la voie d’une transition « juste », qui inclut la prise en charge des travailleurs affectés. »

« C’est également le moment de relancer les réformes du secteur de l’électricité, souvent bloquées. Les subventions à l’énergie sont coûteuses et faussent la concurrence, et leur suppression doit se faire de manière à résoudre les défaillances sous-jacentes et à améliorer l’accès. Pour parvenir à une énergie propre et à un prix abordable, il faut une concurrence dans la production et la distribution d’électricité, ainsi qu’un régulateur véritablement indépendant. Le transport est une autre source importante d’émissions. L’urbanisation devant s’intensifier dans les pays en développement, les infrastructures et la conception des villes peuvent faire une énorme différence. Au lieu de métropoles tentaculaires où les navetteurs passent des heures sur la route, les gouvernements peuvent viser des villes plus compactes avec des systèmes de transport public efficaces et propres.

Dans le cadre des efforts de lutte contre le changement climatique, qu’il s’agisse d’atténuation ou d’adaptation, et des initiatives de développement au sens large, nous devons établir des priorités et concentrer nos efforts sur l’obtention du plus grand impact par dollar investi et rechercher des solutions rapidement extensibles. »

Investir dans les personnes

David Malpass a souligné l’importance d’investir dans la santé et l’éducation à long terme des personnes — le programme de développement du capital humain. « Pour renforcer les systèmes d’éducation et de santé, il ne suffit pas de fournir des ressources budgétaires de manière efficace et suivant un ordre de priorité. Par exemple, il est important d’aligner les mesures d’incitation pour les enseignants et les prestataires de soins de santé — publics ou privés — sur les besoins des personnes qu’ils servent. Il est également essentiel de trouver des solutions modulables pour améliorer les soins de santé et la qualité de l’enseignement, notamment par le biais de l’apprentissage à distance.

« L’accumulation de capital humain n’est nulle part aussi importante que dans les pays touchés par des conflits, où vivent aujourd’hui la plupart des personnes pauvres. L’aide aux réfugiés et aux communautés d’accueil est une priorité absolue. La sécurité est essentielle, mais les soldats ne peuvent pas gagner la bataille du développement. Le changement a plus de chances de venir de petites victoires remportées par des millions de ménages au fil du temps. »

David Malpass a insisté sur le rôle que peut jouer le Groupe de la Banque mondiale. « Le Groupe de la Banque mondiale dispose d’une capacité et d’une position uniques pour aider les pays à réaliser les quatre priorités que j’ai énoncées — en fournissant des financements et un savoir-faire aux gouvernements, tout en mobilisant le secteur privé. Nous possédons une expérience inégalée de collaboration avec les pays, en faisant appel à des experts techniques dans tous les secteurs clés. »

Préserver les acquis du développement

« Cette crise sans précédent a déclenché une période de bouleversements. Les nombreux choix qui seront opérés dans les années à venir détermineront si les pays en développement subiront une décennie perdue ou s’ils verront l’avènement d’une croissance et d’une transformation économique rapides », a affirmé David Malpass.

Pour réussir, il faudra la participation active des secteurs public et privé de tous les pays, des sociétés civiles et des fondations, voire de l’ensemble de la communauté internationale. Ces efforts exigent des dirigeants qu’ils soient ambitieux pour la prospérité des personnes. Et ils exigent que l’on se concentre sur eux et qu’on leur donne de l’ampleur tout au long de notre travail de développement. »

Le potentiel de l’industrie du film en Afrique

Du 5 au 7 octobrel’UNESCO mettra à l’honneur le cinéma africain à l’occasion du lancement de la publication intitulée « L’industrie du film en Afrique : Tendances, défis et opportunités de croissance ».

Le 5 octobre (de 15h00 à 15h50), la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, ainsi que des réalisateurs de renom tels qu’Abderrahmane Sissako et Mati Diop, présenteront cette publication, qui pour la première fois cartographie les industries du cinéma et de l’audiovisuel à l’échelle du continent africain. Ce secteur emploie actuellement environ 5 millions de personnes et représente 5 milliards de dollars de PIB à travers l’Afrique. « L’industrie du film en Afrique : Tendances, défis et opportunités de croissance » contient des recommandations stratégiques pour aider ce secteur à atteindre son plein potentiel, qui lui permettrait de créer plus de 20 millions d’emplois et de contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au PIB combiné du continent. 

Selon le rapport, ce potentiel reste largement inexploité en dépit de l’augmentation significative de la production à travers le continent, ainsi au Nigéria la production s’élève à près de 2 500 films par an. L’équipement cinématographique numérique bon marché et les plateformes en ligne, qui permettent une distribution directe aux consommateurs, ont donné naissance à une nouvelle économie pour les créateurs de contenus. Cependant, ce rapport révèle que l’Afrique ne détient qu’un écran de cinéma pour 787 402 habitants, ce qui en fait le continent dont le nombre de salles de cinéma est le plus faible.

Le piratage est un autre problème majeur pour cette industrie et malgré l’absence de données précises, le rapport estime qu’il fait perdre de 50% à plus de 75 % des revenus des industries du film et de l’audiovisuel. Le rapport souligne également que seulement 19 pays africains sur 54 (soit 34 %) offrent un soutien financier aux réalisateurs. 

L’étude identifie également des difficultés qui affectent cette industrie de façon récurrente, notamment la liberté d’expression : dans 47 pays, les professionnels de ce secteur font état de restrictions sur les questions qu’ils peuvent traiter dans leurs créations. L’enseignement, la formation et l’accès à internet ont également une incidence sur les industries cinématographique et audiovisuelle africaines. 

Ce rapport vise à aider l’industrie du film et les décideurs à prendre la mesure de la situation actuelle et à organiser de façon stratégique la croissance à venir.

« Cette publication phare reflète l’importance de renforcer la coopération internationale pour permettre à tous les pays, en particulier les pays en voie de développement, de disposer d’industries culturelles et créatives, viables et compétitives à la fois sur le plan national et international », a déclaré la Directrice générale.« Alors que nous célébrons le 20e anniversaire de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle, nous devons faire entendre notre voix pour réaffirmer que le cinéma est un bien public qui nécessite un soutien et un investissement public pour garantir un accès égal à la création, la production, la distribution et la consommation. »

Le 5 octobre :

  • De 16h à 18h, trois tables rondes examineront la production cinématographique en Afrique ainsi que l’investissement et le soutien institutionnel. Les débats rassembleront des représentants de gouvernement et de l’industrie du cinéma de premier plan. 
  • À partir de 18h30, l’UNESCO accueillera un cycle de projection de films africains qui s’étendra jusqu’au 7 octobre (accès restreint en raison des mesures sanitaires). 

La publication « L’industrie du film en Afrique : Tendances, défis et opportunités de croissance » fait partie de la contribution de l’UNESCO à l’Année des arts, de la culture et du patrimoine de l’Union africaine (2021) et de la célébration de l’année 2021 en tant qu’Année internationale de l’économie créative au service du développement durable,décrétée par les Nations unies. L’action de l’UNESCO en faveur d’une économie créative dynamique, y compris le cinéma, s’inscrit dans la lignée du cadre politique de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005 et de la Recommandation de 1980 relative à la condition de l’artiste.

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Pour plus d’informations :

Afrique et innovation, l’agenda d’octobre

évènements et programme Afrique
évènements et programme Afrique

Le mois d’octobre s’annonce passionnant avec plusieurs évènements en présentiel ou à suivre en ligne.

Découvrez notre sélection Info Afrique avec les liens, programmes et intervenants :

  1. Paris Infra Week organisé par Euro Place le 4 octobre à Paris Bercy : InfaWeek
  2. Ambition Africa 2021 organisé par Business France du 5 au 6 octobre : Ambition Africa 2021
  3. BIG (BPIFrance Inno Génération) de BPI France le 7 octobre : BIG
  4. Le Sommet Afrique France de Montpellier le 8 octobre : Sommet Afrique France
  5. Sommet Africarena en Tunisie du 12 au 14 octobre : Africarena
  6. Sommet de la Diaspora Africaine à Strasbourg le 29 et 30 octobre : Sommet Diaspora Africaine

Et bientôt le programme de novembre, abonnez-vous pour recevoir la newsletter ci-dessous >

Les lauréat du prix Right Livelihood

Prix Right Livelihood 2021
Prix Right Livelihood 2021

Les Lauréats du Prix Right Livelihood 2021 sont des leaders de la lutte en faveur des droits des femmes et des filles, de la protection de l’environnement et de la défense des droits des peuples autochtones. Tous les quatre œuvrent à travers la mobilisation des communautés et le renforcement des initiatives locales.

Du Cameroun à la Russie, en passant par le Canada et l’Inde, les activistes de cette année nous montrent que le changement durable se construit grâce à des communautés solidaires. Même confrontés à l’aggravation de la crise climatique, aux puissants intérêts de gouvernements et d’entreprises ou encore à une menace terroriste, les Lauréats 2021 nous prouvent que la solidarité est essentielle pour garantir un meilleur avenir pour tous.

Les Lauréats du Prix 2021 sont :

Marthe Wandou (https://bit.ly/3ut0IcX) (Cameroun) « pour la construction d’un modèle de protection des enfants fondé sur la communauté face à l’insurrection terroriste et à la violence de genre dans la région du lac Tchad au Cameroun ».

Vladimir Slivyak (https://bit.ly/2Y79qSt) (Russie) « pour sa lutte en faveur de l’environnement et sa contribution au mouvement populaire d’opposition aux industries houillère et nucléaire en Russie ».

Freda Huson (https://bit.ly/2XRxIPT) (du peuple Wet’suwet’en, Canada) « pour son dévouement intrépide en faveur de la réappropriation de la culture de son peuple et la défense de ses terres contre des projets néfastes de pipelines ».

et

Legal Initiative for Forest and Environment (https://bit.ly/3F1WXQz) (Inde) « pour leurs travaux juridiques innovants visant à renforcer les capacités des communautés à protéger leurs ressources, pour plus de démocratie environnementale en Inde ».

Face à l’aggravation des crises climatiques et environnementales, à une violence aveugle et à des violations flagrantes de droits humains, ils contribuent à un meilleur avenir

« Les Lauréats du Prix Right Livelihood 2021 sont des personnes dont le courage et la capacité de mobilisation ont permis de montrer ce dont étaient capables les mouvements populaires », a déclaré Ole von Uexkull, directeur exécutif de Right Livelihood.

« Face à l’aggravation des crises climatiques et environnementales, à une violence aveugle et à des violations flagrantes de droits humains, ils contribuent à un meilleur avenir grâce à l’engagement et à la solidarité. Ces activistes de terrain ne font pas uniquement de la résistance. Ils mobilisent activement des communautés entières afin qu’elles revendiquent leurs droits et deviennent des agents de changement là où le gouvernement échoue », a ajouté M. Von Uexkull.

Mme. Wandou est la première personne du Cameroun à recevoir le Prix Right Livelihood.

Créé en 1980, le Prix Right Livelihood met à l’honneur et soutient des individus courageux qui travaillent pour résoudre des problèmes d’envergure mondiale. Chacun des quatre Lauréats recevra la somme d’un million de couronnes suédoises (l’équivalent de 100.000 euros ou 115.000 dollars américains). Au-delà de la récompense financière, le Prix offre également un soutien à long terme qui permet de faire connaitre et de renforcer le travail des Lauréats.

En 2021, nous avons examinés un nombre record de 206 candidats originaires de 89 pays. Parmi les Lauréats précédents se trouvent Edward Snowden (États-Unis), le Dr. Denis Mukwege (RDC), Greta Thunberg (Suède) et Ales Bialiatski, avec le Centre des droits humains Viasna (Bélarus).

Les Lauréats de 2021 seront récompensés au cours d’une Cérémonie de remise des prix qui se tiendra à Stockholm, le mercredi 1er décembre.

Courtes biographies des Lauréats 2021 :

Marthe Wandou (Cameroun) :
La juriste Marthe Wandou est une militante des questions de genre et de paix. Depuis les années 1990, son travail a pour objectif de prévenir et de lutter contre les violences sexuelles faites aux enfants, en particulier aux filles, et d’assurer la prise en charge d’enfants ayant survécu à ces violences. Par le biais de son organisation, Action locale pour un développement participatif et autogéré (ALDEPA), qu’elle a fondée en 1998, Marthe Wandou œuvre pour le bien-être des filles à travers une approche holistique basée sur l’éducation, les soins psychosociaux et l’assistance juridique.

A ce jour, plus de 50.000 jeunes filles ont bénéficié des travaux de l’ADELPA, qui prend racine dans la mobilisation de l’ensemble des communautés, notamment à travers les parents, les enfants et les leaders communautaires. L’organisation a contribué à l’éradication progressive de la pratique des mariages précoces. Elle a aussi contribué au renforcement de diverses compétences scolaires et d’ordre général, ainsi qu’au renforcement des capacités des enfants et des acteurs en charge de la protection de l’enfance.  L’ALDEPA a aussi aidé plusieurs familles à engager des poursuites pour des affaires de viol, d’enlèvement et de violence physique.

Mme. Wandou met l’accent sur le soutien psychosocial dans le but de guérir les traumatismes et d’aider les victimes de violence sexuelle et d’enlèvement à se réintégrer. Cet aspect s’est avéré particulièrement important dans le travail de Mme. Wandou avec les réfugiés et les personnes déplacées affectées par le groupe extrémiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Dans un contexte marqué par les pratiques culturelles préjudiciables et l’insécurité, Mme. Wandou s’est démarquée en tant que militante courageuse qui lutte contre la violence sexuelle et pour le bien-être des filles et des femmes au Cameroun et dans le bassin du lac Tchad.

Renseignements biographiques :
Lieu de naissance: Kaélé, Cameroun
Date de naissance: 15 octobre 1963
Éducation: Université de Yaoundé (Licence en droit privé), Université Catholique d’Afrique Centrale (Master en gestion de projets), Université d’Anvers, Belgique (Études de genre).
Site internet: aldepa-cameroun.org

Réaction de Marthe Wandou :
« Le Prix Right Livelihood nous donnera le courage de continuer à faire ce que nous faisons.  Il nous permettra de gagner en visibilité et encouragera plus de personnes à nous rejoindre pour soutenir les victimes et promouvoir les droits des femmes et des enfants ».

Vladimir Slivyak (Russie) :
Vladimir Slivyak est l’un des défenseurs de l’environnement les plus engagés et les mieux informés de Russie. Il a mené d’importantes campagnes contre les pratiques néfastes pour l’environnement mises en place depuis plusieurs décennies. Il a notamment réussi à interrompre des projets en lien avec l’exploitation de carburants fossiles, l’utilisation de l’énergie nucléaire et du charbon et le transfert de déchets radioactifs depuis l’étranger.

En tant que co-président et co-fondateur d’Ecodefense, l’une des principales organisations de défense de l’environnement russes depuis plusieurs décennies, M. Slivyak a beaucoup œuvré pour réduire les risques environnementaux, atténuer la crise climatique et promouvoir l’énergie renouvelable en Russie.

Portée par M. Slivyak, l’organisation Ecodefense fut le premier groupe environnemental de Russie à lancer des campagnes anti-charbon en 2013. Ces campagnes ont permis de renforcer les capacités des communautés locales qui subissaient les conséquences de l’extraction et du transport du charbon. Grâce aux liens bâtis entre les communautés locales de tout le pays et au partage d’informations, les manifestations contre l’industrie du charbon ont rapidement pris de l’ampleur dans plusieurs régions du pays.

M. Slivyak s’est aussi opposé à la promotion de l’énergie nucléaire menée par la Russie, aussi bien au niveau national qu’à l’étranger. Ces énormes succès ont démontré que même dans un pays autoritaire comme la Russie, les activités locales pouvaient réellement contrer des projets soutenus par le gouvernement.

Au cours de ces dernières années, Vladimir Slivyak et Ecodefense ont été la cible d’attaques perpétrées par les autorités russes à cause de leurs travaux. Mais M. Slivyak a tenu bon, motivé par l’influence grandissante des jeunes militants qui luttent pour le climat. En luttant avec eux, il s’engage à construire un avenir plus propre et plus durable pour la Russie et pour le monde entier.

Renseignements biographiques :
Lieu de naissance: Kaliningrad, Russie (URSS à l’époque)
Date de naissance: 30 juillet 1973
Site internet: www.ecodefense.ru

Réaction de Vladimir Slivyak :
« J’ai passé ma vie au sein du mouvement de défense de l’environnement, et c’est un immense honneur pour moi de recevoir un prix comme celui-ci. Le Prix Right Livelihood apportera des ressources supplémentaires à la lutte que mène mon organisation pour la défense de l’environnement et des droits humains ».

Freda Huson (Peuple Wet’suwet’en, Canada) :
Freda Huson est une leader (Dzeke ze’) du peuple Wet’suwet’en, au Canada. Freda est l’une des principales défenseuses des communautés autochtones qui veulent renouer avec leurs terres et reprendre le contrôle, en participant notamment aux processus de négociations de projets de construction comme les pipelines qui traversent leur territoire.

En 2010, Freda Huson réalise à quel point il est important de vivre sur ses terres ancestrales. Elle déménage alors dans un chalet en bois sur le territoire de son peuple à Talbeetskwa, au bord de la rivière Morice, en Colombie-Britannique. Depuis, elle gère le camp Unist’ot’en qui dispose maintenant d’un centre destiné aux personnes souhaitant se reconnecter avec leurs terres et guérir des traumatismes de l’ère coloniale.

Le camp Unist’ot’en constitue le plus grand lieu de rassemblement des personnes opposées à la construction du gazoduc Coastal Gas Link, qui transporterait du gaz de schiste à travers la Colombie-Britannique. En 2020, les autorités canadiennes ont mené un raid à l’un des postes de contrôle établi dans le camp, provoquant une vague de contestation dans tout le pays. Bien que les actions de Freda aient permis de retarder le projet de gazoduc de plusieurs années, il n’a pas été arrêté.

L’approche holistique de Freda visant à se réapproprier la culture, la terre et les droits autochtones se démarque tout particulièrement dans un contexte d’horribles crimes commis contre des membres des peuples autochtones de plus en plus médiatisés au cours de ces dernières années au Canada. Mme. Huson a entrainé un renouveau culturel en encouragent les peuples autochtones à revenir sur leurs terres.

Renseignements biographiques :
Lieu de naissance: Smithers, Colombie-Britannique, Canada
Date de naissance: 24 mai 1964
Éducation: Certificat en gestion d’entreprises
Site internet: unistoten.camp

Réaction de Freda Huson :
« Le travail pour lequel je suis récompensée ici a pour but d’enseigner notre cultures et nos traditions à notre peuple, que nous apprenons dès le plus jeune âge: prendre soin de la terre qui nous nourrit. Pour mon peuple, ce prix est synonyme d’une plus grande force. Il nous permettra de nous rassembler et de lutter avec de nombreux autres peuples à travers le monde qui partagent le même but : protéger la terre, protéger l’environnement et garantir un traitement équitable pour tous. »

Legal Initiative for Forest and Environment (Inde) :
Legal Initiative for Forest and Environment (LIFE) est une organisation indienne qui travaille dans le but de protéger l’environnement en ayant recours de façon créative au droit et à diverses démarches juridiques. LIFE travaille auprès des communautés grâce à une approche locale : elle soutient et renforce les capacités de populations souvent vulnérables face aux intérêts des puissants et s’efforce de faire entendre leur voix dans les processus de prise de décisions politiques, tout en plaidant pour le renforcement des insitutions et pour des réformes législatives.

En 2005, alors qu’ils prennent conscience du manque de reconnaissance des problématiques environnementales au niveau juridique, les avocats Ritwick Dutta et Rahul Choudhary créent LIFE. Aujourd’hui, les avocats de l’organisation comptent parmi les défenseurs des causes d’intérêt public les plus renommés du pays. LIFE a aidé les communautés à lutter contre certaines des principales menaces environnementales en Inde: la construction de projets dévastateurs pour l’environnement et non respectueux du droit en vigueur, la lutte contre la déforestation et le principe du pollueur-payeur, qui vise à contraindre les pollueurs à payer pour les dommages causés à l’environnement et à la santé publique.

L’affaire contre la compagnie minière britannique Vedanta, dans l’État d’Odisha, fut l’un des premiers succès de LIFE et permit de créer un précédent. La Cour Suprême indienne avait alors reconnu que l’accord de la communauté locale était nécessaire pour qu’un tel projet puisse voir le jour.

Depuis, LIFE continue à se battre contre les intérêts de puissants qui menacent le bien-être des êtres humains et de la nature, tout en garantissant une meilleure protection de l’environnement pour les communautés à travers toute l’Inde.

Informations :
Siège: New Delhi, Inde
Fondée en: 2005
Site internet: thelifeindia.org.in

Réaction du fondateur de LIFE, Ritwick Dutta :
« Nous sommes très heureux de recevoir le Prix Right Livelihood. Il s’agit de notre premier prix international, ce qui signifie beaucoup pour nous et pour tous les groupes locaux que nous soutenons à travers l’Inde. Le Prix nous permettra de décupler l’impact de notre travail et d’aider un plus grand nombre de personnes à protéger la nature et leurs moyens de subsistance.

A propos de Right Livelihood :
Créée en 1980, Right Livelihood met à l’honneur et soutient des individus courageux qui tentent de résoudre des problèmes d’envergure mondiale. Sous l’égide d’une Fondation, Right Livelihood est une communauté fondée sur le courage qui se bat pour un changement social en faveur de la paix, de la justice et de la durabilité pour tous.

Chaque année, Right Livelihood met à l’honneur des acteurs dechangement en leur remettant un Prix. A ce jour, 186 Lauréats originaires de 73 pays ont reçu cette distinction. En reconnaissant le travail de ces courageux visionnaires et en bâtissant des liens significatifs à travers le monde, Right Livelihood favorise un changement social immédiat et à long terme.

Toutefois, le travail de Right Livelihood va bien au-delà de la remise du Prix: la fondation soutient ces acteurs de changement tout au long de l’année. Right Livelihood fait office de porte-parole et de bouclier pour les Lauréats: le Prix permet de mettre leur profil en avant, tout en leur apportant protection lorsque leur vie et leur liberté sont en danger et en sensibilisant un plus grand nombre de personnes à leurs solutions innovantes.

Le siège de Right Livelihood se trouve à Stockholm, mais l’organisation possède également des bureaux à Genève et à Zurich. La Fondation bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.

Les Nations Unies et Human Right félicitent le Rwanda pour l’intégration des migrants et l’effort de la diaspora

Les Nations Unies - United Nations
Les Nations Unies - United Nations

Le Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants a examiné hier après-midi et ce matin le rapport périodique du Rwanda sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

La délégation a rendu compte des importantes réformes menées dans le pays au cours de la période à l’examen, notamment la révision de la Constitution en 2015 et les efforts menés pour renforcer les capacités dans les domaines qui relèvent de la Convention. Le Rwanda a choisi d’adopter une politique d’ouverture des frontières qui lui a permis d’améliorer la libre circulation des personnes, des biens et des services, et qui crée un environnement favorable pour les travailleurs migrants, la délégation ajoutant que le nouveau régime de visas était favorable à la croissance du pays. Par ailleurs, le Rwanda travaille sur la question de la pleine réintégration des Rwandais en exil.

Le Rwanda a choisi d’adopter une politique d’ouverture des frontières qui lui a permis d’améliorer la libre circulation des personnes, des biens et des services

Les experts du Comité ont salué le Rwanda pour ses grands accomplissements en matière de droits de l’homme, pour ses réformes visant à mettre en œuvre la Convention et pour l’accueil de dizaines de milliers de réfugiés. Ils se sont toutefois inquiétés de la primauté de la Constitution et des lois organiques sur les traités internationaux et d’un possible conflit entre les textes. L’importante diaspora rwandaise a attiré l’attention du Comité, qui a voulu des précisions sur son organisation, son rôle et sa contribution au développement du pays.

La délégation du Rwanda, composée de huit membres, répondant aux observations et questions des experts, a notamment souligné que la diaspora rwandaise était considérée comme « la cinquième province » du pays. Elle a aussi souligné que, le Rwanda étant situé dans la région des Grands Lacs, caractérisée par de nombreux conflits, le pays reçoit de nombreux réfugiés et fait face à une pénurie d’emplois pour intégrer tous les travailleurs migrants. La délégation a aussi fait valoir sa politique de tolérance zéro à l’égard du travail des enfants et la mise en place d’un projet en partenariat avec l’UNICEF et ONU-Femmes dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes.

Le Comité adoptera, en séance privée, ses observations finales sur le rapport du Rwanda et les rendra publiques à l’issue de la session, qui se termine le 8 octobre.

La prochaine séance publique du Comité se tiendra le lundi 4 octobre, à 10 heures, à l’occasion d’une réunion informelle avec des organisations non gouvernementales et institutions nationales des droits de l’homme. Il entamera l’examen du rapport périodique de l’Azerbaïdjan&nbsp le même jour, à 15 heures.

Saison Africa2020 le bilan

AFRICA2020
AFRICA2020

Une saison Africa2020 qui se termine en ce mois de septembre 2021

Après dix mois d’une programmation riche et variée sur l’ensemble du territoire français, métropolitain et ultramarin, des centaines de collaborations entre structures partenaires françaises et africaines, des milliers d’événements dans les arts, les sciences et l’entreprenariat…

la Saison Africa2020 touche à sa fin ce jeudi 30 septembre 2021. Ce projet annoncé depuis sa conception comme panafricain et pluridisciplinaire a pu développer toute son envergure et être au rendez-vous des ambitions qu’il s’était fixé, malgré les contraintes imposées par le Covid.

UNE SAISON HORS NORME, DANS L’AMBITION ET DANS LES CHIFFRES

Comme le résume bien N’Goné Fall, commissaire générale de la Saison Africa2020, depuis les prémices en 2018 ce fut « quarante mois en mode sprint et marathon, une période intense et pleine de surprises… ». Cette Saison hors normes inévitablement marquée par la Covid a tout de même eu lieu. Ce fut possible grâce au travail des équipes de la Saison Africa2020, de l’Institut français, au soutien indéfectible des mécènes et partenaires institutionnels, et à la créativité des organisations partenaires en France et sur le continent africain.

Cette période a pu rendre tangible l’invitation de la commissaire générale à l’adresse des Français à « regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain ». Nous avons en effet tous appris ce que signifiait de travailler dans l’incertitude, de résister, de s’adapter, de faire preuve de pragmatisme… à l’instar des populations africaines. Mieux, ce sont elles qui ont donné l’exemple sur la manière de fonctionner dans un tel contexte, grâce à leur capacité d’adaptation face à l’adversité.

« La Saison Africa2020 est la caisse de résonance d’agents du changement dont les visions sont le socle d’un idéal collectif d’émancipation politique, sociale, économique et culturelle porté par des peuples confrontés aux mêmes défis en terre africaine. » explique N’Goné Fall. « Elle est centrée sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie. Elle met l’humain au centre, place l’éducation au cœur de sa programmation, rend hommage aux femmes, tout en ciblant en priorité la jeunesse. »

La Saison est bâtie sur treize enjeux majeurs du 21e siècle. Elle repose sur 3 piliers : les « quartiers généraux Africa2020 » conçus comme des centres panafricains temporaires, un « Focus Femmes » qui donne de la visibilité aux femmes dans les arts, les sciences et l’entrepreneuriat, ainsi qu’un volet « Éducation » avec des centaines de projets pédagogiques dans les établissements scolaires de France, l’accueil de jeunes africains en France pour une mission de service civique auprès de structures partenaires et la mise à la disposition de la France des outils pédagogiques des huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique réalisés par l’Unesco.

La Saison Africa2020 se termine, mais quelques projets continuent !
 
• Rhizomes, Base Base Sous-Marine de Bordeaux (jusqu’au 03 oct 2021)• Hotel Sahara, Magasins généraux (jusqu’au 03 oct 2021)
• Brise du rouge soleil – Carte blanche à Joël Andrianomearisoa, Aigues-Mortes (jusqu’au 17 oct 2021)• FIFIB – Festival international du Film indépendant de Bordeaux, (jusqu’au 18 oct 2021)• Stirring the pot, La Friche la Belle de Mai (jusqu’au 24 oct 2021)• Les esprits de l’eau, Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse (jusqu’au 30 oct 2021)• Année Zéro, Haute école des arts du Rhin (jusqu’au 31 oct 2021)• Ce que l’Afrique a à nous dire, Nova Villa Reims (jusqu’au 05 nov 2021)• Un.e Air.e de famille, Musée d’art et d’histoire Paul Eluard (jusqu’au 08 nov 2021)• En quête de liberté – El Anatsui, La Conciergerie (jusqu’au 14 nov 2021)• Memoria : récits d’une autre Histoire, Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (jusqu’au 20 nov 2021)• Les Rencontres de Bamako – The Dark Side Of The Moon Brought To Light On textuality and performativity of photography, La Cité des arts, Saint-Denis de La Réunion (jusqu’au 27 nov 2021)• Désir d’humanité, les univers de Barthélémy Toguo, Musée du Quai Branly (jusqu’au 05 déc 2021)• How to make a country, FRAC Poitou-Charentes (jusqu’au 18 déc 2021)• Alger, archipel des libertés, Frac Centre-Val de Loire (jusqu’au 02 jan 2022)

ET APRÈS ?

Si l’on met de côté le bilan comptable, cette Saison unique en son genrea planté de nombreuses graines, sous la forme de collaborations entre des partenaires africains et français qui ont vocation à perdurer pour certaines. Elle a joué son rôle de plateforme collaborative de production et de diffusion de connaissances et de savoirs.« Si la Saison Africa2020 tire sa révérence ce 30 septembre 2021 cette aventure humaine n’est pas terminée. Une nouvelle page s’ouvrira demain, car cette Saison n’est qu’un chapitre de la longue histoire d’un mouvement global dont nous sommes les héritiers et les artisans » conclut la commissaire générale.

Le mot de N’Gonné Fall, Commissaire générale de la Saison Africa2020

Bâtie autour d’enjeux majeurs du 21ème siècle, la Saison Africa2020 est un laboratoire de production et de diffusion d’idées et de savoirs. Elle a été la caisse de résonance d’agents du changement dont les visions sont le socle d’un idéal collectif d’émancipation politique, sociale, économique et culturelle porté par des peuples confrontés aux mêmes défis en terre africaine.

Cette Saison, que j’ai pilotée pendant 40 mois, a été un parcours d’obstacles. Et lorsque la Covid-19 a frappé à la porte, le sous-titre de ce projet a pris tout son sens. Cette invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain a obligé nos partenaires français à ne rien prendre pour acquis, à se réinventer en permanence pour affronter l’incertitude et le découragement. Je les ai invités à faire preuve de pragmatisme, d’innovation et à résister à la tentation de jeter l’éponge. Et cette capacité de résistance caractéristique à l’Afrique, je l’ai insufflée à cette Saison Africa2020 afin que nous puissions surmonter collectivement toutes les épreuves.

Si la Saison Africa2020 tire officiellement sa révérence ce 30 septembre 2021, cette aventure humaine n’est pas terminée. Une nouvelle page s’ouvrira demain, car cette Saison n’est qu’un chapitre de la longue histoire d’un mouvement global dont nous sommes les héritiers et les artisans. Nous sommes des passeurs et des émetteurs de courants de pensées qui, depuis des siècles, inspirent et impactent les esprits créatifs sur tous les continents.

Le Groupe Soufflet ouvre une filiale au Kenya

AIT East Africa - Soufflet Afrique
AIT East Africa - Soufflet Afrique

Création de AIT East Africa : le Groupe Soufflet ouvre une filiale au Kenya et renforce son implantation en Afrique de l’Est c’est donc un renforcement dans la filière blé farine et le secteur du pain en Afrique

Après la création de Soufflet West Africa (Soufflet Négoce et AIT) en Côte d’Ivoire début 2021, le Groupe Soufflet poursuit son développement en Afrique subsaharienne avec l’ouverture d’AIT East Africa, sa filiale à Nairobi (Kenya). Il s’agit de la quatrième filiale du Groupe en Afrique subsaharienne après Durban (Afrique du Sud), Abidjan (Côte d’Ivoire), et Addis Abeba – Soufflet malt Ethiopia (Ethiopie).

Avec la création de AIT East Africa, AIT entend opérer au plus près de ses clients pour répondre au mieux à leurs demandes avec plus de réactivité. Cette installation au Kenya rapproche AIT de ses principaux clients meuniers et industriels en Afrique de l’Est et constitue une porte d’accès aux marchés de la région.

Expert de la formulation d’ingrédients sur-mesure, AIT propose des solutions ingrédients à destination des meuniers pour l’amélioration de leurs farines sur les applications boulangeries : baguette, pain de mie, sugar bread, beignet… Présent en Afrique depuis les années 2000, AIT offre une expertise internationale unique sur la filière blé-farine-pain.

Soufflet un groupe agroalimentaire international

Soufflet est un groupe agroalimentaire français de dimension internationale, sur les filières orge, blé et riz et légumineuses, et dans l’accompagnement des viticulteurs.

Premier collecteur privé de céréales en Europe, il intervient sur les marchés internationaux via sa filiale Soufflet Négoce.

Sur la filière orge, c’est un acteur incontournable sur le marché mondial du malt en Europe, en Asie en Amérique du Sud et en Afrique.

Sur la filière blé, il est l’un des tout premiers meuniers européens et un expert des formulations d’ingrédients sur mesure. Il conçoit et fabrique également enzymes et levains ; c’est un industriel significatif de la Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie en France et au Portugal ; et il est présent dans le secteur de la restauration rapide.

Le Groupe Soufflet investit dans la recherche et l’innovation pour la valorisation des agro-ressources et dans la démarche de développement des filières durables Semons du Sens.

Le Groupe emploie 6585 collaborateurs dans 23 pays.

Talenteum Africa et Dev Champion concluent un accord stratégique

La plateforme web Talenteum.com est heureuse d’annoncer la conclusion d’un partenariat stratégique avec DEVCHAMPION.

Talenteum intervient, en faisant le pont entre, d’une part, les entreprises du monde entier  qui ont du mal à recruter dans leurs propres pays les talents nécessaires à leurs croissances,  et d’autre part, le continent africain, qui regorge de compétences diplômées,  encore méconnues et pourtant adaptées à des marchés internationaux pour travailler à distance.

Globalement, le marché du recrutement des ingénieurs par exemple reste tendu.
On constate que cette population est aujourd’hui très courtisée dans l’ensemble des pays au niveau mondial.

La plateforme DEVCHAMPION accompagne les entreprises dans la détection, le renforcement de capacités et le recrutement de talents IT africains en programmation et en cybersécurité

L’accord de partenariat, va permettre à la communauté de talents IT de DEVCHAMPION de télétravailler tout en restant dans leur pays pour des entreprises internationales grâce à la plateforme web www.talenteum.africa

Ensemble, TALENTEUM et DEVCHAMPION souhaitent renforcer les compétences des jeunes africains et ainsi pouvoir leur offrir une expérience internationale en restant dans leur pays.

D’ici-à 2030, pas moins de 85 millions de cadres vont venir à manquer dans le monde, dans  les domaines de la finance, de la comptabilité, de l’informatique, des télécoms, du  commercial, du marketing…
Cette pénurie de main d’œuvre qualifiée aura des conséquences sur la croissance mondiale, entrainant un manque à gagner estimé à 8000 Mds$. Or, partout en Afrique, des centaines de milliers de diplômés sortent tous les ans des  universités, sans trouver d’emploi, ou alors pas dans leur spécialité, et sont contraints soit de  se déraciner pour tenter leur chance sur un autre continent, soit de sous-exploiter leurs  capacités localement

Nicolas Goldstein, Co-fondateur de Talenteum Africa : « Nous sommes ravis de nous associer avec Dr Aristide Aly BOYARM qui a plus de 20 ans d’expérience dans la gouvernance des Systèmes d’Information en Afrique et qui l’instigateur de DEVCHAMPION en Afrique ».  

Aristide Aly BOYARM, fondateur et directeur Associé de AfricaCRM & SI et DECHAMPION : l’Afrique est un réservoir de recrutement pour les entreprises occidentales et c’est-ce que Talenteum met en avant, je soutiens donc leur startup et je m’associe avec eux avec plaisir avec mon initiative DEVCHAMPION qui réunit une communauté de + 1 000 développeurs et spécialistes en cybersécurité.

Huawei Connect 2021 les perspectives du groupe en Afrique

Huawei
Huawei

En marge du Huawei Connect 2021, événement phare organisé chaque année par le Groupe, s’est tenue une conférence sur les économies africaines suite à la pandémie de la Covid-19. Celle-ci était animée par Karl Song, Vice-Président Corporate Communications de Huawei, qui y a présenté les perspectives de Groupe dans le monde et en Afrique.

Des infrastructures à l’agriculture intelligente en passant par la décarbonisation, un vaste ensemble de thématiques ont été abordées au cours de l’événement. Karl Song a entre autres indiqué que Huawei continuera à travailler main dans la main avec les secteurs publics et privés, dans l’optique de doter l’Afrique des moyens technologiques – 5G, Cloud, IA – qui mèneront le continent vers le développement.

En ce qui concerne la formation de talents locaux, Huawei a annoncé un nouvel investissement de 150 millions USD dans des programmes inédits, qui bénéficieront à 1,5 million de personnes dans plus de 150 pays – parmi lesquels de nombreuses nations africaines.

En matière d’efficacité énergétique, la compagnie a justifié le regain d’investissement qui y sera consacré par la nécessité de concilier croissance économique et protection de l’environnement. « Nous pensons que l’économie numérique doit être une économie verte. Les TIC peuvent jouer un rôle très important en ce sens […] C’est pourquoi les produits de Huawei seront 2,7 fois plus efficaces sur le plan énergétique d’ici 2025 qu’en 2019 », a expliqué Karl Song.

Enfin, le dirigeant a tenu à rappeler l’engagement de Huawei sur le continent : « Nous sommes présents en Afrique depuis plus de 20 ans, et nous nous sommes engagés à promouvoir le développement des communautés locales. Nous avons contribué à améliorer la connectivité dans 28 pays de la région Northern Africa, ce qui a profité à 630 millions de personnes. Huawei emploie désormais plus de 6 000 personnes dans cette même région Northern Africa, dont 81 % sont des employés locaux ».

Placé cette année sous la thématique « Dive into Digital », le Huawei Connect 2021 a comporté au total 4 discours-programmes, 5 sommets et 66 sessions, animés par plus de 200 intervenants. Parmi ces derniers, des visionnaires du secteur – chefs d’entreprise, experts en technologie de pointe… Huawei Connect 2021 a été diffusé en direct et dans 11 langues sur le site internet du Groupe, et a compris des expositions en ligne, visites à distance des salles d’exposition et débats ouverts.

À propos de Huawei

Fondée en 1987, Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et des communications (TIC) et d’appareils intelligents. Nous comptons plus de 197 000 employés, et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.

Notre vision et notre mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, nous allons favoriser la connectivité omniprésente et promouvoir l’égalité d’accès aux réseaux ; apporter le cloud et l’intelligence artificielle aux quatre coins du monde pour fournir une puissance informatique supérieure là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin ; construire des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques ; redéfinir l’expérience utilisateur avec l’IA, en la rendant plus personnalisée pour les individus dans tous les aspects de leur vie, qu’ils soient à la maison, au bureau ou en déplacement.

5G et éducation réinventée

5G Afrique
5G Afrique

Par Sheila Jagannathan Responsable du Open Learning Campus à la Banque mondiale

Imaginez un monde sans fils ni câbles, où la réalité virtuelle est omniprésente et accessible. À la suite de la pandémie de COVID-19, le monde éducatif a accéléré sa numérisation.

La plupart des établissements d’enseignement ont plus ou moins basculé vers des modes d’apprentissage virtuels nécessitant des systèmes de visioconférence ou autres dispositifs, mais les difficultés techniques sont nombreuses et les déficits d’accès ont creusé le fossé technologique dans certaines parties du monde.

Toutefois, l’intégration des réseaux 5G dans les systèmes éducatifs devrait pouvoir faire oublier les problèmes de connectivité et faciliter la logistique des écoles. Elle permettra aussi d’améliorer la qualité de l’ensemble du processus d’apprentissage en aidant les enseignants de tous niveaux à optimiser l’expérience de leurs élèves et étudiants. Mais alors, qu’est-ce que la 5G, et comment la communauté éducative mondiale peut-elle exploiter ses capacités pour transformer l’enseignement et l’apprentissage, aujourd’hui et demain ?

La 5G, qu’est-ce que c’est ?

La « 5G » (a) est la cinquième génération de réseaux mobiles. Sa différence avec la 4G, la technologie sans fil la plus répandue actuellement, réside dans le temps de latence, c’est-à-dire le délai entre l’envoi et la réception des informations. Grâce à son taux de latence extrêmement bas, la 5G permet d’offrir des modalités d’enseignement plus rapides, plus fiables et plus fluides.

Ainsi, comparativement à une antenne mobile 4G, une antenne 5G peut prendre en charge environ dix fois plus d’appareils connectés. Un avantage majeur dans le domaine de l’éducation en ligne, car une latence moindre et un débit plus important permettront davantage d’échanges d’informations sur de plus grandes distances.

Prenons l’exemple d’un campus universitaire. Une couverture mobile élargie est un moyen d’améliorer l’accessibilité aux réseaux sans fil, et certaines universités se sont déjà lancées dans l’intégration de la 5G. L’université de Miami a été la première à introduire cette technologie sur son campus et ses étudiants ont ainsi pu accéder plus facilement aux cours en ligne et participer à des activités universitaires.

La 5G peut aussi améliorer la qualité des visioconférences, renforcer les capacités de réponse des dispositifs tactiles, optimiser les expériences d’apprentissage immersives en utilisant la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) (a), et permettre de personnaliser les enseignements.

Par exemple, grâce à l’application de RA Froggipedia, les élèves peuvent étudier les organes internes d’une grenouille virtuelle sans avoir à disséquer un véritable animal. Ils peuvent aussi visualiser la croissance des batraciens, du têtard à leur forme adulte. Autre exemple, dans le domaine de la formation continue : l’outil de RV VirtualSpeech permet de s’entraîner efficacement à parler en public dans des conditions très réalistes.

Comment la 5G peut-elle transformer l’éducation dans le monde entier ?

Voici les cinq grands avantages de la 5G en matière d’apprentissage :

  1. Amélioration des interactions entre enseignants et apprenants et de la collaboration entre pairs

    Lorsque l’on se connecte à Zoom, il y a très souvent des décalages et des coupures qui nuisent à la qualité de l’enseignement. Avec la 5G, les plateformes de visioconférence gagneront en qualité et en fiabilité partout dans le monde. Par conséquent, le temps passé aujourd’hui à charger les programmes de cours sera mis à profit pour des échanges entre enseignants et apprenants, même depuis des lieux éloignés. Les enseignants gagneront du temps et seront plus disponibles pour leurs étudiants (a), car ils n’auront pas à gérer les délais de connexion ou les coupures audio et vidéo. De leur côté, les étudiants pourront télécharger plus rapidement des vidéos et des contenus pédagogiques et même visualiser les hologrammes des intervenants invités dans leur classe, sans interruption ni retard. En outre, puisque la 5G permet de transférer davantage de données, les échanges entre pairs pour les projets de groupe seront plus rapides et instantanés, permettant à des personnes connectées aux quatre coins du monde d’interagir comme si elles étaient quasiment dans la même pièce.
  2. Déploiement accéléré de méthodes d’apprentissage immersif de meilleure qualité

    Certaines activités, comme les expériences de laboratoire et les tâches pratiques, nécessitent une stimulation tactile renforcée pour aboutir au même niveau d’apprentissage en ligne que dans la vie réelle et en temps réel. Ceux qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences et visualiser des concepts abstraits de manière interactive peuvent bénéficier de l’intégration de la RA et de la RV (a) dans des classes dites immersives. La 5G étendra les capacités des réseaux et offrira une expérience utilisateur fluide qui permettra aux apprenants d’explorer des concepts complexes en zoomant et dézoomant, mais pas seulement. Les interfaces haptiques — qui reproduisent la sensation, le toucher ou le mouvement d’une interaction directe avec un objet physique — pourraient introduire des formes d’apprentissage tactiles dans un cours par l’intermédiaire de plateformes de visioconférence traditionnelles et, ce faisant, enrichir les interactions.
  3. Des expériences d’apprentissage personnalisées

    L’enseignement repose le plus souvent sur une méthode uniformisée qui, pour nombre d’observateurs, peut nuire à la progression.
    Là aussi, la 5G peut changer les choses ! Elle favorisera la personnalisation en créant des systèmes intelligents pour comprendre les besoins spécifiques de chaque étudiant et créer des parcours d’apprentissage ciblés. Par exemple, des assistants pédagogiques virtuels pourraient permettre aux élèves d’une classe d’accéder à différents programmes de cours et d’évaluations, en fonction du profil et des préférences de chacun. Cette évolution aura des répercussions sur l’acquisition et le perfectionnement des compétences ainsi que sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels.
  4. Développement de l’apprentissage nomade

    Au fur et à mesure de l’extension de la 5G à toujours plus d’aspects de la vie quotidienne, elle facilitera l’apprentissage nomade en améliorant la réactivité et la vitesse de tous les appareils, notamment mobiles. Elle offrira une flexibilité accrue aux étudiants et aux professionnels débordés qui veulent (et doivent) néanmoins apprendre sans pour cela aller en cours.
  5. Des règles du jeu plus équitables

    La 5G accélérera la démocratisation de l’accès à une éducation de qualité, inclusive et abordable, favorisant ainsi l’égalité des chances, en particulier pour les groupes qui n’ont que peu de moyens. Par exemple, la solution Verizon Innovative Learning basée sur la 5G (a) propose une expérience vivante des apprentissages grâce à la création de mondes immersifs. Elle a le pouvoir de changer notre façon d’apprendre.

À l’évidence, la 5G a beaucoup à offrir au monde de l’éducation. Dans le prochain billet de cette série, nous examinerons plusieurs défis auxquels se heurte le déploiement de cette technologie pour l’apprentissage et la façon dont elle pourrait contribuer au 4e Objectif de développement durable pour une éducation de qualité (a).

Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025

Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025
Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025

Kigali va accueillir les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025 !

L’Union Cycliste Internationale confirme que la candidature de Kigali avait été retenue pour accueillir les championnats du monde de cyclisme en 2025. Le Rwanda aura donc l’honneur d’être le premier pays africain a organisé l’évènement.

Une première pour le continent africain

Le gratin du cyclisme mondial ne devrait pas s’ennuyer au pays des mille collines. L’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé, jeudi 23 septembre, que le Rwanda et sa capitale Kigali accueilleraient en 2025 les mondiaux de cyclisme. Il s’agira d’une première pour le continent africain.

Depuis une décennie, le Rwanda devient petit à petit une terre de cyclisme, porté par la réussite du Tour du Rwanda, devenu depuis 2009 une date de l’UCI Africa Tour. Elle accueille régulièrement des équipes World Tour, séduites par cette course à étapes de février.

« C’est évidemment une fierté pour nous, mais aussi parce que le cyclisme est le sport qui s’est le plus vite développé au Rwanda. Ça nous donne donc une légitimité pour organiser ce genre d’événement, pas seulement au niveau du continent mais aussi au niveau mondial. Le cyclisme, avec le Tour du Rwanda qui a bien grandi ces dernières années, contribue à l’économie de notre pays car il génère un intérêt qui dépasse nos frontières », expliquait le président Paul Kagame en mai 2021 à l’Équipe, à l’occasion d’un Tour du Rwanda exceptionnellement déplacé en mai à cause

Le Tour du Rwanda est déjà un évènement majeur en Afrique

Le Tour du Rwanda, sur lequel s’est déplacé en mai dernier David Lappartient, est l’un des principaux événements cyclistes en Afrique, et attire chaque année une grande foule sur des parcours sélectifs typés grimpeurs ou puncheurs.

Les premiers championnats du monde de cyclisme remontent aux années 20, avec les amateurs en 1921 à Copenhague au Danemark, puis les professionnels en 1927 en Allemagne (Nürburgring).

L’Amérique du Nord a accueilli pour la première fois l’épreuve en 1974 à Montréal (Canada), et l’Amérique du Sud en 1977 au Venezuela (San Cristobal). L’Asie les a organisés pour la première fois en 1990 au Japon (Utsunomiya), et l’Océanie en 2010, à Geelong près de Melbourne.

VisitRwanda cyclisme mondiaux 2025
VisitRwanda cyclisme mondiaux 2025

Nomad Education lauréat du WordClass Education Challenge

NOMAD éducation
NOMAD éducation

Nomad Education remporte le World Class Education Challenge de la Fondation Deloitte pour soutenir son développement en Afrique francophone

Un prix qui récompense 12 entreprises innovantes œuvrant pour l’éducation du futur dans le monde

Nomad Education remporte le WordClass Education Challenge organisé par la Fondation Deloitte et devient l’une des 12 entreprises mondiales ayant un fort impact dans la transformation du futur de l’éducation !

Ce prix doté de 25 000 $ va permettre d’accélérer le déploiement de Nomad Education en Afrique francophone et plus précisément de développer sa notoriété et son audience sur ce continent.


« Le Covid 19 a encore creusé l’écart d’accès à l’éducation et nous œuvrons tous les jours pour combler ce fossé. Notre application gratuite disponible sur smartphone sans nécessité de connexion internet est un atout majeur pour l’Afrique ! » déclare Caroline Maitrot, cofondatrice de Nomad Education
 

Nomad Education, une EdTech engagée pour l’éducation en Afrique

Forte de 300 000 membres répartis dans 29 pays d’Afrique francophone, Nomad Education a pour ambition de garantir à chaque jeune de ce continent âgé de 10 à 25 ans et équipé d’un smartphone, l’accès à une éducation de qualité quel que soit son sexe, son lieu de résidence, son niveau social ou scolaire.

Pour y parvenir, la EdTech propose une application mobile intégrant des contenus de révision gratuits sur plus de 400 diplômes et disponibles hors-connexion.

Nomad Education collabore par ailleurs avec la Fondation Orange dans le cadre de l’appel à projet « Ecoles Numériques » et fournit du contenu éducatif pour les élèves de primaire et de collège dans 16 pays d’Afrique bénéficiant à plus de 700 000 enfants.

Membre de la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO, plusieurs projets sont également en cours avec l’institution.

Ambition Africa 2021 le programme

Programme Ambition Africa 2021
Programme Ambition Africa 2021

Organisé par Business France et placé sous le haut patronage du Président de la République, M. Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, Ambition Africa 2021 rassemblera de nombreux partenaires publics et privés africains et français les 5 et 6 octobre au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.

En présence de ministres, d’ambassadeurs et de délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain, l’événement, a pour ambition de renforcer et d’accélérer les liens économiques entre la France et l’Afrique. Cette troisième édition d’Ambition Africa sera l’occasion d’aborder les enjeux et les opportunités du continent Africain autour de 16 tables rondes pendant deux journées complètes.

Au programme : des tables rondes, des conférences, du networking et des rencontres B2B entre les entreprises françaises et africaines.

Le programme Ambition Africa 2021 :

Mardi 5 octobre, Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
8h00     Accueil des participants
 
9:00     Allocutions d’ouverture

Franck RIESTER, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité

Christophe LECOURTIER, Directeur Général, BUSINESS FRANCE

9:30     Table ronde ministérielle introductive – Approche et coopération régionale: zone de libre-échange et grands projets transfrontaliers

Yonis ALI GUEDI, Ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, DJIBOUTI

Rémy RIOUX, Directeur Général, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

10h30   L’Afrique, c’est maintenant !

Dr. Carlos LOPES, Economiste, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique

Abdelmalek ALAOUI, PDG, GUEPARD GROUP

Hafsat ABIOLA, Présidente, WOMEN IN AFRICA

Selin OZYURT, Senior Economist France & Africa, EULER HERMES

Laurent GOUTARD, Responsable Afrique, Bassin Méditerranéen et Outre-mer, SOCIETE GENERALE

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

11h20   Doing business in Africa

Mark DOUMBA, Fondateur et Président Directeur Général, CLIKAFRIK GROUP

Ylias AKBARALY, Président Directeur Général, GROUPE SIPROMAD

François TARTARIN, Regional Manager Africa & Asia, CIM GROUP

Zied LOUKIL, Associé, MAZARS

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

12h10   Déjeuner
13h10   Systèmes de santé: comment répondre aux nouveaux défis soulevés par la pandémie ? 

Dr Sayavé GNOUMOU, Expert Organisation Mondiale de la Santé & Président et Fondateur, NAZOUNKI GLOBAL MEDICAL NETWORK

Massamba DIOP, Président, SOS MEDECINS SENEGAL

Yannick LUCAS, Directeur des affaires publiques, FEDERATION NATIONALE DE LA MUTUALITÉ FRANCAISE

Nassifatou Koko TITTIKPINA, Responsable de la restructuration, LABORATOIRE NATIONAL DU TOGO DE CONTRÔLE QUALITÉ DES MÉDICAMENTS & WIA Young Leaders 2021

Animé par : Joëlle NDONG, Journaliste, CANAL + INTERNATIONAL

14h00   Ouverture de la conférence de place du Club Afrique de France Invest

Luc RIGOUZZO, Président du Club Afrique, France INVEST & Co-dirigeant et associé, AMETHIS

14h25  Une pandémie qui accélère les mutations- Les nouveaux secteurs de croissance du Private equity Africain 

Damien BRAUD, Head of Private Equity Africa & Middle East, Proparco

Sébastien BOYE, Chief Investment Officer, I&P

Stéphane COLIN, Director and Head of Paris Office, AFRICINVEST

Isabelle BÉBÉAR, Directrice des Affaires Internationales et Européennes, BPIFRANCE

Animé par Luc RIGOUZZO, Président du Club Afrique, France INVEST & Co-dirigeant et associé, AMETHIS

15h20   Comment le défi énergétique va-t-il transformer l’Afrique ? 

Yonis ALI GUEDI, Ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, DJIBOUTI

Linda MABHENA-OLAGUNJU, Directrice Générale & Fondatrice, DLO ENERGY RESOURCES GROUP

Myriam FOURNIER KACIMI, C.E.O. et Fondatrice, SUNGY

Thérèse SEKEMANA, PDG, LED SOLUTIONS AND GREEN ENERGY RWANDA

Animé par Line RIFAI, Journaliste, FRANCE 24

16h10 Quelles solutions durables pour relever le défi de la mobilité urbaine ? 

Cécile CAMILLI,  Responsable des Financements Exports, SOCIETE GENERALE CORPORATE AND INVESTMENT BANKING

Abdoulaye Bill DIARA, C.E.O, mTICK

Lise BREUIL, Responsable Division Transport et Mobilité, AFD

Philippe MATIERE, Directeur Général, MATIERE SA

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

17h00   Les défis agricoles et agroalimentaires en Afrique

Marc DEBETS, Président, APEXAGRI

Karim AITTALB, Directeur général délégué, ADVENS / GEOCOTON

Mounir BOULKOUTDirecteur Général, SELT MARINE GROUP

Philippe LEROUX, Directeur Général, FONDATION AVRIL

Animé par TANIA HABIMANA, Co-Fondatrice & Directrice Générale, NONZERO AFRICA

17h50   Conclusion
18h00   Cocktail  
Mercredi 6 octobre – Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
9h00    Quelle stratégie pour le développement des talents africains ? 

Mossadeck BALLY, Fondateur et Président Directeur Général, AZALAÏ HOTELS

Roslane BENCHARIFVice-Président, GAAN (Groupement Algérien des Acteurs du Numérique)

Didier ACOUETEY, Président Executif, AFRICSEARCH

Néné MAIGADirectrice Générale, ORANGE BOTSWANA & WIA Young Leaders 2021

Animé par Léocadie EBAKISSE, Fondatrice, TALENT’S AWAKE

9h50   Réinventer les infrastructures et la logistique à l’heure de la ZLECA

Bamba LÔCEO, PAPS

Isaac GNAMBA-YAO, Directeur Général de la Poste Ivoirienne

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

10h40  Eau et déchets : quels enjeux soulevés par la crise sanitaire ? 

Kavydass RAMANO, Ministre de l’Environnement, des Déchets solides et du Changement climatique, MAURICE

Isabelle MAUNOURY, Directrice des Opérations Afrique & Proche-Orient, SUEZ

Edem D’ALMEIDA, Dirigeant Fondateur, AFRICA GLOBAL RECYCLING

Boussarra Talla GUEYE, Co-fondatrice, SETTIC

Miquel LOZANO, Président, TESALYS

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

11h30  Comment l’Afrique prend-t-elle le virage du numérique ?

Lionel BARABAN, C.E.O, FAMOCO

Pierre ROY-CONTANCIN, Secrétaire général, GROUPE VIVENDI AFRICA

Dr. Stephan-Eloïse GRAS, Directrice Executive de Digital Africa, INITIATIVE DIGITAL AFRICA

Cynthia AÏSSY, Directrice Générale, KEYOPSTECH & FRUITIZZ CI & WIA Young Leaders 2021

Animé par Marie-France REVEILLARD, Journaliste, LA TRIBUNE AFRIQUE

12h20  Déjeuner
 
13h15 Sport : de nombreuses opportunités en Afrique

Régis CHARPENTIER, Président, WINWIN AFRIQUE

Guillaume DEGUERRY, Directeur Associé, METALU PLAST

Laëtitia HABCHI, Responsable de la division Lien Social, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT

Animé par Malick TRAORE, Journaliste sportif, CANAL + INTERNATIONAL

 
14h00  Accès au financement : quelles solutions pour les PME africaines ?

Philippe DUBOIS, Directeur Marché Entreprises Afrique, SOCIETE GENERALE

Grégory CLEMENTE, Directeur Général, PROPARCO

Wilfrid LAURIANO DO REGO, Président du conseil de surveillance & Global Lead Partner, KPMG France et coordonnateur, CONSEIL PRESIDENTIEL POUR l’AFRIQUE

Pedro NOVO, Directeur Exécutif en charge de l’Export, BPIFRANCE 

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

15h00 Loisirs et biens de consommation : profil du consommateur africain du 21e siècle

Laetitia VAGNERSales Manager Government & Trade Services, INTERTEK

Freda OBENG-AMPOFO, Founder and Chief Mixer, KAEME

Animé par Tania HABIMANA, Fondatrice, NONZERO AFRICA.

15h50 Télécommunications par le Satellite, une nouvelle offre pour l’Afrique !

Aline BSAIBES, C.E.O, ITK

Animé par Patrick GIVANOVITCH, Conférencier

 
16h40  Conclusion
17h00  Fin de l’événement

Les inscriptions Ambition Africa en suivant ce lien

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l'UNESCO 2023
Accra nommée Capitale mondiale du livre de l'UNESCO 2023

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a nommé Accra (Ghana) Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023 à la suite de l’évaluation du Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre.

Après Guadalajara (Mexique) en 2022, la ville d’Accra a été sélectionnée en raison de sa grande implication pour les jeunes et leur potentiel à contribuer à la culture et à la richesse du Ghana. Le programme proposé par Accra vise à utiliser le pouvoir des livres pour intéresser les jeunes et comme un moyen efficace de former la nouvelle génération. 

La ville a proposé au Comité un vaste programme qui vise les groupes marginalisés de la société qui souffrent d’un fort taux d’illettrisme, notamment les femmes, les jeunes, les migrants, les enfants des rues et les personnes en situation de handicap. Les mesures qui seront mises en place incluent le renforcement des infrastructures des écoles et des communautés ainsi qu’un soutien institutionnel en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie dans le but de favoriser la culture de la lecture. En soutenant le secteur de l’édition ainsi que d’autres domaines d’activités créatives, le programme vise également à inciter au développement des compétences professionnelles pour encourager la transformation socio-économique du pays.

Ces activités prévoient la mise en place de bibliothèques itinérantes pour toucher les groupes marginalisés, la tenue d’ateliers pour promouvoir la lecture et l’écriture de livres dans différentes langues ghanéennes, l’établissement de centres de formation pour les jeunes sans emploi et l’organisation de compétitions pour faire connaître les arts et la culture ghanéenne tout en promouvant l’inclusivité.

La candidature d’Accra inclut également une forte dimension relative aux droits de l’homme, dont le but est de sensibiliser le public sur la liberté d’expression et d’information, en s’appuyant sur sa propre promotion de ces droits ainsi que sur sa participation à la Journée mondiale de la liberté de la presse.

L’année de célébrations commencera le 23 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Les villes désignées comme Capitale mondiale du livre de l’UNESCO s’engagent à promouvoir les livres et la lecture pour tous les âges et tous les groupes de population au sein et au-delà des frontières nationales et à mettre au point un programme d’activités pour l’année.

En tant que 23e ville à porter ce titre depuis 2001, Accra succède à Guadalajara (2022) et à Tbilissi (2021). Les Capitales précédentes étaient Madrid (2001), Alexandrie (2002), New Delhi (2003), Anvers (2004), Montréal (2005), Turin (2006), Bogota (2007), Amsterdam (2008), Beyrouth (2009), Ljubljana (2010), Buenos Aires (2011), Erevan (2012), Bangkok (2013), Port Harcourt (2014), Incheon (2015), Wroclaw (2016), Conakry (2017), Athènes (2018), Chardja (2019) and Kuala Lumpur (2020).

Le Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre de l’UNESCO est composé de représentants de l’Union internationale des éditeurs (IPA), de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), du Forum international des auteurs (IFA) et de l’UNESCO.

Orange avec Ericsson dans le paiement mobile et l’inclusion financière

Ericsson Wallet Platform
Ericsson Wallet Platform

Orange Afrique et Moyen-Orient a choisi Ericsson comme partenaire stratégique pour son service Orange Money, en s’appuyant sur Ericsson Wallet Platform pour accélérer l’inclusion financière de ses clients dans quatorze pays africains.

Ericsson Wallet Platform – la solution de services financiers mobiles d’Ericsson – est une plateforme de services financiers leader du secteur, construite autour des dernières technologies de sécurité et des principes d’architecture ouverte.

Orange Money a connu une croissance rapide depuis son lancement en 2008. Le service est désormais accessible à plus de 60 millions d’abonnés dans dix-sept pays d’Afrique et du Moyen-Orient, générant plus de 62 milliards d’euros de transactions pour la seule année 2020.

L’offre propose des services financiers via  le mobile, sans avoir besoin d’un compte bancaire. Les clients d’Orange Money peuvent stocker, transférer et retirer de l’argent en toute sécurité et payer les commerçants et les fournisseurs de services publics, entre autres services financiers essentiels.

Orange Afrique et Moyen-Orient va déployer les solutions de services financiers mobiles d’Ericsson par étapes dans quatorze pays de la zone où le service Orange Money est disponible, en commençant par le Sénégal.

La solution d’Ericsson fournira une architecture informatique plus agile et plus conforme afin d’améliorer les performances dans la gestion des flux de transactions.

En renforçant la plateforme centrale de mobile money d’Orange, Ericsson contribuerait à promouvoir l’inclusion financière et le développement économique dans ces pays.

Plus de 300 millions de personnes dans le monde utilisent actuellement les solutions Ericsson Wallet Platform, offertes par les fournisseurs de services de communication.

Alioune Ndiaye, président-directeur général d’Orange Afrique et Moyen Orient, déclare : « Des services financiers mobiles stables, sécurisés, fiables et conformes sont essentiels pour poser les bases de la croissance économique en Afrique. Alors que nous continuons à travailler pour soutenir nos clients et améliorer les services qui leur sont offerts, nous sommes très heureux de travailler avec Ericsson. Leur plateforme de services financiers est construite sur les dernières technologies de sécurité et les principes d’architecture ouverte qui peuvent élargir davantage notre écosystème et réaliser notre ambition d’inclusion financière en Afrique. »

Fadi Pharaon, président d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique, déclare : « Il s’agit d’une nouvelle étape importante dans notre partenariat de longue date avec Orange Afrique et Moyen-Orient. Grâce à la plateforme de services financiers mobiles d’Ericsson, leader du secteur et à la pointe de la technologie, ce partenariat permettra à Orange Afrique et Moyen-Orient de concrétiser sa vision d’accélérer l’inclusion financière en Afrique. Cela ancre la position de leader technologique d’Ericsson comme fournisseur des services financiers mobiles les plus avancés et les plus innovants du marché, contribuant davantage au développement économique de l’Afrique. »

Interview Lacina Koné : Vers un pacte social numérique

Lacina Koné - SMART AFRICA
Lacina Koné - SMART AFRICA

Dans une interview accordée à Tactis, Lacina Koné, président de Smart Africa, expose la vision d’une Afrique connectée et porteuse de croissance numérique. Son projet phare, un “pacte social numérique”,  repose sur la mise en place d’un passeport biométrique dématérialisé déployé à l’échelle du continent et l’accès à une identité bancaire unifiée.

Question de Thierry Barbaut :

Vous avez récemment été nommé par Jeune Afrique comme une des 12 personnalités qui font l’Afrique numérique d’aujourd’hui. C’est une importante responsabilité au regard des attentes fortes sur les enjeux du numérique à l’échelle du continent. 

Réponse de Lacina Koné, Président – Smart Africa :

Oui, c’est un honneur mais également une grande responsabilité. Je tiens à souligner qu’il s’agit d’un effort collectif rendu possible par le soutien des membres du conseil d’administration de Smart Africa (NDRL : les chefs d’État et les ministres des 32 pays membres).

Le numérique, priorité des chefs d’Etat africains

Thierry Barbaut : Pensez-vous que les chefs d’Etat soient alignés sur le fait que le numérique permet de développer les économies et de générer une croissance plus forte?

Lacina Koné : Oui, il me semble que les chefs d’Etat membres de Smart Africa ont conscience que L’Afrique se doit de réussir son virage numérique. Ce défi est avant tout celui de la transformation et de l’acceptation d’une révolution industrielle portée par un numérique fort. 

Aujourd’hui, l’économie numérique est dominée par les Etats-Unis et la Chine. Ces deux ensembles représentent près de 90% du numérique à l’échelle mondiale. En comparaison, l’Afrique ne représente que 1,3% et l’Europe environ 3,7%.

Une ambition à l’échelle d’un continent

Thierry Barbaut : Fintechs, marché mobile, agriculture, santé, éducation. Pensez-vous que l’Afrique puisse devenir une locomotive de la croissance mondiale grâce au numérique ?

Lacina Koné : Oui, certaines projections font état du fait que 40% de la main d’œuvre qualifiée sera africaine d’ici 2030. En 10 ans tout va changer, c’est déjà en cours.

En 2030, l’Afrique possible leader de la croissance numérique mondiale

Thierry Barbaut : Le numérique agira-t-il en levier sur la qualification de ces forces vives ?

Lacina Koné : Tout à fait. Le numérique agit déjà en catalyseur. Le continent africain est jeune avec 70% de la population qui a moins de 25 ans. Le digital peut porter vers une économie de la connaissance et générer une main d’œuvre qualifiée. 

Si nous parvenons à mettre en place les fondamentaux d’une économie numérique bien exécutée et bien intégrée transversalement, rien ne s’oppose à ce que l’Afrique ne devienne la locomotive de la croissance numérique mondiale.
Investissements-Smart-Africa

Exporter des connaissances plutôt que des matières premières

Thierry Barbaut : Prenons l’exemple du Nigeria, avec 230 millions d’habitants, qui deviendra certainement le troisième pays le plus peuplé en 2030. Les jeunes formés au numérique vont pouvoir travailler depuis le continent pour des petites ou des grandes entreprises n’importe où dans le monde.  Cette pratique est déjà en place mais pas assez démocratisée. 

Lacina Koné : Oui, au lieu d’exporter des matières premières, nous allons exporter de la connaissance, du développement de logiciels, des applications, de l’innovation. A titre d’exemple, les Etats-Unis disposent d’une économie numérique forte mais peu d’exécutants ou de développeurs sont aux Etats-Unis.

Vers un numérique Made in Africa ?

Thierry Barbaut : Nous aurions un made in Africa, avec des systèmes, des services aussi adaptés à la culture africaine qui s’exporte plus largement à l’international ?

Lacina Koné : Oui, il ne faut pas négliger le contexte africain. L’Afrique va produire pour elle-même et exporter. C’est ce qui se passe par exemple avec Orange Bank, né en Afrique.  Il faudra également adapter localement. Ce qui fonctionne sur une partie du continent peut demander des adaptations pour fonctionner dans l’ensemble des pays.

L’alliance Smart Africa adaptée aux contextes locaux

Thierry Barbaut : Certains succès technologiques s’exportent moins bien que d’autres. Et ce alors même que les besoins des pays sont similaires. Selon vous, quelles sont les actions nécessaires afin que des projets numériques  puissent être déployés avec succès dans d’autres pays ?

Lacina Koné : Smart Africa est une une alliance. Une plateforme qui permet le partage de bonnes pratiques avec des outils numériques puissants, accessibles et adaptés. 

Chaque pays membre de Smart Africa porte un projet phare qui constitue un pilier de la transformation numérique.  A titre d’exemple, le Rwanda porte les projets relatifs au développement de la Smart City. Le Kenya se concentre sur l’économie numérique. La Côte d’Ivoire travaille sur la cybersécurité. Le Sénégal définit une stratégie relative à  la bande passante très haut débit. Le Burkina travaille au renforcement des capacités tandis que La Tunisie porte le Start Up Act. 
Smart Africa - Projets phares

Le rôle de Smart Africa est d’assister ces pays afin que les projets passent du stade de note conceptuelle à celui de schéma directeur réalisé dans un contexte national. Une fois ces étapes réalisées, l’implémentation de projets pilotes est possible, comme cela se passe actuellement au Rwanda et au Benin.

En suivant ce procédé, la probabilité que ces projets pilotes s’exportent avec succès dans les autres pays se situe autour des 75%.

Voilà pourquoi l’alliance Smart Africa est extrêmement attentive à ce que des technologies complexes comme par exemple les projets de blockchain en Afrique du Sud  puissent être réplicables ailleurs.

Relever le défi d’un marché numérique unique

Thierry Barbaut : Malgré les efforts de Smart Africa, comment passer outre la barrière des différences sectorielles, culturelles entre les pays ?

Lacina Koné : Afin de convertir l’Afrique en un marché numérique unique d’ici 2030, il conviendrait d’implémenter la notion d’identité numérique. A ce sujet, J’entends souvent, “mais de quoi parle-t-on ? La Tunisie est souveraine, le Maroc souverain, la Côte d’Ivoire, le Sénégal comment comptez-vous faire cela ?”

Et bien la réalité des statistiques a montré que plus de 500 millions de personnes en Afrique n’ont aucune forme d’identification. Cette population représente une énorme opportunité pour agrandir l’assiette fiscale d’un pays.

Un pacte social pour fédérer les citoyens

Thierry Barbaut : Mais est ce que ces habitants vont payer des impôts ? Vous croyez en un choc fiscal pour les faire entrer dans l’économie formelle à 100% ?

Il faut transformer l’économie africaine avec deux leviers : le numérique et un pacte social.

Lacina Koné : Etre responsable d’une population, c’est  gouverner mais aussi être visionnaire. Actuellement, plus de 70% de la population africaine oeuvre dans l’économie informelle. 

La question est de savoir comment formaliser l’informel ? 

La proposition de Smart Africa est de recourir à un contrat social. Ce véritable “pacte social” contient des services au bénéfice de la population : recevoir une éducation, accéder aux soins, bénéficier d’infrastructures. 

En retour, quels seront les engagements et les responsabilités de ces populations vis-à-vis des gouvernements ? Prendre leurs responsabilités et formaliser les engagements et les activités auxquelles ils participent.

La vocation de Smart Africa est de démocratiser ce contrat social tout en prenant en compte ce que les états et ne font pas, afin de poser ensemble les jalons de ce contrat social.

Cela implique le développement de services publics reposant sur un réseau de fonctionnaires qualifiés et formés aux outils modernes. Cela passe par des marchés en concession pour amener la concurrence du secteur privé. L’état déploie l’orientation, le secteur privé prend la relève.

Déployer des indicateurs de transformation numérique

Thierry Barbaut : C’est une opportunité incroyable d’utiliser cette révolution industrielle dont vous parlez et de surfer sur le potentiel du numérique. Mais quel challenge. Il va falloir déployer les techniques, convaincre, fédérer les acteurs. C’est une révolution des usages et des services… Si on parvient à faire passer ce schéma en dix ans.

Lacina Koné : Il s’agit d’une mission difficile mais pas impossible . Notre vision est de développer un marché unique pour l’Afrique. Afin de mener notre mission à bien, nous développons des “Indicateurs de Transformation Numérique”. Ces indice sont en quelque sorte des Objectifs de Développement Durable du numérique (même si l’ODD 9 inclut déjà le digital).

Le développement de ces indices est essentiel pour évaluer l’écosystème que nous soutenons et nous évaluer nous-même d’ici 9 ans (NDRL : la date d’atteinte des 17 ODD). 

Ces indicateurs sont déjà passés en conseil des ministres et actés.

Ils vont nous permettre aussi de nous étalonner sur des concepts, des projets, des régions et des pays, mais aussi sortir de certains aspects prédéfinis par des opérateurs et qui nous semble parfois inadaptés au contexte culturel ou économique local.

Quelle identité numérique pour l’Afrique ?

Thierry Barbaut : Il pourrait donc y avoir une identité numérique démocratisée portée par Smart Africa qui comprendrait un passeport numérique couplé à de la bancarisation, à des services comme l’assurance, l’épargne ? N’est-ce pas un projet incroyablement audacieux au vu des réglementations et des technologies nécessaires ?

Lacina Koné : L’identification d’une population n’est pas une affaire politique. Il s’agit d’une nécessité qui doit faire partie du contrat social.

En tant que citoyen, bénéficier de cette identité, c’est l’assurance d’accéder à des services de premier ordre. Le citoyen, clé de voûte du projet,  sera le principal bénéficiaire et l’architecte de cette révolution !

Le contrat social permettra aussi de limiter les fraudes. A l’heure actuelle, rien n’empêche un homme d’affaires au comportement malhonnête d’exporter ses méthodes, et de dupliquer une fraude avérée à un autre pays. Avec la mise en place d’une identité numérique unifiée, nous pourrions mettre fin à ce type d’agissements.
Développement Smart Africa

Thierry Barbaut : Il s’agirait d’un contrat social qui aurait donc un impact positif au niveau économique ?

Lacina Koné : Oui, au niveau économique, il est aussi important pour une entreprise de connaître ses clients que pour un Etat de connaître ses citoyens afin de travailler ensemble afin de développer des projets communs. Il s’agit d’instaurer une confiance par le biais d’une identité numérique extrêmement fiable.

A ces débuts, le secteur du « Mobile money » a engendré beaucoup de suspicions et de craintes de fraudes. Aujourd’hui, des milliards de transactions sont traitées avec un score de fraudes ou de dysfonctionnement incroyablement faibles au regard des volumes concernés.

Lire l’intégralité de l’interview sur le site de Tactis

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