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CEMAC : Les causes profondes de la fuite des capitaux

Face à d’énormes difficultés de trésorerie, dues à la baisse des cours mondiaux des matières premières, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a décidé de relever de 50 points son principal taux directeur, passant de 2,45 à 2,95% afin de contribuer à freiner la fuite des capitaux

Pour rappel, selon le rapport 2015 de l’ONG Global Financial Integrity, l’Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en pourcentage du PIB.

Sur la période 2008-2012, le Togo avec un taux de 76,8% du PIB est le pays ayant enregistré le taux le plus élevé de sortie illicite de capitaux dans le monde

Dans la zone CEMAC, les trois pays ayant enregistré les taux les plus élevés sont la Guinée Equatoriale (21,8%), le Tchad (11,2%) et le Congo (11,1%).

Dans ces conditions, est-ce qu’une hausse du taux directeur est suffisante pour garder les capitaux dans la CEMAC ?

Le mal est si profond qu’une telle mesure prise individuellement peut s’avérer inefficace. En effet, la problématique de la fuite des capitaux dans la zone CEMAC est double puisqu’elle est liée, d’une part, au manque de sécurisation des capitaux, et d’autre part, au déficit de leur rentabilisation.

Du point de vue de la sécurisation des capitaux, la corruption, l’inflation, le contrôle de change, l’instabilité politique et le déficit de protection des capitaux constituent des facteurs favorisant ou facilitant la fuite des capitaux.

La corruption est un facteur facilitateur de la fuite des capitaux car les dirigeants et les hauts fonctionnaires africains corrompus ayant détourné des fonds ne peuvent que les cacher ailleurs. Selon les statistiques de Transparency International, les pays de la CEMAC figurent parmi les pays les plus corrompus au mode. Le Gabon qui est le mieux classé occupe le 99ème rang sur 167 pays.

Quant au Tchad, le pays le plus mal classé de l’espace CEMAC, il occupe le 147ème rang. En un mot, les procès en cours en Europe contre des dirigeants d’Afrique centrale pour des biens mal acquis sont des illustrations de l’ampleur des détournements de deniers publics et de la sortie illicite de ces capitaux.

A cela il faut ajouter l’inflation combinée au contrôle de change et des capitaux qui expliquent aussi la fuite de ces derniers. Une inflation élevée est une source de perte de pouvoir d’achat du capital. Elle entraîne un manque de confiance des investisseurs en la monnaie car elle dégrade la valeur réelle de leur capital ou patrimoine. Il faut aussi noter que les investisseurs rencontrent des difficultés pour ouvrir des comptes en devises. La politique de contrôle de change et de capitaux ne facilite pas toujours les opérations formelles des investisseurs en devises, ce qui explique le recours à des voies informelles et clandestines.

Par ailleurs, l’instabilité politique, de part l’incertitude et l’insécurité qu’elle crée, est aussi un facteur favorisant la fuite des capitaux.

Selon le rapport (2014) du « Center for systemic peace », beaucoup de pays africains ont des indices de fragilité très élevé. C’est le cas de la Centrafrique, le Soudan du Sud, la République Démocratique du Congo et le Soudan qui ont des indices de fragilité les plus élevés.

Comme le dit un adage africain « l’argent n’aime pas le bruit ». Donc partout où il y des bruits de bottes ou des risques de bruits de bottes, il y aura fuite des capitaux.

Par ailleurs, la défaillance de la justice, l’absence d’état de droit, le caractère spoliateur de certaines lois et réglementations créent de l’insécurité juridique et explique aussi la fuite des capitaux. Par exemple, avec un score de 4,149, la zone CEMAC est l’un des espaces d’intégration régionale ayant l’indice international des droits de propriété le plus faible au monde (IPRI, 2016). Elle est classée avant dernière devant la CEEAC. Les politiques de nationalisation, en expropriant les détenteurs de capitaux privés à n’importe quel moment, est un facteur incitatif à fuir la spoliation en cachant leurs patrimoines ailleurs.

Sur le plan de la rentabilité des capitaux, la pression fiscale et le manque d’opportunités de placement rentables semblent expliquer la fuite des capitaux.

La pression fiscale et la complexité des procédures de déclaration peuvent être source de fuite des capitaux. Selon le rapport « paying taxes 2017 » de la Banque Mondiale et de PricewaterhouseCoopers (PwC), les pays de la CEMAC figurent parmi les pays pratiquant une pression fiscale élevée sur le continent africain. Hormis le Gabon (45,2%), tous les pays de la CEMAC ont une pression fiscale en pourcentage du profit commercial supérieur à la moyenne africaine qui est de 47,1%.

Par exemple la Guinée Equatoriale avec un taux de 79,4% a le taux le plus élevé. De plus, le marché financier de la CEMAC est peu développé. Il offre donc peu d’actifs rentables. A titre d’illustration, il faut noter que l’espace CEMAC, qui regroupe 6 pays et 44,1 millions d’habitants, compte deux places financières. Il y a la bourse régionale des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) au Gabon avec une capitalisation d’environ 556 milliards de CFA et le Douala Stock Exchange (DSX) au Cameroun qui totalise une capitalisation d’environ 154 milliards de FCFA.

Les pays africain en général et les pays de la CEMAC en particulier qui ont un environnement politique et économique risqué n’offrent pas toujours des opportunités de placement assez rentables.

En somme, au vu de la multiplicité des causes de la fuite des capitaux, des réformes structurelles profondes méritent être menées. Pour empêcher les capitaux nationaux de fuir et attirer ceux qui sont à l’étranger, il est indispensable de créer un environnement sûr pour les affaires et d’offrir des actifs plus rentables aux investisseurs.

Il s’agit de l’amélioration du climat des affaires et de la protection des biens et des capitaux. Bref, un allègement de la fiscalité et des procédures fiscales, le développement du marché financier régional, la lutte contre la corruption, la transparence dans la gestion des deniers publics et la création d’un environnement politique et économique stable constituent le cocktail de réformes indispensables à la lutte contre la fuite des capitaux.

KRAMO Germain, analyste économiste. Face à d’énormes difficultés de trésorerie, dues à la baisse des cours mondiaux des matières premières, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a décidé de relever de 50 points son principal taux directeur, passant de 2,45 à 2,95% afin de contribuer à freiner la fuite des capitaux. Pour rappel, selon le rapport 2015 de l’ONG Global Financial Integrity, l’Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en pourcentage du PIB.

Sur la période 2008-2012, le Togo avec un taux de 76,8% du PIB est le pays ayant enregistré le taux le plus élevé de sortie illicite de capitaux dans le monde. Dans la zone CEMAC, les trois pays ayant enregistré les taux les plus élevés sont la Guinée Equatoriale (21,8%), le Tchad (11,2%) et le Congo (11,1%).

Dans ces conditions, est-ce qu’une hausse du taux directeur est suffisante pour garder les capitaux dans la CEMAC ?

Le mal est si profond qu’une telle mesure prise individuellement peut s’avérer inefficace. En effet, la problématique de la fuite des capitaux dans la zone CEMAC est double puisqu’elle est liée, d’une part, au manque de sécurisation des capitaux, et d’autre part, au déficit de leur rentabilisation.

Du point de vue de la sécurisation des capitaux, la corruption, l’inflation, le contrôle de change, l’instabilité politique et le déficit de protection des capitaux constituent des facteurs favorisant ou facilitant la fuite des capitaux. La corruption est un facteur facilitateur de la fuite des capitaux car les dirigeants et les hauts fonctionnaires africains corrompus ayant détourné des fonds ne peuvent que les cacher ailleurs.

Selon les statistiques de Transparency International, les pays de la CEMAC figurent parmi les pays les plus corrompus au mode. Le Gabon qui est le mieux classé occupe le 99ème rang sur 167 pays. Quant au Tchad, le pays le plus mal classé de l’espace CEMAC, il occupe le 147ème rang. En un mot, les procès en cours en Europe contre des dirigeants d’Afrique centrale pour des biens mal acquis sont des illustrations de l’ampleur des détournements de deniers publics et de la sortie illicite de ces capitaux.

A cela il faut ajouter l’inflation combinée au contrôle de change et des capitaux qui expliquent aussi la fuite de ces derniers. Une inflation élevée est une source de perte de pouvoir d’achat du capital. Elle entraine un manque de confiance des investisseurs en la monnaie car elle dégrade la valeur réelle de leur capital ou patrimoine. Il faut aussi noter que les investisseurs rencontrent des difficultés pour ouvrir des comptes en devises. La politique de contrôle de change et de capitaux ne facilite pas toujours les opérations formelles des investisseurs en devises, ce qui explique le recours à des voies informelles et clandestines.
L’instabilité politique, de part l’incertitude et l’insécurité qu’elle crée, est aussi un facteur favorisant la fuite des capitaux. Selon le rapport (2014) du « Center for systemic peace », beaucoup de pays africains ont des indices de fragilité très élevé. C’est le cas de la Centrafrique, le Soudan du Sud, la République Démocratique du Congo et le Soudan qui ont des indices de fragilité les plus élevés. Comme le dit un adage africain « l’argent n’aime pas le bruit ». Donc partout où il y des bruits de bottes ou des risques de bruits de bottes, il y aura fuite des capitaux.

Par ailleurs, la défaillance de la justice, l’absence d’état de droit, le caractère spoliateur de certaines lois et réglementations créent de l’insécurité juridique et explique aussi la fuite des capitaux.

Par exemple, avec un score de 4,149, la zone CEMAC est l’un des espaces d’intégration régionale ayant l’indice international des droits de propriété le plus faible au monde (IPRI, 2016). Elle est classée avant dernière devant la CEEAC. Les politiques de nationalisation, en expropriant les détenteurs de capitaux privés à n’importe quel moment, est un facteur incitatif à fuir la spoliation en cachant leurs patrimoines ailleurs.
Sur le plan de la rentabilité des capitaux, la pression fiscale et le manque d’opportunités de placement rentables semblent expliquer la fuite des capitaux.

La pression fiscale et la complexité des procédures de déclaration peuvent être source de fuite des capitaux. Selon le rapport « paying taxes 2017 » de la Banque Mondiale et de PricewaterhouseCoopers (PwC), les pays de la CEMAC figurent parmi les pays pratiquant une pression fiscale élevée sur le continent africain. Hormis le Gabon (45,2%), tous les pays de la CEMAC ont une pression fiscale en pourcentage du profit commercial supérieur à la moyenne africaine qui est de 47,1%. Par exemple la Guinée Equatoriale avec un taux de 79,4% a le taux le plus élevé. De plus, le marché financier de la CEMAC est peu développé.

Il offre donc peu d’actifs rentables. A titre d’illustration, il faut noter que l’espace CEMAC, qui regroupe 6 pays et 44,1 millions d’habitants, compte deux places financières. Il y a la bourse régionale des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) au Gabon avec une capitalisation d’environ 556 milliards de CFA et le Douala Stock Exchange (DSX) au Cameroun qui totalise une capitalisation d’environ 154 milliards de FCFA. Bref, les pays africain en général et les pays de la CEMAC en particulier qui ont un environnement politique et économique risqué n’offrent pas toujours des opportunités de placement assez rentables.

En somme, au vu de la multiplicité des causes de la fuite des capitaux, des réformes structurelles profondes méritent être menées.

Pour empêcher les capitaux nationaux de fuir et attirer ceux qui sont à l’étranger, il est indispensable de créer un environnement sûr pour les affaires et d’offrir des actifs plus rentables aux investisseurs.

Il s’agit de l’amélioration du climat des affaires et de la protection des biens et des capitaux. Bref, un allègement de la fiscalité et des procédures fiscales, le développement du marché financier régional, la lutte contre la corruption, la transparence dans la gestion des deniers publics et la création d’un environnement politique et économique stable constituent le cocktail de réformes indispensables à la lutte contre la fuite des capitaux.

KRAMO Germain, analyste économiste.

Maroc : l’intérêt des retraites par capitalisation

De l’aveu même du président de la Cour des comptes et selon le dernier rapport de la commission parlementaire qui s’est penchée sur la question, la réforme paramétrique des régimes des retraites, validée par l’ancien gouvernement, est insuffisante au regard des dysfonctionnements structurels dont souffre le système en général et le régime des pensions civiles en particulier.

Dès lors, il devient impératif d’adopter une nouvelle approche impliquant le passage d’un système centralisé par répartition, où l’Etat prélève des cotisations sur le salaire des actifs pour financer les pensions des « vieux inactifs », à un système décentralisé par capitalisation où chacun se prend en charge en épargnant pour financer sa propre retraite.

Dans ce qui suit je me limiterai à expliquer pourquoi le système par capitalisation est préférable à celui par répartition.

D’abord, et contrairement au système par répartition, la capitalisation offre la liberté de choix individuel. Et ce n’est pas rien puisqu’il s’agit notamment de choisir l’âge de son départ à la retraite et non plus être toujours obligé de se soumettre à une date butoir.

Ceci offre plus de flexibilité permettant à chacun de s’adapter, d’une part, à la pénibilité de ses conditions de travail, et d’autre part, aux spécificités de son parcours dans le sens où si vous commencez tard votre carrière, vous pourrez retarder votre départ à la retraite. De la même manière que vous pourrez partir plus tôt si vous estimez avoir suffisamment épargné pour financer votre retraite. Cette liberté de choix est d’autant plus légitime que chaque futur retraité est mieux placé que n’importe quel bureaucrate pour déterminer la durée de cotisation qui lui convient.
Ensuite, et c’est le corollaire de la liberté, le système par capitalisation responsabilise davantage les futurs retraités. En effet, dans le système par répartition, la retraite est gérée par l’Etat car l’on estime implicitement que vous êtes tellement myopes et dépensiers que l’on ne peut pas vous faire confiance pour gérer votre propre argent.

La solution consisterait donc à vous soumettre à un prélèvement obligatoire afin que vous ne dilapidiez pas vos revenus. Cette vision élitiste et paternaliste est autant illégitime qu’improductive. Si l’on revient à la prémisse selon laquelle vous, travailleurs, êtes peu prévoyants, pourquoi les fonctionnaires chargés de gérer le système le seraient-ils plus?

Les détournements, les mauvais placements et la mauvaise gouvernance sont la preuve que les fonctionnaires des caisses de retraites ne sont pas plus prévoyants que le sont les futurs retraités. D’ailleurs, selon le dernier rapport des parlementaires, l’Etat est le premier responsable de la crise des retraites en raison non seulement de sa négligence à payer son dû aux caisses, mais également en raison de sa mauvaise gestion de l’épargne des salariés ayant cotisé. Et comment pourrait-il en être autrement si l’on se rappelle la maxime du père de la science économique, A. Smith, qui disait: « on ne peut pas attendre des régisseurs de l’argent d’autrui qu’ils apportent dans le maniement de leurs affaires autant de prévoyance que s’ils employaient leur propre argent ».


La supériorité du système par capitalisation réside justement dans le fait qu’il donne plus d’incitations à bien gérer son épargne. Le secret est simple : dans le système par capitalisation les choix sont bien orientés par la boussole du mécanisme des pertes et profits qui récompense les bons choix et punit les mauvais, ce qui incite chacun à se remettre en cause chaque fois qu’il ne prendra pas la bonne décision. Or, dans la répartition, un fonctionnaire qui manque de prévoyance ne sera pas inquiété dans son propre portefeuille. D’ailleurs, les responsables de la gabegie de l’argent des retraites n’ont pas été sanctionnés.

Malheureusement ce sont ceux qui cotisent qui devront payer les pots cassés.

Enfin, si le système par répartition établit un contrat social implicite de solidarité intergénérationnelle, il n’est cependant pas évident que ses termes (cotisations, prestations) soient inéquitables entre les générations. Autrement dit, ce ne sont pas les versements que vous faites au cours de votre vie active qui définissent le niveau de votre retraite. D’ailleurs c’est ce qui se passe avec la réforme actuelle puisque l’on va cotiser plus pour recevoir moins, si tant est sûr que d’ici là on recevra quelque chose.

Le système par capitalisation évacue ce problème car par nature chacun est responsable de financer sa propre retraite. Par ailleurs, sous l’hypothèse d’une inflation modérée et d’un taux d’intérêt proche de celui de la croissance économique, la valeur réelle de l’épargne, c’est-à-dire en termes de pouvoir d’achat ne risque pas de se dégrader. Ainsi, le niveau de retraire sera proportionnel à l’effort de l’épargne. Plus équitable que ça tu meurs !
S’il est vrai qu’aujourd’hui, les préalables ne sont pas encore tous réunis, prendre la décision de converger graduellement, avec un échéancier précis, vers le système par capitalisation pourrait être une opportunité plus qu’une contrainte dans la mesure où elle exige la mise en place de réformes structurelles parallèles dont l’économie marocaine a vraiment besoin.

Certes, le défi est de taille mais d’autres pays en voie de développement l’ont déjà relevé, puisqu’à la fin 2006, 28 pays de l’Amérique Latine, d’Europe centrale et orientale avaient adopté ce système et ça marche.

Alors, il n’y a pas de raison pour que le Maroc ne soit pas de la partie !
Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc). Avec Libre Afrique

1ère ouverture de magasin Camaïeu en Afrique Centrale

Camaïeu, leader du prêt-à-porter féminin en France, a fait ses premiers pas en Afrique Centrale avec l’ouverture d’un nouveau point de vente au Cameroun, à Douala le 14 avril.

Ce magasin est situé dans le centre commercial de Kadji Square–Bali.

Cette première ouverture de boutique a été réalisée en franchise dans le cadre d’un partenariat conclu avec le groupe Mercure International. Camaïeu marque ainsi la volonté de l’enseigne d’accélérer son développement à l’international et plus spécifiquement en Afrique.

De nouvelles ouvertures de boutiques sont déjà prévues sur le continent dans le cadre de ce partenariat, notamment en Tunisie courant mai.

Miguel Vazquez, Directeur International, déclare : «  Nous sommes très heureux de cette première ouverture au Cameroun. Le marché africain représente un réel potentiel avec une population locale jeune, affichant une grande appétence pour la mode française. » 

Camaïeu dispose d’un réseau de 250 magasins à l’international répartis dans 15 pays. La marque séduit depuis 30 ans les femmes avec ses collections féminines, colorées, sans cesse renouvelées et toujours dans la tendance. Le rapport qualité/prix de l’enseigne démontre la formidable accessibilité de l’offre Camaïeu, qui se veut au plus proche des femmes.

Créée il y a plus de 30 ans, Camaïeu est la marque leader et incontournable du prêt-à-porter féminin sur le territoire français et s’appuie sur un réseau de plus de 900 magasins à travers le monde (dont 650 en France) implantés dans 15 pays/territoires. Le groupe Camaïeu est fort de plus de 5 600 collaborateurs dont 4 000 en France qui travaillent pour proposer 100 nouveaux produits chaque semaine. La marque séduit plus de 37 millions de clientes à travers le monde. Elle a été élue enseigne préférée des Françaises (sondage BVA – Presse régionale – Foncia – Février 2017).

La Chine peut-elle supplanter les donateurs traditionnels de l’Afrique ?

On s’inquiète souvent de relations dramatiques entre la Chine et les pays africains. Les jugements sur la Chine oscillent entre le paria et le sauveur.

Dans le cadre de l’aide publique au développement, on accuse les Chinois de renverser le pouvoir des donateurs habituels de l’Afrique, ce qui laisse au continent une plus grande liberté dans le choix de ses donateurs.

Ces affirmations sont-elles réellement fondées ? La Chine est-elle initiatrice d’une « révolution silencieuse » en Afrique ?

Réalité versus rhétorique

Les estimations sur l’aide de la Chine sont exagérées d’autant que ce pays ne rend pas public les chiffres sur ses finances officielles. Par conséquent, les estimations reposent sur les rapports des médias incluant des promesses d’aide non concrétisée. L’investissement direct étranger est souvent confondu avec les finances publiques. Une chose est certaine : l’aide chinoise à destination de l’Afrique est en croissance.

Pour savoir si l’arrivée de la Chine dans les bailleurs potentiels fragilisait la position des donateurs traditionnels, j’ai réalisé une enquête. J’ai d’abord interrogé 49 hauts fonctionnaires travaillant pour 23 agences donatrices différentes dans 15 pays africains.

Lorsqu’on leur a demandé si la Chine diminue le pouvoir de négociation de ces agences, la majorité ont répondu « non» (47%), et seulement 20% ont répondu «oui», tandis que les 33% restants n’étaient «pas sûrs». Encore plus révélatrices étaient les réponses aux questions sur l’importance que leurs agences accordaient au poids de la Chine dans plusieurs domaines différents. Les enquêtés ont déclaré ne donner que peu de considération à la Chine dans:
– leurs négociations d’aide avec le gouvernement bénéficiaire,
– la rédaction de leur stratégie de pays,
– leurs décisions concernant les futures allocations d’aide,
-leurs décisions concernant la coopération au développement dans le secteur des ressources minières ou des ressources naturelles.
Les donateurs habituels ont été également invités à évaluer l’impact de l’aide chinoise sur une échelle allant de zéro («pas d’importance») jusqu’à dix («importance majeure»). Les valeurs moyennes des évaluations pour tous les domaines tournaient autour de trois. Les bailleurs de fonds ont déclaré n’accorder qu’une importance minime à la Chine.
Je voulais alors savoir pourquoi les réponses des donateurs habituels contrastaient avec les déclarations sur la montée de la Chine et son impact sur les donateurs traditionnels. J’ai donc examiné les types de projets que la Chine finance actuellement dans trois pays africains: le Ghana, la Tanzanie et l’Ouganda.

Ce que j’ai trouvé, c’est que, dans la pratique, la Chine rivalise rarement avec les donateurs traditionnels. Le financement officiel chinois va presque exclusivement aux entreprises chinoises d’Etat.

Il est fortement concentré dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et des mines. En revanche, les donateurs traditionnels financent les secteurs sociaux tels que la santé et l’éducation. L’argent est également plus susceptible de se retrouver dans les comptes bancaires des gouvernements bénéficiaires.
Ainsi, bien que plusieurs dirigeants africains aimeraient prendre leurs distances avec les donateurs traditionnels, la percée chinoise n’est pas, au moins à ce jour, une alternative directe à l’aide offerte par les donateurs traditionnels. Les responsables gouvernementaux chargés du budget national – ou les responsables des secteurs dépendants du financement traditionnel des donateurs (tels que la santé et l’éducation), ne peuvent pas se permettre d’écarter les donateurs traditionnels.

Pourtant la percée de la Chine mérite notre attention

Mes conclusions ne vont pas dans le sens de minimiser la place de la Chine en Afrique. Bien au contraire, je soutiens que dans certains domaines la Chine est en concurrence directe avec les autres donateurs et est en train de gagner du terrain. Dans les grands projets d’infrastructure, les gouvernements africains préfèrent souvent le financement chinois parce qu’il est généralement plus rapide, moins bureaucratique et moins contraignant. Le projet de barrage de Bui au Ghana, par exemple, a longtemps traîné quand il était piloté par la Banque mondiale, mais a avancé plus rapidement une fois que les Chinois l’ont repris.

La Chine investit massivement dans des pays comme le Ghana qui sont de moins en moins dépendants de l’aide des donateurs traditionnels.

L’aide étrangère en tant que part du revenu national brut du Ghana (RNB) est passée de plus de 12% en 2000 à moins de 3% en 2013.
Il peut y avoir une corrélation avec une présence chinoise accrue et une baisse du pouvoir de négociation des donateurs traditionnels. Néanmoins, les résultats sont à contraster. Il ne faut pas surestimer les enveloppes d’aide de la Chine mais il est cependant difficile de faire un lien direct entre les financements chinois croissants et une perte de vitesse des donateurs traditionnels.

Haley J. Swedlund, Professeur Assistant au Centre international d’analyse et de gestion des conflits, Université Radboud

La mobilisation d’En Marche Maroc s’intensifie à J-2

En Marche Maroc
En Marche Maroc

L’antenne politique d’En Marche au Maroc est confiante

A J-2, des rencontres se multiplient dans plusieurs villes marocaines pour chercher voix par voix.

A Essaouira, le comité de Marrakech est allé à la rencontre des Français installés dans cette ville balnéaire, ou encore à Beni Mellal où une grande rencontre a rassemblé tous les français de la région (Bin El Ouidane) A Rabat, En Marche Maroc participe ce vendredi à la conférence UIR, Science Po Rabat, pour défendre la politique africaine d’Emmanuel Macron. Enfin Casablanca organise une soirée électorale pour fêter la victoire de leur candidat chez un militant du comité de Casablanca. 

Hamza HRAOUI, référent National d’En Marche Maroc est confiant  » Nous nous approchons de la concrétisation d’un rêve, un projet politique progressiste pour la France et l’Europe. Depuis 8 mois, nous avons essayé d’être partout au Maroc, et même dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest pour défendre une nouvelle approche pour faire de la politique. Une nouvelle génération politique est né, le 23 avril, nous lui donnerons un nouvel élan »

Si le Maroc vote traditionnellement à droite, Hamza HRAOUI, table sur une forte mobilisation pour son candidat  »Pour le premier tour, nous tablons sur 30% » confie le fondateur d’En Marche qui quittera sans doute le poste de référent après la présidentielle, d’après nos sources.

En Marche Maroc
En Marche Maroc

Succès pour l’index UP40

L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.
L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.

Créé en juin 2016, l’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.

Up Afrique, plateforme de jeunes entrepreneurs français, et le MEDEF International ont présenté la première promotion de l’index Up40 qui rassemble les start-up françaises les plus actives en Afrique.

L’index Up40 a pour objectif de rassembler prochainement les 40 start-up représentatives de l’innovation française à destination des marchés africains.

Dix mois après sa création, l’index regroupe aujourd’hui 25 start-up dans plus de 10 secteurs d’activité : énergie, éducation, agroalimentaire, services, e-commerce, sport, industrie, finance, e-santé, assurances.

Avec 24 M€ de fonds levés pour un investissement global de 32 M€ en Afrique, ces start-up employaient en 2016 335 salariés et représentaient un chiffre d’affaires cumulé de 35 M€. En 2017, l’index devrait représenter plus de 880 emplois et un chiffre d’affaires cumulé estimé à 84 M€.

Créé en juin 2016, l’index Up40 permet une meilleure coordination des jeunes entrepreneurs français en Afrique, une collaboration plus étroite entre start-up, PME et grands groupes et un fléchage accéléré des investissements vers les projets innovants.

L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.
L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.

Fabrice Le Saché, coordinateur de l’index Up40 et cofondateur d’Aera groupe indique : « L’Afrique est une zone d’innovation et de croissance où la compétition mondiale s’exprime avec force.

Dans ce contexte, les start-up françaises sont parmi les plus dynamiques sur le continent ! Elles investissent, concluent des alliances commerciales et agissent dans les 54 pays en défendant l’entrepreneuriat. À l’image du continent, la France change parfois plus rapidement que le regard porté sur elle. »

Absence de contre-pouvoirs en Afrique

L’histoire nous montre qu’il a toujours existé une lutte entre le pouvoir et le contre pouvoir

Les révolutionnaires les plus idéalistes et les plus nobles, une fois au pouvoir, deviennent des caricatures des dictateurs ou des dirigeants qu’ils ont renversés. La dictature de Fidel Castro, par exemple, n’a pas été beaucoup mieux que celle de Batista.

Il en va de même pour la Chine maoïste. Même l’administration d’Obama, à la consternation de beaucoup d’idéalistes, n’a fait que prolonger les politiques de Bush, particulièrement en ce qui concerne la guerre et le renforcement du complexe militaro-industriel. Cela ne veut pas dire que Castro, Obama ou même Hugo Chavez sont mal intentionnés, mais ils illustrent juste le vrai problème, qui est la tentation du pouvoir.

Tout le monde connait l’affirmation : «Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument». Il faut certes un pouvoir car l’anarchie n’est ni un état naturel ni un contexte désirable. Dès lors, l’équilibre du pouvoir est le véritable défi. Cela implique la mise en place de mécanismes solides et indépendants pour lutter contre les abus du pouvoir établi.

Dans les démocraties libérales occidentales, le mythe, selon lequel le pouvoir est contrôlé, est tombé après le 11 septembre 2001 et lors de la course à l’invasion de l’Irak. Malgré des preuves écrasantes et une opposition de l’opinion publique, les autorités  des États-Unis, du Royaume-Uni et même de Espagne, ont mené la guerre en Irak entraînant des millions de morts et la crise de leurs Etats en raison d’une mésaventure militaire financièrement et économiquement insoutenable.

Le pouvoir cherche toujours à s’étendre et à se perpétuer par tous les moyens, parfois même au détriment de la société et/ou de l’Etat.

Comment freiner cette tendance néfaste ?

La réponse est incontestablement la mise en place de contre-pouvoirs forts capables de contrôler l’autorité établie. Par définition cette organisation qui peut être sociale, politique, économique ou même religieuse n’a pas vocation à  prendre le pouvoir . C’est une coalition de tous ceux qui sont en dehors du système du pouvoir établi dont le seul but est de contrecarrer les dépassements et l’excès du pouvoir établi.

L’un des partisans les plus célèbres de la théorie néo-révolutionnaire du contre-pouvoir était John Holloway dans son célèbre livre «Changer le monde sans prendre le pouvoir». Pour lui chacun peut changer le monde par des actes de résistance enracinés dans le quotidien. Il a soutenu que la prise du pouvoir institutionnel dans un sens classique peut mener à une impasse car il s’agit seulement de la substitution d’une domination de pouvoir par celle d’un autre. L’objectif est donc de tenter de créer un mécanisme qui contrôle le pouvoir établi.

Malheureusement, l’histoire a montré qu’une fois au pouvoir les révolutionnaires (autrefois contre-pouvoir) reproduisent un environnement autoritaire.

Parmi les exemples typiques: Muammar Kadhafi qui a imposé ses propres vues à la Libye depuis 1969 ; Les frères Castro depuis 1950 à ce jour ; La révolution nassérienne en Egypte qui a remplacé un roi faible par une dictature monolithique ; l’APRC de Jammeh remplaçant le PPP de Jawara ; Le PDS de Wade Sopi remplaçant le PS de Senghor-Diouf au Sénégal ; l’Ougandais Museveni remplaçant Obote-Amin-Lule-Okello ; Ou le père et le fils de Kabila remplaçant Mobutu Sese Seko. Dans aucun de ces pays, les révolutions ou les changements n’ont pu offrir au peuple l’utopie promise. Le problème peut ne pas résider uniquement dans les personnes, mais dans la structure et la nature du pouvoir.

Miguel Benazayag et Diego Sztulwark soutiennent que les individus et les sociétés civiles ont un rôle fondamental à jouer en tant que «activistes de la situation». Ils soulignent que collectivement les citoyens détiennent plus de pouvoir que les instances étatiques, s’ils sont organisés.

Dans les Etats néo-coloniaux en Afrique, où l’autorité de l’Etat et/ou de ceux au pouvoir sont disproportionnés, que ce soit la Libye de Kadhafi, la Gambie de Jammeh, l’Egypte de Moubarak, le Sénégal de Wade ou le Burkina Faso de Campaore, le changement de personnes au pouvoir n’est pas nécessairement synonyme de plus de démocratie. D’où la nécessité de mécanismes de contre-pouvoir  de manière à critiquer et contester le pouvoir établi si nécessaire, comme ça a été le cas récemment au Nigéria et en Gambie.

Plus on étudie le pouvoir et sa dynamique, plus on en comprend l’usage, le rôle et la psychologie, plus on comprend que le problème réside dans la nature et la structure du pouvoir, et que la nécessité de la mise en place de leviers de contre-pouvoir est urgente.

Ainsi, le rôle du contre-pouvoir de la société civile est de chercher à influencer et à encourager le respect des dispositions constitutionnelles, civiles et des droits de l’homme. Il ne s’agit pas de chercher le pouvoir, mais d’inciter les dirigeants à servir le bien commun. Déjà en leur temps, les pères fondateurs des Etats Unis soulignaient qu’une démocratie pourrait s’avérer tyrannique si elle se limitait à un bulletin dans l’urne. La démocratie repose avant tout sur un contre-pouvoir solide.

Publication en partenariat avec Libre Afrique

Innovation et partenariats : une main-d’œuvre hautement qualifiée

Le renforcement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie pourrait être la clé de la transformation économique de l’Afrique subsaharienne

La région est en effet à la traîne sur le plan de la recherche et du développement scientifiques, puisqu’elle ne contribue qu’à hauteur de 1,1 % à la production scientifique mondiale.
Avec son dynamisme démographique et ses 11 millions de nouveaux diplômés frappant chaque année aux portes du marché du travail, l’Afrique doit rapidement trouver des moyens pour combler le déficit de main-d’œuvre qualifiée tout en renforçant ses propres capacités à affronter les défis contemporains, qu’il s’agisse du changement climatique ou des pandémies mondiales.

Du 5 au 7 avril prochain, près de 200 experts et décideurs se retrouvent à Nairobi pour le Quatrième forum régional du Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologies (PASET). Ensemble, ils se pencheront sur la manière de valoriser ces filières dans l’enseignement supérieur, pour permettre ainsi à l’Afrique de concourir avec succès dans l’arène économique mondiale.

« Les responsables universitaires et les innovateurs du continent africain ont énormément à apprendre de leurs homologues venus du Brésil, de Chine, de Corée ou d’Inde », explique Fred Okengo Matiang’i, secrétaire général au ministère de l’Éducation, de la Science et de la Technologie du Kenya, l’un des cinq pays africains à la tête du PASET. « Le Kenya se réjouit d’accueillir cette manifestation, qui s’attachera tout particulièrement à partager les innovations des programmes de sciences appliquées, ingénierie et technologie dans l’enseignement technique et professionnel comme dans le supérieur. »

Le Forum présentera des expériences de développement des compétences et d’innovation mis en œuvre en Afrique et dans le reste du monde, devant un parterre de hauts responsables gouvernementaux, de représentants du secteur privé, de fondations, d’instituts de recherche et de centres de formation technique et professionnelle venus d’une quinzaine de pays d’Afrique mais aussi de Corée, du Brésil, de Chine, d’Inde, de Malaisie et de Norvège.

« Ce Forum sera une occasion exceptionnelle d’échanges et de mises en contact pour tous ceux qui souhaitent contribuer à la transformation de l’Afrique en investissant dans ses compétences techniques et scientifiques », souligne Sajitha Bashir, membre de l’équipe du PASET et responsable de la zone Afrique de l’Est au sein du pôle Éducation de la Banque mondiale. « À travers cette rencontre importante, nous espérons susciter d’autres soutiens en faveur du PASET parmi les pays africains, le secteur privé et d’autres parties prenantes. »

Lancé en 2013 et animé par la Banque mondiale, le PASET a pour vocation de développer, sous l’égide des gouvernements africains, tout le spectre éducatif dans les sciences appliquées, l’ingénierie et les technologies, depuis l’enseignement technique et professionnel aux études de troisième cycle. Les champions africains du PASET sont les gouvernements de Côte d’Ivoire, d’Éthiopie, du Kenya, du Rwanda et du Sénégal qui, ensemble, ont engagé 10 millions de dollars en appui à son initiative pour les études de doctorat, la recherche et l’innovation. Les activités du PASET en matière de partage des connaissances et d’assistance technique sont en partie financées par la Chine, la Corée et la Norvège.

Google My Business et le mobile money

Une petite révolution pourrait bien arriver en Afrique

Combiner le mobile money, M-pesa, Orange Money, Airtel etc… Avec les solutions simple de vente en ligne par le biais des smartphones.

Comment combiner du commerce et de la vente en ligne ?

Tout d’abord il faut une application simple permettant de créer son commerce en ligne et la la nouvelle application Google My Business prend tout son sens. Google My Business est simple rapide et efficace, de surcroit l’application se connecte simplement et éfficacement aux applications indispensables de Google : contacts, drive, maps, Youtube et bien sur Gmail !

Mais le principal frein pour vendre en ligne est le paiement avec le manque de bancarisation

Il semble bien pourtant que techniquement, Google My Business pourrait se connecter par le biais par exemple d’une API aux différentes solutions de paiement par mobile en Afrique, rappelons que M-Pesa la solution de l’opérateur Mobile Safaricom est au Kenya la solution leader au monde avec plus de 2,5 millions de transactions par jour !

Google My Business
Google My Business

Google My Business + Mobile money et ainsi des centaines de millions de commerçant pourraient vendre en ligne des marchandises, denrées, produits divers tous les jours et 24h sur 24 !

Forum pour la Révolution verte en Afrique

Les Gouvernements africains doivent accorder la priorité à l’agriculture pour impulser la croissance économique et le développement inclusif

La Côte d’Ivoire abritera l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRA)

  • Volonté politique plus forte et augmentation des dépenses consacrées à l’agriculture pour la transformation économique de l’Afrique.
  • La Côte d’Ivoire abritera l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRA), une rencontre continentale de haut niveau. Les petits exploitants agricoles, véritables agents de changement au niveau de l’agroalimentaire prendront part aux discussions.

Les Gouvernements africains, les représentants du secteur privé, les bailleurs de fonds et les partenaires au développement ont été invités aujourd’hui à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à redoubler d’efforts pour accélérer la marche de l’Afrique vers la prospérité, la croissance inclusive et la création d’emplois décents en traduisant les divers engagements agricoles en actions concrètes.

L’appel a été lancé lors de la cérémonie visant à désigner officiellement la Côte d’Ivoire comme hôte de l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRF) – principale rencontre continentale consacrée à l’agriculture – qui se tiendra à Abidjan du 4 au 8 septembre 2017. Puissance agricole et pôle d’expertise en matière de petites exploitations agricoles, ce pays ouest-africain sera le premier pays africain francophone à abriter le forum annuel.

Choisie pour avoir su positionner l’agriculture au cœur de la transformation économique, la Côte d’Ivoire compte parmi le peu de pays africains ayant réalisé les plus importants investissements dans le secteur agricole, qui ont débouché sur d’importantes avancées dans le domaine de la productivité agricole et de la performance économique globale. Ces pays donnent un brillant exemple de la capacité du potentiel agricole africain à améliorer les conditions économiques sur le continent.

L’agriculture est de retour au sommet de l’agenda de développement de l’Afrique en tant que moteur économique de développement inclusif et durable

Sous le haut patronage  de Son Excellence Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, l’AGRF édition 2017 aura pour thème «Accélérer la marche de l’Afrique vers la prospérité: contribuer à la croissance des économies et à la création d’emplois en Afrique à travers l’agriculture.»

Mamadou Sangafowa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture et du développement rural de la Côte d’Ivoire, a mis l’accent sur l’engagement de son pays à poursuivre l’amélioration du secteur agricole qui constitue la clé du développement économique.

« Cinq années d’importants investissements à travers le Plan national d’investissement agricole (PNIA) ont permis au pays d’autonomiser les agriculteurs et de les positionner au cœur de la transformation économique de la Côte d’Ivoire. La première phase du PNIA a contribué à une avancée significative de notre production agricole, avec plus de 17 millions de tonnes de produits vivriers en 2015 par rapport à 11.886 tonnes en 2012.

Nous sommes ainsi encouragés de voir nos efforts reconnus au niveau international. Nous sommes confiants que la phase 2 du PNIA, basée sur une approche plus intégrée et qui englobe la gestion des ressources hydrauliques, la santé, l’électricité et l’éducation, permettra davantage  de faire sortir le paysan d’une situation de pauvreté et de stimuler notre économie. La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée vers un développement de son économie agricole qui mérite d’être consolidé. »

L’agriculture constitue l’épine dorsale de l’économie ivoirienne

La croissance solide du pays est axée sur des investissements soutenus dans l’agriculture et les petites exploitations agricoles. Le secteur agricole représente 26% du PIB, 40% de toutes les recettes d’exportation, près de 75% des recettes d’exportation non pétrolière et une source d’emploi pour près de 60% de la population. Le Plan national de développement (PND) pour la période 2016-2020, qui vise à orienter le pays vers le statut de nation émergente d’ici à 2020, considère l’agriculture comme un pilier clé et en appelle surtout à une augmentation de la production agricole.

Lors de la cérémonie de lancement, Agnes Kalibata, Présidente de l’Alliance pour une Révolution verte en Afrique (AGRA), a déclaré ce qui suit : « L’agriculture est de retour au sommet de l’agenda de développement de l’Afrique en tant que moteur économique de développement inclusif et durable. Après l’édition 2016 de la campagne de l’AGRF, Saisir le Moment, et après avoir obtenu des engagements politiques, stratégiques et financiers de plus de 30 milliards de dollars américains, nous devons désormais mettre à profit cet élan de soutien en faveur de l’agriculture et nous assurer qu’elle contribue à la création d’emplois décents et constitue le moteur de la croissance économique sur tout le continent. »

Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a abondé dans le même sens. Faisant référence à la priorité accordée au secteur agricole à travers la stratégie « Nourrir l’Afrique »,  Adesina a annoncé que « l’AGRF 2017 réunira des acteurs du secteur agricole africain en vue d’échanger des expériences sur les voies et moyens de relever les défis auxquels fait face l’agriculture en Afrique.

Le forum, qui accueillera des Chefs d’Etat ainsi que des ministres africains, des organisations paysannes, des entreprises agroalimentaires privées, des institutions financières, des chercheurs, des partenaires au développement et des organisations chargées de la mise en œuvre de projets agricoles, servira de plateforme permettant aux délégués de discuter et de promouvoir des politiques,  des programmes, et des investissements innovants visant à améliorer la transformation agricole et la sécurité alimentaire.

Grâce à sa stratégie « Nourrir l’Afrique », la Banque africaine de développement augmentera ses investissements dans le domaine de l’agriculture à plus de 24 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.  »

Transparence des industries extractives françaises

ONE, Oxfam France et Sherpa, en collaboration avec le Basic, lancent un rapport inédit :

« La transparence à l’état brut : décryptage de la transparence des industries extractives »

Ce rapport étudie les premières déclarations publiques des paiements effectués par six entreprises pétrolières, gazières et minières françaises auprès des gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent : Areva, EDF, Engie, Eramet, Maurel & Prom et Total.

L’analyse détaillée de ces données démontre que les activités de Total en Angola et d’Areva au Niger pourraient mener à de potentiels détournements d’argent de la part de la compagnie pétrolière angolaise et de pertes fiscales importantes pour ces deux pays, parmi les plus pauvres au monde. Le rapport publié ce jour dresse également les difficultés rencontrées dans cette démarche de transparence.

Les cas spécifiques de Total en Angola et Areva au Niger

Grâce à la publication de leurs paiements, les activités de deux grandes entreprises opérant dans deux pays en développement ont pu être passées à la loupe. Le rapport met en lumière des irrégularités inquiétantes, conduisant à des manques à gagner importants pour l’Angola et le Niger, deux pays riches en ressources naturelles.

Laetitia Liebert, Directrice de Sherpa, souligne : « La première déclaration de paiements aux gouvernements de Total a révélé un écart de plus de 100 millions de dollars entre les revenus déclarés par l’Angola en 2015 et ceux déclarés par Total sur son plus gros champ pétrolier. La compagnie pétrolière angolaise aurait-elle détourné une partie de ces revenus ? Total aurait-elle mis en place un prix de transfert ? Pour aller plus loin, il est crucial que l’entreprise divulgue l’ensemble des informations requises afin de comprendre ces irrégularités. »

Pour Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France : « Si l’uranium nigérien représente près de 30 % de la production d’Areva, le Niger perçoit seulement 7 % des versements de l’entreprise aux pays producteurs. Les données montrent que pour une production équivalente, Areva a payé une redevance inférieure en 2015 qu’en 2014, privant ainsi le pays de 15 millions d’euros. Nos données suggèrent également qu’Areva serait parvenue à sous-évaluer ses exportations d’uranium vers la France, lui permettant de ne pas payer jusqu’à 30 millions d’euros d’impôts la même année, soit 18% du budget de la santé du Niger, un pays où l’espérance de vie dépasse à peine 60 ans. Une injustice inacceptable qui priverait le pays de ressources essentielles pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ».

Les bonnes pratiques et les limites

Si la publication de ces nouvelles données a été saluée par la société civile, le rapport montre également que des zones d’ombres persistent. Exemples à la clé, le rapport dresse le constat des difficultés rencontrées pour accéder aux données, les comprendre et les analyser. D’une part les informations sont difficiles à trouver et sont publiées dans des formats non exploitables, à savoir en PDF et non en format ouvert. Les informations sont par ailleurs incomplètes : ils manquent par exemple des précisions sur le contexte, sur les activités des entreprises ou sur les définitions des données utilisées ou encore sur la conversion des devises.

« Ce premier exercice de transparence représente une avancée notable, mais de  nombreuses failles dans ces déclarations des grandes entreprises françaises ne permettent pas encore de mettre fin à l’opacité du secteur extractif. Il nous faut un meilleur accès aux données, des informations mieux contextualisées et plus complètes afin d’aller au bout de la démarche de transparence. La directive européenne doit être révisée dans ce sens  pour pouvoir faire le suivi de l’argent et permettre notamment aux pays les plus pauvres d’augmenter leurs revenus et financer leur développement», souligne Friederike Röder, directrice  France de ONE.

Afin de rééquilibrer le rapport de force entre les multinationales et les pays riches en ressources naturelles et ainsi de permettre à ceux-ci et à leur population de réellement bénéficier de l’extraction de ces ressources naturelles, ONE, Oxfam France et Sherpa recommandent à l’Union européenne et à la France d’améliorer les mesures existantes, ce qui renforcerait la transparence dans ce secteur.

Le rapport de ONE « les industries extractives »

Le trafic d’espèces sauvages

Rapport WWF : 30% des sites Unesco menacés par le trafic d’espèces sauvages

Bien qu’ils soient reconnus pour leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques et écologiques, près de 30 % des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par le braconnage, l’exploitation forestière et la pêche illégale.

Ces activités destructrices mettent à la fois en péril les espèces qui vivent sur ces sites et les communautés locales dont les moyens de subsistance en dépendent. 

Ce sont les conclusions du rapport Pas à vendre publié aujourd’hui par le WWF qui appelle à une meilleure collaboration entre les organes de gouvernance de la CITES* et de la Convention du patrimoine mondial pour mettre fin au commerce illégal sur les sites classés.

Mondialement connus pour la richesse de leur biodiversité, les sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco abritent des milliers de plantes et d’espèces rares. Par exemple, près d’un tiers des tigres à l’état sauvage et 40 % de tous les éléphants d’Afrique vivent dans ces sites. Ils constituent parfois les derniers habitats pour des espèces menacées : c’est le cas pour le rhinocéros de Java en Indonésie ou le marsouin de Californie, espèce endémique du Golfe du Mexique.

« Les sites du Patrimoine mondial ont une valeur universelle. Et pourtant celle-ci ne semble pas reconnue de tous puisque ces espaces naturels sont encore menacés par des activités industrielles destructrices. Notre dernier rapport montre que les espèces qui y vivent sont aussi victimes du commerce illégal et de surexploitation des ressources qui ont lieu sur ces sites. Nous risquons de les perdre à jamais si elles ne sont pas protégées efficacement. Les gouvernements doivent redoubler d’efforts pour contrôler le commerce illégal des espèces sauvages avant qu’il ne soit trop tard. Cela passe par le renforcement de la collaboration entre la CITES*, la Convention du patrimoine mondial et les pouvoirs publics pour mener ensemble une étude sur toute la chaîne de fonctionnement de ce commerce – depuis le prélèvement illégal des espèces dans leur habitat naturel jusqu’aux ventes sur le marché – et y mettre un terme. »

Marco Lambertini, directeur général du WWF International

« Le rapport propose un éventail d’options pour renforcer la coopération entre la CITES* et la Convention du Patrimoine mondial et donc mieux protéger les sites classés. Il est essentiel que la CITES* soit pleinement appliquée et que ces sites soient entièrement protégés. Nous pourrons profiter de notre héritage naturel, nous pourrons assurer la sécurité des habitants et de leurs lieux de vie, et nous soutiendrons l’économie locale ainsi que les communautés locales qui en dépendent. »

John Scanlon, secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)

« Le commerce illégal des espèces sauvages vole à la planète son héritage naturel, menace les communautés locales et entrave les efforts mondiaux contre la pauvreté. Cette étude nous rappelle que les crimes organisés peuvent aller aussi loin que pénétrer les sites protégés mondialement, et cette menace mondiale ne peut être affrontée qu’à travers des actions collectives et internationales. »

Inger Anderson, directeur général de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

Si le prélèvement illégal des espèces entraîne une dégradation de l’environnement, il met aussi en péril l’économie locale. Plus de 90 % de ces sites fournissent du travail grâce au tourisme, et cela dépend beaucoup de la présence sur les sites des espèces inscrites à la CITES*.

*CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

Pour en savoir plus :

Le 6 avril 2016, le WWF a lancé une campagne mondiale Ensemble, protégeons notre patrimoine commun concernant les sites reconnus par l’Unesco pour leur valeur universelle exceptionnelle, c’est-à-dire leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques et écologiques.

Selon le rapport Protéger les hommes en préservant la nature qui en a donné le coup d’envoi, 114 des 229 sites naturels et mixtes inscrits au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles néfastes. Concessions pétrolière, minière ou gazière, surpêche, exploitation forestière illégale, surexploitation des ressources en eau, infrastructures de transport ou de tourisme : les menaces sont nombreuses. Plus de onze millions de personnes, l’équivalent de la population du Portugal, dépendent des 114 sites menacés pour subvenir à leurs besoins, se loger, se soigner, travailler.

Cette campagne a déjà permis de renforcer l’application de la Convention du patrimoine mondial et un encouragement des entreprises à respecter les meilleures normes de conduite responsable autour et sur les sites protégés.

Le rapport de WWF

Congo Techdays, l’événement du numérique en RDC

TECHDAYS
TECHDAYS

Le premier carrefour des innovations technologique en République Démocratique du Congo

Le 7 et 8  Juillet 2017 à Lubumbashi en RDC

Un programme de plus de 20 conférences et ateliers seront animé par des experts, consultants et entrepreneur 40 exposants de différents secteurs attendu

DES CONFÉRENCES PLÉNIÈRES : Des conférences pour mieux comprendre les enjeux du numérique et pour s’approprier les bons usages.

UN SHOW-ROOM : Un espace de démonstrations dédié aux dernières nouveautés !

SOIRÉE GEEK : Exploitation des sujets purement informatiques.

HACKATHON : Développement collaboratif rapide sur un projet numérique afin de produire un prototype.

CTD AWARD : l’événement décernera des prix aux innovations numériques les plus impactantes réalisées aux cours des 5 dernières années.

BUSINESS SOLUTIONS : des solutions aux défis numériques posés par les entreprises seront rencontrés.

Ce salon de sera l’occasion d’informer, de communiquer, de débattre et d’échanger des expériences innovantes dans le développement numérique et plus particulièrement sur la thématique placée au cœur de l’événement : La Transformation Digitale

Le programme sera décliné en plusieurs séances autour de panels, et de thématiques tels que

  • L’innovation numérique au service de l’entreprise moderne
  • La transformation numérique en Afrique – Etat des lieux
  • La technologie comme support de la transformation numérique
Congo TechDays 2017
Congo TechDays 2017

Pourquoi se rendre au Congo TechDays 2017 :

Pour S’INFORMER

Des professionnels sont présents pendant 2 jours, sur un même lieu, pour répondre aux questions et faire profiter de leurs conseils… gratuitement

Pour se FORMER Près de 15 conférences sont proposées pour aider à mieux comprendre les enjeux et les usages du numérique

Pour S’INITIER aux nouvelles technologies Découvrez en avant-première les innovations technologiques présentées sur le Show-Room

Pour RENCONTRER les professionnel

En savoir plus sur les usages professionnels du numérique, Quelles solutions pour développer son entreprise grâce au numérique ?

Comprendre le langage et les mots clés, Quels outils pour faciliter le travail quotidien ? Astuces et bonnes pratiques du web…
Plus de 50 professionnels présents pour répondre aux questions de tous !

Contactez Congo Techdays pour vous inscrire !

 

Les nouvelles voies de l’innovation

Etude : L'Afrique, les nouvelles voies de l'innovation de Mazars
Etude : L'Afrique, les nouvelles voies de l'innovation de Mazars

Propulsée par l’entrepreneuriat et l’innovation, l’Afrique connaît aujourd’hui une transformation décisive qui va en s’accélérant

En favorisant l’accès à des idées, des savoirs et des technologies, la révolution digitale a servi de catalyseur à l’innovation en Afrique.

Dans le sillage des catalyseurs de l’intrapreneuriat et de l’open innovation

Le mouvement va cependant au-delà du seul leapfrogging technologique, concept régulièrement vanté ces dernières années. L’Afrique n’est pas ce continent qui cherche à «rattraper son retard» via l’innovation. Elle invente son modèle, trouvant des solutions pragmatiques et innovantes aux enjeux de développement et de croissance qui lui sont propres, en actionnant différents leviers.

Parmi les leviers de l’innovation : l’intrapreneuriat et l’open innovation

Les expérimentations d’intrapreneuriat et d’open innovation se multiplient en Afrique, pour l’Afrique. Elles ne sont pas nouvelles au Nigéria, au Ghana ou en Afrique du Sud mais ont récemment gagné d’autres pays, créant une dynamique panafricaine. Pour en cerner les contours, une learning expedition a été réalisée.

Elle nous a emmenés sur le continent africain, tout d’abord, à la découverte d’initiatives locales rapprochant les mondes des entreprises établies et des entrepreneurs/innovateurs, ou libérant le potentiel « intrapreneurial » des salariés, parmi lesquelles :

  • Une start-up marocaine catalysant l’open innovation de grands groupes via des hackathons ;
  • Un groupe telecom sénégalais accompagnant un salarié intrapreneur dans l’émergence de sa start-up dans le domaine de la santé ;
  • Une plateforme de crowdsolving égyptienne permettant aux entreprises africaines de trouver des réponses africaines aux challenges industriels qu’elles rencontrent ;
  • Une start-up de Kigali propulsant le e-Rwanda à travers le développement de sa plateforme ;
  • Une start-up RH et une banque sud-africaines co-construisant une offre innovante à destination des petites et moyennes entreprises.

A l’heure où certains érigent des murs, d’autres construisent des ponts entre le monde et l’Afrique, pour tirer le meilleur des deux côtés et démultiplier le potentiel d’innovation du continent. La learning expedition s’est ainsi prolongée au-delà des frontières africaines pour illustrer :

  • La manière dont des start-ups de la diaspora africaine s’allient à un grand groupe, depuis son siège parisien, pour prolonger l’aventure dans ses filiales africaines ;
  • L’intérêt croissant pour l’Afrique de start-ups internationales, notamment dans les fintechs ;
  • La mise à la disposition des développeurs africains, par 
une multinationale des télécoms, de sa technologie via une plateforme panafricaine, dans une logique d’open innovation.

5 facteurs clés de succès de ces démarches d’open innovation et d’intrapreneuriat ont émergé :

  • Obtenir l’adhésion stratégique des équipes de direction ;
  • Engager les équipes opérationnelles via une conduite du 
changement culturel ;
  • Etre agile dans des démarches structurées ;
  • Gérer les temps, court et long, dans les démarches d’open innovation alliant start-ups et grands groupes ;
  • Adopter un état d’esprit d’ouverture.

Outre la valorisation de ces initiatives et de l’innovation en 
Afrique, l’ambition est de donner envie :

  • Aux entreprises, en Afrique et dans le monde, d’innover en Afrique et vers l’Afrique ;
  • Aux salariés d’« intraprendre » ;
  • Aux entrepreneurs de collaborer avec les entreprises établies.

Aux CEOs, nos interlocuteurs conseillent de :

  • Se donner les moyens de constamment réinventer leur business ;
  • Se familiariser avec les nombreux cas d’étude dans les 
écosystèmes entrepreneuriaux africains ;
  • Faire confiance à ces écosystèmes ;
  • Considérer l’innovation comme un engagement, non une fin 
en soi ;
  • Focaliser l’attention sur la croissance des entrepreneurs.

Aux intrapreneurs, nous conseillons de :

  • Construire des alliances au sein de leur organisation ;
  • Sortir et réseauter avec des professionnels d’environnements 
variés ;
  • Faire décoller leur idée avec la méthodologie lean start-up ;
  • Ne pas tomber amoureux d’une idée, mais d’une solution à un 
problème ;
  • Adopter la mentalité « Piloter une minute, pirater la 
suivante ».
Etude : L'Afrique, les nouvelles voies de l'innovation de Mazars
Etude : L’Afrique, les nouvelles voies de l’innovation de Mazars

Face à la menace d’ubérisation, les entreprises qui survivront seront celles qui sauront « s’autodisrupter », en étant capables d’internaliser le meilleur du monde des start-ups et en faisant de leurs collaborateurs internes des innovateurs qui, au sein d’équipes cross- fonctionnelles ouvertes, créeront de nouvelles offres, de nouveaux produits/services, des business units ou des start-ups.

Télécharger l’étude de Mazars « Afrique, les nouvelles voies de l’innovation »

Etude conduite par Mazars

Emmanuel Macron et l’Afrique

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

Emmanuel Macron tient particulièrement à assainir les relations entre la France et l’Afrique

Emmanuel Macron : « Nous devons présenter nos excuses à celles et à ceux qui ont subi la barbarie. Je pense qu’il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m’entendrez tenir ce genre de propos. J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité ».

L’ancien ministre de l’économie, Emmanuel Macron, désormais président de la république évoque l’Afrique dans les stratégies de partenariats.

Emmanuel Macron propose une vrai réforme des relations entre l’Afrique et la France, il évoque régulièrement les relations entre les 54 pays d’Afrique, l’Europe et la France.

L’Afrique….

Un continent qu’il a découvert lors de son stage de fin d’études au Nigeria, une expérience qu’il décrit comme « une découverte passionnante, dans un pays ou la relation avec l’ancienne puissance coloniale est très particulière, comme la préservation des autorités coutumières ou religieuses ou le rapport des citoyens, souvent insoumis à l’État d’ailleurs, et où, malgré la misère et la violence, tout paraît possible.

« Plus de dialogues d’entreprises à entreprises »

Emmanuel Macron a exposé sa vision des relations de la France avec l’Afrique. Il a insisté sur le formidable potentiel de la révolution numérique. Une «révolution culturelle», selon ses mots. Face à un parterre d’entrepreneurs de moins de 40 ans, Emmanuel Macron, âgé de 38 ans, a livré un discours… générationnel. Premier point commun entre les Français et les Africains de cette génération: le ras-le-bol de leur classe politique. En marge du discours, un participant commente: « En France, comme en Afrique francophone, on a un problème similaire: les mêmes dirigeants tiennent les rênes depuis plus de trente ans ».

Le ministre de l’Economie a expliqué les méfaits en France de la « professionnalisation de la vie politique ». « Celui qui arrive de l’extérieur peut apporter un autre regard, une liberté de ton », a-t-dit. « Il apporte une expression nouvelle qui brise l’entre-soi. »

Sur les relations franco-africaines, il veut plus de « dialogues d’entreprises à entreprises ». Et pour remédier à la réticence de certains investisseurs français qui considèrent l’Afrique comme une terre d’aventure, il encourage les jeunes entrepreneurs à construire des partenariats qui puissent servir de modèle.

« Les mauvaises histoires ont un effet dévastateur. Il faut construire des “success stories”. »

Plus largement, il a évoqué l’importance de développer des partenariats qui ne soient pas seulement sécuritaires.

Emmanuel Macron ouvre de nouvelles relations avec des rapports plus directs.

Emmanuel Macron est un homme de son époque. Il estime que la « glorification de la colonisation » n’a plus sa place en 2017. Qu’il faut passer à autre chose. Qu’il faut regarder l’avenir et non se complaire dans des débats politiques dignes des années 70. Un jeune chauffeur de taxi, diplômé du supérieur en mathématiques, disait récemment : « On me donne un visa pour la France, j’abandonne mon taxi dans la seconde pour partir. » La jeunesse du Maghreb a besoin de visas, de bourses, de liens avec la France, véritable porte sur l’Europe. Elle se moque d’une époque qu’elle n’a pas vécue. Elle pense à son quotidien qui manque cruellement d’espoir.

Cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de respect pour le passé. Simplement que le passé, c’est le passé, comme dirait La Palisse, et que ne pas s’occuper de l’avenir serait pour le coup un crime.

Contrairement à ces mouvements de gauche, Emmanuel Macron ne souhaite pas qu’au nom de cette repentance coloniale, la France ouvre ses frontières à tous les migrants venus d’Afrique. « Je veux que nous ayons une stratégie française et européenne ambitieuse en terme d’aide publique au développement, mais dans le cadre d’un dialogue exigeant avec les responsables africains.

Nous devons avoir une demande de réciprocité sur le plan des réadmissions [des migrants en situation irrégulière]. » Dans une allusion claire au Mali, le candidat d’En Marche ! ajoute, toujours sur RFI : « On ne peut pas expliquer aujourd’hui à notre population [française] que [d’un côté] on est en train de stabiliser sur le plan militaire un pays, qu’on est en train de l’aider à développer ses propres infrastructures, que d’ailleurs il est bon pour lui que les gens reviennent et n’en partent pas, et que [de l’autre côté] on ne sait pas signer un accord de reconduite à la frontière et que, quand quelqu’un n’a pas de titre de séjour, il n’est pas réadmis sur le territoire [de son pays d’origine]. Cela, c’est un jeu de dupes dans lequel nous sommes depuis des années. »

Emmanuel Macron dénonce les « rémanences de la Françafrique ».

Mais pour autant, il ne veut pas renverser la table. Faut-il supprimer le franc CFA ? « C’est un débat que les pays de la zone franc doivent conduire dans les deux zones concernées. Je n’ai pas à me prononcer pour eux. C’est un élément de stabilité que nous garantissons. Ce qui est vrai, c’est que cela crée de l’hétérogénéité, en particulier au sein de la Cedeao, où vous avez plusieurs cohabitations. En même temps, je pense que le choix leur est laissé », déclare l’ancien ministre de l’Economie qui, une fois de plus, emploie la formule « en même temps » – ses adversaires politiques le surnomment « Monsieur en même temps » ou « l’homme qui veut ménager la chèvre et le chou ».

François Hollande a-t-il eu tort de rester silencieux après la réélection très controversée d’Ali Bongo au Gabon, en août dernier ? « Je ne suis pas là pour distribuer les bons et les mauvais points. Le président Hollande a-t-il eu une autre politique africaine durant ce quinquennat ? J’ai plutôt ce sentiment par rapport à ses prédécesseurs. Il me semble que l’élection de monsieur Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnues qui justifient un jugement circonstancié », affirme encore celui qui, il y a quinze ans, a fait un stage ENA de six mois à l’ambassade de France au Nigeria, sous la houlette de Jean-Marc Simon.

A 39 ans, Emmanuel Macron est déjà le président que l’Afrique attend !

Simone Gbagbo acquittée de crime contre l’humanité. Et après ?

Simone Gbagbo
Simone Gbagbo

La récente décision de la Cour d’assise d’Abidjan qui acquitte l’ex-première dame Simone Gbagbo du délit de crime contre l’humanité, continue d’alimenter les débats.

Il faut rappeler que Simone Ehivet Gbagbo est dans les liens de la détention depuis la fin de la crise politico-militaire en avril 2011.

Voici donc l’ex-Première dame, Simone Gbagbo acquittée

Cette décision est le lieu d’interprétations diverses et souvent hors de raison : l’homme du commun entendait par cette décision, la libération de Simone Gbagbo. Bien sûr qu’il n’en est rien ; et l’on peut deviner que pour cette catégorie d’Ivoiriens, il s’agit d’une victoire en demi teinte. Car ce qui semble essentielle ici, en tout cas pour les partisans de cette grande figure de la vie nationale, c’est la libération de Simone Gbagbo. Tout autre décision relève de l’inachevé.

Pour certains, analystes avisés comme profanes, cette décision dévoile l’indépendance de la justice ivoirienne. A ce niveau, on a pu observer la joie des militants du Front populaire ivoirien (FPI) saluer ce qui a paru à leurs yeux comme une victoire de la justice ivoirienne ; eux qui, il n’y pas encore si longtemps, dénonçaient l’accaparement de la justice ivoirienne par l’Exécutif.

On sait tous, aujourd’hui, que cet acquittement ne change rien à la situation de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. Car, elle demeure dans les liens de la détention parce que condamnée à 20 ans de prison pour atteintes à la sûreté de l’Etat. Elle n’est donc pas libre de ses mouvements comme cette décision a pu laisser croire.

Mme Simone Gbagbo n’est pas la seule à rester dans les liens de la détention. De nombreux militants et partisans du Front populaire ivoirien (Fpi) et de l’ex-Président Gbagbo, sont toujours maintenus dans les geôles du pays. Parmi eux, des noms illustres comme les ministres Assoa Adou, Hubert Oulaï, Moïse Lida Kouassi, le militant Samba David. C’est, au total des centaines et des centaines de personnes qui croupissent dans les prisons pour délits de subversion. Ils sont détenus depuis des années, et ils attendent toujours d’être jugés. Il faut ajouter à cette listes de parias, les milliers d’Ivoiriens qui sont en exile dans des pays voisins et hors des frontières africaines depuis ce jour du 11 avril 2011. Ils ne peuvent pas regagner la Côte d’Ivoire de peur d’être emprisonnés comme certains d’entre eux, rentrés auparavant.

Simone Gbagbo
Simone Gbagbo

Ainsi, si cet acquittement met le doigt sur la liberté de la justice, décision saluée par nombre de partisans du FPI et de Simone et Laurent Gbagbo, il n’en demeure pas moins qu’en Côte d’Ivoire, la question de la liberté d’opinion reste fondamentale. La preuve, la condamnation de l’Ivoiro-libanais Jichi Sam dit Sam l’Africain à six mois d’emprisonnement ferme et 500. 000 FCFA (760 euros) d’amende pour injure et diffamation envers des personnes appartenant à un groupe ethnique. L’accusé avait, au cours d’un meeting politique qu’il a animé, dénoncé le fait que « le Chef de l’Etat, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, etc., soient tous issus du Nord ».

Face à tous ces faits, l’acquittement de Simone Gbagbo apparaît vraiment comme une goutte d’eau dans l’océan. La question des violations des droits de la liberté d’opinion et d’expression demeure cruciale en Côte d’Ivoire. Et c’est la réconciliation nationale qui, évidemment, prend du plomb dans l’aile.

94% des utilisateurs de Facebook sont sur mobile

Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook
Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook

Facebook s’installe dans des locaux plus spacieux en Afrique du Sud tandis que la croissance africaine accélère

Plus de 170 millions de personnes en Afrique accèdent à la plateforme chaque mois, dans 94 % des cas depuis un appareil mobile

Facebook a déménagé ses bureaux de Johannesburg dans de nouveaux locaux qui permettront à la société de stimuler l’innovation par le biais de ses partenariats et d’offrir un foyer africain à la culture Facebook. Les nouveaux bureaux continueront de soutenir les annonceurs Facebook, les développeurs d’applications et les autres partenaires clés à travers le continent.

« Depuis que Facebook a établi une présence directe en Afrique subsaharienne en 2015, elle s’est renforcée de jour en jour », a indiqué Nunu Ntshingila, directeur régional de Facebook pour la région Afrique. « Nous avons eu le plaisir de travailler en étroite collaboration avec des chefs d’entreprise, des partenaires, des développeurs et des petites entreprises à mesure que ces derniers utilisaient Facebook comme plateforme de croissance. Nous avons le privilège de nous inspirer du continent et de jouer un rôle déterminant en aidant les individus et les organisations à se connecter au monde. »

Depuis 2015, le nombre de personnes connectées à Facebook dans toute l’Afrique a augmenté de 42 % pour dépasser les 170 millions d’utilisateurs actifs par mois

Depuis 2015, le nombre de personnes connectées à Facebook dans toute l’Afrique a augmenté de 42 % pour dépasser les 170 millions d’utilisateurs actifs par mois. Parmi eux, 94 % se connectent sur mobile. L’équipe de Facebook en Afrique s’est étoffée en parallèle à l’augmentation du nombre de ses utilisateurs, particuliers et entreprises, et à l’évolution de son écosystème de développeurs, d’entrepreneurs et de partenaires.

Les cadres de Facebook Carolyn Everson, VP Global Marketing Solutions et Nicola Mendelsohn, VP pour la région EMEA, ont assisté à l’inauguration des nouveaux bureaux aux côtés de Ntshingila.

Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook
Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook

« La société Facebook est profondément attachée à l’Afrique, qui est un continent principalement mobile où sept personnes connectées sur 10 utilisent la plateforme », a déclaré Carolyn Everson. « Beaucoup de personnes en Afrique se connectent pour la première fois et ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour les particuliers et les entreprises.

Nous constatons également la croissance des petites et moyennes entreprises qui constituent le moteur du développement économique et que Facebook veut aider à développer localement et régionalement à l’échelle du continent. Nos nouveaux bureaux découlent de notre engagement continu qui consiste à investir sur le marché africain et à travailler avec les innovateurs de nos pays cibles. »

Atteindre les objectifs énergétiques d’ici 2030

Les avancées sont actuellement trop lentes pour que l’on puisse atteindre d’ici 2030 les objectifs que s’est fixés la communauté internationale en matière d’accès à l’électricité, d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique

C’est le constat du dernier rapport de suivi mondial (Global Tracking Framework, GTF), publié aujourd’hui par la Banque mondiale et par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans le cadre de la plateforme de diffusion des connaissances sur l’initiative « Énergie durable pour tous ».

Le rapport de suivi montre que la progression de l’accès à l’électricité ralentit et que, si cette tendance n’est pas inversée, le taux mondial d’électrification ne sera que de 92 % à l’horizon 2030, bien loin de l’accès universel. Seule la maîtrise de l’énergie a progressé : sur la période couverte par le rapport (2012-2014), les économies d’énergie permettaient de répondre aux besoins cumulés de deux pays comme le Brésil et le Pakistan.

La plupart des pays n’en font pas assez, mais certains font état d’améliorations encourageantes. C’est notamment le cas de l’Afghanistan, du Cambodge, du Kenya, du Malawi, du Soudan, de l’Ouganda, de la Zambie et du Rwanda. Ces pays attestent qu’il est possible de tendre plus rapidement vers l’accès universel grâce à des politiques adaptées, à des investissements (publics et privés) solides et à l’innovation technologique.

Rachel Kyte, directrice générale du programme Énergie durable pour tous et représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies dans ce domaine, explique : « Si vous voulons concrétiser la promesse d’un accès à une énergie propre, fiable et d’un coût abordable pour tous, il faut agir et, pour agir, il faut un leadership politique. Ces nouvelles données tirent la sonnette d’alarme pour que les dirigeants mondiaux prennent de toute urgence des mesures plus ciblées sur les trois objectifs poursuivis : l’accès à l’énergie et à des combustibles propres pour la cuisson des aliments, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables. Les progrès accomplis — nombre des technologies dont nous avons besoin sont aujourd’hui disponibles, et les feuilles de route de plus en plus claires — restent insuffisants. Nous nous sommes tous engagés à agir, et chaque jour de retard accroît les difficultés et les coûts. »

D’après les estimations, pour atteindre les objectifs d’énergie durable pour tous, il faudrait doubler ou tripler les investissements dans les énergies renouvelables, et en consacrer trois à six fois plus à l’efficacité énergétique. En outre, il serait nécessaire de multiplier les investissements par cinq si l’on entend parvenir à l’accès universel d’ici 2030.

« Cette édition du Global Tracking Framework appelle à intensifier les efforts sur plusieurs fronts. Il s’agit d’étoffer le financement, de s’engager plus résolument et d’adopter les nouvelles technologies à plus grande échelle. La Banque mondiale s’attache, aux côtés de ses partenaires de développement internationaux, à aider les pays à réaliser ces objectifs », explique Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives au sein de la Banque.

« Le Global Tracking Framework montre qu’il est urgent d’accélérer les interventions qui déboucheront sur une énergie durable pour tous. L’AIE est fière de participer, une nouvelle fois, à cette publication phare, qui souligne la nécessité d’une transition mondiale vers une énergie propre et moderne, afin de garantir à chacun un avenir prospère et productif », ajoute Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE.

Le rapport sera lancé aujourd’hui à l’occasion du Forum Énergie durable pour tous (a). En voici les grands axes :

  • Accès à l’électricité : en 2014, 1,06 milliard de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité, ce qui représente une amélioration minime depuis 2012. Le rapport estime que la situation des pays très peuplés et dont la population a peu accès à l’électricité, tels que l’Angola et la République démocratique du Congo, où le taux d’électrification est en recul, est particulièrement préoccupante. Certains pays ont réalisé des avancées rapides, augmentant leur taux d’électrification de deux à trois points de pourcentage par an. C’est le cas du Kenya, du Malawi, du Soudan, de l’Ouganda, de la Zambie, et surtout du Rwanda. D’autres, comme l’Afghanistan et le Cambodge, progressent à vive allure en recourant davantage à l’énergie solaire hors réseau, signe de l’importance des nouvelles technologies. Les pays qui comblent rapidement leur retard observeront des améliorations dans l’éducation, la santé, l’emploi et la croissance économique.
  • Combustibles propres pour la cuisson des aliments : le nombre de personnes qui utilisent des combustibles solides traditionnels a légèrement augmenté, pour atteindre 3,04 milliards (57,4 %, soit à peine plus qu’en 2012), ce qui montre que les progrès ne suivent pas le rythme de l’accroissement démographique. En Afghanistan et au Nigéria, par exemple, l’accès aux combustibles propres diminue d’environ un point de pourcentage par an. En revanche, l’Indonésie est le pays qui a réalisé le plus de progrès, avec une hausse supérieure à 8 points par an. Le Viet Nam et le Soudan ont eux aussi enregistré de bons résultats.
  • Énergies renouvelables : les avancées sont dans l’ensemble modestes. Si les nouvelles technologies de production énergétique, telles que l’éolien et le solaire, gagnent rapidement du terrain (un tiers de l’expansion de la consommation d’énergies renouvelables en 2013-2014), elles partent d’un niveau très bas (seulement 4 % de la consommation d’énergies renouvelables en 2012). L’enjeu est d’accroître le recours à ce type d’énergie dans les secteurs du chauffage et du transport, qui représentent l’essentiel de la consommation énergétique mondiale.
  • Efficacité énergétique : parmi les 20 plus gros consommateurs d’énergie, l’Australie, la Chine, l’Italie, le Mexique, le Nigéria, la Russie et le Royaume-Uni ont réduit leur intensité énergétique de plus de 2 % par an. C’est dans le secteur industriel que la diminution est la plus sensible. Pour l’avenir, le secteur résidentiel, dont l’intensité énergétique a tendance à augmenter, doit être au centre des efforts de maîtrise de l’énergie.

Le rapport, dont c’est la troisième édition, mesure les avancées sur la période 2012-2014 pour les trois objectifs : assurer un accès universel à l’électricité et à des combustibles propres pour la cuisson des aliments, multiplier par deux le taux d’amélioration de l’efficacité énergétique et doubler la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique mondial d’ici 2030.

Ce rapport s’appuie sur les chiffres officiels fournis par les pays et propose une analyse harmonisée à l’échelle régionale et mondiale ; l’édition 2013 a évalué les progrès réalisés entre 1990 et 2010, et celle de 2015 sur la période 2010-2012.

Le rapport de suivi est produit conjointement par le pôle mondial d’expertise en Énergie et industries extractives de la Banque mondiale, le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) et l’Agence internationale de l’énergie, avec l’appui de 20 organismes et agences partenaires. À compter de 2018, il sera non plus produit tous les deux ans mais chaque année.

Pour en savoir plus sur le rapport et consulter des données interactives, rendez-vous sur gtf.esmap.org.

Le rapport RISE (Regulatory Indicators for Sustainable Energy), qui vient d’être publié, complète les constats du rapport de suivi en mettant en lumière les politiques et réglementations susceptibles d’accélérer les progrès.

Cameroun : La rareté des semences plombe la productivité agricole

Programme de culture de riz et d'alphabétisation dans la région de Dapaong au Togo - Thierry Barbaut
Programme de culture de riz et d'alphabétisation dans la région de Dapaong au Togo - Thierry Barbaut

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Henri Eyébé Ayissi, a procédé le 10 mars 2017 au lancement officiel de la campagne agricole 2017 au Cameroun

L’objectif du gouvernement est de booster la production agricole. Or, la place accordée aux intrants (engrais, plants, semences améliorées, etc.) est négligeable. En agronomie, la semence est l’intrant le plus important, car d’elle dépend la productivité des exploitations et la compétitivité du secteur.

Comment expliquer le déficit des semences au Cameroun ?

Déjà en 2013, le gouvernement prévoyait dans son plan de relance du secteur cacao d’atteindre 600 000 tonnes à l’horizon 2020 en décalage avec les réalités du terrain. En effet, partir de 200 000 tonnes en 2013 à 600 000 tonnes en 2020 supposait que l’on produise 400 000 tonnes en 6 ans.

Cela supposait la culture de 270 000 hectares (un hectare produit 1,5 tonne) et la disposition de 337,5 millions de plants (un hectare nécessite 1250 plants). Or en 2017, ces plants n’existent toujours pas compte tenu de la faible capacité productive des multiplicateurs que sont l’Institut public IRAD et la société d’Etat SODECAO (capacité de production de seulement 10 millions de plants par an).
En 2017, au lieu de libéraliser la multiplication des semences, le ministre continue de centraliser et/ou de politiser l’activité en faisant des promesses électoralistes de distribution aux producteurs de 5,4 millions de boutures de manioc, 3 millions de plants de bananier-plantain, 1000 tonnes de semences de maïs, 725 000 tonnes de semences de riz, 500 000 tonnes de semences d’ignames.

Or, la demande en semences est grandissante avec une offre qui ne suit pas. Selon l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs (ACDIC) qui vient de publier une enquête à ce sujet, il faudra mettre environ 132 millions de boutures à la disposition des producteurs pour couvrir les besoins en boutures de manioc dans la seule région du Centre (une région sur dix). Aussi, cette région à elle-seule a besoin de 1 400 tonnes de semences de maïs, de 1 357 tonnes de semences d’arachide et de 25 895 793 de plants de bananier-plantain en 2017.

Au regard de ces besoins réels en matériel végétal, on constate que l’offre centralisée du gouvernement est insolite et que la nationalisation de sa multiplication est inefficace comme l’avait déjà été celle de l’usine à tracteurs d’Ebolowa morte dans l’œuf.

Pis, la qualité des semences et autre matériel végétal distribués pose problème. Les producteurs se plaignent entre autres du taux de germination très faible à cause de l’insuffisance de la recherche sur la date de péremption et l’itinéraire technique de certaines espèces et cultures.

Par exemple, il n’existe pas de structures performantes de multiplication et de distribution de semences d’arachide au Cameroun. Au niveau de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), aucune étude n’est attestée sur des cultures aussi populaires comme celles de l’arachide ou du macabo/taro, ce qui oblige les producteurs à prélever du semis dans leurs récoltes non-améliorées (sous-productivité).

De plus, certaines variétés mises en place ne sont pas toujours vulgarisées plusieurs années après et certains généticiens désertent les instituts de recherches camerounais jugés non-attractifs. Par exemple, les 5 variétés de semences améliorées de manioc mises au point en 2012 par l’Institut International de l’Agriculture Tropicale (IITA) peine à être vulgarisées. En 2017, la plupart des semences de manioc utilisées sont encore traditionnelles (non-améliorées).

Plus significatif, l’absence de vulgarisation suppose aussi l’absence de libre compétition. Par exemple, le prix de la semence améliorée de maïs oscille entre 600 et 700 FCFA le kilogramme pour le CMS et tourne autour de 2000 FCFA pour les variétés hybrides (PANAR). Or, il faut 20 à 25 kg de semences par hectare, ce qui n’est pas à la portée du petit producteur.


La cartographie du système semencier national fait apparaitre une multitude d’acteurs parmi lesquels : les instituts de recherche, les projets/programmes agricoles (ministères), les multiplicateurs de semences (fonctionnaires véreux), les importateurs et revendeurs de semences, les exploitants agricoles, etc.

Malgré cette forte mobilisation humaine, financière et matérielle, les déficits en semences sont toujours importants. A l’analyse, les goulots d’étranglement potentiels ou réels sont au niveau des financements, du laxisme et du chevauchement entre certains acteurs.
La question des financements se pose à deux niveaux : d’une part l’insuffisance des financements pour booster la recherche et d’autre part, la dilapidation des financements supposés appuyer l’activité semencière.

Le MINADER ne joue pas toujours pleinement son rôle de facilitateur de l’activité semencière. Il se fait toujours maître d’ouvrage et maître d’œuvre. Le suivi n’est pas rigoureux et les brebis galeuses pullulent. Parfois, ce sont les instituts de recherche ayant constaté l’absence de suivi sur le terrain qui se chargent eux-mêmes d’accompagner les producteurs.

En effet, l’on distribue les semences améliorées aux paysans sans leur donner l’itinéraire technique un peu comme si l’on donnait un médicament au malade sans posologie. Pis, des chevauchements apparaissent dans les différents maillons du système. La cupidité dominant, certains agents véreux de l’Etat se substituent aux multiplicateurs en vue de bénéficier des appuis à la production. Par conséquent, la semence est un business que se disputent les instituts de recherches, le MINADER à travers ses projets/programmes et quelques fois le ministère de la recherche scientifique (MINRESI). Dans cet imbroglio, il devient difficile d’évaluer l’efficacité de l’action de chaque acteur à cause des actes de corruption qui entravent les initiatives privées.

Il convient simplement de libéraliser et de débureaucratiser le réseau des multiplicateurs de façon à produire le matériel végétal bord site d’exploitation. Il faudrait surtout renforcer les capacités de ces multiplicateurs relocalisés dans les bassins de production et se rassurer que la multiplication des semences respecte le calendrier agricole des différentes localités du pays où la distribution, même insolite, se fait actuellement à contre-saison.

Louis-Marie KAKDEU, PhD & MPA avec Libre Afrique

Le H&M de la bijouterie recherche des Masters Franchisés

Amazing Jewelry est un nouveau Concept Store de bijouterie Scandinave fondé en 2016 par Jesper et la famille Nielsen, qui au cours des 14 dernières années a joué un rôle majeur dans l’industrie mondiale des bijoux de luxe.

Le H&M de la bijouterie recherche des Masters Franchisés en Afrique.

Depuis 2003, la famille Nielsen participe à la création de grandes marques de bijoux, a ouvert plus de 40 marchés sur 5 continents, générant des milliards de dollars de recettes en laissant des empreintes dans l’industrie.

VISION:
Créer une Révolution mondiale des prix dans l’industrie de la bijouterie fine: La moitié du prix dans un concept de magasin tendance !

Depuis des dizaines d’années, de fortes marges, de nombreux intermédiaires, des organisations complexes et des budgets marketing énormes ont maintenu les prix de la bijouterie incroyablement élevés. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour changer cela !
MISSION:
Installer des concepts store Amazing Jewelry dans les centres commerciaux ciblés et dans les grandes villes en développant une plate-forme mondiale de e-commerce.

FACTEURS CLÉS :

  • Vendre de la fine bijouterie à 50-70% moins chère que les marques existantes
  • Avoir un business model à long terme indépendant des tendances.
  • Modèle de franchise = Beaucoup d’épaules à transporter = Pieds rapides et solide.
  • Appel millénaire – un marché vierge pour la fine bijouterie.

En juin 2016, le premier Concept Store Amazing Jewelry a ouvert ses portes à Copenhague au Danemark. Peu de temps après, la Norvège, la Suède et l’Allemagne ont suivi.

Au cours des 7 derniers mois, nous avons ouvert plus de 20 magasins :

  • Danemark
  • Norvège
  • Allemagne
  • Espagne
  • Suède
  • Chine
  • Arabie Saoudite
  • Egypte

Fin 2017, nous prévoyons d’ouvrir +50 magasins sur les principaux marchés d’Europe et d’Amérique du Nord ainsi que des sites sélectionnés au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.

Les Master Franchise accordées et signées : Norvège, Suède, Finlande, Suisse, Autriche, Ballkans, Danemark, Islande, République tchèque, Slovaquie, Pays-Bas, France, Belgique, Moyen-Orient, Afrique du Nord.

Pour plus d’amples informations sur la Master Franchise en Afrique de l’Ouest et Centrale, merci de contacter Scandin-Africa Group ApS.

Scandin-Africa – plateforme de Networking online – permet d’accéder à un réseau d’acteurs et de services dédiés au développement des Entreprises Scandinaves en Afrique. Notre principale ambition est de présenter de nouveaux acteurs plus soucieux du développement des pays émergents afin de faciliter la croissance des PME locales avec les hauts standards Scandinaves.

Le H&M de la bijouterie recherche des Masters Franchisés en Afrique

Madeleine TAYLOR | (+45) 3188 1537 | contact@scandin-africa.com

La dynamique En Marche en Afrique

Emmanuel Macron - En Marche Afrique
Emmanuel Macron - En Marche Afrique

Pourquoi la dynamique En Marche en Afrique est exceptionnelle ?

Interview Info Afrique

Hamza HRAOUI, fondateur d’En Marche au Maroc, revient sur cette montée en puissance qui touche également des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, en 3 questions.

 

Thierry Barbaut : Hamza Hraoui, pourquoi et quand avez-vous créé une antenne d’En Marche au Maroc ?

Pour deux raisons principales et je les ai rappelées dès le début de mon engagement : D’abord parce que j’aime la France. J’aime ce pays et comme tout Marocain, nous avons des attaches avec la France. Des liens culturels, affectifs, et historiques. Et pour ces raisons, je voulais qu’une nouvelle force progressiste, émerge pour bousculer le champ politique français et donner de l’espérance aux Français, plutôt que de laisser la voie libre à l’extrême droite, qui est aux aguets.

D’autre part, parce que j’avais une intime conviction, selon laquelle, les peuples ont des aspirations démocratiques communes, j’avais compris que les partis traditionnels, lieux d’engagement sociétal conventionnels, sont à bout de souffle, et qu’il fallait absolument réinventer la façon de faire la politique.

Emmanuel Macron et Hamza Hraoui fondateur d'En Marche au Maroc
Emmanuel Macron et Hamza Hraoui fondateur d’En Marche au Maroc

Cette vague de défiance se traduit concrètement : On l’a vu avec l’élection de Trump, le brexit ou encore la montée du populisme et des extrêmes partout dans le monde. Et pour cela, En Marche est un formidable laboratoire politique. Je voulais voir de près, comment donner envie de politique, comment rassembler des compétences, généralement désintéressés par la politique mais profondément progressistes, pour avoir de l’impact positif sur la société, et surtout, comment ‘’disrupter la politique’’. Car encore une fois, les partis issus de la secondes guerre mondiale, ce véhicule là, est totalement désuet.

Alors en mars 2016, j’ai pris contact avec les premiers bénévoles d’En Marche, et en août de la même année, je les ai rencontrées à Paris pour leur présenter la stratégie et la feuille de route d’En Marche Maroc.

 

Thierry Barbaut : On parle aujourd’hui de plus de 300 adhérents au Maroc, et des milliers de sympathisants, comment expliquer vous cet engouement ?

On le dira jamais assez, la rupture entres les élites politiques traditionnelles et les citoyens est consommée. Ce que nous observons aujourd’hui dans les réunions de comités, c’est une envie et une énergie, souvent frustrées par cette crise de confiance, de gens qui veulent transformer véritablement la politique française.

D’ailleurs, j’aimerai saluer tous les animateurs de comités locaux, car ce sont eux qui font En Marche Maroc : A Casablanca, Marrakech, Tanger, Agadir, Rabat … ils font un travail exceptionnel et si le nombre d’adhérents ne cesse de croître, c’est d’abord grâce aux comités locaux.

 

Thierry Barbaut : Et l’Afrique dans tout cela ? Les médias évoquent une réelle percée pour En Marche ?

Et je ne vous cache pas que cela nous surprend aussi !

En Marche Maroc est en étroite relation avec les comités sénégalais et ivoiriens par exemple. Je me rends souvent dans ces pays et les liens sont permanents. Nous voulons partager nos modes de mobilisations, faire modèle pour d’autres pays d’Afrique de l’Ouest afin d’engager le plus grand nombre de français résidents ou de binationaux.

En 6 mois, nous avons réalisé ce que d’autres antennes d’autres partis politiques français, installées dans ces pays depuis des décennies, n’ont pu accomplir. Presque chaque semaine, dans plusieurs villes africaines, de Marrakech à Abidjan en passant par Dakar nous nous réunissons pour parler de sujets précis qui touchent non seulement la vie des français installés en Afrique mais aussi et surtout, la relation de la France avec le continent.

Nous militons pour changer totalement de paradigme de la collaboration entre l’Afrique et la France. En Marche permet justement de réinventer la politique internationale française, car la France ne peut rayonner qu’en se projetant, en s’ouvrant au Sud. La France a par exemple beaucoup à apprendre du Maroc, pays francophone, qui a mis l’Afrique, au cœur de sa diplomatie économique et culturelle, avec une approche profondément humble.  

Ce qui nous conforte également dans notre démarche citoyenne, c’est le soutien et l’intérêt des ressortissants de ces pays, qu’ils soient Marocains, Tunisiens, ou Sénégalais à En Marche. Ils s’identifient spontanément à cette nouvelle façon de s’engager. Ce qui est par ailleurs, très instructif sur la place de la France dans cette partie d’Afrique.

L’impact de l’actualité française qu’elle soit, économique ou politique, sur ces pays du Sud de la Méditerranée est palpable, alors nous faisons en sorte qu’il soit positif et porteur d’espoir.

Conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune

Conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune et l’amélioration de la coexistence

L’Agence nationale des parcs nationaux et le ministère de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargé de la protection et de la gestion durable des écosystèmes, en partenariat avec le Programme mondial pour la vie sauvage, accueillent la Conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune et l’amélioration de la coexistence, du 3 au 7 avril à la Lopé et à Libreville.

Rassemblant un grand nombre d’experts internationaux de la vie sauvage et les meilleurs spécialistes gabonais, cet événement doit permettre de faire avancer la réflexion sur les problématiques environnementales et sociales liées au voisinage entre les humains et les animaux.

Les débats et les ateliers se tiendront tout d’abord au Lopé Hôtel, au cœur du sanctuaire inscrit au Patrimoine mondial sous l’appellation ‘Ecosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda’, pour s’achever vendredi 7 avril à l’auditorium Arambo à Libreville.

Le Gouvernement gabonais met en œuvre le projet de gestion de la faune et du conflit homme-éléphant grâce à une subvention de 9,05 millions de dollars (env. 5,5 milliards FCFA) du Fonds pour l’environnement mondial (www.thegef.org/project/wildlife-and-human-elephant-conflicts-management), dans le cadre du Programme mondial pour la vie sauvage, un dispositif-cadre pour la préservation de la faune et de la flore sauvages, la prévention du crime lié aux espèces sauvages et le développement durable.

Aerial view of the forest of the protected area of Gamba – – –

En avril 2016, le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, avait annoncé la création d’un plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants. « Je souhaite garantir aux populations rurales une égalité des chances dans les activités agricoles et le droit à une vie paisible » avait-il indiqué.

Véritables menaces contre la viabilité des moyens de subsistance des communautés et pour la survie des espèces menacées, les conflits homme-faune se multiplient sous l’effet de la croissance démographique, des changements dans l’utilisation des terres, de la perte ou de la fragmentation de l’habitat, de la mauvaise gouvernance et de la demande croissante en ressources naturelles. Cette conférence doit permettre de mieux cerner les différentes approches et les solutions mises en œuvre, afin d’aider les équipes de terrain à concevoir des réponses concrètes.

Le chômage des jeunes à l’ombre de la croissance économique

Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net
Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net

Les gouvernements africains luttent contre le chômage à plusieurs niveaux

Au Sénégal, 200 000 Sénégalais arrivant chaque année sur le marché du travail, le président Macky Sall a lancé en février 2013 un programme visant à créer 30 000 emplois en un an et éventuellement 300 000 avant 2017. La Banque africaine de développement (BAD) finance certains de ces programmes qui visent à l’auto-emploi des jeunes et des femmes.

Selon la Banque mondiale, les jeunes représentent 60 % de l’ensemble des chômeurs africains. En Afrique du Nord, le taux de chômage des jeunes est de 25 %, mais ce taux est encore plus élevé  au Botswana, en République du Congo, au Sénégal et en Afrique du Sud, entre autres pays. Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique compte le plus de jeunes au monde.

Dans la plupart des pays africains, le chômage des jeunes « est au moins deux fois supérieur à celui des adultes », souligne la BAD.

Les jeunes femmes sont plus durement touchées. La BAD a constaté que dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne et dans tous ceux de l’Afrique du Nord, il est plus facile pour les hommes que pour les femmes d’obtenir un emploi, même si celles-ci possèdent le même  niveau d’expérience et de compétences.

Les statistiques du chômage en Afrique ne tiennent pas compte des emplois précaires  ni du sous-emploi dans le secteur informel. Selon un rapport de la Brookings Institution, un groupe de réflexion basé à Washington, « Les jeunes [africains] trouvent du travail, mais celui-ci est souvent mal rémunéré et ne leur permet pas de  perfectionner leurs compétences ni  de jouir d’une certaine sécurité de l’emploi ».

La Brookings Institution considère le sous-emploi comme un grave problème, qui masque la réalité dans les pays qui affichent un  faible taux de chômage.

Plus de 70 % des jeunes de la « République du Congo, de la République démocratique du Congo, de l’Éthiopie, du Ghana, du Malawi, du Mali, du Rwanda, du Sénégal et de l’Ouganda sont à leur compte ou contribuent au travail familial  », ajoute le rapport de la Brookings Institution.

Sous-emploi masqué 

Gabriel Benjamin, chômeur diplômé de l’université de Lagos (Nigéria), explique qu’on rencontre souvent de jeunes Nigérians diplômés qui exercent  de petits boulots. « Ils nettoient les sols dans des hôtels, vendent des cartes téléphoniques ou sont même ouvriers dans des usines ».

Cependant, le sous-emploi ne constitue pas une solution à la pauvreté, souligne l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui a signalé en 2016 que jusqu’à 70 % des travailleurs africains sont des « travailleurs pauvres », le taux le plus élevé dans le monde. Et l’organisation d’ajouter que « la part de jeunes travailleurs pauvres a augmenté de près de  80 % ces 25 dernières années ».

Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net
Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda – Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net

Alexander Chikwanda, ancien ministre zambien des Finances, a résumé ainsi la situation lors d’un entretien : « Le chômage des jeunes est une bombe à retardement »,
qui semble maintenant dangereusement proche de l’explosion. M. Chikwanda entendait ainsi attirer l’attention sur les conséquences d’un taux de chômage des jeunes aussi important sur un continent où près de 10 à 12 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.

« Comme les événements en Afrique du Nord [le Printemps arabe] l’ont montré, le manque de possibilités  d’emploi peut fragiliser la cohésion sociale et la stabilité politique », avait mis en garde la BAD.

Intervention des dirigeants

Un certain nombre de gouvernements africains, toutefois, se sont efforcés de joindre les actes à la parole. C’est ainsi que le  Ghana a mis en place un service national de la jeunesse et des programmes d’autonomisation visant à doter les diplômés de l’enseignement supérieur des compétences requises et à les aider à trouver un emploi. Maurice a élaboré un plan visant à inciter les jeunes à se tourner vers l’enseignement technique et la formation professionnelle. La Zambie a adopté une politique nationale pour la jeunesse et créé un fonds pour les jeunes entrepreneurs afin de stimuler la création d’emplois.

L’effet de ces initiatives nationales sur le taux de chômage des jeunes reste à évaluer. Mais il n’y a « pas de solution miracle », a indiqué M. Ncube, qui a recommandé « de renforcer les mécanismes de création d’emplois ». La Banque mondiale propose une stratégie pour l’emploi qui accorde plus d’attention au développement rural. L’investissement dans l’agriculture ralentit l’exode rural des jeunes et les prépare au marché du travail.

La Brookings Institution préconise de mettre l’accent sur la production industrielle, « le secteur le plus étroitement associé à une forte croissance de l’emploi ». Elle encourage aussi l’accroissement des investissements dans l’agriculture, le tourisme, le bâtiment et dans les projets qui emploient des jeunes. « Les programmes de travaux publics permettent  aux jeunes travailleurs, en particulier à ceux des zones rurales et aux personnes peu qualifiées,  d’acquérir une première expérience professionnelle. »

L’Union africaine préconise également d’accroître les investissements dans l’agriculture et  demande à ses membres d’y  consacrer 15 % de leur budget national.

Lors de l’élection présidentielle de décembre 2016, l’opposition ghanéenne a utilisé le taux élevé de chômage pour mobiliser les jeunes contre l’ancien Président Dramani Mahama.

Pendant la campagne électorale, certains opposants politiques ghanéens ont  fréquemment cité le rapport 2016 de la Banque mondiale sur  la situation de l’emploi dans le pays. Ce rapport, rédigé par Maddalena Honorati et Sara Johansson de Silva,  indiquait que seuls « 52 % des jeunes  âgés de 15 à 24 ans travaillaient, contre 77 % pour l’ensemble de la population », signifiant que 48 % de ces jeunes étaient au chômage. Bien que les auteurs aient attribué le taux élevé de chômage des jeunes au fait que près d’un tiers de ces derniers étaient actifs à l’école, ces chiffres ont toutefois mis en évidence le défi que doit relever le pays.

« J’ai peur pour l’avenir de ce pays », déclarait le candidat Addo avant les élections. « Nous devons faire en sorte de réduire le taux actuel de chômage  au Ghana, parce que si rien n’est fait, les conséquences pourraient être désastreuses. » Il faisait ainsi sans doute discrètement allusion  à certains pays africains (Nigéria et Somalie, par exemple), où les jeunes se laissent  facilement recruter  par des groupes armés ou des forces rebelles.

Une enquête réalisée en 2011 par la Banque mondiale a montré qu’environ 40 % de ceux qui rejoignent des mouvements rebelles se disent motivés par le manque d’emplois.

Pourquoi Apple (AAPL) Devrait Continuer d’Augmenter en Bourse ?

Pourquoi Apple (AAPL) Devrait Continuer d’Augmenter en Bourse ?

Ce mois-ci Goldman Sachs a revu à la hausse son objectif de prix sur l’action Apple à 150$. L’objectif de prix d’UBS est de 151$. Morgan Stanley est fortement haussier sur le titre avec un objectif de prix de 154$.

En tant que trader, il est important de suivre les recommandations que les différentes grandes banques ou les fonds d’investissement importants font sur les actions qu’elles peuvent considérer comme sous-évaluées ou surévaluées. Ainsi, elles partagent leurs sentiments et leurs perspectives d’évolution sur les actions qu’elles suivent : acheter, vendre, alléger ou renforcer par exemple. Ainsi, vous pouvez gagner de l’argent en utilisant des courtiers en investissement comme UFX afin de profiter des fluctuations de prix.

Apple a connu un impressionnant rallye depuis le début de l’année en gagnant plus de 20%. Le 21 mars 2017, l’action a atteint un plus haut en séance à 142,34$. Le Nasdaq, indice sur lequel Apple est listé, a également atteint un plus historique après le pic d’Apple et a franchit la barre des 5 912,60 points.

Pour quelles raisons l’action Apple pourrait encore augmenter ?

1# Une trésorerie impressionnante

Apple dispose d’un cash important, près de 246 milliards de dollars, qui lui permettrait d’investir dans de nouvelles technologiques pour développer encore plus ses produits. La société pourrait aussi augmenter les dividendes qu’elles distribuent à ses actionnaires. Autre possibilité, Apple pourrait aussi racheter une partie de ses actions.

2# Une augmentation des revenus en provenance des services

Apple a fait d’excellentes performances récemment avec 78 milliards de dollars lors du 1e trimestre de son exercice d’après les chiffres publiés en janvier avec un bénéfice trimestriel de 17,89 milliards de dollars. Les revenus des services comme l’app Store, l’iCloud et l’Apple Music ont rapporté des revenus de près de 7,17 milliards de dollars pendant le dernier trimestre soit une progression de 18%.

3# Un redressement de ses performances en Chine

La Chine est un marché extrêmement important pour Apple car il représente 20% de ses revenus mais la société a du faire face à de nombreux challenges dans ce pays, y compris une importante baisse de ses ventes. Cependant, de nombreux analystes pensent qu’Apple va facilement redresser la barre avec ses nouvelles technologies qui devraient booster ses ventes.

forum Mobile 360 Series en Côte d’Ivoire

La GSMA a annoncé les noms des premiers conférenciers du forum Mobile 360 Series – Afrique de l’Ouest 2017, qui aura lieu le 27 avril au Radisson Blu Hotel de l’aéroport d’Abidjan, en Côte d’Ivoire

En outre, MTN a été confirmé comme Sponsor Platine pour l’événement et Huawei comme supporteur de l’Industrie Mondiale pour toutes les conférences de Mobile 360 Series qui auront lieu tout au long de l’année 2017.

« Le secteur de la téléphonie mobile joue un rôle clé dans l’intégration numérique, financière et sociale dans de nombreux pays africains en fournissant un accès à des informations et des services essentiels »,

a souligné Michael O’Hara, Directeur de Marketing de la GSMA. « Nous sommes ravis d’apporter le Mobile 360 Series en l’Afrique de l’Ouest, en convoquant les parties prenantes clés pour examiner les mesures nécessaires pour franchir les obstacles critiques en termes de technologie, de gouvernance, de modèles d’affaires et d’investissement », a-t-il ajouté.

Mobile 360 – Afrique de l’Ouest est un forum de leadership réservé aux invités, réunissant des créateurs de politiques et des représentants de l’industrie mobile de haut niveau de toute l’Afrique de l’Ouest. Lors de l’événement, les participants discuteront de ce qui est nécessaire pour améliorer la transformation numérique dans la région d’une manière qui soit durable pour les entreprises, le gouvernement et la société. Les premiers conférenciers confirmés au forum Mobile 360 – Afrique de l’Ouest sont :

  • Pierre Guislain, Vice-président, Secteur privé, Infrastructures et Industrialisation de la Banque Africaine de Développement.
  • Daddy Mukadi Bujitu, Directeur de la Réglementation d’Airtel.
  • Daniel Asare-Kyei, Directeur général d’Esoko.
  • Matthew Wilshere, Directeur Général d’Etisalat Nigeria.
  • John Giusti, Directeur de la Réglementation de la GSMA.
  • Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire.

L’événement réunira des dirigeants locaux et internationaux de la politique, de la réglementation et de l’industrie mobile, pour discuter de la façon dont il faut exploiter le pouvoir des technologies mobiles pour la transformation numérique et le développement durable de la région. Les débats porteront sur la manière dont les organisations de réseaux mondiaux peuvent collaborer avec les parties prenantes publiques et privées pour produire un impact social et stimuler la croissance. La conférence abordera différents aspects de l’autonomisation de la téléphonie mobile, et sera composée de sessions telles que « Le mobile comme fondation pour la transformation numérique en Afrique de l’Ouest » ; « Bâtir un environnement favorable à l’expansion de la connectivité mobile haut débit »; « Stimuler le développement de services évolutifs qui améliorent la vie »; et « Favoriser la croissance, l’inclusion et l’innovation ». L’ordre du jour complet de la conférence est accessible sur : www.mobile360series.com/west-africa-fr/agenda.

Outre la conférence, Mobile 360 – Afrique de l’Ouest braquera les lumières sur les initiatives et les activités entreprises par le programme GSMA Mobile pour le Développement. L’événement portera sur les travaux de la GSMA visant à accroître l’accès à l’utilisation de services mobiles améliorant la vie, et sur l’accélération des améliorations socio-économiques pour les personnes mal desservies, en particulier les femmes, les personnes en milieu rural et les jeunes, et notamment l’inclusion numérique et financière et l’identification des personnes non enregistrées.

Inscription ouverte au forum Mobile 360 – Afrique de l’Ouest

L’inscription au Mobile 360 – Afrique de l’Ouest est maintenant ouverte ; les personnes souhaitant y assister peuvent visiter le site www.mobile360series.com/west-africa-fr/attend

Participez au forum Mobile 360 – Afrique de l’Ouest

Le 2017 GSMA Mobile 360 Series – Afrique de l’Ouest est le premier événement d’une série de huit axés sur l’industrie mobile qui se déroulent dans les grandes villes du monde. Pour plus d’informations sur Mobile 360 – Afrique de l’Ouest, y compris les possibilités de parrainage, veuillez visiter :  www.mobile360series.com/west-africa-fr/overview/sponsors-partners.
Suivez les développements et les mises à jour sur Mobile 360 – Afrique de l’Ouest (# m360WA) sur Twitter @GSMA, sur Facebook : www.facebook.com/Mobile360Series et LinkedIn : www.linkedin.com/company/gsma-mobile-360-series.

Transferts de fonds internationaux par mobile, les kenyans en tête

Les Kenyans résidant à l’étranger sont les principaux expéditeurs de transferts de fonds de mobile à mobile

Tandis que M-PESA fête ses 10 ans, les statistiques montrent que 93 % des transferts de fonds de WorldRemit vers le Kenya sont destinés à des comptes d’argent mobile

Pour marquer le 10e anniversaire du service novateur d’argent mobile M-PESA, WorldRemit a publié de nouvelles données indiquant que la diaspora kenyane représente le plus grand expéditeur de transferts de fonds numériques vers les comptes mobiles.

Les transferts de fonds vers les comptes d’argent mobile représentent à l’heure actuelle 93 % des transactions de WorldRemit pour le Kenya ; cela indique que les Kenyans continuent d’être les premiers adopteurs des technologies novatrices, même lorsqu’ils se trouvent à l’étranger.

L’argent mobile a joué un rôle clé dans la croissance de la clientèle kenyane de WorldRemit, attirée par le faible prix, la vitesse et la commodité des envois instantanés effectués via l’application ou le site Web directement vers les téléphones mobiles au Kenya.

En janvier 2017, les clients de WorldRemit ont transféré plus de 140 millions de dollars (taux annualisé) vers le Kenya, faisant de WorldRemit l’une des plus importantes sociétés de versement desservant la diaspora kenyane.

Les principaux pays d’origine des transferts sont le Royaume-Uni, l’Australie, les États-Unis, l’Allemagne, le Canada et les pays nordiques.
Environ 3 millions de Kenyans vivent à l’étranger et forment d’importantes communautés en Amérique du Nord, en Europe et en Australie.
Les envois de fonds jouent un rôle important dans l’économie du Kenya : les transferts de fonds entrants ont atteint une valeur record d’un peu moins de 161 millions de dollars en novembre 2016, selon la Banque centrale du Kenya, ce qui en fait l’un des principaux postes bénéficiaires de la nation.


WorldRemit est désormais connecté à plus d’un cinquième des comptes d’argent mobile : 112 millions de comptes d’argent mobile sur les 500 millions enregistrés dans le monde entier.
74 % de tous les envois de fonds internationaux destinés à des comptes d’argent mobile et effectués par le biais d’opérateurs de transfert d’argent sont envoyés par l’intermédiaire de WorldRemit.
La société est pionnière dans le secteur des transferts de fonds et touche aujourd’hui 32 services d’argent mobile dans 24 pays, soit plus que tout autre service de transfert d’argent.

À l’échelle mondiale, les clients de WorldRemit réalisent plus de 580 000 transferts chaque mois vers plus de 140 destinations. Grâce à WorldRemit, transférer de l’argent est aussi simple que d’envoyer un message instantané.

Ismail Ahmed, fondateur et PDG de WorldRemit, commente : « Le Kenya est célèbre pour avoir mené la transformation numérique de l’Afrique, et aujourd’hui, ce sont les Kenyans résidant à l’étranger qui constituent l’avant-garde de la numérisation des virements de fonds internationaux. La plupart de nos clients kenyans utilisent notre application mobile, ce qui démontre la forte demande de commodité en ce qui concerne les envois adressés à la famille et aux amis. »

« Avec un demi-milliard de comptes enregistrés dans le monde entier, l’argent mobile continue de transformer des vies en permettant aux citoyens d’accéder pour la première fois à des services financiers. Les clients de WorldRemit envoient aujourd’hui plus de 65 000 transferts vers le pays chaque mois depuis le site Web et l’application WorldRemit dont plus de 90 % sont destinés à M-PESA ».

Afrique du Sud : l’infernal duo inégalités – violence

Members of the South African Police Services monitor striking farmworkers on January 9, 2013 in Wolseley, a small rural town about 120Km North of Cape Town. Workers have said they will not return to the fruit growing region's farms until they receive a daily wage of at least $17 (13 euros) per day. AFP / RODGER BOSCH

Discours de haine, violences et meurtres, tel est le triste tableau que nous peint l’Afrique du Sud ces dernières années

Une Afrique du Sud qui autrefois, inspirait l’espoir des différences fusionnées, et qui aujourd’hui sombre dans la généralisation d’un phénomène pestilentiel : la xénophobie.

Pourquoi ces sentiments xénophobes sont-ils exacerbés dans le pays ?

Echec de l’ANC

Trois ans après l’abolition de l’apartheid, les premières élections législatives multiraciales en Afrique du Sud avaient plébiscité l’ANC et avaient permis à Nelson Mandela de devenir président. Son objectif était alors de faire de l’Afrique du Sud une nation détribalisée et non-raciale, puis de lutter contre les inégalités. Deux décennies de règne plus tard, le bilan de cette gestion sans partage était mitigé car l’ANC n’avait pu saisir l’opportunité de transcrire en politiques applicables, ses idées. En témoignent les nombreuses réformes entreprises au travers du programme « stratégie de croissance, d’emploi et de redistribution », qui n’ont pas pu être appliquées comme il se devait. Il s’en suivi une faiblesse de la couverture sociale ; le problème de la redistribution des terres dont 87% qui n’a pas profité aux noirs ; on peut également souligner le problème de l’adduction en eau potable dont 8 millions de personnes ne disposent toujours pas, etc.).

L’Afrique du Sud a une croissance économique en recul. Sur les trois dernières années,  elle a régulièrement décru passant de 2,2% en 2013  à une prévision de 0,6% pour 2016 et le peu de croissance obtenue n’est pas inclusive, d’où l’accroissement des inégalités sociales et raciales qui frappent les noirs. L’Afrique du Sud aurait besoin de 5% à 7% de croissance économique, chose qui n’est envisageable qu’avec l’accroissement des investissements lequel exige un environnement favorable à la liberté d’entreprendre. Or, l’indice de liberté économique, sous le magistère de Jacob Zuma, est passé de 63,8/100 en 2009 à 61,9/100 en 2016.

Inégalités sociales et pauvreté extrême

C’est dans ce domaine que l’apartheid semble avoir laissé les marques les plus difficiles à effacer car les spécialistes les plus optimistes prévoient une amélioration de cette situation dans plus de 50 ans seulement, si tout reste en l’état. Et pour cause, plus de 62% de noirs, vivent sous le seuil de pauvreté contre 1% de blancs. Aussi, selon les statistiques concernant la société sud-africaine, un foyer blanc gagne six fois (3000 euros / mois en moyenne) plus qu’un foyer noir. Il faut ajouter à cela, le fait que 92% des jeunes noirs ne poursuivront pas leurs études jusqu’à l’obtention d’un diplôme supérieur, après le BAC.

Cela les cantonne à l’exercice de métier sans qualifications et sous-payés. On comprend ainsi pourquoi les townships abritent en majeure partie des familles noires. Les écarts entre groupes raciaux sont tels que certains n’hésitent pas à parler d’un « nouvel apartheid » qui ne dit pas son nom. Ainsi, le bagage hérité des lois sous l’apartheid a pour corolaire la précarité de la frange noire jadis discriminée. De ce fait, elle est en concurrence avec les migrants qui, voyant en l’Afrique du Sud un eldorado, affluent tous azimuts. D’où le caractère explosif de leurs relations.

Montée du populisme et flux de migrants illégaux

L’Afrique du Sud a, depuis deux ans, une politique plus stricte en matière d’immigration. Certains étrangers qui ont fait une demande d’asile politique qu’ils attendent depuis 10 ans, voire 15 ans, ne peuvent ni travailler, ni envoyer leurs enfants à l’école, ni recevoir de soins médicaux. ainsi, c’est dans l’illégalité que ces migrants doivent s’installer en Afrique du Sud. Cela rend la tâche des autorités en la matière, beaucoup plus difficile car il est impossible d’en maitriser le nombre. Personne ne sait combien d’étrangers vivent dans le pays et c’est bien le problème car cette incertitude engendre des mythes, souvent repris par les hommes politiques comme par exemple celui selon lequel le pays est envahi d’étrangers.

Selon le centre des migrations, seuls 4% des travailleurs sont des étrangers. Un chiffre relativement bas qui n’a qu’un faible impact sur le taux de chômage officiel de 25 %. D’autant que cette même étude montre que les étrangers sont souvent leurs propres employeurs. C’est le cas notamment des petits commerçants somaliens et éthiopiens installés dans les townships qui ont été les premières victimes des attaques xénophobes. Par ailleurs, ces mêmes commerçants créent eux-mêmes des emplois en embauchant des locaux.

Banalisation de la xénophobie et passif violent de l’apartheid

La profusion de discours xénophobes finit par modifier la psychologie et conduit à la banalisation. Quand le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, demande aux étrangers de faire leurs bagages et de retourner dans leurs pays et que loin de condamner ce propos, certains ministres tiennent les étrangers et leurs commerces pour responsables de la précarité des sud-africains, c’est inquiétant.

Tout ceci, éduque le peuple non pas à la tolérance mais à la culture de la haine et du mépris. Le plus dangereux n’étant pas seulement les mots qui sont prononcés, mais aussi et surtout ce qui est perçu en fonction du contexte dans lequel ce peuple vit. Contexte qui, on le sait, est marqué par des années d’injustices et de violences promues par l’apartheid. Les sud-africains ont malheureusement tendance à reproduire les violences dans leur quotidien et passent de victimes, à bourreaux. La frustration, l’échec et la pauvreté constituant un terreau favorable à la violence, il suffit d’une étincelle pour que tout s’enflamme.

Ainsi, 23 ans après l’apartheid, demande-t-on trop à la jeune nation arc-en-ciel ?

Toujours est-il que si l’on peut expliquer ces phénomènes, on ne peut en aucun cas, les justifier du fait de leur caractère inhumain. Ainsi, les Sud-africains ont le devoir de ne pas tomber dans le piège de leurs politiciens qui en plus de les avoir plongés dans le chômage et la pauvreté, se dérobent de leur responsabilité en leur faisant croire que le mal, c’est l’immigré. Ceux-ci, au lieu d’agiter les peurs, devraient insister sur l’éducation qui est le véritable levier qui permettra de réduire les inégalités.

ESSIS Césaire Régis, Activiste-citoyen
Article publié en collaboration avec Libre Afrique.

Le Kenya avance dans son programme nucléaire

La Semaine de l’énergie nucléaire au Kenya, conférence et exposition régionale qui s’est tenue les 14 et 15 mars 2017 a Nairobi, a permis de jeter la lumière sur le programme nucléaire du Kenya et de mieux comprendre son rôle dans le mix énergétique

On y a noté la présence des représentants des gouvernements nigérian et ghanéen, des autorités kényanes, des organisations internationales comme l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et l’Association nucléaire mondiale (WNA), bien que des participants au marche nucléaire mondiale.

Charles Keter, secrétaire du Cabinet pour l’énergie et le pétrole, qui n’a pas donné les termes exactes de la réalisation du programme nucléaires a dit que son ministère respecte les exigences fixées par l’AIEA. «Le rêve du Kenya d’intégrer l’énergie nucléaire dans le réseau électrique national se réalisera conformément à notre Vision 2030 », a-t-il déclaré en marge de la conférence.

Le premier réacteur du Kenya aura une capacité de 1 000 mégawatts (MW), ce qui est équivaut à 42% de la capacité électrique actuelle du pays. Le Kenya Nuclear Energy Board prévoit de mettre en service au moins quatre centrales nucléaires d’une puissance totale de 4 000 MW à un coût estimé à 2 milliards de shillings. Le comité estime que malgré les lourds coûts, l’énergie nucléaire sera efficace pour assurer la charge de base du pays.

Jean-Pierre Favennec - spécialiste reconnu du secteur de l'énergie et en particulier du pétrole. Président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA), directeur général de l’Institut africain de l’Energie (IAE), professeur à Sciences Po et à l'Ecole nationale supérieure du Pétrole à Paris et consultant WDCooperation.
Jean-Pierre Favennec – spécialiste reconnu du secteur de l’énergie et en particulier du pétrole. Président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA), directeur général de l’Institut africain de l’Energie (IAE), professeur à Sciences Po et à l’Ecole nationale supérieure du Pétrole à Paris et consultant WDCooperation.

Jean-Pierre Favennec, Président de l’Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique, croit que l’énergie nucléaire présentera pour le Kenya l’avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre.

En outre, comme l’Afrique manque d’électricité et beaucoup de pays ont une capacité de production faible, le développement de l’énergie nucléaire pourrait améliorer la situation.

L’expert souligne que prenant en compte un réacteur nucléaire peut représenter un pourcentage important de la capacité du pays, il faudrait accroitre des capacités générales vers la date de mise en fonctionnement d’un nouveau réacteur pour éviter des difficultés d’insertion.

Mais le pays a du temps, parce que tout le procès prendra de nombreuses années.

Lors de la conférence, la Russie, la Chine, la Corée du Sud et la Slovaquie ont signé des pactes qui leur permettront d’aider le Kenya à construire sa première centrale nucléaire de 500 milliards de shillings à partir de 2022.

La Russie a avancé les arguments en faveur de sa candidature pour la mise en œuvre du programme nucléaire kényan – Rosatom, la compagnie nucléaire russe, a proposé de concevoir, financer et de construire une centrale nucléaire. L’entreprise  a présenté sa technologie de réacteur à eau pressurisée (VVER), utilisée actuellement dans 56 unités à travers le monde. Le VVER-1200 est le premier réacteur nucléaire dans le monde de la génération III+, qui est entrée en opération commerciale. La technologie assure le plus haut niveau de sécurité opérationnelle et répond entièrement à toutes les exigences post-Fukushima fixées par l’AIEA.

Viktor Polikarpov, le vice-président de la société Rusatom Overseas (intégrée a Rosatom) pour la région de l’Afrique sub-saharienne, a fait remarquer que le réacteur nucléaire VVER Gen-3+, associé à une unité de dessalement, permettra aussi de satisfaire l’approvisionnement fiable en eau et en énergie en même temps, ce qui est «un prérequis important pour un bon développement économique du Kenya».

La proposition de Rosatom inclut de même un programme éducatif – des spécialistes kenyans auront l’opportunité d’améliorer leurs connaissances et compétences dans l’énergie nucléaire grâce a l’assistance des établissements et des experts russes.

Bruno Comby - il est ingénieur de l'Ecole Polytechnique et ingénieur en génie nucléaire de l'Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées de Paris. Conférencier dans le domaine de l'énergie et écrivain de renommée internationale, il est le Fondateur de l'Association des Ecologistes Pour le nucléaire (AEPN), le directeur scientifique de l'institut qui porte son nom (IBC), au sein duquel il coordonne une équipe de chercheurs et de médecins de renommée internationale qui effectue des recherches dans le domaine de la santé préventive et est aussi le fondateur du Mouvement Optimiste.
Bruno Comby – il est ingénieur de l’Ecole Polytechnique et ingénieur en génie nucléaire de l’Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées de Paris.

Comme note Bruno Comby, Président de l’Association des Ecologistes Pour le Nucléaire, «en travaillant dans cette direction avec la Russie, le Kenya est en de bonnes mains et bénéficiera d’une excellente technologie».

L’expert argumente que la Russie est le seul pays qui maitrise actuellement la totalité de la technologie nucléaire civile sous tous ses aspects : de la mine d’uranium au retraitement du combustible usé, avec bien sûr la construction des réacteurs et du combustible et y compris l’exploitation des réacteurs de génération 4 (BN-600, BN-800). «Ainsi, la Russie est un partenaire particulièrement compétent et parfaitement qualifié pour aider le Kenya sur ce chemin du développement de l’énergie nucléaire pacifique, qui trace la route vers un avenir meilleur à la fois pour les kenyans et pour l’Afrique», – conclue Bruno Comby.

Renforcer durablement le partenariat entre l’Afrique et la France

MEDEF et MEDEF International
MEDEF et MEDEF International

Les acteurs économiques demandent aux décideurs politiques français d’engager résolument une politique africaine active pour renforcer le partenariat panafricain en plaçant l’entreprise au cœur de la relation entre l’Afrique et la France

L’Afrique constitue aujourd’hui un moteur essentiel pour la croissance économique mondiale. Son taux de croissance annuel approche les 5 % sur les dix dernières années. En 2050, le PIB du continent sera équivalent à celui de la Chine.

L’Afrique est aussi un géant aux portes de l’Europe dont la population va doubler en 30 ans : la population africaine passera ainsi de 1,2 milliard à 2 milliards d’individus en 2050. Cette évolution se traduit également par l’émergence d’une classe moyenne urbanisée et connectée.

La jeunesse africaine est la principale force et richesse du continent : la moitié de la population africaine a moins de 25 ans. De plus, la France a un atout inestimable : sa diaspora africaine. Elle assure également un lien profond et dynamique entre l’Afrique et la France. Nous pouvons donc relever ensemble les défis auxquels font face nos pays (transformation numérique, mondialisation, développement durable, ruptures sociétales…).

L’Afrique est en pleine mutation et se dote de tout : équipements énergétiques et de télécommunications, infrastructures urbaines et de transport, biens de consommation, agroalimentaire, formations, etc. Les entreprises africaines se développent et des champions économiques africains émergent, dont certains sont aux avant-postes des sauts technologiques.

Aujourd’hui, 100 000 emplois en France dépendent de nos exportations vers l’Afrique. D’ici à 2030, les entreprises françaises pourraient créer plusieurs centaines de milliers d’autres emplois en France et en Afrique, à travers le renforcement d’un partenariat gagnant-gagnant avec le continent.

Nos entreprises disposent d’atouts reconnus par nos partenaires africains : filières d’excellence, savoir-faire, valeurs humaines, proximité géographique, connaissance culturelle…

 

Les interrogations et les inquiétudes soulevées par le Brexit et les conséquences du retour possible des protectionnismes, appellent à renforcer durablement la relation économique entre l’Europe et l’Afrique.

C’est le sens des propositions formulées par les entreprises aux candidats aux élections présidentielles et législatives :

1. Muscler la diplomatie économique et renforcer l’efficacité du dispositif public pour un meilleur accompagnement des entreprises françaises en Afrique.

2. Améliorer les synergies entre l’action publique et privée française sur le continent africain.

3. Faire de la France le principal hub mondial pour les investissements sur le continent africain et le moteur des relations entre l’Union européenne et l’Afrique.

4. Donner une nouvelle impulsion à l’internationalisation et aux investissements des entreprises françaises en Afrique.

5. Financer plus efficacement le développement africain.

6. Développer les passerelles avec le continent en matière d’éducation, de formation et d’employabilité.

L’élection présidentielle doit être un tournant pour initier les « trente audacieuses françaises » et accompagner les « trente glorieuses africaines » à venir.

La France, du fait de sa proximité culturelle, sociale et économique, a un rôle spécifique à jouer, sans arrogance,  pour construire, ensemble avec les africains, une relation durable et gagnant-gagnant.

Les acteurs économiques français proposent ainsi aux politiques et décideurs publics français de passer à l’acte, d’engager une véritable dynamique partenariale avec l’Afrique qui place les entreprises au cœur de la relation avec le continent.

Evénement l’Afrique c’est Chic

L'Afrique c'est Chic - Afropean Rooftop
L'Afrique c'est Chic - Afropean Rooftop

Rendez-vous à Paris le 31 mars !

Le concept #lafriquecestchic

L’Afrique c’est Chic ! est une plateforme « ON & OFF line» de promotion de l’Afrique créative. L’esprit de cette initiative est GLOBAL et CONVIVIAL… Il inspire la proximité et incarne cette diversité internationale, créative, conversante, collaborative et innovante…

L’Afrique c’est Chic ! a pour vocation de mettre en relation les entrepreneurs, créateurs, artistes, investisseurs & annonceurs avec les acteurs du développement, de la culture, de la mode et des technologies afin de créer des passerelles économiques, culturelles et sociales internationales entre le continent africain et le monde.

L’Afrique c’est Chic ! organise une soirée inédite : L’AFROPEAN ROOFTOP

  • ▪  Le vendredi 31 MARS de 19H00 à 02H00
  • ▪  À la Terrasse « Rooftop » au 7ème étage des Galeries Lafayette
  • ▪  25 rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris

[ PROGRAMME ]

★ Un défilé de mode « haut en couleurs » interculturel sur le thème de l’Afrique et l’Europe
★ Une exposition photographies et peintures avec des artistes africains de renommée internationale ★ Un cocktail-dînatoire dans ce lieu d’exception au coeur de Paris (avec des Chefs AfroFusion)

[ 3 AMBIANCES ]

★ Espace Clubbing : Mix Afro /// Funk /// Caribean /// AfroHouseElectro /// Ragga (DJ’s)
★ Espace VIP Lounge : Mix Smooth Jazz /// Soul /// RnB /// Afro Experimental
★ Espace Terrasse extérieure, avec vue panoramique sur tout Paris : Set acoustique Soul Slam Jam

RDV à la soirée du printemps à ne pas manquer #inédite #monumentale#festive #networking #business entre l’Afrique et l’Europe !

☛ Réservation obligatoire !

☛ Web (*tarif unique) : bit.ly/2maanRy

☛ Mail (*table Groupes/Entreprises) : contact@lafriquecestchic.com

L'Afrique c'est Chic - Afropean Rooftop
L’Afrique c’est Chic – Afropean Rooftop

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