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Afric’Up Africa Startup Summit

Africup
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« Nous devons présenter l’Afrique sous une lumière différente. Nous devons montrer nos aptitudes. Nous n’avons pas besoin d’obscurcir l’Afrique. Nous devons montrer nos compétences si nous voulons rivaliser avec le Monde ». HE Paul Kagame – Transform Africa Summit 2017

Lors du sommet des chefs d’État qui a eu lieu à Kigali le 14 mai 2019 lors de Transform Africa, il a été décidé de confier à la Tunisie la mise en oeuvre d’un événement, “Afric’Up”, dédié à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à la valorisation des talents de la jeunesse africaine au yeux du monde.

Cette décision place Afric’Up au cœur de l’agenda et de la stratégie de l’Alliance Smart Africa afin d’accompagner l’éclosion des futurs champions Africains en valorisant les compétences, la créativité, les success stories.

Afric’Up – Africa Startup Summit à Tunis, aura lieu les 24 & 25 septembre prochains, c’est le retour du plus grand événement lié à l’innovation et à la Tech Africaine, sous l’égide et à l’invitation du Gouvernement tunisien, de l’Alliance Smart Africa, et de nos partenaires Co-Host GIZ & Make IT in Africa.

Cette année, les conférences et workshops animés par plus de 150 speakers et investisseurs de renom porteront sur le thème « Smart Cities & Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups ? ».

Chaleureux, vibrant, détendu, Afric’Up, durant cette nouvelle édition offrira, un programme unique et riche en sensation, découverte, apprentissage, qui comprendra conférences, workshops, deal room, hackathons, startup Ptich, espace d’exposition… avec la volonté de recevoir plus de 300 startups africaines et pour la première fois sur le continent le premier Makeathon.

Afric’Up à travers les nombreux ateliers (plus de 30) animés par des mentors internationaux, a pour objectif d’outiller et d’impulser une culture de l’innovation et d’intelligence collective, de croissance partagée et d’expérimentation aux startups africaines.

Pour cela Afric’Up, lance plusieurs défis, actions, autre que le premier Makeathon, il y aura un concours 3D/VR pour imaginer la ville africaine du futur, un Startup Pitch pour choisir 25 startups prometteuses, un Startup Stage pour mettre en valeur 50 startups auprès des investisseurs internationaux, une Battle Graphique, une Formation Découvrabilité des contenus francophones sur Internet avec l’OIF , un Hackathon, un concours de la meilleure application mobile de commerce électronique African Awards (ECMAA Awards), une Beach Party et de nombreux autres événements inédits et surprises.

La collaboration et le partage seront au rendez-vous, 20 Ministres africains sont attendus, bailleurs de fond, investisseurs, multinationales, incubateurs, experts et startups.

Notre volonté est d’associer les startups africaines prometteuses avec les grands groupes internationaux, à les ouvrir sur l’open innovation, les nouvelles technologies et les meilleures pratiques collaboratives principalement dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’environnement, de l’agriculture, de la santé pour les futures Smart Cities du continent.

Afric’Up, c’est l’espace des professionnels et des passionnés de la High Tech africaine qui ont envie de s’inspirer, apprendre et networker dans une ambiance décontractée et décalée.

Afric’Up a l’ambition de devenir la plateforme, le lieu de rencontres de partage autour des technologies de demain, et de s’interroger sur les modèles d’innovation sur le continent africain. Notre objectif est de créer une dynamique entrepreneuriale, d’encourager les collaborations, les échanges afin de valoriser les compétences, les success stories, de faire émerger les nouveaux champions du digital africain et célébrera les femmes « digital maker ».

La couverture médiatique sera assurée à l’échelle internationale avec la présence de la presse, de télévisions, réseaux sociaux africains et mondiaux.

Afric’Up est le lieu incontournable pour mettre en relation les startups africaines qui veulent se financer et accélérer leur croissance. Des rencontres privilégiées (Deal Room), Startup Stage, Meetup… entre des startups et des VC, Business Angels et investisseurs venant d’Afrique, d’Europe, du Moyen Orient et de la Silicon Valley seront organisées durant le sommet.

A travers Afric’Up nous voulons faire rêver, innover, encourager et soutenir des nouveaux acteurs de l’économie numérique, mais aussi accélérer la diffusion de savoir-faire et faciliter l’émergence de nouvelles solutions africaines, tout en créant des ponts entre les grands pôles d’innovations mondiaux.

Par ailleurs, Afric’Up souhaite mettre en avant l’ensemble des écosystèmes digitaux du continent, et devenir l’événement fédérateur, catalyseur de tous les écosystèmes d’Afrique de l‘Est, de l’Ouest, du Centre, Australe et du Nord. Afric’Up sera ce carrefour technologique, lieu d’échange, de partage, de réseautage entre l’Afrique anglophone, francophone, lusophone et arabe.

Et nous voulons faire nôtre, la devise de l’Alliance Smart Africa « Transformer l’Afrique en un Marché Numérique Unique »,

Pour cette édition, Afric’Up donne l’opportunité à 80 startups africaines (30 Afric’Up Pitch et 50 Afric’Up Startup Stage) ou de la diaspora d’être invitées, tous frais payés à Tunis. Les heureux élus après un appel à candidature auront accès à tous les événements, la possibilité de rencontrer des fonds d’investissement mais également des clients et partenaires.

Les dossiers seront à déposer en français ou en anglais.

Pour postuler et venir nous rejoindre, il suffit de remplir un formulaire en ligne jusqu’au 24/08/2019

Africup
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Global Technologies choisit Eutelsat pour le système d’échanges d’énergie électrique

Eutelsat
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Eutelsat Communications a conclu avec GLOBAL Technologies un contrat pluriannuel de capacité en bande C sur son satellite EUTELSAT 10A, qui assurera la connectivité et les communications du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).

Créé en 1999 par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’EEEOA vise à interconnecter les réseaux d’électricité de 14 pays d’Afrique occidentale. La partie télécommunications du projet a été attribuée à GLOBAL Technologies. À travers ce contrat, GLOBAL Technologies exploitera la couverture de l’Afrique de l’Ouest par le satellite EUTELSAT 10A pour surveiller les principaux sites de distribution d’énergie dans la région.

« Après un partenariat réussi en Mauritanie il y a trois ans, nous sommes ravis de retravailler avec GLOBAL Technologies pour aider l’EEEOA à mettre en place son ambitieux projet d’énergie partagée en Afrique de l’Ouest au cours des prochains mois », annonce Philippe Oliva, Directeur commercial d’Eutelsat.

Jean-Paul Steinitz, Directeur général de GLOBAL Technologies, déclare quant à lui: « Dans le but de faciliter la réalisation de l’EEEOA – qui a pour ambition de promouvoir et développer les infrastructures de production et de transmission d’énergie dans toute l’Afrique de l’Ouest – nous nous sommes associés à Eutelsat pour utiliser la capacité de premier ordre de son satellite EUTELSAT 10A. Grâce à cette couverture satellitaire fiable et économique de la région, GLOBAL Technologies contribuera à offrir à des millions de personnes un meilleur accès à l’énergie, moins cher, en fournissant des infrastructures de télécommunications pour connecter les pays de l’EEEOA. »

ALIMA renforce l’implication des populations pour stopper Ebola

Ebola
Ebola
Un an après la découverte d’un premier cas d’infection par la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), l’épidémie de fièvre hémorragique n’est toujours pas maîtrisée.

Alors que l’épicentre de l’épidémie s’est d’abord déplacé de la zone de Mabalako vers celle de Béni puis Katwa, ALIMA (The Alliance for International Medical Action) est mobilisée sur le terrain depuis août 2018 et assiste depuis mai 2019 a une nouvelle flambée de l’épidémie dans les zones précédemment touchées.

Les équipes ALIMA sont submergées

Présente dès le déclenchement de l’épidémie, ALIMA gère deux Centres de Traitement Ebola (CTE) qui accueillent un grand nombre de cas confirmés. Depuis août 2018, ALIMA a pris en charge dans l’ensemble de ses centres 5284 patients. Sur 569 patients confirmés pour la maladie Ebola, 277 ont été guéris. Ces deux dernières semaines, ALIMA, a dû fortement augmenter sa capacité de prise en charge dans l’un de ses deux centres de traitement Ebola. À Béni, ALIMA n’a jamais admis autant de patients malades d’Ebola. Plus de 60 patients confirmés pour la maladie Ebola y sont actuellement hospitalisés.

ALIMA, acteur majeur de la réponse grâce à l’innovation

Au total, depuis un an, 2671 personnes ont été diagnostiquées porteuses du virus Ebola, parmi lesquelles nous déplorons 1790 décès selon l’OMS.

Pour ALIMA, une Alliance de médecins africains qui transforment la médecine humanitaire, l’intensification de la lutte contre l’épidémie passe aussi par le développement de stratégies innovantes pour soigner les patients et accroître leurs chances de survie.

Depuis le début de cette épidémie, ALIMA a pu soigner les patients infectés en utilisant les CUBEs (Chambre d’Urgence Biosécurisée pour Épidémies), une innovation conçue pour faciliter les soins aux patients atteints de maladies hautement contagieuses comme Ebola. Grâce à ce dispositif, les soignants et les hygiénistes, qui sont les personnels les plus exposés, ne doivent plus systématiquement s’équiper de combinaisons de protection pour prodiguer les soins aux malades. Ces unités individuelles transparentes humanisent aussi l’hospitalisation des malades en leur permettant de rester en contact visuel et auditif avec leurs proches. Au total, depuis un an, 24 CUBEs ont été mis en place.

ALIMA se veut également une organisation pionnière dans l’utilisation et l’évaluation de traitements prometteurs. De nouveaux protocoles de soins médicamenteux ont été initiés dès les premiers jours de l’intervention d’août 2018, en partenariat avec le ministère de la Santé et l’Institut national de recherche biomédicale de la RDC, l’Organisation mondiale de la santé et le National Institute of Allergy and Infectious Diseases.

Depuis le 20 novembre 2018, ALIMA mène un essai clinique, porté par l’Institut national de recherche biomédicale, au CTE de Beni, pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de ces thérapies. Les conclusions de ces essais devraient être très prochainement disponibles.Retrouvez en vidéo le commentaire d’Augustin Augier, Directeur Général d’Alima

Intensifier la riposte grâce aux populations locales

Fidèle à sa Charte qui place le patient au cœur de ses actions, depuis le début de l’année 2019, ALIMA a décidé de mieux associer les populations à la lutte contre Ebola. En complément de son action de soutien aux deux CTE, ALIMA ancre désormais son intervention dans la périphérie de la ville de Katwa dans des petits hôpitaux de référence, pour être au plus près de la population.

ALIMA a donc innové en créant des Centres de Transits Périphériques (CTP) dont les résultats sont très encourageants. Contrairement aux CTE, les CTP ont été créés dans des centres de santé déjà existants en y aménageant des chambres d’isolement. Cette approche décentralisée permet notamment aux travailleurs de santé locaux, formés à la prise en charge des cas suspects, de coordonner localement la réponse Ebola. « Là, les patients sont reçus dans leur cadre familier par des médecins ou des infirmiers qu’ils connaissent déjà, ce qui facilite grandement leur prise en charge et leur référence au Centre de Traitement Ebola s’il s’avère qu’ils sont touchés par la maladie. Cette évolution dans la stratégie de prise en charge de la maladie vise à redonner confiance aux patients et à leurs familles et à hâter la fin de cette épidémie », explique Claude Mahoudeau, Coordinateur Urgence Ebola pour ALIMA.
 Répondre aux besoins humanitaires au-delà la crise de santé publique 

Dans une zone au contexte humanitaire difficile où la population souffre des conséquences de la guerre, des épidémies récurrentes (rougeole, choléra…) et de l’insécurité alimentaire, ALIMA exhorte les différents acteurs engagés contre l’épidémie d’Ebola à davantage prendre en compte les besoins vitaux des populations. Ces dernières doivent être plus impliquées dans les stratégies de réponse afin de redonner confiance aux patients et à leurs familles pour stopper enfin l’épidémie.


« Combattre l’épidémie Ebola pose d’importants défis opérationnels car elle se déroule dans une zone de conflits actifs qui durent depuis plus de deux décennies mais ces défis sont surmontables si et seulement si tous les efforts convergent aux niveaux international et national vers des actions plus inclusives et intégrées à l’échelle des communautés. Notre combat est de favoriser l’union de plusieurs diversités et parfois adversités, qui devraient être vues comme des richesses dans cette riposte », a déclaré Dr Richard Kojan, Président d’ALIMA.

Avec 35° Nord

La Fondation Mo Ibrahim dévoile les bénéficiaires du leadership Ibrahim 2019

Fondation Mo Ibrahim
Fondation Mo Ibrahim

La Fondation Mo Ibrahim est heureuse d’annoncer les bénéficiaires des bourses professionnelles de leadership Ibrahim 2019 sélectionnés pour constituer la huitième cohorte du programme. Il s’agit de Nadia Hamel (Algérie), qui a rejoint la Banque africaine de développement (BAD), d’Anta Taal (Gambie) qui travaille pour le Centre du commerce international (CCI) et d’Emmanuella Matare (Zimbabwe) qui a intégré la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Les bourses de leadership Ibrahim sont un programme sélectif conçu pour identifier et préparer la prochaine génération d’exceptionnels leaders africains en leur proposant un tutorat au sein de grandes institutions multilatérales. Les trois candidates, choisies parmi plus de 2 000 postulants, bénéficieront du tutorat direct des dirigeants actuels de ces institutions.

À l’occasion de l’annonce des bénéficiaires des bourses professionnelles de leadership Ibrahim, Mo Ibrahim a déclaré :

« Je tiens à féliciter les trois nouvelles lauréates du programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim, qui rejoindront une cohorte de 20 personnes. Je souhaite que les nouvelles arrivantes saisissent pleinement cette occasion unique d’acquérir une connaissance et une compréhension approfondies du fonctionnement de telles organisations, et qu’elles s’appuient sur ces enseignements pour continuer à œuvrer en faveur d’une Afrique plus prospère. »

Les boursiers 2019

Nadia Hamel a rejoint la BAD. Professionnelle du développement international, elle peut se prévaloir d’une vaste expérience dans la recherche et les conseils en matière de politique, dans la gestion stratégique de programmes et dans les communications. Elle a travaillé avec des organisations telles que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et a soutenu des projets avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE).

Anta Taal travaille pour le CCI. Elle est économiste et possède dix ans d’expérience professionnelle dans les domaines du développement international, du commerce et des investissements, des partenariats public-privé et du développement des marchés financiers. Elle a travaillé pour les ministères gambiens des Finances et des Affaires économiques, du Commerce, de l’Industrie et de l’Emploi, et de la Planification économique et du Développement industriel. Elle a représenté la Gambie dans d’importantes négociations dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du pétrole.

Emmanuella Matare a intégré la CEA. Emmanuella est une économiste dont le principal intérêt est l’amélioration des conditions fiscales, économiques et sociales dans les pays africains. Elle dispose d’une vaste expérience dans la recherche macroéconomique et l’analyse des politiques, le renforcement des capacités et la gestion de programmes. Elle a travaillé avec le Forum africain et le Réseau sur la dette et le développement, le programme de recherche et d’analyse économiques stratégiques d’USAID, Strategic Economic Research and Analysis, et le Centre de recherche et de documentation de l’Afrique australe.

Les candidatures au Programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim 2020 seront ouvertes à partir du 12 août 2019.

Pour plus d’information sur le Programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim, ou pour en savoir plus sur ce que les anciens boursiers sont devenus depuis l’achèvement du programme, consultez notre site Internet : mo.ibrahim.foundation/fellowships.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Mme Zainab Umar à l’adresse umar.z@moibrahimfoundation.org ou au +44 (0) 2075355068.

Hashtag pour participer à la discussion en ligne : #MIFFellows

Retrouvez la Fondation Mo Ibrahim sur les réseaux sociaux :

Twitter : @Mo_IbrahimFdn

Facebook : https://www.facebook.com/MoIbrahimFoundation

Instagram : http://instagram.com/MoIbrahimFoundation

YouTube : http://www.youtube.com/user/moibrahimfoundation

Notes aux rédacteurs

À propos de la Fondation

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en Afrique. En proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, la Fondation a pour objectif de susciter un changement positif en Afrique. L’organisation, qui ne peut accorder de subventions, concentre ses efforts sur la définition, l’évaluation et l’amélioration de la gouvernance publique et du leadership politique en Afrique.

Précédents bénéficiaires de la bourse professionnelle de leadership Ibrahim :

2018

·         Zukiswa Mqolomba (Afrique du Sud), BAD

·         Valeria Bempomaah Mensah (Ghana), CEA

·         Ines Ayari (Tunisie), CCI

2017

·         Robtel Pailey (Libéria), BAD

·         Ndapiwa Segole (Botswana), CEA

·         Oulimata Fall (Sénégal), CCI

2016

·         Mariam Yinusa (Nigéria), CEA

·         Diane Sayinzoga (Rwanda), CCI

2015

·         Malango Mughogho (Malawi), BAD

·         Tshepelayi Kabata (République démocratique du Congo), CEA

·         Vivienne Katjiuongua (Namibie), CCI

2014

·         Charlotte Ashamu (Nigéria), BAD

·         Carl Manlan (Côte d’Ivoire), CEA

·         Weyinmi Omamuli (Nigéria), CCI

2013

·         Joan Stott (Afrique du Sud), BAD

·         Rebecca Teiko Sabah (Ghana), CEA

·         Maureen Were (Kenya), Organisation mondiale du commerce (OMC)

2012

·         Yvonne Apea Mensah (Ghana), BAD

·         Omolade Araba (Nigéria), CEA

·         Jacqueline Muna Musiitwa (Ouganda/Zambie), OMC

Rwanda : rendre l’électricité accessible et abordable

LES POINTS MARQUANTS

  • La dernière édition des Cahiers économiques du Rwanda constate que plus de la moitié des habitants du pays ont désormais accès à l’électricité, mais que le coût du service est l’un des plus onéreux de la région.
  • Pour remédier au problème de l’accessibilité financière de l’électricité, le gouvernement a engagé un certain nombre de réformes.
  • Le rapport préconise plusieurs mesures pour aider le gouvernement à tirer parti du programme de réformes au cours des dix prochaines années.

KIGALI, 1er juillet 2019 – Quand Jean-Pierre Mbonimana a su que l’électricité était arrivée à Bweyeye, son village natal situé dans la province de l’Ouest (district de Rusizi), il a immédiatement quitté Kigali pour revenir y monter son entreprise.

« Le jour où j’ai appris que Bweyeye était raccordé à l’électricité, j’ai tout de suite su que je pourrais y créer un atelier de soudure qui marcherait bien sans craindre la concurrence ni dépenser trop d’argent », explique avec fierté ce père de quatre enfants, qui était parti à la capitale chercher du travail.

Il avait raison car,  aujourd’hui, son petit village est un pôle commercial très actif, avec ses magasins et ses bars ouverts jusque tard dans la nuit, alors qu’avant, toute activité cessait à la tombée de la nuit — et l’atelier de Jean-Pierre tourne à plein régime : il gagne en moyenne plus de 150 000 francs rwandais (environ 165 dollars) par mois , bien plus que ce qu’il touchait en ville et, surtout, il est avec sa famille.

Selon la dernière édition des Cahiers économiques du Rwanda  de la Banque mondiale intitulée en anglais Lighting Rwanda, le secteur de l’électricité du Rwanda s’est considérablement développé dans les dix dernière années , puisque désormais, plus de la moitié des habitants sont raccordés à domicile, contre 10 % en 2009. Les coupures de courant sont plus courtes et moins fréquentes, grâce à des investissements massifs, note également le rapport.

Mais si le Rwanda est en bonne voie pour améliorer l’accès à l’électricité, le coût du service est l’un des plus chers de la région et constitue toujours une entrave au développement économique et industriel du pays.

« Les efforts poursuivis par le Rwanda pour assurer un approvisionnement électrique bon marché, fiable et durable en fait l’un des pionniers du continent africain », observe Yasser El Gammal, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Rwanda. « Tout l’enjeu des cinq prochaines années consistera à veiller à ce que le programme d’électrification ne plombe pas les capacités financières de l’État. »

Les autorités du Rwanda ont bien compris le rôle clé de l’accès à l’électricité pour accélérer le développement économique mais également améliorer la santé et les niveaux de vie des citoyens. La stratégie nationale de transformation prévoit d’assurer un accès universel à une source d’électricité fiable à l’horizon 2024.

Pour ce faire, comme le rappelle le rapport, le gouvernement a introduit un certain nombre de réformes qui ont transformé la compagnie nationale d’électricité en société commerciale et permis au secteur privé de s’imposer peu à peu comme un partenaire d’investissement stratégique.

« Le Rwanda a réussi à attirer plusieurs investisseurs privés dans le secteur de l’électricité, en particulier pour les volets production et électrification hors réseau », souligne Joern Huenteler, spécialiste de l’énergie à la Banque mondiale. « Le rapport formule un certain nombre de recommandations qui pourraient aider le gouvernement à tirer le maximum des investissements privés en appui à la réalisation des objectifs sectoriels. »

Pour permettre au Rwanda de profiter des fruits de son programme de réformes dans les dix années à venir, de les approfondir et de réaliser sa vision d’un secteur de l’énergie moteur de la croissance économique, le rapport a identifié sept grands axes d’action prioritaires :

  • poursuivre l’extension du secteur conformément aux principes de la planification à moindre coût ;
  • donner à Rwanda Energy Group (RGE), la compagnie nationale d’électricité détenue par l’État, les moyens de créer de nouveaux partenariats public-privé en appui aux investissements identifiés dans le plan optimal, plutôt que de compter sur des initiatives non sollicitées du secteur privé ;
  • accélérer les efforts engagés pour sortir le secteur de l’énergie du tout carbone et privilégier l’adaptation au changement climatique ;
  • ajuster périodiquement les tarifs et renforcer progressivement le vivier de consommateurs pouvant supporter le coût total du service et se passer de subventions ;
  • offrir un cadre optimal pour inciter le secteur privé à se lancer dans l’électrification hors réseau et mettre en place des incitations ciblées pour rendre les installations solaires autonomes plus accessibles ;
  • promouvoir le commerce régional d’électricité par des contrats bilatéraux afin de bénéficier de sources d’approvisionnement meilleur marché et d’intégrer au mieux les ressources renouvelables, par essence variables ; 
  • redoubler d’efforts pour moderniser le fonctionnement opérationnel de RGE.

Avec la Banque Mondiale

Jour Mandela

Un quart de siècle déjà, il arpentait alors libre et tenace les bâtiments de l’Union à Pretoria, Nelson Mandela président. En cette Journée internationale Mandela Day, chacun peut songer à ce que nous lui devons.

Quelques années plus tôt, jeune reporter, je lui tendais un micro d’une main un peu tremblante. Le virage démocratique de l’Afrique du Sud, vécu de l’intérieur, demeure une expérience humaine stupéfiante.

En 1994, alors qu’il n’existait aucun guide de découverte en français, j’achevais sept mois de voyage aux mille coins du pays, des berges du Limpopo au Kalahari, du Cap aux Lebombo, et allais publier le Petit Futé Afrique du Sud.

Conçu comme un long reportage, ce livre et ses nombreuses rééditions devaient accompagner des dizaines de milliers de visiteurs dans la belle et complexe expérience de ce pays bien né. Sur les routes et les pistes reculées, mes cartes routières rougies par la latérite me conduisaient bien souvent au soir vers des fermes et des campements où, dans l’effroi de la transition historique, on me tentait une bière glacée pour mieux dire l’espoir et l’inquiétude. Mandela prenait les commandes. En 2004, je refaisais la grande traversée pour produire ce carnet de route. http://www1.rfi.fr/actufr/articles/052/article_27303.asp

Deux nouvelles centrales solaires au Sénégal

En finançant la construction de deux centrales solaires au Sénégal, Proparco, IFC et la BEI réitèrent leur engagement au service du développement durable sur le continent africain. Ces deux nouvelles centrales à grande échelle, les 7ème et 8ème au Sénégal, illustrent la forte dynamique engagée dans le pays vers une transition énergétique bas carbone.

Proparco, la Société Financière Internationale (IFC, Groupe de la Banque mondiale) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont accordé des prêts d’un montant total de 38 millions d’euros pour la construction et l’opération de 2 centrales solaires au Sénégal. Proparco, forte de l’expérience acquise dans le financement apporté en 2016 pour la construction des centrales solaires Senergy et Ten Merina au Sénégal, a coordonné les interventions d’IFC et de la BEI dans cette opération. IFC apporte une portion du financement grâce au programme de Finland-IFC Blended Finance for Climate.

Ces deux centrales, d’une capacité installée totale de 60MWac, seront construites dans les régions rurales de Kahone et de Kael au centre du Sénégal. Le financement est accordé aux sponsors Meridiam et Engie et au Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).

« Grâce au volontarisme du gouvernement sénégalais, dont les intérêts dans les sociétés de projet sont portés par le FONSIS, à l’engagement des bailleurs de fonds comme Proparco et au savoir-faire des deux spécialistes français des énergies renouvelables que sont Meridiam et Engie, nous faisons de nouveau la preuve du grand potentiel de l’énergie solaire pour améliorer l’accès des Sénégalaises et Sénégalais à une énergie propre, renouvelable et moins chère. » a déclaré Gregory Clemente, Directeur général de Proparco.

Ces projets constituent les 2 premières réalisations au Sénégal du programme Scaling Solar du groupe de la Banque mondiale, dont l’objectif est de promouvoir les investissements dans les énergies solaires dans les marchés émergents. Ainsi, ces projets ont été attribués suite à un appel d’offres international pour lequel les équipes conseil d’IFC ont assisté le Gouvernement du Sénégal.

« Avec la signature de ce financement, le Sénégal démontre de nouveau que l’approche Scaling Solar permet d’obtenir des prix records en attirant des acteurs de premier plan au niveau mondial et en faisant jouer la concurrence. Nous nous réjouissons que de nombreux autres pays, en Afrique et au-delà, suivent cette voie et adoptent ce modèle pour accélérer le développement de l’énergie solaire » a déclaré Aliou Maiga, Directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement a ajouté : « La banque européenne d’investissement est le plus important bailleur public en termes d’action pour lutter contre le changement climatique. La BEI soutient l’internationalisation des énergies renouvelables et est heureuse de soutenir ce projet d’envergure mondiale au Sénégal avec Proparco et IFC. Les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables sont la clé du développement économique et du progrès social en Afrique et par ce projet ambitieux, le Sénégal démontre les avantages d’un investissement dans les énergies propres et l’impact sur l’accès et le coût de l’électricité. »

Un nouvel exemple d’engagement pour un développement bas carbone du Sénégal

Les centrales solaires de Kahone et de Kael devraient permettre à près de 600 000 personnes de bénéficier d’un meilleur accès à une électricité de source renouvelable.

Ces deux projets permettront d’éviter l’émission de 2,2 millions de tonnes de CO2 sur la durée de vie des installations tout en produisant l’énergie la moins chère du pays. Ils contribuent donc ainsi à la stratégie bas carbone du pays ainsi qu’à l’objectif ambitieux du Sénégal d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays.

Ils permettront également de créer ou de soutenir plus de 2 300 emplois locaux directs et indirects.

La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal, 43 hectares de panneaux solaire pour 250 000 familles. crédits photo Thierry Barbaut

Avec Proparco

Trace et Canal + lancent Afrikora

TRACE AFRIKORA offre de la visibilité aux artistes de référence du Sénégal et de la région comme Youssou N’dour, Viviane Chidid, Salif Keita, Oumou Sangaré, Baaba Maal, Coumba Gawlo, Ismael Lo, Daara J, PBS, Didier Awadi, ou Mory Kanté et met aussi à l’honneur la nouvelle génération afro-urbaine représentée par Sidiki Diabaté, Kandia Kora, Pape Diouf, Azaya, Samantha Diamond, Wally Seck, Guiss, Leuz Diwane,  Safary et bien d’autres.

TRACE AFRIKORA est la chaîne de tous les fans de Mbalax, Yéla, Wassoulou et de sons afro-urbains comme le Rap, la Trap, l’Afrobeat, le Reggae, le Dance Hall, et l’Afropop version sénégalaise. 

LA NOUVELLE CHAÎNE DE TÉLÉVISION DÉDIÉE AUX MUSIQUES ET AUX CULTURES DU SÉNÉGAL, DU MALI, DE LA GUINÉE CONAKRY ET DE LA GAMBIE. Disponible sur le Canal 99 des Bouquets CANAL+ jusqu’au 15 Octobre et ensuite sur le Canal 131

UNE INCROYABLE PRODUCTION MUSICALE – Avec plus de 53 millions d’habitants, le Sénégal, le Mali, la Guinée Conakry et la Gambie forment un incroyable vivier musical avec une identité culturelle forte et unique qui nécessite une chaîne de télévision dédiée qui sera aussi ouverte aux artistes des Diasporas de ces pays comme Akon, Booba, Amadou et Mariam, Aya Nakamura, MC Solaar ou Black M avec leurs titres qui cartonnent localement.

Trace Afrikora

COMBLER UN MANQUE – Pour autant, jusqu’à aujourd’hui, il n’existait aucun média télé, local et global, consacré à cette richesse musicale et qui soit disponible non seulement en Afrique mais dans le monde entier.

En lançant la chaîne TRACE AFRIKORA, TRACE, le média leader de la culture afro-urbaine, répond à cette demande.

TRACE AFRIKORA, est un outil de rayonnement des musiques sénégalaises, maliennes, guinéennes et gambiennes contemporaines dans toute leur diversité.

TRACE AFRIKORA offre un contenu éditorial premium disponible en deux langues (Wolof et Français) et une programmation des meilleurs clips vidéo, des concerts, des hits, des news culturelles et des documentaires exclusifs sur les artistes et la culture de la région.

Olivier Laouchez, PDG du groupe TRACE,

“Le Sénégal a récemment ouvert – à Dakar et pour le Monde – un musée pour célébrer la richesse des Civilisations Noires. TRACE AFRIKORA s’inscrit dans cette dynamique de célébration en mettant à l’honneur la richesse des artistes, des musiques et des cultures du Sénégal et de la région. C’est aussi une preuve de plus de la proximité de TRACE et de CANAL +, notre partenaire distributeur, avec les publics et artistes africains. Avec nos équipes locales, dirigées par Amadou Faye, nous sommes fiers de pouvoir apporter notre contribution au rayonnement culturel du Sénégal et de la région.”

DIFFUSION – Dès aujourd’hui, TRACE AFRIKORA est disponible dans toute l’Afrique francophone sub-saharienne sur les bouquets de CANAL+ CANAL 99.

TRACE AFRIKORA sera aussi disponible, dans le monde entier, sur le service de streaming TRACE Play (www.traceplay.tv) à partir du 23 Septembre 2019.

A PROPOS DE TRACE

TRACE est un groupe multimédia (TV, radio, digital, mobile, événements, studio) spécialisé sur la thématique des musiques et du divertissement afro-urbain. Les médias TRACE sont présents dans plus de 160 pays avec des positions de leader en Afrique, dans la Caraïbe, dans l’Océan indien, en Angleterre et en France. TRACE offre une visibilité à des artistes afro-urbains et permet de révéler leurs talents localement et au monde entier.

A PROPOS DE CANAL + AFRIQUE

CANAL+ est présent sur le continent depuis plus de 25 ans et couvre à ce jour plus de 25 pays à travers 13 filiales et plus de 50 partenaires et distributeurs. Avec son offre LES BOUQUETS CANAL+ (plus de 200 chaînes, radios et services), le groupe est le premier opérateur de télévision payante par satellite en Afrique francophone et compte plus de quatre millions d’abonnés. CANAL+ édite 13 chaînes premium pour le continent.

CANAL+ avec l’industrie Nollywood

Le groupe CANAL+ annonce l’acquisition des activités de production, de distribution de contenus et d’édition de chaînes de la société IROKO PARTNERS, et renforce ainsi ses activités dans les contenus produits au Nigeria, une des industries cinématographiques les plus prolifiques au monde, et genre plébiscité par le public africain du continent et de la diaspora.

Cette acquisition concerne 3 activités :

– L’entité ROK Studios, premier producteur au Nigéria avec plus de 500 heures par an de nouveaux films et séries, et un catalogue totalisant plus de 2000 heures. ROK Studios est dirigé par Mary Njoku, personnalité emblématique de l’essor du « Nollywood ». Actrice à succès dès l’âge de 17 ans (« Home Sickness », « Blackberry Babes »…), Mary Njoku est ensuite passée à la réalisation (« Single Ladies », « Festac Town »…), puis à la production après un passage à la London Film Academy. 

– La distribution de contenus Nollywood propriétaires et tiers, auprès d’opérateurs, notamment digitaux, dans le monde entier.

– L’édition et la distribution de 4 chaînes (sous la marque ROK) diffusées en Afrique anglophone ainsi qu’au UK via l’opérateur Sky.

Depuis 2013, le Groupe CANAL+ édite et distribue la chaîne de télévision Nollywood TV (1ère chaîne de fiction africaine) suivie de Nollywood Epic, toutes deux proposées dans les offres du groupe, en Afrique et en dehors du continent.

Cette acquisition, étape clef pour le développement international de CANAL+, permet au Groupe d’être présent sur toute la chaîne de valeur de l’industrie Nollywood, et d’acquérir un savoir-faire unique dans la production industrielle de fictions – films, séries et animation – africaines.

En parallèle de cet accord, le groupe CANAL+ maintient sa participation au sein de la société IROKO Partners, (dirigée par Jason Njoku), qui continuera de développer l’activité SVOD d’Iroko.

Avec 35°Nord

Africa CEO Forum à Abidjan

La 8ème éditions de l’Africa CEO Forum se tiendra du 9 au 10 mars 2020 à Abidjan capitale de la Côte d’Ivoire !

Après une édition 2019 organisée au Rwanda et marquée par une participation record de 1 800 participants, venus de 70 pays, incluant 800 CEO, 40 ministres et 4 chefs d’État, les décideurs et les dirigeants les plus influents du continent se réuniront à nouveau dans la capitale économique ivoirienne.

Pour cette nouvelle édition, notre ambition est, plus que jamais, de continuer à faire entendre la voix du secteur privé sur les grands thèmes structurants pour nos économies africaines. Mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale (Zlec), environnement des affaires, stratégies de développement sectoriel, amélioration de la compétitivité et bien d’autres enjeux encore figureront ainsi au cœur de l’agenda 2020.

Les inscriptions sont ouvertes : Africa CEO Forum 2020

Africa CEO Forum 2020

Couthures

Les « flâneurs salariés », qui sont de moins en moins salariés et de plus en plus critiqués, aka les journalistes, bivouaquent ce week-end au pays de la tomate-de-Marmande, pied de nez à tous ceux qui rêvent de leur en lancer.

Bonne pioche à Couthures en bord de Garonne que ce Festival international du journalisme, simple et cérébral «en même temps© », propulsé par le groupe Le Monde.

Avant de céder à la déca-danse du Bal Chaloupé ou de DJ Ricoo, on se jettera sur tous les sujets qui fâchent (…‘En finir avec l’entre-soi ?’) et on ouvrira le débat Tunisie : attention chantier, merci Sana Sbouai et Pierre Haski. Et accueillera Audrey Pulvar.

https://festivalinternationaldejournalisme.com/tunisie-attention-chantier/

Gilles van KoteOlfa BelhassineBrigitte BilliardFarah HachedSelim Kharrat Akram Belkaid

Manu

Allez, pour fêter cet été français aux températures sahariennes, au lendemain du raout élyséen ‘Parlons d’Afrique’, feat. SE Nana Akufo-Addo, cap sur Vienne-la-Romaine (pas celle de Sissi) où PapaGroove promet un zébu d’anthologie.

Un safari symphonique, tel qu’annoncé, avec l’Orchestre national de Lyon, et deux jeunesses magnifiques, la Manou Gallo de Divo et Flavia Coelho de Rio. Manu Dibango ne nous refuse rien.

Avant-scène mitonnée par Soro Solo pour l’interviouve publique, et après, on danse pilipili pour faire venir la divine Fatoumata Diawara. https://www.jazzavienne.com/fr/artistes/fatoumata-diawara

Le NEPAD devient officiellement l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD)

Le Conseil exécutif de l’Union africaine a adopté les statuts, le règlement intérieur et la structure de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), qui succède officiellement à l’Agence du NEPAD. Ces décisions ont été entérinées à l’occasion de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif, à Niamey, les 4 et 5 juillet 2019. L’AUDA-NEPAD, qui dispose maintenant d’un mandat et d’une identité juridique clairement définis, devient ainsi la première agence de développement de l’Union africaine.  

La transformation du NEPAD en Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) figurait parmi les principales propositions soumises en 2018 à la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine par le président rwandais Paul Kagamé, dans le cadre de sa réforme globale visant à améliorer l’impact et l’efficacité opérationnelle de l’Union.

Au centre des efforts de transformation du continent depuis son établissement, au début des années 2000, le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) est né d’une vision portée par ses pères fondateurs, celui d’une Afrique prospère, interconnectée, riche de chacun de ses pays et de leurs habitants. La naissance du NEPAD a été la première manifestation concrète de la volonté des États Africains de reprendre le leadership sur la thématique du développement du continent. Le NEPAD a été la première institution internationale à porter un regard authentiquement africain sur cette question si cruciale. Cette revitalisation du credo panafricain s’est doublée d’une approche pragmatique de l’intégration régionale mettant l’accent sur les communautés économiques régionales, et faisant de celles-ci les centres de définition et de coordination des politiques.   

Le rôle de l’Agence du NEPAD a été réaffirmé dans l’Agenda 2063 énoncé par l’Union Africaine en 2013. Il lui incombe notamment la responsabilité de mettre en œuvre les grands chantiers de l’Afrique du futur, en y associant étroitement le secteur privé.  

L’Assemblée de l’Union africaine réunie en juillet 2018 à Nouakchott avait approuvé la création de l’AUDA-NEPAD en tant qu’agence d’exécution technique et point d’ancrage du développement du continent avec une identité distincte définie par ses propres statuts, afin de répondre aux priorités de l’Agenda 2063.

Le nouveau mandat de l’AUDA-NEPAD donne à l’organisation un rôle plus large en termes d’appui consultatif aux États membres de l’UA en ce qui concerne les stratégies de développement et le renforcement de leurs capacités, pour les aider à conduire leurs stratégies de développement. L’AUDA-NEPAD va jouer un rôle crucial dans la diffusion des meilleures pratiques, et soutiendra les efforts des pays pour développer leurs capacités et tirer parti des partenariats régionaux et mondiaux.

Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD, a déclaré : « Cette transformation consacre le rôle de l’AUDA-NEPAD au cœur des stratégies de développement panafricain de l’Union africaine. L’Agence jouera un rôle important dans la promotion de la coordination au cœur des instances de l’UA en fournissant des services consultatifs et une assistance technique aux États membres de l’Union africaine ainsi qu’aux Communautés économiques régionales. L’AUDA-NEPAD entend jouer un rôle de catalyseur pour l’intégration de l’Afrique, notamment à travers l’opérationnalisation de la zone continentale de libre-échange de l’UA. »

Avec 35°Nord

BearingPoint : le nouvel or vert de l’Afrique

#agriculture et #numérique

BearingPoint met en avant depuis de nombreuses années la synergie entre le numérique et les grandes thématiques du développement : eau, santé, éducation, énergies renouvelables et bien sur ici l’agriculture. De manière pragmatique Jean-Michel Huet, associé chargé du développement international et de l’Afrique, indique comment en préambule le simple accès à des applications et par ce biais la circulation de l’information révolutionne déjà les usages et pratiques dans les 54 pays du continent.

Un sujet d’autant plus passionnant qu’il propose des solutions pour relever les défis d’un monde qui, si il est en commun, doit se réinventer pour mieux subir la démographie tout en préservant notre environnement. Des sujets passionnants et inspirants pour l’ensemble des acteurs du développement : entreprises, ONG, états et bien sur la société civile.

Je recommande la lecture de cette passionnante étude de BearingPoint :

Les enjeux de l’agriculture en Afrique sont doubles. D’une part, l’Afrique, bien qu’étant le continent le plus faiblement responsable du changement climatique, est aussi celui le plus exposé.

On estime en effet qu’une augmentation des températures de deux degrés en Afrique provoquera une baisse pouvant atteindre 20% des rendements agricoles. Si aucune adaptation n’a lieu, la production de maïs, qui est l’une des cultures de base de l’Afrique, pourrait diminuer de 40% d’ici 2050.

D’autre part, l’Afrique est aussi le continent dont la population connaît la plus forte croissance. Elle est projetée pour doubler d’ici 2050, passant de 1,2 milliards à plus de 2 milliards d’individus.

Or, nourrir une population toujours plus importante impliquera la multiplication par trois de la production agricole africaine d’ici 2050.  Le lien étroit entre sécurité alimentaire et hausse des températures, ainsi que la capacité à faire face à la dégradation des écosystèmes, constituent l’un des défis majeurs des années à venir.

 Pour cela, il faut à la fois réduire les pertes et accroitre les rendements. Il faut également maintenir un mode d’agriculture à faible impact environnemental, non plus uniquement en limitant l’utilisation des pesticides ou des méthodes agricoles intensives, mais aussi grâce aux leviers que proposent dès aujourd’hui les nouvelles technologies.

Partant de ce contexte, quelle sera demain l’agriculture en Afrique ? Que deviendront les plus de 250 millions d’agriculteurs familiaux apportant 80% de la nourriture consommée sur le continent ?

En transformant les filières agricoles vivrières grâce à l’économie des plateformes, BearingPoint est convaincu qu’il est possible de libérer un potentiel de développement industriel, environnemental, social et humain encore inexploré où tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole seront gagnants.

Rendez-vous sur le site de BearingPoint pour y télécharger l’étude

Invitation des organismes de presse d’Afrique à relever le Défi de l’innovation de Google News Initiative

Google : Aujourd’hui, dans de nombreuses régions du monde, les éditeurs de presse se heurtent à la question de savoir comment maintenir un journalisme de qualité dans un monde régi par le numérique.

Avec l’évolution des modèles économiques, la baisse des revenus de la presse écrite et les nouveaux modes d’information, le secteur de la presse est confronté à des défis sans précédent.Face à la rapidité de ces changements, l’innovation n’a jamais été aussi importante. Des organismes de presse et des startups expérimentent actuellement de nouvelles approches pour s’adapter à l’évolution de la consommation et des modèles économiques.

L’an dernier, nous avons annoncé la création de Google News Initiative (GNI), une plate-forme mondiale rassemblant tout ce qui se fait chez Google pour aider les acteurs de la presse dans leur transition vers un avenir numérique.

Nous avons aujourd’hui le plaisir d’annoncer le lancement du Défi de l’innovation (Innovation Challenge) de GNI en Afrique, au Moyen-Orient et en Turquie (MEA&T), un appel à projets pour les organismes de presse de toute taille. Nous attendons des propositions de projets visant à développer la collaboration avec les lecteurs et/ou à explorer de nouveaux modèles économiques prenant différentes formes, comme les abonnements, les programmes d’adhésion, etc.

Dépôt des candidatures du 12 juin au 2 septembre

La force de l’innovation, c’est qu’elle peut venir de n’importe où. Nous voulons faire en sorte que tous les organismes de presse, grands et petits, ainsi que les éditeurs traditionnels et les nouveaux venus aient la possibilité d’injecter de nouvelles idées et de façonner l’avenir du secteur.

Les éditeurs traditionnels, les jeunes entreprises de presse et les associations qui souhaitent mettre sur pied des projets novateurs dans le domaine des médias numériques peuvent tous présenter leurs propositions.Un comité évaluera les demandes et financera les projets sélectionnés à concurrence de 150 000 $, le financement pouvant représenter 70 % du coût total du projet. Le financement sera examiné selon plusieurs critères, dont celui du « partage » – par exemple, une proposition de projet peut prévoir la publication de résultats ou l’organisation d’un séminaire public pour encourager les candidats à partager leurs connaissances et leurs apprentissages.

Comment participer ?

Le dépôt des projets peut se faire jusqu’au 2 septembre. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, les règles et les critères, ainsi que le financement, rendez-vous sur le site Web de Google News Initiative.

Nous tiendrons également une forum en ligne le 3 juillet à 10 h GMT (11 h, heure de Londres). Cliquez sur ce lien le jour même pour assister à une présentation en direct et poser vos questions.

Publié par : Ludovic Blecher, responsable de Google News Initiative Innovation

Nouveaux financements de microprojets dans le sport

Sport & Développement
Sport & Développement

L’ONG La Guilde qui dispose depuis 35 années d’une expertise dans l’incubation de microprojets en Afrique avec des dons compris entre 2 000 à 15 000 euros par projet lance un nouveau programme visant à financer les microprojets qui utilisent le sport comme levier des thématiques du développement.

Le sport et le développement durable dans les microprojets

Le programme soutiendra des projets sportifs qui vident à améliorer la mixité homme femme, l’accès aux handicapés, la cohésion sociale, l’équipement mais aussi la santé, l’éducation, l’entreprenariat et bien sur le développement durable.

La Guilde vient de lancer le site Internet de son programme Sport & Développement. Le site Sport & Développement présente les appels à projets et les modalités de dépôt de dossier mais aussi les ODD qui sont en rapport avec le sport et comment bénéficier d’un accompagnement. Les associations françaises sont éligibles et doivent s’associer avec un partenaire local pour mettre en place les projets.
Le financement est sous forme de don de 20 000 euro maximum par projet. Une enveloppe de 300 000 euros sera attribué selon les projets lauréats de la première session qui clôturera le 30 septembre 2019.

Le site Sport & Développement www.sportdeveloppement.org
Le site Sport & Développement www.sportdeveloppement.org

Pierre Fabre valorise la e-santé

La Fondation Pierre Fabre a récompensé 5 lauréats pour une e-santé efficiente et durable afin de réduire les inégalités de santé

Les projets e-santé déployés au Burkina Fasso, en Mongolie, en Inde et en Tanzanie
ont été mis à l’honneur : mHealth, LeDA, Smartphone Tele-Dermatology Service, Khushi Baby, Promoting Proper Management of Zoonotic diseases

Dans le cadre de la conférence annuelle de l’Observatoire de la e-santé dans les Pays du Sud qui a eu lieu le 1er juillet, la Fondation Pierre Fabre a récompensé les 5 meilleures initiatives e-santé pour leurs innovations sociales, en faveur de l’accès à la santé pour tous. Les Prix de l’Observatoire de la e-santé ont été remis aux lauréats qui bénéficieront d’un accompagnement d’un an avec un financement de 100 000 € au total pour soutenir leur développement.

« L’édition 2019 a été très riche en échange sur le partage de données et le renforcement des compétences, deux enjeux majeurs de la transformation des stratégies de santé pour une e-santé efficiente et durable. L’implication de tout un chacun est essentielle afin que la pyramide sanitaire, en cours de déploiement, dans chaque pays du Sud soit fiable et de qualité. Le renforcement des compétences par la formation et l’implication de tous est clé dans la culture de la e-santé. Les cinq projets récompensés illustrent parfaitement ces deux axes » explique Béatrice Garrette, Directrice Générale de la Fondation Pierre Fabre.

Une image contenant personne, bâtiment, terrain, groupeDescription générée automatiquementL’adoption des technologies numériques, notamment par les populations les plus pauvres dans les pays à revenu faible et intermédiaire, représente un véritable levier pour réduire les inégalités de santé. Bien que prometteuses, ces solutions nécessitent d’être régulées et harmonisées pour s’inscrire dans la continuité. C’est dans cet esprit que la Fondation Pierre Fabre a créé l’Observatoire de la E-Santé dans les Pays du Sud qui se positionne comme un levier de développement de la e-santé, en mettant en réseau opérationnels et décideurs et en soutenant les initiatives à fort potentiel en prenant en compte la formation des acteurs et le partage de l’information, essentiels à la structuration de nouveaux modèles de santé publique.

Chaque année, un important travail d’identification sur le terrain et à distance couplé d’un appel à candidatures, permet aux porteurs de projets utilisant les TIC pour améliorer l’accès à la santé, de soumettre leur initiative sur le site www.odess.io. Une fois les candidatures instruites, le groupe d’experts de l’Observatoire vote pour les initiatives les plus prometteuses. Cinq initiatives seront récompensées déployées dans 4 pays : Burkina Fasso, Mongolie, Inde et Tanzanie.

Burkina Fasso

mHealth – Initiative du Ministère de la Santé burkinabé, mHealth est une plateforme SMS et Android développée afin de permettre aux agents de santé de faire remonter les informations sanitaires des zones rurales du Nord du pays vers les autorités locales et nationales. Ce programme vise à renforcer le système d’information national et à faciliter les prises de décisions par les autorités sanitaires.

leDA – L’initiative « Integrated e-Diagnostic Approach », ou IeDA, guide et soutient les agents de santé communautaire lors des consultations des enfants de moins de cinq ans, en leur permettant de suivre le protocole de prise en charge intégré des maladies de l’enfant (PCIME). Intégrée au fonctionnement du système d’information sanitaire du Burkina Faso, IeDA envoie en temps réel des informations au niveau central sur les performances des agents et les données sanitaires collectées. Mise en place par l’ONG Terre des Hommes, l’initiative a été évalué par la London School of Hygiene & Tropical Medecine et le Centre Muraz.

Mongolie

Smartphone Tele-Dermatology Service – Programme de télé-expertise en dermatologie, cette initiative cible les populations vivant dans les régions rurales et isolées de Mongolie. Equipés d’un smartphone et de l’application DERMA, les médecins de village sont guidés dans leurs consultations pour envoyer les informations pertinentes et photos des affections cutanées sur une plateforme sécurisée, à laquelle ont accès les dermatologues du pays. Ces derniers renvoient leurs diagnostics et recommandations aux médecins de famille pour améliorer la prise en charge des patients. Porté par l’Université Nationale des Sciences Médicales, le dispositif représente un véritable apport scientifique à la formation médicale puisque les cas sont utilisés pour la spécialisation en dermatologie.

Inde

Khushi Baby – Khushi Baby vise à résoudre les difficultés de vaccination des jeunes enfants, de collecte de données et de sensibilisation. Un pendentif doté d’une puce NFC est remis aux patients et permet de stocker les informations de santé. Ces informations sont accessibles sur une application mobile pour les agents de santé et via un tableau de bord pour les autorités sanitaires. Les pendentifs sont waterproof, ne nécessitent pas de batterie, et coûtent moins d’un dollar à produire. Le dispositif est totalement adapté au contexte local puisque le fil noir utilisé est semblable à celui des colliers que les bébés de cette région de l’Inde ont déjà pour coutume de porter contre le mauvais œil. Après un accompagnement d’un an par l’Observatoire, Khushi Baby a sollicité la poursuite du soutien pour sa mise à l’échelle.

Tanzanie

Promoting Proper Management of Zoonotic diseases – L’initiative AfyaData, qui s’appuie sur le concept One Health, est une application de gestion des épidémies liées aux animaux. Grâce à la documentation des symptômes, aux coordonnées GPS et photos envoyées, les professionnels de santé, propriétaires de bétails, vétérinaires, et rangers de parcs nationaux reçoivent les informations relatives à la maladie suspectée et la procédure à suivre. Ce projet de recherche opérationnelle est un véritable support de gestion des épidèmies incluant tous les acteurs terrains et décisionnels.

Les institutions partenaires de l’observatoire sont : l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Universitaire de la Francophonie, la Fondation de l’Avenir et l’Asia eHeath Information Network (AeHIN).

L’intégralité de la conférence sera retransmise sur le site de l’Observatoire de la E-santé : www.odess.io.

A propos de l’Observatoire de la e-santé

Crée en 2016 à l’initiative de la Fondation Pierre Fabre, l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud est devenu une plateforme de référence et de mise en réseau des acteurs qui, grâce à l’innovation, relèvent les défis de l’accès à la santé des populations désavantagées, jusqu’au « dernier kilomètre ». L’Observatoire s’est donné pour missions d’identifier, de documenter, de promouvoir et d’aider à développer les initiatives e-santé qui améliorent durablement l’accès aux soins et aux médicaments de qualité pour les populations les plus défavorisées dans les pays à ressources limitées sur son site www.odess.io, l’Observatoire donne accès à sa base de données documentant près de 150 projets de santé digitale. Ces initiatives ont été repérées, documentées et répertoriées car elles visent à améliorer la santé des populations les plus défavorisées aux moyens des technologies. La formation continue et à distance des personnels de santé, l’information et l’éducation des populations par le mobile, ou encore la téle-expertise sont autant d’exemples de dispositifs employés. Chaque automne, un appel à candidatures aux prix de l’Observatoire est lancé. Ces prix récompensent les initiatives les plus prometteuses, que la Fondation Pierre Fabre accompagne pendant une année. Depuis 2016, 29 initiatives ont été récompensées et soutenues.

Sanou

« Le ciel, la nuit, le texte, le peuple, la fête ».

Le Festival d’Avignon, toujours sur le podium mondial des arts vivants, s’ouvre dans quelques jours. Privilège d’y retrouver Salia Sanou et son spectacle ‘Multiple-s’, avec notamment la grande Germaine Acogny, vingt ans après ses débuts ici aux côtés de Mathilde Monnier.

Le Burkinabè inscrit ses pas dans la légende dansée de la cité, un demi-siècle après la Messe pour le temps présent chorégraphiée par Maurice Béjart, saisie par Mario Atzinger, le photographe des années héroïques dont les clichés sont archivés à la Bibliothèque nationale de France.

Mon grand-père, un Tyrolien anti-nazi qui vécut à Fulpmès, Sidi Bel Abbès, Londres, Paris et Avignon.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Atzinger

S’attaquer aux défis les plus urgents pour les populations les plus pauvres et vulnérables

Plus d’un milliard d’habitants sont parvenus à sortir de l’extrême pauvreté depuis un quart de siècle. Cependant, en dépit de ces immenses avancées, plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent encore aujourd’hui avec moins de 1,90 dollar par jour. Soit environ 10 % de la population mondiale, qui pâtit souvent d’une mauvaise gouvernance et qui est tout particulièrement vulnérable aux défis pressants du changement climatique, de la pollution, de la fragilité, des conflits, des violences et des migrations forcées. 

Et, pour aggraver les choses, le principal moteur de la réduction de la pauvreté de ces vingt-cinq dernières années tourne aujourd’hui au ralenti : la Banque mondiale, qui tablait auparavant sur un taux croissance de l’économie mondiale de 2,9 % en 2019, a récemment abaissé ses prévisions à 2,6 %. Un ralentissement de la croissance qui rendra d’autant plus difficiles les efforts de lutte contre la pauvreté et plus incertains les progrès, surtout dans les pays les plus pauvres.   

Venir en aide aux plus pauvres et aux plus vulnérables est la priorité de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale chargée des financements concessionnels aux pays les plus démunis du monde. Depuis sa création, en 1960, l’IDA a joué un rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté, en apportant à 113 pays un montant total de 360 milliards de dollars sous la forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts . Pour la seule année 2018, ses engagements ont atteint 24 milliards de dollars. 

L’IDA doit régulièrement renouveler la manière dont elle s’attaque à la pauvreté. D’abord parce que la nature des difficultés auxquelles sont confrontés les pays à faible revenu évolue, mais aussi en raison des grandes tendances qui façonnent l’avenir, à l’instar de l’essor de l’économie numérique. Cette semaine, des représentants des pays donateurs et emprunteurs se réunissent à Addis-Abeba afin de discuter précisément des futures orientations de l’IDA pour son prochain cycle de financements, qui couvrira la période 2021–23. Il s’agit de faire en sorte que les objectifs opérationnels et les ressources financières de la 19e reconstitution du fonds de l’IDA (IDA-19) permettent de répondre aux ambitions collectives des parties prenantes et, surtout, aux besoins de développement des populations et des pays auxquels nous apportons notre soutien. 

Les investissements consacrés à l’environnement occupent notamment une place de plus en plus importante. Car face aux dangers du changement climatique qui mettent en péril les systèmes agricoles et les moyens de subsistance, les populations les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus exposées et les moins équipées pour s’adapter. Dans le cadre de la stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour le climat, les financements de l’IDA s’attachent à stimuler les investissements dans l’adaptation et la résilience et à aider les pays à opérer leur transition vers une économie bas carbone. Ce qui passe par la promotion d’une agriculture « climato-intelligente », de villes durables, d’infrastructures résilientes et de solutions fondées sur la nature, y compris pour lutter contre la pollution. Nous sommes face à des défis massifs et interdépendants, mais l’IDA — et avec elle l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale — aidera les pays les plus pauvres à les relever et elle poursuivra avec la même énergie ses efforts pour mettre fin à l’extrême pauvreté.

Akihiko Nishio

Akihiko Nishio Vice-président de la Banque mondiale pour le Financement du développement

Deuxième priorité importante : faire face aux situations de fragilité, de conflit et de violence qui contribuent fréquemment à faire durer ou aggraver la pauvreté. Il faut agir, sinon, selon nos estimations, 50 % des pauvres dans le monde seront concentrés en 2030 dans des régions fragiles ou en proie à des conflits. C’est pourquoi l’IDA a multiplié par deux ses financements dans ce domaine, pour les porter de 7 à 14 milliards de dollars entre 2017 et 2020, tout en consacrant plus de 2 milliards de dollars à l’aide aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent. Ces enjeux devraient continuer d’être au centre du cycle d’IDA-19.

De plus en plus, l’IDA s’efforce en outre de remédier aux facteurs profonds de la fragilité afin d’éviter que les tensions ne dégénèrent vers la violence. Cet axe d’action consiste notamment à garantir un travail décent à la population afin de permettre aux familles de subvenir à leurs besoins et d’épargner pour l’avenir. L’enjeu est d’autant plus grand que les pays IDA devront globalement créer chaque année 28 millions d’emplois pour ne serait-ce qu’absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail.  

D’où l’importance des investissements de l’IDA pour mettre en place les conditions qui permettent au secteur privé de grandir et de créer des emplois, et de favoriser ainsi la transformation économique des pays. De même, le « guichet de promotion du secteur privé » de l’IDA est doté d’une enveloppe de 2,5 milliards de dollars destinée à attirer les financements du secteur privé et à atténuer les risques d’investissement dans les marchés périlleux. Les premières initiatives portent par exemple sur l’accès des petites et moyennes entreprises cambodgiennes à des financements en monnaie nationale ou sur la modernisation des installations de transformation en Afghanistan qui permettra à des milliers d’agriculteurs d’accéder à de nouveaux marchés. 

Cependant, il n’y a pas de véritable transformation économique sans la participation entière et égale des femmes et des hommes. Les projets financés par l’IDA accompagnent les femmes et les filles pour qu’elles prennent pleinement part à l’économie. Ils facilitent pour cela l’accès des femmes à la propriété, aux actifs matériels et aux services financiers, favorisent leur autonomie grâce à la technologie et soutiennent les entrepreneures. La population féminine représente un atout inexploité grâce auquel les pays qui en ont le plus besoin pourraient s’enrichir de plusieurs milliers de milliards de dollars.

Découvrez la nouvelle brochure électronique de l’IDA 19 pour mieux comprendre comment l’IDA transforme la vie des populations des pays les plus pauvres au monde en leur fournissant des ressources financières essentielles.

Nous contribuons également à renforcer le capital humain en dirigeant nos investissements vers la santé, l’éducation et la protection sociale. L’IDA est la première source de financements pour l’éducation dans le monde, avec un niveau d’engagements annuels dans ce secteur proche de deux milliards de dollars , tandis que ses financements pour la santé avoisinent un milliard de dollars par an. Entre 2011 et 2018, l’IDA a contribué au recrutement ou à la formation de 8,5 millions d’enseignants, et financé des soins essentiels au profit de 657 millions de personnes. 

Enfin, nous savons qu’une bonne gouvernance est une condition indispensable à la réduction de la pauvreté . Grâce au renforcement des institutions, à la mobilisation des ressources nécessaires à la prestation des services et à la promotion de la transparence et de la responsabilisation, nous aidons les pays à orienter les ressources publiques vers les plus pauvres et vulnérables, et à créer des institutions efficaces qui gagnent la confiance des citoyens et soutiennent les progrès du développement.

En collaboration avec un large éventail de partenaires — du secteur public au secteur privé, en passant par les organismes multilatéraux et les organisations de la société civile —, nous continuerons à aider les pays les plus pauvres du monde à renforcer leur économie, assurer la stabilité et garantir l’égalité des chances. 

Nous sommes face à des défis massifs et interdépendants, mais l’IDA — et avec elle l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale — aidera les pays les plus pauvres à les relever  et elle poursuivra avec la même énergie ses efforts pour mettre fin à l’extrême pauvreté. Je suis convaincue que les réunions qui se dérouleront cette semaine en Éthiopie déboucheront sur un programme d’action pour l’IDA qui se focalisera sur les interventions les plus porteuses de transformations et les plus prometteuses en termes d’impact.

Women In Africa (WIA) Initiative à Marrakech

Ces jeudi 27 et vendredi 28 juin 2019 s’est tenu le 3èmeSommet annuel de Women In Africa (WIA) à Marrakech. Cet événement a rassemblé plus de 550 personnes venant de 80 pays : leaders économiques, gouvernementaux et culturels. La conférence a également accueilli des délégations officielles des États-Unis, du Moyen-Orient et d’Asie. Ensemble, ils ont travaillé sur le thème : « Comment les femmes africaines engagent le monde et créent un nouveau paradigme. »

« Ensemble, nous changeons l’histoire séculaire de l’Afrique par la magie des femmes de toute l’Afrique, de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Amérique et aussi des hommes qui ont compris que nous œuvrons pour le plus grand bien de tous « , a déclaré Hafsat Abiola, Présidente de Women in Africa.

Le  » bien commun  » a été symbolisé par la présence exceptionnelle d’Alaa Sahab, cette étudiante soudanaise de 22 ans, connue dans le monde entier sous le nom de « Lady Liberty of Sudan » après avoir pris la parole lors d’une manifestation demandant l’installation d’un gouvernement démocratique et civil dans son pays. Comme elle l’a fait en avril dernier, elle a rappelé au public le poème qu’elle a lu, debout sur le toit d’une voiture, sans peur : « Ce n’est pas la balle qui tue ; ce qui tue, c’est le silence des gens. »

Des personnalités telles que Awa Ndiaye Seck (ONU Femmes), Cathia Lawson Hall (Société Générale), Viviane Onano (Leading Light Initiative), Swaady Martin (Yswara), Alyse Nelson (Vital Voices), Rokia Traoré (Chanteuse), Aïssata Diakité (Holding Zabaan), Francine Ntoumi, et Oby Ezekwesili (#BringBringBackOurGirls) ont participé à des conversations portant sur l’inclusion financière, les femmes dans les sciences, l’impact du changement climatique, le développement du leadership féminin, l’investissement dans la nouvelle génération de jeunes innovateurs numériques, l’accès des femmes aux marchés financiers et agricoles ou encore la corruption et le genre.

Trois sessions spécifiques étaient également dédiées à la manière dont l’Afrique peut revisiter ses relations commerciales avec l’Amérique, l’Asie et l’Europe.

« Nous devons cesser de penser charité quand nous parlons des femmes d’Afrique », a déclaré Aude de Thuin, fondatrice de Women in Africa et du Women’s Forum for the Economy & Society. « Le seul message est celui des femmes dans l’économie au même niveau que les hommes », a ajouté Aude de Thuin.

WIA54

Le paradigme africain a également été mis en œuvre par les 53 femmes entrepreneurs lauréates du prix WIA 54, une initiative lancée par la Fondation Women In Africa Philanthropy et destinée aux femmes entrepreneurs africaines à fort potentiel qui créent l’Afrique de demain. 

« L’Afrique est la seule région au monde où plus de femmes que d’hommes choisissent la voie de l’entrepreneuriat, une réalité accompagnée par la fondation Women in Africa Philanthropy, que nous sommes fiers de soutenir pour la deuxième année consécutive. Ouvrir le champ des possibles à cette dynamique féminine aura un impact indéniable sur l’avenir du continent. » a déclaré Frédéric Oudéa, Directeur Général de la Société Générale.

La promotion a participé à une série d’ateliers de formation de deux jours pour les guider sur les fondamentaux d’une startup aux moments cruciaux de son développement.

« Les 53 femmes chefs d’entreprise représentent tous les pays d’Afrique à l’exception de l’Érythrée. Elles ont été sélectionnées parmi 1 800 candidates, ce qui confirme la force de l’entreprenariat féminin en Afrique », explique Seynabou Thiam, directrice du programme. 

Parmi les 53 lauréates, sept d’entre elles ont été mises à l’honneur et leur projets distingués :

  • Ley Zoussi (République du Congo) en agriculture pour Complete Farmer, sa plateforme d’agriculture communautaire ;
  • Gladys Nelly Kimani (Kenya) sur le digitalpour Class Teacher Network, son application qui digitalise le parcours scolaire
  • Fadzayi Chiwandire (Afrique du Sud) en éducationpour DIV:A Initiative, son ONG qui enseigne le code aux jeunes filles ;
  • Ehiaghe Aigiomawu (Nigéria) en fintech, pour Vesicash, sa technologie de dépôt fiduciaire instantanée ;
  • Corine Maurice Ouattara (Côte d’Ivoire) en santé, pour son Pass Santé Mousso, le dossier médical numérique sur bracelet connecté ;
  • Mariam Sherif (Egypte) en environnement, pour Reform Studio, pour ses produits design éco-friendly ;
  • Grace Camara (Sierra Leone)pour l’innovation sociale, avec RemitFund, qui transforme les transferts de fonds de la diaspora africaine en investissements sociaux.

AMOYA : African Man Of the Year Award

Le prix AMOYA (African Man of the Year) a été remis cette année à Younes El Mechrafi, Directeur Général de la Marocaine des Jeux et du Sport (MDJS) et Vice-Président Afrique de la World Federation Federation for Company Sport. Ce prix récompense l’engagement de Younes El Mechrafi à travers la MDJS pour la pratique sportive féminine.

En effet, la MDJS soutient et parraine des initiatives pour l’inclusion des femmes dans le sport :

  • L’association « Femmes, Réalisations et Valeurs », présidée par la championne marocaine d’athlétisme Nezha Bidouane, organise des courses féminines pour mobiliser et sensibiliser le genre féminin autour de l’importance de l’exercice physique.
  • Le rallye Aicha des Gazelles
  • Rabat Vélo, pour le cyclisme féminin à Rabat
  • TIBU Women’s Camp, qui offre des stages intensifs en basketball
  • Le raid féminin solidaire Sahraouiya à Dakhla

Le travail de Women In Africa a également été rendu possible grâce à un réseau engagé de 34 Ambassadrices, dont 22 d’entre elles se sont rendues à Marrakech cette année.  Pendant les deux jours qui ont précédé le sommet, l’OCP a accueilli ce groupe de femmes leaders engagées à l’Université Polytechnique Mohammed VI de Benguérir pour une série de brainstorming dirigés par Roland Berger. Les ambassadrices WIA ont conçu de nouvelles actions et de nouveaux projets pour atteindre les femmes leaders en partageant à travers le continent africain les travaux de WIA Agriculture, WIA Education, WIA Mentoring et les débats locaux sur la culture et l’éducation, concevant ainsi les nouvelles ambitions des femmes en Afrique.

Forum de la Méditerranée

Ira-t-on vers un G10 de la Méditerranée, après ce Sommet des deux rives organisé à Marseille à l’initiative du président de la République Emmanuel Macron ?

Dans une Europe en crise et sous influence rhénane, le ‘front Sud’ est appelé à se constituer avec une belle clarté. Pour lancer des projets concrets avec les Africains du 5+5, qui avec la Mauritanie inscrivent les enjeux de la Mare Nostrum jusqu’aux berges du fleuve Sénégal.

Onze ans après le lancement d’une Union for the Mediterranean (Union pour la Méditerranée – 43 pays) aujourd’hui encalminée, la diplomatie française tente la relance.

L’idée d’un G10 évoquée par le président de Association Euromed-IHEDN, Jean-François Coustillière, mérite le débat. Puisque Braudel fut un éclaireur, nous suivrons avec intérêt la présentation d’un numéro spécial Le Monde ce jeudi, avec le géohistorien Christian Grataloup et Giovanna Tanzarella de l’iReMMO.

Diaspora

Initié par l’IPEMED et porté par Classe Export, le Forum des diasporas africaines a tenu sa deuxième édition avec l’appui de La Banque Postale, d’ANIMA, CPME, Ecobank et CSDM.

Beaucoup de monde au rendez-vous, un nombre incalculable de « partenaires » grands et petits, des plénières, des conférences, un bar à jus, un public plus porté vers la déambulation que par l’écoute sage des causeries en amphi : l’événement gagne en spontanéité ce qu’il perd en lisibilité.

Les chiffres sont-ils des viatiques ou des solutions placebo? 70% des jeunes expatriés africains souhaiteraient retourner dans leur pays après leur études; 70 milliards d’euros sont envoyés chaque année sur le continent par les diasporas, dont près de 10 milliards depuis la France.

La population mondiale, elle, devrait passer de 7,7 à 9,7 milliards de personnes d’ici 2050, avec un doublement des habitants de l’Afrique subsaharienne. En 2050, un Terrien sur quatre naîtra en Afrique.

La moitié des 2 milliards de personnes supplémentaires prévues sur les 30 prochaines années viendra de neuf pays. Parmi lesquels, le Nigéria (+95%), la RDC (+117%), l’Ethiopie (79%), la Tanzanie (+117%) et l’Egypte (56%).

Avec 600 millions de consommateurs de data, pour les transferts financiers, les loisirs, les études, la séduction, l’alimentation, la météo agricole, le commerce et les transports, l’Afrique affichera sous peu une consommation des ménages à 2,5 trillions $.

Sénégal Leadership Forum 2019

Talent2Africa organise – en partenariat avec le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent – le Sénégal Leadership Forum le 5 Juillet 2019 à Paris.

Avec la plateforme de recrutement Talent2Africa

L’objectif est d’organiser la rencontre, à l’occasion d’un événement de grande envergure, des principaux acteurs économiques du Sénégal avec les PME et groupes internationaux opérant ou souhaitant investir au Sénégal.

Tous ces décideurs viennent partager leur vision et leur ambition pour le Sénégal, dans le cadre des conférences thématiques

qui abordent les thématiques phares du PSE à savoir les Energies, les Infrastructures et la Transformation digitale.

Retrouvez la présentation de l’événement: vidéo

PROGRAMME

13H00 – 13h45 : Arrivé des participants et enregistrements

14H00 – 14h30 : Discours d’ouverture par nos invités d’honneur

14H40 – 15h30 : Zoom sur les grands projets d’infrastructures

15H40 – 16h30 : Fintech, Agri business : les start-up sénégalaises à l’assaut de l’Afrique

15H40 – 17h00 : Networking pause café

17H05 – 18h05 : Énergies fossiles ou renouvelables : le Sénégal face au défi énergétique

18H10 – 19h00 : La transformation digitale comme levier de croissance de l’économie sénégalaise

19H00 – 19h30 : Discours de clôture par nos invités d’honneur

19H30 – 20h30 : Networking cocktail

ENTRÉE GRATUITE SUR INVITATION UNIQUEMENT

Talent2Africa

Jicky Bamba

Le flacon de Jicky en édition spéciale Gallo

Pour les 130 ans de Jicky en tenue Baccarat, Guerlain présente ce mois-ci une édition limitée d’un litre en cristal décorée par l’artiste sénégalais Baye Gallo.

Et pourquoi ? Pour honorer Cheikh Ahmadou Bamba, le reclus de Mayumba et de Lambaréné au tournant du siècle passé, un grand amateur du parfum mythique porté par les femmes comme les hommes, de Colette à Sean Connery, de Brigitte Bardot à Sarah Bernhardt…

Et c’est ainsi que chaque année, un flacon de Jicky est déposé sur sa tombe… Pionnier de la parfumerie abstraite, fougère aux facettes vertigineuses, le jus d’Aimé Guerlain entre dans l’histoire avec ceux qui le domptent.

https://www.bayegallo.com/qui-est-baye-gallo.html

Africa 2020

Le Président de la République française a annoncé en novembre 2017 à Ouagadougou, puis confirmé le 3 juillet 2018 à Lagos, l’organisation, en France, d’une Saison qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec l’Afrique, continent « multiple, fort et pluriel où se joue une partie de notre avenir commun ».

Africa 2020 se déroulera de juin à décembre 2020. Elle se déploiera sur tout le territoire français et inclura les départements et territoires d’Outre-Mer. Elle couvrira les 54 pays du continent africain.

Les piliers d’Africa 2020 :

  • Une programmation panafricaine et pluridisciplinaire, axée sur la création contemporaine. Les projets ne seront pas conçus autour d’un seul artiste, d’un seul pays, d’une seule région, d’une seule aire linguistique, ou d’une seule discipline artistique.
  • Une Saison ouverte à tous les publics et tout particulièrement à la jeunesse.
  • Une présence de manifestations sur l’ensemble du territoire français.
  • Une programmation soucieuse de représenter la grande diversité des scènes artistiques et culturelles présentes sur le continent dans un réel esprit de co-construction entre opérateurs français et africains.
  • Visibilité en Afrique, à travers une programmation conçue par des opérateurs africains locaux, en partenariat avec le réseau des Instituts français établis sur le continent.

Africa 2020 couvrira :

  • Arts (art visuels, spectacle vivant, cinéma, littérature);
  • Recherche et Économie (sciences, technologies, entrepreneuriat et développement durable);
  • Art de vivre (gastronomie et biodiversité, mode, design, architecture, sports urbains).

Les thèmes de la Saison :

  • Oralité augmentée: la diffusion des connaissances, les réseaux sociaux, les innovations technologiques;
  • Économie et Fabulation : la redistribution des ressources, les flux financiers, l’émancipation économique ;
  • Archivage d’histoires imaginaires: l’histoire, la mémoire, les archives;
  • Fiction et Mouvements (non) autorisés: la circulation des personnes, des idées et des biens, ainsi que le territoire;
  • Systèmes de désobéissance: les consciences et mouvements politiques, la citoyenneté.

Africa 2020 regroupera :

  • Des temps forts à caractère festif et populaire;
  • Des projets pluridisciplinaires à forte visibilité;
  • Des « Quartiers généraux » conçus comme des centres culturels pluridisciplinaires à travers un réseau de structures partenaires. Ces « permanences temporaires de la Saison» seront des lieux conviviaux d’expositions, d’échanges, d’expérimentations et de débats citoyens autour des axes de réflexion de la Saison. Elles permettront de multiplier les opportunités de rencontres et de production participative, ainsi que de fidéliser un public de proximité;
  • Des projets itinérants axés sur le numérique sur l’ensemble du territoire hexagonal et dans les DOM TOM.

L’équipe :

Commissaire générale : Mme N’Goné Fall (Sénégal), commissaire d’expositions et consultante en ingénierie culturelle.

Commissaire général adjoint : M. Noël Corbin (France), Inspecteur général des Affaires culturelles au Ministère de la Culture.

En savoir plus sur Africa 2020

Eboué

Omaha, dernier acte libérateur qui appelle le souvenir des premiers. Fabuleux destin des Eboué, Monsieur et Madame, nés en Guyane, devenus ‘power couple’ de la France libre.

Un beau jour d’août 1940, à la mairie de N’Djamena, Félix Eboué proclame le ralliement du Tchad au général de Gaulle, est nommé gouverneur général de l’AEF puis gagne Brazzaville pour organiser une armée de 40.000 hommes.

A ses côtés, une femme à sa hauteur, Eugénie, s’engage dans les Forces féminines et travaille comme infirmière au sein du premier hôpital français libre, celui de Brazza. Eugénie Eboué-Tell survivra à son alter-héros et sera sénateur de la Guadeloupe.

Croix de guerre, médaille de la Résistance, Légion d’honneur, elle repose toute seule à Pantin. Félix est au Panthéon, et on se demande pourquoi elle ne le rejoint pas.

Welcoming Diasporas, soutenir l’entrepreneuriat des diasporas africaines

Le 3 juin 2016 précisément, Isabelle Bérrier réunissait une quinzaine d’associations de diasporas afin de fédérer les actions, mettre en commun les forces pour soutenir l’entrepreneuriat social en Afrique. De ces échanges est né en Octobre 2016 Welcoming Diasporas (WD). Trois ans après sa création et deux antennes plus tard – une au Togo et l’autre en Algérie- c’est à Bondy que l’organisation lance son 4ème programme en partenariat avec Deloitte, l’Institut de Recherche Développement et Bondinov.

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Un proverbe qui qualifie parfaitement bien l’état d’esprit au sein de WD constituée depuis sa genèse d’une mosaïque d’afro-optimistes issus de secteurs divers et variés : Sage-femme, RH, photographe, expert de la finance, couteau-suisse, etc. Au sein de cette atypique et dynamique équipe, il ne fait jamais nuit. L’atmosphère très chaleureuse, n’entrave pas le professionnalisme et la vision fédératrice, deux atouts clés qui ont permis à WD de se faire une place au sein de l’écosystème entrepreneurial. 

Les rencontres économiques, sociales et culturelles #AfricaIsCallingYou

Le programme #AfricaIsCallingYou est sans aucun doute l’un des plus belles initiatives de WD. Co-produit avec l’Afrique c’est chic world pour les éditions de Paris, en septembre 2017, et de Dakar, en mars 2018, puis avec Weldiz en Octobre 2018, l’antenne algérienne de WD. “Les rencontres économiques, sociales et culturelles #AfricaIsCallingYou constituent une semaine d’événements dédiés à l’Afrique pour tous les publics (étudiants, entrepreneurs, enseignants, journalistes, experts, grand public, familles, acteurs culturels et artistiques, etc.) dans des lieux emblématiques, coproduits avec un acteur local.

Depuis 2017, les trois éditions combinées ont permis de réunir plus de 1000 visiteurs et 150 intervenants au total, des chiffres qui attestent du franc succès du programme : “AICY est l’un des meilleurs cadres où on peut avoir l’ensemble des acteurs de la diasporas, qui vont des infrastructures tel que IGS IRD AFD WORLDBANK et de vrai partenaire networking entrepreneurial CAA Jamaafunding…et une véritable infrastructure pour faire grandir les entrepreneurs a été mise en place.” souligne Aristide Ouattara, directeur du Club Affaire Afrique et mentor au sein du bootcamp owelcoming

rganisé pendant la première édition, en 2017, à Paris.

Le bootcamp est un des piliers du programme #AfricaIsCallingYou. Lors de chaque édition, ce dernier permet à une quinzaine d’entrepreneurs sélectionnés pour leurs projets à fort impact social pour l’Afrique, de mûrir leurs idées et élargir leur réseau. A l’issue de ce dernier, un vainqueur est désigné lors d’un battle pitch.  Parmi les gagnants, on compte à ce jour :

  • Édition de Paris en 2017. Cindy Olohou fondatrice de Wasaani Ya Leo, une agence qui offre un service d’expertise en art contemporain à tous les acteurs du monde économique et artistique.
  • Édition de Dakar en 2018. Siny Samba fondatrice du Lionceau, une start-up agroalimentaire, qui propose des petits pots pour bébés « made in Sénégal ».

Welcoming Diaspora fédère aujourd’hui plus de 40 Alumni (anciens élèves) des bootcamps #AfricaIsCallingYou, mais aussi une cinquantaine d’experts, mentor également les entrepreneurs pendant une période d’un an à l’issue du programme. Au fil des années, une vraie communauté fondée sur le lien et la bienveillance s’est construite.

Le programme #AICY19 #Paris Alumni

Pour aller encore plus loin et générer davantage d’impact, WD a donné rendez-vous aux alumni des bootcamps précédents, ainsi qu’à ses partenaires, mentors, bénévoles du 21 au 26 Juin au campus de l’innovation Bondy, pour une quatrième édition baptisée #AICY19 #Paris #Alumni, coproduite avec l’IRD et Bondinov, en partenariat avec Deloitte. #AICY19 #Paris #Alumni a pour objectif de consolider les acquis des bootcampers, leur permettre d’élargir leur réseau et rencontrer l’écosystème entrepreneurial parisien.

Venez à leur rencontre lors Forum Des Diasporas Africaines le 21/06 et « Les rencontres de L’entrepreneuriat innovant nord et sud » le 26/06 du Forum des diasporas le 21 Juin et lors des Rencontres de l’innovation Nord-Sud le 26 Juin. #AICY19 #Paris Alumni sera également ponctué par des ateliers, débats, partages d’expérience et bien d’autres surprises nous dit-on. Affaire à suivre.

* Pour aller plus loin, renseignez-vous surhttp://welcomingdiasporas.com ou en tapant #AfricaIsCallingYou sur Facebook, sur LinkedIn et sur Twitter.

Africa is calling you

115 millions de garçons mariés de force

Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut
Enfant en Afrique sur un avion abandonné. Crédit photo Thierry Barbaut

Quelque 115 millions de garçons et d’hommes à travers le monde auraient été mariés durant leur enfance, indique UNICEF aujourd’hui dans sa toute première analyse approfondie sur les garçons mariés. Parmi eux, un garçon sur cinq aurait été marié avant l’âge de 15 ans, ce qui représente 23 millions de garçons.

Le mariage tue l’enfance

L’étude repose sur des données issues de 82 pays et révèle que le mariage précoce chez les garçons est prévalent dans plusieurs pays à travers le monde, notamment en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et aux Caraïbes, ainsi qu’en Asie de l’Est et dans le Pacifique.

« Le mariage tue l’enfance », affirme Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF. « Les garçons mariés sont forcés d’endosser des responsabilités d’adultes qu’ils ne sont pas toujours prêts à assumer. Les mariages précoces entraînent des paternités précoces qui soumettent les jeunes pères à la pression de subvenir aux besoins de leur famille, les contraignant à abandonner leurs études et les privant d’occasions professionnelles. »

Selon les données, la République centrafricaine est le pays qui enregistre la prévalence la plus élevée de mariages d’enfants chez les garçons (28 %), suivie par le Nicaragua (19 %) et Madagascar (13 %).

765 millions d’enfants dont les droits sont bafoués

Ces nouvelles estimations portent le nombre total d’enfants mariés dans le monde à 765 millions. Les filles continuent toutefois d’être disproportionnellement touchées : une jeune femme âgée de 20 à 24 ans sur cinq a été mariée avant son 18e anniversaire, contre un jeune homme sur 30.

Si la prévalence, les causes et les répercussions des mariages d’enfants chez les filles ont fait l’objet de nombreuses études, peu de recherches ont été menées sur les mariages d’enfants chez les garçons. Cependant, les enfants les plus à risque d’être victimes de mariage précoce viennent des foyers les plus pauvres, vivent en zone rurale et sont peu ou pas instruits du tout.

« Alors que nous célébrons le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, il est impératif de rappeler que le fait de marier des garçons et des filles alors que ce sont encore des enfants va à l’encontre des droits consacrés dans la convention », indique Henrietta Fore. « Nous pouvons mettre un terme à cette atteinte à leurs droits en continuant nos recherches, en augmentant nos investissements et en poursuivant nos efforts en faveur de leur autonomisation. »

Huawei et l’Union africaine signent un accord dans les TIC

Huawei
Huawei

Huawei et l’Union africaine ont signé, par l’intermédiaire de Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine et Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord, un protocole d’accord pour consolider leur collaboration et établir les dispositions nécessaires pour assurer une coopération efficace en matière de TIC.

L’objectif principal du protocole d’accord est de renforcer leur partenariat dans les 5 domaines suivants : le haut débit, l’Internet des Objets (IoT), le Cloud Computing, la 5G et l’intelligence artificielle.

Le protocole d’accord offre aux différents départements de l’Union africaine de nouvelles possibilités de partager leur expérience avec Huawei dans le domaine de la gestion et de l’exécution de projets TIC à l’appui du développement des TIC sur le continent africain, notamment la cybersécurité, la cybersanté, l’éducation en ligne et autres applications connexes. Signé pour une période de trois ans, cet accord s’inscrit dans le prolongement d’un précédent protocole d’accord signé en février 2015. Il vise à établir une collaboration plus étroite et un échange d’informations entre Huawei et l’Union africaine. Les deux parties collaborent également pour trouver des talents locaux afin de les former aux défis numériques futurs de l’écosystème technologique. Cette initiative vise également à accroître les possibilités d’emploi pour les jeunes en leur fournissant des connaissances et des compétences dans le domaine des TIC.

L’Afrique est devenue le deuxième plus grand marché mobile du monde après l’Asie. Deloitte estime que d’ici 2020, 660 millions d’Africains seront équipés d’un smartphone et que le taux de pénétration devrait atteindre 50% d’ici fin 2023 selon le GMSA Intelligence. Sur ce continent où les infrastructures sont encore limitées, la transformation numérique offre d’énormes opportunités et permettra de distribuer des connexions à haute densité sur l’ensemble du continent africain. Le déploiement des technologies de l’information en Afrique améliorera également la performance des secteurs clés qui ont un impact significatif sur la vie quotidienne des Africains, tels que la santé, les transports, les médias et l’énergie.

M. Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord (à gauche) et M. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine (à droite) lors de la signature du protocole d’accord à Addis-Abeba 
© Commission de l’Union africaine



Philippe Wang, vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord, en charge des relations publiques et de la communication, déclare : « Cette collaboration témoigne de la confiance continue de l’Union africaine envers Huawei. À travers cette démarche, nous souhaitons également mettre un terme aux rumeurs de fuite des données provenant des équipements Huawei, étant donné que l’UA a procédé à un audit complet de son système informatique au sein de l’ensemble de l’organisation, et les conclusions démentent les propos avancés dans les médias l’année dernière. Huawei, partenaire stratégique pour la numérisation de l’Afrique s’engage à apporter à l’Union africaine une expérience unique qui répond à leurs attentes et leurs besoins, notamment en matière de transfert technologique et de connectivité. »

Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’Union africaine, a déclaré : « Dans le cadre de cet accord, nous sommes heureux de consolider notre partenariat existant avec Huawei, un groupe leader dans les domaines de l’innovation et de la recherche technologique. Il est essentiel que nous travaillions en étroite collaboration avec nos partenaires pour relever les défis de la transformation numérique en Afrique. Cette collaboration montre que nous sommes prêts à jouer un rôle majeur dans la construction de notre avenir numérique. »

Avec Agence 35° Nord

EDF Pulse Africa 2019

Jury et équipe EDF Pulse Africa
Jury et équipe EDF Pulse Africa -Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP), Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa)

Le lancement du prix EDF Pulse Africa avait lieu ce lundi 27 mai.

Le dépôt des candidatures se fera du 29 mai au 8 juillet sur le site EDF Pulse Africa

précise Christ Anderson Ahoua Boua, Chef de projet EDF Pulse Africa.

C’est la troisième édition du prix EDF Pulse Africa et pour 2019 quelques modifications apparaissent avec des prix locaux dans 5 pays d’Afrique qui seront décernés à l’issue d’un « EDF Pulse Africa tour » dans ces 5 pays : Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun, Afrique du Sud.

Les domaines d’activités restent la production d’électricité off-grid, les usages et services électriques et l’accès à l’eau

indique Emmanuel Sellier, Responsable du département off-grid d’EDF.

Pour déposer un dossier en ligne c’est sur la plateforme EDF Pulse Africa

Jury et équipe EDF Pulse Africa -Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP),  Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa), Christ Anderson Ahoua Boua (Chef de projet OFF GRID et EDF Pulse Africa).
Jury et équipe EDF Pulse Africa
Emmanuel SEILLIER (Responsable Département Off-Grid), Bénédicte REIGNIER (Direction Stratégie Internationale), Claudine RABILLARD (Direction Stratégie Internationale, Demba DIALLO (Société INNHOTEP), Joséphine GARRICK (Société NEOZGROUP), Thierry BARBAUT (Directeur Numérique La Guilde), Daouda KOULIBALY (Département OFF GRID), Léocadie, Ebakissé (Executive Tribe Builder), Alexis CHALOT ( EDF Pulse Croissance), Isabelle CAMURAT ( Chef de projet com DIRCOM EDF), Alain REVERCHON ( R&D EDF Open Innovation), Emma PAYOM ( Chef de projet EDF Pulse Africa), Christ Anderson Ahoua Boua (Chef de projet OFF GRID et EDF Pulse Africa).

A propos du prix EDF Pulse Africa :

Le concours d’innovation d’EDF s’exporte en Afrique avec pour ambition de soutenir et d’accompagner les innovateurs africains, véritables acteurs du développement énergétique.

Dans un contexte souvent difficile, une culture de l’innovation émerge sur le continent et apporte des solutions directement utiles aux africains. EDF veut donner une impulsion à cette dynamique et s’inscrire dans l’avenir énergétique en Afrique et participer à l’innovation entreuprenale sur le continent à travers les Prix EDF Pulse Africa.

Pour cette édition, 3 Prix et 1 coup de coeur récompenseront des solutions innovantes de start-up et PME africaines applicables dans les domaines de :

  • La production électrique off-grid : toute solution innovante de production et/ou de stockage de l’électricité en zone hors réseaux (off-grid)
  • Les services et usages électriques : tout service permettant d’étendre l’électrification et tout produit innovant à faible consommation électrique ; réutilisable par les usagers des services d’électricité
  • L’accès à l’eau : toute solution innovante permettant l’amélioration de l’accès à l’eau grâce à l’électricité
Le lien pour candidater au prix EDF Pulse Africa 2019

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
Perspectives économiques régionales de la Banque mondiale

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