La 16è édition de la
Biennale internationale d’Istanbul ouvre ses portes dès ce samedi 14 septembre
jusqu’au 10 novembre au centre de la plus grande ville de Turquie. Istanbul sera
de ce fait la capitale mondiale de l’art et de la culture. Une culture venue
des sept continents et l’Afrique est fortement représentée.
«Parmi
les grands rendez-vous internationaux de l’art contemporain, la Biennale
d’Istanbul occupe une place de choix. Elle est très importante, parce
qu’elle a lieu dans une métropole où beaucoup d’artistes habitent. Cela donne
une scène artistique très vivante et des connexions avec le monde entier» souligne Franck Odjokume artiste Béninois présent à la Biennale.
Comme à son habitude,
la Biennale d’Istanbul mettra en lumière des artistes en provenance de pays
rarement représentés. Plus de 90 nations se retrouvent cette année avec plus de
10.000 visiteurs. Des expositions d’art contemporain seront disséminées un peu
partout dans la ville, dans les musées, palais et les rues. L’art contemporain
africain qui s’inspire aussi bien des traditions du continent que des réalités
urbaines contemporaines de l’Afrique sera abondamment représenté. Un art
caractérisé par des techniques et des supports variés comme la peinture et la
sculpture, faites en matériaux de récupération.
Les
artistes africains se font leur place.
Avec de nouveaux
pavillons et une grande visibilité dans les expositions internationales, le
continent africain sera présent en force à la plus importante biennale d’art
contemporain de Turquie et elle imposera ses thématiques. Istanbul, une ville
sublime à laquelle les plasticiens du continent y sont de mieux en mieux
représentés (Madagascar, Mozambique, Côte d’Ivoire, Zimbabwe, Seychelles,
Ghana, Afrique du Sud, Cameroun…). Il sera possible d’y admirer en particulier,
le travail de deux femmes Zimbabwéennes : Georgina Maxim et Kudzanai-Violet
Hwami. Les broderies et les vêtements traditionnels des deux femmes sont le
fruit d’un long et patient travail de couture à partir de vêtements déjà
portés, déconstruits et reconstitués de manière à évoquer l’histoire de celle
qui les a portés. «Artistes et amateurs
aimeraient voir une institution publique fixer le travail des artistes dans le
pays» indique Manuel Ikunga, spécialiste de l’art contemporain africain.
Un
art en nette évolution
La popularité
croissante de l’art contemporain africain peut se traduire doublement : beaucoup
d’œuvres ont ainsi quitté le continent, achetées par des collectionneurs ou
exposées dans les musées d’Europe et aux Etats-Unis d’Amérique.
Le patrimoine culturel est
l’une des matières premières du développement économique de l’Afrique. Pour ce
faire, les musées africains jouent un rôle actif dans sa conservation.
L’Afrique détient donc un
patrimoine culturel aux origines et influences diverses, enraciné dans une
profondeur millénaire. Cependant, pour des raisons multiples, ce capital
culturel est peu valorisé et souvent menacé de dégradation ou de disparition.
Une
présence muséistique diversifiée
L’Afrique compte à ce
jour, une centaine de musées et plusieurs représentants de ces lieux de la
culture sont déjà présents à Istanbul. Ces musées ont évolué avec le temps. Les
buts poursuivis sont ceux de donner aux touristes, des éléments ethnographiques
pour mieux comprendre l’Afrique et ses régions respectives, de garder pour les
chercheurs et les curieux certains objets des cultures autochtones appeler à disparaître
ou à dégénérer et enfin, conserver pour les peuples des différentes régions des
témoins, des traditions et de l’effort fait par leurs ancêtres pour s’adapter
aux milieux et aux conditions de vie locales.
L’Afrique dispose d’un
patrimoine énorme. Le Palais Bafut à l’Ouest du Cameroun, célèbre depuis le
XIXè siècle. Il est désormais en voie d’extinction car, la plupart des cases
sont en ruines. Malheureusement, les rares cases Obus encore existantes et
celles que l’on peut localiser se retrouvent dans le Canton de Pouss, plus
précisément dans les villages de Mourla et de Gaya et à Maga dans l’extrême-Nord
du Cameroun.
Même constat à
Tombouctou au Mali, Gagnoa en Côte d’Ivoire ou à Göbekli Tepe dans la province
de Sanliurfa en Turquie. Ces lieux sont de rare témoignage de la puissance de
la culture.
Pendant trois mois, la Biennale d’Istanbul va mettre en valeur la culture et l’art mondial.
Objets d’art exposé à Istanbul. Ici une boîte de miracle Baoule de Côte d’IvoireObjets d’art exposé à Istanbul. Ici une boîte de miracle Baoule de Côte d’Ivoire
La 11ème édition du Prix
Carmignac du Photojournalisme est consacrée à la
République démocratique du Congo (RDC) et aux enjeux humains, sociaux et
écologiques qu’elle affronte aujourd’hui.
Le Prix Carmignac du Photojournalisme entend soutenir la production d’un projet journalistique et photographique qui documente ces réalités complexes, mais aussi les raisons d’espérer pour les 90 millions d’habitants de la République démocratique du Congo, dont 60 % ont moins de 20 ans : initiatives dans l’éducation et la santé, actions de préservation de la faune, et luttes contre les trafics, la corruption et la mainmise de quelques individus et des multinationales sur les exploitations minières.
En 2009, face à une crise des
médias et du photojournalisme sans précédent, Édouard Carmignac crée le
Prix Carmignac du photojournalisme pour aider les photographes sur le
terrain. Dirigé par Emeric Glayse, le Prix Carmignac du photojournalisme
soutient, chaque année, la production d’un reportage photographique et
journalistique d’investigation sur les violations des droits humains dans
le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui y sont
liés.. Sélectionné·e par un jury international, le·la lauréat·e reçoit
une bourse de 50 000 € lui permettant de réaliser un reportage de terrain
de 6 mois avec le soutien de la Fondation Carmignac qui finance, à son
retour, une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique.
Date limite d’envoi des dossiers
:
Mercredi 16 Octobre 2019 à minuit (GMT) sur ce lien
Agence publique, Expertise France est un acteur clé de la coopération technique internationale.
Elle conçoit et met en œuvre des projets qui renforcent durablement les politiques publiques dans les pays en développement et émergents. Gouvernance, sécurité, climat, santé, éducation… Elle intervient sur des domaines clés du développement durable et contribue, aux côtés de ses partenaires, à la concrétisation de l’Agenda 2030. Dans « Bilan & perspectives 2018-2019 », son dernier rapport annuel, (re)découvrez l’agence, son métier et ses projets !
Les chiffres militent pour une action urgente. L’ampleur des conflits violents n’a jamais été aussi importante depuis 30 ans et plus de 70 millions de personnes sont déracinées à travers le monde, deux fois plus qu’il y a seulement 20 ans. Et alors que l’extrême pauvreté recule à l’échelle mondiale, la tendance s’inverse dans les pays en situation de fragilité, de conflit ou de violence. D’ici à 2030, si rien ne change, près de la moitié des personnes les plus pauvres du monde vivront dans des régions en proie aux conflits. Pour un acteur du développement tel que le Groupe de la Banque mondiale, s’attaquer au problème de la fragilité, des conflits et de la violence est une mission prioritaire.
La semaine dernière, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU (a) consacrée à la consolidation et à la pérennisation de la paix, j’ai eu l’occasion de présenter la première stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les problèmes posés par la fragilité, les conflits et la violence. La session était axée sur la priorité du secrétaire général de l’ONU consistant à renforcer les partenariats pour pérenniser la paix, en particulier dans le contexte de transitions après des opérations de maintien de la paix. Dans mon allocution (a), j’ai souligné la complémentarité de la démarche de développement à long terme du Groupe de la Banque mondiale pour répondre au problème de fragilité, de conflits et de violence. Celle-ci fait partie intégrante de notre stratégie et nous y consacrons déjà des investissements par l’intermédiaire de l’IDA. Le Cadre de partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et l’ONU pour les situations de crise est un exemple concret de cette démarche. Il nous a aidés à renforcer notre coopération dans plus de 40 pays.
La session du Conseil de sécurité s’inscrivait dans la droite ligne du soutien vigoureux apporté début juillet par le G7 à ces enjeux. Dans leur déclaration intitulée Lutter contre les fragilités et prévenir les crises dans les pays en développement, les membres du G7 ont souligné l’importance des leviers d’action mis en avant par notre directrice générale Kristalina Georgieva, au nom de la Banque mondiale : renforcer la légitimité et la responsabilisation des institutions publiques dans les contextes de fragilité, de conflit et de violence ; lutter contre les principaux facteurs de fragilité en donnant la priorité aux investissements dans la bonne gouvernance, la création d’emplois — notamment pour les jeunes —, l’égalité des sexes et la lutte contre le changement climatique ; agir pour prévenir les conflits et renforcer les partenariats garantissant la cohérence des dimensions d’action humanitaire, de paix et de développement.« Un consensus mondial sans précédent s’impose au plus haut niveau : la collaboration entre les acteurs œuvrant pour la paix, la sécurité et le développement — peu habitués à travailler de concert — doit devenir la “nouvelle norme” pour relever ensemble le défi posé par les situations de fragilité, de conflit et de violence. »
Franck BousquetDirecteur principal de la cellule Fragilité, conflit et violence à la Banque mondiale
Un communiqué conjoint du G7 et du G5 sur le Sahel a par ailleurs fortement insisté sur le rôle majeur du Groupe de la Banque mondiale au Sahel où, en partenariat étroit avec d’autres acteurs, nous avons contribué à investir 6,7 milliards de dollars dans des zones en proie à l’insécurité. Parallèlement à un appel à l’intensification des efforts dans le Sahel, le communiqué a apporté un ferme soutien à notre stratégie relative à la fragilité, aux conflits et à la violence ainsi qu’à la réussite de la dix-neuvième reconstitution des ressources de l’IDA (IDA-19), l’institution du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, ce qui nous permettrait d’accentuer notre lutte contre la fragilité.
La première stratégie du Groupe de la Banque mondiale destinée à remédier aux facteurs de fragilité, de conflit et de violence, en cours d’élaboration, met l’accent sur quatre domaines clés : la prévention en s’attaquant aux causes profondes de la fragilité, le maintien de l’engagement dans les zones touchées par les conflits en liaison avec les partenaires humanitaires et les Nations Unies, l’aide aux pays en transition pour sortir de la fragilité, et le soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil.
Cette approche se traduisait déjà dans IDA-18, qui a doublé le volume des ressources de l’IDA allouées aux situations de fragilité, de conflit et de violence pour les porter à 14 milliards de dollars — un montant sans précédent mobilisé par le Groupe de la Banque mondiale. IDA-18 a également marqué un tournant en orientant l’action de l’Association dans de nouvelles voies, en particulier le soutien au secteur privé qui fournit la majorité des emplois dans les contextes de fragilité. Cette approche stratégique est totalement en phase avec les priorités d’IDA-19 et avec l’augmentation générale de capital, afin de maximiser l’impact du Groupe dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Nous venons de terminer la première phase des consultations sur notre stratégie en matière de fragilité, conflit et violence. En trois mois, nous avons recueilli l’avis de plus de 1 400 parties prenantes dans 85 pays et territoires, lors de réunions en présentiel, au moyen d’un questionnaire en ligne, par courrier électronique et sur les réseaux sociaux. Le vif intérêt et l’appui manifeste de l’ensemble des partenaires et parties prenantes nous motivent encore davantage à élaborer une stratégie qui confortera encore la détermination de notre institution à relever le plus grand défi du monde : mettre fin à l’extrême pauvreté et bâtir une prospérité partagée.
‘Yalta’ des goûts, des couleurs et des hashtags : vous êtes #af19 ou #EEF2019? Calés sur les mêmes dates, à peine le temps de boucler la valise, deux maousses raouts pour voir le monde très différemment. Troisième voie non-alignée, les Québécois avec le #forumae d’Amina Gerba, M.B.A., C.Q.
La fin de l’hiver au Cap ou bien celle de l’été à Vladivostok, choses à vivre en grand écart géopolitique, avec le World Economic Forum pour l’Afrique d’un côté et l’Eastern Economic Forum de l’autre.
Pour visualiser les deux planètes et comprendre l’irréconciliable beauté du divers, on observe les thèmes annoncés et plus encore les « partenaires », ici l’escouade libérale en pleine urticaire de responsabilité durable face au ‘continent du futur’, là-bas l’armée des costauds russes bien décidés à ne pas laisser l’ordre global aux mains des softies.
Côté réjouissances, Le Cap aligne ses vins, ses paysages édéniques et des cafés transgenres. A Vladivostok, les conférenciers pourront suivre un concours de beauté ‘charme-oriental’ et surtout assister au tellurique bang-bang d’arts martiaux mixtes entre Polina et Lyubomira, dite La Lionne.
À l’aide de nouvelles données et méthodes, cette étude démontre comment la conjonction de bactéries, d’eaux usées et de produits chimiques et plastiques peut extirper l’oxygène de l’approvisionnement en eau et transformer l’eau en poison pour les êtres humains et les écosystèmes. Afin d’apporter un éclairage sur la question, la Banque mondiale a constitué la plus grande banque de données au monde sur la qualité de l’eau à partir de données relevées sur le terrain dans des stations de contrôle, au moyen de techniques de télédétection et selon le processus d’apprentissage automatique.
Selon le rapport, le manque d’eau potable réduit la croissance économique d’un tiers. Ses auteurs demandent que l’on accorde, au plan mondial, national et local, une attention immédiate à ces dangers qui menacent aussi bien les pays développés que les pays en développement.
« L’eau propre est un facteur essentiel de croissance économique. La détérioration de la qualité de l’eau entrave la croissance économique, aggrave les problèmes sanitaires, réduit la production de denrées alimentaires et exacerbe la pauvreté dans de nombreux pays », constate David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. « Les pouvoirs publics doivent prendre d’urgence des mesures pour lutter contre la pollution de l’eau de sorte que les pays puissent croître plus rapidement de manière équitable et durable sur le plan environnemental. »
Lorsque la demande biochimique en oxygène — mesure de la quantité de pollution organique qui se trouve dans l’eau et mesure indirecte de la qualité globale de l’eau — dépasse un certain seuil, la croissance du PIB des régions situées en aval subit une baisse pouvant atteindre un tiers en raison des répercussions sur la santé, l’agriculture et les écosystèmes.
L’azote est l’une des principales causes de la mauvaise qualité de l’eau : répandu sous forme d’engrais sur les terres agricoles, il finit sa course dans les rivières, les lacs et les océans où il se transforme en nitrates. Les enfants exposés aux nitrates dès leur plus jeune âge souffrent de problèmes de croissance et de développement cérébral qui ont des répercussions sur leur santé et, plus tard, sur leur capacité à gagner leur vie à l’âge adulte. Le ruissellement et le déversement dans l’eau de chaque kilogramme d’engrais azoté supplémentaire par hectare sont susceptibles de relever dans une proportion pouvant aller jusqu’à 19 % le niveau de retard de croissance chez les enfants et de réduire de quelque 2 % leurs revenus à l’âge adulte en comparaison des enfants non exposés à ces produits.
Le rapport recommande aux pays de prendre diverses mesures pour améliorer la qualité de l’eau : politiques et normes environnementales ; évaluation exacte des charges polluantes ; systèmes efficaces d’application de la réglementation ; infrastructures de traitement des eaux facilitées par des mesures d’incitation en faveur de l’investissement privé ; communication d’informations fiables et exactes aux ménages pour encourager la participation citoyenne ; etc.
N.B. Financé en partie par le Partenariat mondial pour la sécurité de l’eau et l’assainissement (GWSP), fonds fiduciaire rassemblant plusieurs bailleurs de fonds basé au sein du Pôle mondial d’expertise en Eau de la Banque mondiale, le rapport peut être téléchargé à l’adresse worldbank.org/qualityunknown.
Corvée eau en RDC République Démocratique du Congo
Arsenal et WorldRemit lancent la deuxième édition de Future Stars
Deux entraîneurs de football communautaire, un homme et une femme,
participeront à un programme d’entraînement exclusif avec les entraîneurs
d’Arsenal Football Development à Londres.
WorldRemit, le service de transfert d’argent en ligne, et Arsenal, offrent à un entraîneur et une entraîneuse de football du continent africain ou d’Amérique la chance d’assister à un programme d’entraînement exclusif avec les entraîneurs d’Arsenal Football Development à Londres.
Cette seconde édition du programme « Future
Stars » a été développée par WorldRemit et Arsenal pour célébrer l’impact
positif que les entraîneurs de
football locaux ont sur leurs communautés, en aidant les enfants qu’ils
forment à développer des compétences de vie à la fois sur et en dehors du
terrain.
« Future Stars » est libre et
ouvert aux entraîneurs des jeunes équipes (moins de 16 ans) de toute l’Afrique
et des Amériques. WorldRemit parrainera deux gagnants, un homme et une femme,
qui s’envoleront pour Londres pour un programme d’entraînement personnalisé
avec les entraîneurs d’Arsenal Football Development. Dans le cadre de ce
programme, 20 entraîneurs présélectionnés seront récompensés avec des maillots
d’Arsenal pour leur équipe de jeunes.
Postulez dès maintenant
Les inscriptions sont désormais ouvertes sur www.futurestars.worldremit.com ou via un chatbot sur la page
Facebook de WorldRemit jusqu’au 4 septembre 2019. Pour
participer, les entraîneurs ont simplement besoin de remplir un court
formulaire de demande expliquant pourquoi ils méritent de vivre cette
expérience unique de formation et comment ils l’utiliseraient pour construire
un héritage durable de changement positif à travers le football.
Comment ça marche
Parmi les candidatures en ligne, 20 entraîneurs seront présélectionnés pour
recevoir des maillots d’Arsenal pour leurs équipes. Les candidats seront
évalués en fonction des critères suivants par un panel de juges, dont Catherine
Wines, cofondatrice de WorldRemit ; Simon McManus, entraîneur-chef chez Arsenal
Football Development ; et Marc Thorogood, Business Manager chez Arsenal
Football Development.
Critères de
sélection :
L’engagement de
l’entraîneur à améliorer la vie de sa communauté.
L’impact de
l’entraîneur sur les jeunes de sa communauté.
La force de la
proposition de l’entraîneur de transmettre la plus-value de son entraînement à
son retour.
Sur la liste restreinte des 20, le jury sélectionnera huit entraîneurs
comme finalistes, soit quatre hommes et quatre femmes.
Les histoires des huit finalistes seront partagées sur
www.futurestars.worldremit.com et les gagnants seront choisis en fonction d’un
vote du public sur le site Web.
Andrew
Stewart, directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez WorldRemit, a
déclaré : « Nos clients travaillent dur chaque jour
pour envoyer de l’argent chez eux pour soutenir leurs communautés. Inspirés par
eux, nous avons développé le programme Future Stars avec Arsenal pour mettre en
lumière les entraîneurs de jeunes de différentes communautés qui utilisent leur
passion pour le football pour construire un avenir meilleur pour les autres.
Le
niveau de candidature pour le programme de l’année dernière a dépassé nos
attentes. Nous sommes ravis de bâtir sur ce succès et de célébrer les
contributions incroyables des entraîneurs masculins et féminins de toute
l’Afrique et des Amériques. »
Simon
McManus, entraîneur-chef d’Arsenal Football Development, a déclaré :« L’engagement communautaire a toujours été au cœur de tout ce que
nous faisons et nous continuons à travailler dur pour promouvoir un plus grand
niveau de participation au sport, tant dans le nord de Londres que dans le
monde entier. »
« Le
programme Future Stars vise à reconnaître les entraîneurs pour jeunes à travers
l’Afrique et les Amériques qui rassemblent les communautés et changent des vies
grâce au football. Nous sommes impatients de les célébrer et d’accueillir les
deux entraîneurs gagnants pour s’entraîner avec nous à l’Emirates ! »
Le
gagnant des Future Stars l’an dernier était Hamisi Mohamed de la Young Talents
Soccer Academy. Hamisi a fondé Young Talents, une académie mixte en dehors de
Nairobi, au Kenya, pour rassembler les jeunes membres de sa communauté et les
aider à éviter de tomber dans le tribalisme, l’abus de drogues et la
criminalité.
Hamisi
a déclaré : « S’entrainer
avec Arsenal Football Development a été l’occasion d’une vie. Pour ma propre
formation, j’ai été ravi d’entendre parler de la philosophie d’entraînement
d’Arsenal et de la manière dont il peut réunir des équipes de tous niveaux.
L’échange d’idées et de pratiques est bénéfique pour les deux parties et
conduit à un niveau plus élevé du football au niveau local. Bonne chance aux
Future Stars de cette année ! »
FIN
Le site
Future Stars est ouvert pour les candidatures depuis mercredi 14 août et les
candidatures seront acceptées jusqu’au mercredi 4 septembre 2019, 23h59 BST
(heure d’été britannique)
À
propos de WorldRemit
WorldRemit
change la façon dont les gens envoient de l’argent. C’est facile – il suffit
d’ouvrir l’application ou de visiter le site Web – plus d’agents, plus de files
d’attente.
Envoyer de l’argent
24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de 50 à 150 pays.
Plus de façons de
recevoir de l’argent (mobile money, virement bancaire, retrait d’argent et
recharge mobile).
Notre service
clientèle primé est disponible pour aider 24/7.
Plus de 125 000 avis
5 étoiles pour notre application.
Soutenus par Accel,
TCV et Leapfrog, les premiers investisseurs de Facebook, Netflix et Slack.
Le
siège social mondial de WorldRemit se trouve à Londres, au Royaume-Uni, avec
des bureaux aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, à Singapour, aux
Philippines, au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
À
propos de Arsenal Football Club
Arsenal
est l’un des principaux clubs de football dans le monde, avec une longue tradition
de succès, de pensée progressive et de stabilité financière.
Le club
a été fondé en 1886 à Woolwich, au sud de Londres, avant de s’installer à
Highbury dans le nord de Londres en 1913. Nous avons déménagé à l’Emirates
Stadium en 2006.
Arsenal
a un impressionnant palmarès d’honneur : 13 fois champion de ligue anglaise, 13
fois vainqueur de la FA Cup, deux fois vainqueur de la coupe de la Ligue et une
fois vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne (1994) et Coupe
de la coupe européenne des foires (1970). De plus, Arsenal Women est le club
anglais le plus titré du football féminin. Ils ont célébré leur 30e saison
l’année dernière.
La
Fondation Arsenal utilise la puissance du football et le nom d’Arsenal pour
inspirer et soutenir les jeunes dans le nord de Londres et à travers le monde.
La Fondation Arsenal recueille des fonds chaque année et travaille avec un
certain nombre de partenaires clés, y compris Save The Children, Islington
Giving, Willow et le Gunners’ Fund. Au niveau local, Arsenal, dans la
Communauté, a mis en œuvre des programmes visant à obtenir des résultats
sociaux positifs depuis plus de 30 ans.
Pour plus d’informations, veuillez visiter arsenal.com
Congo Business Network a organisé un événement sur l’écosystème numérique congolais le 26 juillet 2019 à Kinshasa. Cette conférence a réuni les professionnels du numérique, notamment les ingénieurs, les entrepreneurs de commerce en ligne, les incubateurs, quelques responsables des banques et des sociétés de télécommunications, les start-ups tech, ainsi que la Présidence de la République qui a été représenté par le Cabinet du Conseiller Spécial sur le Numérique. Congo Digital reçoit dans cette interview Noel K. Tshiani, fondateur de Congo Business Network et Bonny Maya, directeur général de Tinda et eMart.cd. Ces deux personnes principales ont travaillé sur ce premier événement du réseau en République démocratique du Congo.
Noel K. Tshiani, parlez-nous de votre parcours et présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît.
Noel K. Tshiani : Je suis originaire de la République démocratique du Congo, et j’ai vécu aux États-Unis depuis 1996, ce qui va faire 23 ans à la fin de cette année.
Concernant mes études académiques, j’ai trois diplômes de licence en finance, en marketing et en science politique. De plus, j’ai suivi une formation des cadres sur les marchés financiers et la gestion efficace des entreprises à la Wharton School en Philadelphie. J’ai également suivi une autre formation en entrepreneuriat à la Kauffman Foundation à New York.
Je suis actuellement président de Agere Global, une société de conseil en investissement et stratégie commerciale basée à New York.
Aussi, je suis le fondateur de Congo Business Network, un réseau international des professionnels et des entrepreneurs congolais. Sa mission est de connecter les entrepreneurs de la diaspora au monde des affaires au Congo.
Basé aux États-Unis depuis des années, que pouvez-vous nous dire de l’écosystème numérique en Amérique ?
Noel K. Tshiani : L’écosystème numérique en Amérique est composé de 5 acteurs majeurs : les start-ups, les fournisseurs de services Internet, les espaces de travail en commun, les incubateurs et les politiques publiques qui encouragent les initiatives entrepreneuriales.
Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ne pourraient pas exister aujourd’hui sans un écosystème numérique qui fonctionne aux États-Unis, surtout à San Francisco et à New York, les deux villes principales au cœur de l’innovation et la tech en Amérique. La compétitivité numérique des États-Unis est le résultat de start-ups tech qui émergent dans un environnement florissant et qui sont capables de se développer en grandes entreprises dans un marché très concurrentiel (qui exige la démonstration d’une expertise pointue dans un secteur où dans une niche quelconque).
Les espaces de travail en commun ont rendu le coût de démarrage d’une start-up aujourd’hui en Amérique beaucoup plus abordable parce que les entrepreneurs n’ont pas à payer le coût de loyers élevés afin d’avoir un bureau juste pour commencer un business.
La République démocratique du Congo se trouve dans l’écosystème numérique avec plusieurs projets, connaissez-vous quelques acteurs tech qui font bouger cet espace au pays ?
Noel K. Tshiani : Il y a aujourd’hui plusieurs start-ups au Congo dans différents secteurs. On peut facilement trouver des start-ups à travers le pays (à Kinshasa, à Goma, et à Lubumbashi).MaxiCash, MEDpay, Eteyelo, Tinda et Ebutelo font partie des start-ups prometteuses.
MaxiCash s’impose comme une solution de paiement pour les transactions financières. MEDpaysimplifie les paiements des soins de santé pour les membres de la famille. Tinda s’est spécialisédans le service de livraison de produits à domicile. Eteyelo a choisi de moderniser le secteur de l’éducation sur l’étendu du pays. Ebutelo est un logiciel de gestion intégré pour différents types d’entreprises en ligne comme les hôtels, les restaurants et le commerce de détail.
Avec une connaissance des entrepreneurs congolais ainsi que leurs projets dans le numérique, quelles sont les priorités pour vous afin de permettre la croissance des start-ups congolaises ?
Noel K. Tshiani : En tant que fondateur de Congo Business Network, je travaille avec de nombreuses start-ups et je parle avec leurs fondateurs pratiquement tous les jours. Ayant vécu et travaillé aux États-Unis pendant près de 23 ans, lorsque j’analyse l’écosystème start-up au Congo aujourd’hui, je conclus qu’il est au début dans presque tous les domaines.
La priorité pour les entrepreneurs devrait se concentrer sur une formation appropriée en entrepreneuriat, la mise en place de plateformes professionnelles de base telles que les sites Internet, les brochures, la création de pages d’entreprise sur les réseaux sociaux et l’utilisation d’adresses électroniques professionnelles. Ces domaines fondamentaux constitueront une bonne base pour passer à des sujets avancés en entrepreneuriat.
J’ai également observé que la majorité d’entrepreneurs sont très faibles en stratégie commerciale, notamment en compétence marketing, surtout en marketing digital qui nécessite des techniques sophistiquées de micro-ciblage et de segmentation de la clientèle basée sur des traits spécifiques.
Le monde est devenu très globalisé quand il s’agit des activités commerciales dans le numérique. Apprendre l’anglais de base est également une nécessité pour aller loin dans le business car la majorité d’informations sur Internet aujourd’hui sont en anglais, et non en français.
Vous êtes initiateur de plusieurs évènements qui « booste » l’écosystème start-up au Congo. Comment arrivez-vous à organiser ces évènements et surtout celui qui s’est déroulé à Kinshasa le 26 juillet 2019 ?
Noel K. Tshiani : Le premier objectif de nos événements c’est de créer un environnement dans lequel les professionnels et les entrepreneurs dans le réseau peuvent se rencontrer pour discuter un sujet économique clé et, en même temps, proposer des solutions qui contribuent au développement économique du pays.
Le deuxième but de nos conférences c’est de favoriser les opportunités de réseautage pour les adhérents et d’autres participants afin que les entrepreneurs trouvent l’expertise dont l’on a besoin pour travailler sur un projet dans le monde de business. Dans le monde des affaires, les relations sont un atout le plus important qu’un entrepreneur peut avoir, que ce soit avec des investisseurs, des clients, des fournisseurs ou des collaborateurs.
Nous avons organisé de nombreux événements en ligne avec Cisco WebEx et LinkedIn Events, un système pour organiser des événements professionnels, sur de thèmes différents, allant de la solution digitale à la blockchain, et aussi sur l’importance d’appartenir à un réseau d’affairs. Un événement en personne comme celui du 26 juillet 2019 sur l’écosystème numérique a été organisé en collaboration avec plusieurs personnes à travers le monde, l’équipe de base était en Amérique, à Kinshasa et à Brazzaville.
Bonny Maya, parlez-nous de votre parcours et présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît.
Bonny Maya : Je suis originaire de la République démocratique du Congo, où je vis depuis ma naissance avec ma famille.
J’ai suivi un cursus d’Ingénieur en radio transmission et en développement logiciel que j’ai débuté au pays à l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées, et que j’ai approfondi ensuite avec des cours en ligne.
Concernant mon expérience professionnelle, j’ai occupé des postes en Monétique à la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo ; d’Administrateur système à l’Office Congolais de Contrôle et des Consultants en développement web et marketing digital dans plusieurs entreprises et organisations en RDC.
En 2013, je me suis mis sur mon propre compte en créant ma première entreprise, une agence web à l’époque, qui développait des solutions web sur mesure. Et 3 ans plus tard, en 2016 je fondaiseMart.cd, une plateforme de vente en ligne des provisions alimentaires et qui sert des passerelles de vente pour les producteurs congolais en quête de nouveaux débouchés.
Ensuite en 2018 j’ai lancé Tinda, un service de livraison à domicile pour les vendeurs en ligne et tous les socials sellers, les vendeurs sur Facebook et WhatsApp qui n’ont pas le temps ni les moyens d’assurer les livraisons aux domiciles de leurs clients de tous les produits qu’ils vendent. Et je suis actuellement membre du réseau d’affaires Congo Business Network.
Acteur majeur de l’écosystème numérique congolais que vous êtes, quelles devraient être les priorités du gouvernement pour soutenir les entrepreneurs locaux pour développer les vraies solutions numériques ?
Bonny Maya : À ce jour nous ne pouvons pas parler de développement du pays sans développement de l’écosystème numérique.
Le développement du pays est intrinsèquement lié à celui de l’écosystème numérique. Il est donc primordial aux décideurs politiques de prendre conscience de l’apport du secteur numérique dans le développement de notre pays et de prendre des mesures adéquates.
Nous vivons dans un pays où les megabytes d’Internet est encore un luxe pour bon nombre de personnes, alors que l’accès à Internet fait partie des droits de l’homme. Avoir accès à Internet à un coût abordable comme dans d’autres pays africains relèvera notre écosystème et, de file en aiguille, notre Produit Intérieur Brut.
Cet écosystème utilise des services et des solutions exigeantes en énergie électrique permanente. Comment un Congolais vivant 2 semaines par mois sans électricité pourrait-il espérer rivaliser un jeune d’un autre pays qui ne connaît presque pas de coupure électrique ?
Les droits de douanes pour importer des ordinateurs devraient être revus à la baisse comme le font les autres pays émergents.
L’amélioration de la prise en main des outils technologiques par la formation et l’initiation à l’informatique et aux autres outils technologiques dès les niveaux les plus élémentaires de notre système d’éducation fait partie des piliers majeurs de ce développement. Les enfants tout comme les adultes congolais devraient être initiés à la manipulation des outils informatiques. Et cette stratégie devra être quantifiée, suivie et mesurée par des indicateurs de suivi de performance.
Quelques exemples de ces indicateurs seraient : le nombre d’élèves ayant accès aux outils informatiques dans les écoles ; le nombre d’ordinateurs disponibles par école ; le nombre de centres d’apprentissage à l’informatique disponible par commune ; et le nombre d’élèves ayant suivi les cours d’informatiques pratiques par année.
Avec un nombre des prospects important maîtrisant l’outil technologique, avec une énergie électrique permanente, avec un coût d’Internet au plus bas et avec des droits de douanes des outils informatiques réfléchis, les entrepreneurs locaux peuvent aisément développer des vraies solutions numériques sans rêver d’une manne financière.
Après le premier événement de Congo Business Network le 26 juillet 2019 à Kinshasa sur l’écosystème numérique, quelles étaient vos attentes et êtes-vous certains que vous avez atteint les objectifs de cette conférence au niveau local ?
Bonny Maya : Concernant le premier événement du réseau du 26 juillet 2019 à Kinshasa, il était question d’identifier les priorités pour faire émerger la tech congolaise ensemble avec les acteurs de l’écosystème qui étaient présents. Chose qui a été faite avec brio au vu de la qualité et de la diversité de l’auditoire et des échanges tenues.
Je suis sûr que l’objectif a été largement atteint car une vraie identification des priorités a été faite par tous. Et chaque acteur majeur du numérique en RDC a saisi l’occasion pour comprendre quel serait son rôle dans la construction de cet écosystème en résolvant la part des priorités qui lui incombent.
Noel K. Tshiani et Bonny Maya
Et à la surprise générale, c’est durant cet événement du réseau que les Représentants du Conseiller Spécial sur le Numérique ont annoncé le lancement du Forum sur la validation du Plan National du Numérique prévu pour septembre 2019. Ce plan contiendrait beaucoup d’éléments émanant de nos discussions lors de l’événement.
D’après votre expérience en tant que fondateur de Tinda et eMart.cd vivant en RDC, quels sont les besoins prioritaires des entrepreneurs comme vous pour réussir dans vos activités ?
Bonny Maya : Pour un entrepreneur comme moi, vivant en RDC, les besoins prioritaires pour réussir dans mes activités sont :
Un nombre important des prospects ayant accès à Internet ;
Un profil fiscal et douanier adapté à ma start-up ;
Une existence de business angels et de capital-risque dans le pays ;
Une disponibilité des profils d’informaticiens expérimentés dans des domaines avancés (data analystes et data ingénieurs) ; et
Une prise de conscience des décideurs politiques portant sur la valeur d’avoir des champions locaux à promouvoir et à sécuriser en vue de faire face à la guerre des données, comme le Kenya le fait pour le M-Pesa, le Nigéria pour Jumia ou Iroko.
Vous êtes membre de Congo Business Network. Quels sont les avantages majeurs d’appartenir à ce réseau international des professionnels et des entrepreneurs congolais ?
Bonny Maya :
Être membre de Congo Business Network me permet d’entrer en contact avec des dizaines d’experts congolais dans des domaines variés : propriété intellectuelle, intelligence financière, investissements, fintech et la stratégie commerciale dans les villes principales comme New York, Montréal, Hong Kong, Paris et Johannesburg.
Le réseau me permet de participer à des rencontres de haut niveau dans le domaine de la tech à travers le monde.
Un autre avantage, c’est de bénéficier d’un carnet d’adresses riche afin de bâtir de nouvelles relations d’affaires.
Ensuite, en tant que membre, je suis connecté à des sources d’informations importantes dans mon secteur et dans le monde de business en RDC et en Afrique.
Et finalement, être membre du réseau me donne la capacité de découvrir des opportunités d’affaires grâce aux relations avec d’autres entrepreneurs en Asie, en Amérique et en Europe.
Avec un tout nouveau terminal de gaz et un mega-hub gazier, la Guinée équatoriale pilote le jeu africain
Le projet Akonikien est un exemple de solution énergétique rentable et propre répondant aux besoins énergétiques de la Guinée équatoriale continentale
La Guinée équatoriale a franchi une nouvelle étape aujourd’hui pour devenir une plaque tournante du gaz en Afrique en inaugurant la première usine de stockage et de regazéification de GNL à être construite sur la côte ouest africaine. Alors que l’Afrique de l’Ouest est un important exportateur mondial de gaz, exporté du Nigéria et de la Guinée équatoriale, aucune infrastructure d’importation n’avait été installée jusqu’à présent pour encourager l’importation et l’utilisation du gaz africain au sein même de l’Afrique.
La nouvelle usine est en construction sur le port d’Akonikien en Guinée équatoriale, par la société locale Elite Construcciones. Avec une capacité de stockage de 14 000 mètres cubes dans 12 réservoirs de balles, il s’agit du premier terminal de ce genre à permettre la distribution de GNL sur le continent. En plus de l’infrastructure de stockage et de regazéification, Elite installe également une station de chargement de camions et 12 km de conduites de gaz et de diesel.
Durant son annonce, faite lors d’une visite à Kogo à la frontière avec le Gabon, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures, a déclaré que le terminal était le premier de nombreux projets à venir dans le cadre de l’initiative « GNL pour l’Afrique » (LNG2AFRICA). « LNG2AFRICA a pour objectif clair de développer des projets de GNL à petite échelle pour fournir du gaz aux pays et régions disposant d’infrastructures limitées », a déclaré le ministre Obiang Lima. « À l’heure où ce sont les grands projets de GNL en Afrique qui font l’objet d’une intense couverture médiatique, rappelons-nous que les projets de moindre envergure répondant aux besoins des régions à déficit énergétique offrent la possibilité de monétiser notre gaz pour nos économies et de mobiliser nos entreprises locales autour d’infrastructures et projets clés pour notre région. »
Le projet Akonikien est un exemple de solution énergétique rentable et propre répondant aux besoins énergétiques de la Guinée équatoriale continentale. Une fois stocké et re-gazéifié, le gaz sera transporté par des camions et des pipelines vers diverses industries telles que l’électricité et le ciment. Le projet démontre l’expertise acquise par la Guinée équatoriale au cours des dernières décennies dans le GNL et le gaz naturel, qui peut maintenant être utilisés non seulement pour le bénéfice du pays, mais également pour les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui cherchent à accroître leur utilisation de gaz naturel pour l’électricité et leurs industries.
Le projet démontre l’expertise acquise par la Guinée équatoriale au cours des dernières décennies dans le GNL et le gaz naturel
« Nous félicitons le ministère des Mines et des Hydrocarbures et Elite Construcciones pour cette réalisation remarquable », a déclaré Nj Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie et Directeur général du Centurion Law Group, qui a été conseillé sur le projet. « Il s’agit d’un bel exemple de développement de contenu local et de coopération de niveau mondial entre une entreprise locale et des partenaires techniques et technologiques internationaux. »
L’infrastructure du projet comprend notamment les plus grands réservoirs de balles cryogéniques du monde, construit par la société américaine Corban Energy Group. « Chaque réservoir à lui seul prendra environ 12 heures pour être déplacé quelques milliers de mètres entre le port et la nouvelle usine », a expliqué Marisol Ovono Nchama, PDG d’Elite Construcciones, contractant principal du projet. « Elite Construcciones a travaillé en étroite collaboration avec les sociétés allemandes Noordtec et ESC pour la conception et la construction de l’usine. Nous sommes tous très fiers de participer à cette réussite et nous attendons avec impatience les autres projets de LNG2AFRICA », a-t-elle ajouté.
En avril dernier, la Guinée équatoriale avait également signé les accords définitifs sur la monétisation du gaz de son unité d’Alen. En vertu de ces accords, Atlas Oranto Petroleum, Noble Energy, Marathon Oil, Glencore et Guvnor investissent près de 350 millions de dollars pour regrouper l’approvisionnement en gaz provenant de gisements de gaz isolés en Guinée équatoriale et dans le golfe de Guinée et remplacer la production en déclin du gisement d’Alba. Le développement du hub gazier offshore d’Alen constituait alors un premier pas vers la vision de la Guinée équatoriale de devenir un méga-hub gazier pour la sous-région en développant plusieurs hubs gaziers offshore pour monétiser les réserves de gaz voisines et développer les industries gazières en aval, stimulant ainsi le développement industriel et la croissance économique.
❝Imagine your city in 2020, 2030 & 2063 sustainable future of African territories❞
OBJECTIF DE L’APPEL À CANDIDATURES
AFRO CREATIVE CHALLENGE a pour objectif d’inciter les jeunes
africains à se projeter dans l’imaginaire des villes, des infrastructures, des
systèmes d’éducation et de santé du futur. Il s’agit de promouvoir une
mentalité propice à l’innovation qui facilite la transformation des bonnes
idées et pratiques en produits et services utiles pour soutenir l’agenda 2030
pour développement durable et l’agenda 2063 de l’Union Africaine, en permettant
de :
• Penser l’Afrique dans toutes ses réalités et proposer des
solutions inspirées des valeurs locales et des nouvelles technologies.
• Concevoir des villes et économies intelligentes basées sur
les savoir-faire locaux et internationaux qui produisent un développement
économique, social, culturel et un niveau de vie adéquat pour les populations
africaines.
• Révéler les talents des jeunes et les conscientiser au
rôle qu’ils doivent jouer en participant à la réalisation des solutions dont
l’Afrique a besoin pour réussir sa renaissance.
• Réflexion architecturale et conceptuelle inventive.
• Développement personnel.
3. Les candidat(e)s sont sélectionné(e)s par un jury
d’experts (académiques et professionnels) sur la base de leur projet, à travers
un synopsis de 4 pages illustrées d’images de synthèse.
ACCOMPAGNEMENT DES CANDIDAT(E)S ET LAURÉAT(E)S:
1. L’accompagnement des candidats vise à donner aux jeunes
une vision à 360° des méthodes d’innovation structurée. Les candidats
apprennent à analyser des problèmes complexes et à les résoudre de manière
créative, itérative et pluridisciplinaire.
2. Un lauréat sera primé lors du dîner de Gala à l’Hôtel
LAICO Tunis
3. Il gagne un accompagnement d’1 an d’accélération du
projet
Pour le pays des ‘Noirs’ (sudaan), celui des Badariens d’il y a 50 siècles, de l’empire de Meroe, il a fallu se battre 240 jours et mourir à 250. La Coalition des forces de la liberté et du changement et le Conseil militaire de transition s’accordent sur une Déclaration constitutionnelle, sorte de feuille de route vers un prochain texte fondamental.
Omar Al-Bachir est en prison pour « corruption », après la découverte chez lui de 113 millions USD en liquide. Cela tient combien de place 113 m en billets verts ?
What’s Next : la ‘colonie’ sino-sud-africaine près des grandes chutes….
75 ans – Sur ces roches rouges du Var, de l’onde bleu marine, ils débarquèrent à plus de 200 000, armée noire et blanche, bantous, arabes, caribéens, pieds-noirs, mélanésiens, polynésiens, kabyles. Tirailleurs, goumiers, tabors, marsouins, le courage avait toutes les couleurs des hommes libres décidés à chasser les nazis.
Il y a des choses qui ne peuvent s’oublier, comme cette lumineuse journée du 15 août 2004, pour le soixantième anniversaire, en direct RFI depuis la passerelle du Charles-de-Gaulle. Le regard, la voix des survivants ne s’oublient pas. Ce jour-là, nous étions, journalistes, à notre « toute petite » place devant ces héros.
Le président Emmanuel Macron a participé à la cérémonie à la Nécropole nationale de Boulouris, aux côtés de ses homologues ivoirien et guinéen. Là reposent 464 combattants de toutes origines, issus de la 1e DFL du général de Lattre de Tassigny.
Le travail en Afrique : les enjeux des compétences, du secteur informel et de la protection sociale face au potentiel des technologies numériques
La Banque Mondiale évoque un des sujets majeur du développement pour les 54 pays du continent.
LES POINTS MARQUANTS
Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les pays d’Afrique subsaharienne ont beaucoup à gagner de l’adoption technologique.
Mais pour que les travailleurs les moins qualifiés et les moins diplômés en tirent profit, il est indispensable d’accompagner cette transition de politiques et d’investissements porteurs.
Ce rapport, qui s’inscrit dans la continuité du « Rapport sur le développement dans le monde 2019 : Le travail en mutation », propose une analyse en profondeur de la situation singulière de l’Afrique subsaharienne.
De manière générale, les pays en développement doivent faire face à des avancées technologiques qui, conjuguées à d’autres phénomènes disruptifs comme les dérèglements du climat, la fragilité, l’intégration économique et les transitions démographiques, vont transformer radicalement le monde du travail. Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les technologies numériques recèlent cependant un potentiel particulier pour l’Afrique subsaharienne.
La nouvelle publication régionale, intitulée The Future of Work in Africa: Harnessing the Potential of Digital Technologies for All, s’inscrit dans la continuité du Rapport sur le développement dans le monde 2019 : Le travail en mutation. Elle montre la voie singulière qui pourrait s’ouvrir devant les pays d’Afrique subsaharienne si leurs gouvernements et leurs entreprises parvenaient à exploiter au mieux les technologies digitales, et met en évidence une condition préalable indispensable : la mise en place de politiques publiques et d’investissements porteurs.
« C’est précisément en raison de la spécificité des difficultés auxquelles sont confrontés la plupart des pays africains par rapport aux autres régions du monde, notamment une moins grande utilisation productive des technologies et un sous-emploi plus important, que la progression de l’adoption numérique pourrait avoir une incidence positive sur ces économies », explique Mark Dutz, économiste principal à la Banque mondiale et l’un des auteurs du rapport. « Le déploiement généralisé des technologies numériques peut aider les entreprises à grandir et peut, surtout, créer plus d’emplois au profit de tous, et pas seulement de quelques privilégiés. Mais ce potentiel ne se matérialisera pas si les pouvoirs publics n’ont pas auparavant mis en place un environnement favorable pour les entreprises. »
Selon une étude récente, l’amélioration de la vitesse des connexions internet dans les pays d’Afrique s’est traduite par une hausse des taux d’emploi non seulement chez les diplômés de l’université, mais aussi parmi ceux qui ne possèdent qu’un niveau d’instruction secondaire voire primaire.
Quelles sont concrètement les politiques à mettre en place pour tirer parti de ce potentiel d’innovation et de croissance ? Selon le rapport, il est essentiel que les États garantissent un niveau de concurrence suffisant, qu’ils améliorent les compétences entrepreneuriales et le capital humain des travailleurs, ainsi que les infrastructures physiques, tout en renforçant leurs capacités pour accroître les investissements publics dans la protection sociale.
« La situation de la région, qui se caractérise par l’ampleur de son secteur informel et la persistance de faibles niveaux de capital humain, n’est pas nécessairement un handicap », souligne Jieun Choi, économiste senior à la Banque mondiale et également auteur du rapport. « Compte tenu de la taille relativement réduite de son industrie manufacturière, l’Afrique subira moins, dans les années qui viennent, les effets de l’automatisation sur l’emploi. Parallèlement, l’adoption des technologies numériques aidera les entreprises à réduire leurs coûts et leurs prix, ce qui permettra d’augmenter la production et les emplois dans l’ensemble des secteurs, tandis que, à la faveur de l’accès à internet et des applications mobiles, les travailleurs peu qualifiés pourront par exemple se familiariser avec de meilleures pratiques agricoles ou commercialiser plus facilement leurs produits. »
Les opportunités sont là. Encore faut-il pouvoir les saisir. Le rapport formule donc un certain nombre de recommandations essentielles à l’intention des pouvoirs publics :
Veiller à ce que les infrastructures numériques soient disponibles et d’un coût abordable pour tous — pour les habitants des zones rurales comme pour les citadins et pour toutes les catégories de population — en mettant en place des réglementations qui stimulent la concurrence, soutiennent l’accès universel et promeuvent l’intégration transfrontalière en vue d’agrandir les marchés
Fournir des infrastructures physiques complémentaires (comme une alimentation électrique fiable)
Soutenir les inventeurs et les entrepreneurs dont les pays ont besoin pour mettre au point les outils qui permettront de mettre à niveau les compétences des travailleurs peu qualifiés aux postes qu’ils occupent et d’accomplir les nouvelles tâches que rendra possible la diffusion de nouvelles technologies
Développer des interventions visant à faciliter la hausse de la productivité des exploitations agricoles et des entreprises informelles et à revaloriser les compétences de ceux qui y travaillent
Étendre la couverture des régimes du travail et des systèmes de protection sociale, en particulier pour les travailleurs, pour encourager la prise de risques chez les entrepreneurs et ceux qu’ils emploient, et faciliter la transition des travailleurs d’un emploi à un autre
« Nous savons qu’il ne sera pas facile de créer les fondations nécessaires au saut numérique de l’Afrique et plus généralement à sa transformation économique, mais c’est possible », conclut Zainab Usman, spécialiste du développement social à la Banque mondiale et auteur du rapport. « Si les pouvoirs publics et les entreprises investissent dans les changements qui s’imposent, la prochaine génération de travailleurs, d’inventeurs et d’entrepreneurs africains aura les moyens d’innover et de prospérer. »
Sous l’égide du gouvernement Tunisien, Smart Africa Alliance, GIZ & Make IT, TPM organise, le plus grand événement lié à l’innovation et à la technologie Africaine, le Sommet afric’Up – Africa Startup à Tunis les 24 et 25 Septembre prochain.
africa’Up représente l’espace de professionnels et de
techniciens Africains passionnés qui souhaitent inspirer, apprendre et nouer
des contacts dans une atmosphère détendue et décalée.
Durant cette édition, un programme complet comprendra
conférences, workshops, deal room, hackathons, startup Pitch, espace
d’exposition… avec la volonté de recevoir plus que 300 startups africaines.
Les conférences et workshops, sur le thème « Smart Cities
& Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups ? »
Afric’Up
Expo : Chapiteau ext., RDC et Mezzanine
Un lieu d’échanges et de partages d’expériences. Il réunira
les entreprises, startups, professionnels, experts qui proposeront une offre
plurielle aux visiteurs à la recherche de solutions pour rendre les bâtiments,
la ville et les territoires africains intelligents, durables et connectés.
Réserver votre stand
Afric’Up Conferences
Plus que 100 speakers apporteront leur vision, leurs
solutions sur le digital africain avec des thèmes variés (IA, Big Data,
Blockchain, E-santé, Fintech, Agritech, cyber security, E-gov, Civitec, etc.)
autour de la Smart City et de l’Open Innovation.
Consulter
le programme
Startup Stage ‘Talk to startups
and investors’
Un espace d’échange autour d’une piscine, afin de permettre
à des jeunes entrepreneurs africains de venir « pitcher » leurs projets devant
investisseurs, incubateurs et accélérateurs, de manière décontractée, sans
pression.
Afric’up Pitch
Vous êtes une startup ? Pitchez votre idée ou votre projet
devant un public averti.
Les startups sélectionnées après un appel à proposition
auront la possibilité de rencontrer des investisseurs, des dirigeants de
multinationales, des institutions financières, des experts, des incubateurs,
des responsables gouvernementaux, des décideurs politiques du continent
africain et à l’international.
Afric’up Makeathon
Le Makeathon, c’est ’intelligence collective au service de
l’innovation, le but est d’amener les participants à coopérer ensemble, à
apprendre de chacun, à collaborer pour réaliser leur idée. C’est un défi
créatif réunissant des « makers », qui fabriquent et créent des choses
physiques Afric’up Makeathon sera le premier d’Afrique.
Mobile Application Awards
Une compétition d’applications mobiles pour le commerce
électronique « E-commerce Mobile Application Africa AWARD », à l’intention
des jeunes talents, étudiants, jeunes diplômés d’Afrique et de la diaspora
Africaine.
Afric’up Awards
Un Cocktail dînatoire au cours duquel nous remettrons les
prix aux finalistes d’Afric’Up Activities (Hackathons, Makeathon, Pitch..) ,
nous célébrerons les femmes « digital maker » d’Afrique, et nous annoncerons de
nombreuses initiatives, projets, partenariats pour le continent.
Afric’Up Workshops
Des workshops qui vont permettre aux participants d’être
conseillés, éclairés par des personnalités expérimentées et des entrepreneurs
reconnus, ayant connu le succès avec leur entreprise.
Afric’Up Web TV
Un espace d’échange et de débat qui seront animés sur un plateau TV & diffusés sur notre chaîne Youtube et les réseaux sociaux.
L’ensemble des liens et des informations sur AfricUp
Les termes de l’échange sont volontiers façonnés par quelque chose qu’un courriel aller-retour ne remplacera jamais : un contact direct, une poignée de main, un regard.
Quelque chose de très incarné, suffisamment chargé de confiance et de dignité pour oser dépasser ce “passé qui ne passe pas” entre l’Afrique sub-saharienne et le Nord.
Double big-bang avec Achille Mbembe l’intranquille et ses brillants libelles sur Facebook à propos de la « nouvelle question nègre ».
[…] ces pays qui nous ont vus naître, qui n’ont fait semblant de sortir de la nuit coloniale que pour mieux s’engouffrer dans une interminable tyrannie autochtone. […]
LE SEEDSTARS SUMMIT AFRICA VEUT AMPLIFIER LE POTENTIEL DU CONTINENT AVEC SA 5ème ÉDITION À JOHANNESBURG, EN AFRIQUE DU SUD
Avec un ambitieux fonds d’investissement de 100 M$, un tout nouvel accélérateur, une série web en préparation et la compétition Seedstars World qui bat son plein, Seedstars continue d’emmener plus loin l’entrepreneuriat sur le continent, avec pour point culminant le Seedstars Summit Africa. Pendant trois jours, les acteurs clés de l’entrepreneuriat africain se réuniront pour encourager changement et innovation durables dans la région.
Johannesburg, Afrique du Sud, 1er Août 2019 – Pour diffusion immédiate – Seedstars, investisseur, communauté, et plateforme globale d’entrepreneurs et startups des marchés émergents et à forte croissance, annonce officiellement son 5ème Africa Regional Summit, en partenariat avec HYBR. L’événement aura lieu à Johannesburg, Afrique du Sud du 3 au 5 Décembre 2019.
Voulant faciliter les meilleures opportunités d’affaires et d’investissement dans la région, le Seedstars Summit Africa réunira son large réseau de startups, investisseurs, mentors, ambassadeurs, partenaires et plus de 300 acteurs clés au cœur du continent.
S’étalant sur trois jours, le Seedstars Summit Africa débutera avec des bootcamps, où les startups recevront un mélange de contenu théorique et pratique sur les divers modèles de croissance et canaux d’acquisition, avec l’appui de l’équipe d’investissement de Seedstars. Le lendemain, pendant l’Investor Forum, les pitchs d’une minute des startups issue de la compétition Seedstars World seront suivis de rencontres individuelles entre investisseurs, mentors et entrepreneurs.
Le 5 décembre, le jour principal de la conférence sera organisé autour de sessions de networking, ainsi que des ateliers thématiques dans la matinée. L’après-midi, les pitchs des startups finalistes, des interventions d’entrepreneurs chevronnés et d’alumni Seedstars, ainsi que les remises de prix occuperont la scène principale. Pour clôturer la cérémonie, un cocktail réunissant tous les participants leur permettra de tisser des liens et de célébrer l’entrepreneuriat sur le continent.
Bâtir un écosystème solide liant technologie et innovation en Afrique est une priorité pour Seedstars. Cette année, le groupe a lancé de multiples initiatives pour apporter un soutien structurel à l’environnement entrepreneurial. Seedstars s’est associé à First Growth Ventures pour lancer Seedstars Africa Ventures, un fonds pour l’Afrique subsaharienne d’une taille cible de 100 millions de dollars, qui permettra de réaliser des investissements minoritaires en early-stage allant de 250 000 USD à 5 millions USD dans les entreprises les plus prometteuses et innovantes, à travers différents secteurs et pays. En parallèle, l’Investment Readiness Program (IRP), un programme hybride, revoit les bases du modèle d’accélérateur classique en créant un mix unique et personnalisé pour améliorer la performance des startups et les préparer à lever des fonds.
La prochaine promotion débutera le 2 Septembre et les inscriptions peuvent déjà être effectuées via irp.seedstars.com.
“Nous sommes ravis d’organiser le Seedstars Africa Summit en Afrique du Sud cette année. L’événement souhaite aborder des sujets non-conventionnels et pertinents sur l’entrepreneuriat, en mettant l’entrepreneur au coeur du discours. Nous croyons aussi qu’après avoir soutenu les entrepreneurs pendant plus de 5 ans sur le continent et globalement dans les marchés émergents, il était temps de poser nos valises dans l’une des startup nations les plus vibrantes du continent.” note Claudia Makadristo, Regional Manager chez Seedstars.
Pour pouvoir générer ces opportunités pour l’écosystème africain et organiser le meilleur évènement possible, le Seedstars Summit Africa 2019 est soutenu par Hybr, avec l’aide de l’Ambassade de Suisse en Afrique du Sud, l’Agence d’Innovation et Technologie Sud-africaine ainsi que DOEN.
“L’Afrique du Sud est l’écosystème leader sur le continent en termes d’innovation et de technologie. En organisant le Seedstars Summit Africa ici, nous espérons catalyser l’esprit entrepreneurial de notre jeunesse en invitant les entreprises les plus innovantes d’Afrique à nous rejoindre”, commente Vuyisa Qabak, Partenaire chez Hybr Group.
Aboutissant à la grande finale régionale, la 7ème édition africaine du Seedstars World Tour, la plus grande compétition de startups en phase d’amorçage des marchés émergents, passera par Accra le 8 août et à Zanzibar le 15 août. Pendant 6 mois, des centaines de startups en seed-stage de plus de 25 pays ont l’opportunité de participer à des bootcamps locaux menant à une compétition de pitch, pour représenter leur pays à la finale régionale qui aura lieu durant le Seedstars Summit Africa en décembre 2019.
Les entreprises les plus prometteuses seront alors sélectionnées pour participer au Seedstars Summit 2020, à Lausanne en Suisse, et concourir pour le titre de Seedstars Global Winner. Les équipes participantes pourront pitcher leur entreprise sur la scène principale, avec 60 autres startups du monde entier, et tenter de gagner jusqu’à 500 000 USD en investissement.
Cette année, Seedstars cherche des startups technologiques qui possède un MVP (Produit Minimal Viable), une équipe fondatrice résiliente et déterminée ayant levée moins de 500 000 USD à date.
À PROPOS DE SEEDSTARS
« Ils ont essayé de nous enterrer, mais ils ne savaient pas que nous étions des graines » – Proverbe mexicain
Seedstars est un groupe privé d’entreprises basé en Suisse, dont la mission est d’avoir un impact positif sur la vie des citoyens des marchés émergents grâce à la technologie et l’entrepreneuriat.
Les activités du groupe s’étendent sur plus de 80 écosystèmes émergents grâce à l’organisation d’événements variés tels que Seedstars World Competition, des programmes d’accélération, des hubs physiques (Seedspace), des investissements et l’accompagnement d’entreprises.
À PROPOS DE LA COMPETITION SEEDSTARS WORLD
Seedstars World est la plus grande compétition de startup sur les marchés émergents. Durant les six dernières années, les équipes de Seedstars sont partis à la recherche des meilleurs startups early stage dans 65+ pays, organisant 100+ évènements lors de tours de monde successifs de 9 mois.
Un gagnant est sélectionné pour représenter chaque pays visité, et est invité à assister à l’un des 5 Sommets Régionaux, chacun réunissant tous les gagnants locaux de sa région pour rencontrer des investisseurs, mentors et grandes entreprises. Les gagnants locaux gagnent aussi le droit de représenter leur pays au Seedstars Summit, la finale de la compétition ayant lieu en Suisse, durant laquelle les startups concourent pour gagner jusqu’à 500 000 USD en investissement. Le Seedstars Summit est l’évènement majeur de Seedstars, composé d’ateliers thématiques, de panels et de pitchs réunissant les acteurs qui comptent sur les marché émergents.
« Nous devons présenter
l’Afrique sous une lumière différente. Nous devons montrer nos aptitudes. Nous
n’avons pas besoin d’obscurcir l’Afrique. Nous devons montrer nos compétences
si nous voulons rivaliser avec le Monde ». HE Paul Kagame – Transform Africa Summit 2017
Lors du sommet des chefs
d’État qui a eu lieu à Kigali le 14 mai 2019 lors de Transform Africa, il a été décidé
de confier à la Tunisie la mise en oeuvre d’un événement, “Afric’Up”, dédié à
l’innovation, à l’entrepreneuriat et à la valorisation des talents de la
jeunesse africaine au yeux du monde.
Cette décision place Afric’Up
au cœur de l’agenda et de la stratégie de l’Alliance Smart Africa afin
d’accompagner l’éclosion des futurs champions Africains en valorisant les
compétences, la créativité, les success stories.
Afric’Up – Africa
Startup Summit à Tunis, aura lieu les 24
& 25 septembre prochains, c’est le retour du plus grand
événement lié à l’innovation et à la Tech Africaine, sous l’égide et à
l’invitation du Gouvernement tunisien, de l’Alliance Smart Africa, et de nos partenaires Co-Host
GIZ & Make IT in Africa.
Cette année, les conférences et
workshops animés par plus de 150 speakers et investisseurs de renom porteront
sur le thème « Smart
Cities & Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups
? ».
Chaleureux, vibrant, détendu, Afric’Up, durant cette
nouvelle édition offrira, un programme unique et riche en sensation,
découverte, apprentissage, qui comprendra conférences, workshops, deal room, hackathons,
startup Ptich, espace d’exposition… avec la volonté de recevoir plus de 300
startups africaines et pour la première fois sur le continent le premier Makeathon.
Afric’Up à
travers les nombreux
ateliers (plus de 30) animés par des mentors internationaux, a
pour objectif d’outiller et d’impulser une culture de l’innovation et
d’intelligence collective, de croissance partagée et d’expérimentation aux
startups africaines.
Pour cela Afric’Up, lance
plusieurs défis, actions, autre que le premier Makeathon, il y aura un concours 3D/VR pour
imaginer la ville africaine du futur, un Startup
Pitch pour choisir 25
startups prometteuses, un Startup Stage pour mettre en valeur 50 startups auprès des
investisseurs internationaux, une Battle
Graphique, une Formation
Découvrabilité des contenus francophones sur Internet avec
l’OIF , un Hackathon,
un concours de la
meilleure application mobile de commerce électronique African Awards (ECMAA Awards), une Beach
Party et de nombreux autres événements inédits et surprises.
La collaboration et le partage
seront au rendez-vous, 20
Ministres africains sont attendus, bailleurs de fond, investisseurs,
multinationales, incubateurs, experts et startups.
Notre volonté est d’associer les startups africaines prometteuses
avec les grands groupes internationaux, à les ouvrir sur l’open innovation, les nouvelles technologies et les meilleures pratiques collaboratives
principalement dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’environnement,
de l’agriculture, de la santé pour les futures Smart Cities du continent.
Afric’Up, c’est
l’espace des professionnels et des passionnés de la High Tech africaine qui ont
envie de s’inspirer, apprendre et networker dans une ambiance décontractée et
décalée.
Afric’Up a
l’ambition de devenir la plateforme, le lieu de rencontres de partage autour
des technologies de demain, et de s’interroger sur les modèles d’innovation sur
le continent africain. Notre objectif est de créer une dynamique
entrepreneuriale, d’encourager les collaborations, les échanges afin de
valoriser les compétences, les success stories, de faire émerger les nouveaux
champions du digital africain et célébrera les femmes « digital maker ».
La couverture médiatique sera
assurée à l’échelle internationale avec la présence de la presse, de
télévisions, réseaux sociaux africains et mondiaux.
Afric’Up est le lieu
incontournable pour mettre en relation les startups africaines qui veulent se
financer et accélérer leur croissance. Des
rencontres privilégiées (Deal Room), Startup Stage, Meetup… entre des startups et des VC, Business Angels et investisseurs venant
d’Afrique, d’Europe, du Moyen Orient et de la Silicon Valley seront organisées
durant le sommet.
A travers Afric’Up nous voulons
faire rêver, innover, encourager et soutenir des nouveaux acteurs de l’économie
numérique, mais aussi accélérer la diffusion de savoir-faire et faciliter
l’émergence de nouvelles solutions africaines, tout en créant des ponts entre
les grands pôles d’innovations mondiaux.
Par ailleurs, Afric’Up souhaite
mettre en avant l’ensemble des écosystèmes digitaux du continent, et devenir
l’événement fédérateur, catalyseur de tous les écosystèmes d’Afrique de l‘Est,
de l’Ouest, du Centre, Australe et du Nord. Afric’Up sera ce carrefour
technologique, lieu d’échange, de partage, de réseautage entre l’Afrique anglophone,
francophone, lusophone et arabe.
Et nous voulons faire nôtre, la
devise de l’Alliance Smart Africa «
Transformer l’Afrique en un Marché Numérique Unique »,
Pour cette édition, Afric’Up donne
l’opportunité à 80 startups africaines (30
Afric’Up Pitch et 50 Afric’Up Startup Stage) ou de la diaspora
d’être invitées, tous frais payés à Tunis. Les heureux élus après un appel à
candidature auront accès à tous les événements, la possibilité de rencontrer
des fonds d’investissement mais également des clients et partenaires.
Les dossiers seront à déposer
en français ou en anglais.
Pour postuler et venir nous rejoindre, il suffit de remplir un formulaire en ligne jusqu’au 24/08/2019
Eutelsat Communications a conclu avec GLOBAL Technologies un contrat pluriannuel de capacité en bande C sur son satellite EUTELSAT 10A, qui assurera la connectivité et les communications du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).
Créé
en 1999 par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO), l’EEEOA vise à interconnecter les réseaux d’électricité de 14 pays
d’Afrique occidentale. La partie télécommunications du projet a
été attribuée à GLOBAL Technologies. À travers ce contrat, GLOBAL Technologies
exploitera la couverture de l’Afrique de l’Ouest par le satellite EUTELSAT 10A
pour surveiller les principaux sites de distribution d’énergie dans
la région.
« Après un partenariat réussi en
Mauritanie il y a trois ans, nous sommes ravis de retravailler avec GLOBAL
Technologies pour aider l’EEEOA à mettre en place son ambitieux projet
d’énergie partagée en Afrique de l’Ouest au cours des prochains mois », annonce Philippe Oliva, Directeur commercial d’Eutelsat.
Jean-Paul
Steinitz, Directeur général de GLOBAL Technologies, déclare quant à lui: « Dans le but de faciliter la réalisation de l’EEEOA – qui a pour
ambition de promouvoir et développer les infrastructures de production et de
transmission d’énergie dans toute l’Afrique de l’Ouest – nous nous sommes
associés à Eutelsat pour utiliser la capacité de premier ordre de son satellite
EUTELSAT 10A.Grâce
à cette couverture satellitaire fiable et économique de la région, GLOBAL
Technologies contribuera à offrir à des millions de personnes un meilleur accès
à l’énergie, moins cher, en fournissant des infrastructures de
télécommunications pour connecter les pays de l’EEEOA. »
Un an après la découverte d’un premier cas d’infection par la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), l’épidémie de fièvre hémorragique n’est toujours pas maîtrisée.
Alors que l’épicentre de l’épidémie s’est d’abord déplacé de la zone de Mabalako vers celle de Béni puis Katwa, ALIMA (The Alliance for International Medical Action) est mobilisée sur le terrain depuis août 2018 et assiste depuis mai 2019 a une nouvelle flambée de l’épidémie dans les zones précédemment touchées.
Les équipes ALIMA sont submergées
Présente dès le déclenchement de l’épidémie, ALIMA gère deux Centres de Traitement Ebola (CTE) qui accueillent un grand nombre de cas confirmés. Depuis août 2018, ALIMA a pris en charge dans l’ensemble de ses centres 5284 patients. Sur 569 patients confirmés pour la maladie Ebola, 277 ont été guéris. Ces deux dernières semaines, ALIMA, a dû fortement augmenter sa capacité de prise en charge dans l’un de ses deux centres de traitement Ebola. À Béni, ALIMA n’a jamais admis autant de patients malades d’Ebola. Plus de 60 patients confirmés pour la maladie Ebola y sont actuellement hospitalisés.
ALIMA, acteur majeur de la réponse grâce à l’innovation
Au total, depuis un an, 2671 personnes ont été diagnostiquées porteuses du virus Ebola, parmi lesquelles nous déplorons 1790 décès selon l’OMS.
Pour ALIMA, une Alliance de médecins africains qui transforment la médecine humanitaire, l’intensification de la lutte contre l’épidémie passe aussi par le développement de stratégies innovantes pour soigner les patients et accroître leurs chances de survie.
Depuis le début de cette épidémie, ALIMA a pu soigner les patients infectés en utilisant les CUBEs (Chambre d’Urgence Biosécurisée pour Épidémies), une innovation conçue pour faciliter les soins aux patients atteints de maladies hautement contagieuses comme Ebola. Grâce à ce dispositif, les soignants et les hygiénistes, qui sont les personnels les plus exposés, ne doivent plus systématiquement s’équiper de combinaisons de protection pour prodiguer les soins aux malades. Ces unités individuelles transparentes humanisent aussi l’hospitalisation des malades en leur permettant de rester en contact visuel et auditif avec leurs proches. Au total, depuis un an, 24 CUBEs ont été mis en place.
ALIMA se veut également une organisation pionnière dans l’utilisation et l’évaluation de traitements prometteurs. De nouveaux protocoles de soins médicamenteux ont été initiés dès les premiers jours de l’intervention d’août 2018, en partenariat avec le ministère de la Santé et l’Institut national de recherche biomédicale de la RDC, l’Organisation mondiale de la santé et le National Institute of Allergy and Infectious Diseases.
Depuis le 20 novembre 2018, ALIMA mène un essai clinique, porté par l’Institut national de recherche biomédicale, au CTE de Beni, pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de ces thérapies. Les conclusions de ces essais devraient être très prochainement disponibles.Retrouvez en vidéo le commentaire d’Augustin Augier, Directeur Général d’Alima
Intensifier la riposte grâce aux populations locales
Fidèle à sa Charte qui place le patient au cœur de ses actions, depuis le début de l’année 2019, ALIMA a décidé de mieux associer les populations à la lutte contre Ebola. En complément de son action de soutien aux deux CTE, ALIMA ancre désormais son intervention dans la périphérie de la ville de Katwa dans des petits hôpitaux de référence, pour être au plus près de la population.
ALIMA a donc innové en créant des Centres de Transits Périphériques (CTP) dont les résultats sont très encourageants. Contrairement aux CTE, les CTP ont été créés dans des centres de santé déjà existants en y aménageant des chambres d’isolement. Cette approche décentralisée permet notamment aux travailleurs de santé locaux, formés à la prise en charge des cas suspects, de coordonner localement la réponse Ebola. « Là, les patients sont reçus dans leur cadre familier par des médecins ou des infirmiers qu’ils connaissent déjà, ce qui facilite grandement leur prise en charge et leur référence au Centre de Traitement Ebola s’il s’avère qu’ils sont touchés par la maladie. Cette évolution dans la stratégie de prise en charge de la maladie vise à redonner confiance aux patients et à leurs familles et à hâter la fin de cette épidémie », explique Claude Mahoudeau, Coordinateur Urgence Ebola pour ALIMA. Répondre aux besoins humanitaires au-delà la crise de santé publique
Dans une zone au contexte humanitaire difficile où la population souffre des conséquences de la guerre, des épidémies récurrentes (rougeole, choléra…) et de l’insécurité alimentaire, ALIMA exhorte les différents acteurs engagés contre l’épidémie d’Ebola à davantage prendre en compte les besoins vitaux des populations. Ces dernières doivent être plus impliquées dans les stratégies de réponse afin de redonner confiance aux patients et à leurs familles pour stopper enfin l’épidémie.
« Combattre l’épidémie Ebola pose d’importants défis opérationnels car elle se déroule dans une zone de conflits actifs qui durent depuis plus de deux décennies mais ces défis sont surmontables si et seulement si tous les efforts convergent aux niveaux international et national vers des actions plus inclusives et intégrées à l’échelle des communautés. Notre combat est de favoriser l’union de plusieurs diversités et parfois adversités, qui devraient être vues comme des richesses dans cette riposte », a déclaré Dr Richard Kojan, Président d’ALIMA.
La Fondation Mo Ibrahim est heureuse d’annoncer les
bénéficiaires des bourses professionnelles de leadership Ibrahim 2019
sélectionnés pour constituer la huitième cohorte du programme. Il s’agit de
Nadia Hamel (Algérie), qui a rejoint la Banque africaine de
développement (BAD), d’Anta Taal (Gambie) qui travaille pour le
Centre du commerce international (CCI) et d’Emmanuella
Matare (Zimbabwe) qui a intégré la Commission économique des Nations Unies
pour l’Afrique (CEA).
Les bourses de leadership Ibrahim sont un programme
sélectif conçu pour identifier et préparer la prochaine génération
d’exceptionnels leaders africains en leur proposant un tutorat au sein de
grandes institutions multilatérales. Les trois candidates, choisies parmi plus
de 2 000 postulants, bénéficieront du tutorat direct des dirigeants
actuels de ces institutions.
À l’occasion de l’annonce des bénéficiaires des bourses
professionnelles de leadership Ibrahim, Mo Ibrahim a déclaré :
« Je tiens à féliciter les trois nouvelles lauréates
du programme de bourses professionnelles de leadership Ibrahim, qui rejoindront
une cohorte de 20 personnes. Je souhaite que les nouvelles arrivantes
saisissent pleinement cette occasion unique d’acquérir une connaissance et une
compréhension approfondies du fonctionnement de telles organisations, et qu’elles
s’appuient sur ces enseignements pour continuer à œuvrer en faveur d’une
Afrique plus prospère. »
Les boursiers 2019
Nadia Hamel a rejoint la BAD.
Professionnelle du développement international, elle peut se prévaloir d’une
vaste expérience dans la recherche et les conseils en matière de politique,
dans la gestion stratégique de programmes et dans les communications. Elle a
travaillé avec des organisations telles que l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), et a soutenu des projets avec l’Agence
des États-Unis pour le développement international (USAID), l’Agence
française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE).
Anta Taal travaille pour le CCI. Elle
est économiste et possède dix ans d’expérience professionnelle dans les
domaines du développement international, du commerce et des investissements,
des partenariats public-privé et du développement des marchés financiers. Elle
a travaillé pour les ministères gambiens des Finances et des Affaires
économiques, du Commerce, de l’Industrie et de l’Emploi, et de la Planification
économique et du Développement industriel. Elle a représenté la Gambie dans
d’importantes négociations dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures
et du pétrole.
Emmanuella Matare a intégré la CEA. Emmanuella
est une économiste dont le principal intérêt est l’amélioration des conditions
fiscales, économiques et sociales dans les pays africains. Elle dispose d’une
vaste expérience dans la recherche macroéconomique et l’analyse des politiques,
le renforcement des capacités et la gestion de programmes. Elle a travaillé
avec le Forum africain et le Réseau sur la dette et le développement, le
programme de recherche et d’analyse économiques stratégiques d’USAID, Strategic
Economic Research and Analysis, et le Centre de recherche et de documentation
de l’Afrique australe.
Les candidatures au Programme de bourses professionnelles
de leadership Ibrahim 2020 seront ouvertes à partir du 12 août 2019.
Pour plus d’information sur le Programme de bourses professionnelles
de leadership Ibrahim, ou pour en savoir plus sur ce que les anciens boursiers
sont devenus depuis l’achèvement du programme, consultez notre site
Internet : mo.ibrahim.foundation/fellowships.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Mme Zainab Umar à l’adresse umar.z@moibrahimfoundation.org ou au +44 (0) 2075355068.
Hashtag pour participer à la discussion en ligne :
#MIFFellows
Retrouvez la Fondation Mo Ibrahim sur les réseaux
sociaux :
Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités
sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en
Afrique. En proposant des outils visant à améliorer le leadership et la
gouvernance, la Fondation a pour objectif de susciter un changement positif en
Afrique. L’organisation, qui ne peut accorder de subventions, concentre ses
efforts sur la définition, l’évaluation et l’amélioration de la gouvernance
publique et du leadership politique en Afrique.
Précédents bénéficiaires de la bourse professionnelle de
leadership Ibrahim :
2018
· Zukiswa
Mqolomba (Afrique du Sud), BAD
· Valeria
Bempomaah Mensah (Ghana), CEA
· Ines
Ayari (Tunisie), CCI
2017
· Robtel
Pailey (Libéria), BAD
· Ndapiwa
Segole (Botswana), CEA
·
Oulimata Fall (Sénégal), CCI
2016
· Mariam
Yinusa (Nigéria), CEA
· Diane
Sayinzoga (Rwanda), CCI
2015
· Malango
Mughogho (Malawi), BAD
·
Tshepelayi Kabata (République démocratique du Congo), CEA
·
Vivienne Katjiuongua (Namibie), CCI
2014
·
Charlotte Ashamu (Nigéria), BAD
· Carl
Manlan (Côte d’Ivoire), CEA
· Weyinmi
Omamuli (Nigéria), CCI
2013
· Joan
Stott (Afrique du Sud), BAD
· Rebecca
Teiko Sabah (Ghana), CEA
· Maureen
Were (Kenya), Organisation mondiale du commerce (OMC)
La dernière édition des Cahiers économiques du Rwanda constate que plus de la moitié des habitants du pays ont désormais accès à l’électricité, mais que le coût du service est l’un des plus onéreux de la région.
Pour remédier au problème de l’accessibilité financière de l’électricité, le gouvernement a engagé un certain nombre de réformes.
Le rapport préconise plusieurs mesures pour aider le gouvernement à tirer parti du programme de réformes au cours des dix prochaines années.
KIGALI, 1er juillet 2019 – Quand Jean-Pierre Mbonimana a su que l’électricité était arrivée à Bweyeye, son village natal situé dans la province de l’Ouest (district de Rusizi), il a immédiatement quitté Kigali pour revenir y monter son entreprise.
« Le jour où j’ai appris que Bweyeye était raccordé à l’électricité, j’ai tout de suite su que je pourrais y créer un atelier de soudure qui marcherait bien sans craindre la concurrence ni dépenser trop d’argent », explique avec fierté ce père de quatre enfants, qui était parti à la capitale chercher du travail.
Il avait raison car, aujourd’hui, son petit village est un pôle commercial très actif, avec ses magasins et ses bars ouverts jusque tard dans la nuit, alors qu’avant, toute activité cessait à la tombée de la nuit — et l’atelier de Jean-Pierre tourne à plein régime : il gagne en moyenne plus de 150 000 francs rwandais (environ 165 dollars) par mois , bien plus que ce qu’il touchait en ville et, surtout, il est avec sa famille.
Selon la dernière édition des Cahiers économiques du Rwanda de la Banque mondiale intitulée en anglais Lighting Rwanda, le secteur de l’électricité du Rwanda s’est considérablement développé dans les dix dernière années , puisque désormais, plus de la moitié des habitants sont raccordés à domicile, contre 10 % en 2009. Les coupures de courant sont plus courtes et moins fréquentes, grâce à des investissements massifs, note également le rapport.
Mais si le Rwanda est en bonne voie pour améliorer l’accès à l’électricité, le coût du service est l’un des plus chers de la région et constitue toujours une entrave au développement économique et industriel du pays.
« Les efforts poursuivis par le Rwanda pour assurer un approvisionnement électrique bon marché, fiable et durable en fait l’un des pionniers du continent africain », observe Yasser El Gammal, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Rwanda. « Tout l’enjeu des cinq prochaines années consistera à veiller à ce que le programme d’électrification ne plombe pas les capacités financières de l’État. »
Les autorités du Rwanda ont bien compris le rôle clé de l’accès à l’électricité pour accélérer le développement économique mais également améliorer la santé et les niveaux de vie des citoyens. La stratégie nationale de transformation prévoit d’assurer un accès universel à une source d’électricité fiable à l’horizon 2024.
Pour ce faire, comme le rappelle le rapport, le gouvernement a introduit un certain nombre de réformes qui ont transformé la compagnie nationale d’électricité en société commerciale et permis au secteur privé de s’imposer peu à peu comme un partenaire d’investissement stratégique.
« Le Rwanda a réussi à attirer plusieurs investisseurs privés dans le secteur de l’électricité, en particulier pour les volets production et électrification hors réseau », souligne Joern Huenteler, spécialiste de l’énergie à la Banque mondiale. « Le rapport formule un certain nombre de recommandations qui pourraient aider le gouvernement à tirer le maximum des investissements privés en appui à la réalisation des objectifs sectoriels. »
Pour permettre au Rwanda de profiter des fruits de son programme de réformes dans les dix années à venir, de les approfondir et de réaliser sa vision d’un secteur de l’énergie moteur de la croissance économique, le rapport a identifié sept grands axes d’action prioritaires :
poursuivre l’extension du secteur conformément aux principes de la planification à moindre coût ;
donner à Rwanda Energy Group (RGE), la compagnie nationale d’électricité détenue par l’État, les moyens de créer de nouveaux partenariats public-privé en appui aux investissements identifiés dans le plan optimal, plutôt que de compter sur des initiatives non sollicitées du secteur privé ;
accélérer les efforts engagés pour sortir le secteur de l’énergie du tout carbone et privilégier l’adaptation au changement climatique ;
ajuster périodiquement les tarifs et renforcer progressivement le vivier de consommateurs pouvant supporter le coût total du service et se passer de subventions ;
offrir un cadre optimal pour inciter le secteur privé à se lancer dans l’électrification hors réseau et mettre en place des incitations ciblées pour rendre les installations solaires autonomes plus accessibles ;
promouvoir le commerce régional d’électricité par des contrats bilatéraux afin de bénéficier de sources d’approvisionnement meilleur marché et d’intégrer au mieux les ressources renouvelables, par essence variables ;
redoubler d’efforts pour moderniser le fonctionnement opérationnel de RGE.
Un quart de siècle déjà, il arpentait alors libre et tenace les bâtiments de l’Union à Pretoria, Nelson Mandela président. En cette Journée internationale Mandela Day, chacun peut songer à ce que nous lui devons.
Quelques années plus tôt, jeune reporter, je lui tendais un micro d’une main un peu tremblante. Le virage démocratique de l’Afrique du Sud, vécu de l’intérieur, demeure une expérience humaine stupéfiante.
En 1994, alors qu’il n’existait aucun guide de découverte en français, j’achevais sept mois de voyage aux mille coins du pays, des berges du Limpopo au Kalahari, du Cap aux Lebombo, et allais publier le Petit Futé Afrique du Sud.
Conçu comme un long reportage, ce livre et ses nombreuses rééditions devaient accompagner des dizaines de milliers de visiteurs dans la belle et complexe expérience de ce pays bien né. Sur les routes et les pistes reculées, mes cartes routières rougies par la latérite me conduisaient bien souvent au soir vers des fermes et des campements où, dans l’effroi de la transition historique, on me tentait une bière glacée pour mieux dire l’espoir et l’inquiétude. Mandela prenait les commandes. En 2004, je refaisais la grande traversée pour produire ce carnet de route. http://www1.rfi.fr/actufr/articles/052/article_27303.asp
En finançant la construction de deux centrales solaires au Sénégal, Proparco, IFC et la BEI réitèrent leur engagement au service du développement durable sur le continent africain. Ces deux nouvelles centrales à grande échelle, les 7ème et 8ème au Sénégal, illustrent la forte dynamique engagée dans le pays vers une transition énergétique bas carbone.
Proparco, la Société Financière Internationale (IFC, Groupe de la Banque mondiale) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont accordé des prêts d’un montant total de 38 millions d’euros pour la construction et l’opération de 2 centrales solaires au Sénégal. Proparco, forte de l’expérience acquise dans le financement apporté en 2016 pour la construction des centrales solaires Senergy et Ten Merina au Sénégal, a coordonné les interventions d’IFC et de la BEI dans cette opération. IFC apporte une portion du financement grâce au programme de Finland-IFC Blended Finance for Climate.
Ces deux centrales, d’une capacité installée totale de 60MWac, seront construites dans les régions rurales de Kahone et de Kael au centre du Sénégal. Le financement est accordé aux sponsors Meridiam et Engie et au Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).
« Grâce au volontarisme du gouvernement sénégalais, dont les intérêts dans les sociétés de projet sont portés par le FONSIS, à l’engagement des bailleurs de fonds comme Proparco et au savoir-faire des deux spécialistes français des énergies renouvelables que sont Meridiam et Engie, nous faisons de nouveau la preuve du grand potentiel de l’énergie solaire pour améliorer l’accès des Sénégalaises et Sénégalais à une énergie propre, renouvelable et moins chère. » a déclaré Gregory Clemente, Directeur général de Proparco.
Ces projets constituent les 2 premières réalisations au Sénégal du programme Scaling Solar du groupe de la Banque mondiale, dont l’objectif est de promouvoir les investissements dans les énergies solaires dans les marchés émergents. Ainsi, ces projets ont été attribués suite à un appel d’offres international pour lequel les équipes conseil d’IFC ont assisté le Gouvernement du Sénégal.
« Avec la signature de ce financement, le Sénégal démontre de nouveau que l’approche Scaling Solar permet d’obtenir des prix records en attirant des acteurs de premier plan au niveau mondial et en faisant jouer la concurrence. Nous nous réjouissons que de nombreux autres pays, en Afrique et au-delà, suivent cette voie et adoptent ce modèle pour accélérer le développement de l’énergie solaire » a déclaré Aliou Maiga, Directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement a ajouté : « La banque européenne d’investissement est le plus important bailleur public en termes d’action pour lutter contre le changement climatique. La BEI soutient l’internationalisation des énergies renouvelables et est heureuse de soutenir ce projet d’envergure mondiale au Sénégal avec Proparco et IFC. Les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables sont la clé du développement économique et du progrès social en Afrique et par ce projet ambitieux, le Sénégal démontre les avantages d’un investissement dans les énergies propres et l’impact sur l’accès et le coût de l’électricité. »
Un nouvel exemple d’engagement pour un développement bas carbone du Sénégal
Les centrales solaires de Kahone et de Kael devraient permettre à près de 600 000 personnes de bénéficier d’un meilleur accès à une électricité de source renouvelable.
Ces deux projets permettront d’éviter l’émission de 2,2 millions de tonnes de CO2 sur la durée de vie des installations tout en produisant l’énergie la moins chère du pays. Ils contribuent donc ainsi à la stratégie bas carbone du pays ainsi qu’à l’objectif ambitieux du Sénégal d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays.
Ils permettront également de créer ou de soutenir plus de 2 300 emplois locaux directs et indirects.
La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal, 43 hectares de panneaux solaire pour 250 000 familles. crédits photo Thierry Barbaut
TRACE AFRIKORAoffre de la visibilité aux artistes
de référence du Sénégal et de la région comme Youssou N’dour, Viviane Chidid,
Salif Keita, Oumou Sangaré, Baaba Maal, Coumba Gawlo, Ismael Lo, Daara J, PBS, Didier
Awadi, ou Mory Kanté et met aussi à l’honneur la nouvelle génération
afro-urbaine représentée par Sidiki Diabaté, Kandia Kora, Pape Diouf, Azaya,
Samantha Diamond, Wally Seck, Guiss, Leuz Diwane, Safary et bien d’autres.
TRACE AFRIKORA est la chaîne de tous les fans de Mbalax, Yéla, Wassoulou et de sons afro-urbains comme le Rap, la Trap, l’Afrobeat, le Reggae, le Dance Hall, et l’Afropop version sénégalaise.
LA NOUVELLE CHAÎNE DE TÉLÉVISION DÉDIÉE AUX MUSIQUES ET AUX CULTURES DU SÉNÉGAL, DU MALI, DE LA GUINÉE CONAKRY ET DE LA GAMBIE. Disponible sur le Canal 99 des Bouquets CANAL+ jusqu’au 15 Octobre et ensuite sur le Canal 131
UNE INCROYABLE PRODUCTION MUSICALE – Avec plus de 53 millions d’habitants, le Sénégal, le Mali, la Guinée Conakry et la Gambie forment un incroyable vivier musical avec une identité culturelle forte et unique qui nécessite une chaîne de télévision dédiée qui sera aussi ouverte aux artistes des Diasporas de ces pays comme Akon, Booba, Amadou et Mariam, Aya Nakamura, MC Solaar ou Black M avec leurs titres qui cartonnent localement.
Trace Afrikora
COMBLER UN
MANQUE – Pour autant, jusqu’à aujourd’hui, il
n’existait aucun média télé, local et global, consacré à cette richesse
musicale et qui soit disponible non seulement en Afrique mais dans le monde
entier.
En lançant la chaîne TRACE AFRIKORA, TRACE, le média leader de la culture afro-urbaine,
répond à cette demande.
TRACE AFRIKORA, est un outil de rayonnement des musiques sénégalaises,
maliennes, guinéennes et gambiennes contemporaines dans toute leur diversité.
TRACE AFRIKORA offre un contenu éditorial premium disponible
en deux langues (Wolof et Français) et une programmation des meilleurs clips
vidéo, des concerts, des hits, des news culturelles et des documentaires
exclusifs sur les artistes et la culture de la région.
Olivier Laouchez, PDG du groupe TRACE,
“Le Sénégal a récemment ouvert – à Dakar et pour le Monde – un musée
pour célébrer la richesse des Civilisations Noires. TRACE AFRIKORA s’inscrit dans cette dynamique de célébration en mettant à l’honneur la
richesse des artistes, des musiques et des cultures du Sénégal et de la région.
C’est aussi une preuve de plus de la proximité de TRACE et de CANAL +, notre
partenaire distributeur, avec les publics et artistes africains. Avec nos
équipes locales, dirigées par Amadou Faye, nous sommes fiers de pouvoir
apporter notre contribution au rayonnement culturel du Sénégal et de la région.”
DIFFUSION –Dès
aujourd’hui, TRACE AFRIKORA est disponible dans toute l’Afrique
francophone sub-saharienne sur les bouquets de CANAL+ CANAL 99.
TRACE AFRIKORA sera aussi
disponible, dans le monde entier, sur le service de streaming TRACE Play (www.traceplay.tv) à partir du 23 Septembre 2019.
A PROPOS DE TRACE
TRACE est un groupe multimédia (TV, radio, digital, mobile, événements, studio)
spécialisé sur la thématique des musiques et du divertissement afro-urbain. Les
médias TRACE sont présents dans plus de 160 pays avec des positions de leader
en Afrique, dans la Caraïbe, dans l’Océan indien, en Angleterre et en France.
TRACE offre une visibilité à des artistes afro-urbains et permet de révéler
leurs talents localement et au monde entier.
A PROPOS DE CANAL + AFRIQUE
CANAL+ est présent sur le continent depuis plus de 25 ans et couvre à ce
jour plus de 25 pays à travers 13 filiales et plus de 50 partenaires et
distributeurs. Avec son offre LES BOUQUETS CANAL+ (plus de 200 chaînes, radios
et services), le groupe est le premier opérateur de télévision payante par
satellite en Afrique francophone et compte plus de quatre millions d’abonnés. CANAL+
édite 13 chaînes premium pour le continent.
Le groupe CANAL+ annonce l’acquisition des activités de production, de distribution de contenus et d’édition de chaînes de la société IROKO PARTNERS, et renforce ainsi ses activités dans les contenus produits au Nigeria, une des industries cinématographiques les plus prolifiques au monde, et genre plébiscité par le public africain du continent et de la diaspora.
Cette acquisition concerne 3 activités :
– L’entité ROK Studios, premier producteur au Nigéria avec plus de 500 heures par an de nouveaux films et séries, et un catalogue totalisant plus de 2000 heures. ROK Studios est dirigé par Mary Njoku, personnalité emblématique de l’essor du « Nollywood ». Actrice à succès dès l’âge de 17 ans (« Home Sickness », « Blackberry Babes »…), Mary Njoku est ensuite passée à la réalisation (« Single Ladies », « Festac Town »…), puis à la production après un passage à la London Film Academy.
– La distribution de contenus Nollywood propriétaires et tiers, auprès d’opérateurs, notamment digitaux, dans le monde entier.
– L’édition et la distribution de 4 chaînes (sous la marque ROK) diffusées en Afrique anglophone ainsi qu’au UK via l’opérateur Sky.
Depuis 2013, le Groupe CANAL+ édite et distribue la chaîne de télévision Nollywood TV (1ère chaîne de fiction africaine) suivie de Nollywood Epic, toutes deux proposées dans les offres du groupe, en Afrique et en dehors du continent.
Cette acquisition, étape clef pour le développement international de CANAL+, permet au Groupe d’être présent sur toute la chaîne de valeur de l’industrie Nollywood, et d’acquérir un savoir-faire unique dans la production industrielle de fictions – films, séries et animation – africaines.
En parallèle de cet accord, le groupe CANAL+ maintient sa participation au sein de la société IROKO Partners, (dirigée par Jason Njoku), qui continuera de développer l’activité SVOD d’Iroko.
La 8ème éditions de l’Africa CEO Forum se tiendra du 9 au 10 mars 2020 à Abidjan capitale de la Côte d’Ivoire !
Après une édition 2019 organisée au Rwanda et marquée par une participation record de 1 800 participants, venus de 70 pays, incluant 800 CEO, 40 ministres et 4 chefs d’État, les décideurs et les dirigeants les plus influents du continent se réuniront à nouveau dans la capitale économique ivoirienne.
Pour cette nouvelle édition, notre ambition est, plus que jamais, de continuer à faire entendre la voix du secteur privé sur les grands thèmes structurants pour nos économies africaines. Mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale (Zlec), environnement des affaires, stratégies de développement sectoriel, amélioration de la compétitivité et bien d’autres enjeux encore figureront ainsi au cœur de l’agenda 2020.
Les « flâneurs salariés », qui sont de moins en moins salariés et de plus en plus critiqués, aka les journalistes, bivouaquent ce week-end au pays de la tomate-de-Marmande, pied de nez à tous ceux qui rêvent de leur en lancer.
Avant de céder à la déca-danse du Bal Chaloupé ou de DJ Ricoo, on se jettera sur tous les sujets qui fâchent (…‘En finir avec l’entre-soi ?’) et on ouvrira le débat Tunisie : attention chantier, merci Sana Sbouai et Pierre Haski. Et accueillera Audrey Pulvar.
Allez, pour fêter cet été français aux températures
sahariennes, au lendemain du raout élyséen ‘Parlons d’Afrique’, feat. SE Nana
Akufo-Addo, cap sur Vienne-la-Romaine (pas celle de Sissi) où PapaGroove promet
un zébu d’anthologie.
Un safari symphonique, tel qu’annoncé, avec l’Orchestre
national de Lyon, et deux jeunesses magnifiques, la Manou Gallo de Divo et Flavia
Coelho de Rio. Manu Dibango ne nous refuse rien.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine a adopté les statuts, le règlement intérieur et la structure de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), qui succède officiellement à l’Agence du NEPAD. Ces décisions ont été entérinées à l’occasion de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif, à Niamey, les 4 et 5 juillet 2019. L’AUDA-NEPAD, qui dispose maintenant d’un mandat et d’une identité juridique clairement définis, devient ainsi la première agence de développement de l’Union africaine.
La transformation du NEPAD en Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) figurait parmi les principales propositions soumises en 2018 à la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine par le président rwandais Paul Kagamé, dans le cadre de sa réforme globale visant à améliorer l’impact et l’efficacité opérationnelle de l’Union.
Au centre des efforts de transformation du continent depuis son établissement, au début des années 2000, le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) est né d’une vision portée par ses pères fondateurs, celui d’une Afrique prospère, interconnectée, riche de chacun de ses pays et de leurs habitants. La naissance du NEPAD a été la première manifestation concrète de la volonté des États Africains de reprendre le leadership sur la thématique du développement du continent. Le NEPAD a été la première institution internationale à porter un regard authentiquement africain sur cette question si cruciale. Cette revitalisation du credo panafricain s’est doublée d’une approche pragmatique de l’intégration régionale mettant l’accent sur les communautés économiques régionales, et faisant de celles-ci les centres de définition et de coordination des politiques.
Le rôle de l’Agence du NEPAD a été réaffirmé dans l’Agenda 2063 énoncé par l’Union Africaine en 2013. Il lui incombe notamment la responsabilité de mettre en œuvre les grands chantiers de l’Afrique du futur, en y associant étroitement le secteur privé.
L’Assemblée de l’Union africaine réunie en juillet 2018 à Nouakchott avait approuvé la création de l’AUDA-NEPAD en tant qu’agence d’exécution technique et point d’ancrage du développement du continent avec une identité distincte définie par ses propres statuts, afin de répondre aux priorités de l’Agenda 2063.
Le nouveau mandat de l’AUDA-NEPAD donne à l’organisation un rôle plus large en termes d’appui consultatif aux États membres de l’UA en ce qui concerne les stratégies de développement et le renforcement de leurs capacités, pour les aider à conduire leurs stratégies de développement. L’AUDA-NEPAD va jouer un rôle crucial dans la diffusion des meilleures pratiques, et soutiendra les efforts des pays pour développer leurs capacités et tirer parti des partenariats régionaux et mondiaux.
Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD, a déclaré : « Cette transformation consacre le rôle de l’AUDA-NEPAD au cœur des stratégies de développement panafricain de l’Union africaine. L’Agence jouera un rôle important dans la promotion de la coordination au cœur des instances de l’UA en fournissant des services consultatifs et une assistance technique aux États membres de l’Union africaine ainsi qu’aux Communautés économiques régionales. L’AUDA-NEPAD entend jouer un rôle de catalyseur pour l’intégration de l’Afrique, notamment à travers l’opérationnalisation de la zone continentale de libre-échange de l’UA. »
Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...