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La Banque africaine de développement place un emprunt de 3 milliards

Une opération historique, la plus importante émission obligataire sociale libellée en dollars américains à ce jour sur les marchés de capitaux

La Banque africaine de développement (AfDB.org) notée triple-A a levé un montant remarquable de trois milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à travers un emprunt obligataire social, destiné à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations africaines et les économies du continent.

Cette émission obligataire sociale « Combattre le COVID-19 », a remporté un vif succès auprès d’investisseurs de premier plan, y compris les investisseurs socialement responsables. Elle a ainsi bénéficié d’un carnet d’ordres de très grande qualité de plus de 4,6 milliards de dollars.

« Combattre le COVID-19 » est aujourd’hui le plus gros emprunt social libellé en dollars américains, ayant jamais été place par un émetteur sur les marchés financiers internationaux. Il représente aussi le plus gros emprunt global de référence jamais émis par la Banque africaine de développement. L’émission porte un coupon de 0,75%, et une échéance de trois ans.

Le Groupe de la Banque africaine de développement prend des initiatives pour apporter des réponses flexibles visant à réduire les graves effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19 sur ses pays membres régionaux et sur le secteur privé africain.

« Il s’agit d’une période critique pour l’Afrique, à un moment où elle doit relever les défis induits par le Covid-19. La Banque africaine de développement prend actuellement des mesures audacieuses pour soutenir les pays africains. Cette émission obligataire « Covid-19 » de trois milliards de dollars est la première partie de notre réponse globale qui fera l’objet d’une prochaine annonce, a déclaré Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement. Cette émission est la plus importante obligation sociale jamais émise en dollars sur les marchés de capitaux. Nous sommes là pour l’Afrique et nous apporterons rapidement un soutien important au continent. »

Le montant record d’ordres pour cette obligation met en évidence le soutien des investisseurs, dont jouit la Banque africaine de développement, selon les banques chefs de file de cette transaction.

Cette émission obligataire « Covid-19 » de trois milliards de dollars est la première partie de notre réponse globale qui fera l’objet d’une prochaine annonce

 « L’épidémie du Covid-19 menaçant dangereusement l’Afrique, la Banque africaine de développement veut être à la hauteur de ses énormes responsabilités et déployer des fonds pour aider et préparer les populations africaines en contribuant à l’accès à la santé et à la totalité des autres biens, services et infrastructures essentiels », a estimé Tanguy Claquin, le Responsable mondial Sustainable banking, du Crédit agricole CIB.

Les cas de patients infectés par le virus ont été lents à se manifester en Afrique, mais le Covid-19 se propage rapidement et a contaminé près de 3 000 personnes dans 45 pays, mettant sous forte pression des systèmes de santé déjà fragiles.

Des milliards de dollars sont nécessaires pour venir en aide aux pays africains touché par la pandémie. Des mesures d’urgence, ont déjà été lancées par les pays, allant dans certains cas jusqu’à l’arrêt des activités économiques, afin de freiner la propagation du virus. Partout dans le monde, des entreprises sont fermées et les travailleurs sont rentrés chez eux, ce qui a eu pour effet de perturber les chaînes d’approvisionnement, le commerce et les voyages, et d’entraîner l’économie mondiale vers la récession.

Selon George Sager, directeur exécutif de l’activité de syndication SSA chez Goldman Sachs, « à un moment où la volatilité des marchés est sans précédent, la Banque africaine de développement a été capable de braver les marchés de capitaux et lever des volumes importants destinés à aider le continent africain à soutenir les efforts du continent dans sa lutte contre le Covid-19. Mais de surcroit, elle a a placé le plus gros emprunt social de référence en dollars américains. C’est un résultat remarquable, non seulement par l’objectif visé, mais aussi par l’exécution du financement en dollars. »

La Banque a créé son propre cadre d’obligations sociales en 2017 et a déjà levé l’équivalent de deux milliards de dollars par des émissions libellées en euros et en couronnes norvégiennes durant ces trois dernières années. Fait marquant, en 2018, la Banque africaine de développement a été désignée par les marchés des capitaux « deuxième institution la plus impressionnante pour les émissions d’obligations sociales et de durabilité » lors de l’attribution des prix de Global Capital pour les activités ISR (Investissements Socialement Responsables).

« Nous apprécions le niveau d’intérêt exceptionnel que notre émission ‘Combattre Covid-19’ a soulevé à travers le monde, à un moment crucial pour l’Afrique. La Banque africaine de développement s’attelle à fournir les efforts nécessaires pour atténuer l’impact social et économique de cette pandémie sur notre continent déjà fortement affaibli, a déclaré Hassatou Diop N’Sele, Trésorière du Groupe de la Banque africaine de développement. Avec nos émissions obligataires sociales, nous offrons aux investisseurs l’opportunité de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations d’Afrique. L’émission Combattre Covid-19 est un résultat exceptionnel pour une cause exceptionnelle. »

Distribution par type d’investisseurs : Banques et institutions officielles (53%), trésoreries de banques (27%), gestionnaires d’actifs (20%).

Distribution géographique : Europe (37%), Amériques (36%), Asie (17%), Afrique (8%), t Moyen-Orient (1%).

Conférences, mooc, podacst et vidéos, l’Agence française de développement lance EDFLEX

EDFLEX AFD
EDFLEX AFD avec le Campus AFD

Campus AFD, le département dédié à la promotion des savoirs et au partage des connaissances, lance Edflex AFD, un portail regroupant plus de 400 ressources réparties en huit thèmes à destination des acteurs du développement et du grand public.

Le Campus AFD, ex-CEFEB, créé en 1961, est le centre de formation de l’Agence Française de Développement, dédié à la promotion des savoirs et au partage des connaissances avec nos partenaires.

Laboratoire de l’apprendre au 21ème siècle, il assure la conception, la gestion et l’animation d’une offre pédagogique innovante de par ses formats (présentiel, digital, hybride), ses approches (inspirées des enseignements tirés des neurosciences : pédagogie engagée, partage entre pairs, mobilisation de l’intelligence collective dans le cadre de communautés, etc.) et ses thématiques, au cœur des transitions vers un monde durable : Agenda du développement durable (ODD, financement du développement, trajectoire 5.0 dans les DOM), transitions territoriale et écologique (gestion, financement ou aménagement des collectivités locales ; villes innovantes, villes durables, mobilité durable ; protection de la biodiversité) ; transition économique et financière (finance inclusive et responsable, consolidation et croissance des start-ups, accompagnement de l’ESS), transition sociale (Genre, territoires apprenants), transition énergétique (lutte contre le changement climatique), compétences traditionnelles des maitrises d’ouvrage (gestion de projet de développement, évaluation, etc.) ; savoir-être et compétences du 21eme siècle (complexité, créativité, leadership, management des transitions).

Il contribue ainsi à renforcer les compétences (savoirs, savoir-faire et savoir-être) des individus et d’accompagner les organisations pour leur donner les moyens de penser et de mettre en œuvre le changement.

Le Campus AFD propose ainsi une programmation annuelle, récurrente, de formations/ateliers (parfois diplômantes ou certifiantes) et animation de communautés. Cette programmation s’adresse en priorité aux maîtrises d’ouvrage et aux partenaires du groupe AFD, mais est aussi ouverte aux décideurs des pays d’intervention de l’Agence, aux professionnels et aux praticiens du développement, aux chercheurs et aux partenaires au sens large de l’AFD.

Si le Covid-19 n’est pas battu en Afrique, il reviendra nous hanter tous

Pandémie coronavirus covid19 Afrique
Si le Covid-19 n'est pas battu en Afrique, il reviendra nous hanter tous

Il existe une faille majeure dans la stratégie de lutte contre la pandémie de coronavirus. Les économies avancées dévoilent des plans de relance économique sans précédent. Les pays africains, en revanche, n’ont pas les moyens de faire des interventions tout aussi significatives. Pourtant, si le virus n’est pas vaincu en Afrique, il ne fera que rebondir vers le reste du monde.

C’est pourquoi la stratégie actuelle de mesures non coordonnées par pays, bien que compréhensible, est myope, non durable et potentiellement contre-productive. Un virus qui ignore les frontières ne peut pas être traité avec succès comme celui-ci.

Nous pouvons vaincre cet adversaire invisible et vicieux – mais uniquement avec un leadership mondial. Sans cela, l’Afrique peut souffrir du pire, mais ce ne sera pas la dernière. Nous sommes tous dans le même bateau et nous devons travailler ensemble jusqu’au bout.

Fragiles et vulnérables dans le meilleur des cas, les économies africaines regardent une abîme. Permettez-moi d’illustrer cela avec la situation dans mon propre pays.

L’Éthiopie a fait des progrès constants dans la fourniture de services de santé au cours des deux dernières décennies. Mais rien ne nous a préparés aux menaces posées par Covid-19. L’accès aux services de santé de base reste l’exception plutôt que la norme. Même prendre des précautions de bon sens comme se laver les mains est souvent un luxe inabordable pour la moitié de la population qui n’a pas accès à l’eau potable.

La moindre perturbation de cette chaîne, même pour une courte période, peut être synonyme de désastre

Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019 – Info Afrique

Même une distance sociale apparemment gratuite est difficile à mettre en œuvre. Notre style de vie est profondément communautaire, les familles élargies partageant traditionnellement les fardeaux et les bienfaits de la vie ensemble, mangeant des repas dans la même assiette. Notre agriculture traditionnelle et dépendante de la pluie est dictée par les délais fixes des cycles météorologiques dans lesquels la plantation, le désherbage et la récolte doivent avoir lieu. La moindre perturbation de cette chaîne, même pour une courte période, peut être synonyme de désastre, mettant en péril l’approvisionnement alimentaire et la sécurité alimentaire déjà précaires.

Lire aussi : La carte de la pandémie de coronavirus en Afrique pays par pays

Prenez Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie du pays, qui représente 3% de la production nationale et est une source majeure de devises fortes. Elle sera poussée au bord du gouffre alors que son activité est bouleversée par la pandémie. La pénurie de devises fortes rendra alors pratiquement impossible de se procurer des fournitures et des équipements médicaux essentiels à l’étranger. Le coût du service de nos dettes est déjà souvent supérieur à nos budgets de santé annuels. La liste continue.

Cette sombre réalité n’est pas propre à l’Éthiopie. Il est partagé par la plupart des pays africains. Mais s’ils ne prennent pas les mesures appropriées pour lutter contre la pandémie, aucun pays au monde n’est en sécurité.

La victoire momentanée d’un pays riche dans la lutte contre le virus au niveau national, associée à l’interdiction de voyager et à la fermeture des frontières, peut donner un semblant d’accomplissement. Mais nous savons tous que c’est un colmatage. Seule la victoire mondiale peut mettre un terme à cette pandémie.

Covid-19 nous enseigne que nous sommes tous des citoyens du monde connectés par un seul virus qui ne reconnaît aucune de notre diversité naturelle ou créée par l’homme: ni la couleur de notre peau, ni nos passeports, ni les dieux que nous adorons. Pour le virus, ce qui compte, c’est le fait de notre humanité commune.

C’est pourquoi la stratégie de lutte contre le coût humain et économique de ce fléau mondial doit être globale dans sa conception et son application. La santé est un bien public mondial. Cela nécessite une action mondiale guidée par un sentiment de solidarité mondiale.

Mais Covid-19 a également exposé notre ventre sombre. La communauté mondiale a désespérément besoin d’un leadership au niveau mondial pour lutter rapidement contre des pandémies comme celle-ci, et d’une manière institutionnalisée plutôt qu’ad hoc.

Un bon point de départ est l’Organisation mondiale de la santé. Étant donné que les pays disposant des ressources nécessaires se concentrent sur la lutte contre la pandémie par le biais de leurs institutions nationales, l’OMS doit être habilitée et dotée de ressources suffisantes pour coordonner les réponses à l’échelle mondiale et directement pour aider les gouvernements des pays en développement.

Dans l’intervalle, le G20 doit assurer un leadership collectif pour une réponse mondiale coordonnée. Il n’y a pas de temps à perdre: des millions de vies sont en danger.

S’appuyant sur ce qui a été annoncé par les institutions financières internationales, le G20 doit lancer un fonds mondial pour prévenir l’effondrement des systèmes de santé en Afrique. Les institutions doivent créer une facilité pour fournir un appui budgétaire aux pays africains. La question du règlement du fardeau de la dette de l’Afrique doit également être remise sur la table de toute urgence.

Enfin, tous les partenaires au développement de l’Afrique doivent veiller à ce que leurs budgets d’aide au développement restent limités et ne soient pas détournés vers les priorités nationales. C’est là que la véritable humanité et solidarité doivent être démontrées. Si une telle aide a jamais été nécessaire en Afrique, elle l’est plus que jamais auparavant.

Par Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019

Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019
Abiy Ahmed,prime minister of Ethiopia and the 2019 Nobel Peace prize laureate.

République Démocratique du Congo : Le Point sur la Riposte

RDC-coronavirus
RDC-coronavirus

Coronavirus – République démocratique du Congo : Déclaration de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui

République démocratique du Congo fait face aujourd’hui à une menace sans précédent, un ennemi commun, le COVID-19, qui n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion

Comme la plupart des pays dans le monde, la République démocratique du Congo fait face aujourd’hui à une menace sans précédent, un ennemi commun, le COVID-19, qui n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion.

Dans cette épreuve, je veux vous assurer que les Nations Unies sont pleinement mobilisées pour soutenir les efforts des autorités congolaises et protéger la population.

Le système des Nations Unies en RDC – qui regroupe la MONUSCO, ainsi que les Agences, Fonds et Programmes – prend toutes les mesures nécessaires pour contenir la propagation du coronavirus en RDC, conformément aux décisions prises au niveau national et en ligne avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le personnel des Nations Unies a respecté une quarantaine auto-imposée de quatorze jours à son retour des pays les plus touchés et réduit ses déplacements au maximum, notamment à Kinshasa. La rotation du personnel en uniforme de la MONUSCO est suspendue et les voyages non essentiels à l’intérieur du pays sont limités jusqu’à nouvel ordre.

Ces mesures de précaution sont mises en œuvre pour protéger notre personnel, les communautés que nous servons et la population congolaise dans son ensemble.

A tous les niveaux, les Nations Unies, ses Agences, Fonds et Programmes et sa Mission (MONUSCO) sont avec vous, Congolaises et Congolais, pour lutter contre cette maladie

Toutes ces mesures ne nous éloignent pas de notre mission première en République démocratique du Congo : venir en aide aux populations les plus vulnérables, les protéger des menaces qui pèsent sur leur sécurité physique, et faire en sorte que la RDC puisse s’engager sur la voie de la stabilité, de la paix et du développement.

Dans cette période d’incertitude, nous nous efforçons de trouver des solutions qui permettent à la fois de contenir la propagation du virus, de soutenir les efforts du gouvernement pour venir en aide aux personnes atteintes, à travers notamment l’Organisation mondiale de la santé, et de poursuivre notre travail essentiel de protection des civils et d’assistance humanitaire, en particulier à l’Est du pays.

Le Secrétaire général des Nations Unies a lancé cette semaine un appel à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde (*). 

En République démocratique du Congo, aussi, nous avons plus que jamais besoin de paix et de sécurité pour garantir que l’assistance sanitaire, et plus largement l’assistance humanitaire, arrive jusqu’à ceux qui en ont le plus besoin.

Nous avons besoin que les personnels de santé puissent remplir leur mission. Nous avons besoin que les forces de sécurité puissent remplir leur mission, dans le respect des droits de chacun. Enfin, nous avons besoin que la population soit mobilisée, suive les recommandations et les directives des autorités, et reçoive le soutien nécessaire dans des conditions économiques forcément dégradées.

A tous les niveaux, les Nations Unies, ses Agences, Fonds et Programmes et sa Mission (MONUSCO) sont avec vous, Congolaises et Congolais, pour lutter contre cette maladie qui ravage notre monde

Suivre en direct la propagation du coronavirus en Afrique

Carte Afrique coronavirus covid-19
Carte Afrique coronavirus covid-19

La carte permet de suivre officiellement la propagation du virus COVID 19 et donc l’épidémie du CORONAVIRUS : covid-19 pays par pays en Afrique

La carte pour suivre l’épidémie du coronavirus
dans les 54 pays en Afrique

Passez votre souris ou votre doigt sur un écran tactile sur les pays pour voir le détail des informations

Suivre l’épidémie du coronavirus sur une carte pays par pays avec les données ciblées

Sélectionnez en bas des données les filtres souhaités : World pour les infections par pays, plots pour les courbes de propagation, map pour la carte, US pour les décès aux Etats Unis

Visas les nouvelles règles

MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Dans le contexte de la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ont demandé aux Consulats généraux d’interrompre jusqu’à nouvel ordre la délivrance de visas à compter du 17 mars 2020. Cette décision concerne l’ensemble des catégories de visas (court séjour, long séjour et Outre-Mer) et l’ensemble des documents de voyage (passeports ordinaires, diplomatiques et officiels).

Les dossiers de demande de visas de court séjour (Schengen et Outre-Mer) et les passeports sont restitués entre 8h30 et 13h30 jusque vendredi 27 mars inclus aux demandeurs via le centre TLS. Nous vous prions de respecter les mesures d’hygiène préconisées lorsque vous vous rendrez au centre.

Lorsque l’activité de délivrance des visas reprendra, ces demandeurs pourront solliciter la gratuité des frais de visas pour une prochaine demande, sur présentation de la quittance de leur demande non traitée et du courrier qui leur été adressé et qui est joint au passeport.

Les dossiers de demandes de visas de long séjour pour conjoint de Français, regroupement familial et visa de retour peuvent être conservés au Consulat général dans l’attente de la reprise de l’activité. En effet, notamment pour les dossiers qui relèvent de la vie privée et familiale, le délai de traitement peut être long et la suspension momentanée de la délivrance des visas ne remet pas en cause le projet d’installation en France.

Par décision des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le centre TLS ne peut accepter aucun dépôt de dossier

Les passeports des autres demandeurs de visas de long séjour sont envoyés au centre TLS (l’application « TLS Tunis » vous permet de savoir si votre passeport est disponible à TLS) . Les passeports sont restitués entre 8h30 et 13h30 du lundi au vendredi jusqu’au 27 mars inclus hors jour férié au centre TLS. Nous vous prions de respecter les mesures d’hygiène préconisées lorsque vous vous rendrez au centre.

Lorsque l’activité de délivrance des visas reprendra, ces demandeurs pourront solliciter la gratuité des frais de visas pour une prochaine demande, sur présentation de la quittance de leur demande non traitée et du courrier qui leur été adressé ce jour et qui est joint au passeport.

Par décision des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le centre TLS de Tunis, comme les autres centres, ne peut accepter aucun dépôt de dossier. L’ensemble des rendez-vous prévus jusqu’au 31 mars inclus est annulé. TLS procède actuellement à l’information des demandeurs de l’annulation de leur rendez-vous. La prise de tout nouveau rendez-vous est suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Le Centre TLS conservera les passeports que les demandeurs n’auraient pas retirés et en fournira la liste au Consulat général.

Le centre d’appel de TLS reste ouvert de 8h30 à 13h30 pour informer les demandeurs.

Les demandeurs ayant obtenu un visa avant la fermeture des frontières pourront se signaler auprès du Consulat général lors de la reprise d’activité selon des modalités qui seront définies prochainement. Des modalités spécifiques de traitement de ces demandes seront mises en place.

MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
MEAE – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Appel à projets de 10 millions contre le COVID-19

épidémie coronavirus covid-19
épidémie coronavirus covid-19

Afin de lutter contre l’épidémie du coronavirus le covid-19 l’état français propose de soumettre une solution innovante déployable rapidement, clôture des dossiers le 12 avril.
10 millions d’euros seront mis à disposition pour le déploiement du projet

Cet appel à projets du ministère des Armées, lancé par l’Agence de l’Innovation de Défense (AID), dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre le COVID-19, vise à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu’elles soient d’ordre technologique, organisationnel, managérial ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de : protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l’évolution de la maladie au niveau individuel et l’évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise.

Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s’appliquer à l’échelle de l’ensemble du territoire national dans l’enveloppe budgétaire définie.

Ce formulaire est ouvert à tous types d’opérateurs économiques : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d’opérateurs sont possibles.

Pour déposer un projet c’est ici : Appel à projets solutions innovantes pour lutter contre le COVID-19

Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s’appliquer à l’échelle de l’ensemble du territoire national dans l’enveloppe budgétaire définie. 

Un budget de 10 000 000€ TTC est prévu pour cet appel à projets, qui vise à financer un à plusieurs projets d’intérêt.  

Pour permettre le soutien d’un maximum de projets prometteurs, sauf exceptions dûment justifiées, les projets retenus par cet appel à projet.

Nous avons identifié un certain nombre de domaines et de situations concrètes pour lesquels nous pressentons des améliorations possibles : 

  • Protections individuelles ou collectives, soignants et populations (e.g. masques, « hygiaphones de fortune », concepts innovants de protection, de barrières, techniques de recyclage, Do It Yourself, etc.) ;
  • Gestion de la distance de sécurité entre individus ;
  • Automatisation de tâches pour le prélèvement, le nettoyage du matériel ou des salles ;
  • Facilitation du déploiement d’hôpitaux de campagne en soutien aux populations ; 
  • Gestion de crise, aiguillage, structuration/modularité des chaînes de prise en charge (e.g. gestion logistique, RH, etc.) ;
  • Production de nouvelles solutions de décontamination pour tout type de surface, pour petits et grands matériels, pour les espaces de vie, etc. ;  
  • Capacité de production en masse de solutions de décontamination ; 
  • Soutien à la prise en charge médicale (production du matériel ou traitement manquant, concept de recyclage, de détournement ou autre idée permettant de pallier ces manques) ;
  • Détection du virus dans l’environnement ; 
  • Diagnostic et autodiagnostic rapide et conduite à tenir associée – dépistage massif – dépistage participatif ; 
  • Gestion de l’impact psychologique individuel et sociétal (communication et sensibilisation sur la crise et l’épidémie, amélioration de la perception du risque d’épidémie, gestion de l’après crise, etc.) ;
  • Facteurs de limitation des déplacements et lutte contre la transgression ;
  • Amélioration du travail à distance (outils de continuité numérique, sécurisation, etc.) ;
  • Amélioration de la vie en isolement à domicile (numériques mais aussi hors solutions numériques) ;
  • Autres thèmes dûment argumentés.

Nous ne sommes pas seulement intéressés par des technologies nouvelles ; le caractère innovant des propositions pourra consister à réorienter des technologies ou des processus industriels existants (par exemple détourner une usine de production de parfum pour en faire du gel hydroalcoolique).

Nous acceptons les propositions provenant de tous types d’opérateurs : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d’opérateurs seront possibles. En fonction du vecteur de financement ou d’acquisition utilisé, des restrictions sur l’origine ou la taille des opérateurs économiques pourront être appliquées.

Les propositions internes des personnels civils et militaires du ministère des Armées sont également les bienvenues.

Ce qui n’est PAS recherché :

Votre proposition ne doit pas proposer une innovation en cours de maturation qui n’a aucune chance d’être employée pour lutter contre l’actuelle pandémie.

Contenu de la proposition

Compte tenu de l’urgence du projet, la présentation et les justificatifs devront être les plus concis et précis possibles. La proposition doit contenir les documents suivants :

  • le descriptif technique de la solution proposée et le cas d’usage (utilisateur, situation d’emploi) auquel cette solution répond.
  • le plan projet comprenant :
    • Un planning des développements et de la mise en service identifiant les jalons et les livrables permettant de suivre l’avancement du projet ; 
    • Une décomposition du prix de la proposition, en distinguant le cas échéant la part financée par le ministère des Armées et d’autres sources de financement. Le déposant pourra utilement proposer des éléments optionnels dans sa proposition.
  • Un document de justification explicitant l’apport du projet pour chacun des 3 critères d’évaluation infra (impact, crédibilité, calendrier).

Le dossier total ne dépassera pas 30 pages.

Sélection des projets d’intérêt

Critères obligatoires

Les propositions seront analysées au regard des critères obligatoires ci-dessous :

  • La solution proposée s’inscrit dans le périmètre de l’appel à projets (cf. « Ce que nous recherchons » et « Ce dont nous ne voulons pas ») ;
  • La proposition contient un plan projet ;
  • La proposition justifie l’intérêt du projet pour chacun des trois critères d’évaluation présentés infra.

Seules les propositions remplissant l’ensemble des critères obligatoires seront analysées au fil de l’eau lors de la sélection des projets.

Critères d’évaluation

Un comité d’évaluation impliquant différents experts du ministère des Armées évaluera les propositions au fur et à mesure de leur réception. Les évaluateurs ne sont pas autorisés à entrer en contact avec les déposants concernant leur proposition. Les évaluateurs ne pourront utiliser les informations contenues dans les propositions qu’aux seules fins de l’évaluation.

Cette évaluation sera fondée sur les 3 critères suivants :

  • Impact : les bénéfices anticipés (pour la population, les cycles de décision, les personnels de santé…) ;
  • Crédibilité : tout élément de preuve, scientifique ou technique, permettant de confirmer la faisabilité du projet ;
  • Calendrier : délai de mise en œuvre de la solution.

Le choix de financer une proposition est fondé sur les résultats d’évaluation, sur le coût de chaque proposition vis-à-vis du budget disponible et sur des considérations d’ordre stratégique pour la personne publique.

Les déposants dont la proposition n’aura pas été retenue pourront demander un avis synthétique sur leur proposition. 

Modalités pratiques

Budget et contractualisation 

L’AID prévoit un budget total de 10 000 000 € TTC, visant à financer entre un et plusieurs projets.   

Date limite de remise des propositions 

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l’eau jusqu’au 12 avril 2020. Les propositions tardives pourront être étudiées mais les chances de succès seront fortement réduites. 

Les propositions émises par les opérateurs économiques (personnes morales) doivent être déposées à cette adresse

Les propositions émises par les personnels civils et militaires du ministère des Armées (personnes physiques) doivent être déposées à cette adresse

Un accusé sera transmis dès réception de la proposition.

Important : en remettant son dossier, le déposant accepte sans réserve les conditions de l’appel à projets.

Questions

Vous pouvez poser toute question relative à l’appel à projets via l’adresse suivante : 

agenceinnovation.dir.fct(a)intradef.gouv.fr

Covid-19 en Afrique éviter la transmission communautaire

Coronavirus covid-19 AFRIQUE
Coronavirus covid-19 AFRIQUE

Après la Chine c’est l’Europe qui est touchée par l’épidémie du coronavirus. L’Afrique qui semblait épargnée risque de ne plus l’être avec l’arrivée massive de nouveaux cas.

« Il ne faut pas attendre que l’épidémie arrive pour se préparer. C’est en temps de paix qu’on prépare la guerre », a mis en garde mercredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’intention des pays africains, face à la menace du nouveau coronavirus.

« Quand un pays est à risque ou quand deux pays sont à risque, le monde entier est à risque aujourd’hui, en raison notamment de l’interconnectivité, des mouvements de population, de la mondialisation », a déclaré Dr Ibrahima Socé Fall, Directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences.

Dans un entretien accordé à ONU Info, le médecin sénégalais bat en brèche certaines idées reçues sur le Covid-19, comme celle faisant croire que ce virus ne peut se transmettre sous les climats chauds et humides. 

Pour l’agence onusienne, le virus de Covid-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain. Donc, indépendamment du climat, la seule parade est d’adopter des mesures de protection dès lors que l’on vit ou se rend dans une zone où il y a des cas du nouveau coronavirus.

Plus de 440 cas confirmés répartis dans 30 des 54 pays d’Afrique

Face à toutes ces fausses informations (infox) relayées sur les médias sociaux, Dr Socé Fall pense qu’il faut être très prudent sur la façon de communiquer. 

Le virus de Covid-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain

« Les informations qui ne sont pas scientifiquement prouvées ne doivent pas être divulguées », a-t-il fait valoir. Pour le Directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences, il n’y a donc « aucune raison de croire que ce virus va épargner l’Afrique ».

Le coronavirus a tué au moins 7.529 personnes dans le monde depuis décembre, selon le tableau de bord de l’OMS consulté mercredi matin par ONU Info.  Le nombre de cas de Covid-19 recensés dans le monde s’établit à plus de 184.975 cas dans 159 pays et territoires.

L’Afrique est encore peu touchée par l’épidémie de Covid-19, avec 446 cas confirmés mardi 17 mars, répartis dans 30 des 54 pays que compte le continent. Une dizaine de décès sont recensés dont 4 en Egypte et en Algérie alors que le Maroc fait état de deux morts. 

Si les premières contaminations ont été le fait de résidents européens, certains pays dénombrent déjà des cas domestiques par dizaines.

« Les pays africains doivent se préparer et pour se préparer, il faut renforcer les systèmes de santé et les capacités requises dans le Règlement sanitaire international », fait remarquer Dr Socé Fall, insistant sur la prévention de la maladie, la détection, mais aussi sur l’importance de se doter « d’un système de santé capable de répondre en situation d’épidémie ».

Une patiente dans un centre de santé à Butembo, dans l’est de la RDC, se fait prendre la température dans le cadre des efforts pour éviter la propagation d’Ebola.

Potentiel de dissémination du virus face à des systèmes de santé précaires

D’ailleurs, certains experts s’inquiètent de la faiblesse des systèmes de santé du continent en cas de contamination massive. 

« Tant que c’est une épidémie débutante, l’Afrique a la capacité pour la maîtriser. Mais en cas de transmission communautaire soutenue, comme en Italie et dans d’autres pays, les systèmes de santé en Afrique n’ont pas la capacité pour tenir le coup », relève le Directeur général adjoint de l’OMS, soulignant au passage le fait que « même dans les pays développés, certains systèmes de santé ont été débordés ». « Donc il ne faut pas qu’on arrive à ce stade en Afrique », a déclaré Dr Socé Fall.

Si le coronavirus devait se répandre davantage sur le continent africain, la capacité à établir un diagnostic rapidement sera ainsi limitée.

Or selon l’OMS, de plus en plus de pays risquent d’être affectés, « compte tenu du potentiel de transmission du virus ». 

Mais à ce stade de l’épidémie, l’agence onusienne estime qu’il y a encore la possibilité de tester tous les cas suspects, la possibilité d’isoler les cas confirmés et mettre en quarantaine les contacts des malades.

« Il faut renforcer ces aspects et cela ne peut se faire que quand la population est totalement mobilisée parce que c’est la population qui doit gagner le combat », a ajouté Dr Socé Fall dans cet entretien accordé à ONU Info.

L’OMS fournit des kits de dépistage au continent

Si l’Afrique reste encore relativement épargnée par l’épidémie de coronavirus, les nouveaux cas détectés ces derniers jours renforcent l’inquiétude. 

« Pour le moment, l’Afrique ne voit que des cas importés, notamment d’Europe. Certains ‘clusters’ (grappes) se constituent dans certains pays, mais en phase initiale », a fait remarquer ce haut responsable de l’OMS. Et c’est donc « une fenêtre d’opportunité pour venir à bout de l’épidémie en Afrique », en respectant les mesures d’hygiène et de sensibilisation.

Alors, pour prévenir une éventuelle progression du virus, l’OMS demande au continent d’élargir la riposte. Il s’agit alors de détecter tous les cas et identifier toutes les chaînes de transmission afin de mieux « protéger les populations vulnérables ».

« Toutes les mesures de prévention doivent être prises dans les maisons, dans les quartiers, dans les villages et centres urbains », souligne Dr Socé Fall, appuyant tout effort visant à « éviter les grands rassemblements ». 

Reste que le défi pour les pays africains est aussi de développer les capacités à procéder à des tests de dépistage. En près de deux mois, le nombre de pays africains capables d’effectuer des tests pour détecter le coronavirus est passé de deux à une cinquantaine. 

« Au départ, il y avait que deux pays qui pouvaient détecter la maladie : l’Afrique du Sud et le Sénégal avec l’Institut Pasteur de Dakar. Aujourd’hui pratiquement tous les pays sont en mesure de tester et ça c’est important », a précisé Dr Socé Fall. 

Selon l’OMS, des partenaires sont mobilisés pour financer les plans de réponse à travers une plate-forme unifiée. Des experts sont envoyés dans les pays où il y a un besoin de renforcement des capacités pour gagner cette « guerre » contre le Covid-19.

Coronavirus covid-19 tout savoir sur l’épidémie et le virus

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l’homme et chez l’animal. On sait que, chez l’être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

Qu’est-ce que la COVID-19 ?

La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019. 

Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?

Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la fatigue et une toux sèche. Certains patients présentent des douleurs, une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive. Certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Environ une personne sur six contractant la maladie présente des symptômes plus graves, notamment une dyspnée. Les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète) ont plus de risques de présenter des symptômes graves. Toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin. 

Comment la COVID-19 se propage-t-elle ?

La COVID-19 est transmise par des personnes porteuses du virus. La maladie peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de se tenir à plus d’un mètre d’une personne malade.

L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les résultats actualisés.

Le virus responsable de la COVID-19 est-il transmissible par voie aérienne ?

Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne. Voir la réponse à la question précédente, « Comment le COVID-19 se propage-t-elle ? »

Peut-on contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme ?

La maladie se propage principalement par les gouttelettes respiratoires expulsées par les personnes qui toussent. Le risque de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme est très faible. Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Il est donc possible de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui n’a, par exemple, qu’une toux légère mais qui ne se sent pas malade. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur le délai de transmission de la COVID-19 et elle continuera à communiquer des résultats actualisés.

Puis-je contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne malade ?

Le risque de contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne infectée paraît faible. Les premières investigations semblent indiquer que le virus peut être présent dans les matières fécales dans certains cas, mais la flambée ne se propage pas principalement par cette voie. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les nouveaux résultats. Cependant, comme le risque existe, c’est une raison supplémentaire de se laver les mains régulièrement, après être allé aux toilettes et avant de manger. 

Comment puis-je me protéger et éviter que la maladie ne se propage ?

Mesures de protection pour tous

Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. Des cas de COVID-19 se sont produits dans de nombreux pays et plusieurs pays ont été touchés par des flambées. En Chine et dans certains autres pays, les autorités sont parvenues à ralentir ou à enrayer la progression de la flambée. Toutefois, l’évolution de la situation est imprévisible et vous devez donc vous tenir régulièrement informé.

Vous pouvez réduire le risque d’être infecté ou de propager la COVID-19 en prenant quelques précautions simples :

  • Se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains.

  • Maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent.

Pourquoi ? Lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler ces gouttelettes et donc le virus responsable de la COVID-19 si la personne qui tousse en est porteuse.

  • Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

Pourquoi ? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organisme et vous pouvez tomber malade.

  • Veillez à respecter les règles d’hygiène respiratoire et à ce que les personnes autour de vous en fassent autant. En cas de toux ou d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude, ou avec un mouchoir et jeter le mouchoir immédiatement après.

Pourquoi ? Les gouttelettes respiratoires propagent des virus. En respectant les règles d’hygiène respiratoire, vous protégez les personnes autour de vous de virus tels que ceux responsables du rhume, de la grippe ou de la COVID-19.

  • Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin après l’avoir appelé. Suivez les instructions des autorités sanitaires locales.

Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la situation dans la région où vous vous trouvez. Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de virus et d’autres agents infectieux.

  • Informez-vous constamment pour savoir quelles sont les villes ou les zones où la COVID-19 se propage à grande échelle. Si possible, évitez de voyager, en particulier si vous êtes âgé ou diabétique ou si vous avez une maladie cardiaque ou pulmonaire.

Pourquoi ? Le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé dans ces régions.

Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage.

  • Suivez les conseils présentés ci-dessus (Mesures de protection pour tous)
  • Si vous commencez à vous sentir mal et même si vous n’avez que des symptômes bénins (céphalées, légère fièvre (à partir de 37,3 °C) et écoulement nasal modéré), restez chez vous jusqu’à la guérison. Si vous avez absolument besoin que quelqu’un vienne vous ravitailler ou si vous devez sortir, par exemple pour acheter à manger, portez un masque pour éviter d’infecter d’autres personnes.

Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vous protègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

  • En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vous avez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs.

Pourquoi ? Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

Quelle est la probabilité de contracter la COVID-19 ?

Le risque dépend de l’endroit où vous habitez et, plus précisément, de la présence ou non d’une flambée.

Pour la plupart des gens, à la plupart des endroits, le risque de contracter la COVID-19 reste faible. Cependant, la propagation d’intensifie désormais dans certaines villes ou régions. Pour les personnes qui y habitent ou s’y rendent, le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé. Les gouvernements et les autorités sanitaires prennent des mesures énergiques chaque fois qu’un nouveau cas de COVID-19 est identifié. Respectez les restrictions locales aux voyages, aux déplacements ou aux grands rassemblements. En participant à ces efforts de lutte contre la maladie, vous réduisez le risque de contracter ou de propager la COVID-19.

Les flambées de COVID-19 peuvent être endiguées et la transmission peut être enrayée, comme on l’a vu en Chine et dans certains autres pays. Malheureusement, de nouvelles flambées apparaissent rapidement. Il est important de connaître la situation là où vous êtes ou là où vous comptez aller. L’OMS publie quotidiennement des bulletins de situation. Vous pouvez les consulter à l’adresse https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/

La COVID-19 doit-elle m’inquiéter ?

La COVID-19 est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave : 1 malade sur 5 doit être hospitalisé. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéter des conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches.

Il est possible d’apaiser son inquiétude en prenant des mesures pour se protéger et protéger ses proches et son entourage. Tout d’abord, il faut se laver régulièrement et soigneusement les mains et respecter les règles d’hygiène respiratoire. Deuxièmement, il faut se tenir au courant de la situation et suivre les conseils des autorités sanitaires locales, notamment en ce qui concerne les restrictions aux voyages, aux déplacements et aux rassemblements. Pour plus d’informations sur les moyens de se protéger, consulter : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public. 

Qui risque d’être atteint d’une forme grave de la maladie ?

Même si nous devons encore approfondir nos connaissances sur la façon dont la COVID-19 affecte les individus, jusqu’à présent, les personnes âgées et les personnes déjà atteintes d’autres maladies (comme l’hypertension artérielle, les maladies pulmonaires, le cancer, le diabète ou les cardiopathies) semblent être gravement atteintes plus souvent que les autres.

Les antibiotiques sont-ils efficaces pour prévenir ou traiter la COVID-19 ?

Non, les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais seulement contre les infections bactériennes. La COVID-19 étant due à un virus, les antibiotiques sont inefficaces. Ils ne doivent pas être utilisés comme moyen de prévention ou de traitement de la COVID-19. Ils doivent être utilisés seulement sur prescription médicale pour traiter une infection bactérienne.

Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ?

Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 mais rien ne prouve que les médicaments actuels permettent de prévenir ou de guérir la maladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19. Cependant, plusieurs essais cliniques de médicaments occidentaux ou traditionnels sont en cours. L’OMS fournira des informations actualisées dès que les résultats des essais cliniques seront disponibles.

La COVID-19 est-elle la même maladie que le SRAS?

Non, le virus responsable de la COVID-19 et celui à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) sont génétiquement liés mais ils sont différents. Le SRAS est plus mortel mais beaucoup moins infectieux que la COVID-19. Il n’y a pas eu de flambée de SRAS dans le monde depuis 2003.

Dois-je porter un masque pour me protéger ?

Il ne faut porter un masque que si on présente des symptômes de la COVID-19 (en particulier, la toux) ou si on s’occupe de quelqu’un susceptible d’être atteint de la maladie. Les masques jetables sont à usage unique. Si vous portez un masque alors que vous n’êtes pas malade ou que vous ne vous occupez pas de quelqu’un qui est malade, c’est du gaspillage. Comme il y a une pénurie mondiale de masques, l’OMS conseille de les utiliser avec parcimonie.

L’OMS recommande de faire un usage rationnel des masques médicaux afin d’éviter le gaspillage de ressources précieuses et l’utilisation abusive (voir Conseils relatifs au port du masque).

La meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre la COVID-19 est de se laver fréquemment les mains, de se couvrir la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et de se tenir à une distance d’au moins un mètre de toute personne qui tousse ou qui éternue. Pour plus d’informations, consulter les mesures de protection de base contre le nouveau coronavirus.

Comment mettre, utiliser, enlever et éliminer un masque ?

1. Ne pas oublier que seuls les agents de santé, les personnes qui s’occupent de malades et les personnes qui présentent des symptômes respiratoires (fièvre et toux) doivent porter un masque.

2. Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

3. Vérifier que le masque n’est ni déchiré ni troué.

4. Orienter le masque dans le bon sens (bande métallique vers le haut).

5. Vérifier que la face colorée du masque est placée vers l’extérieur.

6. Placer le masque sur le visage. Pincer la bande métallique ou le bord dur du masque afin qu’il épouse la forme du nez. 

7. Tirer le bas du masque pour recouvrir la bouche et le menton.

8. Après usage, retirer le masque, enlever les élastiques de derrière les oreilles tout en éloignant le masque du visage et des vêtements afin d’éviter de toucher des parties du masque éventuellement contaminées.

9. Jeter le masque dans une poubelle fermée immédiatement après usage.

10. Après avoir touché ou jeté le masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement souillées.

Combien de temps dure la période d’incubation de la COVID-19 ?

La période d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes de la maladie. On estime actuellement que la période d’incubation de la COIVD-19 dure de 1 à 14 jours et le plus souvent autour de cinq jours. Ces estimations seront actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

Les êtres humains peuvent-ils contracter la COVID-19 à partir d’une source animale ?

Les coronavirus sont une grande famille de virus couramment présents chez les chauves-souris et chez d’autres animaux. Occasionnellement ces virus infectent des êtres humains qui peuvent à leur tour propager l’infection. Ainsi, le SARS-CoV est associé aux civettes tandis que le MERS-CoV est transmis par les dromadaires. Les sources animales éventuelles de la COVID-19 n’ont pas encore été confirmées.

Pour se protéger, par exemple lorsque l’on va sur des marchés d’animaux vivants, il faut éviter le contact direct avec les animaux et les surfaces en contact avec les animaux et toujours respecter les règles relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Il faut manipuler la viande crue, le lait et les abats avec précaution pour éviter de contaminer les aliments qui ne sont pas destinés à être cuits et il faut s’abstenir de consommer des produits d’origine animale crus ou mal cuits.

Mon animal domestique peut-il me transmettre la COVID-19 ?

Il y a eu un cas d’infection chez un chien à Hong Kong mais, à ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie, tels que les chiens ou les chats, peuvent transmettre la COVID-19. La maladie se transmet principalement par les gouttelettes expulsées par les personnes infectées quand elles toussent, éternuent ou parlent. Pour vous protéger, lavez-vous les mains fréquemment et soigneusement.

L’OMS continue à suivre les derniers travaux de recherche sur ce sujet et d’autres questions relatives à la COVID-19 et publiera des informations actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

Combien de temps le virus peut-il survivre sur les surfaces ?

On ne sait pas avec certitude combien de temps le virus responsable de la COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (p. ex. le type de surface, la température ou l’humidité ambiante).   

Si vous pensez qu’une surface peut être infectée, nettoyez-la avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres. Lavez-vous les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.

Est-il sans danger de recevoir un colis d’une région où la COVID-19 a été signalée ?

Oui. La probabilité qu’une personne infectée contamine des marchandises est faible, tout comme le risque de contracter le virus responsable de la COVID-19 par contact avec un colis qui a été déplacé, qui a voyagé et qui a été exposé à différentes conditions et températures.

Y a-t-il des choses à ne pas faire ?

Les mesures ci-après NE SONT PAS efficaces contre la COVID-19 et peuvent même être dangereuses :

  • Fumer
  • Porter plusieurs masques à la fois
  • Prendre des antibiotiques (Voir « Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ? »).

En tout état de cause, en cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consulter un médecin sans tarder afin de limiter le risque de voir l’infection s’aggraver et lui indiquer si vous avez effectué des voyages récemment.

Développer les systèmes alimentaires sains

Poissons péchés au Togo en Afrique de l'Ouest
Poissons péchés au Togo en Afrique de l'Ouest

La Banque Mondiale évoque ici l’importance d’investir dans des systèmes alimentaires plus sains et plus en relation avec les écosystèmes avec lesquels nous vivons. Un développement capital dans une actualité bouleversée par l’épidémie du Coronavirus propagée par le virus Covid-19

La semaine dernière, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé qu’il mobilisait une aide d’un montant de 12 milliards de dollars pour aider les pays et les entreprises du monde en développement à faire face aux conséquences sanitaires et économiques du Covid-19. Cette enveloppe d’une ampleur sans précédent sera bien évidemment en grande partie réactive, puisqu’elle permettra de financer des mesures immédiates destinées à renforcer notre riposte face à une menace inédite. Toutefois, elle sera également, et à juste titre, préventive, l’enjeu étant aussi de tirer les leçons du passé et de renforcer notre action collective avant l’arrivée du prochain virus. 

La crise du Covid-19, comme celles du SRAS, du MERS, du virus Ebola, de la grippe aviaire et de la grippe porcine qui l’ont précédée, donne aux pays une occasion de prendre les bonnes décisions  et de s’attaquer à l’une des causes profondes des maladies infectieuses émergentes : le risque de transmission d’agents pathogènes de l’animal à l’être humain dans un environnement en mutation rapide.

Les experts dans ce domaine appellent à une approche unifiée de la santé, reposant sur une meilleure compréhension des liens entre la mauvaise gestion des animaux d’élevage, la manipulation à risque des aliments, la dégradation de l’environnement, l’empiètement des activités sur les habitats de la faune et de la flore sauvages et les maladies humaines.

En clair, la santé animale, la santé humaine et la santé de la planète sont interconnectées et les systèmes alimentaires constituent un ensemble de facteurs favorisant l’émergence de maladies.

Ces systèmes alimentaires sont actuellement confrontés à une hausse significative de la production et de la consommation, sous l’effet de la croissance des populations et des revenus. Soumis aux pressions exercées par l’agriculture, les systèmes naturels sont quant à eux proches du point de rupture après des décennies de déforestation, de dégradation des sols, de mauvaise gestion des nutriments, de perte de biodiversité et de changement climatique. La circulation accrue des personnes et la progression des échanges commerciaux ont également multiplié la capacité de propagation rapide des maladies. En conséquence, nous assistons à une augmentation de la fréquence et de l’impact économique (a) de ces maladies infectieuses émergentes, qui trouvent pour la plupart leur origine chez l’animal.

Il est temps d’investir dans des systèmes alimentaires sains pour un monde plus sûr. 

La bonne nouvelle, c’est que nous ne partons pas de zéro. Il y a quatorze ans, la Banque mondiale a mené un programme ambitieux pour lutter contre la grippe aviaire et les zoonoses et promouvoir la préparation et la réponse aux pandémies humaines. Grâce à ce programme mondial (a) approuvé en 2006, les pays durement touchés par la grippe aviaire, mais aussi ceux qui en étaient épargnés ont pu bénéficier d’un soutien financier et technique pour renforcer leur capacité à lutter rapidement et efficacement contre les risques épidémiques. Ce programme multisectoriel a été déployé dans 62 pays et a contribué à éviter une pandémie coûteuse grâce à des mesures de biosécurité et de surveillance, à l’amélioration des capacités de diagnostic, d’information et de communication, et à des actions de riposte.

L’un des principaux enseignements de cette crise (a) est que lorsqu’on investit dans la prévention, dans tous les pays qui demandent de l’aide, quelle que soit la gravité d’une crise particulière ou son empreinte géographique, cela paie.  Les bénéfices de ce programme sur le plan de la santé publique et sur le plan économique ont été considérables, tant pour les pays emprunteurs que pour le reste du monde.

Mais cette crise a aussi mis en lumière les conséquences d’un relâchement des efforts. Même si le programme a permis de soutenir 83 opérations entre 2006 et 2013, avec la crise financière et la crise des prix alimentaires de 2008-2009, l’attention du monde s’est portée sur d’autres priorités. La demande de prévention a chuté, alors même que de graves risques subsistaient, comme l’ont montré les épidémies qui se sont déclarées depuis.

Nos études fournissent elles aussi des arguments économiques solides pour investir dans la prévention. Selon les estimations du rapport People, Pathogens and Our Planet:The Economics of One Health (a), la mise en place et le fonctionnement de systèmes unifiés pour lutter efficacement contre les maladies dans les pays à revenu faible ou intermédiaire coûteraient 3 milliards de dollars par an seulement, alors que ces systèmes permettraient de réaliser jusqu’à 37 milliards de dollars d’économies grâce à la réduction des épidémies et des pandémies, soit un gain net de 34 milliards de dollars par an. De même, les maladies d’origine alimentaire (a) coûteraient chaque année dans ces pays 110 milliards de dollars en pertes de productivité et en dépenses de santé et, si l’on ne fait rien, le coût de la résistance aux antimicrobiens pourrait se révéler aussi lourd que les pertes dues à la crise financière mondiale de 2008.

Aujourd’hui, face aux grandes incertitudes et aux souffrances que connaissent les populations d’un nombre croissant de pays, nous devrions tirer parti de nos connaissances et de notre expérience pour investir à long terme dans des systèmes qui permettent d’améliorer l’élevage, la sécurité sanitaire des aliments, les services vétérinaires, le bien-être des animaux et le suivi des zoonoses à la source.

Comme l’a récemment déclaré le Dr Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, lors d’une interview sur CNN, « nous envisageons les pandémies de la mauvaise manière. Si elles sont le produit de nos activités sur la planète, comme le commerce des espèces sauvages et l’expansion humaine dans de nouvelles zones, alors nous devrions les traiter comme un risque découlant de ces activités. » En d’autres termes, si les pandémies sont le résultat de l’activité humaine, nous avons besoin de programmes pour gérer les risques en amont et prévenir leur apparition.

À la Banque mondiale, nous sommes prêts à travailler avec les pays sur la prévention à long terme. Nous sommes déterminés à aider les pays à investir dans la réduction et la gestion des risques épidémiques , notamment en maîtrisant la manière dont nous gérons l’agriculture et l’élevage. C’est la condition pour que nos systèmes alimentaires contribuent à un monde plus sûr. 

Africarena tour 2020

AfricArena TOUR - The African tech ecosystem accelerator
AfricArena TOUR - The African tech ecosystem accelerator

AfricArena est une plateforme qui connecte entrepreneurs, investisseurs et corporations qui composent et font l’Innovation en Afrique. A travers ses différents challenges d’Open Innovation portés par des multinationales leaders dans leur domaine telles que Sanofi, Engie ou Vinci Energies, AfricArena part à la recherche des entrepreneurs d’aujourd’hui qui façonnent le monde de demain.

A partir du 24 Avril, Africarena ira dans les principaux hubs de la tech en Afrique à la rencontre des entrepreneurs, investisseurs et autres acteurs de l’Innovation sur le continent. Étant donné le contexte sanitaire actuel, les événements accueilleront un nombre très limité de personnes et seront axés sur la création de contenu (podcasts, vidéos, articles).

Découvrez les dates de Africarena tour 2020 en cliquant sur ce lien

Dans chaque ville, un panel de jurys sélectionnera au moins une startup parmi celles qui présenteront leurs projets. Cette startup aura la chance de venir pitcher à notre Summit à Cape Town, Afrique du Sud qui aura lieu au mois de Novembre (vols et hôtels couverts par AfricArena). Une occasion unique qui a rassemblé, l’année dernière, plus de 700 personnes dont 150 investisseurs et 100 startups avec plus de 3 millions d’impact direct sur les startups présentes.

Retrouvez Africarena et le Africarena tour sur :

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AfricArena tour le programme
AfricArena tour le programme

2020 à 2030 l’enjeu d’une vision 3.0 pour l’Afrique

Enjeu Afrique numérique digital
Enjeu Afrique numérique digital

Comment relever les défis qui nous attendent pour les prochaines années ? 

Quels développements pour l’Afrique avec en ligne de mire les Objectifs de Développement Durable ?

Numérique ou digital l’Afrique sera 3.0

Comment aider l’Afrique et ses deux milliards de futurs habitants à vivre en paix, dans des conditions décentes tout en préservant notre environnement et en respectant la richesse des cultures, des langues dans 54 pays.

« La technologie et l’innovation sont centrales pour libérer le vaste potentiel de l’Afrique », déclare le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres

Je suis persuadé que la troisième révolution industrielle, celle des nouvelles technologies et du numérique va nous permettre de franchir un pas colossal et inespéré dans l’histoire de l’humanité pour redéfinir nos sociétés.

Africa Google code week au Burundi – Thierry BARBAUT

Les technologies sont enfin unanimement reconnues comme un levier des thématiques du développement : la santé, l’éducation, l’agriculture, l’eau, la mobilité, les énergies renouvelables et bien sur l’entrepreneuriat.

Les entrepreneurs représentent une des clés

Un entrepreneuriat redéfini par des centaines de millions de jeunes en Afrique qui innovent et réussissent à porter haut la voix de l’Afrique. Écoutons les, car ce sont eux qui savent déployer les projets, accompagnons les afin de leur confirmer la confiance que nous leurs devons. Ils représentent une énorme opportunité. Ils seront un milliard en Afrique à avoir moins de 25 ans en 2040.

Selon les chiffres de la Banque Mondiale un pays d’Afrique qui, comme le Kenya  relève les principaux défis de la transformation numérique voit son PIB augmenter de 1 à 3 points.

Développer des plateformes pour fédérer les entrepreneurs en Afrique

Je reviens d’Afric’Up en Tunisie où l’effervescence des entrepreneurs n’est plus juste palpable, elle est puissante et visible du grand public. C’est là aussi un réseau gigantesque et multi-acteurs où d’immenses structures comme la GIZ, Smart Africa, Africarena déploient des infrastructures portant ces startups partout en Afrique et ailleurs dans le monde. Le passionné et impliqué Mohamed Zoghlami fondateur dAfricUp porte avec son équipe cette communauté.

Thierry Barbaut Africup
Keynote sur le numérique en levier du développement – Thierry Barbaut Africup

Investisseurs, Venture Capital (VC) et banques de développement s’arrachent ces jeunes innovateurs. Le potentiel est immense et des passionnés mettent en avant ces jeunes et leurs structures comme Christophe Viarnaud qui dirige Africarena ou Tomi Davies un investisseur britannique nigérian entrepreneur, philanthrope et conseiller auprès d’entreprises technologiques.

Harry Tomi Davies, Thierry Barbaut et Christophe Viarnaud d’Africarena

Différentes révolutions avec différents Acteurs du Développement

Après la première vague de l’internet et du mobile dans les années 2000 nous avons vu en 2010 la déferlante du numérique 2.0 qui a modifié nos usages avec la dématérialisation, les plateformes de services et les réseaux sociaux. Un tsunami se prépare dès 2020 avec l’internet des objets (IOT), la 5G, la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et la blockchain sans oublier l’informatique quantique. Imaginons 2030 avec également en ligne de mire l’Agenda 2030 et les Objectifs de Développement Durable. En 10 ans les technologies vont croître de manière exponentielle.

C’est dans ce cadre qu’un nouvel élan est donné avec l’amorçage de 15 millions d’euros par l’Agence Française de Développement avec le programme Digital Africa. L’objectif pour 2020 c’est de permettre à différents niveaux d’incuber des projets avec des prêts. C’est projets seront portés par des acteurs africains des nouvelles technologies. Six partenaires seront associés dans la démarche afin de fédérer, démultiplier et capitaliser sur les actions.

Les 4 révolutions industrielles Afrique
Les 4 révolutions industrielles et l’Afrique

Une économie avec un réseau multi-acteurs, le partenariat public-privé (PPP) ne doit pas être qu’économique

La locomotive de la croissance et de l’innovation est en marche, elle doit être prise en route par une majorité des acteurs, en accompagnant aussi systématiquement les exclus du numérique sous peine de creuser encore plus les écarts entre adoptants et dépassés.

Présentation de différentes innovations duplicables en agriculture, solaire, numérique avec des moulins à moudre le mil au Sénégal – UNESCO – Thierry BARBAUT

Je suis certain qu’enfin les ONG, les entreprises, la société civile, les états et les politiques peuvent se comprendre, s’écouter et profiter de cette révolution pour imaginer un avenir collaboratif durable et moins effrayant, plus serein. Un écosystème où chacun trouvera sa place tout en développant ensemble des solutions technologiques adaptées.

Thierry BARBAUT - Film au Sénégal sur les Énergies Renouvelables et numérique en Afrique
Thierry BARBAUT – Film au Sénégal sur les Énergies Renouvelables et numérique en Afrique

Les technologies vont vous aider si nous plaçons l’humain et la protection de l’environnement au cœur de nos politiques africaines et mondiales. Mais il est aussi possible de rater ce virage, une sortie de route ferait perdre de précieuses années et pourrait être irrémédiablement dramatique en ne nous permettant pas de rattraper le temps perdu.

Une vision sur 20 ans : 2020 2040

Comme le Rwanda a su le faire (j’en parlais ici en 2014) il faut en 20 ans déployer un écosystème physique et virtuel pour envisager un développement inclusif en Afrique.
Physique avec les infrastructures comme les villes nouvelles qui incluent un urbanisme maîtrisé et en adéquation avec la protection de l’environnement et les énergies renouvelables. Virtuel avec des e-services qui permettent de mieux communiquer, partager, fédérer et enfin mieux contrôle l’incroyable flux de données.

Il faut proposer une vision avec des plateformes participatives et citoyennes qui permettent aux élus de recevoir et d’agréger les demandes de la société civile. Permettre ainsi de nous réunir pour converger vers les meilleures solutions. Comme avec les projets, les bénéficiaires, et donc ces Acteurs du Développement, savent mieux que quiconque comment déployer les services adaptés au contexte ou à la culture locale. Écouter c’est anticiper.

Une opportunité de modèle africain

Travaillons ensemble avec l’opportunité du numérique pour permettre à l’Afrique, comme le Rwanda a su le faire, de devenir un modèle de transformation de vie désormais mondialement reconnu.

C’est donc possible, duplicable, évidemment pas parfait mais représentant une évidence, une trajectoire pleine d’indices, d’indicateurs et de modèles inspirés.

Hackaton au Congo lors des CongoTechDays de Lubumbashi

Aller en Afrique et écouter est indispensable

Je suis mobilisé depuis 30 ans avec passion sur ces usages en mettant en avant les porteurs de projets, en portant la voie de l’Afrique qui émerge dans les conférence internationales et surtout sur le terrain dans les villages pour écouter la société, les hommes et les femmes qui vivent et connaissent mieux que n’importe qui ce qu’il faut faire pour avancer.
Je n’ai jamais autant appris que dans les villages reculés, dans les hameaux, les fermes, là ou pendant des heures nous évoquons la vie, le passé mais surtout l’avenir car nous sommes pères et mères, concernés et impliqués.

Les solutions sont ici dans les pays, dans les provinces, auprès des Acteurs du Développement, les agriculteurs, les éleveurs, les instituteurs, élèves, médecins, les jeunes et les sages leurs aînés, les hommes et femmes qui portent l’Afrique.

Avec les éleveurs et agriculteurs sur les usages du numérique en Guinée Conakry

L’UNESCO mobilise face à l’urgence COVID-19

Virus COVID 19 - épidémie coronavirus
Virus COVID 19 - épidémie coronavirus

En réponse à la multiplication des fermetures d’écoles et d’universités pour contenir la propagation du COVID-19, l’UNESCO a convoqué une visioconférence mondiale qui a réuni de hauts responsables de l’éducation dans le but à la fois d’intensifier la réponse à apporter de toute urgence et d’échanger des stratégies susceptibles de permettre de réduire au minimum la perturbation des systèmes éducatifs. Pas moins de 72 pays étaient représentés, dont 27 ministres de l’éducation et 37 hauts-fonctionnaires.

Selon les données publiées aujourd’hui par l’UNESCO, la crise touche désormais près de 363 millions d’apprenants dans le monde, du préscolaire au supérieur, dont 57,8 millions d’étudiants. De par le monde, un élève sur cinq ne peut plus fréquenter l’école en raison de la crise liée au COVID-19 et un étudiant sur quatre ne peut plus se rendre dans l’établissement d’enseignement supérieur où il est inscrit.

Quinze pays ont ordonné des fermetures d’établissements sur toute l’étendue de leur territoire et quatorze autres ont ordonné des fermetures régionales ou locales, de l’Asie à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.

« Nous entrons en territoire inconnu et nous travaillons avec les États pour trouver des solutions de haute technologie, de basse technologie et sans technologie pour assurer la continuité de l’apprentissage », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. « Alors que les pays tentent d’anticiper leur réponse, la coopération internationale est essentielle pour partager les approches les plus efficaces et soutenir les étudiants, les enseignants et les familles. L’UNESCO renforce son soutien pour que cette crise favorise l’innovation et l’inclusion sans exacerber les inégalités d’apprentissage. »

Pour piloter la réponse mondiale, l’UNESCO a annoncé la création d’un « groupe de travail d’urgence UNESCO-COVID-19 » qui apportera son soutien aux réponses nationales et partagera les réponses politiques ayant fait la preuve de leur efficacité en se concentrant sur les pays les plus vulnérables.  Une communauté de pratique plus large sera établie pour améliorer le partage des connaissances, l’apprentissage par les pairs et le renforcement des capacités en matière d’enseignement ouvert à distance. L’UNESCO vise à mobiliser tous les acteurs concernés, y compris du secteur privé. Des partenaires tels que Microsoft ont déjà apporté leur soutien technique au groupe de travail COVID-19.

Les représentants des gouvernements ont partagé des approches et des meilleures pratiques au cours de leur échange pour assurer la continuité de l’apprentissage pendant les fermetures d’écoles dont la durée est imprévisible à ce stade.

Outre le suivi de l’impact du COVID-19 sur l’éducation, l’UNESCO a publié en anglais une liste d’applications et de plateformes d’apprentissage en libre accès à l’usage des parents, des enseignants et des apprenants, ainsi que des systèmes scolaires au sens large. Elle invite les pays à utiliser l’inclusion et l’équité comme principes directeurs lors de la planification des réponses, en reconnaissant que les fermetures d’écoles ont tendance à frapper plus durement les élèves vulnérables.

L’expertise de l’UNESCO en matière d’enseignement ouvert et à distance s’étend aux plateformes de formation des enseignants, à la conception de modèles d’apprentissage en ligne, aux communautés de pratique en ligne et au développement de politiques nationales en matière de technologies de l’information et de la communication dans l’éducation, avec un accent prioritaire pour l’Afrique.

« Nous sommes confrontés à une situation inhabituelle avec un grand nombre de pays touchés par le même problème au même moment. Nous devons nous unir non seulement pour faire face aux conséquences immédiates de cette crise sans précédent sur l’éducation mais aussi pour renforcer la résilience à long terme des systèmes éducatifs », a déclaré la Sous-Directrice générale de l’UNESCO à l’éducation, Stefania Giannini.

Virus COVID 19 - épidémie coronavirus
Virus COVID 19 – épidémie coronavirus

Schoolap : rendre accessible l’éducation par les technologies

Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique

L’entreprise portée par Pascal Kanik s’impose déjà en référence en RDC

L’entreprise se place en acteur de l’éducation avec son entreprise. Objectif connecter les étudiants bien sur en apportant des contenus numérisés mais aussi les professeurs et l’état afin de fédérer l’ensemble des acteurs du développement autour de l’éducation en République Démocratique du Congo et pourquoi pas en Afrique Centrale ?

Schoolap propose d’accéder aux leçons et cours correspondants aux programmes éducatifs nationaux et validés par des professionnels de l’enseignement. Schoolap offre une diversité des services numériques visant à améliorer la qualité de l’éducation. C’est ce qui est détaillé sur le site internet de Schoolap.

«Nous avons demandé au Chef de l’Etat que les jeunes soient au centre de la transformation numérique. Nous avons des capacités pour résoudre nos problèmes.»

Pascal Kanik fondateur de Schoolap

Des contenus numérique dans l’éducation dans Schoolap

Il faut bien admettre que le site est riche en contenus. Les leçons, les fiches, les exercices, et même la section Schoolap TV propose des centaines de contenus avec des systèmes de filtre permettant de faire un tri par thématiques, par discipline, ou classes. C’est extrêmement intuitif et simple d’accès. Le site est responsive design, il s’adapte donc parfaitement aux différents supports : tablettes, ordinateurs ou smartphones. Le site est rapide et efficace. Un moteur de recherche permet aussi de faire une recherche par mots clés et il s’avère particulièrement efficace.

« Un partenariat sera conclu avec Eutelsat qui offrira la connectivité internet par satellite à toutes les écoles Schoolap et appuiera les contenus sur des tablettes Schoolap »

indique Pascal Kanik fondateur de Schoolap


Nous espérons avoir rapidement un accès connecté afin de faire un test plus poussé des contenus et ainsi vous en détailler les fonctionnalités !

Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique

Kigali se projette en ville durable avec Tactis

Tactis Afrique
Tactis Afrique

Le développement des smarts city, villes intelligentes ou plus simplement villes durables sont au cœur du défi de structuration et d’urbanisation que l’Afrique doit relever. Un sujet qui sera abordée lors de la saison Africa2020 qui démarre au sommet de Bordeaux le 4 et 5 juin et se clôturera en fin d’année 2020, un sommet qui regroupera donc de nombreux événements sous la thématique des villes intelligentes.

Le Rwanda sur de nombreux points fait déjà figure de modèle. Le pays des milles collines impressionne régulièrement dans sa façon de développer ses infrastructures et surtout en déployant massivement des projets ambitieux et innovants. Une des particularités est l’usage quasi systématique du numérique avec des entreprises partenaire capable de déployer ce savoir faire.

  • La santé avec la livraison de sang et de plaquettes avec des drones depuis de nombreuses années. Une expertise désormais reconnue à l’international avec un déploiement dans d’autres pays. La santé aussi dans les nano technologies et le traitement des cancers dans un établissement de Kigali.
  • La gestion des déchets avec d’ambitieuses stratégies de recyclage et de compostage mais aussi avec la législation comme l’interdiction de l’usage de sachets en plastique depuis 10 ans. Kigali s’affiche fièrement en ville la plus propre d’Afrique.
  • Les services publics en ligne avec Irembo, la plateforme multi langues développée par le RDB, le Rwanda Development Board. Toutes les démarches administratives citoyennes et pour les entreprises y sont regroupées.
  • Une stratégie innovante de communication souvent digitale de mise en avant des nombreux atouts du pays comme dans le tourisme, les affaires et bien d’autre secteurs avec le #VisitRwanda.
  • Le plan d’urbanisation moderne et durable de la capitale présenté sous le nom de Masterplan de Kigali.

C’est justement sur cette dernière thématique du développement de la ville durable que l’entreprise française Tactis, avec sa filiale africaine, intervient en synergie avec des partenaires et les politiques publiques. Un objectif clair : développer un savoir faire en s’appuyant sur une démarche citoyenne en totale adéquation avec les nouvelles technologies.

Le projet porté par Tactis : Kigali ville durable

Le ministère de l’Innovation et des TIC du Rwanda, la ville de Kigali, le cabinet Tactis et leurs partenaires travaillent à l’amélioration de la durabilité de la ville de Kigali par la mise en place d’un projet numérique ambitieux : un portail citoyen innovant doublé de l’implémentation d’un réseau de capteurs pour contrôler la qualité de l’air. Ce projet sera réalisé grâce à un financement de la Direction Générale du Trésor Français.

Pourquoi avoir choisi la ville de Kigali ?

Depuis quelques années, la capitale du Rwanda démontre sa volonté de devenir un hub technologique en Afrique. A travers des projets pilotes, une politique novatrice et un masterplan ambitieux, le Smart City Rwanda Masterplan pose les objectifs pour transformer les villes rwandaises en villes intelligentes et durables. Pour Stéphane Lelux, président de Tactis : « Un an après avoir ouvert la filiale Afrique du groupe Tactis à Kigali, une première pour une entreprise française du numérique, je suis heureux du travail accompli avec la ville de Kigali et les autorités rwandaises positionnant la relation citoyenne au coeur du projet Smart City de l’un des hubs les plus innovant et dynamique d’Afrique. »

La création d’un portail citoyen pour les habitants de la ville de Kigali

Réplicable à d’autres villes en Afrique, la mise en place de ce portail citoyen participatif permettra aux habitants de Kigali d’intéragir avec les autorités urbaines et, grâce au numérique, d’être mieux intégré au centre décisionnaire de la ville :

Améliorer la qualité de vie des citoyens
Favoriser la réactivité des services de la ville
Structurer la communication entre ville et habitants
Implémenter de nouveaux services urbains durables
Renforcer de la notoriété du Rwanda en tant que territoire d’innovation

Le contrôle de la qualité de l’air grâce à un réseau de capteurs innovant

En complément de capteurs fixes installés sur les bâtiments publics, la mesure de la qualité de l’air de la ville de Kigali sera affinée par un réseau de capteurs mobiles géolocalisés, mis en place sur des véhicules. Ce dispositif se doublera d’une plateforme de visualisation pour que les autorités locales puissent suivre en temps réel la qualité de l’air.

Visualiser en direct la qualité de l’air dans la ville
Identifier les zones les plus polluées
Obtenir de données fiables sur les sources de pollution
Contrôler la propagation des maladies respiratoires
Utiliser la donnée pour la planification urbaine et la prise de décision publique

Pour en savoir plus le site de Tactis

Alassane Ouattara ne se présentera pas aux élections présidentielles en Côte D’Ivoire

Alassane Ouattara
Alassane Ouattara

Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara officialise qu’il ne sera pas le candidat à aux prochaines élections présidentielles. Alassane Ouattara est au commande de la Côte d’Ivoire depuis l’année 2010, Alassane Ouattara ne se laisse donc pas la possibilité de faire un troisième mandat.

Alassane Ouattara ne briguera pas un nouveau mandat présidentiel

Le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a annoncé jeudi 5 mars qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat pour les élections de octobre 2020.

« Je vous annonce solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération », a-t-il lancé devant les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale réunis en Congrès extraordinaire à Yamoussoukro.

Alassane Ouattara

« Durant les deux mandats que vous m’avez confiés à la tête de notre beau pays, j’ai toujours accordé une importance toute particulière au respect de mes engagements. Dans le même esprit, j’avais à plusieurs occasions indiqué au moment de l’adoption de la Constitution de la troisième République en 2016 que je ne souhaitais pas me représenter à un nouveau mandat présidentiel. En conséquence, je voudrais vous annoncer solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle », a donc déclaré le président ivoirien.

le changement climatique, le principal enjeu de notre époque

étude environnement Vattenfall
étude environnement Vattenfall
 
Selon une nouvelle étude de Vattenfall à laquelle a contribué la psychologue américaine Renée Lertzmann, l’opinion publique estime que le changement climatique est le principal enjeu de notre époque, bien avant la guerre, les conflits ou la récession économique.
D’après l’étude, les entreprises et les gouvernements devraient être les premiers à agir, car ils sont les mieux placés pour ralentir le changement climatique. Par ailleurs, un débat équilibré sur le climat pourrait également inciter à agir davantage.

Pour cette enquête menée fin 2019 par TNS Kantar pour Vattenfall, 7220 personnes originaires de Suède, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Danemark, de Finlande, de France et du Royaume-Uni ont répondu à un sondage sur les émotions qu’ils ressentaient face au changement climatique. Plus d’un tiers d’entre eux (dont 31% des personnes interrogées en France) pensent que le changement climatique est le problème mondial le plus urgent de notre époque.

Plus de 40% des personnes interrogées associent le changement climatique à un sentiment d’anxiété.  L’étude a également analysé la couverture médiatique relative au changement climatique sur une période d’un an et a découvert qu’une grande partie était axée sur la gravité du problème et employait donc à 61% un ton négatif. Un deuxième volet de cette couverture (23%) s’est révélé particulièrement négatif par essence et évoque, par des termes émotifs, les conséquences catastrophiques déjà visibles dues au changement climatique. Les résultats de l’étude montrent également une quantité significative de nouvelles positives sur les initiatives prises pour ralentir le changement climatique ou sur les développements politiques qui ont permis de renforcer le cadre régissant le climat.

Les personnes interrogées évoquent toutefois se souvenir d’un volume plus important de mauvaises nouvelles en matière de changement climatique que ce qui apparaît réellement dans le paysage médiatique et admettent qu’elles sont davantage susceptibles de partager des informations négatives sur les réseaux sociaux. Seules 12% des personnes interrogées en France se rappellent d’une retombée médiatique positive sur le sujet.
Cette situation pourrait entraîner un sentiment d’impuissance. Dans le cadre de ce rapport, Vattenfall a consulté la psychologue américaine Renée Lertzman. Elle explique : « Un débat équilibré sur le changement climatique permet d’avoir toutes les réactions : on peut à la fois se sentir vulnérableet effrayé, mais aussi courageux et réactif. Un débat public équilibré nous permet de reconnaître la totalité du spectre de ces réactions. Nous n’avons plus à choisir entre avoir peur ou être inspiré. Nous n’avons plus à jouer au ping-pong entre l’espoir, l’optimisme et le désespoir.

Nous pouvons nous accrocher à toutes ces vérités, et à bien d’autres, en sachant que nos tentatives de mettre nos sentiments et nos réactions dans des boîtes sont vouées à l’échec. » « Il est clair que nos émotions relatives au changement climatique ont passé un point de non-retour dans la société », affirme Magnus Hall, président directeur général du groupe Vattenfall, avant de poursuivre : « En tant qu’entreprise qui produit et fournit de l’énergie, notre capacité d’impact est considérable et ce rapport insiste sur ce point. Nous sommes pleinement engagés, par l’intermédiaire de l’ensemble de notre entreprise qui emploie 20 000 personnes, à mettre tout en œuvre pour rendre possible une vie sans énergie fossile d’ici une génération et à aider nos partenaires et les industries à rendre les transports et les processus industriels électriques, pour remplacer les combustibles fossiles.

Autres points importants du rapport :
De nombreux consommateurs changent déjà leur quotidien, mais aussi les achats qu’ils font, dans le but d’améliorer leur empreinte carbone. Cependant, une part importante de la population reste à embarquer, car bien qu’ils ne fassent rien pour le moment, ils aimeraient également être acteurs du changement.

Les obstacles aux actions éco-responsables sont d’ordre pratique (disponibilité et coût des options respectueuses du climat), mais peuvent également provenir de l’environnement médiatique et des réseaux sociaux auxquels les individus sont exposés. En particulier, les informations négatives entraînent un sentiment d’impuissance individuelle pour contrer le problème. Or, une couverture médiatique qui donne des exemples positifs de progrès dans la lutte contre le changement climatique provoque l’effet contraire. Ainsi, une couverture médiatique majoritairement positive a un impact émotionnel particulièrement élevé, surtout car cela peut inspirer les individus à suivre l’exemple donné par d’autres.
Des informations émotionnelles plus négatives sont également susceptibles de mobiliser pour le climat, surtout quand elles suscitent un sentiment de colère face à ce que nous infligeons collectivement à la planète.

Le rapport complet est disponible sur la page dédiée du site Vattenfall, via le lien suivant :
https://group.vattenfall.com/fr/nos-activites/debat-autour-du-changement-climatique 

Le succès des femmes dans l’économie

«Investir dans l’entreprenariat féminin en Afrique est un investissement fort de sens, car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique… » disait le Président de la Banque Africaine de Développement le Nigerian Adessina Akinwumi, lors du G7 d’août 2019.
26% des femmes en âge de travailler en Afrique se lancent dans la création d’entreprises, « par comparaison, la France tourne autour de 5% », constate le cabinet Roland Berger, «  plus qu’un appétit pour le challenge, ces femmes choisissent l’entrepreneuriat non par passion mais par obligation économique […] mais seulement 4% des femmes entrepreneures accèdent à un prêt bancaire, ces femmes faisant pourtant preuve d’une motivation extrême en termes d’indépendance financière et de réalisation sociale. »
Cet élan clairement identifié, FADEV, une société coopérative prônant l’intérêt collectif, intervient à ce niveau pour compenser ce déficit d’accompagnement grâce à ses offres d’appui technique et financier, en agissant auprès de ces PME dirigées par des femmes.
En Côte d’Ivoire, FADEV agit aux cotés de Rama Cereal spécialisée dans la transformation des céréales (mais, riz, mil, etc.) et de Mme Coulibaly, sa fondatrice, employant 30 salarié·e·s, dont plus de 80% de femmes.
Mme Coulibaly a à cœur de favoriser le travail des femmes pour leur permettre une indépendance financière essentielle : « Nous permettons aux femmes qui gèrent leurs foyers, parce que les hommes ne sont plus là ou ne travaillent pas, de travailler. Nous pensons qu’en augmentant nos capacités, nous pourrons augmenter le personnel et faire travailler un maximum de personnes
C’est dans ce contexte que FADEV a décidé d’accompagner l’entreprise malienne Maya Marinades, créée en 2017 par Seynabou Dieng, justement pour répondre à une problématique qui enfle avec le développement de la classe moyenne : les contraintes de temps dues aux responsabilités familiales et domestiques qui reposent encore sur les femmes africaines. 
 
Pour que la cuisine ne devienne pas un frein au travail des femmes, et que ces dernières puissent avoir un emploi tout en répondant aux stéréotypes de normes sociales maliennes selon lesquelles les femmes sont en charge des tâches domestiques et notamment de la cuisine, Mme Dieng a créé Maya
Marinades, entreprise produisant des marinades et des sauces prêtes à l’emploi pour faciliter la vie des femmes actives et des mamans, qui manquent de temps. 
En Afrique, les femmes sont présentes dans pratiquement tous les secteurs de l’économie. Malheureusement, beaucoup d’entre elles contribuent à l’économie de manière informelle et ne sont donc pas comptabilisées dans les chiffres officiels du PIB à l’image de l’entreprise Kmerpad avant notre collaboration.
Kmerpad, entreprise camerounaise, fabrique et commercialise des serviettes hygiéniques lavables afin de lutter contre le tabou associé aux menstruations. Sa fondatrice, Olivia Mvondo, explique : « La jeune fille, en raison du coût élevé des protections hygiéniques jetables ou du manque de sécurité que peut procurer un tissu quand on a ses règles, est obligée de rester à la maison et de manquer l’école ». Cette situation creuse les inégalités entre les filles et les garçons. Grâce à Kmerpad, elle souhaite lutter contre ces inégalités.
« Nous considérons également qu’un travail d’éducation est nécessaire pour briser le tabou des règles et que les règles soient enfin considérées comme ce qu’elles sont : un phénomène naturel associé à la vie. C’est pour cela que nous menons des campagnes de « causeries » en gestion d’hygiène menstruelle. C’est une prestation qui accompagne nos livraisons de kits. Nous le faisons simultanément sur le terrain, en camps de réfugiés, en associations, à l’école et partout où besoin est. »
Cette entreprise a déjà gagné de nombreux prix pour ses activités. En novembre 2019, Kmerpad a obtenu le Grand Prix de la Finance Solidaire (organisé par FINANSOL et Le Monde Argent) dans la catégorie « solidarité internationale ». 
En Afrique sub-saharienne, l’entrepreneuriat offre une alternative puissante aux femmes face à l’emploi salarié difficilement accessible. Il nous faut impérativement soutenir ces femmes sur le chemin du succès, actrices incontournables du développement économique durable en Afrique.
Mme Rama Coulibaly

Talenteum parle des expatriés africains

Talentum Afrique
Talentum Afrique

Les Expatriés africains chez Talenteum

Le nombre global de travailleurs migrants augmente chaque année. Selon l’ONU, cette croissance peut être attribuée à « l’accélération de la mondialisation de l’économie », mais aussi au « chômage et à la pauvreté croissante », poussant particulièrement la main-d’œuvre des pays en développement à rechercher du travail ailleurs.

Définitions et statistiques

De ce fait, quand on parle d’expatriation, c’est souvent dans le contexte « d’un salarié qui exerce son activité dans un pays autre que le sien». (Larousse).

Ce qui signifie que l’expatrié est inclut dans le terme « travailleur migrant». L’Organisation Internationale du Travail le désigne ainsi : « une personne qui émigre d’un pays vers un autre pays en vue d’occuper un emploi autrement que pour son propre compte », excluant les travailleurs frontaliers, les personnes exerçant une profession libérale – les artistes à l’étranger pour une courte durée, et les gens de mer. (Convention (n° 97) sur les travailleurs migrants (révisée) (1949), Article 11).  

Par ailleurs, ces travailleurs migrants représentent une partie importante du nombre de migrants dans le monde. Estimé à environ 272 millions de personnes en 2019, selon des statistiques.

Compétences à cueillir

Selon l’ONU, les migrations mondiales comportent de nombreux bénéfices. En outre, elles contribuent au développement durable. Ici, je me focaliserai plutôt sur les avantages en termes des compétences qu’apportent les expatriés, mais aussi de leurs privilèges.

Comme le dit PwC dans son rapport « Workforce of the future » publié en 2018 : « Le rythme du changement s’accélère. La compétition pour trouver du bon talent est féroce ».

Si le monde est aujourd’hui un village global, de plus en plus d’employeurs n’hésitent plus à recruter, dans d’autres pays, les talents qui leur manquent localement.

C’est d’ailleurs la raison d’être de Talenteum. Avec mon partenaire d’affaires, John Benatouil, nous avons fondé notre start-up en 2016, pour répondre à un besoin fondamental dans toutes les entreprises : celui de dénicher les bonnes compétences – même si cela nous mène au-delà des frontières. En ce sens, nous faisons office d’intermédiaire entre les employeurs – souvent situés en Europe ou en Amérique du Nord et les talents – que nous puisons de toute la région africaine. Ainsi, nous assurons toutes les charges sociales pour ces sociétés en faisant du portage salarial.

L’ascension de l’Afrique 

Il faut considérer que l’Afrique n’est pas qu’une mine de ressources naturelles. Elle représente aussi une manne de talents ! La Banque africaine de développement (BAD) prédit qu’ils seront environ 100  millions de jeunes Africains à rechercher un emploi en 2030 si le manque d’opportunités professionnelles persiste en Afrique. Donc, gare à la fuite de talents pour l’Afrique continentale ! Le Forum Économique Mondial a déjà recensé que « [d]epuis 2010, au moins un million d’habitants d’Afrique subsaharienne ont migré vers l’Europe, le nombre de migrants en direction des États-Unis ayant également augmenté ».

De plus, selon une étude de la Banque Mondiale, il faudra 68 millions d’immigrants pour répondre aux besoins mondiaux en main-d’œuvre, particulièrement en Europe, de 2030 à 2050.

Dans ce contexte, ce que nous proposons est intéressant. Nous gardons les talents africains en Afrique. Ils peuvent acquérir une expérience internationale sans devoir quitter la région africaine. Talenteum est présent dans plusieurs pays d’Afrique, que ce soit en direct ou via un partenariat local. Par example, Madagascar, la Côte d’Ivoire, mais aussi l’île Maurice. Nous pilotons nos activités de cette dernière – une décision stratégique en termes d’infrastructure et de proximité régionale.

Nous n’hésitons pas à faire venir des talents de l’Afrique continentale pour qu’ils travaillent à distance de notre maison-mère, à l’île Maurice. Certains de nos clients préfèrent que leurs collaborateurs opèrent depuis nos locaux, car nous garantissons un niveau certain en équipements et structures propices pour du «remote work» fluide et soutenu.

C’est ce qu’on pourrait appeler un « win-win-win situation » pour les employeurs, talents et nous – en tant que pont entre les deux parties – nous faisons du « bridging social ».

Les expatriés africains

Je dis bien qu’ils sont des « expatriés ». Ce que je tiens à faire ressortir c’est que nos expatriés venus d’Afrique ont le même statut que ceux qui sont d’Europe, d’Amérique du Nord et d’autres pays développés. Ce ne sont pas des travailleurs migrants – comme on les appelle souvent en Europe. Chez Talenteum, à l’île Maurice, nous les distinguons ainsi : ils sont des expatriés venant d’Afrique. Nous avons du respect pour nos talents et nous les traitons avec considération.

A l’île Maurice, l’État a rendu l’immigration plus flexible pour attirer les investisseurs étrangers. Par conséquent, les expatriés chez Talenteum ont obtenu leurs permis de travail facilement. Dès leur arrivée sur l’île, nous les avons accompagnés dans cette procédure, qui ne prend pas plus de deux mois. Il faut juste soumettre les documents officiels requis au département de l’Immigration et le tour est joué. Toutefois, il est important de noter que le gouvernement stipule qu’ils peuvent travailler à Maurice – uniquement si l’employeur est prêt à respecter plusieurs conditions, notamment un niveau salarial assez élevé. Ainsi, nos expatriés nous ont confié qu’ils sont ravis de travailler à Maurice, tant pour une meilleure rémunération, que pour de très bonnes conditions de vie dans un pays stable – ayant, pour citer World Fiduciary, «l’un des revenus par habitant les plus élevés d’Afrique »

Talenteum est pour l’Afrique

Nos clients ce sont plus de 100 employeurs européens et américains qui reconnaissent tous les jours la valeur de nos talents africains. Nous comptons recruter plus d’expatriés de l’Afrique dans les années à venir. Il suffit de bien les encadrer et nous avons acquis ce savoir-faire au fil du temps. Nous sommes présents pour nos expatriés, du premier contact dans leurs pays d’origine, en passant par leur accueil à l’aéroport et l’organisation de leur logement à Maurice.  

Pour conclure, notre vision chez Talenteum favorise la « conservation » des talents dans leurs pays d’origine ; afin qu’ils puissent être proches de leur famille et recevoir les revenus de leur travail dans leurs pays – ce qui représente également un enrichissement vers le développement de ces pays africains. Cependant, dans certains contextes, nous pouvons leur proposer, soit de nous rejoindre dans un autre pays de la région africaine – où l’obtention d’un visa est simple, ou encore de se déplacer dans un pays frontalier – membre de la SADC – car la circulation est libre dans les pays qui en sont membres.

Tribune réalisé par Nicolas Goldstein, co-fondateur de www.talenteum.com

I-TERRA : l’agriculture moderne à portée de main

i-Terra
i-Terra

ENACTUS-EMI1 LANCE LA STATION AGRICOLE D’IRRIGATION AUTOMATISÉE « I-TERRA », SPECIALEMENT CONCUE POUR LE MOYEN ET PETIT AGRICULTEUR.

L’équipe ENACTUS-EMI annonce le déploiement du projet I-TERRA, entreprenariat social qui a pour but de cibler, d’automatiser et d’optimiser l’irrigation des plantations à travers le Royaume du Maroc. I-TERRA est une station de contrôle agricole qui récolte plusieurs informations concernant le sol, notamment l’humidité de l’air et du sol, le rayonnement UV, la pression atmosphérique, et qui permet de contrôler automatiquement le système d’irrigation grâce à des algorithmes décisionnels d’intelligence artificielle et selon les données récoltées par ces capteurs.
L’agriculture constitue 14% du produit intérieur brut (PIB) national2, représentant ainsi le plus grand pourvoyeur d’emploi au Maroc, et l’agriculture irriguée contribue à la production agricole nationale à hauteur de 45% (et de 70% en saison sèche). Néanmoins, le Maroc manque cruellement de ressources d’eau mobilisable, qui est d’environ 700m3/habitant/an. C’est pourquoi le développement du secteur d’irrigation agricole et l’amélioration de la gestion des méthodes hydro-agricoles restent un enjeu considérable à l’échelle du pays.


NOTRE OBJECTIF
Ce projet vise à moderniser l’agriculture traditionnelle en milieu rural et à améliorer les conditions de production du petit agriculteur. Le dispositif est facile à manier et accompagné d’un guide d’utilisation : ce dernier est précis, efficace, rentable dès les 12 premiers mois, et a une durée de vie moyenne de 10 ans. « I-terra » se distingue notamment de ses concurrents par son faible coût de lancement, soit 18000 dhs3.
NOTRE IMPACT
L’équipe ENACTUS-EMI, en partenariat avec l’association Al Wiam pour le développement durable et l’association Nalsya, a déjà implémenté 15 stations dans les régions du Gharb de Rhamna et de Ait Yacoub, pour un chiffre d’affaires total de 270000dhs. L’impact d’I-TERRA est aujourd’hui une réalité concrète, qui est apparue dès les premières ventes : le rendement agricole des exploitants a augmenté de 23%, en dégageant une économie majeure de 12540 KW d’énergie et de 110000 m3 d’eau.


Les enacteurs de l’école Mohammadia d’ingénieurs poursuivent actuellement une stratégie de commercialisation avec pour ambition de généraliser l’implémentation de la station I-TERRA dans toutes les stations du Royaume du Maroc ainsi que dans certains pays d’Afrique Sub-Saharienne (Gabon et Mali, en particulier).


Contacts :
TEAM LEADER :
Nom : Marouan Jouaidi
Téléphone : 0658640268 / e-mail : marouan.jouaidi@gmail.com
BUSINESS MANAGER :
Nom : Yousra Bellakhdar
Téléphone : 0652109434 / e-mail : yousrabellakhdar24@gmail.com

i-Terra

Afrobytes African Tech at Station F

Afrobytes
afrobytes

Le programme Afrobytes Station F

networker et échanger sur les potentialités offertes par les marchés Africains.

Sur invitation uniquement – Demandez une invitation

The program
26 Février, 2020

3:00 PM – 3:10 PM
QUELS SONT SECTEURS LES PLUS DYNAMIQUES DE LA TECH AFRICAINE?

3:15 PM – 3:25 PM
COMMENT LA FINTECH AFRICAINE ÉMERGE SUR LA SCÈNE TECH INTERNATIONALE?

3:25 PM – 3:50 PM
2015-2020: L’ÉVOLUTION FULGURANTE DE LA TECH AFRICAINE

3:55 PM – 4:10 PM
QUEL RÔLE POUR LES PROJETS D’INFRASTRUCTURES DANS LA TRANSFORMATION DIGITALE DE L’AFRIQUE?

4:15 PM – 4:35 PM
QUELLES STRATÉGIES D’ADAPTATIONS ET D’INNOVATIONS POUR LES MARCHÉS AFRICAINS?

4:40 PM – 4:50 PM
UNITLIFE, UN PROJET DES NATIONS UNIES: COMMENT UTILISER L’INNOVATION FINANCIÈRE COMME LEVIER POUR LUTTER CONTRE LA MALNUTRITION CHRONIQUE?

4:55 PM – 5:25 PM
UP40: LA STRATÉGIE AFRIQUE DES STARTUPS FRANÇAISES

5:30 PM – 6:00 PM
NETWORKING @ STATION F

Soutenir les futurs dirigeants africains

En sept ans, le programme 4Afrika a soutenu des milliers de jeunes et de partenaires en Afrique pour combler le déficit de compétences et assurer la réussite future du Continent

Dans le cadre de l’objectif de Microsoft d’autonomiser la jeunesse africaine et de favoriser une économie fondée sur la  connaissance et la compétence, Microsoft, par le biais de son initiative 4Afrika, travaille avec des partenaires à travers tout le continent pour développer des compétences et constituer des viviers de talents numériques.

L’accroissement démographique de la jeunesse africaine signifie qu’environ 60 % de la population totale du continent a aujourd’hui moins de 35 ans. Selon le rapport « Future of Jobs » du Forum économique mondial, les employeurs d’Afrique subsaharienne considèrent qu’une main-d’œuvre insuffisamment qualifiée constitue un obstacle majeur à leurs activités et à leur croissance. Sans compétences adéquates, le chômage restera élevé, les entreprises et les industries ne seront pas en mesure de se moderniser efficacement, et l’économie et la compétitivité de l’Afrique négativement impactées.

Il est essentiel de combler le déficit de compétences pour assurer la réussite future de l’Afrique. Lorsque le programme Microsoft 4Afrika a été lancé en 2013, il s’articulait autour de trois grands axes qui sont toujours d’actualité : l’accès, les compétences et l’innovation. Le programme 4Afrika, qui célèbre aujourd’hui son septième anniversaire, a investi dans des start-ups, des partenaires, des petites et moyennes entreprises, des gouvernements et la jeunesse africaine, dans le but de donner les moyens d’agir à ceux qui ont les bonnes idées.

Le partenariat stratégique entre l’USAID et Microsoft4Afrika pour la mise en œuvre des Centres régionaux de Leadership (RLC) de l’Initiative des Jeunes Leaders africains (YALI RLC) a permis de former plus de 11 000 jeunes Africains.

Les quatre RLC du Sénégal, du Kenya, de l’Afrique du Sud et du Ghana ont pour but d’encourager l’apprentissage autour de la transformation et d’améliorer les compétences en matière de leadership. Chaque centre propose des formations magistrales et des formations en ligne dans les domaines des affaires et de l’entrepreneuriat, du leadership civique et de la gestion publique. Dans les quatre centres, Microsoft a mis à disposition des licences Office 365, des licences et des bons de certification Microsoft Imagine Academy, des PC, des bénévoles Microsoft ainsi qu’un responsable de programme dédié.

À Dakar, le RLC a formé 3 000 anciens élèves grâce aux programmes hybrides et en ligne. Le programme en ligne compte désormais 1 000 participants, tandis qu’au Ghana voisin, le RLC d’Accra a bénéficié d’un accès gratuit à Office 365, avec 1 532 utilisateurs actifs profitant de l’accès à la technologie. Au-delà de la formation dispensée par les RLC, Microsoft a placé 100 membres du YALI Mandela Washington dans les bureaux de représentation de Microsoft à travers le continent pour des stages.

« Les efforts de Microsoft4Afrika se concentrent sur notre population de jeunes afin de s’assurer que la technologie puisse bénéficier à tous les jeunes pour devenir les leaders de demain. Pour marquer le septième anniversaire du programme, nous sommes fiers de montrer nos réalisations dans le développement des compétences au Sénégal, en partenariat avec des organisations ayant la même vision, telles que YALI. Notre rôle consiste à améliorer les compétences des jeunes dans l’acquisition d’aptitudes techniques nécessaires à leur employabilité ou pour commencer leur parcours d’entrepreneur avec les compétences appropriées et contribuer ensuite de manière significative au développement économique du Continent », déclare Yacine Barro Bourgault, responsable du segment PME-PMI chez Microsoft Moyen-Orient et Afrique.

Bien que les outils d’apprentissage en ligne soient une ressource inestimable, Microsoft reconnaît que l’apprentissage en ligne ne suffit pas à améliorer les compétences des jeunes Africains. Si les compétences techniques sont importantes, les compétences de savoir-être font défaut dans ce processus, notamment en matière de communication, de collaboration, d’agilité et de leadership. Ces compétences s’acquièrent mieux dans des environnements de travail réels. Le programme Interns4Afrika de Microsoft4Afrika vise à offrir aux jeunes diplômés la possibilité de développer leur carrière grâce à des stages de six mois dans des organisations partenaires de Microsoft. Le programme contribue à combler le fossé entre les compétences des diplômés et l’ensemble des compétences que les employeurs recherchent, tout en offrant aux diplômés une expérience professionnelle concrète et pratique pour les aider à passer de l’apprentissage à la rémunération.

En ayant accès à des stagiaires formés et certifiés par Microsoft, les partenaires de Interns4Afrika peuvent élargir leur vivier de talents et retenir les meilleurs d’entre eux. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : à ce jour, 926 stagiaires ont été placés auprès de 176 partenaires dans 21 pays africains, et 85 % d’entre eux ont été retenus par leurs organisations d’accueil à la fin de leur stage.

Le développement des compétences ne concerne pas seulement les diplômés, Microsoft soutient également l’apprentissage continu, le perfectionnement et le recyclage des employés actuels des TIC. Sous les auspices de l’initiative Microsoft4Afrika, le programme MySkills4Afrika permet aux employés bénévoles de Microsoft de donner de leur temps et de leur talent pour encadrer les partenaires et leurs bénéficiaires. Ces volontaires passent deux à trois semaines à travailler avec l’équipe du partenaire, partageant des compétences et une expertise transférables, tant en termes de compétences techniques que de stratégie numérique. Grâce à ce programme, 400 organisations ont été soutenues par plus de 600 volontaires Microsoft dans 21 pays. Tout récemment, un employé de Microsoft s’est rendu à Dakar pour partager des compétences et une expertise précieuses avec une entreprise sénégalaise partenaire de Microsoft, en formant ses employés à la technologie du cloud et aux stratégies visant à stimuler l’adoption du cloud sur les marchés locaux, au cours d’un engagement d’une semaine sur place.

Lors d’une table ronde présentée par Microsoft aujourd’hui à Dakar, le travail que l’entreprise effectue pour donner plus de pouvoir aux jeunes du continent a été exposé aux médias régionaux. Organisé par Yacine Barro Bourgault, responsable du segment PME-PMI chez Microsoft Moyen-Orient et Afrique, l’événement a permis aux journalistes invités d’entendre les partenaires de Microsoft parler de leurs expériences de collaboration avec Microsoft4Afrika et ses programmes et de la valeur qu’ils tirent de leur collaboration avec l’initiative.

Les initiatives de Microsoft4Afrika en matière de compétences numériques et d’employabilité visent à développer la main-d’œuvre d’aujourd’hui et de demain, à combler le manque de compétences et à faire correspondre les offres d’emplois avec les bons talents. Grâce à des programmes de développement des compétences tels que Interns4Afrika et MySkills4Afrika, et à des partenariats avec des programmes similaires tels que YALI, Microsoft s’engage à offrir des possibilités de développement et de soutien à la jeunesse africaine.

A propos de Microsoft4Afrika

Microsoft (Nasdaq « MSFT » @microsoft) permet la transformation numérique à l’ère d’un cloud intelligent. Sa mission est de donner à chaque personne et à chaque organisation sur la planète les moyens de faire plus.

L’initiative 4Afrika est le moteur de développement des entreprises et des marchés de Microsoft en Afrique. Lancée en 2013, elle vise à libérer et à accélérer le potentiel de l’Afrique pour créer une technologie non seulement pour le continent mais pour le monde.

En sept ans, l’initiative 4Afrika a touché 1,7 million de petites et moyennes entreprises, a soutenu plus de 300 start-ups, 12 partenariats d’accélération, a formé 108 000 Africains à la Microsoft Cloud Society, a placé 926 stagiaires chez 176 partenaires avec un taux de placement de 85 %, et a produit 2 073 diplômés de 19 Laboratoires de Compétences, avec un taux d’emploi de 85 %. Cette initiative a été reconnue par l’International Finance Corporation comme un exemple de meilleure pratique en matière de développement des compétences en Afrique subsaharienne.

Communication Afrique : Data Africana

Logo Meroe Global

Connaissez-vous la Maison de l’Afrique à Paris ? Avec sa mise en place en 1974 à l’initiative des pays membres, la Maison de l’Afrique préfigure la création de zones d’intégration économique dont le continent a besoin pour son développement.

Dans le cadre d’une gouvernance collégiale, elle a réussi au fil des années à bâtir un modèle d’accompagnement original qui offre à chacun des Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et aux Chambres de Commerce et d’Industrie associées, les moyens de promouvoir leur politique d’échanges et de développement économique dans l’espace français, européen et intra-régional. http://www.lamaisondelafrique.com/

La rencontre du 27 février 2020 doit permettre aux  dirigeants et responsables actifs sur les marchés Europe/Afrique d’obtenir des clés pour construire des identités fortes et hybrides afin d’atteindre leurs objectifs d’expansion. Inscriptions ouvertes via le lien plus bas.

Elle s’articulera autour de trois approches :

Les paysages

  •       o    Bientôt le quart de la population mondiale
  •       o    Nouvelles urbanités géantes
  •       o    Zone de libre-échange continentale : un marché en construction à Bab el China

Les tendances

  •       o    Data Africana : le grand saut digital
  •       o    Opinions publiques / Propaganda
  •       o    Wakanda Store ou Galeries Lafayette ?

Les pistes

  •       o    Les plateformes, à quelle adresse ?
  •       o    Contenus et parcours de conviction
  •       o    Stratégies de marque

https://bit.ly/2Sgo8Q1
www.linkedin.com/in/vincentgarrigues/

https://www.lamaisondelafrique.com/events-1/conference-a-la-maison-de-lafrique-avec-vincent-garrigues

Premier rapport sur l’agenda 2063

data Afrique
data Afrique

En marge de la 33e session ordinaire de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, les États membres de l’Union africaine se sont réunis pour échanger sur le Premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Modéré par le Vice-président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Quartey Thomas Kwesi, le « Rapport basé sur des faits pour une réflexion collective et une action coordonnée sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 » a permis de réfléchir aux leçons tirées de la mise en œuvre et de la présentation de rapport sur l’Agenda.

« La vision de l’Agenda 2063 est celle d’une croissance inclusive, menée par son propre peuple. Il s’agit d’un script écrit par ce dernier. Sa mise en œuvre efficace nécessite donc un suivi continu », a déclaré le vice-président de la Commission de l’Union africaine.

S’exprimant au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, le champion de l’Agenda 2063, le ministre du commerce et de l’industrie, S.E. Souleymane Diarrassouba, a ajouté : « l’Agenda 2063 offre une opportunité unique pour le développement durable. Il a également déclaré que cette feuille de route encourage la solidarité entre les pays. »

L’Agenda 2063 est adopté dans le cadre « L’Afrique que nous voulons », comme envisagé par nos ancêtres, a souligné le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre sud-africain de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles. « Notre aspiration à une Afrique unie, intégrée et pacifique exige un acte conscient de planification, comme le prévoit cet Agenda », a déclaré le Dr Dlamini-Zuma.

Le sommet de l’Union africaine de janvier 2013 a adopté l’Agenda 2063 comme plan directeur et schéma conducteur de l’Afrique pour le développement durable et la croissance économique du continent. L’Afrique s’est engagée dans ce programme de développement sur 50 ans en l’intégrant et en le mettant en œuvre dans des stratégies de développement nationales et régionales, obtenant un résultat global de 32 % par rapport aux objectifs de l’année 2019.

« Nous tenons à remercier le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, la « mère de l’Agenda 2063 », qui nous a gracieusement rappelé les considérations qui ont encadré l’élaboration du schéma directeur de l’Afrique. Il est tout aussi important de rassurer la passion, le zèle et l’engagement indéfectible de la commissaire à la mise en œuvre de l’Agenda. Au cours de votre mandat à la Commission de l’Union africaine, vous avez souligné la nécessité de toujours consulter les populations africaines, d’obtenir leur consentement et leur appropriation de toute politique et programme ayant un impact sur leur vie », a déclaré le Dr Ibrahim Mayaki, CEO de l’Agence de développement de l’Union africaine – NEPAD, dans son discours d’ouverture.

Au cours de la réunion à Addis-Abeba, le tableau de bord des résultats de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 a été lancé. Ce tableau de bord présente des données quantitatives sur les progrès réalisés par les États membres de l’Union africaine dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et des objectifs mondiaux de développement durable.

Le premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 est une consolidation et une évaluation factuelle des rapports d’avancement nationaux et régionaux sur l’Agenda 2063.

Pour consulter le Premier rapport continental sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 dans sa version interactive : https://www.nepad.org/agenda-dashboard

L’Institut Français révèle le territoire visuel de Africa2020

AFRICA2020
AFRICA2020

l’Institut français révèle le territoire visuel de la Saison Africa2020 qui sera déployé au travers d’un dispositif de communication 360°(affichage, digital, réseaux sociaux, évènements, relations médias, etc). Cette identité visuelle vise à illustrer la Saison Africa2020, véritable invitation à (re)découvrir la créativité et l’innovation du continent africain. Cette Saison s’articule autour d’une centaine d’événements et de projets culturels, scientifiques, économiques et sportifs organisés du 1er juin à fin décembre 2020 sur l’ensemble du territoire français.

UNE SAISON POUR CHANGER LES PERCEPTIONS SUR L’AFRIQUE

La Saison Africa2020 repose sur la volonté forte du Président de la République Française de montrer, loin des clichés, un continent africain « multiple, fort et pluriel où se joue une partie de notre avenir commun » afin de « changer les regards que nous portons l’un sur l’autre » et de « reconstruire un imaginaire commun ».

Cette Saison se déroulera du 1er juin à fin décembre 2020 et se déploiera sur tout le territoire français, métropole et territoires ultramarins. La Saison Africa2020 est, selon la commissaire générale N’Goné Fall, une invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain. Dédiée aux 54 états du continent, cette saison, conçue autour des grands défis du 21ème siècle, présentera les points de vue de la société civile africaine du continent et de sa diaspora récente. Cette Saison panafricaine, mise en œuvre par l’Institut français, repose sur une programmation pluridisciplinaire co-construite par des professionnels africains en partenariat avec des institutions françaises.

Afin de représenter cette diversité dans un esprit panafricain, la campagne se déclinera sur de multiples supports (web, vidéo, réseaux sociaux, affichage, relations presse, radio et télévision…) pour raconter l’Afrique d’aujourd’hui. La Saison Africa2020 débutera le 1er juin, avec une programmation riche en évènements culturels, scientifiques, économiques et sportifs.

UN TERRITOIRE DE MARQUE EN MOUVEMENT POUR ILLUSTRER LA SAISON AFRICA2020

Le territoire imaginé pour la Saison Africa2020 illustre l’innovation et la créativité du continent africain. C’est un territoire contemporain, coloré, en mouvement, à l’image de l’Afrique et de son avant-gardisme. Le choix des couleurs et des formes géométriques qui assemblées représentent le continent africain, expriment la diversité et la richesse des cultures de l’Afrique. Ce sont des références et des marqueurs forts.

Ce territoire de marque sera décliné dans l’ensemble des supports de communications visant à promouvoir la Saison Africa2020. Une large campagne de communication sera ainsi déployée, avec de l’affichage, des relations médias et influenceurs, des activations en social media, le développement d’une plateforme digitale, etc.

Le concept créatif de la Saison s’articule autour de visuels représentent chacun les trois grands champs disciplinaires de la Saison : « Culture et Idées», « Art de vivre » et « Recherche et économie». Les visages, les attitudes et le stylisme ont été pensées pour représenter ces disciplines. Un visuel clé représente la Saison Africa2020 dans son intégralité mais aussi dans sa diversité.

Le choix du photographe sénégalais Omar Victor Diop, artiste plasticien de 40 ans et nom reconnu de la photographie exposé dans le monde entier, pour illustrer cette Saison au travers de portraits, fait écho à la volonté de montrer toute la créativité de l’Afrique. Ce photographe autodidacte dont les portraits sont régulièrement présentés dans de grands musées et dans le cadre de foires d’art contemporain à l’échelle internationale, porte un regard fier et contemporain sur l’Afrique, continent où il vit et qui constitue sa source d’inspiration.

AFRICA2020
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Affectio Mutandi lance AFRICA MUTANDI

Africa Mutandi
Africa Mutandi

une approche unique pour porter les stratégies inclusives et l’innovation sociétale des acteurs publics et privés au service des ODD en Afrique

Affectio Mutandi, cabinet leader en stratégies RSE, enjeux ESG, stratégies à Impacts & Objectifs du Développement Durable, conçoit AFRICA MUTANDI, une approche globale à l’attention des différents acteurs du développement en Afrique. 

AFRICA MUTANDI, c’est à la fois :

  • Une offre de services spécifiques articulant Responsabilité sociétale, Droits des affaires, Communication corporate et Relations gouvernementales dédiée aux acteurs économiques & investisseurs publics et privés européens opérant en Afrique, et auprès des Etats, collectivités, territoires et entreprises du continent ;
  • Un media digital à impacts sur l’innovation sociétale promouvant les ODDs et les initiatives portant leurs réalisations en Afrique ;
  • Une communauté d’acteurs engagés en Afrique pour porter les approches d’inclusion et de développement durable.

Considérant que le développement durable, les stratégies à impacts & la responsabilité sociétale redéfinissent progressivement les frontières du Business au regard des attentes des parties prenantes, l’agence s’appuie dans son approche sur les principes de l’innovation sociale, des stratégies inclusives, de la transition du digital & du dialogue pour :

  • accompagner les acteurs privés opérant en Afrique, notamment des secteurs extractif et infrastructures, dans leurs stratégies de responsabilité sociétale, d’acceptation locale, de communication et de relations gouvernementales ; ce afin de répondre notamment aux nouvelles attentes des bailleurs de fonds internationaux, des Etats et des populations ;
  • conseiller les Etats, collectivités, territoires et entreprises africains dans leur communication et relations gouvernementales en Europe et dans la mobilisation des acteurs économiques, opérateurs comme investisseurs publics et privés, dans le financement, la réalisation et la communication de leurs projets de développement ;
  • soutenir les acteurs de la société civile dans leur dynamique de partenariats opérationnels avec les différentes parties prenantes sur le territoire africain, en leur apportant conseil méthodologique, réseau relationnel et supports de communication.

« Nous sommes convaincus que la Responsabilité sociétale des acteurs est une Exigence, facteur de Différence créant la Préférence. Nous le voyons bien avec le Devoir de Vigilance et la loi Pacte. Cela doit d’autant plus différencier les acteurs français et européens dans leurs stratégies en Afrique. Les gouvernements africains devraient d’ailleurs mieux le reconnaitre. » précise Pierre-Samuel Guedj, cofondateur avec Yann Queinnec d’Affectio Mutandi et président de la commission RSE & ODD du Conseil Français des Investisseurs en Afrique.

AFRICA MUTANDI, cest aussi

  • Une newsletter mensuelle sur les belles initiatives autour des ODDs en Afrique, pilotée par un groupe éditorial multiparties-prenantes sur whatsapp : WhatsFAST (inscription sur demande) ;
  • Un colloque sur les enjeux ESG et l’Impact Investing en Afrique (1er sem. 2020) ;
  • Un test de connaissances sur les ODD en Afrique, un développement en partenariat avec Kedge Business School sur le modèle du Sulitest ;
  • L’animation des commissions RSE & ODD du CIAN sous la forme notamment de conférences thématiques sur les Droits humains en Afrique, la ville durable, le devoir de vigilance, le climat, la biodiversité ; 
  • Une contribution active à la conférence Afrique France 2020 qui se déroulera en juin à Bordeaux;
  • L’initiative « 1000 appli pour les ODD en Afrique », recensement volontaire d’initiatives digitales contribuant à la résolution des Objectifs du Développement Durable en Afrique ; 
  • Des interventions régulières lors d’événements autour de la RSE et l’innovation sociétale en Afrique comme : AfricanDigitalStory, Africa Investments Forum & Awards, WESTEREA, African Business & Social Responsability Forum, Adicom, …

Parmi nos dernières missions & réalisations en Afrique

  • Stratégie et dispositif Droits humains avec pilotes sur territoire pour le compte d’un acteur français opérant en Afrique ;
  • Stratégie RSE à Impacts adossée aux ODD pour un acteur du secteur minier en Afrique ;
  • Recensement d’une centaine d’initiatives numériques contribuant aux ODD ;
  • Sensibilisation des acteurs miniers de République Démocratique du Congo sur les enjeux ESG du secteur au prisme des ODDs ;
  • Accompagnement-conseil en matière de communication sensible sur un projet industriel au Maroc ;
  • Lancement auprès des opérateurs en infrastructures de la stratégie à impacts d’un fonds d’investissements français.
Africa Mutandi
Africa Mutandi

Digital African Tour 2020

Digital African Tour 2020
Digital African Tour 2020

Le CIO MAG avec l’ensemble de ses partenaires retournent sur les pistes de la transformation digitale en Afrique avec le Digital African Tour 2020

Dès le mois février, le périple reprend avec les acteurs clés de la digitalisation du continent.

Cette année, c’est Bamako, la capitale malienne, qui nous accueille pour la première étape. Pour la première fois, Cio Mag accompagne l’Agence Yelenah et People Input pour promouvoir la transformation digitale au Mali, dans le cadre de Bamako Digital Days. On y discutera autour du thème : « Booster sa productivité par le digital ». Rendez-vous les 18 et 19 février 2020.

De Bamako, le Digital African Tour posera ses valises à Cotonou, au Bénin, le 31 mars 2020, pour la 6ème édition dans le pays. Avec l’Estonie comme pays invité, les acteurs de la transformation digitale du continent se donnent pour mission de réfléchir autour de l’approche de la smart gouvernance. Ceci, dans un contexte de révolution de l’IA et de la Big data.

Lomé (Togo) sera la troisième étape du périple de cette année. Le thème retenu : « Quelles stratégies pour accompagner l’écosystème de l’innovation des startups et des PME en Afrique ». Pour le Togo qui ambitionne devenir un hub logistique de service, c’est l’occasion idéale de dévoiler ses projets !

Fin avril, le 30, nous aborderons en Côte d’Ivoire les questions de souveraineté numérique, avec comme focus, l’identité numérique sur le continent. Puis le 28 mai, cap sur le Maghreb où seront célébrés en Algérie les acteurs de l’écosystème numérique. Une manière de valoriser les talents.

L’inclusion numérique de l’Afrique a engendré une forte appétence pour résoudre les défis de l’inclusion économique et financière du contient. C’est tout le sens du Mpay Forum initié à Casablanca (Maroc) par Cio Mag et en partenariat avec la très influente APEBI (Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring). La 4ème édition du Mpay Forum de Casablanca (Maroc) aura lieu le 30 juin. L’enjeu de cette édition est de mettre en évidence le paiement mobile et son impact sur le e-commerce !

Dakar accueillera à son tour le DAT le 9 juillet 2020, pour la dixième édition dans le pays. Le thème retenu : « Smart Sénégal : comment accélérer la cadence de la digitalisation et de la gouvernance électronique ». Rejoignez-nous pour cette grande célébration dans la capitale sénégalaise !

La cybersécurité et la protection des données à caractère personnelle retiendront enfin notre attention pour la 5è édition du DAT à Ouagadougou (Burkina Faso), huitième et avant-dernière étape du périple 2020. Le thème est un enjeu capital pour le pays qui nous ouvre une nouvelle fois ses portes.

Digital African Tour 2020
Digital African Tour 2020

Festival Africa in Colors au Rwanda

Rendez-vous à Kigali du 26 au 28 mars 2020

  • A propos des organisateurs du Festival Afrique en Couleur
  • Sommaire du Festival
  • Objectifs du Festival
  • Pays participants
  • Comment participer au Festival “Africa in Colors”

Le Festival “Africa in Colors” ou Afrique en Couleur, est un festival annuel africain qui tiendra lieu du 26 au 28 Mars 2020, à Kigali au Rwanda. Ce festival a pour vision de devenir le rendez-vous annuel des penseurs et pionniers de l’industrie créative africaine en partenariat avec les acteurs de la scène mondiale.

Selon Raoul Rugamba, initiateur et producteur du Festival, Afrique en Couleur est une importante plateforme dont l’industrie créative africaine devrait s’approprier afin de réfléchir collectivement à la manière dont le continent pourrait se positionner sur le marché global de cette industrie. Cela représenterait selon lui, une belle opportunité pour les pays africains, de créer d’importants revenus, condition favorable à la création d’emplois, au sein de l’économie africaine.   

Afrique en Couleur, regroupe quatre secteurs de l’industrie créative que sont, la mode, les arts (musique, théâtre, peinture et arts visuels), les jeux et le cinéma. Le festival réunira des acteurs clés de l’industrie pour discuter de la façon dont, toutes ces chaines de valeur fonctionnent et interagissent, dans le bénéfice du continent Africain en général et de chacun de ces acteurs, en particulier.

Les objectifs de la plateforme sont les suivants :

  • Connecter les acteurs de l’industrie créative
  • Créer une zone d’échange entre les pays africains de l’industrie
  • Susciter une voix forte pour le marché international
  • Promouvoir le partage d’expérience, des acteurs de l’industrie de la création de l’Afrique et des partenaires externes à l’Afrique.
  • Créer et développer de forts écosystèmes dans l’industrie en Afrique.

Le Festival “Africa in Colors” est organisé par Hobe Agency, une agence de création basée et opérant au Rwanda, spécialisée en évènementielle, dans la création de contenus et de plateformes visant à maximiser et mettre en valeur le travail des entrepreneurs africains. Hobe Agency s’associera à des agences basées en Afrique et hors de l’Afrique, afin de s’assurer qu’elle réunit les meilleurs acteurs à engager dans la discussion autour d’une industrie créative africaine rentable et prospère.

Nous sommes ouverts à toute personne et à toute entreprise du secteur de la création ou impliquée d’une manière ou d’une autre dans l’industrie, désirant nous joindre et partager une expérience, en nous envoyant un courriel à info@africaincolors.com.

Au programme :

  • Le 26 Mars 2020, il y aura un atelier et un réseautage des entrepreneurs créative d’Afrique
  • Le 27 Mars 2020, il y aura toute la journée, de 9 :00h à 18 :00h, l’exposition, la conférence, le salon d’investissement, le salon des medias et les ateliers publique – privées.
  • Le 28 Mars 2020, il y aura de 14 :00h a 22 :00h, des concerts, session de poésie, théâtre, et autres activités

Ne ratez pas le rendez-vous Africains des pionniers des industries créative, acteurs, musiciens, producteurs, investisseurs, et les officiels des Gouvernements Africains.

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festival Africa in colors
Festival Africa in colors

1er salon -commerce et fintech en RDC

Bonny Maya fondateur de Emart.cd et Tinda
Bonny Maya fondateur de Emart.cd et Tinda

Comme annoncé il y a quelques mois, la 1ère édition du Salon Ecommerce et Fintech à Kinshasa en République Démocratique du Congo aura bel et bien lieu du 21 au 22 Février 2020.

Cette confirmation émane de Monsieur Bonny Maya, directeur général de la Start-Up TINDA qui organise l’événement.

« Cette année, durant deux jours et au sein de l’espace TEXAF BILEMBO, dans la salle d’exposition au premier niveau, les meilleurs acteurs dans la Fintech en RDC (start-ups, banques et sociétés de télécommunication) seront présents afin de présenter les toutes dernières innovations de leurs solutions Fintech. » a déclaré Bonny Maya

A en croire la thématique retenue pour cette année, le 1er salon Ecommerce et Fintech se veut être une très bonne occasion pour réunir les différents acteurs du secteur et échanger autour des défis de l’heure.

« Cette première édition aura pour thème « Innovations financières et usages domestiques » et 13 ateliers seront animés autour de la Fintech, du E-commerce, de la logistique, du marketing digital et des chiffres clés sur les habitudes d’achat des congolais et leur utilisation de la Fintech. » annonce Bonny Maya

Pour devenir sponsor, réserver votre stand d’exposition ou pour toute autre information : vous pouvez écrire aux organisateurs à l’adresse info@tinda.cd

Notez que ce 1er Salon du E-commerce et de la Fintech à Kinshasa compte déjà plusieurs organisations et entreprises partenaires telles que La Banque Commerciale Du Congo, Airtel, Trust Merchant Bank, Equity Bank, Congo Call Center, Sodeico, Multipay, Infoset Group,

Flash, Fly243, Maxicash, Info Afrique, Mon Congo, Congo Digital, Eventsrdc.com, 4pouvoir.cd, BigUp News, Congo Business Network, Ingenious City, Kobo hub, Silikon Bantou et Yeto.

Ayissi

Pour le bonheur tout là haut de la ‘princesse peule’, toi Katoucha, et le nôtre ici bas, Imane Ayissi présente sa collection haute couture à Paris en qualité de membre invité de la Fédération de la haute couture et de la mode.

Aboutissement de près de 30 ans de travail et nouveau départ pour le danseur, conteur et créateur camerounais, premier couturier africain convié sur le catwalk sommital.

Grâce à la plateforme Lago54 d’EMMANUELLE COURREGES, ses créations plus ‘accessibles’ sont en vente, comme les boucles Manifesto ou encore une divine petite robe noire plume…

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