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La BAD au CA du Forum mondial sur l’investissement des «Business Angels»

World Business Angels Investment Forum
World Business Angels Investment Forum

Le Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner l’avenir

La Banque africaine de développement a intégré le Conseil d’administration du Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » (WBAF) pour représenter les marchés boursiers en démarrage, les écosystèmes d’entrepreneuriat et de start-up, les petites et moyennes entreprises et les entreprises à forte croissance ainsi que les « investisseurs providentiels » (« angel investors ») et les fonds de capital-investissement en Afrique.

Le directeur du Département du développement industriel et commercial de la Banque, Abdu Mukhtar, siègera au nom de la Banque au sein du Conseil d’administration du WBAF.

Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF

« Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF, a déclaré Baybars Altuntas, le président exécutif du Forum. Je suis convaincu qu’avec la Banque en notre sein, le WBAF sera en mesure d’offrir un vaste éventail de possibilités aux start-ups, aux scale-up et aux entreprises à forte croissance en Afrique, celles qui ouvriront les portes du développement économique. En travaillant ensemble par-delà les frontières, grâce à une vision commune et en gardant à l’esprit cette dynamique intelligente, nous nous trouvons en très bonne position pour apporter des changements positifs à l’Afrique et à l’économie mondiale. »

Le WBAF a pour but de favoriser l’accès au crédit pour les entreprises, de leur création à leur développement, dans le but de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale dans le monde. Le Forum collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner le monde de demain.

La Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique, et aussi la seule à posséder une notation financière AAA (triple A) de la part des principales agences internationales. La Banque lutte contre la pauvreté et se consacre à l’amélioration des conditions de vie sur le continent en encourageant les investissements publics et privés dans des projets susceptibles de stimuler le développement économique et social. La Banque compte 81 actionnaires, parmi lesquels 54 pays membres régionaux et 27 pays non‑africains. En novembre 2019, la Banque disposait d’un capital de 208 milliards de dollars américains après le succès historique d’une nouvelle augmentation de capital. 

« Je suis ravi de rejoindre le Conseil d’administration du WBAF et je suis très impressionné par les ambitions qu’il affiche, a déclaré Abdu Mukhtar. L’aide à l’innovation, à l’entrepreneuriat et au développement des PME est très importante pour nous, d’autant plus que ces domaines sont directement liés à certains de nos objectifs de développement, notamment la création d’emplois et l’autonomisation des femmes. Je me réjouis de collaborer avec les experts du Conseil d’administration du WBAF et j’ai la certitude que le WBAF et la Banque auront un grand impact sur les marchés des start-up, des investissements « providentiels » et des PME en Afrique. Le but ultime est de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale en Afrique. »

Le WBAF est associé au Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière (GPFI), une plateforme pour les membres du G20, les pays non‑membres du G20 intéressés et les parties prenantes concernées qui favorise l’inclusion financière et met en pratique le plan d’action du G20 en faveur de l’inclusion financière. Parmi les membres du Conseil d’administration figurant notamment Abdulaziz Al-Khalifa, directeur général de Qatar Development Bank, Abdul Malek Al Jaber, président du Réseau des « Business Angels » pour le Moyen‑Orient, Hashim Hussein, directeur du Bureau de promotion des investissements et de la technologie à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et Inderjit Singh, co-président du Forum mondial de l’entrepreneuriat.

World Business Angels Investment Forum
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Sport en Commun : le sport en développement économique et social

Sport en Commun
Sport en Commun

Initiée par l’AFD (Agence française de développement), la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020.
 

La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation. A travers des services et une offre riche, Sport en Commun apporte des solutions concrètes pour accélérer la structuration des projets, capitaliser les fonds disponibles et orienter les financements de manière optimale selon les projets et les besoins.

Découvrir la plateforme SportenCommun

Sport en Commun, un levier de développement économique et social

Sport en Commun s’inscrit dans la continuité du discours prononcé par le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017 qui a placé le sport comme « un levier pour la jeunesse et le développement économique et social en Afrique ». Confié à l’Agence française de développement (AFD) en février 2018, à l’occasion de la visite du président George Weah, ce projet ambitieux est aujourd’hui piloté par la structure sénégalaise Sport Impact, qui en assure l’animation ainsi que la gestion des services et des fonctionnalités.

Secteur économique porteur, le sport est estimé actuellement à 2 % du PIB mondial par I’OCDE, contre 0,5 % dans les années 1970. En Afrique, d’importants besoins d’investissements se font sentir car le développement du secteur sportif, malgré sa grande popularité, y reste insatisfaisant. Les projets, bien que nombreux, peinent à voir le jour faute de moyens et de soutien : manque d’infrastructures et d’équipements sportifs sur l’ensemble du continent, cadres formés à la gestion du secteur et au management du sport en nombre insuffisant, etc. Les défis à relever sont nombreux.

Enfin, et c’est sans doute plus important, un dialogue organisé reste à construire entre les différentes parties prenantes de la filière sport pour qu’elle puisse émerger durablement et positivement. C’est là, la principale mission de Sport en Commun.

« L’objectif de Sport en Commun est ambitieux à plusieurs titres : non seulement le projet porte haut les Objectifs de Développement Durable et s’inscrit dans une logique de développement économique et social à long terme, mais il apporte également des réponses concrètes à tout un secteur en quête de structuration » déclare Nelson Camara, Président de Sport Impact. « Nous travaillons depuis plusieurs mois sur l’offre de la plateforme, Sport en Commun remporte déjà une vive adhésion de la part du monde sportif, des ONG et de nombreux acteurs de l’écosystème sport et développement en Afrique à qui nous l’avons présentée ».


Une offre déjà riche

En juillet dernier, face à la pandémie de Covid-19, Sport en Commun a lancé un appel à projets dédié au financement d’initiatives sur la thématique « Sport et Santé », co-financé par l’AFD et la FIFA. A destination des structures africaines et des associations et fondations françaises, l’appel à projets « Sport et Santé » finance des initiatives jusqu’à 40 000 €.

Clos le jeudi 10 septembre, la première phase de cet appel à projets a enregistré plus de 1 000 demandes d’inscription en l’espace de seulement six semaines.

En outre, deux programmes innovants seront relayés sur la plateforme Sport en Commun :

> l’appel à microprojets « Sport & Développement » porté par l’ONG La Guilde, dont l’objectif est d’accompagner et de financer des microprojets de sport au service du développement en Afrique et en Haïti ;
> l’incubation de projets portés par des athlètes qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’AFD et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Les Sport Impact Leaders : des athlètes impliqués

Sport en Commun regroupe une communauté d’athlètes engagé(e)s dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. Véritables leaders de la plateforme, en particulier auprès de la jeunesse africaine, ils participeront à plusieurs événements organisés par Sport en Commun en partenariat avec les acteurs locaux. On distingue notamment au sein de la communauté : Géraldine Yema Robert, Séverine Desbouys, Amy Mbacke Thiam, Diandra Tchatchouang, Youssouf Mulumbu, Diana Gandéga, Aby Gaye, François Trinh-Duc, entre autres.


La plateforme Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement qui se tiendra à Paris les 11 et 12 novembre 2020

A propos de Sport en Commun :
Sport en Commun est une plateforme panafricaine, pilotée depuis Dakar, qui a pour mission de favoriser l’accompagnement et le financement de projets liés au développement par le sport en Afrique.

En s’appuyant sur l’offre de solutions existantes comple?te?es par une offre de services sur-mesure, la plateforme Sport en Commun se positionne en guichet unique à travers quatre principales missions :

  • Favoriser et accélérer le financement des projets de toute taille (micro, méso et macro)
  • Favoriser et accélérer l’accompagnement des projets sur toute leur durée de vie
  • Fluidifier les mises en relation et interactions entre acteurs
  • Assurer la promotion de la thématique et favoriser le partage et retour d’expériences

Sport en Commun
Sport en Commun

Food Temple Africa

Food temple Africa
Food temple Africa

Le Food Temple Africa s’installe pour 48 heures au Carreau du Temple. Un ‘car rapide’ chargé de saveurs nouvelles et de toques à découvrir dans le cadre de la saison Africa2020. « Des gastronomies populaires accessibles à tous, une alimentation saine et de saison, une agriculture responsable portée par des professionnels engagés, un esprit de fête et de partage », nous promet Sandrina Martins, la directrice de ce lieu piloté par la Mairie de Paris.

En lever de rideau, comme pour chauffer les fourneaux, la chanteuse et maîtresse des platines Cléa Vincent partagera son afro-pop sensuelle avec les chanceux du vendredi soir. Et du samedi matin au dimanche soir, place à la régalade… Expo photo, films, marché des marques, ateliers, leçons de chefs, débat, brunch dominical, un riche programme concocté avec le Carreau du Temple par la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique.

https://www.carreaudutemple.eu/food-temple-africa

Trois questions à la directrice de la communication et du développement de la Maison de l’Afrique, Carole Sagbo.

Pourquoi êtes-vous partenaire de cet événement ?

C. Sagbo – La Maison de l’Afrique est née du souhait des responsables politiques et des milieux d’affaires africains de voir se créer à Paris un lieu de rencontres et un centre d’information pour permettre d’élargir le champ d’action des ambassades africaines en France et en Europe. Elle est aujourd’hui une plateforme de relations publiques au service des États africains et un lieu où se rencontrent et dialoguent la diaspora africaine et les acteurs de l’économie. Sa mission première est la promotion de l’économie, des arts et des cultures de tous nos pays. Les activités de promotion étant son cœur de métier, la Maison de l’Afrique organise régulièrement divers événements, en son nom propre ou à la demande des États et des institutions de tous secteurs d’activités.

Parmi les sujets de prédilection de la Maison figure la gastronomie, qui fait d’ailleurs l’objet d’une rubrique à part entière sur notre site internet. On oublie trop souvent que la cuisine fait partie intégrante de la culture. Il convient également de rappeler que l’Afrique c’est 54 États avec des zones géographiques ayant des influences différentes, des recettes certes communes à certaines régions, mais également des recettes propres à chaque pays. La cuisine africaine ne se limite donc pas au Yassa ou au Mafé.

Le festival Food temple Africa représente ainsi une opportunité unique de mettre à l’honneur l’Afrique et de présenter cette grande variété de produits alimentaires Made in Africa, certains encore méconnus, d’autres oubliés et qui reviennent au goût du jour. Il faut le reconnaître, nos gastronomies sont peu connues, pas populaires et souffrent de beaucoup de préjugés. Nous devons tous œuvrer à briser ces clichés et ces barrières qui nous éloignent des autres cultures, et travailler à populariser les cuisines africaines. Aussi, nous a-t-il semblé naturel de nous associer à cet événement haut en couleur qui, nous l’espérons, permettra de mieux faire connaître les gastronomies africaines, et de redonner leurs lettres de noblesse aux arts culinaires africains. La cuisine retisse les liens et a ce singulier pouvoir de nous rassembler par-delà nos différences, autour du plaisir originel et universel des arts de la table.

Selon quels critères avez-vous sélectionné les chefs et les exposants ?

CS – En qualité de partenaires principaux de ce festival gastronomique dédié à la savoureuse et généreuse cuisine du continent africain, la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) ont pleinement participé à la construction de son programme. Pour la sélection des chefs qui animeront des ateliers et des master classes pendant le festival, nous avons tout d’abord souhaité que l’Afrique soit représentée dans toute sa diversité. Ainsi peut-on retrouver des chefs originaires du Bénin (Georgiana Viou), du Sénégal (Rougui Dia et Fatou Meite), de Côte d’Ivoire (Moulaye Fanny), du Gabon (Anto Cocagne), du Cameroun (Christian Abegan), de Mauritanie (Harouna Sow), sans oublier le Haïtien Elis Bond, pour ne citer que ceux-là. Ces chefs ont également été sélectionnés pour leurs talents et styles culinaires uniques, ainsi que pour leur capacité à proposer une cuisine africaine hors des sentiers battus et qui brise les aprioris sur des plats encore trop peu connus. Leur cuisine s’inspire pour la plupart des classiques des cuisines africaines, revisitées et présentées de façon moderne, tout en conservant l’authenticité des saveurs africaines.

Pour ce qui est des exposants, nos choix se sont portés sur des marques africaines, présentant pour la plupart des produits d’exception sélectionnés avec le plus grand soin. En effet, la Maison de l’Afrique s’est particulièrement intéressée ces derniers mois aux produits d’épicerie fine sous influence africaine, notamment pendant l’organisation de son popup de Noël en décembre dernier. Nous avons ainsi pu découvrir de nombreuses marques proposant de très bons produits modernes et raffinés, au packaging soigné, des produits qui gagnent absolument à être mieux connus et permettent de faire une cuisine subtile, sans pour autant perdre l’identité africaine. Originaires d’Afrique et souvent cuisinés à l’européenne, ces produits sont en outre une réelle illustration du métissage des cultures, métissage qui se retrouve également dans la cuisine afro-fusion aujourd’hui très à la mode.

Le patrimoine culinaire africain n’a définitivement rien à envier aux autres et à travers cette sélection de chefs et d’exposants, c’est une autre image de l’Afrique et tout un pan de notre culture culinaire qui seront présentés. Et tout ceci gagne à être connu en Europe et partout ailleurs dans le monde, sans oublier la potentielle manne économique que représente cette gastronomie.

Quel est, quel sera la place du continent dans le devenir de l’industrie agro-alimentaire ?

Le continent africain a un rôle primordial à jouer au cours des prochaines années car le potentiel de son secteur agro-alimentaire demeure largement inexploité. Pourtant, le continent détient environ 65 % des terres arables de la planète et dépense chaque année plus de 50 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. À titre d’exemple, le riz, aliment de base de nombreuses populations africaines, est encore le premier produit alimentaire importé. Le continent rassemble de nombreux autres atouts : la diversité des conditions agro-climatiques, ses importantes façades maritimes qui lui donnent une grande variété de territoires agricoles, pastoraux et halieutiques, propice à une production très variée, sans oublier sa population jeune et active.

Avec des rendements agricoles les plus faibles au monde, le secteur agricole est le moins rentable de l’économie locale. Ceci s’explique par la faible utilisation des intrants agricoles, les pertes post récoltes encore trop importantes et les techniques culturales peu adaptées. Selon les données de la Banque mondiale, la population africaine devrait doubler d’ici 2050 et plus de la moitié vivra dès 2030 dans les villes. En outre, avec l’élévation du niveau de vie, le marché des produits agro-alimentaires en Afrique pourrait fortement augmenter également d’ici 2030, passant de 313 à 1 000 milliards de dollars. La demande pour les produits agricoles et agro-alimentaires va de fait considérablement augmenter dans les prochaines années, parallèlement à un potentiel de production colossal.

Les secteurs de l’agriculture et de la transformation agro-alimentaire sont aujourd’hui de toute évidence en pleine mutation dans le monde entier et l’innovation s’avère indispensable pour nourrir une population croissante et pour faire face au changement climatique. En Afrique, les enjeux sont d’autant plus importants avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire, la gestion du stress hydrique, les enjeux sociaux et économiques. Le développement de nouveaux modèles et solutions vont ainsi se révéler indispensables, pour relever les défis agricoles spécifiques au continent.

C’est d’ailleurs pour débattre de ces problématiques majeures et mettre en valeur les filières agricoles, les savoir-faire et les produits africains, que la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique organisent une conférence dans le cadre du Food Temple Africa, le samedi 26 septembre. Cette dernière a un objectif double : mettre en valeur les gastronomies africaines et des filières de produits locaux d’excellence, notamment des filières agro écologiques africaines ; démontrer le potentiel économique des métiers de l’agribusiness et de la gastronomie, en Afrique et au sein de la diaspora, en valorisant des parcours d’excellence d’entrepreneurs et d’acteurs du secteur agricole sur le continent.

Pour terminer, entrons dans la confidence et dites-nous quels sont vos plats préférés ?

Je suis moi-même originaire de l’Afrique de l’Ouest et plus précisément du Bénin et ai toujours été passionnée par la cuisine. Très jeune déjà, j’aimais participer à la confection des mets aux côtés de ma mère et ai même songé un moment faire de la cuisine mon métier. Mes plats préférés sont surtout les sauces africaines à base de feuilles (le gboma dessi et l’adémè dessi qu’on retrouve au Bénin et au Togo, le ndolè du Cameroun) et la sauce gombo consommée dans de nombreux pays. Ayant quelque peu vécu en Ethiopie plus jeune, j’ai également une vraie appétence pour l’injera, galette à base de teff, une variété de céréale riche en fibres, en fer et en minéraux, sans gluten. Elle fait partie du quotidien en Ethiopie, où elle accompagne quasiment chaque repas pour saisir viande et légumes.

Carole Sagbo

Coder.africa la Tech Afrique de demain

coder.africa
coder.africa

Imaginez, si vous étiez initié à l’informatique à l’âge de 9 ou 12 ans, où seriez-vous aujourd’hui ?
Il y a une grande possibilité que cela soit un grand levier quel que soit votre métier actuel…

C’est justement ce que propose l’initiative coder.africa !

Aphrodice Mutangana

Coder.Africa (https://coder.africa/) c’est une initiative visant à introduire différents groupes d’âge dans le monde de la programmation.

Cette initiative vise à introduire :

  • Enfants âgés de 6 à 9 ans à un programme appelé Scratch
  • Enfants âgés de 10 à 12 ans au HTML et CSS
  • Adolescents âgés de 13 à 15 ans au HTML, CSS et JavaScript

Ce programme destiné aux enfants de 6 à 15 ans débute le 28 septembre 2020 et ça sera 100% en ligne.

Les autres programmes à démarrer en octobre et novembre 2020 sont :

Un programme pour les adolescents et les professionnels qui souhaitent apprendre JavaScript et Python. Il s’agira également d’un programme spécifique destiné à enseigner aux femmes développeurs comment développer l’USSD et l’IVR.

L’objectif est d’équiper la jeune génération de compétences technologiques. En 2030, 230 millions d’emplois en Afrique nécessiteront des compétences technologiques ou une formation technique.

Savez-vous qu’en 2040, l’Afrique aura 800 millions de personnes en âge de travailler !

L’objectif de Coder.africa est d’équiper la jeune génération des compétences nécessaires au 21ème siècle qui les aideront à créer leurs propres emplois ou à devenir des meilleurs développeurs capables de fournir des solutions technologiques personnalisées.

Les cours sont gratuits et en ligne. Vous pouvez soutenir cette initiative https://coder.africa/donate  en faisant un don et d’ici la fin de l’année, l’initiative vise à toucher 1000 personnes formées dont au moins 40% d’entre elles sont des femmes.

coder.africa
https://www.coder.africacoder.africa

Au Sénégal le PAVIE présente des résultats prometteurs

Sénégal agriculture Pavie
Sénégal agriculture Pavie

Au Sénégal, Marie et Aminata font partie des premiers bénéficiaires de la première phase du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PAVIE I)

À Ndiemou, dans la région de Fatick, Marie Diouf a fait de la production de sel sa principale source de revenus. « Par le passé, je produisais environ 896 tonnes de sel par an. Aujourd’hui, grâce au financement de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER), j’ai pu faire des aménagements dans mon champs de sel, acheter des motopompes et avoir un fond de roulement », raconte Marie, surnommée « La Reine du sel ».

Avec plus de 1 500 tonnes produites cette année, elle a quasiment doublé sa production. « La DER m’a mis en rapport avec ses partenaires qui transforment le sel afin de m’assurer de pouvoir écouler ma production pour que je n’aie plus à m’inquiéter des invendus », rassure la salicultrice de 43 ans.

Horticultrice dans la Société d’intensification de la production agricole (SIPA) de Thiambe à Matam, Aminata Diallo et ses associées ont aussi obtenu des ressources pour exploiter leurs parcelles. « Nous avons pu bénéficier d’un financement de la DER pour notre fonds de roulement afin d’acheter des intrants pour la culture du gombo principalement et de produits phytosanitaires. Nous avons effectué deux campagnes et exporté une partie de nos récoltes à l’international », se réjouit Aminata.

Au Sénégal, Marie et Aminata font partie des premiers bénéficiaires de la première phase du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PAVIE I). Approuvé en décembre 2019 par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement pour un montant de 63,34 millions d’euros, le projet vise à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour résorber le chômage, améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes et favoriser une croissance et un développement économique durables. Le projet est cofinancé par l’Agence française de développement à hauteur de 20 millions d’euros et par le gouvernement pour 25,58 millions d’euros.

Nous avons pu bénéficier d’un financement de la DER pour notre fonds de roulement afin d’acheter des intrants pour la culture du gombo principalement et de produits phytosanitaires

Avec un premier financement d’un montant de 4,4 millions d’euros par le mécanisme de Garantie, le projet PAVIE I a mobilisé, à partir du système financier, 11,4 millions d’euros pour financer la campagne de commercialisation de l’anacarde, la campagne horticole et agricole au Sénégal. Par ailleurs, grâce au mécanisme de cofinancement, quelque 9,1 millions d’euros ont été acquis auprès des institutions financières partenaires pour divers projets agricoles, industriels et artisanaux. Enfin, il est prévu un décaissement de 4,5 millions d’euros au profit de microprojets conduits par des jeunes et des femmes à partir du mécanisme de mise à disposition d’ici à décembre 2020.

« À Win Industries, j’ai travaillé à rentabiliser l’entreprise avec le lancement de l’eau embouteillée « O’Royal » pour répondre à un besoin sur le marché sénégalais, avec un produit accessible par son prix et de grande qualité », témoigne Khady Cissé Diop, directrice générale de Win Industries, qui travaille dans la production et la distribution de boissons et d’eau, dont une dizaine d’années d’expérience au sein de sociétés multinationales.

« Dans un souci de consolider mon activité et de proposer d’autres produits, j’ai sollicité des financements et obtenu un appui de la DER/FJ (https://bit.ly/3kxGzwm) et de la Banque nationale de développement économique, explique-t-elle. Nous offrons de l’eau embouteillée et cela génère une centaine d’emplois directs et indirects dans la commune de Pout, avec une pleine implication des femmes et des jeunes. Chaque bouteille écoulée est la preuve qu’avec la volonté et les moyens, nos entrepreneurs sont capables de tout. »

À terme, le projet PAVIE I doit financer plus de 14 000 initiatives entrepreneuriales, générer ou consolider environ 65 000 emplois directs et 89 000 emplois indirects, dont 60% occupés par des femmes. Plus de 27 000 entrepreneurs doivent être formés, dont plus de 15 000 femmes. Le projet appuiera également la transformation numérique de 2 200 entreprises et la formalisation de 3 500 autres.

« Le développement de l’entrepreneuriat et la promotion des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes apparaît comme une réponse adaptée à la lutte contre le chômage et le sous-emploi. Le PAVIE, en synergie avec d’autres projets financés par la Banque (PUDC, PDCEJ et PROVALE), permettra de contribuer à dynamiser l’économie et le développement social au Sénégal », conclut le rapport du projet.

Facebook ouvre un bureau à Lagos au Nigeria

Facebook
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Facebook continue le développement et la stratégie Afrique et confirme l’ouverture d’un bureau à Lagos, au Nigéria – son deuxième bureau sur le continent africain. Destiné à soutenir l’ensemble de la région de l’Afrique subsaharienne, le bureau devrait être opérationnel au deuxième semestre 2021 et sera le premier sur le continent à abriter une équipe d’ingénieurs experts construisant pour l’avenir de l’Afrique et au-delà.

Le bureau de Facebook accueillera différentes équipes au service du continent, dans tous les domaines de l’entreprise, notamment les ventes, les partenariats, les politiques publiques, la communication ainsi que des ingénieurs.

Ime Archibong, Directeur Expérimentation nouveaux produits chez Facebook, a déclaré « L’ouverture de notre nouveau bureau à Lagos, au Nigéria, offre de nouvelles et passionnantes opportunités en matière d’innovation numérique développées à partir du continent et à diffuser dans le reste du monde. A travers l’Afrique, nous voyons un immense talent dans l’écosystème technologique, et je suis fier qu’avec l’ouverture prochaine de notre nouveau bureau, nous construisions des produits pour l’avenir de l’Afrique et du reste du monde, pilotés par des Africains. Nous sommes impatients de contribuer davantage à l’écosystème technologique africain ».

Le déploiement de ce bureau Facebook fait suite à l’ouverture en 2018 de NG_Hub, le premier espace phare de Facebook au Nigéria, mis en place en partenariat avec CcHub. Il intervient également après l’ouverture en 2019 d’un centre d’opérations pour les petites entreprises à Lagos, en partenariat avec Teleperformance.

“Notre nouveau bureau au Nigéria représente une étape importante qui renforce notre engagement continu dans la région”, a commenté Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique. “Notre mission en Afrique n’est pas différente de celle qui nous anime dans d’autres régions du monde – construire une communauté et rapprocher le monde. Je suis enthousiasmé par les possibilités que cela créera, non seulement au Nigéria, mais aussi dans toute l’Afrique.”

Depuis l’ouverture de son premier bureau à Johannesbourg en 2015, Facebook a réalisé un certain nombre d’investissements sur tout le continent, visant à soutenir et à développer l’écosystème technologique, à étendre et à fournir des infrastructures de connectivité fiables et à aider les entreprises à se développer au niveau local, régional et mondial. Cela inclut le développement de 2Africa, le plus grand projet de câble sous-marin au monde qui fournira la capacité et la fiabilité Internet dont on a tant besoin dans de vastes régions d’Afrique, ainsi que des programmes de formation continue sur le continent qui soutiennent diverses communautés, notamment les étudiants, les PME, les créateurs numériques, les femmes entrepreneurs, les start-up et les développeurs.

Nunu Ntshingila, Directeur régionale Afrique de Facebook, a déclaré : “Nous sommes ravis d’annoncer notre nouveau bureau au Nigéria. Cinq ans après l’ouverture de notre premier bureau sur le continent à Johannesburg, en Afrique du Sud, nous continuons à investir et à soutenir les talents locaux, ainsi que les différentes communautés qui utilisent nos plateformes. Le bureau de Lagos jouera également un rôle clé dans l’expansion de nos services à nos clients à travers le continent.”

Facebook forme gratuitement les femmes à l’entrepreneuriat au Sénégal

Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook
Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook

C’est un nouveau challenge et programme #SheMeansBusiness dont l’objectif est de former 1 500 femmes entrepreneures aux compétences numériques d’ici la fin de l’année 2020 !

Facebook propose #SheMeansBusiness au Sénégal. L’initiative, soutenue par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des Jeunes (DER) du Sénégal (DER.sn), vise à inspirer, autonomiser et former les femmes entrepreneures à créer et développer leurs propres entreprises grâce aux outils digitaux.

Le programme #SheMeansBusiness propose aux femmes chefs d’entreprise une formation en ligne gratuite axée sur l’acquisition de compétences numériques et commerciales utiles pour la gestion de leur activité. La formation couvre également des domaines tels que la gestion des opérations, la gestion financière et le leadership et sera assurée au Sénégal par Smart Ecosystems for Women (SEW) (SEW-africa.com), un acteur spécialisé dans l’accompagnement de l’entreprenariat féminin en Afrique.

“SEW accompagne des partenaires engagés auprès des femmes sur tout le continent. Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal et sommes convaincues qu’il aura un vrai impact pour les femmes entrepreneures car le digital est vital avec la crise que nous vivons pour renforcer la résilience des entreprises.” a commenté Seynabou Thiam, fondatrice de SEW.

Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal

#SheMeansBusiness de Facebook vise à soutenir plus de 1 500 femmes à travers le Sénégal d’ici la fin de l’année 2020 et leur permettre de constituer un réseau de femmes chefs d’entreprise. Après le Nigéria et l’Afrique du Sud, le Sénégal sera le troisième pays en Afrique sub-saharienne à bénéficier du programme et le premier en Afrique francophone.

L’initiative de Facebook est lancée en pleine crise économique et sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 qui met à rude épreuve les petites entreprises en Afrique et dans le reste du monde.

Balkissa Idé-Siddo, responsable affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone a déclaré : “Les femmes entrepreneures du Sénégal font des choses étonnantes, rêvent en grand et créent des entreprises inspirantes. Les aider à faire mieux ne fera que favoriser la croissance de l’économie, surtout en cette période difficile de pandémie mondiale. Avec #SheMeansBusiness, nous voulons leur fournir les ressources nécessaires à la poursuite de leurs objectifs.”

“Nous nous réjouissons de travailler avec des entreprises féminines à fort potentiel dans les mois à venir, en leur permettant d’affiner leurs compétences afin qu’elles puissent exploiter pleinement la valeur de nos plateformes en tant qu’outils de développement de leurs entreprises. Tout aussi important, nous voulons construire une communauté où les femmes entrepreneures peuvent partager leurs expériences et demander conseil à leurs pairs”., a-t-elle également ajouté.

Pour en savoir plus, consultez le site internet (bit.ly/3hwmYuh)

Tôtô Riibo : révolution digitale et économie inclusive pour les entreprises et les cuisinières de rue

Tötö Riibo
Tötö Riibo

Entreprises et salariés de Ouagadougou, commandez en ligne et faites-vous livrer des repas sains et bon tout en soutenant des restauratrices et l’économie locale

Un nouveau service liant alimentation saine, e-commerce, soutient aux restauratrices, aux producteurs et transformateurs locaux au Burkina Faso.

Dans presque tous les quartiers de la capitale, la restauration est très florissante car elle relève en grande partie du secteur informel. Ces activités échappent à toute comptabilité et ne sont pas prises en compte dans le calcul du PIB et des statistiques de la croissance. Mais il représente néanmoins un business important.

Cependant, les revenus que génère cette activité permettent à peine à ces femmes d’avoir une autonomie financière et encore moins de déclarer leur activité pour bénéficier des minima sociaux (protection sociale, cotisation retraite etc.). Ma mère a fait partie d’elles. En effet pour subvenir aux besoins de sa famille, ma mère analphabète s’est lancée dans les années 90 dans la restauration de rue. Aujourd’hui, après des années d’acharnement au travail, elle a réussi à sortir de la précarité et de l’informelle.

Cuisinière de rue Toto RIIBO
Cuisinière de rue Toto RIIBO

Ce n’est malheureusement pas le cas de nombreuses femmes. Cela concerne 60% des femmes actives au Burkina Faso.

Le secteur informel à Ouagadougou compte plus de 165 000 entreprises dans les branches marchandes non agricoles (industries, commerces et services) dont environ 8 000 restaurants (source : Institut National de la Statistique et de la Démographie du Burkina Faso). Les restauratrices de rue sont très impactées par la précarité de leur travail, pourtant elles participent à la vie sociale et économique du Burkina Faso ; c’est pourquoi Tôtô Riibo a décidé de travailler avec elles et pour elles.

Un des plats de poisson proposé par Tötö Riibo
Un des plats de poisson proposé par Tötö Riibo

Une offre 100% numérique, et centralisée, c’est un nouveau concept au Burkina Faso

Tôtô Riibo est un service de commande (via une plateforme web) et de livraison de repas cuisinés par les restauratrices de rue nos mama pour les entreprises. Notre mission est de livrer aux salariés de Ouagadougou des plats sains et de qualité fait maison tout en permettant à des restauratrices de rue talentueuses de sortir de leur situation de précarité financière.

Parcours commande utilisateur Tötö Riibo

Un des piliers du concept de Tôtô Riibo est d’accroitre l’accès aux consommateurs à des repas sains, frais, bio et équitable, mais surtout faire travailler les producteurs et les transformateurs de produits frais par les coopératives d’agriculteurs et d’éleveurs ainsi que les restauratrices de rue et ainsi soutenir l’économie et le développement local.

La santé des consommateurs sera au centre des préoccupations du service Tôtô Riibo et la sensibilisation à ces enjeux permanente.

Tous les acteurs de la chaine production locale jusqu’au consommateur sont ainsi impliqué dans le développement économique national :

  • Les femmes restauratrices et leurs employés
  • Les livreurs
  • Les employés des entreprises clientes
  • Les entreprises clientes elles-mêmes

Un service bientôt disponible, un agenda de démarrage

A partir du 14 septembre 2020, les salariés des administrations privés et public pourront bénéficier des services de Tôtô Riibo. Ainsi ils pourront commander (via une plateforme web) et se faire livrer des délicieux repas cuisinés par les restauratrices de rue.

Le service sera disponible dans un 1er temps aux entreprises et salariés des quartiers suivants :

Dassasgo, Kossodo, Koulouba, 1200 logements, Wemtenga, Zogona, Zone du bois,

Vous souhaitez manger une spécialité burkinabé, togolaise, sénégalaise, malienne etc. ; oui c’est possible. Retrouver l’ensemble des spécialités à un seul endroit.

Ces plats cuisinés dans le respect des normes d’hygiènes et de qualité sont proposé à des tarifs abordable. Et pour son lancement Tôtô Riibo, offre la livraison aux 10 premières entreprises inscrites.

Tôtô Riibo propose ce service de livraison pour valoriser, soutenir et renforcer les capacités économiques et techniques des restauratrices de rue.

Inscrivez-vous pour faire partie des 1ere à bénéficier du service : https://www.toto-riibo.com/devenir-une-entreprise-partenaire/

Note : c’est dans le cadre du programme Afidba que j’ai pu accompagner Geogina Dansou qui porte avec passion et détermination ce magnifique projet. Thierry Barbaut

10ème Forum annuel sur la révolution verte en Afrique

La Banque africaine de développement figure parmi les partenaires de premier plan du Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF), la plus importante conférence africaine sur l’agriculture, qui se déroule pour la première fois en ligne, du 8 au 11 septembre, en raison de la pandémie de Covid-19.

La dixième édition annuelle de l’AGRF compte parmi ses principaux intervenants des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique, et elle réunit des représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé et de la communauté scientifique. L’AGRF 2020, organisé par le gouvernement du Rwanda et par ses partenaires, a pour thème : « Nourrir les villes et développer le continent. Comment tirer parti des marchés alimentaires des zones urbaines pour mettre en place des systèmes alimentaires durables en Afrique ? »

« Alors que la pandémie de Covid-19 provoque des turbulences à travers toute l’Afrique, nous devons donner la priorité aux politiques de soutien, notamment en faveur des petites et moyennes entreprises qui produisent, transforment et commercialisent 60 % des biens alimentaires consommés sur le continent », a déclaré Wambui Gichuri, vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, chargé de l’Agriculture et du développement humain et social. Nous devons améliorer la circulation des intrants et des denrées alimentaires, accroître la production et améliorer l’accès à des produits alimentaires sains et nutritifs, créer des équipes spéciales chargées de veiller à la sécurité alimentaire dans les pays et renforcer la capacité des organisations régionales à effectuer un suivi des initiatives transfrontalières. L’AGRF est la tribune qui permet de faire progresser ces débats sur les politiques à suivre ». 

Wambui Gichuri conduit la délégation virtuelle de la Banque à l’AGRF, qui comprend Atsuko Toda, directrice du Financement agricole et du développement rural, Martin Fregene, directeur de l’Agriculture et de l’agro-industrie, Esther Dassanou, coordonnatrice du programme Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique (AFAWA) (bit.ly/2Zq8eXH) de la Banque, et Edson Mpyisi, coordonnateur du programme de la Banque « Enable Youth ». La délégation de la Banque participe à neuf séances virtuelles de l’AGRF.

Wambui Gichuri prononce une allocution lors d’une séance plénière ayant pour thème la nutrition, intitulée « Reconstruire en mieux – Faire croître le continent ». Cette rencontre sur les politiques, qui se déroule mercredi 9 septembre, porte sur le rapport de l’ONU sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, sur l’actuelle pandémie et sur les moyens de nourrir le continent.

L’AGRF en ligne réunit les plus importants décideurs des gouvernements dans le même espace numérique que les acteurs de base situés tout au long de la chaîne de valeur agricole

Atsuko Toda a animé une réunion parallèle organisée par la Banque le 7 septembre. La session, intitulée « l’Intégration des systèmes alimentaires africains dans l’optique des champions des PME », a fait entendre la voix des petites et moyennes entreprises appartenant aux sous-secteurs de la production, de la transformation, de la logistique et de la chaîne du froid. 

« Nourrir la population croissante de l’Afrique ne consiste pas seulement à produire plus de biens alimentaires. Il s’agit également d’apporter des biens alimentaires aux personnes qui en ont le plus besoin. Nous aidons les entrepreneurs tout au long des chaînes de valeur du système alimentaire pour atteindre ce résultat », a déclaré Atsuko Toda.

Martin Fregene est intervenu, lundi 7 septembre, lors d’une pré-rencontre de l’AGRF intitulée « Développement à plus grande échelle » et d’une autre intitulée « Les technologies agricoles pour nourrir les villes ».

Edson Mpyisi faisait partie des juges participant mardi 8 septembre à la séance parallèle durant laquelle s’est déroulée la finale du concours « Agripreneur AGRF ». Ce concours rassemble de jeunes entrepreneurs, des innovateurs et des forces vives du secteur agroalimentaire africain. Edson Mpyisi fait également partie des intervenants lors de la session intitulée « Renforcement de l’écosystème pour les jeunes agripreneurs africains », qui examinera les plans d’action permettant de mieux répondre aux besoins des jeunes agripreneurs.

Le mercredi 9 septembre, Esther Dassanou, la coordinatrice de l’AFAWA, se joint à une table‑ronde d’experts ayant pour thème « Comment tirer le meilleur parti des modes de financement conçus pour les femmes ». Cette session aborde les méthodes nécessaires pour identifier les femmes entrepreneures appartenant au monde invisible servant d’intermédiaire entre les agriculteurs et les secteurs de la transformation à valeur ajoutée, et entre la vente au détail et les services d’alimentation des centres urbains du continent, en vue de leur accorder des crédits.

« L’agriculture et le renforcement des systèmes alimentaires sont les pierres angulaires du plan de l’Afrique pour reconstruire en mieux après la pandémie de Covid‑19, a affirmé Martin Fregene. L’AGRF en ligne réunit les plus importants décideurs des gouvernements dans le même espace numérique que les acteurs de base situés tout au long de la chaîne de valeur agricole. Nous, à la Banque, sommes fiers d’en faire partie. »

Pour suivre les rencontres auxquelles la Banque participe à l’AGRF et accéder au programme complet de l’AGRF, inscrivez-vous gratuitement sur AGRF.org.

La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Thierry Barbaut
La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal – Thierry Barbaut

Développement économique et intelligence artificielle

Intelligence artificielle et Afrique
Intelligence artificielle et Afrique

L’investissement dans les données et l’IA sera un outil clé pour améliorer les systèmes de santé pendant et après la pandémie de la COVID-19

Les pays à faible revenu pourraient être les plus rapides à les adopter, en raison du manque de législation existante, mais ils ont le plus à perdre si les gouvernements n’investissent pas dès à présent; un tiers de la population adulte du Rwanda utilise déjà un service de conseil en santé numérique, tandis qu’une application mobile de diagnostic basée sur l’IA déployée pour la première fois en Tanzanie compte désormais 800 000 téléchargements; le rapport utilise les meilleures pratiques actuelles en matière d’IA pour établir une feuille de route pouvant aider tous les pays à progresser vers la maturité de l’IA dans le domaine de la santé.

Les pays à revenu faible et intermédiaire pourraient bientôt dépasser les pays à revenu élevé dans leur adoption de nouvelles technologies de santé basées sur l’IA, selon un rapport dirigé par la Fondation Novartis (www.NovartisFoundation.org) et Microsoft (www.Microsoft.com).

Des technologies telles que les plates-formes mobiles d’échange, les services bancaires électroniques, le commerce électronique et même les applications de Blockchain ont souvent été adoptées plus rapidement et de manière plus complète dans les pays à revenu faible et intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. L’adoption des technologies de la santé suivra probablement la même tendance, avec la transformation numérique accélérée par la pandémie COVID-19, selon le rapport « Réinventer la santé mondiale grâce à l’intelligence artificielle : la feuille de route vers la maturité de l’IA » (https://bit.ly/2R8wIQF).

La réduction des contacts entre les patients et les prestataires de soins en raison de la distanciation sociale a conduit à une croissance majeure des technologies telles que les diagnostics basés sur l’IA.

Des millions de personnes supplémentaires ont recherché des solutions de soins de santé numériques, ce qui représente une formidable opportunité pour les pays d’intégrer les données et l’IA dans leurs systèmes de santé. Par exemple, le Rwanda est sans doute aujourd’hui le système de santé le plus connecté numériquement en Afrique, avec son service de conseil virtuel dépassant les deux millions d’utilisateurs (un tiers de la population adulte) en mai 2020.

« De nombreux pays sont mal préparés à faire face à une nouvelle maladie émergente telle que la COVID-19, en plus du fardeau actuel des maladies infectieuses et de la marée toujours croissante de maladies chroniques. La technologie numérique et l’IA sont des catalyseurs essentiels pour repenser les systèmes de santé, afin qu’ils passent de la réactivité à la proactivité, puis à la prédiction et même à la prévention », a déclaré le Dr Ann Aerts, directrice de la Fondation Novartis et coprésidente du groupe de travail de la Commission sur le digital et l’IA dans la santé, qui a rédigé le rapport. La Commission a été créée en 2010 par l’Union internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO pour élargir l’accès au haut débit afin d’accélérer les progrès vers les objectifs de développement nationaux et internationaux.

« Nous devons développer un écosystème durable pour l’IA dans le domaine de la santé, dans les pays où elle est le plus désespérément nécessaire », a déclaré le Dr Aerts. « Cela doit se faire tout en garantissant l’équité et l’accès pour tous. Alors que les systèmes de santé se reconstruisent après la pandémie, l’innovation technologique doit être au cœur de l’agenda. »

On prévoit que la pénurie mondiale d’agents de santé, particulièrement grave dans de nombreux pays africains, atteindra 18 millions d’ici 2030

L’Afrique subsaharienne représente actuellement 12% de la population mondiale mais fait face à 25% de la charge mondiale de morbidité, tout en n’abritant que 3% des agents de santé dans le monde.

On prévoit que la pénurie mondiale d’agents de santé, particulièrement grave dans de nombreux pays africains, atteindra 18 millions d’ici 2030. Cela renforce les arguments en faveur de l’investissement dans des outils d’IA de soutien, qui peuvent aider les infirmières et les agents de santé communautaires à diagnostiquer et à traiter les maladies traditionnellement vues par les médecins.

L’Afrique subsaharienne a déjà été le leader mondial de l’adoption de la technologie. « Ici, au Kenya, nous avons été parmi les leaders mondiaux dans l’adoption des services bancaires mobiles, qui ont ensuite été repris dans toute l’Afrique. Il n’y a aucune raison pour que cela ne se reproduise pas également avec les technologies de la santé », a déclaré Racey Muchilwa, responsable de Novartis Afrique Sub-Saharienne. « Comme le montrent les exemples du rapport, l’Afrique pourrait faire plus pour renforcer l’accès à l’expertise médicale en déployant des outils de soutien basés sur l’IA, parallèlement aux programmes de santé. »

L’IA renforce l’accès et améliore les résultats tout en réduisant les coûts, par l’identification des problèmes de santé potentiels avant qu’ils ne surviennent réellement. « L’IA peut avoir un impact important non seulement dans les pays à faible revenu, mais dans tous les systèmes de santé », a déclaré Paul Mitchell de Microsoft, qui a coprésidé le groupe de travail. « Il est clair que la COVID-19 entraîne un changement massif dans l’utilisation de la technologie dans le domaine de la santé. En quelques mois nous voyons arriver ce qui, à mon avis, devait arriver normalement après plusieurs années, voire des décennies. »

L’IA modifie déjà le fonctionnement des systèmes de santé dans les pays en développement. Dans les zones rurales du Rwanda, un médecin peut avoir accès à jusqu’à 60 000 personnes. Le gouvernement travaille avec un partenaire du secteur privé, Babylon Health, pour donner à chaque personne âgée de plus de 12 ans, un accès à des consultations de santé numériques. Plus de 30 pour cent de la population adulte du Rwanda s’est inscrite à ce programme. Le nouveau partenariat verra également l’introduction d’une plate-forme de triage et de vérification des symptômes, alimentée par l’IA.

En Inde, les hôpitaux utilisent l’IA pour prédire avec précision le risque de crise cardiaque d’un patient, sept ans avant que cela ne se produise. Les ressources et les médicaments peuvent alors cibler spécifiquement les personnes les plus à risque. En Malaisie, au Brésil et aux Philippines, l’IA est utilisée pour lutter contre de multiples maladies transmises par les moustiques, y compris la dengue, le Zika et le chikungunya. Le programme extrait en permanence des données multidimensionnelles de plus de 90 bases de données publiques et ajuste 276 variables qui influencent la propagation de la maladie pour prédire le moment où des flambées sont probables.

L’UNICEF a développé un programme d’IA pour réduire le fardeau social et économique des flambées grâce à des mesures ciblées de santé de la population. Son programme Magic Box prédit à la fois le moment où les épidémies sont probables et permet aux systèmes de santé de réorganiser leurs ressources, d’alerter les agents de santé et de lancer des campagnes de santé publique, afin qu’ils puissent mieux et plus rapidement répondre aux urgences.

Les gouvernements devraient identifier et tester des moyens innovants de financer l’IA dans les solutions de santé, indique le rapport. Pour assurer l’accessibilité financière à long terme pour tous, le remboursement national des services de santé numériques et basés sur l’IA est essentiel.

Une gouvernance des données, sécurisée et respectueuse de la vie privée, doit faire partie de la garantie d’une infrastructure durable.

Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Assainissement eau en Afrique
Assainissement eau en Afrique

C’est au Tchad que la Banque africaine de développement contribue à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, objectif : un million de bénéficiaires

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes

L’accès à l’eau potable et à un système d’assainissement efficient au Tchad demeure un véritable enjeu. Pour soutenir le pays, la Banque africaine de développement a contribué au financement d’un projet au profit de plus de 950 000 bénéficiaires.

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes. Il a été signé le 4 octobre 2012 pour s’achever, selon le protocole, le 30 juin 2019.

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR)

Le projet, d’un coût global estimé à 35 millions de dollars américains (22,58 millions d’unités de compte), a été financé par le Fonds africain de développement, le fonds fiduciaire RWSSI et des contributions du gouvernement et des bénéficiaires. Il a permis à quatre régions du pays de bénéficier d’eau potable et de systèmes d’assainissement, à Tandjilé, Mayo-Kebbi est, Mayo-Kebbi ouest et Mandoul. En 2017, les taux d’accès à l’eau potable devait grimper à 60%, contre 32% en 2011, et à 30% pour l’assainissement, contre 11% en 2011. Le taux moyen de prévalence des maladies hydriques devait passer de 23% à 16% sur la période.

Le projet a bénéficié à quelque 802 300 personnes (environ 30% de la population de la zone du projet) en 2017, notamment pour l’eau potable, et environ 154 000 personnes pour l’assainissement amélioré. Ainsi, le taux moyen de prévalence des maladies liées à l’eau et à l’assainissement a baissé de 23% en 2010 à 16% en 2017. En outre, le projet a permis la création de 800 emplois temporaires durant sa réalisation et environ 474 emplois permanents, dont 52% pourvus par des femmes, après son achèvement.

Les municipalités, les Comités de gestion de points d’eau (CGPE), les Associations des usagers d’eau (AUE) et la Cellule de conseils et d’appui à la gestion (CCAG), bénéficient d’un renforcement de capacités en matière de planification et de maîtrise d’ouvrage. Le secteur privé a bénéficié du projet par la fourniture de biens et services et sa participation aux travaux,.

Sur le plan sanitaire, ce projet a surtout réduit la prolifération des maladies d’origine hydrique observées dans les régions ciblées, due notamment à la consommation des eaux polluées, le rejet des eaux usées et des déchets solides. Il s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le DSPAR 2010-2014 et le Plan d’action 2010-2014 du gouvernement, issu du Plan directeur eau et assainissement (WSMP 2003-2020).

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR). Il a été conçu à la suite d’études financées par la Banque africaine de développement sur quinze centres secondaires.

Réduire l’écart numérique entre les sexes : l’exemple d’Open Cities Africa

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut

Lorsque des catastrophes frappent, les responsables politiques locaux et les organisations humanitaires ont recourt aux données pour trouver des solutions. Les cartes peuvent fournir une vue d’ensemble des personnes exposées aux catastrophes, de l’étendue des dégâts et de la situation des lieux importants pour la communauté tels que les écoles et les centres de santé. Dans la phase de relèvement, les cartes soutiennent également une planification urbaine plus inclusive et résiliente, qui peut améliorer la qualité de vie ainsi que le fonctionnement des villes.

Depuis son lancement en 2018, Open Cities Africa a travaillé avec les communautés de 16 villes pour collecter des informations ouvertes sur les risques grâce à une cartographie participative. Les données collectées ont été utilisées pour développer des outils numériques et des documents imprimés pour éclairer la prise de décision des autorités locales concernant les risques d’inondation, l’érosion côtière, la gestion des déchets solides et la modernisation urbaine.

Qui sont les cartographes ?

Que se passe-t-il quand les cartes sont créées de manière disproportionnée par des hommes ?  Les caractéristiques qui sont importantes pour les femmes, telles que les zones de marché, les espaces sûrs, comme les abris, ou les services spécifiques aux femmes, peuvent ne pas figurer sur les cartes. Les routes ou les sentiers identifiés peuvent aussi ne pas refléter les itinéraires que les femmes considèrent sûrs. Les cartes fournissent l’accès à l’information et la capacité d’agir. Les caractéristiques qui sont présentées sur la carte dépendent de celui qui fait la carte, et si ces caractéristiques sont biaisées en faveur des besoins et des intérêts d’un groupe spécifique, elles risquent au bout du compte de fausser les interventions d’urgence et le développement urbain. Le manque de femmes engagées dans des projets numériques tels que la cartographie a des conséquences tangibles et risque d’aggraver les inégalités existantes entre les hommes et les femmes.

Combler le fossé numérique entre les femmes et les hommes 

L’initiative Open Cities Africa a tenté de mieux comprendre pourquoi il était difficile pour les femmes de participer à des projets de cartographie participative numérique. Des données tirées d’expériences passées suggéraient que certains défis pourraient être dus à la façon dont les projets sont élaborés. Sur la base de ces informations, les équipes ont donc été invitées à consulter les membres de la communauté pour identifier les obstacles qui ont rendu difficile la participation des femmes (voir ci-dessous), puis de s’attaquer activement à certains de ces obstacles à travers leurs projets.

  • Socialisation – Les femmes sont souvent orientées vers les responsabilités domestiques, tandis que les hommes sont encouragés à explorer leur environnement et à apprendre comment les choses fonctionnent. Une communauté de projet a noté que la technologie est le domaine des hommes et que les femmes apprennent à ne pas faire le travail des hommes. 
  • Manque d’instruction – Dans beaucoup de nos sites de projets, les hommes avaient plus de possibilités de formation que les femmes. Il est difficile pour certaines femmes de participer en raison de leur manque d’alphabétisation et de connaissances en technologie
  • Manque de pouvoir décisionnel – Dans les sites de nos projets, les femmes sont souvent sous une surveillance plus stricte de la part de leurs parents ou conjoints. Elles ont moins de liberté de mouvement et doivent souvent obtenir la permission de participer à des activités parascolaires.
  • Responsabilités à la maison – On s’attend à ce que les femmes consacrent la majorité de leur temps aux tâches ménagères telles que la cuisine, le ménage et les soins aux enfants. Il leur est souvent interdit de se livrer à des activités qui compromettraient leur capacité à accomplir ces tâches.
  • Problèmes de sécurité – Les femmes sont exposées à des risques de sécurité plus élevés lorsqu’elles travaillent dans les communautés du projet à certaines heures ou lorsqu’elles travaillent seules.
  • Absence de modèles – il n’y a pas beaucoup de femmes dans des postes de direction qui illustrent les contributions qu’elles peuvent apporter dans le cadre de projets numériques.
Des membres de l’équipe Open Cities Antananarivo se déplacent dans une communauté en petits groupes. © HABAKA

Intervention

Toutes les équipes d’Open Cities Africa ont abordé la problématique des inégalités d’accès à l’éducation en fournissant une formation complète à chaque participant afin que le recrutement puisse être basé sur l’intérêt des candidats pour le projet plutôt que sur leur expérience préalable. Afin de gagner l’adhésion des instances décisionnelles, l’équipe de Ngaoundéré a rencontré les chefs de famille locaux pour présenter le projet et expliquer les avantages que comporte le fait d’impliquer les femmes et filles dans ce travail. Dans plusieurs ville, afin de permettre aux agents de collecte de données de gérer leurs obligations familiales, il leur a été permis d’établir des horaires flexibles, ce qui a permis aux femmes d’aménager leurs heures de travail en fonction de leur disponibilité. À Antananarivo, afin de renforcer la sécurité des participantes, les femmes chargées de la collecte se sont déplacées par équipe de deux pour aller à la rencontre des communautés. À Accra, Kinshasa et Pointe-Noire, des femmes ont dirigé les efforts de sensibilisation communautaire, servant ainsi de modèles aux femmes qui pourraient envisager de participer à la collecte de données et à la cartographie.

Les efforts déployés pour promouvoir la participation des femmes ont produit des avantages tangibles, parmi lesquels une nouvelle cohorte d’anciennes étudiantes d’Open Cities Africa dotées de compétences numériques qui servent désormais de modèles à d’autres femmes de leurs communautés. Grâce au projet d’Open Cities Accra, Pascalina Awelana Abadum, membre de l’équipe de collecte de données à Accra, a développé un intérêt à la qualité des données et l’utilisation de l’imagerie par drone. Encouragée par son chef de projet, elle a ensuite effectué un stage dans une société locale d’imagerie de drones, Soko Aerial Robotics, et a finalement été sélectionnée pour participer à l’édition 2020 du Forum africain sur les drones au Rwanda. Actuellement, Pascalina travaille sur la qualité des données pour l’équipe Humanitarian OpenStreetMap, où elle soutient des projets communautaires axés sur la réponse à la pandémie de COVID-19 et sur l’accès des filles à l’éducation.

Les mesures prises pour éliminer les obstacles à la participation des femmes contribuent à résorber le fossé numérique entre les sexes dans les villes de la région et favorisent la création de cartes et de cartographes qui représentent les besoins de tous les membres de la communauté. Promouvoir une meilleure représentativité et soutenir les carrières d’un plus grand nombre de femmes comme Pascalina, au niveau local, entrainera un développement urbain plus inclusif et résilient.

La phase pilote de l’initiative d’Open Cities Africa a été soutenue par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR), le programme d’Africa Disaster Risk Financing avec l’aide de l’Union Européenne. L’initiative est actuellement gérée par l’équipe Afrique au sein du pôle mondial d’expertise en Développement urbain, gestion du risque de catastrophe, résilience et foncier.

Liens utiles :

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura – Mentorat technique de Thierry Barbaut

En partenariat avec La Banque Mondiale

Huawei et l’Union Africaine des Télécommunications soutiennent les jeunes innovateurs contre le Covid-19

Huawei ITB Recruitement
Huawei ITB Recruitement

L’Union Africaine des Télécommunications (UAT) a lancé le Défi africain pour l’Innovation 2020, un concours qui permet d’identifier et de soutenir des jeunes innovateurs africains ayant développé des applications mobiles utiles au profit de la lutte contre le Covid-19 ainsi que pour d’autres situations d’urgence en Afrique. Selon M. John OMO, Secrétaire général de l’UAT, le lauréat du premier prix du concours remportera une récompense de 5000 dollars en plus d’être engagé dans un programme de mentorat avec le soutien des partenaires de l’Union. 

« Ce défi contribuera à identifier et tester des innovations disruptives et des nouveaux modèles commerciaux qui ont la capacité de redéfinir l’Afrique », a déclaré M. OMO. Il a également souligné l’importance du soutien des institutions africaines à ses innovateurs.

La cérémonie de lancement qui s’est déroulée en ligne le 27 août 2020 en présence des ministères, des régulateurs, des universitaires et des organisations TIC a porté sur le thème : « Comment l’Afrique peut-elle surmonter l’impact du COVID-19 grâce à l’innovation ? »

Lors de cette rencontre, S.E.M. Mamadou SANOGO, Ministre de la Communication, de l’Économie numérique, de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication de Côte d’Ivoire a réitéré la nécessité de soutenir au mieux la lutte contre le Covid-19, notamment par des initiatives telles que le Défi pour l’innovation en Afrique. « L’innovation est devenue l’élément essentiel de différenciation qui peut créer des opportunités économiques pour nos jeunes », a-t-il affirmé.

Avec le soutien de Huawei en tant que sponsor principal de cet évènement, M. OMO a déclaré : « Nous sommes heureux de la participation de Huawei. En Effet, depuis plus de 20 ans, Huawei construit des infrastructures TIC et contribue non seulement à promouvoir des compétences TIC mais à développer l’esprit de l’innovation des TIC en Afrique. Nous pensons qu’ils sont les partenaires de confiance en raison de leur expertise, leur perspicacité et leur expérience à la fois au niveau mondial et local. »

M. Loïse Tamalgo, Vice-président en charge des relations publiques pour la région Afrique du Nord de Huawei, a réaffirmé l’engagement de l’entreprise à investir dans le développement des talents. « Nous sommes impatients de travailler avec l’UAT pour faire ressortir la créativité et l’esprit d’entreprise de la jeunesse africaine. »

Le Défi pour l’Innovation de l’UAT est une initiative qui vise à fournir des solutions et des opportunités à court et à long terme à la jeunesse africaine. Le concours préconise l’idée selon laquelle les pays se préparent aux solutions numériques pouvant contribuer de manière significative à relever les défis du continent.

Inscriptions au Défi pour l’Innovation de l’UAT sur le site www.atuuat.africa

Les inscriptions au Défi pour l’Innovation se terminent le 14 septembre 2020

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, IT, dispositifs intelligents et services Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème numérique, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les individus, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 194 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. Pour plus d’informations, visitez Huawei en ligne sur www.huawei.com ou sur :

Zoom sur les talents du marketing digital en Afrique

Nicolas Goldstein - Co-fondateur de Talenteum.africa
Co-fondateur de Talenteum.africa

L’heure est à l’accélération pour l’Afrique ! Continent d’opportunités, sa jeune population représente un bassin de compétences numériques. D’ici 2030, il y aura la création de plusieurs centaines de millions d’emplois.

Le secteur du marketing digital n’attend qu’une chose : pouvoir dérouler le tapis rouge devant les talents africains. Ces derniers étant destinés à jouer un rôle majeur dans l’histoire avec un grand « H ».

Le futur du marketing digital en Afrique doit se préparer aujourd’hui !

Quelques chiffres

Le monde entier est en pleine transformation numérique, le continent africain ne veut pas faire figure d’exception. Pour illustrer cette tendance, intéressons-nous au Rapport Digital 2020, selon lequel l’Afrique numérisée affiche actuellement :

  • Une augmentation de 7,1 % du nombre d’internautes, qui dépasse désormais les 4,5 milliards au cours des douze derniers mois. Ce chiffre représente soit 301 millions de nouveaux utilisateurs en plus.
  • 3,81 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux, soit 304 millions de nouveaux usagers supplémentaires (+8,7 %) depuis avril 2019.
  • 5,16 milliards d’utilisateurs de téléphone portable, soit 128 millions de personnes de plus (+2,5%) par rapport à 2019.

Les entreprises l’ont bien compris, comme le prouveune étude de Digital Trends Morocco 2018. Ainsi, elles sont 91 % à afficher leur présence majoritairement sur Facebook, mais globalement sur les réseaux sociaux en général.

On sait par ailleurs que nombreux annonceurs n’ont pas hésité à augmenter leurs dépenses. 56 % pour le marketing sur les réseaux sociaux et de 55 % pour leur content marketing.

Des prévisions essentielles pour modeler les talents du marketing numérique en Afrique

Si l’on en croit les prévisions, l’Afrique va connaître une baisse graduelle du coût des smartphones, un avènement du commerce en ligne, de la fintech, de la vidéo, de la voix, des créations artistiques et des jeux en ligne. Devant ce déchaînement, les spécialistes présagent qu’elle totalisera environ 625 millions d’abonnés. Ce phénomène aura bien entendu un impact considérable sur la croissance économique de la région et sur la création d’emplois.

Un besoin vital de talents pour nourrir le marketing digital

Devant les faits actuels, il va sans dire que le continent a besoin de talents en marketing digital. Ce secteur produit d’ores déjà un impact considérable sur l’économie du continent. Il participe activement à l’avancée du secteur public, de la santé, des transports, de l’éducation…

Or, pour parvenir à relever ce défi de taille, pour que les compétences digitales parviennent effectivement à générer, par exemple, les 230 millions d’emplois espérés dans la partie subsaharienne du continent d’ici 2030, l’Afrique doit opérer un changement radical. Elle devra faire mieux que les 2 % seulement de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) actuels. Elle devra également dépasser les 50 % de pays proposant des compétences en informatique.

E-commerce, le pont entre les talents africains et le marketing digital ?

L’Afrique a adopté le e-commerce comme nul autre. Sur le continent, ce secteur évolue à une vitesse telle qu’il représente un marché concurrentiel. Le marketing digital a tout à gagner s’il s’accroche à cette tendance. Impossible de faire autrement lorsque le cabinet Mckinsey & company, prévoit un contingent de plus 600 millions de consommateurs actifs. 10 % des ventes au détail pour le seul secteur de l’e-commerce africain d’ici 2025.

Va-t-elle avoir le soubresaut nécessaire afin de pourvoir les formations adéquates à sa jeunesse. Afin que cette dernière puisse embrasser la quatrième révolution industrielle ? Les talents en Afrique ont besoin d’un petit changement de cap pour montrer au monde entier l’étendue de leur savoir-faire.

Le succès électrique de la Côte d’Ivoire

Le jour se lève à peine dans le quartier d’Abobo, mais à CoqIvoire, on s’agite déjà depuis longtemps. Une cohorte d’employés en blouse blanche s’active pour charger des cartons sur des dizaines de camions frigorifiques. Chaque jour, ces poids lourds parcourent des centaines de kilomètres pour livrer de la viande et des produits de volaille dans les grandes surfaces d’Abidjan et aux quatre coins de la Côte d’Ivoire. « Nos produits sont appréciés dans tout le pays pour leur qualité parce que nous veillons au strict respect de la chaîne du froid », confie Florent Nguessan, directeur d’exploitation de CoqIvoire.  

Pour cette filiale du groupe SIPRA, 1e accouveur d’Afrique de l’Ouest, impossible de se passer d’une électricité fiable et abordable. « Dans le froid, une heure de coupure de courant, c’est la catastrophe. » Florent est trop jeune pour s’en souvenir, mais ses collègues lui ont souvent parlé des moments de galère dans les années 1990 où les heures de coupures intempestives les obligeaient à dépenser des fortunes en fioul pour alimenter leur groupe électrogène. « Sans compter les quantités de produits qu’il fallait souvent jeter. » 

Ces années difficiles auront pourtant donné l’occasion à la Côte d’Ivoire de trouver une solution énergétique unique et novatrice qui lui permet de posséder le troisième plus grand système de production électrique du continent et d’être l’un des principaux exportateurs d’électricité en Afrique de l’Ouest.  

Avec une puissance installée de près de 2 230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et dégage un excédent d’environ 10 % qu’elle exporte dans la sous-région. Alors qu’en 2013, seuls 34 % de la population avait accès à l’électricité, la crise post-électorale ayant provoqué une chute de 40 %, près de 94 % des Ivoiriens sont aujourd’hui raccordés au réseau et les abonnés les plus précaires bénéficient d’un tarif social.


« Dès que le Groupe de la Banque mondiale est là, les investisseurs ont confiance. »Jacques Kouassidirecteur technique d’Azito


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Chaque jour, des dizaines de poids lourds de CoqIvoire parcourent des centaines de kilomètres pour livrer de la viande et des produits de volaille dans les grandes surfaces d’Abidjan et aux quatre coins de la Côte d’Ivoire. © Erick Kaglan, Banque mondiale


Une révolution énergétique public-privé  

« Tout a commencé en 1993, lorsque le gouvernement de l’époque a décidé d’ouvrir le marché de l’énergie au secteur privé pour éviter de revivre la grosse crise de délestage de 1984 », explique Gérard Bile Tanoé, secrétaire général de CI- Energies. Une première en Afrique. L’idée derrière cette décision ? Accroître et améliorer l’accès à l’électricité afin de répondre aux besoins croissants, tout en limitant l’impact sur les finances publiques. Deux consortiums internationaux se lancent dans l’aventure et décident d’investir. Le premier construit la centrale de CIPREL qui commence à produire de l’électricité dès 1995.  

Tout au bout de la commune de Youpougon célèbre pour ses commerces et restaurants, dans le village d’Azito, le second investisseur construit et commence à faire fonctionner la centrale thermique du même nom en 1999. « Au début, la centrale produisait 140 mégawatts, nous nous sommes développés depuis 20 ans pour tripler notre capacité qui atteint aujourd’hui 480 mégawatts », précise Jacques Kouassi, directeur technique d’Azito. Un chiffre qui augmentera encore à 700 mégawatts d’ici 2022 avec la quatrième extension en cours de construction. 

Si les autorités ivoiriennes ont été visionnaires en décidant de privatiser le secteur, la confiance des investisseurs privés aura été déterminante pour la concrétisation et la réussite de cette vision.   

« Différentes institutions du Groupe de la Banque mondiale ont apporté leur soutien dès le début », explique Olivier Buyoya, représentant de la Société financière internationale (IFC) pour la Côte d’Ivoire. Entre 2010 et 2019, IFC, filiale du groupe dédiée au développement du secteur privé, a investi plus de 400 millions de dollars dans la construction et les extensions d’Azito et CIPREL « mais surtout, IFC a réussi à mobiliser d’autres partenaires. » Elle a ainsi pu lever 1,1 milliard de dollars supplémentaire auprès de plusieurs institutions internationales de financement du développement, telles que la AfDB et l’AFD

De son côté, l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, a accordé 30 millions de dollars de garanties afin d’attirer d’autres investisseurs privés et a aidé le gouvernement à structurer le secteur et à faire les réformes nécessaires pour le rendre viable.  

Après la crise de 2011, ces deux institutions ont renouvelé leur soutien lorsque Azito a dû augmenter ses capacités pour soutenir la relance économique. À cette époque, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), est intervenue en apportant une garantie de 116 millions de dollars pour assurer les investisseurs contre les risques politiques. « Dès que le Groupe de la Banque mondiale est là, les investisseurs ont confiance », confie Jacques Kouassi.  

Le résultat le plus notable aura été la résilience et l’efficacité opérationnelle du secteur : « Azito n’a jamais cessé de fonctionner », insiste Jacques Kouassi « Même au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011, il y avait toujours de l’électricité, malgré des coupures. »


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Les employés du poste de contrôle de la centrale se relaient 24h sur 24 pour s’assurer du bon fonctionnement de la production.  © Erick Kaglan, Banque mondiale

De l’électricité pour tous et 42 % d’électricité renouvelable d’ici 2035 

Parallèlement à l’augmentation de la capacité de production, le groupe de la Banque mondiale a soutenu la transition vers des énergies plus propres en Côte d’Ivoire. Notamment lorsqu’Azito a investi dans de nouvelles turbines à vapeur en 2013, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays d’Afrique à adopter le cycle combiné. Une technologie moins polluante qui permet de fournir une électricité bon marché, produite en plus grande quantité et en réutilisant les émanations de gaz. Elle permet aussi de faire face à la baisse de capacité de production des barrages hydroélectriques depuis les années 2010, causée par la diminution des ressources en eau, conséquence du changement climatique.  

La même année, afin de faire face à une demande croissante en énergie (de 8 % par an) et de délaisser le fioul au profit du gaz naturel, la Côte d’Ivoire a décidé d’investir dans l’extension de ses champs de gaz naturel réalisée par l’entreprise Foxtrot. IDA et MIGA ont une fois de plus apporté leur soutien avec un financement de 60 millions dollars et une garantie de 437 millions de dollars.  

En 2018, le Groupe est encore intervenu pour soutenir à la fois les acteurs publics et privés du secteur : « avec une garantie partielle de 240 millions de dollars d’IDA qui a aidé l’opérateur public CI-Energies à faire face à des difficultés financières, liées à plusieurs facteurs externes tels que la baisse des cours internationaux du gaz, tout en évitant un sauvetage par l’État qui aurait été coûteux pour les finances publiques », souligne Olivier Buyoya. CI-Energies a ainsi pu restructurer sa dette et lever 445 millions d’euros sur les marchés financiers.  

Enfin, dans le cadre de l’initiative du Groupe de la Banque mondiale, Scaling Solar, IFC soutient le développement de deux partenariats public-privé pour la production de 60 mégawatts d’énergie solaire en Côte d’Ivoire.  

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’énergie est produite à 70 % et distribuée à 100 % par des opérateurs privés. Le réseau devrait couvrir 99 % de la population d’ici 2035 et 42 % de l’énergie produite sera renouvelable. De quoi rassurer CoqIvoire.

Le Groupe Ecobank présente les lauréats du Fintech Challenge

Ecobank
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Ce sont 10 finalistes qui ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain

Nokwary, Ukheshe et Growth Factor ont impressionné le jury en remportant les trois prix décernés; les 10 finalistes ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain.

Le Groupe Ecobank (www.Ecobank.com) a annoncé aujourd’hui les lauréats du concours Ecobank Fintech Challenge après un événement virtuel passionnant diffusé en direct d’Accra au Ghana.

Nokwary Technologies a remporté le concours, devançant les autres finalistes. Ukheshe Payment et Solutions Growth Factor Technologies se sont classés deuxième et troisième respectivement. Les lauréats recevront respectivement, selon leur classement de la première à la troisième place des prix en espèces d’une valeur de 10 000, 7 000 et 5 000 dollars US.

Nokwary, du Ghana, est une société Fintech qui utilise l’Intelligence Artificielle (IA) pour promouvoir l’inclusion financière. Sa solution bancaire offre aux utilisateurs la possibilité d’effectuer des transactions dans une langue qui leur est familière en utilisant les réseaux sociaux très utilisés tels que Whatsapp.

Il est évident que le secteur bancaire en Afrique prend une nouvelle dimension grâce à ces sociétés Fintech qui montrent l’exemple

La société Ukheshe, basée en Afrique du Sud, qui est arrivée en deuxième position, fait le pont entre les systèmes de paiement par cartes et l’économie fondée sur le cash. Elle a créé la première plateforme au monde de paiement par carte qui permet aux commerçants non bancarisés d’accepter et d’effectuer des paiements numériques.

À la troisième place, Growth Factor est une entreprise Fintech qui propose des solutions de financement du commerce conçues pour les micro, les petites et les moyennes entreprises (MPME) afin de stimuler l’inclusion financière et la croissance. Sa solution Nvoicia résout les problèmes de trésorerie des PME occasionnés par des retards de paiement, en leur assurant un paiement en 24 heures lorsqu’elles traitent avec des acheteurs.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a félicité les lauréats pour leur innovation et a souhaité la bienvenue à tous les bénéficiaires du Programme 2020 : « La qualité des produits et des présentations que nous avons vus au concours cette année était impressionnante. Il est évident que le secteur bancaire en Afrique prend une nouvelle dimension grâce à ces sociétés Fintech qui montrent l’exemple. C’est pourquoi nous sommes si fiers de leur avoir donné la possibilité de participer au concours de cette année et nous sommes heureux à l’idée de travailler avec eux l’année prochaine. Nous espérons pouvoir établir quelques partenariats durables qui contribueront à améliorer la vie des Africains sur l’ensemble du continent ».

Dennis Asamoah Owusu, PDG et co-fondateur de Nokwary Technologies, a précisé : « J’étais plus que ravi. Notre entreprise est plutôt jeune ; être ainsi reconnu à ce niveau était vraiment stimulant et est une preuve que nous avons bien fait de nous concentrer sur le développement d’une technologie inclusive dès le départ. Il est également très encourageant de constater qu’une grande banque comme Ecobank accorde une telle importance à l’inclusion financière et est prête à soutenir et à promouvoir des technologies de pointe innovantes dans ce domaine. Nous souhaitons collaborer avec Ecobank pour proposer une plate-forme bancaire numérique fondée sur la technologie AI-first par le biais de WhatsApp, ainsi que d’autres solutions innovantes pour les clients de Ecobank.

Les finalistes de cette année ont été sélectionnés parmi plus de 600 excellents candidats d’ Afrique, d’ Europe, d’ Amérique du Nord et d’ Asie. Les dix (10) finalistes ont été officiellement admis au Programme de mentorat Fintech de Ecobank, un programme d’un (01) an qui leur donnera l’occasion d’explorer les possibilités de partenariats commerciaux avec le groupe Ecobank, et éventuellement de lancer et déployer des produits sur les 33 pays du continent où Ecobank est présente.

Entretien de M. Jean-Yves Le Drian avec son homologue tchadien

Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France
Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, s’est entretenu aujourd’hui avec M. Amine Abba Sidick, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger.

Le ministre a évoqué notamment la situation au Mali, ainsi que les efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Cet entretien a également été l’occasion d’aborder la coopération bilatérale, dans l’esprit d’amitié qui caractérise les relations entre la France et le Tchad.

Pour recruter les talents Huawei lance iTB Recruitment Union

Huawei ITB Recruitement
Huawei ITB Recruitement

Dans le cadre de son ambition d’accompagner la jeunesse, Huawei lance « iTB Recruitment Union », une plateforme conjointe d’entreprises visant au recrutement des jeunes diplômés dans le secteur des communications et des technologies de l’information. Cette plateforme comprend Huawei et quatre de ses fournisseurs partenaires. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Huawei, convaincu de la nécessité de soutenir et d’autonomiser les diplômés d’éminentes universités égyptiennes. Pour ce faire, Huawei lance cette plateforme de recrutement, qui proposera également des programmes de formation visant à combler le fossé entre les exigences du marché du travail et les compétences des diplômés.

L’événement de lancement a réuni des représentants de Huawei Technologies, des responsables et chefs d’entreprises partenaires ainsi que des doyens de facultés et de centres de formation. On cite notamment parmi les personnalités présentes Jerry Levy, chef du secteur des achats chez Huawei Egypte ; Mohamed Fahmy, directeur du développement commercial chez Ecotel ; Ihab Mohi, PDG d’Actel ; Mohamed El-Sayed, directeur général d’Afro Egypt et Mahmoud Al- Hinawi, directeur régional d’Operate ECT.

La plateforme iTB Recruitment Union fonctionnera de la façon suivante : après avoir sélectionné les jeunes talents qui auront obtenu les certificats internationaux Huawei, elle leur proposera des opportunités d’emploi aux niveaux local, régional et mondial. En effet, Huawei ambitionne à ce que cette union devienne la plateforme principale pour le développement des carrières et de l’emploi des nouveaux diplômés sur le marché des télécommunications et des TIC en Afrique.

Vincent San, PDG de Huawei Égypte, a commenté : « Je suis très honoré de coopérer avec nos partenaires dans le lancement de cette union qui permettra l’intégration des jeunes talents sur le marché professionnel. Ce projet renforcera le rôle de la transformation numérique, en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes diplômés dotés de compétences et de capacités compétitives, ce qui se reflètera positivement sur les performances et le développement du secteur des TIC en Égypte. Chez Huawei, nous sommes convaincus du rôle que jouent les jeunes dans le développement de ce secteur, et nous soutenons la stratégie égyptienne de transformation numérique dans le cadre de la Egypt Vision 2030. »

Il a ajouté : « Chez Huawei, nous croyons en la nécessité d’investir dans les sociétés dans lesquelles nous travaillons. En tant qu’entreprise opérant sur le marché égyptien depuis plus de 20 ans, nous avons une énorme responsabilité sociétale. Nous sommes convaincus que les jeunes sont le principal catalyseur de la croissance et de la prospérité. A ce titre, nous avons développé une stratégie sur cinq ans, à travers la Huawei Academy et le programme iTB, au cours de laquelle nous avons pu proposer des opportunités de formation et des compétitions. Le lancement d’aujourd’hui s’inscrit dans cette même lignée, et nous n’en sommes qu’au début. En effet, nous voulons faire de cette initiative la plateforme incontournable pour les jeunes diplômés égyptiens et africains. Nous avons d’ores et déjà pu générer près de 90 opportunités d’emploi. Chez Huawei notamment, nous avons recruté 18 diplômés des facultés d’ingénierie et d’informatique et de technologie de l’information. »

À propos de Huawei

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, IT, dispositifs intelligents et services Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème numérique, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les individus, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 194 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. Pour plus d’informations, visitez Huawei en ligne sur www.huawei.com ou sur :

http://www.linkedin.com/company/Huawei

https://www.youtube.com/user/HuaweiPress

Facebook lance les avatars en Afrique subsaharienne

Les avatars de Facebook en Afrique
Les avatars de Facebook en Afrique

Facebook propose désormais des Avatars en Afrique. Les avatars sont des personnages numériques qui permettent de s’engager sur Facebook et Messenger de manière plus personnelle et dynamique.  Vous pouvez utiliser votre avatar personnalisé pour partager toute une gamme d’émotions et d’expressions via un personnage numérique qui vous est propre.

Vous pouvez utiliser votre avatar de nombreuses façons, notamment dans les commentaires, les stories, Messenger et bientôt les publications avec un arrière-plan. Avec un tel choix d’émotions et d’expressions, les avatars vous permettent de partager vos réactions et sentiments avec votre famille et vos amis à travers l’application. Vous pouvez personnaliser votre avatar avec des coiffures, des teints, des tenues, des autocollants de soutien COVID-19 et bien plus encore.

Facebook abrite certains de vos contenus les plus personnels et nous voulons permettre à tous de partager et de réagir à ces contenus de la manière la plus personnalisée possible

Pour créer votre avatar, composez un commentaire sur Facebook ou Messenger, cliquez sur le bouton « smiley », puis sur l’onglet « stickers » et enfin sur « Créer votre avatar ». 

“Facebook abrite certains de vos contenus les plus personnels et nous voulons permettre à tous de partager et de réagir à ces contenus de la manière la plus personnalisée possible”, a déclaré Nunu Ntshingila, Directrice régionale Afrique de Facebook. “Nous sommes ravis de donner aux gens plus de possibilités de refléter leur identité sur Facebook, leur permettant de partager de manière plus personnelle et légère”.

Les avatars comprennent des centaines de packs d’autocollants et des intégrations avec les fournisseurs de GIF.  Ils peuvent également être partagés sur Facebook et Messenger comme image de profil, sur l fil de l’actualité ou sur le profil de jeux.

Les avatars de Facebook en Afrique
Les avatars de Facebook en Afrique

Le Réseau des femmes leaders africaines

Un mouvement pour la transformation de l’Afrique et un réseau comprend plus de 500 femmes africaines de toutes les générations et de tous les secteurs

L’année 2020 a commencé en force pour le Réseau des femmes leaders africaines (African Women Leaders Network – AWLN). Alors que le monde se préparait à marquer les 25 ans écoulés depuis la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de 1995, l’AWLN a voulu commémorer l’anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing en lançant 25 chapitres nationaux à travers l’Afrique entière. La pandémie de Covid-19 et ses incidences sexospécifiques disproportionnées ont contraint l’AWLN à devenir rapidement le fer de lance de la combativité des femmes africaines pour faire en sorte que « les gains acquis ne soient pas anéantis », comme l’a souligné Amina Mohammed, la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies et défenseuse de l’AWLN, au cours d’une consultation virtuelle en mai 2020 sur les interventions à assurer contre la COVID-19.

L’AWLN a été lancé au siège des Nations Unies à New York en juin 2017, sous l’égide de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) par le Bureau de l’Envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et ONU Femmes. Trois ans après sa création, le réseau comprend plus de 500 femmes africaines de toutes les générations et de tous les secteurs. Il a pour ambition de créer dans l’ensemble du continent une force de femmes dirigeantes qui contribuent à la transformation de l’Afrique, dans le droit fil de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces efforts s’articulent autour de six piliers : la gouvernance et la participation politique, la paix et la sécurité, les finances et l’entrepreneuriat féminin, le leadership des jeunes, l’agriculture et la mobilisation sociale. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a reconnu ces priorités transversales et le rôle que jouent les femmes africaines en tant qu’agricultrices, entrepreneuses, commerçantes, scientifiques et dirigeantes dans de nombreux autres secteurs qui forment la charpente de nos économies.

La pandémie a exposé et amplifié les disparités entre les sexes, dans des manières qui nous offrent des possibilités importantes de mener une réponse constructive. Même avant la pandémie, les contributions des femmes africaines au développement socio-économique de leur pays étaient méconnues et sous-estimées, alors qu’elles représentent 72 pour cent de la main-d’œuvre agricole, 70 pour cent du secteur informel et plus de 70 pour cent des agents de soins de santé de première ligne. La présence des femmes travaillant dans ces secteurs est cruciale pour la reprise économique, et il est indispensable que les mesures de relèvement les ciblent délibérément.

Un autre domaine prioritaire porte sur la santé reproductive des femmes et des adolescentes : les interventions d’urgence en raison de la crise sanitaire ont placé la prestation des services y relatifs au second plan. Or ces services demeurent essentiels, et ce d’autant plus à la lumière de la hausse spectaculaire des signalements de violence domestique et de celle basée sur le genre, ainsi que de l’essor considérable des mariages précoces et des grossesses précoces chez les filles en raison de la fermeture des écoles. Pour autant, il est possible d’inverser ces tendances, comme en atteste le succès de groupes de femmes en Éthiopie à empêcher 500 mariages précoces depuis le début de la pandémie.

S’ajoute à cela le besoin impératif de remédier aux problèmes d’accès à des équipements de protection adéquats, qui sont vitaux pour les agents de santé et de soins de première ligne, ainsi qu’aux difficultés d’accès à des informations pertinentes sur les questions de santé publique. En Afrique, 70 pour cent de la population n’ont toujours pas accès à Internet, et c’est chez les femmes et les filles que la fracture numérique se ressent le plus durement.

La pandémie a exposé et amplifié les disparités entre les sexes, dans des manières qui nous offrent des possibilités importantes de mener une réponse constructive

La discrimination basée sur le genre conjuguée au détournement des fonds destinés à l’origine à des programmes d’autonomisation des femmes ont pour effet aussi de nuire aux contributions des femmes à la paix et à la sécurité. Pourtant, la solidarité et la résilience des femmes constituent un capital social unique qui devrait être utilisé comme ressource et mobilisé activement dans les processus de consolidation de la paix.

La tenue d’élections – ce tremplin qui permet de propulser les femmes à des rôles de leadership politique – est maintenant menacée, à un moment où les mesures d’urgence imposées par les gouvernements limitent les déplacements et la liberté d’expression pour réagir contre une nouvelle forme d’« infodémie ». Dans les pays où des élections sont prévues, les gouvernements doivent veiller à la participation libre et équitable des femmes au vu des nouvelles circonstances, y compris en tant que membres de mécanismes de surveillance des élections.

La consultation mondiale du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN) qui s’est tenue en mai 2020 s’est penchée sur ces enjeux essentiels ainsi que sur d’autres pour en déterminer la priorité et les traduire en actions immédiates. Aucune femme ou fille ne devrait subir des violences en silence. Chaque fille doit impérativement avoir accès à l’éducation et à d’autres outils essentiels pour le marché moderne. L’économie des soins, portée par les femmes et les filles, doit être reconnue à sa juste valeur. Les femmes leaders, y compris les jeunes dirigeantes, doivent impérativement être présentes à la table de prise de décisions pour participer à la planification et à la mise en œuvre des priorités-phares dans une perspective de genre, par exemple en planifiant des mécanismes de lutte contre la COVID-19. À cet égard, tout doit être fait pour éviter de détourner les fonds de projets et d’activités convenus au préalable.

En 2001, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine se sont engagés à fixer un objectif visant à affecter au moins 15 pour cent de leurs budgets annuels à l’amélioration du secteur de la santé. En 2019, les données disponibles montrent que seuls trois pays ont atteint cet objectif. Les États membres de l’UA doivent réaffirmer leur attachement à défendre les droits des femmes dans le respect des instruments internationaux et régionaux qu’ils ont convenus, à savoir le Protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes, ainsi que les directives de l’ONU et de l’UA pour le déclenchement des stratégies sensibles au genre afin de lutter contre la pandémie de Covid-19 et mieux reconstruire après la crise. L’Union africaine et ONU Femmes se tiennent prêtes à soutenir les États membres dans leurs efforts pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes avec l’AWLN.

Par l’intermédiaire de ses chapitres nationaux, l’AWLN mobilise les femmes autour d’un mouvement continental propice à l’élévation du statut de leadership des femmes en Afrique. Pour reprendre les paroles d’Ellen Johnson Sirleaf, présidente d’honneur de l’AWLN et ancienne présidente du Liberia, « le moment est venu de reconnaître que la transformation développementale et la paix véritable doivent forcément s’accompagner d’un changement fondamental quant à l’identité des dirigeants et aux manières de diriger. » Les femmes leaders africaines à tous les niveaux peuvent agir pour faire de ce vœu une réalité et devenir une force avec laquelle il faut compter.

Article de Bineta Diop, Envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive ONU Femmes.

Au Sénégal Huawei et l’UNESCO accompagnent le Ministère de l’Éducation nationale

Education inclusive au Sénégal
Education inclusive au Sénégal - Photo Thierry BARBAUT Sénagal Dakar 2020

Au Sénégal, comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, la pandémie du Covid-19 a eu pour conséquence la fermeture des écoles et des universités. Afin d’aider les États à développer les meilleures solutions d’enseignement à distance et à atteindre les enfants et les jeunes les plus à risque, l’UNESCO a lancé en mars 2020, un projet intitulé « La Coalition mondiale pour l’éducation» visant à favoriser les possibilités d’apprentissage inclusif. C’est dans cette optique que Huawei, et son partenaire stratégique Sonatel, ont apporté leurs contributions au Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal dans le but de soutenir le pays en matière d’enseignement et d’apprentissage à distance.

À cette occasion, une rencontre s’est tenue le lundi 10 août 2020 au bureau du Ministre de l’Éducation nationale à Diamniadio, en présence de M. Mamadou Talla, Ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Nathan Li, Directeur général de Huawei Technologies Sénégal, M. Abdou Karim Mbengue, Directeur de la communication et des relations extérieures de Sonatel et M. Dimitri Sanga, le Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

M. Mamadou Talla, Ministre de l’Éducation nationale a tenu à remercier les actions que Huawei et Sonatel ont entreprises afin d’accompagner la continuité pédagogique au Sénégal. Selon le Ministre sénégalais, l’éducation numérique représente la tendance de demain dans le pays, car les élèves sont de plus en plus passionnées par les questions liées aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il a également rappelé que le Ministère de l’Éducation nationale a déjà commencé, bien avant l’apparition de cette crise sanitaire, à développer des solutions numériques pour favoriser l’enseignement à distance. En effet, la crise actuelle se présente comme un accélérateur du Smart Éducation.

De son côté, M. Nathan Li, Directeur général de Huawei Technologies Sénégal a déclaré : « Huawei, en tant que leader des TIC, est un acteur pleinement engagé auprès de l’UNESCO. Au-delà des tablettes intelligentes et de la nouvelle plateforme d’apprentissage ‘Link Now’, notre groupe s’est associé avec son partenaire stratégique, Sonatel, afin d’assurer la connectivité et de soutenir tous les efforts menés dans le cadre la lutte contre la pandémie du Covid-19 par le Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal ». Il a également rappelé : « au niveau de l’éducation, Huawei travaille en étroite collaboration avec l’Agence de l’Informatique de l’État (ADIE) et le Ministère de L’Éducation nationale à travers le projet Smart Sénégal dans le but de développer des salles de classe numériques pour 32 écoles primaires et secondaires dont 7 ont déjà été réalisées à ce jour. »

Pour M. Abdou Karim Mbengue, Directeur de la communication et des relations extérieures de Sonatel : « La pandémie du Covid-19 a changé le mode d’éducation, la connectivité est essentielle pour assurer l’enseignement à distance ». Il a aussi ajouté que Sonatel a mis à disposition du Ministère de l’Éducation nationale des connexions gratuites d’une durée de 5 mois et a tenu féliciter son partenaire stratégique Huawei pour son engagement dans la continuité scolaire au Sénégal.

M. Dimitri Sanga, le Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’ouest et du Sahel a souligné l’importance de l’information et de la communication, car elles représentent l’avenir du continent africain. « L’initiative ‘Coalition mondiale pour l’éducation’ ambitionne de bâtir un système informatique résilient qui permet de digitaliser l’enseignement en Afrique » soutient-il. Il a aussi remercié Huawei et Sonatel d’avoir amené la technologie et la connectivité pour contribuer à l’égalité d’éducation dans les zones rurales.

Huawei accompagne également le développement des talents en matière de TIC au Sénégal à travers : l’organisation des concours de TIC comme le programme Huawei ICT Academy. Depuis le mois d’avril, le groupe y a déjà lancé, par le biais de sa plateforme Huawei Talent Online, le projet « Learn On » permettant aux étudiants de suivre des cours en ligne dédiés aux nouvelles technologiques où ils passeront des sessions d’examen de certification à distance. Plus de 640 étudiants venant de ESP, ISI, ESMT, EPT, UVS, UGB ont bénéficié de ce programme et 67 ont obtenu des certifications depuis le début de l’année 2020.

Tous les projets d’éducation et de formation de Huawei s’inscrivent dans le cadre de son initiative « TECH4ALL » (TECH4ALLporte sur des questions mondiales telles que l’éducation, la protection de l’environnement, la santé et le bien-être, et le développement équilibré. Sa mission est pour que personne ne prenne du retard dans le monde numérique.)

Education inclusive au Sénégal
Education inclusive au Sénégal – Photo Thierry BARBAUT Sénagal Dakar 2020

L’accès et l’intégration grâce à des smartphones plus abordables

Android GO Edition
Android GO Edition

Les smartphones peuvent jouer un rôle déterminant dans la vie quotidienne des Africains. Mais seulement 48 % des Kenyans ont actuellement accès à un appareil connecté à Internet.

Le coût des smartphones constitue l’un des obstacles majeurs à l’adoption de l’Internet. C’est pourquoi en 2018 nous avons créé Android (édition Go), en association avec des opérateurs de réseaux mobiles et des fabricants d’appareils de tout le continent et du monde entier pour toucher le plus grand nombre. Il existe aujourd’hui plus de 1300 modèles d’appareils Android (édition Go) dans 54 pays africains, disponibles à partir de 27 USD.

Bien que le prix de vente moyen des smartphones en Afrique subsaharienne ait régulièrement diminué, une étude récente a montré que le coût moyen d’un appareil d’entrée de gamme est toujours supérieur à 60 % du revenu mensuel moyen. Cela signifie que la seule façon de le payer serait de recourir au crédit, qui est inaccessible à la plupart des personnes à faibles ou moyens revenus.

Aujourd’hui, Safaricom lance le dispositif « Lipa Mdogo Mdogo » (« Payer petit à petit »). Il s’agit d’un plan de financement conçu pour permettre aux Kenyans qui n’ont pas accès au crédit d’acheter facilement un nouveau smartphone Android (édition Go) et de le payer en plusieurs mensualités abordables. De cette manière, un nombre croissant de personnes peuvent désormais acheter le Neon Ray Pro, un smartphone 4G Android (édition Go), moyennant le versement d’un acompte de 1000 Ksh (environ 9 USD) suivi par des paiements quotidiens de 20 Ksh (~ 0,20 USD). Cela représente une réduction de 85 % du coût initial. C’est une aide significative pour une grande partie de la population qui est payée journellement.

La pandémie à coronavirus/Covid-19 a montré plus clairement que jamais que l’accès à des smartphones performants et abordables peut s’avérer d’une importance vitale. Lorsque Maryann, violoncelliste de l’orchestre des jeunes de Safaricom s’est retrouvée confinée dans sa maison de Nairobi, elle ne pouvait plus assister à ses cours de musique ni être en contact avec son professeur et ses amis. Le mois dernier, Maryann a reçu son premier smartphone grâce à un don de Safaricom, et a pu reprendre ses cours et se connecter avec ses amis virtuellement en utilisant Google Meet.

L’histoire de Maryann et de beaucoup d’autres confirme que nous devons continuer à investir pour rendre les smartphones plus accessibles à un plus grand nombre de personnes. En cette période de crise, l’amélioration de l’accès des Kenyans à Internet signifie que davantage de personnes pourront rester en contact avec leurs amis et leur famille, maintenir leurs entreprises à flot et faire face à l’évolution de la situation.

Publié par Mariam Abdullahi, Directeur, Partenariats Android et plateformes pour l’Afrique

Android GO Edition
Android GO Edition

L’UNESCO et ALIPH pour sauver le patrimoine de Bandiagara

L'UNESCO et l’ALIPH vont réhabiliter le bien du patrimoine mondial de Bandiagara au Mali et soutenir les communautés touchées par le conflit
L'UNESCO et l’ALIPH vont réhabiliter le bien du patrimoine mondial de Bandiagara au Mali et soutenir les communautés touchées par le conflit

L’UNESCO soutiendra la cohésion sociale et la résilience des communautés souffrant d’années de conflit armé dans le centre du Mali dans le cadre d’un nouveau projet majeur, rendu possible grâce à un financement d’un million de dollars US de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH). Le projet apportera un soutien essentiel à la réhabilitation du bien du patrimoine mondial « Falaise de Bandiagara (Pays des Dogons) », qui abrite 289 villages répartis sur 400 000 hectares dans la région de Mopti.

« La culture n’est pas seulement trop souvent victime de conflits armés prolongés, elle est aussi une source essentielle de résilience et un fondement important pour la construction de la paix » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. A travers ce nouveau projet, en collaboration avec les autorités maliennes, et financé par l’ALIPH, nous visons à placer la culture au cœur des efforts pour soutenir les communautés qui font de cette région leur foyer.

Ce projet de trois ans à Bandiagara vise à réhabiliter le patrimoine architectural endommagé, notamment les logements, les greniers et les sites consacrés à la culture traditionnelle, ainsi qu’à rétablir la production d’objets culturels et la sauvegarde des objets de cérémonies dans une collection commémorative.

De par la réhabilitation et la sauvegarde des pratiques culturelles de la région, le projet contribuera à renforcer le tissu social et la paix entre les communautés du pays Dogon. Les activités génératrices de revenus pour les femmes, sont au cœur de ce projet, qui vise à promouvoir la réconciliation entre les communautés et à favoriser la protection du patrimoine dans le contexte difficile de la pandémie du COVID 19.

En 2012, le Mali est devenu l’épicentre d’une crise politique et de sécurité de grande ampleur, provoquée par l’arrivée de groupes armés dans les régions du nord et du centre du pays. Outre le fait de causer des victimes civiles et de créer de l’insécurité, la crise a provoqué la destruction totale ou partielle de près de 30 villages, dont la moitié est située dans les limites du bien du patrimoine mondial de la falaise de Bandiagara (Pays Dogon). La destruction des villages a entraîné soit des dommages importants, soit la perte de nombreux bâtiments traditionnels et d’objets culturels, ainsi que la détérioration des pratiques et des traditions culturelles des groupes Dogon, Peul, Bozo, Bambara et Sonrhaï. La disparition progressive de pratiques culturelles telles que les rituels funéraires traditionnels et les danses masquées, ainsi que les festivités du Yaaral et du Degal, a alimenté les conflits intercommunautaires.

« ALIPH a été créée en 2017, en partie en réponse à la destruction du patrimoine culturel du Mali », a déclaré le Dr. Thomas S. Kaplan, président d’ALIPH. « Notre partenariat avec l’UNESCO et les autorités maliennes constitue un plan concret et ambitieux pour sauver les trésors du patrimoine culturel qui ont été mis en danger par le conflit. Cet effort conjoint se détermine par une conviction collective que le patrimoine culturel joue un rôle essentiel dans la construction de la cohésion sociale et, finalement, de la paix ».

Les experts de l’UNESCO travailleront en étroite collaboration avec une équipe d’experts maliens du ministère de la Culture, de la Direction nationale du patrimoine culturel (DNPC), de la Mission culturelle de Bandiagara (BCM) et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), ainsi qu’avec les communautés locales. L’intervention à Bandiagara s’appuie sur les initiatives de réhabilitation de l’UNESCO au Mali, actives depuis 2012, et sur le travail d’évaluation et de médiation effectué en 2019 pour donner suite à la spirale de violence intercommunautaire à Bandiagara.

La falaise de Bandiagara est un vaste paysage culturel couvrant 400 000 hectares dispersés dans trois régions naturelles : le plateau de grès, l’escarpement, et les plaines. Les communautés entretiennent une relation très étroite avec leur environnement, qui s’exprime par des rituels et des traditions sacrés. Le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1989.

L'UNESCO et l’ALIPH vont réhabiliter le bien du patrimoine mondial de Bandiagara au Mali et soutenir les communautés touchées par le conflit
L’UNESCO et l’ALIPH vont réhabiliter le bien du patrimoine mondial de Bandiagara au Mali et soutenir les communautés touchées par le conflit

Intensifier les échanges commerciaux bénéficie économiquement aux femmes

Femmes économie Afrique
Femmes économie Afrique

Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale conclut que les échanges commerciaux contribuent à combler l’écart de salaires entre hommes et femmes, tout en créant de meilleurs emplois pour celles-ci. En général, les pays ouverts aux échanges internationaux se développent plus vite, innovent, affichent une productivité supérieure et offrent des revenus plus élevés et davantage de débouchés à leur population. La part des échanges internationaux dans le PIB est en outre corrélée à un niveau d’égalité entre les sexes plus élevé.

Ce nouveau rapport, préparé en collaboration avec l’Organisation mondiale du commerce, utilise un nouvel ensemble de données ventilées par sexe pour mener une analyse approfondie et inédite de l’incidence du commerce extérieur sur la situation des femmes. Cette série de données constituée par le Groupe de la Banque mondiale permet aux chercheurs de comprendre comment les femmes travaillent, dans quel secteur elles sont employées, combien elles gagnent et si elles participent de près ou de loin au commerce mondial. Les résultats de cette analyse aident les pouvoirs publics à cerner la manière dont leurs politiques commerciales affectent différemment les femmes et les hommes.

« Au cours des 30 dernières années, le commerce a été le moteur de la réduction de la pauvreté. Le rapport montre que, si les bonnes politiques sont mises en place, il peut également être un moteur de réduction des écarts entre les sexes, explique Mari Pangestu, directrice générale de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariats. Le commerce a le pouvoir de renforcer le rôle des femmes dans l’économie et d’atténuer les disparités avec les hommes en leur offrant des possibilités d’emploi plus nombreuses et de meilleure qualité. Exploiter ce potentiel sera encore plus important dans un monde post-COVID. »

Intitulé en anglais Women and Trade: The Role of Trade in Promoting Women’s Equality, le rapport met en évidence plusieurs aspects essentiels. Ainsi, les entreprises intégrées aux chaînes de valeur mondiales emploient un pourcentage plus élevé de femmes (33 %) que les entreprises qui n’en font pas partie (24 %). En outre, lorsque les pays s’ouvrent au commerce, la part des salaires des femmes dans le secteur manufacturier augmente de 5,8 points de pourcentage en moyenne. Quand les femmes travaillent dans des secteurs fortement exportateurs, elles ont davantage de chances d’occuper un emploi formel, ce qui signifie plus d’avantages sociaux, une meilleure formation et une plus grande sécurité d’emploi.

Le rapport souligne également l’importance de lutter contre les discriminations à l’encontre des femmes dans le cadre des politiques commerciales. Si aucun pays n’impose ouvertement des modes de fixation des prix en fonction du sexe, les préjugés implicites peuvent déboucher sur des « taxes roses » économiquement préjudiciables aux femmes. Selon l’étude, les produits spécifiquement consommés par les femmes sont vendus plus cher que ceux destinés aux hommes. Dans le secteur de l’habillement par exemple, les prix des articles pour femmes sont globalement supérieurs de 2,77 milliards de dollars à ceux des vêtements pour hommes, un écart qui a augmenté d’environ 11 % en termes réels entre 2006 et 2016. De telles disparités concernent les consommatrices du monde entier.

Le rapport conclut enfin que des politiques ciblées peuvent aider les femmes à tirer le plus grand parti des avantages du commerce. Il s’agit notamment de supprimer les barrières commerciales qui entravent la participation des femmes aux marchés internationaux et d’améliorer leur accès à l’éducation, aux services financiers et aux technologies numériques. Il appartient ainsi aux gouvernements de concevoir des mesures de facilitation des échanges qui éliminent les obstacles spécifiques aux femmes. À savoir notamment remédier à la lourdeur des contraintes douanières, au manque d’accès aux crédits commerciaux et aux risques d’extorsion ou de harcèlement physique aux frontières auxquels les femmes sont confrontées.

COVID-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Nous nous attachons à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Nous prévoyons de déployer jusqu’à 160 milliards de dollars de financements sur une période de 15 mois, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. Ce montant comprend 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et crédits hautement concessionnels fournis par l’IDA.

Selfie mondial

#LifeInADay 2020 j-2 | Le vertigineux projet de Ridley Scott est de retour, dix ans après ‘Un jour dans la vie, 2010′ pour lequel 80.000 vidéos avaient été envoyées de 189 pays.

« Le samedi 25 juillet 2020, filmez votre quotidien et mettez en ligne votre vidéo : vous pourrez peut-être faire partie d’un documentaire universel qui deviendra une capsule témoin de l’année 2020″, indique YouTube, qui a confié la réalisation à Kevin Macdonald.

Unité de temps pour une oeuvre mondiale, Life In A Day sera projeté au festival du Sundance Institute.

Bien tenir compte des conseils des organisateurs : format paysage, pas ou peu de pano et de zoom, du 4K ou du 1080p, en 24 fps. Pas de mineurs, pas de marques. Jusqu’au 2/08 pour envoyer les images.
Bon courage à l’équipe des monteurs dirigée par les Afrobritanniques Nse Asuquo et Mdhamiri á Nkem https://www.instagram.com/p/CC7AVeaj4DC/

Film 2010 ci-dessous

https://lifeinaday.youtube/

Orange et NSIA lancent Orange Bank Africa

Orange Afrique
Orange Afrique

Orange et NSIA lancent Orange Bank Africa afin de démocratiser l’accès aux services financiers et renforcer l’inclusion financière des populations en Afrique de l’Ouest

Orange, acteur majeur des télécoms en Afrique et au Moyen Orient, et NSIA, leader de la bancassurance, annoncent aujourd’hui le lancement des activités commerciales d’Orange Bank Africa à Abidjan en Côte d’Ivoire. Orange Bank Africa, dirigée par Jean-Louis Menann-Kouamé, a pour ambition de proposer aux clients une offre de crédit et d’épargne simple et accessible à tout moment depuis son mobile.

Orange Bank Africa répondra aux besoins d’une grande partie de la population, souvent exclue du monde bancaire classique, en lui permettant d’emprunter ou épargner de faibles montants essentiels pour leur quotidien. Dès son lancement, Orange Bank Africa proposera, à travers le canal Orange Money, une offre d’épargne et de micro crédit permettant d’emprunter à partir de 5.000 FCFA de façon instantanée depuis son mobile.

La stratégie d’Orange dans les services financiers mobiles en Afrique vise à offrir des solutions accessibles au plus grand nombre quel que soit leur niveau de revenu ou leur lieu d’habitation. Ainsi, l’objectif d’Orange Bank Africa est de devenir l’acteur de référence de l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest.

Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange :
« Les nouvelles technologies sont nécessaires pour renforcer l’inclusion financière et soutenir le développement économique, comme le mobile money l’a prouvé au cours des dernières années. L’activité bancaire est nouvelle pour Orange en Afrique. Elle s’inscrit en parfaite cohérence avec notre stratégie d’opérateur multi-services et notre volonté d’être moteur de la transformation digitale du continent. Grâce à notre association avec NSIA, un autre leader du marché africain, nous facilitons l’accès aux services bancaires au plus grand nombre, à travers des services simples et essentiels, pour le bénéfice de tous nos clients. »

Jean Kacou Diagou, Président du groupe NSIA :
« Je suis très heureux que le partenariat conclu entre Orange et NSIA ait donné naissance à Orange Bank Africa. Depuis 25 ans, le Groupe NSIA élabore des solutions de banque et d’assurance adaptées aux besoins des populations africaines avec pour objectif de les rendre accessibles au plus grand nombre. Nous le savons, la digitalisation bancaire est une condition sine qua non de l’inclusion financière de nos populations. Nous sommes donc fiers d’avoir pu joindre notre expertise et notre capital humain à ceux d’Orange pour la création de la banque 100% digitale Orange Bank Africa. »

Orange Bank Africa a vocation à s’étendre au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso.

Au cœur des transactions financières depuis plusieurs années, Orange Money et les services digitaux ont vu leur importance renforcée et leur adoption accélérée en période de crise sanitaire. Dans ce contexte, Orange a la conviction que le Mobile Banking a un véritable rôle à jouer en Afrique. C’est l’incarnation même de sa raison d’être de donner à chacun et chacune les clés d’un monde numérique responsable.

Pour plus d’informations sur Orange Bank Africa en Côte d’ivoire : https://orangebank.ci

A propos NSIA
Le Groupe NSIA est un Groupe de services financiers qui intègre des produits et services bancaires et d’assurances. Le Groupe NSIA, est fort de 3 Banques, 3 succursales bancaires, 21 Compagnies d’Assurances, 1 Société́ de Gestion et d’Intermédiation (SGI), 1 Société́ de Gestion des OPCVM, 1 société́ Immobilière, 1 société́ de courtage en réassurance, et 1 Fondation. Il compte près de 3 000 employés.

Orange Afrique
Orange Afrique

La situation en Afrique du Sud inquiète le reste du continent

Cape Town en Afrique du Sud
Cape Town en Afrique du Sud

Et la situation en Afrique du Sud n’est pas un cas atypique car certains pays d’Afrique australe et orientale ont également signalé une augmentation significative du nombre de cas au cours de la semaine dernière

La tendance à la hausse des cas de Covid-19 en Afrique du Sud devrait pousser le reste du continent africain à renforcer la surveillance du virus, a alerté lundi soir l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique du Sud a signalé une augmentation de 26.734 nouveaux cas et 229 décès le week-end dernier, ce qui en fait le quatrième pays le plus touché au monde, derrière les États-Unis, le Brésil et l’Inde.

« L’Afrique du Sud peut malheureusement être un précurseur, elle peut être un avertissement pour ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique. Je pense donc qu’il ne s’agit pas seulement d’un avertissement pour l’Afrique du Sud… nous devons prendre très au sérieux ce qui se passe en Afrique », a déclaré lundi soir, le Directeur des situations d’urgences sanitaires à l’OMS, Michael Ryan, en conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Au-delà de la situation sud-africaine, l’agence onusienne y voit un signal sur les défis auxquels seront confrontés les pays africains « si des mesures urgentes ne sont pas prises ». « Je suis très préoccupé par le fait que nous commençons à voir une accélération de la maladie en Afrique, et nous devons tous prendre cela très au sérieux » et faire preuve de solidarité envers les pays concernés, a ainsi insisté le Dr Ryan.

Plus 5.000 décès et 364.328 cas de Covid-19 en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud peut malheureusement être un précurseur, elle peut être un avertissement pour ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique

À noter que l’Afrique du Sud a franchi la barre des 5.000 morts dimanche. Prétoria recense exactement 5.033 décès pour 364.328 cas confirmés de Covid-19. Et au moins 191.059 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéris dans ce pays.

Certains pays d’Afrique australe et orientale ont également signalé une augmentation significative du nombre de cas au cours de la semaine dernière. Selon l’OMS, la progression a atteint 31% au Kenya, 26% en Éthiopie, 50% à Madagascar, 57% en Zambie, 69% en Namibie et 66% au Botswana. Le Botswana a, par exemple, recensé 39 cas le 7 juillet dernier et ce chiffre est passé à 85 le 13 juillet avant d’atteindre les 123 cas confirmés le 17 juillet.

Au total, l’OMS signale que le Botswana a 522 cas confirmés dont 1 décès, le Kenya (13.353 cas confirmés dont 234 décès), la Namibie (1.247 cas confirmés avec 3 décès), la Zambie (2.980 cas confirmés dont 120 décès) et le Zimbabwe (1.611 cas confirmés dont 25 décès). « Même si le nombre de cas dans ces autres pays est plus faible pour l’instant, je pense que nous commençons à observer une accélération continue de la transmission dans un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne et je pense que cela doit être pris très, très au sérieux », a ajouté le Dr. Ryan.

Après l’Afrique du Sud (364.328 cas dont 5.033 décès), les pays les plus touchés sur le continent africain sont l’Égypte avec 4.352 morts (88.402 cas), l’Algérie avec 1.078 décès (23.084 cas), le Nigeria avec 789 morts (36.663 cas), le Cameroun avec 373 décès (16.157 cas), le Maroc avec 276 morts (17.562 cas) et le Ghana avec 148 décès (27.667 cas).

L’Afrique et l’Océanie sont les continents les moins touchés par la maladie

Mais avec 722.281 cas confirmés de Covid-19 dont 15.220 décès et au moins 383.632 patients considérés comme guéris, l’Afrique est le deuxième continent le moins touché derrière l’Océanie. Les continents les plus touchés sont les Amériques avec 7.584.675 cas et 309.309 décès et l’Europe avec 3.089.641 cas et 207.641 morts.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 603.691 morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi lundi par l’OMS. Plus de 14,3 millions de cas ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 139.468 décès pour plus de 3,6 millions de cas recensés. Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 78.772 morts pour 2.074.860 cas, le Royaume-Uni avec 45.300 morts (294.792 cas), le Mexique avec 38.888 morts (338.913 cas), l’Italie avec 35.045 morts (244.434 cas) et la France avec 30.152 décès (174.674 cas).

L’UNESCO et l’Union européenne unissent leurs forces

Union Européenne
Union Européenne

Pour lutter contre le coronavirus : l’UNESCO et l’Union européenne joignent leurs forces afin d’assurer une information de qualité face à la crise Covid-19

Le financement du projet de quelque 2,5 millions d’euros et d’une durée de douze mois sera octroyé en priorité à l’Afghanistan, au Cameroun, à l’Éthiopie, à Haïti, à l’Iraq, au Kenya, au Mozambique, au Sénégal et au Zimbabwe

L’UNESCO et l’Union européenne lancent un projet de sensibilisation pour renforcer la résilience des États face à la pandémie de Covid-19, afin d’aider les sociétés à répondre aux défis que l’absence d’une information fiable et de qualité sur le coronavirus pose à la santé publique, à la bonne gouvernance et à la paix.

Le projet prévoit la mise en place de centres de ressources d’informations en ligne nationaux ou régionaux pour les professionnels des médias

Le projet prévoit la mise en place de centres de ressources d’informations en ligne nationaux ou régionaux pour les professionnels des médias, fournissant aux journalistes du contenu, de l’information et des statistiques vérifiées sur la pandémie. Elle s’accompagne de la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux, du renforcement des réseaux nationaux et régionaux de vérification des faits, du soutien au service public, aux radios locales pour la production de contenus sur la pandémie et la mise en place de programmes de formation en ligne pour les journalistes.

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, s’est félicitée de la signature de cet accord. Elle rappelle que « les sociétés sont aujourd’hui particulièrement vulnérables aux fausses informations et aux rumeurs en cette période de pandémie. Dès lors, garantir l’accès à une information fiable et de qualité ne protège pas seulement les populations d’une maladie mortelle : c’est aussi un élément essentiel pour la construction de la paix. »

Le financement du projet de quelque 2,5 millions d’euros et d’une durée de douze mois sera octroyé en priorité à l’Afghanistan, au Cameroun, à l’Éthiopie, à Haïti, à l’Iraq, au Kenya, au Mozambique, au Sénégal et au Zimbabwe. Il est alloué via l’Instrument européen contribuant à la stabilité et à la paix. Il s’inscrit dans les mesures d’aide exceptionnelle de l’UE pour combattre le Covid-19. Il vise à renforcer la mission de l’UNESCO qui consiste à défendre la liberté d’expression et l’accès à une information vérifiée et de qualité ; elle s’appuie sur les premiers efforts entrepris par l’Organisation pour contrer la désinformation sur la pandémie. 

Dès le début de la pandémie, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a lancé un cours à distance, un « MOOC » intitulé « Journalisme en temps de pandémie : couvrir le Covid-19 aujourd’hui et dans l’avenir », qui a été suivi à ce jour par quelque 9 000 journalistes dans 160 pays. Développé avec la Chaire UNESCO du Knight Center for Journalism in the Americas, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce MOOC est proposé en français, anglais, espagnol et portugais ; il sera également proposé prochainement en arabe, chinois et russe.

Perspectives économiques en Afrique 2020

Economie Afrique et compétences
Economie Afrique et compétences

Pour relever les défis liés à la croissance démographique en Afrique, aux besoins en ressources naturelles et afin d’être en capacité d’apporter un environnement sain pour les population la Banque Africaine de Développement l’Afrique doit subir de nombreuses réformes et adapter les compétences aux contextes locaux.

« Perspectives économiques en Afrique 2020 » : l’Afrique centrale devrait agir sur le développement de compétences et de capacités adaptées aux réalités économiques

L’absence de diversification des économies, la faiblesse du capital humain, le manque d’emplois décents et de compétences appropriées sont des défis majeurs pour l’Afrique centrale

Les prévisions de croissance pour l’Afrique centrale sont assombries par la pandémie de Covid-19; l’absence de diversification des économies, la faiblesse du capital humain, le manque d’emplois décents et de compétences appropriées sont des défis majeurs pour l’Afrique centrale.

Confrontés à des prévisions de croissance revues à la baisse en raison de la pandémie de Covid-19, les pays d’Afrique centrale devraient mettre en œuvre des programmes de développement de compétences et de capacités nouvelles adaptées aux réalités économiques actuelles et à venir, selon les « Perspectives économiques en Afrique centrale 2020 » de la Banque africaine de développement présenté, en visioconférence ce jeudi 16 juillet.

Avant la pandémie, la Banque tablait sur une croissance de 3,5% du PIB réel de l’Afrique centrale en 2020. Depuis, le taux a été révisé à -2,5% dans la version le plus optimiste, soit une perte de 6,1 points de pourcentage, et à -4,3% dans le cas le plus pessimiste, soit une perte de 7,8 points.

Solomane Koné, directeur général Afrique centrale par intérim à la Banque africaine de développement a expliqué que plusieurs facteurs expliquent ce renversement de situation. « Ces projections sont négativement impactées par des facteurs externes liés à la baisse de la croissance mondiale, à la demande extérieure, aux réductions des investissements, etc, et au niveau interne par l’insécurité et l’instabilité politique, les problèmes de gouvernance économique, de déséquilibres macroéconomiques et le manque de diversification économique, etc. »

Le directeur du Département des économies‑pays à la Banque, Emmanuel Pinto Moreira, a ajouté que l’Afrique centrale a été touchée par la crise à travers cinq canaux essentiellement : la baisse des prix des matières premières, la chute des recettes touristiques, la baisse des transferts de migrants et des investissements directs et les difficultés dans le secteur financier.

« Mais lorsqu’il y a une crise, il y a aussi des opportunités et la région peut profiter de cette situation pour renforcer son système de santé, maintenir la stabilité macroéconomique, renforcer l’intégration qui est une nécessité et investir dans le capital humain », a-t-il indiqué.

En 2019, l’Afrique centrale a enregistré un taux de croissance de 2,8%, contre 3,2% pour la moyenne continentale. L’an dernier, les principaux indicateurs macroéconomiques de la région se sont améliorés : inflation de 2,6 % -la plus faible de toutes les régions-, solde budgétaire excédentaire de 0,5 % du PIB -seule région non déficitaire- et déficit de la balance courante à 1,9 % du PIB, soit la meilleure performance du continent.

En 2019, l’Afrique centrale a enregistré un taux de croissance de 2,8%, contre 3,2% pour la moyenne continentale

Selon le rapport de la Banque africaine de développement, l’absence de diversification des économies, la faiblesse du capital humain, le manque d’emplois décents et de compétences appropriées sont des défis majeurs pour l’Afrique centrale. Le rapport recommande la mise en œuvre de programmes de développement des compétences et des capacités nouvelles adaptées aux réalités économiques, qui s’appuient sur les deux piliers principaux du capital humain : l’éducation et la formation d’une part, et la santé et la protection sociale, d’autre part.

Le rapport relève des dynamiques différentes sur la structure des emplois en fonction de l’activité économique principale des pays concernés. Les pays dits « agricoles » (Cameroun, République centrafricaine, RD Congo et Tchad) ont de faibles taux de chômage mais des taux très élevés de sous‑emploi, de travail informel et de vulnérabilité. Les pays « pétroliers » (Congo, Gabon et Guinée équatoriale) ont des taux de chômage relativement élevés, mais avec des emplois informels et une précarité plus réduite. Le rapport note aussi une inadéquation de l’offre de formation aux besoins réels des économies, et un faible niveau de financement public du système d’éducation et de formation.

Martine Mabiala, gouverneur suppléant de la Banque pour le Gabon, conseiller technique du ministre gabonais de l’Economie et des Finances, a exhorté la Banque à « réinvestir » davantage dans l’éducation et la santé afin d’aider les Etats à développer leur capital humain.

Le rapport appelle les États à prendre des mesures sanitaires et économiques appropriées pour contenir la pandémie, consolider la paix, la sécurité et la stabilité, et renforcer la gouvernance économique en poursuivant les efforts d’assainissement du cadre macroéconomique et du climat des affaires. Ces mesures visent aussi à promouvoir la diversification économique, investir dans les infrastructures et améliorer la mobilisation des ressources intérieures. Le rapport invite les pays d’Afrique centrale à juguler les effets du changement climatique et à développer le capital humain.

Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEMAC) a observé que les pays d’Afrique centrale font face à trois chocs : sanitaire, lié au coronavirus, sécuritaire lié à la piraterie dans le Bassin du Congo et économique lié à la baisse des revenus des matières premières. Il a plaidé pour la prise en compte de tous les pays dans les appuis et initiatives engagés par les partenaires techniques et financiers. « C’est une situation exceptionnelle, la crise touche tous les pays et il n’est pas bon d’exclure les pays à revenus intermédiaires. Il faut prendre tous les pays en compte pour leur permettre d’organiser la relance économique. »

Pour développer le capital humain, le rapport de la Banque recommande, à l’attention des autorités nationales, une réforme des systèmes éducatifs nationaux pour les adapter aux besoins réels des économies. Il appelle, d’une part, à renforcer les systèmes nationaux de santé et de protection sociale, afin de garder un capital humain toujours productif, et d’autre part, à promouvoir l’entreprenariat des jeunes et des femmes, afin de résorber le chômage et le sous-emploi. Le rapport recommande également la promotion des financements innovants pour l’éducation et la formation des jeunes et des femmes, l’amélioration de l’accès au financement, à l’énergie, et le développement des infrastructures.

A l’endroit des partenaires au développement, le rapport suggère qu’au-delà du financement de la réponse à la pandémie, leurs efforts devraient porter sur la conception et le financement des aspects suivants : étude de l’identification des secteurs à fort potentiel de création d’emplois et connaissant un déficit en compétences ; appui à la mise en place et au renforcement des systèmes d’assurance-maladie universelle ; appui à la mise en place des politiques de renforcement du contenu local pétrolier, gazier et minier ; appui à la mise en place de fonds de promotion de l’entreprenariat dans l’agro-industrie et l’agroforesterie ; généralisation des projets intégrés d’infrastructures avec des composantes éducatives et sanitaires ; appui aux programmes de bourses d’excellence scolaires en zones d’éducation prioritaires.

Pour accéder à l’intégralité du rapport cliquez sur ce lien : https://bit.ly/30lGQde

Rose Christiane Ossouka Raponda premier ministre au Gabon

Rose Christiane Ossouka Raponda
Rose Christiane Ossouka Raponda

C’est une annonce du président de la république Ali Bongo Ondimba et de son équipe, Rose Christiane Ossouka Raponda est la première femme nommée au poste de premier ministre du Gabon

Communication de la présidence de la république du Gabon :

Son excellence, le chef de l’État et président de la République gabonaise, M. Ali Bongo Ondimba, a nommé Rose Christiane Ossouka Raponda, Première ministre du Gabon.

Première femme à occuper la tête du gouvernement gabonais, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda, économiste de formation, est diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances avec une spécialisation en finances publiques.

Avant sa première entrée au gouvernement en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, elle occupe les fonctions de directrice générale de l’Économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’habitat du Gabon.

En 2014, elle est élue conseillère municipale dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville sous l’étiquette du parti démocratique gabonais (PDG), avant de devenir la première femme maire de la capitale depuis 1956. 

À la tête de Libreville, ville qui concentre près d’un tiers de la population du Gabon, elle conduit de nombreuses réformes, assainissant en particulier ses finances et laissant à son départ un excédent de près de 27 milliards de francs CFA.

En janvier 2019, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda intègre le Gouvernement au poste important et exigeant de ministre d’État, ministre de la Défense nationale.

Dotée d’une grande expérience et de solides compétences dans les domaines de la finance et de l’économie, la nouvelle Première ministre aura entre autres missions, d’assurer la relance économique et l’accompagnement social, nécessaires en raison de la crise mondiale liée à la Covid-19.

Le mot d’Ali Bongo Ondimba :

J’ai nommé ce jour au poste de premier ministre Mme Rose Christiane Ossouka Raponda. Pour la première fois dans l’Histoire du Gabon, une femme occupera cette fonction.

Elle a toute ma confiance pour renforcer l’efficacité de la riposte face à la Covid-19, sur le plan sanitaire, économique et social, et pour poursuivre l’amélioration des conditions de vie au quotidien des Gabonaises et des Gabonais.

Je remercie son prédécesseur, le premier ministre sortant, Julien Nkogke Bekalé qui a rempli avec loyauté et efficacité sa mission.

Ali Bongo Ondimba

Rose Christiane Ossouka Raponda
Rose Christiane Ossouka Raponda

Rose Christiane Ossouka Raponda, économiste de formation, est diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances avec une spécialisation en finances publiques. Elle est directrice générale de l’Économie puis directrice générale adjointe de la Banque de l’habitat du Gabon, au début des années 2000.Elle devient ministre en 2012, nommée dans le gouvernement de Raymond Ndong Sima, au portefeuille du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. En 2014, elle démissionne afin de se présenter aux élections municipales à Libreville, dans le 3e arrondissement. Elle est élue maire.

En janvier 2019, elle intègre le nouveau gouvernement de Julien Nkoghe Bekalé comme ministre d’État et de la Défense nationale. Elle est nommée Première ministre par un décret du président Ali Bongo le 16 juillet 2020, en remplacement de Julien Nkoghe Bekalé. Elle devient la première femme à occuper ce poste.

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