Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Assainissement eau en Afrique
Assainissement eau en Afrique

C’est au Tchad que la Banque africaine de développement contribue à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, objectif : un million de bénéficiaires

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes

L’accès à l’eau potable et à un système d’assainissement efficient au Tchad demeure un véritable enjeu. Pour soutenir le pays, la Banque africaine de développement a contribué au financement d’un projet au profit de plus de 950 000 bénéficiaires.

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes. Il a été signé le 4 octobre 2012 pour s’achever, selon le protocole, le 30 juin 2019.

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR)

Le projet, d’un coût global estimé à 35 millions de dollars américains (22,58 millions d’unités de compte), a été financé par le Fonds africain de développement, le fonds fiduciaire RWSSI et des contributions du gouvernement et des bénéficiaires. Il a permis à quatre régions du pays de bénéficier d’eau potable et de systèmes d’assainissement, à Tandjilé, Mayo-Kebbi est, Mayo-Kebbi ouest et Mandoul. En 2017, les taux d’accès à l’eau potable devait grimper à 60%, contre 32% en 2011, et à 30% pour l’assainissement, contre 11% en 2011. Le taux moyen de prévalence des maladies hydriques devait passer de 23% à 16% sur la période.

Le projet a bénéficié à quelque 802 300 personnes (environ 30% de la population de la zone du projet) en 2017, notamment pour l’eau potable, et environ 154 000 personnes pour l’assainissement amélioré. Ainsi, le taux moyen de prévalence des maladies liées à l’eau et à l’assainissement a baissé de 23% en 2010 à 16% en 2017. En outre, le projet a permis la création de 800 emplois temporaires durant sa réalisation et environ 474 emplois permanents, dont 52% pourvus par des femmes, après son achèvement.

Les municipalités, les Comités de gestion de points d’eau (CGPE), les Associations des usagers d’eau (AUE) et la Cellule de conseils et d’appui à la gestion (CCAG), bénéficient d’un renforcement de capacités en matière de planification et de maîtrise d’ouvrage. Le secteur privé a bénéficié du projet par la fourniture de biens et services et sa participation aux travaux,.

Sur le plan sanitaire, ce projet a surtout réduit la prolifération des maladies d’origine hydrique observées dans les régions ciblées, due notamment à la consommation des eaux polluées, le rejet des eaux usées et des déchets solides. Il s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le DSPAR 2010-2014 et le Plan d’action 2010-2014 du gouvernement, issu du Plan directeur eau et assainissement (WSMP 2003-2020).

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR). Il a été conçu à la suite d’études financées par la Banque africaine de développement sur quinze centres secondaires.

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