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Afrobytes, la Tech Africaine à Paris

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed sont les fondateurs du HUB de la tech Africaine « Afrobytes »

Un HUB que tout le monde attendait depuis de nombreuses années. En effet, les NTIC, le numérique, le digital, mais aussi la dématérialisation le mobile money, les applications, tout le monde en parle mais qui fait quoi ??? Comment participer à cette effervescence dans un secteur en pleine mutation ??? Quels en sont les acteurs ???

Intelligence artificielle, Big Data, drones, blockchain…

Entreprises, ONG, politiques publiques, états… E-governement, société civile et PME… Tout le monde oeuvre souvent en développant des solutions sans vraiment se rencontrer ni même parfois se comprendre !

Avec Afrobytes c’est deux jours de networking INDISPENSABLE à tous ceux qui veulent participer à la révolution des technologies en Afrique !

2ème édition de la conférence AFROBYTES
Paris, les 8 et 9 juin 2017 au Medef

La conférence Afrobytes, qui fait le pont entre la Tech Africaine et Européenne, réunira les acteurs de la Tech mondiale à Paris les 8-9 juin 2017. L’objectif : les connecter aux écosystèmes de la Tech Africaine.

Afrobytes propose à tous aux acteurs d’accélérer leur stratégie en Afrique en proposant une véritable « MarketPlace »

De la Silicon Valley, aux acteurs Tech des pays émergents asiatiques en passant par les acteurs européens, le monde de la Tech prend aujourd’hui conscience des formidables opportunités qu’offre le nouveau consommateur africain connecté. Afrobytes propose à tous ces acteurs d’accélérer leur stratégie en Afrique en proposant une véritable « MarketPlace » sur toute la chaîne de valeur afin de leur permettre de se positionner sur la transformation digitale du continent Africain.

Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes
Ammin Youssouf et Haweya Mohamed #afrobytes

La rencontre, totalement tournée vers l’opérationnel, entre les acteurs Tech des marchés les plus dynamiques (Nigeria, Afrique du Sud, Rwanda, Kenya, Cote d’Ivoire..) et les acteurs de la Tech mondiale à la recherche de nouveaux relais de croissance, s’effectuera autour d’ateliers, de rencontres B2B et de sessions de networking. Les investisseurs échangeront sur les futures « licornes » qui sauront efficacement tirer profit d’un marché de deux milliards d’habitants en 2050.

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Qu’ils soient « Millenials », urbains ou ruraux, les attentes et les usages des consommateurs Africains seront au coeur des échanges sur les business models qui proposeront les produits et services innovants les plus adaptés aux besoins d’une classe moyenne en plein boom.

Ammin Youssouf, CEO d’Afrobytes a une conviction forte : « la data est la nouvelle matière première de l’Afrique ». A l’heure où de nombreux pays Africains offrent déjà les meilleurs rendements aux investisseurs internationaux, la rencontre des expertises entre acteurs de terrain et le meilleur de la Tech mondiale aura pour ambition d’offrir les meilleures perspectives business aux participants.

Evénement payant et destiné aux professionnels
Billetterie et Plus d’informations sur www.afrobytes.com

Orange lance sa marque au Liberia

Avec plus de 1,6 million de clients à fin février 2017, Orange Liberia est le principal opérateur mobile au Liberia en nombre d’abonnés

Orange, l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, annonce aujourd’hui le lancement de sa marque au Liberia. A compter de cette date, Cellcom Liberia devient Orange Liberia. L’acquisition de l’opérateur mobile Cellcom a été conclue par Orange, par l’intermédiaire de sa filiale Orange Côte d’Ivoire, le 6 avril 2016, permettant au Groupe de renforcer ses positions en Afrique de l’Ouest.

Conformément à son plan stratégique Essentiel2020, Orange bénéficie d’une présence significative dans cette région, avec un fort potentiel de croissance, et constitue une priorité stratégique pour le développement du Groupe.

Suite à ce rebranding, Orange Liberia rejoindra l’une des marques les plus puissantes du monde et bénéficiera de la force d’un Groupe de dimension international. Orange contribuera par son expertise marketing, commerciale et technique au développement de l’important réseau de l’opérateur libérien et à l’amélioration des services aux clients.

Avec plus de 1,6 million de clients à fin février 2017, Orange Liberia est le principal opérateur mobile au Liberia en nombre d’abonnés. Crée en 2004, l’opérateur mobile a joué un rôle pionnier dans la démocratisation de l’accès aux services de télécommunication dans le pays, malgré des conditions de marché difficiles. Précurseur en matière de déploiement réseau, en 2012 il a été le premier opérateur à lancer la 3G (HSPA +), suivie de la 4G-LTE en 2016. Orange poursuivra cette stratégie et continuera son développement dans ces domaines, où il est leader incontesté.

Orange est présent dans 21 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 120 millions de clients

Avec 4,6 millions d’habitants, et un taux de pénétration mobile relativement faible (70% de la population), le Liberia présente un potentiel de croissance important pour Orange. Pour soutenir ce développement, le Groupe s’efforcera de renforcer la qualité de l’accès dans plusieurs domaines :

  • Investir dans l’extension du réseau, à l’instar de la construction de 39 sites en 2016 et de 65 sites supplémentaires prévus pour 2017. L’ambition est d’accélérer le déploiement de large bande et étendre la couverture de la 4G à travers le pays.
  • Améliorer la qualité de l’Internet en fournissant l’accès aux réseaux câblés sous-marins et internationaux du Groupe. Orange Liberia bénéficiera de deux points de connexion sécurisés supplémentaires, à Abidjan et à Paris, ce qui permettra d’augmenter la connectivité du réseau par quatre.

Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint du Groupe Orange et Président-Directeur Général d’Orange MEA (Afrique et Moyen-Orient) a déclaré : « Avec cette nouvelle implantation au Liberia, Orange étend son empreinte en Afrique de l’Ouest. L’arrivée de la marque Orange témoigne de notre confiance dans la reconstruction du pays et de notre engagement à apporter tous les bénéfices du numérique aux libériens ».

Mamadou Coulibaly, Directeur Général d’Orange au Liberia, a ajouté : « Même en 2017, une part importante de la population libérienne attend toujours les services de télécommunications de base. Nous investirons de manière significative dans le déploiement du réseau dans l’ensemble du pays, nous développerons les e-recharge afin de réduire les contraintes du chargement des cartes à gratter, lancerons Orange Money, un nouveau service puissant pour stimuler les services bancaires mobiles dans le pays. Nous allons également présenter de nouvelles offres hautement compétitives ainsi que des smartphones à faible coût afin de stimuler l’inclusion numérique. D’ici 2020, nous avons l’intention de positionner Orange Liberia comme un véritable catalyseur de la digitalisation de la société libérienne ».

Orange est présent dans 21 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 120 millions de clients. Avec 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 (soit 12% du total), cette zone est une priorité stratégique pour le Groupe. Son offre phare de transfert d’argent et de service financiers sur mobile, appelé Orange Money, est disponible dans 17 pays et compte plus de 31 millions de clients. La stratégie du Groupe en Afrique et le Moyen-Orient est de le positionner comme partenaire de la transformation digitale et d’apporter son savoir-faire international pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux.

La jeunesse, thème de la Semaine africaine à l’UNESCO

« Investir dans la jeunesse africaine » est le thème de l’édition 2017 de la Semaine africaine de l’UNESCO, organisée au siège de l’Organisation du 22 au 24 mai.

Parrainée par Alain Claude Billie-By-Nze, ministre de l’économie numérique, de la communication, de la culture et des arts du Gabon, la semaine sera marquée par des animations, des concerts, des projections de films, des expositions et des tables-rondes. Elle est organisée par le groupe africain des Etats membres de l’UNESCO sous la présidence du Mozambique.

Au cours des trois jours de célébration de la culture africaine auront notamment lieu des défilés de mode des jeunes stylistes Diana Magesa (Tanzanie) et Tatenda Sipula Bespoke (Afrique du Sud), le 22 mai (16h00, Hall Ségur). L’art de la haute maroquinerie par la Maison Andridz (Madagascar) donnera lieu à un atelier, le 23 mai (14h30, Salle Miró). Il sera suivi par des contes de l’Afrique traditionnelle dits par Fouma Traoré (Burkina Faso), à 15h30 (Salle Miró).

Le 24 mai, des animations à destination des enfants (percussions, danse africaine, masques…) sont prévues à 10h00 (Hall Ségur) ainsi qu’un concert de Patricia Essong (Cameroun) à 16h00 (Hall Ségur).

Parallèlement, une table-ronde sur le rôle et les perspectives de la jeunesse africaine est organisée les 23 et 24 mai (salle IV), en présence d’universitaires, d’entrepreneurs, de représentants de gouvernements et de la société civile africains.

Thierry Barbaut s'exprime à l'UNESCO sur les droits des femmes en Afrique
Thierry Barbaut s’exprime à l’UNESCO sur les droits des femmes en Afrique

Le film , de Dominique Philippe, sera par ailleurs diffusé le 23 mai (18h00, salle IV).

Enfin, du 22 au 24 mai le jeune Chef congolais Dieuveil Malonga investira les cuisines du restaurant de l’UNESCO pour revisiter la gastronomie africaine.

La Semaine africaine est une manifestation annuelle qui vise à accroître la visibilité de l’Afrique à travers la mise en valeur la diversité de son patrimoine culturel et artistique. Elle coïncide avec l’anniversaire, le 25 mai 1963, de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, devenue l’Union africaine en juillet 2002.

Taxis et Uber, un sujet qui divise en Afrique

Les chauffeurs de taxi n’hésitent pas à descendre dans les rues de Johannesburg et à perturber le trafic routier, notamment vers des points sensibles tels que l’aéroport international.

Quelles sont leurs revendications ?

Ils protestent en fait contre l’utilisation de l’application Uber qui, selon eux, « vole leurs emplois ». Ils déclarent qu’ils ont épuisé tous les recours auprès du gouvernement puisque leurs appels n’ont pas été entendus. Il était donc temps de prendre les choses en main et d’utiliser leur propre force pour empêcher les transactions volontaires entre Uber et ses clients.

Le gouvernement sud-africain a commencé à réglementer les prix des taxis au kilomètre peu de temps après la Coupe du monde 2010 lorsqu’il avait imposé aux usagers de payer 15 rands par kilomètre, et ce règlement n’a jamais été abrogé depuis. En voyant une opportunité sur le marché, Uber s’y est implanté, et les chauffeurs de taxis à compteur sont en colère parce qu’Uber peut offrir un service meilleur, moins cher et plus facilement accessible que ce qu’ils peuvent offrir.

Alors que les chauffeurs de taxi traditionnels sont en faveur de l’utilisation par le gouvernement de la coercition contre leurs concurrents, ils n’apprécient pas en revanche d’être victimes de l’usage de cette force.

Malheureusement, c’est la l’essence même de la protection offerte par le gouvernement. Différents groupes se disputeront toujours le privilège de profiter de la protection du gouvernement, car cela leur épargnera la peine de devoir faire des efforts afin d’être compétitifs sur un marché ouvert. Exiger que le gouvernement évince du marché un concurrent n’est ni juste ni moral. Vous ne pouvez pas exiger la protection du gouvernement sans reconnaître que cette même protection restreindra vos perspectives d’emploi, peut-être pas immédiatement, mais certainement dans le futur.

Les chauffeurs de taxi à compteur ont une préoccupation légitime, mais ils déversent leur frustration sur la mauvaise cible.

Les contrôles des prix favorisent toujours un groupe au détriment d’un autre. C’est tout à fait évident quand on voit la façon dont le gouvernement a essayé de contrôler les affaires sous l’apartheid.

Les chauffeurs de taxi pourraient rivaliser avec Uber s’ils pouvaient facturer le prix qu’ils leur convenaient le mieux. Le marché, composé des usagers, leur fournirait des informations fiables pour adapter leurs décisions selon que leur offre est acceptée ou rejetée et les orienterait dans la bonne direction pour améliorer leur service en fonction des attentes du consommateur et de l’environnement concurrentiel. Les conducteurs devraient plutôt protester contre les contrôles de prix qu’ils leurs sont imposés par le gouvernement. Ils ne devraient pas attaquer un concurrent qui a le droit d’entrer sur le marché mais devraient plutôt essayer d’améliorer leur gestion de manière à rendre leurs entreprises rentables.

UBER Afrique

Contrairement à la croyance populaire, et peut-être celle des chauffeurs de taxi, personne n’a un droit acquis à un emploi. Un emploi est un contrat volontaire qui naît de votre interaction avec un employeur ou un client. Vous remplissez votre partie du contrat en fournissant un service en échange de la récompense ( le prix payé par l’autre partie). Personne n’est obligé de vous fournir un emploi ou de vous acheter un bien ou un service. Un employeur, tout comme un client, a le droit d’utiliser ses ressources comme bon lui semble. Il est immoral d’exiger qu’ils fassent un certain usage « x » avec leur temps, de leur argent simplement parce que vous ou quelqu’un d’autre l’exige ou le demande.

C’est une question de moralité. Dire que vous avez droit à un travail signifie que vous êtes prêt à utiliser la force lorsque vous le jugez nécessaire afin de forcer les gens à agir comme vous le souhaitez, ou de leur confisquer leur argent, avec ou sans leur consentement. Cela revient à prétendre que vos besoins, vos caprices et vos désirs prévalent sur leur libre arbitre. Adopter cette façon de voir les chose vous conduira un jour à en payer les frais lorsque le prochain groupe puissant réussira à utiliser le pouvoir du gouvernement pour vous forcer à sortir d’un marché pour que ledit groupe puisse agir sans aucun rival et s’accaparer toute la rente de situation.

Les conducteurs d’Uber, tout comme les chauffeurs de taxis à compteur, travaillent, essaient de gagner leur vie pour nourrir leurs familles. Grâce à Uber, ils fournissent simplement un service peu coûteux et facilement accessible que les clients choisissent volontairement d’utiliser. Les conducteurs d’Uber ne sont pas des barons à moustache qui résident dans des salles remplies de fumée de cigares.

Comme dans n’importe quelle industrie, pas seulement celle du taxi, le gouvernement ne devrait pas disposer d’autant de pouvoir pour qu’un groupe ne puisse pas l’utiliser contre un autre.

Le pouvoir devrait être entre les mains du client qui décidera quel service lui convient le mieux.
Chris Hattingh, analyste pour The Free Market Foundation

Pays du Sahel, révolution numérique par les réformes

  • La nouvelle édition du rapport consacré à la situation économique des pays du Sahel, se penche essentiellement sur l’accès aux TIC qui est insuffisant dans cette région.
  • Seuls 64 % des habitants bénéficient d’une connexion mobile active, contre 71 % pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, et 95 % à l’échelle mondiale.
  • Le rapport dresse le bilan économique de chaque pays et consacre également un dossier spécial au Mali, en s’intéressant plus particulièrement aux possibilités de développement de l’agriculture en zone aride.

La révolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) a beau être déjà entrée dans sa troisième phase, elle n’atteint pas encore la plupart des habitants des pays du Sahel : en Guinée, au Mali, au Niger, en République centrafricaine et au Tchad. Dans ces pays, 64 % seulement de la population bénéficient d’une connexion mobile active, contre 71 % pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, et 95 % à l’échelle mondiale. C’est pour cette raison que la nouvelle édition du rapport consacré à la situation économique de ces pays se penche plus particulièrement sur les TIC.

Dans de nombreux pays à faible revenu, la croissance globale des TIC s’explique par l’expansion rapide des services de téléphonie mobile et par le fait qu’ils soient bon marché. Mais la révolution numérique ne doit pas se limiter pas à ça : il faut aussi que les TIC permettent à leurs utilisateurs d’avoir accès à des activités rémunératrices.

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Promouvoir la révolution numérique en Afrique subsaharienne : quel rôle pour les réformes ?
Le dernier rapport sur la situation économique des pays du Sahel, analyse notamment le manque d’accès aux technologies de l’information et de la communication, et formule plusieurs recommandations pour y remédier.Télécharger le rapport au format PDF (7 Mb)


De 2011 à 2015, la totalité des pays concernés ont entrepris de réformer leur système juridique et réglementaire afin de le rendre compatible avec l’internet haut débit, l’offre des opérateurs mobiles virtuels et des prestataires de services, ainsi qu’avec les meilleures pratiques réglementaires. Ils ont également adopté des lois « de deuxième génération », qui couvrent la protection des données, le commerce électronique et la cybersécurité.

Cependant, si l’accès à la téléphonie mobile n’est pas universel, c’est principalement pour une question de coût. Le téléphone portable sert à passer des appels, mais aussi à effectuer des transferts d’argent et des paiements.

Aussi la Guinée, le Mali, le Niger, la République centrafricaine et le Tchad doivent-ils s’empresser d’achever la première vague de réformes engagées au début des années 2010. Car ces réformes ont précisément pour objectif de rendre abordable l’accès aux services de téléphonie mobile (vocaux et SMS), condition indispensable à l’expansion de l’« argent mobile » et de l’internet haut débit. Ils doivent en priorité :

  • améliorer les conditions de concurrence avant que les marchés de l’internet haut débit ne décollent ;
  • utiliser les ressources des fonds de service universel pour atteindre ceux qui ne sont pas encore desservis et ;
  • instaurer une fiscalité transparente et efficiente qui génèrera une grande part des recettes que les autorités publiques pourront mettre au service de mesures favorables à la croissance.

Le rapport consacre également un dossier spécial au Mali, en s’intéressant plus particulièrement aux possibilités de développement de l’agriculture en zone aride.

L’agriculture en zone aride

La zone aride du Mali s’étend d’ouest en est, de Kayes à Gao, en passant par Mopti jusqu’à la frontière avec le Niger. Elle s’étend également dans le sud de Gao et à Koulikoro, au sud du pays. Un tiers des Maliens pauvres vivent dans cette zone. Ils souffrent tout particulièrement de la hausse des températures et du recul des précipitations, deux conséquences du changement climatique. Alors que le rendement des principales cultures (mil et sorgho) stagne depuis trois décennies, le rapport met en évidence un certain nombre d’interventions qui pourraient avoir des retombées positives, à savoir l’amélioration des sols grâce à l’utilisation d’engrais organiques, le recours à des semences améliorées, l’offre de conseils aux agriculteurs, l’utilisation de pesticides et l’accès aux marchés.

Un accès facilité à la technologie et aux services de conseil, la promotion de pratiques climato-résilientes, l’investissement dans l’infrastructure de transport et la réorientation des dépenses publiques pour en accroître l’efficacité, pourraient nettement dynamiser la productivité et atténuer les écarts intrarégionaux.

Et si les contraintes géographiques limitent de fait la productivité agricole, la zone aride du Mali renferme un potentiel agricole inexploité, qui est susceptible d’accroître à court terme les revenus tirés de la terre et donc de permettre aux familles de rester dans la région plutôt que de migrer.

Bilan économique par pays

Guinée : L’économie guinéenne se relève lentement de l’épidémie d’Ebola et du tassement des cours des matières premières survenus ces dernières années. Selon les estimations, la croissance, tirée par le secteur minier et l’agriculture, est remontée à 5,2 % en 2016, contre 0,1 % en 2015, et devrait se stabiliser à moyen terme. Les principaux risques qui pèsent sur cette croissance sont la faiblesse persistante des cours des matières premières, l’éventualité de dérapages macroéconomiques et la difficulté à préserver les dépenses en faveur des pauvres.

Mali : La croissance est restée robuste en 2016, à 5,4 %, soutenue par une hausse des investissements publics et par les solides performances de l’ensemble des secteurs sous l’effet de conditions météorologiques favorables et d’une amélioration du climat des affaires. Les perspectives économiques sont positives (croissance vigoureuse du PIB, recul sensible du déficit budgétaire et du déficit des comptes courants et maîtrise de l’inflation), mais elles restent menacées par la fragilité de la situation sécuritaire, les problèmes liés à la gouvernance et les aléas climatiques. L’économie malienne devrait progresser et sa croissance se normaliser autour de 5 % par an sur la période 2017–19 alors que les flux d’aide internationale diminueront progressivement après la forte hausse de ces dernières années. Tous les secteurs économiques devraient apporter une contribution positive à la croissance, mais à des degrés divers.

Niger : La croissance s’est accélérée en 2016, pour ressortir à 4,7 %, en dépit des menaces pesant sur la sécurité, de la persistance de cours faibles pour les produits de base et des chocs sur les échanges. Des problèmes subsistent malgré la reprise économique de 2016 et la résorption partielle des déficits budgétaire et extérieur. Le pays doit en effet soutenir sa croissance tout en poursuivant son assainissement budgétaire malgré les chocs. La pauvreté devrait légèrement diminuer à moyen terme, à la faveur d’une modeste progression du PIB par habitant.

République centrafricaine (RCA) : En février 2016, les élections démocratiques ont mis un terme à plusieurs années d’instabilité politique, et les violences se sont apaisées. Le produit intérieur brut (PIB) en termes réels a commencé à remonter progressivement, après s’être effondré en 2013. En novembre 2016, lors de la Conférence de Bruxelles, les donateurs se sont engagés à verser plus de 2 milliards de dollars en appui au nouveau plan d’action pour le relèvement et la consolidation de la paix mis en place par les autorités centrafricaines. Les perspectives à court terme restent toutefois menacées par une dégradation temporaire des conditions de sécurité, ce qui, conjugué au retard pris par les investissements publics, a pesé sur la croissance en 2016. Même si, grâce aux programmes du Fonds monétaire international (FMI), la République centrafricaine continue de rééquilibrer ses comptes extérieurs et son budget, la position extérieure extrêmement fragile de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) risque d’intensifier les pressions en faveur d’un assainissement des finances publiques et d’une réforme structurelle dans ce pays.

Tchad : La faiblesse persistante des cours du pétrole, qui a entraîné une profonde récession, ainsi que le creusement substantiel des déficits budgétaire et extérieur ont entraîné le pays dans une crise macroéconomique. Les autorités tchadiennes ont réagi en procédant à un ajustement budgétaire de grande ampleur, mais les déficits restent importants. Cette situation laisse craindre une augmentation du taux de pauvreté. Les perspectives à moyen terme restent défavorables : stagnation de la croissance du PIB réel en 2017 et reprise progressive tributaire de l’évolution des cours du pétrole. Face à cette crise, des réformes ambitieuses s’imposent pour assurer la viabilité des finances publiques et la diversification économique.

Suppression des subventions au Maroc

Ces derniers jours on ne parle que de la volonté du gouvernement El Othmani de poursuivre la décompensation du gaz butane, du sucre et de la farine

Face à la polémique, le gouvernement temporise en annonçant que ce n’est pas encore à l’ordre du jour, même si M. El Othmani l’avait bien annoncé lors de la présentation de son programme gouvernemental devant les parlementaires.

Peu importe, ce qui est sûr c’est que la décompensation est inéluctable et que c’est un faux débat que de chipoter sur son calendrier. L’enjeu est ailleurs : va-t-on enfin réformer la caisse de compensation ?

D’aucuns d’entre vous n’hésiteront pas à me rappeler que la réforme a déjà été entamée par le gouvernement Benkirane. Je vous réponds négativement ! Il est vraiment exagéré de parler de réforme alors que le gouvernement Benkirane, profitant de la baisse des cours des hydrocarbures, n’a fait que lever les subventions. Car, à mon sens, réforme signifie rompre avec un système, autrement il s’agit d’un ajustement, en l’occurrence comptable. Avant 2013, on avait un système aveugle où les pauvres et les riches payaient moins cher. Et après la décompensation opérée par Benkirane rien n’a changé à part que les pauvres et les riches payent, cette fois-ci plus cher. Dans les deux cas, ce sont toujours les pauvres qui trinquent.

Dès lors, la véritable réforme passe d’abord par une rupture avec la logique du traitement généralisé et uniforme de toutes les classes sociales marocaines hétérogènes de par leur pouvoir d’achat. Cela implique avant tout de mettre en place un système de ciblage des aides au profit des classes les plus démunies. Le but étant de subventionner directement le consommateur à la place du producteur.

Et qu’on ne me dise pas que c’est hors de portée. Car grâce à la carte de pauvreté du Haut Commissariat au Plan (HCP) et la base de données du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) que l’on peut peaufiner, il est possible de mettre en place un mécanisme de soutien et d’accompagnent ciblé pendant la libéralisation des prix.
Ensuite, il est fondamental que notre gouvernement et les chargés de ce dossier prennent conscience que l’application de la vérité des prix débouchera automatiquement sur leur hausse car ils étaient sous-estimés.

En conséquence, et dans le but de soutenir le pouvoir d’achat des Marocains, notamment celui de la classe moyenne, souvent à la limite de la pauvreté, il faudrait agir sur les sources gonflant artificiellement les prix. En ce sens, il est indispensable d’ouvrir les filières subventionnées à de nouvelles entreprises afin de renforcer l’offre. Ceci implique par exemple pour la filière de la farine de remplacer le système des quotas par des appels d’offres basés sur un cahier des charges pour inciter les minotiers à produire plus avec une meilleure qualité et moins cher, notamment grâce à l’intensification de la concurrence. De même il faudrait raccourcir le circuit de distribution pour supprimer les marges inutiles et réduire ainsi le prix final facturé au consommateur.

Un autre facteur à l’origine de la hausse artificielle des prix réside dans les rentes de situation touchant les filières subventionnées ainsi que l’opacité du système de compensation. Il devient donc impératif de débarrasser le marché marocain des structures monopolistiques et oligopolistiques, se comportant en lobbys redoutables imposant leurs prix au détriment du consommateur. A ce titre, la remise en cause du monopole de Cosumar est nécessaire pour qu’il y ait plus de concurrence favorable à la baisse des prix.

Quant à la fiscalité, il est complètement aberrant par exemple que dans la filière du sucre l’on continue à augmenter artificiellement le prix du sucre importé via les droits de douanes de 42% à 60% sous prétexte de soutenir la production locale alors que celle-ci est structurellement déficitaire. De même qu’il est aberrant de ne pas supprimer la TIC et de réformer la TVA qui représentent jusqu’à la moitié des prix des hydrocarbures. La suppression de ces taxes est un préalable pour appliquer la vérité des prix et lever les subventions.

A côté de cette action sur les prix pour les tirer vers le bas, il est indispensable de ne pas conforter dans l’assistanat la population qui va bénéficier des aides. D’où la nécessité de booster le revenu des ménages les plus pauvres. En effet, sortir du cercle vicieux de la compensation suppose que l’on abandonne la logique de redistribution pour aller vers l’autonomisation des ménages pauvres. Cela passe par la mise en œuvre, sur le plan structurel, d’un environnement institutionnel favorable à l’entrepreneuriat et à des activités génératrices de revenus.

Affranchir les énergies privées des contraintes réglementaires, bureaucratiques, fiscales et financières excessives, permettra d’une part, la formalisation du secteur informel avec davantage d’opportunités d’emplois pour les jeunes et les pauvres, et d’autre part, la promotion de microprojets pour permettre aux pauvres non seulement de se prendre en charge mais aussi de faire travailler les autres. Car au final le meilleur filet de sécurité est l’emploi et non « l’aumône ».

Si la réforme de ce qui reste de la caisse de compensation est indiscutable, il ne faudrait pas tromper les Marocains sur l’approche à suivre. Se contenter de lever les subventions et crier à la réforme et au courage revient à mentir aux Marocains. Dès lors, au lieu de promette la continuité des réformes, M. El Othmani devrait promettre le début de véritables réformes. Après tout, il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc).

Tendances des NTIC en Afrique

Les NTIC sont un levier de croissance mondiale, mais quels sont les impacts et tendances en Afrique ?

Une analyse de la relation des Techniques de l’Information et de la Communication (TIC) au continent africain peut procéder de cette remarque banale mais mordante de l’homme le plus riche du monde : « Quand un enfant a la diarrhée, il n’y a pas de site Web capable de soulager cela » (Bill Gates critiquant le projet Loon de Google en 2013).

Ces propos contiennent en effet, il faut le reconnaitre, une très grande part de vérité, même s’il convient de les relativiser. Parce que, d’abord, il est reconnu que les TIC jouent aujourd’hui un rôle primordial en matière de santé. Ensuite, l’opinion selon laquelle les TIC sont un « luxe improductif » ou un produit « élitiste » pour l’Afrique semble définitivement abandonnée, et n’est plus évoquée que pour son historicité. Et c’est tant mieux, est-on tenté d’ajouter !

Car, à  la vérité, aujourd’hui, en Afrique comme partout ailleurs dans le monde, les TIC sont perçus comme une nécessité vitale et ce, aux triples plans social, économique et politique. On s’en convainc aisément eu égard à leur présence, avec plus ou moins de succès, dans toutes les activités quotidiennes : qu’elles soient formelles (E-administration, E-santé, E-éducation, transfert d’argent, etc.) ou informelles (les cabines cellulaires, petits kiosques, les cybercafés, etc.).

Aussi, le secteur des télécoms africains se porte-t-il bien, du moins, presque. En effet, à plusieurs reprises déjà, de concert et quasiment à l’unisson, tous les spécialistes s’accordent à reconnaître que l’Afrique, et plus spécifiquement la partie subsaharienne, constitue un marché dynamique et à forte potentialité, se positionnant ainsi comme le (futur) eldorado des télécoms. Les statistiques l’attestent abondamment d’ailleurs. Pour ne s’en tenir qu’a un exemple, l’on notera, avec la GSMA, qu’à l’horizon 2020,  l’écosystème mobile  africain comptera près de 725 millions d’utilisateurs (contre 557 millions fin 2015) ; créera 4.5 millions d’emplois directs et indirects (3.8 millions en 2015) et versera, sous forme de taxes diverses,  un peu plus de 20 milliards de dollars US (17 milliards en 2015).

Il n’est dès lors pas étonnant de voir la ruée de tous les grands acteurs du microsome numérique dans cette partie du monde. L’on soulignera en rappel la présence significative et la visibilité particulière des grands opérateurs européens (Orange, Vodafone, Tigo), du sud-africain MTN, du nord-africain Maroc Telecom (lui-même membre du groupe Etisalat), de l’indien Bharti Airtel, du moyen-oriental Etisalat (Moov).

Les géants du Net ne sont, eux non plus en reste. Ainsi, Facebook et Google sont particulièrement actifs en Afrique du Sud, au Ghana, en Ouganda, quand Uber l’est au Kenya et Netflix au Nigeria etc. C’est donc clair : tout le monde veut, comme on le dit, sa part du gâteau. Et c’est de bonne guerre ! A ceci près qu’il faut simplement regretter, une fois encore et une fois de plus, la présence faible d’acteurs africains en ce domaine, même si, bien évidemment, beaucoup d’initiatives sont prises en la matière, qui pourraient, néanmoins, l’être mieux.

Parce que le secteur des télécoms constitue, par excellence, le secteur des mutations permanentes, car fortement dépendant de la technologie, l’analyse se fixe pour objectif de retracer toutes les tendances dans le secteur des télécoms en Afrique.

A cet égard, et pour peu qu’on y prête une attention suffisante, l’on se rend bien compte qu’un tel secteur est, et sera certainement confronté, indéniablement, à quelques exceptions près, aux mêmes problématiques  qui secouent le secteur mondial des télécoms. Et sans même juger utile d’aborder ici en détail toutes les questions, l’on peut se contenter d’évoquer quelques grands linéaments. Ils s’articulent autour de trois thématiques fondamentales : l’amélioration de la connectivité haut débit ; la nécessaire consolidation et convergence du et dans le secteur ; et bien évidemment, la présence fortement remarquable des Over The Top (OTT) qui entendent bousculer les positions traditionnelles acquises.

L’amélioration de la connectivité en Afrique

Quand il s’agit de l’Afrique, point n’est besoin d’insister sur l’état des lieux de la connectivité (très) haut débit (mobile comme fixe). Il suffit juste de relever que le triptyque accessibilité, disponibilité et qualité du réseau reste, à ce jour, fortement inquiétant. En cause principalement le fait que, primo, le (très) haut débit n’est accessible (quand il est disponible !) que dans les grands centres urbains et que, secundo, la tarification appliquée demeure encore largement prohibitive pour la plupart des consommateurs africains. Il n’est pas non plus exclu que cette situation perdurera puisque, prédisent les statistiques, jusqu’en 2020, et quant à par exemple l’internet mobile, 55% des connexions en Afrique subsaharienne s’effectueront toujours en 2G.

Cela est regrettable, il faut le souligner. Ce, d’autant plus que, on le sait,  un accès internet de qualité peut avoir des retombées positives dans tous les secteurs : santé, économie, urbanisation, en passant par l’éducation, les services financiers, l’emploi, l’information ou encore l’interaction avec le gouvernement. Il convient d’ailleurs de faire remarquer que l’atteinte des différents objectifs des ODD (anciennement OMD) de l’ONU serait largement facilitée si était accessible et moins couteuse une connexion de qualité.

Conceptuellement, la question de la connectivité de l’Afrique se pose sur deux segments, certes distincts, mais fortement interdépendants

Il y a, d’une part, ce que l’on pourrait qualifier de connectivité verticale (entre l’Afrique et le reste du monde) et, d’autre part, ce que l’on pourrait appeler connectivité horizontale, particulièrement impérieuse, s’effectuant ainsi entre les Etats africains et/ou à l’intérieur d’un seul Etat. En ce qui concerne la première, au nombre des exemples les plus médiatisés, l’on soulignera notamment celui du déploiement du câble sous-marin ACE (Africa Cost to Europe) mis en place par un consortium international piloté par l’opérateur français Orange.

Ce sont au total 17.000 km de fibres optiques dont l’objectif principal est de relier l’Europe à toute la façade atlantique du continent africain. Est également digne d’être mentionné le très remarquable projet d’Angola Câbles et d’Etix Everywhere (les câbles sous-marins Monet et SACS) qui ambitionne de connecter directement l’Afrique aux USA et à l’Amérique du Sud sans passer par l’Europe,  l’objectif affiché étant de réduire, autant que faire se peut, le temps de latence dans la transmission des données, dans la mesure où celles-ci ne transiteront plus par l’Europe. L’émergence des « autoroutes de l’information sous-marines » en Afrique est donc en marche sous fond de considérations géostratégiques.

Pour ce qui est de la connectivité horizontale, l’on peut, à titre illustratif, évoquer le projet DARE (Djibouti Africa Regional Express) qui entend déployer 5.500 km de fibres optiques pour connecter, entre autres, la Tanzanie, le Kenya et la Somalie. Le projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique (DTS) pour interconnecter l’Algérie, le Niger, le Nigeria, le Mali ou encore le Tchad, financer en grande partie par la Banque Africaine de Développement (BAD) s’inscrit dans la même dynamique

Le Groupe Bolloré projette aussi de construire un backbone sous régional de 5000 km de fibre optiques pour apporter de l’internet haut débit à certaines grandes villes de l’Afrique de l’Ouest insuffisamment desservies, à l’instar de certaines villes côtières, par les câbles sous-marins (Burkina, Niger par exemple). Pour les Backbones purement nationaux, on peut nous citer, pour exemple, le projet Link de Google en Ouganda (2013), au Ghana (2015), le backbone Lomé-Cinkansé (Togo) ou encore les diverses initiatives de Hauwei en RD Congo, au Mali, en Côte d’Ivoire et, plus récemment, au Burkina Faso où l’entreprise chinoise entend construire 307 km de fibres optiques pour connecter la ville de Ouagadougou et certaines communes avoisinantes jusqu’à Po à la frontière du Ghana.

Néanmoins, le véritable problème dans le déploiement de ces fibres reste, comme souvent, « le dernier kilomètre ». C’est que le Ftth (Fiber to the Home) ou fibre jusqu’à l’abonné ou, si l’on préfère, jusque dans les foyers africains, est un vrai challenge du fait, certainement, d’un manque de moyens et, probablement (la considération n’est pas fantaisiste), de volonté politique.

De surcroit, le déploiement de ces fibres n’est jamais qu’une condition nécessaire, et donc pas suffisante, dans la mesure où, comme le laisse entendre l’adage, il n’allégera que le service du fardeau mais pas son poids principal. Encore faudrait-il des autorités et de l’opinion publique, comme toujours dans ce genre de circonstances, une plus grande attention et vigilance dans le contrôle, le suivi et l’entretien rigoureux de ces infrastructures. En effet, les récentes péripéties malheureuses de Huawei au Congo, en Côte d’Ivoire et au Mali sont tout simplement, il faut l’affirmer, inadmissibles. Elles inspirent d’ailleurs, au choix, rire ou colère. Sans plus de prudence, de vigilance et d’exigence dans le respect notamment des cahiers des charges, le problème de la connectivité de, et en, Afrique ne sera que déplacé.

S’ajoute au déploiement terrestre et maritime une « bataille » impitoyable dans le ciel africain pour le contrôle de l’internet. Suivant en cela l’exemple nigérien et égyptien, l’Angola (Angosat1), l’Ethiopie, l’Algérie (Alcomsat1), ou le Congo (Congo-Sat) s’activent pour lancer leurs propres satellites de télécom. Dans le même ordre d’idées, avec le soutien en particulier de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), Aventi Communications Group entend déployer 1400 points wifi à travers l’Afrique subsaharienne. Pour l’heure, les utilisateurs africains peuvent d’ores et déjà profiter d’un accès internet par satellite au détail grâce à  iWayAfrica avec son programme Jola.

Facebook et Eutelsat, quant à eux, prennent appui sur le satellite géostationnaire de Spacecom (AMOS-6) pour répondre, affirment-ils, « à la demande croissante en connectivité de nombreux usagers en situés à l’écart des réseaux terrestres fixes et mobiles ». A côté de cette initiative, pour ainsi dire traditionnelle et très coûteuse, émerge de plus en plus un « internet spatial low cost ». Il s’agit principalement de mettre l’accent sur une constellation de mini satellite en orbite moyenne (le projet 03B de SES ou les 4600 mini satellites de Samsung) ou en orbite basse (le projet One Web avec ses 900 micro satellites soutenu notamment par Airbus et Intelsat ; ou encore celui du tandem SpaceX/Google qui entend déployer une constellation de 4000 satellites). Il faut bien évidement ajouter la volonté récente de la start-up Leosat qui, avec ses 78 ou 101 satellites, « rêve » d’offrir un accès internet ultra-haut débit (50% plus rapide que la fibre), non pas au grand public, mais aux grands groupes et à des structures gouvernementales.

Mais en la matière, les initiatives les plus « extravagantes » viennent sans conteste des géants du Net. Facebook veut ainsi diffuser internet dans les zones non ou mal desservies (dans un rayon d’environ 100 kilomètres) avec son drone solaire Aquila censé voler durant 90 jours à des altitudes comprises entre 60.000 et 90.000 pieds (18 à 27 km). Google, quant à lui, préfère connecter l’Afrique avec ses ballons stratosphériques gonflés à l’hélium, alimentés par l’énergie solaire (le projet Loon) dans les régions où la construction de fibre optique est problématique en raison notamment de la géographie.

Il convient enfin de signaler les diverses politiques hétéroclites menées çà et là par les Etats africains et/ou les opérateurs toujours dans l’objectif d’accroitre l’offre de connectivité de et en Afrique. A titre d’exemples, tirés de la pratique, l’on peut saluer les nombreuses politiques de mise en place de points d’accès Wi-Fi, souvent gratuits, à l’endroit des populations aux revenus modestes (étudiants, chercheurs d’emplois) : Mauritanie avec le « Wifi Project Mauritius » lancé depuis 2012 ; le Togo à travers le programme « Environnement Numérique du Travail » (ENT) pour la mise en place de bornes Wifi dans les universités ; en Ouganda, au Seychelles, à l’Ile Maurice etc.

La construction des data center (Zambie, Nigéria, Tchad, etc) ; de point d’échange internet national pour notamment réduire le temps de latence dans la transmission des données (Togo dans le cadre du projet WARCIP « West African Regional Infrastructure Program ») ; le projet FTTA (Fiber Through The Air) à l’Ile Maurice qui, contrairement au FTTH, utilise les ondes radio pour offrir l’internet à très haut débit ; la mise en place des aires de télécom entre les pays africains à l’instar du « free roaming » entre les pays d’Afrique de l’ouest ou de la « One Area Network » des Etats de l’Afrique de l’Est ; la politique du data unique entre les pays de la SADEC d’ici 2019, etc. participent aussi de cet effort de connectivité.

Comme on le voit, les solutions en matière de connectivité haut débit de l’Afrique sont diverses et mobilisent tous les acteurs, des plus traditionnels (comme les opérateurs de télécoms ou de satellite) aux plus récents (comme les géants du Net, notamment Facebook et Google). La bataille pour connecter l’Afrique n’a jamais été aussi vive, et se déroule sur tous les axes possibles. Mais tout ceci exige des investissements considérables et surtout soutenus. A cet effet, les grands acteurs du monde numérique (cela est surtout vrai pour les opérateurs de télécoms) plaident pour une consolidation (et conséquemment, mais certes partiellement,  une convergence) du et dans le secteur, qui pourrait alors permettre, à terme, la mobilisation des ressources à même de soutenir ces investissements indispensables.

Consolidation et convergence dans le secteur des télécoms en Afrique

Consolider, dit le Larousse, « c’est rendre quelque chose plus durable, plus résistant, l’affermir ». C’est à l’aune de cette définition qu’il faut analyser toute la bataille juridique, mais surtout médiatique, des opérateurs pour une consolidation dans le secteur des télécoms. En Afrique, cette question est négligée ou insuffisamment traitée, du moins dans les médias. Pour autant, dans les années à venir, elle sera au centre de toutes les attentions.

se connecter à Internet en Afrique sur le satellite
se connecter à Internet en Afrique sur le satellite

Certains spécialistes prévoient d’ailleurs que le phénomène du « ‘’co’’ [pour la colocation, coopération et consolidation] nourrira la plupart des discussions et négociations dans les télécoms en Afrique subsaharienne ». Avoir près de 7 opérateurs pour 10.7 millions d’habitants (Somalie) rend le marché difficilement rentable. Ce d’autant plus que, dans le même temps, dans les pays les plus avancés en la matière, on ne compte que 3 (la Chine ou le Japon, respectivement 1.371 milliards et 126 millions d’habitants) ou 4 (USA avec 321 millions d’habitants) grands opérateurs. En France d’ailleurs, la question de la consolidation reste, malgré la fin officielle des discussions pour ramener le secteur à 3 grands opérateurs (pour 66.8 millions d’habitants), au « centre de tous les regards ». Selon toute vraisemblance,  « une nouvelle saison » se profile à l’horizon.

Certes, dans la plupart des cas, une concurrence (saine) entre plusieurs opérateurs est un levier favorisant la baisse des prix, puisque, ainsi que le soutient le philosophe, Montesquieu, elle « met un prix juste aux marchandises [et] établit les vrais rapports entre elles ». Cependant, tout comme en matière culinaire – où trop de viande est susceptible de gâter la sauce –,  dans le domaine des télécoms, une multitude d’opérateurs peut, à terme, avoir l’effet pervers d’annihiler la croissance. Cela est, pour la simple raison principale qu’une concurrence effrénée est de nature à sacrifier la qualité des réseaux et service offerts aux utilisateurs sur l’autel des guerres de promotions. Alors que, et à rebours, une consolidation, notamment horizontale du secteur (autour de plus ou moins 3 opérateurs), en offrant la possibilité de faire de substantielles économies de coût, permettra, en retour, aux opérateurs, d’avoir plus de marge de manœuvre quant à l’investissement dans la connectivité de l’Afrique.

En effet, et c’est une lapalissade, la « mise à jour » de la qualité de l’internet, autrement dit, actuellement, l’investissement dans la 4G, la 5G ou même la fibre optique, nécessite d’énormes investissements qui, si le marché est fragmenté, seraient sinon difficilement finançables, du moins certainement encore en retard (comme c’est le cas actuellement) par rapport aux autres pays. Il en est ainsi d’autant plus que, cela a déjà été évoqué, le secteur des télécoms est, par excellence, celui des mutations technologiques permanentes.

S’il était permis de faire une digression dans le propos, l’on dirait sans retenue que les observateurs, du moins les plus avertis, n’ont pas été étonnés du retrait de licence à certains opérateurs (Comium, Café Mobile, GreenN, Warid) en Côte d’Ivoire. Car, avec des dettes aussi abyssales (plus de 80 milliards de Fcfa en grande partie liées aux frais d’interconnexion), il est particulièrement difficile sinon même impossible, et de suivre l’innovation technologique, et d’être compétitif sur un long terme. Du reste, le Régulateur a  explicitement inscrit ce retrait dans un « processus […] de restructuration et de consolidation du secteur de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire ». Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le Group Télecom Azur (Gabon, République Centrafricaine et Congo) et Expresso (Ghana) seraient eux aussi au bord de la faillite.

Toutefois, ce n’est pas uniquement d’un point de vue économique, c’est-à-dire comme un tremplin à soutenir  l’investissement, que la consolidation s’envisage comme une nécessité. Elle a ceci de plus louable qu’elle peut avoir pour corollaire de faciliter la convergence des réseaux de télécoms, des services multimédias, des terminaux mobiles ainsi que les offres d’abonnement (triple Play ou quadruple Play par exemple).

Ainsi, la convergence numérique (facilitée par la consolidation) permettra au consommateur africain, en utilisant son téléphone, de communiquer, de suivre ses séries ou ses matchs sportifs, etc. grâce à un seul opérateur. Il peut aussi s’agir pour les opérateurs de proposer des offres «bundle » : le triple Play par exemple regroupant le fixe, le mobile ou quadruple Play si l’on y ajoute la télévision grâce à un seul et même opérateur. Proposées déjà depuis quelques années par certains opérateurs,  notamment au Kenya, au Nigéria, en Afrique du Sud, au Cameroun ou encore au Liberia, ces offres groupées permettent, en règle générale, de faire de réelles économies en ayant 3 ou 4 services à des tarifs attractifs, et offrent surtout une simplicité (donc une transparence), dans le suivi et la maitrise des consommations en tant qu’elles permettent de regrouper sur une seule facture les diverses prestations et services souscrits.

C’est ce qui justifie en grande partie la course aux rachats ou aux fusions, amorcée par les grands groupes d’opérateurs ; l’objectif visé étant de pénétrer de nouveaux marchés ou de renforcer davantage une présence dans un pays ou une zone donnée. Ainsi, et pour ne parler que des acquisitions récentes, l’on indiquera la stratégie de MTN qui, en 2014,  a pris le contrôle d’Afrihost (un fournisseur d’accès internet) et, en 2015,  Visafone au Nigeria ; celle d’Orange avec les acquisitions de certaines filiales d’Airtel (Burkina et Sierra Leone), de Cellcom au Liberia et de Tigo en RDC ; de Maroc Telecom qui, en 2015, a fait l’acquisition des 6 filiales africaines d’Etisalat (Moov). L’on comprend ainsi, aussi, pourquoi, au lendemain du rejet par la Haute Cour de Pretoria du rachat de Neotel (un fournisseur de connectivité) par Vodacom, ce dernier songe déjà à acquérir un autre fournisseur de connectivité, Broadband Infraco.  Telkom affiche aussi son impatience quant à la prise de contrôle de Business Connexion, Airtel et Tigo se concertent pour une fusion au Ghana, quand Sahel Telecom et Sonitel l’ont déjà faite pour donner Niger Telecom. Les exemples peuvent être multipliés à l’infini.

Cela étant, il convient néanmoins de préciser, et même d’admettre,  que ce phénomène de consolidation est une vexata quaestio, un problème sensible, et que, de ce fait, s’il est géré avec indélicatesse, risque d’entrainer le marché dans un monopole ou un duopole préjudiciable pour le consommateur, du moins en règle générale. C’est ce qui explique les réticences des régulateurs dans certains pays (France, Afrique du Sud). En tout état de cause, toute action en la matière, semble-t-il,  doit s’inscrire dans une politique in globo alliant cadre règlementaire très clair (en tenant compte de la spécificité de chaque pays ou région, le cas échéant), intérêts des consommateurs, des travailleurs et des opérateurs, et ceci, dans une perspective à long terme.

Il ne s’agit pas ici, ou pas seulement, de proposer des politiques « court-termistes » dans le dessein exprès d’avoir des tarifs les plus bas qui, à la longue, s’avèreront contreproductives pour le continent. Car, il faut en convenir, le point d’orgue n’est pas de choisir entre la qualité et le prix, mais de trouver un équilibre entre la qualité et le prix en sorte que l’une soit proportionnelle à l’autre et inversement. A défaut, l’histoire de la connectivité en Afrique a tous les risques de s’écrire au conditionnel.

OTTs contre Opérateurs : je t’aime, moi non plus ?

Les OTTs (Over The Top) gagnent encore du terrain en Afrique pour permettre « plus de communication pour presque pas grand-chose » ou pour transformer les services télécoms en des « commodités ». Ils ne se contentent plus, en effet, d’être virtuels ; ils entendent aussi être réels, physiques par la mise en place notamment de représentations comme en Afrique du Sud (Facebook, Netflix, Naspers) ou encore au Nigeria (WhatsApp). De façon générale, on connait la pomme de discorde entre les opérateurs et les OTT : les premiers reprochent aux seconds de mener une concurrence déloyale ; les seconds se défendent en pointant du doigt le business model du passé (donc dépassé) et le manque d’innovation des premiers.

Ce duel entre Parménide (la permanence) et Héraclite (le changement), prend un relief tout particulier en Afrique où les services Voix et SMS pèsent près de 90% dans le chiffre d’affaire des Opérateurs (contre 50% en Europe). A cela, il faut bien évidement ajouter le double manque à gagner de la part de l’Etat : l’optimisation fiscale –  proche de l’évasion fiscaledit-on –  des OTT les rend difficilement taxables et, dans le même temps, la baisse des revenus des opérateurs représente, en retour, moins de recettes pour l’Etat. C’est donc qu’il urge de sortir des hésitations, des positions d’ « observateurs » et de traiter le problème sérieusement.

Toutefois, une chose est certaine : l’interdiction pure et simple des services OTT ne sera pas la solution. Car, économiquement, et à commencer par la microéconomie,  les activités des OTT génèrent aussi, excepté les situations dites de « pertes sèches », des revenus considérables  aux opérateurs, dans la mesure où les services OTT requièrent une connexion internet, donc un abonnement auprès des opérateurs. D’un point de vue macroéconomie, également, il ressort de certaines études qu’une hausse de 10% de l’accès aux data s’accompagne généralement d’une hausse du PIB mondial de 1.35% (GSMA).  Sur un tout autre registre et notamment philosophico-social, la démocratisation du savoir, la politique de l’Open Access ainsi que la gouvernance de l’internet qu’encouragent les services OTT militent largement, aujourd’hui, pour leur maintien. De fait, une interdiction serait, pour toutes ces considérations, économiquement contreproductive et socialement inacceptable.

Dans cette optique, il ne reste donc plus comme alternative qu’à trouver un statut juridique pour les OTT. Parce que, d’une part, adopter ou du moins maintenir la stratégie du statu quo sera difficilement tenable, eu égard au lobbying des opérateurs. Et, d’autre part, une interdiction pure et simple des services OTT demeure inefficace et contreproductive ainsi que cela a déjà été analysé plus haut. Dès lors, il  ne fallut pas s’étonner du rétropédalage du Régulateur marocain face à la grogne sociale, lui qui, par certainement un excès de zèle et de manière téméraire, si ce n’est péremptoire, avait ordonné le blocage de certains OTT en 2015. Il n’est pas sûr que d’autres régulateurs lui emboîtent le pas.  Il n’en va pas aussi mieux des stratégies de partenariats développées entre certains OTT et Opérateurs. De fait, elles sont des mariages de raison et non de cœur ; aussi elles ne seront que des palliatifs et donc, in fine,  ne résoudront pas en profondeur le problème. Enfin, il serait totalement surprenant que les Etats africains adoptent une stratégie consistant à déréguler les activités des opérateurs, c’est-à-dire à les aligner sur le « non statut » des OTT eu égard aux potentialités économiques mais aussi et surtout aux considérations juridiques qui entourent l’activité télécoms.

C’est donc, en définitive, autour de cet éventuel statut des OTT que se situera l’essentiel du débat. Et il semble tourner, pour l’instant, à l’avantage des opérateurs.  En tout cas, il est difficile de ne pas, sinon donner écho, du moins reconnaitre, le bien fondé de leurs prétentions. Car, il est constant que, tout comme les opérateurs, les OTT proposent de la VoIP et/ ou de la messagerie instantanée. A défaut donc d’être des opérateurs de jure, les OTT le sont de facto. La conséquence qui en découle ne peut être que la suivante : à service identique, législation identique, comme il est généralement admis dans le secteur. Les OTT doivent donc être traités au même titre, sinon au même rang que les Opérateurs. C’est, essentiellement, l’obligation de se conformer aux obligations administratives (obtention de licence, de spectre) ; techniques (interopérabilité des réseaux) ; économiques (s’acquitter notamment des diverses taxes  télécoms) ; juridiques (accès au service d’urgence, continuité du service) et de sécurité, particulièrement impérieuse en ce moment (répondre favorablement aux demandes du gouvernement, assurer la protection, la confidentialité et l’intégrité des données…). Selon toute vraisemblance, l’on s’orientera vers cette alternative pour mettre fin au « deux poids deux mesures », mais avec cependant quelques correctifs. Il s’agirait non pas de soumettre les OTT à tous le package juridique des opérateurs mais uniquement à son noyau dur comme la protection des données et l’obligation de sécurité. C’est alors que le « if you can’t beat them, join them » se traduira certainement en langage juridique par la confection d’un statut hybride pour les OTT.

Abdul Ouattara

OUATTARA Abdoul Haziz Kourbié Junior
Researcher at IDEST (Institut du Droit de l’Espace et des Télécommunications) Université Paris Sud/ Université Paris Saclay

Emmanuel Macron président de la France

Le nouveau président de la France évoque l’Afrique, un continent souvent évoqué au cours de sa campagne…

Emmanuel Macron propose une vrai réforme des relations entre l’Afrique et la France, il évoque régulièrement les relations entre les 54 pays d’Afrique et la France.

L’Afrique et la France….

Un continent qu’il a découvert lors de son stage de fin d’études au Nigeria, une expérience qu’il décrit comme « une découverte passionnante, dans un pays ou la relation avec l’ancienne puissance coloniale est très particulière, comme la préservation des autorités coutumières ou religieuses ou le rapport des citoyens, souvent insoumis à l’État d’ailleurs, et où, malgré la misère et la violence, tout paraît possible.

« Plus de dialogues entre les entreprises avec l’Afrique »

Emmanuel Macron a exposé sa vision des relations de la France avec l’Afrique. Il a insisté sur le formidable potentiel de la révolution numérique. Une «révolution culturelle», selon ses mots. Face à un parterre d’entrepreneurs de moins de 40 ans, Emmanuel Macron, âgé de 38 ans, a livré un discours… générationnel. Premier point commun entre les Français et les Africains de cette génération: le ras-le-bol de leur classe politique. En marge du discours, un participant commente: « En France, comme en Afrique francophone, on a un problème similaire: les mêmes dirigeants tiennent les rênes depuis plus de trente ans ».

Le nouveau président de la république française a expliqué les méfaits en France de la « professionnalisation de la vie politique ». « Celui qui arrive de l’extérieur peut apporter un autre regard, une liberté de ton », a-t-dit. « Il apporte une expression nouvelle qui brise l’entre-soi. »

Emmanuel Macron président de la France
Emmanuel Macron président de la France

Sur les relations franco-africaines, il veut plus de « dialogues d’entreprises à entreprises ». Et pour remédier à la réticence de certains investisseurs français qui considèrent l’Afrique comme une terre d’aventure, il encourage les jeunes entrepreneurs à construire des partenariats qui puissent servir de modèle.

« LES MAUVAISES HISTOIRES ONT UN EFFET DÉVASTATEUR. IL FAUT CONSTRUIRE DES “SUCCESS STORIES”. »

Plus largement, il a évoqué l’importance de développer des partenariats qui ne soient pas seulement sécuritaires.

Emmanuel Macron ouvre de nouvelles relations avec des rapports plus directs.

Emmanuel Macron est un homme de son époque. Il estime que la « glorification de la colonisation » n’a plus sa place en 2017. Qu’il faut passer à autre chose. Qu’il faut regarder l’avenir et non se complaire dans des débats politiques dignes des années 70. Un jeune chauffeur de taxi, diplômé du supérieur en mathématiques, disait récemment : « On me donne un visa pour la France, j’abandonne mon taxi dans la seconde pour partir. » La jeunesse du Maghreb a besoin de visas, de bourses, de liens avec la France, véritable porte sur l’Europe. Elle se moque d’une époque qu’elle n’a pas vécue. Elle pense à son quotidien qui manque cruellement d’espoir.

Cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de respect pour le passé. Simplement que le passé, c’est le passé, comme dirait La Palisse, et que ne pas s’occuper de l’avenir serait pour le coup un crime.

« Je veux que nous ayons une stratégie française et européenne ambitieuse en terme d’aide publique au développement, mais dans le cadre d’un dialogue exigeant avec les responsables africains. Nous devons avoir une demande de réciprocité sur le plan des réadmissions [des migrants en situation irrégulière]. »

Évoquant Mali, le candidat d’ »En Marche ! » ajoute : « On ne peut pas expliquer aujourd’hui à notre population [française] que [d’un côté] on est en train de stabiliser sur le plan militaire un pays, qu’on est en train de l’aider à développer ses propres infrastructures, que d’ailleurs il est bon pour lui que les gens reviennent et n’en partent pas, et que [de l’autre côté] on ne sait pas signer un accord de reconduite à la frontière et que, quand quelqu’un n’a pas de titre de séjour, il n’est pas réadmis sur le territoire [de son pays d’origine]. Cela, c’est un jeu de dupes dans lequel nous sommes depuis des années. »

Emmanuel Macron dénonce les « rémanences de la Françafrique ».

Mais pour autant, il ne veut pas renverser la table. Faut-il supprimer le franc CFA ? « C’est un débat que les pays de la zone franc doivent conduire dans les deux zones concernées. Je n’ai pas à me prononcer pour eux. C’est un élément de stabilité que nous garantissons. Ce qui est vrai, c’est que cela crée de l’hétérogénéité, en particulier au sein de la Cedeao, où vous avez plusieurs cohabitations. En même temps, je pense que le choix leur est laissé », déclare l’ancien ministre de l’Economie.

François Hollande a-t-il eu tort de rester silencieux après la réélection très controversée d’Ali Bongo au Gabon, en août dernier ?

« Je ne suis pas là pour distribuer les bons et les mauvais points. Le président Hollande a-t-il eu une autre politique africaine durant ce quinquennat ? J’ai plutôt ce sentiment par rapport à ses prédécesseurs. Il me semble que l’élection de monsieur Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnues qui justifient un jugement circonstancié », affirme encore celui qui, il y a quinze ans, a fait un stage ENA de six mois à l’ambassade de France au Nigeria, sous la houlette de Jean-Marc Simon.

Agrobusiness et crise en Côte d’Ivoire

Agrobusiness en Côte d’Ivoire

Tribune d’un protagoniste de l’affaire…

Présentation de la crise par les clients lésés
Dénonciation des abus
Propositions de sortie de crise…

Depuis le dernier trimestre de l’année 2016, une crise sans précédent bat le plein en Côte d’Ivoire à la suite de décisions prise par le gouvernement ivoirien, contre environ une trentaine d’entreprises opérant dans l’agro-pastorale, et identifiées de fait à ce jour sous le vocable de « sociétés d’agrobusiness ».

Ayant choisi de faire usage et de vulgariser des techniques culturales innovantes à haut rendement connues et pratiquées en silence par certaines entreprises locales (telles que Callivoire, Cocosol,…) depuis quelques années déjà, et ailleurs où cela est encouragé, elles ont proposées aux populations ivoiriennes de leur mettre à disposition leur expertise en la matière, par le biais de contrat de prestations de services, sans pour autant que les uns et autres n’aient à fournir davantage d’efforts en raison de leurs occupations professionnelles respectives diverses et peut-être contraignantes, leur rétrocédant après une période définie, les revenus tirés des ventes qui résulteraient des récoltes relatives.

Ces revenus, allant parfois jusqu’à 300% s’obtiennent par l’application de techniques culturales connues et à la portée de tous, alliant usage de semences à haut rendement, engrais organiques particuliers et arrosage par système goutte à goutte. Tout cela, se faisant avec l’assistance d’experts israéliens, russes et allemands selon leurs domaines de compétences respectifs.

Le Ministère de l’Agriculture, et en particulier le Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA) maîtrise parfaitement le sujet, et d’ailleurs un média de la place, « Le Journal de l’économie », publie très régulièrement des articles à ce sujet. Un exemple concert est cela de la variété de piment appelé « Piment Rocoto » qui permet à tout exploitant agricole, novice assisté ou expert, d’obtenir des rendements allant jusqu’à 15 millions de francs CFA sur 1 hectare, après avoir investi environ 2 millions de francs CFA au démarrage ; soit, pour le cas d’espèce, plus de 500% de rendement, et donc, bien plus que ce que proposent ces entreprises.
Ce business model est intitulé « plantation clé en main », tout comme le proposait la défunte Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA) pour des cultures pérennes comme le palmier à huile et l’hévéa, sans que cela ne pose de problèmes à personne. Plusieurs ivoiriens et non ivoiriens de couches sociales diverses s’y sont donc intéressées afin d’améliorer leurs conditions de vie, pour certains, là ou d’autres y ont trouvé une alternative à l’incapacité des banques locales de financer leurs projets personnels.

Dans le cas d’espèce, l’export offrant bien plus de revenus que le marché local, cette option a donc été retenue comme circuit principal de distribution choisi par ces sociétés, bien qu’une partie des produits récoltés soient écoulée localement. Cela a marché et marche très bien et vos propres investigations, que nous encourageons, d’ailleurs, vous aideront à en savoir plus sur la question. A ce propos, un article en ligne de Jeune Afrique publié ce 19 avril 2017 présente d’ailleurs cette pratique adoptée par plusieurs exploitants pour un meilleur profit

Fort de leurs prouesses respectives, l’une d’elles, MONHEVEA.COM, partenaire principal de l’Association des Souscripteurs de Monhévéa.com (ASM), a su tiré son épingle du jeu, en se donnant tous les moyens pour y arriver.
Après environ quatre (4) années d’activités avec des débuts timides officiellement en 2013, elle est parvenue à se hisser au sommet comme leader de ce secteur au point de se constituer en un groupe de sociétés intégré et multidisciplinaire, et a été adulée et convoitée tant par ses pairs qui l’ont copié, que par nos autorités locales ces dernières années au regard de sa force, ses revenus financiers, ses acquis, ses actions et son impact dans le secteur agricole.
Cela lui a valu d’avoir invité, avec d’autres entreprises, de représenter fièrement notre pays à l’Expo de Milan 2015, de faire des présentations de son expertise à l’assemblée nationale devant les parlementaires pour le développement de l’agriculture dans les collectivités régionales, de recevoir l’appui du gouvernement ivoirien à travers le CEPICI pour la construction de deux (2) usines de transformation de maraîchers à Koliakro, ou encore d’être le sponsor officiel des dernières Journées Nationales de la Valorisation de l’Agriculture (JNVA). Et même, une distinction au nom de notre gouvernement, par les mains du Ministre ALLAH Kouadio Rémi a été décernée au Groupe AGRONOMIX, pour l’ensemble des actions menées et celles en cours pour la redynamisation de l’agriculture en Côte d’Ivoire, à travers l’usage des nouvelles techniques culturales à haut rendement, la mécanisation, la transformation ; et cette liste est non exhaustive.

Aujourd’hui, cette société a acquis une notoriété internationale et se compose de seize (16) sociétés présentes dans une dizaine de pays et opérant dans divers secteurs d’activités (agro-pastorales, transit, boisson, communication, sécurité, immobilier, finance…) ou elle a créé des centaines d’emplois directs (environ 500) et indirects et projetait en créer d’autres avec l’ensemble de ses projets pour lesquels elle avait obtenu la bénédiction et l’assistance du gouvernement ivoirien, à travers notamment le Ministère de l’Agriculture dirigé à ce jour par le Ministre Sangafowa COULIBALY, et les autres ministères concernés de près par ces projets ainsi que le CEPICI de Monsieur Esmel ESSIS, en collaboration avec des partenaires internationaux.
Ce faisant, elle a, pour ce qui la concerne, été enregistrée légalement au CEPICI, pour un objet social su et connu de tous, a payé régulièrement ses impôts, taxes, droits de douane et autres droits afférents à son activité en tant qu’opérateur économique responsable exerçant sur le territoire national, et l’ensemble de ses contrats de prestation conclus avec les souscripteurs que nous sommes ont tous faits l’objet d’enregistrement officiels dont les frais relatifs ont été, durant toutes ces années, reversés dans les caisses de l’Etat.
Et, se conformant au Code (ivoirien) d’investissement, elle a investi dans l’acquisition de gros engins et équipements quasi inexistants auparavant dans ce secteur d’activités, des fois avec des avantages ou allègements fiscaux, autant qu’elle a rempli les conditions nécessaires pour l’obtention des agréments nécessaires à l’exercice de ses activités selon son objet social.

D’ailleurs, le nouveau Président de BAD (Banque Africaine de Développement) fait de l’agrobusiness (agribusiness) l’un de ses principaux chevaux de bataille, au regard du potentiel dont dispose notre continent, en disant qu’il serait le pourvoyeur des prochaines grosses fortunes du continent.
Et, à la Conférence Internationale sur l’Emergence en Afrique (CIEA2017) qui s’est tenue récemment ici à Abidjan, le Président Macky Sall du Sénégal, témoignait de ce que l’agrobusiness est l’un des trois (3) piliers de l’économie de son pays, tout comme c’est également le cas dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Mais, contre toute attente, le gouvernement décide de tout arrêter et décrète que c’est une arnaque, prétendant que cette entreprise ainsi que ces consœurs, ont exercé dans l’illégalité depuis toutes ces années, alors que l’implication de nos autorités gouvernementales (ministres, élus locaux et responsables d’institution) qui les ont accompagnées et ont aussi profité des revenus de cette activité, n’est un secret pour personne.
Elles ont aussi bénéficié de l’appui et la collaboration des banques locales qui, à cet effet, leur ont même confectionnés des documents commerciaux portant leurs logos conjoints, comme cela a été le cas avec NSIA Banque et ECOBANK, incitant leur personnel et leurs propres clients à y investir, au regard de la crédibilité affichée, et allant jusque même à leur octroyer des prêts à cette fin. Et dès lors, certaines d’entre elles, pour des raisons non encore élucidées ont commencé à mener une bataille farouche à la limite de l’éthique bancaire, contre les entreprises de ce secteur et MONHEVEA.COM, en particulier, tandis que d’autres, craignant un risque de non-paiement des prêts octroyés, se sont livrées à une traque sans merci de leurs clients et employés ayant investi dans l’agrobusiness, comme c’est le cas par exemple à NSIA Banque.

Et du jour au lendemain, celui qui était l’ami de tous, l’exemple de tous, Mr YAPI Christophe, devient l’homme à abattre et « persona non gratta », assimilé aux plus dangereux escrocs et bandits de grands chemin, accusé d’escroquerie organisée, parce qu’il aurait fait l’objet de poursuites judiciaires par le passé, sans que l’on ne sache sa version des faits.
Pour ce qui nous concerne, il a toujours honoré ses engagements contractuels et continuait de le faire quand, notre gouvernement s’y est immiscé, prétendant nous protéger de celui qui aide à réduire la pauvreté, crée des emplois et valorise le pays le chômage, tandis que fermant les yeux sur les nombreux scandales d’abus de biens sociaux et de détournements de fonds dans plusieurs sociétés d’Etat et institutions, les engagements non respectés pour les logements sociaux, et bien d’autres.

Nous n’avons jamais été escroqués par cette entreprise, et nous déplorons que cela se passe à une période où elle passe par une série de mises en conformité organisationnelles (renforcement des procédures et du contrôle des opérations, paiements par virements bancaires avec goulots d’étranglement au sein des banques, identification des sources de revenus des clients avec le KYC,…) qui ralentissent ses activités, bien qu’honorant chacun de ses engagements pris avec ses clients, et tandis qu’après avoir démarré le projet d’usine de Koliakro, il était prévu le lancement du démarrage du projet de la Cité Bénéné (350Ha) pour ses clients, dont nous faisons partie, en novembre 2016.

Dès lors, commence la crise et, plusieurs chefs d’accusation sont reprochés par notre gouvernement à une trentaine d’entreprises exerçant selon ce business model de « plantation clé en main », tout comme si elles se seraient toutes consultées d’avance pour arnaquer, ceci avec une versatilité indescriptible affichée par les accusateurs. Ce sont notamment :

Des promesses de rendement trop élevés : là où, c’est le principe de l’agriculture à haut rendement promu par le Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA) , la FAO et la BAD qui l’encouragent, de même que le Journal de l’Economie (édité ici en Côte d’Ivoire et vendu au grand public) qui publie régulièrement des articles à ce sujet. (Vos propres recherches documentaires et via internet sur le sujet vous y éclaireront)

L’inexistence de terres culturales : là où elles ont bénéficié de l’aval du Ministère de l’Agriculture, par le biais de ses structures d’encadrement telles que l’ANADER ainsi que de la bénédiction des autorités coutumières pour la location ou l’acquisition de terres dans certaines localités, tel qu’il apparait sur les documents afférents

L’escroquerie : tandis les entreprises avaient toujours tenu leurs engagements contractuels et qu’aucune plainte n’a jamais été déposée contre elles

Le blanchiment d’argent : sachant que, pendant que la CENTIF était silencieuse toutes ces années, ces entreprises ont reçu les fonds remis par les clients que nous sommes et les sommes faramineuses qui peuvent y avoir été investies par certains auraient pu faire l’objet d’enquêtes préalables chez les titulaires, en bonne due forme pour en jauger la fiabilité

L’appel public à l’épargne : là où le Directeur de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) lui-même affirme et soutient qu’il ne s’agit en rien de cela

Le placement d’argent : sachant qu’il ne pourrait se faire en dehors et sans la complicité des banques qui y ont probablement collaboré d’une certaine façon

Le financement du terrorisme : là où connaissant les origines et l’exercice du pouvoir dans notre pays, c’est une affirmation et une accusation grave contre les populations non armées qui sont les pourvoyeuses de ressources de ces entreprises

La menace du système bancaire : là où les banques elles-mêmes, sans jamais octroyé le moindre prêt à ces entreprises, les ont accompagnées et ont collaboré avec elles voyant leurs ressources s’accroître de même que leurs portefeuilles clients respectifs.
Et, c’est alors que, sans aucunes enquêtes réelles, sérieuses et abouties menées en toute impartialité, le gouvernement et le Trésor ivoirien, qui agissant ainsi, se sont immiscées dans une affaire privée, ont tiré des conclusions sans auditions, sans procès, et sans décisions de justice prononcées, usant d’intimidations, arrestations de responsables de sociétés et leurs proches (dont YAPI Marcel, petit frère de YAPI Christophe) et perquisitions arbitraires, aliénation de biens sociaux ainsi que de l’abus de pouvoir. Tout cela, avec pour suite et conséquences, le gel des comptes bancaires desdites sociétés et un mandat d’arrêt international lancé contre Monsieur YAPI Christophe, PDG de MONVEVEA.COM , se retrouvant de facto, dans l’incapacité de rentrer en Côte d’Ivoire, là où ses confrères sont traqués et condamnés injustement et sans défense, contraint de ne pouvoir respecter ses engagements contractuels pris avec plusieurs milliers d’ivoiriens et non ivoiriens investisseurs (souscripteurs) dans le cadre des prestations de service agricoles telles que stipulées dans leurs contrats respectifs.

Cela nous tous a conduit, depuis lors, dans le désarroi total, et certaines personnes y ont malheureusement perdu la vie.

Pour rappel, aucune plainte des clients/souscripteurs n’avait jamais été (dé)posée contre ces sociétés qualifiées d’escrocs aujourd’hui, en particulier notre partenaire MONHEVEA.COM, qui a d’ailleurs enregistré des souscriptions de plusieurs de ministres, élus, responsables d’institutions et autres qui ont même perçus les revenus de leurs souscriptions respectives , et pourront vous le témoigner, s’ils s’en estiment capables. C’est d’ailleurs ce qu’a osé confirmer le Ministre Cissé BACONGO, à l’occasion d’une interview dans un journal de la place. Il n’a aussi pas manqué de préciser que tous les problèmes liés à l’incapacité de paiement ont débuté dès l’immixtion du gouvernement.
Et d’ailleurs, tel un aveu, le document consignant le mode opératoire élaboré par le gouvernement à travers son Comité de Veille, précise tel un aveu que, les sociétés d’agrobusiness se retrouvent incapables à ce jour d’honorer leurs engagements du fait du gel dont leurs comptes font l’objet.

Notre démarche à nous, n’a nullement la prétention de justifier ces entreprises, notamment MONHEVEA.COM, notre partenaire, en qui nous croyons malgré tout.
Nous ne souffrons également en rien d’aucune espèce de Syndrome de Stockholm ou de masochisme, comme pourraient le prétendre certaines personnes, mais bien au contraire, nous lucides et sensés.
Aussi, notre expérience personnelle, tant à ses côtés qu’auprès de son premier responsable, depuis toutes ses années de collaboration, nous a permis de constater qu’une très grande partie de ce qui est dit contre cette société, dans le cadre de cette crise, se trouve être bien loin de la réalité. D’une façon responsable, la société use, elle-même, des voies et moyens légaux pour se défendre et rétablir la vérité et obtenir justice par le biais de ses avocats qui y travaillent, tout en continuant parallèlement à rechercher des solutions amiables proposées à vos collaborateurs pour la sortie de crise.

Quant à nous souscripteurs, depuis lors, nos projets sont à l’eau, des familles menacées d’expulsion des maisons et appartements qu’elles louent, plusieurs n’arrivent plus à se soigner convenablement et/ou à assurer les soins de leurs familles, les créanciers et même les banques qui leur ont octroyé des crédits à cet effet les acculent et les menacent, des parents n’arrivent plus à payer les frais de scolarité de leurs enfants, plusieurs ont perdus boulots et des centaines d’emplois ont été détruits par le fait de cette crise suscitée par le gouvernement, qui, par le biais de la police, a menacé d’arrestation les employés de certaines de ces entreprises s’ils se rendent sur leurs lieux de travail respectifs, et certains investisseurs en sont même déjà morts, ce qui est déplorable et inacceptable lorsqu’on prétend protéger quelqu’un.
Et quand l’on sait comment les revenus d’un individu pourrait impacter les vies de 2, 5 voire 10 personnes dans nos familles africaines, comprenez que le mal est plus profond qu’il n’en a l’air, car il s’agit d’environ 500.000 à 1.000.000 personnes qui sont touchées directement et indirectement par cette crise.

Malheureusement, ce que nous n’arrivons toujours pas à comprendre c’est que plusieurs propositions de sortie de crise ont été faites au gouvernement qui, jusque-là, sans aucune raison est resté sourd et fermé à elles toutes.
Et, dans sa démarche, il prétend ainsi, quant à lui, protéger les populations que nous sommes, d’escrocs (qui, au rappel ne font l’objet d’aucune plainte à ce sujet) , qui, à l’opposé avaient toujours tenu leurs engagements contractuels et nous ont ainsi permis d’apporter le bonheur et l’espoir dans nos familles respectives, jusqu’à son intervention.

Et pour ce faire, le gouvernement ivoirien décide, unilatéralement, de procéder à un remboursement à minima des capitaux investis par les souscripteurs, prétextant que les fonds disponibles sur les comptes bancaires respectifs des sociétés sont insuffisants pour le faire, tandis que ces sociétés elles-mêmes, jusqu’à ce jour, déclarent le contraire et réitèrent leur volonté de respecter leurs engagements contractuels afin d’écourter les souffrances des populations, qui ne demandent que cela. En cela, le gouvernement utilise les médias pour relayer plusieurs faits et discours erronés et mensongers, et incite plusieurs souscripteurs à aller se faire enrôler pour ce prétendu remboursement, en choisissant unilatéralement d’exclure pendant le process de l’enrôlement au Trésor certains mode d’investissements (déductions, « kit planter soi-même », paiements par chèques, diaspora, contrats non récupérés avant le début de la crise…), ainsi que les contrats de moins de six (6) mois, qui, on le sait, n’auraient jamais été traités comme tels si le process avait été confié aux entreprises elles-mêmes.
Comme exemple concret, et tel qu’il apparait sur les listes émises à cet effet, selon le Comité de Veille en charge du dossier, et selon la clé de répartition des fonds dits retrouvés et déclarés disponibles, quelqu’un ayant investi 2.500.000 FCFA se verra rembourser, la somme de 19.000 FCFA environ, et devrait s’en estimé heureux, parce qu’il aurait ainsi eu le privilège de recevoir la protection de l’Etat de Côte d’Ivoire. Tandis que, l’ « escroc », lui-même, dit pouvoir faire bien plus et reverser le Retour Sur Investissement (RSI) attendu ou sinon, rembourser, selon le contrat qui le lie au souscripteur, ses 2.500.000 FCFA investis, s’il se retrouve dans l’incapacité de satisfaire à ses obligations, tel que précisé dans le même contrat.

Ainsi, ces entreprises, dont particulièrement MONHEVEA.COM, contraintes par les décisions impopulaires actuelles du gouvernement, à la suite de plus de cinq (5) conseils de ministres abordant la question, n’attendent juste que l’autorisation pour s’exécuter selon les attentes des populations.
A l’analyse, de ces deux (2) cas de figures, le « Protecteur » ou le « Présumé Escroc» où est donc l’arnaque ? Surtout que le gouvernement, logiquement, n’aurait rien à perdre que les populations obtiennent gain de cause ; à moins qu’il y ait d’autres motivations non divulguées.

Ainsi donc, s’obstinant malgré tout à agir comme il le fait déjà, le gouvernement ivoirien, a violé des règles commerciales, ainsi que des règles bancaires en induisant également les banques dans cette piètre façon de faire.
Et, il a même mis récemment en danger la vie de plus de 53.000 personnes en exposant leurs données personnelles aux actes cybercriminels de tous genres sur son site internet www.agrobusiness.ci dédié aux prétendus remboursements, en violation de la loi N°2013-450, article 14, qui sanctionne les actes de divulgation de données personnelles sans accord préalable. Un courrier que nous avons adressé, à cet effet, à l’ARTCI, le 17 Mars 2017, nous a valu à ce jour, la suspension dudit site pendant quelques, avec en plus, un communiqué de l’ARTCI pour dénoncer cette pratique proscrite et menaçant tous contrevenants à cette règle pour les jours à venir.

Mais à notre grande surprise, ce site est à nouveau fonctionnel, et là, cette fois-ci, ce sont les données des souscripteurs d’une dizaine d’entreprises que se retrouvent exposées contre leur gré, à l’encontre de cette même loi. Une telle récidive est inadmissible pour un gouvernement qui dit vouloir faire respecter la loi et protéger ces mêmes populations qu’on expose ainsi. Nous attendons donc, que le droit soit prononcé de façon juste, équitable et impartiale, sanctionnant le Trésor, ses commanditaires et/ou représentants qui ont participé cela.

D’un autre côté, il est clair que l’Etat s’est trompé sur le nombre total des 36.000 souscripteurs annoncés contre plus de 53.000 à ce jour. Et ce, sachant que plusieurs d’entre nous étaient absents ou ne se sont tout simplement pas fait enrôler. Certains encore résident hors du pays ou n’ont pas pu procéder au retrait de leurs contrats respectifs depuis le déclenchement de la crise ou ont été refoulés aux portes des agences du Trésor à l’échéance de la phase d’enrôlement. Ce qui signifie qu’il s’agit, d’ailleurs, de bien plus que 53.000 personnes. Et nul n’est sans ignorer que l’Etat n’a jusque-là pas encore été capable de procéder au moindre remboursement depuis les dates du 28 février, 15/16 mars, 31 mars prévues à cet effet, pour finalement rencontrer le refus de s’exécuter des banques à ce jour, qui exigent une décision de justice qui les y contraindrait.

Nous demandons donc que, le gouvernement ivoirien, puisse laisser cette charge aux entreprises elles-mêmes, vu qu’elles en sont initiatrices et la maîtrisent naturellement et parfaitement. A ce propos, se prononçant sur la question, le Ministre de l’Economie, Adama KONE déclarait que le process dans lequel le gouvernement s’est impliqué est « long et complexe » , avouant ainsi les limites du gouvernement dans la gestion de cette crise qui n’a que trop duré. S’entêtant malgré tout, le gouvernement cumule erreurs, bourdes, et violations du droit sous diverses formes, perdant ainsi en crédibilité quant à sa capacité à trouver une issue impartiale et satisfaisante pour l’ensemble des parties, dont principalement les souscripteurs que nous sommes..

Et, comme si cela ne suffisait pas, en violation des libertés, il nous est interdit, officieusement, tous rassemblements, même pacifiques (conférences de presse, sit-in, marches pacifiques,…) pour apporter notre part de vérité et partager avec nos frères souscripteurs qui traversent une très grande détresse du fait de cette situation.

Nous en voulons pour preuve, en premier lieu, la descente et la répression policière dont nous avons été victimes lors de notre seconde manifestation pacifique, le 18 février 2017, à l’espace SOCOCE des 2 plateaux, autorisée par la Mairie de Cocody, en tant que démembrement de l’Etat, empêchant d’abord la mise en place et ensuite nous gazant à coup de bombes lacrymogène, alors que assis en train de discuter. Tout cela sous les yeux des médias tels que France24, RFI, TV5Monde qui étaient présents. Et s’exprimant le lendemain à la télévision le ministre de l’économie affirmera : « « Le gouvernement ne cédera pas devant les manifestations publiques… » (voir https://www.youtube.com/watch?v=qZOW-m9Gw9Y ), comme pour dire que notre gouvernement est prêt à tout et ne reculera pas sur ce mauvais chemin qu’il a emprunté.
Puis en second lieu, il y’a la chasse par gaz lacrymogène dont nous avons été encore victimes le soir du 4 mars 2017, à la Cathédrale Saint-Paul du Plateau, alors qu’étant en recueillement afin de confier à Dieu, la situation qui prévaut et le désarroi que nous vivons du fait de cette crise.
Et comme autre exemple, alors qu’encore réunis pacifiquement, pour la conférence de presse que nous tenions paisiblement au 4e étage de l’Hôtel Horizon à Cocody le 11 Mars 2017, pour tenir nos membres et les médias présents au même niveau d’informations, nous avons été victimes, cette fois-ci, en présence de certains médias présents sur les lieux ce jour-là, de l’interruption par la police, sous ordres émanant de la Présidence de la République (tels que relayés). Là, la police, arrivée sur place armée de matraques et de boucliers était prête à monter et nous lyncher, alors que nous étions mains nues et ne faisions juste que nous entretenir ; ce, au grand dam des pensionnaires et propriétaires dudit hôtel, et en violation de propriété privée.
Il y’a en plus, la répression policière du sit-in pacifique organisé le même 11 mars 2017 devant la Maison du Parti PDCI-RDA, afin d’interpeller les leaders politiques dudit parti en alliance avec le vôtre, à ouvrir l’œil sur ce qu’endurent les populations du fait de cette crise ; en espérant leur probable médiation dans sa résolution pacifique.
Et à cela s’ajoute, le dernier sit-in pacifique à la Place de la République, ce samedi 1er avril 2017, où nous avons encore été victimes de répression et barbarie policière par gaz lacrymogènes, à coup de matraques et arrestations.

Dans le même temps, le Ministère de l’Intérieur, en plus de nous agresser physiquement, se permet des intrusions dans nos forums et profils sur les réseaux sociaux afin de traquer et pirater nos comptes respectifs et déceler tous ceux qui ont l’agrobusiness et la lutte associée pour principal sujet de discussion. C’est à croire que parler d’agrobusiness ou revendiquer ses droits en la matière est une nouvelle forme de terrorisme en Côte d’Ivoire.
Ceci en violation de la vie privée et de la liberté d’expression.

Tout cela parce que nous demandons juste de tenir compte de nos avis et suggestions pour la sortie de crise, laissant les entreprises s’exécuter afin de respecter leurs engagements ou nous restituer, le cas échéant, en intégralité, nos fonds investis, contrairement à ce que propose le gouvernement.

D’un autre côté, les banques, qui, selon les précédentes déclarations du gouvernement, participent aussi à ce process, pour exécuter les ordres de l’administrateur séquestre nommé, là encore, en violation des règles de justice en la matière, refusent de se salir les mains, et depuis plusieurs jours, ont opposé leur refus de décaisser un quelconque francs des comptes desdites sociétés sans la moindre décision de justice les obligeant à le faire. Cela est contre leur éthique et il s’agirait ainsi d’entacher leur réputation à travers de tels agissements.

Et pour aller plus loin, par anticipation de l’issue éventuellement défavorable d’actions judiciaires à leur encontre, par les sociétés, l’actualité récente a fait état de ce que la Bank Of Africa (BOA) et Orabank ont assigné le gouvernement ivoirien en justice pour les avoir obligé à agir à l’encontre des règles en la matière
Mais là encore, se sachant dos au mur, le gouvernement n’a rien trouvé d’autre comme alternative que d’impliquer et salir davantage notre appareil judiciaire pour faire des pressions sur certains dirigeants de ces sociétés emprisonnés arbitrairement, afin d’obtenir d’eux des autorisations sous contraintes, permettant aux banques procéder aux remboursements selon votre convenance.

Au demeurant, ces entreprises pourraient ne pas être toutes clean, et certains de ces chefs d’accusation pourraient s’avérer vrais. Tandis que d’autres n’ont rien à se reprocher et attendent l’exercice d’une justice équitable.

Mais c’est avec une grosse amertume et un dégoût que, continuant dans sa forfaiture, notre gouvernement a décidé de mettre aux arrêts, ce jeudi 23 mars 2017 Mme Koffi, Secrétaire Générale du Syndicat National des Professionnels de l’Agrobusiness de Côte d’Ivoire (SYNAPAB-CI), parce qu’elle aurait refusé de céder aux intimidations faites pour la forcer à collaborer contre son gré. Cette arrestation intervient après que le gouvernement ait lui-même déclaré publiquement, que son entreprise se trouve être à mesure de rembourser plus de 100% des capitaux investis par les clients de son entreprise. C’est déplorable !
Ce que nous souhaitons, c’est que le droit soit prononcé en toute vérité et impartialité.

Mais, comme si la vie et le sort de dizaines de milliers de personnes ne représentent presque rien face à environ une trentaine de chefs d’entreprises et leurs sociétés présumés coupables, tandis que n’ayant jusque-là fait l’objet d’aucun procès à ce jour, votre gouvernement ne saurait en réalité se prévaloir d’exercer ses fonctions régaliennes dans un tel cas d’espèce, s’il reste insensible aux souffrances des populations, dont nous nous faisons porte-parole à travers le présent courrier, réprimées pour leurs propres investissements parce qu’elles réclament justice.

A voir tout cela, nous nous posons de multiples questions : Ne sommes-nous pas libres d’investir là ou veut dans ce pays ? Sommes-nous obligés d’accepter pour argent comptant tout ce que dit le gouvernement ? N’est-il donc plus possible de protester ? N’avons-nous plus de libertés dans ce pays ? Est-ce là, la bonne gouvernance que vous prônez ? Quel mal y’a-t-il à ce qu’un opérateur économique avec qui nous sommes en affaire puisse s’exécuter selon ses capacités, tel qu’il le déclare et selon que nous le lui demandons ? Est-ce mal de vous demander de laisser notre partenaire et ses concurrents s’exécuter ? En quoi est-ce que cela pose problème que le gouvernement puisse assister ces entreprises pendant qu’elles procèdent elles-mêmes aux paiements ? Pourquoi agir comme si l’agrobusiness est un crime ou un sujet tabou, au point de vouloir nous museler ainsi que les médias ? Quel problème y’a-t-il à ce que le droit, soit dit en toute équité et impartialité dans cette affaire ? Le gouvernement a-t-il des raisons inavouées pour laisser cette crise perdurer ?

Aujourd’hui, les souscripteurs en ont marre et sont prêts à en découdre, car certains n’ont plus rien perdre, et assistent malgré eux au braquage de leurs investissements, non pas par ceux que l’on qualifie d’escrocs, mais plutôt par leur gouvernement qui les spolie, les contraint au silence et agit frauduleusement, déclarant ainsi les protéger. Il s’agit là d’une bombe sociale à retardement qu’il conviendrait de désamorcer au plus tôt, car à titre de rappel, tous les corps de métiers et couches sociales sont concernés, et certains menacent de soulèvements si cette crise n’est pas réglée par l’exercice d’une justice équitable. On enregistre notamment : des ménagères, ouvriers, étudiants, retraités, veuves, orphelins, agents de banques et institutions, cadres d’entreprises, fonctionnaires, policiers, militaires, gendarmes, avocats, juges,…
Plusieurs crises secouent déjà le pays, et certains d’entre nous les subissent déjà selon leur profession ou leur niveau social, et celle-là en est une de trop !

Aujourd’hui, ivoiriens et non ivoiriens, résidents ou de la diaspora, que nous sommes, souffrons terriblement du fait de cette crise et attendons de vous que vous puissiez faire l’écho de notre volonté d’une sortie prochaine de crise, juste et équitable, impliquant l’ensemble des parties prenantes. Veuillez noter qu’il ne vous est nullement demandé de croire en ces entreprises, tout comme nous, mais, de simplement participer à ce que la vérité soit sue de tous, et permettre ainsi, à réduire et stopper les souffrances qu’endurent les populations du fait de la mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement et, des conséquences désastreuses qui en découlent. Nous osons donc espérer que, vous pourrez nous assistez en cela.

Dans cette dynamique, soucieux d’apporter notre contribution au règlement pacifique de la crise actuelle, nous rappelons certaines des propositions que nous avions faites, espérant que vous en ferez l’écho, ou à votre humble niveau, aiderez pour une résolution très prochaine :.
 Libérer les DG emprisonnés injustement sans auditions ni procès et abandonner les poursuites entreprises par mandat d’arrêt (et au besoin surveiller leurs mouvements),
 Nommer, selon le droit, et avec implication de ces responsables d’entreprises, un/des administrateurs pour suivre le process de paiement des souscripteurs,
 Permettre aux entreprises de reprendre leurs activités, et sauvegarder les centaines d’emplois en péril et perdus à ce jour car elles n’ont pas que les plantations clé en main comme seule activité, quitte à mettre fin aux souscriptions de « plantations clé en main » pendant une période à définir, pour déceler de facto tout système ponzy existant,
 Réguler le secteur (plafond de souscriptions, justification de sources de revenus, existence de terres cultivables) et encadrer les investisseurs en comblant le vide juridique à la base de cette crise, et sanctionner les « mauvais grains », plutôt de tuer la création de richesses
 Envisager une fiscalité propre à ce business model pouvant inclure la retenue d’un impôt substantiel sur les Retours Sur Investissements (RSI) versés aux investisseurs. Ils n’y sont pas opposés et comprennent la nécessité de participer à l’économie nationale
 Dissoudre ou réformer le GTA et le Comité de veille actuel, en impliquant les sociétés concernées et les souscripteurs
Dans cet élan, l’entreprise elle-même continue de faire des propositions de sortie de crise. Et, comme c’est le cas depuis le début de cette crise, Mr Christophe YAPI, PDG de MONHEVEA.COM, réitère encore sa volonté de payer ses souscripteurs que nous sommes conformément aux engagements contractuels qui nous lient, afin de disculper son entreprise des accusations qui pèsent sur elle ou, le cas échéant, que son modèle économique, qualifié de système ponzy, soit mis à nu aux yeux de tous, prouvant de facto sa culpabilité telle que supposée depuis le départ.

Là encore, le retour du gouvernement, qui logiquement n’a rien à y perdre, est attendu, à moins que le problème soit ailleurs.
Parallèlement, tandis que l’ensemble des négociations faites semblent être ignorées, un procès est censé s’ouvrir à partir du 06 Avril 2017, au Tribunal du Commerce d’Abidjan, à la demande des avocats du Groupe AGRONOMIX et ses filiales, mais, dans ce cas, contre seize (16) banques de Côte d’Ivoire, pour statuer sur la procédure irrégulière de gel d’avoirs dont l’ensemble des comptes de l’entreprise et ses filiales font l’objet depuis le début de cette crise.
Car effet, cette procédure initiée par le Trésor ivoirien et autorisée par l’ensemble de ces établissements bancaires, en l’encontre des règles en la matière, et freinées à ce jour par une mise en demeure qui les contraint, avait pour objectif de permettre à l’Etat de s’accaparer abusivement les ressources bancaires de l’entreprise et ses filiales, forcée à la fermeture et à la mise au chômage de tout son personnel, sans aucun procès, et sans qu’il n’y ait eu de décision de justice prononçant la liquidation judiciaire qui, elle, devrait naturellement se justifier par sa situation financière au regard de ses états financiers qui, à l’opposé, la présente en plus que bonne santé, à la date de la suspension de ses activités. Là encore, en violation des règles OHADA en la matière, un administrateur séquestre (Mr Drissa KONE, expert-comptable et déjà conseiller du Ministre de l’Economie) , de sa position de juge et partie, a été nommé pour satisfaire aux desseins incompris de nos autorités gouvernementales dont vous faites parties.

Au regard de tout ce qui précède, nous espérons, qu’à la suite des décisions prises par notre gouvernement et après lecture de la documentation ci-jointe, il pourra il nous être fourni des justifications ou des articles de droits :
qui cautionnent que l’on viole le droit commercial, en s’immisçant dans une action privée, alors que les co-contractants ont capacité juridique,
qui justifient qu’on viole le droit bancaire, et qu’on veuille même contredire les instances qui veillent à son application,
qui cautionnent qu’un gouvernement fasse pression sur le système bancaire agir contre l’éthique,
qui cautionnent qu’un gouvernement fasse pression sur le système judiciaire pour des décisions en sa faveur,
qui stipulent qu’on emprisonne des innocents sans audition,
qui expliquent qu’on refuse d’auditionner des présumés coupables, et qu’on les enferme sans leur permettre de se défendre,
qui cautionnent qu’on perquisitionne sans commission rogatoire,
qui stipulent qu’on intente des procès sans preuves, qu’on collecte des plaintes après avoir intenter une action en justice,
qui justifient qu’on interdise à des personnes de se plaindre quand elles se sentent lésées,
qui cautionnent qu’on interdise à des « présumés escrocs » de rembourser eux-mêmes les fonds dont on les accuse de s’être accaparé,
qui expliquent et certifient qu’on veuille par tous les moyens rembourser de l’argent qu’on a pas pris ou collecté,
qui certifient que dans un état dit « État de droit », qu’on donne sa version des faits (à travers les médias officiels) que l’on doit prendre pour Parole d’Évangile,
qui justifient qu’on réprime, bastonne et emprisonne des personnes à mains qui réclament que la justice vraie, équitable et impartiale soit dite,
qui démontrent qu’il est légal de traquer comme des bandits, des personnes qui parlent d’agriculture et de leurs investissements confisqués,
qui autorisent qu’on peut officiellement mentir au peuple sans rien craindre et prendre des engagements qu’on est incapable d’honorer (28 février, 15/16 Mars, 31 mars,… fin avril 2017)
qui expliquent que RECENSEMENT = PLAINTE (selon un ministre de la République)
qui stipulent que ses fonctions régaliennes autorisent qu’un gouvernement responsable a le droit d’assister inactif et insensible aux recours et souffrances de ses citoyens,
qui montrent et démontrent qu’on doit tuer des créateurs de richesses, d’emplois sans le moindre recours alternatif
etc…

Tout cela nous permettrait donc d’apprécier notre position actuelle avec encore plus de lucidité et de responsabilité, car pour l’heure, nous estimons être victimes de décisions arbitraires et tyranniques de notre gouvernement.
A défaut, notre vœu le plus ardent est de permettre à notre partenaire ainsi qu’à ses concurrents d’honorer leurs engagements par le dégel de leurs comptes respectifs pour abréger les souffrances actuelles des populations que nous sommes, et s’il y’a lieu, d’engager les poursuites judiciaires ou procédures similaires éventuelles de le respect strict des règles en la matière.

Notre partenaire : AGRONOMIX S.A. à travers sa filiale MONHEVEA.COM en bref !

Créé officiellement depuis 2013, après ses premiers pas depuis 2008, par YAPI Christophe Honoré, le Président Directeur Général (PDG), à la suite de ses études en occident et d’expériences entrepreneuriales précédentes infructueuses, l’entreprise est pionnière d’un modèle économique, jamais révélé (à l’exemple de Coca-Cola) et objet de plusieurs convoitises et spéculations, tandis que plusieurs fois copié en Côte d’Ivoire.

Initialement spécialisée dans l’agropastorale, elle détient aujourd’hui plusieurs représentations dans le monde (Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin, Togo, France, Hollande, Belgique, Suisse, Angleterre, Atlanta, New York, Canada, Ukraine…) et regroupe également diverses sociétés intervenant dans plusieurs secteurs d’activités.

MONHEVEA.COM : dans l’exploitation, le négoce et le conseil agricoles,
AGROCRED : dans la microfinance en destination du secteur agricole
AGROFINANCES : holding financière de participation
UKWENZA COMMUNICATION ; dans la communication, les médias et la publicité
AGROTRANSIT : dans le transit et la manutention
SUTMI : dans l’usinage et la transformation de matériaux industriels
RSS SECURITE : dans la sécurité privée
Global Corporation : dans les BTP
Les fermes d’AFALIKRO : dans l’élevage, la pisciculture
FERTIVOIR dans la production d’engrais organiques fabriqués sur place en Côte d’Ivoire
GREEPHYYO : dans le commerce de phytosanitaires
MYSPEEDMARKET : dans l’e-commerce et la distribution
LE VINOPHILE : dans l’importation et la distribution de boissons alcoolisées
LE TRES FRAIS : dans le commerce de fruits et légumes frais
APINONE dans le conditionnement et la distribution de miel et de ses produits dérivés
ARCOMILL, dans l’agro-industrie et la recherche et développement en matière agricole
PRESTAMARK,
APPART AFRIK en France,
AGROFISH : dans la poissonnerie, l’aquaculture et transformation industrielles de produits aquatiques
SELFAGRO (Joint Venture entre SELFGLOBE et AGRONOMIX S.A.) dans la transformation maraîchère ainsi que d’autres produits
et bien d’autres…

Plusieurs emplois :
Environ 500 emplois directs déjà créés (dont certains menacés ou perdus par la crise)
Environ 5.000 emplois indirects créés (dont certains menacés ou perdus par la crise)
avec un nouvel objectif de 2.000 emplois viables d’ici 2018, dont 1.000 à créer par les usines de transformation et les autres projets prévus (mais bloqués à ce jour)

Plusieurs agréments et autorisations d’exercice :
Exportateur agréé café-cacao,
Exportateur anacarde
Exploitant d’hévéa
Exportateur fruits et légumes
et bien d’autres…

Plusieurs partenariats en Côte d’Ivoire et à l’étranger, principalement, dans divers secteurs d’activités (agro-industrie, négoce, finance, immobilier,…) pour une meilleure expertise dont avec de grands groupes internationaux tels le géant russe russe MAGNIT, spécialisé dans la grande distribution et Amazon.com, société internationale de commerce en ligne.

Plusieurs projets :
Projet de création d’une banque en Côte d’Ivoire (agrément refusé injustement par nos autorités)
Novembre 2016, période initialement prévue pour le lancement du projet immobilier, « LA CITE DES PLANTEURS » construite sur une superficie de 20 ha, pour 700 logements ouvert aux clients de MONHEVEA.COM,
A moyen terme, lancement d’un important projet immobilier à l’est d’Abidjan. (ACD en cours pour démarrage des travaux),
Projet de transformation de produits agricoles, sur 3 sites :
• à l’Est, dans la ville d’Abengourou une usine de transformation de café et de cacao,
• dans le Sud-Est à Bonoua, une unité de transformation de boissons naturelles
• dans la Région du Bélier, Yamoussoukro par une unité de transformation de tomates, conditionnement de produits vivriers et maraichers avec des résultats à terme de :
– 6.000 Tonnes de concentré de tomate
– 47.000 Tonnes de maraîchers transformés
– 1.250 Tonnes de café
– 750 Tonnes de cacao
– 77.000 Tonnes d’usinage de maraîchers divers
– 1.000 emplois directs et indirects à créer

Ce sont des unités industrielles quasiment montées en Europe, attendant d’être acheminées par bateau en Côte d’Ivoire, dès l’obtention des autorisations par les autorités gouvernementales ivoiriennes.
Et bien d’autres…

En chiffres, tous ces acquis et réalisations peuvent s’évaluer à :

plus de 3 milliards de matériels et équipements agricoles acquis (engins, systèmes d’irrigation etc..) dont une partie faisant l’objet de saisie par les autorités ivoiriennes
plus de 16 milliards pour les usines de transformation,
plus de 2000 hectares de plantation clé en main,
plus de 500 millions de produits phytosanitaires,
plus de 1,200 milliards d’exportations d’Anacarde,
et bien d’autres pour ne citer que ceux-ci…

RESUME CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS : DATES-CLES

1) 22 septembre 2016
Le CNC (Conseil National du Crédit) interpelle la DGTCP (Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique) sur le volume des transactions financières réalisées par les sociétés d’Agro-business (qu’il qualifie de « NOUVEAU PHENOMENE »). La DGTCP recommande alors la réalisation d’une étude sur les entreprises d’Agro-business.

2) 05 octobre 2016
La BCEAO demande Monhevea (leader dans le secteur d’agro Business) à se conformer aux exigences légales en matière de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (procédure KYC, paiement des RSI par virement bancaire etc.) MONHEVEA s’exécute. Ce qui entrainera une lenteur dans le paiement des RSI octobre 2016

3) 18 octobre 2016
Interview du PDG de Monhevea (leader dans le secteur d’ agro Business) par le journal Frat Mat ( presse de l’Etat), page 10. Monsieur YAPI présente, la vision du groupe, la taille des investissements, les dernières innovations apportées à la gestion de ses activités (Création d’usine de transformation des produits, Constructions de logements sociaux pour ses souscripteurs, etc.)

4) 19 octobre 2016
L’APBEF-CI à travers son Directeur Exécutif M. Serge KOUAMELAN adresse un courrier à tous les Directeurs Généraux des banques. Dans ce courrier il est mentionné que « (…) l’actualité économique de la Côte d’Ivoire donne à observer la création de différentes entreprises exerçant sous le sceau d’une apparente légalité, à titre principal des activités de collecte de fonds auprès du public contre reversement en plus du capital, de dividendes ou intérêts importants après avoir fait fructifier les dépôts reçus du public (…) Cette pratique rappelle le phénomène des maisons de placement qui a fait il y a quelques années de nombreuses victimes (—) En raison des risques majeurs que leur activités recèlent (—) Nous nous prions de prendre toutes les mesures que vous jugerez utiles pour une plus grande vigilance dans les rapports de vos organisations respectives avec ces entreprises.

5) 04 novembre 2016
La DGTCP convoque une réunion avec l’ensemble de l’administration financière : BCEAO, APBEF-CI, CENTIF, Police Economique, Etablissements bancaires, MINADER, CNRA pour la mise en place du Groupe de Travail sur l’Agro-Business (GTA).
Objectifs : Comprendre le modèle économique et faire des recommandations idoines aux autorités en vue d’encadrer et réglementer le secteur de l’agro-business. L’étude prévue en conséquence comportait deux phases : un entretien avec les responsables des différentes sociétés du secteur pour l’exposé du modèle économique et une visite sur sites des parcelles afin de toucher du doigt les plantations des différentes cultures.
11 novembre 2016 : Première réunion du GTA…25 novembre 2016 : Deuxième réunion du GTA (groupe de travail sur l’Agro-business)

6) 25 novembre 2016
Communiqué du CREPMF, qui stipule que les entreprises d’agro-business font un “appel publique à l’épargne” sans autorisation du CREPMF. Leur Intimant par conséquent de cesser IMMÉDIATEMENT leurs activités. Les termes placement à haut risque, activité irrégulière, arnaque et escroquerie ont été utilisés par le Secrétaire Général du CREPMF M. Mory Soumahoro dans son communiqué.

7) 13 décembre 2016
Communiqué de MONHEVEA.COM pour la préparation des paiements en préparation et prévus pour les périodes de Décembre 2016 et Janvier 2017

8) 14 décembre 2016
Transmission au GTA par l’APBEF-CI (Association des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) de la situation détaillée de l’état des mouvements réalisés sur les comptes bancaires détenus par les entreprises d’agro-business

9) 14 décembre 2016
Le Directeur General de NSIA BANQUE demande aux entreprises d’agro-business de produire le visa du CREPMF qui les autorise à faire un “appel publique à l’épargne”, sous peine de clôture de leur compte sans mise en demeure dans un délai de 3 mois.

10) 15 décembre 2016 au 27 décembre 2016
Entretien du GTA avec quelques Responsables des entreprises d’agro-business et programmation des visites des exploitations agricoles.

11) 17 décembre 2016
Première interview de Christophe YAPI accordée à ses souscripteurs https://web.facebook.com/MonHevea/videos/1313286712064242/?autoplay_reason=gatekeeper&video_container_type=0&video_creator_product_type=2&app_id=2392950137&live_video_guests=0

12) Mercredi 28 décembre 2016
Point de presse du conseil des ministres par le porte-parole BRUNO KONE. (https://www.youtube.com/watch?v=qd3tYlhrdro Publié par Gouv.ci) Le gouvernement à travers son porte-parole, le ministre KONE BRUNO appelle la population à la vigilance relativement à un éventuel investissement dans les structures d’AGRO BUSINESS en Côte d’Ivoire. Dans ces propos, il n’a jamais été question de demander à la population de ne pas souscrire. Il termine même en ajoutant : « En CI, il y a la liberté d’entreprendre » Il s’explique pour laisser entendre que le gouvernement s’immisce dans ce secteur d’activité juste pour chercher à comprendre… Ce qui pourrait sous-entend que tous ceux qui ont confiance au système peuvent continuer à investir à leur risque et péril.

Difficile à l’heure actuelle de comprendre la suite des événements où l’état en s’immisçant comme il l’avait annoncé ce mercredi 28 décembre 2017 semble être à la date d’aujourd’hui, la seule entité à décider de tout sans même se soucier de l’avis des parties liées par un contrat en bonne et due forme.

13) 30 Décembre 2016
Communiqué de MONHEVEA.COM pour un appel au calme en attente des résultats des enquêtes en cours
https://web.facebook.com/MonHevea/posts/1323613774364869

14) Vendredi 6 Janvier 2017
Les comptes des sociétés sont gelés Ce serait dans le cadre des travaux d’enquêtes que l’état voudrait mener pour auditer et comprendre le fonctionnement de ces sociétés d’Agro Business.

15) 09 Janvier 2017
Communiqué de MONHEVEA.COM présentant ses excuses car contraint par la réquisition de ses comptes l’empêchant d’honorer ses engagements
https://web.facebook.com/MonHevea/posts/1332214883504758

16) 18 au 24 Janvier 2017
Garde à vue de Marcel YAPI à la Police économique, sans audition,, ni possibilité de défense

17) Lundi 23 janvier 2017
Manifestation des souscripteurs contre les décisions de l’ Etat (http://www.imatin.net/article/societe/agro-business%C2%A0-grosse-manifestation-des-souscripteurs-au-palais-de-la-justice-d-abidjan-%C2%A0_51394_1485259721.html Publié par imatin.net)

18) Mercredi 25 Janvier 2017
Manifestation des souscripteurs contre les décisions de l’Etat (http://news.abidjan.net/p/419176.html)
« Mercredi 25 Janvier 2017 Abidjan. Les souscripteurs des entreprises d`Agro-Business manifestent pour réclamer le dégel des comptes desdites entreprises. » Du vendredi 6 janvier au mercredi 25 janvier 2017 (19 jours), presque 3 semaines sont passées sans que les trésoreries bancaires des structures ne puissent les servir dans leur fonctionnement.

19) Mercredi 25 Janvier 2017
Point de presse du conseil des ministres par le porte-parole BRUNO KONE (https://www.youtube.com/watch?v=kKQLfwKpzLE Publié par RTI Officiel)

Ce même mercredi 25 Janvier, après la manifestation des souscripteurs et après le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement BRUNO KONE affirme :
«Le gouvernement invite les autorités judiciaires à accélérer les procédures en cours en vue du remboursement des souscripteurs dans la mesure du possible, j’insiste bien sûr dans la mesure du possible Et sur la base du capital investi C’est la priorité du gouvernement Puisqu’aujourd’hui, nous savons le nombre de souscripteur, les noms ; nous savons les montants qu’elles ont investi Le gouvernement fera tout pour qu’au moins une partie de ce qui a été investi par ces personnes leur soit remboursée…»

20) Mercredi 28 Janvier 2017
Seconde vidéo interview accordée à ses souscripteurs https://web.facebook.com/pg/MonHevea/videos/?ref=page_internal

21) Mercredi 1er Février 2017
Point de presse du conseil des ministres par le porte-parole BRUNO KONE https://www.youtube.com/watch?v=-f7IEeIMrk4 (Publié par Présidence Côte d’Ivoire) Une semaine après son précédent point de presse de ministre, Bruno Koné s’adresse encore à la population ivoirienne.
Selon lui, le gouvernement n’aurait pas d’autres objectifs que la protection de sa population et la régularisation du secteur d’activité pour que cela se fasse de la meilleure façon … Remarquant la grogne des souscripteurs le même ministre tente de rassurer les uns et les autres en insistant sur le fait que l’état a toujours encouragé l’activité agricole, elle veut juste protéger sa population et régulariser le secteur d’activité pour que cela se fasse de la meilleure façon … On notera que du 25 janvier au 1er Février, on ne compte qu’une semaine : la grogne de la population se serait vraiment entendre !
Le ministre aura aussi dit clairement : « La seule difficulté qui a été évoquée jusqu’ici est le fait qu’il ait été fait appel à l’épargne public. »

22) Jeudi 2 février 2017
Les règles élémentaires en matière de perquisition sont bafouées. On assiste à une perquisition musclée de la police économique dans les locaux de Monhevea.com

23) Vendredi 3 Février 2017
« Côte d’Ivoire : les souscripteurs de l’Agrobusiness manifestent, la police charge ! » (http://www.afrique-sur7.fr/39779/cote-divoire-souscripteurs-de-lagrobusiness-manifestent-police-charge/ Publié par Afrique-sur7.fr)

24) Vendredi 3 février 2017
Arrestation et emprisonnement de Mr Marcel YAPI, DG de la société l’institution de microfinance en constitution et frère du PDG de MONHEVEA.COM, accusé et enfermé sans audition, ni procès pour avoir reçu des virements sur compte personnels. Lesquels virements ayant été autorisé par son frère propriétaire de ladite de société sans que cela n’obstrue, les engagements contractuels de la société envers ses clients

25) Mardi 7 Février 2017
Débat à la RTI (Chaîne Tv nationale) sur l’affaire AGRO BUSINESS présenté soudainement après une annonce éclair, pour essayer d’influencer rapidement l’opinion nationale et internationale avec les positions de chaque partie (Gouvernement, sociétés d’AB et souscripteurs) sur le sujet.
https://www.youtube.com/watch?v=ljgG4oaeRfw
Moins d’une semaine après la dernière intervention du ministre Bruno KONE sur cette affaire (du 1er février au 7 février) sans que la population ne soit convaincu de la bonne foi du gouvernement, un débat télévisé est annoncé en renfort sur la première chaine nationale RTI (chaine Nationale)
Ce débat animé par Lanciné Fofana réunissait deux représentants de l’état (un Expert-comptable Drissa Koné et Conseiller auprès du Ministre de l’Economie « qui sera plus tard nommé comme administrateur séquestre » comptable et un agronome), de la responsable de AGRICASH (une entreprise parmi les 28 sociétés d’AB, exerçant seulement depuis 8 à 9 mois dans le domaine, parmi les 28 entreprises dont certains ont plusieurs années d’expériences…) et d’un certain Ouattara Kouakou comme porte-parole des souscripteurs
26) Vendredi 17 février 2017
La Direction Générale du TRESOR envoie un courrier à l’APBEF-CI donnant injonction aux banques de se dessaisir des fonds des sociétés d’agrobusiness pour payer les souscripteurs sans l’accord des sociétés titulaires desdits comptes

27) Samedi 18 Février 2017
« Rassemblement d’Agrobusiness: Près d’un millier de souscripteurs gazés par la police à Sococé » ( http://news.abidjan.net/h/610017.html Publié par Abidjan.net)

28) Dimanche 19 Février 2017
ENTRETIEN AVEC LE MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES (https://www.youtube.com/watch?v=qZOW-m9Gw9Y Publié par Abidjan.net
Le ministre de l’économie Adama KONE semble prendre le relai de la communication sur ce dossier AGRO BUSINESS après l’échec de son homologue BRUNO KONE et du débat organisé sur RTI1.
Dans un entretien, il porte la même accusation : « Les sociétés d’AGRO BUSINESS font appel à l’épargne publique sans en avoir l’autorisation »
Il commencera d’abord par cette mise en garde pour briser l’élan de ceux qui seraient encore tentés de manifester publiquement comme le samedi 18 Février dernier en disant : « Le gouvernement ne cédera pas devant les manifestations publiques… »
Le gouvernement ne ferait donc pas marche arrière dans son projet de rembourser en forçant dans cette affaire où il s’invite en croyant bien user de son pouvoir régalien.

Il invite donc les souscripteurs à se faire enrôler au trésor dès le lendemain, sur la période du lundi 20 au samedi 26 février 2017 pour un remboursement promis pour la fin du même mois.

29) Mardi 22 février 2017
INFORMATION RELATIVE A ENRÔLEMENT DANS LES AGENCES DE TRÉSOR PUBLIC RELAYÉE (http://news.abidjan.net/h/609772.html Publié par Abidjan.net)
Les souscripteurs invités à se faire enrôler au trésor sur une courte période du lundi 20 au samedi 26 février 2017 pour un remboursement promis pour la fin du même mois (Les conditions pour l’enrôlement sont très restrictives et environ 80% des souscripteurs exclus) .

30) Mercredi 23 février 2017
MONHEVEA.COM envoie des SMS pour dissuader ses souscripteurs de faire enrôler au TRESOR au regard de l’abus de pouvoir dont elle est victime et de l’engagement réitéré à payer ses clients conformément à ses obligations contractuelles

31) Mardi 28 février 2017
1ère date annoncée comme début des remboursements supposés du TRESOR, et reportée au 15 mars 2017

32) Mercredi 01 Mars 2017
Point de presse du conseil des ministres le ministre Adama Koné dans un communiqué annonce « A l’issue de l’opération d’enrôlement des souscripteurs des sociétés d’agro-business lancée par le Comité de veille mis en place par le gouvernement ivoirien,
65 206 contrats ont été identifiés, à l’issue de l’opération d’enrôlement des souscripteurs des entreprises d’agrobusiness, informe le ministre de l’économie et des finances

Ainsi, la date du remboursement a été repoussée, afin de vérifier la fiabilité des listes. ‘’Etant donné le volume des contrats reçus et de l’importance cruciale de disposer de listes fiables, le Comité de Veille a proposé au Gouvernement la date du 15 mars 2017 pour procéder au remboursement du capital initial investi par chaque souscripteur selon les ressources disponibles sur les comptes bancaires des sociétés d’agro-business »,

33) Mars 2017
Le Comité de veille annonce que le process de paiement démarrera après un croisement des listes élaborées à cet effet suite à l’enrôlement au TRESOR et que le process s’avère « long et complexe » selon le ministre de l’économie Adama KONE

34) Samedi 11 Mars 2017
Conférence de presse au 4e étage de l’Hotel HORIZON à côté, interrompu manu militari par la Police
Sit-in pacifique devant la maison du parti à Cocody pour interpeller les responsables du parti et solliciter leur médiation pour la sortie de crise, mais réprimée par la Police par gaz lacrymogènes et arrestations

35) Mars 2017
Le Comité de veille annonce le retrait du TRESOR dans la gestion du dossier et informe officiellement que la charge revient désormais aux banques de payer les investisseurs

36) Mercredi 15 Mars 2017
Nomination d’un administrateur séquestre par le Procureur de la République, en violation des règles de droit en la matière, car cette charge ne lui incombe pas, cela pour la supervision des prétendus remboursements aux souscripteurs qui se sont fait enrôler

37) Mercredi 15 Mars 2017
Le gouvernement publie les listes des investisseurs (Noms, N° de pièces d’identité, date de naissance, N° de téléphone,..) sans leur accord et à l’encontre de la confidentialité souhaitée, sur le site www.agrobusiness.ci dédié à son opération de remboursement, au mépris de la loi N°2013-450 article 14 relative à la protection des données personnelles prônées par l’ARTCI (l’équivalent du CNIL France)
Cette violation est dénoncée par l’Association des souscripteurs de MONHEVEA.COM et l’ARTCI fait un communiqué pour sanctionné cette pratique et suspend le site internet

38) Mercredi 15 Mars 2017
2e date annoncée comme début des remboursements supposés du TRESOR, et reportée au lendemain

39) Jeudi 16 Mars 2017
3e date annoncée comme début des remboursements supposés du TRESOR, et reportée pour une date ultérieure

40) Fin Mars 2017
Annonce officielle du gouvernent au sujet des tractations en cours pour l’obtention jusqu’au 30 avril des autorisations de mouvements bancaires sur les comptes des sociétés, sans accord préalable avec lesdites sociétés

41) Fin Mars 2017
Le site internet www.agrobusiness.ci est remis en ligne encore en violation de la loi qui interdit cette pratique, mais cette fois-ci en retirant les listes des souscripteurs de MONHEVEA.COM, et maintenant celles des souscripteurs des autres sociétés, parce que ne l’ayant pas dénoncé.

42) 1er Avril 2017
Rassemblement pacifique à la Place de la Place de la République au Plateau, réprimée par la Police Nationale

43) Mercredi 05 avril 2017
 14h48 : Annonce officielle du fait que le calendrier de paiement s’exécute normalement pour les phases 1 et 2 en attendant les phases 3 et 4 pour les 6 et 20 avril 2017
 14h49 : le processus se poursuit avec quelques difficultés liées à l’absence de la collaboration de quelques sociétés

44) 06 avril 2017
Ouverture au Tribunal du Commerce d’Abidjan du procès initié par AGRONOMIX S.A. et MONHEVEA.COM contre 16 banques de Côte d‘Ivoire

45) 06 avril 2017
Audience au Tribunal du Commerce suite à l’assignation de l’Etat par la Bank Of Africa (BOA)
Audience au Tribunal du Commerce suite à l’assignation de l’Etat par Orabank CI

46) 13 avril 2017
Après s’être plusieurs fois dédit et fourvoyé, un communiqué officiel du gouvernement ivoirien annonce qu’il ne se prononcera plus sur la question de l’agrobusiness, la charge revenant désormais à l’administrateur séquestre en charge du dossier et nommé à cet effet.

47) 13 avril 2017
Réunion en France dans les locaux d’AGRONOMIX France entre les représentants de la société et les responsables syndicaux des souscripteurs (clients) pour faire un point à ce jour de la situation et écouter les attentes des clients quant aux négociations que le gouvernement dit être maintenant disposé à mener pour une sortie de crise amiable.

48) 19 avril 2017
Réunion de rentrée annuelle de l’Association des Professionnels de Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) : Craignant les représailles judiciaires des entreprises d’agrobusiness, la Commission juridique de ladite association et été claire et ferme sur le fait que chacune des banques concernées par cette crise ne devrait plus toucher aucun sous d’aucune société d’agrobusiness, en particulier MONHEVEA.COM , sans une ordonnance judiciaire obtenue d’un juge qui l’autoriserait.

49) 24 avril 2017
Une fois de plus, le gouvernement ivoirien récidive et publie les listes des investisseurs toujours sans accord préalable et à l’encontre de la confidentialité souhaitée, sur son site www.agrobusiness.ci dédié à son opération de remboursement, au mépris de la loi N°2013-450 article 14 relative à la protection des données personnelles prônées par l’ARTCI

50) 24 avril 2017
MONHEVEA.COM, en plus des concessions déjà faites, réitère sa volonté d’honorer ses engagements à payer l’ensemble des revenus à ses clients, conformément à ses obligations contractuelles respectives, dès que l’autorisation lui sera accordée par le gouvernement ivoirien

TOUTES LES DECISIONS ET PROCEDURES ENGAGEES PAR LE GOUVERNEMENT IVOIRIENS L’ONT ETE SANS COLLABORATION NI PARTICIPATION EFFECTIVE DES INVESTISSEURS ET DES SOCIETES (PRESUMES COUPABLES)

EBAUCHE D’ANALYSE JURIDIQUE

a) Les sociétés d’Agro-business légalement constituées selon l’AUSCGIE (Acte uniforme portant Stes commerciales et Groupement d’intérêt économique et les législations ivoiriennes) sont DEBITRICES des Investisseurs (Personne Morale ou Physique) au terme d’un contrat de prestation de service portant sur la réalisation d’une production agricole.

En bref, il s’agit pour la structure dans le cadre d’un financement participatif de proposer la création de plantations, d’en assurer l’entretien, la maintenance à tous les stades, la récolte et la commercialisation des produits contre le paiement de frais.
Le revenu issu des ventes est reversé de manière forfaitaire à un prix convenu dans le contrat.

b) les investisseurs sont des CREANCIERS chirographaires des sociétés d’Agro-business.

c) Les relations synallagmatiques furent bonnes depuis le début de l’activité de l’agrobusiness en Côte d’Ivoire

En effet depuis plus 4 années d’existence légale et plus de 8 ans activités, chacun des co-contractants (MONHEVEA.COM et son client) respectait ses engagements et aucune plainte n’a été constatée de part et d’autre.

On assistait donc au :
-Paiement régulier des contributions d’investissement des CREANCIERS [Investisseurs]
-Paiement des retours sur investissement (RSI de 100% à plus) pour la période définie dans les contrats [Sociétés d’Agro-business].

d) Intervention de l’Etat Ivoirien
L’ETAT au nom de son pouvoir régalien, décide de prime abord de réguler l’activité, puis la stoppe définitivement prétextant la PROTECTION de l’ordre public économique ainsi que les intérêts des souscripteurs et accusant ces sociétés d’Escroquerie et de blanchiment.
4. QUELQUES ELEMENTS DE DEFENSE

a) GRIEFS

Contre toute attente, alors que l’Affaire est encore en Instruction eu égard à l’absence de Décision Judiciaire ni de transaction conventionnelle :

L’Etat opère novation d’Actes Conservatoires à Actes de disposition:

Saisi tout l’actif des sociétés d’Agro-business, en violation de la procédure simplifiée de recouvrement de créances et voies d’Exécution de l’OHADA

Effectue la résolution de tous les contrats au mépris de l’art 1165 du code civil sur l’effet relatif des contrats.

Retiens le délit d’Escroquerie en l’absence de procédure contradictoire en d’autres Termes, sans jugement par provision ni jugement exécutoire sur minute,

Autorise les BANQUES, à mettre le patrimoine des sociétés d’Agro-business à disposition en violation des lois bancaires

Viole la loi n°2005-554 du 02 décembre 2005 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux qui fait cas de cette infraction. En réalité, cette loi est la reprise de la loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA), du 20 mars 2003 DIRECTIVE N° 01 (DIRECTIVE N° 02/2015/CM/UEMOA)

Viole la loi N°2013-450, article 14 relative à la divulgation des données à caractères personnelles sans autorisation préalable par le biais du site www.agrobusiness.ci

b) PROBLEMES DE DROIT

L’Etat, en viciant la procédure judiciaire, a annihilé toutes les chances des créanciers Chirographaires de recouvrer leur dû auprès de leurs DEBITEURS [Les sociétés d’agro-business]

les Banques en qualité de ‘Dépositaires’, en mettant à disposition des fonds en violation de la loi, ont sciemment participé à ce ‘VOL’
c) REPARATION

Subrogation Personnelle
L’état est tenu de rembourser dans les mêmes termes qu’auraient faits les sociétés d’agrobusiness [Capital-RSI]

la Responsabilité civile et pénale des banques retenues
Réparation de Dommages et Intérêts -sur la base de l’Art 1382 du Code civil faute commise-préjudice moral, il peut adjoindre financier, matériel

5. EBAUCHE DE SOLUTIONS POUR REGLEMENT A L’AMIABLE DE LA CRISE

Dans cette dynamique, soucieux d’apporter notre contribution au règlement pacifique de la crise actuelle, nous rappelons certaines des propositions que nous avions faites, espérant que vous en fassiez l’écho, à votre humble niveau pour une résolution très prochaine :

Libérer les DG emprisonnés et abandonner les poursuites entreprises par mandat d’arrêt (et au besoin surveiller leurs mouvements en garantissant leur sécurité),
Nommer, selon le droit, et avec implication de ces responsables d’entreprises, un/des administrateurs pour suivre le process de paiement des souscripteurs,
Permettre aux entreprises de reprendre leurs activités, quitte à mettre fin aux souscriptions de « plantations clé en main » pendant une période à définir, pour déceler de facto tout système ponzy existant et sauvegarder les centaines d’emplois en péril et perdus à ce jour, car elles n’ont pas que cela (plantations clé en main) comme seule activité,
Réguler le secteur (plafond de souscriptions, justification de sources de revenus, existence de terres cultivables) et encadrer les investisseurs en comblant le vide juridique à la base de cette crise, et sanctionner les « mauvais grains », plutôt de tuer la création de richesses
Envisager la retenue d’un impôt substantiel sur les Retours Sur Investissements (RSI) versés aux investisseurs. Ils n’y sont pas opposés et comprennent la nécessité de participer à l’économie nationale
Dissoudre ou réformer le GTA et le Comité de veille actuel, en impliquant les sociétés concernées et les souscripteurs

CALLIVOIRE FAIT LA PROMOTION DE SA SEMENCE AMELIOREE A HAUT RENDEMENT LE 1er FEVRIER 2016 ET QUI PERMET D’AVOIR JUSQU’A 20.000.000 FCFA DE REVENU A L’HECTARE, COMME POUR DIRE MONHEVEA.COM ET SES CONCURRENTS NESONT PAS LES SEULS A PRATIQUER L’AGRICULTURE A HAUT RENDEMENT
PRESENTATION DU PRODUIT « PLANTATION CLE EN MAIN » LANCE ET PROPOSE PAR LA BANQUE POUR LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE (BFA) FERMEE POUR FAILLITE
FORMULAIRE DE SOUSCRIPTION AUX OFFRES DE MONHEVEA.COM

BORDEREAU NSIA POUR LE VERSEMENT (EN ESPECES) DES FRAIS DE SOUSCRIPTION

BORDEREAU ECOBANK POUR LE VERSEMENT (EN ESPECES) DES FRAIS DE SOUSCRIPTION
QUELQUES BANQUES SUR UN TOTAL DE 16 BANQUES PARTENAIRES TRAVAILLANT EN ETROITE COLLABORATION AVEC AGRONOMIX S.A. ET SES DIFFERENTES FILIALES DONT MONHEVEA.COM
A CELLES-LA DONC S’AJOUTENT NSIA BANQUE, CORIS BANK,…
LE COMPTE BANCAIRE DE MONHEVEA.COM POUR LES VERSEMENTS D’ESPECES EN FAVEUR DE L’ENTREPRISE AFFICHE A LA BANK OF AFRICA (BOA) EN RAISON DE COLLABORATION PRIVILEGIEE
CONTRAT TYPE POUR PRESTATION DE SERVICES DE CREATION DE « PLANTATION CLE EN MAIN »

PRODUITS PHYTOSANITAIRES BIO
QUELQUES PARCELLES DE TERRES DE MONHEVEA.COM

QUELQUES PREUVES (NON EXHAUSTIVESS) D’EXISTENCE DE TERRES (280 Ha + 4.203 Ha = 4.483 Ha)
QUELQUES EQUIPEMENTS ET MATERIELS DE TRAVAIL
Machine x Machine x

Bulldozer Machine x

Semoir Rampe de pulvérisation

Tracteur Machine x

Machine x Foreuse

Machine x Machine x

Sous-soleuse Machine x

Machine x Machine x

Matériels d’irrigation (tuyaux d’irrigation, motopompes, groupes électrogènes…)
BREVET D’INVENTION DE Mr CHRISTOPHE YAPI, EXTRAIT DU BULLETIN OFFICIEL DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE BOPI 10BR/2013 DU 19 SEPTEMBRE 2014, EDITE PAR L’OAPI
PREUVE D’IMPORTATIONS D’EQUIPMENTS

Exemple de Demande de taxation préférentielle pour acquisition d’équipements
EXEMPLE D’ASSISTANCE D’EXPERTS ETRANGERS

Expert allemand pour prise en main des machines

Experts russes spécialistes en système d’irrigation

EXEMPLE DE RECOLTE (CHOUX) ET COLLECTE (AUBERGINE)

CEREMONIE DE REMISES DE CHEQUES (EN PRESENCE DE L’HUISSIER DE JUSTICE) AU TITRE DES RETOUR SUR L’INVESTISSEMENT AGRICOLE REALISE A LA SUITE DE LA VENTE DES RECOLTES
PRESENTATION DEVANT LES DEPUTES A L’ASSEMBLEE NATIONALE POUR COLLABORATION AVEC LES COLLECTIVITES

COLLABORATION DES AUTORITES A DIDIEVI EN VISITE SUR DANS LES CHAMPS
COLLABORATION DES AUTORITES A KAMELESSO EN VISITE DANS LES CHAMPS

COLLABORATION DES AUTORITES A KORIAKRO PRESENTES EGALEMENT A LA CEREMONIE DE LA POSE DE LA 1ère PIERRE DE L’USINE DE TRANSFORMATION DE TOMATE
COLLABORATION DES RESPONSABLES DU CONSEIL GENERAL DE L’AGNEBY TIASSA EN VISITE SUR LES PARCELLES DE KORIAKRO POUR LA REPLICATION DU PROJET DANS LEUR REGION
AGRONOMIX S.A: SPONSOR OFFICIEL DES JOURNEES NATIONALES DE LA VALORISATION DE L’AGRICULTURE (JNVA) 2016

ET QUELQUES IMAGES DES RECOMPENSES ET PERSONNALITES PRESENTES

Mr ALLA KOUADIO REMI remettant la récompense du Ministère de l’Agriculture
Et Jennifer CERES, le diplôme de participation

QUELQUES PERSONNALITES PRESENTES :
Le Président de l’Assemblée Nationale : SORO KIGBAFORI GUILLAUME
……………………………………… : YOUSSOUF BAKAYOKO

USINE A BONOUA POUR LA TRANSFORMATION
AGREMENT EXPORT

Café et Cacao pour la campagne 2016/2017

Anacarde pour la campagne 2016
EXPO DE MILAN 2015 : ENTREPRISES PARTICIPANTES
SIGNATURE D’UNE JOINT VENTURE FACILITEE PAR LE CEPICI

Signature d’une joint-venture facilitée par le CEPICI
Photo de famille avec le DG du CEPICI

Interview par la RTI après la signature
Un autre exemple d’acteur majeur du secteur avec la FENACOVICI montre clairement qu’il ne s’agit en rien d’un cas isolé (extrait du Mensuel d’information du CEPICI N° 15 de Mars 2016)
Cette fédération de coopératives dans le vivrier a d’ailleurs signé un accord de financement, en fin janvier 2017, de 295 milliards de FCFA avec une entreprise italienne pour l’exploitation de 50.000 Ha de terres cultivables en Côte d’Ivoire, sur un total de 160.000 Ha prévues et disponibles pour ses projets.
REALISATION DU PROJET D’USINE DE TOMATE

Présentation du projet
+ CREATION DE 1.000 EMPLOIS DIRECTS ET INDIRECTS
+77.000 TONNES D’USINAGE DE MARAICHERS DIVERS

Cérémonie de Pose de la 1ére pierre à Koriakro (à 26 km de Yamoussoukro) ,
Sous le Haut Patronage du Ministre Amadou GON COULIBALY et sous le parrainage de Mr Esmel ESSIS, DG du CEPICI et sous la présidence de Mr Augustin THIAM, Gouverneur du District de Yamoussoukro

LANCEMENT DU PROJET IMMOBILIER LA CITE BENENE (350Ha à ASSOUINDE) DESTINE AUX CLIENTS DE LA SOCIETE
SENSIBILISATION DU PRESIDENT DE LA BAD A L’INVESTISSEMENT DANS L’AGROBUSINESS SUR LE PLATEAU DE TV5MONDE

SENSIBILISATION DU CEPICI A L’INVESTISSEMENT DANS L’AGROBUSINESS
(extrait du Mensuel d’information du CEPICI Janvier 2017)

APPEL A LA VIGILANCE PAR LE TRESOR IVOIRIEN
APPEL A LA VIGILANCE ADRESSE PAR L’APBEF-CI AUX BANQUES AVEC DES ARGUMENTS A L’ENCONTRE DE LA REALITE
REQUISITION A ECOBANK CI ET A TOUTES LES BANQUES DE COTE D’IVOIRE POUR LE GEL DE TOUS LES COMPTES DES SOCIETES D’AGROBUSINESSCOMMUNIQUES RELATIFS AUX RETARDS OBSERVES AVEC PAIEMENTS EN COURS AU DEBUT DES ENQUETES INITIEES PAR LE TRESOR (source site internet www.monhevea.com )

COMMUNIQUE DU 13 DECEMBRE 2016 : PREPARATION DES PAIEMENTS DE DECEMBRE 2016 ET JANVIER 2017
https://www.facebook.com/MonHevea/?fref=ts
COMMUNIQUE DU 13 DECEMBRE 2016
https://www.facebook.com/MonHevea/?fref=ts
COMMUNIQUE DU 09 JANVIER 2017 : APPEL AU CALME
COMMUNIQUE DU 22 FEVRIER 2017
REACTIONS DES RESPONSABLES DES SOCIETES APRES LE GEL DE LEURS COMPTES RESPECTIFS

Mr YAPI Christophe, PDG de MONHEVEA.COM

Le SYNAPAB-CI regroupant les professionnels du secteur
PERQUISTION LE 02 FEVRIER 2017 CHEZ MONHEVEA

Les employés ont été menacés pour ne plus qu’ils se rendent sur leurs lieux de travail
Le matériel informatique et des documents sont emportés
Tout cela sans audition, commission rogatoire, procès ou décision de justice relative
MANDAT D’ARRET INTERNATIONAL CONTRE Mr YAPI CHRISTOPHE ET SON PETIT FRERE YAPI MARCEL NOMME DG DE L’INSTITUTION DE MICROFINANCE EN CREATION A VOCATION AGRICOLE, EMPRISONNE A CE JOUR SANS RAISON VALABLE, SANS AUDITION, NI PROCES

PENDANT CE TEMPS, LE GROUPE NSIA TRAQUE SES EMPLOYES SOUSCRIPTEURS DANS TOUTES SES FILIALES EN VIOLATION DES LIBETES PERSONNELLES

AVIS DE RECHERCHE CONTRE Mr YAPI CHRISTOPHE, PDG DU GROUPE AGRONOMIX

UN JOURNAL DE LA PLACE REVELE LA VERITABLE RAISON DE LA CRISE DANS L’AGROBUSINESS : « LE MODELE ECONOMIQUE MENACE LES BANQUES »

1er RASSEMBLEMENT LE 25/01/2017 DES SOUSCRIPTEURS A LA SORBONNE AU PLATEAU
UN QUOTIDIEN DENONCE LES 2 POIDS 2 MESURES DU GOUVERNEMENT DANS SA VOLONTE DE FAIRE RESPECTER LA LOI :

Tandis que certaines sont traquées comme de vulgaires escrocs, d’autres entreprises ne sont pas inquiétées
Tandis que l’on reproche a tort l’exercice de l’appel public à l’épargne par les sociétés d’agrobusiness, celles qui le pratiquent ouvertement (AFRICAB via AFRICA INVEST en partenariat avec CFAO Motors) sans autorisation ne sont pas inquiétées

COMMISSION ROGATOIRE POUR LA SAISIE DE TOUS LES BIENS DU GROUPE AGRONOMIX S.A. ET SES FILIALES POUR LES VENDRE, TANDIS QUE LA SOCIETE NE FAIT L’OBJET D’AUCUNE PLAINTE POUR ESCROQUERIE ET DECLARE EST A MESURE DE PAYER SES SOUSCRIPTEURS
LE GOUVERNEMENT DECIDE UNILATERALEMENT, PAR LE COMITE DE VEILLE QU’IL A CONSTITUE, DE REMBOURSER LES SOUSCRIPTEURS ET INVITE LES SOUSCRIPTEURS A SE FAIRE RECENCSER A SES DIFFERENTES AGENCES A CET EFFET
LE MINISTERE DE L’ECONOMIE DONNE INJONCTION AUX BANQUES DE PAYER LES SOUSCRIPTEURS APRES AVOIR GELE LES COMPTES DES SOCIETES TITULAIRES DESDITS COMPTES, SANS DECISION DE JUSTICE, EN VIOLATION DES LOIS BANCAIRES
LE DG DE LA BOURSE REGIONALE DE VALEURS MOBILIERES (BRVM) CLARIFIE ET PRECISE QUE LES SOCIETES D’AGROBUSINESS NE FONT PAS APPEL PUBLIC A L’EPARGNE

QUELQUES CONSEQUENCES

Un journal dénonce le risque d’insuffisance dans production locale des vivriers crée par la crise dans l’agrobusiness que l’état tente de couvrir pendant qu’il sabote les activités des sociétés d’agrobusiness

Un journal dénonce la destruction des champs supposés inexistants

ET PENDANT QU’ON FAIT LA GUERRE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES DU SECTEUR…

SITUATION FINANCIERE SUPPOSEE, DIFFUSEE PAR LE GOURVEMENT POUR JUSTIFIER L’INSUFFISANCE DE RESSOURCES FINANCIERES ET LE REMBOURSEMENT DECIDE
LE DG DE GREEN WEB CONSULTANT S’EXPRIME

UN EXPERT FINANCIER SE PRONONCE SUR L’AGROBUSINESS ET DENONCE L’ATTITUTDE DU GOUVERNEMENT
2e RASSEMBLEMENT DES SOUSCRIPTEURS (18/02/2017) A SOCOCE POUR DENONCER LE MODE OPERATOIRE DU GOUVERNEMENT QUI MET EN PERIL LEURS INVESTISSEMENTS ET EXIGER AU GOUVERNEMENT QUE LES SOCIETES ELLES-MEMES S’EXECUTENT VU QU’ELLES SONT DISPOSEES A CELA, ET REITERENT LEUR VOLONTE DE PAYER,

Autorisation accordée par la Mairie

Mise au point entre les responsables syndicaux et les souscripteurs assis

Répression policière contre les souscripteurs préalablement assis et pacifiques, malgré l’autorisation accordée
Regroupement de plus 1.000 souscripteurs fuyant la répression policière, dans l’enceinte de l’hypermarché SOCOCE
Divers regroupements de souscripteurs hors de l’hypermarché
Flash info au sujet de la répression policière
Réaction d’indignation face à la presse (France 24) pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise dans l’agrobusiness par le gouvernement ivoirien et la répression dont sont victime les souscripteurs qui réclament justice et équité.

REFUSANT TOUTES LES PROPOSITIONS AMIABLES DE SORTIES DE CRISE, le GOUVERNEMENT LANCE LE DEMARRAGE DES OPERATIONS D’ENROLEMENT DES SOUSCRIPTEURS PAR LE BIAIS DE FICHES TEL QUE CI-DESSOU

PLUSIEURS CORPS DE METIERS CONCERNES

APRES AVOIR ANNONCE UN TOTAL DE 36.699 SOUSCRIPTEURS, L’ENROLEMENT AU TRESOR A REVELE UNE INSUFFISANCE DU GOUVERMENT DANS LE TRAITEMENT DU DOSSIER AGROBUSINESS, AVEC PLUS 49.000 IDENTIFIES A LA CLOTURE DE L’EBROLEMENT ET 53.000 A LA PUBLICATION DES LISTES DE PAIEMENT.

ALERTE SUR L’INCOHERENCE DU NOMBRE DE SOUSCRIPTEURS
PLUSIEURS ERREURS, OMISSIONS ET DOUBLONS REMARQUES SUR LES LISTES

DENONCIATION DE LA VIOLATION DE LA LOI N°2013-450 DE L’ARTCI RELATIVE A LA DIVULGATION SANS ACCORD PREALABLE DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL PAR LE TRESOR ET LE GOUVERNEMENT IVOIRIEN

COMMUNIQUE DE L’ARTCI DENONCANT CETTE PRATIQUE ET MENACANT DE SANCTION TOUT CONTREVENANT A CETTE DISPOSITION AVEC SUSPENSION DU SITE INTERNET www.agrobusiness.ci
2e VIOLATION DE LA LOI N°2013-450 DE L’ARTCI RELATIVE A LA DIVULGATION SANS ACCORD DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL PAR LA REMISE EN SERVICE DU SITE INTERNET www.agrobusiness.ci

3e RASSEMBLEMENT DES SOUSCRIPTEURS A LA CATHEDRALE SAINT PAUL DU PLATEAU POUR PRIER ET CONFIER LA CRISE A DIEU PAR DES PRIERES COMMUNE

Séance de prières
Répression policière et chasse des souscripteurs de la Cathédrale
SOUS INSTRUCTION DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, LA POLICE ECONOMIQUE ADRESSE UNE REQUISITION AUX SOCIETES DE GESTION ET D’INTERMEDIATION, DONT L’AFRICAINE DE BOURSE POUR DECLARER LES EVENTUELS TITRES QUE POURRAIT LE GROUPE AGRONOMIX A TRAVERS L’ENSEMBLE DE SES FILIALES IDENTIFIEES CI-DESSOUS, AFIN DE LES ALIENER. ET CELA TOUJOURS SANS AUCUNE AUDITION, PROCES, NI DECISION DE JUSTICE RELATIVE

RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE DE POLICE POUR EXIGER LA LIBERATION DES SOUSCRIPTEURS EMPRISONNES POUR AVOIR MANIFESTER POUR DENONCER LA MISE EN PERIL DE LEURS INVESTISSEMENTS

CONFERENCE DE PRESSE DU 11 MARS 2017
SIT-IN PACIFIQUE DEVANT LA MAISON DU PARTI PDCI-RDA EMPECHE PUIS REPRIME PAR LA POLICE
DIVERS RASSEMBLEMENT DES SOUSCRIPTEURS DE LA DIASPORA A PARIS

Sur les places parisiennes
Au Salon International De l’agriculture à Paris (France)
PENDANT CE TEMPS….

La présidente de SYNAPAB-CI est arrêtée alors que l’Etat lui-même a déclaré que son entreprise est à mesure de rembourser 100% des capitaux investis aux souscripteurs
La presse se questionne sur les vraies intentions du gouvernement au regards des décisions et actions posées dans la gestion de cette crise

LES BANQUES NE PAIENT PAS ALORS QUE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A DECLARE QUE LES PAIEMENTS SONT EN OURS

Les raisons selon le Ministre Bruno KONE, tant que le gouvernement dit et se dédie
LA VRAIE RAISON : 16 BANQUES DE COTE D’IVOIRE SONT ASSIGNEES EN JUSTICE PAR AGRONOMIX S.A ET MONHEVEA.COM SELON L’AVOCAT EN CHARGE A TRAVERS UN COMMUNIQUE ADRESSE AUX SOUSCRIPTEURS

L’ENTREPRISE REITERE UNE FOIS DE PLUS SA VOLONTE D’HONORER SES ENGAGEMENTS ET ATTEND L’ACCORD DES AUTORITES POUR S’EXECUTER
POURQUOI LES BANQUES TRAINENT ENCORE LES PAS

LES BANQUES SE RETOURNENT CONTRE L’ETAT ET PORTENT PLAINTE POUR SE COUVRIR DE L’ISSUE DEFAVORABLE DU PROCES CONTRE AGRONOMIX ET MONHEVEA
LORS DE LEUR DERNIERE RENCONTRE, LES BANQUES DE CÖTE D’IVOIRE REUNIES AU SEIN DE L’APBEF-CI QUALIFIENT L’ATTITUDE DU GOUVERNEMENT IVOIRIEN QUI LEUR FORCE LA MAIN A AGIR A L’ENCONTRE DU DROIT BANCAIRE, , COMME ILLEGALE JURIDIQUEMENT
DES MINISTRES ET RESPONSABLES D’INSTITUTION DANS L’AGROBUSINESS EN COTE D’IVOIRE
LE 24/04/2017 LE GOUVERNEMENT IVOIRIEN RECIDIVE PUBLIE A NOUVEAU LES LISTES DES SOUSCRIPTEURS DE MONHEVEA.COM EN VIOLATION DE LA LOI N°2013-450 DE L’ARTCI
REVUE DE PRESSE : QUELQUES ARTICLES DE PRESSE QUI EXPLIQUENT COMMENT PARVENIR A GENERER DE GROS REVENUS PAR LE BUSINESS AGRICOLE EN TANT EXPERT OU NOVICE ASSISTE

INTERVIEW DU PDG DU GROUPE AGRONOMIX
Extrait de Fraternité Matin du 18 octobre 2016 page 10
Honoré Christophe YAPI (Président-Directeur Général du Groupe AGRONOMIX S.A)
Le patron du groupe présente ici, les dernières innovations apportées á la gestion de ses activités.
Bonjour Monsieur Yapi. Depuis quelques jours, votre Groupe a publié sur son site web et dans ses agences, un communiqué relatif aux nouvelles dispositions en vigueur à l’activité de plantation clé en main. De quoi s’agit-il ?

Le groupe AGRONOMIX par sa filiale MONHEVEA.COM réalise des activités de plantations clés en main. C’est une offre d’affaire qui consiste à verser une somme d’argent à MONHEVEA.COM pour la réalisation d’une production agricole selon la culture en cours (très souvent des cultures vivrières et maraichères) pour des personnes qui n’ont pas le temps matériel de le faire. Ensuite, nous entretenons et exploitons lesdites plantations, puis nous partageons avec le client le fruit de la commercialisation des récoltes. Ce contrat, que nous avons dénommé contrat de partenariat agricole a rencontré un franc succès en Côte d’Ivoire, et nos clients réinvestissent régulièrement leurs gains dans de nouvelles cultures.
La conséquence c’est que des fonds assez substantiels transitent sur nos comptes bancaires. Or, du fait de la nécessité de lutter contre le blanchiment d’argent, la législation impose une transparence dans toutes les transactions financières, et ce n’est pas nouveau. Vous avez dû constater que depuis quelques années, lorsque vous allez faire un dépôt sur votre propre compte bancaire, votre banquier vous demande souvent de justifier l’origine des fonds. Quand vous faite un transfert d’argent on vous demande une copie de votre pièce d’identité. Au vu du nombre important des transactions sur nos comptes bancaires, nous avons décidé de mettre en place des moyens permettant d’assurer la transparence de nos opérations. Ces moyens sont appelées procédures « Know Your Customer », ou procédures « KYC », et qui sont déjà appliquées par les banques et établissements financiers, les compagnies d’assurances, etc…
C’est l’application de ces procédures KYC qui a fait l’objet de la dernière communication sur notre réseau. Elles sont désormais en vigueur dans nos agences. Nos chargés d’affaires collectent auprès de nos clients quelques informations minimales. Le Communiqué publié la semaine dernière était donc destiné à informer nos Clients de la mise en place des procédures KYC chez MONHEVEA.COM, afin qu’ils ne soient pas surpris. Nous nous excusons à l’avance auprès de nos clients des quelques lourdeurs que ces procédures pourraient engendrer dans un premier temps.

Cela ne va-t-il pas poser des problèmes de confidentialité ? Que pouvez-vous dire pour rassurer vos partenaires?

Quand on regarde la taille de nos activités, ces mesures de transparence nous paraissent indispensables, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Nous garantissons à nos clients que les informations qu’ils communiquent sont traitées avec la plus grande discrétion qui sied en la matière. Nos conseillers clients et tous nos agents sont soumis au plus strict secret professionnel. Ils signent une Charte dans laquelle ils s’engagent à ne communiquer aucune information à des tiers.

Cela ne fera-t-il pas fuir vos clients vers des concurrents qui seraient moins regardants ?

Etant les précurseurs et seul à développer ce modèle économique intelligent et intégré, notre démarche qualité nous impose une actualisation de nos procédures en conformité avec les normes internationales en vigueur. Nos partenaires qui nous ont toujours suivis n’ignorent pas l’importance de se mettre en totale conformité avec la législation.
Nous avons appris que certaines de vos banques ont décidé d’arrêter de travailler avec votre société. Vous le confirmez ?

Oui effectivement, c’est la raison pour laquelle nous mettons en œuvre différentes procédures comme celle-ci aux fins de consolider notre collaboration avec nos partenaires financiers. Par ailleurs, un de nos partenaires financiers vient de rependre sa collaboration avec nous.

Quelles sont, aujourd’hui, les perspectives du Groupe AGRONOMIX ?

Avec ses 14 filiales, représentées à travers le monde (Côte d’Ivoire, Ghana, Benin, Togo, France, Hollande, Belgique, Suisse, Angleterre, Atlanta, New York) le groupe AGRONOMIX se développe dans plusieurs secteurs d’activités.
• Nous avons obtenu l’agrément de société exportatrice de café cacao,
• Début Novembre 2016, nous lançons notre projet immobilier, « LA CITE DES PLANTEURS » construite sur une superficie de 20 ha, pour 700 logements ouvert aux clients de MONHEVEA.COM,
• A moyen terme, un important projet immobilier à l’est d’Abidjan. Nous en sommes au stade de la sécurisation juridique des droits que nous avons sur le terrain. Nous allons bientôt recevoir les arrêtés de concession définitive (ACD) et à partir de là, les travaux pourront débuter,
• Un projet de transformation de produits agricoles, sur 3 sites : à l’Est, dans la ville d’Abengourou une usine de transformation de café et de cacao, dans le Sud-Est à Bonoua, une unité de transformation de boissons naturelles et également dans la Région du Bélier, Yamoussokro par une unité de transformation de tomates, conditionnement de produits vivriers et maraichers.
Nous croyons fermement que nos économies ne pourront décoller que si nous passons effectivement au stade de la transformation de nos matières premières. Et bien d’autres projets que nous dévoilerons au fur et à mesure qu’ils prendront forme.

Pouvez-vous nous parler de la taille de vos investissements ?

Nous sommes à plus de :
• 3 milliards de matériel agricole acquis (engins, systèmes d’irrigation etc..)
• 16 milliards pour les usines de transformation,
• 2000 hectares de plantation clé en main,
• 500 millions de produits phytosanitaires,
• 1,200 milliards d’exportations d’Anacarde;
et bien d’autres pour ne citer que ceux-ci…

A quelle date ?

Disons que nous espérons lancer les travaux en Côte d’Ivoire d’ici la fin de l’année. Mais sachez que les unités industrielles sont déjà quasiment montées en Europe, il ne reste plus qu’à les mettre dans le bateau pour les acheminer vers la Côte d’Ivoire, dès que nous aurons toutes les autorisations.

M, le PDG, certaines personnes pensent que vous n’êtes pas assez transparent dans la conduite de votre activité, que répondez-vous ?

Le mot transparence n’est pas approprié, j’aurais utilisé la confidentialité. Prenons le cas de John Pemberton, le fondateur de COCA COLA, qui a inventé la formule en 1885. 131 années plus tard la formule demeure secrète dans le coffre de COCA COLA. Alors souffrez que nous nous accordions le droit de protéger notre modèle économique que tant de personnes essayent de copier.

Parlez-nous des autres activités du Groupe AGRONOMIX

Hormis l’agriculture, nous sommes aussi dans le BTP (Global Corporation), dans l’élevage, la pisciculture (les fermes d’AFALIKRO), dans la production d’engrais organiques fabriqués sur place en Côte d’Ivoire (FERTIVOIR), dans le commerce de phytosanitaires (GREENPHYTO), l’e-commerce (MYSPEEDMARKET) et la distribution (le VINOPHILE, LE TRES FRAIS, APPART AFRIK EN FRANCE, AGROFISH …) conditionnement et distribution de miel et de ses produits dérivés (APINONE)..

Monsieur YAPI, nous voyons que le Groupe AGRONOMIX se diversifie, mais pouvez-vous nous dire ce dont vous êtes le plus fier aujourd’hui ?

Notre plus grande fierté, c’est d’avoir permis à des milliers de personnes, en Côte d’Ivoire et à l’étranger, de se sentir bien, de gagner de l’argent grâce à l’agriculture, et de continuer à en gagner. Il n’y a rien de plus beau que de permettre à des gens de réaliser leur rêve d’acquérir un terrain pour construire leur maison, ou d’avoir un petit fonds comme apport personnel pour solliciter un emprunt immobilier auprès de leur banque, ou de créer une petite affaire, grâce aux gains perçus chez MONHEVEA.COM Je peux vous assurer mes collaborateurs et moi en sommes très fiers, chez AGRONOMIX. Nous avons une politique assez sur l’emploi des jeunes (tranche d’âge 25 à 40 ans). Notre effectif est de 500 emplois directs, et plus de 5000 emplois indirects. Nous projetons à l’horizon 2018, 2000 emplois viables.

Vous recevez beaucoup d’attaques et de critiques. A quoi cela est-il dû, selon vous ?

Disons que je n’ai pas le pouvoir de discerner chez les gens ce qui peut les motiver à nous critiquer. Est-ce de la malveillance ? S’agit-il de critiques constructives ? Je l’ignore. Mais en y réfléchissant avec mes collaborateurs, nous avons compris qu’on ne peut pas espérer atteindre un certain niveau de réussite, sans susciter des interrogations, des incompréhensions, des critiques et même des attaques. Toutefois, le plus important à mon avis c’est de rester dans notre vision, car une entreprise sans vision est vouée à l’échec.

Justement, quelle est votre vision, Monsieur YAPI ?
Notre vision :
• Développer et exceller dans nos domaines d’activités afin de satisfaire la population,
• Etre un acteur important du développement et du succès de l’Agribusiness
• Devenir un groupe performant avec une parfaite maitrise de toute la chaine de valeur agricole
• Œuvrer pour le développement durable
Nous nous inscrivons dans cette vision, et nous nous battons chaque jour pour devenir des champions de l’économie.

Monsieur YAPI, vous êtes actuellement à San Pédro dans le cadre des Journées Nationales de valorisation de l’Agriculture (JNVA). Qu’est-ce qui a motivé Agronomix à être sponsor leader de cet évènement ?

L’agriculture est à la base de la réussite du groupe AGRONOMIX, et comme nous l’a enseigné le Président Houphouët, le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Nous ne ménagerons donc aucun effort pour participer au rayonnement du monde agricole ivoirien. Les JNVA, qui sont une excellente initiative de l’AVA, et constituent à mon sens un catalyseur puissant pour le développement de l’agriculture. Cet évènement patronné par le Président Henri Konan Bédié, parrainé par le Président de l’Assemblée Nationale, avec la présence effective de notre invité (AGRONOMIX) de marque, Son Excellence l’Ambassadrice de la Grande Bretagne, montre bien l’importance de ce secteur d’activité. Pour notre part, nous répondrons toujours présent à chaque fois que l’on parlera du monde agricole et de ses acteurs.

Monsieur Yapi, nous vous remercions de cette interview. Pour conclure, pouvez-vous nous dire, selon vous, le secret de votre réussite ?

C’est moi qui vous remercie de cette opportunité que vous me donnez de rassurer nos clients. Pour vous répondre, je citerai un de mes proches qui m’a dit ceci : « C’est par pure grâce que certaines personnes sont choisies pour comprendre ce qui doit être compris, voir ce qui doit être vu et faire ce qui doit être fait. Pour ceux qui s’étonnent de la rapidité de la croissance du groupe AGRONOMIX, qu’ils sachent tout simplement que tout comme la lumière qui est très rapide, cette croissance à une source et un objectif: LE MEILLEUR. ». Ce mot très réconfortant permet à lui seul de comprendre la réussite du Groupe Agronomix. J’y ajouterai que mon secret réside dans les 4 mots suivants : Conviction, Détermination, Foi, et Action. Rien ne peut s’opposer à la lumière divine. Dieu est lumière, en lui point de ténèbres. Les ténèbres disparaitront.

Merci Monsieur YAPI.

C’est moi qui vous remercie.

Propos recueillis par David YA

CONCLUSION GENERALE
Alors, après que dans notre pays :
le gouvernement ait contraint à la fermeture, les sociétés de télécommunication GREEN et KOZ/COMIUM, détruisant ainsi, des milliers d’emplois directs et indirects liés à ces opérateurs,
le gouvernement ait liquidé la Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA) au grand dam de nombreux clients ayant ainsi perdu leurs avoirs et des centaines d’employés réduits au chômage,
le gouvernement ait incité et facilité, il y’a quelques années, un programme immobilier avec les sociétés SOPHIA Immobilier et AZUREENNNE DE PROMOTION, pour le compte de la grande majorité des corps d’armée du pays, sans que la moindre maison n’est vu le jour, suscitant ainsi la grogne des souscripteurs,
le gouvernement ait aussi incité des millions d’ivoiriens à souscrire à des logements sociaux encaissant la somme de 30.100 FCFA par souscripteur, sans encadrer et réguler cette opération qui s’est révélée être une très grosse arnaque de la population ivoirienne,
les agences de la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) aient été cassées et pillées, et que l’institution ait réclamé la somme de 50 milliards de francs CFA en 2016 au gouvernement ivoirien au titre des dommages subis à cet effet, cela revient encore au contribuable ivoirien de supporter cette charge malgré lui, bien que connaissant les coupables,
les mutins de Bouaké, les forces spéciales, les sapeurs-pompiers et autres se soient soulevés sans avoir été satisfaits en totalité,
Pour ne citer que ceux-ci d’une très longue liste…
Et pendant que,
La SIR traverse de grosses tribulations,
La PETROCI est victime de détournements, d’abus de biens sociaux et de gabegies
Le FDFP est en proie à de multiples détournements financiers,
La SICOGI tanguent
La SOTRA se meurt, tentant tant bien que mal de sauver la face,
La famille Boundy se fait expropriée, en faveur d’un opérateur économique, de la maison dont elle est légalement propriétaire sans la moindre réaction de nos autorités,
Le Conseil CAFE-CACAO et le gouvernement sont accusés par les planteurs d’avoir détourné les fonds de la filière qui traverse une très grande crise
Les mutins grévistes insatisfaits, menacent encore de se soulever pour les promesses non tenues par le gouvernement,
Les fonctionnaires, tous corps confondus, grognent en attente du reversement du stock de leurs arriérés non reversés,
Les agents de santé font la grève et attendent satisfaction à leurs revendications,
Les agents des morgues grognent,
La CIE qui vend notre électricité hors de nos frontières, décide de majorer ses factures au grand dam des populations ivoiriennes qui y assistent impuissantes,
Les populations ivoiriennes subissent la cherté de la vie, sans alternatives conséquente pour y faire face,
Pour ne citer que ceux-ci d’une très longue liste non exhaustive des affaires dont le Procureur de la République ou le gouvernement ivoirien pourraient s’autosaisir pour appliquer la justice.
Le gouvernement ivoirien choisit de s’immiscer dans une affaire privée au mépris des règles de droit en la matière, sans que les victimes qu’il suppose que nous sommes ne se considèrent comme tel et que leurs présumés bourreaux n’aient jamais fait l’objet de plaintes de la part des supposées victimes.
Et donc, tandis que le gouvernement semble inciter à la création d’entreprise, à l’entrepreneuriat et à l’innovation dans l’agriculture en faisant appel aux investisseurs privés conformément aux objectifs du plan National d’Investissement Agricole (PNIA), il se livre à une guerre sans merci contre des entreprises agropastorales dont les chefs d’accusation reprochés et les décisions gouvernementales relatives se trouvent être largement disproportionnées et inadéquates au regard de leurs activités et de l’impact sur la réduction de la pauvreté, la création d’emplois et la redynamisation de l’économie nationale, là où .
Pour nous, vu ce qui précède, c’est une crise de trop qui représente une bombe à retardement qu’il faut pouvoir désamorcer au plus tôt, au regard des incidences et de la tournure actuelles des choses. De plus, elle ne fait qu’accentuer la grogne sociale qui gagne du terrain et prend des proportions démesurées et incontrôlables par le gouvernement ivoirien.
Ainsi, la crise actuelle a montré les limites et les erreurs de l’Etat qui s’est fourvoyé dans sa gestion en agissant de façon unilatérale, opaque et incomprise, au grand dam des populations qui en souffrent ou en meurent. Cela peut être encore corrigé et rattrapé s’il ose agir avec de la responsabilité et de la lucidité entachées d’un peu d’humilité pour le bonheur de milliers de familles dans le désarroi qu’il a créé.
Ce qui clair, sans avoir forcément recours à une société d’agrobusiness, il est prouvé que les plantations clé main et le négoce associés sont un modèle économique viable, à tester soi-même et exploiter a l’échelle nationale pour booster notre économie nationale, en ces temps de morosité économique malgré notre fameuse croissance qui n’a d’impact qu’en termes de chiffres, sans une véritable incidence dans les ménages.
En persistant dans leur forfaiture, ce serait dommage que nos autorités veuille voir mourir ces entreprises et leur modèle économique, feignant les ignorer ou ne pas les connaitre.
Cependant, s’il est vrai qu’il existe des infractions commises, nous aurions souhaité que le droit seulement le droit et rien que le droit soit prononcé et que les responsabilités soient connues et partagées tel qu’il y’a lieu de le faire, mais l’abus de pouvoir nous le refusons !
Nous vous invitons donc à partager l’information vraie autour de vous et apporter votre part dans la médiation que nous tentons toujours de mener espérant que le gouvernement ivoirien revoie sa position, de peur de laisser éclater la bombe à retardement que représente cette crise, qui implique tous corps de métiers et classes sociales. C’en est une de trop !
Les populations que sommes souffrons terriblement du fait de crise et avons décidé employer toutes les voies de recours légales nationales et internationales pour nous faire entendre afin d’obtenir gain de cause et réparation au regard des nombreux préjudices subis, car nous refusons cette injustice.
Nous espérons compter sur votre assistance et votre soutien en cela. D’avance MERCI !

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Orange engagée dans le recyclage des mobiles

Orange, une entreprise engagée dans le recyclage des mobiles

Arrivée du 21ème conteneur de déchets de mobiles en provenance d’Afrique

  • 10 millions de mobiles collectés et recyclés par Orange
  • Arrivée du 21ème conteneur de déchets de mobiles en provenance d’Afrique
  • Opération spéciale de reprise des mobiles en boutique

Madame Christine Albanel, directrice Exécutive Orange de la RSE, de la diversité et de la solidarité, a présenté au Havre les engagements d’Orange dans le recyclage des mobiles :

« Préserver l’environnement est l’affaire de tous. Les Etats s’engagent et les entreprises aussi. La COP21 nous a montré que nous avions changé d’ère. Nos clients attendent de nous des solutions simples, concrètes, accessibles à tous dans nos boutiques pour consommer différemment et de façon plus durable. Nous leur proposons ce choix, qui est en outre pour eux l’occasion de réaliser des économies !» souligne Christine Albanel.

Depuis 2010, Orange a recyclé 10 millions de mobiles dans le monde

En 7 ans, Orange a déjà recyclé 10 millions de mobiles dans le monde, dont la moitié en France. Un réseau de 2 000 points de collecte en France, un partenariat avec les Ateliers du Bocage et avec Emmaüs International dans 5 pays en Afrique constituent aujourd’hui une véritable filière solidaire de recyclage de mobiles.

En France, on estime à 100 millions le nombre de mobiles usagés qui dorment dans des tiroirs. Pour prolonger la durée de vie des appareils et préserver les ressources naturelles, Orange s’investit depuis 2010 dans la collecte et le recyclage des mobiles et s’affirme ainsi comme un acteur de l’économie circulaire.

Préserver l’environnement est l’affaire de tous. Les Etats s’engagent et les entreprises aussi

Orange collecte les mobiles usagés en France et une partie de ces mobiles est revendue d’occasion, notamment en Afrique, où Orange et Emmaüs International s’assurent de collecter les déchets de mobiles afin de les renvoyer en France et les recycler. Aujourd’hui, l’équilibre est trouvé entre mobiles vendus d’occasion en Afrique et mobiles collectés en Afrique et recyclés en France.

Lire aussi : Cameroun : Un centre de tri de déchets électronique s’érige en modèle

12 tonnes de déchets de mobiles en provenance d’Afrique, recyclées chez Morphosis

En janvier 2017, Orange inaugurait l’ouverture d’un nouvel atelier de collecte en Afrique, à Douala, au Cameroun. A cette occasion, le 21ème conteneur rempli de déchets de mobiles collectés en Afrique est arrivé au Havre, au sein de l’usine Morphosis. Cette jeune PME française réceptionne les conteneurs de déchets de mobiles au port du Havre et trie chaque type de déchets pour les traiter en fonction de leur composition. Ensuite, elle transforme ces déchets en affinant les métaux rares qui sont à nouveau réutilisables pour la fabrication de nouveaux produits ou équipements.

Illustration : Solidarité Technologique qui développe au Cameroun une activité pionnière de recyclage et de revalorisation des DEEE, ou Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques »

Depuis 2010, 5 ateliers ont été ouverts en Afrique (Burkina Faso, Bénin, Niger, Côte d’Ivoire et Cameroun), 250 tonnes de déchets de mobiles ont été acheminées en France pour y être revalorisées et 30 emplois pérennes ont été créés dans les ateliers africains. Avec une utilisation de mobiles en forte croissance sur le continent, recycler les déchets de mobiles usagés s’inscrit comme un enjeu majeur pour Orange, implanté dans 21 pays en Afrique et au Moyen Orient.

La reprise des mobiles usagés en boutique

Du 18 au 31 mai en boutique, pour encourager les clients à rapporter leurs vieux mobiles, Orange reprendra ces derniers 10 euros minimum, pour tout achat d’un nouveau mobile. Plus de 3000 modèles anciens seront repris selon leur état.  Pour chaque mobile repris, 2 euros sont reversés à Emmaüs International afin de financer la collecte et le recyclage de déchets de mobiles en Afrique.

Depuis 2013, les anciens mobiles peuvent être rapportés en boutique s’ils ont une valeur après estimation, avec le programme « Orange reprise ». Le mobile repris peut par la suite être reconditionné pour être revendu ou recyclé. Orange offre ainsi aux clients, une manière astucieuse et responsable de faire des économies sur leur prochain mobile.

Vers la commercialisation de produits technologiques éco-conçus

Parce que le meilleur moyen de réduire le stock de mobiles usagés est encore de prolonger leur durée d’utilisation, Orange souhaite compléter ses initiatives en faveur de la préservation de l’environnement en proposant des produits durables. Des discussions ont été entamées avec Fairphone, entreprise néerlandaise qui conçoit un smartphone réparable, pour commercialiser en avant-première le Fairphone 2 en France. La durée de vie de ce mobile modulaire est prolongeable et les clients peuvent changer facilement certaines pièces (écran, haut-parleur,…) eux-mêmes.

Somalie, la réconciliation nationale en panne

Après l’effondrement de l’Etat en 1991, la Somalie est entrée dans une nouvelle ère de sa longue histoire

Cette période a exposé la vulnérabilité de l’Etat postcolonial et la persistance de la culture locale basée sur le clanisme et l’islam. La guerre civile qui s’en est suivie, entre factions armées, a dévasté le pays.

Depuis lors, le discours de réconciliation a été mis en avant comme un jargon sans substance. Le conflit en Somalie a été présenté comme un conflit de clans et tous les efforts de paix et de réconciliation, ont donc tourné autour de ces diagnostics simplistes. Sur cette base, diverses conférences de rapprochement ont été entreprises depuis 1991.

La première conférence de réconciliation réussie a été celle des membres de la société civile à Djibouti en 2000 qui a jeté les bases de la notion de réconciliation entre l’État et la société par le biais de la Charte transitoire adoptée.

Lors de la conférence de Djibouti, les élites politiques ont accepté le rôle des chefs traditionnels et celui de l’islam, et ont adopté un système de partage de pouvoir entre clans connu sous le nom de « formule 4.5 ». Depuis, le processus est devenu un simple système de partage de pouvoirs pour les élites politiques qui ont relégué la question de la réconciliation en marge.

La réconciliation entre l’Etat et la société exige d’abandonner la conception unique de la modernité pour s’ouvrir dans le contexte à de multiples modernités.

Dans l’histoire de la Somalie, les approches de la construction de l’État ont utilisé deux modèles extrêmes.

Le premier modèle a été fondé sur le déplacement de la société vers l’Etat qui a été testé lors de l’édification post-coloniale de l’État. Ce modèle était destiné à transformer la société traditionnelle en une société moderne et a finalement déraillé. C’était le modèle défendu par l’Etat somalien dans son ère démocratique libérale (1960-1969) et les périodes orientées socialistes (1969-1990).

Le deuxième modèle extrême était basé sur le déplacement de l’État vers la société, ce qui signifie construire des institutions étatiques modernes sur la base des affiliations claniques et des structures traditionnelles. Cette approche de l’indigénisation a été utilisée comme arrangement intérimaire depuis 2000 lors de la Conférence de paix de Djibouti et s’est avérée insuffisante dans la construction d’institutions modernes de l’État. C’est pourquoi un nouveau modèle d’édification de l’État, qui combine la modernité et la tradition, est nécessaire pour résoudre l’énigme somalienne actuelle.

Le principal problème de la Somalie réside dans la nature de l’Etat postcolonial et la culture politique de ses élites.

En outre, la genèse de l’effondrement de l’Etat et de la guerre civile catastrophique qui s’en est suivie réside dans le conflit entre l’Etat postcolonial, les élites politiques et les fondements de la « Somalité »: le clan et l’islam. Par conséquent, jusqu’à ce que la source du conflit soit traitée correctement, il persistera. Cela ne signifie cependant pas que les rapprochements locaux ne sont pas importants. Au contraire, cela signifie seulement la non viabilité des rapprochements locaux sans la création d’institutions étatiques responsables et stables. En outre, cette proposition ne nie pas les conflits entre clans mais les considère comme un conflit secondaire qui existaient déjà dans la société somalienne traditionnelle en l’absence de l’Etat.

Bien que la réconciliation par le modèle de l’État-société ait été acceptée conceptuellement depuis 2000, son application pratique pose problème.

Pour ce faire, les espaces partagés et les zones distinctes de l’État et de la société devraient être identifiés, convenus et respectés. En outre, les fondements juridiques, les institutions et les structures appropriées devraient être établis et mis en œuvre de manière transparente. Ici je réfute que le problème somalien soit simplement le résultat du clanisme et ses conflits locaux.

Aussi, je réfute l’essentialisation du conflit somalien basé sur le jargon recyclé entretenu depuis le début de notre mouvement de libération. En fait, la vraie réconciliation n’est pas autonome, elle devrait faire partie d’un mécanisme de justice transitionnelle (JT) qui n’a pas encore été incorporé dans le cadre du plan international pour la consolidation de la paix en Somalie.

En général, la JT renvoie à un ensemble de mesures judiciaires et non judiciaires et à un ensemble d’approches visant à remédier aux violations massives des droits de l’homme. Ces mesures (vérité, condamnations, réparation, non-répétition) favorisent la confiance civique et l’unité, renforcent la paix et la règle démocratique du droit par des mesures qui garantissent la responsabilité.

La justice transitoire n’est pas un nouveau processus de résolution des conflits inventé dans l’histoire moderne. Il a été déjà employé par le Prophète Muhammad après la récupération de la Mecque au 8ème année de l’hégire. Le Prophète Muhammad nous offre un excellent exemple d’amnistie, de réconciliation, de justice rétributive après la violence de masse, et de réforme des institutions d’oppression fondées sur la suprématie du clan. La nouvelle institution établie par le Prophète était basée sur le concept d’une communauté islamique « Ummah», sur la citoyenneté égale abolissant toute suprématie d’une race ou d’un clan sur les autres, de manière à ce que tous les musulmans soient des frères et soeurs.

Somme toute, nous remettons en cause le concept d’exceptionnalité somalienne qui met l’accent sur le conflit des clans. Le conflit somalien est similaire à d’autres conflits provoqués par une élite en concurrence pour s’accaparer le pouvoir et les ressources. Ainsi, la réconciliation en Somalie devrait se concentrer sur la modification de la culture de la gouvernance (changer les institutions de l’injustice et de la corruption) et sur les griefs passés (justice transitionnelle).

Dr. Abdurahman Baadiyow, analyste pour Africanexecutives.com.
Article publié en collaboration avec Libre Afrique.

Les banquiers marocains courtisent les petites entreprises

Représentant plus de 95% du tissu économique national marocain, les TPME (toute petite, petite, et moyenne entreprises) demeure le maillon faible de l’économie marocaine

Marginalisées et délaissées par les pouvoirs publics et le secteur bancaire dans les stratégies mises en place ces dernières années, les TPME sont aujourd’hui dans la ligne de mire des banques marocaines, qui leur promettent un meilleur accès au financement ainsi qu’un accompagnement convenable.

C’est d’ailleurs le cas d’Attijariwafa Bank, qui vient de lancer un programme d’accompagnement de ces entreprises intitulé « Plan PME » et ayant pour but l’accompagnement personnalisé des PME marocaines, ce qui leur permettra de bénéficier de produits et services financiers innovants.

Pourquoi donc ce revirement dans le positionnement des banques commerciales ?

Aujourd’hui, la situation des TPME marocaines est préoccupante. Entre novembre 2016 et février 2017, la Confédération Marocaine de TPE-PME a recensé la faillite de 3.800 de ces petites entreprises.

Parmi les nombreux obstacles souvent évoqués par les professionnels, on note l’accès au financement bancaire, qui reste l’une des contraintes majeures au développement de ces petites structures.

D’après une étude publiée par Inforisk en 2015, les banques marocaines exigent beaucoup de garanties de la part des TPME, ce qui explique leur faible ratio d’endettement bancaire (dette à moyen et long termes/capitaux propres) chez les TPME marocaines, qui se situerait à 24%. Ce ratio, selon la même étude, reste relativement faible d’après les standards financiers, qui estiment qu’il y a toujours une marge d’endettement en dessous de 100% pour ce type d’entreprises.
Pour encourager l’accès des TPME aux prêts bancaires, le gouvernement s’appuie essentiellement sur la CCG (Caisse Centrale de Garantie), qui a mis en place le fonds de soutien financier des TPME en 2009.

Ce fonds a pour objectif de cofinancer, avec les banques, les opérations visant le rétablissement et la pérennité de l’équilibre financier des TPME, sans oublier d’autres offres destinées aux TPE, à l’image de Mouwakaba, ILAYKI etc. Toutefois, le dispositif étatique mis en place pour financer les TPME, reste insuffisant, lent et pas toujours adapté aux besoins de ces TPME.

Conscients de ce potentiel et les limites du dispositif étatique, quelques banques (BMCE Bank Of Africa et Attijariwafa Bank) se sont mobilisées à travers des caravanes dans plusieurs villes du Royaume, afin d’apporter du soutien à cette cible, qui constitue l’essentiel du tissu économique.

Par ailleurs, l’AWB a récemment lancé une offre censée répondre de manière adaptée aux besoins et aux attentes de chaque secteur. Ainsi, deux nouvelles offres du Plan PME ont vu le jour : Plan Automotive (conçu pour les investisseurs locaux et étrangers dans l’industrie automobile) et Plan El Kheir (dédié au secteur agricole). Si les banques s’intéressent autant aux TPME c’est qu’elles y gagnent quelque chose.

En effet, les TPME sont un segment fortement porteur.

A la différence des grands groupes, les TPME représentent un marché intéressant en volume. Avec plus de 1 300 000 TPME marocaines présentes sur le marché, les banques marocaines, qui étaient en mode prospection, comptent désormais accroître leur portefeuille clients. En plus de l’importance numérique de cette catégorie, il existe naturellement d’autres motivations.

Ainsi, après l’affaire de la Samir, considérée comme l’une des plus grosses faillites de l’histoire du Maroc, les banques marocaines font de plus en plus attention avec les grandes entreprises, par crainte d’enregistrer de lourdes pertes au niveau de leur bilan.

En effet, l’épisode de la Samir a créé un séisme au sein des banques marocaines, dont les créances sont estimées à 8,5 milliards de DH (les grands engagements sont portés par trois banques : la Banque Populaire, Attijariwafa Bank et Crédit agricole). Quelques mois plus tard, les banques ont commencé à se tourner vers les TPME afin de diminuer le risque en le répartissant sur un plus grand nombre de ces entreprises, au lieu de prêter le même montant à une seule grande entreprise qui, en cas de faillite, fera subir à la banque une grosse perte.
A cela s’ajoute la rentabilité de ces petites unités.

En réalité, le rapport de force des banques avec les TPME est bien plus qu’élevé qu’avec les grands groupes.

Grâce aux budgets alloués pour les TPME, en constante hausse chaque année (6 milliards de DH en 2016 et 7 milliards de DH prévus sur l’année en cours chez Attijariwafa bank), ainsi que les liquidités dont elles disposent, les banques auront probablement tout à gagner avec les TPME si elles adaptent une stratégie de volume. Cette dernière permettra aux banques de distribuer plus de crédits, même de montants relativement modestes, mais qui généreraient des économies d’échelles importantes (amortissement des frais fixes) sources de rentabilité, surtout si les défaillances restent limitées.

Ainsi, renforcer la position des TPME est une condition majeure pour bâtir une économie marocaine compétitive. Avec leurs dernières initiatives, les banques ont franchi un cap mais auront encore besoin de quelques années pour cerner le comportement de cette clientèle. Ceci dit, pour que cet intérêt profite aussi aux TPME, celles-ci devraient faire des efforts pour se mettre à niveau.

En ce sens, les propriétaires des TPME ont intérêt à repenser et restructurer leur gouvernance pour qu’elle soit plus performante, en clarifiant notamment les règles du management au sein de leurs structures, mais aussi en réglant les problèmes de succession, vu leur caractère familial.

Les propriétaires des TPME devraient également prendre conscience que s’ouvrir sur leur environnement, en l’occurrence les banques, n’est pas synonyme de perte de contrôle sur leurs affaires.

Et que la transparence est devenue incontournable pour accéder aux financements. L’ouverture de leur capital pourrait leur ouvrir de nouvelles perspectives afin de grandir et se développer. Pour ce faire, la mise à niveau de leurs ressources humaines et l’amélioration du taux d’encadrement dans leurs structures est incontournable pour relever le défi de la compétitivité.

Bref, il est besoin d’une « petite » révolution culturelle parmi les responsables de nos TPME.

Hamza El Guili, chercheur-doctorant à l’ENCG Tanger, Maroc, avec Libre Afrique

En Afrique un entrepreneur sur quatre est une entrepreneuse

En Afrique, plus d’un entrepreneur sur quatre est une entrepreneuse, et ce n’est qu’un début

La Journée internationale des droits des femmes a été placée, en 2017, sous le thème de « l’autonomisation économique de la femme, pour un monde plus juste et plus équitable ». Une occasion de revenir sur l’importance d’encourager les initiatives d’entreprenariat féminin.

S’il s’agit d’un défi qui concerne tous les pays du monde, l’Afrique, et particulièrement l’Afrique subsaharienne, a tout à gagner à ce que ses femmes créent leur propre environnement et définissent leurs propres règles, afin d’être en mesure de choisir la vie qu’elles veulent mener.

L’Afrique, premier continent de l’entrepreneuriat féminin

La femme africaine est, depuis toujours, une entrepreneuse dans l’âme. Résolue à affronter les difficultés, elle incarne l’espoir, le courage et l’envie de se battre pour subvenir aux besoins de sa famille et de sa communauté.

Cela se sait encore trop peu, mais l’Afrique est le premier continent de l’entrepreneuriat féminin : une femme sur quatre y crée une entreprise. En Afrique subsaharienne, les femmes représentent même 27% des entrepreneurs. Il s’agit du taux le plus élevé à l’échelle mondiale. La pénurie d’emplois, obligeant de nombreuses personnes à se battre pour créer leurs propres opportunités, et le fait que le continent soit face à diverses problématiques encore non résolues dans différents domaines d’activités, expliquent cette multiplication de femmes entrepreneurs en Afrique.

Les femmes du continent ont de l’ambition à revendre

Beaucoup d’entre-elles souhaitent faire grandir leur business au-delà même des frontières régionales et nationales et visent désormais les niveaux panafricains et internationaux. Si aucun secteur n’échappe à leurs ambitions – agriculture, éducation, santé, énergie – c’est bien l’avènement des nouvelles technologies et d’Internet qui constitue le premier vivier d’activité pour les entrepreneuses africaines.

Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat - Photos Thierry BARBAUT - Côte d'ivoire 2017
Le téléphone mobile est un levier de développement de entrepreneuriat – Photos Thierry BARBAUT – Côte d’ivoire 2017

Selon une étude réalisée par McKinsey, Internet pourrait contribuer au PIB annuel du continent africain à hauteur de 300 milliards de dollars d’ici 2025.

Près de 70 millions de smartphones équipent déjà la population africaine, souvent très jeune.

Cette présence technologique ouvre de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs, dans les domaines de la e-santé, de l’e-éducation ou des systèmes de paiement par téléphone mobile : en 2025, six Africains sur dix pourraient avoir accès à des services de banque en ligne. Et cela, les femmes africaines l’ont bien compris, elles qui sont de plus en plus nombreuses à se former dans ce domaine d’avenir et à capitaliser sur le digital afin de proposer des solutions innovantes. Le Web, le mobile et les réseaux sociaux permettent également à ces femmes de ne pas limiter leurs contacts et la commercialisation de leurs produits aux seuls marchés locaux.

De nombreux freins à surmonter

Ces beaux succès ne doivent pas faire oublier les freins, encore nombreux, qui se dressent sur la route des entrepreneuses africaines. Pour soutenir leurs ambitions, l’Afrique doit favoriser un meilleur accès à l’éducation et à l’information sur l’entrepreneuriat, travailler à supprimer les barrières que constituent encore certaines mentalités et traditions coutumières, donner une meilleure image de la femme en tant que chef d’entreprise.

L’entrepreneuriat féminin constitue aussi une chance de changer les règles de sociétés encore fortement marquées par le patriarcat. Créer leur propre business permet aux femmes africaines d’imposer leur manière de mener des affaires.

Si les femmes africaines ont fait leur la révolution numérique, à l’heure actuelle, les investisseurs continuent de privilégier les secteurs traditionnels comme l’industrie minière ou l’exploitation des ressources naturelles. Pour attirer les investisseurs, de plus en plus nombreux à venir sur le continent, les femmes d’Afrique doivent également être mieux formées aux domaines du marketing, des ressources humaines ou de la finance.

Enfin, tant que la lutte contre les violences faites aux femmes ne sera pas élevée au rang de priorité, les efforts pour encourager l’entrepreneuriat des femmes africaines ne porteront pas les fruits escomptés.

 

L’expertise du Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire reconnue à l’international

Le fonds a ainsi permis d’aider 115 000 femmes de toutes les régions de Côte d’Ivoire à démarrer une activité génératrice de revenus

C’est pour répondre à ces enjeux que j’ai créé, en 2012, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), pour donner vie à une promesse électorale de mon époux. Doté d’un capital de 8,5 milliards de francs CFA, le FAFCI a pour objectif de favoriser l’autonomisation des femmes et la promotion de entrepreneuriat féminin. En cinq années, le fonds a ainsi permis d’aider 115 000 femmes de toutes les régions de Côte d’Ivoire à démarrer une activité génératrice de revenus, en leur octroyant un crédit à taux d’intérêt très bas, sans caution ni frais de dossiers.

A l’occasion de la journée internationale de la femme, j’ai eu l’honneur, en tant que marraine des célébrations ivoiriennes, d’octroyer aux femmes des départements de la Mé, un montant additionnel de 200 millions de francs CFA, permettant de financer des projets supplémentaires.

Le modèle économique du FAFCI fonctionne, et donne des idées à d’autres institutions, bien au-delà des frontières ivoiriennes. Début mars, j’ai ainsi eu le plaisir de recevoir Michèle Sabban, Présidente de l’ONG R20 fondée par l’acteur américain Arnold Schwarzenegger. Au cours de cet entretien, Michèle Sabban a sollicité l’expertise du FAFCI dans le cadre du développement d’un Fonds Mondial vert pour l’autonomisation des femmes.

En Côte d’Ivoire comme ailleurs, les femmes sont aujourd’hui des acteurs de développement incontournables

Les gouvernements africains doivent favoriser leur pleine autonomie, et construire des projets de carrière pour leur avenir. Cet effort ne pourra que contribuer au développement de l’ensemble du continent. En Afrique plus qu’ailleurs, et pour paraphraser Aragon, la femme est l’avenir de l’homme.

Madame Dominique Nouvian Ouattara

CEMAC : Les causes profondes de la fuite des capitaux

Face à d’énormes difficultés de trésorerie, dues à la baisse des cours mondiaux des matières premières, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a décidé de relever de 50 points son principal taux directeur, passant de 2,45 à 2,95% afin de contribuer à freiner la fuite des capitaux

Pour rappel, selon le rapport 2015 de l’ONG Global Financial Integrity, l’Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en pourcentage du PIB.

Sur la période 2008-2012, le Togo avec un taux de 76,8% du PIB est le pays ayant enregistré le taux le plus élevé de sortie illicite de capitaux dans le monde

Dans la zone CEMAC, les trois pays ayant enregistré les taux les plus élevés sont la Guinée Equatoriale (21,8%), le Tchad (11,2%) et le Congo (11,1%).

Dans ces conditions, est-ce qu’une hausse du taux directeur est suffisante pour garder les capitaux dans la CEMAC ?

Le mal est si profond qu’une telle mesure prise individuellement peut s’avérer inefficace. En effet, la problématique de la fuite des capitaux dans la zone CEMAC est double puisqu’elle est liée, d’une part, au manque de sécurisation des capitaux, et d’autre part, au déficit de leur rentabilisation.

Du point de vue de la sécurisation des capitaux, la corruption, l’inflation, le contrôle de change, l’instabilité politique et le déficit de protection des capitaux constituent des facteurs favorisant ou facilitant la fuite des capitaux.

La corruption est un facteur facilitateur de la fuite des capitaux car les dirigeants et les hauts fonctionnaires africains corrompus ayant détourné des fonds ne peuvent que les cacher ailleurs. Selon les statistiques de Transparency International, les pays de la CEMAC figurent parmi les pays les plus corrompus au mode. Le Gabon qui est le mieux classé occupe le 99ème rang sur 167 pays.

Quant au Tchad, le pays le plus mal classé de l’espace CEMAC, il occupe le 147ème rang. En un mot, les procès en cours en Europe contre des dirigeants d’Afrique centrale pour des biens mal acquis sont des illustrations de l’ampleur des détournements de deniers publics et de la sortie illicite de ces capitaux.

A cela il faut ajouter l’inflation combinée au contrôle de change et des capitaux qui expliquent aussi la fuite de ces derniers. Une inflation élevée est une source de perte de pouvoir d’achat du capital. Elle entraîne un manque de confiance des investisseurs en la monnaie car elle dégrade la valeur réelle de leur capital ou patrimoine. Il faut aussi noter que les investisseurs rencontrent des difficultés pour ouvrir des comptes en devises. La politique de contrôle de change et de capitaux ne facilite pas toujours les opérations formelles des investisseurs en devises, ce qui explique le recours à des voies informelles et clandestines.

Par ailleurs, l’instabilité politique, de part l’incertitude et l’insécurité qu’elle crée, est aussi un facteur favorisant la fuite des capitaux.

Selon le rapport (2014) du « Center for systemic peace », beaucoup de pays africains ont des indices de fragilité très élevé. C’est le cas de la Centrafrique, le Soudan du Sud, la République Démocratique du Congo et le Soudan qui ont des indices de fragilité les plus élevés.

Comme le dit un adage africain « l’argent n’aime pas le bruit ». Donc partout où il y des bruits de bottes ou des risques de bruits de bottes, il y aura fuite des capitaux.

Par ailleurs, la défaillance de la justice, l’absence d’état de droit, le caractère spoliateur de certaines lois et réglementations créent de l’insécurité juridique et explique aussi la fuite des capitaux. Par exemple, avec un score de 4,149, la zone CEMAC est l’un des espaces d’intégration régionale ayant l’indice international des droits de propriété le plus faible au monde (IPRI, 2016). Elle est classée avant dernière devant la CEEAC. Les politiques de nationalisation, en expropriant les détenteurs de capitaux privés à n’importe quel moment, est un facteur incitatif à fuir la spoliation en cachant leurs patrimoines ailleurs.

Sur le plan de la rentabilité des capitaux, la pression fiscale et le manque d’opportunités de placement rentables semblent expliquer la fuite des capitaux.

La pression fiscale et la complexité des procédures de déclaration peuvent être source de fuite des capitaux. Selon le rapport « paying taxes 2017 » de la Banque Mondiale et de PricewaterhouseCoopers (PwC), les pays de la CEMAC figurent parmi les pays pratiquant une pression fiscale élevée sur le continent africain. Hormis le Gabon (45,2%), tous les pays de la CEMAC ont une pression fiscale en pourcentage du profit commercial supérieur à la moyenne africaine qui est de 47,1%.

Par exemple la Guinée Equatoriale avec un taux de 79,4% a le taux le plus élevé. De plus, le marché financier de la CEMAC est peu développé. Il offre donc peu d’actifs rentables. A titre d’illustration, il faut noter que l’espace CEMAC, qui regroupe 6 pays et 44,1 millions d’habitants, compte deux places financières. Il y a la bourse régionale des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) au Gabon avec une capitalisation d’environ 556 milliards de CFA et le Douala Stock Exchange (DSX) au Cameroun qui totalise une capitalisation d’environ 154 milliards de FCFA.

Les pays africain en général et les pays de la CEMAC en particulier qui ont un environnement politique et économique risqué n’offrent pas toujours des opportunités de placement assez rentables.

En somme, au vu de la multiplicité des causes de la fuite des capitaux, des réformes structurelles profondes méritent être menées. Pour empêcher les capitaux nationaux de fuir et attirer ceux qui sont à l’étranger, il est indispensable de créer un environnement sûr pour les affaires et d’offrir des actifs plus rentables aux investisseurs.

Il s’agit de l’amélioration du climat des affaires et de la protection des biens et des capitaux. Bref, un allègement de la fiscalité et des procédures fiscales, le développement du marché financier régional, la lutte contre la corruption, la transparence dans la gestion des deniers publics et la création d’un environnement politique et économique stable constituent le cocktail de réformes indispensables à la lutte contre la fuite des capitaux.

KRAMO Germain, analyste économiste. Face à d’énormes difficultés de trésorerie, dues à la baisse des cours mondiaux des matières premières, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a décidé de relever de 50 points son principal taux directeur, passant de 2,45 à 2,95% afin de contribuer à freiner la fuite des capitaux. Pour rappel, selon le rapport 2015 de l’ONG Global Financial Integrity, l’Afrique subsaharienne est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en pourcentage du PIB.

Sur la période 2008-2012, le Togo avec un taux de 76,8% du PIB est le pays ayant enregistré le taux le plus élevé de sortie illicite de capitaux dans le monde. Dans la zone CEMAC, les trois pays ayant enregistré les taux les plus élevés sont la Guinée Equatoriale (21,8%), le Tchad (11,2%) et le Congo (11,1%).

Dans ces conditions, est-ce qu’une hausse du taux directeur est suffisante pour garder les capitaux dans la CEMAC ?

Le mal est si profond qu’une telle mesure prise individuellement peut s’avérer inefficace. En effet, la problématique de la fuite des capitaux dans la zone CEMAC est double puisqu’elle est liée, d’une part, au manque de sécurisation des capitaux, et d’autre part, au déficit de leur rentabilisation.

Du point de vue de la sécurisation des capitaux, la corruption, l’inflation, le contrôle de change, l’instabilité politique et le déficit de protection des capitaux constituent des facteurs favorisant ou facilitant la fuite des capitaux. La corruption est un facteur facilitateur de la fuite des capitaux car les dirigeants et les hauts fonctionnaires africains corrompus ayant détourné des fonds ne peuvent que les cacher ailleurs.

Selon les statistiques de Transparency International, les pays de la CEMAC figurent parmi les pays les plus corrompus au mode. Le Gabon qui est le mieux classé occupe le 99ème rang sur 167 pays. Quant au Tchad, le pays le plus mal classé de l’espace CEMAC, il occupe le 147ème rang. En un mot, les procès en cours en Europe contre des dirigeants d’Afrique centrale pour des biens mal acquis sont des illustrations de l’ampleur des détournements de deniers publics et de la sortie illicite de ces capitaux.

A cela il faut ajouter l’inflation combinée au contrôle de change et des capitaux qui expliquent aussi la fuite de ces derniers. Une inflation élevée est une source de perte de pouvoir d’achat du capital. Elle entraine un manque de confiance des investisseurs en la monnaie car elle dégrade la valeur réelle de leur capital ou patrimoine. Il faut aussi noter que les investisseurs rencontrent des difficultés pour ouvrir des comptes en devises. La politique de contrôle de change et de capitaux ne facilite pas toujours les opérations formelles des investisseurs en devises, ce qui explique le recours à des voies informelles et clandestines.
L’instabilité politique, de part l’incertitude et l’insécurité qu’elle crée, est aussi un facteur favorisant la fuite des capitaux. Selon le rapport (2014) du « Center for systemic peace », beaucoup de pays africains ont des indices de fragilité très élevé. C’est le cas de la Centrafrique, le Soudan du Sud, la République Démocratique du Congo et le Soudan qui ont des indices de fragilité les plus élevés. Comme le dit un adage africain « l’argent n’aime pas le bruit ». Donc partout où il y des bruits de bottes ou des risques de bruits de bottes, il y aura fuite des capitaux.

Par ailleurs, la défaillance de la justice, l’absence d’état de droit, le caractère spoliateur de certaines lois et réglementations créent de l’insécurité juridique et explique aussi la fuite des capitaux.

Par exemple, avec un score de 4,149, la zone CEMAC est l’un des espaces d’intégration régionale ayant l’indice international des droits de propriété le plus faible au monde (IPRI, 2016). Elle est classée avant dernière devant la CEEAC. Les politiques de nationalisation, en expropriant les détenteurs de capitaux privés à n’importe quel moment, est un facteur incitatif à fuir la spoliation en cachant leurs patrimoines ailleurs.
Sur le plan de la rentabilité des capitaux, la pression fiscale et le manque d’opportunités de placement rentables semblent expliquer la fuite des capitaux.

La pression fiscale et la complexité des procédures de déclaration peuvent être source de fuite des capitaux. Selon le rapport « paying taxes 2017 » de la Banque Mondiale et de PricewaterhouseCoopers (PwC), les pays de la CEMAC figurent parmi les pays pratiquant une pression fiscale élevée sur le continent africain. Hormis le Gabon (45,2%), tous les pays de la CEMAC ont une pression fiscale en pourcentage du profit commercial supérieur à la moyenne africaine qui est de 47,1%. Par exemple la Guinée Equatoriale avec un taux de 79,4% a le taux le plus élevé. De plus, le marché financier de la CEMAC est peu développé.

Il offre donc peu d’actifs rentables. A titre d’illustration, il faut noter que l’espace CEMAC, qui regroupe 6 pays et 44,1 millions d’habitants, compte deux places financières. Il y a la bourse régionale des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) au Gabon avec une capitalisation d’environ 556 milliards de CFA et le Douala Stock Exchange (DSX) au Cameroun qui totalise une capitalisation d’environ 154 milliards de FCFA. Bref, les pays africain en général et les pays de la CEMAC en particulier qui ont un environnement politique et économique risqué n’offrent pas toujours des opportunités de placement assez rentables.

En somme, au vu de la multiplicité des causes de la fuite des capitaux, des réformes structurelles profondes méritent être menées.

Pour empêcher les capitaux nationaux de fuir et attirer ceux qui sont à l’étranger, il est indispensable de créer un environnement sûr pour les affaires et d’offrir des actifs plus rentables aux investisseurs.

Il s’agit de l’amélioration du climat des affaires et de la protection des biens et des capitaux. Bref, un allègement de la fiscalité et des procédures fiscales, le développement du marché financier régional, la lutte contre la corruption, la transparence dans la gestion des deniers publics et la création d’un environnement politique et économique stable constituent le cocktail de réformes indispensables à la lutte contre la fuite des capitaux.

KRAMO Germain, analyste économiste.

Maroc : l’intérêt des retraites par capitalisation

De l’aveu même du président de la Cour des comptes et selon le dernier rapport de la commission parlementaire qui s’est penchée sur la question, la réforme paramétrique des régimes des retraites, validée par l’ancien gouvernement, est insuffisante au regard des dysfonctionnements structurels dont souffre le système en général et le régime des pensions civiles en particulier.

Dès lors, il devient impératif d’adopter une nouvelle approche impliquant le passage d’un système centralisé par répartition, où l’Etat prélève des cotisations sur le salaire des actifs pour financer les pensions des « vieux inactifs », à un système décentralisé par capitalisation où chacun se prend en charge en épargnant pour financer sa propre retraite.

Dans ce qui suit je me limiterai à expliquer pourquoi le système par capitalisation est préférable à celui par répartition.

D’abord, et contrairement au système par répartition, la capitalisation offre la liberté de choix individuel. Et ce n’est pas rien puisqu’il s’agit notamment de choisir l’âge de son départ à la retraite et non plus être toujours obligé de se soumettre à une date butoir.

Ceci offre plus de flexibilité permettant à chacun de s’adapter, d’une part, à la pénibilité de ses conditions de travail, et d’autre part, aux spécificités de son parcours dans le sens où si vous commencez tard votre carrière, vous pourrez retarder votre départ à la retraite. De la même manière que vous pourrez partir plus tôt si vous estimez avoir suffisamment épargné pour financer votre retraite. Cette liberté de choix est d’autant plus légitime que chaque futur retraité est mieux placé que n’importe quel bureaucrate pour déterminer la durée de cotisation qui lui convient.
Ensuite, et c’est le corollaire de la liberté, le système par capitalisation responsabilise davantage les futurs retraités. En effet, dans le système par répartition, la retraite est gérée par l’Etat car l’on estime implicitement que vous êtes tellement myopes et dépensiers que l’on ne peut pas vous faire confiance pour gérer votre propre argent.

La solution consisterait donc à vous soumettre à un prélèvement obligatoire afin que vous ne dilapidiez pas vos revenus. Cette vision élitiste et paternaliste est autant illégitime qu’improductive. Si l’on revient à la prémisse selon laquelle vous, travailleurs, êtes peu prévoyants, pourquoi les fonctionnaires chargés de gérer le système le seraient-ils plus?

Les détournements, les mauvais placements et la mauvaise gouvernance sont la preuve que les fonctionnaires des caisses de retraites ne sont pas plus prévoyants que le sont les futurs retraités. D’ailleurs, selon le dernier rapport des parlementaires, l’Etat est le premier responsable de la crise des retraites en raison non seulement de sa négligence à payer son dû aux caisses, mais également en raison de sa mauvaise gestion de l’épargne des salariés ayant cotisé. Et comment pourrait-il en être autrement si l’on se rappelle la maxime du père de la science économique, A. Smith, qui disait: « on ne peut pas attendre des régisseurs de l’argent d’autrui qu’ils apportent dans le maniement de leurs affaires autant de prévoyance que s’ils employaient leur propre argent ».


La supériorité du système par capitalisation réside justement dans le fait qu’il donne plus d’incitations à bien gérer son épargne. Le secret est simple : dans le système par capitalisation les choix sont bien orientés par la boussole du mécanisme des pertes et profits qui récompense les bons choix et punit les mauvais, ce qui incite chacun à se remettre en cause chaque fois qu’il ne prendra pas la bonne décision. Or, dans la répartition, un fonctionnaire qui manque de prévoyance ne sera pas inquiété dans son propre portefeuille. D’ailleurs, les responsables de la gabegie de l’argent des retraites n’ont pas été sanctionnés.

Malheureusement ce sont ceux qui cotisent qui devront payer les pots cassés.

Enfin, si le système par répartition établit un contrat social implicite de solidarité intergénérationnelle, il n’est cependant pas évident que ses termes (cotisations, prestations) soient inéquitables entre les générations. Autrement dit, ce ne sont pas les versements que vous faites au cours de votre vie active qui définissent le niveau de votre retraite. D’ailleurs c’est ce qui se passe avec la réforme actuelle puisque l’on va cotiser plus pour recevoir moins, si tant est sûr que d’ici là on recevra quelque chose.

Le système par capitalisation évacue ce problème car par nature chacun est responsable de financer sa propre retraite. Par ailleurs, sous l’hypothèse d’une inflation modérée et d’un taux d’intérêt proche de celui de la croissance économique, la valeur réelle de l’épargne, c’est-à-dire en termes de pouvoir d’achat ne risque pas de se dégrader. Ainsi, le niveau de retraire sera proportionnel à l’effort de l’épargne. Plus équitable que ça tu meurs !
S’il est vrai qu’aujourd’hui, les préalables ne sont pas encore tous réunis, prendre la décision de converger graduellement, avec un échéancier précis, vers le système par capitalisation pourrait être une opportunité plus qu’une contrainte dans la mesure où elle exige la mise en place de réformes structurelles parallèles dont l’économie marocaine a vraiment besoin.

Certes, le défi est de taille mais d’autres pays en voie de développement l’ont déjà relevé, puisqu’à la fin 2006, 28 pays de l’Amérique Latine, d’Europe centrale et orientale avaient adopté ce système et ça marche.

Alors, il n’y a pas de raison pour que le Maroc ne soit pas de la partie !
Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc). Avec Libre Afrique

1ère ouverture de magasin Camaïeu en Afrique Centrale

Camaïeu, leader du prêt-à-porter féminin en France, a fait ses premiers pas en Afrique Centrale avec l’ouverture d’un nouveau point de vente au Cameroun, à Douala le 14 avril.

Ce magasin est situé dans le centre commercial de Kadji Square–Bali.

Cette première ouverture de boutique a été réalisée en franchise dans le cadre d’un partenariat conclu avec le groupe Mercure International. Camaïeu marque ainsi la volonté de l’enseigne d’accélérer son développement à l’international et plus spécifiquement en Afrique.

De nouvelles ouvertures de boutiques sont déjà prévues sur le continent dans le cadre de ce partenariat, notamment en Tunisie courant mai.

Miguel Vazquez, Directeur International, déclare : «  Nous sommes très heureux de cette première ouverture au Cameroun. Le marché africain représente un réel potentiel avec une population locale jeune, affichant une grande appétence pour la mode française. » 

Camaïeu dispose d’un réseau de 250 magasins à l’international répartis dans 15 pays. La marque séduit depuis 30 ans les femmes avec ses collections féminines, colorées, sans cesse renouvelées et toujours dans la tendance. Le rapport qualité/prix de l’enseigne démontre la formidable accessibilité de l’offre Camaïeu, qui se veut au plus proche des femmes.

Créée il y a plus de 30 ans, Camaïeu est la marque leader et incontournable du prêt-à-porter féminin sur le territoire français et s’appuie sur un réseau de plus de 900 magasins à travers le monde (dont 650 en France) implantés dans 15 pays/territoires. Le groupe Camaïeu est fort de plus de 5 600 collaborateurs dont 4 000 en France qui travaillent pour proposer 100 nouveaux produits chaque semaine. La marque séduit plus de 37 millions de clientes à travers le monde. Elle a été élue enseigne préférée des Françaises (sondage BVA – Presse régionale – Foncia – Février 2017).

La Chine peut-elle supplanter les donateurs traditionnels de l’Afrique ?

On s’inquiète souvent de relations dramatiques entre la Chine et les pays africains. Les jugements sur la Chine oscillent entre le paria et le sauveur.

Dans le cadre de l’aide publique au développement, on accuse les Chinois de renverser le pouvoir des donateurs habituels de l’Afrique, ce qui laisse au continent une plus grande liberté dans le choix de ses donateurs.

Ces affirmations sont-elles réellement fondées ? La Chine est-elle initiatrice d’une « révolution silencieuse » en Afrique ?

Réalité versus rhétorique

Les estimations sur l’aide de la Chine sont exagérées d’autant que ce pays ne rend pas public les chiffres sur ses finances officielles. Par conséquent, les estimations reposent sur les rapports des médias incluant des promesses d’aide non concrétisée. L’investissement direct étranger est souvent confondu avec les finances publiques. Une chose est certaine : l’aide chinoise à destination de l’Afrique est en croissance.

Pour savoir si l’arrivée de la Chine dans les bailleurs potentiels fragilisait la position des donateurs traditionnels, j’ai réalisé une enquête. J’ai d’abord interrogé 49 hauts fonctionnaires travaillant pour 23 agences donatrices différentes dans 15 pays africains.

Lorsqu’on leur a demandé si la Chine diminue le pouvoir de négociation de ces agences, la majorité ont répondu « non» (47%), et seulement 20% ont répondu «oui», tandis que les 33% restants n’étaient «pas sûrs». Encore plus révélatrices étaient les réponses aux questions sur l’importance que leurs agences accordaient au poids de la Chine dans plusieurs domaines différents. Les enquêtés ont déclaré ne donner que peu de considération à la Chine dans:
– leurs négociations d’aide avec le gouvernement bénéficiaire,
– la rédaction de leur stratégie de pays,
– leurs décisions concernant les futures allocations d’aide,
-leurs décisions concernant la coopération au développement dans le secteur des ressources minières ou des ressources naturelles.
Les donateurs habituels ont été également invités à évaluer l’impact de l’aide chinoise sur une échelle allant de zéro («pas d’importance») jusqu’à dix («importance majeure»). Les valeurs moyennes des évaluations pour tous les domaines tournaient autour de trois. Les bailleurs de fonds ont déclaré n’accorder qu’une importance minime à la Chine.
Je voulais alors savoir pourquoi les réponses des donateurs habituels contrastaient avec les déclarations sur la montée de la Chine et son impact sur les donateurs traditionnels. J’ai donc examiné les types de projets que la Chine finance actuellement dans trois pays africains: le Ghana, la Tanzanie et l’Ouganda.

Ce que j’ai trouvé, c’est que, dans la pratique, la Chine rivalise rarement avec les donateurs traditionnels. Le financement officiel chinois va presque exclusivement aux entreprises chinoises d’Etat.

Il est fortement concentré dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et des mines. En revanche, les donateurs traditionnels financent les secteurs sociaux tels que la santé et l’éducation. L’argent est également plus susceptible de se retrouver dans les comptes bancaires des gouvernements bénéficiaires.
Ainsi, bien que plusieurs dirigeants africains aimeraient prendre leurs distances avec les donateurs traditionnels, la percée chinoise n’est pas, au moins à ce jour, une alternative directe à l’aide offerte par les donateurs traditionnels. Les responsables gouvernementaux chargés du budget national – ou les responsables des secteurs dépendants du financement traditionnel des donateurs (tels que la santé et l’éducation), ne peuvent pas se permettre d’écarter les donateurs traditionnels.

Pourtant la percée de la Chine mérite notre attention

Mes conclusions ne vont pas dans le sens de minimiser la place de la Chine en Afrique. Bien au contraire, je soutiens que dans certains domaines la Chine est en concurrence directe avec les autres donateurs et est en train de gagner du terrain. Dans les grands projets d’infrastructure, les gouvernements africains préfèrent souvent le financement chinois parce qu’il est généralement plus rapide, moins bureaucratique et moins contraignant. Le projet de barrage de Bui au Ghana, par exemple, a longtemps traîné quand il était piloté par la Banque mondiale, mais a avancé plus rapidement une fois que les Chinois l’ont repris.

La Chine investit massivement dans des pays comme le Ghana qui sont de moins en moins dépendants de l’aide des donateurs traditionnels.

L’aide étrangère en tant que part du revenu national brut du Ghana (RNB) est passée de plus de 12% en 2000 à moins de 3% en 2013.
Il peut y avoir une corrélation avec une présence chinoise accrue et une baisse du pouvoir de négociation des donateurs traditionnels. Néanmoins, les résultats sont à contraster. Il ne faut pas surestimer les enveloppes d’aide de la Chine mais il est cependant difficile de faire un lien direct entre les financements chinois croissants et une perte de vitesse des donateurs traditionnels.

Haley J. Swedlund, Professeur Assistant au Centre international d’analyse et de gestion des conflits, Université Radboud

La mobilisation d’En Marche Maroc s’intensifie à J-2

L’antenne politique d’En Marche au Maroc est confiante

A J-2, des rencontres se multiplient dans plusieurs villes marocaines pour chercher voix par voix.

A Essaouira, le comité de Marrakech est allé à la rencontre des Français installés dans cette ville balnéaire, ou encore à Beni Mellal où une grande rencontre a rassemblé tous les français de la région (Bin El Ouidane) A Rabat, En Marche Maroc participe ce vendredi à la conférence UIR, Science Po Rabat, pour défendre la politique africaine d’Emmanuel Macron. Enfin Casablanca organise une soirée électorale pour fêter la victoire de leur candidat chez un militant du comité de Casablanca. 

Hamza HRAOUI, référent National d’En Marche Maroc est confiant  » Nous nous approchons de la concrétisation d’un rêve, un projet politique progressiste pour la France et l’Europe. Depuis 8 mois, nous avons essayé d’être partout au Maroc, et même dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest pour défendre une nouvelle approche pour faire de la politique. Une nouvelle génération politique est né, le 23 avril, nous lui donnerons un nouvel élan »

Si le Maroc vote traditionnellement à droite, Hamza HRAOUI, table sur une forte mobilisation pour son candidat  »Pour le premier tour, nous tablons sur 30% » confie le fondateur d’En Marche qui quittera sans doute le poste de référent après la présidentielle, d’après nos sources.

En Marche Maroc
En Marche Maroc

Succès pour l’index UP40

Créé en juin 2016, l’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.

Up Afrique, plateforme de jeunes entrepreneurs français, et le MEDEF International ont présenté la première promotion de l’index Up40 qui rassemble les start-up françaises les plus actives en Afrique.

L’index Up40 a pour objectif de rassembler prochainement les 40 start-up représentatives de l’innovation française à destination des marchés africains.

Dix mois après sa création, l’index regroupe aujourd’hui 25 start-up dans plus de 10 secteurs d’activité : énergie, éducation, agroalimentaire, services, e-commerce, sport, industrie, finance, e-santé, assurances.

Avec 24 M€ de fonds levés pour un investissement global de 32 M€ en Afrique, ces start-up employaient en 2016 335 salariés et représentaient un chiffre d’affaires cumulé de 35 M€. En 2017, l’index devrait représenter plus de 880 emplois et un chiffre d’affaires cumulé estimé à 84 M€.

Créé en juin 2016, l’index Up40 permet une meilleure coordination des jeunes entrepreneurs français en Afrique, une collaboration plus étroite entre start-up, PME et grands groupes et un fléchage accéléré des investissements vers les projets innovants.

L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.
L’index Up40 rassemble aujourd’hui les 25 start-up françaises les plus dynamiques sur le continent africain.

Fabrice Le Saché, coordinateur de l’index Up40 et cofondateur d’Aera groupe indique : « L’Afrique est une zone d’innovation et de croissance où la compétition mondiale s’exprime avec force.

Dans ce contexte, les start-up françaises sont parmi les plus dynamiques sur le continent ! Elles investissent, concluent des alliances commerciales et agissent dans les 54 pays en défendant l’entrepreneuriat. À l’image du continent, la France change parfois plus rapidement que le regard porté sur elle. »

Absence de contre-pouvoirs en Afrique

L’histoire nous montre qu’il a toujours existé une lutte entre le pouvoir et le contre pouvoir

Les révolutionnaires les plus idéalistes et les plus nobles, une fois au pouvoir, deviennent des caricatures des dictateurs ou des dirigeants qu’ils ont renversés. La dictature de Fidel Castro, par exemple, n’a pas été beaucoup mieux que celle de Batista.

Il en va de même pour la Chine maoïste. Même l’administration d’Obama, à la consternation de beaucoup d’idéalistes, n’a fait que prolonger les politiques de Bush, particulièrement en ce qui concerne la guerre et le renforcement du complexe militaro-industriel. Cela ne veut pas dire que Castro, Obama ou même Hugo Chavez sont mal intentionnés, mais ils illustrent juste le vrai problème, qui est la tentation du pouvoir.

Tout le monde connait l’affirmation : «Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument». Il faut certes un pouvoir car l’anarchie n’est ni un état naturel ni un contexte désirable. Dès lors, l’équilibre du pouvoir est le véritable défi. Cela implique la mise en place de mécanismes solides et indépendants pour lutter contre les abus du pouvoir établi.

Dans les démocraties libérales occidentales, le mythe, selon lequel le pouvoir est contrôlé, est tombé après le 11 septembre 2001 et lors de la course à l’invasion de l’Irak. Malgré des preuves écrasantes et une opposition de l’opinion publique, les autorités  des États-Unis, du Royaume-Uni et même de Espagne, ont mené la guerre en Irak entraînant des millions de morts et la crise de leurs Etats en raison d’une mésaventure militaire financièrement et économiquement insoutenable.

Le pouvoir cherche toujours à s’étendre et à se perpétuer par tous les moyens, parfois même au détriment de la société et/ou de l’Etat.

Comment freiner cette tendance néfaste ?

La réponse est incontestablement la mise en place de contre-pouvoirs forts capables de contrôler l’autorité établie. Par définition cette organisation qui peut être sociale, politique, économique ou même religieuse n’a pas vocation à  prendre le pouvoir . C’est une coalition de tous ceux qui sont en dehors du système du pouvoir établi dont le seul but est de contrecarrer les dépassements et l’excès du pouvoir établi.

L’un des partisans les plus célèbres de la théorie néo-révolutionnaire du contre-pouvoir était John Holloway dans son célèbre livre «Changer le monde sans prendre le pouvoir». Pour lui chacun peut changer le monde par des actes de résistance enracinés dans le quotidien. Il a soutenu que la prise du pouvoir institutionnel dans un sens classique peut mener à une impasse car il s’agit seulement de la substitution d’une domination de pouvoir par celle d’un autre. L’objectif est donc de tenter de créer un mécanisme qui contrôle le pouvoir établi.

Malheureusement, l’histoire a montré qu’une fois au pouvoir les révolutionnaires (autrefois contre-pouvoir) reproduisent un environnement autoritaire.

Parmi les exemples typiques: Muammar Kadhafi qui a imposé ses propres vues à la Libye depuis 1969 ; Les frères Castro depuis 1950 à ce jour ; La révolution nassérienne en Egypte qui a remplacé un roi faible par une dictature monolithique ; l’APRC de Jammeh remplaçant le PPP de Jawara ; Le PDS de Wade Sopi remplaçant le PS de Senghor-Diouf au Sénégal ; l’Ougandais Museveni remplaçant Obote-Amin-Lule-Okello ; Ou le père et le fils de Kabila remplaçant Mobutu Sese Seko. Dans aucun de ces pays, les révolutions ou les changements n’ont pu offrir au peuple l’utopie promise. Le problème peut ne pas résider uniquement dans les personnes, mais dans la structure et la nature du pouvoir.

Miguel Benazayag et Diego Sztulwark soutiennent que les individus et les sociétés civiles ont un rôle fondamental à jouer en tant que «activistes de la situation». Ils soulignent que collectivement les citoyens détiennent plus de pouvoir que les instances étatiques, s’ils sont organisés.

Dans les Etats néo-coloniaux en Afrique, où l’autorité de l’Etat et/ou de ceux au pouvoir sont disproportionnés, que ce soit la Libye de Kadhafi, la Gambie de Jammeh, l’Egypte de Moubarak, le Sénégal de Wade ou le Burkina Faso de Campaore, le changement de personnes au pouvoir n’est pas nécessairement synonyme de plus de démocratie. D’où la nécessité de mécanismes de contre-pouvoir  de manière à critiquer et contester le pouvoir établi si nécessaire, comme ça a été le cas récemment au Nigéria et en Gambie.

Plus on étudie le pouvoir et sa dynamique, plus on en comprend l’usage, le rôle et la psychologie, plus on comprend que le problème réside dans la nature et la structure du pouvoir, et que la nécessité de la mise en place de leviers de contre-pouvoir est urgente.

Ainsi, le rôle du contre-pouvoir de la société civile est de chercher à influencer et à encourager le respect des dispositions constitutionnelles, civiles et des droits de l’homme. Il ne s’agit pas de chercher le pouvoir, mais d’inciter les dirigeants à servir le bien commun. Déjà en leur temps, les pères fondateurs des Etats Unis soulignaient qu’une démocratie pourrait s’avérer tyrannique si elle se limitait à un bulletin dans l’urne. La démocratie repose avant tout sur un contre-pouvoir solide.

Publication en partenariat avec Libre Afrique

Innovation et partenariats : une main-d’œuvre hautement qualifiée

Le renforcement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie pourrait être la clé de la transformation économique de l’Afrique subsaharienne

La région est en effet à la traîne sur le plan de la recherche et du développement scientifiques, puisqu’elle ne contribue qu’à hauteur de 1,1 % à la production scientifique mondiale.
Avec son dynamisme démographique et ses 11 millions de nouveaux diplômés frappant chaque année aux portes du marché du travail, l’Afrique doit rapidement trouver des moyens pour combler le déficit de main-d’œuvre qualifiée tout en renforçant ses propres capacités à affronter les défis contemporains, qu’il s’agisse du changement climatique ou des pandémies mondiales.

Du 5 au 7 avril prochain, près de 200 experts et décideurs se retrouvent à Nairobi pour le Quatrième forum régional du Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologies (PASET). Ensemble, ils se pencheront sur la manière de valoriser ces filières dans l’enseignement supérieur, pour permettre ainsi à l’Afrique de concourir avec succès dans l’arène économique mondiale.

« Les responsables universitaires et les innovateurs du continent africain ont énormément à apprendre de leurs homologues venus du Brésil, de Chine, de Corée ou d’Inde », explique Fred Okengo Matiang’i, secrétaire général au ministère de l’Éducation, de la Science et de la Technologie du Kenya, l’un des cinq pays africains à la tête du PASET. « Le Kenya se réjouit d’accueillir cette manifestation, qui s’attachera tout particulièrement à partager les innovations des programmes de sciences appliquées, ingénierie et technologie dans l’enseignement technique et professionnel comme dans le supérieur. »

Le Forum présentera des expériences de développement des compétences et d’innovation mis en œuvre en Afrique et dans le reste du monde, devant un parterre de hauts responsables gouvernementaux, de représentants du secteur privé, de fondations, d’instituts de recherche et de centres de formation technique et professionnelle venus d’une quinzaine de pays d’Afrique mais aussi de Corée, du Brésil, de Chine, d’Inde, de Malaisie et de Norvège.

« Ce Forum sera une occasion exceptionnelle d’échanges et de mises en contact pour tous ceux qui souhaitent contribuer à la transformation de l’Afrique en investissant dans ses compétences techniques et scientifiques », souligne Sajitha Bashir, membre de l’équipe du PASET et responsable de la zone Afrique de l’Est au sein du pôle Éducation de la Banque mondiale. « À travers cette rencontre importante, nous espérons susciter d’autres soutiens en faveur du PASET parmi les pays africains, le secteur privé et d’autres parties prenantes. »

Lancé en 2013 et animé par la Banque mondiale, le PASET a pour vocation de développer, sous l’égide des gouvernements africains, tout le spectre éducatif dans les sciences appliquées, l’ingénierie et les technologies, depuis l’enseignement technique et professionnel aux études de troisième cycle. Les champions africains du PASET sont les gouvernements de Côte d’Ivoire, d’Éthiopie, du Kenya, du Rwanda et du Sénégal qui, ensemble, ont engagé 10 millions de dollars en appui à son initiative pour les études de doctorat, la recherche et l’innovation. Les activités du PASET en matière de partage des connaissances et d’assistance technique sont en partie financées par la Chine, la Corée et la Norvège.

Google My Business et le mobile money

Une petite révolution pourrait bien arriver en Afrique

Combiner le mobile money, M-pesa, Orange Money, Airtel etc… Avec les solutions simple de vente en ligne par le biais des smartphones.

Comment combiner du commerce et de la vente en ligne ?

Tout d’abord il faut une application simple permettant de créer son commerce en ligne et la la nouvelle application Google My Business prend tout son sens. Google My Business est simple rapide et efficace, de surcroit l’application se connecte simplement et éfficacement aux applications indispensables de Google : contacts, drive, maps, Youtube et bien sur Gmail !

Mais le principal frein pour vendre en ligne est le paiement avec le manque de bancarisation

Il semble bien pourtant que techniquement, Google My Business pourrait se connecter par le biais par exemple d’une API aux différentes solutions de paiement par mobile en Afrique, rappelons que M-Pesa la solution de l’opérateur Mobile Safaricom est au Kenya la solution leader au monde avec plus de 2,5 millions de transactions par jour !

Google My Business
Google My Business

Google My Business + Mobile money et ainsi des centaines de millions de commerçant pourraient vendre en ligne des marchandises, denrées, produits divers tous les jours et 24h sur 24 !

Forum pour la Révolution verte en Afrique

Les Gouvernements africains doivent accorder la priorité à l’agriculture pour impulser la croissance économique et le développement inclusif

La Côte d’Ivoire abritera l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRA)

  • Volonté politique plus forte et augmentation des dépenses consacrées à l’agriculture pour la transformation économique de l’Afrique.
  • La Côte d’Ivoire abritera l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRA), une rencontre continentale de haut niveau. Les petits exploitants agricoles, véritables agents de changement au niveau de l’agroalimentaire prendront part aux discussions.

Les Gouvernements africains, les représentants du secteur privé, les bailleurs de fonds et les partenaires au développement ont été invités aujourd’hui à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à redoubler d’efforts pour accélérer la marche de l’Afrique vers la prospérité, la croissance inclusive et la création d’emplois décents en traduisant les divers engagements agricoles en actions concrètes.

L’appel a été lancé lors de la cérémonie visant à désigner officiellement la Côte d’Ivoire comme hôte de l’édition 2017 du Forum pour la Révolution verte en Afrique (AGRF) – principale rencontre continentale consacrée à l’agriculture – qui se tiendra à Abidjan du 4 au 8 septembre 2017. Puissance agricole et pôle d’expertise en matière de petites exploitations agricoles, ce pays ouest-africain sera le premier pays africain francophone à abriter le forum annuel.

Choisie pour avoir su positionner l’agriculture au cœur de la transformation économique, la Côte d’Ivoire compte parmi le peu de pays africains ayant réalisé les plus importants investissements dans le secteur agricole, qui ont débouché sur d’importantes avancées dans le domaine de la productivité agricole et de la performance économique globale. Ces pays donnent un brillant exemple de la capacité du potentiel agricole africain à améliorer les conditions économiques sur le continent.

L’agriculture est de retour au sommet de l’agenda de développement de l’Afrique en tant que moteur économique de développement inclusif et durable

Sous le haut patronage  de Son Excellence Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, l’AGRF édition 2017 aura pour thème «Accélérer la marche de l’Afrique vers la prospérité: contribuer à la croissance des économies et à la création d’emplois en Afrique à travers l’agriculture.»

Mamadou Sangafowa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture et du développement rural de la Côte d’Ivoire, a mis l’accent sur l’engagement de son pays à poursuivre l’amélioration du secteur agricole qui constitue la clé du développement économique.

« Cinq années d’importants investissements à travers le Plan national d’investissement agricole (PNIA) ont permis au pays d’autonomiser les agriculteurs et de les positionner au cœur de la transformation économique de la Côte d’Ivoire. La première phase du PNIA a contribué à une avancée significative de notre production agricole, avec plus de 17 millions de tonnes de produits vivriers en 2015 par rapport à 11.886 tonnes en 2012.

Nous sommes ainsi encouragés de voir nos efforts reconnus au niveau international. Nous sommes confiants que la phase 2 du PNIA, basée sur une approche plus intégrée et qui englobe la gestion des ressources hydrauliques, la santé, l’électricité et l’éducation, permettra davantage  de faire sortir le paysan d’une situation de pauvreté et de stimuler notre économie. La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée vers un développement de son économie agricole qui mérite d’être consolidé. »

L’agriculture constitue l’épine dorsale de l’économie ivoirienne

La croissance solide du pays est axée sur des investissements soutenus dans l’agriculture et les petites exploitations agricoles. Le secteur agricole représente 26% du PIB, 40% de toutes les recettes d’exportation, près de 75% des recettes d’exportation non pétrolière et une source d’emploi pour près de 60% de la population. Le Plan national de développement (PND) pour la période 2016-2020, qui vise à orienter le pays vers le statut de nation émergente d’ici à 2020, considère l’agriculture comme un pilier clé et en appelle surtout à une augmentation de la production agricole.

Lors de la cérémonie de lancement, Agnes Kalibata, Présidente de l’Alliance pour une Révolution verte en Afrique (AGRA), a déclaré ce qui suit : « L’agriculture est de retour au sommet de l’agenda de développement de l’Afrique en tant que moteur économique de développement inclusif et durable. Après l’édition 2016 de la campagne de l’AGRF, Saisir le Moment, et après avoir obtenu des engagements politiques, stratégiques et financiers de plus de 30 milliards de dollars américains, nous devons désormais mettre à profit cet élan de soutien en faveur de l’agriculture et nous assurer qu’elle contribue à la création d’emplois décents et constitue le moteur de la croissance économique sur tout le continent. »

Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a abondé dans le même sens. Faisant référence à la priorité accordée au secteur agricole à travers la stratégie « Nourrir l’Afrique »,  Adesina a annoncé que « l’AGRF 2017 réunira des acteurs du secteur agricole africain en vue d’échanger des expériences sur les voies et moyens de relever les défis auxquels fait face l’agriculture en Afrique.

Le forum, qui accueillera des Chefs d’Etat ainsi que des ministres africains, des organisations paysannes, des entreprises agroalimentaires privées, des institutions financières, des chercheurs, des partenaires au développement et des organisations chargées de la mise en œuvre de projets agricoles, servira de plateforme permettant aux délégués de discuter et de promouvoir des politiques,  des programmes, et des investissements innovants visant à améliorer la transformation agricole et la sécurité alimentaire.

Grâce à sa stratégie « Nourrir l’Afrique », la Banque africaine de développement augmentera ses investissements dans le domaine de l’agriculture à plus de 24 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.  »

Transparence des industries extractives françaises

ONE, Oxfam France et Sherpa, en collaboration avec le Basic, lancent un rapport inédit :

« La transparence à l’état brut : décryptage de la transparence des industries extractives »

Ce rapport étudie les premières déclarations publiques des paiements effectués par six entreprises pétrolières, gazières et minières françaises auprès des gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent : Areva, EDF, Engie, Eramet, Maurel & Prom et Total.

L’analyse détaillée de ces données démontre que les activités de Total en Angola et d’Areva au Niger pourraient mener à de potentiels détournements d’argent de la part de la compagnie pétrolière angolaise et de pertes fiscales importantes pour ces deux pays, parmi les plus pauvres au monde. Le rapport publié ce jour dresse également les difficultés rencontrées dans cette démarche de transparence.

Les cas spécifiques de Total en Angola et Areva au Niger

Grâce à la publication de leurs paiements, les activités de deux grandes entreprises opérant dans deux pays en développement ont pu être passées à la loupe. Le rapport met en lumière des irrégularités inquiétantes, conduisant à des manques à gagner importants pour l’Angola et le Niger, deux pays riches en ressources naturelles.

Laetitia Liebert, Directrice de Sherpa, souligne : « La première déclaration de paiements aux gouvernements de Total a révélé un écart de plus de 100 millions de dollars entre les revenus déclarés par l’Angola en 2015 et ceux déclarés par Total sur son plus gros champ pétrolier. La compagnie pétrolière angolaise aurait-elle détourné une partie de ces revenus ? Total aurait-elle mis en place un prix de transfert ? Pour aller plus loin, il est crucial que l’entreprise divulgue l’ensemble des informations requises afin de comprendre ces irrégularités. »

Pour Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France : « Si l’uranium nigérien représente près de 30 % de la production d’Areva, le Niger perçoit seulement 7 % des versements de l’entreprise aux pays producteurs. Les données montrent que pour une production équivalente, Areva a payé une redevance inférieure en 2015 qu’en 2014, privant ainsi le pays de 15 millions d’euros. Nos données suggèrent également qu’Areva serait parvenue à sous-évaluer ses exportations d’uranium vers la France, lui permettant de ne pas payer jusqu’à 30 millions d’euros d’impôts la même année, soit 18% du budget de la santé du Niger, un pays où l’espérance de vie dépasse à peine 60 ans. Une injustice inacceptable qui priverait le pays de ressources essentielles pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ».

Les bonnes pratiques et les limites

Si la publication de ces nouvelles données a été saluée par la société civile, le rapport montre également que des zones d’ombres persistent. Exemples à la clé, le rapport dresse le constat des difficultés rencontrées pour accéder aux données, les comprendre et les analyser. D’une part les informations sont difficiles à trouver et sont publiées dans des formats non exploitables, à savoir en PDF et non en format ouvert. Les informations sont par ailleurs incomplètes : ils manquent par exemple des précisions sur le contexte, sur les activités des entreprises ou sur les définitions des données utilisées ou encore sur la conversion des devises.

« Ce premier exercice de transparence représente une avancée notable, mais de  nombreuses failles dans ces déclarations des grandes entreprises françaises ne permettent pas encore de mettre fin à l’opacité du secteur extractif. Il nous faut un meilleur accès aux données, des informations mieux contextualisées et plus complètes afin d’aller au bout de la démarche de transparence. La directive européenne doit être révisée dans ce sens  pour pouvoir faire le suivi de l’argent et permettre notamment aux pays les plus pauvres d’augmenter leurs revenus et financer leur développement», souligne Friederike Röder, directrice  France de ONE.

Afin de rééquilibrer le rapport de force entre les multinationales et les pays riches en ressources naturelles et ainsi de permettre à ceux-ci et à leur population de réellement bénéficier de l’extraction de ces ressources naturelles, ONE, Oxfam France et Sherpa recommandent à l’Union européenne et à la France d’améliorer les mesures existantes, ce qui renforcerait la transparence dans ce secteur.

Le rapport de ONE « les industries extractives »

Le trafic d’espèces sauvages

Rapport WWF : 30% des sites Unesco menacés par le trafic d’espèces sauvages

Bien qu’ils soient reconnus pour leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques et écologiques, près de 30 % des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par le braconnage, l’exploitation forestière et la pêche illégale.

Ces activités destructrices mettent à la fois en péril les espèces qui vivent sur ces sites et les communautés locales dont les moyens de subsistance en dépendent. 

Ce sont les conclusions du rapport Pas à vendre publié aujourd’hui par le WWF qui appelle à une meilleure collaboration entre les organes de gouvernance de la CITES* et de la Convention du patrimoine mondial pour mettre fin au commerce illégal sur les sites classés.

Mondialement connus pour la richesse de leur biodiversité, les sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco abritent des milliers de plantes et d’espèces rares. Par exemple, près d’un tiers des tigres à l’état sauvage et 40 % de tous les éléphants d’Afrique vivent dans ces sites. Ils constituent parfois les derniers habitats pour des espèces menacées : c’est le cas pour le rhinocéros de Java en Indonésie ou le marsouin de Californie, espèce endémique du Golfe du Mexique.

« Les sites du Patrimoine mondial ont une valeur universelle. Et pourtant celle-ci ne semble pas reconnue de tous puisque ces espaces naturels sont encore menacés par des activités industrielles destructrices. Notre dernier rapport montre que les espèces qui y vivent sont aussi victimes du commerce illégal et de surexploitation des ressources qui ont lieu sur ces sites. Nous risquons de les perdre à jamais si elles ne sont pas protégées efficacement. Les gouvernements doivent redoubler d’efforts pour contrôler le commerce illégal des espèces sauvages avant qu’il ne soit trop tard. Cela passe par le renforcement de la collaboration entre la CITES*, la Convention du patrimoine mondial et les pouvoirs publics pour mener ensemble une étude sur toute la chaîne de fonctionnement de ce commerce – depuis le prélèvement illégal des espèces dans leur habitat naturel jusqu’aux ventes sur le marché – et y mettre un terme. »

Marco Lambertini, directeur général du WWF International

« Le rapport propose un éventail d’options pour renforcer la coopération entre la CITES* et la Convention du Patrimoine mondial et donc mieux protéger les sites classés. Il est essentiel que la CITES* soit pleinement appliquée et que ces sites soient entièrement protégés. Nous pourrons profiter de notre héritage naturel, nous pourrons assurer la sécurité des habitants et de leurs lieux de vie, et nous soutiendrons l’économie locale ainsi que les communautés locales qui en dépendent. »

John Scanlon, secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)

« Le commerce illégal des espèces sauvages vole à la planète son héritage naturel, menace les communautés locales et entrave les efforts mondiaux contre la pauvreté. Cette étude nous rappelle que les crimes organisés peuvent aller aussi loin que pénétrer les sites protégés mondialement, et cette menace mondiale ne peut être affrontée qu’à travers des actions collectives et internationales. »

Inger Anderson, directeur général de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

Si le prélèvement illégal des espèces entraîne une dégradation de l’environnement, il met aussi en péril l’économie locale. Plus de 90 % de ces sites fournissent du travail grâce au tourisme, et cela dépend beaucoup de la présence sur les sites des espèces inscrites à la CITES*.

*CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

Pour en savoir plus :

Le 6 avril 2016, le WWF a lancé une campagne mondiale Ensemble, protégeons notre patrimoine commun concernant les sites reconnus par l’Unesco pour leur valeur universelle exceptionnelle, c’est-à-dire leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques et écologiques.

Selon le rapport Protéger les hommes en préservant la nature qui en a donné le coup d’envoi, 114 des 229 sites naturels et mixtes inscrits au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles néfastes. Concessions pétrolière, minière ou gazière, surpêche, exploitation forestière illégale, surexploitation des ressources en eau, infrastructures de transport ou de tourisme : les menaces sont nombreuses. Plus de onze millions de personnes, l’équivalent de la population du Portugal, dépendent des 114 sites menacés pour subvenir à leurs besoins, se loger, se soigner, travailler.

Cette campagne a déjà permis de renforcer l’application de la Convention du patrimoine mondial et un encouragement des entreprises à respecter les meilleures normes de conduite responsable autour et sur les sites protégés.

Le rapport de WWF

Congo Techdays, l’événement du numérique en RDC

Le premier carrefour des innovations technologique en République Démocratique du Congo

Le 7 et 8  Juillet 2017 à Lubumbashi en RDC

Un programme de plus de 20 conférences et ateliers seront animé par des experts, consultants et entrepreneur 40 exposants de différents secteurs attendu

DES CONFÉRENCES PLÉNIÈRES : Des conférences pour mieux comprendre les enjeux du numérique et pour s’approprier les bons usages.

UN SHOW-ROOM : Un espace de démonstrations dédié aux dernières nouveautés !

SOIRÉE GEEK : Exploitation des sujets purement informatiques.

HACKATHON : Développement collaboratif rapide sur un projet numérique afin de produire un prototype.

CTD AWARD : l’événement décernera des prix aux innovations numériques les plus impactantes réalisées aux cours des 5 dernières années.

BUSINESS SOLUTIONS : des solutions aux défis numériques posés par les entreprises seront rencontrés.

Ce salon de sera l’occasion d’informer, de communiquer, de débattre et d’échanger des expériences innovantes dans le développement numérique et plus particulièrement sur la thématique placée au cœur de l’événement : La Transformation Digitale

Le programme sera décliné en plusieurs séances autour de panels, et de thématiques tels que

  • L’innovation numérique au service de l’entreprise moderne
  • La transformation numérique en Afrique – Etat des lieux
  • La technologie comme support de la transformation numérique

Congo TechDays 2017
Congo TechDays 2017

Pourquoi se rendre au Congo TechDays 2017 :

Pour S’INFORMER

Des professionnels sont présents pendant 2 jours, sur un même lieu, pour répondre aux questions et faire profiter de leurs conseils… gratuitement

Pour se FORMER Près de 15 conférences sont proposées pour aider à mieux comprendre les enjeux et les usages du numérique

Pour S’INITIER aux nouvelles technologies Découvrez en avant-première les innovations technologiques présentées sur le Show-Room

Pour RENCONTRER les professionnel

En savoir plus sur les usages professionnels du numérique, Quelles solutions pour développer son entreprise grâce au numérique ?

Comprendre le langage et les mots clés, Quels outils pour faciliter le travail quotidien ? Astuces et bonnes pratiques du web…
Plus de 50 professionnels présents pour répondre aux questions de tous !

Contactez Congo Techdays pour vous inscrire !

 

Les nouvelles voies de l’innovation

Propulsée par l’entrepreneuriat et l’innovation, l’Afrique connaît aujourd’hui une transformation décisive qui va en s’accélérant

En favorisant l’accès à des idées, des savoirs et des technologies, la révolution digitale a servi de catalyseur à l’innovation en Afrique.

Dans le sillage des catalyseurs de l’intrapreneuriat et de l’open innovation

Le mouvement va cependant au-delà du seul leapfrogging technologique, concept régulièrement vanté ces dernières années. L’Afrique n’est pas ce continent qui cherche à «rattraper son retard» via l’innovation. Elle invente son modèle, trouvant des solutions pragmatiques et innovantes aux enjeux de développement et de croissance qui lui sont propres, en actionnant différents leviers.

Parmi les leviers de l’innovation : l’intrapreneuriat et l’open innovation

Les expérimentations d’intrapreneuriat et d’open innovation se multiplient en Afrique, pour l’Afrique. Elles ne sont pas nouvelles au Nigéria, au Ghana ou en Afrique du Sud mais ont récemment gagné d’autres pays, créant une dynamique panafricaine. Pour en cerner les contours, une learning expedition a été réalisée.

Elle nous a emmenés sur le continent africain, tout d’abord, à la découverte d’initiatives locales rapprochant les mondes des entreprises établies et des entrepreneurs/innovateurs, ou libérant le potentiel « intrapreneurial » des salariés, parmi lesquelles :

  • Une start-up marocaine catalysant l’open innovation de grands groupes via des hackathons ;
  • Un groupe telecom sénégalais accompagnant un salarié intrapreneur dans l’émergence de sa start-up dans le domaine de la santé ;
  • Une plateforme de crowdsolving égyptienne permettant aux entreprises africaines de trouver des réponses africaines aux challenges industriels qu’elles rencontrent ;
  • Une start-up de Kigali propulsant le e-Rwanda à travers le développement de sa plateforme ;
  • Une start-up RH et une banque sud-africaines co-construisant une offre innovante à destination des petites et moyennes entreprises.

A l’heure où certains érigent des murs, d’autres construisent des ponts entre le monde et l’Afrique, pour tirer le meilleur des deux côtés et démultiplier le potentiel d’innovation du continent. La learning expedition s’est ainsi prolongée au-delà des frontières africaines pour illustrer :

  • La manière dont des start-ups de la diaspora africaine s’allient à un grand groupe, depuis son siège parisien, pour prolonger l’aventure dans ses filiales africaines ;
  • L’intérêt croissant pour l’Afrique de start-ups internationales, notamment dans les fintechs ;
  • La mise à la disposition des développeurs africains, par 
une multinationale des télécoms, de sa technologie via une plateforme panafricaine, dans une logique d’open innovation.

5 facteurs clés de succès de ces démarches d’open innovation et d’intrapreneuriat ont émergé :

  • Obtenir l’adhésion stratégique des équipes de direction ;
  • Engager les équipes opérationnelles via une conduite du 
changement culturel ;
  • Etre agile dans des démarches structurées ;
  • Gérer les temps, court et long, dans les démarches d’open innovation alliant start-ups et grands groupes ;
  • Adopter un état d’esprit d’ouverture.

Outre la valorisation de ces initiatives et de l’innovation en 
Afrique, l’ambition est de donner envie :

  • Aux entreprises, en Afrique et dans le monde, d’innover en Afrique et vers l’Afrique ;
  • Aux salariés d’« intraprendre » ;
  • Aux entrepreneurs de collaborer avec les entreprises établies.

Aux CEOs, nos interlocuteurs conseillent de :

  • Se donner les moyens de constamment réinventer leur business ;
  • Se familiariser avec les nombreux cas d’étude dans les 
écosystèmes entrepreneuriaux africains ;
  • Faire confiance à ces écosystèmes ;
  • Considérer l’innovation comme un engagement, non une fin 
en soi ;
  • Focaliser l’attention sur la croissance des entrepreneurs.

Aux intrapreneurs, nous conseillons de :

  • Construire des alliances au sein de leur organisation ;
  • Sortir et réseauter avec des professionnels d’environnements 
variés ;
  • Faire décoller leur idée avec la méthodologie lean start-up ;
  • Ne pas tomber amoureux d’une idée, mais d’une solution à un 
problème ;
  • Adopter la mentalité « Piloter une minute, pirater la 
suivante ».

Etude : L'Afrique, les nouvelles voies de l'innovation de Mazars
Etude : L’Afrique, les nouvelles voies de l’innovation de Mazars

Face à la menace d’ubérisation, les entreprises qui survivront seront celles qui sauront « s’autodisrupter », en étant capables d’internaliser le meilleur du monde des start-ups et en faisant de leurs collaborateurs internes des innovateurs qui, au sein d’équipes cross- fonctionnelles ouvertes, créeront de nouvelles offres, de nouveaux produits/services, des business units ou des start-ups.

Télécharger l’étude de Mazars « Afrique, les nouvelles voies de l’innovation »

Etude conduite par Mazars

Emmanuel Macron et l’Afrique

Emmanuel Macron tient particulièrement à assainir les relations entre la France et l’Afrique

Emmanuel Macron : « Nous devons présenter nos excuses à celles et à ceux qui ont subi la barbarie. Je pense qu’il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m’entendrez tenir ce genre de propos. J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité ».

L’ancien ministre de l’économie, Emmanuel Macron, désormais président de la république évoque l’Afrique dans les stratégies de partenariats.

Emmanuel Macron propose une vrai réforme des relations entre l’Afrique et la France, il évoque régulièrement les relations entre les 54 pays d’Afrique, l’Europe et la France.

L’Afrique….

Un continent qu’il a découvert lors de son stage de fin d’études au Nigeria, une expérience qu’il décrit comme « une découverte passionnante, dans un pays ou la relation avec l’ancienne puissance coloniale est très particulière, comme la préservation des autorités coutumières ou religieuses ou le rapport des citoyens, souvent insoumis à l’État d’ailleurs, et où, malgré la misère et la violence, tout paraît possible.

« Plus de dialogues d’entreprises à entreprises »

Emmanuel Macron a exposé sa vision des relations de la France avec l’Afrique. Il a insisté sur le formidable potentiel de la révolution numérique. Une «révolution culturelle», selon ses mots. Face à un parterre d’entrepreneurs de moins de 40 ans, Emmanuel Macron, âgé de 38 ans, a livré un discours… générationnel. Premier point commun entre les Français et les Africains de cette génération: le ras-le-bol de leur classe politique. En marge du discours, un participant commente: « En France, comme en Afrique francophone, on a un problème similaire: les mêmes dirigeants tiennent les rênes depuis plus de trente ans ».

Le ministre de l’Economie a expliqué les méfaits en France de la « professionnalisation de la vie politique ». « Celui qui arrive de l’extérieur peut apporter un autre regard, une liberté de ton », a-t-dit. « Il apporte une expression nouvelle qui brise l’entre-soi. »

Sur les relations franco-africaines, il veut plus de « dialogues d’entreprises à entreprises ». Et pour remédier à la réticence de certains investisseurs français qui considèrent l’Afrique comme une terre d’aventure, il encourage les jeunes entrepreneurs à construire des partenariats qui puissent servir de modèle.

« Les mauvaises histoires ont un effet dévastateur. Il faut construire des “success stories”. »

Plus largement, il a évoqué l’importance de développer des partenariats qui ne soient pas seulement sécuritaires.

Emmanuel Macron ouvre de nouvelles relations avec des rapports plus directs.

Emmanuel Macron est un homme de son époque. Il estime que la « glorification de la colonisation » n’a plus sa place en 2017. Qu’il faut passer à autre chose. Qu’il faut regarder l’avenir et non se complaire dans des débats politiques dignes des années 70. Un jeune chauffeur de taxi, diplômé du supérieur en mathématiques, disait récemment : « On me donne un visa pour la France, j’abandonne mon taxi dans la seconde pour partir. » La jeunesse du Maghreb a besoin de visas, de bourses, de liens avec la France, véritable porte sur l’Europe. Elle se moque d’une époque qu’elle n’a pas vécue. Elle pense à son quotidien qui manque cruellement d’espoir.

Cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de respect pour le passé. Simplement que le passé, c’est le passé, comme dirait La Palisse, et que ne pas s’occuper de l’avenir serait pour le coup un crime.

Contrairement à ces mouvements de gauche, Emmanuel Macron ne souhaite pas qu’au nom de cette repentance coloniale, la France ouvre ses frontières à tous les migrants venus d’Afrique. « Je veux que nous ayons une stratégie française et européenne ambitieuse en terme d’aide publique au développement, mais dans le cadre d’un dialogue exigeant avec les responsables africains.

Nous devons avoir une demande de réciprocité sur le plan des réadmissions [des migrants en situation irrégulière]. » Dans une allusion claire au Mali, le candidat d’En Marche ! ajoute, toujours sur RFI : « On ne peut pas expliquer aujourd’hui à notre population [française] que [d’un côté] on est en train de stabiliser sur le plan militaire un pays, qu’on est en train de l’aider à développer ses propres infrastructures, que d’ailleurs il est bon pour lui que les gens reviennent et n’en partent pas, et que [de l’autre côté] on ne sait pas signer un accord de reconduite à la frontière et que, quand quelqu’un n’a pas de titre de séjour, il n’est pas réadmis sur le territoire [de son pays d’origine]. Cela, c’est un jeu de dupes dans lequel nous sommes depuis des années. »

Emmanuel Macron dénonce les « rémanences de la Françafrique ».

Mais pour autant, il ne veut pas renverser la table. Faut-il supprimer le franc CFA ? « C’est un débat que les pays de la zone franc doivent conduire dans les deux zones concernées. Je n’ai pas à me prononcer pour eux. C’est un élément de stabilité que nous garantissons. Ce qui est vrai, c’est que cela crée de l’hétérogénéité, en particulier au sein de la Cedeao, où vous avez plusieurs cohabitations. En même temps, je pense que le choix leur est laissé », déclare l’ancien ministre de l’Economie qui, une fois de plus, emploie la formule « en même temps » – ses adversaires politiques le surnomment « Monsieur en même temps » ou « l’homme qui veut ménager la chèvre et le chou ».

François Hollande a-t-il eu tort de rester silencieux après la réélection très controversée d’Ali Bongo au Gabon, en août dernier ? « Je ne suis pas là pour distribuer les bons et les mauvais points. Le président Hollande a-t-il eu une autre politique africaine durant ce quinquennat ? J’ai plutôt ce sentiment par rapport à ses prédécesseurs. Il me semble que l’élection de monsieur Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnues qui justifient un jugement circonstancié », affirme encore celui qui, il y a quinze ans, a fait un stage ENA de six mois à l’ambassade de France au Nigeria, sous la houlette de Jean-Marc Simon.

A 39 ans, Emmanuel Macron est déjà le président que l’Afrique attend !

Simone Gbagbo acquittée de crime contre l’humanité. Et après ?

La récente décision de la Cour d’assise d’Abidjan qui acquitte l’ex-première dame Simone Gbagbo du délit de crime contre l’humanité, continue d’alimenter les débats.

Il faut rappeler que Simone Ehivet Gbagbo est dans les liens de la détention depuis la fin de la crise politico-militaire en avril 2011.

Voici donc l’ex-Première dame, Simone Gbagbo acquittée

Cette décision est le lieu d’interprétations diverses et souvent hors de raison : l’homme du commun entendait par cette décision, la libération de Simone Gbagbo. Bien sûr qu’il n’en est rien ; et l’on peut deviner que pour cette catégorie d’Ivoiriens, il s’agit d’une victoire en demi teinte. Car ce qui semble essentielle ici, en tout cas pour les partisans de cette grande figure de la vie nationale, c’est la libération de Simone Gbagbo. Tout autre décision relève de l’inachevé.

Pour certains, analystes avisés comme profanes, cette décision dévoile l’indépendance de la justice ivoirienne. A ce niveau, on a pu observer la joie des militants du Front populaire ivoirien (FPI) saluer ce qui a paru à leurs yeux comme une victoire de la justice ivoirienne ; eux qui, il n’y pas encore si longtemps, dénonçaient l’accaparement de la justice ivoirienne par l’Exécutif.

On sait tous, aujourd’hui, que cet acquittement ne change rien à la situation de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. Car, elle demeure dans les liens de la détention parce que condamnée à 20 ans de prison pour atteintes à la sûreté de l’Etat. Elle n’est donc pas libre de ses mouvements comme cette décision a pu laisser croire.

Mme Simone Gbagbo n’est pas la seule à rester dans les liens de la détention. De nombreux militants et partisans du Front populaire ivoirien (Fpi) et de l’ex-Président Gbagbo, sont toujours maintenus dans les geôles du pays. Parmi eux, des noms illustres comme les ministres Assoa Adou, Hubert Oulaï, Moïse Lida Kouassi, le militant Samba David. C’est, au total des centaines et des centaines de personnes qui croupissent dans les prisons pour délits de subversion. Ils sont détenus depuis des années, et ils attendent toujours d’être jugés. Il faut ajouter à cette listes de parias, les milliers d’Ivoiriens qui sont en exile dans des pays voisins et hors des frontières africaines depuis ce jour du 11 avril 2011. Ils ne peuvent pas regagner la Côte d’Ivoire de peur d’être emprisonnés comme certains d’entre eux, rentrés auparavant.

Simone Gbagbo
Simone Gbagbo

Ainsi, si cet acquittement met le doigt sur la liberté de la justice, décision saluée par nombre de partisans du FPI et de Simone et Laurent Gbagbo, il n’en demeure pas moins qu’en Côte d’Ivoire, la question de la liberté d’opinion reste fondamentale. La preuve, la condamnation de l’Ivoiro-libanais Jichi Sam dit Sam l’Africain à six mois d’emprisonnement ferme et 500. 000 FCFA (760 euros) d’amende pour injure et diffamation envers des personnes appartenant à un groupe ethnique. L’accusé avait, au cours d’un meeting politique qu’il a animé, dénoncé le fait que « le Chef de l’Etat, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, etc., soient tous issus du Nord ».

Face à tous ces faits, l’acquittement de Simone Gbagbo apparaît vraiment comme une goutte d’eau dans l’océan. La question des violations des droits de la liberté d’opinion et d’expression demeure cruciale en Côte d’Ivoire. Et c’est la réconciliation nationale qui, évidemment, prend du plomb dans l’aile.

94% des utilisateurs de Facebook sont sur mobile

Facebook s’installe dans des locaux plus spacieux en Afrique du Sud tandis que la croissance africaine accélère

Plus de 170 millions de personnes en Afrique accèdent à la plateforme chaque mois, dans 94 % des cas depuis un appareil mobile

Facebook a déménagé ses bureaux de Johannesburg dans de nouveaux locaux qui permettront à la société de stimuler l’innovation par le biais de ses partenariats et d’offrir un foyer africain à la culture Facebook. Les nouveaux bureaux continueront de soutenir les annonceurs Facebook, les développeurs d’applications et les autres partenaires clés à travers le continent.

« Depuis que Facebook a établi une présence directe en Afrique subsaharienne en 2015, elle s’est renforcée de jour en jour », a indiqué Nunu Ntshingila, directeur régional de Facebook pour la région Afrique. « Nous avons eu le plaisir de travailler en étroite collaboration avec des chefs d’entreprise, des partenaires, des développeurs et des petites entreprises à mesure que ces derniers utilisaient Facebook comme plateforme de croissance. Nous avons le privilège de nous inspirer du continent et de jouer un rôle déterminant en aidant les individus et les organisations à se connecter au monde. »

Depuis 2015, le nombre de personnes connectées à Facebook dans toute l’Afrique a augmenté de 42 % pour dépasser les 170 millions d’utilisateurs actifs par mois

Depuis 2015, le nombre de personnes connectées à Facebook dans toute l’Afrique a augmenté de 42 % pour dépasser les 170 millions d’utilisateurs actifs par mois. Parmi eux, 94 % se connectent sur mobile. L’équipe de Facebook en Afrique s’est étoffée en parallèle à l’augmentation du nombre de ses utilisateurs, particuliers et entreprises, et à l’évolution de son écosystème de développeurs, d’entrepreneurs et de partenaires.

Les cadres de Facebook Carolyn Everson, VP Global Marketing Solutions et Nicola Mendelsohn, VP pour la région EMEA, ont assisté à l’inauguration des nouveaux bureaux aux côtés de Ntshingila.

Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook
Carolyn Everson – VP Global Marketing Solutions Facebook, Nunu Ntshingila – directeur régional de Facebook pour la région Afrique, Nicola Mendelsohn – VP EMEA Facebook

« La société Facebook est profondément attachée à l’Afrique, qui est un continent principalement mobile où sept personnes connectées sur 10 utilisent la plateforme », a déclaré Carolyn Everson. « Beaucoup de personnes en Afrique se connectent pour la première fois et ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour les particuliers et les entreprises.

Nous constatons également la croissance des petites et moyennes entreprises qui constituent le moteur du développement économique et que Facebook veut aider à développer localement et régionalement à l’échelle du continent. Nos nouveaux bureaux découlent de notre engagement continu qui consiste à investir sur le marché africain et à travailler avec les innovateurs de nos pays cibles. »