L’impact supplémentaire du Covid-19 est dévastateur sur ces populations qui mènent leur existence au jour le jour
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a lancé aujourd’hui un appel de fonds d’un montant de 186 millions de dollars pour assurer la protection et apporter une assistance vitale aux réfugiés, déplacés internes, rapatriés et communautés d’accueil dans la région du centre du Sahel.
Cet appel de fonds comprend les besoins initiaux pour 2020 d’un montant de 97 millions de dollars, 29 millions de dollars pour mettre en œuvre les mesures de prévention et de lutte contre le Covid-19 dans les zones de déplacement, et 60 millions de dollars pour renforcer la réponse d’urgence du HCR dans le cadre de sa stratégie pour le Sahel.
Lors du lancement de l’appel de fonds ce jour à Genève, Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a fait honneur à la remarquable générosité des communautés locales, tout en soulignant qu’elles arrivent au point de rupture, en particulier au Burkina Faso où le nombre de déplacés internes a plus que quadruplé, passant de 193 000 en juin 2019 à 848 000 à la fin avril 2020.
« L’urgence au Sahel est une crise humanitaire et de protection à grande échelle, où d’odieuses violences contre les populations vulnérables deviennent endémiques », déclare Filippo Grandi. « Le risque de débordement du conflit dans les pays côtiers voisins est bien réel et il est maintenant exacerbé par le Covid-19 », ajoute-t-il.
Le risque de débordement du conflit dans les pays côtiers voisins est bien réel et il est maintenant exacerbé par le Covid-19
Pour les personnes qui ont fui les guerres et la persécution et pour les hôtes qui les ont généreusement accueillis, l’impact supplémentaire du Covid-19 est dévastateur sur ces populations qui mènent leur existence au jour le jour.
« Nous devons intensifier nos efforts au moyen d’une réponse globale et inclusive, qui place les droits et le bien-être de millions de personnes déracinées au cœur de notre action », déclare Filippo Grandi. « Nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », ajoute-t-il.
Grâce à cet appel de fonds, le HCR sera en mesure de fournir davantage d’abris pour décongestionner les sites surpeuplés, distribuer des articles de première nécessité et lutter contre la violence sexuelle et sexiste, qui se généralise et s’aggrave du fait du confinement et des conditions de surpeuplement. Ce nouvel appel de fonds permettra également de soutenir l’éducation, de réhabiliter les écoles et les salles de classe ou d’assurer des possibilités d’apprentissage à distance.
Considérant l’impact important du changement climatique au Sahel, nos activités s’articuleront autour d’une approche respectueuse de l’environnement et sans y nuire, en renforçant la préparation communautaire pour prévenir les déplacements forcés liés au climat, et en soutenant le recours à l’énergie propre ainsi que la gestion des déchets et plastiques.
Le Sahel compte 3,1 millions de réfugiés, déplacés internes, rapatriés et personnes à risque d’apatridie. Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad se sont engagés à appuyer les activités de protection et les solutions pour ces groupes en signant signé la Déclaration de Bamako en octobre 2019. L’appel de fonds de ce jour nous permettra de concrétiser cet engagement ainsi que de renforcer le soutien aux réfugiés vivant dans la région.
Cet appel sera complété, dans les prochains mois, par d’autres efforts de haut niveau déployés par les Nations Unies et leurs partenaires pour encourager le soutien financier et politique à la réponse humanitaire dans la région.
Des écosystèmes innovants dans l'agriculture en Afrique - Thierry Barbaut TOGO 2016
AUDA-NEPAD et le Groupe Ecobank annoncent les piliers du programme AUDA-NEPAD « 100,000 MPME d’ici 2021 » pour les micros, petites et moyennes entreprises africaines
Le programme AUDA-NEPAD mettra en commun les ressources africaines en termes de capacités, de financement, d’accès aux marchés et de technologie
AUDA-NEPAD (l’Agence de développement de l’Union africaine) (NEPAD.org) et le Groupe Ecobank (Ecobank.com) engagent des ressources pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique. Le deuxième atelier virtuel animé par McKinsey le 11 juin 2020 a permis de réaffirmer l’importance de maintenir l’accès au marché et de renforcer les capacités des MPME. Au cours de cette session, des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent, ont convenu de mettre en place le programme AUDA-NEPAD « 100 000 MPME d’ici 2021 ».
Les MPME ont besoin de nos ressources collectives pour sécuriser et créer de nouveaux emplois sur le continent africain
Les MPME ont besoin de nos ressources collectives pour sécuriser et créer de nouveaux emplois sur le continent africain. En tant que tel, le programme « 100 000 MPME d’ici 2021 » de l’AUDA-NEPAD comprendra cinq piliers : (1) Académie AUDA pour les MPME, (2) Programme de Soutien en Financement pour les MPME, (3) Marché des MPME, (4) Micro Plan d’assurance-maladie pour les MPME et (5) Plateforme digitale dédiée aux MPME. Ces cinq piliers sont conçus pour garantir que les MPME du continent soient soutenues pour devenir plus résilientes, afin d’améliorer leur accès au marché et se servir de la technologie comme levier pour accéder au marché africain de 1,3 milliard de consommateurs afin de tirer parti de l’Accord de libre-échange continental africain.
Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence de Développement de l’Union Africaine a salué la contribution de toutes les institutions financières, partenaires au développement et autres parties prenantes qui ont participé à la conception du programme «100 000 MPME d’ici 2021 ». Il a souligné la nécessité pour tous les acteurs de travailler ensemble et de soutenir le secteur privé en Afrique, afin de protéger l’emploi et de créer les 440 millions d’emplois dont le continent aura besoin d’ici 2030.
Ade Ayeyemi, Directeur général du groupe Ecobank, a réitéré l’engagement de Ecobank envers cette initiative et a spécifiquement confirmé son soutien dans la construction de la plateforme numérique, le développement de contenu pour l’Académie des MPME et la participation aux prêts aux MPME africaines.
Les MPME africaines font déjà l’objet d’une attention particulière au niveau national avec des engagements de soutien par les différents gouvernements. Le programme AUDA-NEPAD mettra en commun les ressources africaines en termes de capacités, de financement, d’accès aux marchés et de technologie, pour aider à mettre en place une réponse continentale aux problématiques liées aux MPME.
Orange a décidé de repenser son organisation en adaptant son comité exécutif après cette période de crise sanitaire d’une ampleur inédite. Cette nouvelle équipe sera engagée autour de Stéphane Richard pour accélérer la mise en œuvre du plan stratégique du Groupe.
Voici à compter du 1er septembre, les évolutions de l’équipe de direction d’Orange :
Ramon Fernandez, directeur général délégué, sera directeur Finances, Performance et Développement ; dans un contexte de crise économique mondiale, il sera chargé de préserver la solidité financière du Groupe tout en menant à bien de nouveaux projets structurants pour l’avenir d’Orange.
Gervais Pellissier, directeur général délégué, deviendra directeur des ressources humaines et de la transformation du Groupe ; il sera notamment chargé de définir « l’entreprise de demain » et de relever le défi des compétences.
Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice générale adjointe, prendra en charge la supervision des activités opérationnelles d’Orange en Europe (hors France) face aux enjeux du déploiement de la 5G et la Fibre;
Michaël Trabbia sera Chief Technology and Innovation Officer du Groupe, et intégrera donc le Comité Exécutif. Il dirigera la division Technology & Global Innovation, il aura pour mission de préparer le Groupe à tirer activement parti des grandes transformations technologiques comme l’IA, la data, la 5G et faire d’Orange un acteur majeur des nouveaux écosystèmes d’innovation. Un nouveau CEO d’Orange Belgique sera nommé d’ici la fin du mois de juin.
Béatrice Mandine, sera Directrice exécutive de la Communication, de la Marque et de l’Engagement. Elle aura notamment pour mission d’accélérer la stratégie de marque engagée et de piloter la Raison d’Etre du Groupe.
Elizabeth Tchoungui sera directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du Groupe. Elle supervisera notamment la politique de Responsabilité Sociale d’Orange dans le cadre des objectifs du plan Stratégique Engage2025. Elle assurera également la présidence déléguée de la Fondation Orange.
Conservent leurs fonctions actuelles au sein du comité exécutif:
Fabienne Dulac, Directrice Générale Adjointe et CEO d’Orange France ;
Paul de Leusse, Directeur Général adjoint en charge des services financiers mobiles et directeur général d’Orange Bank ;
Jérôme Barré, CEO d’Orange Wholesale & International Networks (WIN)
Hugues Foulon, Directeur exécutif de la Stratégie et des activités de cyber-sécurité
Nicolas Guérin, Directeur exécutif, Secrétaire Général du Groupe.
Alioune Ndiaye, CEO d’Orange Middle East & Africa (OMEA) ;
Helmut Reisinger, CEO d’Orange Business Services (OBS) ;
Par ailleurs, Jean-François Fallacher , actuellement CEO d’Orange Pologne, deviendra CEO d’Orange Espagne, membre associé du Comité Exécutif. Un nouveau CEO d’Orange Pologne sera nommé d’ici la fin du mois de juin.
Enfin, Jérémie Dutray, se voit confier, au-delà de ses fonctions actuelles de Directeur Financier Adjoint, la responsabilité de mener à bien la transformation du modèle de gestion opérationnelle de nos infrastructures mobiles, annoncée dans le plan stratégique Engage2025.
Stéphane Richard a déclaré : « La crise sanitaire mondiale, qui cède rapidement le pas à une crise économique majeure, a montré la solidité du Groupe. Les réseaux ont tenu face à des surcharges inédites. Nous avons su nous adapter en quelques jours, grâce à une mobilisation sans faille de chacun. Notre performance économique sera nécessairement impactée par le choc que nous subissons, mais nos équilibres financiers seront préservés. Fruit d⍊ années de gestion rigoureuse et du choix d’investissements sélectifs, nous avons la maitrise de notre avenir.
La période qui s’ouvre comporte certes des incertitudes, mais aussi à n’en pas douter de réelles opportunités, que ce soit à travers l’accélération de la digitalisation de nos sociétés, les progrès technologiques (5G, virtualisation, cloud, edge), les mouvements propres à notre secteur des télécoms.
Il nous faut nous préparer activement à détecter et si possible saisir ces opportunités. Il nous faut accélérer, raccourcir nos temps de réaction et de décision, tirer toutes les conséquences du changement sans doute profond que l’épidémie mondiale va amener.
Notre plan Engage2025 conserve toute sa pertinence mais, à la lumière de la crise, il nous faut gagner en agilité, en flexibilité, en dynamisme dans l’exécution. Nombreux sont les défis qui nou s attendent. Pour les relever, une équipe renouvelée sera mise en place à compter du 1er septembre à mes côtés.
Je remercie chaleureusement Laurent Paillassot pour son action à la tête d’Orange Espagne jusqu’à en faire le numéro 2 du marché et Valérie Le Boulanger pour le travail accompli à la DRH et son rôle décisif dans la gestion de la crise sanitaire. Tous deux ont souhaité donner une nouvelle orientation à leur parcours professionnel en dehors du Groupe. J’exprime également toute ma reconnaissance à Christine Albanel qui quitte ses fonctions après 10 années chez Orange ; son expérience incomparable des affaires publiques, notamment dans le domaine culturel, et sa sensibilité aux questions sociétales ont largement contribué au rayonnement du Groupe en France et dans le monde ».
Trois semaines de campagne intense, des milliers de messages et de rebonds sur tous les réseaux, une mobilisation exceptionnelle de vips aux 7 coins des Afriques, en Amérique, en Orient, en Europe. L’alliance internationale #InForAfrica boucle le 14 juin un cycle de sensibilisation de trois semaines parrainé par l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé, et propulsé en partenariat avec Info-Afrique, La Maison de l’Afrique et le cabinet de communication Meroe Global.
Tout a commencé le 25 mai pour la Journée mondiale de l’Afrique, avec une session musicale en ligne et quelques témoignages bien pesés sur l’attitude à adopter, en Afrique, face à la menace de coronavirus. En tête d’affiche, une sublime locomotive, Isha Sesay, ex-vedette des infos chez CNN, une Sierra-Léonaise de Californie, et pour la partie francophone, le grand Awilo Longomba.
Sollicité confraternellement par les organisateurs afro-britanniques de cette e-caravane événementielle, mon cabinet Meroe Global répond avec entrain et propose, dans une logique de puissance, d’étendre ce partenariat officiel et assez unique côté francophone au média Info-Afrique et à l’organisme de valorisation des économies continentales La Maison de l’Afrique.
En valorisant tous les canaux à disposition de ce trio, nous diffusons sur une base volontaire et non-commerciale de nombreux visuels et messages à fort impact, tous produits pour #InForAfrica par un studio exceptionnellement innovant, Futura Joburg. https://futurajoburg.com/
Une légion de VIPS d’Afrique anglophone soutient la cause et bientôt, avec notamment notre appui, des personnalités d’Afrique francophones rejoignent le mouvement et enregistrent à leur tour de courtes vidéos de sensibilisation. L’ensemble de ces productions se retrouvent sur la chaîne Youtube dédiée, comme sur Facebook et Linkedin. https://www.youtube.com/channel/UCPcU22u_XdTCbpqM2v5LHhg
Une bonne centaine de mini-plaidoyers, volontiers improvisés, servent la campagne placée sous le #inforafrica, avec le soutien de figures politiques continentales. S’y ajoutent des messages dans les langues nationales.
Dimanche 14 juin, l’alliance #InForAfrice présente avec l’ensemble de ses partenaires un bouquet musical en écho au festival du 25 mai dernier. Connectez-vous sur la chaîne Youtube nigériane https://www.youtube.com/user/SoundcityTV
La Banque africaine de développement mobilise 20 millions de dollars pour freiner la propagation du Covid-19 dans les pays du G5 Sahel
Cette décision appuiera également le financement du projet qui permettra aux communautés les plus vulnérables d’accroître leur résilience
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (AfDB.org) a accordé, le 9 juin à Abidjan, une aide de 20 millions de dollars prélevée sur le Fonds africain de développement, aux pays du G5 Sahel, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad, pour renforcer leurs capacités à juguler la pandémie de Covid-19 dans la région.
Cette décision appuiera également le financement du projet qui permettra aux communautés les plus vulnérables d’accroître leur résilience, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, ainsi que les réfugiés et leurs communautés d’accueil, dans les cinq pays formant le G5 Sahel.
Cette opération complétera les actions de développement et les actions humanitaires du vaste partenariat de l’initiative de l’Alliance du Sahel au profit des plus vulnérables
Le projet vise à soutenir la surveillance épidémiologique et les compétences en matière de gestion des cas. Il assurera la mise à disposition d’articles médicaux pour la prévention, le contrôle et le traitement des effets du Covid-19 ainsi que le déploiement de mesures de protection sociale dans les communautés ciblées, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les réfugiés et leurs communautés d’accueil. Il contribuera également au renforcement des systèmes d’alimentation et de nutrition. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) fournira un appui opérationnel au projet.
« Cette opération complétera les actions de développement et les actions humanitaires du vaste partenariat de l’initiative de l’Alliance du Sahel au profit des plus vulnérables », a déclaré Yero Baldeh, directeur du Bureau de coordination des États en transition à la Banque.
Un montant supplémentaire de 1,37 million de dollars en fonds de subvention, provenant de la facilité de soutien à la transition de la Banque, sera également déployé dans les pays du G5 Sahel pour renforcer la capacité d’exécution et de coordination de son secrétariat permanent et soutenir la formation à la biosécurité et à la gestion des déchets biomédicaux dans les pays concernés.
Cet élargissement des fonds de subvention aux pays du G5 Sahel s’inscrit dans le cadre de l’enveloppe d’intervention Covid-19 de la Banque, pouvant aller jusqu’à 10 milliards de dollars, principal canal institutionnel d’aide aux pays africains afin d’amortir l’impact économique et sanitaire de la crise.
Le 6 juin 2020, le Niger enregistrait 966 cas de contamination au Covid-19, le Burkina Faso 885, le Mali 1 485, la Mauritanie 883 et le Tchad 836, pour un total de 5 055 cas dans les pays du G5 Sahel, qui commencent peu à peu à lever les mesures d’urgence été mises en place pour juguler la propagation de virus.
Facebook lance Messenger Kids à travers l’Afrique subsaharienne : Donner aux parents la possibilité de superviser les activités en ligne de leurs enfants
Désormais disponible dans toute l’Afrique subsaharienne, Messenger Kids permet aux enfants de chatter et d’envoyer des messages vidéo en toute sécurité à leur famille et à leurs amis lorsqu’ils ne peuvent pas être ensemble en personne
Aujourd’hui, Facebook déploie Messenger Kids, une application de messagerie et de chat vidéo qui aide les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille dans un espace amusant et contrôlé par les parents. Disponible en téléchargement sur l’Apple App et les Google Play Stores, Messenger Kids a été conçue pour les enfants de 6 à 12 ans. L’application comprend deux nouvelles fonctionnalités visant à aider les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille.
Pour la conception de l’application Messenger Kids Facebook a travaillé au fil des ans en étroite collaboration avec des conseillers pour la jeunesse, parmi lesquels des experts en matière de sécurité en ligne, de développement de l’enfant et des médias. Avant le lancement, Facebook a également consulté des défenseurs de la sécurité des enfants et des éducateurs à travers l’Afrique afin de s’assurer que son service offre un équilibre entre le contrôle parental et des fonctionnalités qui aident les enfants à apprendre à se connecter de manière responsable en ligne.
Messenger Kids est fait pour les enfants mais contrôlé par les parents. L’’application offre de nombreuses fonctionnalités permettant aux enfants de se connecter avec les personnes qu’ils aiment. Une fois leur compte ouvert par un parent, les enfants peuvent entamer une conversation vidéo individuelle ou en groupe. L’écran d’accueil leur montre en un coup d’œil à qui ils sont connectés et quand ces contacts sont en ligne.
L’application propose également des fonctions amusantes telles que :
Le lancement de Facebook Messenger Kids est une avancée incroyable vers la sécurité des enfants en ligne
Des filtres ludiques, des émojis et des effets sonores qui donnent vie aux conversations.
En plus du chat vidéo, les enfants peuvent envoyer des photos, des vidéos ou des messages texte à leurs amis et leur entourage adulte approuvés par leurs parents, lesquels recevront les messages via leur application Messenger habituelle.
Une bibliothèque de GIFs, cadres, autocollants, masques et outils de dessin spécialement choisis et adaptés aux enfants pour leur permettre de décorer le contenu et d’exprimer leur personnalité.
Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique, a commenté le lancement de l’application : “Nous savons que les parents se tournent plus que jamais vers la technologie pour aider leurs enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille en ligne. Avec le respect de la vie privée, la sécurité et le contrôle parental au cœur de l’application, Messenger Kids offre un espace sûr et amusant, contrôlé par les parents, pour faire exactement cela”.
Evelyn Kasina, experte en sécurité et consultante en informatique familiale chez Eveminet, a ajouté : “Il est de notre responsabilité d’assurer la sécurité en ligne de nos enfants. Le plus grand signe de réussite est lorsque nos enfants font preuve d’une indépendance responsable lors de leurs interactions en ligne. Le lancement de Facebook Messenger Kids est une avancée incroyable vers la sécurité des enfants en ligne, car nos jeunes enfants vont apprécier et participer aux médias sociaux sur des plateformes développées pour des enfants et qui ont des paramètres de sécurité pour les garder en sécurité”.
Grâce au tableau de bord parental, les parents peuvent contrôler et surveiller l’activité de leur enfant, ce qui leur permet de :
Surveiller les contacts récents, l’historique des chats et les contacts signalés et bloqués : notamment les personnes avec lesquelles votre enfant chatte, s’il chatte en vidéo ou s’il envoie des messages et la fréquence de ces conversations au cours des 30 derniers jours. Vous verrez également une liste des contacts que votre enfant a bloqués et/ou débloqués, s’il a signalé des messages ainsi que les contacts qu’il a signalés et la raison de son action. Les parents continueront à être informés par Messenger si leur enfant bloque ou signale quelqu’un.
Voir un journal des images et des vidéos dans les chats : Voir les photos et vidéos les plus récentes que votre enfant a envoyées et reçues dans sa boîte de réception. Si vous pensez qu’une image ou une vidéo n’est pas appropriée pour votre enfant, vous pouvez la retirer du fil de discussion de votre enfant et le signaler.
Activer la fonction d’amitié supervisée : Cette fonction permettra aux parents de choisir d’autoriser leurs enfants à accepter, rejeter, ajouter ou supprimer également des contacts, tout en conservant la possibilité d’annuler toute approbation de nouveaux contacts à partir du tableau de bord parental. Lorsqu’un enfant opère une action amicale, les parents seront avertis par le biais de la messagerie et pourront annuler toute nouvelle connexion effectuée en se rendant sur le tableau de bord parental où ils pourront également voir un journal des activités récentes.
Déconnecter l’appareil à distance : Voir tous les appareils sur lesquels votre enfant est connecté à Messenger Kids et se déconnecter de l’application sur n’importe quel appareil via le tableau de bord parental.
Télécharger les informations concernant son enfant : Demandez une copie des informations de votre enfant sur Messenger Kids, comme vous pouvez télécharger vos propres informations dans l’application Facebook. Le téléchargement comprendra une liste des contacts de votre enfant ainsi que les messages, images et vidéos qu’il a envoyés et reçus. Votre enfant sera informé par l’application Messenger Kids lorsque vous demanderez ces informations.
Plus d’informations sur Messenger Kids :
Il n’y a pas de publicité dans Messenger Kids et les informations de votre enfant ne sont pas utilisées pour les annonces publicitaires.
Le téléchargement est gratuit et il n’y a pas d’achats dans l’application.
Messenger Kids est également conçu pour être conforme à la loi américaine sur la protection et la confidentialité des enfants en ligne (COPPA).
Facebook continue de travailler avec les parents et les experts en sécurité pour améliorer Messenger Kids et a également annoncé de nouvelles façons d’aider les parents à connecter leurs enfants avec leurs amis.
Pour des informations plus spécifiques sur l’application, visitez le site MessengerKids.com.
Qui de Djibouti ou du Kenya représentera le Continent en 2021/2022 en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies ?
C’est tout l’enjeu du vote qui aura lieu le 17 juin prochain
En coulisses, Djibouti active et mobilise ses réseaux, en s’appuyant notamment sur l’Organisation internationale de la Francophonie, l’OCI ou encore la Ligue des États Arabes. Le « pays des braves » de la corne de l’Afrique, qui se présente comme le candidat légitime et naturel de l’Union Africaine, a décliné ces dernières semaines son programme auprès des pays qui prendront part au vote.
En plaçant au cœur de son projet le défi climatique, la promotion des droits des femmes ou encore le triptyque intégration, prévention et médiation, Djibouti veut se placer en garant du respect du droit international.
Dans un duel que certains comparent à celui de David contre Goliath, la jeune République de Djibouti espère bien faire la différence dans la dernière ligne droite.
Une nouvelle équipe et trois projets stratégiques au soutien de l’écosystème tech africain
Réunis en assemblée générale, Digital Africa et ses membres ont défini les orientations d’un plan d’action ambitieux, visant à faire des entrepreneurs techs les premiers acteurs de la relance économique africaine afin de surmonter la crise résultant de la pandémie de COVID-19. Parmi les projets actés et lancés d’ici la fin du mois juin 2020 figurent ainsi la Resilient Summer School, un programme de renforcement de capacités de jeunes champions ; Data 4 Digital Africa, une infrastructure de données ouvertes pour permettre aux entrepreneurs et créateurs de solutions tech de tester leurs modèles avec des données open source ; et Africa Next Round, un programme visant à faciliter des co-investissements dans les entreprises innovantes africaines en hyper-croissance.
Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial
Kizito Okechukwu
Pour piloter cette feuille de route, l’équipe de Digital Africa a été partiellement renouvelée sous la direction d’un nouveau Vice-président, Kizito Okechukwu, également fondateur de 22 ON SLOANE, un campus de 100 start-ups devenu une référence, et co-Président du Global Entrepreneurship Network Afrique. « Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial.
Avec ces actions, Digital Africa offrira aux entrepreneurs du numérique un accompagnement parfaitement adapté pour assurer leur développement. C’est le modèle que nous utiliserons pour faire une différence à long terme et permettre aux start-ups africaines d’avoir une empreinte internationale et de devenir des marques mondiales », a déclaré Kizito Okechukwu. Il a également salué le travail de son prédécesseur, Karim Sy, Fondateur de Jokkolabs, pour faire de l’entrepreneuriat numérique une priorité des politiques de développement.
« La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales »
Rima Le Coguic Directrice Afrique de l’Agence Française de Développement
Dans cette nouvelle étape, l’objectif est de poursuivre et d’approfondir l’ancrage panafricain de Digital Africa, tout en affinant sa proposition de valeur à destination de l’ensemble de ses bénéficiaires.
Sous la conduite de Kizito Okechukwu seront ainsi lancés en juillet 2020 des ateliers de travail collaboratifs avec les membres et partenaires africains de l’initiative afin d’écouter leurs propositions et de partager de bonnes pratiques. Les discussions porteront notamment sur les moyens de rendre opérationnels les trois grands axes stratégiques de Digital Africa, à savoir l’appui aux start-ups et créateurs d’entreprises innovantes, la fédération et le renforcement des écosystèmes locaux et l’accompagnement des politiques d’innovation sur le continent.
Un livre blanc présentant le programme de Digital Africa à 3 ans est attendu au terme de ces débats. « La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales » a rappelé Rima Le Coguic, Directrice Afrique au sein de l’Agence Française de Développement. « Le livre blanc à venir, réalisé dans une démarche de développement partagé, nous donnera les moyens de notre ambition qui est d’identifier des innovations de rupture imaginées en Afrique et d’accompagner leur passage à l’échelle ».
Lancement du site Resilient Digital Africa
Annoncé lors de l’assemblée générale, le lancement du site resilient.digital-africa.co s’inscrit dans cette logique et vise à démontrer le rôle déterminant des innovations tech africaines dans la résilience présente et à venir du continent. Articulé autour de deux grandes rubriques, il rassemblera, d’une part, des actualités et des points de vue prospectifs pour définir le ‘modèle de résilience africaine’, et d’autre part, une base de données de solutions d’avenir.
Le site Resilient Digital Africa www.resilient.digital-africa.co
Dans les semaines à venir, resilient.digital-africa.co recevra des contributions d’acteurs connus et engagés tels que Juliana Rotich, Fondatrice d’Ushahidi, Bontle Senne, Directrice en charge de la Transformation chez Virgin Media, Fatoumata Ba, Fondatrice et Directrice exécutive de Janngo, ou encore Aphrodice Mutangana, Fondateur du K-Lab de Kigali au Rwanda, ainsi que de nombreuses autres personnalités qui ont volontiers accepté de rejoindre ce débat sur la résilience de l’Afrique.
La roadmap Digital Africa
Digital Africa
Lancée en 2018 par le président Emmanuel Macron, l’initiative Digital Africa a pour mission de soutenir les entrepreneurs numériques africains dans la conception et le déploiement d’innovations résilientes et inclusives, qui contribuent aux objectifs de développement durable et soutiennent les communautés et les économies du continent.
Développement de compétences, création de communautés de savoirs, contribution à l’émergence d’un environnement réglementaire favorable à l’innovation en Afrique, assistance technique, financement de projets et d’entreprises, accès au marché : Digital Africa agit dans tous les domaines essentiels au développement de l’entrepreneuriat numérique.
Par exemple, s’agissant du financement, 65 millions d’euros ont pu être mobilisés via le groupe Agence française de développement (AFD) : 50 millions à destination de fonds de capital- risque, 11 millions à destination des start-ups africaines pour financer leurs premiers stades de développement et 4 millions d’euros, qui ont été alloués en 2019 pour soutenir des accélérateurs, incubateurs et hubs. Labellisés « Digital Africa », ces fonds illustrent l’ambition de fédérer les acteurs soutenant l’entrepreneuriat numérique en Afrique. digital-africa.co
À propos de Kizito Okechukwu, Vice-Président de Digital Africa
Kizito Okechukwu est le co-président du Global Entrepreneurship Network (GEN) Africa et le directeur exécutif de 22 ON SLOANE, basé à Johannesburg en Afrique du Sud et considéré comme le plus grand campus de son genre en Afrique, avec plus de 100 start-ups technologiques et numériques. 22 ON SLOANE travaille avec diverses institutions mondiales et vient de terminer une étude en partenariat avec la Banque mondiale qui examine les lacunes en matière de financement des PME en Afrique du Sud.
22 ON SLOANE vient également de publier une étude sur l’impact du COVID-19 sur les PME et les start-ups en Afrique du Sud. Kizito Okechukwu a auparavant travaillé comme Directeur en charge des relations avec les invités, des ventes internes et du marketing pour le groupe Tsogo Sun ; comme rédacteur au sein magazine African Entrepreneur ; comme directeur de la recherche du groupe BAM-SA ; ainsi que comme associé au sein du Centre for Creative Leadership (CCL). Il est également un chroniqueur régulier étudiant l’écosystème des start-ups en Afrique, pour le journal sud-africain Business Report (The Star).
Kizito est diplômé en langue latine (affilié à l’Université urbaine de Rome), en relations publiques, et en gestion d’entreprise ; il est également titulaire d’un diplôme de troisième cycle (PDBM) en gestion des affaires et d’un MBA qui lui a permis de rédiger une thèse intitulée « The contribution of higher education in advancing entrepreneurship in South Africa ».
La prolifération de fausses informations entrave les ripostes nationales à la pandémie et met en danger davantage de vies et de moyens de subsistance
Les gouvernements doivent intensifier leur lutte contre la propagation croissante d’informations fausses, incendiaires ou trompeuses qui risque d’aggraver les conséquences déjà graves du virus, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
En soutenant leurs populations pour établir un rapport de confiance, les gouvernements nationaux peuvent atténuer les pires menaces de mésinformation et, par conséquent, les pertes de vies humaines et de moyens de subsistance. Le PNUD travaille en étroite collaboration avec les institutions nationales, ainsi qu’avec les médias et les acteurs civiques, notamment en soutenant la diffusion d’informations précises sur la COVID-19 via les réseaux sociaux et les sites Internet.
L’évolution rapide des conseils portant sur la COVID-19, à mesure de l’évolution des connaissances médicales, et l’impact dévastateur du virus sur les vies et les gagne-pains ont entrainé une soif d’information de la part du public. Les réseaux sociaux, les sources informelles d’information et le journalisme alternatif ont comblé ce vide, semant souvent la peur, la stigmatisation, la discrimination et la confusion.
« L’avalanche de faux remèdes, la recherche de boucs émissaires ou les théories du complot qui ont inondé les médias en général et les plateformes en ligne en particulier, tout cela crée un environnement chaotique pour l’information—qui non seulement compromet l’efficacité des mesures de santé publique, mais mène aussi à des violences et des discriminations réelles, à la confusion, à la peur et, sans doute, à des répercussions sociales à long terme », a déclaré l’administrateur du PNUD Achim Steiner.
« En tirant les enseignements de nos expériences avec le VIH et l’Ebola, nous devons unir nos forces pour rejeter la mésinformation et la stigmatisation, en ancrant nos ripostes et notre plaidoyer dans la science, les preuves, les droits de l’homme et la solidarité. Et bien qu’il incombe à de nombreux acteurs de lutter contre la désinformation, aucun véritable progrès ne sera réalisé sans le leadership des gouvernements », a ajouté M. Steiner.
Aujourd’hui, les outils et les tactiques de désinformation et de mésinformation sont littéralement à la portée de toute personne voulant utiliser la COVID-19 pour servir ses propres intentions, y compris les agences gouvernementales. Par exemple, des chercheurs de la Fondation Bruno Kessler ont analysé 112 millions de messages publics liés à la pandémie sur les réseaux sociaux et constaté que 40 % d’entre eux provenaient de sources non fiables, tandis que près de 42 % des 178 millions de tweets liés à la COVID-19 étaient produits par des bots. Entretemps, l’Institut Reuters a constaté qu’environ un tiers des utilisateurs des réseaux sociaux déclarent avoir vu des informations fausses ou trompeuses sur le coronavirus, tandis que des recherches menées par Pew suggèrent que les personnes qui reçoivent leurs informations principalement par le biais des réseaux sociaux sont plus susceptibles d’être exposées à de faux contenus.
PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio
En Somalie, où les voix des cheikhs et des imams (chefs religieux) sont parmi les plus influentes, le PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio. Des vidéos et des graphiques publiés sur les réseaux sociaux ont atteint environ un million de personnes et sont utilisés pour des spots diffusés à la télévision et à la radio.
Le PNUD apporte également son soutien au ministère pour mettre en place un site Internet qui hébergera diverses ressources d’information et fournira, entre autres, des indications sur les techniques permettant d’assurer la sécurité d’inhumation. Ce site aidera aussi à mobiliser la communauté religieuse pour faire des dons ou fournir des biens tels que des masques ou du savon. Le PNUD a aussi mis en place le premier site web somalien sur le coronavirus et s’est associé à Hormuud, le plus grand fournisseur de télécommunications en Somalie, pour diffuser sur des millions de téléphones un message enregistré comportant des informations utiles sur la COVID-19 et des indications sur l’accès au site.
Au Liban, le PNUD a lancé, en partenariat avec le ministère de l’information, l’OMS et l’UNICEF, une campagne nationale pour contrer la propagation de fausses informations, réduire la vulnérabilité du public à l’info-pollution et renforcer les capacités du gouvernement à la combattre. Un site de vérification de faits est en cours d’élaboration et une campagne de sensibilisation a été lancée pour encourager le public à prendre le temps de réfléchir avant de partager toute information.
En Guinée-Bissau, le PNUD et le ministère de la santé ont appuyé le développement d’un site de vérification de faits (www.nobaschecker.org) qui aide les citoyens lusophones à accéder à des informations crédibles sur la COVID-19. En mettant en place une ample communauté de vérificateurs de faits parmi lesquels des journalistes, des médecins, des économistes de la Guinée-Bissau et du monde entier, le site vise à combattre la désinformation autour de la pandémie en fournissant des faits et des informations vérifiés. Depuis le début de la pandémie, le PNUD collabore également avec le Secteur de la Communication et de l’information de l’UNESCO, qui a publié une série de notes d’orientation, des documents de recherche et des guides pratiques afin d’aider les journalistes à se frayer un chemin au travers de la désinformation et à promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information.
« La transparence, la diplomatie et la collaboration sont les meilleures armes qu’un gouvernement puisse déployer aujourd’hui. Les gouvernements peuvent montrer l’exemple en démontrant comment utiliser la technologie avec intégrité. Ils peuvent négocier avec les plus grandes sociétés technologiques, promouvoir des campagnes nationales de compétences numériques, parrainer des efforts de vérification des faits et permettre aux journalistes de faire correctement leur travail. Cet investissement sera extrêmement rentable, se traduisant par des sociétés inclusives et bien informées et des citoyens engagés », déclare Malin Herwig, directrice, ai, du Centre de gouvernance du PNUD basé à Oslo.
« Les gouvernements qui dissimulent des informations, répriment des opinions ou sèment des divisions autour de la COVID-19 ont très peu à y gagner. Dans l’avenir immédiat, cela conduira à des systèmes de santé dépassés, des citoyens mécontents et désorientés, des forces de sécurité surmenées et une augmentation des divisions et inégalités. À long terme, cela continuera à éroder les valeurs et les principes démocratiques, les droits de l’homme et la cohésion sociale », ajoute Mme. Herwig.
La semaine dernière, l’ONU a lancé l’initiative Verified (en français « Vérifié ») qui vise à combattre le fléau croissant de mésinformation sur la COVID-19 en augmentant le volume et la portée d’informations fiables et précises. Cette initiative fournira des informations autour de trois thèmes : la science – pour sauver des vies ; la solidarité – pour promouvoir la coopération locale et mondiale ; et les solutions – pour plaider en faveur du soutien aux populations touchées. Elle encouragera également les plans de relance qui s’attaquent à la crise climatique et aux causes profondes de la pauvreté, de l’inégalité et de la faim. En partenariat avec le PNUD, d’autres agences des Nations unies, les équipes de pays de l’ONU, les influenceurs, la société civile, les entreprises et les médias, diffuseront un contenu fiable et précis et collaboreront avec les plateformes de réseaux sociaux pour éradiquer la haine et les informations préjudiciables sur la Covid-19.
Une jeune fille qui a accès à l'éducation près de Kpalimé au Togo - Crédits photos Thierry Barbaut www.barbaut.net
Le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes
Fermées en raison du Coronavirus, la réouverture de certaines classes est prévue début juin au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Mais pourront-elles rouvrir dans une région en proie à une insécurité croissante ?
Bureau Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre – Newsletter Education #18 – Mai 2020 : https://bit.ly/2UmXrv7
L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire
Selon un rapport de Human Rights Watch publié le 26 mai, le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes: 2 512 établissements fermés principalement dans le nord du pays contre 1 261 au Mali et 354 au Niger. Les écoles sont menacées, brûlées, pillées1.
L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire et les exposent à un risque accru de recrutement forcé et de mariage précoce. Même lorsque des alternatives d’enseignement à distance sont déployées, comme pendant la pandémie, d’importants défis d’accès persistent.
Dans ces zones à faible connectivité, où très peu de ménages ont accès à l’électricité, à la TV ou à Internet, le HCR et ses partenaires travaillent avec les gouvernements pour permettre une éducation d’urgence pour les jeunes déplacés : accès à l’éducation par la radio, formation en santé des enseignants et activités de sensibilisation communautaire, amélioration des installations d’eau et d’assainissement dans les écoles.
Pour plus d’informations sur la réponse du HCR à la crise du Sahel, consultez notre dernière mise à jour opérationnelle pour le Sahel.
Coronavirus – République démocratique du Congo : Déplacement de M. Jean-Yves Le Drian
Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains
M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, effectue les 8 et 9 juin une visite en République démocratique du Congo (RDC), avec le commissaire européen à la gestion des crises, M. Janez Lenarcic, et le ministre des affaires étrangères et de la défense belge, M. Philippe Goffin.
Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains, en vue de soutenir la continuité des opérations des organisations humanitaires et leur participation à la lutte contre l’épidémie de Covid-19.
A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19
A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19, sous la présidence du Premier ministre, une visite de l’Institut national de recherche biomédical, et des rencontres avec les acteurs humanitaires et la société civile. La visite par le Ministre Le Drian d’un projet d’accueil des malades mis en oeuvre par la Croix Rouge française, sur financement du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, illustre le soutien de la France pour lutter contre les épidémies en RDC et plus globalement la mise en oeuvre de l’initiative du Président de la République pour appuyer l’Afrique dans sa riposte face à la COVID-19.
A Goma, M. Jean-Yves Le Drian et M. Janez Lenarcic accueilleront un des trois vols prévus dans le cadre du pont aérien humanitaire européen à destination de la RDC, qui au total permettront l’acheminement de 40 tonnes de fret humanitaire et près de 100 personnels d’ONG.
Coronavirus – Afrique : La gestion des pêches, un système rodé à appliquer plus largement
La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique
Le rapport de la FAO sur la Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture examine la croissance de la production de poissons et leur consommation
La consommation annuelle mondiale de poisson s’élève à 20,5 kilos par personne, un niveau record qui devrait augmenter dans les dix prochaines années, ce qui montre bien le rôle essentiel de ce secteur pour l’alimentation et la sécurité nutritionnelle dans le monde. Selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le développement d’une aquaculture durable et la gestion efficace des pêches sont deux éléments fondamentaux à mettre en œuvre si l’on veut que cette tendance se poursuive.
Selon le rapport sur La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture (SOFIA), la production totale de poissons devrait atteindre 204 millions de tonnes en 2030, soit une augmentation de 15 pour cent par rapport à 2018 – le secteur de l’aquaculture comptant pour 46 pour cent. Cette augmentation correspond plus ou moins à la moitié de celle enregistrée au cours de la décennie précédente et, avec elle, la consommation annuelle de produits de la pêche pourrait être de 21,5 kilos par personne d’ici 2030.
« Les poissons et les produits de la pêche sont considérés non seulement comme des aliments parmi les plus sains de la planète mais aussi comme ceux ayant l’impact le plus faible sur l’environnement naturel » a déclaré QU Dongyu, Directeur général de la FAO. Il a ajouté qu’il faudrait leur accorder un rôle plus central lorsqu’il s’agit d’élaborer des stratégies pour la nutrition et la sécurité alimentaire.
Selon le Directeur général, le rapport SOFIA montre qu’il est de plus en plus évident que, bien que la gestion efficace de la pêche permette de renforcer ou de renouveler les stocks de poissons, la non mise en œuvre de ces mesures empêche d’œuvrer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence. Les raisons sous-jacentes de l’échec de la durabilité sont complexes et demandent qu’on y apporte des solutions sur mesure.
L’analyse comparative menée dans le rapport SOFIA estime que la proportion de stocks de poissons exploités à un niveau biologiquement non durable est d’environ 34,2 pour cent. Si le chiffre global est trop élevé et ne s’améliore pas à l’échelle mondiale, en revanche 78,7 pour cent de tous les poissons débarqués proviennent de stocks biologiquement durables. De plus, parmi les principales espèces, un grand nombre affiche une tendance à la durabilité.
Les prises de thon, toutes espèces confondues, ont atteint leur niveau le plus élevé en 2018, avec environ 7,9 millions de tonnes de poissons pêchés, et deux tiers de ces stocks sont aujourd’hui exploités à un niveau biologiquement durable, soit une hausse très nette de 10 points de pourcentage en deux ans à peine qui dénote une gestion intensive dans un secteur de la pêche où l’on observe une importante surcapacité de certaines flottes.
« L’amélioration, qui est le fruit de contributions de nombreux acteurs, atteste l’importance d’une gestion active en vue d’atteindre et de préserver la durabilité biologique, et elle montre combien il est urgent que l’on applique ces mêmes approches dans les activités de pêche et dans les régions où les systèmes de gestion sont mal en point », a indiqué Manuel Barange, Directeur du Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO. « Il n’est pas étonnant d’observer que les mesures de durabilité sont particulièrement difficiles à adopter dans les régions marquées par la faim, la pauvreté et les conflits, mais nous ne disposons pas d’alternatives aux solutions durables », a-t-il ajouté.
COVID-19
Si le rapport SOFIA se base sur des données récoltées avant la crise du COVID-19, les informations de base qu’il fournit aident dès à présent la FAO à formuler une réponse en apportant des solutions et en élaborant des actions ciblées dans le secteur des pêches et de l’agriculture qui est, comme le Directeur général l’a dit, un des secteurs les plus touchés par la pandémie.
Dans un supplément au rapport SOFIA que la FAO a publié, il apparaît que les activités de pêche à l’échelle mondiale ont diminué d’environ 6,5 pour cent du fait des restrictions et de la pénurie de main-d’œuvre causées par l’urgence sanitaire.
Les perturbations dans le secteur des transports internationaux ont pesé tout particulièrement sur la production de l’aquaculture destinée à l’exportation. La baisse drastique du tourisme et la fermeture des restaurants ont eu d’énormes répercussions sur les chaînes de distribution de nombreuses espèces de poissons, en revanche les ventes au détail sont restées stables ou ont augmenté, comme c’est le cas pour les produits de la pêche surgelés, en conserve, marinés et fumés qui se conservent plus longtemps dans les étalages. Dans certaines régions de la mer Méditerranée et de la mer Noire, plus de 90 pour cent des pêcheurs artisanaux ont dû cesser leur activité parce qu’ils ne pouvaient plus vendre leurs prises et, à cet arrêt, est venu s’ajouter bien souvent une chute des prix.
Les marchés des intrants, les questions relatives au travail des migrants et les risques liés aux foules qui se pressent dans les marchés des produits frais ont eu des conséquences sur la production et la consommation des produits de la pêche, et les chaînes d’approvisionnement informelles ont été soumises à une pression plus forte car elles ne prévoient ni relations contractuelles ni chaînes du froid organisées. La FAO s’est surtout appliquée à soutenir, relancer et renforcer les chaînes d’approvisionnement et les moyens de subsistance de ce secteur, en consacrant une attention toute particulière aux groupes et aux régions les plus vulnérables.
Tendances mondiales de l’approvisionnement en poissons
Le rapport SOFIA offre une très grande quantité de données sur la pêche, organisées par espèce, par région et selon le mode d’exploitation, sauvage ou d’élevage.
Il indique que la production mondiale de poisson a été d’environ 179 millions de tonnes en 2018, pour une valeur mondiale totale estimée à 401 milliards de dollars américains. Les produits de l’aquaculture représentent 46 pour cent de la production totale et 52 pour cent des poissons ont été destinés à la consommation humaine. La Chine est de loin le premier producteur, grâce à une industrie aquacole très sophistiquée, qui a généré plus de produits alimentaires aquatique d’élevage que tous les autres pays du monde mis ensemble depuis 1991.
Selon SOFIA, l’expansion de l’aquaculture se poursuivra, quoiqu’à un rythme plus lent, et les poissons d’élevage occuperont une place plus importante dans la consommation et le commerce dans les dix prochaines années. La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique et cela devrait contribuer à atténuer la tendance à la baisse à laquelle on s’attend en matière de consommation de poissons par personne sur l’ensemble du continent.
La grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation
Les anchois ont été la principale espèce pêchée en mer, et notamment au Pérou et au Chili, suivis par le colin d’Alaska et le thon rosé. La pêche de capture continentale – une source importante de nourriture pour beaucoup de pays où celle-ci est limitée – a atteint son niveau le plus élevé jamais enregistré, soit 12 millions de tonnes.
La consommation de poisson représente un sixième de l’apport en protéines animales pour la population mondiale et plus de la moitié pour les pays comme le Bangladesh, le Cambodge, la Gambie, le Ghana, l’Indonésie, la Sierra Leone, le Sri Lanka et plusieurs petits États insulaires en développement (PEID).
Le Directeur général de la FAO a souligné comment la grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation contribuant à renforcer la production de manière durable en utilisant des techniques innovantes dans les secteurs de l’alimentation – pour les animaux – mais aussi dans celui de la sélection génétique, de la biosécurité et du développement commercial. Il a également précisé que l’initiative Hand-in-Hand de la FAO est « un cadre idéal pour travailler en tenant compte des tendances et des défis propres au secteur de la pêche et de l’aquaculture afin de parvenir à une croissance bleue ».
Le rapport de la FAO consacre un chapitre aux initiatives destinées à améliorer la durabilité à l’occasion du 25ème anniversaire du Code de conduite pour une pêche responsable, et indique que la FAO ainsi qu’un certain nombre de partenaires collaborent au projet Mettons en lumière les captures cachées, une étude mondiale qui sera publiée fin 2020 et qui vise à soutenir les politiques encourageant une pêche artisanale, durable et équitable, qui permettra de fournir des aliments essentiels à des milliers de personnes, ainsi que des moyens de subsistance et des emplois pour la grande majorité des 120 millions de personnes qui dépendent de la pêche de capture.
Chiffres clés de La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture 2020
Production mondiale totale de poisson en 2018: 179 millions de tonnes
Proportion de cette production issue de la pêche de capture en mer: 84,4 millions de tonnes
Issue de la pêche de capture en eau douce: 12,0 millions de tonnes, un record.
Issue de l’aquaculture: 82,1 millions de tonnes, un nouveau pic.
Quantité de la production consommée dans l’alimentation des humains: 156 millions de tonnes Valeur à la première vente de toute la production des pêches et de l’aquaculture en 2018: 401 milliards de dollars américains Part de l’aquaculture: 250 milliards de dollars américains
Nombre de personnes travaillant dans le secteur primaire des pêches et de l’aquaculture: 59,5 millions
Pourcentage de femmes: 14 pour cent
Région avec le plus grand nombre de pêcheurs et de pisciculteurs: Asie (85 pour cent du total)
Nombre de bateaux de pêche sur la planète: 4,56 millions
Flotte la plus importante, par région: Asie (3,1 millions de bateaux, soit 68 pour cent de la flotte mondiale) Pourcentage de bateaux à moteur mesurant moins de 12 mètres de long: 82 pour cent Pourcentage de la production mondiale de poisson qui intervient dans le commerce international: 38 pour cent
Valeur des exportations de la production de poisson: 164 milliards de dollars américains
Principal producteur et exportateur de poisson au monde: la Chine
Régions d’exportation de produits de la pêche au filet: Océanie, Amérique latine et les Caraïbes et pays en développement en Asie.
L’Afrique est un importateur net en termes de volume mais un exportateur net en termes de valeur
Zones de pêche la moins durable: mer Méditerranée et mer Noire (62,5 pour cent de stocks de surpêche), Pacifique Sud-Est (54,5 pour cent), Atlantique Sud-Ouest (53,3 pour cent)
Bassins versants accueillant la plus grande production de pêche de capture continentale: Mékong, Nil, Ayeyarwady, Yang Tsé.
La pandémie de Covid-19 avait fourni une opportunité de marché pour les réunions de VR et les plateformes collaboratives. Depuis le début du confinement, la demande de travail à distance, de conférence virtuelle et d’autres outils de collaboration a considérablement augmenté.
Ces plateformes ont non seulement servi à communiquer avec les collègues, mais elles ont aussi été une voie d’évasion pour interagir avec la famille et les amis dans des « rassemblements sociaux virtuels ».
Pourquoi utiliser les technologies VR/AR pour des réunions virtuelles ?
Avec ces plateformes, il est plus facile que jamais d’organiser et d’assister à des événements, des cours, des réunions ou des conférences de manière efficace. En portant un appareil VR, il est possible de se transporter dans un espace virtuel, où toutes les ressources nécessaires pour offrir une expérience puissante et inoubliable sont présentes.
L’immersion dans les simulations provoque que l’attention est renforcée par le fait de l’expérience du processus complet. Avec certaines études pointant vers près de 10% plus d’information de rappel de précision à l’aide d’un casque VR par rapport à un appareil de bureau, l’utilisateur est libre de toute distraction du monde extérieur.
En outre, l’utilisation des plates-formes de réunion VR permet aux entreprises :
D’économiser de l’argent en raison car il n’y a plus le besoin de payer pour un espace physique (bureau).
Offrir un équilibre travail-vie personnelle plus sain aux employés. À mesure que les voyages d’affaires et les aéroports augmentent le niveau de stress, la réduction du temps de déplacement permet de travailler plus efficacement et de jouir d’une meilleure qualité de vie.
Pour être plus respectueux de l’environnement. Le secteur des voyages représente 8 % des émissions mondiales de carbone. Par conséquent, en voyageant moins, l’empreinte carbone individuelle est réduite et l’impact environnemental est plus faible.
SSVAR a analysé différentes plateformes XR dans le domaine des réunions et des bureaux virtuels. Nous en avons sélectionné une pour apporter à la communauté de nouvelles perspectives sur cette verticale : LearnBrite qui sera proposée (en option) à nos invités le vendredi 12 Juin de 10h à 20h (GMT+2) exclusivement en ligne.
La conférence
La conférence a pour objectif de répondre à la question suivante :
« Comment les technologies immersive et augmentée peuvent-elles nous aider à mieux nous connecter les uns avec les autres ? »
Pour cela nous avons réuni des professionnels de l’industrie immersive et augmentée (XR) pour partager les connaissances nécessaires afin d’aider un plus grand nombre de personnes à tirer parti de ces outils de collaboration.
Ce sera une conférence en ligne, gratuite à laquelle tout le monde peut y mais il faudra s’inscrire.
Le lien pour y assister sera envoyé par mail aux inscrits.
Elle sera exclusivement en Anglais.
Il y aura deux chaînes en parallèle.
Voici traduits en Français les sujets abordés pour la première chaîne:
Introduction et présentation de l’événement
Collaboration en AR – L’avenir du travail
Exemples de collaboration à distance – Industrie 4.0
Évolution de XR pour le diagnostic, la collaboration et la formation à distance
XR pour l’enseignement et l’apprentissage : Campus du futur Projet
Pourquoi VR Immersive Rooms sont la prochaine percée pour les entreprises et les universités
Stratégie de déploiement d’un projet XR
« Comment les dernières innovations dans l’Immersive (360) Spatial Audio ont aidé Sound Creatives – Producers à continuer à collaborer et à travailler à distance dans un monde post Covid-19 »
Comment former les gens en utilisant HoloLens 2 avec des instructions de travail / guide étape par étape
Meilleures pratiques pour les événements virtuels (et quelques outils gratuits!)
Gouvernance des données-Apprentissage de la vie privée et AR
SSVAR : Société Suisse de Réalité Virtuelle et Augmentée qui a pour objectifs de créer un éco-système favorable au développements de ces technologies. Fondée en 2016 et basée à Genève
La Banque africaine de développement présente la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » au Covid-19
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir
La Banque africaine de développement a dévoilé, jeudi 4 juin, la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » à l’impact de la pandémie du Covid-19 en matière de sécurité alimentaire.
Cette réponse, appelée FAREC (« Feed Africa Response to Covid-19 »), vise à soutenir les gouvernements africains dans leurs efforts pour atténuer l’impact potentiel de la pandémie sur la sécurité alimentaire dans les pays membres régionaux de la Banque.
Elle ouvre la voie à une intervention globale de la Banque pour renforcer la résilience, la durabilité et l’autosuffisance régionale des systèmes alimentaires africains et aider les agriculteurs à faire face aux perturbations de la chaîne de valeur agricole causées par la pandémie.
« La réponse de la Banque en faveur du secteur agricole présente des mesures spécifiques visant à relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans tous les aspects du secteur agricole. L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19 », a déclaré Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque pour l’Agriculture, le développement humain et social.
La réponse de la Banque recommande des interventions immédiates, à court et à moyen terme, comme solutions pour aider le secteur agricole à faire face aux perturbations liées au coronavirus. Les solutions visent notamment le soutien à la distribution des denrées alimentaires pour les plus vulnérables, la stabilisation des prix alimentaires, l’optimisation de la chaîne de transformation des aliments, le renforcement des services de soutien à la vulgarisation et la mise à disposition d’intrants agricoles par le biais de subventions intelligentes.
L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19
La stratégie de la FAREC souligne également que ces solutions représentent des étapes clés pour faire avancer l’Afrique vers des systèmes alimentaires plus résistants et durables. Elle indique que la Banque accordera la priorité au soutien politique pour une meilleure circulation des intrants et des denrées alimentaires. Seront également soutenues la création de groupes de travail sur la sécurité alimentaire au niveau des pays ainsi que les organisations régionales pour le suivi des initiatives régionales.
Selon les rapports nationaux et les données recueillies auprès des pays membres régionaux, la volatilité des prix des denrées alimentaires de base s’est aggravée en raison de la pandémie de Covid-19. Cette volatilité accroît l’incertitude et rend plus difficile la prise de décisions d’investissement appropriées par les acteurs du système alimentaire.
La Banque redoute la mise en danger des moyens de subsistance des populations et l’aggravation de l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir.
« Garantir la sécurité alimentaire des Africains, quelles que soient les circonstances, est au cœur de la stratégie de la Banque pour nourrir l’Afrique. Notre institution coordonnera ses efforts avec les différentes parties prenantes à travers le continent pour répondre efficacement aux besoins des pays membres régionaux », a déclaré Martin Fregene, directeur du département de l’agriculture et de l’agro-industrie au sein de la Banque.
La FAREC fait partie de la Facilité de réponse rapide dotée de 10 milliards de dollars américains, une initiative mise en place par la Banque africaine de développement pour aider ses pays membres régionaux à faire face aux impacts sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19.
Orange Ventures lance « MEA Seed Challenge », un concours visant à financer l’amorçage des start-up les plus prometteuses en Afrique et au Moyen-Orient
L’objectif de ce challenge est de donner à des entrepreneurs en Afrique et au Moyen-Orient, les moyens de se lancer et de se développer.
Il s’adresse à des projets en phase d’amorçage, à fort potentiel de croissance, qui s’appuient essentiellement sur les nouvelles technologies. En effet, ceux-ci éprouvent plus qu’ailleurs des difficultés à accéder à des financements en raison du faible nombre d’investisseurs actifs sur cette phase d’amorçage dans la région. Investir et soutenir ces entrepreneurs est clé pour l’essor du continent, mais c’est également un enjeu important pour le groupe Orange qui souhaite accélérer sa capacité à coopérer avec ces acteurs de l’innovation.
Orange Ventures prévoit d’investir 500 000€ à l’occasion de ce challenge. Jusqu’à sept start-up seront sélectionnées pour bénéficier d’un investissement compris entre 50 000€ et 150 000€. Le MEA Seed Challenge d’Orange Ventures s’ouvre à des start-up au Cameroun, en Côte d’Ivoire, Egypte, Jordanie, Maroc, au Sénégal, et en Tunisie.
Les start-up pourront candidater dès le 1er juin et jusqu’au 19 juillet 2020 sur :
Les lauréats seront annoncés en septembre prochain. Le principal bénéficiaire, qui recevra un investissement de 150 000€, recevra par ailleurs un accompagnement de 3 mois par notre partenaire Seedstars.
« En tant qu’acteur majeur en soutien de l’écosystème numérique sur nos territoires, il est important pour Orange d’apporter une solution de financement en complément de nos activités de formation et d’accompagnement des entrepreneurs d’Afrique et Moyen-Orient» indique Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient.
« Nous sommes fiers avec l’équipe Orange Ventures de lancer cette initiative qui vise à identifier, aider et promouvoir des entrepreneurs exceptionnels, qui ont le courage et l’audace de lancer de nouveaux projets et qui croient comme nous au potentiel de ce continent. C’est la première étape du renforcement de nos activités d’investissement en Afrique et au Moyen-Orient, visant à accompagner les futurs champions du numérique sur l’ensemble de leur stades de maturité et de croissance » ajoute Jérôme Berger, Directeur Général d’Orange Ventures.
Orange Ventures est un investisseur de capital risque de référence en Afrique, présent sur le continent depuis 2017. Doté de 50 millions d’euros, Orange Ventures MEA a investi dans 5 start-up, principalement en Series A et B, au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigeria et en Ethiopie.
Le 25 mars dernier, le leader de l’opposition malienne était enlevé. Cela fait désormais plus de soixante jours que l’on est sans nouvelles ni preuves de vie. Plus de soixante jours que rien ou presque ne filtre des négociations menées pour obtenir sa libération.
Le sénateur des Français de l’étranger, Damien Regnard a eu l’occasion de rencontrer le leader malien lors de son dernier séjour à Bamako où Soumaïla Cissé l’avait reçu à son domicile pour évoquer la situation politique du pays et notamment la tenue des élections législatives.
Inquiet de constater l’absence de mobilisation forte de la France et de la communauté internationale, le sénateur a écrit à Jean-Yves Le Drian pour provoquer une réaction du Quai d’Orsay « la France s’est toujours tenue fièrement aux côtés de ce pays ami en combattant avec la force Barkhane, les jihadistes dans cette région, notre pays a le devoir de faire de faire entendre sa voix, cette voix singulière qui porte dans le monde ».
Alors que la mobilisation bat son plein à Bamako et dans toutes les régions du pays, Damien Regnard veut désormais que cet appel soit entendu afin que tout soit mis en œuvre pour permettre la libération de Soumaïla Cissé.
Le journaliste Sébastien Hervieu publie ces « cicatrices » comme on s’autorise un droit de suite. La question d’après, celle qui vous taraude une fois quitté le Capricorne. Son voyage, son séjour, furent les miens il y a quelques années, oh si peu, il y a 30 ans, puis ensuite tous les ans, et parfois pour plusieurs mois. Ainsi suis-je pressé de lire ce livre, présenté en ce mots par son éditeur belge : « Ce grand pays regorge de richesses. Pourtant ce sont ses luttes qui l’ont façonné. Sans cesse, les Sud-Africains ont dû se battre. Contre l’apartheid, et pour leur liberté bien sûr. Mais aussi contre les éléments, les antagonismes communautaires, les inégalités sociales criantes qui noient la nation « arc-en-ciel » dans un tourbillon de violences« .
Comprendre l’Afrique du Sud exige à la fois de connaître et d’oublier Nelson Mandela. Ce dernier est partout. Gravé dans l’imaginaire mondial comme le héros d’une émancipation gagnée dans la paix. Mais les Sud-Africains « nés libres » dénoncent une liberté inachevée. Le pays vit au fil de ses convulsions. Il se cabre à la manière des fauves de ses parcs naturels ou des flots rugissants du Cap de Bonne-Espérance. Ce petit livre n’est pas un guide. Il dit l’âme d’un peuple qui souffre et vit en même temps. Parce que pour le comprendre, il faut avoir entendu le cri de sa terre fracturée et si souvent blessée.Un grand récit suivi d’entretiens avec Peter Delius (L’Afrique du Sud, c’est l’histoire d’une lutte continue pour le contrôle des ressources), Sisonke Msimang (La jeunesse se sent trahie par l’ANC) et Nomfundo Mogapi (Les Sud-Africains ont besoin de se libérer psychologiquement).
On va donc se jeter sur c(s)es cicatrices. A lire en parallèle avec le Chaka de Thomas Mofolo, et sa préface de Le Clézio. Et chercher à répondre à ceci : En direction d’Elandsfontein, par Voortrekker Rd, par la vallée de Buffelspruit, faut-il prendre à gauche ou à droite vers Nooitgedacht?
Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique
Les « High 5 » de la Banque africaine de développement : une vision et des résultats qui transforment l’Afrique
Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable
Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré l’une des croissances économiques les plus robustes au monde. Toutefois, la majorité des économies africaines sont bien en deçà de leur plein potentiel. Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable.
Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD. Ces domaines sont : nourrir l’Afrique ; éclairer l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.
Atta Abdul, Fatima-Zahra, Shuaibu et Daniel sont les visages d’un continent en pleine transformation. En pariant sur la jeunesse africaine, la Banque mise sur l’avenir pour faire du continent une terre de progrès, de prospérité et d’espoir.
Nourrir l’Afrique
Depuis 2015, 74 millions d’Africains ont bénéficié de technologies agricoles améliorées grâce aux efforts de la Banque pour renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.
Par exemple, dans l’ouest de la Mauritanie, le projet d’aménagement hydro-agricole du Brakna-ouest, soutenu par la Banque à hauteur de 12 millions de dollars américains, a permis à 1 500 familles d’agriculteurs et d’éleveurs de retourner à la terre pour cultiver leurs champs.
« Nous sommes issus d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs et nous avons grandi dans ce milieu. Nous n’avions que peu de récoltes. Nous avions envie de partir ailleurs », explique Atta Abdul Seck, un bénéficiaire de Louboudou, dans l’ouest de la Mauritanie. « Quand je suis revenu, ce qui m’a plu en tant que fils d’agriculteur, c’est de pouvoir continuer à cultiver. Car l’agriculture, c’est ma culture », affirme fièrement Abdul.
Éclairer l’Afrique
Sans électricité, l’agriculture ne pourra répondre efficacement au défi grandissant de la sécurité alimentaire sur le continent. La Banque a ainsi fait de l’investissement dans l’énergie une priorité. Depuis 2016, elle a mobilisé 12 milliards de dollars pour sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique ». Grâce à cet investissement, 13,4 millions de personnes ont pu avoir accès à l’électricité.
Au Maroc, d’importants progrès ont été réalisés dans l’élargissement de l’accès à l’électricité. En seulement deux décennies, le réseau électrique a couvert la quasi-totalité du pays. Soutenu par la Banque à hauteur de 155 millions d’euros, le Programme national d’électrification rurale globale a permis de raccorder près de 12,8 millions de Marocains au réseau électrique national.
Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD
À Dar El Aïn, village situé à une vingtaine de kilomètres de Marrakech, l’arrivée de l’électricité a offert de nouvelles possibilités aux femmes de la coopérative « Al Amal ». Elles l’utilisent pour transformer les récoltes, comme le blé en couscous, ou obtenir d’autres produits à base d’orge et de blé. « La coopérative transforme les différentes récoltes locales en produits à haute valeur ajoutée. Grâce à l’électricité, les femmes sont beaucoup plus efficaces, et leurs produits de meilleure qualité. Cela crée de l’espoir », se réjouit Fatima-Zahra, une trentenaire membre de la coopérative.
Industrialiser l’Afrique
Au titre de la priorité « Industrialiser l’Afrique », la Banque a permis à 9 millions de personnes d’accéder aux financements par le biais d’entreprises privées. Au Nigeria, plus de 70% de la population dépend de l’agriculture. Les fluctuations dans les récoltes ont des répercussions considérables sur les rendements, les revenus et la sécurité alimentaire.
Produire des engrais localement devient alors une solution. Dans cette perspective, la Banque a soutenu la construction d’une usine d’engrais dernière génération à Port Harcourt, en apportant plus de 100 millions de dollars américains.
Shuaibu Yusuf, un agriculteur d’une trentaine d’années, qui habite dans un village proche de Port Harcourt, a constaté l’impact de ce projet sur son quotidien. « Quand j’ai utilisé ces engrais, j’ai vu la différence. Mes récoltes ont augmenté de près de 40%. Grâce à l’agriculture, je peux assurer la nourriture, payer l’éducation de mes enfants et même leurs frais médicaux », déclare-t-il. « J’encouragerai mes enfants, mes voisins et les membres de ma communauté à accroître leurs activités agricoles pour que nous puissions tous aller de l’avant », souligne avec conviction Shuaibu.
Intégrer l’Afrique
Pour tirer davantage de bénéfices de l’industrialisation, l’Afrique doit mieux s’intégrer en termes de commerce et de marchés. Grâce à l’intégration, les pays africains peuvent accéder à des marchés plus vastes et ainsi accroître les revenus de millions d’habitants grâce à de nouvelles opportunités.
Depuis 2015, 69 millions de personnes ont bénéficié du soutien de la Banque pour de nouvelles infrastructures de transport qui ont fait progresser l’intégration. A titre d’exemple, les chaînons manquants sur les principaux corridors de transport ont été comblés, les interconnexions entre les pays renforcées et le commerce intra-africain redynamisé.
Le corridor Nairobi-Addis-Abeba, qui a bénéficié d’un financement de la Banque à hauteur de 670 millions de dollars et qui a renforcé le potentiel de croissance du commerce et de l’emploi en Éthiopie et au Kenya, en est un bon exemple.
Chauffeur routier kényan, Daniel Yatta, la quarantaine, transporte, depuis vingt-cinq ans, des marchandises entre Nairobi et Addis-Abeba. Assez longtemps pour mesurer l’impact de la nouvelle voie sur son activité. « J’emprunte la route Nairobi-Addis-Abeba depuis de nombreuses années. À l’époque, le trajet nous prenait plus de deux semaines », raconte-t-il. Avant de préciser à quel point le nouveau corridor lui a facilité la vie : « Depuis la construction de la route, nous passons très peu de jours à voyager. Avec 30 tonnes de fret, 24 heures suffisent pour aller à Addis ! »
Améliorer la qualité de vie des Africains
Améliorer les conditions de vie des populations passe par un accès amélioré à des services essentiels tels que la santé, l’eau ou l’assainissement. C’est également leur permettre d’accéder à l’éducation et d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois et créer des entreprises viables. Depuis 2015, grâce aux projets de la Banque, 43 millions de personnes ont désormais accès à l’eau et à l’assainissement.
Charbon vert avec des coques d’arachides en Afrique
Communiqué du Président suite au meurtre de George Floyd aux USA
Réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique
Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd, survenu aux États-Unis d’Amérique, aux mains d’agents des forces de l’ordre et présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à tous ses proches.
Rappelant la résolution historique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sur la discrimination raciale aux États-Unis d’Amérique, prise par les Chefs d’État et de gouvernement africains, lors de la Première Conférence de l’OUA, tenue au Caire (Égypte), du 17 au 24 juillet 1964, le Président de la Commission de l’Union africaine réaffirme et réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique.
En outre, Il exhorte les autorités des États-Unis d’Amérique à intensifier leurs efforts en vue d’assurer l’élimination totale de toutes les formes de discrimination fondées sur la race ou l’origine ethnique.
Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd
Africa in Colors : Votre rendez-vous mensuel Thème : Le rôle de la culture dans le développent d’Afrique post COVID Date : 7 Juin 2020, Temps : 13 : 00 GMT Lieu : YouTube/Africaincolorsproject Langue : En Français et rediffuser en Anglais
• A propos des organisateurs du rendez-vous mensuel « Afrique en Couleur « • Sommaire du rendez – vous mensuel • Objectifs de ces séries d’activités • Les panelistes • Comment participer à ces séries • Les participants
Ces activités mensuelles sont organisées dans le cadre du projet “Africa in Colors” ou Afrique en Couleur, et ont pour objectives de stimulé les talents sur le continent et crées des ponts de collaboration entre les acteurs créatifs sur le continent.
Le projet « Africa in Colors » a pour vision de devenir la plateforme Africaine qui connecte les acteurs, pionniers de l’industrie créative sur le continent, et investisseurs du continent et au delà, a fin de pouvoir transformer l’industrie créative sur le continent et devenir un acteur important pour la création d’emplois et de l’économie sur le continent et pour les Africains. Afrique en Couleur, regroupera une base de données de millions d’acteurs de l’industrie créative Africaine, dont les secteurs suivant, la mode, l’art (musique, théâtre, peinture et arts visuels), les jeux vidéos, le secteur du cinéma, les medias, l’architecture, la gastronomie, et tant d’autres comme illustrée dans la liste de l’UNESCO des secteurs de l’industrie créative.
Ces sessions mensuelles réuniront ces acteurs clés de l’industrie, ainsi que les talents Africains pour discuter, échanger, et stimulée des idées, des solutions pour le continent Africain
Les objectifs de la plateforme sont les suivants : • Connecter les acteurs de l’industrie créative • Créer des ponts de collaboration entre acteurs de l’industrie créative • Susciter une voix forte pour un marché commun • Promouvoir le talent Africain • Partager les astuces à la jeunesse de comment intégrer l’industrie créative Africain. • Discuter et trouver des solutions à comment améliorer le business de l’industrie ainsi que la vie des acteurs de l’industrie
Pour l’édition du 7 Juin, Africa in Colors va accueillir un panel d’expert et acteurs de l’industrie créative Africain, composer de Dorcy Rugamba du Rwanda, Maguette Mbow du Sénégal, Thierry Barbaut de France, Ammin Youssouf de France, Amobe Mévégué du Cameroun, Dudu Sarr du Sénégal et un () invité surprise.
Ces séries d’activité mensuel son organisé par Hobe Agency, une agence de création basée et opérant au Rwanda, spécialisée en événementielle, dans la création de contenus et de plateformes visant à maximiser et mettre en valeur le travail des entrepreneurs africains. Hobe Agency s’associera à des agences basées en Afrique et hors de l’Afrique, afin de s’assurer qu’elle réunit des experts du sujet pour s’engager dans la discussion pour but, une industrie créative africaine rentable et prospère.
Nous sommes ouverts à toute personne et à toute entreprise du secteur de la création ou impliquée d’une manière ou d’une autre dans l’industrie, désirant nous joindre et partager une expérience, en nous envoyant un courriel à info@africaincolors.com Au programme :
Discussion sur quelle serait le rôle de la culture pour le développent de notre Afrique post COVID
Quel rôle les medias Africains doivent jouer pour la promotion de la culture Africain
La musique, comment utiliser cette outil pour montrer et valoriser la culture Africaine poste COVID
Comment créer une identité commune à travers l’art et la culture
La technologie et la culture, comment pensez vous utilisez ces nouveaux outils pour la promotion de la culture
Interopérabilité culturelle, les avantages et riches de la culture Africaine, et comment générer la riche et l’emploi sur le continent.
« Avec ces sessions mensuelles sur notre chaine YouTube, « Africa in Colors », on vous invite, amoureux, amateurs et professionnels de l’industrie créative Africaine ainsi que ceux du monde entier, intéresser par l’industrie créative Africaine, d’être au rendez-vous, où les pionniers Africains des industries créative, acteurs, musiciens,producteurs, investisseurs, et les officiels des Gouvernements Africains » se rencontrent, discute et trouve des solutions durables pour l’industrie créative Africaine.
Co signer Raoul Rugamba Fondateur & CEO Hobe Agency & le projet Africa in Colors
Producteur Africa in Colors monthly series & festival
Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017 - www.barbaut.net
L’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD) et le Groupe Ecobank dévoilent les grandes lignes de priorité de leur initiative conjointe d’appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique
Les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé
l’AUDA-NEPAD (l’Agence de Développement de l’Union Africaine) et le Groupe Ecobank ont démarré leur collaboration pour renforcer la réponse Africaine de soutien aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME). Des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union Africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent se sont réunis pour converger leurs efforts vers l’appui au segment MPME et la protection des moyens de subsistance de milliers d’Africains. Dans ce sens, un atelier virtuel organisé par McKinsey le 26 Mai 2020 a servi d’occasion pour les institutions nationales, régionales et continentales de réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour soutenir les MPME suite à l’irruption de la pandémie du COVID-19.
Les MPME constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé. Les emplois vulnérables en Afrique se concentrent dans 5 secteurs notamment le Commerce, l’Agriculture, la Fabrication, la Construction et l’Hôtellerie. En tout, 25 à 160 millions d’emplois en Afrique sont devenus vulnérables en raison de l’impact du COVID-19. Cette situation offre l’occasion de conjuguer nos efforts pour accroitre les ressources disponibles aux MPME sur le continent. Ainsi, les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles en vue d’apporter un appui à moyen et à long terme.
Les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles
Les gouvernements ont promis en moyenne 20 milliards de dollar EU pour aider à la revitalisation des MPME. Cependant, l’accès aux promesses actuelles sera probablement limité aux moyennes entreprises inscrites au registre du commerce en raison des critères instaurés par les gouvernements de même que l’appétence décroissante des banques commerciales à accorder des prêts aux petites entreprises. Les fonds d’appui alloués aux MPME sont insuffisants dans la plupart des pays, entrainant de profonds déficits de financement au sein des micros et petites entreprises non enregistrées. Au regard de cette évaluation du déficit de financement, seuls 6 pays sur 20 ont pris des engagements suffisants pour couvrir les coûts du personnel des MPME. Ce sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Tchad et le Cap-Vert. Cet état de chose vient démontrer le caractère vital des partenariats à l’exemple de l’initiative copilotée par le Groupe Ecobank et l’AUDA-NEPAD.
Le Secrétaire Exécutif de l’AUDA-NEPAD, Dr. Ibrahim Assane Mayaki a souligné que la réussite de cette initiative dépendra du nombre de partenaires et de la qualité des partenariats. Il a félicité tous les participants pour leur intérêt manifeste et a invité leurs organisations respectives à adhérer à l’initiative en tant que partenaires pour l’accomplissement collectif de cette mission.
Pour sa part, Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank a fait remarquer que cette initiative a pour objectif d’autonomiser les MPME et d’adoucir le redressement et la croissance des économies Africaines en tenant compte des données selon lesquelles beaucoup d’emplois seront perdus et beaucoup d’entreprises perdront en capacité. L’atelier a offert une plateforme aux partenaires de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, Centrale et Australe d’identifier les domaines de priorité et de consolider notre approche collective pour la sauvegarde de ce secteur, en particulier le segment des micros entreprises. Nous estimons qu’une approche multilatérale intégrant les organisations, le secteur privé et les gouvernements sera bénéfique et impérative pour la mise en œuvre efficace des programmes d’aide aux MPME en Afrique.
A propos de la plateforme : AUDA-NEPAD (NEPAD.org) et le Groupe Ecobank travailleront avec les institutions et entreprises Africaines solidaires de leur vision pour utiliser la plateforme à des fins de suivi et de référence permettant ainsi aux membres et aux MPME de partager leurs expériences, meilleures pratiques, politiques nationales et difficultés et également de mettre à disposition les ressources nécessaires en vue d’appuyer les entreprises et économies Africaines à surmonter les difficultés engendrées par la pandémie. Cela permettra d’hiérarchiser les actions de l’Agence à court, moyen et long terme à l’endroit des Etats Membres et des partenaires pour (i) atténuer l’impact économique du COVID-19, et (ii) bâtir sur les enseignements tirés du projet 100.000 PME ainsi que les diverses initiatives nationales, régionales et continentales pour rehausser le niveau de résilience des économies Africaines face à la pandémie.
A propos du Plan d’Action de la Riposte de l’AUDA-NEPAD au COVID-19 : Le Plan d’Action de la Riposte de l’ADUA-NEPAD au COVID-19 est une réponse proactive, efficace et directe pour renforcer la couverture sanitaire sur le continent et améliorer l’accès à des services de santé durables et résilients de même qu’assurer la protection des bases économiques de l’Afrique. L’ensemble des domaines thématiques adressés par le plan créé un écosystème propice au secteur privé pour contribuer à sa mise en œuvre et tirer profit de sa valeur ajoutée que constitue l’ouverture de nouveaux marchés selon une approche gagnant-gagnant. L’AUDA-NEPAD recevra elle-même les investissements et dons financiers au titre de son Plan d’Action de Riposte au COVID-19. L’Agence sert d’intermédiaire entre les divers prestataires de service et les gouvernements et coordonne également la chaine des valeurs à partir des opérations jusqu’aux mécanismes institutionnels.
A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) : Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (Ecobank.com) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15.000 personnes au service d’environ 20 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour en savoir plus, merci de visiter www.Ecobank.com
MainOne, Opérateur de référence Ouest Africain spécialiste en connectivité est l’heureux sélectionné d’une organisation composée d’un Etat Public, d’une Institution Financière Mondiale et d’un regroupement d’acteurs en services électroniques à travers une Coopérative afin de fournir de la large bande passante Internet
Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures
MainOne opérateur Tiers 2 en connectivité a eu la confiance de l’Etat du Burkina Faso appuyé par la prestigieuse institution financière qu’est la Banque Mondiale afin de doter le regroupement modèle d’opérateurs à travers la Coopérative PAV – Burkina de grosse capacité à Internet sur un contrat ferme d’une durée de 3 ans.
Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures et de la réticence des principaux opérateurs à explorer des modèles de services à haut débit opérationnels et commerciaux favorables pour le pays. Pour relever ce défi, l’initiative PRICAO a été créée par le Gouvernement burkinabé, en collaboration avec un consortium de Fournisseurs d’Accès Internet et d’opérateurs mobiles, pour faciliter la création de points d’atterrissement virtuels en tant que plate-forme pour l’extension de la couverture du réseau haut débit dans le pays, en vue d’améliorer la qualité de la connectivité dans la région et accroître la pénétration Internet du pays ainsi que les performances des services TIC.
Afin de mettre en place un cadre transparent et compétitif pour les services de connectivité , le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP) avec l’appui de la Banque Mondiale a réuni les acteurs des services électroniques à travers une coopérative (SCOOP PAV BURKINA) afin de leur livrer un projet clé en main constitué d’une infrastructure de transmission par fibre optique entre Ouagadougou et Dakola ( frontière avec le Ghana), un cœur de réseau et de la capacité acquise en avance pour une durée de 3 ans en phase 1 et une autre seconde phase pour laquelle nous présentons cet article. Cette Coopérative a la lourde tâche de gérer et administrer cette infrastructure et ce service mis à leur disposition afin d’approvisionner les différents acteurs du marché de manière équitable.
L’initiative PRICAO avec l’appui financier de la Banque Mondiale à hauteur de plus de 20 Millions de Dollars a permis à l’Etat Burkinabè de mettre en place une artère de transmission de Ouagadougou à Dakola (frontière avec le Ghana) soit plus de 200 Km de fibre optique avec les équipements de transmission, avec la sélection dans une première phase en 2018 d’un opérateur afin de fournir de la capacité à Ouagadougou sur 3 ans suivi d’une phase 2 en 2020 afin de fournir une autre capacité additionnelle également sur 3 ans à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région
À la suite d’un appel d’offre international afin de sélectionner un opérateur de référence, MAINONE a été sélectionné par le Gouvernement du Burkina Faso (grâce au soutien financier de la Banque Mondiale) afin de doter le PAV-Burkina d’une grosse capacité stable et fluide sur ces nœuds de Ouagadougou et Bobo Dioulasso.
Grâce à son vaste partenariat avec plusieurs fournisseurs de liaisons terrestres dans la région, MainOne a pu fournir ses services au Burkina à travers une infrastructure physique terrestre en fibre optique diversifiée reliant son hub d’Accra à la frontière du Burkina Faso à Paga où MainOne a également réalisé des investissements importants en établissant un point de présence physique. Aujourd’hui, l’entreprise offre une qualité de service supérieure avec une disponibilité de service à 99,95%, tout en aidant les membres du PAV BURKINA à atteindre jusqu’à 50% de réduction du coût par mégabit de capacité de connectivité à haut débit, grâce au modèle d’achat en gros.
Pour cette phase 2 du projet, Main One a été sélectionné afin de fournir une capacité de 10 Gbps à Ouagadougou en se reposant sur la fibre optique mise en place pour les besoins de l’Etat avec également 5 Gbps à livrer à Bobo Dioulasso de manière sécurisée via la Côte d’Ivoire. Courant 2019, afin de renforcer et sécuriser la capacité initialement livrée, au cours de la phase 1 MainOne a été sélectionné grâce à un appel d’offre restreint à livrer une capacité additionnelle de 2,5 Gbps.
Ces projets et leur succès mettent en évidence les progrès réalisés par le Gouvernement du Burkina Faso et les initiatives de PAV-BURKNA en ce qui concerne les infrastructures et services à haut débit critiques dans leur quête à développer l’économie numérique et conformément à l’initiative du gouvernement de renforcer les infrastructures et améliorer la connectivité dans le pays. La collaboration avec MainOne a montré que des performances significatives peuvent être réalisées grâce au modèle d’achat de capacité en gros, maximisant efficacement les valeurs des actifs de fibre existants dans la région, complétés par de nouveaux investissements soutenus par les institutions de financement du développement (IFD). Cela permet d’améliorer la portée des services et de réduire le prix de la prestation de services aux consommateurs en éliminant la duplication des coûts là où elle n’est pas requise.
Grâce aux actions de L’Etat Burkinabè appuyé financièrement par la Banque Mondiale et techniquement par la coopérative PAV BF, nous avons pu enregistrer une évolution de la pénétration de l’Internet qui passe de 10% à 19% en 2019. Avec le choix porté sur MainOne pour la phase 2, et suite à la performance de l’entreprise, ce taux de pénétration verra très prochainement une autre avancée considérable.
MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région. L’entreprise demeure prête à continuer de stimuler le développement de l’écosystème numérique en Afrique de l’Ouest, permettant aux opérateurs de réseaux et au gouvernement d’accéder à des infrastructures et des services de classe mondiale à des tarifs compétitifs, grâce à la fourniture d’une capacité de gros qui permet de réduire le coût par Mbps et d’assurer une expérience de connectivité améliorée.
À propos de MainOne : MainOne (www.MainOne.net) est une société d’infrastructure à haut débit fournissant des services de télécommunications et des solutions de réseaux innovants à travers l’Afrique de l’Ouest. Son câble sous-marin a été le premier câble sous-marin privé à fournir une capacité haut débit à accès ouvert en Afrique de l’Ouest en 2010. La société a acquis une réputation de fournisseur préféré de services Internet de gros auprès des principaux opérateurs de télécommunications, FAI, agences gouvernementales, grandes entreprises et établissements d’enseignement de la région. MainOne possède également une filiale de datacenter, MDXi, qui construit et exploite des datacenters de niveau TierIII à travers l’Afrique de l’Ouest. Le système de câbles sous-marins de MainOne traverse les côtes de l’Afrique de l’Ouest avec une interconnexion avec les principaux opérateurs régionaux et des échanges Internet du monde entier pour offrir une portée mondiale à ses clients.
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
Dans le cadre des activités du Réseau francophone de l’innovation (Finnov), l’OIF a réalisé à l’initiative et avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International* un guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
Depuis que le Web a fait son apparition à la fin du XXème siècle, les nouvelles technologies ont profondément transformé la manière dont les expressions culturelles sont créées, produites, distribuées et consommées et ce, autant au Nord qu’au Sud. L’intelligence artificielle (IA) n’a pas fait exception à la règle. Les opportunités dans ce domaine sont considérables : grâce à l’intelligence artificielle, les artistes peuvent accroître leurs possibilités créatives, les industries culturelles gagner en productivité, tandis que le public, lui, peut accéder à des outils extrêmement efficaces pour trouver les contenus qu’il recherche.
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
Centré autant sur les acteurs que sur les technologies, le guide présente un panorama de l’utilisation de l’IA par les artistes et les entrepreneurs culturels de l’espace francophone, des avantages qu’ils y trouvent et des obstacles qu’ils rencontrent, des stratégies qu’ils ont développées et des évolutions auxquelles on est en droit de s’attendre pour les prochaines années. Pour préparer cette publication, plus de 60 entrepreneurs, créateurs, artistes, programmeurs, fonctionnaires, juristes et autres experts issus de pays membres de la Francophonie, aussi bien dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud, ont été consultés.
Pour mémoire, l’OIF a mis en place en 2013, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Réseau francophone de l’Innovation (FINNOV). Depuis sa création, Finnov accompagne la réflexion en matière d’innovation numérique en assurant une activité de veille stratégique, de recherche et d’innovation afin de valoriser les outils, ressources, initiatives et pratiques francophones.
* l’Agence chargée des relations internationales de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)
Feet ‘n’ Tricks International, numéro un du foot freestyle en Afrique, annonce la première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020
Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle
Le premier acteur du football freestyle en Afrique, Feet ‘n’ Tricks International (www.FeetAndTricks.com), vient d’annoncer l’édition inaugurale du championnat Freestyle UNLOCKED Africa 2020, un événement unique en son genre sur le continent.
Valentine Ozigbo, président de Feet ‘n’ Tricks International, a annoncé, à l’occasion de la première conférence de presse virtuelle de la société, diffusée sur Zoom le mardi 26 mai 2020, que le championnat se déroulera en ligne et promet son lot de récompenses et de surprises pour « développer et entretenir un art, un style de vie et une passion partagée par un grand nombre de personnes ».
Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle
Dirigeant d’entreprise et philanthrope nigérian respecté, M. Ozigbo a tenu à exprimer, depuis Lagos, sa passion et sa volonté de continuer à développer le foot freestyle en Afrique. « Nous n’aurons de cesse de poursuivre nos efforts jusqu’à ce qu’un Africain décroche le titre de Champion du monde et que nous organisions les Championnats du monde de foot freestyle au Nigeria, et pourquoi pas même dans mon État natal d’Anambra ».
Tout en rappelant que la planète traverse des temps incertains en raison de la COVID-19, M. Ozigbo a expliqué que sa détermination à développer cette déclinaison freestyle du football l’a motivé pour trouver un moyen de perpétuer une tradition – devenue sa passion – malgré la pandémie. Il a également déclaré que malgré la suspension de la plupart des autres disciplines sportives, la pratique sans contact du foot freestyle peut aisément continuer tout en respectant les exigences de distanciation physique.
La conférence de presse a été suivie par plus de 150 personnes, parmi lesquelles figuraient de grands éditeurs de presse, des journalistes, des professionnels du freestyle, et des passionnés de sport du continent tout entier.
Parmi les personnalités présentes figuraient Daniel Woods, cofondateur de l’Association mondiale de football freestyle (WFFA), Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football, Lukas Skoda, directeur des opérations de la WFFA, Odyke Nzewi, directeur de Feet ‘n’ Tricks, et Dele Momodu, fondateur d’Ovation Media Group.
Des freestyleurs professionnels ont également répondu présent, à l’instar de Titi Kone, l’actuel champion africain, d’Ayoub Haouas (Tunisie), d’Ashley Mkhize (Afrique du Sud), et de Patofs (Madagascar).
Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020
Durant la conférence, Daniel Wood a tenu à remercier M. Ozigbo pour avoir su passer outre le désespoir et le sentiment d’impuissance dans le monde et générer de l’espoir et des opportunités à l’aide d’outils virtuels.
M. Wood a déclaré que le confinement a provoqué un ralentissement des activités sportives à l’échelle mondiale, et a félicité M. Ozigbo pour sa ténacité. En effet, le championnat Freestyle Unlocked Africa 2020 est la seule compétition de freestyle maintenue au calendrier cette année, à l’exception du Championnat du monde de football freestyle, qui se déroule actuellement.
M. Wood a également fait part de son enthousiasme à l’égard du Freestyle Unlocked Africa 2020, qu’il considère comme une opportunité pour mettre en valeur la beauté et les talents inexploités en Afrique.
Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF), a adressé un message de bienveillance faisant écho aux éloges et encouragements de M. Wood.
Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020 et a appelé les autres fédérations de football à soutenir l’événement.
M. Ozigbo a expliqué le déroulement de la compétition, qui se veut résolument inclusive. Chaque jour, les participants et participantes pourront gagner des prix, alors que les freestyleurs se disputeront le premier prix de 1 000 dollars. Des prix en numéraire d’une valeur totale de 6 300 dollars seront remis durant l’événement.
PDG sortant de Transcorp Plc, Valentine Ozigbo a invité sponsors et passionnés à ne pas rater l’occasion de contribuer au développement d’une culture capable de rassembler les personnes et de promouvoir l’unité et l’individualité.
Freestyle Unlocked Africa 2020 débutera le mercredi 1er juillet 2020, et la grande finale se tiendra le lundi 20 juillet 2020.
Organisation Internationale de la Francophonie OIF
En raison de la crise sanitaire qui touche aujourd’hui le monde entier et des nombreuses incertitudes qui en découlent, Monsieur Kais Saied, Président de la République de Tunisie et Madame Louise Mushikiwabo Secrétaire générale de la Francophonie, sont convenus aujourd’hui, du report du XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui devait avoir lieu les 12 et 13 décembre 2020 à Tunis.
Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone
Louise Mushikiwabo
La Tunisie réaffirme sa volonté d’abriter le XVIIIe Sommet, et propose que celui-ci se tienne à Djerba en 2021, à une date qui sera décidée par les autorités tunisiennes et l’OIF, et communiquée prochainement. La Francophonie se félicite de l’engagement de la Tunisie et réitère son intérêt pour le thème «Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone», sa pertinence ayant été renforcée par cette crise sans précédent qui a touché l’ensemble des Etats et gouvernements membres de l’OIF.
L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org
Organisation Internationale de la Francophonie OIF
Global Finance a désigné Ecobank comme la banque la plus innovante d’Afrique. L’annonce a été faite à l’occasion de la huitième édition de la cérémonie de remise des Trophées Annuels de Global Finance, les Innovators 2020, qui récompensent les entreprises qui demeurent créatifs par de nouvelles approches et de nouveaux outils financiers.
Ces prix se déclinent en plusieurs catégories : les meilleures innovations en finance d’entreprise, paiements, financement du commerce, gestion de trésorerie, finance islamique, avec des lauréats sélectionnés dans différentes régions du monde. Les catégories de prix comprenaient les banques les plus innovantes en Afrique, en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; Les sociétés Fintech les plus innovantes en Asie-Pacifique, en Europe centrale et orientale, en Amérique du Nord et en Europe occidentale; et les meilleurs laboratoires d’innovation financière.
Lors de l’annonce virtuelle des lauréats, Anita Hawser, rédactrice en chef européenne de Global Finance et responsable de l’équipe d’évaluation des Global Finance Awards, a noté que les entreprises reconnues au salon Innovators 2020 se démarquaient considérablement. Elle a déclaré que le jury a examiné l’innovation dans le contexte de l’innovation de produit ou de procédé, car ils étaient finalement plus préoccupés par l’impact de l’innovation en termes de création de valeur pour les clients ou de réponse à un besoin spécifique, comme l’accélération du processus de prêt ou d’examen du crédit pour petites entreprises; permettant aux entreprises de déposer des chèques à distance et de ne pas avoir à visiter les agences.
Selon elle, ce sont des innovations qui réduisent considérablement le temps ou le coût des entreprises pour effectuer des tâches financières et qui transforment vraiment la vie professionnelle des clients en les aidant à fonctionner plus efficacement dans un environnement commercial et économique très difficile.
Nous sommes heureux d’être reconnus comme la ‘Banque la plus innovante en Afrique’ par Global Finance
Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a commenté : « Nous sommes heureux d’être reconnus comme la ‘Banque la plus innovante en Afrique’ par Global Finance. Cela témoigne de la force de notre marque dans plusieurs pays d’Afrique, de notre plateforme panafricaine unique et de nos produits et solutions bancaires innovants rendus possibles par le succès de notre parcours de transformation numérique. »
Avec une couverture géographique africaine plus grande que celle de toute autre banque opérant en Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et australe, Ecobank est la seule banque ayant des opérations bancaires qui couvre 33 pays africains, exploitant un réseau africain véritablement intégré qui déploie des produits et services opérant de manière uniforme à travers l’ensemble de son implantation, notamment, une application bancaire Ecobank Mobile intégrée et unifiée, opérationnelle dans les 33 pays d’exploitation en Afrique; les services Ecobank Omni et Omni Lite à l’intention des multinationales et des PME en Afrique; une application Rapidtransfer qui transcende les frontières et permet à la communauté de la diaspora d’envoyer de l’argent directement à ses proches, instantanément et à moindre coût à travers l’Afrique; une plateforme de Banque en Ligne Ecobank, accessible facilement dans 33 pays africains.
La plateforme panafricaine de Ecobank, unique et la plus grande en Afrique, est conçue pour aider à débloquer les opportunités dont recèle le continent, au profit du continent, grâce à la standardisation des processus, permettant ainsi l’intégration régionale, ainsi que le commerce et l’investissement transfrontaliers.
Grâce à cette magnifique performance, le Groupe a été reconnu comme «Meilleure banque de détail en Afrique en 2019» aux African Banker Awards ; «Marque de services financiers la plus admirée en Afrique en 2019» par Brand Africa 100; «Meilleure banque numérique en Afrique en 2017» par Euromoney Awards ; «Meilleure banque de détail et innovation bancaire en 2018» par African Banker Awards, pour ne citer que ces distinctions.
A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) : Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la maison-mère du Groupe Ecobank (Ecobank.com), le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 employés et sert plus de 20 millions de clients à travers ses pôles services bancaires aux particuliers, aux PMI-PMEs et aux grandes entreprises dans 33 pays africains. Le Groupe a une licence bancaire en France et des bureaux de représentation à Addis Abéba en Ethiopie, Johannesburg en Afrique du Sud, Pékin en Chine, Londres au Royaume-Uni et Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires par le biais de comptes de dépôt, prêts, trésorerie, conseil, financement du commerce, titres et gestion d’actifs. ETI est cotée à la Nigerian Stock Exchanges à Lagos, à la Ghana Stock Exchange à Accra, et à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour de plus amples informations, prière de visiter Ecobank.com
L’alliance internationale #inforafrica, à laquelle INFO AFRIQUE est associé, célèbre la Journée de l’Afrique en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Union africaine et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’UA.
A travers ce Festival, des célébrités du monde entier uniront leurs forces pour diffuser des messages de santé publique au-delà des capitales africaines: le musicien Awilo Longomba, les comédiens Eddie Kadi et Serge Abessolo, l’ancienne journaliste de CNN et activiste Isha Sesay, la Miss Univers Ghana Akpene Hoggar, les musiciens Afro B, Dj Spinall et Mohombi, et les stars du football Djibril Cissé et Yannick Bolasie. Le Festival réunira des artistes, des influenceurs, des institutions, des entrepreneurs, des innovateurs et des intellectuels, pour des conversations en direct, des performances créatives, ainsi que des tables-rondes dédiées aux solutions et aux innovations locales pour lutter contre le virus en Afrique. Il rassemblera également des ONG, des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, pour contribuer à la lutte contre la pandémie.
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique appuie les initiatives innovantes africaines et de la diaspora en réponse à la crise liée au Covid-19
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique appuie et accompagne les projets africains et de la diaspora qui apportent des solutions concrètes et innovantes aux défis que connaissent les Africaines et les Africains en lien avec la pandémie de Covid-19. Le 25 mai, journée de l’Afrique, est l’occasion de faire connaître au grand public les initiatives émanant des forces vives des sociétés civiles africaines et de la diaspora qui contribuent à apporter des réponses inspirantes et génératrices d’impact. Leurs projets témoignent de leur capacité de résilience face aux crises sanitaire, économique et humanitaire engendrée par cette pandémie.
Au cours des dernières semaines, le Conseil présidentiel pour l’Afrique a identifié et passé au crible une soixantaine de projets technologiques, médicaux et économiques portés par des collectifs citoyens, des associations ou des créateurs d’entreprises d’Afrique et de la diaspora. Ces initiatives couvrent les différents aspects de la riposte anti-Covid-19 : l’aspect sanitaire (diagnostic, protection des personnels soignants grâce à des équipements adaptés, respirateurs), l’aspect prévention (sensibilisation, gestes-barrières, gel, masques) et l’aspect socio-économique (distribution de produits de première nécessité, digitalisation des transferts d’argent, aide aux populations vulnérables).
« En donnant à voir et en valorisant cette Afrique des solutions, le CPA s’inscrit dans la mission qui lui a été assignée à sa création, en 2017 : maintenir un lien permanent avec la société civile, en particulier les représentants de la jeunesse engagée et des diasporas africaines, formuler des propositions d’actions concrètes, et illustrer le nouveau visage, inspirant, multiple et dynamique, de la relation entre l’Afrique et la France », déclare Wilfrid Lauriano Do Rego, coordonnateur du CPA.
Bien que la progression du Covid-19 demeure pour l’instant plus limitée en Afrique que sur les autres continents, la prévention s’impose pour éviter de mettre sous pression des infrastructures de santé souvent fragiles. Diagnostiquer avec précocité et orienter correctement les cas de Covid-19 revêt une importance fondamentale dans la lutte contre la propagation de la pandémie. Les membres de l’association Faso Civic, en coopération avec des ingénieurs et des médecins, ont développé une application, Diagnose Me, qui permet à ses utilisateurs de diagnostiquer ou non la contraction du coronavirus. « Disponible en français et en langues vernaculaires, simple d’utilisation et pensée pour être la plus inclusive possible, elle va permettre à la population d’évaluer son niveau de risques, et d’être mise en relation avec les agents de la plateforme de supervision du ministère de la Santé. L’autodiagnostic assisté est préférable à un engorgement du système de santé. Un des développeurs du projet, un étudiant burkinabé vivant à Wuhan, nous a expliqué que beaucoup de personnes de cette ville avaient été infectées en se rendant à l’hôpital », explique Sy Adama Traoré, le président de l’association Faso Civic et promoteur de Diagnose Me.
Au Nigeria, l’approvisionnement des hôpitaux dans le cadre des restrictions de déplacement imposées par le confinement a représenté un enjeu essentiel. Arone, une start-up basée à Lagos, ville la plus peuplée d’Afrique, procède à la livraison de produits pharmaceutiques, de matériel médical et de gel hydro-alcoolique par drones-cargos (drones de grande capacité).
A l’instar des sociétés civiles et du tissu entrepreneurial africain, les forces vives de la diaspora africaine de France se sont mobilisées et ont imaginé des solutions et dispositifs innovants pour contribuer efficacement à la riposte anti-Covid-19 sur le continent. Airbus Africa Community, qui est le club Afrique animé par des ingénieurs de l’avionneur européen, a noué des partenariat avec le collectif 3D SN Covid-19 et avec l’université polytechnique de Thiès (Sénégal) qui sont à l’initiative de la fabrication de visières plastiques et d’un prototype de respirateur, à partir d’imprimantes 3D. « Lorsque la crise nous a surpris, nous nous sommes demandés ce que nous pouvions faire, sans budget mais avec notre expertise, pour contribuer à la lutte contre le Covid-19 en Afrique, explique Ahmadou Diallo, cofondateur d’Airbus Africa Community. Les plans et prototypes utiles à la fabrication de ces équipements de pointe destinés aux soignants ont été partagés massivement via des plateformes numériques collaboratives, ce qui a permis aux chercheurs sénégalais de se les approprier et de se lancer très vite dans la fabrication ».
Enfin, des startups, à l’instar de Susu, service de santé digitale permettant à la diaspora d’offrir la meilleure qualité de soins à leurs familles sur le continent, ont développé des réponses adaptées aux enjeux de la pandémie. « Le confinement a agi comme une ‘double peine’ pour les diasporas africaines, qui se sont retrouvées coupées physiquement de leurs proches, et sans possibilité d’agir pour les protéger au moment où la pandémie se propageait en Afrique, explique Bola Bardet, fondatrice de Susu. C’est pourquoi nous avons mis en place, dans l’urgence, deux solutions adaptées : une solution de livraison de kits d’hygiène (masques, gel, etc.) et une plateforme destinée à payer en ligne les soins urgents de ses proches vivant en Côte d’Ivoire ».
Cette campagne s’inscrit dans le droit fil du souhait exprimé par Emmanuel Macron, le 15 avril dernier sur les ondes de RFI : « Voir ce qui en Afrique, émerge comme solutions, et les aider à advenir et se multiplier ». Le Conseil présidentiel pour l’Afrique est, depuis sa création, engagé sur les thématiques de la santé. En septembre 2019, il avait rendu public un rapport de recommandations sur la politique française en matière de santé mondiale, et dévoilé son initiative « Carnets de santé en Afrique », co-écrit avec l’association Action Santé Mondiale.
À propos du Conseil présidentiel pour l’Afrique :
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique a été créé en 2017 par le Président de la République Emmanuel Macron, dans le but de lui apporter un nouvel éclairage sur la relation entre l’Afrique et la France. Il rassemble des personnalités venues d’Afrique et de France, toutes issues de la société civile et bénévoles. Forts de la diversité de leur parcours, les membres du CPA développent un lien permanent avec la société civile, en particulier avec les représentants de la jeunesse et des diasporas africaines. Dans les secteurs d’avenir de la relation entre l’Afrique et la France, ils formulent des propositions et impulsent des projets concrets répondant aux attentes du terrain.
Cette campagne panafricaine initiée à Londres et Johannesburg rassemble des centaines de leaders d’opinion, de célébrités et d’influenceurs pour délivrer des messages préventifs à travers le continent, ainsi que pour soutenir des initiatives qui luttent contre la maladie, créent un impact positif sur les communautés locales et contribuent à la résilience du continent.
Un festival exclusif en ligne
Le Festival INFORAFRICA débutera le 25 mai, Journée de l’Afrique et se poursuivra jusqu’au 6 juin, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Union africaine et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’UA. A travers ce Festival, des célébrités du monde entier uniront leurs forces pour diffuser des messages de santé publique au-delà des capitales africaines: le musicien Awilo Longomba, les comédiens Eddie Kadi et Serge Abessolo, l’ancienne journaliste de CNN et activiste Isha Sesay, la Miss Univers Ghana Akpene Hoggar, les musiciens Afro B, Dj Spinall et Mohombi, et les stars du football Djibril Cissé et Yannick Bolasie. Le Festival réunira des artistes, des influenceurs, des institutions, des entrepreneurs, des innovateurs et des intellectuels, pour des conversations en direct, des performances créatives, ainsi que des tables-rondes dédiées aux solutions et aux innovations locales pour lutter contre le virus en Afrique. Il rassemblera également des ONG, des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, pour contribuer à la lutte contre la pandémie.
«Le Festival #INFORAFRICA vise à être la voix des sans-voix, à défendre ceux qui sont laissés pour compte et à aider les communautés locales à se rétablir»
Awilo Longomba
RECHERCHE DE FONDS
Le Festival #INFORAFRICA est aligné sur les efforts actuels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des gouvernements africains et des autorités sanitaires nationales pour fournir des informations précises afin de stopper la propagation de la pandémie. Les fonds mobilisés seront alloués à des agences réputées telles que le Fonds de riposte de l’OMS et le Partenariat de l’Union africaine pour accélérer les tests COVID-19 (PACT). Ces fonds seront utilisés notamment pour l’achat de respirateurs, de tests de dépistage et d’équipements de protection.
Le programme complet du Festival #INFORAFRICA est disponible sur www.inforafrica.org
Le 25 mai prochain, lors de la Journée internationale de l’Afrique, la société civile africaine et sa diaspora se mobilisent pour lutter contre les conséquences économiques et sociales de la pandémie de coronavirus.
WAN (Worldwide Afro network) réunira des Artistes, Leaders d’opinion et Innovateurs pour entamer une nouvelle conversation sur l’après-crise en Afrique: Unie, Innovante, Inclusive et Durable.
Les grands noms de la Musique tels que Youssou N’Dour, Oumou Sangaré, Baaba Maal, Lenine, Tiken Jah Fakoly, Hiro, Fally Ipupa, Salif Keita, Cheick Tidiane Seck et des invités comme Djimon Hounsou ou Chris Martin de Coldplay, ont unanimement répondu: «IAmWAN».
Des échanges en ligne au format webinaire ainsi que des happenings auront lieu toute la journée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #IAmWAN. Une émission de télévision clôturera la journée et sera diffusée gratuitement sur plus de 150 chaînes de télévision nationales africaines et certaines chaînes privées, avec le soutien de l’Union Africaine de Radiodiffusion. Ce partenariat permettra de toucher plus de 500 millions de téléspectateurs potentiels. Les internautes pourront visionner le show sur Youtube et Facebook à partir de 19h GMT (21h, heure de Paris).
Cet événement inédit permettra à Afrobytes & WAN d’offrir une visibilité exceptionnelle à l’innovation Africaine à travers une sélection de 20 +1 startups du continent. L’objectif est de sensibiliser le grand public à la nécessité d’adopter des solutions locales pour accélérer la transition numérique de l’Afrique et ainsi sortir plus rapidement de la récession.
La sélection “20+1” AFRICAN TECH INDUSTRY pour bâtir la Nouvelle Afrique:
Avec La Banque Mondiale La production et l'utilisation des données sur le développement se sont considérablement modifiées ces vingt dernières années. La transition des dossiers...