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les Temps Forts 2020 par Facebook

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Facebook présente une infographie « Les temps forts de l’année 2020 » présentant certains de ses principaux investissements et actions à travers l’Afrique en 2020. Elle est Accompagnée d’une vidéo animée célébrant et présentant des personnes répartis sur le continent, qui se lèvent contre les défis de cette année particulière. Elle met également en lumière les succès, la force et la résilience de ses utilisateurs, tout en renforçant l’engagement continu de Facebook dans la région.

Nous savons que cette année a apporté de nombreux défis inattendus dans le monde, y compris ici en Afrique

Kojo Boakye, Directeur des Affaires Publiques pour l’Afrique, a déclaré : « Nous savons que cette année a apporté de nombreux défis inattendus dans le monde, y compris ici en Afrique. La pandémie COVID a changé notre façon de travailler, de nous rassembler et a eu un impact sur de nombreuses économies et entreprises locales. Malgré cela, nous continuons de voir et d’entendre tant de récits de résilience, de force et de croissance. En tant que Facebook, nous restons engagés envers le continent, et nos temps forts de l’année 2020 n’accentuent que certains de ces investissements et l’impact que nous avons pu avoir en soutenant les écosystèmes grandissants de développeurs, de PME, de créatifs et de nombreuses autres communautés. »

Voici quelques-uns des principaux temps forts de l’année 2020 :

  • 2Africa : Aux côtés de 8 partenaires internationaux et locaux, nous avons lancé 2Africa, l’un des plus grands projets sous-marins au monde, avec 37 000 kms tout autour du continent, reliant 16 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe et qui vise à fournir un accès à des capacités Internet accrues.
  • Soutenir les efforts de COVID-19 : Dans le contexte de la COVID-19, soutien à plus de 40 pays en Afrique en collaboration avec les autorités sanitaires locales, à travers des campagnes d’éducation et des outils d’information sur Facebook et via WhatsApp.
  • Formations sur l’impact économique : 55,210 PMEs ont été formées dans 14 pays à travers nos programmes d’impact économique, notamment Boost avec Facebook et SheMeansBusiness ; et 229 jeunes ont été formés grâce au programme Digify Pro, et 183 d’entre eux, ont obtenu un emploi.
  • Cercles de développeurs : Nous avons étendu notre programme de cercles de développeurs à plus de 76 000 personnes, de 45 villes à travers 17 pays d’Afrique subsaharienne.
  • Formations à la l’alphabétisation numérique : Facebook a assuré la formation à la l’alphabétisation numérique, axée sur la sécurité en ligne, la confidentialité, les nouvelles, l’éducation aux médias et la citoyenneté numérique, dans 6 pays, formant 26 562 personnes.
  • Soutenir les PME : Création d’un centre de ressources commerciales pour soutenir les PME locales et déployer un programme de subventions PME de 1,8 million de dollars pour les PME au Nigéria et en Afrique du Sud pour aider à atténuer certains des effets contre le COVID-19
  • Formations aux compétences numériques : Nous avons assuré la formation sur les compétences numériques, axée sur la sécurité en ligne, la confidentialité, les nouvelles, l’éducation aux médias et la citoyenneté numérique, dans six pays, formant 26 562 personnes.
  • Soutenir les PME : Création d’un centre de ressources commerciales pour soutenir les PME locales et déployer un programme de subventions PME de 1,8 million de dollars pour les PMEs au Nigéria et en Afrique du Sud pour aider à atténuer certains des effets de la COVID-19
  • Projet de journalisme Facebook (FJP) : En collaboration avec le Centre International des Journalistes (ICFJ), nous avons accordé 140 000 dollars de subventions aux éditeurs sud-africains et mis sur pied un programme de formation vidéo de 250 000 dollars ciblant 10 000 journalistes à travers l’Afrique couvrant la COVID-19.
  • Bureau Facebook au Nigéria : Annonce de l’ouverture de notre 2ème bureau africain à Lagos, au Nigeria, au second semestre 2021. Le premier en Afrique à inclure une équipe d’ingénieurs experts construisant pour l’avenir de l’Afrique et au-delà.
  • Dons de sang : Partenariat avec les banques de sang et les autorités sanitaires locales pour déployer la fonction de don du sang au Kenya, en Ouganda, en Afrique du Sud, au Rwanda, au Sénégal, au Tchad, en Namibie, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Zimbabwe et au Niger. Plus de 2,6 millions d’utilisateurs de Facebook se sont inscrits pour recevoir les notifications de dons de sang des centres de don du sang.
Infographie Facebook 2020
Infographie Facebook 2020

Sommet Digital EMERGING Mediterranean

Le sommet EMERGING Mediterranean
Le sommet EMERGING Mediterranean

Le Sommet Digital EMERGING Mediterranean s’est tenu lundi 14 décembre après-midi en direct du stade Orange-Vélodrome de Marseille et a été diffusé simultanément en ligne. L’évènement a réuni les plus grands acteurs et experts de l’innovation et de la Tech For Good. A l’occasion de ce temps fort riche en échanges, de nombreuses initiatives transformant la Méditerranée, pour une région plus résiliente, ont été présentées. Cet après-midi de débats donnera lieu à la publication d’un Livre Blanc durant le premier trimestre 2021, préfigurant ainsi l’émergence du Do Tank de la Tech For Good en Méditerranée qu’est en train de devenir EMERGING Mediterranean, bien au-delà d’une conférence. Plus de 20 speakers d’excellence, 8 tables rondes et keynotes de haut-niveau, 10 pitchs vibrants, 5 lauréats d’exception et déjà plus de 2 500 personnes qui ont suivi l’ensemble des débats de la conférence digitale en live ou en replay sur la plate-forme dédiée sur EventMaker ainsi que sur le Facebook Live d’EMERGING Mediterranean pour s’inspirer et rejoindre la belle communauté EMERGING Mediterranean ! Une journée qui s’est clôturée par l’annonce des 5 startups lauréates d’EMERGING Mediterranean qui accèdent dès janvier 2021 au Social & Inclusive Business Camp.

Pour rappel, EMERGING Mediterranean est un programme fondé par Samir Abdelkrim et issu des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives. Il est soutenu par l’Agence Française de Développement et vise à identifier et accélérer la mise à l’échelle des futurs leaders de la Tech For Good et de l’innovation positive d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie.

Le Sommet Digital EMERGING Mediterranean : le nouveau rendez-vous des acteurs de la Tech For Good en Méditerranée

Faire du Numérique une force de la Rive Sud de la Méditerranée, mobiliser les expertises pour une région plus résiliente, transformer le regard des investisseurs internationaux sur le Maghreb pour sécuriser une pipeline durable de pépites à impacts entre les deux rives de la Méditerranée, accélérer le Développement Durable de la région par le Digital et la sobriété numérique, mettre l’entrepreneuriat féminin au cœur de la nouvelle révolution digitale au Maghreb, combattre les préjugés auprès des investisseurs, mais aussi booster l’entrepreneuriat des talents de la Diaspora sont autant de sujets inspirants et impactants ayant été discutés lors du Sommet Digital. 

« Je salue la démarche d’inclusivité d’EMERGING Mediterranean, qui a pour objectif de mettre en réseau les entrepreneurs du changement en Méditerranée. Les premiers résultats de cette initiative dynamique permettent d’agir concrètement en faveur de l’entrepreneuriat, de la résilience et de la Tech For Good en Méditerranée », adéclaré Monsieur l’Ambassadeur Karim AMELLAL, Délégué Interministériel à la Méditerranée, dans ses mots d’ouverture du Sommet Digital. Fidèle soutien du programme depuis sa conceptualisation, Monsieur l’Ambassadeur a réitéré son appréciation sur le bien-fondé de ce projet, exemple concret d’une initiative au service d’une Méditerranée d’avenir, innovante et solidaire. Ce premier plaidoyer pour l’action a été suivi de l’interview exclusive par Samir ABDELKRIM de Salwa TOKO, Présidente du Conseil National Numérique, au cours de laquelle a été évoqué le rôle du numérique comme force du bien entre les deux rives de la Méditerranée.

Véritable plaidoyer pour la Tech for Good en Méditerranée, le Sommet Digital EMERGING Mediterranean a été rythmé par trois grandes thématiques indissociables à son développement : le financement de l’innovation positive au Maghreb, la valorisation de la biodiversité et la place de l’entrepreneuriat féminin. Tous les échanges sont disponibles en replay sur la chaîne YouTube d’EMERGING Mediterranean.

Le financement de l’innovation méditerranéenne

Après les deux interventions inaugurales, est venu le tour du premier panel, consacré au financement de la Tech for Good en Méditerranée et intitulé « Quels enjeux et perspectives à l’horizon 2030 ? Comment transformer le regard des investisseurs, pour sécuriser demain un pipeline durable de pépites à impacts entre les 2 Rives de la Méditerranée ? ».

Pour échanger sur la question, Samir ABDELKRIM, accueillait Sami AGLI, Président de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen; Isabelle BEBEAR, Directrice des affaires internationales et européennes chez Bpifrance; Kenza LAHLOU, General Partner chez Outlierz Ventures; Stéphan-Eloïse GRAS, Directrice Exécutive de Digital Africa et Rym JAROU, CEO de Smart Tunisia. 

Les investisseurs et bailleurs présents se sont entendus sur de nombreux points, notamment sur l’importance de construire un écosystème favorable à l’épanouissement des startups qui doit passer par la structuration de l’investissement privé. Stéphan-Eloïse GRAS a, ainsi, souligné le manque de continuum dans les produits financiers mis à disposition des entrepreneurs. Il est important à ses yeux de leur proposer une gamme complète de sources de financement pour les accompagner dans les différentes phases de croissance. Face à ce constat, Digital Africa a lancé de nouveaux fonds d’investissement et BpiFrance, une activité de Fonds de fonds sur le Continent. Sami AGLI et Rym JAROU ont, quant à eux, insisté sur un autre aspect de la construction de l’écosystème : l’élaboration d’un cadre juridique favorable aux startups. Les Startups Acts qui apparaissent dans la région – déjà en place en Tunisie – ont ainsi été salués comme un modèle d’inspiration. Facilitation financière, exonérations fiscales, valorisation de la recherche et de l’innovation : ils apparaissent aux yeux de nos panélistes comme des outils méritant de s’exporter. « Il est indispensable de structurer l’écosystème. Cela doit passer par une réflexion autour du capital risque, de la législation relative au développement des startups et de la valorisation de l’innovation », commente Sami AGLI, Président de la CPAC. Pour finir, Kenza LAHLOU a souligné l’importance d’une mobilisation générale des différents secteurs économiques. Il est nécessaire qu’ils soient prêts à accueillir les jeunes startups et leurs idées innovantes, afin qu’ensemble ils puissent co-construire les solutions digitales de demain. Selon elle : « Les secteurs traditionnels doivent être prêts à se déréguler, afin de donner aux entreprises innovantes une chance de les améliorer. »

Après ce panel, Cyril COLLON, General Partner chez Partech Africa et Jérémie PELLET, Directeur général d’Expertise France, se sont exprimés sur les différentes initiatives menées par leurs organisations respectives dans la région, et l’état des écosystèmes dans lesquels ils interviennent principalement (respectivement l’Egypte, et Libye & Tunisie). 

Cyril COLLON nous a ainsi dressé le portrait des écosystèmes du Maghreb et est revenu sur leurs potentiels de croissance : « C’est parce que l’on va financer des modèles rentables qui s’attaquent à de véritables problèmes du Continent, que l’on va être capable d’avoir un impact et un déploiement très large ». Jérémie PELLET a quant à lui détaillé les programmes visant à encourager l’entrepreneuriat en Tunisie et dans les diasporas, et sur les initiatives dédiées à soutenir les jeunes libyens dans la reconstruction de leur pays (écoles de codage, université en ligne, FabLabs …). 

Biodiversité et digital, une réponse aux défis du Maghreb

Les discussions se sont poursuivies autour d’un panel consacré à la biodiversité : « La Méditerranée, nouveau Laboratoire des ​“O3D” ? ​ : Comment accélérer le développement ​durable par le digital en Méditerranée ? ». 

Pour cette plénière, Samir ABDELKRIM accueillait Patricia RICARD, Présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard, Isadora BIGOURDAN, Chargée d’affaires senior à l’Agence Française de Développement, Sarah TOUMI, Membre du Conseil Présidentiel pour l’Afrique Jean-Marc PHILIP, Président d’Oshun et les lauréats de l’AFD Digital Challenge, Mohamed TABYAOUI, Fondateur de Prevdev (Maroc)​, et Amor SAHNOUN, ​Fondateur de Bus Sotware (Tunisie).  

Patricia Ricard et Isadora Bigourdan ont ainsi mis en évidence ce qu’elles considèrent comme une véritable vague verte d’innovations technologiques en Méditerranée, portée par des entrepreneurs responsables qui veillent à répondre aux problématiques de leurs quotidien en inventant des réponses économiquement, socialement, démocratiquement et écologiquement durables. La présence et le travail de Mohamed TABYAOUI et Amor SAHNOUN illustraient parfaitement l’émergence de ces Makers sensibles à l’innovation responsable. Jean-Marc PHILIP est revenu, quant à lui, sur la question de la gestion de l’eau en Méditerranée, rappelant que les deux rives partagent les mêmes préoccupations vis-à-vis de cette ressource vitale. Il a ainsi évoqué les différentes innovations mises en place pour favoriser l’accès à l’eau dans la région. Tout en nous alertant sur les défis auxquels la Méditerranée et sa biodiversité sont confrontées, Patricia RICARD s’est dit convaincue du rôle essentiel de l’innovation digitale pour y répondre. L’association de la biodiversité et du numérique promet selon elle l’élaboration de réponses à la crise de la biodiversité en Méditerranée.

L’entrepreneuriat féminin, moteur de la révolution digitale méditerranéenne 

Un panel 100% féminin consacré à l’entrepreneuriat féminin a cloturé cette série à impact : « Women For Good: Mettre l’entrepreneuriat féminin au cœur de la nouvelle révolution digitale en Méditerranée ! »

Aissata LAM, Présidente de la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, Amel SAIDANE, Présidente de Tunisian Startups, Salwa TOKO, Présidente du Conseil National du Numérique, Leila BENYOUCEF, Fondatrice de KiddySorties, Lamiae BENMAKHLOUF, Directrice générale du Technopark de Casablanca, et Shadda ELMAGRI, Co-fondatrice de Deraz nous faisaient l’honneur de participer à cette plénière. 

Encore une fois, nos speakers se sont entendues sur plusieurs constats : si le nombre de femmes entrepreneuses ne cesse d’augmenter, il reste néanmoins encore faible. Lamia BENMAKHLOUF a donc insisté sur le fait que les femmes avaient besoin d’être coachées et mentorées afin d’être en mesure de rompre avec leur isolement et de sauter le pas de l’entrepreneuriat: « Les femmes ont besoin d’être boostées et accompagnées pour rompre leur isolement et en faire des entrepreneuses accomplies.»   Salwa TOKO nous a rappelé que trop souvent encore, les femmes entrepreneures sont sous-estimées par les investisseurs, et qu’elles se dévalorisent elles-mêmes, renonçant même à s’engager dans le secteur de la tech. Aissata LAM et Amel SAIDANE ont rebondit sur ces propos en appelant les hommes à s’éduquer sur la question de l’égalité, puisqu’au-delà d’encourager les jeunes filles à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, il y a à leurs yeux tout un système misogyne à restructurer. Amel SAIDANE a ,ainsi, déclaré : « Aujourd’hui, seuls 2% des VC funds sont destinés aux startups dirigées par des femmes ! Il est donc également essentiel de sensibiliser les investisseurs, majoritairement masculins, et de se rapprocher de ceux qui partagent la vision d’un monde égalitaire ».

Pour clôturer ces échanges intenses, Samir ABDELKRIM déclare : « La Rive Sud de la Méditerranée est riche de startups œuvrant pour impacter et résoudre les problèmes de leur société tout en formalisant, grâce à la technologie, l’informel : éducation, environnement, entrepreneuriat féminin, santé, agriculture, économie sociale et solidaire. Les identifier, les accompagner à devenir pérennes et leur donner toutes les chances de convaincre les investisseurs et les bailleurs pour accélérer leur mise à l’échelle représente un enjeu de taille. Forte de ses talents, la Méditerranée est légitime pour avoir sa place dans le jeu mondial de la Tech. Mais cela ne pourra se faire qu’avec des législations nationales favorables et la collaboration du plus grand nombre parmi tous les acteurs nationaux et internationaux de l’écosystème. »

Les 5 lauréats EMERGING Mediterranean sélectionnés lors du Sommet Digital, deux mois après le lancement du programme

Après l’appel à candidatures ayant remporté un grand succès (227 candidatures reçues dont un tier porté par des femmes), le BootCamp des 2 Rives qui a permis de sélectionner les 10 finalistes les plus impactants et ingénieux tout en apportant des réponses avancées à des réalités très terrains, le Sommet Digital a été l’occasion d’élire les 5 startups lauréates EMERGING Mediterranean :

  • Pour l’Algérie : YSA MED TECH. Cette startup e-santé a été fondée par Mourad Mohammed BENOSMAN. Elle est spécialisée dans le traitement des douleurs et du stress chroniques comme les sciatiques, les lombalgies, les spondylarthrites ankylosantes, l’arthrite ou encore l’arthrose. Ses deux appareils, dont le premier est déjà breveté à l’international, permettent de mesurer le niveau de douleur puis, grâce à la technologie lumière pulsée, de la soulager. En savoir plus sur : www.ysamedtech.com
  • Pour la Libye :Speetar. Startup e-santé créée par Ahmed Khaled ELFAITURI, Speetar est une plateforme de télémédecine disponible sur le web et via une application. Elle met en relation les médecins de la diaspora avec les patients libyens, qui, dans leur pays, ont besoin de soins médicaux. Sa solution repose sur un modèle tout en un : carnet de santé numérique, prise de rendez-vous en ligne, téléconsultation. En savoir plus sur : www.speetar.com 
  • Pour le Maroc : MyTindy. Portée par Aida KANDIL, cette startup de l’économie sociale et solidaire est une marketplace spécialisée dans l’artisanat africain qui offre à de nombreux artisans marocains une solution et un accompagnement,  afin de vendre en ligne leurs produits et développer leur activité. Une plateforme qui, en se développant, pourrait bénéficier à un grand nombre d’artisans au Maghreb. En savoir plus sur : www.mytindy.com
  • Pour la Mauritanie : DAADOO VDP. Aminetou SY a créé cette startup qui œuvre pour la résilience climatique grâce à la revalorisation des déchets plastiques en briques et pavés. Ces matériaux de construction sont également anti-sel et anti-humidité, pour être résistants dans les zones inondables. DAADOO VDP allie impact environnemental grâce à la solution qu’elle apporte contre l’enfouissement des déchets plastiques, impact social en travaillant avec un groupement de plus de 1 500 femmes et impact économique en créant de l’emploi. En savoir plus sur : https://www.facebook.com/daaddosarl/ 
  • Pour la Tunisie : Kyto-Prod. Créée par Olfa KILANI, cette société Agritech, innovante en biotechnologies a développé une solution d’économie circulaire. Elle propose une large gamme de produits et de superaliments à base de Chitosan, une molécule naturelle ayant de multiples usages dans l’industrie de la cosmétique, du textile, de l’agro-alimentaire et du paramédical.  En savoir plus sur : www.kytoprod.com

Les 5 lauréats intégreront, dès janvier, le programme d’accélération à haute valeur ajoutée du Social & Inclusive Business Camp. En outre, ils bénéficient d’un package constitué des éléments suivants : une bourse d’amorçage de sept mille euros (7 000 €), un important push de visibilité, la prise en charge de leur venue à Marseille (transport et hébergement) pour le Sommet annuel EMERGING Valley et un Full Access avec les rencontres investisseur, la participation aux Mediterranean Digital Dialogues et des rencontres de partenaires de premier plan lors du prochain Sommet des deux rives de la Méditerranée.

D’autres temps fort à venir au cours des prochains mois

EMERGING Mediterranean communiquera au cours des prochains mois sur l’avancée de ses 5 lauréats dans son programme, au sein d’un Livre Blanc découlant des échanges du Sommet Digital et véritable force de proposition en matière d’accélération de l’innovation positive en Méditerranée mais également sur la participation des membres du programme, les 7 et 8 avril 2021, à la prochaine édition d’EMERGING Valley, sommet rassemblant les entrepreneurs, décideurs, et experts africains et mondiaux du numérique sur le territoire d’Aix-Marseille-Provence.

Samir ABDELKRIM conclut : « Notre Sommet Digital EMERGING Mediterranean était le second temps fort de ce programme mais il est aussi l’aboutissement de plusieurs années de rencontres et d’échanges avec l’écosystème de la Tech for Good en Méditerranée. Plus convaincu que jamais que la région Méditerranée a tous les atouts pour devenir le Hub de l’innovation positive entre l’Europe et l’Afrique, je suis heureux d’avoir pu mener ce grand projet et réunir les experts et acteurs de cette région du monde autour de discussions inspirantes. Les débats et les échanges qui en ont découlé permettront la rédaction d’un plaidoyer en faveur de la Tech For Good en Méditerranée, un Livre Blanc dont la présentation aura lieu lors du sommet EMERGING Valley, spécial Résilience, les 7 et 8 avril 2021.  Je remercie également mes équipes, nos partenaires et tous les experts qui se sont mobilisés ces derniers mois, ainsi que les startups maghrébines qui ont répondu massivement à notre appel à candidatures. C’est grâce à eux tous que cette première édition du programme a pu se réaliser et connaître un tel succès. »

Le sommet EMERGING Mediterranean
Le sommet EMERGING Mediterranean

Les technologies ces dix dernières années

Nouvelles technologies Afrique

Dans quelles mesures la technologie a-t-elle changé ces dix dernières années ?

Par Michael Björn, directeur du programme de recherche et qualité chez Consumer & IndustryLab 

Prédire l’avenir est simple, on le fait en permanence. Mais encore faut-il cibler juste. Puisque c’est le moment de publier notre rapport annuel sur les 10 hot consumer trends – rappelons que c’est le dixième anniversaire de notre rapport -, revenons sur une décennie de tendances de consommation en matière de technologie.

Fin 2011, le Laboratoire des consommateurs d’Ericsson a publié son premier rapport révélant les 10 tendances des consommateurs et je me souviens les avoir reconstitués rapidement alors que j’étais en déplacement professionnel. J’ai rédigé depuis l’ensemble de nos rapports annuels, mais celui-ci avait été écrit à un âge plus jeune, plus innocent. Néanmoins, avec la tendance « les médias sociaux redéfinissent les nouvelles » on exposait déjà un monde régi par les tweets. Là encore le Rapport ne parlait pas que des pages potin, mais de la redéfinition même du traitement d’actualités sérieuses par les réseaux sociaux.  

La construction de réseaux 4G LTE avait influencé une grande partie de notre réflexion à l’époque, et des technologies mobiles qui devaient être conçues. L’industrie des applications pour smartphones, notamment le secteur des médias sociaux, explosait déjà à cette période.

Prenons l’exemple de Twitter. En 2007, les utilisateurs de Twitter diffusaient près de 20 000 tweets par jour. En 2010, on dénombrait près de 50 millions de tweets par jour. Entre 2014 et 2018, la durée moyenne consacrée aux applications de réseaux sociaux a augmenté de près de 60 %, comme nous l’avons constaté dans notre rapport sur les consommateurs des médias sociaux.

Toutefois, l’innovation dans ce secteur évolue très rapidement, ce qui nous empêche de prédire la suite. Dans ce même rapport, nous avons constaté que sur les dix plateformes de médias sociaux les plus populaires en 2008, cinq n’existaient plus dix ans plus tard et seules deux sont restées dans le top 10.

Fin 2012, nous avons publié notre deuxième rapport qui reprenait plus ou moins une tendance de l’année précédente, ce qui ne s’est plus jamais reproduit. Elle évoquait les femmes qui influencent le marché des smartphones, autrement dit Internet était convoité par la grande consommation et n’était plus considéré comme un concept « tech ».

Le troisième rapport de 2013 a véhiculé l’idée que la biométrie serait présente partout avec la tendance « Votre Corps est le nouveau mot de passe »  une réflexion à avoir la prochaine fois que vous autoriserez un achat en ligne en montrant votre visage sur votre téléphone. Quatre ans plus tard, Apple a lancé FaceID conçu avec la technologie infrarouge et une carte de profondeur dont Xbox Kinect, lancé quelques années plus tôt, avait été doté.

Fin 2014, nous avons fait un bond vers l’avenir avec le lancement de notre rapport 10 tendances de consommation 2015 et la tendance «Connexion mentale » qui prédit la création d’un dispositif portable pour communiquer en pensées disponible d’ici 2020. Et comme nous nous sommes trompés ! Ou peut-être étions-nous trop en avance, étant donné qu’en 2020, Neuralink a montré un porc avec un implant cérébral et OpenBCI a annoncé un capteur cérébral qui se fixe aux lunettes VR.

Mais les plus gros titres sont apparus dans le rapport 2016 et la tendance “AI ends the screen age”. Ericsson prédit la mort du smartphone dans 5 ans, une annonce reprise par la presse et devenue un mème mondial. Ce que nous voulions vraiment mettre en évidence, ce sont les signes avant-coureurs d’un changement de paradigme avec un appareil connecté au quotidien à notre cerveau plutôt qu’entre nos mains. C’est pourquoi nous avons suivi les tendances de 2017 avec l’impression de nous diriger vers un monde expérimental subjectif avec des lunettes AR qui nous plongent dans une « réalité intime augmentée » où nous vivons finalement dans une « réalité fusionnée » sans discerner le réel du numérique.

En réalité, les rapports sur les tendances des cinq dernières années se sont intéressés à ce futur changement de paradigme, notamment les tendances de 2018 qui soulignent la nécessité d’une interface utilisateur fondamentalement nouvelle avec « votre corps est la nouvelle interface »  et les tendances 2019 avec « mon alter ego numérique » avant de résumer ces prédictions dans Internet des Sens un concept récemment publié.

Bien que nous soyons persuadés que la réalité physique continuera de se rapprocher d’une expérience numérique multisensorielle, nous avons développé un concept encore inédit dans notre prochain rapport. Téléchargez-le ici.

Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar

Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar
Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar

Le Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar poursuit sur sa lancée

Le Bachelor « Innovation, Management, Technologies Numériques » de lInstitut Mines-Télécom (IMT) et de Sup de Co Dakar, combine sciences de lingénieur et de gestion, avec un ancrage marqué au sein du tissu économique local. Ce diplôme est destiné à former, sur le terrain, les cadres intermédiaires qualifiés dont le continent africain a besoin pour accompagner la transformation numérique de son économie. Il sinscrit dans le cadre du Campus franco-sénégalais, initié par les Présidents Macky Sall et Emmanuel Macron, visant la co-construction de formations innovantes entre établissements français et sénégalais. Un an après sa création, la formation accueille sa deuxième promotion. Les 19 étudiantes et étudiants de première année ont fait leur rentrée le 2novembre dernier.

La nouvelle promotion du Bachelor a été accueillie en présentiel et distanciel, par Yasmine Sy Sarr, Directrice Académique du Groupe Sup de Co Dakar, Frédérique Vincent, Directrice de l’Enseignement et de l’International de l’IMT, Denis Guibard, Directeur d’Institut Mines-Télécom Business School et Falou Ndoye, co-responsable pédagogique du Bachelor.

Le continent africain, un potentiel considérable

Le continent africain représente un levier de croissance pour les entreprises. Selon le rapport de la Banque Africaine de Développement, « Perspectives économiques en Afrique 2020 », pour la première fois en dix ans, les dépenses d’investissement ont représenté plus de la moitié de la croissance du PIB continental par rapport aux dépenses de consommation. Beaucoup d’entreprises investissent sur place. Elles ont besoin d’ingénieurs, de managers mais aussi de cadres intermédiaires du numérique.

En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est un des pays les plus dynamiques avec le Plan Stratégique Sénégal Emergent (PSE) 2035 et le déploiement d’une économie du numérique considérée comme un levier de croissance incontournable. Pour atteindre ses objectifs, le pays cherche à renforcer son offre de formation encore insuffisante pour répondre à la demande du marché en compétences numériques. L’IMT y a ainsi lancé plusieurs projets de formations liées au numérique. En 2019, il inaugurait son espace, Edulab IMT, et ouvrait le Bachelor « Innovation, Management, Technologies Numériques » qui s’appuie notamment sur l’expérience d’Institut Mines-Télécom Business School et de Sup de Co Dakar.

Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar
Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar

Une contribution au développement économique local

Les étudiants du Bachelor sont en contact étroit avec le monde de l’entreprise (visites de découverte, études de terrain, stages…) et, au travers des projets concrets que comporte le programme, apportent une première contribution au développement et à la transformation économique du pays. Le programme a été construit selon une approche par compétences autour de deux composantes, l’une scientifique et technique et l’autre managériale. A l’issue de leurs trois années de formation, les jeunes diplômés pourront choisir entre le monde professionnel où ils sauront rapidement déployer leur savoir-faire, ou s’orienter vers un cursus en école d’ingénieurs ou de management.

A la croisée de linnovation et de la formation

Les cours du Bachelor sont délivrés dans les locaux de Sup de Co Dakar et les enseignements de type projets dans l’Edulab IMT, un espace d’expérimentation de pratiques pédagogiques innovantes. Situé en plein centre de Dakar, cet espace joue également le rôle de tiers-lieux où acteurs locaux du numérique, enseignants-chercheurs, étudiants, etc., peuvent se retrouver autour de formations courtes ou hybrides, d’ateliers d’innovation, de conférences, de projets…

Michel Pavageau, Directeur des relations internationales de l’IMT, rappelle : « Le continent africain est en pleine mutation. En 2014, le nombre détudiants était estimé à 5 millions. Dici 2030, il en comptera 15 millions de plus. LInstitut Mines-Télécom se veut un acteur de premier plan de cette dynamique de croissance, depuis le Sénégal. »

À propos de lIMTwww.imt.fr

Placé sous la tutelle du Ministère en charge de l’économie, de l’industrie et du numérique, l’Institut Mines-Télécom est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche regroupant 8 grandes écoles : IMT Atlantique, IMT Lille Douai, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, Institut Mines-Télécom Business School, Mines Saint Etienne, Télécom Paris et Télécom SudParis, 2 écoles filiales : Eurecom et Insic et un réseau de partenaires stratégiques et affiliés. Ses activités menées dans les domaines des sciences de l’ingénieur et du numérique sont mises au service de la formation d’ingénieurs et de managers, de la recherche partenariale, de l’innovation et du soutien au développement économique. A l’écoute permanente du monde économique, l’IMT conjugue une forte légitimité académique et scientifique, une proximité avec les entreprises et un positionnement stratégique sur les transformations majeures du XXIe siècle : numériques, industrielles, énergétiques, écologiques et éducatives. L’IMT est membre fondateur de l’Alliance Industrie du Futur, et créateur avec la TUM de l’académie franco-allemande pour l’industrie du futur, il est doublement labellisé Carnot pour la qualité de sa recherche partenariale. L’IMT forme chaque année plus de 12000 étudiants, réalise près de 70 millions de contrats de recherche et ses incubateurs accueillent une centaine de start-ups.

@IMTFrance

Meet Africa 2

Meet Africa 2
Meet Africa 2

Lancement de MEET Africa 2 pour soutenir l’entrepreneuriat en Afrique auprès des diasporas

Pour accompagner les entrepreneurs des diasporas africaines en France et en Europe, Expertise France, avec le soutien financier de l’Union européenne et de l’Agence Française de Développement, et en partenariat avecla GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et Anima Investment Network, lance le programme MEETAfrica 2 et ouvre un appel à projets pour favoriser la concrétisation d’idées d’entreprises.

www.meetafrica.fr

En Afrique, les petites et moyennes entreprises jouent un rôle déterminant dans la création d’emplois, la croissance économique et l’innovation. Elles représentent 90 % des entreprises formelles et créent 60 % des emplois formels ; ce qui assure en moyenne 40 % des PIB nationaux.

La France abrite 50% des diasporas africaines d’Europe. Ces diasporas africaines regroupent des profils divers, capables de mobiliser des moyens financiers, des compétences ou encore des idées à forte valeur ajoutée pour leur pays d’origine.

L’Union européenne et les Etats membres, en particulier la France, mènent ainsi depuis des années des actions de développement de l’entrepreneuriat en Afrique par la diaspora vivant en Europe dans l’objectif d’impulser une dynamique de création de richesses, d’emploi et d’impacts dans les pays d’origine.

En 2014 avait été lancé le programme MEETAfrica 1 à l’initiative du Dialogue Euro-Africain sur la Migration et le Développement pour répondre à la fois aux défis de la mobilisation des diasporas innovantes pour le développement économique des pays d’origine, et de la promotion de l’entrepreneuriat comme voie d’insertion professionnelle des jeunes de la diaspora africaine.

La phase pilote, Meet Africa I a été mise en œuvre de juin 2016 à octobre 2018 par Expertise France, en partenariat avec l’IRD, Campus France et la GIZ, financé par l’Union européenne et a pu accompagner 80  projets entrepreneuriaux.

Le programme MEETAfrica 2 correspond à une évolution vers de nouveaux publics et de nouveaux types d’appui. Il répond aussi à la demande des enfants de la diaspora, qui souhaitent contribuer au développement de leur pays d’origine, s’en rapprocher, et valoriser leur double culture à travers une activité économique.

Financé par l’Union Européenne à hauteur de 5 millions d’euros et par l’AFD à hauteur de 3,5 millions d’euros, pour une durée de 3 ans, MEETAfrica 2 mis en œuvre par Expertise France couvrira 6 pays d’Afrique du Nord et subsahariens : la Tunisie, le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal. 

Les objectifs spécifiques et résultats s’articuleront ainsi : 

>     Renforcement des compétences et de l’écosystème des acteurs d’appui à l’entrepreneuriat de la diaspora à travers :

1)   La création d’une plateforme euro-africaine qui recensera et classera l’offre de services accessibles aux diasporas 

2)   Le renforcement des acteurs d’appui à l’entrepreneuriat, la mise en réseau et le financement

>     Accompagnement et financement des entrepreneurs de la diaspora via:

1)   L’accompagnement technique de 140 entrepreneurs pour la création ou le développement de leur entreprise

2)   Le financement de 170 projets portés par la diaspora  et l’identification de dispositifs financiers complémentaires mobilisables

Site Internet MEET Africa

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MEETAfrica – Phase 2 s’inscrit dans les actions menées par l’Union européenne dans le cadre du Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afriqueet répond à son objectif d’« Accroître la migration légale mutuellement bénéfique et la mobilité ». À travers son soutien au projet MEETAfrica, l’Union européenne cherche à assurer des actions de développement de l’entrepreneuriat en Afrique par la diaspora vivant en Europe dans l’objectif d’impulser une dynamique de création de richesses, d’emploi et d’impacts dans les pays d’origine.https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/index_en

Africarena 2020 les startups lauréates

Africarena 2020
Africarena 2020

Renforçant leur position en tant que principal accélérateur de l’écosystème technologique africain, le sommet AfricArena annonce les 20 startups de 18 pays ont été couronnées comme gagnantes dans les challenges d’écosystème et d’innovation ouverte. Les gagnants repartent avec des prix combinés de plus de 350 000 dollars en espèces et en crédits AWS, ainsi que quelques heureux gagnants qui recevront des billets pour Viva Technology à Paris l’année prochaine.

Pour sa quatrième édition, AfricArena a organisé le sommet annuel de cette année sous la forme d’un événement hybride, à la fois en personne lors de l’atelier 17 au Cap et virtuellement via sa plateforme web AfricArena Air et une nouvelle application mobile innovante – AfricArena Wired.

Bravant de forts vents contraires économiques et gérant les exigences actuelles en matière de santé et de sécurité, AfricArena a conclu son sommet annuel, après avoir réuni les principaux acteurs de l’écosystème technologique africain par une série d’événements hybrides en personne et virtuels. Du 23 au 26 novembre 2020, AfricArena 2020 a vu 34 des startups les plus prometteuses d’Afrique, allant de Seed à Series B/Growth, monter sur scène lors de l’atelier 17 au Cap (avec des mesures en place pour assurer la conformité aux normes de santé et de sécurité), pour présenter leurs solutions aux différents défis de l’innovation ouverte parrainée par Bpifrance, AirFrance/KLM, Ozow, Viva Technology et l’ambassade de France.

La conférence de quatre jours a également été marquée par dix discours-programmes de poids lourds de l’écosystème technologique et une douzaine de tables rondes réunissant les meilleurs cerveaux des secteurs de la technologie, des affaires et de l’investissement. Ouverte par le ministre français des affaires numériques, Cédric O, les principaux intervenants étaient Robert Paddock, co-fondateur du Valenture Institute et de GetSmarter (l’une des plus grandes sorties d’Afrique), Zach George de Startupbootcamp, AfriTech et Nedbank VC, Siby Diabira de PROPARCO, Lelemba Phiri d’Africa Trust Group et Iyinoluwa Aboyeji (co-fondateur, Andela, Flutterwave et Future Africa), un franc-tireur africain spécialisé dans les start-ups technologiques.

Un thème récurrent qui est ressorti des discussions a été la façon dont les technologies modernes ont défini l’Afrique au 21e siècle. Le discours d’Anna Collard a ouvert cette discussion en soulignant les défis et les opportunités contextualisés du marché de la cybersécurité ; il a été suivi de panels sur l’utilisation des données pour le bien et sur le mal, comment la technologie peut être utilisée comme arme.

Le week-end précédant le sommet, AfricArena a organisé deux événements parallèles : le « Founders Boost Camp », en partenariat avec FSAT Labs, qui visait à soutenir et à former plus de 50 jeunes entreprises technologiques africaines qui participaient au sommet, ainsi que leur conférence sur le capital-risque pour les sociétés de capital-risque (GP et LP) et les investisseurs privés axés sur l’Afrique.

Le fil conducteur de ces programmes consistait à déballer les relations entre les start-ups et les investisseurs en Afrique et à disséquer les facteurs d’incitation et d’attraction qui existent. Les startups présentes au Boost Camp ont eu droit à des entretiens avec Clive Butkow de Kalon Venture Partners, et les entrepreneurs Glenn Gillis et Sheraan Amod, qui ont partagé leur expertise en matière de création d’entreprises solides. La Venture Unconference a rassemblé 35 leaders de l’investissement qui ont discuté de la manière d’éliminer les frictions dans le processus d’investissement, par le biais de mesures réglementaires et d’outils contractuels tels que les Term Sheets et les SAFE ainsi que les exigences de la Startup Act sur lesquelles un certain nombre de participants travaillent actuellement.

Jim Chu, fondateur de The NEST and Untapped, a déclaré : « J’ai été très impressionné par le calibre des personnes que j’ai rencontrées le week-end dernier juste à l’extérieur du Cap pendant l’AfricArena Unconference. Cette dynamique communauté de capital-risque met en place les bonnes fondations pour un écosystème d’entreprise solide dans la ZA et dans toute l’Afrique ». Will Green, directeur du programme Grindstone Accelerator, a commenté : « C’était un groupe de penseurs impressionnants et intentionnels ».

Les startups gagnantes

Casky (Maroc) a remporté le « Scale from Africa to Europe Challenge » de Bpifrance ; Kusini Water (Afrique du Sud) a remporté le « AirFrance/KLM Challenge » pour ses innovations technologiques en matière d’analyse et de purification de l’eau ; et SmartWage (Afrique du Sud) a remporté le premier prix pour le « Future of work challenge » de Viva Technology.

Dans le cadre du « Challenge of 1000 », qui a été parrainé par l’ambassade de France : Mellowvan/Mellowcabs a remporté la catégorie « Smart Cities » ; My Pregnancy Journey a remporté la catégorie « Impact » ; et Kudoti a remporté le prix dans la catégorie « Future of Africa ».

La tournée AfricArena « Best of Ecosystem winners » a inclus :

CloudFret (Maroc)

TaskMoby (Ethiopie)

Oze (Nigeria)

Cercle (Égypte)

Enova Robotics (Tunisie)

Yego (Rwanda)

BezoMoney (Ghana)

Seekewa (Côte d’Ivoire)

FoodSasa (Tanzanie)

Yusudi (Kenya)

Maad (Sénégal)

Tripplo (Afrique du Sud, Johannesburg)

3DIMO (Afrique du Sud – Le Cap)

Cette année, un défi unique a été lancé en partenariat avec la start-up de croissance fintech, Ozow. Ozow recherchait une application/proof of concept (MVP) qui démontre l’utilisation la plus innovante de l’API de paiement Ozow et des technologies associées. Les trois finalistes se sont présentés devant le co-fondateur et directeur de la R&D, Mitchan Adams, et les deux finalistes ont reçu chacun 25 000 ZAR, tandis que le gagnant, Lebogang Nkosi, a reçu 100 000 ZAR en espèces.

Zimkhita Buwa – membre du conseil d’administration de Silicon Cape et responsable des applications commerciales intelligentes chez Dimensions Data (Moyen-Orient et Afrique) : « Bravo à l’équipe d’AfricArena pour ce nouvel événement réussi, surtout avec tout ce à quoi vous avez dû faire face cette année. AfricArena 2020 a été une expérience remarquable, tant en personne que sur les plateformes virtuelles – ce n’était pas une mince affaire que de rendre cette expérience accessible à un plus grand nombre de personnes. Félicitations également aux startups gagnantes ! En tant qu’écosystème, votre succès est le nôtre, alors je vous souhaite de vous envoler vers de plus hauts sommets !

Isabelle Bebear – Responsable des affaires internationales et européennes chez Bpifrance a déclaré : « Après trois ans de partenariat avec Africarena, nous sommes heureux d’avoir pu parrainer, pour la première fois, un défi visant à identifier les startups africaines à forte croissance qui souhaitent se développer en Europe. L’objectif de ce défi s’inscrit dans le droit fil du rôle de Bpifrance en Afrique, qui consiste à relier les écosystèmes africain, français et européen. Bpifrance exploite la plateforme EuroQuity qui met en relation les entrepreneurs africains avec les investisseurs français et européens. La Banque publique d’investissement française soutient également les entreprises africaines en investissant dans des fonds de Private Equity africains grâce à Averroes Africa et en accordant des prêts aux entreprises africaines ».

Christophe Viarnaud, fondateur et directeur général d’AfricArena, a déclaré : « Face à des vents contraires et à un environnement défavorable, nous sommes très chanceux d’avoir pu organiser un sommet AfricArena hybride d’une telle qualité, avec probablement le plus grand nombre d’orateurs jamais entendu et une sélection incroyablement riche de startups. Nous sommes très reconnaissants à nos partenaires principaux pour cela. 2020 est l’année de la numérisation accélérée et nous ne pourrions donc pas être plus enthousiastes quant à notre nouvelle contribution aux écosystèmes africains avec AfricArena Wired. La plateforme est en effet un puissant ajout technologique à l’ADN d’AfricArena autour du contenu des fondateurs et des investisseurs, du référentiel de connaissances, des événements d’impact et de la plateforme de flux d’affaires, désormais tous disponibles depuis votre téléphone portable. La réaction depuis le lancement a été incroyable et nous espérons que cela permettra d’accroître la valeur de l’écosystème dans son ensemble ».

Découvrez AfricArena dans la paume de votre main !

La nouvelle plateforme AfricArena Wired est le lieu où le monde des start-ups technologiques africaines se connecte et partage ses connaissances. Cette communauté et cette base de connaissances mettent en relation les fondateurs, les investisseurs, les partenaires, les mentors et les acteurs de l’écosystème africain. Les utilisateurs peuvent regarder les vidéos à la demande du sommet de cette année, se connecter au sein d’une communauté de fondateurs, d’investisseurs, d’entreprises et de conseillers, et obtenir les dernières nouvelles sur les écosystèmes.

Pour plus d’informations sur AfricArena Wired : https://www.africarena.com/africarena-wired

L’application AfricArena Wired est disponible sur iOS et Android.

Africarena 2020
Africarena 2020

Eau et santé au Soudan du sud pour les habitants de Juba

Sur le chemin de son école à Juba, capitale du Soudan du Sud, Farida, le cartable scolaire sur le dos, chantonne doucement, le visage illuminé par l’espoir d’un avenir radieux. Comme Farida, des milliers de jeunes filles sud-soudanaises ont pu prendre le chemin de l’école depuis le démarrage du Projet résilience de l’approvisionnement en eau pour améliorer les conditions de vie à Juba (RWPILJ, sigle en anglais) (bit.ly/3q9YLQ2).

Financé pour près de 7,22 millions de dollars américains (quatre milliards de francs CFA) par un don de la Banque africaine de développement, le projet a libéré les filles sud-soudanaises des corvées d’eau qui leur prenaient quatre à huit heures par jour. Du coup, le taux de scolarité primaire a progressé de 89 à 95%.

Mais c’est sur le plan sanitaire que l’impact du projet a été le plus spectaculaire. Alors que Juba, ville d’environ 372 000 habitants, avec un taux d’accès à l’eau potable de seulement 25%, était confrontée à des épisodes annuels de choléra, le projet ambitionnait d’abaisser considérablement la morbidité et la mortalité dues aux maladies hydriques.

En fournissant l’eau potable à près de 230 000 personnes dans les quartiers défavorisés de Juba tels que Hai Gabat, MTC, Konyo, Kasaba, Lologo, Atlabara, Muniki, et certaines zones de Gudele/Guei, le RWPILJ a fait disparaître les diarrhées aiguës, le ver de Guinée, des maladies causées par la consommation de l’eau directement puisée du Nil.

Afin de faciliter l’approvisionnement en eau des habitants par camions-citernes, quatre nouvelles stations de remplissage ont été financées par le projet qui a aussi permis l’installation de 1 000 compteurs individuels, 30 bornes-fontaines dans les quartiers et quatre compteurs collectifs supplémentaires.  

Le projet ambitionnait d’abaisser considérablement la morbidité et la mortalité dues aux maladies hydriques

Renforcer la résilience des femmes et des jeunes

Avant l’arrivée du projet, les consommateurs ne disposaient pas de compteurs et payaient leurs factures sur la base de taux forfaitaires dérisoires et insuffisants pour assurer la viabilité financière de la SSUWC et lui  permettre de proposer des prestations de qualité.

Les activités du projet ont eu d’autres retombées positives pour la résilience des populations les plus vulnérables.

La vente et la distribution d’eau par camions-citernes étant la chasse gardée des hommes, le projet a ainsi imposé qu’au moins 20% des femmes et 10% des jeunes soient associés aux programmes d’approvisionnement en eau potable.

Au moins 10% de femmes et 10% de jeunes sont également impliqués, à la demande du projet, dans des travaux à haute intensité de main-d’œuvre durant la phase de construction des infrastructures d’approvisionnement en eau.

Les femmes représentent 30% des 400 clients formés à la détection des fuites d’eau dans le réseau et 20% du personnel de la SSUWC.

Au Soudan du Sud, plus qu’ailleurs en Afrique, l’accès à l’eau potable est un enjeu crucial pour consolider la paix ou face à des conflits communautaires pouvant fragiliser la sortie de crise.

Le financement de l’approvisionnement en eau de la ville de Juba rejoint également les cinq priorités stratégiques de la Banque appelées « High 5 » (bit.ly/3lrtJQ0), notamment pour « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique (bit.ly/3qd4QeC). »

Un prêt de 120 millions pour la centrale hydroélectrique de Malagarasi en Tanzanie

hydroélectrique de Malagarasi
hydroélectrique de Malagarasi

La production annuelle moyenne prévue de 181 gigawatt-heure (GWh) répondra aux besoins en électricité des 133 649 ménages de Kigoma

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé, mercredi 25 novembre à Abidjan, un prêt de 120 millions de dollars à la Tanzanie pour financer la construction de la centrale hydroélectrique de Malagarasi, dans l’ouest du pays, afin de fournir de l’énergie renouvelable fiable aux ménages, écoles, cliniques et petites et moyennes entreprises dans la région de Kigoma.

Le projet hydroélectrique de 50 mégawatts comporte plusieurs éléments : l’installation d’une centrale hydroélectrique au fil de l’eau ; une ligne de transmission de 132 kV sur 54 kilomètres qui sera reliée au réseau national ; une opération d’expansion du réseau de distribution comprenant l’électrification rurale et les connexions du dernier kilomètre ; la gestion du projet et l’appui à l’exécution du contrat, et la rémunération et la réinstallation des personnes concernées.

Selon le président du Groupe de la Banque, Adesina Akinwumi, l’approbation du projet « reflète l’engagement de la Banque à aider le gouvernement de la République unie de Tanzanie à accélérer sa transition vers une croissance plus inclusive et durable par le biais de la production d’électricité propre et fiable, à un coût abordable. »

Le projet devrait créer environ 700 emplois au cours de la phase de construction, réduire les coûts de production d’électricité de la région

Le coût global du projet est estimé à 144,14 millions de dollars. La majeure partie du financement, soit 120 millions de dollars, sera fournie par le guichet souverain du Groupe de la Banque, avec une contribution supplémentaire de 20 millions de dollars venant du Fonds « Grandir ensemble en Afrique » – un fonds de cofinancement dont les ressources administrées par la Banque ont été mises à disposition par la Chine. Le gouvernement tanzanien fournira les 4,14 millions de dollars restants.

La production annuelle moyenne prévue de 181 gigawatt-heure (GWh) répondra aux besoins en électricité des 133 649 ménages de Kigoma afin de mieux aligner le taux d’électrification de la région sur le reste du pays.

Le projet devrait créer environ 700 emplois au cours de la phase de construction, réduire les coûts de production d’électricité de la région (de 0,33 dollar à environ 0,04 dollar par kWh) et réduire le recours à des combustibles fossiles émetteurs de gaz à effet de serre. Le coût des activités économiques baissera également car l’industrie n’aura plus besoin de maintenir des générateurs de secours coûteux.

Le projet correspond à la Vision de développement 2025 de la Tanzanie et à son deuxième plan quinquennal de développement (2016-2017 et 2020-2021). Il complète d’autres initiatives régionales, dont le projet de ligne de transmission Nyakanazi-Kigoma du réseau énergétique nord-ouest de 400 kV, que la Banque finance grâce au Fonds de coopération pour le développement économique mis à disposition par la Corée du Sud.

Le projet de Malagarasi répondra à l’une des priorités « High 5 » de la Banque, à savoir « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en électricité » en cours, par le biais de la stratégie du New Deal pour l’énergie en Afrique de l’institution.

Henry Batchi Baldeh, directeur du Département du développement des systèmes énergétiques de la Banque, a fait remarquer que le projet était l’un des investissements phares dans les infrastructures physiques réalisé dans le cadre de la Vision du développement 2025 de la Tanzanie et dans le plan de développement quinquennal du pays, et qu’il augmenterait la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

Africarena Wired

Africarena Wired
Africarena Wired

AfricArena 2020 c’est maintenant : lancement du programme du sommet avec les personnes présentes physiquement et d’AfricArena Air (online) ; plus de 30 startups avec plus de 300 000 dollars de prix ; et le lancement d’AfricArena Wired – une application mobile pour développer le réseau business et le networking.

Le principal accélérateur de l’écosystème africain annonce une très forte participation des intervenants à AfricArena en physique et en numérique du 23 au 26 novembre, au cours desquels plus de 300 000 dollars de prix seront attribués, et a dévoilé sa nouvelle plateforme câblée AfricArena, axée sur la connaissance et les transactions, qui permet aux fondateurs technologiques africains et aux investisseurs du monde entier de partager et de se connecter.

Bravant de forts vents contraires économiques et gérant l’environnement sanitaire actuel pour maximiser la sécurité, AfricArena tiendra cette année un sommet en personne lors de l’atelier 17 au Cap (avec des mesures restrictives en place pour assurer la conformité en matière de santé et de sécurité). Plus de 50 startups de 18 centres technologiques du continent se rendront au Cap pour participer à l’événement. Parmi les orateurs annoncés figurent :

  • Robert Paddock, co-fondateur de GetSmarter, l’une des plus grandes sorties technologiques du continent, et actuellement fondateur et PDG de Valenture Institute, une entreprise d’Edtech qui a récemment levé 7 millions de dollars.
  • Anna Collard, stratégiste de contenu et évangéliste chez KnowBe4 Africa, un fournisseur de formation de sensibilisation à la sécurité, qui a récemment remporté le prix du président de l’ISACA South Africa Chapter 2020.
  • John Sanei, Futuriste et auteur de FutureNext, FORESight et What’s your moonshot
  • Siby Diabira, responsable Afrique australe & Océan indien pour Proparco
  • Zach Georges, un investisseur légendaire en phase de démarrage, partenaire de Launch Ventures.

Parmi les intervenants figurent Grace Legodi (Plug n ‘Play), Vuyisa Qabaka (HYBR), Clive Butkow (Kalon Ventures), Jim Chu (The Nest), Greg McFarlane (Edge Growth), Alex Onukwue (Techcabal), Matsi Modise (SimodiSa), Keet Van ZylZeel (Knife Capital), Justin Norman (The Flip), Irene Ochem (AWIEF), Catherine Young (Thinkroom and Grindstone Accelerator), Dr Summarie Marie Roodt (Silicon Cape), Alison Collier (Endeavor South Africa), Thierry Barbaut (Acteurs du Développement, La Guilde), Tim Harris (Wesgro), Ben Marrel (Breega Capital), Westley Diphoko (Fast Company South Africa) et bien d’autres.

En outre, cette année, l’événement hybride comprendra une chaine AfricArena Air, disponible en ligne entre Lundi 23 novembre et mercredi 25 et jeudi 26 novembre, avec les intervenants suivants

  • Iyinoluwa Aboyeji, fondateur d’Andela, Flutterwave et investisseur de Future Africa
  • LelembaLelempa Phiri, partenaire de l’Africa Trust Group
  • Alexia Alesandropoulou (responsable de la recherche, AVCA)
  • Runa Alam (PDG, Development Partners International)

Parmi les panélistes figurent Marie-Françoise Marie-Nelly (Banque mondiale), Bosun Tijani (co-fondateur de CCHub), Cathy Sall (ITC), Ashwin Ravichandran (MEST), Vincent Viollain (Vivatech), Tomi Davies (ABAN), Ganesh Rasagam (Banque mondiale), Isabelle Bébear (BPI France), Lexi Novitske (Acuity Ventures), Andile Maseko (Alphacode), Rajiv Daya (Founders Factory Africa) et Sara Medina (SPI)

Plus de 50 startups de 18 centres technologiques africains participeront à un programme de deux jours de camp d’entraînement organisé par FSATLABS avant le sommet AfricArena, où elles présenteront diverses innovations et des pistes de sélection de semences, de série A et de croissance aux meilleurs investisseurs. Cette année, la sélection comprend Yegomoto (Rwanda), Enova Robotics (Tunisie), Taskmoby (Éthiopie), Kudoti (Afrique du Sud), Mobiwater (Kenya), Curacell (Nigeria), Casky (Maroc), Jonga (Afrique du Sud).

AfricArena annonce également le lancement de sa nouvelle plateforme AfricArena Wired

Africa Wired où le monde des start-ups technologiques africaines se connecte et partage ses connaissances. Cette communauté et cette base de connaissances mettent en relation les fondateurs, investisseurs, partenaires, mentors et acteurs de l’écosystème technologique africain.

AfricArena Wired permet :

  • l’accès à des événements en direct (y compris Africarena Air)
  • vidéo à la demande des événements liés aux écosystèmes
  • podcasts
  • nouvelles de l’écosystème
  • une section « dealroom » contenant : des ressources de financement, du capital-risque et une base de données de transactions (gérée par Daryn Munnik), un service « CoffeeChat » permettant de se connecter à plus de 200 membres de la « Wired Community » (principalement des fondateurs et des investisseurs).

Plus d’informations sur AfricArena Wired L’application AfricArena Wired est disponible sur iOS et Android.

Africarena Wired
Africarena Wired

Orange Venture et le MEA Seed challenge

Orange Afrique
Orange Afrique

Orange Ventures Afrique et Moyen-Orient annonce le nom des sept start-up sélectionnées dans le cadre du MEA Seed Challenge et le lancement d’une nouvelle activité d’investissement en amorçage pour financer 100 start-up d’ici 2025
En juin 2020, le MEA Seed Challenge d’Orange Ventures lançait son appel à candidatures auprès des start-up technologiques en amorçage, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Egypte, en Jordanie, au Maroc, au Sénégal et en Tunisie. Plus de 500 candidatures reçues ont été examinées avec attention par les équipes d’investissement en lien avec les équipes Orange locales.


670 000 euros seront investis à l’issue d’un processus de sélection très compétitif(1), sous réserve de la levée des conditions suspensives, dans les sept start-up suivantes:
7Keema en Egypte : plateforme d’e-santé de prise de rendez-vous avec des infirmiers et infirmières
Chari.ma au Maroc : place de marché pour les commerces de quartier de biens de consommation courante
Dabchy en Tunisie : place de marché de vêtements et accessoires de mode de seconde main
Moja Ride en Côte d’Ivoire: solution digitale pour faciliter l’accès, la réservation et le paiement des moyens de transports depuis une seule interface
Waspito au Cameroun : application d’e-santé qui distribue des services de télémédecine
Back Office For Business (BOB) en Jordanie: solution de digitalisation à destination des commerces pour leur permettre de vendre en ligne à travers leur propre boutique virtuelle et une application mobile
SudPay au Sénégal : fintech qui propose une solution de paiement, de ticketing et d’encaissement des impôts locaux

« Félicitations aux 7 gagnants que je suis très heureux d’accueillir au sein de notre communauté, en ouverture de notre nouvelle activité d’amorçage » indique Jérôme Berger, CEO d’Orange Ventures. « Leur diversité en termes géographique et de secteur d’activité (grand public, e-santé, BtoB, fintech) montre un foisonnement d’initiatives de qualité très prometteur pour le continent ».
Orange Ventures souhaite amplifier cette activité d’investissement en amorçage et lance Orange Ventures MEA Seed. Cette initiative complète l’activité historique d’Orange Ventures sur le continent et a pour ambition de financer 100 start-up d’ici 2025, principalement dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent, et cela dès leurs premières phases de développement, avec des tickets pouvant aller jusqu’à 200 000 euros.
« Davantage qu’ailleurs, la difficulté d’accès à l’investissement constitue pour les entrepreneurs un frein au développement en Afrique, où les investissements sont plus rares et se concentrent sur quelques géographies, alors que le continent regorge partout d’opportunités et de talents. Notre initiative peut contribuer à apporter une solution à ces talents et confirme notre confiance dans le potentiel d’innovation des écosystèmes locaux des pays où Orange est présent» précise Jérôme Berger.

« Cette initiative dont je me réjouis s’inscrit dans notre stratégie d’ouverture et de soutien aux acteurs de l’innovation partout où nous opérons. C’est essentiel pour les écosystèmes de pouvoir s’appuyer sur des grands groupes capables à la fois d’investir et s’investir auprès des entrepreneurs locaux, et ce d’autant plus dans le contexte actuel. », ajoute Alioune Ndiaye, Directeur Général Orange Middle East and Africa.

L’initiative Orange Ventures MEA Seed est ouverte aux start-up dans le secteur des nouvelles technologies au profil de croissance rapide, au stade de l’amorçage et opérant principalement dans l’un des 18 pays dont Orange est opérateur en Afrique et Moyen Orient. La proximité géographique doit maximiser l’impact de l’accompagnement proposé ainsi que les chances de collaboration avec les entités du groupe Orange.


Les candidatures sont désormais ouvertes de façon permanente et peuvent être transmise sur le site https://ventures.orange.com/contact/#contactForm

Priorité création d’emplois, promotion des femmes et financement de l’infrastructure en respectant l’environnement

Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent

Sommet Finance en Commun

Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement a pris part ce matin à la conférence de presse du Sommet « Finance en commun », organisé les 11 et 12 novembre 2020, en marge du Forum de Paris pour la paix. S’exprimant aux côtés de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, Adesina a défini les grandes priorités de l’Afrique à l’ère post-Covid-19 : financer l’infrastructure, créer des emplois et investir dans les femmes.

Pour Akinwumi A. Adesina, même si l’Afrique est durement impactée par la crise du Covid‑19, le sursaut collectif des banques publiques de développement manifesté lors du sommet « Finance en commun » permet d’inverser la tendance.

L’Afrique risque en effet de perdre 173 à près de 237 milliards de dollars américains de produit intérieur brut rien qu’en 2020–2021. Conséquence directe, quelque 48 millions de personnes pourraient tomber dans l’extrême pauvreté et 30 millions de personnes pourraient perdre leurs emplois dans un continent qui accuse des retards importants de développement sur le reste du monde, aggravés par un endettement important qui pourrait s’alourdir si rien n’est fait.

Si les banques publiques de développement harmonisaient effectivement leurs approches et leurs programmes dans la lignée de leur engagement durant le Sommet « Finance en commun », leur volume de prêt cumulé de 2,3 trillions de dollars par an leur permettrait de combler 92 % du différentiel de financement des Objectifs de développement durable (ODD). Encore mieux, prédit Adesina : « Si ces ressources sont bien exploitées, en impliquant le secteur privé et en les alignant sur l’agenda climatique, nous pouvons non seulement atteindre les ODD mais également les dépasser, et il en va de même pour l’agenda climatique. »

La coopération internationale est d’autant plus pressante que l’Afrique revient de loin, avec un déficit de financement de l’infrastructure situé entre 68 et 108 milliards USD par an, un montant que le secteur public seul ne saurait mobiliser.

Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine

Ces investissements doivent être toutefois soucieux de l’environnement, préconise Adesina. Cependant, en dépit des besoins énormes en énergie de l’Afrique, nous devons investir dans les énergies propres, car « le futur réside dans les énergies renouvelables », a-t-il lancé, citant l’ambitieux programme Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour produire 10 000 MW d’énergie solaire au Sahel.

La crise du Covid‑19 a également montré l’impérieuse nécessité pour l’Afrique de bâtir des systèmes sanitaires efficients, sans oublier d’autres secteurs tout aussi vitaux comme les TIC, l’eau potable et l’assainissement, le transport.

Tous ces efforts seraient vains, prédit toutefois Adesina, s’ils n’étaient pas générateurs d’emplois pour les jeunes et d’opportunités économiques pour les femmes. « Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine, dont l’avenir réside en Afrique, pas ailleurs », a martelé Adesina.

Adesina a ainsi salué l’engagement pris par les banques publiques de développement pendant le sommet FIC à mettre l’égalité de genre au centre de leurs stratégies. Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent.

L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA), lancée par la Banque africaine de développement avec l’appui de l’Agence française de développement et du président Emmanuel Macron, vise ainsi à mobilier 5 milliards d’euros pour les femmes en Afrique.

C’est ce rôle avant-gardiste que le sommet FIC a voulu mettre en valeur, explique Rémy Rioux. « Les banques publiques de développement peuvent apporter des réponses contracycliques à court terme pour faire face à la crise, mais également développer des mesures de reprise durables qui auront un impact à long terme sur la planète et les sociétés », a-t-il déclaré. Il a également salué la dynamique collective qui est en train de se mettre en place pour favoriser l’émergence d’une réponse mondiale aux défis mondiaux.

Et c’est là tout le mérite du sommet FIC, s’est félicité Koen Doens, directeur général de la Coopération internationale et du développement à la Commission européenne. « L’impact réellement positif du sommet réside dans son inclusivité et sa large ouverture à toute une gamme d’acteurs. Cela représente pour nous un aiguillon supplémentaire pour être encore plus ambitieux dans les années à venir », a-t-il promis.

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Digital Africa
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Les jeunes entreprises innovantes africaines ont désormais à leur disposition Bridge Fund by Digital Africa, un nouvel instrument financier pour les aider à faire face aux impacts économiques de la pandémie de COVID-19. Porté par Digital Africa et déployé par Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé, ce nouveau fonds de ‘financement provisoire’ (‘bridge finance’) doit permettre aux acteurs de l’économie numérique de poursuivre leur développement entre deux levées de fonds. Le projet a reçu un accueil très favorable lors du webinaire de présentation organisé ce jour en présence d’une centaine de participants, rassemblant une sélection d’entreprises potentiellement éligibles, de co-investisseurs pressentis et de journalistes. 

Concrètement, les sociétés retenues pourront recevoir un prêt qui s’apparente à un crédit-relai, à des conditions attractives et d’une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois. Les tickets, compris entre 200 000 et 600 000 euros, devront être co-financés par des investisseurs déjà actifs sur le continent. Comme l’indique Tomi Davies, Directeur des Investissements chez Greentec Capital, fondateur de l’African Business Angel Network et parrain officiel, « avec ce fonds, Digital Africa démontre clairement son engagement envers les entreprises numériques les plus prometteuses de notre continent, en offrant aux investisseurs un effet de levier sur leurs investissements existants. J’encourage les investisseurs ‘early stage’ et les jeunes entreprises technologiques à considérer, parmi les options s’offrant à eux, ce fonds de transition entre deux cycles de financement ».

Directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Éloïse Gras a, quant à elle, souligné pourquoi les investisseurs peuvent légitimement considérer l’économie numérique comme une opportunité majeure. « Les innovations tech ont un potentiel certain pour transformer positivement tous les secteurs d’activité, ce qui fait des entrepreneurs numériques l’une des clefs de la relance économique africaine et donne tout son sens à la création de ce fonds de bridge ». Les projets retenus devront ainsi mettre la technologie au service d’autres secteurs structurants de l’économie africaine, tels que l’agriculture et la transformation agricole, l’accès et la distribution d’énergie, l’éducation, la santé, l’inclusion financière, la logistique, les services collectifs essentiels comme la gestion de l’eau ou des déchets, et la mobilité verte.

Les entreprises candidates devront en outre avoir au moins 18 mois d’existence, réaliser 75% de leur chiffre d’affaires, d’un minimum de 200 000 euros, sur le continent ou y faire travailler au moins la moitié de leurs équipes. « Les sociétés visées devront en outre déjà avoir fait la preuve de leur modèle économique et avoir réussi une première levée de fonds. La démarche que nous avons retenue est donc vraiment d’accompagner la croissance, et partant, le passage à l’échelle des projets » a précisé lors de la session de présentation Johann Choux, Responsable des investissements en Venture Capital chez Proparco.

Conscients des difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes entreprises à fort potentiel, Digital Africa et Proparco travaillent à l’élaboration d’un processus simplifié et rapide, tant pour l’examen des dossiers, qui prendra au plus 8 semaines, que pour la contractualisation et l’attribution des fonds. La première étape consiste en un questionnaire visant à permettre aux entreprises intéressées de vérifier leur éligibilité, et qui est disponible sur le site : https://bridge.digital-africa.co

Les structures d’investissements intéressées par ce projet peuvent dès à présent contacter Digital Africa ou Proparco pour explorer les possibilités de partenariat.

À propos de Bridge Fund By Digital Africa

Ce fonds est conçu comme une réponse innovante et efficace à certains enjeux spécifiques aux jeunes entreprises innovantes en croissance, mettant le numérique au service de secteurs structurants de l’économie africaine. D’une dotation de 5 millions d’euros, il s’inspire du French Tech Bridge, avec la volonté d’offrir une sorte de crédit-relai sur une durée de 24 mois maximum à des entreprises dont les levées de fonds ont été annulées ou retardées en raison de la crise économique mondiale et de la contraction du marché de l’investissement. Les tickets, compris entre 200 000 et 600 000 euros seront co-financés par des investisseurs reconnus pour créer un effet de levier et multiplier l’impact de la dotation initiale. 

bridge.digital-africa.co

Huawei prône pour une Égypte intelligente et connectée

Huawei
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Discours de Michael Li, Président du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa

Huawei, premier fournisseur mondial de solutions TIC, a organisé le jeudi 22 octobre au Caire, une conférence autour du changement de paradigme mondial en matière de transformation numérique

Cette rencontre a permis d’étudier les pistes de réflexion permettant de tendre vers une croissance durable et de soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la réalisation de ce changement dans les secteurs comme l’éducation, la santé, les transports, l’immobilier, les infrastructures, l’énergie et le secteur financier, conformément à la vision de l’Égypte pour 2030.

Connectivité, cloud, big data, Internet des objets (IoT) et Intelligence Artificielle (AI), tous ces thèmes ont pu être abordés lors de cette rencontre qui avait pour objectif principal de stimuler l’efficacité et la compétitivité des acteurs privés.

Au cours de cet événement, M. Michael Li, Président du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa a déclaré : « Nous pensons que l’Égypte est l’un des pays pionniers de la région MENA disposant d’une solide infrastructure TIC, ce qui lui permet de moderniser son économie et d’améliorer la vie quotidienne de la société égyptienne. Les différentes initiatives du pays en faveur du développement de l’infrastructure TIC et de la volonté d’élargir la culture du numérique dans la société sont en excellente voie. »

M. Medhat Mahmoud, Directeur des solutions du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa a souligné : « Nous pensons que la transformation numérique des industries représente une immense opportunité de créer de la valeur à la fois pour l’industrie et pour la société. Notre objectif est de devenir le meilleur partenaire possible en matière de transformation numérique en Égypte et dans les pays où nous sommes présents. »

Pour élaborer les solutions de ville intelligente à Rehab et Madinaty par Talaat Moustafa Group (TMG), Huawei fournit des services innovants à 90 000 ménages. Huawei et ses partenaires ont notamment construit conjointement une plateforme de gestion intelligente unifiée qui intègre des services comme la reconnaissance des plaques d’immatriculation. Ces solutions améliorent considérablement la sécurité et la commodité des citoyens.

Huawei compte quatre groupes d’entreprises : Carrier Network Business, Enterprise Business, Consumer Business, Cloud & AI Business Group. L’Enterprise Business Group (ou Groupe d’Entreprises en français) a été créé en 2011, il a connu une croissance rapide et est devenu le principal moteur de développement. Huawei Enterprise Business Group est dédié à servir les entreprises et les gouvernements et jusqu’à présent, il a déjà fourni des réseaux et des solutions à 253 clients parmi les 500 premiers du classement Fortune, en partenariat avec 28 000 partenaires dans le monde entier. En Afrique du Nord, Huawei travaille en étroite collaboration avec 1400 partenaires, couvrant des secteurs clés tels que le gouvernement, l’énergie et les transports, et a formé plus de 1000 ingénieurs certifiés Huawei, participant à la création de nombreux nouveaux emplois.

Programme EMERGING Mediterranean 2020

Programme EMERGING Mediterranean
Programme EMERGING Mediterranean

Sélectionné l’an dernier lors du Sommet des deux rives, initié par le Président de la République française, Emmanuel Macron, EMERGING Mediterranean vient prolonger la dynamique EMERGING Valley en Méditerranée, pour faire de la région le Lab de la Tech For Good et de l’innovation positive sur l’axe Euro-Med-Afrique.

A l’occasion d’un « Bootcamp des 2 Rives », organisé entre la France et le Maroc, les dix startups les plus prometteuses seront alors présélectionnées. Cinq entrepreneurs lauréats seront ensuite désignés par un jury le 7 décembre 2020 lors de la Conférence Digitale EMERGING Mediterranean. Ils bénéficieront du programme d’accompagnement EMERGING Mediterranean et intègreront le Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ; une occasion unique pour accélérer leur passage à l’échelle.

Ces startupers viendront ensuite, les 7 et 8 avril 2021, rencontrer à Marseille des investisseurs internationaux lors du sommet international EMERGING Valley qui se tiendra au Palais du Pharo. Spécialisé sur la Méditerranée, ce programme s’insère dans la dynamique Digital Africa, initiative présidentielle de soutien au développement inclusif au travers d’innovations conçues partout sur le continent africain.

Fruit des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives qui a rassemblé les sociétés civiles des pays du 5+5, EMERGING Mediterranean fait partie des grandes initiatives saluées par les Engagements pour une nouvelle ambition en Méditerranée, signés par les Ministres des Affaires étrangères des pays du dialogue 5+5, à l’occasion du Sommet des deux rives qui s’est tenu le 24 juin 2019 à Marseille en présence du Président de la République française.

S’inscrivant dans le sillage du programme SIBC (Social & Inclusive Business Camp) conçu et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), EMERGING Mediterranean a été créé pour identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good en Méditerranée, afin de démultiplier leur impact, mettre en valeur ces modèles de réussite et, in fine, contribuer à la résilience de leurs sociétés. L’initiative bénéficie du soutien financier de l’Agence Française de Développement et du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

Le Maghreb, terre d’innovation technologique et de résilience

« Fort de l’histoire et de la légitimité d’EMERGING Valley entre l’Europe et l’Afrique, EMERGING Mediterranean a pour vocation de démultiplier l’impact de la Tech For Good en Méditerranée, en identifiant les leaders de demain et en leur permettant de passer à l’échelle grâce à un dispositif d’accompagnement concret. Le programme va mettre à l’honneur les entrepreneurs de la rive sud de la Méditerranée, qui ont un réel impact positif et qui contribuent à la résilience de leurs sociétés via leur engagement sur des thèmes clés tels que l’e-santé, la résilience territoriale, l’agritech, le climat, la mobilité, et l’inclusion sociale et financière.

Autre composante forte du programme qui sera présente en filigrane de ces thématiques : l’entrepreneuriat féminin, qui fera l’objet d’une attention particulière. Nous voulons contribuer à accompagner et accélérer les champions méditerranéens de demain, pour inspirer les générations futures tout en renforçant le lien et les synergies entre l’Afrique et l’Europe », commente Samir Abdelkrim.

Déployé dans les pays de la rive sud du 5+5 (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie), EMERGING Mediterranean s’appuie sur trois grands volets d’action et un réseau de partenaires terrain opérationnels et engagés pour l’impact en Mauritanie, au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye :

  • Identifier les talents technologiques méditerranéens émergents et les accompagner au sein d’un programme d’accélération de haut niveau avec l’appui de nombreux partenaires internationaux.
  • Connecter les pépites digitales les plus prometteuses avec les investisseurs à impact, les bailleurs et les sources de financement.
  • Renforcer le dialogue entre les gouvernements et les startups méditerranéennes (Mediterranean Digital Dialogues) pour créer un environnement juridique et fiscal favorable, participant à l’émergence d’un écosystème digital méditerranéen compétitif, inclusif et répondant aux besoins essentiels de la population.

Le Bootcamp des 2 Rives : trois jours d’intelligence collective et une conférence digitale au Stade Vélodrome pour débattre de la Tech For Good en Méditerranée et sélectionner les cinq lauréats EMERGING Mediterranean 2020

Coup d’envoi de la première édition d’EMERGING Mediterranean, le Bootcamp des 2 Rives se tiendra du 27 au 29 novembre 2020 entre la France et le Maroc, en partenariat avec la Startup Factory de Casablanca et le campus de l’Agence Française de Développement. À travers des cycles de conférences et d’activités hybrides alliant webinars live et ateliers off entre jeunes pousses et une dizaine de mentors et experts de haut niveau, l’évènement va promouvoir l’open-innovation entre startups, chercheurs, institutionnels et grands comptes. Il servira également de socle pour produire un plaidoyer de la Tech For Good et de l’innovation positive qui sera dévoilé au cours du sommet EMERGING Valley, les 7 et 8 avril 2021.

Parallèlement, le Bootcamp des 2 Rives sera l’occasion de sessions de coaching intensif sur 72h au profit des startups candidates, qui seront sélectionnées à l’issue d’une Pitch Session. L’événement se conclura par l’annonce des 10 startups présélectionnées pour participer à la Conférence Digitale EMERGING Mediterranean, organisée le 7 décembre au Stade Vélodrome de Marseille, selon un format hybride présentiel et digital, pour un maximum d’inclusivité. En plus de débats, plénières de haut-niveau et ateliers de réflexion, la Conférence EMERGING Mediterranean sera l’occasion du Pitch Final des 10 pépites, pour sélection par un Grand Jury des 5 lauréats EMERGING Mediterranean en présence de l’Agence Française de Développement.

Pour atteindre ces objectifs et passer rapidement à l’échelle, EMERGING Mediterranean a constitué un réseau solide d’acteurs locaux engagés pour l’impact, avec notamment la Startup Factory (Maroc), la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, Expertise France (Tunisie et Libye), la Confédération algérienne du patronat citoyen, Connect’Innov (Tunisie), l’Agence Universitaire de la Francophonie ou encore l’incubateur mauritanien Hadina RimTIC.

Accélération et passage à l’échelle

Les lauréats EMERGING Mediterranean recevront chacun un package composé d’une bourse de 7 000 €, de l’intégration au Programme d’accélération du SIBC, d’un Full Pass de deux jours pour EMERGING Valley, d’un Demo Day devant un panel d’investisseurs à impact et de la participation aux Mediterranean Digital Dialogues.

« Au-delà du package en lui-même, qui représente une aide particulièrement précieuse en période de récession liée aux effets économiques de la crise du Covid-19, les startups lauréates vont bénéficier d’une forte visibilité et d’une vraie valorisation au sein des écosystèmes business et investisseurs. À travers EMERGING Mediterranean, le programme SIBC, EMERGING Valley et l’action de l’ensemble de nos partenaires, nous sommes fiers de les accompagner et de leur permettre d’accélérer leur développement pour passer à l’échelle », conclut Samir Abdelkrim.

Les porteurs de projet ont jusqu’au 20 novembre 2020 pour proposer leur candidature au programme EMERGING Mediterranean via le lien suivant : https://emergingmediterranean.co/bootcamp-des-2-rives/

Programme EMERGING Mediterranean
Programme EMERGING Mediterranean

Le vrai prix de l’art : la face cachée du trafic de biens culturels

biens culturels africains
biens culturels africains

L’UNESCO estime que le commerce illicite de biens culturels représente près de 10 milliards de dollars chaque année. Ce trafic, alimenté par le pillage parfois très organisé de zones archéologiques, constitue une source de financement majeure d’organisations criminelles et terroristes et dépossède les peuples de leur histoire et de leur identité.

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a développé depuis un demi-siècle le cadre juridique de référence pour lutter contre ce fléau, dans le cadre de la Convention adoptée en 1970, qui précise les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Pour le 50ème anniversaire de la Convention, l’UNESCO lance une campagne internationale de communication afin de sensibiliser le grand public amateur d’art aux conséquences désastreuses de ce trafic.

« Le trafic illicite constitue un vol caractérisé de la mémoire des peuples. Eveiller les consciences et appeler à la plus extrême vigilance est nécessaire pour lutter contre cette réalité largement sous-estimée », a affirmé la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

La campagne, intitulée Le vrai prix de l’art et imaginée avec l’agence de communication DDB Paris, emprunte ses codes à l’univers de l’art et du design pour mieux révéler la vérité sombre cachée derrière certaines œuvres. Chaque visuel présente un objet in situ, intégré à la décoration intérieure d’un acheteur. Une accroche vient révéler de façon cruelle l’envers du décor : financement du terrorisme, fouilles illégales, vols dans un musée détruit par la guerre, liquidation de la mémoire d’un peuple… Chaque annonce raconte l’histoire vraie d’une antiquité volée dans une région du monde (Moyen-Orient, Afrique, Europe, Asie et Amérique Latine).

Diffusée à partir du 20 octobre 2020, la campagne est lancée en amont de plusieurs événements importants, organisés à l’occasion de cet anniversaire, et notamment : la réunion du Comité de la Convention (27 et 28 octobre), la première Journée internationale de lutte contre le trafic illicite de biens culturels (14 novembre), et une conférence internationale à Berlin (16-18 novembre). Cette dernière, organisée en partenariat avec le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, la Commission européenne et le Conseil de l’Europe, a pour objectif d’analyser les priorités par région, d’étudier les enjeux et de partager des solutions.

Un numéro spécial du Courrier de l’UNESCO, également consacré à ce sujet, est disponible en ligne.

biens culturels africains
biens culturels africains

Africa Fintech Summit #afts2020

Africa Fintech Summit
Africa Fintech Summit

Le cinquième sommet Africa Fintech (AfricaFintechSummit.com) sera organisé virtuellement cette année via la plateforme Accelevents les 9, 10 et 12 novembre 2020. Le sommet a lieu dans le contexte de la pandémie mondiale COVID-19 qui a entraîné un besoin sans précédent de commerce et de financement numériques et a positionné Fintech comme un élément clé de la reprise économique.

Cette année, le sommet accueillera plus de 1 000 participants et plus de 60 intervenants provenant de 10 fuseaux horaires différents sur les 6 continents. Le thème de chaque journée a été conçu pour explorer les nouvelles perspectives que nous avons découvertes en préparant le rapport qui sera bientôt publié, Africa Fintech : State of the Industry 2020, un rapport de 63 pages consacré aux esprits brillants et aux innovations. Parmi les panélistes, on retrouve les génies qui sont à l’origine des innovations qui ont mené l’industrie : Olugbenga Agboola, co-fondateur et PDG de Flutterwave ; Tayo Oviosu, fondateur et PDG de PAGA ; Yemiru Chanyalew, fondateur et PDG d’Amole ; Djiba Diallo, conseiller principal en matière de technologie financière auprès d’EcoBank ; Coen Jonker, co-fondateur et PDG de TYME Bank ; Iyin Aboyeji, fondateur et partenaire général de Future Africa ; Viola Llewellyn, co-fondatrice et présidente d’Ovamba ; et Ham Serunjogi, co-fondateur et PDG de ChipperCash. 

L’AFTS a établi des partenariats stratégiques avec le Bureau mondial des partenariats (GOP) du Département d’État Américain pour aider à rassembler les leaders d’opinion de tout le continent Africain. Cette initiative fait suite au partenariat entre le GOP et l’AFTS, dans le cadre duquel une délégation technique Américaine s’est rendue à l’ATFSAddis19 en novembre dernier.

La journée d’ouverture du sommet se concentrera sur les principaux écosystèmes fintech régionaux du continent, avec des sessions distinctes consacrées à l’Afrique de l’Ouest, de l’Est, du Nord, centrale et australe.

L’Africa Fintech Summit (AFTS) est la première initiative mondiale consacrée à l’écosystème fintech Africain

Le deuxième jour sera consacré aux modèles commerciaux basés sur les technologies de pointe, et à l’analyse de la manière dont les technologies de pointe fournissent une base pour l’innovation dans des secteurs tels que le commerce électronique, les soins de santé et l’agriculture. Il y aura également une session consacrée aux modèles commerciaux de paiement par répartition (PayGo) qui ont connu une augmentation significative de leur popularité en raison de leur capacité à faciliter l’accès à des services cruciaux mais souvent inaccessibles.

« The Business of Fintech » est le titre de notre troisième et dernier jour. Nous invitons ici les investisseurs de Fintech, les experts financiers décentralisés et les leaders d’opinion des entreprises les plus prospères à discuter des meilleures pratiques pour relever les défis communs des innovateurs, y compris l’expansion du marché, la mobilisation de capitaux, l’applicabilité de la chaîne d’approvisionnement, le ciblage de la dernière étape et la sélection de partenaires potentiels de Fintech.

Le sommet se termine par la demi-finale régionale et la compétition de pitch pour la Coupe du monde des start-ups, dont le vainqueur disputera une étape sur une scène de la Silicon Valley pour 1 million de dollars US.

L’Africa Fintech Summit (AFTS) est la première initiative mondiale consacrée à l’écosystème fintech Africain. L’AFTS se tient traditionnellement à Washington, D.C., chaque année en Avril pendant la semaine de réunion annuelle de la Banque mondiale et de la SFI, et dans une ville Africaine différente chaque année en Novembre (dernièrement, Lagos et Addis Abeba).

Soutenue par un conseil consultatif composé de leaders d’opinion et de pionniers de la technologie, l’AFTS est un espace unique où les idées sont explorées, les investissements mobilisés, les partenariats et les collaborations formés à travers les secteurs et les zones géographiques.

Cette année, l’AFTS est organisée en partenariat entre le groupe de conseil stratégique Dedalus Global de Washington, D.C. et la société de conseil Ibex Frontier axée sur l’Éthiopie.

Les billets #AFTS2020 sont en vente en ligne dès aujourd’hui ! Les billets d’entrée générale sont en vente au prix de 125 $ et les billets premium avec des capacités de réseautage AI sont en vente au prix de 225 $. Pour en savoir plus et vous inscrire, visitez notre site Web sur l’adresse AfricaFintechSummit.com

Africa Fintech Summit
Africa Fintech Summit

L’UNESCO organise un sommet mondial sur l’éducation

UNECSCO académie compétences
UNECSCO académie compétences

L’UNESCO, en partenariat avec les gouvernements du Ghana, de la Norvège et du Royaume-Uni, organise une réunion virtuelle sur l’éducation dans le monde les 20 et 22 octobre. La réunion vise à obtenir des engagements de la part des dirigeants pour la protection du financement de l’éducation lors du redressement post-épidémique et à parvenir à un consensus sur les actions prioritaires pour l’an prochain.

La pandémie du COVID-19 a créé la plus grave perturbation des systèmes éducatifs mondiaux de l’histoire, forçant plus de 1,6 milliard d’apprenants à quitter l’école au plus fort de la crise. Elle a exacerbé les inégalités préexistantes et a touché plus durement les apprenants vulnérables. La pandémie menace d’annuler des décennies de progrès dans le domaine de l’éducation. Le ralentissement économique exercera une pression croissante sur les budgets nationaux de l’instruction publique et sur l’aide à l’éducation à un moment où un financement plus important est nécessaire pour que le secteur se rétablisse. Selon les projections, même si la part du budget allouée à l’éducation reste stable, les dépenses publiques globales pourraient diminuer de 8% et l’aide à l’éducation pourrait chuter de 12%.

Dans ce contexte, la réunion constituera une plateforme unique d’échange entre des dirigeants politiques de haut niveau, des ministres, des décideurs, des organisations multilatérales, des partenaires de développement et des acteurs mondiaux de l’éducation afin de protéger et de repenser l’éducation dans le monde actuel et dans celui de l’après-COVID-19.

Cet événement constituera une occasion stratégique pour les États membres et la communauté internationale de maintenir et de renforcer leur engagement en faveur de l’éducation, qui constitue l’investissement le plus essentiel pour une reprise et un avenir durables.

Un ensemble d’actions prioritaires mondiales pour le redémarrage et le renforcement des systèmes éducatifs s’articulera autour des cinq thèmes suivants, considérés comme centraux dans la réponse au COVID-19 :

  • Protéger le financement national et international de l’éducation ;
  • Rouvrir les écoles en toute sécurité ;
  • Se concentrer sur l’inclusion, l’équité et l’égalité des sexes ;
  • Réimaginer les approches pédagogiques et les résultats d’apprentissage ;
  • Exploiter une connectivité et des technologies équitables pour l’apprentissage.

Ces domaines d’action s’appuient sur les recommandations de la note d’orientation du Secrétaire général des Nations unies intitulée « L’éducation pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà », coordonnée par l’UNESCO, ainsi que sur le Livre blanc produit par la campagne « Sauver notre avenir ».

Une partie technique de la réunion aura lieu le 20 octobre de 13h à 16h (heure française), suivie d’un segment de haut niveau le 22 octobre de 13h à 15h (h.f.).

Avant la réunion, l’UNESCO a facilité une série de consultations sur une déclaration qui devrait être adoptée lors du segment de haut niveau le 22 octobre. Les consultations ont eu lieu au niveau régional avec les États membres, le Comité de pilotage de l’ODD Éducation 2030, la Consultation collective des ONG sur l’éducation 2030, les organisations multilatérales et les organisations régionales, ainsi que d’autres acteurs clés.

Retransmission en direct de l’événement : https://webcast.unesco.org/events/2020GEM/

En savoir plus sur la réunion : http://on.unesco.org/globaleducationmeeting

Document de référence (en anglais)

Donner du sang via Facebook en Guinée au Mali et au Tchad

donneur de sang sur Facebook
donneur de sang sur Facebook

Les habitants de ces trois pays et âgés de 18 à 65 ans auront la possibilité de s’inscrire comme donneurs de sang sur Facebook et être avertis des besoins urgents près de chez eux

Facebook, en partenariat avec les Centres nationaux de transfusion sanguine du Tchad, du Mali et de la Guinée, annonce aujourd’hui le déploiement d’un outil pour favoriser les dons de sang.


Toutes les secondes, quelqu’un, quelque part, a besoin d’une transfusion sanguine pour sauver sa vie. Avec la pandémie de la COVID-19, la pénurie de dons de sang s’est aggravée dans le monde et en Afrique en particulier, laissant les organismes spécialisés en difficulté pour répondre aux besoins croissants.

Les donneurs de sang volontaires sont essentiels à un approvisionnement en sang sûr et fiable, mais dans de très nombreux pays, les candidats ne savent pas quand, où et comment donner du sang, ni s’ils peuvent le faire en toute sécurité.


“L’outil don de sang sur Facebook vise à rapprocher les donneurs de sang des organismes de collecte afin d’améliorer la réponse aux besoins locaux.” a déclaré Balkissa Idé Siddo, Responsable affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone. “Nous sommes fiers de nous engager auprès des centres nationaux de transfusion sanguine en Guinée, au Mali et au Tchad, pour montrer que l’innovation technologique peut contribuer à apporter des solutions concrètes aux défis de santé.” a-t-elle ajouté.

Lancé en 2017, l’outil “Dons de sang” de Facebook compte aujourd’hui plus de 70 millions d’inscrits dans le monde entier. La fonctionnalité est disponible dans douze pays en Afrique sub-saharienne, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’voire, le Kenya, le Niger, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Namibie et désormais la Guinée, le Mali et le Tchad.

La fonctionnalité “Dons de sang” comprend trois éléments clés :

  • La possibilité de s »nscrire en tant que donneur de sang : les utilisateurs de Facebook qui choisissent de s’inscrire ont la possibilité d’indiquer leur volonté de donner du sang dans l’application Facebook.
  • Les banques de sang inspirent les donneurs : si les centres de don de sang de confiance ont besoin de trouver des donneurs, ils peuvent créer des pages spéciales qui informent les donneurs de leurs besoins et comprennent un bouton d’appel à l’action qui permet aux donneurs de les contacter directement à partir de la page.
  • Notification aux donneurs – Une fois qu’une demande de don de sang est publiée, les personnes situées à proximité qui ont indiqué leur volonté de donner du sang seront informées de la demande par le biais de leurs notifications sur Facebook.


« Le sang et les produits sanguins sont indispensables pour éviter des décès dans les services de santé. Nous sommes heureux de nous associer à Facebook pour mobiliser la population en faveur de la collecte de sang. » a déclaré le Dr Mbanga Djimadoum, directeur du Centre national de transfusion sanguine du Tchad.

Selon le Dr Haba Nyankoye, à la tête du Centre national de transfusion sanguine de Guinée, “C’est un nouveau moyen de recruter de nouveaux donneurs et de rappeler aux donneurs existants de donner du sang. Les donneurs de sang volontaires sont essentiels pour garantir un approvisionnement en sang sécurisé et fiable.

“L’accès au sang est essentiel pour les personnes qui rencontrent des complications lors de l’accouchement, sont victimes d’un accident de la route ou souffrent d’une anémie grave. En soutenant les dons de sang volontaires sur Facebook, nous pouvons garantir que du sang sécurisé sera disponible pour sauver des vies partout et à tout moment.” a enfin rappelé le Dr Amadou B. Diarra, qui dirige le Centre national de transfusion sanguine du Mali.


Comment ça marche ?

Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut s’inscrire comme donneur de sang sur Facebook en se rendant sur la page « Dons de sang » dans la section « A propos » de leur profil, ou en accédant au lien : facebook.com/donateblood. Chaque personne qui s’inscrit pourra voir sur son appareil mobile les demandes et les possibilités de donner du sang à proximité.

Djembe Consultants et AfriLabs présentent une étude : innovation et résilience en contexte COVID-19

Djembe Consultants #djembeinsigts
Djembe Consultants #djembeinsigts

Le rapport offre de prometteuses perspectives en matière de développement, d’innovation, de transformation de l’éducation en un modèle d’apprentissage collaboratif et appelle à l’amélioration des politiques de soutien des femmes et les jeunes dans les secteurs informels

Djembe Consultants, cabinet de conseil en communication primé, a lancé aujourd’hui son dernier rapport de recherche en partenariat avec AfriLabs, le premier réseau panafricain de centres technologiques et d’innovation.  Le rapport évalue l’impact de la COVID-19 sur les jeunes innovateurs et entrepreneurs du continent et présente le point de vue d’experts de l’industrie sur le rôle des décisionnaires africains des secteurs public et privé dans les domaines de l’innovation, notamment l’éducation, l’inclusion, l’investissement, la recherche et le développement. Le rapport a été lancé au cours d’une table ronde lors du 5e rassemblement annuel virtuel d’AfriLabs.  

Intitulé Construire une Afrique Innovante et Résiliente, le rapport est le résultat d’une enquête menée auprès de plus de 1 000 innovateurs, entrepreneurs et start-ups panafricains issus des vastes réseaux d’innovation et d’entrepreneuriat de Djembe et d’AfriLabs. S’inscrivant dans le contexte d’avancées importantes pour le continent, notamment l’imminente Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), les objectifs de développement durable des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le rapport rassemble également les points de vue d’experts d’organisations de développement et du secteur privé, dont l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank, Honoris United Universities, Mastercard Foundation, Mozilla, SMART Africa et ONU Femmes. Il présente les perspectives des centres d’innovation régionaux et célèbre les réussites africaines inspirantes en matière d’innovation. 

Le directeur général de Djembe Consultants, Mitchell Prather, a déclaré : « Le dernier rapport de recherche de Djembe réaffirme notre ferme conviction que l’écosystème africain de l’innovation est singulièrement le plus important catalyseur d’un développement socio-économique généralisé. Malgré la résilience innée dont les PME et les innovateurs africains ont fait preuve au cours de cette année difficile, cet écosystème a besoin de toute urgence d’une intervention supplémentaire des politiques et des partisans de l’industrie afin de créer un environnement plus propice à la survie et à la prospérité des innovateurs et des PME.  Alors que les incertitudes liées à la COVID-19 continuent de menacer la stabilité et la croissance économiques, la prospérité économique peut être considérablement renforcée en nourrissant l’esprit d’innovation pour préparer le continent au succès, juste au moment où il en a le plus besoin. »

Et Anna Ekeledo, directrice exécutive d’AfriLabs et collaboratrice au rapport, d’ajouter : « L’ADN de survie du continent, toujours résistant aux chocs internes et externes de toutes sortes, prouve la résilience de sa jeunesse démographique, qui crée, innove et regarde constamment vers l’avenir. Bien que nous ayons observé une accélération à des degrés divers de la part des politiques, il faut faire davantage pour favoriser une plus grande inclusion de l’innovation, qu’il s’agisse de garantir l’accès aux données, de réimaginer l’éducation, d’investir dans la R&D ou de soutenir l’expansion internationale. En construisant une Afrique plus résiliente et innovante, la région peut véritablement exploiter tout son potentiel. »

Déployer les innovations locales au-delà des frontières

  • La majorité des entrepreneurs (90 %) sont susceptibles de devoir ou de pouvoir développer leurs activités à la suite de la COVID-19
  • 74 % déclarent qu’ils étudient actuellement la possibilité d’entrer sur les marchés internationaux
  • 51 % indiquent que s’ils sont conscients du soutien de l’État, ils estiment que ce soutien est insuffisant pour répondre à leurs besoins actuels en matière de développement des activités
  • La majorité des innovateurs et des start-ups (42 %) considèrent les pôles d’innovation comme étant de potentielles plateformes pour l’accès au financement, pour le réseautage, le renforcement des capacités et la R&D

Renforcer l’élaboration de politiques visant à encourager la R&D et l’innovation

  • Le financement par les investisseurs est le principal problème auquel les gouvernements doivent s’attaquer pour renforcer la résilience de l’innovation. Il s’agit dans un second temps d’encourager l’esprit d’entreprise et d’éradiquer la corruption.

Favoriser l’inclusion dans l’innovation – Femmes, jeunes et marchés informels

  • La majorité des entrepreneurs (45 %) estiment que la création d’opportunités pour les entreprises locales est le principal moteur de l’inclusion dans le secteur de l’innovation, suivi par la mise en place de programmes de soutien et de développement des capacités pour relever les défis uniques que pose la gestion des marchés informels
  • Une forte proportion de répondants (41 %) estime que le soutien des secteurs privé et public est insuffisant pour favoriser une réelle inclusion au sein de l’écosystème d’innovation au sens large

Le rapport peut être consulté dans son intégralité ici.

Djembe Consultants a récemment été nommé partenaire officiel de communication d’AfriLabs et mettra au point des ateliers de formation personnalisés destinés aux membres de la communauté d’AfriLabs et aux centres partenaires à travers le continent. Suivez Djembe Consultants sur les réseaux sociaux pour en savoir plus.

Djembe Consultants #djembeinsigts
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Pourquoi l’emploi en Afrique peine-t-il à exploiter ses talents ?

Nicolas Goldstein - Co-fondateur de Talenteum.africa
Co-fondateur de Talenteum.africa

L’Afrique ne manque pas de candidats à l’emploi, toutefois, un phénomène vient déséquilibrer ce bassin de talents, résonnant négativement par la même occasion sur le taux de chômage, toujours élevé. En effet, parmi les nombreux défis auxquels le continent est confronté, cette problématique persiste à cause de plusieurs facteurs : l’incapacité des pays africains à exploiter leurs talents.

Une croissance démographique au galop

C’est un fait, l’Afrique a toujours affiché une croissance démographique dynamique. Selon les chiffres des Nations unies, 60 % des Africains ont moins de 24 ans. D’ailleurs, les spécialistes prévoient que la jeune population mondiale sera composée à 35 % d’Africains à l’horizon 2050, contre 15 % seulement en 2000. Ces données soulèvent légitimement des interrogations sérieuses quant aux défis que le continent va devoir relever, notamment en matière d’emploi.

À ce propos, Fred Swaniker, fondateur de l’African Leadership University, s’exprimait à l’occasion de la conférence TEDGlobal : « D’ici 2030, l’Afrique aura une main-d’œuvre plus importante que la Chine, et d’ici 2050, elle aura la plus grande main-d’œuvre au monde. Un milliard de personnes auront besoin d’emplois en Afrique, donc si nous ne développons pas nos économies assez rapidement, nous sommes assis sur une bombe à retardement, pas seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier ».

L’autonomisation et l’investissement dans les jeunes talents africains

En 2019 Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) a de son côté enjoint les pays africains à s’impliquer davantage dans la formation des jeunes, de plus en plus nombreux à grossir les rangs des demandeurs d’emploi sur le continent : « Il est temps pour l’Afrique de se lancer dans l’autonomisation et l’investissement des jeunes. »

Cet appel va-t-il galvaniser les gouvernements concernés, lorsque l’on sait que l’Afrique compte à ce jour, selon les chiffres de la BAD, 60 % de jeunes chômeurs, dont 45 % de jeunes diplômés ? Rien n’est moins sûr lorsque l’on sait que cela passe par la création de 450 millions d’emplois supplémentaires d’ici 2030.

Un manque de coordination criant entre les entreprises et le secteur éducatif

Les spécialistes se rejoignent pour dire que le nombre d’emplois créés est actuellement insuffisant. Dans le même temps, il est difficile pour les entreprises africaines de miser sur les talents africains. Des talents certes diplômés, mais dont la formation ne répond pas à leurs besoins de manière pertinente. Mais attention, en grattant sous la surface, on se rend compte que le problème est plus complexe :

  • L’inadéquation entre les connaissances acquises par les étudiants à l’université et les compétences recherchées par les entreprises, qui touche près de 49 % des pays africains.
  • Une baisse de la qualité de l’enseignement dans les universités africaines, du fait d’un ratio déséquilibré entre nombre d’étudiants et enseignants (50 % d’étudiants de plus par enseignant en Afrique subsaharienne qu’ailleurs dans le monde),
  • Le manque d’information sur les emplois à pourvoir,
  • Des méthodes de formation obsolètes, inadaptées aux réalités locales,
  • Des avantages sociaux trop faibles, voire inexistants

D’autres éléments viennent se rajouter à cette exploitation biaisée des talents en Afrique, par exemple :

  • Le maintien, par les gouvernements, des hauts profils retraités à leur poste dans certains secteurs,
  • La préférence pour les multinationales étrangères dans l’octroi d’unités de production,
  • Les facteurs ethniques, religieux, politiques

Le continent souffre d’un manque de coordination entre l’offre et la demande d’emploi. La démographie générale est galopante, à tel point que les gouvernements se trouvent d’ores et déjà au pied du mur. Comment résoudre cette équation complexe, lorsqu’on sait que les jeunes Africains veulent se lancer sur le marché ? Nombre d’entre eux se tournent désormais vers l’occident, grâce à la technologie, en mettant en pratique leurs formations à distance. Si cette solution est loin de faire avancer la cause africaine.

Bpifrance et Rwanda Finance Limited en partenariat pour booster l’écosystème des entreprises

Rwanda Finance Limited
Rwanda Finance Limited

Bpifrance, la banque publique d’investissement française, et Rwanda Finance Limited (RFL), une société détenue par le gouvernement du Rwanda, ont signé un protocole d’accord le 6 octobre 2020 à Paris, pour renforcer la coopération économique entre la France et le Rwanda.
 
Cet accord de coopération signé par Pascal Lagarde, Directeur exécutif de Bpifrance en charge de l’international, de la stratégie, des études et développement, et Nick Barigye, Directeur Général de Rwanda Finance Limited, témoigne de la volonté des deux institutions de soutenir et de promouvoir les échanges d’affaires et la coopération économique entre la France et le Rwanda.
 
« Ce partenariat est une étape importante pour notre écosystème financier international émergent », a déclaré Nick Barigye, directeur général de Rwanda Finance Limited. « Nous sommes heureux de nous associer à Bpifrance qui fournira une assistance technique pour attirer les services financiers traitant avec l’Afrique, afin de structurer leurs transactions par l’intermédiaire de KIFC (Kigali International Financial Center). »
 
Pascal Lagarde, directeur exécutif de Bpifrance, a ajouté : « Nous nous félicitons de cet accord qui ouvre la voie à des échanges fructueux entre nos deux institutions dans le but de développer des opportunités pour nos entreprises de part et d’autre en termes d’innovation, d’exportation et d’investissement. Bpifrance est depuis longtemps fortement impliqué dans le développement d’un solide écosystème entrepreneurial sur le continent africain. »

Bpifrance et Rwanda Finance

  • Contribuer au développement d’un écosystème d’innovation, entrepreneurial et financier au Rwanda ;
  • Promouvoir le développement des PME et ETI françaises opérant ou intéressées par le marché africain en se structurant au travers du KIFC (Kigali International Financial Center) ;
  • Développer des missions, des projets et des événements afin d’optimiser le lien entre Bpifrance et Rwanda Finance ainsi que d’autres institutions financières au Rwanda afin de générer des partenariats d’affaires.

Bpifrance, le fonds souverain français dédié aux investissements directs et indirects, notamment en partenariat avec les fonds souverains et les grands investisseurs institutionnels internationaux, propose une large gamme d’actions internationales aux institutions étrangères.

Le Rwanda a une économie stable et résistante avec un taux de croissance moyen de 8,6 % sur 10 ans. Il a également été classé premier pays d’Afrique pour la transparence de son gouvernement


Bpifrance est également l’un des principaux investisseurs français et européens avec plus de 2,5 milliards d’euros investis directement ou indirectement dans l’économie française. Avec Averroès Africa, son nouveau fonds de fonds lancé le 8 octobre, Bpifrance continue de soutenir le développement du marché du capital investissement en Afrique initié en 2003.
 
Bpifrance mène aussi des opérations de soutien auprès des Etats et des institutions étrangères en Afrique, en Europe et en Eurasie afin qu’ils puissent créer et développer leurs propres outils de financement de leur économie en accompagnant les entreprises innovantes dans leurs projets et en structurant les produits d’accompagnement et de financement (fonds d’amorçage, gamme de produits de financement de l’innovation, grille d’évaluation, etc…). Par la plateforme digitale EuroQuity, notamment sur le continent africain, Bpifrance contribue à la mise en relation de porteurs de projets avec des investisseurs ; développant un écosystème entrepreneurial créateur d’emplois qui favorise l’accès au crédit bancaire des TPE/PME (comme la création et l’optimisation d’un fonds de garantie, générant ainsi un réel effet de levier dans le financement des projets d’entreprises).

Le mandat principal de Rwanda Finance est le développement et la promotion du Centre financier international de Kigali (KIFC), qui se veut un centre financier de classe mondiale, conçu pour promouvoir les investissements étrangers et la création de milliers d’emplois hautement qualifiés dans le secteur financier au profit du Rwanda et du continent africain.
 
Le Rwanda a une économie stable et résistante avec un taux de croissance moyen de 8,6 % sur 10 ans. Il a également été classé premier pays d’Afrique pour la transparence de son gouvernement selon le rapport 2019 de Transparency International.
 
Le Rwanda offre un environnement favorable aux entreprises, d’excellentes infrastructures, une compétitivité au niveau des coûts et bénéficie d’un leadership fort avec la Vision 2035 et 2050 du gouvernement du Rwanda, qui guide la voie à suivre.
 
Le Rwanda a également établi des relations commerciales avec d’autres marchés africains, c’est un acteur clé dans la création de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA).

BPI France
BPI France

Tunisia Digital Summit 2020

Tunisia Digital Summit
Tunisia Digital Summit

TDS innove et lance sa 4ème édition 100% digitale

Organisée sous l’égide du Ministère des technologies de la communication et inaugurée par Le Chef du Gouvernement, TDS-conference revient les 27 et 28 octobre 2020 intégralement en ligne à travers une plateforme digitale très innovante : un produit 100% tunisien développé par TPM en partenariat avec une startup tunisienne. Grâce au capital confiance des partenaires et sponsors de TDS et de leurs engagements et solidarités en ce contexte exceptionnel, TPM s’est investi depuis la crise du COVID 19 à développer une solution numérique de bout en bout pour rassembler virtuellement les acteurs et les décideurs de la transformation digitale en Tunisie, en toute sécurité contre le risque de contagion de la pandémie.

 Ce sera une 1ère en Tunisie, l’idée est de faire vivre nos participants une expérience utilisateur à la fois interactive et ergonomique. Le concept est simple et efficace : pendant les 2 jours la manifestation se tiendra en ligne sur le site web. Nos sponsors, exposants, speakers, experts et participants vont se connecter chacun en fonction de son profil à une plateforme technologique très innovante qui offrira des stands aux exposants, une visibilité aux sponsors et permettra la diffusion du programme de conférences et d’ateliers animés par nos experts et enfin un networking sous forme de rendez-vous soit en chat soit en visio-conférence. Nous avons également développé une application mobile, disponible sur android et IOs, qui va permettre aux participants à multiplier les possibilités de networking et de rencontres au-delà des deux jours de l’évènement

 TPM a également mis en place un plan de communication d’envergure axé sur des campagnes sur internet, les réseaux sociaux, radios, relations publiques et via les panneaux d’affichages numériques urbains. L’objectif est de mobiliser 1000 participants identifiés et qualifiés pendant les 2 jours de déroulement de la Webconférence et des milliers de membres à nous suivre sur les réseaux sociaux post évènement. Le message que nous souhaitons véhiculer est très fort et claire : le digital et l’innovation constituent de véritables solutions pour contourner l’impact du COVID-19 sur les entreprises et sauver le secteur de l’évènementiel, gelé depuis le mois de mars 2020.

Le site du Tuninisia Digital Summit 2020

Tunisia Digital Summit
Tunisia Digital Summit

BPI France avec Proparco lancent un fonds pour le Capital Investissement : Averroès Africa

BPI France
BPI France

C’est désormais officiel, Bpifrance et Proparco annoncent le premier closing de leur quatrième fonds de fonds pour l’Afrique, Averroès Africa. D’une taille cible de 100 millions d’euros, Averroès Africa investira dans des fonds africains dédiés aux startups et aux petites et moyennes entreprises, pour continuer de soutenir le développement du secteur privé, l’emploi et l’innovation sur le continent.

Le dispositif Averroès a été lancé en 2003 par Bpifrance et Proparco pour soutenir le développement du marché du capital investissement d’abord en Afrique du Nord puis sur l’ensemble du continent avec le lancement d’un premier véhicule panafricain (Averroès Finance III) en 2015. 

Forts du succès de ce dispositif pionnier en fonds de fonds ayant permis de drainer près de 1,2 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains, Bpifrance et Proparco ont souhaité poursuivre leur collaboration en lançant un nouveau véhicule – Averroès Africa. Averroès Africa, tout comme ses prédécesseurs, est ouvert à la souscription d’investisseurs tiers publics et privés, français et étrangers, qui viendront compléter le tour de table du premier closing, d’un montant de 55 millions d’euros, afin d’atteindre la taille cible de 100 millions d’euros. 

Averroès Africa reprendra la thèse d’investissement d’Averroès Finance III en ciblant des fonds de capital investissement plurisectoriels, ayant une dimension multi-pays, régionale ou panafricaine, et gérés par des équipes expérimentées. Averroès Africa aura un tropisme accru pour les fonds de capital-risque et, pour la première fois, il pourra investir dans des fonds sectoriels des services financiers, de la santé et de l’agro-industrie, en cohérence avec l’évolution du marché africain. Avec un objectif de 10 à 12 fonds en portefeuille, Averroès Africa offrira à terme une exposition à plus d’une centaine de sociétés africaines, de la start-up à l’ETI, dans tous les grands secteurs liés à l’émergence de la classe moyenne africaine, tels que les biens de grande consommation, les transports et la logistique, l’industrie, l’éducation ou les TMT.

Au-delà de la performance financière, l’équipe d’Averroès Africa aura à cœur de maximiser l’impact de ses investissements en matière environnementale, sociale et de gouvernance, en ligne avec les engagements pris par Bpifrance et Proparco. L’équipe cherchera également, comme pour les véhicules prédécesseurs, à générer des flux d’affaires entre les entreprises africaines en portefeuille et les entreprises françaises soutenues par Bpifrance et désireuses de saisir les opportunités offertes par le marché africain.

« Nous sommes très heureux de lancer ce quatrième véhicule avec Proparco, près de vingt ans après le début de nos activités d’investissement en Afrique. Sa thèse d’investissement élargie nous permettra de diversifier encore davantage notre portefeuille et de saisir un maximum d’opportunités, notamment dans de nouveaux segments technologiques porteurs. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Ce lancement est réalisé alors que l’Afrique fait face à de nouveaux enjeux majeurs : la crise de la covid-19, qui nécessite un soutien renforcé aux petites et moyennes entreprises afin de maintenir l’activité et l’emploi, ainsi que le changement climatique, pour lequel l’Afrique est en première ligne. Averroès Africa contribuera, nous l’espérons, à répondre à ces enjeux ».

Gregory Clemente, Directeur général de Proparco, affirme : « Le lancement du 4ème fonds de fonds Averroès témoigne de l’ambition croissante du partenariat qui lie Proparco à Bpifrance. Ce nouveau véhicule a vocation à mobiliser et à orienter des capitaux publics et privés vers des secteurs parmi les plus dynamiques et porteurs d’impact en Afrique. L’expérience, les outils et le réseau de partenaires de l’AFD et de Proparco sur le continent en font les acteurs clés du financement des start-ups, TPE et PME sur le continent.

Nous sommes en effet convaincus que la résilience et le développement du continent passent notamment par le soutien des entreprises et entrepreneurs africains. C’est dans cette optique que nous avons encore accru notre appui à leur égard avec plus de 2 milliards d’euros déjà engagés depuis 2018 dans le cadre de l’initiative française Choose Africa»

Les lauréats de Suguba qui récompense les startups de la Tech

Suguba
Suguba

Suguba en partenariat avec Mercy Corps et l’Agence française de développement (AFD) organise son deuxième programme de préparation à l’investissement d’Afrique Francophone de l’Ouest pour soutenir les start-ups les plus prometteuses dans le Digital. Les huit (8) start-ups d’Afrique de l’Ouest Francophone sélectionnées pour la cohorte de ce programme sont les suivantes:

Bio Agripol (Jayseddo.com), une start-up Sénégalaise qui intervient dans le financement participatif des particuliers au service de la chaîne de valeur agricole.

Mousso (Mousso.africa/home), une start-up Sénégalaise qui met à disposition les fournitures nécessaires via un plate-forme mobile et permet un paiement différé avec 0% d’intérêt.

Dothan (Keiwa.app), une start-up Ivoirienne qui s’est donnée pour mission de développer un outil de gestion financière et d’accompagnement des TPE/PME africaines dénommé KEIWA.

Eneza (EnezaEducation.com), une EDTECH Ivoirienne qui fournit des contenus éducatifs avec pour principal objectif de surmonter les obstacles liés à l’accès à une éducation de qualité par le moyen du digital, en Côte d’Ivoire et dans la sous- région ouest-africaine.

CinetPay (CinetPay.com), une fintech Ivoirienne, créée en 2016. Nous développons des solutions digitales de paiement et de transfert d’argent, via mobile money, cartes bancaires (Visa, Mastercard) et portefeuilles électroniques.

Carfics (Carfics.com), une startup technologique Française, basée à Montpellier et tournée vers l’Afrique, qui accompagne les entreprises sur la performance opérationnelle et donc économique de leurs actifs stratégiques dans le domaine notamment du transport.

Grâce à sa collaboration avec des investisseurs de premier plan, notamment en Afrique Francophone, Afrikhaliss aidera les jeunes entreprises sélectionnées à attirer des capitaux

Shop Me Away (Shopmeaway.com), une start-up Sénégalaise, le nouveau Airbnb des colis. La plateforme Shopmeaway vous procure une adresse dans le pays que vous souhaitez pour y recevoir vos colis et les ré-expédier chez vous à moindre coût.

Kamtar (Kamtar-ci.com), une start-up Ivoirienne qui intervient dans le secteur du transport tout en collectant et livrant vos colis où vous le souhaitez. Ils procèdent par des convois internationaux vers le Ghana, le Bénin, le Nigeria, la Guinée, le Mali et le Burkina.

L’Afrique Excelle, l’adaptation Francophone de l’accélérateur technologique XL Africa de la Banque mondiale, a été le premier programme d’accélération de Suguba. Ce programme, qui a pris fin en 2019, visait à mettre en relation les startups francophones du continent avec des mentors et des investisseurs. Afrique Excelle avait permis à 10 premières startups d’Afrique subsaharienne Francophone de lever des fonds pour un montant total d’environ 10 millions de dollars, ce qui en a fait un succès total.

Les entrepreneurs sélectionnés pour Afrikhaliss seront formés et encadrés par des experts internationaux et locaux dans le cadre d’un programme sur mesure, en vue d’augmenter la visibilité de leur marque et leur donner accès à des partenaires et investisseurs potentiels. 

Grâce à sa collaboration avec des investisseurs de premier plan, notamment en Afrique Francophone, Afrikhaliss aidera les jeunes entreprises sélectionnées à attirer des capitaux.

Les activités phares comprennent deux sessions de formation résidentielles d’une semaine à Dakar (Sénégal) et une autre à Abidjan (Côte d’Ivoire), offrant aux entrepreneurs la possibilité de développer leur réseau professionnel et d’apprendre auprès de mentors, de pairs et de partenaires locaux et internationaux. La formation résidentielle à Dakar se terminera par un Pitch qui aura lieu lors de la deuxième édition du Sommet de l’investissement en Afrique Francophone où les entrepreneurs présenteront leurs start-ups à un large public d’experts en nouvelles technologies, d’investisseurs, de grandes entreprises, d’experts et de médias.

Le programme a pour partenaires les principaux fonds d’investissement et business angels actifs en Afrique Francophone. 

Pour plus d’informations sur le programme ou si vous souhaitez devenir partenaire de cette initiative, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : contact@suguba.org Le programme Afrikhaliss a été initié par Suguba et Mercy Corps, avec le soutien financier de l’Agence française de développement et est mis en œuvre par Suguba en partenariat avec Village Capital, Impact Hub Dakar et Impact Hub Abidjan.

Pour plus d’informations sur le programme ou si vous souhaitez devenir partenaire de cette initiative, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : contact@suguba.org.

Suguba
Suguba

Madagascar : 27 millions de dollars pour l’agriculture

Les femmes dans l'agriculture en Afrique
Les femmes dans l'agriculture en Afrique

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de développement de la zone de transformation agro-industrielle dans la région du sud-ouest de Madagascar (PTASO)

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 29 septembre à Abidjan, un prêt de 27 millions de dollars américains à Madagascar pour lui permettre de développer les chaînes de valeur agricoles dans sa partie sud-ouest.

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de développement de la zone de transformation agro-industrielle dans la région du sud-ouest de Madagascar (PTASO), une initiative qui pourrait être dupliquée au niveau national pour assurer une meilleure transformation des produits agricoles. Le projet vise non seulement à inverser la tendance des faibles performances répétées sur les plans agricole et économique mais il doit également apporter une réponse aux conséquences de la pandémie de Covid‑19.

Le PTASO qui sera mis en œuvre sur cinq ans à partir de 2021 doit permettre de promouvoir les chaînes de valeur agricoles notamment celles du riz, du pois du cap, du maïs, des produits halieutiques et des petits ruminants, par le développement d’infrastructures et l’incitation du secteur privé à soutenir la transformation industrielle.

Il aura des retombées concrètes sur le quotidien de 152 000 bénéficiaires directs et 460 000 bénéficiaires indirects, dont environ 54,7% de femmes

Plusieurs activités seront ainsi financées : la mise en place des infrastructures de base de la plateforme agro-industrielle de Toliara et des centres d’agribusiness à Ankililoake et Tandadave ; l’amélioration des infrastructures de production agricole (périmètres irrigués, fermes aquacoles, etc.) et de mise sur le marché (magasins de stockage, pistes, etc.) ; le renforcement des capacités des acteurs des filières agro-industrielles (services de l’État, organisations de producteurs).

Ces actions auront pour résultats la création de richesse et d’emplois, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la malnutrition chronique dans le sud-ouest de Madagascar.

Le PTASO couvrira près de 83000 hectares de « l’île rouge ». Il aura des retombées concrètes sur le quotidien de 152 000 bénéficiaires directs et 460 000 bénéficiaires indirects, dont environ 54,7% de femmes. À terme, il doit combler le retard de développement de la région du sud-ouest de Madagascar, qui compte six districts et 81 communes, pour une superficie de 45 000 km² et une population d’environ 1 372 000 habitants (chiffre de 2017), qui vivent, pour près de 76% d’entre eux, dans des zones rurales.

« Ce projet consolide les investissements de la Banque dans la région sud-ouest, notamment, la route RN9, le Corridor de facilitation du commerce et les 23 000 ha d’aménagements hydro‑agricoles considérés comme des modèles de projets structurants à Madagascar », a expliqué le responsable du Bureau‑pays, Cherif Mouhamed.

Les femmes dans l'agriculture en Afrique
Les femmes dans l’agriculture en Afrique

Appel à candidatures pour le Prix APO Group de la Journaliste Africaine

Prix APO Group de la Journaliste Africaine
Prix APO Group de la Journaliste Africaine

La lauréate se verra remettre une somme de 2 500 USD et bénéficiera d’une inscription à des cours de formation en ligne dispensés par l’une des universités internationales les plus réputées

APO Group (APO-opa.com), leader panafricain de la communication et du conseil aux entreprises, annonce la deuxième édition annuelle du APO Group African Women in Media (Prix APO Group de la Journaliste Africaine) qui récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Le Prix sera décerné à la lauréate lors de la 6e édition virtuelle de la conférence Africa Women Innovation and Entrepreneurship Forum (AWIEF) (AWIEForum.org) qui se déroulera les 2 et 3 décembre 2020, sous le thème « Réinventer l’entreprise pour optimiser la reprise ».

Le prestigieux événement annuel de l’AWIEF se veut une plateforme permettant à des leaders d’opinion, des experts de l’industrie, des décideurs politiques, des intellectuels, des organisations de développement et des investisseurs du monde entier de se rencontrer pour échanger, tisser des liens, partager des idées, collaborer et négocier dans un effort commun de stimulation de l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Nicolas Pompigne-Mognard, Président et Fondateur d’APO Group, a déclaré : « Avec le lancement du Prix en 2019, nous avons atteint notre objectif : mettre en lumière le travail des femmes journalistes qui racontent les histoires des femmes entrepreneures en Afrique. Fidèles à notre engagement de soutenir le développement du journalisme sur le continent, nous sommes fiers d’organiser cette édition de l’APO Group African Women in Media Award. Nous nous réjouissons à l’idée de décerner ce prix aux cotés de l’AWIEF à Johannesburg afin de célébrer les femmes journalistes et entrepreneures. »

Les candidatures à l’APO Group African Women in Media Award doivent fournir des perspectives pertinentes sur les femmes entrepreneures en Afrique, tout en s’adressant à un public international.

Le prix est ouvert aux journalistes et bloggeuses africaines, freelance ou employées par des médias, exerçant sur le continent africain et ayant réalisé un reportage diffusé ou publié en anglais, en arabe, en français ou en portugais sous la forme d’une publication imprimée, d’une émission de télévision ou de radio, sur un site web ou un blog, ayant pour audience principale l’Afrique.

Les reportages doivent avoir été diffusés ou publiés entre le 1er Janvier et le 31 Octobre 2020.

Nous nous réjouissons à l’idée de décerner ce prix aux cotés de l’AWIEF à Johannesburg afin de célébrer les femmes journalistes et entrepreneures

Les candidatures seront évaluées en fonction de leur contenu, du style, de la qualité d’analyse, de la créativité, de la dimension humaine et de l’impact sur la communauté.

Toutes les candidatures doivent être soumises par voie électronique :

– Presse écrite : télécharger le(s) scan(s) de l’article publié ;

– Radio : télécharger le lien SoundCloud ;

– Site web : télécharger l’URL ;

– Télévision : télécharger le lien YouTube.

Tout contenu vidéo doit être téléchargé sur YouTube (YouTube.com) et le contenu audio sur SoundCloud (SoundCloud.com). Si vous n’êtes pas encore inscrites sur ces sites, veuillez créer un compte afin de pouvoir importer votre reportage télévisé ou radio. Insérez ensuite le lien dans le formulaire d’inscription en ligne lors de la saisie des informations relatives au reportage.

Le formulaire de candidature en ligne est disponible sur : http://bit.ly/APOawardfr

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 octobre 2020. La liste des finalistes sera dévoilée le 20 Novembre 2020 et la lauréate révélée le Jeudi 3 Décembre 2020.

Prix APO Group de la Journaliste Africaine
Prix APO Group de la Journaliste Africaine

Africarena 2020

Africarena 2020
Africarena 2020

Le sommet AfricArena aura lieu en novembre prochain avec une conférence Africarena hybride en personne et en streaming !


AfricArena, la principale plateforme africaine de dealflow pour les start-ups technologiques, les investisseurs
et les entreprises, accueillera son quatrième sommet annuel les 24 et 25 novembre au Cap

Christophe Viarnaud CEO Africarena

Un sommet précédé du Bootcamp des fondateurs et des investisseurs en Capital Risque : un Week-end « non conférence » – et virtuellement avec AfricArena Air


Une plateforme faite par et pour les investisseurs et les entrepreneurs sur un marché à forte croissance


L’Afrique, où l’on trouve des innovations perturbatrices comme le paiement par téléphone portable, continue de voir, même par l’intermédiaire de Covid-19, une accélération du nombre d’opérations d’investissement dans ses start-ups technologiques, principalement qui se concentrent sur les technologies finales inclusives, l’innovation sociale et les technologies propres/hors réseau (ces secteurs représentant plus de 53 % des 2 milliards de dollars d’investissements en 2019), et représentent la prochaine grande croissance du marché de l’investissement dans les technologies.


Depuis sa création en 2017, AfricArena est une plateforme dédiée au soutien de la création de l’accès au marché et des possibilités d’investissement pour sa communauté de fondateurs toujours plus nombreuse, les business angels, les entreprises et les investisseurs en capital-risque. Conçu dans l’optique d’une approche numérique, AfricArena se compose d’une série de flux d’investissements des événements et des interventions et une plate-forme open source pour toutes les parties prenantes, le tout basé sur les principes de l’innovation ouverte et de l’esprit d’entreprise.

Depuis sa création, la marque AfricArena a a rapidement acquis une énorme crédibilité dans l’écosystème des start-ups technologiques, les start-up d’anciens élèves ayant a recueilli plus de 160 millions de dollars au cours des quatre dernières années.


La tournée AfricArena

Le sommet AfricArena est le point culminant d’une année d’événements réalisés grâce à la Tournée AfricArena

Au cours de l’année, des événements de présélection de pitchs ont lieu dans les grands pôles technologiques du continent africain à la recherche de startups à fort potentiel.

La tournée AfricArena présente des défis de terrain définis par des entreprises sponsors, telles que Air France / KLM et Amazon Web Services et partenaires institutionnels, tels que Bpifrance/Euroquity et de l’ITC des Nations unies, ainsi que les défis du « meilleur de l’écosystème » qui sont définis par AfricArena et sont ouverts à toutes sortes de start-up technologiques.

Cette année, tous les événements de la tournée ont ont eu lieu virtuellement, par le biais de webinaires, couvrant des destinations qui comprennent : le Maroc, l’Égypte, Ghana, Nigeria, Éthiopie, Rwanda, Tunisie, Kenya, Sénégal et Côte d’Ivoire.


Sommet AfricArena 2020


S’appuyant sur le succès des trois dernières éditions, AfricArena 2020 accélère cadence tout en tenant compte des mesures de santé et de sécurité requises par la norme COVID-19. Dans un effort conséquent pour soutenir l’esprit d’entreprise et la contribution économique, un sommet en personne, avec Les 24 et 25 novembre 2020, l’atelier 17
(Watershed, V&A Waterfront) au Cap . Le sommet accueillera des startups, des investisseurs, les entreprises, les médias, les représentants d’organismes institutionnels et les représentants de facilitateurs de l’écosystème de tels incubateurs et accélérateurs. L’événement de deux jours mettra en vedette plus de 40 jeunes pousses du continent pour pitcher sur l’innovation.
Les challenges sont lancés sur divers défis d’open innovation, dont ceux d’Air France, Bpifrance et Viva Tech ; ainsi que des pistes d’investissement avec les Seed, série A et série B qui lancent les premiers pitchs.

Le sommet comprendra des discours et des tables rondes d’éminentes personnalités de l’innovation technologique, des entreprises et des investisseurs


Les délégués du sommet profiteront également d’événements parallèles, tels que la « VC Night », qui favorise la mise en réseau de certains des principaux acteurs de l’avenir technologique de l’Afrique.


La conférence AfricArena et le Bootcamp de lancement

Le week-end précédant le sommet, deux programmes seront menés en parallèle : une conférence sur le capital-risque pour les investisseurs actifs dans l’espace technologique africain, et un pitching : le Bootcamp d’entraînement pour les jeunes pousses qui monteront sur scène lors du sommet.


Présentation de l’AfricArena Air :

Un nouvel élément d’AfricArena 2020 est  » AfricArena Air « , la piste numérique d’AfricArena, disponible partout dans le monde, et en fournissant une richesse de contenu co-créé avec des investisseurs, des entrepreneurs et des entreprises, et conçu pour permettre un très haut niveau d’interaction et la mise en réseau, ce qui manque souvent dans l’espace événementiel numérique.


En outre, plusieurs centres technologiques sur le continent, tels que Impact Hubs, organiseront des micro événements hybrides numériques et en personne pour profiter du flux d’actions de l’écosystème AfricArena dans le confort de leur locaux ou HUB tout en travaillant en réseau avec d’autres acteurs de l’écosystème local. Cela permettra à AfricArena d’organiser la toute première conférence sur les technologies distribuée en ligne , tout en contribuant à générer des revenus pour les centres technologiques africains, en encourageant un nouveau niveau d’interaction dans notre « nouvelle réalité » et ainsi faire connaître l’axe principal d’AfricArena – la mise en réseau.

Zimkhita Buwa, membre du conseil d’administration de Silicon Cape, l’écosystème d’accueil d’AfricArena, a fait le constat suivant « en tant qu’organisation engagée dans l’entrepreneuriat technologique, nous ne pourrions pas être plus heureux de soutenir AfricArena en tant que premier grand événement technologique à avoir lieu en direct cette année après la COVID-19
et avec son approche hybride innovante. Cet événement est essentiel pour les entrepreneurs de l’ensemble du continent et bien sur pour les investisseurs qui représentent un important réseau d’opérateurs financiers et ceux qui collectent des fonds. »

Christophe Viarnaud, fondateur d’AfricArena, a ajouté : « Plus que jamais dans un monde COVID-19, les connexions humaines – qu’elles soient personnelles ou virtuelles – sont essentielles à la croissance des entreprises et des investissements. Les relations sont fondées sur la confiance et nous sommes ravis d’innover une fois de plus avec un ensemble très solide d’outils technologiques sous la forme d’AfricArena Air et d’autres services qui sera bientôt annoncé. Nous continuons à nous efforcer de contribuer à l’activité des entreprises technologiques africaines les entrepreneurs et les investisseurs. Nous nous réjouissons d’accueillir nos hôtes physiquement et numériquement dans quelques semaines ».

www.africarena.com

Africarena 2020
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Journée Internationale du café : Nestlé veut dynamiser la production

Café en Ethiopie Bosch
Café en Ethiopie

François Dadi Serikpa, planteur de café à Gnamagnoa en Côte d’Ivoire, a rejoint le Nescafé Plan de Nestlé (Nestle-cwa.com) depuis une dizaine d’années. Les rendements des plantations de café appartenant à sa famille depuis des générations étaient médiocres et ne lui permettaient pas de gagner sa vie convenablement pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le cadre du Plan, il a travaillé d’arrache-pied avec des ingénieurs agronomes de Nestlé qui lui ont enseigné de meilleures pratiques agricoles et des techniques pour cultiver des caféiers écologiquement plus durables. Quatre (4) ans plus tard, Dadi se réjouissait d’avoir quintuplé sa production et de récolter plus de deux tonnes de café à l’hectare. Dadi incarne par son histoire les exemples de réussite de milliers d’agriculteurs de 11 pays ayant rejoint le Nescafé Plan à travers le monde.

L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier

Dadi figure parmi les millions d’agriculteurs dans le monde confrontés à la menace d’une crise de la production de café provoquée par le changement climatique (bit.ly/2SdXuHZ). Les caféiers ont besoin d’une température, d’une lumière adéquates et d’un taux d’humidité bien précis pour se développer normalement. Or, la hausse des températures réduira de 50% les zones propices à la culture du café d’ici 2050 (bit.ly/3jmjhsQ). Les pénuries d’eau ont également conduit à l’abandon de certaines plantations de café ou à leur conversion à d’autres usages. En Côte d’Ivoire, la production de café, qui s’élève généralement à 100 000 tonnes métriques par an, a été durement affectée par les variations du régime pluviométrique saisonnier ayant réduit les ressources en eau de 15%.

L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café (bit.ly/3n2Xx7I) et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier. La Côte d’Ivoire est le premier producteur de café d’Afrique de l’Ouest et le troisième d’Afrique subsaharienne. Cependant, des scientifiques ont lancé un avertissement selon lequel, faute de mesures de conservation, de suivi et de préservation des semences (whr.tn/3l3ducd), des millions de planteurs de café du continent pourraient perdre leurs moyens d’existence, ce qui affecterait leur niveau de vie et celui de leur famille.

Revitaliser, réhabiliter et replanter

D’importants efforts visant à redynamiser la culture du café et augmenter les rendements des plantations sont aujourd’hui déployés sur le continent, afin d’améliorer les revenus des caféiculteurs, d’encourager les jeunes à se lancer dans la culture du café et d’accroître le développement économique de la région.

Pour Nestlé, il est possible de parvenir à une culture durable du café en Afrique centrale et de l’Ouest. C’est pourquoi la Société participe aux efforts de revitalisation, de réhabilitation du secteur et de replantation durable.

Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain

Des techniques agricoles, telles que l’adaptation du système de culture des caféiers, notamment la structure, le nombre de branches et la forme de la canopée, ont été introduites pour favoriser la croissance des arbres. Des formations en groupe ou individuelles et des outils agricoles ont également été fournis aux planteurs de café ivoiriens pour leur montrer les avantages de l’élagage et de l’entretien des plantules et des arbres.

Grâce à ces initiatives, environ 6 750 hectares de caféiers ont été plantés et plus de 2 000 hectares de plantations de café ont été regénérés en Côte d’Ivoire. Ces efforts ont produit 2 000 tonnes métriques supplémentaires de café et entrainé une augmentation de 25% des revenus des planteurs.

En République démocratique du Congo, Nespresso (bit.ly/36gSY3M) a récemment annoncé son engagement à long terme en faveur de la revitalisation du secteur du café dans le pays, du soutien des planteurs congolais et de la restauration de la production dans les régions où celle-ci est menacée.

L’avenir du café

Cependant, promouvoir de tels changements de pratiques en matière de production agricole et accélérer le développement économique passe par un effort collectif.

L’an dernier, l’Organisation interafricaine du café (IACO) s’est associée au Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI) et à l’Organisation du café (ICO) pour lancer un fonds doté de plusieurs millions de dollars en soutien au secteur africain du café (https://bit.ly/34aQvW0).

En 2018, le ministère de l’Agriculture ivoirien a lancé une campagne de taille des caféiers pour soutenir les planteurs et fixé un objectif de production de 350 000 tonnes métriques. Même si cette cible n’a pas été atteinte et que les volumes de production ont continué à décliner, ce type d’initiative visant à donner un coup de pouce à la production est indispensable, car sans action collective l’avenir du café de qualité serait gravement menacé.

« Le secteur du café, producteurs et exportateurs compris, aux côtés des gouvernements africains et du monde entier, doivent tous ensemble prendre des mesures rapides contre le changement climatique. C’est extrêmement important pour Nestlé, c’est pourquoi notre PDG, Mark Schneider, a souscrit à l’appel « Ambition 1,5°C entreprises » lancé par les Nations Unies, invitant les entreprises à atteindre l’objectif zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050 (bit.ly/3jhITXS). Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain », a déclaré Fatih Ermis, Responsable des services agricoles de Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Scott Coles, Directeur commercial du secteur du café chez Nestlé Afrique centrale et de l’Ouest, a rajouté : « En travaillant main dans la main, nous serons en mesure d’autonomiser et de soutenir à long terme les planteurs de café locaux et leurs collectivités pour qu’ils régénèrent leurs exploitations et leurs économies locales, tout en répondant à la demande croissante de café en Afrique subsaharienne. Toutes ces étapes contribueront considérablement à la réalisation de notre objectif : libérer le pouvoir de l’alimentation pour améliorer la qualité de vie de chacun, aujourd’hui et pour les générations à venir. »

Orange Campus Africa pour former en ligne

Orange Campus Africa
Orange Campus Africa

Depuis le début de la crise sanitaire, les initiatives d’Orange Middle East & Africa (Orange MEA) en faveur de la formation en ligne se sont multipliées

A l’occasion du GSMA Thrive Africa (bit.ly/34ekTib), Orange (Orange.com) annonce le lancement de sa plateforme de formation en ligne « Orange Campus Africa », en partenariat avec l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS). Hébergée dans son data center situé en Côte d’Ivoire elle a été conçue pour réunir dans un seul et même endroit des contenus émanant de partenaires de renoms dans l’éducation et la formation.

Depuis le début de la crise sanitaire, les initiatives d’Orange Middle East & Africa (Orange MEA) en faveur de la formation en ligne se sont multipliées. De mars à juin, quinze de ses filiales ont rendues gratuites les connexions mobiles vers une sélection de cours issues de partenaires internationaux et africains.

«Orange souhaitait proposer une plateforme globale qui permette de subvenir aux besoins spécifiques des populations, des universités et entreprises africaines » indique Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa. Il ajoute « Nous souhaitons que les universités puissent s’appuyer sur des formations en ligne pour offrir des formations additionnelles et cibler plus d’étudiants. Les étudiants et les professionnels pourront aussi suivre ces formations à titre personnel, et obtenir une certification, voire un diplôme, reconnu dans leur pays. C’est un grand pas en avant, réalisé avec les institutions africaines, qui a le potentiel d’impacter positivement la formation et donc l’emploi dans nos pays. » 

Orange souhaitait proposer une plateforme globale qui permette de subvenir aux besoins spécifiques des populations, des universités et entreprises africaines

Les atouts de cette plateforme portent sur l’adaptation des formations aux contextes locaux (culturels, économiques, …), l’optimisation des accès depuis smartphones, le paiement mobile en monnaie locale pour des services additionnels ou premium (tutorat ou certification par exemple).

Les universités africaines peuvent s’appuyer sur cette plateforme pour enseigner de nouvelles matières, notamment dans les technologies et l’économie numérique, essentiels pour le développement des pays et générateurs d’emplois. La plateforme permet également aux universités d’assurer le suivi en ligne de leurs étudiants, et même de compléter les formations par des classes virtuelles. Cet enseignement en ligne et en présentiel, est un atout pour augmenter le nombre d’étudiants et abolir les barrières liées à l’éloignement géographiques des étudiants. Les entreprises peuvent également former leurs collaborateurs sur la base de formations universitaires ou issues d’autres entreprises (partenaires, fournisseurs de produits, etc).

Dès aujourd’hui Orange Campus Africa propose des formations issues des Universités Virtuelles de Tunis et du Sénégal, des Universités Numériques Françaises UNIT (Ingénierie et Technologie) et AUNEGE (Économie et Gestion), du cabinet de formation Finafrique et de l’école d’ingénieurs en informatique EPITA. Une dizaine d’autres institutions européennes et africaines ont confirmé leur souhait de distribuer très prochainement leurs formations. Par ailleurs, les Orange Labs proposent des formations sur les bases de la programmation, et la GSMA (l’association des opérateurs mobiles) des contenus sur l’acculturation à l’internet pour lutter contre la fracture numérique.

Les petites structures proposant des formations, comme les start-up ou organisations locales, pourront également bénéficier d’un hébergement et d’une visibilité.

Au-delà des services en ligne fournis par la plateforme, le savoir-faire de l’UVS pourra accompagner la montée en compétence du monde universitaire africain dans ce domaine nouveau mais incontournable pour répondre à la demande : « Nous sommes fiers de contribuer à ce projet qui, comme celui de l’UVS, aborde une mission d’enseignement pour tous, associant les meilleures pratiques du numérique et une nouvelle expérience d’apprentissage au moyen des TIC. C’est de plus un dispositif permettant de poursuivre l’apprentissage efficacement et en toute sécurité dans un contexte imprévisible de crise sanitaire, pour laquelle l’UVS continue de mobiliser de nombreuses ressources au service des populations éprouvées » déclare le professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’UVS

Orange Campus Africa
Orange Campus Africa

Orange lance avec Google le Sanza touch sous Android

Sanza touch avec Orange et Google
Sanza touch avec Orange et Google

Le prix des appareils reste l’un des obstacles les plus importants à l’adoption des smartphones en Afrique. Le coût moyen d’un smartphone entrée de gamme en Afrique dépasse encore aujourd’hui 60 % du revenu mensuel moyen rendant les smartphones largement inaccessibles pour la majorité de la population.

Le Sanza touch sera proposé au prix de 35 euros

Dans le cadre de la programmation du GSMA Thrive Afrique 2020, Orange annonce le lancement du Sanza touch – un smartphone Orange exclusif et l’appareil 4G Android (Go edition) le plus abordable du marché. Ce nouveau lancement prometteur, effectué en collaboration avec Google, s’appuie sur les efforts déployés depuis le lancement d’Android (Go edition) en 2018 pour accélérer le rythme de l’adoption numérique à travers le continent. Ce téléphone coûtera environ 30 $US, un prix très abordable destiné à faire de ce smartphone l’appareil le plus accessible du marché dans le but de favoriser l’inclusion numérique et de fournir à davantage de personnes un accès à l’Internet mobile.


Le Sanza touch est une alternative accessible à tous en raison de son prix et de ses caractéristiques. Il intègre notamment l’application Payjoy, qui permet aux clients d’aller audelà de la barrière budgétaire en payant leur smartphone en plusieurs fois.

Ce smartphone 4G Android (Go edition), dispose d’un écran 4.0’, d’une mémoire de 8Go et d’une batterie de 1750 mAh offrant une autonomie de plus de 4h en streaming vidéo. Les clients retrouveront toute la collection d’applications d’Orange (Orange et moi, Orange Money, Livescreen pour rester informé à tout moment), ainsi que les applications les plus populaires comme YouTube Go, Google Go, Facebook et WhatsApp.

La gamme Sanza a été lancée pour la première fois en avril 2019 dans 13 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Elle permet à de nombreux clients de découvrir Internet pour la première fois et de profiter des avantages offerts par la connectivité.
À compter du mois d’octobre 2020 le smartphone Sanza touch sera proposé avec une offre mobile (appels, SMS, Internet) à environ 30 $US. Il sera commercialisé dans la plupart des pays de la zone Afrique et Moyen-Orient, à commencer par la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire et Madagascar.


Pour Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa :

« Orange souhaite accélérer fortement l’accès à la connectivité sur le continent africain. Une des barrières à l’utilisation d’Internet est le prix et la facilité d’utilisation de la plupart des smartphones. Le partenariat avec Google pour proposer à la vente le smartphone Sanza touch nous permettra de résoudre ce problème grâce à son prix abordable et à ses fonctionnalités avancées. Alors que 90 % de la population mondiale est désormais couverte par le haut débit mobile, 3,3 milliards de personnes qui, bien qu’elles vivent dans des zones couvertes par le haut débit mobile, restent non connectées pour des raisons de coût, de faible niveau d’alphabétisation et de compétences numériques. »


Mariam Abdullahi – Directrice, Plateforme Partenariats, Android et Play – Afrique pour Google

« Notre mission chez Google consiste depuis toujours à “organiser les informations du monde et les rendre universellement accessibles à tous”. Nous remplissons cette mission en créant et en fournissant nos produits et services par le biais de partenariats clés comme celui qui nous lie à Orange. Nous sommes enthousiastes par les possibilités infinies offertes par ce smartphone Sanza touch en termes d’opportunité d’apprentissage, d’opportunités économiques et d’accessibilité numérique. L’objectif de nos appareils Android, y compris cet appareil Android (Go edition) ultra-abordable unique au monde, est d’apporter la puissance de l’informatique à tous, de manière équitable. Nous ne pouvons concrétiser cet objectif que si chacun est en mesure d’accéder à des appareils à des prix abordables afin de les utiliser dans le cadre de leur vie quotidienne et accéder aux avantages offerts par le monde numérique. »

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 124 millions de clients au 30 juillet 2020. Avec 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et une croissance annuelle de 6%, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte 54 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au MoyenOrient.

Sanza touch avec Orange et Google
Sanza touch avec Orange et Google

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