Accueil Blog Page 9

Afrique Résonance épisode 9 avec Yacine Fal

Afrique Résonance
Afrique Résonance

Pour ce 9ème épisode, Afrique Résonance poursuit son voyage à la rencontre de personnalités inspirantes et vous fait découvrir Yacine FAL , Directrice Générale du Cabinet de la Présidence du Groupe de la Banque Africaine de Développement / African Development Bank Group.

Créée en 1964, la Banque, dont le siège est en #cotedivoire#afrique, regroupe plus de 80 pays et 3 000 collaborateurs œuvrant pour la mise en œuvre de la feuille de route définie par son Président, Dr #AkinwumiAdesina.

Feuille de route organisée autour de 5 grandes priorités : Eclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Intégrer l’Afrique, Industrialiser l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. 

Priorités en matière de #financement et d’#investissement#industrialisation et #infrastructures, autonomisation des femmes, gestion de crise #COVID, collaboration avec la #France et #Bpifrance depuis #Abidjan, Yacine, partage également le récit de son parcours professionnel.

Pour écouter:

? Apple podcast : https://lnkd.in/gjUGyw8x
? Spotify :https://lnkd.in/gyberNfQ
? Deezer : https://lnkd.in/gDDYVrZA

Les Rencontres Africa au Togo

Les rencontres Africa
Les rencontres Africa

Pour sa 7ème édition, l’évènement business pour réussir en Afrique est organisé à Lomé, à l’hôtel
du 2 Février, du 5 au 7 octobre 2021.
Après avoir fait étape en France, Sénégal, Tunisie, Côte d’Ivoire, Kenya, Maroc, près de 1000
participants seront attendus au Togo pour la rencontre économique France- Afrique de la rentrée.

Créées en 2016, les Rencontres Africa sont devenues la plus importante manifestation
économique d’Afrique de l’Ouest pour le développement des entreprises.

Cette nouvelle édition se tiendra du 5 au 7 octobre à Lomé au Togo avec le soutien de la présidence
de la République du Togo, pilotée par Madame la Première Ministre Victoire Tomegah Dogbé et la
Ministre de l’Investissement Rose Kayi Mivedor ; du côté Français par l’Ambassadrice de France,
Jocelyne Caballero. L’objectif est de mobiliser physiquement entre 150 et 200 décideurs Français et
étrangers au Togo et plus de 700 décideurs togolais.

L’évènement sera retransmis en digital sur la toute nouvelle plateforme numérique des
Rencontres Africa rencontresafrica.org, lancée il y a quelques jours et déjà forte de plus de 500
membres de France et d’Afrique.

Le programme se déroulera sur 3 jours. Le 1er jour sera dédié aux conférences de haut niveau et
sessions de networking puis les 2ème et 3ème à la gestion de rendez-vous individuels et au
réseautage.

Au-delà de l’aspect exceptionnel de la manifestation de par la mobilisation des entreprises
étrangères, c’est surtout l’occasion de faciliter des investissements au Togo, dans le domaine
agriculture et agroalimentaire et dans les secteurs eau et énergie et santé.

Une part importante de la manifestation sera consacrée aux problématiques de financement des
projets et des contrats qui sont un des points clés du développement. Les thématiques de transport
et logistique seront également mises à l’honneur ; le Togo souhaitant jouer un rôle
majeur dans la sous-région.

L’équipe de pilotage est à l’image de cette coopération que nous appelons de nos voeux entre
entreprises françaises et togolaises ; elle est constituée d’un comité paritaire État du Togo,
Ambassade de France et Classe Export Évènements, acteur privé et fondateur de la manifestation.

Les site des rencontres Africa

Kantar publie les résultats annuels Africascope 2021

Kantar Africascope
Kantar Africascope

L’étude media de référence en Afrique Sub-saharienne

#Africascope est l’étude d’audience incontournable pour connaitre le paysage médiatique de l’Afrique au niveau local, national et régional.

L’étude couvre 8 pays : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal et fournit une photographie détaillée de la consommation média de 20,2 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Au cours du 1er semestre 2021, la plupart des pays couverts par le dispositif Africascope ont levé les couvre-feux mis en place pour lutter contre la COVID-19. Seuls les Gabonais et les Congolais étaient encore soumis à un couvre-feu de 22h à 5h.

Une consommation de la télévision stable, représentant près de 58% du temps consacré aux médias

Au 1er semestre 2021, 91% des Africains ont regardé la télévision de façon quotidienne, soit 18,3 millions de téléspectateurs chaque jour. En moyenne, ils ont regardé la télévision chaque jour 3h58.

65% des parts d’audience TV concernent des chaînes Internationales et panafricaines et 35% des chaînes nationales publiques ou privées.

Détail des durées d’écoute total TV et top 3 audience veille par pays :

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

La radio est après la télévision le média le plus consommé sur ce périmètre

La part d’auditeurs radio quotidiens est également stable. Au 1er semestre 2021, 63% des individus de 15 ans et plus ont écouté la radio chaque jour. Ils y ont consacré en moyenne 2h10 par jour et par auditeur.

L’écoute de la radio concerne majoritairement des stations nationales publiques ou privées. Elles comptabilisent 82% des parts d’audience.

Détail des durées d’écoutes total Radio et top 3 audience veille par pays :

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

Indicateurs d’audience TV & Radio – Définitions :

Audience cumulée (AC) : Nombre ou pourcentage d’individus ayant écouté une station de radio ou regardé une chaîne de télévision à un moment quelconque de la journée quelle que soit la durée.

Part d’audience (PDA) en pourcentage : Part que représente la durée d’écoute d’une chaine/station dans la durée d’écoute totale du média télévision/radio. La somme des parts d’audience des supports est égale à 100%.

Durée d’écoute par individu (DEI): moyenne du temps passé à l’écoute des programmes diffusés par les chaînes de télévision / stations de radio par l’ensemble des individus composant la population étudiée.

A propos de l’étude Africascope 2021 (Septembre 2020 – juin 2021)

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

Africascope est la mesure d’audience Radio et TV de référence en Afrique Subsaharienne.

L’étude couvre les capitales de 8 pays (Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Gabon, Mali, Burkina Faso et République du Congo), soit près de 20,2 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Les interviews sont réalisées en face à face sur tablette auprès d’un échantillon global de 16 000 personnes, représentatif de la population âgée de 15 ans et plus de la zone d’enquête interrogée.

E-Tourisme : Onomo au service de la relance du tourisme

ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme
ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme

Cette nouvelle orientation stratégique en matière de distribution ambitionne de donner un nouveau souffle au secteur hôtelier en Afrique

Le Groupe Onomo bénéficiera de la technologie avancée de la plateforme Sabre Synxis lui permettant de cibler de nouveaux marchés et de nouveaux types de clientèles, via plus de 900 000 agents de voyage et de 700 canaux en ligne dans le monde.

ONOMO Hotels, premier groupe hôtelier africain du segment mid-scale, redéfinit sa stratégie de distribution afin de soutenir la reprise du secteur hôtelier sur le continent. Le groupe se dote de SynXis Central Reservations, de Sabre Hospitality Solutions, une des technologies les plus robustes au monde, qui permettra d’optimiser ses opérations et d’implémenter une stratégie de distribution efficace pour ses 22 hôtels répartis dans 13 pays Africains.

Cette décision intervient dans un contexte particulier où les groupes hôteliers réinventent leurs produits et repensent leur stratégie de distribution afin de répondre aux exigences du nouveau contexte mondial, et pour renforcer leur empreinte technologique et leur présence digitale devenues des piliers des plans de relance des opérateurs du secteur. La nouvelle plateforme permettra de toucher des nouveaux voyageurs et de mieux vendre la destination Afrique, avec un meilleur ciblage et une plus grande personnalisation de ses offres, basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning.

Pionnier dans la digitalisation du secteur hôtelier en Afrique, le groupe sera le premier à bénéficier de la technologie avancée de la plateforme Sabre SynXis dans le continent. Onomo Hotels rejoint ainsi plus de 40 000 établissements dans 160 pays utilisant la plate-forme SynXis de Sabre pour gérer leurs réservations d’hôtel. Cette centrale de réservations assure la connectivité aux systèmes de distribution mondiaux, aux agences de voyages en ligne, aux moteurs de réservation de sites Web et mobiles. Elle offre également des vues globales des clients et des revenus des hôtels. Son système est alimenté par la plateforme SynXis, une plate-forme à architecture ouverte qui intègre les systèmes d’accueil essentiels de manière à optimiser la distribution, les opérations, la vente au détail et l’expérience des clients.

A travers l’adoption de cette nouvelle stratégie de distribution, ONOMO Hotels ambitionne de poursuivre sa croissance et d’améliorer ses performances en matière de distribution et d’occupation.

ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme
ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme

A propos de ONOMO Hotels

Premier opérateur hôtelier Africain, ONOMO Hotels opère dans 13 pays Africains avec 22 hôtels : Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Togo, Afrique du Sud, Guinée Conakry, Rwanda, Maroc, Cameroun, Tanzanie, Mozambique et Ouganda. Avec la prochaine ouverture de son premier hôtel en Ouganda, dans la capitale Kampala, qui sera doté de 148 chambres et suites, le groupe attendra une capacité d’hébergement de plus de 2900 chambres.

Ancré dans une Afrique en mouvement, le groupe ONOMO développe des hôtels au cœur de l’Afrique en mettant l’Afrique au cœur de ses hôtels. Le groupe affiche une ferme volonté de proposer une hôtellerie midscale qui répond aux standards internationaux tout en préservant les particularités locales de chaque pays, et pour accueillir des voyageurs d’affaires et de loisirs dans les meilleures conditions.

Le groupe ONOMO Hôtels promet de développer des hôtels design dans des emplacements privilégiés, dirigés par des équipes professionnelles et expérimentées dans une ambiance conviviale, afin de fournir des séjours mémorables.

Plus d’informations sur www.onomohotel.com, ou sur les réseaux sociaux du groupe (Facebook, LinkedIn et Instagram)

14 km la plateforme internationale dédiée aux mobilités vers l’Afrique

14 km
14 km

Créée en 2020 par Keshia Dupros, 14 km est une plateforme visant à offrir aux candidats à une installation en Afrique la possibilité d’interagir avec un écosystème adapté et regroupé en un seul lieu qu’il s’agisse d’organismes publics, institutions, entreprises ou d’associations.

Les inscriptions sont ouvertes : les 16 et 17 septembre aura lieu la cérémonie de lancement de la plateforme dédiée aux mobilités vers l’Afrique. L’évènement qui se tiendra en ligne aura
pour maîtresse de cérémonie l’entrepreneuse et chroniqueuse Hapsatou Sy.

Les 16 et 17 septembre 2021, la plateforme 14 km sera inaugurée à travers un évènement au cours duquel des personnalités de premier plan seront invitées à partager leur expertise sur la thématique des mobilités vers l’Afrique. Parmi elles : S.E Gisèle Ndaya Luseba, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République démocratique du Congo ; S.E. Anna Bossman, Ambassadrice du Ghana en France ou encore Marion Navarre, Directrice Conseil et Capital humain chez Deloitte.

La rencontre qui se tiendra en ligne sera animée par la chroniqueuse et entrepreneuse Hapsatou Sy. Elle a exprimé son enthousiasme face au lancement de 14 km en ces mots : « Je suis honorée d’avoir été invitée à apporter ma contribution sur un projet d’une telle envergure. Cette rencontre qui marque le lancement de la plateforme 14 km sera l’occasion de mettre autour d’une même table des personnalités particulièrement au fait de cette thématique. Cela ne fait aucun doute que l’évènement sera riche tant dans les échanges que dans les enseignements qui en émergeront. »

Maklor Babutulua, journaliste modérateur de l’évènement a affirmé : « Cette rencontre marque le lancement d’un projet dont l’avenir est plus que prometteur. En proposant recenser l’ensemble des ressources nécessaires à une mobilité vers l’Afrique en un unique lieu, 14 km a le potentiel pour révolutionner ce secteur. Je suis donc très heureux d’avoir été nommé parrain d’un évènement d’une telle qualité. »

Keshia Dupros, fondatrice de 14 km a déclaré : « Après plusieurs mois de préparation, je suis particulièrement fière d’annoncer la tenue de la cérémonie de lancement de la plateforme 14 km. Aussi, je suis heureuse de compter parmi nos panélistes de prestigieuses personnalités qui nous partageront leurs précieuses réflexions tout au long de la rencontre. »

Pour s’inscrire à l’évènement

14 km
14 km

Hausse des investissements au Togo

croissance des investissements
croissance des investissements

En 2020, le Togo a enregistré une hausse significative des investissements publics en dépit du choc d’une intensité exceptionnelle provoqué par la crise sanitaire. Les dépenses d’investissements publics dans le PIB ont atteint 444 milliards FCFA, soit 48% des recettes budgétaires. Le Togo obtient ainsi le quatrième meilleur résultat des économies de l’espace UEMOA.

La politique de gouvernance destinée à stimuler l’investissement et à améliorer le climat des affaires mise en place sous l’impulsion du Chef de l’État, S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, a également entrainé une augmentation des investissements directs étrangers de 85%, s’établissant en 2020 à 352 milliards FCFA, selon la CNUCED. Cette performance fait du Togo le Top performer africain et la destination privilégiée des investissements directs étrangers.  

Meilleur réformateur du climat des affaires en Afrique, le Togo place le secteur privé au cœur de son développement. En 2020, des investissements structurants ont été réalisés sous forme de partenariats public-privé dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, l’inauguration de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) en est une illustration concrète. Dédié à la transformation des ressources naturelles du Togo et aux exportations agricoles, cet écosystème intégré réparti sur 400 hectares est le fruit d’un partenariat avec le Groupe singapourien Arise et constituera un élément catalyseur visant à soutenir la croissance économique et l’intégration régionale.

L’inauguration de PIA a été précédée par celle de la centrale électrique de Kékéli, à Lomé-Port,  fruit, là aussi, d’une démarche partenariale. Opéré par le groupe Eranove, cet autre grand projet structurant va permettre d’augmenter de 50% la capacité de production électrique du pays ainsi que l’électrification de plus de 250 000 foyers (1,5 million de personnes). Cofinancée par le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD), la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest a été mise en service à Blitta le 22 juin. Enfin, plus récemment, l’État togolais a cédé une partie de ses actions au sein d’établissements bancaires de premier plan parmi lesquels la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) à l’investisseur burkinabé IB Holding.

La dynamique de promotion des investissements menée par le Président de la République Togolaise est portée par un dispositif performant, composé notamment de deux portails dédiés à l’investissement inaugurés le 9 août dernier par la Ministre chargée de la Promotion de l’Investissement, Mme Rose Kayi Mivedor et par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, M. Kodjo Sevon-Tepe Adedze.

Intégralement dédié à l’investissement, le portail « Investir au Togo » (www.investirautogo.tg) vise à accompagner les investisseurs étrangers désireux de s’implanter au Togo et à faciliter leur installation dans le pays. Le site web de l’Agence de promotion des investissements et de la Zone franche (www.apizf.tg) présente par ailleurs les différents régimes économiques qui s’offrent aux investisseurs et les conditions d’éligibilité à la zone franche. Ces outils innovants s’inscrivent dans le processus de digitalisation et d’allègement des procédures administratives liées à l’investissement privé. « L’environnement des affaires est propice au Togo.

C’est un pays sécurisé, agile, facile et innovateur. Ces projets que nous avons accueillis témoignent de l’attractivité du pays et vont permettre de mettre en place un écosystème avec une diversité de participants présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur pour pouvoir renouer avec la croissance » a déclaré Mme Rose Kayi Mivedor, Ministre chargée de la Promotion de l’Investissement,

Lors du séminaire gouvernemental de Kara sur l’évaluation et la mise en œuvre des 42 projets et réformes de la feuille de route Togo 2025, présidé par le Chef de l’État SEM Faure Essozimna Gnassingbé, ce dernier a exhorté les ministres à redoubler de mobilisation pour atteindre les objectifs de développement économique et social fixés.

Le Gouvernement togolais est fermement engagé au plus haut sommet de l’État pour attirer les investisseurs étrangers. Afin de concrétiser ces ambitions, le Togo accueillera du 5 au 7 octobre les Rencontres Africa de Lomé. Il s’agit de la plus importante convention d’affaires entre dirigeants français et chefs d’entreprises africains. Lors de ces deux jours de rencontre, les personnalités les plus actives du monde politique et économique échangeront sur les défis sectoriels et sur les opportunités d’investissements au Togo.

« Construire demain » Sommet de la Diaspora Africaine à Strasbourg

Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg
Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg

L’association AFRIQU’Elles organise la 2ème édition du Sommet de la Diaspora Africaine les 29 et 30 Octobre 2021 prochains, un événement qui rassemblera la diaspora et son réseau, les acteurs économiques, sur le sujet de l’entrepreneuriat et de l’innovation en lien avec le continent africain.

Notre objectif pour cette seconde édition est de mettre l’accent sur la dynamique du continent et de son écosystème. Permettre cette rencontre pour imaginer et construire ensemble les 1001 facettes de l’Afrique de demain, une Afrique forte et riche de ses relations internationales. L’Afrique que nous serons fière de présenter, de partager et de léguer à nos enfants. 

Notre ambition à travers cet événement est de mobiliser Les africains, les diasporas du continent, les afro-descendants et tous l’écosystème engagé pour des relations Europe Afrique dans un rapport gagnant / gagnant. 

C’est dans cette dynamique que nous avons engagé que nous lancerons une levée de fonds pour financer les projets portés par la diaspora en lien avec le continent africain. Le financement des projets reste en effet un grand frein auquel nous souhaitons contribuer en apportant également une solution.

Le Sommet de la Diaspora Africaine 2021 sera axés sur >

➡️ Business

➡️GreenTech

➡️ Innovation

Mettant en avant l’Afrique, sa diaspora et son écosystème, jamais organisé dans la Grand Est de la France.

Symboliquement nous avons choisi Strasbourg pour accueillir cette édition :

✅ Capitale de l’Europe,

✅ Capitale des droits de l’Homme.

Pourquoi venir ?

1 – Pour le contenu

Nous parlerons d’entrepreneuriat, de projets innovants et de comment être accompagné pour maximiser ses chances de réussite.

Nous parlerons de technologie, et de GreenTech, de ces solutions qui pour seul mot d’ordre, répondre aux enjeux climatiques et sociaux et sauver la planète.

Nous parlerons également d’inclusion et d’entrepreneuriat à impact, de la place des femmes dans les secteurs de nos sociétés.

2 – Les speakers et les rencontres

Nous vous organiserons des session VIP pour échanger dans un cadre de proximité avec nos speakers, conférenciers et nos invités. Ces invités et intervenants dont la renommée n’est plus à faire, seront là et nous organiserons des sessions privilégiées pour les rencontrer. 

3 – Le lieu

Dans le cadre inédit de l’école de Management de Strasbourg, emblématique par la qualité de son enseignement.

4 – La dynamique d’innovation et de collaboration qui va en sortir pour la suite et l’après.

Rendez-vous sur cette page pour le lien d’inscription

Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg
Construire demain – Sommet diaspora africaine de Strasbourg

IFC et le gouvernement rwandais s’associent pour développer la fabrication de vaccins au Rwanda

Vaccins Afrique Rwanda
Vaccins Afrique Rwanda

IFC et le Rwanda Development Board ont signé aujourd’hui un accord de collaboration visant à développer la capacité de fabrication de vaccins au Rwanda et à contribuer à l’expansion de la production de vaccins en Afrique.

Dans le cadre de cette collaboration, la SFI aidera le Rwanda à mener des études de diagnostic et de faisabilité pour s’assurer que les cadres techniques et politiques nécessaires à l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement de classe mondiale pour la fabrication de vaccins au Rwanda sont en place pour produire des vaccins destinés à être utilisés au Rwanda et à être exportés à travers l’Afrique.

L’Afrique dépend d’autres pays pour 99 % de son approvisionnement en vaccins.

Info Afrique

Le partenariat s’attachera à soutenir l’association récemment annoncée par le Rwanda avec BioNTech, une société de biotechnologie de premier plan, et la Fondation kENUP, afin d’étudier la possibilité d’établir une capacité de fabrication de bout en bout pour les vaccins à ARNm. D’autres installations potentielles de production de vaccins et de produits pharmaceutiques, notamment une installation de remplissage et de finition, devraient être implantées avec BioNTech dans la zone économique spéciale de Kigali.

L’Afrique dépend d’autres pays pour 99 % de son approvisionnement en vaccins. L’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies visent à ce que 60 % des vaccins de routine soient produits localement d’ici 2040. Les CDC africains ont identifié le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud comme des centres régionaux potentiels de fabrication de vaccins en Afrique.

« Le Rwanda vise à produire des vaccins de haute qualité pour le marché africain. Une installation de production comme celle envisagée dans cet accord de collaboration fait progresser cet objectif. Nous sommes heureux d’avoir l’IFC comme partenaire stratégique », a déclaré Zephanie Niyonkuru, directrice générale adjointe du Rwanda Development Board (RDB).

« Une Afrique résiliente doit développer et maintenir son propre approvisionnement fiable en vaccins et son industrie de la santé. Ce partenariat avec l’Office rwandais de développement est une étape essentielle pour aider l’Afrique à renforcer ses capacités de production de vaccins afin de répondre au COVID-19 et aux futures pandémies », a déclaré Samuel Dzotefe, directeur régional par intérim de l’industrie manufacturière, de l’agroalimentaire et des services de la SFI au Moyen-Orient et en Afrique.

Le Groupe de la Banque mondiale a intensifié son soutien aux pays pour la production, l’acquisition et la distribution de vaccins, en particulier en Afrique. Au 29 juillet 2021, la Banque mondiale a approuvé des opérations visant à soutenir le déploiement de vaccins dans 54 pays du monde, pour un montant de 4,6 milliards de dollars, afin d’aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins et à résoudre les problèmes de préparation. Pour soutenir ce travail, l’IFC collabore avec les gouvernements et le secteur privé pour soutenir des projets pharmaceutiques et de fabrication de vaccins connexes.

À propos de l’IFC

L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Nous travaillons dans plus de 100 pays, utilisant notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des marchés et des opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2021, l’IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars en faveur d’entreprises privées et d’institutions financières dans les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler la prospérité partagée, alors que les économies sont aux prises avec les impacts de la pandémie de COVID-19. Pour plus d’informations, visitez le site www.ifc.org.

Amazon Web Services lance AWS re/Start au Sénégal au Rwanda et en RDC

AWS re/Start Amazon Web Serices
AWS re/Start Amazon Web Serices

Amazon Web Services (AWS), leader mondial des plateformes de cloud computing, lance pour la première fois au Sénégal, au Rwanda et en RDC le programme AWS re/Start, une formation de 12 semaines qui initie des jeunes africains de toutes conditions aux métiers du cloud. L’objectif : aider le continent à se saisir de la 4e révolution industrielle.

En collaboration avec Education Development Center, GetINNOtized ou encore I.T Open Talk Africa, AWS re/Start s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion d’AWS en Afrique Sub-Saharienne.

A l’heure où 3/4 des cadres supérieurs affirment que le manque de compétences techniques est un obstacle à l’utilisation du cloud computing*- l’Afrique, où plusieurs de 10 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché de l’emploi – est le terrain d’une révolution numérique d’ampleur. C’est dans cette veine qu’AWS, implantée sur le continent depuis plusieurs années, y a déployé le programme AWS re/Start, dont le contenu pédagogique comprend à la fois cours magistraux et mise en pratique.

A travers cette formation, les apprenants acquièrent des compétences en matière de Linux, Python, réseaux, sécurité et bases de données relationnelles. Un accompagnement à la rédaction d’un CV, ainsi que des simulations d’entretiens sont également prévus par ce cursus complet, encadré par des mentors professionnels et des instructeurs accrédités. A l’issue de la formation, les diplômés passent la certification AWS Certified Cloud Practitioner – reconnue par le secteur, qui valide leurs compétences en matière de cloud computing.

Au Sénégal, AWS re/Start est lancée conjointement par AWS et Education Development Center (EDC) – ONG américaine spécialisée dans l’éducation – à travers notamment son projet d’Amélioration des Performances de Travail et d’Entreprenariat au Sénégal (APTE-Sénégal), conçu en partenariat avec le gouvernement du Sénégal et la Fondation Mastercard. 

En RDC, c’est avec I.T Open Talk Africa (Itot Africa) – une startup congolaise qui a pour dessein de combler le déficit de compétences numériques et professionnelles en RDC et plus généralement en Afrique subsaharienne francophone – que AWS collabore pour constituer un pipeline mondial inclusif et diversifié de nouveaux talents du cloud, en se concentrant sur les personnes éloignées de l’emploi.

Enfin, au Rwanda, AWS re/Start est dispensé en collaboration avec getINNOtized par le biais de son programme de formation phare Azubi Africa, ainsi qu’avec ITi Africa, un fournisseur de solutions rwandais spécialisé dans les services informatiques et de cloud computing.  

L’expansion du programme AWS AWS re/Start – lancé en 2017 – dans ces trois pays s’inscrit dans la volonté d’Amazon Web Services de fournir à 29 millions de personnes dans le monde un accès gratuit à une formation en informatique dématérialisée d’ici 2025. Sur le continent africain, ce sont donc aujourd’hui 7 pays en particulier qui ont accès à AWS AWS re/Start – l’Afrique du Sud, le Ghana, le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, la République Démocratique du Congo et le Rwanda. 

Marine Houmeau, responsable du programme AWS re/Start pour l’Afrique subsaharienne, déclare : « C’est une véritable fierté pour Amazon Web Services que de lancer AWS re/Start, notre programme phare, au Sénégal, au Rwanda et en RDC. Après l’Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya et le Nigeria, AWS continue d’encourager l’émancipation des talents africains à travers une formation aux métiers qui feront l’Afrique de demain. ».

Tejas Vashi, Global Team Lead du programme AWS re/Start, ajoute : « AWS re/Start » est une réussite lorsque les diplômés de notre programme lancent leur carrière dans le cloud.

Grâce à un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires et des cours, les apprenants peuvent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper un poste de premier échelon dans le domaine du cloud. En outre, AWS re/Start fournit une formation aux compétences d’employabilité, comme la rédaction de CV et l’accompagnement aux entretiens, afin de préparer les apprenants aux réunions et aux entretiens avec les employeurs, ainsi que des compétences en communication et en présentation, qui font toutes partie d’une expérience de développement holistique qui prépare les individus à l’emploi. »

Selina Adams, apprenante du programme AWS re/Start à Accra, Ghana, conclut : « AWS re/Start m’a permis d’acquérir des compétences en matière de cloud computing, alors que je n’avais aucune expérience dans le domaine de l’informatique. Depuis, de nouvelles portes et horizons se présentent, notamment en matière d’emploi. C’est pour cette raison que ce programme constitue un véritable tremplin. »

À propos de AWS re/Start

Le programme AWS AWS re/Start enseigne les fondamentaux du cloud AWS afin d’aider les apprenants à accéder à des postes juniors dans le domaine du cloud. Grâce à des exercices basés sur des scénarios, des ateliers pratiques et des cours, les apprenants acquièrent des compétences sur Linux, Python, les réseaux, la sécurité et les bases de données relationnelles. Les apprenants bénéficient d’une formation spécifique et développent des techniques efficaces de support, de dépannage, de transfert et d’automatisation des tâches de premier niveau.

À ces postes, ils pourront exécuter des scripts Python, travailler sous le système d’exploitation Linux, exploiter les infrastructures réseau, accompagner l’intégration et le déploiement des solutions AWS et procéder à la résolution d’incidents. AWS AWS re/Start accompagne aussi les apprenants dans leur retour à l’emploi en les coachant et en les préparant aux entretiens avec les employeurs.

Se connecter ou s’inscrire sur re/Start c’est ici : AWS re/start

À propos d’Amazon Web Services

Depuis plus de 15 ans, Amazon Web Services est la plateforme cloud la plus complète et la plus largement adoptée au monde.

AWS n’a cessé d’étendre ses services pour prendre en charge pratiquement n’importe quelle charge de travail dans le cloud, et elle propose aujourd’hui plus de 200 services complets pour le calcul, le stockage, les bases de données, la mise en réseau, l’analytique, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IoT), le mobile, la sécurité, l’hybride, réalité virtuelle et augmentée (VR et AR), médias, et développement, déploiement et gestion d’applications à partir de 80 zones de disponibilité au sein de 25 régions géographiques, avec des plans annoncés pour 18 zones de disponibilité supplémentaires et six régions AWS supplémentaires en Australie, en Inde, en Indonésie, en Espagne, en Suisse et aux Émirats arabes unis.

Des millions de clients – dont les start-ups à la croissance la plus rapide, les plus grandes entreprises et les principales agences gouvernementales – font confiance à AWS pour alimenter leur infrastructure, devenir plus agiles et réduire leurs coûts. Pour en savoir plus sur AWS, visitez aws.amazon.com.

Les présidents du Rwanda et du Sénégal engagés dans la production de vaccins sur le sol Africain

Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin
Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin

Les présidents du Rwanda et du Sénégal, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président de la BEI Werner Hoyer ont abordé avec le fondateur de BioNTech le déploiement de la production de vaccins pour l’Afrique ; BioNTech a confirmé sa volonté de produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.

Suivant les orientations de l’Union africaine, l’entreprise a commencé à évaluer les possibilités de fabrication au Rwanda et au Sénégal

Aujourd’hui, Paul Kagame, président du Rwanda, Macky Sall, président du Sénégal, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Werner Hoyer, président de la BEI ont rencontré Uğur Şahin, PDG et cofondateur de BioNTech à l’Académie Barenboïm-Saïd, à Berlin, afin d’aborder la mise en place d’une production durable de vaccins pour l’Afrique.

Organisée par la fondation kENUP au nom de BioNTech, cette réunion s’est déroulée en marge du Sommet du Partenariat G20 Afrique, organisé par la chancelière allemande Angela Merkel. Étaient également présents John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, et Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement (BEI).

La réunion a débouché sur un communiqué conjoint confirmant la volonté de BioNTech de produire en Afrique tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.

uivant les orientations de l’Union africaine, l’entreprise a commencé à évaluer les possibilités de fabrication au Rwanda et au Sénégal et elle a partagé les locaux des futurs pôles de production de vaccin de l’OMS.

En attendant, le vaccin de BioNTech contre le COVID-19 peut en principe être également fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique. D’autres centres de production de vaccins et de produits pharmaceutiques peuvent également être basés dans ces pôles afin de garantir un écosystème commercial et scientifique durable.

À propos d’eradicateMalaria

Le projet antipaludique de BioNTech s’inscrit dans le cadre de l’initiative « eradicateMalaria », dirigée par la fondation kENUP, visant à accélérer l’éradication du paludisme. La fondation kENUP, une fondation d’utilité publique à but non lucratif, soutient l’innovation fondée sur la recherche dans les industries de la santé au sens large, dans l’intérêt de la société. Conformément aux orientations de l’OMS et du conseil scientifique d’eradicateMalaria, d’autres projets de diverses entreprises peuvent être considérés dans le cadre du dispositif eradicateMalaria.

Dans le cadre de la collaboration avec CDC Afrique au titre du programme Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique, il sera veillé à ce que des facteurs clés comme l’alignement des réglementations et le transfert des politiques, ainsi que la coordination des pays, soient en place pour faire en sorte que les vaccins passent du stade de la production en usine à celui de l’injection aux populations en Afrique et au-delà.

« Nous tenons à remercier tous les participants de la discussion de ce jour pour leur soutien et la confiance qu’ils nous accordent. Notre objectif est de mettre au point des vaccins en Afrique et de déployer des capacités de production de vaccins durables pour améliorer conjointement la qualité des soins médicaux », a déclaré Uğur Şahin, président-directeur général et cofondateur de BioNTech. « Nous nous engageons à investir dans la recherche et l’innovation de pointe pour appuyer la mise au point de vaccins, le déploiement de centres de production et le transfert du savoir-faire en matière de fabrication vers des sites de production sur le continent africain. »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : « Cette coopération est un moment important pour l’Afrique et un grand pas vers l’équité vaccinale. Les vaccins à ARN messager sont des technologies de pointe. Nous envoyons un signal fort en unissant nos forces pour permettre leur production en Afrique. L’Équipe Europe investit au moins 1 milliard d’EUR pour faciliter la fabrication et l’accessibilité des vaccins en Afrique. Nous sommes fiers d’être un partenaire de cette entreprise. »

Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement : « L’intensification de la production locale de vaccins est essentielle pour lutter contre le COVID-19 et renforcer la résilience face aux pandémies futures. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la Banque européenne d’investissement collabore étroitement avec des partenaires africains et internationaux pour soutenir les investissements privés et publics en vue d’améliorer la santé et de veiller à ce que les entreprises puissent investir. Nous saluons cette nouvelle initiative et sommes prêts à fournir une expérience technique et un soutien financier dans les mois à venir. »

John Nkengasong, directeur de CDC Afrique : « En tant que figure de proue du Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique (PAVM) de l’Union africaine, CDC Afrique salue ce témoignage de l’engagement de kENUP, de BioNTech et de l’Union européenne en faveur de l’élargissement des capacités de production de vaccins sur le continent africain. Le PAVM vise à accroître la production de vaccins en Afrique, pour la faire passer de 1 % actuellement à 60 % d’ici à 2040, en donnant la priorité à des maladies endémiques et à caractère épidémique, ainsi qu’en mettant l’accent sur des pathologies qui touchent notre continent de manière disproportionnée, comme le VIH et le paludisme. L’objectif est de s’appuyer sur les nouvelles technologies pour favoriser une production durable sur le continent. Cette initiative enjoint d’autres acteurs africains à promouvoir cette ambition. Nous encourageons d’autres partenaires, fabricants, bailleurs de fonds et parties prenantes à nous rejoindre pour concrétiser cette vision. »

Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin
Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin

Forum Mondial 3Zéro, Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté, par Convergences

Forum Mondial 3Zéro Convergences
Forum Mondial 3Zéro Convergences

 Le Forum Mondial 3Zéro aura lieu les 2 et 3 septembre au Palais Brongniart, à Paris et rassemblera une multitude d’acteurs publics, privés et solidaires autour d’un objectif commun : un monde Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté.

Du Forum Convergences au Forum 3Zéro : Lors de sa création en 2008, Convergences appelait l’ensemble des acteurs à se rassembler et à converger vers un objectif commun : un monde plus équitable et plus durable. Entreprises, investisseurs, acteurs publics, ONG, acteurs de la société civile et académiques se sont saisis cet appel, et au cours des 13 dernières années, le Forum Mondial Convergences et ses Groupes de travail ont été pour eux un laboratoire de l’action multi-acteurs.

En parallèle, en 2015, les Objectifs de développement durable sont adoptés à l’ONU et forment une nouvelle ambition mondiale, l’Agenda 2030. C’est en 2015 également que Convergences lance une nouvelle dynamique collective autour de sa vision d’un monde 3Zéro « Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté ». En 2021, après une année marquée par les conséquences de la pandémie, le Forum revient sous la forme d’un Forum Mondial 3Zéro. Du Forum Mondial Convergences, lieu d’échanges et de valorisation de solutions, le Forum Mondial 3Zéro conservera l’esprit multi-acteurs. Mais, laboratoire d’innovation et d’actions à fort impact, il consacrera la majeure partie des échanges aux défis et aux solutions liés à la conciliation des enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

Seront notamment présents : Philippe Aymerich (Société Générale), Fabrice Bonnifet (BOUYGUES SA & C3D), Isabelle Doresse (ATD Quart Monde) Olivia Grégoire (Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Pierre Larrouturou (Parlement Européen), Nathan Méténier (Youth and Environment Europe & ONU), Arnaud Ngatcha (Ville de Paris), Magali Payen (On est Prêt & Imagine 2050), Natalia Realpe Carillo (Hedera) Céline Schmitt (UNHCR), Aminata Sow Ndiaye (Université Gaston Berger de Saint Louis).

Les thématiques à l’honneur cette année : Transformation des modèles économiques et des organisations, Coopération et solidarité internationale, Finance à impact, Innovation sociale et lutte contre les inégalités, Action climatique et protection de l’environnement, Dynamiques citoyennes et inclusion de la jeunesse, Innovations territoriales au service des transitions. La conciliation de la transition écologique et de la justice économique et sociale, dans le contexte des grandes transitions contemporaines, seront au coeur d’un forum qui se saisit des enjeux d’actualité que sont l’urgence climatique et la question des inégalités, en France et dans le monde.

Durant ces deux jours, des ateliers, tables-rondes, projections et sessions collaboratives permettront à des acteurs et actrices du changement de tous les horizons d’échanger des solutions concrètes et de croiser leurs expériences et leurs points de vue. Dans la nef du Palais Brongniart, un Village des Solutions mettra en valeur des initiatives pour atteindre un monde Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté à l’horizon 2030. Au centre de cet espace, une « Maison 3Zéro » servira de laboratoire d’idées et de plateforme d’expression pour des porteurs de projets à impact. Le 2 septembre, une soirée « Média, Jeunesses et Climat » donnera la part belle aux mobilisations des jeunes pour enrayer le changement climatique.

Ce Forum aura une dimension internationale sans précédent, avec l’intervention de personnalités issues des quatre coins du globe, dont des partenaires et acteurs des forums Convergences qui se sont déjà tenus à l’étranger. Pour la première fois, le Forum Mondial 3Zéro aura lieu cette année sous un format hybride : à la fois en présentiel au Palais Brongniart et en ligne, via une plateforme numérique dédiée, ainsi qu’en live sur la page Facebook de Convergences.

Informations, programme et inscriptions ici

Karim SY rejoint 01Talent Africa en tant que partenaire stratégique

01 Talent Africa - www.01-edu.org
01 Talent Africa - www.01-edu.org

Karim SY rejoint 01Talent Africa en tant que Strategic partner pour identifier, former et accompagner les Talents digitaux africains de demain

01Talent Africa annonce aujourd’hui l’arrivée de Karim SY comme Strategic partner.

Fondateur du réseau d’innovation Jokkolabs et ancien président Fondateur de l’initiative Digital Africa initiée par le président E. Macron, Karim SY apporte une expérience et une connaissance approfondie des écosystèmes numériques africains. 

Il accompagnera le président Deror Sultan et l’équipe de Direction pour mener des actions de transformation du paysage éducatif et l’écosystème tech africain

01Talent Africa, co-fondée par Nicolas Sadirac et Deror Sultan, est engagée dans l’identification, le développement et l’accompagnement professionnel de plus d’1 million de talents du numérique en Afrique par la mise en place d’écoles-entreprises inclusives (« Zone01 ») sans aucune barrière financière ni académique, véritables catalyseurs et accélérateurs d’opportunités pour la jeunesse et d’innovation.

Conçues comme de véritables accélérateurs de Talents, ces zones comprennent notamment :

  • Un établissement d’apprentissage innovant du codage, de l’ingénierie informatique et de l’innovation, sans professeur, sans cours, sans frais de scolarité et sans prérequis académique,
  • Une Zone de formation professionnelle destiné à accompagner la transformation digitale des entreprises et collectivités territoriales via des programmes de « reskilling » & « upskilling »
  • Une Agence de Talents qui accompagnera la carrière des « 01Talent » issus des zones d’apprentissage du codage auprès des entreprises de l’écosystème partenaire

Pour atteindre cet objectif, 01 Talent Africa peut déjà compter sur l’engagement de partenaires comme la Fondation Didier Drogba et CGLU Afrique, l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains.

La première Zone01 du continent sera inaugurée à Praia au Cap-Vert en 2022 et accueillera 300 jeunes talents du Cap-Vert et de 26 autres pays africains partenaires.

« L’Afrique regorge de talents à qui il faut donner l’opportunité de se réaliser. Avec un doublement de population environ tous les 20 ans et une population jeune, il est important de penser différemment l’éducation, notamment aux technologies de pointes qui façonnent la nouvelle économie.

L’approche de 01Talent permet de changer profondément le paradigme de l’identification et  de la formation puis de l’emploi de talents numérique dans le monde. Pour les jeunes comme pour les entreprises, nous créons de nouvelles perspectives et ambitions futures pour répondre aux besoins croissants de talents du marché du travail en pleine révolution numérique post Covid. 

C’est en continuité de notre engagement en faveur de l’écosystème technologique africain », ont déclaré Karim SY et Deror Sultan.

Contacts Presse & Info :

01Talent Africa – Adama Ba Gueye +221 70 603 38 03

Plus d’informations sur www.01-edu.org 

Facebook Marketplace ouvert dans 37 pays

Facebook Marketplace Afrique
Facebook Marketplace Afrique

Facebook a annoncé aujourd’hui le lancement de Marketplace dans 37 pays et territoires d’Afrique sub-saharienne à savoir :

Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, République démocratique du Congo, Djibouti, Érythrée, Eswatini, Guinée équatoriale, Guinée, Guinée-Bissau, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Lesotho, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Namibie, Niger, République du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Sud-Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Sahara occidental et Zimbabwe.

Actuellement disponible en Afrique du Sud, en Éthiopie, au Kenya et au Nigeria, Marketplace est une adresse pratique où les gens peuvent découvrir, acheter et vendre des articles provenant d’autres personnes de leur communauté locale, simplement en tapant sur l’icône Marketplace ou en visitant www.facebook.com/marketplace pour parcourir et rechercher des articles, ou filtrer par distance ou par catégorie.

Kojo Boakye, directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique, a commenté ce lancement en ces termes : « L’élargissement de la disponibilité de Marketplace à 37 pays et territoires supplémentaires en Afrique subsaharienne renforce notre engagement continu à aider à connecter les communautés et à soutenir l’achat et la vente par le biais d’une simple adresse en ligne. Alors que les effets de la pandémie de COVID-19 continuent d’affecter les personnes et les entreprises, l’expansion de Marketplace fournira à davantage de personnes une adresse pratique où elles pourront découvrir de nouveaux produits, acheter les choses qu’elles veulent, ou trouver des acheteurs pour les choses qu’elles veulent vendre. »

Découvrir des objets sur Facebook Marketplace est simple. Pour y accéder, il suffit de chercher l’icône Marketplace dans l’application Facebook ou de visiter facebook.com/marketplace. Ils pourront parcourir les annonces qui les intéressent et les filtrer par distance ou par catégorie. Ils peuvent également utiliser le champ de recherche pour trouver exactement ce qu’ils recherchent.

Il est tout aussi facile de mettre un article en vente que de le rechercher sur Marketplace. Les vendeurs peuvent partager la photo d’un article, saisir un nom de produit, une description et un prix, confirmer leur localisation et sélectionner une catégorie. Ils peuvent également choisir de publier leurs annonces dans les groupes d’achat et de vente Facebook. Les acheteurs intéressés trouveront l’article qu’ils recherchent et enverront un message aux vendeurs directement via Messenger. Ils peuvent choisir le mode de paiement en fonction de leurs préférences.

Conseils pour acheter et vendre de manière responsable sur Facebook Marketplace

Politique commerciale : Les articles, produits ou services vendus sur Facebook doivent être conformes à nos standards de la communauté, ainsi qu’à nos politiques commerciales. Les vendeurs sont tenus de se conformer à toutes les lois et réglementations applicables.

Choisir votre méthode de paiement préférée : Les acheteurs et les vendeurs peuvent proposer ou accepter des paiements en espèces, en contre-remboursement (COD) ou de personne à personne (P2P). Si vous choisissez de payer électroniquement en utilisant des solutions de virement bancaire ou de mandat, évitez les liens de paiement et connectez-vous directement sur le site Web de la méthode de paiement. N’oubliez pas que les chèques personnels ou les traites bancaires peuvent être contrefaits.

Rencontre physique : Si vous rencontrez quelqu’un en personne, nous vous recommandons d’organiser votre rencontre dans un lieu public et bien éclairé. Si vous choisissez de rencontrer quelqu’un chez lui, envisagez d’emmener une autre personne avec vous ou partagez votre plan de rencontre avec vos amis ou votre famille.

Facebook conseille à tous les acheteurs et vendeurs de suivre les directives locales pour rester en sécurité et aider à prévenir la propagation du coronavirus. Les acheteurs et les vendeurs peuvent trouver des conseils sur la façon d’utiliser Marketplace de manière responsable et accéder au centre d’aide pour plus d’informations.

Premier festival YouTube en Afrique sub-saharienne

This is my youtube
This is my youtube

Environ 500 heures de vidéo sont téléchargées chaque minute et plus d’un milliard d’heures de vidéo sont regardées chaque jour sur YouTube. Avec plus de 70 % des vidéos YouTube regardées sur des appareils mobiles et 475 millions de personnes en Afrique subsaharienne qui devraient avoir accès à l’internet mobile d’ici 2025, YouTube offre aux annonceurs des opportunités distinctes pour se connecter et atteindre un marché croissant de consommateurs africains, là où ils se trouvent.


C’est pourquoi nous avons récemment organisé notre tout premier festival YouTube en Afrique. Le festival célèbre l’écosystème dynamique des créateurs et des annonceurs de YouTube en Afrique, tout en offrant des aperçus exclusifs des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux produits et des innovations.
Le festival virtuel, auquel ont participé des annonceurs de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne, a été l’occasion de découvrir les principales tendances émergentes et les meilleures pratiques mondiales. Tout cela dans le but de permettre aux annonceurs de découvrir toutes les nouvelles façons d’atteindre des publics engagés sur YouTube.

Les principales annonces de la journée comprenaient l’introduction de YouTube Select et de YouTube Audio Ads, qui sont conçus pour aider les spécialistes du marketing à cibler les personnes intéressées par des catégories de contenu particulières et celles qui utilisent YouTube pour l’écoute ambiante.


YouTube Select


YouTube Select permet aux annonceurs de placer leurs publicités à côté du contenu sélectionné qui est le plus pertinent pour leur marque. Disons que vous gérez une marque de smartphones destinée aux milléniaux férus de technologie. Vous pourriez faire en sorte que vos publicités soient diffusées à côté de contenus de revues techniques, par exemple.


Le contenu le plus populaire et le plus pertinent de YouTube, en fonction du sujet, du public ou du moment, est classé dans des ensembles appelés « Lineups ». Les bouquets sont conçus pour atteindre la popularité, en mettant l’accent sur les catégories et les créateurs les plus importants dans les domaines du sport, de la diffusion, de la beauté et de la mode, et du contenu populaire.
Les regroupements donnent aux annonceurs l’assurance que les bonnes personnes voient leurs publicités au bon moment. Associées aux capacités de ciblage existantes de YouTube que les annonceurs connaissent et utilisent au quotidien, les publicités peuvent être hyper-personnalisées.


L’audio est un format de contenu en plein essor : les gens passent en moyenne 18 heures par semaine à écouter de la musique, dont 89 % en streaming à la demande.

Les annonceurs disposent désormais d’un nouveau moyen d’atteindre ces audiences sur YouTube, la destination la plus populaire pour la musique en streaming.
YouTube Audio Ads est un nouveau format qui permet aux annonceurs de toucher les personnes qui utilisent YouTube en arrière-plan et celles qui utilisent la version gratuite de YouTube Music. Des publicités de 15 secondes, non sautables, sont actuellement disponibles et d’autres formats seront bientôt disponibles.
Les annonceurs qui l’ont essayé connaissent déjà un grand succès. Plus de 75 % des campagnes mesurées entraînent une augmentation significative de la notoriété de la marque auprès d’un public très engagé.


Pour mettre en lumière les créateurs, le festival a présenté un épisode de This is My YouTube. Ce segment invite les annonceurs à découvrir YouTube à travers les yeux des créateurs. Nous découvrons de quoi ils rient, avec qui ils pleurent, apprennent, s’évadent et, surtout, comment ils travaillent avec les marques pour proposer des produits et des messages pertinents à leurs adeptes.

Les créateurs de contenu jouent un rôle important en influençant le comportement d’achat. Des recherches montrent que les conversions de l’intérêt à l’achat augmentent de 133 % avec des avis positifs pour les consommateurs sud-africains.


Regardez notre premier épisode de This is My YouTube avec les créateurs sud-africains Kay Ngonyama et Snikiwe Mhlongo – qui, ensemble, ont plus de 250 000 abonnés.
YouTube + TV

This is my youtube
This is my youtube


Les participants au festival ont également appris comment YouTube et la télévision peuvent mieux travailler ensemble. Aujourd’hui, les gens regardent du contenu vidéo sur différents appareils, via différentes plateformes, à tout moment et en tout lieu.

Cette évolution oblige les annonceurs à toucher leur public au-delà de la télévision.
La planification à la fois sur la télévision et sur YouTube offre aux annonceurs la possibilité d’étendre encore plus leur portée et de générer une portée supplémentaire. En effet, le parcours du consommateur n’est pas linéaire. Il implique une multitude de points de contact lorsqu’un consommateur considère un produit ou un service.
Bien que la télévision ait une grande portée, les études montrent que lorsque les marques combinent à la fois la télévision et le numérique dans le cadre de leur stratégie marketing, le retour sur investissement est beaucoup plus important que la somme d’un seul média.


Dans cette optique, lorsque les annonceurs élaborent des messages sur les deux médias, ils sont en mesure d’être exactement là où se trouvent leurs consommateurs lorsqu’ils naviguent dans le parcours non linéaire du consommateur.


Il est intéressant de noter que YouTube, en tant que support publicitaire, permet aux annonceurs de bénéficier de la grande portée de la télévision à un coût bien moindre. Et comme le public en Afrique, et dans le monde entier, consomme davantage de contenu sur la plateforme, pourquoi ne pas tirer parti de ce temps d’écran en tant que marque ?


Une nouvelle ère pour la publicité


En tant que plateforme de référence pour la diffusion de vidéos en continu, YouTube offre un large éventail de contenus adaptés à divers groupes de personnes. Nos solutions d’audience offrent aux annonceurs une variété de moyens pour atteindre leurs précieux publics.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces offres YouTube, regardez l’intégralité du festival ci-dessous.

Comprendre les hésitations à la vaccination contre la COVID

Cellules coronavirus
Cellules coronavirus

Alors que le déploiement de la vaccination contre la COVID-19 (coronavirus) s’accélère en Afrique, une nouvelle difficulté se profile : l’hésitation à se faire vacciner. Si la réticence face à la vaccination en général (a) gagne du terrain, le phénomène est particulièrement patent avec les vaccins contre la COVID-19 (a). Dans le cas des pays africains, il faut replacer cette tendance dans un contexte de forte pénurie de vaccins : la circonspection n’explique pas à elle seule les faibles taux d’immunisation sur le continent. La lenteur du déploiement des vaccins en Afrique est due à des contraintes d’approvisionnement, des problèmes structurels et des obstacles logistiques (a). 

Tout l’enjeu est d’augmenter simultanément l’offre et la demande. Une enquête conduite en 2020 par le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique) dans 15 pays (a) a révélé que si 79 % des personnes interrogées étaient prêtes à se faire vacciner contre la COVID-19, le taux d’hésitation pouvait varier de 4 à 38 % (voir la figure 1 pour plus d’estimations). Selon une récente enquête d’Afrobaromètre dans cinq pays (Bénin, Libéria, Niger, Sénégal et Togo), six citoyens sur dix hésitent à se faire vacciner. 

Les freins à la vaccination en Afrique sont multiples . Les inquiétudes concernant la sécurité, les effets secondaires et l’efficacité sont monnaie courante — et exprimées parmi les agents de santé au Zimbabwe, au Ghana, en Afrique du Sud, au Kenya, au Soudan et en Éthiopie (a). L’enquête du CDC Afrique a révélé que les vaccins contre la COVID-19 sont considérés comme moins sûrs et efficaces que d’autres vaccins par les personnes interrogées. On observe les mêmes résultats en Ouganda, en Sierra Leone, au Rwanda, au Mozambique, au Burkina Faso, au Cameroun et en Afrique du Sud (a). La suspension (a) de l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans certains pays d’Europe, les données sud-africaines sur son efficacité et l’arrêt temporaire du vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis afin d’étudier des cas de caillots sanguins, ont ébranlé la confiance dans la vaccination contre la COVID-19. Plusieurs pays d’Afrique ont fini par refuser le vaccin AstraZeneca. 

Les réseaux sociaux ont en outre facilité la diffusion de messages de désinformation et de théories complotistes (a). Comme le révèle l’enquête du CDC Afrique, les personnes faisant preuve d’une forte hésitation sont aussi plus susceptibles d’utiliser les réseaux sociaux et d’être victimes de désinformation. La moitié des personnes sondées en Afrique du Sud pensent que le virus est associé à la technologie de la 5G. Dans une autre étude sud-africaine (a), environ un tiers des personnes qui refuseraient le vaccin font confiance aux réseaux sociaux comme source principale d’information. Une étude de moindre envergure à Addis-Abeba (a) a montré que la réticence est 3,6 fois plus forte chez les personnes s’informant sur les réseaux sociaux que chez celles qui se fient à la télévision et à la radio.  

La confiance (a) dans le gouvernement (a) influe également sur l’adoption de la vaccination. En Afrique de l’Ouest, l’enquête Afrobaromètre a fait état de niveaux élevés de défiance à l’égard de la capacité des autorités à proposer un vaccin sûr. Les personnes qui ne font pas confiance à leur gouvernement sont cinq à dix fois moins susceptibles de vouloir se faire vacciner. Au Ghana, 40 % des personnes peu disposées à se faire vacciner invoquent la méfiance envers le gouvernement, tandis qu’en Afrique du Sud (a), les personnes qui pensent que leur président fait du bon travail sont plus susceptibles d’accepter de se faire vacciner.  

Les croyances religieuses jouent également un rôle dans l’acceptation du vaccin. Près de 90 % des personnes interrogées au Niger et au Libéria (a) déclarent que la prière est plus efficace que la vaccination. Une enquête récente de Geopoll dans six pays africains a ainsi montré que les croyances religieuses étaient un déterminant clé de l’hésitation à se faire vacciner.  

La perception de l’importance de la menace que représente la COVID-19 et du risque de contracter le virus influence aussi les comportements. En RDC et en Côte d’Ivoire (a), les personnes qui nient l’existence de la COVID-19 sont peu susceptibles de vouloir se faire vacciner. L’acceptation du vaccin parmi les individus connaissant une personne infectée par le virus est supérieure de 13 % à celle des individus n’ayant pas rencontré de malades. Cependant, même lorsque les personnes interrogées connaissent une personne contaminée par la COVID-19, elles en sous-estiment encore la menace.  

La défiance vis-à-vis de vaccins mis au point dans les pays occidentaux n’est pas un phénomène nouveau en Afrique . Elle trouve ses racines dans un passé de pratiques médicales contraires à l’éthique sur le continent (a), où les premières tentatives de lutte contre les maladies ont discrédité la médecine occidentale (a) et conduit à une sous-utilisation des services de santé. Environ 43 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude menée dans 15 pays par le CDC Afrique pensent que les Africains ont servi de cobayes pour des essais de vaccins. Des résultats similaires s’observent en RDC (a) et, dans une enquête réalisée en 2021 à Addis-Abeba, l’hésitation face à la vaccination est associée à la croyance selon laquelle le vaccin est une arme biologique (a) des pays développés pour contrôler la croissance démographique. 

Cependant la perception entourant les vaccins contre la COVID-19 peut évoluer , d’où la nécessité de collecter régulièrement des données en s’appuyant sur des méthodologies qualitatives et quantitatives pour pouvoir suivre les changements dans le temps. Entre novembre 2020 et avril 2021, l’enquête Geopoll a enregistré une recrudescence de l’hésitation à se faire vacciner au Nigéria, au Kenya, en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire et en RDC. Au Mozambique (a), ce phénomène avait perdu du terrain fin 2020, avant de rebondir début 2021. Au Ghana (a), l’hésitation face à la vaccination est passée de 38 % en août 2020, avant l’approbation des vaccins, à 17 % en avril 2021, après la livraison du premier lot. 

De tels changements dans l’hésitation à se faire vacciner sont perceptibles à mesure que l’approvisionnement en vaccins s’améliore et que les campagnes de communication prennent de l’ampleur. Il est important de suivre en permanence cette évolution afin d’élaborer des stratégies de communication cohérentes et efficaces, adaptées aux défis soulevés par l’apparition de variants tandis que des opinions fort divergentes sur la COVID-19 et les vaccins continuent d’inonder les réseaux sociaux.  

Figure 1 – Estimations de l’hésitation face à la vaccination contre la COVID-19 dans plusieurs pays d’Afrique (dans certains pays, différentes estimations sont disponibles).

Hésitations et freins à la vaccination COVID en Afrique
Hésitations et freins à la vaccination COVID en Afrique

Avec la Banque Mondiale

Kinshasa et la résilience climatique des mégapoles

Kinshasa à l’avant-garde du combat pour la résilience climatique des mégapoles
Kinshasa à l’avant-garde du combat pour la résilience climatique des mégapoles

Avec la Banque Mondiale

LES POINTS MARQUANTS

  • À Kinshasa, la plus grande ville d’Afrique, la résilience au changement climatique est au cœur des priorités.
  • Le projet Kin Elenda, doté de 500 millions de dollars, va renforcer l’accès des habitants aux infrastructures et aux services ainsi qu’aux débouchés socio-économiques.
  • En améliorant le raccordement des logements à l’eau courante, en réduisant l’exposition aux inondations et en créant des espaces verts urbains dans quatre quartiers de la ville, ce projet bénéficiera directement à 2 millions de personnes.

Comme la plupart des autres mégapoles de la planète, Kinshasa est confrontée à de multiples défis. Avec pratiquement 15 millions d’habitants, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) est connue pour ses embouteillages monstres, une pauvreté omniprésente, un approvisionnement électrique erratique, des décennies de violences et une vulnérabilité intrinsèque aux inondations, sécheresses et autres chocs climatiques. Sans compter la pandémie de COVID-19, qui a fragilisé le bien-être économique et sanitaire des Kinois.

Cette situation n’a rien d’exceptionnel : la trentaine de mégapoles (a) recensées dans le monde (agglomérations d’au moins 10 millions d’habitants) connaissent la plupart de ces défis urgents. Si la majorité des êtres humains (55 %) vivent déjà en ville, ce chiffre devrait franchir la barre des 60 % à l’horizon 2030. En Afrique subsaharienne, l’urbanisation rapide risque de tripler le nombre de citadins entre 2020 et 2050, de 441 millions à 1,3 milliard. En RDC, 45 % des habitants vivent en zone urbaine, pour les trois quarts dans des bidonvilles. Le nombre de citadins y a augmenté de 4,5 % en 2020, l’équivalent chaque année de l’arrivée de 1,5 million nouveaux résidents.

Comme bon nombre d’autres villes, Kinshasa devrait connaître dans un avenir proche des températures plus élevées, des précipitations et des inondations plus sévères et des épisodes de sécheresse plus fréquents — autant de phénomènes qui pénaliseront la productivité des entreprises et des industries. Ces changements risquent d’endommager les infrastructures avec des conséquences potentiellement dramatiques, notamment pour les petits agriculteurs et les citadins pauvres, qui seront encore amplifiées par une urbanisation effrénée et anarchique.

Seules des mesures concrètes permettront de gérer la concentration toujours plus importante d’habitants dans les zones urbaines de RDC, en particulier à Kinshasa, et l’accentuation des effets du changement climatique. En s’attelant à ces défis, Kinshasa peut être à l’avant-garde du mouvement en faveur de villes plus durables.
 

Seules des mesures concrètes permettront de gérer la concentration toujours plus importante d’habitants dans les zones urbaines de RDC, en particulier à Kinshasa, et l’accentuation des effets du changement climatique.
 

Kinshasa, une capitale durable et résiliente

Le projet Kin Elenda de la Banque mondiale (ou « Kinshasa durable et résiliente ») reconnaît la nécessité de renforcer rapidement les capacités institutionnelles de gestion urbaine et d’améliorer l’accès aux infrastructures, aux services et aux débouchés socio-économiques dans la plus grande ville d’Afrique. D’une durée de cinq ans, ce projet de 500 millions de dollars est financé à parts égales par des dons et des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer les infrastructures mais aussi de renforcer l’inclusion et la résilience au sein des communautés.

Censé démarrer en 2022 avec pour principal objectif de renforcer la résilience au changement climatique, il bénéficie d’une forte adhésion des responsables politiques du pays à différents niveaux et des entités qui en bénéficieront, à l’image des entreprises de services publics.

Les investissements du projet Kin Elenda en faveur de la durabilité, qui prolongent des projets existants, visent à procurer des revenus à la ville. Les solutions nécessitant peu d’entretien sont privilégiées : éclairage urbain solaire, revêtements et matériaux durables pour les routes, les trottoirs, les murs et autres aménagements extérieurs, et plantes autochtones xérophiles. Les moyens technologiques pour l’approvisionnement en eau, la gestion des déchets solides et l’assainissement seront mobilisés en fonction des besoins d’exploitation et de maintenance. Associées à des études de viabilité financière et au renforcement des capacités requises, ces approches contribueront à la viabilité à long terme de ces services. Le projet appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance.
 

D’une durée de cinq ans, ce projet de 500 millions de dollars est financé à parts égales par des dons et des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer les infrastructures mais aussi de renforcer l’inclusion et la résilience au sein des communautés.
 

Privilégier les infrastructures résilientes

Le projet Kin Elenda pour Kinshasa est l’une des nombreuses initiatives visant à accompagner l’essor rapide des villes africaines afin d’accroître leur résilience face aux inondations et autres catastrophes naturelles, tout en améliorant l’aménagement du territoire, les infrastructures urbaines et les services et en réhabilitant les quartiers informels.

En Côte d’Ivoire par exemple, le gouvernement travaille avec la Banque mondiale pour réduire l’empreinte carbone du système de gestion des déchets solides d’Abidjan et le rendre plus résilient. Le projet de 315 millions de dollars financé par l’IDA contribuera à la construction d’un nouveau centre d’enfouissement technique et à l’optimisation des itinéraires de transport des déchets.

À Dar-es-Salaam, en Tanzanie, où 70 à 80 % des habitants vivent dans les quartiers les plus exposés aux inondations, des scientifiques citoyens secondés par des drones ont permis d’affiner la précision des cartes pédologiques et les décisions d’urbanisme. Grâce à cette approche, le programme de résilience urbaine en Tanzanie (a) a pu réaliser une modélisation des inondations à un coût très inférieur à celui des relevés traditionnels et avec un degré d’exactitude supérieur.

World Bank Group

En améliorant les services avec des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quatre quartiers de Kisenso, Ndjili, Matete et Lemba, le projet de Kinshasa bénéficiera directement à environ deux millions de personnes. Plus généralement, il devrait profiter à la plupart des Kinois, grâce aux investissements réalisés à l’échelle de la ville, notamment au niveau de l’approvisionnement en eau et en électricité. Il a pour priorités d’améliorer les services de base dans la capitale — approvisionnement en eau, assainissement, gestion des déchets solides et électricité — ainsi que les services de proximité, notamment la mobilité urbaine et les routes, la réduction des risques d’inondation et la lutte contre l’érosion, ainsi que la réhabilitation des espaces publics et autres infrastructures locales.

Les investissements se décomposent en 355 millions de dollars pour des infrastructures et des services résilients, 125 millions de dollars pour l’inclusion et la résilience des communautés, et 20 millions de dollars pour la gestion du projet. L’objectif est de maximiser les co-bénéfices climatiques à travers la sélection et la conception des opérations, avec environ 71,8 % des investissements destinés à des mesures d’adaptation et 27 % à des mesures d’atténuation.
 

Le projet a pour but de maximiser les co-bénéfices climatiques à travers la sélection et la conception des opérations, avec environ 71,8 % des investissements destinés à des mesures d’adaptation et 27 % à des mesures d’atténuation.
 

Favoriser l’inclusion et l’autonomisation

Au-delà des seules infrastructures physiques, le projet s’attachera à favoriser l’inclusion et l’autonomisation socio-économiques, le développement des compétences et la prévention des violences sexistes, ainsi que la planification urbaine, l’administration des terres et le renforcement de la gouvernance municipale. Compte tenu des défis à relever, l’un des principaux objectifs du projet Kin Elenda est de protéger les 9 millions de citadins pauvres vivant à Kinshasa et leurs moyens de subsistance tout en jetant les bases de projets permettant, à terme, d’améliorer leurs conditions de vie.

MULTIMÉDIA

ImageclickVIDÉORejoignez la conversation avec le hashtag #ClimateStories_WBG

Le PSG avec Paris Saint Germain Academy ouvre au Rwanda

Academy PSG Rwanda
Academy PSG Rwanda

Dans le cadre d’un projet fédérateur qui participe au développement du football au Rwanda, la Paris Saint-Germain Academy Rwanda accueillera sa première promotion à partir du mois de septembre 2021.

Les équipes de la PSG Academy sont donc d’ores et déjà à la recherche des 200 meilleurs joueurs du district de Huye. Ces enfants auront l’opportunité de s’entraîner toute la saison dans un stade de première division rwandaise sous la supervision de coaches formés à la méthodologie du club de la capitale.

Au total ce sont près de 2000 enfants qui seront observés, dont près de 500 filles.

PSG Rwanda Academy

La promotion sera définie par des détections réalisées par l’équipe des coaches de l’Academy, au sein de 30 écoles du district pour permettre à un maximum d’enfants, garçons et filles, de décrocher cette opportunité. Au total ce sont près de 2000 enfants qui seront observés, dont près de 500 filles.

Au-delà des détections, cette tournée des coaches est une occasion de fédérer toute une région autour du projet, pour développer le football et ses valeurs au Rwanda.

Suivez-nous sur Facebook

Découvrez le projet « Rwanda Tactis ville durable« 

Des nouveaux programmes de financements pour le sport en Afrique !

Cette académie au Rwanda montre que les programmes de sports bénéficient d’accompagnements de plus en plus importants et variés. Les financements sont importants mais l’accompagnement et les partenariats sont également de mise. Il faut permettre l’émancipation des femmes, la mise en place de formations, de business modèles et favoriser le lien social auprès des communautés, des régions et entre les pays.

Le sport en lien social et en modèle de développement en Afrique

C’est dans ce cadre vertueux qu’a été mis en place le programme Sport & Développement avec l’ONG La Guilde début 2019 et dans la foulée le programme Sport en Commun de l’Agence française de développement.

Initiée par l’AFD (Agence française de développement), la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020.
 

La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation. A travers des services et une offre riche, Sport en Commun apporte des solutions concrètes pour accélérer la structuration des projets, capitaliser les fonds disponibles et orienter les financements de manière optimale selon les projets et les besoins.

Pour en savoir plus sur Sport en Commun cliquer ici

Sport en Commun
Sport en Commun – Images Thierry BARBAUT

Africarena en Tunisie le rendez-vous entre les startups et les investisseurs

Africarena Tunis 2021 - Tunisie
Africarena Tunis 2021 - Tunisie

AfricArena, en partenariat avec Expertise France à travers le projet Innovi – EU4Innovation financé par l’Union européenne, Smart Capital et The Dot, sont fiers d’annoncer le Sommet d’Afrique du Nord, qui se tiendra du 13 au 14 octobre 2021, à Tunis en Tunisie.

La conférence de deux jours présentera des pitchs de plus de 20 startups opérant dans la région, ainsi que des discours et des tables rondes des plus grands esprits des affaires, de la technologie et de l’investissement en Afrique du Nord.

AfricArena annonce sa conférence régional d’Afrique du Nord à Tunis les 13 – 14 OCTOBRE 2021

Bintou Adekoya Chief Operating Officer AfricArena

À propos d’AfricArena 

AfricArena (https://www.africarena.com/) est un accélérateur d’écosystèmes technologiques africains. Par le biais d’une série d’événements (en direct et numériques), AfricArena accélère la croissance des startups technologiques et des écosystèmes dans lesquels elles opèrent en leur fournissant une plateforme où elles peuvent partager leur modèle économique, acquérir des réseaux précieux et obtenir des financements. 

Une série d’événements régionaux 

Cette année, AfricArena organisera quatre événements hybrides dans quatre régions d’Afrique, tous en préparation du sommet annuel AfricArena au Cap à la fin de l’année. Les événements régionaux rassembleront des startups, des investisseurs et des entreprises opérant dans la région avec plus de 20 startups de la région sélectionnées pour participer à l’événement régional. Tout en apportant une sensibilisation inestimable et des opportunités de networking à l’écosystème de la région, les événements serviront également de demi-finale, pour sélectionner les startups qui présenteront leur projet lors du Sommet Continental au Cap en novembre 2021.

Évènements d’Afrique du Nord 

Le Sommet de l’Afrique du Nord aura lieu à Tunis, en Tunisie du 13 au 14 octobre 2021. Le sommet de deux jours comprendra plus de 20 pitchs de startups ainsi que des présentations et des tables rondes de leaders d’opinion de l’écosystème – les intervenants seront annoncés dans les semaines à venir. Ces séries d’événements sont soutenues par Expertise France à travers le projet Innov’i – EU4Innovation financé par l’Union européenne et sont mises en œuvre en partenariat avec Smart Capital et The Dot 

La veille du Sommet, les startups seront également invitées à participer à un bootcamp d’une journée animé par Expertise France à travers le projet Innovi – EU4Innovation financé par l’Union européenne, Smart Capital et The Dot, 

Au cours des deux jours, le Sommet attend un peu plus de 20 startups pour présenter leurs solutions innovantes. Les startups qui présenteront leurs solutions seront pour la plupart présélectionnées lors d’une série de sessions de présentation virtuelles qui auront lieu en août (ces événements numériques sont gratuits, Inscrivez-vous ici). 

Parallèlement au Bootcamp des fondateurs, il y aura la très attendue conférence des investisseurs d’Afrique du Nord sur invitation uniquement – où des Investisseurs de start-ups axées sur l’Afrique et des fonds VC prendront part à des discussions et à des ateliers centrés sur le co-investissement et sur la manière de faciliter le processus d’investissement dans les start-ups technologiques du continent. Entre 20 et 30 investisseurs sont attendus. 

« L’Afrique du nord se distingue sur le continent par un écosystème dynamique composé d’une communauté d’investisseurs très active, une variété de fonds dédiés aux startups et souvent un cadre juridique propice à l’entreprenariat et à l’innovation. Le Sommet AfricArena d’Afrique du Nord a pour but de connecter les principaux acteurs entre eux afin de renforcer cet écosystème en plein expansion » déclare Bintou Adekoya, COO d’AfricArena. 

« Le sommet North Africa AfricArena est l’occasion de faire rayonner l’écosystème nord-africain en rassemblant les acteurs majeurs de la scène Tech. Trois jours d’échanges, de partages et de réflexion, qui donneront aux startups l’opportunité de se présenter auprès de fonds VCs internationaux, mais également de tisser des liens avec des entrepreneurs régionaux. En appuyant l’organisation du sommet régional AfricArena, Expertise France à travers le projet Innov’i – EU4Innovation, financé par l’Union européenne, contribue à favoriser l’intégration des startups tunisiennes dans l’écosystème de l’innovation africain. » déclare Expertise France. 

Billets

Les billets pour le sommet peuvent être achetés ici

Les startups qui souhaitent présenter leur projet peuvent s’inscrire ici.

Pour toute question ou clarification sur ce communiqué de presse, contactez l’équipe d’AfricArena à l’adresse suivante : contact@africarena.com 

Africarena Tunis 2021 - Tunisie
Africarena Tunis 2021 – Tunisie

Une obligation verte d’initiative privée rencontre le succès auprès des investisseurs

Obligation verte Afrique
Obligation verte Afrique

La première émission d’obligations vertes d’initiative privée d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone attire fortement les investisseurs 

  • Une émission historique sursouscrite en monnaie locale ouvre un nouveau marché pour les obligations vertes et le financement des entreprises immobilières
  • L’émetteur est Emergence Plaza, propriétaire du complexe commercial le plus visité de Côte d’Ivoire, Cosmos Yopougon – le premier site opérationnel en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone à avoir reçu le certificat de construction écologique EDGE délivré par la Société Financière International (SFI) du Groupe de la Banque mondiale
  • Le promoteur de Cosmos Yopougon, HC Capital Properties, prévoit d’autres obligations vertes pour financer le développement d’autres complexes commerciaux en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone

Abidjan, le 12 août 2021 – La première émission d’obligations vertes d’initiative privée d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone pourrait ouvrir la voie à de nouvelles émissions dans la région. 

Les obligations à huit ans d’Emergence Plaza, propriétaire du complexe commercial le plus visité de Côte d’Ivoire, Cosmos Yopougon, ont été émises aujourd’hui à un rendement de 7,5%. Le produit de l’émission de 10 milliards de francs CFA (18,1 millions de dollars) sera utilisé pour refinancer un prêt bancaire auprès d’une banque locale et pour accompagner les futurs projets de l’entreprise en renforçant sa solidité financière et opérationnelle. L’émission, qui a été sursouscrite, était cotée à 150 points de base, en dessous du taux d’intérêt de 9% qu’elle payait sur son prêt bancaire de 8,4 milliards de francs CFA.

Le marché mondial des émissions d’obligations vertes, qui connaît une croissance rapide, a peu bénéficié aux Africains, le continent représentant moins de 1 % des 300 milliards de dollars d’obligations vertes émises chaque année.  Sur les 3,96 milliards de dollars d’obligations vertes émises à ce jour en Afrique, seuls 64 millions de dollars ont été émis par des sociétés non-financières avant l’opération de Cosmos Yopougon, selon les données compilées par la Climate Bonds Initiative, un Think-Thank spécialisé sur la finance verte. Cosmos Yopougon devient ainsi l’une des trois seules sociétés non financières africaines à émettre des obligations vertes, après Acorn Holdings (Kenya) et North South Power Company (Nigeria). Cette émission constitue également la première obligation verte émise par une société ouest-africaine du secteur de l’immobilier.

« Une large partie de l’Afrique n’a pas été en mesure de profiter de l’engouement international pour les obligations vertes stimulant un commerce respectueux de l’environnement et réduisant les coûts d’emprunt pour ceux qui sont en mesure de démontrer leurs impacts environnementaux positifs », a déclaré Jean François Brou, Directeur Général de la Société Ouest Africaine de Gestion d’Actifs (SOAGA), qui gère 80 milliards FCFA d’actifs et a acheté des obligations d’Emergence Plaza. « Je pense que cette transaction historique contribuera à donner le coup d’envoi à davantage d’émissions d’obligations vertes de la part d’entreprises locales voyant l’intérêt d’aligner leurs activités à des objectifs écologiques et commerciaux vérifiés de manière indépendante. » 

En ouvrant ses portes en 2018, le centre commercial Cosmos Yopougon a été le premier bâtiment d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone à recevoir le certificat de bâtiment vert EDGE de la Société Financière Internationale (SFI) du Groupe de la Banque mondiale. L’initiative EDGE vise à encourager les promoteurs à concevoir leurs bâtiments en tenant compte de l’efficacité des ressources. Le logiciel de suivi EDGE aide, notamment, les gestionnaires de bâtiments à réduire leur consommation d’eau et d’électricité ainsi que leur émission de carbone. L’année dernière, en utilisant le système EDGE pour optimiser sa consommation d’énergie, Cosmos Yopougon a réduit ses émissions de carbone de 44 %. 

« Il est encourageant de voir le succès de cette première émission d’obligations vertes d’initiative privée de l’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone. Selon nous, elle sera la première d’une longue série dans la région », a déclaré Kadi Fadika-Coulibaly, Managing Partner de la SGI Hudson & CIE, l’arrangeur de l’opération. « Le développement de ce marché est d’autant plus important qu’il répond à l’enjeu mis en lumière dans le récent rapport de l’ONU sur le changement climatique, à savoir, la nécessité pour les émetteurs et les investisseurs de se concentrer davantage sur les questions de développement durable. Par ailleurs, nous reconnaissons le potentiel des obligations vertes dans le soutien des investissements et le développement immobilier plus respectueux de l’environnement. Nous pensons donc que cette émission d’obligations vertes ouvrira la voie à davantage d’émissions sur ce front également. »

En parallèle, Cosmos Yopougon s’est associé à des entreprises locales de technologies propres et de recyclage pour développer des initiatives visant à renforcer sa durabilité. Grâce à ces collaborations les gestionnaires du centre commercial sont en capacité de mesurer précisément la quantité de déchets recyclés chaque jour et ont établi un objectif de recyclage de tous les déchets à 20 % d’ici la fin de cette année et à 25 % d’ici la fin de 2022. 

« Notre expérience montre que l’on peut intégrer des initiatives en faveur du climat tout en restant rentable et en générant des rendements attractifs pour les investisseurs ; cela ne coûte pas nécessairement plus cher d’être vert », a déclaré Cheick Sanankoua, cofondateur et associé directeur de HC Capital Properties, qui a développé, financé et gère le complexe commercial Cosmos Yopougon. « Cela a mis en avant les avantages du financement vert auprès des entreprises et investisseurs de la région : si vous construisez vert, vous pouvez avoir accès à un financement compétitif, ce qui est un langage que les gens comprennent. Je pense que cela incitera davantage d’entreprise à mettre en œuvre des projets éco-responsables et durables. »

L’engagement de Cosmos Yopougon s’articule autour de la durabilité environnementale et sociale. Le centre commercial s’adresse aux consommateurs à revenus faibles à moyens – c’est le premier complexe commercial de cette envergure à desservir ce segment de marché dans la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Cela a porté ses fruits en faisant de Cosmos Yopougon le centre commercial le plus visité de la région, avec une fréquentation record de 397 360 au mois de mai 2021 et un taux d’occupation moyen, très élevé, de 93 %. HC Capital Properties prévoit d’émettre d’autres obligations vertes pour financer le développement d’autres complexes commerciaux en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone.

« L’ensemble de notre modèle économique est centré sur le développement d’infrastructures de consommation moderne mais adaptées à la demande et construites selon les normes internationales sans pour autant cibler uniquement la classe aisée et les élites », explique Sanankoua. « Cosmos Yopougon est le premier de nombreux centres commerciaux que nous avons l’intention de construire s’adressant à ce marché de la classe moyenne et moyenne basse : tous ces centres soutiendront la création d’emplois, aideront à formaliser l’économie, à développer les chaînes d’approvisionnement locales et à permettre aux magasins et aux entreprises locales de se développer. »

La SGI Hudson & Cie a assuré la structuration et le placement de l’émission, tandis que le cabinet d’avocats Gide était le conseiller juridique de la transaction.

À propos : 

À propos de Cosmos Yopougon 

Ouvert en octobre 2018, Cosmos Yopougon a été développé par HC Capital Properties, une société d’investissement et de développement immobilier en partenariat avec SFO Capital Partners, principal investisseur institutionnel du projet. Construit sur un site de 3 hectares, l’investissement de 30 millions de dollars représente environ 14 000 m² de surface locative brute avec plus de 60 enseignes, dont Carrefour, Burger King, Brioche Dorée, Orange, MTN, Moov, Zino et HA. Etc. 

Pour plus d’informations, visitez le site : www.cosmos-yopougon.com

À propos de HC Capital Properties 

HC Capital Properties (HCCP) est une compagnie privée d’investissement et de développement spécialisée dans l’immobilier en Afrique de l’Ouest et Centrale. Fondée en 2014, la société investit principalement dans l’immobilier commercial de bureau, hôtellerie, industriel et résidentiel. HCCP bénéficie de l’expertise d’une équipe de professionnels en investissement disposant d’une longue expérience à l’internationale dans l’immobilier, la banque et le private equity. Pour plus d’informations, envoyez un courriel à : info@hc-properties.com

À propos de SFO Capital Partners

SFO Capital Partners (SFO) est une société internationale de gestion d’investissements immobiliers basée à Londres qui se concentre sur l’investissement dans des actifs de haute qualité acquis à des valorisations attrayantes avec une vision claire sur la création de valeur. SFO adopte des stratégies d’investissement disciplinées organisées par classes d’actifs et zones géographiques. L’approche pratique de l’investissement de SFO combine l’agilité entrepreneuriale avec les meilleures pratiques de l’industrie, offrant constamment à ses investisseurs privés et institutionnels des rendements ajustés au risque supérieurs. Au 1er juillet 2021, SFO avait un portefeuille diversifié comprenant plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs situés principalement aux États-Unis et en Europe, dont 6 000 appartements et plus de 650 000 mètres carrés d’immobilier commercial sous gestion.

Pour plus d’informations, visitez le site : https://sfocapitalpartners.com/   

157 milliards de dollars contre la COVID19

Vaccin Covid19 Afrique
Vaccin Covid19 Afrique

C’est le montant le plus important jamais engagé par La Banque Mondiale. C’est bien sur pour la lutte contre la COVID 19 en Afrique.

La pandémie de COVID-19 a gravement affecté la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes dans les pays en développement. Pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de cette crise, le Groupe de la Banque mondiale a déployé plus de 157 milliards de dollars au cours des 15 derniers mois, d’avril 2020 à juin 2021. L’ampleur de cette riposte à une crise est sans précédent dans l’histoire du Groupe et représente une augmentation de ses financements de plus de 60 % par rapport à la période des 15 mois précédant la pandémie. Le montant des engagements du Groupe de la Banque mondiale et des financements mobilisés auprès d’autres sources s’élève à près de 110 milliards de dollars pour le seul exercice budgétaire 2021 (du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021) — et à 84 milliards de dollars hors ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs, financements à court terme et fonds fiduciaires exécutés par les bénéficiaires.

Dès le début de la pandémie, le Groupe de la Banque mondiale s’est attaché à aider les pays à faire face à l’urgence sanitaire, à renforcer les systèmes de santé, à protéger les personnes pauvres et vulnérables, à soutenir les entreprises, à créer des emplois et à amorcer une reprise verte, résiliente et inclusive.

Après le ralentissement consécutif à la situation sanitaire de l’an dernier, l’économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 5,6 % en 2021. À ce jour pourtant, le rythme de la reprise est inégal et de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde en sont exclus. Alors qu’environ 90 % des économies avancées devraient retrouver leur niveau de revenu par habitant d’avant la pandémie d’ici 2022, seul un tiers environ des économies émergentes et en développement pourraient faire de même. En outre, l’extrême pauvreté dans le monde a augmenté en 2020 pour la première fois depuis plus de vingt ans, et près de 100 millions de personnes sont tombées dans l’extrême pauvreté.

« Depuis le début de la pandémie, le Groupe de la Banque mondiale a engagé ou mobilisé un montant record de 157 milliards de dollars de nouveaux financements, un niveau de soutien sans précédent pour une crise sans précédent, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Nous continuerons à apporter une assistance essentielle aux pays en développement tout au long de cette pandémie afin de contribuer à une reprise économique la plus large possible. Le Groupe de la Banque mondiale a démontré sa capacité à agir et innover rapidement et efficacement pour soutenir les pays en développement dans leur réponse à la pandémie et pour renforcer leur résilience face aux chocs futurs. Cependant, nous devons aller encore plus loin. Je reste profondément préoccupé par la disponibilité limitée des vaccins pour les pays en développement, alors qu’ils sont essentiels pour sauver des vies et préserver les moyens de subsistance. »

Engagements du Groupe de la Banque mondiale(en milliards USD)
Groupe de la Banque mondialeT4 – EX. 20EX. 2115 mois jusqu’à fin juin 2021
BIRD15,130,545,6
IDA17,236,153,3
IFC11,231,542,7
 Financements à long terme (fonds propres)4,9 12,517,4
    Fonds mobilisés auprès d’autres investisseurs4,110,814,9
    Financements à court terme2,28,210,4
MIGA2,45,27,6
Fonds fiduciaires exécutés par les bénéficiaires (RETF)1,56,47,9
TOTAL (hors financements à court terme, ressources mobilisées et RETF)39,684,3123,9
TOTAL (y compris financements à court terme, ressources mobilisées et RETF)47,4109,7157,1
 * Chiffres préliminaires non audités au 14 juillet.

Durant 15 mois jusqu’au 30 juin 2021, le Groupe de la Banque mondiale a optimisé ses bilans, accéléré l’effet de levier et les décaissements et anticipé ses allocations de ressources. Le soutien apporté par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) s’est élevé à 45,6 milliards de dollars, y compris en puisant dans sa réserve de crise de 10 milliards de dollars et en plus des limites annuelles de prêts durables approuvées par le Conseil des administrateurs. Les dons et prêts à taux d’intérêt faible ou nul accordés aux pays les plus pauvres par l’Association internationale de développement (IDA) se sont élevés à 53,3 milliards de dollars. Pour faire face à l’augmentation des besoins de financement, la Banque mondiale a utilisé la totalité des ressources restantes d’IDA-18 au cours de l’exercice 2020 et a concentré sur l’exercice 2021 environ la moitié de l’enveloppe triennale de celles d’IDA-19. En février 2021, les représentants des pays donateurs et emprunteurs ont accepté d’avancer d’un an le processus IDA-20 pour permettre le maintien de financements accrus au cours des prochaines années.

En outre, au cours de ces mêmes 15 mois, la Société financière internationale (IFC), l’institution du Groupe de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé, a engagé un niveau record de 42,7 milliards de dollars, y compris les financements à court terme (10,4 milliards de dollars) et les ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs (14,9 milliards de dollars). Sur ce total, 37 % ont été alloués à des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit. IFC a apporté des liquidités pour permettre aux entreprises de rester en activité, tout en augmentant les investissements dans les activités en première ligne de la riposte à la pandémie. Afin de réagir à l’accroissement du déficit commercial induit par la COVID-19, IFC a élargi ses activités de financement du commerce et des chaînes d’approvisionnement. Grâce à un travail en amont, IFC continue à instaurer des conditions susceptibles d’attirer des investissements privés indispensables dans certains des endroits les plus difficiles de la planète, et à préparer le terrain pour une reprise plus rapide du secteur privé.

Malgré une année difficile pour les emprunteurs et les marchés financiers, l’IDA a doublé les montants levés l’année précédente auprès des investisseurs et obtenu presque 10 milliards de dollars. La BIRD a pour sa part levé 68 milliards de dollars en mobilisant des financements auprès d’investisseurs du monde entier. La BIRD et l’IDA, toutes deux notées AAA, ont fait œuvre de sensibilisation sur différents enjeux afin de réussir à rassembler des fonds en faveur du développement durable. L’année a également été marquée par des innovations, à l’image d’une obligation exceptionnelle de 100 millions de dollars sur cinq ans émise par la BIRD pour soutenir la réponse mondiale à la pandémie par l’intermédiaire de l’UNICEF. IFC, également notée AAA, a émis près de 13 milliards de dollars d’obligations pour le développement du secteur privé et la création d’emplois sur les marchés émergents.

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui a pour mission de faciliter les investissements directs étrangers dans les pays en développement, a émis 7,6 milliards de dollars de nouvelles garanties sur la période de 15 mois suivant le début de la pandémie, dont 19 % ont permis de soutenir des projets dans des pays IDA et des contextes fragiles.

Au cours de l’exercice 2021, les financements du Groupe de la Banque mondiale en faveur du climat ont totalisé plus de 26 milliards de dollars, soit le plus grand montant de financements climatiques jamais engagé (25 % de plus que sur l’exercice 2020 qui était déjà une année record). Le nouveau Plan d’action sur le changement climatique 2021-2025 vise à intégrer objectifs climatiques et objectifs de développement. À ce titre, il prévoit de porter la part des financements pour le climat du Groupe à 35 % en moyenne au cours des cinq prochaines années, dont au moins 50 % des engagements climatiques de la Banque mondiale seront consacrés à l’adaptation. Pendant ces cinq ans, le Groupe de la Banque mondiale alignera ses financements sur les objectifs de l’accord de Paris tout en aidant les pays clients à respecter leurs engagements, notamment lors de la préparation et la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et de leurs stratégies à long terme.

Numérique et Objectifs de Développement Durable

les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron
les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron

2020 et 2021 nous le prouve, nous sommes désormais tous Acteurs du Développement, entreprises, fondations, états, associations et collectivités, quel que soit le statut sous lequel nous œuvrons nous sommes aussi avant tout des citoyens et devons faire en sorte que nos actions soient menées en suivant des priorités afin que ce monde soit durable.

Il me semble clair que les ODD et les indicateurs associés sont d’excellents repères afin de prioriser nos actions pour les 10 prochaines années. En 2030 il faudra tirer les leçons et faire un bilan afin de réajuster les indicateurs des ODD.

Se projeter avec des technologies durables

En 20 années les technologies se sont imposées dans nos modes de travail, nous sommes en majorité équipés d’ordinateurs et surtout de smartphones devenus de véritables couteaux suisse des technologies. Les perspectives qu’ils offrent ne sont plus à démontrer.

Bien sûr le numérique de manière générale est indubitablement un levier et un accélérateur puissant sur les projets ou programmes de développement en Afrique et particulièrement dans toutes les grandes thématiques du développement que sont l’éducation, l’énergie, l’agriculture, l’eau, l’entrepreneuriat, la protection de l’environnement, la mobilité. Les GAFA s’emparent des données et des plateformes et l’intelligence artificielle, la blockchain ou les monnaies électroniques sont déjà là.

Compréhension des enjeux, anticipation et agilité pour créer de la croissance

Une grande partie des acteurs s’accordent sur le fait que le numérique est un allié précieux mais nous accusons aussi un retard car deux freins majeurs persistent, ils sont :

  1. Le manque d’agilité sur les technologies dans les usages déployés. Des technologies utilisées qui évoluent sans cesse et très rapidement. Bien souvent, entre l’étude, la conception, le déploiement, les formations, et les mises à jour des mois voire des années passent et l’obsolescence devient la norme. Il faut donc accroître l’agilité de ceux qui portent ces projets sur l’usage de ces technologies et mettre l’anticipation et la vision des développements au cœur des stratégies.
  2. La mise à niveau de l’ensemble de la chaîne des usagers impliqués dans les projets. Non seulement la formation fait souvent défaut mais comme dans le premier point les technologies évoluent et il faut faire évoluer la prise en main des technologies avec. Ajouter également le sujet crucial de l’emploi qui doit être le véritable enjeu et cheval de bataille des 54 Etats du continent africain pour que la jeunesse puisse s’emparer du numérique, pour réussir à développer des compétences porteuses d’emplois. Le cas contraire aurait un effet boomerang avec un développement des projets mais une pénurie de compétences… Ce qui est déjà le cas dans de nombreux pays en Afrique mais pas seulement.

Tiers lieux, HUB, fédérer les acteurs

Il faut accroître les soutiens aux programmes de formations avec agilité. C’est complexe mais indispensable. Edtech, codage, nocode, campus technologique, inclusion du numérique dans les cursus scolaires sont des solutions, y intégrer la compréhension des ODD serait un atout supplémentaire. Bien souvent je vois des formations ou des technologies mises en œuvre en Afrique mais inadaptées localement car incompatibles avec l’écosystème culturel ou économique local. Ajoutez à cela des applications ou systèmes dont les mises à jour refondent littéralement les interfaces et vous avez la recette d’un échec redoutable.

La solution viendra en partie de l’essor des HUB du numérique. Ils étaient 60 en 2017 et 750 en 2021.

Les ODD sont interconnectés. Prenons l’ODD 9 “Industrie innovation et infrastructure”. “Accroître nettement l’accès aux technologies de l’information et de la communication et faire en sorte que tous les habitants des pays les moins avancés aient accès à Internet à un coût abordable d’ici à 2020”.

Il est donc indispensable de développer de la transversalité entre les actions et surtout s’aligner dans une logique commune de développement. Il m’est souvent demandé sur les programmes utilisant des nouvelles technologies en Afrique pourquoi tel ou tel projet ne s’inspire pas de ce qui est fait ailleurs, et bien c’est justement à cause de ce non-alignement. Les développements de programmes agissent en dispersion sans respecter les indicateurs présents.

Des échelles pour agir en passerelles sur les projets avec des ODD compris par les acteurs

Les ODD permettent donc d’anticiper et d’avoir une vision plus claire sur les stratégies à adopter mais aussi sur les axes de développement. Ils permettent également de définir des piliers dans les tailles de projets. Les nanos, qui sont les plus petits, les intermédiaires : les micros et les mésos et enfin les macros qui définissent souvent les projets d’infrastructures. Ils se distinguent par trois indicateurs clés : le coût, la vitesse de déploiement, et l’impact.

Des ODD au cours de projets entre citoyens et politique publique, exemple avec l’application citoyenne de la ville de Kigali

Un contrat social avec les ODD

Lacina Koné – Directeur Général Smart Africa

La société Tactis qui œuvre en France et en Afrique dans le conseil en infrastructures et en services, a porté avec un financement français et la mairie de Kigali un projet de déploiement d’une application de signalement pour les citoyens de la ville et un système intelligent de capteurs de pollution fixe et mobile.


Dans le cadre de cet ambitieux projet qui a été mis sous en exergue lors de la visite historique du Président Emmanuel Macron au Rwanda en mai 2021, il est question de permettre aux citoyens avec une application intuitive et gratuite de signaler un dysfonctionnements comme un éclairage défaillant, une intervention sur la voirie, un accident, un danger, une pollution, un dysfonctionnement quelconque. Une liste de cas propose au citoyen de signaler en décrivant avec du texte dans l’application et d’y ajouter une géolocalisation et une photo. L’innovation est que les agents de la mairie, avec leurs terminaux mobiles et une plateforme de centralisation des data mise en place, va répondre au citoyen, programmer une intervention et rendre compte aussi avec une photo et une description de ce qui a été fait ou ce qui est prévu dans quelles conditions et dans quels délais.

Idem avec le système de pollution ou les capteurs vont définir les endroits les plus impactés avec des algorithmes d’analyse d’heures de trafic, de niveau, permettant ainsi de réagencer les quartiers, la circulation, l’emplacement des marchés pour par exemple moins les soumettre à la pollution et de nombreux autres usages.


Deux points fondamentaux sur ce projet innovant et ambitieux :

  1. C’est une vision qui est ici portée collaborativement et donc une anticipation d’interactions entre les citoyens et les politiques publiques. L’objectif est partagé entre les différents acteurs pour améliorer les interactions avec le numérique et l’humain pour être dans une réelle stratégie de ville intelligente ou ville durable (Smart city).
  2. Ce ne sont pas moins de 4 ODD phares qui sont mis en avant sur ce projet : ODD 9 industrie innovation et infrastructure, ODD 11 villes et communautés durables, ODD 16 paix, justice et institutions efficaces et surtout l’ODD 17 partenariat pour la réalisation pour les objectifs.
Tactis Rwanda ville durable
Tactis Rwanda ville durable

Avec la prise en compte et donc de conscience de l’ODD 17 nous sommes avec ce projet sur de nombreux indicateurs comme le 17.19 Construction d’indicateurs de développement durable : 17.19 : D’ici à 2030, tirer parti des initiatives existantes pour établir des indicateurs de progrès en matière de développement durable qui viendraient compléter le produit intérieur brut, et appuyer le renforcement des capacités statistiques des pays en développement.

Les sociétés sont bouleversées par les crises économiques et sanitaires, l’impact est réel, tant pour les pays industrialisés que ceux en voie de développement. De nombreux experts des civilisations ou de l’environnement évoquent régulièrement les défis auxquels nous allons de plus en plus être confrontés. Dans les solutions il me semble évident que savoir mieux fédérer les citoyens et donc nos sociétés est plus que jamais nécessaire. Il faut une vision commune, un monde durable bâti avec les états dans le cadre de cette troisième révolution industrielle, celle des nouvelles technologies.

Thierry BARBAUT Directeur des écosystèmes innovants chez TACTIS
Article paru dans la revue CIO Mag

Sommet Afrique-France à Montpellier

République française
République française

La relation Afrique-France évolue dans toutes ses dimensions : économique, culturelle, sportive, environnementale

Le Nouveau Sommet Afrique-France se tiendra à Montpellier du 7 au 9 octobre 2021.

Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux : l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur la relation entre l’Afrique et la France pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Le 28 novembre 2017, à Ouagadougou, le président de la République Emmanuel Macron a présenté son ambition de renouveler la relation entre la France et le continent africain à travers différents engagements.

Depuis, la relation Afrique-France évolue dans toutes ses dimensions : économique, culturelle, sportive, environnementale…

Ce sommet permettra de faire un point d’étape sur les principales priorités :

  • faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, notamment en multipliant les mobilités ;
  • apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation ;
  • permettre la construction d’un nouvel imaginaire commun, notamment par le renforcement de nos liens mémoriels ;
  • accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique ;
  • œuvrer à la refondation de notre aide au développement au profit d’une relation partenariale.

Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation

Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation et qui contribuent à construire un avenir commun entre l’Afrique et la France : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs.

La jeunesse tiendra un rôle central. Elle est au cœur des engagements de Ouagadougou en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique et elle est source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain.

En écoutant ces acteurs du changement, ce sommet veut ainsi questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain. L’objectif est de répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir.

Les Dialogues Afrique-France

Ces dialogues offrent à chacun une occasion de contribuer à relever des défis communs. Ils doivent permettre l’émergence de propositions qui seront présentées lors d’une plénière en présence du président de la République et de représentants de la jeunesse africaine.

Animés par le philosophe, politologue et historien Achille Mbembe et par un comité de personnalités africaines reconnues et indépendantes, ils rassemblent des acteurs de terrain qui s’intéressent à l’avenir de la relation entre l’Afrique et la France.

Douze pays ont lancé ce processus de dialogue depuis le début de l’année 2021 : l’Angola, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la République démocratique du Congo et la Tunisie. D’autres pays ont depuis rejoint la démarche.

Pour impliquer les membres des diasporas et la jeunesse française, des événements sont également proposés en France.

Parmi les thématiques abordées :

  • l’égalité femmes-hommes,
  • l’aide publique au développement et ses impacts,
  • la démocratie et la gouvernance,
  • la préservation de la biodiversité,
  • les nouvelles technologies,
  • l’employabilité,
  • la mobilité des jeunes

Orange Mali et la Coopération Allemande ouvrent le 4ème Orange Digital Center

Orange Afrique
Orange Afrique
Orange Mali et la Coopération Allemande Inaugurent le 4ème Orange Digital Center de la Région Afrique et Moyen Orient, un Centre Dédié au Développement du Numérique et à l’innovation pour Former les Jeunes au Numérique et Renforcer leur Employabilité
Dans le cadre de sa démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Orange Mali souhaite accompagner les idées neuves

Orange et la Coopération Allemande inaugurent aujourd’hui à Bamako, « Orange Digital Center », un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation, en présence des plus hautes autorités politiques et administratives du Mali, de l’Ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dr. Dr. Dietrich Pohl et la représentation diplomatique Française au Mali, d’Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient, d’Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange, de Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel et de Brelotte Ba, Directeur Général d’Orange Mali.

Après la Tunisie, le Sénégal et l’Ethiopie, le Mali inaugure le 4ème Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen Orient. D’une superficie de 1557 m2, l’Orange Digital Center  réunit en un même lieu les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code (Orange Digital Kalanso), un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Fonctionnant en réseau, les Orange Digital Centers permettent un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre et offrent une approche simple et inclusive pour renforcer l’employabilité des jeunes, encourager l’entrepreneuriat innovant et promouvoir le tissu numérique local. De plus, des discussions sont en cours entre Orange Mali et le Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique des universités du Mali. Un Orange Digital Center Club sera installé dans chaque université en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.

En effet, dans le cadre de sa démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Orange Mali souhaite accompagner les idées neuves, porteuses de progrès pour tous et notamment celles qui sont créatrices de valeur économique et d’emplois au niveau local. C’est pour cela qu’Orange Mali a souhaité initier et soutenir, dans une démarche partenariale des initiatives qui contribuent à accélérer cette mutation positive.

Ainsi en tant que premier contributeur au développement du numérique au Mali, Orange Mali soutient de manière pérenne l’émergence d’un écosystème créatif, prospère qui donne aux acteurs du numérique la possibilité de créer et de se développer. 

Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent ensemble dans le cadre d’un partenariat de développement du programme develoPPP, que la GIZ met en œuvre pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif est de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes — et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles — tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique du pays. Le projet commun d’Orange et de la GIZ est un exemple de coopération réussie entre la Coopération Allemande au développement et le secteur privé.

Parce que le numérique doit être une chance pour tous, cette initiative s’inscrit pleinement au cœur de notre engagement d’opérateur responsable et répond aux 6 objectifs de développement durable suivants : (4) une éducation de qualité, (5) l’égalité entre les sexes, (8) un travail décent et une croissance économique, (9) industrie, innovation et infrastructures, (10) inégalités réduites et (17) partenariat pour la réalisation des objectifs.

A ce jour, 8 Orange Digital Centers sont déjà ouverts sur la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir courant 2021.

Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient déclare : « Je suis très fier d’inaugurer ce jour au Mali le 4ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers qui seront déployés sur l’ensemble des pays dans lesquels Orange est présent pour accompagner les start-ups. L’objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières technologies pour renforcer leur employabilité et donner aux jeunes Africains la capacité d’écrire leur futur numérique.»

Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange indique : « Cette nouvelle initiative s’inscrit comme une étape clé de notre engagement sociétal en faveur de l’inclusion numérique pour les jeunes et les femmes notamment. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, constitue une brique essentielle de cette action socialement utile, en permettant aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel : le début d’un beau parcours qui passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises innovantes. »

Brelotte BA, Directeur Général d’Orange Mali ajoute : « L’engagement d’Orange Mali en faveur de la transformation digitale est une réalité. Etre le partenaire de la transformation numérique fait de nous un acteur de premier plan du développement socio-économique du pays grâce à des écosystèmes innovants ou à des dispositifs spécifiques destinés à développer l’entrepreneuriat. Ainsi, l’Orange Digital Center rassemble toutes les compétences nécessaires dans un lieu unique pour illustrer l’engagement d’Orange en faveur de l’inclusion numérique ».

Dr. Dr. Dietrich POHL, Ambassadeur de la République fédérale d´Allemagne en République du Mali constate: « Le futur du Mali, c’est sa jeunesse – et le numérique est le futur du monde. Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché de travail ainsi qu’à l’entreprenariat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et le Mali en tout. »

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 31 Mars 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

Orange Afrique
Orange Afrique

Miser sur la puissance de l’énergie

Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut

Avec La Banque Mondiale

LES POINTS MARQUANTS

  • L’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès importants en matière d’électrification mais il reste encore du chemin à faire pour raccorder l’ensemble de la population et lui assurer une énergie fiable et abordable.
  • Si plusieurs pays de la sous-région sont dotés de sources d’énergie renouvelables importantes, ils ne disposent pas des conditions nécessaires pour les développer.
  • Afin d’accélérer la transformation énergétique de l’Afrique, la Banque mondiale soutient le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA/WAPP) à travers le financement des infrastructures d’interconnexion et des réformes destinées à développer un marché régional de l’électricité.
Image

ABOMEY-CAlAVI, Dans un moulin à maïs à Zoundja, un quartier dans la banlieue d’Abomey-Calavi au nord de Cotonou, au Bénin, une vingtaine de casseroles se disputent la place dans un bruit assourdissant à alerter tout le voisinage. À la manette de sa machine, Antoine K a le privilège de servir les ménages du quartier en transformant leur maïs en farine. Seul problème, sa prestation n’est pas accessible à toutes les bourses dans ce quartier en pleine urbanisation où riches et pauvres se côtoient.  « Je mouds le kilo de maïs à 75 francs CFA (1,5 centimes de dollars), ce qui est trop cher pour certaines femmes mais je n’ai pas le choix si je veux pouvoir régler la facture d’électricité et permettre au moulin de tourner », se défend le meunier.

Dans le moulin à maïs d’Antoine K., la hausse du tarif de l’électricité se traduit par une augmentation des prestations, ce qui pose un problème aux ménages pauvres. Zoundja, Abomey-Calavi,Bénin. © : Gnona Afangbedji / Banque mondiale

En 25 années de service, Antoine, la cinquantaine révolue, a vu beaucoup d’amélioration dans l’accès à l’électricité. Les quartiers ont été progressivement électrifiés et aujourd’hui, le délestage est de moins en moins fréquent.

Mais il a également vu le coût de ses prestations grimper au gré de l’augmentation du tarif de l’électricité au Bénin. La dernière facture que lui a adressée la Société béninoise d’énergie électrique s’élevait à plus de 100 000 francs CFA (environ 180 dollars) toutes taxes confondues, trop élevée pour ses 200 000 francs CFA (365 dollars) de recettes mensuelles. La hausse du tarif de l’électricité a un effet domino sur le coût de sa prestation.

Au Bénin, comme partout en Afrique de l’Ouest et centrale, le moulin occupe une place centrale dans la vie des ménages qui consomment quotidiennement des aliments à base de maïs ou autres céréales. Mais le tarif de l’électricité induit un coût exorbitant de la prestation de ces petites unités de production dont la clientèle est essentiellement constituée de ménages pauvres.

Du chemin à faire malgré des avancées notables

Avec un taux d’électrification de 53 % en 2019, contre 34 % seulement en 2000, l’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès importants mais il reste encore des défis à relever et près de la moitié de la population n’a pas d’électricité.

L’histoire de l’électrification du village de Rosalie Zongo, au Burkina Faso, illustre cette évolution et la nécessité de relever les défis persistants, développer le potentiel des diverse ressources énergétiques et renforcer les interconnexions.

Vers un marché régional performant de l’électricité en Afrique de l’Ouest

Au-delà des efforts fournis au niveau national, l’avenir de l’énergie en Afrique s’inscrit indéniablement dans une solution régionale pour être durable. « Notre région regorge de ressources immenses d’énergie électrique capables de faire face à la demande pendant de nombreuses années. Mais elles sont isolées dans quelques pays qui parfois n’ont pas les moyens de les développer. En réalisant l’interconnexion, nous mettons l’énergie à la disposition des pays », indique Apollinaire Siengui Ki, secrétaire général du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (en anglais West Africa Power Pool, WAPP). « La connectivité permet d’avoir accès à la quantité d’énergie nécessaire à moindre coût. »

Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal – Photo Thierry Barbaut

Créée en 1999, l’institution regroupe 14 pays et a pour mission de promouvoir et développer des infrastructures de production et de transport d’énergie électrique, et d’assurer la coordination des échanges d’énergie électrique entre les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Avec l’appui de ses partenaires, dont la Banque mondiale, le WAPP a mobilisé environ 5 milliards de dollars qui ont permis de réaliser neuf interconnexions transfrontalières, l’objectif étant d’interconnecter tous les 14 pays d’ici 2024. Ceci a permis d’améliorer l’accès dans plusieurs pays de la région, dont certains, à l’instar de la Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui en mesure de vendre l’excès d’électricité dont ils disposent à d’autres qui en ont besoin.

La confiance : une composante essentielle de tout commerce réussi

Or, la réalisation d’un tel marché régional nécessite d’importantes réformes au niveau des pays pour permettre aux acteurs du marché de jouer leur rôle de façon efficace et efficiente, en tant qu’acheteurs fiables et fournisseurs fiables de l’électricité.

Afin d’aider le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone à mettre en œuvre les réformes sectorielles nécessaires pour créer avec succès ce marché régional de l’électricité, la Banque mondiale a accordé un financement de 300 millions de dollars , approuvé en juillet 2020. Son objectif :  soutenir l’opérationnalisation de la directive de la CEDEAO sur la sécurisation du commerce transfrontalier de l’électricité, adoptée en décembre 2018. Cette directive repose sur trois grands piliers : accroître la confiance dans l’application des accords commerciaux sur l’électricité en soutenant les mécanismes visant à améliorer les paiements et la fourniture d’électricité ; mettre en œuvre les décisions d’approvisionnement en électricité au moindre coût qui tiennent compte des options régionales et favorisent la concurrence ; et promouvoir la transparence, en réglant la question de la solvabilité des compagnies nationales d’électricité et en tenant le marché informé des décisions d’investissement clés susceptibles d’avoir un impact sur l’offre et la demande.

« La Banque mondiale a constamment accordé la priorité au développement des interconnexions et du commerce régional de l’électricité afin de réduire les coûts, et par conséquent limiter la charge fiscale du secteur, en vue de diminuer les coûts pour les entreprises et les consommateurs », souligne Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « La mise en commun des diverses ressources vertes de la région, par exemple l’hydroélectricité en Guinée et au Libéria ou encore le solaire au Sahel, débouchera sur un système plus résilient qui permettra à long terme de mieux s’adapter aux divers chocs auxquels la région est confrontée.»

Miser sur les énergies vertes et alimenter la révolution numérique

D’ici 2030, la consommation régionale d’électricité devrait augmenter de 100 %. Si cette croissance exponentielle était assurée par une expansion du mix électrique existant, on pourrait s’attendre à ce que les émissions de carbone augmentent de 102 %. Néanmoins, une coopération régionale plus étroite permettra d’adopter des technologies plus propres et de réduire de 32 % l’intensité de carbone dans la production d’électricité. Le commerce régional permettra ainsi le développement de projets d’énergies renouvelables qui sont trop grands pour être absorbés par le système électrique d’un seul pays. A noter aussi qu’un nouveau financement de 465 millions de dollars octroyé en juin 2021 va aider à accroître l’intégration des énergies renouvelables et à améliorer l’exploitation du réseau électrique régional grâce au stockage de l’énergie par batteries. Une initiative novatrice qui permettra d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables.

« Nous voulons sortir de l’ère des hydrocarbures et nous orienter vers les énergies vertes », indique Gesler Murray, ministre des Mines et de l’Énergie du Libéria. « Le Libéria se trouve dans une région riche en énergie solaire, nous avons également de nombreuses ressources fluviales sur lesquelles des systèmes hydroélectriques de différentes catégories pourraient être installés. »

Par ailleurs, avec la pandémie de la COVID-19, l’utilisation des plateformes et applications numériques est désormais en forte croissance dans tous les secteurs et à tous les niveaux. Mais la transformation numérique du continent ne peut se réaliser sans un meilleur accès à l’électricité.

L’heure est à une gestion optimale des ressources énergétiques en Afrique de l’Ouest pour améliorer le quotidien de ses habitants et booster la productivité des économies. Du moulin d’Antoine au Bénin, à la famille de Rosalie au Burkina Faso, jusqu’aux grandes industries de la sous-région, l’Afrique se transforme grâce à la puissance conductrice de l’énergie.

LIENS UTILES

BANQUE MONDIALE

70 millions d’abonnements 5G d’ici 2026 en Afrique subsaharienne

5G Afrique
5G Afrique
  • Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026.
  • D’ici fin 2026, l’Afrique subsaharienne comptera environ 70 millions d’abonnements 5G
  • Les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne d’ici 2025

Ericsson a récemment dévoilé deux rapports qui, ensemble, donnent des prévisions sur le monde post-pandémique et l’avenir de la 5G en Afrique subsaharienne et dans le monde.

La 20e édition du Rapport Ericsson sur la Mobilité (EMR) a récemment été publiée avec des données locales qui mettent en évidence les tendances uniques de chaque marché régional, y compris l’Afrique subsaharienne.

Ericsson prévoit que les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin de 2021, entraînés par environ un million de nouveaux abonnements mobiles 5G chaque jour. Les prévisions, qui figurent dans le dernier Rapport sur la Mobilité d’Ericsson, confirment les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile adoptée la plus rapidement. La 5G devrait dépasser le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE.

Le rapport présente des statistiques de répartition des marchés d’Afrique subsaharienne où environ 15 % des abonnements mobiles étaient pour la 4G en fin 2020. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026. Cependant, les volumes 5G ne devraient pas augmenter dans la région pour 2021, mais devraient atteindre environ 70 millions d’abonnements 5G en 2026.

Par ailleurs, le Rapport Global Telecom Market (GTM), également connu sous le nom de « The Future of Urban Reality Report », a aussi été lancé par Ericsson ConsumerLab récemment, pour évaluer la pénétration de la 5G et l’énorme potentiel qu’elle a sur les marchés du monde entier.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025, en interrogeant un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Le rapport a révélé qu’en entrant dans la « prochaine normalité », les consommateurs africains auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne, tout en augmentant le temps qu’ils passent en ligne de 10 heures par semaine d’ici 2025, par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

Cette décision devrait également combler le fossé entre les utilisateurs en ligne modérés et avancés, les utilisateurs en ligne plus modérés ayant introduit davantage de services en ligne dans leur vie quotidienne au cours de la pandémie.

En raison de la pandémie de COVID-19, la mise en œuvre de l’éducation en ligne dans les écoles et les universités ainsi que le travail à distance ont augmenté pour atteindre respectivement            87 % et 63 %. À l’avenir, l’éducation en ligne et le travail à distance devraient collectivement rester à un niveau de 51 %.

Avant la pandémie de COVID-19, le nombre d’achats en ligne s’élevait à 28 % du nombre total de tous les achats, à la fois en ligne et dans les magasins physiques. Pendant la pandémie de COVID-19, ce chiffre est passé à 47 %. Les consommateurs prévoient que leurs habitudes d’achat en ligne resteront à un niveau de 37 % après la fin de la pandémie de COVID-19.

Nora Wahby, vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, déclare: « Avec la pandémie de COVID-19, l’Afrique subsaharienne a vu un changement dans les activités quotidiennes de ses citoyens, dont beaucoup dépendent désormais de la connectivité pour étudier, travailler ou faire du shopping. La population jeune, la couverture mobile élargie et les smartphones plus abordables vont accélérer la croissance continue du haut débit mobile en Afrique subsaharienne, donnant lieu à #AfricaInMotion. Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une « nouvelle normalité» avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025

Ericsson a découvert que malgré l’incertitude causée par la COVID-19, les fournisseurs de services continuent de passer à la 5G, et plus de 160 fournisseurs de services ont lancé des services 5G commerciaux.

InTouch avec CFAO sur les solutions de paiement

InTouch
InTouch

InTouch, agrégateur de solutions de paiement et de services digitaux en Afrique créé au Sénégal en 2014, annonce ce jour un rapprochement stratégique avec le groupe CFAO.

L’investissement est réalisé au moyen d’une augmentation de capital dans laquelle le groupe CFAO investit conjointement avec Mobility54, le véhicule d’investissement créé en partenariat avec Toyota Tsusho Corporation en 2019 et dédié au secteur de la mobilité sur le continent. À l’occasion de cette opération, TotalEnergies et Worldline, les deux partenaires historiques d’InTouch confirment leur engagement auprès de la startup panafricaine.

lnTouch est l’un des leaders panafricains dans l’acceptation de paiements et la distribution de services digitaux. Née de la volonté de démocratiser l’accès aux services financiers en Afrique, la start-up a élaboré une solution qui propose une gamme de plus de 230 services digitaux (mobile money, agency banking, transfert d’argent, achat de crédit téléphonique…) et l’acceptation de tous les moyens de paiement disponibles dans les pays où InTouch opère (mobile money, carte bancaire, voucher, digital cash…) à partir d’une interface unique disponible sous forme d’application Android, d’interfaces web et d’APIs. Aujourd’hui la fintech qui est présente dans 10 pays, compte plus de 30 000 commerces parmi ses clients, 1 000 clients corporate, et offre ses services dans 1 200 stations-service de TotalEnergies. InTouch emploie plus de 250 personnes et ambitionne de se déployer dans 5 nouveaux pays d’ici la fin 2021, et 21 pays au total sur le continent à l’horizon 2024.

CFAO, à travers cette prise de participation, illustre sa volonté de prendre part au développement de l’industrie du paiement digital en Afrique. Le Groupe souhaite ainsi contribuer au développement d’InTouch afin de faire de la fintech le leader de ce secteur. La présence historique de CFAO dans 38 pays africains permettra par ailleurs à InTouch d’élargir son empreinte territoriale.

Omar Cissé, le fondateur d’InTouch déclare : « Nous sommes très fiers de nous associer au groupe CFAO dans cette grande et belle aventure. Cela devrait largement renforcer notre présence et contribuer à faire de InTouch un acteur majeur dans le paiement partout en Afrique. »

Richard Bielle, PDG du Groupe CFAO ajoute : « L’essor des économies africaines et l’accélération de la transformation reposent en grande partie sur l’inclusion financière des populations. Depuis sa création, InTouch participe à cette transformation structurante pour le continent. Le Groupe CFAO est très heureux de s’associer aux deux majors que sont TotalEnergies et Worldline pour accompagner InTouch et son équipe dirigeante dans son développement panafricain. »

Pour Gilles Grapinet, Président Directeur général de Worldline : « Partenaire financier et industriel d’InTouch depuis 2017, Worldline, leader européen des services de paiement, est profondément engagé aux côtés d’Omar Cissé et de ses équipes pour l’aider à réaliser pleinement la vision de cette remarquable fintech qui entend apporter une solution unique d’acceptation des paiements en Afrique. C’est pourquoi nous sommes également particulièrement heureux d’accueillir le Groupe CFAO en tant que nouveau partenaire stratégique pour accompagner le développement d’InTouch et contribuer à renforcer encore davantage son rayonnement sur le continent. »

Stanislas Mittelman, Directeur Afrique, Marketing & Services, TotalEnergies ajoute pour sa part : « Nous sommes contents que CFAO, un de nos grands partenaires en Afrique, rejoigne également l’aventure InTouch.  Nous continuons à déployer dans nos stations-service sur le continent la solution InTouch, très appréciée par nos clients. »

A propos d’InTouch

InTouch est une fintech panafricaine créée en 2014 et spécialisée dans l’agrégation de moyens de paiement et l’intégration de services digitaux. InTouch propose une solution universelle qui leur permet d’accepter tous les moyens de paiement et de proposer un large catalogue de services via un seul terminal (smartphone, ordinateur, site web etc.). La plateforme Touch est actuellement utilisée dans 10 pays, plus de 1 200 stations-service de TotalEnergies, plus de 30 000 points de vente indépendants appelés TouchPoint. L’entreprise emploie plus de 250 personnes au Sénégal, Mali, Burkina Faso, Kenya, Guinée Conakry, Cameroun, Côte d’Ivoire, Uganda, Nigéria, Afrique du Sud. Cette expansion, qui se poursuivra avec l’ouverture de nouveaux pays, a permis de démocratiser l’accès aux moyens de paiement à une population africaine très peu bancarisée tout en permettant aux marchands de développer leur activité grâce aux revenus additionnels générés par la distribution de services digitaux.

Pour plus d’information, rendez-vous sur www.intouchgroup.net

Forum Afrique 2021 avec le CIAN et l’Opinion

Akinwumi Adesina
Akinwumi Adesina

Le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), en partenariat avec le journal l’Opinion, a organisé jeudi 1er juillet son Forum Afrique 2021, placé sous le thème de la contribution des entreprises à la relance économique. Les participants à ce forum marqué par la présence de nombreuses personnalités politiques et économiques, africaines et françaises, ont détaillé les contours du « nouveau pacte des entreprises ».

La crise, dont les effets se font toujours ressentir, n’a pas épargné le Continent. Elle a cependant agi comme un accélérateur de transformations. Grâce à leur agilité et leur capacité de résilience, les entreprises ont été en première ligne face à ces enjeux. Elles se montrent déterminées à relever le défi de la relance africaine, qui passera nécessairement par le secteur privé. 
 

Organisé chaque année, le Forum Afrique est un temps fort, attendu et reconnu par la communauté des acteurs économiques impliqués en Afrique. Pour la première fois, l’édition 2021 a été placée sous le haut patronage du président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron.

D’éminentes personnalités ont pris la parole au cours de cet événement qui combinait audience en présentiel et en digital : Madame Victoire Tomegah-Dogbé, Premier ministre du Togo, en ouverture, Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances de la France, et Monsieur Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement, en plénière, Monsieur Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d’Ivoire, en clôture et en duplex d’Abidjan.

Il y a un risque stratégique majeur, celui d’une grande divergence entre le continent africain d’un côté, l’Europe et les États-Unis de l’autre

Bruno Le Maire – Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance

Dressant un panorama de l’année écoulée, plusieurs intervenants ont souligné les risques d’une décorrélation entre l’Europe et l’Afrique et ont appelé à agir afin de préserver les chances d’une relance coordonnée. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la France a déclaré en ce sens : «  Il y a un risque stratégique majeur, celui d’une grande divergence entre le continent africain d’un côté, l’Europe et les États-Unis de l’autre. Nous devons réallouer de l’argent aux pays africains pour qu’ils relancent leur économie, et appuyer le secteur privé africain ».

Akinwumi Adesina, le Président de la Banque Africaine de Développement, revenant sur la dimension sanitaire de la crise, a plaidé pour l’affirmation d’une indépendance pharmaceutique africaine : «  Je ne peux pas supporter l’idée que l’Afrique, avec 1,2 milliard de personnes, dépende des autres pour les vaccins. Nous devons investir, comme le fait la BAD, pour attirer les entreprises qui en produisent ».

Concernant les enjeux de financement de l’investissement, Alain Pécheur, du groupe CFAO, a alerté : « L’Afrique part avec un handicap gigantesque en termes de taux d’intérêt, si l’on compare les taux du Continent avec ceux pratiqués dans d’autres régions du monde. Il est urgent de combler cet écart ».
 

Les synergies entre le secteur public et le secteur privé en matière de financement ont été au cœur de l’intervention de Nicolas Dufourcq, le Directeur général de BPI France. Il a expliqué que son institution allait consentir un effort particulier en direction des PME françaises investies en Afrique, marché stratégique où les opportunités d’affaires sont importantes. « BPI propose 600 millions d’Euros de garanties annuelles aux entreprises françaises opérant en Afrique. Elle propose également des solutions de crédit-export aux acteurs africains se fournissant en biens d’équipement français. Enfin, BPI injecte des fonds propres dans les fonds de private equity africains ».   

Les participants de la table-ronde consacrée à l’accélération de la transformation des entreprises en Afrique ont insisté sur les mutations intervenues ces quinze derniers mois. « Au début de la crise, le focus était placé sur la santé des collaborateurs. Désormais, il est tourné vers « où », « quand » et « comment » le travail va être effectué. Le capital humain est donc au cœur de la transformation », a expliqué Emmanuel Gadret, Managing Partner Deloitte Afrique. Mame-Fatou Gueye, de Microsoft, a souligné les défis liés à l’accélération de cette transformation. « L’infrastructure numérique seule ne suffit pas. Il faut accompagner les employés, identifier les déficits de compétences, mettre en confiance les salariés concernés ». Henry Wazne, Directeur général de la Sofibanque (RD Congo), s’est exprimé sur l’importance du numérique pour apporter des solutions innovantes aux clients du secteur bancaire.

Cet enjeu du numérique et de la transformation digitale a également irrigué les débats de la table-ronde dédiée aux passerelles entre grands groupes, PME et jeunes pousses locales. Alioune Ndiaye, Directeur général d’Orange Middle East and Africa, a estimé que : « Les Africains sont les mieux placés pour créer les entreprises qui répondent à leurs besoins. Il devient donc impératif de former les jeunes au numérique ». Adnane Ben Halima, de Huawei Northern Africa, a souligné l’importance de la formation des talents : « Il incombe aux grands groupes la responsabilité de partager leur savoir pour dynamiser l’écosystème local des start-ups. La transformation digitale, qui est une des voies pour sortir par le haut de la crise, suppose également de résoudre le défi de la connectivité et d’améliorer les infrastructures numériques ».

L’industrialisation constitue un autre défi majeur. « Des industries de transformation se mettent en place dans plusieurs secteurs des commodities, notamment le bois, mais la question de l’accès à l’énergie est cruciale et demeure problématique dans une perspective d’industrialisation du Continent », note Sébastien Beuque, Directeur général adjoint de Bolloré Logistics Afrique. La nouvelle donne africaine représente aussi une opportunité pour développer de nouvelles coopérations. Chaher Boulakhras, Président-directeur-général de la Sonelgaz (Algérie) a affirmé : «  La crise sanitaire a renforcé notre ambition de diversifier notre économie et nos exportations. L’Afrique pourrait être une parfaite opportunité pour penser un nouveau modèle de relocalisation de proximité ». Sami Agli, Président de la Confédération algérienne du patronat citoyen, a ajouté : « L’Algérie est complètement ouverte. La prochaine étape consiste à concrétiser des partenariats avec nos amis européens et africains. »   

Confrontée à un choc d’une ampleur inédite, l’Afrique a fait preuve d’une résilience remarquable. Un point souligné par Madame Victoire Tomégah-Dogbé, Premier ministre de la République Togolaise, dans son propos d’ouverture : « Le Togo a réalisé une croissance de 1,8% en 2020, malgré la pandémie, et un fort rebond de l’activité est attendu pour  2021. Les perspectives sont bonnes mais nous devons tous être vigilants et conscients de la nécessité d’agir ensemble et de manière cohérente pour répondre aux défis communs. L’économie post-Covid-19 ne peut plus être cloisonnée si nous voulons réussir le pari de faire émerger une économie mondiale inclusive et durable ». Monsieur Patrick Achi, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, a dressé un constat similaire dans son propos de clôture : « En 2020, alors que nous attendions 8% de croissance avant crise, nous atteindrons 2%. Notre résilience trouve sa source dans les fondamentaux de notre économie, réactive, agile et globale. En 2021, nous tablons sur plus de 6% de croissance ».

Pour Étienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) : « C’est le moment d’investir en Afrique, et d’accompagner l’évolution du Continent aux côtés des entreprises, et avec l’aide des pouvoirs publics. Montrer les exemples de transitions réussies et les potentialités que recèle les changements en cours était la raison d’être de ce Forum ».

 

Pour visionner, en replay, l’intégralité du Forum Afrique du 1er juillet : https://www.lopinion.fr/video/lopinion-business/forum-afrique-cian-2021-entreprises-en-afrique-nouveau-pacte-relance-248996

Forum Afrique 2021 CIAN l'Opinion
Forum Afrique 2021 CIAN l’Opinion

Un guide pour Abidjan avec Facebook

Guide Abidjan Facebook
Guide Abidjan Facebook

Facebook a lancé un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne inaugurée par M. Siandou Fofana, Ministre du tourisme et des loisirs et en présence de M. Roger Adom, Ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le Ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème Abidjan est le plus doux au monde.

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post Covid19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs. Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

“Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan. Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19.”, a déclaré Olivia Nloga, Responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie COVID-19. Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a commenté : “La crise du Covid19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs. Je remercie vivement Facebook pour leur présence et leur soutien en Côte d’Ivoire.”

“Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne. Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante.” a enfin conclu M. Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs Pour en savoir plus : https://cityguides.fb.com/guides/abidjan-fr/

Abidjan est le plus doux au monde - Community City Guide
Abidjan est le plus doux au monde – Community City Guide

500 entreprises au MEDEF sur la croissance et l’export

Démonstration de force au MEDEF sur l’export et l’international : près de 500 entreprises participent au 1er évènement conjoint des opérateurs du secteur privé (MEDEF International, OSCI et Stratexio) en présence du ministre du Commerce extérieur et de la Compétitivité, Franck Riester, du président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, et du président de MEDEF International, Frédéric Sanchez

Pourquoi maintenant ? L’export représente 6 millions d’emplois et concerne 129.200 entreprises, 44% du montant des exportations (508 Mds euros) sont générés par les PME et les ETI. Dans le cadre de la relance post COVID19, le développement international des entreprises est une priorité du secteur privé français car il présente des réserves de croissance et d’opportunités majeures : 1/3 du marché de la consommation mondiale est aux Etats-Unis, 2/3 de la croissance en Asie, l’Europe concentre nos plus grands partenaires commerciaux (7 des 10 premiers), l’Afrique est un gisement d’opportunités avec des taux de croissance élevés…

Pourquoi un évènement conjoint ? Pour faire connaître les synergies des acteurs privés qui soutiennent l’effort d’internationalisation des entreprises françaises : Stratexio est un programme de formation qui prépare les entreprises et qui compte aujourd’hui 150 membres (3 Mds EUR / 17 000 salariés), MEDEF International ,1er réseau d’affaires privé français dans le monde, conduit 200 actions collectives par an pour promouvoir les solutions françaises, identifier, initier, développer et accélérer des projets dans plus de 120 pays ; l’OSCI représente plus de 150 sociétés privées qui accompagnent sur-mesure la réflexion stratégique et le déploiement à l’international de plus de 3 000 entreprises par an dans plus de 130 pays, concourant ainsi à plus de 25% de l’exportation française.

C’est dans ce contexte que les 3 organisateurs de cette journée lancent un portail unique :

« LEAGUEXPORT ».

A travers cette initiative, l’ambition du secteur privé est de :

  • faire monter en gamme et compétences à l’international les PME et ETI françaises
  • projeter davantage les entreprises à l’international, quel que soit leur secteur d’activité, les pays visés, leur stade de développement,
  • accompagner au mieux l’ensemble des entreprises françaises dans l’acquisition d’une culture de l’international
  • permettre aux entreprises françaises de profiter des opportunités de croissance à travers le monde

En un mot, mettre les synergies inter-entreprises – toutes tailles confondues – au coeur de la

démarche d’internationalisation.

Succès pour Africarena à Dakar

Startups lauréates Africarena Dakar
Startups lauréates Africarena Dakar

AfricArena a accueilli le Sommet de l’Afrique de l’Ouest, qui s’est déroulé du 21 au 23 juin à Dakar, au Sénégal. La conférence de 3 jours a présenté les pitchs de plus de 20 startups opérant en Afrique de l’Ouest, entre la phase d’amorçage et la phase de croissance, ainsi que des discours et des tables rondes des plus grands esprits du monde des affaires, de la technologie et de l’investissement dans la région.

AfricArena, en partenariat avec la DER/FJ (Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes, Gouvernement du Sénégal) et le projet #FastTrackTech Africa du Centre de Commerce International des Nations Unies, est fier de conclure le Sommet de l’Afrique de l’Ouest en mettant en avant les startups participantes et les gagnants.

Les pitchs des startups !

Pendant les deux jours du sommet, 20 startups ont présenté leurs solutions innovantes. La plupart de ces startups ont été présélectionnées lors d’une série de sessions de pitch virtuelles qui se sont déroulées entre le 25 mai et le 10 juin 2021, en consultation avec divers investisseurs actifs en Afrique de l’Ouest. Les sessions de pitchs ont été divisées en trois volets : phase d’amorçage, série A et phase de croissance/finale ; avec des pitchs de startups du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria, du Ghana et de Gambie.

Seed track :
Assuraf (Sénégal) ; Chekkit (Nigeria) ; CodeLN (Nigeria) ; Fleeti (Sénégal) ; GoMedical (Bénin) ; Logidoo (Sénégal) ; Spleet (Nigeria) ; Xeel.io (Sénégal) ; Zencey (Côte d’Ivoire) ; Parc Smart (Sénégal) ; Mon Artisan (Côte d’Ivoire) ; Outboost Media and Analytics (Gambie) et REMA (Bénin).

Série A :
BezoMoney (Ghana) ; Moja Ride (Côte d’Ivoire) ; MVX (Nigeria), et Yobante Express (Sénégal).

Growth stage track :
Afrikrea (Côte d’Ivoire) ; CoinAfrique (Sénégal), et Farmcrowdy (Nigeria).

Les startups lauréates sont :

Best Seed: 
Zencey (Côte d’Ivoire)
Best Series A:
Moja Ride (Côte d’Ivoire)
Best late stage:
CoinAfririque (Senegal)
Most innovative business model:
Assuraf (Senegal)
Most promising entrepreneur:
Elohor Thomas (CodeLN)

« AfricArena 2021 a relevé le défi de réunir les acteurs clés de l’innovation en Afrique (programme d’accompagnement des entrepreneurs et investisseurs) malgré le contexte de la pandémie de covid-19

Le centre de commerce international à travers le projet FastTrackTech est ravi d’avoir contribué en tant que partenaire à la réussite de cet événement pleinement aligné avec notre mission d’internationalisation des entrepreneurs de l’innovation numérique & tech des 10 pays où nous sommes présents en Afrique. La qualité du boot camp, le partage d’expériences lors des key notes, la compétition de pitching et les opportunités de networking ont permis à nos entrepreneurs pendant 3 jours de nouer des contacts et d’identifier des points d’actions clés pour leurs marchés » déclare Moustapha Barro, International Trade Centre.

Africarena Dakar - Papa Amabou Sarr
Africarena Dakar – Papa Amabou Sarr
data Afrique

Mobiliser le secteur privé pour améliorer les données sur le développement

Les données sont au cœur du développement, elles orientent les décisions et les investissements qui contribuent à réduire la pauvreté et à bâtir un...
Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient les pays qui portent la réponse aux problématiques de notre temps

Reconstruire le multilatéralisme : un changement de paradigme pour que ce soient...

Sommet FfD4 de Séville - Finance internationale Deux ans après le Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris en juin 2023,...