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Au Congo Noé va gérer pendant 20 ans la réserve de Conkouati Douli

Conkouati Douli - Congo
Conkouati Douli - Congo

Le 13 avril 2021, la Ministre de l’Economie Forestière du Congo, Madame Rosalie Matondo, et le Président de Noé, Arnaud Greth, ont signé à Brazzaville un accord de partenariat pour confier la gestion du Parc National de Conkouati-Douli à l’ONG française pour une durée de 20 ans. Après le Niger, un accord de partenariat de ce type est le deuxième mis en oeuvre par Noé.

Un joyau de la biodiversité congolaise

Le Parc National de Conkouati Douli (PNCD), d’une superficie de 5.000 km2, est situé au sud-ouest du Congo, à la confluence de la forêt équatoriale et de l’océan Atlantique. Cette mosaïque de milieux forestiers, marins, d’eau douce (rivières et lagunes), et de savanes, fait de cette aire protégée la plus riche en biodiversité du Congo. La grande faune emblématique d’Afrique Centrale y est présente : l’éléphant de forêt, le gorille d’Afrique de l’Ouest, le chimpanzé, le léopard, le sitatunga, etc. Les forêts d’altitude du Mayombe, sont, de plus, un refuge d’endémisme pour la flore. La grande lagune de Conkouati et son embouchure, site Ramsar ( « zone humide d’importance internationale » – Convention de Ramsar), bordée de mangroves, accueillent également l’hippopotame et le lamantin. C’est une zone majeure de frayère et de nursery pour de nombreux de poissons, y inclut des espèces marines telles que les raies et requins. Les grandes plages du parc abritent un site de ponte pour les tortues marines. Dans la partie océanique du parc, couvrant 25 % de sa superficie, plusieurs espèces de cétacés, dont le dauphin à bosse et la baleine à bosse, y trouvent refuge.

En plus de son potentiel touristique majeur, ce parc national joue aussi un rôle socio-économique important pour le Congo. D’une part, son littoral assure le renouvellement des stocks de poissons, permettant le développement d’une filière de pêche artisanale. D’autre part, la grande diversité de ces écosystèmes forestiers fournit de nombreux services écologiques.

« Vu les différents écosystèmes et les nombreuses espèces menacées du Parc National de Conkouati Douli, la sauvegarde de ce joyau de la biodiversité est un enjeu national et international majeur ! » Arnaud Greth, Président de Noé

Parcs de Noé, un modèle de gestion pertinent des Aires Protégées

Pour mettre en place des solutions basées sur la nature afin de limiter la dégradation de la biodiversité et le changement climatique, un réseau d’aires protégées bien gérées sur le long terme est indispensable. Malheureusement, beaucoup de ces espaces sauvages sont peu ou mal gérés, et manquent de financements.

Autorités nationales, bailleurs de fonds et ONG ont donc développé des partenariats public-privé pour une gestion sur le long terme de certains espaces protégés. Dans ces modèles, les gouvernements restent responsables des cadres législatifs et des objectifs nationaux, mais s’appuient sur les ONG partenaires pour assumer la responsabilité de la gestion de toutes les opérations quotidiennes et de la planification des activités des aires protégées. C’est le cas de ce partenariat !

Un partenariat innovant et opérationnel sur le terrain

L’objectif est de protéger ce patrimoine naturel, et de l’intégrer au développement socio-économique de la région, contribuant ainsi au maintien de la biodiversité, et améliorant la durabilité de l’exploitation des ressources, au bénéfice des communautés locales et des générations futures. L’accord de partenariat signé entre le Ministère des Eaux et Forêts et Noé, d’une durée de 20 ans, précise les rôles et responsabilités de chacun, confiant la gestion opérationnelle du PNCD à Noé et définissant le cadre de gouvernance, dans une logique de résultats.

« La décision de signer le présent accord de partenariat traduit la volonté soutenue du gouvernement de la République du Congo de consolider, renforcer sa politique de conservation et la valorisation de la biodiversité » Madame Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière du Congo Noé va développer les infrastructures et équipements, organiser la surveillance du parc, restaurer les populations animales, coordonner la recherche et le suivi scientifique, mettre en place des activités génératrices de revenus et des filières naturelles, au profit des communautés locales, favoriser le tourismedurable. L’Agence Française de Développement soutient la phase de démarrage du projet.

Des nouveaux administrateurs pour l’Union Francophone

Union Francophone
Union Francophone

L’UNION Francophone annonce les nominations de Marie-Béatrice Levaux, Roy Haddad, Vincent Montocchio et Claire Borotra au sein de son conseil d’administration pour accompagner le développement et l’influence de son action.

Les profils nommés sont complémentaires et puisent leur force de conseil dans leur expertise respective et dans la diversité de leur parcours. Leurs nominations prendront effet en mai 2021 :

  • Marie-Béatrice Levaux est experte des questions d’emploi : 1ère Vice-présidente du CESIF (Conseils Economiques et Sociaux des pays francophones), elle est aussi présidente Fédération des Particuliers-Employeurs de France (FEPEM) et de la Fédération Européenne des Emplois de la Famille (EFFE). Elle dispose également d’une forte sensibilité pour la francophonie puisqu’elle était jusqu’à présent membre et référente Francophonie du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE). Elle anime le Comité francophonie qui regroupe toutes les 25 organisations officielles de la Francophonie basées à Paris.
  • Roy Haddad de nationalité anglo-libanaise, formé à Sciences Po Paris, il a dirigé le réseau WWP (1er Groupe mondial de publicité) pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, ainsi que le réseau JWT (aujourd’hui appelé Wunderman Thomson) pour l’ensemble du continent africain et le Moyen Orient. Expert des sujets de communication et de publicité, thèmes centraux de l’action de l’UNION Francophone, il est à l’origine du lancement de la Francophonie Connectée, lancée officiellement à l’Ile de la Réunion en mai .
  • Vincent Montocchio est de nationalité franco-mauricien. Il dirige Circus Advertising, première agence de communication et de publicité de l’Ile Maurice et dirige par ailleurs la création de Publicis pour l’ensemble du continent africain. Dès le mois de mai, il encadrera les 200 jeunes professionnels de plus de 20 pays qui vont travailler sur des projets de campagnes publicitaires pour le climat.
  • Claire Borotra, comédienne et scénariste au cinéma et à la Télévision. Co-fondatrice du Festival Livre en Scène organisé à Biarritz, elle est la Rapporteure des travaux de l’UNION sur le développement des Industries Culturelles et de la Création.

Ces nominations interviennent alors que l’UNION Francophone est à un tournant de son développement. Les 3èmes Rencontres de l’Océan Indien se tiendront du 18 au 21 mai 2021 en présence d’une délégation de parlementaires, de figures politiques et de dirigeants d’entreprise de l’espace francophone. Cet évènement sera l’occasion d’adresser l’ensemble des questions posées par le sujet brulant de la régulation des acteurs numériques : la souveraineté des États, la sécurité numérique, la fiscalité, l’établissement de règles publicitaires équitables et la rémunération des médias. Un certain nombre de personnalités seront auditionnées et des propositions établies (en partenariat avec l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie dont le SG est Jacques KRABAL), seront soumises à l’ensemble des experts présents.

Le fruit de ces travaux prendra la forme d’un livre blanc programmatique, qui aura vocation à être présenté aux chefs d’États francophone lors du Sommet de la Francophonie qui se tiendra fin novembre à Djerba, en Tunisie. Pour Christian Cappe, président de l’UNION Francophone, « Le moment est décisif et nous oblige à agir. La question de la gouvernance numérique est au cœur des débats politiques en France, dans l’Union Européenne et même dernièrement aux États-Unis. Les pays francophones, unis, peuvent avoir une voix commune afin de voir émerger des réglementations qui défendraient nos intérêts communs ».

À propos de l’UNION Francophone :

L’Union est une plateforme d’échanges commerciaux dans le domaine de la Communication et de la Création. Elle vise à promouvoir les contenus et les innovations au sein d’un espace économique qui partage la même langue, le français. Au travers de ses manifestations, L’Union veut faciliter l’émergence et la circulation des talents, encourager aux développements de médias puissants dans la sphère francophone et offrir aux marques des outils utiles en termes de rayonnement et d’impacts.

Contacts presse :

Valentin MAZELIER

v.mazelier@tilder.com

0610463192

Un DealRoom Virtuel pour connecter les investisseurs aux entreprises à fort impact

Trade investment Hub
Trade investment Hub

Le Trade Hub Lance un DealRoom Virtuel 
Pour Connecter les Investisseurs aux Entreprises à Fort Impact Économique

Le West Africa Trade & Investment Hub (Trade Hub) a annoncé le lancement de son DealRoom Virtuel qui permet aux investisseurs internationaux d’accéder aux informations et aux opportunités commerciales du Trade Hub. Financé par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), le Trade Hub vise à catalyser la croissance économique en Afrique de l’Ouest en utilisant une approche basée sur le marché. Grâce à son fonds de co-investissement, le Trade Hub entend attirer 400 millions de dollars de nouveaux investissements privés.

Le DealRoom Virtuel a été mis en place sur Asoko Insight, une plate-forme de données d’entreprise et d’engagement offrant aux investisseurs à l’international, aux multinationales et aux institutions de développement un moyen efficace de découvrir, présélectionner et dialoguer avec les entreprises africaines. Cette plate-forme innovante permet désormais aux investisseurs d’entrer en contact direct avec des entreprises prêtes à investir, et dans divers secteurs du portefeuille élargi du Trade Hub. Les investisseurs potentiels et les entreprises sélectionnées sont soumis à une vérification avant d’accéder au DealRoom Virtuel.

Le programme vise à renforcer les partenariats entre le Trade Hub et les investisseurs étrangers et nationaux en Afrique de l’Ouest afin d’améliorer la capacité des entreprises à étendre leurs activités commerciales, accroître leur productivité et créer des emplois.

« L’investissement du secteur privé est essentiel au développement en Afrique de l’Ouest et sur le continent en général, mais la recherche de partenaires commerciaux et le processus de vérification et de contrôle des entreprises constituent souvent un frein aux investisseurs qui veulent avoir un impact », a souligné Michael Clements, Chef de Projet du Trade Hub. « Le DealRoom Virtuel aide à résoudre ce dilemme, et le Trade Hub s’impatiente de voir comment il sera mis à profit pour stimuler la croissance économique dans la région. »

Les investisseurs peuvent accéder à la première série de transactions répertoriées ici, et qui représentent près de 30 millions de dollars en nouvelles opportunités d’impact. Le Trade Hub a choisi ces entreprises sur la base du niveau de croissance, de la géographie et de l’industrie. Le portefeuille de transactions couvre une large gamme de secteurs, notamment les entreprises opérant dans l’agriculture, les services financiers, la santé, l’eau et l’assainissement, la biodiversité, l’écotourisme, l’énergie, l’habillement et la logistique. Le Deal Room ajoutera plus de 100 transactions dans le portefeuille au cours de 2021.

« C’est passionnant de travailler avec l’USAID et le Trade Hub au moment où le projet alloue encore plus de ressources au développement du secteur privé en Afrique », a déclaré Greg Cohen, COO et co-fondateur d’Asoko Insight. « Les activités de recherche et d’innovation d’Asoko en Afrique de l’Ouest reflètent le nombre important d’entreprises qui offrent des produits de qualité et qui peuvent être très compétitives dans la chaîne d’approvisionnement mondiale, mais qui manquent de capacité de financement et de commercialisation pour percer dans les marchés. Le Trade Hub a choisi des opportunités de qualité dans la région, et nous sommes fiers d’aider les entreprises à accéder à ces ressources afin de créer de nouveaux leaders au niveau local. »

À propos d’Asoko
Asoko Insight est la principale plate-forme de données et d’engagement pour les entreprises en Afrique, fournissant aux investisseurs mondiaux, aux multinationales et aux institutions de développement la voie la plus efficace pour découvrir, présélectionner et collaborer avec les entreprises dans leur marché cible.
https://www.asokoinsight.com/insights/developments

À propos du West Africa Trade & Investment Hub
Le West Africa Trade & Investment Hub (Trade Hub) est une initiative financée par l’USAID qui catalyse la croissance économique en co-investissant avec le secteur privé pour générer de nouveaux investissements, créer des emplois et augmenter la valeur des exportations régionales et internationales en Afrique de l’Ouest.
www.westafricatradehub.com

Tunisia Digital Summit

TDS Tunisia Digital Summit
TDS Tunisia Digital Summit

Les défis de la transformation digitale Post Covid

TPM (Tunisie Place de Marché SA) annonce l’organisation de la 5ème édition de Tunisia Digital Summit, les 19 et 20 mai 2021 en mode hybride à l’hôtel Laico Tunis et diffusé en live streaming sur TDS Event Platform.

La conférence est placée sous l’égide du Ministère des Technologies de la Communication et sera inaugurée par Le Chef du Gouvernement.

TDS est l’événement de référence qui réunit les décideurs des entreprises du secteur privé et public avec les experts de la transformation digitale et les principaux acteurs du numérique pour discuter et explorer les nouvelles avancées en matière d’innovation et des technologies émergentes : mobile, intelligence artificielle, robotique, Big Data, cloud, cybersécurité, l’expérience client…

Au delà de la technologie, TDS met l’accent sur la culture de changement auprès des décideurs publics et chefs d’entreprises et sur leurs capacités à livrer des projets de transformation numérique qui, pendant la pandémie de la Covid-19 ont étés accélérés et revus à la hausse. Toutefois, les enjeux demeureront au-delà de la crise sanitaire, voilà pourquoi le comité d’organisation de TDS a établi un programme innovant et diversifié lors de cette édition pour débattre d’un sujet prioritaire et d’actualité à savoir « Les défis de la transformation digitale post Covid « Des panels de discussions, des keynotes et des ateliers seront animés par des experts nationaux et internationaux pendant les 2 jours de l’évènement sur les nouveaux enjeux de la transition numérique qui impactent l’entreprise, l’administration et le citoyen :

  • La pression sur la consommation de la technologie, l’utilisation des applications mobiles, des sites web et des infrastructures n’a jamais été aussi grande, en raison du travail et des services réalisés à distance. La cybersécurité et l’expérience client deviennent les priorités des décideurs du numérique dans le monde.
  • Autre difficulté, les agents du numérique subissent également un grand manque de main d’œuvre technologique qu’il faut pourvoir et former. Le rôle de ces collaborateurs devient fondamental car leur culture et leadership vont déterminer la réussite des mise en place des projets.
  • Les délais de réalisation et de livraison des projets IT doivent être plus courts. La pandémie a introduit la notion d’urgence et d’agilité des organisations qui ont pu approuvé en quelques semaines des projets de transformation numérique, qui, d’habitude, devront être validés sur plus d’un an.
  • Tous les secteurs ont subi l’impact de la pandémie : l’industrie, le commerce, le tourisme, l’agriculture, l’éducation, les services et la finance. Les décideurs doivent se montrer résilients et agiles pour faire face et transformer la menace en une opportunité.

 TDS 2021, va rassembler les experts qui vont discuter des nouvelles tendances et idées que l’administration et les entreprises peuvent utiliser pour lancer des projets de transformations numériques. Des décideurs du secteur public et privé viendront également partager leurs expériences de réalisation.

Les 100 exposants dont 35 en mode présentiel à l’hôtel Laico et 65 en mode virtuel sur TDS Online Event Plateform vont vous informer des nouvelles solutions et innovations technologiques pour accompagner les 2 300 visiteurs qui vont participer en mode physique et virtuel.

TDS Tunisia Digital Summit
TDS Tunisia Digital Summit

Connecter l’Afrique

Fibre numérique Afrique et densité de population
Fibre numérique Afrique et densité de population

Avec La Banque Mondiale

Combler le fossé numérique de l’Afrique : le pouvoir des cartes

En 2000, la bande passante internationale du continent africain était inférieure à celle du Luxembourg (a). Vingt ans plus tard, malgré d’indéniables progrès, l’essentiel de l’Afrique est toujours déconnecté du reste du monde et des pans entiers de la population ne peuvent pas profiter pleinement des avantages de la connectivité.

Cent milliards de dollars : c’est le montant des investissements nécessaires pour garantir un accès universel à l’internet en Afrique d’ici 2030, selon un nouveau rapport (a) appelant à des mesures urgentes pour combler le retard de connectivité du continent. Un défi redoutable quand on sait qu’un tiers environ des habitants d’Afrique subsaharienne sont encore hors de portée des signaux mobiles à large bande. Pour atteindre cet objectif, le rapport (a) estime qu’il faudrait déployer au bas mot 250 000 kilomètres de fibre optique et créer près de 250 000 nouvelles stations de base 4G. Il faudra également faire preuve d’inventivité, insiste le rapport, pour les zones rurales isolées où les réseaux mobiles traditionnels restent inaccessibles. Alors que le constructeur aéronautique SpaceX a fait le pari du satellite et vient d’annoncer son intention de proposer une connexion haut débit via sa constellation Starlink dès le début de l’année 2020 — et envisage, à terme, d’offrir ce service en Afrique — d’autres opérateurs testent des solutions d’extension par drones et par ballons (a).

L’idée de cartographier les infrastructures numériques de l’Afrique fait son chemin, pour la simple raison qu’une carte vaut des milliers de discours. Pour universaliser l’accès sur le continent, il faut repérer les trous dans le maillage et suivre le déploiement des infrastructures numériques. Seule une représentation visuelle des lieux raccordés au réseau dorsal terrestre en fibre optique permettra d’avoir une idée précise de l’état de la connectivité en Afrique. La superposition des données démographiques (a) fournies en libre accès par le Centre commun de recherche de l’Union européenne et des données sur les réseaux en fibre optique (a) du Network Startup Resource Center permet un début de reconnaissance des besoins et de l’avancement de l’accès universel (voir la carte). Elle permet aussi de montrer que 45 % environ des Africains vivent à plus de 10 kilomètres d’une infrastructure réseau en fibre optique — soit plus que n’importe où ailleurs dans le monde.
 

Fibre optique en Afrique - Densité moyenne de population (habitants/km²)


Cette carte constitue un précieux point de départ, même si elle ne dresse pas forcément un tableau exact de l’état actuel de la connectivité en Afrique ni des données en temps réel sur le déploiement des câbles. Il faut souligner que l’indicateur de proximité des infrastructures numériques ne garantit pas la qualité de la connexion internet, la vitesse du débit ni même le taux de souscription. De nombreux autres obstacles à l’accès persistent, comme le coût (des services et des appareils), l’environnement réglementaire et budgétaire, la maîtrise des compétences numériques, le sexe et l’âge des utilisateurs, leur niveau d’instruction, etc. Mais les trous de la couverture haut débit étant une contrainte majeure, nous leur accordons la priorité.

Lire aussi : Kigali se projette en ville durable avec Tactis

Par ailleurs, la pénétration d’internet en Afrique concerne essentiellement les connexions mobiles, et la qualité du débit 3G ou 4G dépend de l’endroit où l’on se trouve. Lorsque les antennes-relais de téléphonie mobile ne sont pas reliées à la fibre (mais connectées au réseau par un faisceau hertzien ou un satellite), la vitesse et la capacité du signal sont en général limitées à 2,5G, ce qui interdit de parler de « haut débit ». En outre, notre carte représente les réseaux de fibres optiques terrestres et sous-marins existants et en construction. Un traitement supplémentaire serait nécessaire pour visualiser les réseaux opérationnels.

Ces données suggèrent cependant plusieurs pistes à explorer : elles mettent certes en évidence les endroits où les habitants sont les plus mal lotis et nécessitant donc des investissements, mais les opérateurs seront probablement plus intéressés par les zones densément peuplées que par les zones blanches. Les nouveaux investissements ne feront donc que dupliquer des opérations existantes au lieu de combler les trous. D’où la nécessité d’une intervention publique, comme par exemple le financement de l’accès universel.

Mais des efforts doivent probablement aussi être consentis sur le front des données : rares sont les informations fiables et les relevés actualisés des infrastructures numériques et, quand ils existent, ils sont souvent incompatibles avec un traitement informatisé. Si les infrastructures numériques faisaient partie du domaine public, alors les utilisateurs et les investisseurs dans d’autres secteurs de l’économie pourraient s’y appuyer. Il faudrait pour cela établir des cartes régionales des infrastructures numériques, afin de disposer en temps réel d’informations sur le fonctionnement et l’état du réseau. L’efficacité de la planification et des investissements passe par une cartographie plus fine.

Notre petite équipe, composée de spécialistes du développement numérique investis dans l’Initiative en faveur de l’économie numérique en Afrique (a) et d’experts de l’analyse des données géographiques, s’est donc lancée dans un nouvel exercice : superposer d’autres séries de données — comme les informations sur l’éclairage nocturne provenant des satellites de télédétection — et appliquer des techniques d’apprentissage automatique pour avoir à une compréhension toujours plus précise des besoins de connectivité.

Nous travaillons également sur des données nationales, afin de proposer une analyse visuelle plus détaillée des besoins et des zones blanches dans certains pays. Clairement, pour repérer les stations de base mobiles déjà raccordées à la fibre, nous allons devoir superposer les cartes des réseaux en fibre optique et celles des antennes-relais. Nous espérons que nos travaux aideront les opérateurs privés, les gouvernements et les partenaires du développement à raccorder progressivement l’ensemble du continent africain au reste du monde.

Encourager les startups dans l’innovation vers l’énergie

Financé par l’Union européenne et mis en oeuvre par l’Agence française de développement, le programme Digital Energy Facility (DEF) lance un appel à projets le 6 avril 2021. Il s’adresse aux opérateurs énergétiques publics et aux start-up qui soutiennent l’innovation numérique dans le secteur de l’énergie en Afrique subsaharienne.

Soutenir la numérisation et la modernisation du secteur de l’énergie : c’est le but du programme Digital Energy Facility (DEF) qui lance un appel à projets annuel. En accord avec la Stratégie transition énergétique 2019-2022 de l’Agence française de développement (AFD), cette facilité entend soutenir l’intégration des sources d’énergie renouvelable dans les réseaux, accroître l’accès à l’énergie et améliorer les performances des opérateurs énergétiques, dans le but notamment de réduire les pertes techniques et commerciales. 

Après ce premier appel à projets lancé le 6 avril 2021, trois autres suivront. En ciblant les principaux acteurs de l’écosystème numérique et énergétique – les start-up d’une part et les opérateurs électriques publics en partenariat avec les fournisseurs de technologies et de services innovants d’autre part – le Digital Energy Challenge offrira un soutien direct au développement de solutions innovantes pour améliorer l’accès à l’énergie, ainsi que les performances des opérateurs énergétiques.

Le premier appel à projets sera dédié aux pays d’Afrique subsaharienne et favorisera les technologies innovantes et les synergies et partenariats entre opérateurs énergétiques et acteurs du secteur privé, afin d’encourager le partage de savoir-faire et de bonnes pratiques. 

Qui peut répondre ?

Le Digital Energy Challenge comporte deux catégories et est ouvert à différents acteurs du secteur de l’énergie : 

  1. Le Digital Energy Challenge pour les start-up cible les projets portés par des start-up locales en phase d’amorçage afin de soutenir le passage à l’échelle de leur innovation, ou la transformation numérique de leur activité, dans l’optique de permettre un meilleur accès à l’énergie et de meilleurs services énergétiques pour le réseau comme pour le grand public.
  2. Le Digital Energy Challenge pour les opérateurs énergétiques cible les partenariats innovants entre les opérateurs et organisations publiques du secteur électrique et des acteurs du secteur privé, afin d’aider les opérateurs locaux à tester et diffuser les innovations numériques avec l’aide de fournisseurs de technologies et de services. Là encore, le but recherché est d’améliorer l’accès à l’énergie et les services énergétiques, sur le réseau comme auprès des consommateurs finaux. 
Quels bénéfices pour les lauréats de ce challenge ?

Un soutien technique et financier sera offert à une douzaine de projets retenus chaque année, grâce au budget annuel de 1,5 million d’euros alloué par l’Union européenne.

Les lauréats du challenge bénéficieront des avantages suivants :

  • Financement de projet : sous forme d’une subvention pour l’achat d’équipements et de logiciels, le financement de formations, voire de recrutements pour les start-up, ou pour couvrir l’achat des produits et services des fournisseurs de technologies partenaires pour les opérateurs publics ; 
  • Assistance technique : sous forme d’appui à la gestion de projets, d’apport d’expertise stratégique et technique ou d’appui spécifique en matière de comptabilité et de reporting par exemple, pour tous les opérateurs publics lauréats et les start-up au cas par cas ;
  • Participation à un bootcamp : organisé par des experts sectoriels pour soutenir la mise en œuvre du projet, encourager les synergies entre les lauréats et partager les bonnes pratiques ;   
  • Une visibilité accrue : grâce à des campagnes de communication pilotées par l’AFD en phase de sélection, lors de la cérémonie de remise des prix, du bootcamp et pendant un certain temps après ces évènements. 
Quels sont les principaux critères d’éligibilité ?

Pour les deux catégories, qu’ils soient portés par des start-up ou des opérateurs publics, tous les projets doivent inclure comme élément central une composante numérique (télécommunication, informatique ou cloud). 

En outre, tous les projets doivent être innovants, soit intrinsèquement, soit au regard du marché local ou du pays d’opération. Enfin, les projets doivent être portés localement, c’est-à-dire que l’entreprise ou l’organisation porteuse du projet doit avoir son siège dans le pays du projet, ou à défaut disposer d’une équipe de pilotage locale.

Quels sont les domaines d’activités ciblés ?

Trois thèmes sont mis en avant dans chaque catégorie. Ils sont tous identifiés comme porteurs d’innovations dans les domaines du numérique et de l’énergie qui répondent aux besoins les plus critiques de ces secteurs. Ces thèmes seront revus chaque année. 
Pour la première année du challenge, les thèmes retenus sont :

Pour les start-up : 

  • Services pour le réseau
  • Solutions énergétiques innovantes et propres pour les PME (utilisation à des fins productives)
  • Solutions numériques innovantes pour les entreprises de l’accès à l’énergie

Pour les opérateurs publics en partenariat avec des fournisseurs de technologies/services innovants :

  • Accès universel à l’énergie
  • Gestion de la qualité de service du réseau
  • Intégration des énergies renouvelables dans le réseau

Un dossier de candidature complet sera disponible à partir du 6 avril 2021 sur le site afd.fr. 

Pour en savoir plus ou pour nous poser vos questions, envoyez un e-mail directement à : afddigitalenergychallenge [at] gmail.com

Accès au numérique, besoins en communication et pratiques communautaires

Etude accés au numérique besoin en communication et pratiques communautaires
Etude accés au numérique besoin en communication et pratiques communautaires

Comment l’inclusion digitale peut améliorer la protection des personnes réfugiées, déplacées internes et apatrides en Afrique de l’Ouest

C’est le titre de cette étude réalisée par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés et IT4Life

En période de crise, lorsqu’une personne est contrainte de quitter son pays, garder le lien avec sa famille et sa communauté est un besoin essentiel.
Pourtant, pour les personnes déplacés de force et apatrides, l’accès aux outils de communication comme le téléphone ou internet reste difficile.
Dans le cadre du projet Connectivity for Communication (C4C), cette étude s’intéresse aux canaux d’information et de communication les plus accessibles et les plus utilisés par les personnes déplacées de force, les demandeurs d’asile, les apatrides et les autres communautés affectées. Elle s’est déroulée dans trois pays : la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger.

Retrouvez l’ensemble des informations et l’accès au téléchargement de l’étude ici

Etude accés au numérique besoin en communication et pratiques communautaires
https://www.cwc.westafrica.exposed/Etude accés au numérique besoin en communication et pratiques communautaires

Le vaccin arrive par les airs au Ghana

AstraZeneca drone Zipline Ghana Afrique
AstraZeneca drone Zipline Ghana Afrique

Ce matin du 2 mars à Mpanya, une localité rurale de la région d’Ashanti, au centre-sud du Ghana, un lanceur a donné un coup de pouce à un drone transportant une petite cargaison de vaccins dans le ciel. Le son, ce bruit métallique, est devenu aussi familier qu’un carillon d’horloge à Mpanya, le site de l’un des quatre « nids » ghanéens du service de drones de livraison médicale Zipline, et d’où peuvent décoller jusqu’à 500 vols de l’avion entièrement autonome en une seule journée.

Mais ce drone particulier transporte une charge utile qui fait date : 250 doses du vaccin contre le coronavirus Oxford-AstraZeneca – le premier vol de la première campagne de vaccination COVID-19 au monde par un drone !

Dans tout le pays, Zipline est une partie essentielle, fiable et résistante de l’approvisionnement médical du Ghana

Ian Hood

Un peu plus d’une semaine auparavant, ces flacons s’étaient nichés parmi les 600 000 doses de vaccin COVID-19 dans le ventre d’un avion décollant de l’aéroport de Mumbai, à destination d’Accra. Lorsque cet avion a atterri à l’aéroport international de Kotoka au début du 24 février, il est devenu la première cargaison de vaccins COVAX à atterrir en Afrique, en fait, à arriver n’importe où en dehors de l’Inde – un moment important pour une opération logistique d’une ampleur et d’une complexité historiques.

Le 2 mars, le centre de santé d'Asuofua, dans la région d'Ashanti au Ghana, est devenu le premier centre de santé au monde à recevoir un lot de vaccins COVID-19 par drone. Les doses de COVAX, qui étaient arrivées à Accra une semaine plus tôt dans le cadre d'une cargaison de 600 000 vaccins fabriqués par le Serum Institute of India, ont été collectées par des agents de santé après un largage en parachute précisément ciblé. À la fin de la journée, Zipline, le premier service de livraison de drones à l'échelle nationale, avait largué un total de 36 livraisons de vaccins COVID-19, facilitant ainsi 4 500 vaccinations.
Le 2 mars, le centre de santé d’Asuofua, dans la région d’Ashanti au Ghana, est devenu le premier centre de santé au monde à recevoir un lot de vaccins COVID-19 par drone. Les doses de COVAX, qui étaient arrivées à Accra une semaine plus tôt dans le cadre d’une cargaison de 600 000 vaccins fabriqués par le Serum Institute of India, ont été collectées par des agents de santé après un largage en parachute précisément ciblé. À la fin de la journée, Zipline, le premier service de livraison de drones à l’échelle nationale, avait largué un total de 36 livraisons de vaccins COVID-19, facilitant ainsi 4 500 vaccinations.

Pour les partenaires de livraison du Ghana, Zipline et le leader mondial de la logistique UPS, tout s’est passé lentement et d’un seul coup.

Des mois de communication avec l’installation COVAX, de planification méticuleuse pour un déploiement sécurisé du vaccin COVID-19, ont été galvanisés et mis en jeu en un peu plus de 12 heures. « Nous avons appris mardi après-midi que les vaccins arriveraient mercredi à 6 heures du matin », ont déclaré les représentants de Zipline à VaccinesWork. « Nous étions avec nos partenaires du Service de santé du Ghana lorsque la livraison a été confirmée, nous avons donc immédiatement commencé à mobiliser le transport terrestre avec UPS, et nous étions sur place le lendemain matin pour aider à transférer les vaccins de l’aéroport à la chambre froide nationale ».

Jacob Dwamena (à gauche), qui conduit des camions secs et réfrigérés pour UPS, est un maillon important d'une vaste chaîne de spécialistes de la logistique chargés d'acheminer les vaccins en toute sécurité des installations de fabrication jusqu'au destinataire. Au début du 24 février, M. Dwamena et ses homologues de Zipline étaient à l'aéroport international de Kotoka à Accra pour accueillir le premier envoi de COVAX, prêt à escorter des boîtes de vaccins jusqu'aux points d'entreposage frigorifique, puis jusqu'aux centres de santé.
Jacob Dwamena (à gauche), qui conduit des camions secs et réfrigérés pour UPS, est un maillon important d’une vaste chaîne de spécialistes de la logistique chargés d’acheminer les vaccins en toute sécurité des installations de fabrication jusqu’au destinataire. Au début du 24 février, M. Dwamena et ses homologues de Zipline étaient à l’aéroport international de Kotoka à Accra pour accueillir le premier envoi de COVAX, prêt à escorter des boîtes de vaccins jusqu’aux points d’entreposage frigorifique, puis jusqu’aux centres de santé.

Au Nigeria, le responsable régional d’UPS, Ian Hood, se souvient du rassemblement virtuel transcontinental qui a été déclenché lorsque le ministère de la santé du Ghana a confirmé l’arrivée imminente de la première volée de vaccins. « Nous étions tous extrêmement enthousiastes à ce sujet », a-t-il déclaré. « Nous étions sur les appels Zoom avec nos collègues d’UPS Ghana, avec des partenaires aux États-Unis, à Dubaï, ailleurs ». Le réseau mondial tentaculaire d’UPS a contribué à la réponse à COVID-19 de diverses manières, dit Hood, notamment en distribuant des EPI dans un contexte de pénurie au début de la pandémie, et en coordonnant les opérations de transport pour les essais cliniques des vaccins. Lorsqu’il s’est agi d’évaluer la chaîne d’approvisionnement de COVAX au Ghana, il s’agissait moins de s’adapter que de s’assurer que la société déployait les ressources qu’elle avait déjà accumulées : une grande expertise, des partenariats bien établis et efficaces.

UPS, Zipline et Gavi, la Vaccine Alliance, ont fait équipe pour la première fois pour livrer des vaccins par drone à travers le Ghana il y a presque deux ans

Pour Gavi, l’objectif était de soutenir la vision du Ghana pour l’expansion et l’amélioration de son programme national de vaccination de routine, et ce faisant, de créer une plateforme qui puisse bénéficier à l’ensemble du programme de santé.

Depuis lors, la flotte de Zipline a livré plus d’un million de doses aux centres de santé ruraux, dont beaucoup sont difficiles à atteindre par voie terrestre ou luttent pour assurer une chaîne du froid ininterrompue. Et maintenant, avec les livraisons de vaccins COVID-19, cela commence à porter ses fruits en termes d’avantages sanitaires plus larges. « UPS est extrêmement fier de ce type de partenariat public-privé », déclare M. Hood à propos de cette collaboration. « Ce travail correspond vraiment à l’objectif de l’entreprise : faire avancer le monde en livrant ce qui compte. Dans des cas comme celui-ci, nous travaillons sur ce qui compte vraiment le plus : sauver des vies ».

Un agent de santé du centre de santé d'Asuofua ramasse une boîte de vaccins COVAX COVID-19. Les drones de la ligne de zonage éjectent leurs charges utiles parachutées sur des zones de largage prédéterminées et précisément ciblées dans les centres de santé. A la fin de la journée du 2 mars, Zipline avait largué un total de 36 livraisons de vaccins COVID-19, facilitant ainsi 4 500 vaccinations.
Un agent de santé du centre de santé d’Asuofua ramasse une boîte de vaccins COVAX COVID-19. Les drones de la ligne de zonage éjectent leurs charges utiles parachutées sur des zones de largage prédéterminées et précisément ciblées dans les centres de santé. A la fin de la journée du 2 mars, Zipline avait largué un total de 36 livraisons de vaccins COVID-19, facilitant ainsi 4 500 vaccinations.

Plongez dans la toile d’araignée des collaborateurs qui apportent les doses de COVAX du fabricant aux centres de santé du dernier kilomètre – cet assemblage diffus et varié de sauveteurs – et vous pourriez vous retrouver face à face avec quelqu’un comme Jacob Dwamena.

A 41 ans, à lunettes, avec une façon concise et réfléchie de parler, Dwamena est un chauffeur de camion de livraison expérimenté, tant pour les livraisons à sec que pour les livraisons réfrigérées. Aux petites heures du matin du 24 mars, il était sur le tarmac de l’aéroport d’Accra, vêtu de l’uniforme marron de la société UPS, prêt à transporter les vaccins en toute sécurité vers les installations frigorifiques du Programme élargi de vaccination (PEV) du Ghana. « C’était vraiment un grand jour », a-t-il déclaré à VaccinesWork. « C’était excitant de rencontrer des dignitaires et des personnes de haut niveau », dit-il. Plus tard, sa femme et ses enfants lui diront qu’ils l’ont vu à la télévision nationale, en train de s’occuper du précieux envoi. « Je suis vraiment honoré de participer à cet événement historique », a déclaré M. Dwamena.

Un fonds pour l’Union Africaine

Union Africaine
Union Africaine

L’Union africaine est en train de créer un fonds pour financer la construction de routes, de chemins de fer et de centrales électriques dont le continent a grand besoin, a déclaré son responsable des infrastructures, se tournant vers de nouvelles sources de liquidités en raison de la lassitude des donateurs et de l’augmentation des niveaux d’endettement.

Raila Odinga, ancien Premier ministre du Kenya et Haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le développement des infrastructures en Afrique, s’exprime lors d’un entretien avec Reuters à Nairobi, au Kenya, le 18 février 2021.

Le continent a un déficit annuel de financement des infrastructures estimé entre 60 et 90 milliards de dollars, selon l’UA, ce qui rend difficile pour l’organisme de progresser vers son objectif d’intégrer les marchés individuels disparates dans une seule et même zone de libre-échange.

« L’Afrique est financièrement affamée en ce qui concerne le besoin de développement des infrastructures », a déclaré à Reuters Raila Odinga, qui est le haut représentant de l’UA pour les infrastructures.

L’UA, qui compte 55 pays, se tourne maintenant vers les fonds souverains, les assurances et les fonds de retraite de pays comme l’Afrique du Sud, l’Angola, le Nigeria, le Maroc, l’Égypte et le Kenya, pour trouver les fonds nécessaires.

Les fonds seront invités à investir environ 5 % de leurs avoirs, a déclaré M. Odinga, « ce qui sera en fait plus lucratif pour ces institutions, plutôt que de laisser les fonds inutilisés ».

Les discussions avec les fonds se poursuivent et les experts de l’UA sont en train de mettre en place la structure juridique et financière du fonds d’infrastructure, qui sera administré par la nouvelle Agence de développement de l’Union africaine, a déclaré M. Odinga.

Cette initiative va à l’encontre de la tendance passée qui consistait à dépendre des riches pays donateurs et à emprunter sur les marchés financiers.

La Chine, qui a été l’un des plus grands bailleurs de fonds de projets d’infrastructure sur le continent au cours de la dernière décennie, a réduit ses prêts en raison des niveaux d’endettement élevés de nations individuelles comme le Kenya.

« Nous essayons maintenant de sortir des sentiers battus », a déclaré M. Odinga.

La recherche de nouveaux moyens de financer la construction de routes, de chemins de fer et d’autres services publics intervient alors que l’Afrique cherche à rassembler 1,3 milliard de personnes dans un bloc économique de 3,4 billions de dollars connu sous le nom de Zone de libre-échange du continent africain (ZLEA).

« Cette infrastructure est urgente pour la réalisation de l’AfCFTA, sinon elle va rester sur le papier »

Raila Odinga

Il est essentiel de relier les pays enclavés aux ports situés sur les côtes, et de compléter les chaînons manquants pour les autoroutes transcontinentales, afin de faciliter la libre circulation des marchandises dans le cadre de l’AfCFTA et de sortir les gens de la pauvreté, a-t-il dit.

« L’Afrique a besoin de commercer avec elle-même », a déclaré M. Odinga, citant des chiffres qui montrent que le commerce intra-africain n’est que de 15 %, alors que les niveaux de commerce intra-européen sont de 70 % et de 50 % en Asie.

L’Institut Mines-Télécom et l’Université de Pretoria en accélération des startups

Institut Mines-Telecom
Institut Mines-Telecom

Ce programme d’accélération permettra aux start-up sélectionnées de se développer sur de nouveaux marchés internationaux

L’Institut Mines-Télécom (IMT) et TuksNovation, l’incubateur technologique de l’Université de Pretoria (UP) lancent la première édition du « Cross Acceleration Exchange Programme ». Ce concours, ouvert à toutes les start-up des incubateurs de l’IMT et de leurs partenaires, permet de tester et valider leur business modèle pour un développement à l’international sur le marché de la tech africaine aujourd’hui en plein essor.

Ce programme d’échange entre la France et l’Afrique du Sud s’adresse aux start-up matures qui ont déjà une activité commerciale sur leur territoire avec des clients à leur actif et un CA démontrant l’adéquation de la technologie avec le marché. L’objectif est de leur permettre d’expérimenter, d’adapter et d’optimiser leurs modèles et solutions commerciales pour une expansion à l’international. Pendant deux mois, les équipes des deux incubateurs mettront leur expertise au service des entrepreneurs en leur facilitant l’accès au marché local et en les aidant à nouer des partenariats, voire à signer leurs premiers contrats.

Echange de start-up entre les deux continents

Côté français, les jeunes pousses seront accompagnées par Euratechnologies, classé dans le top 3 des accélérateurs en Europe et partenaire d’IMT Lille Douai via son incubateur. Côté sud-africain, elles seront prises en charge par TuksNovation, spécialisé dans le développement des entreprises technologiques. Cet incubateur s’inscrit dans un écosystème construit autour de l’innovation ; il met en relation innovateurs scientifiques et technologiques, entreprises et enseignants-chercheurs. Anton Botha, Directeur de TuksNovation souligne : « toute stratégie d’internationalisation ouvre des perspectives sur le monde, il faut savoir comment faire des affaires à cette échelle internationale, acquérir des compétences en marketing et comprendre la culture commerciale globale. »

Aujourd’hui, les investisseurs se montrent très confiants sur les perspectives de croissance du continent africain et multiplient les tours de table. Dans ce paysage tech, l’Afrique du Sud se positionne comme un acteur continental de poids avec un marché financier actif, une culture de l’investissement et de l’innovation largement soutenue par les pouvoirs publics.

Programme financé avec l’Ambassade de France

L’Ambassade de France en Afrique du Sud soutient ce projet de coopération en apportant son financement.

Pour Aurélien Lechevallier, Ambassadeur de France : « Ce programme représente une nouvelle étape dans le rapprochement des écosystèmes d’innovation français et sud-africain, et démontre les opportunités de coopération entre nos deux pays. Il soutient l’internationalisation des jeunes entreprises innovantes issues de la recherche, condition importante de leur croissance et de leur développement. Il rappelle le rôle joué par l’enseignement supérieur et la recherche pour favoriser la croissance économique et souligne l’importance du lien entre science et innovation. L’Ambassade de France est naturellement heureuse et fière de pouvoir travailler avec ces deux institutions prestigieuses dans le cadre de ce programme. »

IMT Lille logo-telecom-lille1.pngUne coopération amorcée par IMT Lille Douai

Ce partenariat est le prolongement d’une collaboration initiée de longue date entre UP et IMT Lille Douai, qui a débuté en 2015. Au terme d’un premier échange, deux enseignants-chercheurs avaient travaillé conjointement sur l’ingénierie numérique des matériaux. 

Ce programme d’accélération s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus global de collaboration académique et scientifique entre l’IMT et l’UP. Avec des expériences de portée internationale et des interactions régulières entre les deux organisations, les connaissances progresseront dans les domaines de l’éducation, de la recherche, de l’innovation, de l’incubation d’entreprises et de la mise sur le marché de technologies. Ce projet sera piloté par Patrick Pizette, enseignant-chercheur à IMT Lille Douai pour le compte de l’IMT.


Patrick Duvaut, Directeur de l’innovation à l’Institut Mines-Télécom : « Ce programme d’accélération croisée est une opportunité unique pour toutes les parties prenantes. Il se présente comme un véritable stimulateur de valeur pour les jeunes pousses qui tirent parti de la croissance des marchés étrangers. L’augmentation de revenus et des levées de fonds de passage à l’échelle font partie des indicateurs de succès à court et moyen termes pour les start-ups sélectionnées. Bien que l’ambassade de France en Afrique du Sud soutienne pleinement la première édition, considérée comme une preuve de concept limitée à une start-up par pays, un modèle durable permettra de pérenniser le programme. IMT et IMT Lille Douai sont très fiers d’avoir Tuksnovation comme partenaire. »

Odile Gauthier, Directrice générale de l’Institut Mines-Télécom : « En tant que leader académique qui soutient l’innovation et le développement des entreprises, nous souhaitons multiplier ce type de partenariat international qui renforce les possibilités de développement et de mobilité pour nos start-up incubées et nos chercheurs. Notre réseau national de huit incubateurs établis dans tout l’hexagone favorise l’entrepreneuriat technologique et nous sommes désireux de nous connecter au campus Future Africa* grâce à ce programme d’accélération croisée qui servira les deux pays. »

Tawana Kupe, Président et Directeur de l’Université de Pretoria : « Ce programme d’échanges entre TuksNovation et l’IMT offre aux entreprises locales les opportunités dont elles ont besoin pour se développer. Plus important encore, nos jeunes pousses seront confrontées à un marché international plus vaste, montrant ainsi à la France et au monde entier que l’Afrique du Sud, et par extension l’Afrique, est ouverte aux affaires. Nous sommes également ravis de voir le partenariat entre l’UP et l’IMT se renforcer de plus en plus. »

Modalités du programme

Les start-up ont jusqu’au 30 avril pour déposer leur candidature sur le site de l’IMT. Elles doivent appartenir au réseau d’incubateurs de l’IMT ou de ses partenaires.

L’évaluation des projets s’appuie notamment sur :

–          La pertinence du projet, 

–          Le caractère innovant de la technologie ou du service proposé,

–          La viabilité économique du projet, et son potentiel de création d’emplois,

–         Un accès au marché cible via des premiers clients et du CA,

–          La dimension technologique du projet,

–          Le potentiel de croissance du projet,

–          L’organisation de l’équipe. 

Pour plus d’informations sur le programme :  https://www.imt.fr/programme-dechange-cross-acceleration

Nestlé en Afrique qualifié Top Employer

Nestlé Top Employer en Afrique
Nestlé Top Employer en Afrique

En Afrique centrale et de l’ouest, toutes celles et tous ceux qui envisagent de franchir une nouvelle étape dans leur carrière peuvent trouver de l’inspiration dans des organisations offrant un milieu de travail exceptionnel et appliquant les meilleures pratiques des Ressources Humaines (RH) axées sur les personnes.

Nestlé Côte d’Ivoire, Nestlé Nigéria et leur bureau régional en Afrique centrale et de l’ouest ont été nommés « Top Employers » (Meilleurs Employeurs) par le Top Employers Institute (Top-Employers.com), l’autorité internationale qui récompense l’excellence en matière de gestion des ressources humaines.

Ce programme de certification mondial distingue les organisations sur la base des résultats d’une enquête rigoureuse sur les meilleures pratiques en ressources humaines réalisée par l’Institut ; l’enquête couvre des domaines tels que les stratégies de gestion du personnel, l’environnement du travail, l’acquisition des talents, l’apprentissage, le bien-être, la diversité et l’inclusion.

Cette récente distinction de « Top Employeur » obtenue par Nestlé dans la région s’ajoute à l’inclusion de la Société en tête de l’Indice Bloomberg 2021 de l’égalité des genres (bit.ly/3sjLrcd) pour la transparence de son reporting sur le genre et la promotion de l’égalité des femmes et des hommes dans l’environnement du travail.

Naturellement, cette reconnaissance est l’aboutissement des efforts intensifs réalisés par la Société. Nestlé est parvenue à cette position de leadership grâce à une série de décisions de gestion courageuses et uniques dans le secteur.

En 2019, la Société a annoncé le lancement d’une politique complète et globale de soutien parental (bit.ly/2ZG9pSz).

En 2020, Nestlé CWA a nommé sa première directrice d’usine dans la région (bit.ly/3qLyQOp). Au cours de la même année, la Société a signé la Charte du Réseau mondial Entreprise et handicap de l’OIT qui garantit l’intégration des personnes en situation de handicap au sein du milieu de travail.

Nestlé, un Top employeur en Afrique

Nestlé offre un environnement de travail qui favorise l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle

Nestlé fait partie du cercle restreint des Top Employeurs des cinq continents à avoir reçu  la prestigieuse distinction cette année.

Fridah Muchina, Directrice Régionale des Ressources Humaines de Nestlé en Afrique centrale et de l’ouest ,a accueilli cette récompense comme un témoignage de l’engagement de la Société à l’égard du bien-être de ses employés dans la région. Elle a déclaré : « Cette reconnaissance est la preuve que nous mettons en pratique l’engagement mondial de la Société à promouvoir des emplois décents et à favoriser un milieu de travail diversifié et inclusif (bit.ly/3aGdsVo). Elle est le reflet du travail inlassable accompli par Nestlé pour promouvoir un meilleur environnement de travail pour ses collaborateurs. »

Veiller sur notre atout le plus important : notre personnel

Pour les employés, comme Linda Nkrumah, planificatrice de la chaîne d’approvisionnement chez Nestlé CWA, la reconnaissance de la Société en tant que Top Employeur représente une véritable motivation.

« Nestlé offre un environnement de travail qui favorise l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. En tant que mère d’un premier enfant, j’ai bénéficié de la possibilité de travailler depuis la maison, même après mon congé de maternité », explique-t-elle. « Ainsi, j’ai pu m’occuper de mon bébé tout en travaillant afin de répondre aux besoins de la production au plus fort de la pandémie de Covid-19. Et la crèche au sein de l’entreprise signifie que je peux venir travailler en sachant que mon bébé sera en sécurité et que l’on s’occupera bien de lui. »

Mauricio Alarcón, PDG de Nestlé en Afrique centrale et de l’ouest, souligne que le personnel est au cœur de la Société : « Nos employés sont notre actif le plus important. Bien que l’année 2020 ait été particulièrement ardue, il était crucial pour nous de continuer à investir non seulement dans le développement de nos employés, mais également dans leur santé et leur bien-être. Ainsi, nous créons un environnement sûr, accueillant, motivant et gratifiant au sein duquel nous sommes tous encouragés à donner le meilleur de nous-mêmes. »

Des employeurs de choix

Fondé il y a 30 ans, le « Top Employers Institute » a créé le programme de certification « Top Employers » afin que les entreprises et organisations participantes puissent être validées, certifiées et reconnues en tant qu’« Employer of Choice ».

David Plink, PDG du « Top Employers Institute », a déclaré : « Malgré l’année difficile que nous venons de vivre et qui a affecté toutes les organisations à travers le monde, Nestlé n’a jamais cessé de démontrer combien il est important de donner la priorité aux personnes sur le lieu de travail en Afrique centrale et de l’ouest. »

Nestlé Top Employer en Afrique
Nestlé Top Employer en Afrique

La FIFA avec le Soudan sur le football

Sport en Commun
Sport en Commun

Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, a axé ses messages autour de l’investissement et de la promesse de soutien lors de sa visite à Khartoum, la capitale du Soudan, qui l’a vu rencontrer le Président du Conseil de souveraineté de la République du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yousif Adam Aldai, et le président de la Fédération soudanaise de football, Kamal Shaddad.

Cette visite a été l’occasion pour le Président de la FIFA et sa délégation de se plonger dans la riche tradition footballistique du Soudan. En 1957, le pays faisait partie, avec l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie, des membres fondateurs de la Confédération africaine de football (CAF), dont elle a accueilli le premier siège. Le pays a également organisé la toute première édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

Je peux vous assurer que la FIFA va travailler en étroite collaboration avec la communauté du football au Soudan

« Le Soudan faisait partie des membres fondateurs de la CAF et il a été l’un des premiers pays africains à rejoindre la FIFA », a déclaré le Président de la FIFA au Stade de Khartoum, théâtre de la première Coupe d’Afrique des Nations, en 1957. « Aujourd’hui, nous devons travailler ensemble pour projeter les réussites du passé vers l’avenir. Je peux vous assurer que la FIFA va travailler en étroite collaboration avec la communauté du football au Soudan, avec ses hommes et ses femmes, afin de poursuivre le développement du football et de redonner au pays la place qu’il mérite : au sommet du football africain.

La visite du stade a été suivie d’une rencontre avec Abdel Fattah al-Burhan et Yousif Adam Aldai. À cette occasion, les discussions ont porté sur la nécessité de renouer avec la riche tradition footballistique du Soudan ainsi que sur la façon dont la FIFA pourrait aider le pays à développer et renforcer son football par le biais du programme FIFA Football for Schools, ainsi qu’en apportant des financements pour la rénovation du Stade de Khartoum.

« La visite du Stade de Khartoum m’a fendu le cœur », a déclaré le Président de la FIFA en s’adressant aux médias. « Il s’agit d’un site historique. Or nous devons protéger notre patrimoine historique et en prendre soin. Nous allons investir et travailler avec les autorités et la Fédération soudanaise de football pour que tous les Soudanais et les Soudanaises soient fiers de leur stade. »

« Avec le Président, nous avons abordé le thème de l’investissement dans le football, car ce pays possède des talents qui ne demandent qu’à être développés », a ajouté le Président de la FIFA. « Nous avons évoqué l’intégration du football dans le système scolaire. Il a aussi été question de sa pratique par les femmes et les jeunes filles, qui représente une facette très importante de notre sport : la moitié de la population est composée de femmes et de jeunes filles, nous devons donc œuvrer dans ce sens. La Fédération soudanaise de football réalise déjà un excellent travail dans ce domaine. Associé au soutien continu du gouvernement soudanais et de la FIFA, ce travail sera encore plus efficace. Nous jouons tous dans la même équipe. Je peux vous garantir que nous allons revenir pour travailler avec vous et vous montrer la place que le peuple et le football soudanais occupent dans notre cœur. »

Au cours de sa visite, le Président de la FIFA a également assisté à une séance d’entraînement de football féminin dans une académie située à proximité de la Fédération soudanaise de football. Il y a rencontré les joueuses présentes et a évoqué avec elles l’importance du football, en particulier pour les pays en phase de transition.

Orange Money porteur d’une croissance de 5% sur 2020

Orange Afrique
Orange Afrique
Les chiffres d'Orange en 2020
Les chiffres d’Orange en 2020

Information financière au 31 décembre 2020

Solidité financière et excellents résultats commerciaux

Malgré la crise sanitaire, Orange accélère le déploiement de ses réseaux haut débit

Le Cash-flow organique des activités télécoms, à 2,5 milliards d’euros, atteint largement les objectifs annoncés pour 2020.

Le Groupe a atteint ses objectifs financiers pour 2020 tels que révisés en juillet dernier :

  • Le chiffre d’affaires est en croissance modérée malgré un léger recul au 4ème trimestre. Sur l’année, l’excellente performance de l’Afrique et Moyen-Orient (+5,2%) (1) et la solidité de la France (+1,6%), ont permis de compenser la baisse de l’Europe (-3,5%) et d’Entreprise (-1,4%).
  • L’EBITDAaL a légèrement reculé, fortement pénalisé par la baisse du roaming et les surcoûts engendrés par la crise sanitaire (-545 millions d’euros) ainsi que par l’Espagne (-13,0%) et Entreprises (-14,9%). Ces effets ont été atténués par la remarquable performance de l’Afrique et Moyen-Orient (+10,0%), les bons résultats de l’Europe (+2,3% hors Espagne) et la résilience de la France (+0,2%).
  • Les eCAPEX diminuent de 124 millions d’euros, absorbant ainsi la baisse de l’EBITDAaL, malgré l’accélération des déploiements dans les réseaux haut débit fixe et mobile, sous l’effet des cofinancements reçus et de la discipline observée par le Groupe notamment en Europe.
  • Le cash-flow organique des activités télécoms a repris sa croissance à 2,5 milliards d’euros (+149 millions d’euros par rapport à 2019) pour un objectif supérieur à 2,3 milliards d’euros.

Orange proposera un dividende 2020 de 0,70 euro par action plus 0,20 euro lié à la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien litige fiscal.

Commentant la publication de ces résultats, Stéphane Richard, Président-Directeur Général du groupe Orange a déclaré :

« 2020 a été une année extraordinaire, marquée par une crise d’une ampleur et d’une violence inédite. Dans ce contexte difficile dans lequel les réseaux ont démontré leur aspect vital pour les sociétés, Orange a su s’adapter et faire face afin de continuer à offrir le meilleur de nos services à nos clients.

Sur le fixe d’abord, nous avons continué de raccorder nos clients à la fibre. En France, ce sont 6,5 millions de foyers supplémentaires qui ont été rendus raccordables pendant l’année 2020. C’est une performance inédite, et une prouesse compte tenu du contexte ! Dans le monde, nous dépassons aujourd’hui les 47 millions de foyers raccordables. Dans de nombreux pays, la transition vers la fibre s’accélère, une tendance amplifiée par la crise sanitaire. Nos performances commerciales record, en France et en Pologne par exemple, en attestent.

Sur le très haut débit mobile, nous avons lancé la 5G dans cinq pays et allons continuer de déployer cette technologie de rupture en 2021. En France, nous avons par ailleurs été nommés « meilleur réseau mobile » pour la 10° année consécutive, et 99% de la population est couverte en 4G.

Orange parvient à stabiliser son chiffre d’affaires sur l’année grâce à la qualité de ses réseaux. En Afrique et Moyen-Orient, la croissance est très rapide et s’établit à plus de 5%. La 4G et Orange Money en demeurent les moteurs principaux.
Enfin, nos actions portent leurs fruits pour atteindre les objectifs ambitieux de notre plan stratégique Engage2025. En matière environnementale, nous avons réduit de 12% nos émissions de CO2. Nous avons aussi ouvert les trois premiers Orange Digital Centers pour encourager un numérique plus inclusif. Forts de ces résultats solides et grâce à des investissements maîtrisés et à une meilleure efficacité opérationnelle, nous confirmons notre objectif de générer 3,5 à 4 Md€ de Cash-Flow Organique en 2023. »

(1) Sauf mention contraire, toutes les variations figurant dans le présent communiqué sont en données à base comparable.

Analyse des chiffres-clés du Groupe

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires du Groupe Orange s’élève à 42,3 milliards d’euros en 2020, en hausse de +0,3% sur un an à base comparable. Cette croissance est alimentée par la dynamique des services aux opérateurs grâce aux cofinancements du réseau Fibre en France et des services convergents qui progressent respectivement de +4,4% et +2,1%. Le roaming (clients et visiteurs) a été pénalisé par les restrictions aux voyages, et les ventes d’équipements à -9,5% par la fermeture de nos boutiques.

La France et l’Afrique & Moyen-Orient ont contribué positivement avec des croissances respectives de +1,6% et +5,2% en 2020 alors que l’Europe (qui inclut l’Espagne) est toujours sous pression ainsi que Entreprises qui affiche toutefois une tendance en amélioration au 4ème  trimestre.

Evolution de la base clients

La base de clients convergents compte 11,06 millions de clients sur l’ensemble du Groupe au 31 décembre 2020, en hausse de +2,7% sur un an, soutenue par une progression toujours forte en Europe.

Les services mobiles comptent 214,1 millions d’accès au 31 décembre 2020, en hausse de +3,3% sur un an, dont 77,4 millions de forfaits, en augmentation de +4,3%.

Les services fixes totalisent 45,1 millions d’accès au 31 décembre 2020, en baisse de -0,7% sur un an, essentiellement du fait de la chute de -12,4% des accès fixes bas débit et malgré la croissance toujours très forte (+23,7%) des accès très haut débit fixe.

EBITDAaL

L’EBITDAaL Groupe s’élève à 12,68 milliards d’euros en 2020 en baisse de -1,0% sur un an et de -2.3% au 4ème trimestre, pénalisé notamment par la baisse du roaming et par les coûts directement liés à la crise sanitaire (dont les provisions pour créances douteuses) qui ont pesé respectivement pour -292 millions d’euros et -253 millions d’euros.
L’EBITDAaL des activités télécoms est de 12,84 milliards d’euros en 2020, en baisse de -1,0%.

Résultat d’exploitation

Le résultat d’exploitation du Groupe en 2020 ressort à 5 521 millions d’euros, en baisse de -409 millions d’euros (-6,9%) en données historiques.
Cette diminution s’explique principalement par le recul de 176 millions d’euros de l’EBITDAaL en données historiques et l’augmentation de 162 millions d’euros de la charge nette sur principaux litiges, correspondant à la réappréciation du risque sur différents contentieux.

Résultat net

En 2020, le résultat net de l’ensemble consolidé du groupe Orange s’établit à 5 055 millions d’euros, contre 3 222 millions d’euros en 2019, soit une hausse de 1 833 millions d’euros.
Cette augmentation résulte principalement d’un produit d’impôt de 2 246 millions d’euros comptabilisé fin 2020 suite à la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien contentieux fiscal.

eCAPEX

Les eCAPEX Groupe sont en décroissance de -1,7% en 2020, sous l’effet notamment des co-financements perçus, malgré l’accélération des déploiements dans les réseaux haut débit fixe et mobile.
Malgré la crise sanitaire, le Groupe a réussi à déployer plus de fibre optique en 2020 qu’en 2019, avec 9,0 millions de foyers raccordables au FttH supplémentaires sur un an (versus 7,2 millions l’année précédente). Au 31 décembre 2020, Orange comptait ainsi 47,2 millions de foyers raccordables au FttH à travers le monde (en croissance de 23,4 % sur un an),
Fin 2020, près de 100 % de ses sites mobiles en France offrent une couverture 4G.

Cash-flow organique

Le cash-flow organique des activités télécoms atteint 2,5 milliards d’euros, en croissance de +149 millions d’euros sur un an, malgré le déclin de l’EBITDAaL. Cette progression s’explique principalement par la diminution des décaissements liés aux eCAPEX et aux dispositifs de temps partiel sénior.

Endettement financier net

L’endettement financier net du Groupe Orange s’élève à 23,5 milliards d’euros au 31 décembre 2020 en baisse de 2,0 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2019, grâce notamment à un produit d’impôt de 2,2 milliards d’euros suite à la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien contentieux fiscal.
Le ratio de dette nette s’établit à 1,83x au 31 décembre 2020. Hors effet du produit d’impôt de 2,2 milliards d’euros, il s’établirait à 2,00x, en ligne avec l’objectif annoncé d’un ratio autour de 2x à moyen terme.

Optimisation, développement et valorisation des infrastructures

Orange a franchi de nouvelles étapes dans ses projets de partage des futurs déploiements du réseau Fibre avec des partenaires via des structures dédiées (FiberCos).
En janvier 2021, Orange a ainsi annoncé la signature d’un accord exclusif avec un consortium d’investisseurs de long terme pour la vente de 50 % du capital et le co-contrôle d’Orange Concessions, structure dédiée en France au développement de la fibre en zone rurale. Avec 23 réseaux d’initiatives publiques représentant près de 4,5 millions de prises FttH construites ou à construire, Orange Concessions sera le premier opérateur en France des réseaux FttH déployés et opérés pour le compte des collectivités territoriales. Cette transaction valorise Orange Concessions à 2,675 milliards d’euros. Elle devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2021.
En Pologne, le Groupe prévoit la signature d’un accord dès le 1er semestre 2021 en vue de la création d’une structure dédiée qui devrait être opérationnelle en 2021.
S’agissant des projets de valorisation de son réseau mobile européen, Orange vient d’annoncer la création de sa TowerCo européenne, dénommée TOTEM.

Programme d’efficacité opérationnelle Scale Up

Afin de sécuriser l’atteinte de ses objectifs, Orange a lancé au cours de l’année 2020 le programme d’efficacité opérationnelle Scale Up, réaffirmant l’engagement de réaliser des économies nettes d’un milliard d’euros sur le périmètre délimité de coûts indirects qui avait été défini (2). Fin 2020, une économie nette de près de 100 millions d’euros a été réalisée sur ce périmètre. Les économies augmenteront progressivement d’ici 2023 et porteront sur les charges de personnel et les frais généraux, les autres charges de réseau et charges informatiques, les charges immobilières, les dépenses de publicité et de promotion, les coûts de la relation client et les impôts et taxes d’exploitation.

Evolution du portefeuille d’actifs

Il n’y a pas eu d’évolution significative du portefeuille d’actifs au 4ème trimestre 2020.
En novembre 2020, Orange a annoncé la signature d’un accord portant sur l’acquisition d’un bloc majoritaire de 54 % du capital de l’opérateur roumain Telekom Romania Communications (TKR) et de sa base d’abonnés convergents. La réalisation de la transaction est attendue au second semestre 2021.
Le 2 décembre 2020, Orange SA a annoncé son intention de lancer une offre publique d’acquisition volontaire conditionnelle sur 47,09 % du capital d’Orange Belgium. L’offre est soumise à l’Autorité des Services et Marchés Financiers en Belgique (FSMA).

Perspectives 2021

Les objectifs financiers du Groupe tiennent compte de l’allocation des 2,2 milliards d’euros reçus fin 2020 suite à la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien contentieux fiscal. Cette allocation équilibrée des fonds au bénéfice du développement de l’entreprise, de ses salariés et de ses actionnaires, avec un engagement sociétal renforcé, vise à générer de la valeur ajoutée pour le Groupe à long terme. Elle a néanmoins un impact sur les objectifs à court terme.

Ainsi, en 2021, le Groupe anticipe :

  • un EBITDAaL stable négatif (environ +1% avant allocation des fonds),
  • un niveau d’eCAPEX compris entre 7,6 et 7,7 milliards d’euros (environ 7,3 milliards d’euros avant allocation des fonds),
  • un cash-flow organique des activités télécoms supérieur à 2,2 milliards d’euros (supérieur à 2,6 milliards d’euros avant allocation des fonds),
  • un ratio dette nette / EBITDAaL des activités télécoms maintenu autour de 2x à moyen terme.

Le Groupe confirme son objectif de générer un Cash-Flow Organique compris entre 3,5 et 4 milliards d’euros pour 2023.

Dividende

Au titre de l’exercice 2020, l’Assemblée générale du 18 mai 2021 statuera sur la distribution d’un dividende de 0,70 euro par action, plus 0,20 euro lié à la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien litige fiscal. Du fait d’un acompte de 0,40 euro versé le 9 décembre 2020, le solde du dividende qui sera proposé à l’AG s’élèvera à 0,50 euro par action et sera payé en numéraire le 17 juin 2021, la date de détachement étant fixée au 15 juin 2021.
Au titre de l’exercice 2021, le versement d’un dividende de 0,70 euro par action sera proposé à l’Assemblée générale des actionnaires de 2022. Un acompte de 0,30 euro par action sera versé en décembre 2021.

(2)  Périmètre de 13,8 milliards d’euros à fin 2019 correspondant aux coûts indirects du Groupe (i) hors Afrique & Moyen-Orient et Services Financiers Mobiles et (ii) hors charges de personnel, autres charges de réseau et charges informatiques des activités de services d’intégration et IT d’Entreprises.

MTN MoMo va optimiser les paiements en ligne

MTN Mastercard MoMo
MTN Mastercard MoMo

Mastercard et MTN permettent à des millions de consommateurs dans le monde de faire des achats et de payer en ligne

  • Le partenariat permettra à des millions de clients de MTN MoMo de payer dans le monde entier avec une solution de paiement virtuel Mastercard liée au portefeuille de MTN MoMo.
  • La technologie de Mastercard permettra aux consommateurs de faire des achats en ligne avec ou sans compte bancaire, grâce à une expérience de paiement simple et sécurisée.

Dakar, Sénégal. 16 février 2021. Mastercard et MTN ont annoncé aujourd’hui un partenariat stratégique pour permettre à des millions de clients de MTN MoMo dans 16 pays africains de faire des achats et de payer en ligne avec des commerçants du monde entier. 

Grâce à une solution de paiement virtuel Mastercard liée aux portefeuilles MTN MoMo (argent mobile), les consommateurs peuvent désormais bénéficier d’une multitude d’opportunités et faire des achats en ligne auprès de leurs marques internationales préférées lorsqu’ils sont dans leur pays ou en voyage à l’étranger. 

Cette annonce intervient à un moment où le commerce électronique et les achats en ligne atteignent des niveaux records dans toute l’Afrique. Selon les Perspectives de l’Economie 2021 menées par le Mastercard Economics Institute, 20 à 30 % de la hausse du commerce électronique liée au COVID-19 restera une caractéristique permanente des dépenses globales de détail.

Et c’est en grande partie grâce aux achats par téléphone portable que les consommateurs accèdent à ces possibilités.

Dans toute l’Afrique subsaharienne, les appareils mobiles sont le principal moyen utilisé pour se connecter à l’internet. Selon la GSMA, d’ici 2025, 300 millions de personnes supplémentaires utiliseront leurs appareils pour accéder aux services internet.

Compte tenu de cette croissance significative, les services financiers mobiles sont devenus la forme dominante de paiements numériques, avec deux fois plus de comptes d’argent mobile que de comptes bancaires dans la région. En conséquence, les consommateurs s’attendent de plus en plus à avoir accès à une gamme plus large d’offres en ligne et de services financiers numériques.

Grâce à ce partenariat stratégique, les clients de MTN disposent d’une solution de paiement virtuel Mastercard liée à leur portefeuille MoMo et peuvent faire leurs achats sur des plateformes mondiales, qu’ils aient ou non un compte bancaire.

La solution de paiement virtuel MTN MoMo permettra aux consommateurs d’explorer et de faire des achats auprès de marques mondiales de commerce électronique bien connues et de payer rapidement et en toute sécurité leurs achats de loisirs, leurs voyages, leur hébergement, leurs divertissements, leurs services de streaming, etc. Elle permet également aux propriétaires de petites entreprises d’effectuer des achats auprès de fournisseurs à l’étranger et d’avoir accès à toute une gamme de services et de solutions financières supplémentaires.

 « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Mastercard, qui constitue une nouvelle étape dans la réalisation de notre ambition de construire la plus grande plateforme fintech d’Afrique, en accélérant le développement économique et social grâce aux innovations numériques au profit des citoyens du continent et d’ailleurs », a déclaré Serigne Dioum, Directeur du département numérique et fintech du groupe MTN.

Amnah Ajmal, vice-présidente exécutive pour le développement du marché, de Mastercard Moyen-Orient et Afrique, a déclaré : « Cette étape importante permettra à des millions de clients de MTN MoMo de bénéficier du commerce numérique mondial, en faisant progresser le choix des consommateurs et en favorisant l’inclusion numérique et financière. Ce partenariat montre que nous pouvons fournir des solutions numériques innovantes qui ont un impact de grande portée et réalisent le véritable potentiel d’une croissance inclusive sur tout le continent, en débloquant en fin de compte des opportunités d’amélioration des possibilités économiques pour les particuliers et les entreprises ». Initialement conçue pour faciliter le transfert d’argent entre utilisateurs de téléphones portables, l’offre MoMo de MTN est aujourd’hui beaucoup plus large. Le groupe travaille avec de nombreux partenaires pour offrir des services tels que les prêts et l’épargne, l’assurance, les transferts de fonds et les paiements.

MTN Mastercard MoMo
MTN Mastercard MoMo

Partech le rapport tech 2020

Partech Africa Tech
Partech Africa Tech

1 Avant propos

En 2020, l’écosystème technologique africain continue de s’accélérer inexorablement, avec 359 tours de table (+44 % en glissement annuel) pour un financement total de capital-risque de 1,43 milliard de dollars, soit -29 % en glissement annuel, alors que le contexte de Covid-19 réduit de 60 % le montant moyen des billets de croissance.

Cette année, l’histoire allait toujours être différente. Après des années de records, l’African Tech Ecosystem traverse actuellement la pandémie mondiale et la crise multiforme qu’elle a engendrée. Cette année, l’histoire sera donc certainement différente ?

Sauf que ce n’est pas le cas.

Au moment où nous avons rédigé ce rapport, ce qui est ressorti est l’histoire du marché du capital-risque qui connaît la croissance la plus rapide ; avec une activité qui a augmenté de près de la moitié, attirant un plus grand nombre d’investisseurs uniques. Un plus grand nombre d’entre eux investissent plus fréquemment et parient à long terme sur la façon dont la technologie transforme cette région et crée de la valeur.

Oui, les chiffres ont également montré l’effet d’une crise qui a enraciné les investisseurs mondiaux, entraîné l’incertitude des tendances macroéconomiques et gelé les villes africaines frénétiques.

À certains égards, il y a eu un ralentissement, car les processus des investisseurs ont été perturbés, les fondateurs ont retardé les tournées pour des temps meilleurs, les paris sur les gros billets devenant plus difficiles.

Mais quelques mois après le début de la crise, il est devenu évident que non seulement l’écosystème est résistant, mais qu’il est même stimulé par la numérisation accélérée de certains secteurs économiques clés.

Mieux encore, nous avons vu un trio de sorties très médiatisées (Paystack, DPO, Sendwave) commencer à apporter des réponses positives aux questions de création de valeur et de résultats pour les fondateurs et les investisseurs.

Nous sommes impatients de les voir devenir les premiers chapitres d’une histoire de sorties qui pourraient être, comme tout ce qui a été dans cet écosystème jusqu’à présent, bien au-delà de nos attentes.

L’équipe de Partech Africa

2 Méthodologie

Nous rendons compte des opérations de capital-risque dans le domaine de la technologie et du numérique qui dépassent les 200 000 dollars US, dans les start-ups africaines.

Notre méthodologie est restée inchangée depuis notre premier rapport. Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif des fondamentaux :

1 . Nos chiffres concernent les prises de participation.
Cela signifie que nous excluons tout le reste : subventions, récompenses, prix, dette conventionnelle, dette à risque, prêts, offre initiale de pièces de monnaie (OPI), assistance technique ou autre, opérations post-IPO et fusions et acquisitions.

Exemples : La dette de 29,4 millions de dollars de Twiga Foods auprès de la SFI annoncée en octobre 2020 n’est pas prise en compte.
La dette de Lumos Global de 45 millions de dollars US de la DFC annoncée en septembre 2020 n’est pas non plus prise en compte.

2 . Nos chiffres n’incluent que les cycles de financement par actions supérieurs à 200 000 USD.
Cela comprend les opérations que nous classons dans les catégories « Late Seed (Seed+) » à « Growth stage ».
Les opérations ange et les petites opérations de financement par capitaux propres inférieures à 200 000 USD (nombreuses sur le continent) sont volontairement exclues.
Exemple : Le tour de financement de 120 000 dollars US de Swipe pour le démarrage d’un crédit de YC dans le cadre du lot W20 en mars 20, n’est pas compté.

3 . Nous nous concentrons uniquement sur les opérations de capital-risque qui se situent dans les espaces technologiques et numériques.
Cela signifie que nous ne comptons que les entreprises dont la valeur est construite autour de la technologie numérique.
Exemple : En mai 2020, la série A de 11,2 millions de dollars US de la société NextProtein, spécialisée dans les aliments pour animaux et les engrais à base d’insectes, n’a pas été comptée.

4 . Nous ne couvrons que les start-ups africaines que nous définissons comme des entreprises dont le marché principal, en termes d’opérations et/ou de revenus, est en Afrique mais qui ne sont pas basées sur un siège social ou une constitution en société.
Lorsque cette entreprise évoluera pour devenir mondiale, nous la compterons toujours comme une entreprise africaine.
Exemple : La série B de 85 millions de dollars US de Gro Intelligence est comptée comme une affaire africaine, car elle a été fondée au Kenya avant de s’étendre aux États-Unis.

Les données publiques et non publiques

Nous classons les accords en trois catégories de divulgation :

  • Divulgation complète : ces cycles sont annoncés publiquement ou au moins sur des plateformes professionnelles telles que CrunchBase, Tracxn, etc. Mais aussi, les principaux détails du tour (série, taille du tour, investisseurs) sont également divulgués. Tout le monde devrait pouvoir suivre ces transactions grâce à des sources publiques.
  • Partiellement divulgué : l’existence des tours est divulguée mais les détails majeurs, en particulier la taille du tour, ne sont pas publics. Dans ce cas, les investisseurs sont souvent divulgués. Dans ce cas, nous complétons l’information en contactant les entrepreneurs et les investisseurs, en nous engageant sur la confidentialité, en échange de la possibilité de l’inclure dans les agrégats et de fournir une image plus précise.
  • Confidentiel : ces transactions ne sont divulguées nulle part dans la presse ou les plateformes. Nous recueillons ces données en nous adressant directement aux investisseurs et aux fondateurs, en nous engageant là encore sur la confidentialité.

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Les données montrent une baisse atténuée de la divulgation en 2020.

  • Entièrement divulgué : Seulement 52 % des transactions ont été entièrement divulguées en 2020, contre 70 % en 2019. Il s’agit d’une baisse drastique par rapport à 2019 et représente 72 % du financement contre 90 % du financement qui a été entièrement divulgué en 2019. Mais la catégorie Partiellement divulguée passe de 24 % en 2019 à 36 % en 2020.

Ce deuxième point de données atténue ce qui précède. Les fondateurs et les investisseurs ont choisi de divulguer l’existence des cycles mais ont gardé les détails – tels que la taille du cycle – confidentiels. Cela peut s’expliquer par le fait que, dans le contexte de la crise mondiale, les tours étaient souvent plus petits et, dans de nombreux cas, se sont transformés en tours de pont pour prolonger les pistes avant de procéder à une collecte de fonds complète.

  • Confidentiel : en fin de compte, seuls 12 % des tours ont été gardés entièrement confidentiels : c’est certainement plus que les 6 % de 2019, mais 88 % des tours ont quand même été quelque peu divulgués.

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3 Constatations

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347 start-ups technologiques africaines ont levé un total de 1,43 milliard de dollars en 359 tours de table


Nous avons suivi un total de 359 tours de financement par capitaux propres levés par 347 start-ups, contre 250 tours par 234 start-ups l’année dernière : ce qui représente une croissance de +44% par rapport au nombre de transactions.

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C’est tout à fait remarquable. Dans une année aussi difficile, plus de startups ont clôturé leurs cycles que lors de toute autre année précédente. L’activité a augmenté de près de la moitié. Aucune autre région du monde n’a connu une telle croissance. L’intérêt mondial pour l’écosystème technologique africain reste fort, même dans le contexte de la crise mondiale provoquée par la pandémie.

Télécharger le rapport Partech African Tech Venture capital report ici

Accélérateur Afrique de BPI France et Business France

BPI France
BPI France

25 entreprises françaises intègrent la première promotion de l’Accélérateur Afrique. Elles démarrent aujourd’hui leur accompagnement de 12 mois, associant temps forts collectifs et parcours individuels, pour booster leur développement commercial sur le continent africain.

Plus grande zone de libre-échange au monde et bénéficiant d’une croissance continue de près de 4%, le continent africain représente un relais de croissance majeur pour les PME et les ETI françaises en leur offrant de grandes opportunités. Son explosion démographique prévoit 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050, entraînant une hausse de la consommation, créant ainsi des potentiels de marchés exceptionnels pour les entreprises africaines et françaises.

L’Accélérateur Afrique a pour objectif de permettre aux entreprises françaises d’identifier et d’exploiter les différentes opportunités de développement pérenne sur l’ensemble du continent, y compris au-delà de l’Afrique francophone. Il réunit les meilleurs acteurs publics et privés de l’accompagnement des entreprises françaises en Afrique, en partenariat avec la Team France Export, pour leur proposer un programme complet, porté sur le développement commercial de leur activité.

Les entreprises de cette première promotion, issues de toutes les régions françaises, bénéficient d’une première expérience sur le continent africain et réalisent un chiffre d’affaires de plus de cinq millions d’euros. Elles sont par ailleurs persuadées que leur développement passe par un déploiement international sur la durée.

Pour les aider à s’implanter durablement en Afrique, les dirigeant.e.s, et leurs équipes auront accès à toute l’expertise de Bpifrance et Business France à travers un programme d’immersion collectif sur 12 mois, articulé autour de 3 piliers : 

  • Conseil : chaque entreprise bénéficiera de 15 jours de conseil exécutés par des consultants rigoureusement sélectionnés par Bpifrance et adapté à chaque profil.
  • Formation : participation à 2 séminaires pour nourrir la réflexion stratégique et renforcer les compétences des dirigeants ainsi qu’à un parcours e-learning complet via des cours distanciels et des ateliers et conférences en ligne.
  • Mise en relation et échanges entre pairs : les PME de cette nouvelle promotion participeront à des événements en France et en Afrique pour étendre leur réseau et à deux Business Expéditions afin de trouver de nouveaux relais de développement en Afrique. Ils seront également intégrés au sein d’un collectif de dirigeants pour échanger sur leurs expériences et nouer des collaborations.

Ce programme d’accompagnement permettra aux entreprises de revisiter leur business plan et leur stratégie de conquête à l’international en les accompagnant jusqu’à sa mise en œuvre. L’objectif est de les aider à se développer sur l’ensemble des marchés africains, d’affiner leur ciblage et de renforcer leur réseau en les entourant des meilleurs partenaires commerciaux et financiers. Pour ce faire, Bpifrance et Business France s’associent également à AfricaLink afin de connecter les deux communautés d’entrepreneurs issues d’Afrique et d’Europe.

« Osez l’Afrique ! Je le dis très clairement à nos PME : le continent africain est une terre d’opportunités qu’il faut saisir dès maintenant. Sous l’impulsion du Président de la République, nous en avons fait une priorité de notre diplomatie économique, car nous sommes convaincus que la France et les pays du continent africain ont tout à gagner à nouer des partenariats économiques renforcés. La demande pour l’offre française est forte partout sur le continent. Avec Bpifrance, Business France, la Team France Export et l’ensemble du réseau diplomatique, nous répondons présents à vos côtés à chaque étape de vos projets ».

Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité

 « Les transformations intervenues sur ce territoire ont créé d’innombrables opportunités qui sont autant de sources d’inspiration pour nos entrepreneurs. Au travers de ce nouvel Accélérateur, lancé avec Business France, nous avons mis en place un programme sur mesure, dans une logique partenariale, pour accompagner et préparer les entreprises françaises à se projeter sur le continent Africain. Notre objectif est de mettre en synergie les deux écosystèmes pour devenir plus performants ensemble ». explique Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.

« Continent en transition démographique, économique, numérique, climatique, l’Afrique représentera un être humain sur quatre d’ici à 2050. Elle est d’ores et déjà au cœur des enjeux de notre Monde. C’est donc aujourd’hui – et sans attendre -, avec les milieux d’affaires africains, que nos entreprises doivent tisser des liens, construire des ponts, dans une relation gagnant / gagnant. C’est tout l’objectif de ce programme d’accélération que nous avons souhaité lancer avec Bpifrance en mobilisant l’ensemble de nos équipes sur le terrain en France comme en Afrique ». Christophe Lecourtier, directeur général de Business France.

Les 25 entreprises de la promotion :

Image  AIRWELL RES Airwell est un fabricant français de climatisation (réversible, multisplit, monosplit) et de solutions de chauffages. https://www.airwell-res.fr/  
ASI GroupASI GROUP ASI Innovation est une entreprise dynamique spécialisée dans la conception, la fabrication et la certification de systèmes de mission, d’aménagement cabine et d’installation avionique. https://asi-group.fr/  
  ImageAVN Machines, équipements et maintenance pour la transitique (manutention de charges, colis), le traitement de l’air et le process (dosage, remplissage, scellage et emballage). https://www.avn-france.com/  
Image  BOUBIELA MORET BOUBIELA MORET conçoit et fabrique une gamme ultra-étendue d’appareils de manutention de vrac. Transport par vis d’Archimède, tapis, élévateurs ou convoyeurs à chaînes, tous les moyens sont à disposition pour organiser le transfert de tout produit vrac https://boubiela.fr/fr/  
Image      CIRPACK Entreprise de logiciels de premier plan qui fournit des solutions de communications unifiées et de réseaux centraux IP évolutives et « multiservices » « Full IP » à l’usage des entreprises, des opérateurs de télécommunications et des fournisseurs de services. http://www.cirpack.com/  
Image  COOPTALIS Cooptalis élabore et accompagne les projets de mobilité internationale des expatriés et des entreprises partout dans le monde. https://www.cooptalis.com/  
ImageCOPADEX Société spécialisée dans l’importation et l’exportation de pneumatiques https://www.copadex.com/  
Image  ETUDE GUENIFEY Etude pour recherche généalogique https://www.etudeguenifey.com/  
Image  GREGORI INTERNATIONAL Spécialiste des terrains de sports et sols sportifs outdoor (Football, Polo, Cricket, Golf…) expert en technologies gazon et en aménagements paysagers, Gregori International propose aujourd’hui, en dehors de ses prestations classiques de construction et de rénovation, toute une gamme de stades de proximité clé-en-main, ainsi qu’une large palette de services en Turf Consulting et Management. https://www.gregori-international.com/  
ImageGROUPE VALLEE Entreprise spécialisée dans les lots du second œuvre finitions : Peinture intérieure, Peinture extérieure, Ravalement, Isolation Thermique par l’Extérieur, Sol souple, carrelage, faïence, Cloison, Plafond, Plâtrerie et isolation, Menuiserie http://dev-groupe-vallee.fr/  
Image  HAFA HAFA propose une large gamme de lubrifiants, huiles et graisses pour moteurs de voitures, motos, btp, transport, agriculture, motoculture et industrie. https://www.hafa.fr/  
ImageIT NEWVISION Entreprise de logiciels, systèmes d’information – Expert en Facturation & Gestion de Clientèle https://www.itnewvision.com/  
ImageLABORATOIRE ASTELIA Produits cosmétiques : eau de Cologne et anti-moustiques https://www.lafrenchfab.fr/entreprise/laboratoire-astelia/
ImageLACROIX GROUP LACROIX Group est un équipementier technologique international, avec 3 activités – LaCroix City ; LaCroix Environnement et LaCroix Electronics https://fr.lacroix-group.com/  
ImageLIDEA SEEDS Euralis Semences est un semencier français, parmi les leaders européens en semences multi-espèces : maïs, tournesol, colza, sorgho et soja. https://lidea-seeds.fr/  
ImageM TARGET Solution mobiles pour paiement, marketing, communication multicanales. https://www.mtarget.fr/  
Image       MAPED Leader mondial des fournitures scolaires et de bureau. https://fr.maped.com/  
ImageMYRIAD GROUP Myriad fournit des applications grand public, des solutions de messagerie et des logiciels embarqués aux principaux OEM, opérateurs mobiles et fournisseurs de télévision payante dans le monde entier. https://connect.myriadgroup.com/  
ImageNOVEA ENERGIES Fabricant d’éclairage public Lampadaire solaire à LED. https://www.novea-energies.com/  
ImageROVIP Injection plastiques : ROVIP déploie des fonctions innovantes en plasturgie (Bouchons et systèmes d’étanchéité, Systèmes d’enroulement, Boites et boitiers), sur les marchés européens du gaz, du film, fil, papier, adhésifs, de l’agro-alimentaire et de l’automobile. http://www.rovip.com/fr/  
  Image    SCIERIE SANGUINET Sciage, rabotage et traitement de bois de charpente. https://www.scieriesanguinet.fr/  
ImageSOLVEO Solvéo est une société française spécialisée dans la production d’énergies renouvelables. https://www.solveo-energie.com/  
ImageTITANOBEL Titanobel est le leader de la fabrication, de la distribution et de la mise en œuvre d’explosifs à usage industriel. https://www.titanobel.com/fr/  
ImageTOURISM ACADEMY Tourism Academy est un organisme de formation 100% en ligne et en réseau qui accompagne les professionnels de l’industrie touristique mondiale http://www.tourism-academy.com/
ImageVATEL Ecole d’hôtellerie https://www.vatel.fr/  

Djibouti France : visite du président Ismail Omar Guelleh

Djibouti France : visite du président Ismail Omar Guelleh
Visite en France du président de Djibouti Ismail Omar Guelleh

Souvent accusées de ne pas saisir les opportunités – notamment commerciales – qui s’offraient à elles, les entreprises françaises ont profité de la visite officielle du Président djiboutien Ismail Omar Guelleh à Paris pour se positionner sur d’importants marchés.

Accor, Razel Bec ou encore Bouygues étaient au rendez-vous du MEDEF International jeudi 11 février dernier pour saisir la main tendue du Président djiboutien qui prêche inlassablement pour un renforcement des relations bilatérales avec la France en insistant particulièrement sur les liens commerciaux.

Après avoir signé une charte visant à protéger les investissements étrangers dans le pays, Ismail Omar Guelleh a félicité les groupes français qui ont décidé de concrétiser leur engagement sur le sol djiboutien. Engie va ainsi poser ses valises à Djibouti après avoir signé un contrat de près de 30 millions d’euros dans le secteur du photovoltaïque, Razel Bec va s’employer à développer la liaison routière en direction du voisin éthiopien et enfin, le groupe Accor va construire, pour 20 millions d’euros, 3 hôtels haut de gamme dans le pays.

Si la visite officielle fut une réussite sur le plan économique, elle a également permis au Président Guelleh de conforter sa position de « sage de la région » à l’Elysée alors que se profile l’élection présidentielle qui aura lieu le 9 avril prochain.

Djibouti France : visite du président Ismail Omar Guelleh
Visite en France du président de Djibouti Ismail Omar Guelleh

2 milliards pour les infrastructures de paiement électronique

Financement pour les infrastructures de paiement électronique en Afrique
Financement pour les infrastructures de paiement électronique en Afrique

Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 17 décembre 2020, à Abidjan, un don de 2,33 millions de dollars américains en faveur de l’Éthiopie pour la modernisation de ses infrastructures de paiement.

Le don qui provient des ressources du fonds spécial de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI, sigle en anglais) est destiné au financement du Projet pour le renforcement du commutateur national d’Éthiopie.

Ce projet sera un facteur majeur d’inclusion financière, ouvrant de nombreuses opportunités pour les populations à revenu faible, notamment les femmes

Selon la Banque, ce projet sera un facteur majeur d’inclusion financière, ouvrant de nombreuses opportunités pour les populations à revenu faible, notamment les femmes.

Au cours de sa mise en œuvre, le commutateur prendra en charge de façon homogène les paiements sociaux numériques que le gouvernement éthiopien entend renforcer en réponse à la crise de la pandémie de Covid-19. Il permettra aussi d’effectuer des paiements en masse comme les pensions ; l’objectif étant de favoriser une inclusion financière et une adoption plus rapides.

Les cas d’utilisation du commutateur comprennent en plus des paiements des pensions, les paiements de programmes de filets de sécurité, les paiements au titre du commerce électronique, les paiements de tickets de bus, les paiements de factures de services publics (eau, électricité et téléphone) et les paiements des contraventions pour infractions routières.

Pour une implémentation efficace et une adhésion des parties prenantes, le projet intégrera le développement des capacités des équipes du trésor public éthiopien, de la Banque nationale d’Éthiopie et des entités intéressées telles que le ministère en charge des technologies.

EthSwitch S.C., une entreprise éthiopienne, en tant que commutateur national a été désignée pour exécuter le projet et le rendre autonome. La mise en œuvre du projet reposera au démarrage sur dix‑sept banques et deux institutions de micro‑finance (IMF) pour la première année. Elle associera ensuite deux sur les dix nouvelles banques qui ont demandé une licence et trois autres  IMF à la deuxième année. Enfin, lors de la troisième année, deux autres banques et six autres IMF seront impliquées dans l’exécution du projet.

Financement pour les infrastructures de paiement électronique en Afrique
Financement pour les infrastructures de paiement électronique en Afrique

AfricaWorks avec Seedstars : entrepreneurs et innovation

AfricaWorks Seedstars
AfricaWorks Seedstars

AfricaWorks accueille les espaces Seedstars à travers son réseau continental pour renforcer le soutien à sa communauté panafricaine d’entrepreneurs

AfricaWorks, le premier fournisseur d’espaces de travail flexibles panafricains, a annoncé aujourd’hui un accord de partenariat avec les espaces africains de Seedstars à Abidjan, au Caire et à Dar es Salaam.

Par cette nouvelle étape, AfricaWorks approfondit son soutien à l’innovation en Afrique avec une forte volonté de renforcer les écosystèmes d’entreprises en mettant à disposition des espaces et des solutions dédiés aux entrepreneurs.

L’accueil des espaces Seedstars est un pas important pour donner aux entrepreneurs talentueux et aux membres d’AfricaWorks un meilleur accès à des services dédiés et à une meilleure visibilité leur permettant de  convertir leurs projets en création d’emplois et en valeur partagée pour le continent.

L’intégration des espaces Seedstars à la plateforme AfricaWorks permet également aux entrepreneurs de l’ensemble du réseau d’accéder à des programmes entrepreneuriaux et de formation de premier ordre et de leur ouvrir des opportunités sur mesure à travers l’Afrique entière.

Grégoire Schwebig, PDG d’AfricaWorks, a déclaré : « Nous sommes heureux d’annoncer ce partenariat avec Seedstars.  En intégrant l’important et dynamique marché africain de l’innovation, AfricaWorks devient un membre de plus en plus important de cet écosystème en Afrique.  L’esprit d’entreprise et l’innovation étant des moteurs économiques essentiels pour les perspectives de croissance de l’Afrique, l’alliance des lieux Seedspace avec les services de bureau flexibles existants d’AfricaWorks, représente une étape considérable de notre développement. En 2021, nous continuerons à construire considérablement notre offre globale de services dans le cadre de l’engagement d’AfricaWorks à soutenir le potentiel de l’Afrique sur la scène internationale et notamment sa résilience aux conséquences de la covid-19. « 

Seedstars est une société privée basée en Suisse qui a pour mission d’influencer la vie des gens sur les marchés émergents grâce à la technologie et à l’esprit d’entreprise.

L’organisation soutient les entrepreneurs à travers une variété d’initiatives telles que le Online Seedstars World Competition, des programmes d’accélération, des investissements en capital-risque et des centres physiques appelés Seedspace. « La pandémie a présenté d’innombrables défis pour les entreprises et leurs organisations partenaires à travers l’Afrique. Nous nous sommes engagés à renforcer l’autonomie des communautés d’entrepreneurs, de l’Égypte à l’Afrique du Sud, c’est pourquoi nous sommes convaincus que notre partenariat avec AfricaWorks apportera une grande valeur à nos bénéficiaires et à nos clients« , partage Michael Weber, directeur général et directeur financier de Seedstars

AFIDBA : soutenir l’entrepreneuriat innovant

AFIDBA
AFIDBA

Le Programme AFIDBA vise à soutenir les entreprises inclusives et digitales du continent dans leur passage à l’échelle, à travers un accompagnement taillé sur mesure et une offre de financement hybride. Il recrute actuellement les 20 prochaines entreprises qu’il accélèrera en 2021 !

Au lieu de toujours se comparer aux géants occidentaux, il faudrait aujourd’hui considérer chaque problème sociétal comme une opportunité

AFIDBA

Qui n’a pas, ces dernières années, eu vent des discours annonçant le grand essor de l’innovation africaine ? En figure de proue de ce mouvement, on nomme régulièrement les « start-ups », ces entreprises au potentiel de croissance exponentiel, parfois disruptives.

Ce seraient alors elles qui développeraient aujourd’hui la tech de demain, à Abidjan, Nairobi ou Lagos. Même si la Silicon Valley reste un exemple lointain, les entrepreneurs africains ont bien compris qu’il ne s’agissait pas, pour avoir un impact durable, de copier les innovations californiennes en les adaptant au contexte du continent. Le discours a en effet changé : au lieu de toujours se comparer aux géants occidentaux, il faudrait aujourd’hui considérer chaque problème sociétal comme une opportunité, afin de définir un nouvel ordre entrepreneurial, au service de la société et du développement durable du continent. Les indicateurs économiques utilisés habituellement pour mesurer les résultats d’une entreprise apparaissent alors obsolètes, tant l’impact de ces projets d’un nouveau genre est plus large.

Et puis, les défis apportés par le continent sont bien différents. Comme nous le dit Ama Dadson : « l’Afrique reste un défi en soi, notamment en termes d’accès au digital, où il faut pouvoir être sûr que les produits proposés soient abordables, accessibles et adaptés à la demande. » Elle en sait quelque chose. En effet, elle a créé en 2017, à Accra, Akoobooks, une application proposant des versions audio des classiques de la littérature dans diverses langues africaines, avec pour objectif de rendre la lecture accessible à des populations analphabètes ou ne maîtrisant pas de langue européenne.

A l’image d’Ama Dadson, les entrepreneurs mettant en pratique leurs idées innovantes se font de plus en plus visibles et ils sont particulièrement prêts à répondre directement aux enjeux climatiques en incluant les populations les plus défavorisées. C’est par exemple le cas de Frédéric Kiema, qui, à Ouagadougou, a créé Green Hope, qui permet à des fermiers ruraux de mesurer leurs besoins en intrants et de leur faciliter l’accès au micro-crédit pour financer leur exploitation. « Etant donné que tous n’ont pas une épargne suffisamment élevée, nous leur permettons d’emprunter auprès d’institutions de microfinance et leur proposons une assurance sécheresse. » La solution digitale développée est alors particulièrement utile dans un contexte où l’érosion et la désertification des sols est un motif de précarisation de populations déjà vulnérables.

Cependant, même si ces innovations sont nombreuses et ont prouvé leur pertinence, le bât blesse souvent lorsque ces projets tentent de grandir et de rencontrer leur véritable marché. Au-delà de problèmes structurels qui freinent leur développement, les offres d’accélération restent rares et les financements sont souvent inadaptés pour permettre un passage à l’échelle.

En effet, un chaînon manquant persiste entre l’offre de la microfinance, des banques ou des fonds d’investissement. Les institutions de microfinance s’adressent essentiellement à un public non-bancarisé et rural et proposent des tickets aux montants limités et aux intérêts élevés. A l’inverse, les banques requièrent des garanties souvent difficiles à obtenir pour ces entrepreneurs et proposent des montants importants.

C’est en partant de ce constat que Bond’innov, association visant à promouvoir l’entrepreneuriat à impact dans les territoires émergents, a réuni divers acteurs pour apporter une solution adaptée aux entrepreneurs du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso et du Ghana. Financé dans sa quasi-totalité par l’Agence Française de Développement, le programme AFIDBA (AFD For Digital and Inclusive Business in Africa) a été développé et est piloté par Bond’innov, avec le soutien de Positive Planet International, qui s’entoure d’un consortium composé d’acteurs variés et complémentaires : incubateurs, ONG, multinationale, fonds d’investissement.

Au-delà d’une approche digitale qui paraît absolument nécessaire pour répondre aux enjeux du siècle, les incubateurs de Makesense, Concree, Impact Lab, La Fabrique et Innohub accompagnent les entreprises à renforcer l’inclusivité de leurs projets et à contribuer aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU, pour promouvoir une économie positive et résiliente, qui inclue les populations les plus défavorisées. L’accent est alors mis sur le besoin d’inclure les femmes et les populations de la Base de la Pyramide – vivant avec moins de 8$ par jour – pour développer des projets entrepreneuriaux qui auront un impact plus global sur le développement de la société.

Trisolace, entreprise ghanéenne accompagnée en 2020 par AFIDBA, est également la preuve tangible que l’intégration de ces populations vulnérables mène à l’émergence de nouveaux modèles d’affaires. A travers leur activité, ils développent une offre de kits d’élevage d’escargots. Felix Appiah, cofondateur de l’entreprise, raconte : « Notre projet a pour but de faire accéder les ménages défavorisés à la sécurité alimentaire, et de leur proposer une solution permettant d’absorber leurs déchets ménagers et de faire pousser leur nourriture, sans générer de coûts, de pertes d’espaces ou de nuisances olfactives. »

La volonté de participer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable nécessite également de la part des entrepreneurs une prise en compte des enjeux climatiques et sociaux. Connaître ces enjeux est primordial pour développer une entreprise pérenne : les écosystèmes risquent d’être sujets à des bouleversements environnementaux profonds, qui auront des impacts sociaux importants. Les prendre en compte dès maintenant dans son projet est une preuve de résilience et d’adaptabilité. 

En deux ans, près de 41 start-ups ouest et nord-africaines ont été accélérées selon les principes énoncés précédemment. Une vingtaine d’entre elles ont également été financées, grâce à une subvention et un prêt d’honneur, sans garantie ni intérêt. Cette solution, hybride et adaptée aux capacités de remboursement des jeunes entreprises, leur permet de préparer un premier passage à l’échelle, en étoffant leurs équipes par exemple, ou en faisant des investissements matériels décisifs.

AFIDBA est désormais à la recherche des vingt entreprises marocaines, ghanéennes, sénégalaises et burkinabè que le programme accompagnera en 2021. Vous êtes entrepreneurs dans un de ces pays ?

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 5 février 2021

Les lauréats du programme AFIDBA
Les lauréats du programme AFIDBA

La révolution « Intelligence Artificielle »

Intelligence Artificielle - Pascal Boniface
Intelligence Artificielle - Pascal Boniface

Dans son nouvel ouvrage « Géopolitique de l’intelligence artificielle – Comment la révolution numérique va bouleverser nos sociétés », à paraitre le 28 janvier (Eyrolles), Pascal Boniface cherche à éclairer les enjeux sociétaux et géopolitiques de l’intelligence artificielle, des enjeux bien trop peu débattus aujourd’hui au regard des conséquences qu’ils pourraient avoir dans les années à venir. 

Que Donald Trump soit interdit sur tweeter tout en conservant officiellement le pouvoir d’utiliser l’arsenal nucléaire américain a illustré de façon éclatante la puissance des géants digitaux.

L’actuelle révolution numérique bouleverse en réalité au plus profond nos conditions de vie autant que les rapports de force internationaux. Nous sommes à la veille d’un bouleversement majeur d’une ampleur encore insoupçonnée.

Pour certains observateurs, l’intelligence artificielle va venir supprimer en masse des emplois existants et ceux à différents échelons de la société. Du chauffeur de taxi à l’interprète, du médecin à l’avocat, la plupart des professions, qualifiées ou non, sont potentiellement menacées par le développement de l’intelligence artificielle. À l’extrême, il pourrait y avoir une petite poignée de privilégiés qui en bénéficierait et une grande masse de gens réduits à l’inactivité. Cela pourrait créer le monde le plus inégal. D’autres, plus optimistes, estiment que l’IA va développer de façon exponentielle les moyens de production et les biens de consommation et constitueront en fait une borne d’abondance. Il suffira de bien savoir en répartir les bénéfices ce qui, cependant, n’est sans doute pas chose aisée.

Sous un autre angle, certains voient dans l’intelligence artificielle un moyen de rendre chaque individu autonome et maître de son information alors que d’autres craignent qu’elle ne soit le moyen d’une surveillance que Georges Orwell n’aurait pas pu imaginer lorsqu’il a écrit son roman 1984 sur la mise en place de sociétés totalitaires ou la vie privée n’existe plus. Là encore, deux options radicalement différentes.

Les géants du numérique sont devenus en quelques années des puissances qui sont à même de concurrencer les États, ce qui commence à inquiéter un peu partout ces derniers. Les Big Tech ont déjà des capitalisations boursières supérieures aux PIB de nombreux États. Leurs nombres d’utilisateurs les placent devant les géants démographiques chinois et indiens. Elles maîtrisent les données, elles sont de véritables superpuissances.

Pour Hérodote, l’Égypte était un cadeau du Nil. C’est le fleuve qui a fait sa puissance et sa richesse à partir du moment où ses crues étaient contrôlées par un système de digues et de canaux permettant de bénéficier d’une agriculture prospère. En leur absence, les inondations auraient suscité des catastrophes dramatiques pour la population. Un Nil livré à lui-même est redoutable, un Nil dont on a organisé la régulation est un bienfait. Le capitalisme a permis une modernisation des sociétés et un accroissement des richesses. Mais si on laisse le marché livré à lui-même, la recherche frénétique de profits toujours plus importants à court terme va s’avérer être porteuse d’inégalités inacceptables, coûteuses pour les équilibres sociétaux et préjudiciables à long terme par défaut d’infrastructures. Le capitalisme a besoin d’être régulé pour être performant sur la durée.

La globalisation a permis de sortir de la misère des centaines de millions de personnes. Elle a aussi développé des inégalités qui, de surcroît, étaient hypervisibles, et est porteuse de menaces d’effacement des identités. La globalisation, pour être acceptable et donc pérenne, doit être régulée. Il en va de même de la révolution numérique et du développement de l’intelligence artificielle. Il nous faut être reconnaissants aux GAFAM, et autres compagnies technologiques, de manière générale pour nous faciliter la vie quotidienne, nous offrir des perspectives jusqu’ici inconnues, faciliter la communication, l’accès au savoir et à l’information, améliorer la santé, allonger la durée de vie et bien d’autres choses. Mais elles doivent être de bonnes servantes et non de mauvais maîtres.

Une régulation est indispensable sauf à déboucher sur un scénario extrême d’une société la plus injuste à l’échelle historique. Les États, les sociétés civiles doivent imposer cette régulation. Les débats sur la révolution qui vient ne sont pas à la hauteur des enjeux et il faut que chacun s’en saisisse.

Il est encore temps de mettre les conséquences futures de la révolution numérique pour nos sociétés et pour l’État du monde en tête de liste de nos préoccupations. C’est notre avenir à tous qui est en jeu.

« Géopolitique de l’Intelligence artificielle » est disponible sur le site de l’IRIS.

25 milliards pour l’adaptation au changement climatique

AfDB environnement mondial
AfDB environnement mondial

Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a annoncé, lundi 25 janvier, le lancement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) destiné à mobiliser 25 milliards de dollars américains pour intensifier les mesures d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique. Cette annonce a été faite lors de l’édition 2021 du Sommet pour l’adaptation au changement climatique (CAS), organisé par le gouvernement des Pays-Bas et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA).

« L’AAAP, une initiative commune de la Banque africaine de développement et du Centre mondial pour l’adaptation, devrait permettre d’intensifier les mesures innovantes et transformatrices prises en faveur de l’adaptation au changement climatique en Afrique », a déclaré le président Adesina lors du premier dialogue ministériel sur les mesures d’adaptation.

« Nos ambitions sont grandes. Il s’agit de dynamiser les mesures de résilience face au changement climatique, d’aider les pays à accélérer et intensifier les mesures d’adaptation et la résilience au changement climatique et de mobiliser des financements à la hauteur des besoins de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique », a soutenu le président de la Banque.  

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, et son successeur, António Guterres, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, la chancelière allemande, Angela Merkel, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, ont pris la parole lors du Sommet. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, sont également intervenus.

Dans sa déclaration liminaire, Mark Rutte a souligné le contexte actuel marqué par la pandémie de Covid-19. Les Pays-Bas jouent un rôle mondial de premier plan en mettant à profit l’énergie et l’esprit d’entreprise des jeunes et en développant l’utilisation de solutions écologiques fondées sur la nature.

« Après une année difficile, j’espère que 2021 verra s’accroître les ambitions et les mesures internationales en matière de changement climatique et que cette conférence contribuera à atteindre cet objectif », a plaidé Mark Rutte.

Après une année difficile, j’espère que 2021 verra s’accroître les ambitions et les mesures internationales en matière de changement climatique

En reconnaissant les « énormes lacunes » qui subsistent dans le financement de l’adaptation dans les pays en développement, António Guterres a demandé que la moitié des financements pour la lutte contre le changement climatique, accordés par les pays développés et les banques multilatérales de développement, soient alloués à l’adaptation et à la résilience dans les pays en développement. Il a rappelé que la Banque africaine de développement avait établi cette norme en 2019 en affectant à l’adaptation plus de la moitié de son financement consacré à la lutte contre le changement climatique.

Des intervenants ont reconnu la vulnérabilité de l’Afrique au changement climatique et ont également salué les mesures novatrices mises en place par les pays africains face aux difficultés rencontrées.

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a indiqué que son pays collaborait avec le secteur privé, avec l’aide du Fonds vert pour le climat, « pour créer un fonds vert de plusieurs millions de dollars destiné à soutenir nos mesures d’adaptation au changement climatique et nos efforts de transition vers les énergies renouvelables. » 

Akinwumi A. Adesina a remercié Ban Ki Moon pour son rôle dans la création, l’an dernier, du Bureau régional pour l’Afrique du GCA, qui est hébergé par la Banque à Abidjan. Le président de la Banque a participé à trois sessions et a présenté un certain nombre d’initiatives de la Banque, dont le projet « Desert to Power » d’un coût de 20 milliards de dollars, avec l’objectif de créer, au Sahel, la plus grande zone mondiale de production d’énergie solaire.  « Notre programme phare pour l’adaptation des jeunes permettra de débloquer trois milliards de dollars en faveur des jeunes, d’aider 10 000 PME dirigées par des jeunes dans le domaine de la résilience au changement climatique, et de renforcer les capacités d’un million de jeunes en matière d’adaptation », a-t-il précisé.

L’initiative « TAAT » menée par la Banque a mobilisé 450 millions de dollars pour équiper 19 millions d’agriculteurs dans 27 pays en technologies agricoles résilientes au changement climatique, ce qui a permis d’augmenter de 60 % la moyenne des rendements.

Akinwumi A. Adesina a également reconnu que la présence de John Kerry, envoyé spécial des États-Unis pour la lutte contre le changement climatique, avait stimulé les efforts menés au plan international en la matière. « Avec vous comme responsable et avec le leadership fort et visible du président Biden, nous retrouvons un souffle nouveau pour mener le programme mondial de lutte contre le changement climatique », a-t-il affirmé.

Le Sommet pour l’adaptation aux changements climatiques, qui se déroule chaque année, répond à l’appel du Secrétaire général de l’Onu en faveur de projets plus concrets et de plus grandes ambitions d’un plus grand nombre de pays et d’entreprises pour rendre le monde plus résilient.

Le Centre mondial pour l’adaptation est un intermédiaire dans la mise à disposition de solutions pour l’accélération et le soutien aux mesures d’adaptation aux changements climatiques dans le monde.

AfDB environnement mondial
AfDB environnement mondial

Consolider le dialogue entre le gouvernement, la Banque africaine de développement et la société civile

Banque Mondiale COVID-19 coronavirus
Banque Mondiale COVID-19 coronavirus

Une dizaine d’organisations de la société civile ivoirienne ont été conviées par le gouvernement ivoirien et la Banque africaine de développement à échanger, mardi 26 janvier, lors de la revue à mi-parcours du Document de stratégie-pays 2018-2022 de la Côte d’Ivoire.

L’objectif de cette rencontre, organisée en visioconférence, était de recueillir les avis des organisations de la société civile (OSC) sur le processus à mi-parcours du Document de stratégie pays (DSP) ainsi que des propositions d’amélioration pour la période restant à couvrir jusqu’en 2022.

Les OSC ivoiriennes se sont imprégnées des réalisations à mi-parcours du DSP 2018-2022, de la situation du portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire et de la stratégie d’engagement de l’institution avec la société civile. Les présentations ont été assurées par Jean Marie-Vianney Dabiré, économiste en chef de la Banque pour la Côte d’Ivoire, Robert Eguida Kossi, chargé de programmes principal pour ce pays, et Lindsay Najade, chargée de communication de la Division société civile et engagement communautaire.

Nous avons besoin de développement et nous pensons que nous pouvons aboutir à des changements grâce à un travail en commun

À l’issue des différentes communications, les OSC ont exposé leurs préoccupations et soulevé de nombreuses questions. Elles ont notamment demandé à être orientées sur les possibilités de contribuer à la mise en œuvre des programmes et à être éclairées sur l’appui de la Banque aux OSC en termes financiers. Elles ont également demandé à être situées sur l’agenda de mise en œuvre de l’intégration de la société civile dans les programmes, projets et opérations de la Banque. Par ailleurs, elles ont évoqué la pertinence du Forum de la société civile et l’absence de la thématique du travail des enfants à la Banque.

L’équipe de la Banque africaine de développement a précisé que l’institution n’intervenait pas dans tous les secteurs. Elle a annoncé que la Division société civile et engagement communautaire travaillait à l’élaboration d’un mécanisme de financement des OSC. Lors de cette rencontre, l’objectif principal de la Banque était de consulter les représentants de la société civile sur ses stratégies, programmes et projets, de la conception à la mise en œuvre jusqu’au suivi-évaluation. Une stratégie d’engagement de la Banque avec la société civile est ainsi en cours d’élaboration pour consolider ce processus.

« Nous avons besoin de développement et nous pensons que nous pouvons aboutir à des changements grâce à un travail en commun », a affirmé Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF). À l’instar de l’ensemble des autres participants à la rencontre, elle a recommandé un dialogue tripartite impliquant les OSC, le gouvernement ivoirien et la Banque afin d’enrichir la stratégie de collaboration.

Fin décembre 2020, le portefeuille actif de la Banque en Côte d’Ivoire comptait 40 opérations d’une valeur totale de 2,6 milliards de dollars américains. Sa répartition sectorielle est dominée par les transports (43,6%), l’énergie (23,6%) et l’agriculture (19,2%), suivis de la gouvernance (8,6%), du social (4,9%), de l’eau et assainissement (0,1%).

2030 in West Africa

Lagos Abidjan en train
Lagos Abidjan en train

#EconomieFiction #FanakaProspective #AfrOptimisation

Et si nous nous projetions dans quelques années en Afrique, en optimisant tous les paramètres mais en étant le plus réaliste et pragmatique possible ? C’est a cet exercice que je vous invite avec cette initiative #FanakaProspective

Fanaka veut dire prospérité en swahili

Christian Jekinnou

16 Janvier 2031, 7h50, mon train, le WAFREX (West African Regional Express) vient de démarrer d’Ebute Metta[1], un quartier de Lagos. Dire que j’ai failli le rater. Heureusement que l’Abuja Light Rail[2] avec ses lignes de metro permet d’éviter les célèbres embouteillages du centre ville.

Confortablement installé en Business Class, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine satisfaction en pensant à mon diner de travail dans le meilleur restaurant de Victoria Island[3]. Un nouveau contrat en perspective.

Pendant que le chef de bord fait ses annonces en anglais et en français, je repense à ces dernières années. L’Afrique est ressorti forte de la crise sanitaire des années 2020. Le virus du COVID qui avait fait des ravages dans le monde, avait relativement préservé le continent. Heureusement que les campagnes de vaccination et la découverte de différents traitements efficaces ont réussi à endiguer la pandémie.

Ici, la nouvelle monnaie régionale ECO vient d’être lancée. Les critères de convergence avaient été revus suite aux états généraux de l’ECO organisés par le professeur Kako à Lomé en Avril 2021[4]. Le nouveau calendrier adopté par les chefs d’états de la CEDEAO/ECOWAS a été respecté. Le maitre mot est l’efficience. Les pays de la Zone Monétaire Ouest Africaine (ZMOA) ont donc rejoint leurs pairs de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La nouvelle banque centrale a d’ailleurs son siège à Lagos. Le FMI vient d’annoncer une croissance de 11% pour cette zone économique d’environ 500 millions d’habitants[5],  faisant d’elle la zone économique la plus dynamique dans le monde.

WAFREX ZONE
WAFREX ZONE, Lagos Abidjan en train à grande vitesse

En effet, avec l’opérationnalisation de la ZLECAF, la réalisation très avancée des travaux de la Grande Muraille Verte (qui a été relancé avec un financement de 12 Milliards d’Euros lors du One Planet Summit en début 2020)[6], les accords de paix de Bamako (en Décembre 2023) qui ont mis un terme au terrorisme dans le Sahel et l’éradication de Boko Haram au Nigéria, tous les signaux sont au vert. West Africa is the new place to be !

J’entends le signal sonore du train qui annonce l’arrivée du train à Cotonou. Je jette un œil sur mon smartphone, il est 8h05. La ponctualité du WAFREX, fruit d’un Partenariat Public Privé signé en 2022 et réalisé en moins de 10 ans et financé en partie par la Banque Africaine de Développement, m’épatera toujours.

J’ai un déjeuner à Abidjan à 13h. Avec les 15mn d’arrêt à chacune des escales de Cotonou, de Lomé et d’Accra, j’arriverai à Abidjan à 11h40 (heure locale). J’aurai même le temps de passer à mon hôtel avant mon RDV.

Bienvenue en Afrique de l’ouest en 2031 !

PS : Est-ce que cette fiction est réalisable ? Beaucoup répondront par la négative. Pourtant la plus part des conditions sont déjà réunies.


[1] https://nairametrics.com/2020/10/26/ebute-metta-railway-station-will-be-completed-by-december-presidency/

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Abuja_Light_Rail

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_Island_(Lagos)

[4] https://www.financialafrik.com/2020/12/29/togo-les-etats-generaux-de-leco-annonces-pour-avril-2021/

[5] https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/CI/perspectives-demographiques-en-afrique-de-l-ouest#:~:text=D’apr%C3%A8s%20le%20dernier%20rapport,1%2C5%20milliard%20habitant).

[6] https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/12/sahel-la-grande-muraille-verte-relancee-lors-du-one-planet-summit_6065972_3212.html

5 milliards pour les zones arides

zones arides en Afrique
zones arides en Afrique

La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal à Djibouti.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a fait cette annonce à l’occasion du One Planet Summit, un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations Unies afin de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

Une enveloppe de plus de 5 milliards de dollars dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique

« Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la COVID-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », souligne David Malpass.

L’enveloppe de plus de 5 milliards de dollars viendra soutenir l’agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d’emplois, la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l’accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la Grande muraille verte. Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l’aménagement de 1,6 million d’hectares pour une gestion durable des terres.

« La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d’Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine.

En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif PROGREEN, un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs 14,5 millions de dollars dans cinq pays du Sahel : Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et Tchad.

Le Groupe de la Banque mondiale est le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. En décembre 2020, le Groupe a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années devront avoir des retombées positives pour le climat.

#Data4Covid19 le défi de l’Afrique

#Data4Covid19
#Data4Covid19

L’Agence française de développement AFD, lance avec la participation d’Expertise France et The GovLab une initiative visant à receuillir des initiatives innovantes en lien avec la pandémie du Coronavirus. L’objectif est de capitaliser sur ces pratiques et le moyen sera le financement avec des subventions de 50 000 à 100 000 euros !

Il est à noter que l’initiative propose également à des bailleurs de fonds ou partenaires de venir participer à cet appel à projets sur Datachallenge.africa

L’AFD : D’ici au 5 février 2021, l’Agence française de développement (AFD), en collaboration avec Expertise France et The GovLab, sollicite des propositions innovantes pour (ré)utiliser les données de manière collaborative et responsable. L’objectif ? Fournir des renseignements exploitables aux décideurs publics et aux citoyens pour mieux répondre aux défis de la Covid-19 ou d’autres pandémies en Afrique.

Rendez-vous sur le site Datachallenge.africa #Data4Covid19 pour en savoir plus

#Data4Covid19
#Data4Covid19

IAM Africa pour les filières agro-pastorales

IAM Africa
IAM Africa

Plus de 100 acteurs européens et africains, ont signé une charte d’engagement en faveur du développement des filières agro-pastorales en Afrique et notamment au Sahel.

L’initiative inédite, veut redimensionner et sanctuariser la coopération agricole entre l’Europe et l’Afrique tout en veillant à la protection de la biodiversité, bien commun mondial.

La récente crise sanitaire a révélé ces derniers temps les capacités de résilience de l’agriculture africaine. Face à la fermeture des frontières, à la baisse du pouvoir d’achat dans les zones urbaines, aux fortes perturbations sur le marché international des matières premières et en considération de la disponibilité de la main d’œuvre agricole généralement non affectée par le virus et très peu impactée par les restrictions de circulation, la forte demande de produits alimentaires des villes a constitué une formidable incitation à l’augmentation et à l’écoulement des productions locales.

IAM avec INTERNATIONAL AGROECOLOGICAL MOVEMENT FOR AFRICA

IAM AFRICA

Dans ces conditions, plus que jamais, l’agriculture devrait compter parmi les principaux leviers de développement du continent. A ce titre, un changement de paradigme apparaît indispensable. Ainsi, la modernisation de ce secteur, notamment par l’agroécologie, l’agriculture numérique et le social business, doit redevenir une priorité. C’est un enjeu d’ordre économique, social, environnemental, sécuritaire et démocratique.

Pour répondre à ces défis multidimensionnels, plus de 100 opérateurs de toute la chaine de valeur agricole, ont lancé en marge du One Planet Summit 2020, IAM Africa. Une coalition d’acteurs privés et publics, qui s’engage autour de la sanctuarisation de la biodiversité, bien commun mondial, et pour le développement de filières agricoles durables.

L’initiative multilatérale a été officialisée en présence du Président de la République française, Emmanuel Macron, du Président de la République Islamique de Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, et de SAR, le Prince de Galles.

Créer une communauté de valeurs et d’action

Conscients que l’Afrique représente un levier de croissance exceptionnel, des entreprises, des organisations patronales et des institutions africaines et européennes des secteurs de l’agriculture et de l’élevage ont décidé d’unir leurs forces afin de constituer une équipe aux expertises complémentaires et animée par la volonté́ commune d’apporter une réponse appropriée à ce défi majeur.

Forts de cette ambition partagée, les signataires de la présente charte (la « ​Charte​ »), entendent prospecter et développer conjointement des chaînes de valeurs répondant précisément aux enjeux africains.

Le co-développement étant au cœur de l’éthique partagée par l’ensemble des signataires, une part importante de ces activités incombera aux acteurs locaux, favorisant ainsi les transferts de technologies, l’appropriation des savoir-faire nécessaires à une implantation durable des filières de production agricole et d’élevage envisagée par cette Charte.

« L’objectif des signataires, à travers leur engagement de déployer cette approche en Afrique de manière générale, est de ​participer à la promotion d’une stratégie combinant développement social, environnemental et économique au service de la prospérité́ mais aussi de la préservation de la biodiversité́ et plus généralement de la stabilité́ du continent » Précise Karim Ait Talb, cofondateur de l’initiative et Directeur Général Adjoint du groupe Advens/Géocoton.

Structurer et dynamiser les chaines de valeurs agricoles du Sahel

Les partenaires signataires de cette coalition s’engagent spécifiquement à participer à la réalisation des objectifs 2030 de la Grande muraille Verte. La bande sahélienne est identifiée comme l’un des « hotspots » mondiaux du changement climatique. Dans cette région, il est absolument essentiel d’apporter des réponses aux tensions sur les ressources naturelles pour répondre aux objectifs de développement durable et préserver la biodiversité. La structuration de chaînes de valeurs agro-élevage encourageant le déploiement des pratiques agroécologiques, et la création d’emplois dignes et durables, constituera une réponse importante pour l’adaptation des populations de la région et l’atténuation des effets du changement climatique, notamment en matière de flux migratoires et défis sécuritaires.

« Le Conseil présidentiel pour l’Afrique est mobilisé depuis 2018 pour la structuration des chaines de valeurs agricoles du Sahel, et a réalisé plusieurs missions pour aller à la rencontre des acteurs de terrain afin de travailler sur des solutions concrètes qui ont un impact sur la nutrition, la création d’emplois décents, l’inclusion des populations vulnérables. IAM Africa est une nouvelle voie où s’engagent les entreprises françaises, africaines et internationales prêtes à investir dans des filières agro-écologiques d’avenir. J’invite toutes les entreprises qui partagent ces valeurs à signer la charte disponible sur le site internet du CPA. » Précise Wilfrid Lauriano Do Rego, partenaire de l’initiative et Coordonnateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA).  

Les organisations signataires :

1T.org

Acacia

Adialea – JV Carrefour CFAO

ADM

AFA

African Commodities

Afruibana

Agir Ong

Agro-Paris-Tech

AWAN AFRICA

Baobab

Beit Mama

Biaugeaud

Biopost – Cofuna

Bolloré

Boloré Logistic

Boubou Lait

Brl

Bureau Veritas

Bureau Véritas

Bureau Véritas

CA17

Cabinet Emergence Légal

Ceva

Chambre Nationale d’Agriculture du Faso

CIAN

Cian

Cirad

Classm

CMDT

Colas

Compagnie fruitière

Coopex

Dalkia Froid Solution

Dijon Céréales

DSV

EBCAM

Ecole Supérieure d’Agricultures Angers Loire

Eilyps

Entrepreneur agricole Togo

Espace Sanzara

e-Tumba

Fert

FGM

Franco-Nigerian Chamber of Commerce and Industry.

GDM – Agriconcept

Gito

GNIS

Groupe Initiative

Groupement des Industries du Togo

Hilina Foods

Innofaso

INVESTIV

Invivo

Invivo -Group

Isolvar

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Wass Togo 2021

WASS World Africa Startup Summit Togo
WASS World Africa Startup Summit Togo

Le WASS va se tenir du 8 au 10 avril 2021 à Lomé la capitale du Togo

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Réservez vos dates et connectez-vous sur le site du WASS !

Le WASS c’est le World Africa Startup Summit, le rendez-vous des startups des nouvelles technologies en Afrique.
La 4ème révolution industrielle mondiale est celle des nouvelles technologies et l’Afrique est en pointe : drone, mobile monnaie, intelligence artificielle, blockchain… Durant trois jours les startups vont présenter leurs actions, business model et bien sur les technologies qu’elles utilisent.

Le secteur des nouvelles technologies à le vent en poupe

L’occasion aussi de présenter ses produits pour des centaines d’entreprises qui visent les marchés africains. L’Afrique avec ses deux milliards d’habitants sera en 2030 et l’envol du numérique sera le premier marché mondial avec la population la plus jeune. Un levier majeur pour les entreprises du monde entier qui souhaitent comprendre les enjeux des différents pays et les spécificités de ces marchés.

Des speaker et des experts internationaux présents

Le World Africa Startup Summit c’est aussi un évènement en présentiel avec une centaine de speakers internationaux qui vont permettre de comprendre les grands enjeux de cette révolution des nouvelles technologies. Ils présenteront non seulement leurs métiers et comment ils réussissent dans ce monde d’innovation mais ils seront aussi la pour témoigner de ce qu’ils découvrent tout au long de l’année. Ce sera une occasion unique pour échanger directement avec eux.

Un appels à Projets WASS

Il est aussi possible de candidater à un appel à projets et ce jusqu’au 31 janvier 2021, la aussi rendez-vous sur le site pour postuler.

Rendez-vous sur le site du WASS World Africa Startup Summit pour s’inscrire !

Appel à projets WASS World Africa Startup Summit Togo
Appel à projets WASS World Africa Startup Summit Togo

Asoko Connecte le Capital Mondial aux Entreprises Africaines

Asoko Insight
Asoko Insight

En 2020, les partenariats d’Asoko ont débouché sur plus de 850 millions de dollars d’investissement

Asoko Insight, la principale plateforme d’engagement et d’agrégation des données d’entreprises en Afrique, continuera à déployer de nouvelles opportunités de création d’affaires, de prospection et d’évaluation des entreprises à travers l’Afrique en 2021 grâce à sa Plateforme de Mise en Relation en pleine expansion. Grâce à cette Plateforme, Asoko a créé le premier Marché d’Opportunités d’Afrique pour les entreprises afin de créer des connexions à forte valeur ajoutée autour des possibilités d’investissement et de commerce mondial.

Asoko a lancé sa série d’initiatives de mise en relation en 2020 par le biais de partenariats avec des agences de développement telles que le Département du Commerce international britannique, la Banque africaine de développement et la United States International Development Finance Corporation, ce qui a permis d’obtenir plus de 850 millions de dollars US en opportunités commerciales. Au cours du dernier trimestre 2020, Asoko a étendu sa proposition à l’espace du capital-investissement, en lançant une DealRoom pour les capitaux propres et la dette au nom d’AfricInvest.

La croissance de la plateforme se poursuit à un rythme soutenu, avec une série d’opportunités sur les rails. Début 2021, Asoko ajoutera de nouvelles initiatives d’engagement numérique pour le compte de clients tels que le London Stock Exchange Group, USAID, Prosper Africa, l’Afreximbank, la Trade and Development Bank, les Nations Unies et le Centre International pour l’Entreprise Privée.

Rob Withagen, PDG et co-fondateur d’Asoko Insight, a déclaré : « Alors que la pandémie continue à poser de sérieux problèmes pour les voyages et les rassemblements publics, le rôle des connexions numériques pour faciliter la conclusion d’accords et l’évaluation des entreprises sur les marchés émergents est de plus en plus crucial.

Grâce à sa Plateforme de Mise en Relation, Asoko est ravie d’offrir au marché une multitude de solutions pour connecter le secteur privé africain au capital mondial. « Les acteurs internationaux qui cherchent à découvrir et collaborer avec les entreprises africaines peuvent utiliser la Plateforme de Mise en Relation pour accéder à des opportunités présélectionnées sur le continent, qui ont été calquées à leurs critères d’investissement ou de projet.

En même temps, les entreprises africaines se voient offrir un accès à l’éventail croissant d’opportunités mondiales, y compris les investissements des principales banques de développement internationales et des sociétés de capital-investissement, de nouveaux partenariats commerciaux internationaux, la promotion sur les indices boursiers, la présélection dans les rapports mondiaux et un flux continu de nouvelles opportunités chaque trimestre.

Parmi les opportunités actuelles, citons l’engagement de la U.S. International Development Finance Corporation pour le développement international, alors qu’elle identifie les candidats recherchant entre 3 et 50 millions de dollars en dettes, garanties de crédit et/ou fonds propres directs pour les petites et moyennes entreprises ou les projets qui soutiennent la reprise économique et la résilience de l’Afrique subsaharienne à la suite de la pandémie Covid-19.

Grâce à l’Africa Business Map, Asoko travaille avec le Programme des Nations Unies pour le Développement afin de découvrir les meilleures entreprises africaines contribuant aux SDG. Les entreprises qualifiées figureront dans les rapports 2021 et dans la base de données du PNUD afin de favoriser le dialogue et le partenariat entre les secteurs public et privé sur le développement socio-économique du continent.

À propos d’Asoko
Asoko Insight est la principale plateforme d’engagement et d’agrégation des données d’entreprises en Afrique. Elle offre aux investisseurs mondiaux, aux multinationales et aux institutions de développement la voie la plus efficace pour découvrir, présélectionner et engager de manière ciblée des entreprises africaines. Pour en savoir plus, consultez le site www.asokoinsight.com.

Resilient Digital Africa évoque l’Intelligence Artificielle

Digital Africa
Digital Africa

Intelligence artificielle – Et si l’IA tenait en 2020 son année charnière

Au cœur d’une crise mondiale qui a vu les pays se renfermer sur eux-mêmes, l’intelligence artificielle a prouvé son efficacité à accompagner les entreprises dans leur adaptation à des habitudes de consommateurs qui évoluent, tout comme les restrictions, les politiques et les tendances. La crise de la Covid-19 aurait-elle donc définitivement lancé cette révolution, laissant de côté ceux qui ne s’étaient pas préparés et mettant en position de force ses utilisateurs ?

« Demain sera un monde où nous n’aurons plus besoin de conduire, où les déplacements entre les villes ne prendront plus que quelques minutes, où les objets seront livrés par des drones et où les marchandises circuleront de manière automatisée entre les continents. Les paiements seront dématérialisés et la virtualisation de la réalité rendra les besoins de déplacements professionnels caducs ». Là où il y a quelques années ce que racontait Richard VAN HOOIJDONK, un futuriste néerlandais, pouvait passer pour de la science-fiction, dans le monde de l’intelligence artificielle, on ne doute pas qu’il y aura un avant et un après Covid-19. C’était d’ailleurs le thème de l’événement « Beyond Tomorrow » organisé par SAS, leader mondial dans le domaine de l’analytique et des solutions basées sur l’IA au mois de novembre. Car l’IA, qui avait déjà fait ses preuves dans le monde de l’entreprise avant la crise, a démontré toute son utilité en cette période si particulière.

Un temps d’adaptation plus rapide, c’est un temps d’avance sur les marchés

« Le monde change constamment et les entreprises ont du mal à faire face et à s’adapter à cet environnement économique complexe. Depuis le début de l’année, nous sommes confrontés à une adaptation rapide au travail à distance, nous avons assisté à des changements sans précédent dans le comportement des consommateurs, tandis que de nombreux gouvernements ont mis en place de nouvelles mesures législatives », déclare ainsi Shukri DABAGHI, vice-président régional de SAS CEMEA.

Si l’intelligence artificielle n’est, pour le moment du moins, pas en capacité de réaliser les exploits qu’on lui prête dans les romans ou films de science-fiction, elle s’avère être un allié particulièrement efficace pour analyser les faiblesses et les forces des branches d’activité des entreprises, du management aux ressources humaines en passant par la relation client et la comptabilité. Traitements des plaintes, accusations de fraudes dans certains secteurs, tri des candidats à un poste…

Découvrez l’intégralité de l’article sur Resilient Digital Africa

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