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Nestlé devient partenaire du prix Africa Food Prize

Nestlé Africa Food Prize
Nestlé Africa Food Prize

Nestlé devient partenaire du prix « Africa Food Prize » pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique

Doté d’un montant total de 100 000 USD le prix « Africa Food Prize » sera attribué à des personnes et des institutions qui font figure de pionniers en matière de transformation des systèmes agricoles et alimentaires

Nestlé devient partenaire de l’ « Africa Food Prize ». Ce partenariat a pour objectif de contribuer à accélérer la transformation des systèmes alimentaires en Afrique, renforcer la sécurité alimentaire sur le continent, et assurer une plus grande résilience face au changement climatique.

Doté d’un montant total de 100 000 USD le prix « Africa Food Prize » sera attribué à des personnes et des institutions qui font figure de pionniers en matière de transformation des systèmes agricoles et alimentaires. Le prix met en lumière les initiatives agroalimentaires et des innovations technologiques qui peuvent être reproduites dans tout le continent afin d’augmenter la sécurité alimentaire, de dynamiser la croissance et le développement économique, et d’éliminer la faim et la pauvreté en Afrique. Le prix « Africa Food Prize » est présenté par AGRA (l’Alliance pour une révolution verte en Afrique), une institution basée en Afrique et dirigée par des Africains. Elle met les exploitants de petites plantations au centre de l’économie croissante du continent, ceci à travers la transformation d’une agriculture individuelle et de survie vers des entreprises agricoles prospères. AGRA a son siège social au Kenya et œuvre dans 15 pays africains.

Cette année, le Dr Eric Yirenkyi Danquah, un généticien des plantes du Ghana, a été le récipiendaire du prestigieux prix, présenté au cours du Sommet de l’AGRF (Forum sur la révolution verte en Afrique) qui s’est tenu en septembre à Kigali, au Rwanda. Le Dr Danquah a été récompensé pour son expertise et son leadership dans l’établissement du Centre d’amélioration des cultures en l’Afrique de l’Ouest (WACCI) et de son développement en un centre d’envergure mondiale pour la formation des phytogénéticiens en Afrique.

La contribution de Nestlé au Prix s’élève à 100 000 CHF qui seront remis en 2023. Une partie de cette contribution sera affectée au prix principal et une autre partie à une catégorie spéciale centrée sur les innovations pour l’avancée des systèmes alimentaires régénérateurs.

Remy Ejel, CEO de la zone Asie, Océanie et Afrique, Nestlé S.A. a déclaré : « La transformation de l’agriculture en une entreprise productive et durable est essentielle pour réduire la faim et améliorer à long terme les conditions de vies. Nous souhaitons appuyer et amplifier les efforts portant sur l’agriculture régénératrice et les systèmes alimentaires pour une meilleure productivité, une meilleure nutrition et de meilleurs revenus sur le continent africain. »

Le Docteur Agnes Kalibata, Présidente d’AGRA a déclaré : « Nous sommes heureux d’établir un partenariat avec Nestlé dans le but de récompenser l’excellence africaine en matière de systèmes alimentaires.  Le prix « Africa Food Prize » est l’occasion de mettre en avant les ingénieuses initiatives africaines, d’apprendre de celles-ci et de reproduire tout excellent travail qui nous rapproche des systèmes alimentaires durables, inclusifs et résilients. Le but est d’atteindre l’Objectif de Développement Durable no 2 des Nations unies : Éliminer la faim. »

Le partenariat de Nestlé portant sur ce prix s’appuie sur le travail de plusieurs années en Afrique visant à améliorer la nutrition et l’agriculture sur le continent. La société s’est employée avec succès à faciliter l’accès à une nutrition abordable (https://bit.ly/3fSUIYb) dans de nombreuses collectivités, par exemple, en enrichissant avec du fer ses bouillons Maggi (https://bit.ly/3TkaZ63) en Afrique centrale et de l’ouest. Elle a également fait œuvre de pionnière en matière d’exploitation laitière régénératrice grâce à l’établissement de la première ferme laitière nette zéro à Skimmelkran en Afrique du Sud (https://bit.ly/3EgXm3n).

Au début de 2022, Nestlé a lancé un innovant programme d’accélération des revenus (https://bit.ly/3G09EhG),  visant à traiter les risques du travail des enfants et à combler l’écart de revenu des communautés productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. Nestlé a annoncé récemment un investissement de 1 milliard CHF d’ici 2030 pour son Plan Nescafé dans le but d’effectuer la transition vers une culture du café durable, notamment en Côte d’Ivoire.

Les inscriptions au prix Africa Food Prize sont évaluées par un comité de sélection se composant des plus grands dirigeants en systèmes alimentaires en Afrique. Les gagnants sont sélectionnés sur la base de résultats éprouvés et d’efforts progressifs.

Les candidatures au prix « Africa Food Prize » de l’an prochain seront acceptées à partir de janvier 2023 et les gagnants seront annoncés lors du Forum d’Africa Food Systems organisé par AGRF, qui se tiendra en septembre.

Cliquez ici (https://AfricaFoodPrize.org) pour obtenir plus de détails sur le prix Africa Food Prize.

Les thématiques de la 6ème édition d’EMERGING Valley

Emerging Valley
Emerging Valley

La 6ème édition d’EMERGING Valley, sommet international dédié à l’innovation africaine, se tiendra le mardi 29 novembre 2022 dans le cadre majestueux du Palais du Pharo à Marseille. Plus de 2000 participants, 150 startups et 50 investisseurs venus de 70 pays sont attendus. L’évènement est ouvert à tous, gratuitement, sur simple inscription sur le site officiel d’EMERGING Valley.

Fondé à Marseille par Samir ABDELKRIM, auteur de l’ouvrage « Startup Lions, au cœur de l’African Tech » et placé en 2018 et en 2021 sous le Haut-Patronage du Président de la République Emmanuel MACRON, EMERGING Valley s’est imposé en quelques années comme le Sommet international où se réunissent les acteurs clés de la tech et de l’entrepreneuriat innovant venus d’Afrique et d’Europe.

EMERGING Valley dévoile aujourd’hui les premières têtes d’affiches confirmées ainsi que les premières informations disponibles sur les thématiques qui seront traitées lors de cette 6ème édition.

Des premiers speakers confirmés parmi les plus grands acteurs de l’innovation Afrique-Europe

Parmi les speakers inspirants et de très haut niveau qui seront présents à la 6ème édition d’EMERGING Valley, sont d’ores et déjà confirmés :

  • Son Excellence Monsieur Yacine EL-MAHDI OUALID – Ministre de l’Economie et de la Connaissance, des Start-ups et des Micro-Entreprises de l’Algérie.
  • Monsieur Ibrahima GUIMBA-SAIDOU – Président de l’Agence Nationale des Systèmes d’Information du Niger/
  • Son Excellence Monsieur Daniel SCHAER – Ambassadeur itinérant pour la Coopération Économique avec l’Afrique, Ministère des Affaires Etrangères, République d’Estonie.
  • Valérie VERDIER, Présidente-Directrice Générale de l’Institut de Recherche pour le Développement
  • Madame Marième DIOP – Directrice Afrique Francophone – International Finance Corporation – Banque Mondiale.
  • Madame Mareme DIENG – Lead, Africa – 500 Global.
  • Madame Birame SOCK – Fondatrice & CEO de Kwely Inc.
  • Madame Karima EL HAKIM – Country Director – Plug and Play Tech Center, Egypte.

De la souveraineté numérique à l’impact du COVID-19, EMERGING Valley met à l’honneur, année après année, les sujets brûlants de l’actualité numérique internationale tels qu’ils sont vécus sur le terrain, par les acteurs de l’innovation Afrique-Europe. En 2022, le programme sera emmené par deux thématiques centrales qui dynamiseront l’ensemble des sujets : la Co-innovation Europe-Afrique et la Souveraineté, qu’elle soit digitale, alimentaire ou énergétique.

• Souveraineté énergétique et digital : Velléités d’autonomie et d’autosuffisance énergétique, préférence citoyenne pour le local et les renouvelables : comment assurer une sécurité énergétique « propre » grâce aux innovations numériques venues d’Afrique, tout en s’adaptant aux perturbations géopolitiques qui bouleversent les mix énergétiques établis ? En partenariat avec l’Agence française de développement, cette réflexion sera nourrie de nombreux éclairages du terrain, portés par des start-ups innovantes.

• Souveraineté alimentaire et agritech : Dans un contexte géopolitique et climatique instable où les pénuries menacent, comment répondre aux enjeux d’alimentation et de nutrition pour les populations d’Afrique et du monde à travers l’Agritech ? Étroitement liée aux questions des ruptures d’approvisionnement et de la souveraineté alimentaire, cette thématique est portée par le Conseil Départemental des Bouches du Rhône, qui veut faire du territoire provençal un véritable laboratoire d’innovation au service de solutions durables.

• Co-innovation Europe-Afrique : Plus que jamais, l’actualité met en exergue l’importance des alliances et des partenariats : face à des défis communs, comment renforcer encore le Partenariat Europe-Afrique pour co-construire ensemble des solutions régaliennes et défendre notre souveraineté ? Des programmes ambitieux ont été initiés en matière digitale, dans les domaines de la Recherche ou du Spatial, qui demandent à être densifiés. La Métropole Aix-Marseille est à l’initiative de cette réflexion centrale.

• Villes Neutres pour le Climat : Lauréate du label européen « 100 villes neutres en carbone d’ici 2030 », Marseille sera plus que jamais en 2022 le territoire de convergence de l’engagement écologique Afrique-Europe ! Relevons avec la Ville et ses homologues africaines les défis du XXIe siècle en mettant l’agilité et l’innovation entrepreneuriale au service de la décarbonation, de l’Économie Sociale et Solidaire et du rayonnement des bonnes pratiques entre nos deux rives. En partenariat avec la Ville de Marseille.

Mais aussi des sujets au cœur de l’ADN d’EMERGING Valley :

• Ville informelle et solutions digitales : Face à la raréfaction des ressources, à l’urgence climatique et à la poussée démographique, la technologie digitale peut être un outil de régulation pour la ville africaine afin de structurer l’informel, récupérer des gisements de croissance, et lever des freins à l’investissement. Consciente que l’Afrique dispose déjà de solutions que les territoires français sont en train d’expertiser sur leurs propres projets, Euroméditerranée propose, à travers cette plénière, de mettre en lumière les rapprochements en cours illustrés par des exemples inspirants issus de la tech africaine. 

• Financement de l’innovation : Alors que la tech mondiale subit de plein fouet les revirements de la finance internationale et que les investissements se tarissent à grande vitesse, quels impacts pour la startup scène africaine ? Tour d’horizon des nouveaux programmes et des business qui montent par les experts du secteur, tandis que pour la 6ème année consécutive, les entrepreneurs à impact du Social & Inclusive Business Camp – programme impulsé par l’Agence française de développement – seront présents sur l’évènement pour renforcer leur réseau et pitcher leurs projets issus des quatre coins du continent !

•  Co-innovation en matière de E-Santé : Après le saut des consciences imposé par la pandémie, le bond des coopérations au travers des interdépendances et de la solidarité numérique entre l’Afrique et l’Europe sur les questions médicales et sanitaires. En partenariat avec la Métropole Aix-Marseille-Provence.

• Innover en Provence : Innover depuis le Territoire vers l’Afrique ou du continent vers Marseille : parole aux porteurs de projets qui innovent entre nos deux rives et panorama des structures d’accompagnement du Territoire, à l’initiative pour renforcer Aix-Marseille comme hub de l’innovation sur l’axe Euro-Med-Afrique !

Et des thématiques inédites et en plein envol :

• E-Sport : À l’heure où la France s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques, comment réconcilier pratiques physique et digitale ? Le CD13 s’engage dans la réflexion en mettant à l’honneur l’expertise du Territoire, qui s’illustre en la matière avec des structures de premier plan, au rayonnement international et qui s’exportent sur le continent.

Autres temps forts, EMERGING Valley 2022 accueillera deux prix prestigieux :

• Prix MED’INNOVANT AFRICA : après une pause en 2020 liée à la crise de la COVID-19, l’Etablissement Public d’Aménagement Euroméditerranée relance la troisième édition du concours MED’INNOVANT AFRICA « La ville informelle, innover pour des territoires durables méditerranéens et africains ». La cérémonie de remise des prix aura lieu le 29 novembre 2022 sur le Main Stage d’EMERGING Valley.

• Provence Africa Connect : troisième édition du prix Provence Africa Connect, qui récompensera un entrepreneur du territoire Aix-Marseille-Provence développant un projet exemplaire pour l’Afrique.

Samir ABDELKRIM déclare : « le compte à rebours pour la 6ème édition de notre Sommet EMERGING Mediterranean est lancé ! Nous sommes impatients d’y être et de nous nourrir des échanges inspirants entre nos différents speakers venus de toute l’Afrique mais aussi du monde entier. Plus que jamais, la co-innovation au service des Tech for Good est nécessaire et EMERGING Valley démontrera à nouveau comment l’Europe et les autres continents peuvent s’inspirer de l’innovation africaine, avec en toile de fonds des enjeux clés de notre société : la souveraineté énergétique, la souveraineté alimentaire, l’inclusion ou encore le respect de la biodiversité.’ Nous donnons rendez-vous le 29 novembre, à toutes personnes intéressées par ces sujets, et espérons voir le nombre de participants encore plus nombreux que pour les années précédentes. »

EMERGING Valley rappelle qu’il est possible de suivre gratuitement toutes les sessions de l’évènement sur simple inscription : https://www.online-emergingvalley.co

A propos d’EMERGING Valley

Créé en 2017 à Aix-Marseille-Provence, le nouveau Hub des innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique, EMERGING Valley est le sommet international qui attire en Provence les investisseurs, les startups africaines et les écosystèmes numériques africains et émergents qui veulent renforcer leur attractivité à l’internationale, développer leurs relations business et accélérer leur impact à l’échelle globale par la co-innovation.

AXIAN lance New Energy Africa la nouvelle filiale énergies renouvelables

New Energy Africa AXIAN
New Energy Africa AXIAN

Le groupe panafricain AXIAN renforce son pôle Energy en créant NEA (New Energy Africa), sa nouvelle filiale pour développer les énergies renouvelables d’aujourd’hui et de demain à travers le continent.

NEA (NEW ENERGY AFRICA), UNE RÉPONSE IMMÉDIATE À L’URGENCE ÉNERGÉTIQUE EN AFRIQUE.

À ce jour, 43 % de la population africaine n’a pas accès à l’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). NEA (New Energy Africa) contribuera à répondre à l’urgence énergétique du continent et aura pour ambition de devenir un acteur majeur des énergies propres, décarbonées pour accélérer l’inclusion énergétique. La priorité sera donnée à l’exploitation d’infrastructures énergétiques durables et innovantes.

NEA (NEW ENERGY AFRICA) NAÎT DU RAPPROCHEMENT DE L’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS DU GROUPE DANS LE SECTEUR DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET PROPRES.

NEA  (New  Energy  Africa)  s’appuie  sur  des  ressources  locales,  une  expertise  interne,  et  une capacité d’accompagnement tant en ingénierie, en exploitation, qu’en maintenance.

NEA utilisera le savoir-faire de ses filiales et leur expérience démontrée en matière de développement de projets d’énergie renouvelable pour les utilities et le C&I, de gestion d’opérations et maintenance, et d’asset management.

NEA (NEW ENERGY AFRICA), PANAFRICAINE DÈS SON LANCEMENT.

Pour  son  lancement,  NEA  (New  Energy  Africa)  prend  ancrage  à   Madagascar  et  au  Sénégal. D’utres implantations sont à l’étude dans de nouvelles géographies afin de contribuer au développement des énergies renouvelables sur le continent et participer ainsi directement à l’inclusion énergétique ainsi qu’au développement social et économique local.

DES PROJETS IMPACTANTS ET OPÉRATIONNELS

A Madagascar, NEA Ambatolampy est avec 40 MW et 5mwh de batteries la plus grande ferme solaire de l’océan Indien.

NEA Menabe et NEA Sava, installées dans 2 régions de Madagascar, exploitent quatre centrales hybrides innovantes avec des puissances allant de 2 à 5MW.

NEA Sénégal accompagne le port minéralier de Bargny Sendou dans le cadre du projet Minersol. Ce projet est en cours de construction. Il s’agit d’une centrale solaire sur 14 hectares, avec plus de 35 000 panneaux photovoltaïques pour une production d’énergie renouvelable de plus de 15MW.

« NEA incarne l’engagement d’AXIAN à proposer un partenaire de référence au service du new deal énergétique Africain en proposant une approche globale, audacieuse et innovante. »  , Benjamin Memmi, CEO AXIAN Energy.

NEA New Energy Africa AXIAN
NEA New Energy Africa AXIAN

La plateforme DO4Africa fait un focus sur 12 startups spécialisées dans la finance

C’est un des usages majeur pour les startups dans le déploiement de leurs solutions et de marchés en Afrique : l’économie et la finance.

– Comment piloter ses dépenses et ses ressources ?
– Quelles solutions pour piloter les paiements, les commissions des partenaires et ce via les plateformes numériques, les mobiles ancienne génération, les smartphones et les laptops.
– Comment disposer d’interface de paiement avec des fonctionnalités internationales et en règles avec les législations locales des différents pays ?
– Permettre de proposer des services en synergie avec les offres techniques et financières avec de l’assurance, de l’épargne ou du microcrédit.
– Connecter les services dans les zones rurales avec la finance inclusive : mobile money mais aussi systèmes de collectes comme les tontines, de partage ou de mutualisation de financements pour les entrepreneurs, les coopératives, les logisticiens…

DO4Africa en observatoire des solutions financières et économiques pour les startups

Do4Africa vous propose ici des focus sur des solutions déjà référencées sur la plateforme, plus de 441 startups sont identifiées dans la plateformes et accessibles via ce lien et en sélectionnant la bonne thématique de recherche : Les solutions et cas d’usages des startups africaines dans le financement.
Les startups non référencées peuvent s’inscrire sur ce lien : formulaire d’inscription pour les startups sur DO4Africa.org

Découvrez notre sélection de 12 startups sur la thématique économie et finance :


Motito PayLater : Application mobile pour le paiement de marchandise en plusieurs fois

« Paylater by motito » permet à ses utilisateurs de payer des biens et des services en plusieurs versements. L’utilisateur peut faire ses achats en ligne ou en magasin chez n’importe quel détaillant partenaire de Paylater et répartir le coût sur une période maximale de trois mois pour l’utilisateur. Il s’agit d’une petite marge de manœuvre supplémentaire qui facilite les achats. La plateforme Pay later offre un crédit sans intérêt au point de vente.

Découvrez les 12 autres startups sur la plateforme DO4Africa.org en suivant ce lien

Proparco lance l’African Private Equity Fellowship

PROPARCO
PROPARCO

Proparco lance un programme de formation et de networking inédit, dédié aux investisseurs du continent. L’African Private Equity Fellowship propose ainsi à de jeunes professionnels talentueux de rencontrer leurs pairs et leurs aînés lors d’un “executive programme”, avec la collaboration des principaux fonds du continent, de France Invest et du Campus AFD.


Le Fellowship inclut notamment des temps d’échange avec des investisseurs emblématiques (Amethis, AfricInvest, Adenia…), des partages d’études de cas, un MOOC, du mentorat. Il réunira une cinquantaine de “Fellows” déjà actifs comme investisseurs sur le continent, désireux d’accélérer leur carrière, de monter en compétences et d’élargir leur réseau professionnel dans les métiers du Private Equity, du Private Credit ou du Venture Capital.

La première promotion du Fellowship débutera en janvier 2023 et durera six mois, avec notamment un webinaire toutes les deux semaines autour d’investisseurs ou d’experts. Les candidatures sont ouvertes dès à présent.

Pour postuler, suivez ce lien : https://www.africanpefellowship.com/.

“Il existe un réel besoin de formation dédiée à l’investissement en Afrique afin de permettre aux nouvelles générations d’investisseurs de gagner en connaissance, d’échanger entre eux et d’accélérer leur carrière”. Damien BRAUD, responsable de la division Private Equity – Afrique et Méditerranée chez Proparco.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’initiative Choose Africa. Il est animé par Proparco, en partenariat avec le Campus AFD et France Invest.

Investir dans les infrastructures, une priorité pour stimuler la compétitivité sur le continent africain

MainOne fibre connectivité Afrique
MainOne fibre connectivité Afrique

Le PIB du continent africain a enregistré une hausse de près de 7% en 2021, malgré une contraction de 1,6% en 2020, à la suite de la crise de la Covid-19[1]. A cette forte croissance économique s’ajoute une démographie aux chiffres vertigineux, la population devant doubler à l’horizon 2050 pour atteindre quelques 2,5 milliards d’habitants.

Pour soutenir cette croissance économique, démographique et l’urbanisation rapide qui s’en suivra, le développement des infrastructures apparaît dès lors comme essentiel. En effet, le développement et l’accès aux infrastructures, tant physiques que numériques, favorisant l’accès au haut débit et de facto, à la connectivité, conditionnera la réponse des États africains à un certain nombre d’enjeux dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’inclusion ou encore de l’économie, plus généralement.

Pour autant, d’après les estimations, environ 900 millions d’habitants sur le continent ne seraient toujours pas en mesure de se connecter à Internet[2], le déploiement d’infrastructures étant confronté à deux principaux obstacles : le manque de financements et une main d’œuvre faiblement qualifiée. Les investissements dans les infrastructures – physiques et numériques – apparaissent donc comme un enjeu crucial pour le développement socio-économique de l’Afrique, permettant d’accroître la productivité et de stimuler la compétitivité des entreprises, tout en assurant la résilience des populations.

Le numérique pour faire tomber les barrières physiques

L’Afrique souffre d’un déficit d’infrastructures (routes, chemins de fer, électricité, etc.). Selon un article publié en 2021 et citant le Forum Économique mondial, 44% de la population mondiale vivait en zone rurale et à peine un tiers d’entre elle vivait à moins de 2 km d’une route praticable en toute saison[3]. Le continent africain souffre également de cette dure réalité. Or, ce déficit infrastructurel constitue un blocage à l’expansion du commerce certes, mais également à l’accès aux soins, pour ne citer que ces deux exemples.

Selon la Banque africaine de Développement (BAD), des investissements oscillant entre 130 et 170 milliards de dollars étaient nécessaires en 2019 afin de permettre à l’Afrique de combler ce déficit[4]. La pandémie survenant quelques mois plus tard et dont les conséquences se font toujours ressentir, peu de chance que ce montant ait grandement diminué depuis lors. Or, les besoins sont urgents, que ce soit dans le secteur de la santé, de l’éducation, ou encore dans l’agriculture – pour répondre aux défis imposés par le réchauffement climatique -. L’absence ou la faiblesse des transports, d’électricité ou de services de télécommunications limitent considérablement la compétitivité et la productivité. La dimension stratégique des infrastructures dans la croissance socio-économique des pays et dans la résilience des populations n’est donc plus à démontrer, celles-ci se présentant dès lors comme l’alpha et l’oméga permettant au continent de réaliser son plein potentiel.

Le principal enjeu sera dès lors de lutter contre la fracture numérique entre les territoires urbains et ruraux afin de réduire les inégalités dans l’accès à la connectivité et ainsi favoriser l’inclusion. Il faudra également répondre à l’enjeu démographique, 30 millions de jeunes allant intégrer le marché du travail chaque année dans moins d’une dizaine d’années. La question des infrastructures sera une nouvelle fois au cœur de l’attention, celles-ci étant nécessaires pour accroître l’insertion de cette jeunesse aux marchés mondiaux. Cette partie de la population, dont l’ambition, le dynamisme et la créativité se doivent d’être valorisés et accompagnés, fait de plus en plus preuve d’innovation. Il s’agit là de répondre à un besoin identifié ou tout simplement de faire bouger les lignes dans une Afrique plurielle et en pleine mutation. Mais les infrastructures seront cruciales pour leur permettre de répondre à leur ambition. Ces dernières années, le numérique s’est alors progressivement imposé comme une réponse permettant de répondre à ces défis.

En faisant tomber les barrières physiques, les technologies de l’information et de la communication (TIC) seront dès lors en mesure d’être un pilier de l’économie non plus traditionnelle, mais désormais numérique. En Afrique, elle pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars dans moins de 30 ans, pour représenter 8,5% du PIB régional[5]. Ces chiffres ne seront réalisables que si le continent poursuit sa dynamique de connectivité et si les industries, tous secteurs confondus, parviennent à développer des projets prometteurs et transformateurs de l’économie.

L’accès aux technologies numériques reste cependant conditionné par l’accès généralisé à l’énergie. L’investissement dans les infrastructures énergétiques apparaît dès lors essentiel. Alors que la construction d’importants projets énergétiques tel que le projet de barrage Inga en République Démocratique du Congo, qui devrait permettre de satisfaire 40% des besoins énergétiques du continent[6], peinent à voir le jour par manque d’investissements, de nombreuses entreprises se sont emparées du sujet de l’électrification en investissant dans de plus petits projets afin de répondre aux besoins locaux. Des solutions telles que RuralStar déployée par le géant des télécoms Huawei, permettent ainsi à quelques 4,5 millions de personnes venant de plus de 1 000 villages d’avoir accès à la connexion. Déployé dans 10 pays africains, cette solution vise à mettre en œuvre une forme « d’autoroute réseau » au profit des zones reculées, afin que les habitants de ces dernières puissent avoir accès à la connexion, tout en réduisant considérablement les coûts de construction et de déploiement du réseau dans ces zones. En Côte d’Ivoire, l’opérateur de télécommunications MTN s’est également emparé du sujet en signant un partenariat avec la société d’énergie solaire hors-réseau Lumos, afin de fournir une électricité fiable à plusieurs millions de foyers. Si l’électrification du continent s’accélère suffisamment afin d’atteindre un taux de pénétration d’Internet de 75%, ce sont 44 millions d’emplois qui pourraient être créés[7].

Les infrastructures numériques, accélérateur de la compétitivité sur le continent africain

Afin que l’économie numérique pèse un poids plus important dans le PIB de l’Afrique, il est essentiel d’accélérer la numérisation du secteur public comme privé, en appliquant les nouvelles technologies que sont le cloud, l’Internet des Objets (IoT) ou encore l’intelligence artificielle (IA), essentielles afin de libérer le vaste potentiel du continent. Les industries ont de plus en plus recours aux technologies numériques pour améliorer et libérer leur productivité, dans un objectif de résilience et de flexibilité.

Plus particulièrement, le cloud offre de nombreuses opportunités sur le continent africain et permettra aux États, entreprises et organisations de prendre le chemin d’une ère entièrement connectée et intelligente. Lors du Huawei Connect 2022 à Bangkok, experts, partenaires et entreprises du monde entier se sont réunis pour échanger autour des moyens à mettre en œuvre afin de notamment promouvoir les infrastructures cloud sur le continent. Son utilisation facilitera tout particulièrement le développement de start-ups ou de sociétés souhaitant consommer des infrastructures numériques. Pour Adnane Ben Halima, Vice-Président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa, « 95% des start-ups seront hébergées sur le cloud d’ici trois ans ».

La 5G constitue également une source d’opportunités considérables pour l’économie et pour l’ensemble des acteurs de la société : consommateurs, foyers, entreprises et collectivités. Le déploiement de cette technologie permettrait aux pays africains d’accélérer leur connectivité, tout en profitant pleinement des opportunités technologiques et business liées à l’IoT, le cloud, le big data et l’IA dans le cadre du développement de l’industrie 4.0, stimulant ainsi leur compétitivité sur les marchés. D’après la GSMA, à la fin de l’année 2021, 176 opérateurs mobiles présents sur 70 marchés mondiaux ont lancé des services 5G commerciaux. Sur le continent, l’Afrique du Sud est le premier pays à avoir lancé cette technologie en 2018.[8] En tant que l’un des leaders mondiaux de la 5G, Huawei a pour ambition de se positionner comme un acteur de référence en Afrique et travaille, pour ce faire, au déploiement de cette technologie, doté d’une vision claire et à long terme.[9]

Selon un rapport de la Broadband Commission (2019), près de 100 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour garantir un accès universel à Internet en Afrique[10]. Le chemin est encore long mais la mobilisation et l’ambition des acteurs publics et privés feront de ce défi une réalité.  

Si les investissements financiers dans les infrastructures apparaissent comme essentiels au développement socio-économique des pays, notamment via l’économie numérique, l’investissement dans le capital humain sera lui aussi primordial. Le développement des compétences est un élément central de l’écosystème et de l’infrastructure numériques. Les géants du numérique l’ont compris, au Kenya, la guerre des talents entre Microsoft, Google et Amazon sévit[11]. Et le nombre de formations aux TIC proposées par ces entreprises est en hausse. Google dispose ainsi d’un projet de formation de 40 000 développeurs en Afrique dans le cadre de son programme « Google Africa Developer Scholarship (GADS) », ciblant particulièrement les ingénieurs cloud. L’équipementier chinois Huawei a également fait de la formation la pierre angulaire de son action sur le continent, à travers différents programme tels que la ICT Academy ou encore Seeds for the Future. Avec pour objectif de former les talents aux technologies numériques de pointe, ces apprentissages ont pour objectif de donner aux populations les moyens de prendre elles-mêmes en main les défis ayant trait au développement du numérique. Huawei a également déployé le programme Spark dans la région Asie-Pacifique et en Afrique. Celui-ci vise à donner tous les moyens technologiques en termes de ressources clouds, de formation, d’élaboration de business case, d’amélioration du go-to-market et de visibilité aux start-ups lauréates de l’appel à candidature.

Les opportunités de développement socio-économique offertes par les infrastructures numériques sont nombreuses. Cependant, le plein potentiel du continent africain ne pourra se réaliser sans un accès généralisé et abordable à la connectivité. En agissant comme facteur de production, les infrastructures encouragent la production économique globale. Ce faisant, le continent africain doit donc impérativement développer des infrastructures abordables, de haute qualité et durables pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), afin d’accroître sa productivité économique et de maintenir sa croissance.


[1] « Perspectives économiques en Afrique 2022 : les effets persistants de la pandémie de Covid-19 et de la guerre récente Russie-Ukraine compromettent le rebond économique de l’Afrique en 2021 », Groupe de la Banque africaine de Développement, mai 2022.

[2] « Solutions pour les infrastructures : la transition numérique au service de l’économie africaine », Banque européenne d’investissements, juillet 2022.

[3] « Kenya : des drones pour faciliter l’accès aux soins de santé dans les zones éloignées », Agence Ecofin, mars 2021.

[4] « Infrastructures : le difficile corps-à-corps de l’Afrique », Le Point Afrique, novembre 2019.

[5] « Transition & Inclusion : comment ces leviers peuvent-ils stimuler la croissance africaine ? », La Tribune Afrique, mai 2021.

[6] « Fleuve Congo : où en est Inga, le projet du plus grand barrage du monde ? », IRIS, juillet 2017.

[7] «  En Afrique, la taille de l’économie digitale se multipliera par six d’ici 2050, à 712 milliards $ (Endeavor) », Agence Ecofin, septembre 2022.   

[8] « 5G : un déploiement prometteur en Afrique, mais …. », Afrique.le360.ma, juillet 2022.

[9] « 5G : “Le cas africain est différent” selon Huawei », La Tribune Afrique, décembre 2021.

[10] « Connecting Africa Through Broadband. A strategy for doubling connectivity by 2021 and reaching universal access by 2030. », Broadband Commission for sustainable development, October 2019.

[11] « Les entreprises kenyanes frappées alors que la guerre des talents de Microsoft et Google augmente les salaires », Tech Tribune, septembre 2022.

La Smart Africa Digital Academy inaugure son académie en Côte d’Ivoire

Smart Africa Digital Academy
Smart Africa Digital Academy

M. Lacina Koné, Directeur Général de Smart Africa, a salué la volonté politique des gouvernements africains de transformer le paysage numérique du continent et a souligné le soutien de Smart Africa

La Smart Africa Digital Academy (SADA) (https://SADA.atingi.org/), la branche de Smart Africa chargée du renforcement des capacités, continue d’étendre son empreinte en Afrique, la Côte d’Ivoire étant le dernier pays à bénéficier de l’initiative de développement des compétences numériques. Lancée en partenariat avec le ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, l’initiative contribuera à développer le secteur numérique naissant du pays en fournissant des compétences numériques.

À l’occasion de ce lancement, M. Lacina Koné, Directeur Général de Smart Africa, a salué la volonté politique des gouvernements africains de transformer le paysage numérique du continent et a souligné le soutien de Smart Africa.

« Les nations reconnaissent de plus en plus le rôle des technologies numériques dans la transformation de la situation socio-économique et la détermination à les adopter est palpable. Grâce à des initiatives comme SADA, l’Alliance Smart Africa s’engage à soutenir les efforts nationaux visant à combler le déficit de compétences numériques. Nous sommes heureux de donner vie à SADA en Côte d’Ivoire, un pays important de l’alliance », a-t-il expliqué.

Représentant le gouvernement allemand, l’un des principaux donateurs de l’initiative SADA, M. Marton Köver, chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, a souligné qu' »un cadre juridique juste et équitable est essentiel pour que le plus grand nombre possible d’Africains bénéficient de la transformation numérique » – une étape que la Côte d’Ivoire a désormais franchie avec SADA.

En plus de SADA, le programme de réglementation agile pour la transformation numérique (AReg4DT) a également été lancé en collaboration avec la Banque mondiale et la GIZ. 

SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains

La directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Mme Coralie Gevers, a également déclaré que « le renforcement des capacités et l’échange de connaissances entre les pays africains sont essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2020-2030 et la Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer en partageant les connaissances entre pairs et en montrant les avantages de l’application des principes de régulation agile pour des marchés numériques dynamiques, inclusifs, durables et sûrs, comme le démontre l’adoption récente de sa Stratégie nationale de développement numérique 2025. »

Le lancement de SADA en Côte d’Ivoire annonce la mise en œuvre de divers programmes de renforcement des capacités en matière de cybersécurité, de formations avancées telles que le Big Data et l’IoT, de formation des enseignants, de formation des cadres, de formations avancées en TIC, entre autres. En outre, la Côte d’Ivoire est prête à accueillir le premier centre d’innovation en cybersécurité pour les jeunes. Actuellement, la Côte d’Ivoire est à la tête du programme phare de Smart Africa en matière de cybersécurité.

À cet égard, un protocole d’accord a été signé entre l’Alliance Smart Africa et le ministère de la Communication et de l’Economie Numérique de Côte d’Ivoire, dont l’un des éléments est la fourniture, par SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du pays dans le secteur des TIC.

S’exprimant sur le lancement de SADA, le Ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie Numérique, M. Amadou Coulibaly, a déclaré que “SADA-Côte d’Ivoire va être un des véhicules clés de l’opérationnalisation des projets à caractère « sensibilisation et formation » du 4ème pilier de la Stratégie Nationale du Numérique à l’horizon 2025 qui a pour objectif spécifique de développer et promouvoir les compétences numériques”.

En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national. En outre, de telles académies numériques nationales seront bientôt déployées en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.

SADA lance également deux nouveaux programmes visant à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général, afin d’accroître leurs compétences en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique.  Le programme SADA d’alphabétisation numérique quant à lui, permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur  Renforcement des capacités des décideurs (CBDM) et les modules de l’Académie numérique nationale, SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue, notamment les cas d’utilisation de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc. L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

YouScribe atteint le million d’abonnés  sur ses marchés africains

Youscribe Afrique

En franchissant le cap du million d’abonnés en Afrique, la bibliothèque de poche YouScribe confirme la pertinence de son modèle de distribution numérique du livre et réaffirme son ambition d’ouvrir de nouveaux marchés. Avec un de ses partenaires historiques, Edi8, YouScribe confirme sa volonté de répandre partout le plaisir de la lecture et de l’accès à l’éducation.

YouScribe, l’Afrique comme axe stratégique

Lancée en 2011, YouScribe est aujourd’hui présent dans 11 pays d’Afrique (Tunisie, Sénégal, Cameroun, Côte D’ivoire, Burkina Faso, Maroc, Madagascar, Guinée, République Démocratique du Congo, Mali, Afrique du Sud), où la communauté des YouScribeurs vient de dépasser le million d’abonnés sur le continent africain. 

Une communauté principalement répartie en Afrique du Nord et de l’Ouest, où le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Guinée et la Côte d’Ivoire représentent une part significative de ses abonnés. Jeunes – plus d’un sur deux (55 %) a moins de 34 ans – les YouScribeurs africains sont autant des femmes (49 %) que des hommes (51 %). 


Cette croissance solide et continue a permis de multiplier par 20 sa base d’abonnés en 
3 ans.

YouScribe, au service des éditeurs

YouScribe est né avec l’ambition d’accompagner les éditeurs dans la transmission de la langue, de la culture et des savoirs, en repensant grâce au numérique la distribution de leurs catalogues. Si les nouvelles technologies et notamment le smartphone (86 % des lecteurs africains lisent sur téléphone) sont l’occasion pour les éditeurs de développer de nouveaux marchés, elles permettent aussi de garantir de meilleures conditions de rémunération pour les auteurs. YouScribe reverse donc 60 % de ses revenus à ses 1 900 éditeurs dont plusieurs centaines sont basés en Afrique. 

Le lectorat africain de YouScribe montre un intérêt particulier pour la littérature africaine et les ouvrages en langues locales très peu accessibles sur le marché. YouScribe fait du développement et de l’accessibilité d’un catalogue africain une réelle priorité. 

La bibliothèque compte parmi ses partenaires historiques Edi8, entité du groupe Editis (Vivendi). En 2022, Edi8 a affirmé sa volonté de se développer sur le continent en fondant une première filiale installée en Côte d’Ivoire, Nimba Editions qui a pour vocation de proposer une offre éditoriale africaine locale, pertinente et diversifiée. Une deuxième filiale a été lancée en 2022 au Sénégal portant la même ambition.

YouScribe, un modèle de développement performant

Au-delà de son lien étroit avec les éditeurs, le succès de YouScribe dans le micro-paiement via les opérateurs télécoms permet de proposer ses services au juste prix et avec un mode de paiement adapté aux réalités du continent.

Ainsi, la société compte parmi ses partenaires Digital Virgo, le spécialiste mondial du paiement mobile et du marketing digital via des solutions de facturation des opérateurs télécoms. Dans chaque pays où YouScribe s’installe, il s’associe avec des éditeurs locaux, un opérateur de télévision (Canal + est présent dans 24 pays d’Afrique avec une forte croissance) ou des opérateurs télécoms. YouScribe est ainsi partenaire d’Orange, de Maroc Télécom, d’Ooredoo, de Moov ou encore d’Inwi. Orange est un allié privilégié en s’impliquant depuis 2018 dans le développement de la bibliothèque dans 7 pays africains.

« L’atteinte rapide du cap du million d’abonnés en Afrique est une joie immense. Toutes les conditions sont réunies pour consolider notre développement en Afrique, en renforçant notre présence dans les pays où nous sommes déjà implantés ainsi qu’en ouvrant de nouveaux marchés, comme l’Algérie ou l’Egypte. Et si l’Afrique reste notre priorité, notre modèle nous autorise à regarder ailleurs et surtout partout où la distribution traditionnelle du livre peut être améliorée et facilitée par le numérique. Nous regardons le Canada mais également le Bénin, le Togo, le Nigéria. » précise Juan Pirlot de Corbion, Président-Fondateur de YouScribe. 

« Pour Edi8, le développement d’une activité d’édition en Afrique est un axe majeur de développement car on y rencontre des auteurs de grande qualité et un lectorat en progression constante.  Edi8 veut favoriser l’émergence de talents locaux et contribuer à développer les usages de lectures. Le partenariat avec YouScribe, en plus de la diffusion en format papier dans les librairies, est un vecteur de croissance important car le modèle de bibliothèque en streaming est particulièrement adapté aux usages et pertinent pour la rémunération des auteurs en plus qu’il assure une protection contre le piratage. » explique Vincent Barbare, Prédisent d’Edi8. 

Rencontrez Google for Startups Black Founders Fund en Afrique

Google Africa
Google Africa

L’Afrique abrite 17 % de la population mondiale, mais moins de 4 % des essais cliniques sont réalisés sur le continent.

Melissa Bime, PDG de la startup camerounaise Infiuss Health, y a vu une opportunité de tirer parti de la technologie pour mettre en relation des chercheurs avec des volontaires pour des essais cliniques et des recherches à travers l’Afrique. Infiuss Health, qui a reçu le fonds Google for Startups Black Founders Fund in Africa en 2021, fait partie d’une poignée d’entreprises africaines de technologie de la santé qui tentent de rendre les soins de santé plus accessibles et inclusifs tout en soutenant simultanément l’économie numérique en développement de la région.

Plus de 4 milliards de dollars ont été investis dans des entreprises africaines en 2021, soit une multiplication par 2,5 par rapport à 2020, et la tendance à la hausse de centaines de millions de financement est de bon augure pour 2022. Plus de 3 milliards de dollars ont été levés par des entreprises africaines en 2022 malgré le marasme économique, ce qui prouve que les investisseurs ont foi dans le travail vital effectué par les startups africaines et que beaucoup plus pourrait être accompli avec le bon soutien.
Depuis l’introduction du fonds Google for Startups Black Founders en Afrique en 2021, nous avons soutenu 50 startups de neuf pays africains qui ont levé plus de 87 millions de dollars et créé 518 emplois.

Nous avons maintenant le plaisir d’annoncer que 60 startups supplémentaires ont été sélectionnées comme bénéficiaires du Fonds Google pour startups destiné aux fondateurs noirs en Afrique en 2022 !

Cette cohorte représente 10 pays africains, le Botswana rejoignant le programme pour la première fois. Les startups sélectionnées recevront 100 000 dollars en espèces non dilutives, associés à un maximum de 200 000 dollars en crédits Google Cloud par startup. Les startups bénéficieront également d’un mentorat commercial et technique pratique et continu de la part du réseau de mentors et de facilitateurs de Google, afin d’apprendre les meilleures pratiques sur un éventail de sujets allant de l’intelligence artificielle aux stratégies de croissance, en passant par la culture organisationnelle et la gestion du personnel.

Meet this year’s recipients of the Google for Startups Black Founders Fund in Africa:

  • Agrikool (South Africa): Agrikool is an agritech platform that connects farming producers and buyers to a fair and reliable market.
  • Ajua (Kenya): Ajua is an end to end operating system for SMEs to build a credible online presence, get feedback on their business and manage the relationship with their customers
  • Awabah (Nigeria): Awabah is a digital pensions platform for Africa’s workforce
  • BAG Innovation (Rwanda): BAG Innovation is a virtual and gamified platform that offers real-time access to experiential learning for University students and recent graduates
  • Bailport (Rwanda): Baliport is a cross-border, multi-currency payment platform focused on enabling Intra-Africa & Africa Outbound money transfer through Blockchain
  • Bee (Cameroon): Bee finances motorcycles to drivers while also providing training and access to jobs.
  • Bookings Africa (Nigeria): Bookings Africa enables Africa’s gig workforce to digitize and monetize their skill by connecting clients efficiently and transparently to skilled talent across Africa.
  • Brastorne (Botswana): Brastorne connects the unconnected in Africa, enabling rural villagers to have access to the digital world without smartphones or data.
  • Built (Ghana): Built enables access to business and financial tools for Sub-Saharan African small and medium-sized businesses (SMBs).
  • BuuPass (Kenya): BuuPass is a travel startup – building digital rails for Africa’s intercity transport industry and supporting bus, train & flight transportation
  • Cauri Money (Senegal): Cauri Money is a cashless remittance platform helping African migrants move money from around the world into mobile wallets in Africa.
  • Clafiya (Nigeria): Clafiya connects individuals, families, and businesses to health practitioners – enabling access to convenient, quality, and affordable, on-demand primary care from their mobile phones
  • ClinicPesa (Uganda): ClinicPesa provides an easy-to-use platform where low-income users can set aside funds as low as $0.30 daily dedicated towards healthcare and get access to healthcare loans
  • COVA (Cameroon): COVA are a digital insurance platform that enables partner businesses to easily and seamlessly deliver insurance products to their users
  • CreditAIs (South Africa): CreditAIs provide credit scoring tools for micro-businesses and individuals that do not fit the existing traditional credit scoring models
  • DohYangu (Kenya): DohYangu enables end consumers in Africa to shop FMCG products & get cashback rewards at various retail stores, saving up to 25%
  • Easy Matatu (Uganda): Easy Matatu provides a mobile platform that allows commuters to book and pay for scheduled rides on vetted and inspected minibuses
  • Eden Life (Nigeria): Eden Life provides an operating system for receiving and rendering essential services in Africa – focused on offering food, cleaning, laundry, and beauty services to our customers.
  • Estate Intel (Nigeria): Estate Intel provides reliable data to businesses that are investing or operating in the African real estate space.
  • Eversend (Uganda): Eversend is a neobank, providing critical financial products in Sub-Saharan Africa – including cross-border financial services.
  • Exuus (Rwanda): Exuus empowers informal saving groups with a digital ledger, digital wallet, decentralized social credit score, and instant micro-loans to both groups and individuals.
  • Flex Finance (Nigeria): Flex Finance helps businesses in Africa manage approval workflow, access credit, issue corporate cards to employees and make disbursements all from one platform.
  • FlexPay (Kenya): FlexPay are a merchant-embedded digital savings platform that rewards customers for saving up for purchases – a save now buy later (SNBL) solution at checkout
  • Gamr (Nigeria): Gamr is an eSports tournament aggregation platform, helping African gamers discover tournaments they can play and get rewarded.
  • Garri Logistics (Ethiopia): Garri Logistics matches shippers looking to move cargo with vehicle owners and drivers, while finding optimal route pairings to reduce empty miles.
  • Haul 247 (Nigeria): Haul247 is a logistics platform that connects manufacturing companies and farmers with trucks and warehouses
  • Healthlane (Cameroon): Healthlane provides advanced comprehensive health screening and personalized plans, biometric monitoring, genetic analysis, in-person and virtual visits with top-rated doctors
  • Healthtracka (Nigeria): Healthtracka is a platform that allows users access on-demand healthcare services in the comfort of their homes.
  • HerVest (Nigeria): HerVest offers a highly secured, women-focused financial platform that enables women to participate in key financial services, with a focus on female farmers
  • Kapsule (Rwanda): Kapsule is a data as a service company that helps healthcare providers, insurers, and pharmaceutical companies to make better decisions.
  • Keep IT Cool (Kenya): Keep IT Cool is a fast-growing social enterprise that leverages technology to strengthen the African aquaculture and poultry Value Chain through cold chain and storage.
  • KUDIGO (Ghana): KUDIGO offers an omni-channel digital commerce platform to empower micro and small businesses in Africa
  • Kyshi (Nigeria): Kyshi provides multi-currency accounts and remittance services to and from Africa.
  • Leja (Kenya): Leja is an Android/USSD application enabling African micro-entrepreneurs to digitize all their business transactions and manage all their finance in one place.
  • LifeBank (Nigeria): LifeBank leverages technology to provide value in multiple segments (production, marketplace and distribution) of the healthcare supply chain such as blood, oxygen and medical supplies.
  • Mapha (South Africa): Mapha provides delivery as a service to businesses in peri-urban & township areas.
  • Norebase (Nigeria): Norebase provides a single digital platform and technology tools for entrepreneurs and businesses to start, scale, and operate in any African country and the United States.
  • OneHealth (Nigeria): OneHealth is an online pharmacy & healthcare platform that provides access to medicines, healthcare information, and solutions (Laboratory services & Doctors) to the last mile patient.
  • PesaChoice (Rwanda): PesaChoice bridges the gap in liquidity for low-middle income earners across the continent and drives access to financial services.
  • Pindo (Rwanda): Pindo is a cloud communication platform for businesses, optimized for developers.
  • Pivo (Nigeria): Pivo is a credit focused digital bank for trade, supporting businesses across Africa
  • QShop (Nigeria): QShop is an easy to use DIY e-commerce platform designed to help small and medium-sized businesses scale and sell better online.
  • Rekisa (South Africa): Rekisa helps businesses create their eCommerce websites and we also help them with various digital marketing activities
  • Scrapays (Nigeria): Scrapays is creating an operating system infrastructure for the recycling value chain in developing nations.
  • Shiip (Nigeria): Shiip leverages web, mobile and API technology to connect individuals & businesses to delivery services in and out of Africa
  • Solutech (Kenya): Solutech helps field sales teams sell more and efficiently by leveraging powerful insights while providing FMCG companies with real-time data for day-to-day and strategic decision-making.
  • Spleet (Nigeria): Spleet leverages a ‘Rent Now, Pay Late’ model to drive our mission to ensure that every African can afford a space to live in.
  • Stears (Nigeria): Stears is a financial intelligence company providing subscription-based content & data to global professionals. Our mission is to build the world’s most trusted provider of African data.
  • Synnefa (Kenya): Synnefa is building Africa’s first mini-farm ERP connected to IoT sensors that provide soil data which we combine with farmer activity data to create a farmer experience score that we pass on to financial partners to use on their credit score
  • Technovera (South Africa): Technovera has developed Pelebox- a Smart Locker Dispensing System that enables patients to collect their repeat chronic medication in under 30 seconds
  • TERAWORK (Nigeria): TERAWORK is an online freelance marketplace focused on matching freelancers to service buyers.
  • TIBU Health (Kenya): TIBU Health is an omnichannel HealthTech company connecting patients to healthcare services and professionals at a time and location of their choosing.
  • Topset Education (Nigeria): Topset Education is an edtech platform that makes quality education accessible to Africans everywhere
  • TopUp Mama (Kenya): TopUp Mama enables restaurants in Africa to purchase food supplies, access financial services and manage their business.
  • Wellahealth (Nigeria): Wellahealth provides technology and financial tools to healthcare providers and patients to enable affordability and accessibility of healthcare in emerging markets.
  • Xente (Uganda): Xente is a digital financial platform with in-built spend management to support businesses across Africa
  • Zanifu (Kenya): Zanifu enable SMEs purchase inventory and pay later
  • ZayRide (Ethiopia): ZayRide is a customer centric on-demand taxi service offering fast, convenient service throughout local areas in Ethiopia
  • Zuberi (Ghana): Zuberi is a fintech platform based out of Accra, built to provide financial products and services to salaried workers in a way they have never experienced beforeZuri Health (Kenya): Zuri Health provides affordable and accessible healthcare services to patients across Sub-Saharan Africa via mobile app, website, Whatsapp chatbot and SMS service.

244 millions d’enfants privés de rentrée scolaire

UNESCO
UNESCO

Alors que la nouvelle année scolaire débute dans de nombreuses régions du monde, de nouvelles données de l’UNESCO montrent que 244 millions d’enfants et de jeunes âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont toujours pas scolarisés. Audrey Azoulay, Directrice générale, appelle à une mobilisation collective pour que le droit de chaque enfant à accéder à une éducation de qualité soit respecté.

« Une nouvelle année scolaire commence dans de nombreuses régions du monde. Cette nouvelle devrait nous réjouir, mais elle nous rappelle aussi que de fortes inégalités persistent dans l’accès à l’éducation : 244 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés. Cette situation est inacceptable. L’éducation est un droit et nous devons tout mette en œuvre pour garantir ce droit à chaque enfant », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

Les nouvelles estimations, publiées en ligne, montrent que l’Afrique subsaharienne reste la région qui compte le plus d’enfants et de jeunes non scolarisés, avec un total de 98 millions d’enfants. C’est également la seule région où ce nombre augmente ; les taux de non-scolarisation diminuent plus lentement que le taux de croissance de la population d’âge scolaire. La région ayant la deuxième plus forte population non scolarisée est l’Asie centrale et du Sud, avec 85 millions d’enfants. Les données par pays sont disponibles sous forme de visualisations interactives sur ce site web.

De fortes inquiétudes concernant l’atteinte des Objectifs mondiaux

« Au vu de ces résultats, l’objectif d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2030, fixé par les Nations Unies, risque de ne pas être atteint. Nous avons besoin d’une mobilisation mondiale pour placer l’éducation au sommet de l’agenda international », avertit Audrey Azoulay. Elle renouvellera cet appel lors du Sommet sur la Transformation de l’Education organisé le 19 septembre prochain par le Secrétaire général des Nations Unies, et auquel participeront les chefs d’État et de gouvernement.

L’écart entre les genres se réduit

Les nouvelles estimations de l’UNESCO confirment que la différence entre le taux de filles et de garçons non scolarisés s’est réduite au niveau mondial. Les écarts de 2,5 points de pourcentage chez les enfants en âge de fréquenter l’école primaire et de 3,9 points de pourcentage chez les jeunes en âge de fréquenter le second cycle de l’enseignement secondaire en 2000 ont été réduits à zéro – bien que des disparités régionales persistent.

Une nouvelle méthode pour des chiffres plus précis

De multiples sources de données – dont des enquêtes et des recensements – ont été croisées par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) et les experts du Rapport mondial de suivi sur l’éducation (GEM), afin d’obtenir des chiffres aussi proches que possible de la réalité. C’est la première fois que cette méthodologie, précédemment utilisée pour estimer des indicateurs phares de la santé, est utilisée dans le domaine de l’éducation, marquant une amélioration significative de la fiabilité des estimations.

D’importantes lacunes ont par exemple été comblées dans des pays comptant un grand nombre d’enfants non scolarisés mais pour lesquels on ne disposait pas de données administratives de bonne qualité depuis plus d’une décennie, comme le Nigeria, où l’on estime à 20,2 millions le nombre d’enfants et de jeunes non scolarisés, l’Éthiopie (10,5M), la République démocratique du Congo (5,9M) et le Kenya (1,8M).

Grâce au soutien fourni par l’UNESCO, 90 % des pays ont désormais défini des critères de référence nationaux qui leur permettent d’évaluer les progrès accomplis vers une éducation de qualité pour tous d’ici à 2030, notamment en ce qui concerne les taux de non-scolarisation.

La Banque africaine de développement lance le Fonds africain pour la science, la technologie et l’innovation

jeune africain avec un téléphone mobile en Guinée Conakry près de Dalaba
jeune africain avec un téléphone mobile en Guinée Conakry près de Dalaba

Le programme Japan Africa Dream Scholarship octroie bourses de deux ans à des étudiants africains particulièrement brillants pour leur permettre de poursuivre études de troisième cycle

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, a félicité le Japan Policy and Human Resources Development Grant, créé par la Banque et le gouvernement japonais, pour son soutien au programme Japan Africa Dream Scholarship.

Le programme Japan Africa Dream Scholarship octroie des bourses de deux ans à des étudiants africains particulièrement brillants pour leur permettre de poursuivre des études de troisième cycle dans des domaines de développement prioritaires sur le continent africain et au Japon.

M. Adesina qui s’exprimait la semaine dernière à travers un message vidéo diffusé lors d’un événement virtuel organisé en marge de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), a annoncé que la Banque allait lancer le « Fonds africain pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation » afin de promouvoir des économies fondées sur la connaissance. Le fonds va compléter l’initiative Japan Africa Dream Scholarship.

« Le fonds africain pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation servira de mécanisme de cofinancement continental pour aider les pays africains à construire des économies fondées sur l’innovation et la connaissance », a déclaré M. Adesina devant plus de 200 participants connectés à l’événement, organisé par la Banque et l’Agence japonaise de coopération internationale sur le thème, « Intérêt des études au Japon pour les jeunes en Afrique et accélération du partenariat entre l’Afrique et le Japon ».         

« Je sollicite votre ferme soutien au Fonds africain pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation afin de créer des opportunités d’apprentissage académique pour de nombreux jeunes africains », a déclaré M. Adesina. « Des initiatives telles que le programme Japan Africa Dream Scholarship ne sont qu’un commencement. Ensemble, nous avons une occasion unique d’offrir une éducation à des millions de jeunes », a-t-il ajouté.

Le fonds servira de mécanisme de cofinancement continental pour aider les pays africains à construire des économies fondées sur l’innovation et la connaissance 

Lors de la table ronde organisée en marge de l’événement, la vice-présidente de la Banque chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social, Mme Beth Dunford, a déclaré que le partenariat entre l’Afrique et le Japon offrait la possibilité de développer les compétences des jeunes Africains et leur intégration sociale et professionnelle.

« Dans un monde qui devient de plus en plus un village planétaire, et ce grâce à la révolution technologique, les établissements d’enseignement doivent impérativement préparer les étudiants de manière adéquate pour qu’ils puissent occuper un emploi à temps plein. Le programme Japan Africa Dream Scholarship est un exemple de la manière dont l’excellente collaboration avec le Japon aide les étudiants à accéder à des expériences éducatives de qualité », a déclaré Mme Dunford avant d’ajouter : « Il est vraiment essentiel que les diplômés du programme mettent en pratique les compétences et les connaissances acquises pour améliorer les conditions de vie de leur communauté d’origine. »

Des anciens bénéficiaires du programme Japan Africa Dream Scholarship et de l’initiative African Business Education ont expliqué la manière dont ces programmes les avaient aidés à construire leur carrière.

M. Edwin Mhede, un alumni venant de Tanzanie, a déclaré qu’il avait obtenu une maîtrise en économie du développement à l’Institut national d’études supérieures de Tokyo et était rentré dans son pays en 2010 pour travailler au ministère de l’Industrie et du Commerce. Il est ensuite retourné dans le même institut pour son doctorat en économie du développement.

« Après mon retour au pays, j’ai occupé le poste de secrétaire permanent adjoint au ministère du Commerce », a déclaré M. Mhede qui a également assumé des responsabilités professionnelles au sein de la Tanzania Revenue Authority.

« En l’espace de deux ans, ma contribution a permis au pays d’enregistrer une croissance de 13,6 % dans la perception des recettes », a affirmé M. Mhede.

Pour en savoir plus sur le programme Japan African Dream Scholarship, cliquez sur le lien suivant : https://bit.ly/3KC05FV 

Des polices latines pour les langues africaines avec Questrial

Questrial - Offrir plus de choix de polices latines pour les langues africaines avec Questrial, disponible en alphabet latin panafricain
Questrial - Offrir plus de choix de polices latines pour les langues africaines avec Questrial, disponible en alphabet latin panafricain

Offrir plus de choix de polices latines pour les langues africaines avec Questrial, disponible en alphabet latin panafricain

Les langues africaines sont sous-représentées dans les communications numériques, car peu de polices panafricaines Open Source contiennent toutes les lettres et signes diacritiques (accents) essentiels pour pouvoir écrire sans faute d’orthographe dans ces langues.

Écrire sans fautes ne sert pas qu’à briller lors des concours d’orthographe et des dictées, mais est essentiel pour communiquer dans une langue et la préserver. Tout comme les individus, les établissements d’enseignement ont besoin de polices qui représentent l’orthographe de chaque langue afin que les élèves puissent écrire correctement. Un même mot peut être écrit avec différents signes de ponctuation et les élèves risquent de ne jamais maîtriser son orthographe. Par ailleurs, en l’absence d’orthographe, ils pourraient confondre des mots qui se ressemblent, mais qui ont des sens différents.

Voici quelques exemples de mots africains ayant des sens différents, mais dont les caractères se ressemblent :

  • fɔ (dire) et fo (accueillir) en bambara
  • motó (tête) et mɔ́tɔ (feu) en lingala
  • ọ̀tá (ennemi) et ota (balle) en yoruba

L’orthographe ne représente toutefois qu’une partie du problème. Compte tenu du manque de polices compatibles avec les langues panafricaines, les éditeurs africains ont eu recours à des polices incompatibles avec l’Unicode ou à des encodages personnalisés dans les ouvrages imprimés, tels que les manuels scolaires et les journaux. Lors du passage à l’édition numérique, les publications en ligne affichaient du contenu vide de sens ou des cases au lieu des bons caractères, sauf si les lecteurs avaient installé au préalable, sur leurs ordinateurs ou autres appareils numériques, une police proprement encodée et supportant les caractères nécessaires au rendu du texte.

Concevoir une police pour les langues africaines
Pour mener à bien le projet d’une nouvelle police répondant aux besoins de l’Afrique connectée, Google Fonts a demandé à Denis Moyogo Jacquerye (consultant linguistique) et Laura Meseguer (dessinatrice de caractères) d’adapter la police Questrial pour qu’elle inclue l’ensemble des lettres des langues africaines utilisant l’alphabet latin. Questrial est une police de style moderne conçue pour le corps de texte et les en-têtes de sites Web. Elle offre des caractéristiques semblables aux plus grandes polices de caractères, afin d’être lisible dans n’importe quel contexte.

Né à Lubumbashi au Zaïre (actuelle la République démocratique du Congo ou RDC) d’une mère congolaise et d’un père belge, Denis Moyogo Jacquerye se spécialise dans les polices de caractères pour les langues africaines après avoir fait face à des contraintes techniques en la matière. Lorsqu’il constate que seules quelques polices permettent de saisir des mots en lingala sur ordinateur, Denis Moyogo Jacquerye conçoit un clavier numérique pour les langues africaines basé sur l’alphabet latin du projet de police DejaVu.

Développer une police dans une optique panafricaine
La police Questrial d’origine ne comportait pas de lettres utilisées dans les langues africaines. Laura Meseguer a donc dû les créer de toutes pièces. En outre, elle a modifié l’espace entre les lettres. Les nouveaux glyphes ont aussi bénéficié des recommandations de correction de Moyogo Jacquerye.

Voici quelques exemples de caractères avant et après leur modification (ébauches de Laura Meseguer et versions modifiées) :

1. J à queue croisée ʝ

Cette lettre correspond à une consonne occlusive injective palatale, représentée par le symbole ʄ dans l’alphabet phonétique international (API).


Images de la majuscule et de la minuscule ʝ avant modification (majuscule large, boucle de la minuscule ovale) et après modification (majuscule plus étroite, boucle de la minuscule plus arrondie)

2. Ɲ (son « n ») and Ŋ (son « ng »)

Ŋ se prononce comme « ng » dans l’interjection « bing » ou le mot « parking ».

Créations d’origine de Laura Meseguer pour les lettres majuscules et minuscules Ɲ, Ŋ, ɲ et ƞ

Images après modification des lettres Ɲ, Ŋ, ɲ et ƞ

Image nº1 : Ɲ (majuscule en forme de grand n avec crochet à gauche)
Image nº2 : Ŋ (majuscule en forme de grand n africain)
Image nº3 : ɲ (minuscule de Ɲ avec crochet à gauche)
Image nº4 : ƞ (minuscule de Ŋ avec jambage)

Grâce à Questrial et aux autres polices panafricaines disponibles en alphabet latin sur tout appareil numérique, le contenu devient plus accessible aux lecteurs qui auraient du mal à déchiffrer un texte imprimé en petit corps. Le numérique donne aussi aux lecteurs atteints de déficience visuelle la possibilité de zoomer sur le texte.

La mission visant à développer la présence de contenus numériques en langues africaines ne fait que commencer. Google Fonts est ravi des progrès réalisés grâce à Questrial. Cette police est disponible sur Google Fonts. Pour utiliser Questrial dans Google Docs et Google Slides, sélectionnez « Autres polices » dans le menu des polices, puis saisissez « Questrial » dans la barre de recherche. Outre les langues européennes, cette police inclut l’alphabet latin africain ainsi que l’intégralité des caractères vietnamiens.

Publié par Susanna Zaraysky, experte en stratégie de contenu, Google Fonts

La police Noto de Google inclut 16 alphabets utilisés dans 266 langues parlées en Afrique. Certaines de ces langues ne sont pas originaires de ce continent, comme le gujarati.

Forum Eramsus Afrique Monde le 20 et 22 avril 2023 à Lomé 

évènements et programme Afrique
évènements et programme Afrique

L’enjeu de la formation professionnelle pour l’emploi des jeunes Africains 

La situation démographique en Afrique est atypique : c’est le continent le plus jeune du monde, où la population de moins de 25 ans devient progressivement largement majoritaire. Ces jeunes arrivent massivement sur le marché du travail, ont des attentes importantes, qu’ils vivent en zones rurales ou en zones urbaines.  Et ils sont confrontés à des difficultés majeures à cette étape : dans ces pays à faibles revenus le sous-emploi est généralisé, il est marqué par l’absence de système d’indemnisations sociales, les emplois sont mal payés et l’autoentreprise (entreprise individuelle) est très répandue. Les jeunes et les femmes sont particulièrement touchés et il est bien souvent difficile pour eux de sortir de la pauvreté.

Les perspectives de trouver un emploi se situent principalement dans l’agriculture, le secteur informel (entreprises individuelles) et le secteur salarié moderne. L’intégration des jeunes dans le monde du travail et leur perspectives d’évolutions sont étroitement liées à la qualité de l’éducation qui est dispensée, à la formation professionnelle à laquelle ils peuvent accéder mais aussi aux dispositions prises par les États pour favoriser les mesures permettant d’améliorer les secteurs économiques qui restent des débouchés professionnels :  l’agriculture, les entreprises individuelles et le développement d’un secteur économiques moderne.

Les projections faites à moyen terme sur l’évolution démographique de la population des jeunes en Afrique subsaharienne et les perspectives économiques donnent la mesure du défi de l’emploi des jeunes :

  • Le secteur agricole (exploitations agricoles familiales) représente 62% des emplois,
  • Les entreprises individuelles environ 22% des emplois. Il s’agit d’initiatives individuelles dans le secteur informel correspondant par exemple à des ventes de fruits ou légumes dans la rue, la confection de vêtements, la coiffure…
  • Les emplois salariés (salaire régulier) ne concernent que 16% des emplois en Afrique.

Cependant  le secteur des services n’aura pas la capacité d’absorber les millions de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Au mieux un quart de la jeunesse africaine trouvera un emploi salarié et une petite partie dans des emplois formels dans des entreprises modernes. Les autres travailleront dans l’agriculture et les entreprises individuelles.

Des facteurs contribuent à l’accès aux emplois productifs

  • La capital humain: l’éducation et la formation professionnelle, les compétences, les liens familiaux et les facteurs personnels
  • L’environnement des affaires  (sur lesquels ne peut pas agir l’individu): l’accès à la terre, le capital et la finance, les infrastructures, la technologie, l’évolution des marchés, les politiques gouvernementales, les règlementations et programmes / projets qui influencent l’activité économique.

Dans une étude sur les apprentissages (« Étude sur les apprentissages de qualité dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest: Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Togo » OIT 2020), l’Organisation Internationale du Travail note qu’ «  Afin d’améliorer la création d’emplois décents pour les jeunes et de faciliter l’accès de ceux-ci à ces emplois dans la sous-région du Sahel, il est nécessaire de promouvoir la coopération, une capacité régionale renforcée et le partage des connaissances, des programmes innovants » et fait référence aux six éléments clés suivants pour mettre en place des actions efficaces de formation professionnelles: « 1) un dialogue social constructif; 2) des rôles et responsabilités clairement définis; 3) un cadre réglementaire solide; 4) un mécanisme de financement équitable; 5) une adéquation au marché du travail; et 6) un système inclusif ».

Redynamiser les filières professionnelles en Afrique

Le forum international de Lomé intitulé « Erasmus Afrique-Monde pour les formations professionnelles, les métiers et l’employabilité »  dont la première édition se tiendra à Lomé au Togo du 20 au 22 avril 2023 vise à mieux valoriser les filières professionnelles pour soutenir l’insertion des jeunes et créer une nouvelle dynamique dans la transformation de la formation professionnelle afin de répondre au besoin de l’économie réelle et nouvelle. Il s’inscrit pleinement dans les enjeux actuels pour l’Afrique 2030, et pleinement cohérent avec les politiques nationales. Il se trouve également en phase avec le discours des présidents E. Macron et P. Talon lors du voyage du premier au Bénin (août 2022) placé sous le signe du renforcement de la coopération.

Travailler ensemble au renforcement de la qualité des formations professionnelles des jeunes africains par la coopération Nord-Sud, structurer le transfert de compétences dans une logique partenariale gagnante et équitable, dans des secteurs identifiés comme émergents, vivier d’emplois. Tel est le fondement même du forum de Lomé, portée par les Diasporas, des partenaires en Afrique, en France et  au Québec. Il sera un espace de rencontres entre acteurs des formations professionnelles Nord-Sud, des entreprises, des jeunes aux profils variés pour « préparer ce monde de demain qui dès aujourd’hui s’impose » à nous.

Le concept « Erasmus Afrique-Monde »[1] est une invitation aux principaux acteurs du Sud et du Nord à créer un espace d’échanges et de mobilités intra africaines. Renforcer les compétences des jeunes dans leur parcours de formation professionnelle, à l’instar du programme européen Erasmus+ qui connait un succès en termes de résultats et d’impacts, notamment pour améliorer l’employabilité et pour développer les soft skills chez les jeunes.

L’Afrique doit ainsi s’ouvrir au monde qui ne cesse de se réinventer mais sans s’y perdre. « Erasmus Afrique – Monde » est également, une invitation aux diasporas africaines, vectrices de développement ; aux acteurs Nord et Sud à investir dans les prestations de formation professionnelle de qualité en Afrique au travers des initiatives fortes et innovantes, lesquelles pouvant en partie contribuer à retenir des milliers de jeunes rêvant avec utopie d’un eldorado européen quoi qu’il en coûte.

Toutes les informations sur le Forum de Lomé du 20 au 22 avril 2023 sur le site web dédié : https://forum-afrique-monde.com/

Contact pour soutenir, pour devenir partenaire du forum : contact@forum-afrique-monde.com

Par :

Xavier Alphaize, Vice-président des Universitaires sans frontières

Nicolas Kango, coordinateur du Forum de Lomé


[1] « Erasmus Europe-Afrique-Monde » terme utilisé par Fodé Sylla, ambassadeur itinérant du Sénégal.

Ouverture de la Bourse d’Etudes Netflix en Afrique de l’Ouest et Centrale

Concours NETFLIX et UNESCO en Afrique
Concours NETFLIX et UNESCO en Afrique

Bonjour, Thierry BARBAUT – Expert en projet et programme d’innovation entre l’Europe et l’Afrique

Le fonds CESF fournira une aide financière à la future génération africaine de créateurs du petit et du grand écran

Netflix (www.Netflix.com) annonce l’extension de son fonds de bourses d’études Netflix Fonds de bourses d’études Creative Equité aux étudiants en cinéma et audiovisuel de la région Afrique de l’Ouest et centrale. Les candidatures sont désormais ouvertes pour celles et ceux qui souhaitent étudier dans des établissements au Nigeria, au Ghana, au Bénin et au Gabon.

Lancé en 2021, le Netflix Creative Equity Fund (https://bit.ly/3cfRAUs) sera attribué à diverses initiatives au cours des cinq prochaines années dans le but de créer un pool diversifié de créateurs dans le monde entier, avec un fonds de bourses d’études d’un million USD pour les étudiants d’Afrique subsaharienne. Le CESF couvrira les frais de scolarité, de logement, de fournitures et les dépenses courantes dans des écoles partenaires sélectionnées au Nigeria où les bénéficiaires ont été acceptés pour suivre un programme d’études dans les disciplines de la télévision et du cinéma au cours de l’année universitaire 2022/2023

Le CESF de Netflix sera déployé dans toute la région au cours de l’année académique débutant en 2022, et Netflix s’associera à Dalberg (https://bit.ly/3Cm8200) en tant que partenaire de mise en œuvre et administrateur du fonds dans la région de l’Afrique occidentale et centrale.

Le fonds sera disponible pour les étudiants qui ont été admis dans diverses disciplines axées sur le cinéma et la télévision, pour l’année académique 2022

Mode de fonctionnement

Le CESF de Netflix est destiné à fournir une aide financière sous forme de bourses complètes dans des établissements d’enseignement supérieur partenaires au Nigeria, au Bénin, au Ghana et au Gabon, afin d’aider les créateurs ambitieux des pays d’Afrique occidentale et centrale à obtenir des qualifications et des formations reconnues. Les pays suivants d’Afrique occidentale et centrale seront éligibles : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

Le fonds sera disponible pour les étudiants qui ont été admis dans diverses disciplines axées sur le cinéma et la télévision, pour l’année académique 2022, dans les institutions partenaires suivantes :

Les candidatures sont ouvertes via ce LIEN (https://bit.ly/3Kds92d) jusqu’au 4 septembre 2022 à 23h59.

Bourse Netflix Afrique
Bourse Netflix Afrique

Intégrer les femmes dans le secteur de l’énergie avec le réseau RENEW

Avec La Banque Mondiale

« J’ai eu du mal à trouver un emploi. Malgré un bon dossier universitaire, je n’avais pas d’expérience pratique. Mes qualifications techniques en ingénierie n’étaient pas suffisantes puisque nous n’avions pas d’équipement sur lequel nous former à l’université. Et le fait d’être une femme n’a pas facilité les choses. »

C’est le témoignage qu’a livré Maleeka, une ingénieure électrique et entrepreneuse, lors d’une rencontre organisée à Amman, en Jordanie, afin de mieux connaître les expériences vécues par les femmes travaillant dans le secteur de l’énergie.

Le cas de Maleeka n’a rien d’inhabituel. Le secteur de l’énergie est toujours dominé par les hommes partout dans le monde, et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ne fait pas exception. Le taux d’activité féminine dans la région n’est que de 20 % (soit moins de la moitié de la moyenne mondiale) et il est encore plus bas dans le secteur de l’énergie,  et ce, alors même que la proportion de femmes diplômées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) y atteint 50 %.

La récente évaluation de la Banque mondiale, intitulée en anglais Toward More and Better Jobs for Women in Energy, montre que dans de nombreux pays de la région MENA, les femmes représentent moins de 5 % de la main-d’œuvre dans le secteur de l’énergie, et en moyenne 10 % dans les domaines techniques ou à des postes de direction.  Dans des cas comme celui de la Tunisie, où 27 % de la population active est féminine (selon l’enquête par panel sur le marché du travail réalisée en 2014), une analyse plus approfondie montre que toutes occupent des postes administratifs ou des emplois peu qualifiés. Une situation qui s’explique par une combinaison de facteurs : des normes sociales restrictives, des obstacles juridiques qui renforcent les stéréotypes de genre ou encore un phénomène de ségrégation professionnelle. Si les chiffres paraissent plus élevés dans le secteur des énergies renouvelables, la différence est minime. Par exemple, en Jordanie et en Égypte, l’écart entre la présence des femmes dans les énergies renouvelables et dans le secteur énergétique en général n’est que de 1 %.

L’exclusion des femmes a un coût pour l’économie. Le FMI estime que le fait de remédier aux inégalités entre les sexes pourrait accroître de plus de 20 % le produit intérieur brut de la région.  Et que cela serait aussi bénéfique pour les affaires, car les entreprises dont les conseils d’administration intègrent des femmes sont plus productives et plus rentables. Certains rapports (a) indiquent que les entreprises comptant 30 % de femmes aux postes de direction ont beaucoup plus de chances de réussir dans les secteurs liés aux STIM que celles sans représentation féminine.

Dans ce contexte, favoriser l’égalité entre hommes et femmes dans le secteur énergétique devrait être considéré comme un impératif, urgent qui plus est.  La volonté de transition et de développement des énergies propres dans les pays de la région MENA va probablement créer des emplois plus nombreux et de types différents, dont une majorité sur le marché des renouvelables. Selon les estimations, le marché mondial de l’énergie connaîtra une croissance de 44 % d’ici 2050, avec 80 % des emplois liés aux renouvelables, contre 11 % liés aux combustibles fossiles et 5 % liés au nucléaire. Par exemple, une étude récente de la Banque mondiale a montré que, du scénario le plus bas au plus haut, l’impact se traduira par la création de 1,4 à 3,8 millions d’emplois nets rien qu’en Égypte sur la période 2020-2050.

Que faire pour améliorer les choses ?

Le programme MENAGEN de la Banque mondiale sur l’énergie et l’égalité des sexes promeut le changement sur les marchés du travail de la région MENA dans le cadre d’une approche de développement vert, résilient et inclusif. S’inspirant des réseaux qui soutiennent les femmes dans le domaine de l’énergie dans les pays du monde entier, ce programme entend lancer un réseau de promotion du rôle des femmes dans le secteur de l’énergie dans la région MENA (RENEW-MENA).

Les principaux objectifs de RENEW-MENA sont d’accroître la participation économique des femmes à travers la chaîne de valeur du secteur et plus particulièrement dans les emplois de la transition énergétique propre.  Il vise à encourager l’amélioration des conditions de travail dans les secteurs privé et public, à combattre les stéréotypes sur le rôle des femmes dans les STIM et à accroître la visibilité des femmes dans l’énergie. Pour cela, le réseau interviendra selon trois axes : i) faciliter les transitions entre l’enseignement des STIM et l’emploi ; ii) faire progresser le recrutement, améliorer la fidélisation des talents professionnels et faciliter l’avancement de carrière ; iii) promouvoir l’entrepreneuriat et l’inclusion financière.

Pour en savoir plus sur notre initiative RENEW-MENA, regardez la rediffusion de notre récent événement de lancement et inscrivez-vous ici !

Cybersécurité : opportunités et défis de la coopération africaine

Cyber Sécurité
Cyber Sécurité

« Digitaliser sans protéger, c’est dangereux » répétait Roger Adom, ancien ministre ivoirien de l’Économie Numérique. Ses quelques mots résument l’enjeu de la cybersécurité pour le continent africain. Si celui-ci connaît une numérisation accélérée depuis la fin des années 1990, l’entrée des sociétés africaines dans l’économie numérique a parallèlement entraîné et accru les risques « cyber ». C’est pourquoi, il est essentiel de les maîtriser afin de réduire les impacts sur les économies africaines. Cela nécessite donc la mise en place d’une culture commune de la cybersécurité. Aussi, au fur et à mesure que les entreprises opèrent leur révolution numérique et que les citoyens utilisent de plus en plus Internet et les plateformes numériques, la coopération africaine en matière de lutte contre les cyberattaques devient chaque jour un enjeu de plus en plus crucial.

La cybersécurité en Afrique : un défi d’ampleur

La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière l’ampleur du défi que représente l’adaptation des administrations et des entreprises africaines aux enjeux de cybersécurité induits par la numérisation croissante que connaissent nos sociétés. Les mesures de distanciation sociale, de quarantaine ou encore la fermeture des frontières ont rendu quasi systématique le recours au télétravail, tout en accroissant l’importance du e-commerce et l’utilisation de services en ligne. Ceci a également exposé les fragilités des économies africaines face aux risques cyber de plus en plus sophistiqués, et la nécessité d’intégrer la cybersécurité dans les logiciels de pensée.

Une étude du cabinet Deloitte sur la cybersécurité dans les entreprises africaines[1] a ainsi montré que la cybersécurité et ses enjeux afférents n’étaient pas encore suffisamment pris en compte, l’Afrique francophone comptant encore un train de retard par rapport au reste du monde. Ainsi, parmi les entreprises sondées – comptant toutes plus de 500 employés – seules 22% disposaient d’un responsable de la sécurité cyber. Les enjeux rattachés à ce domaine étaient évoqués au moins une fois par trimestre dans seulement 16% des entreprises citées, contre 53% dans le reste du monde. En cas d’attaques, seules 11% étaient assurées et 42% disposaient d’un plan de continuité d’activité. Ces carences s’observaient également dans les budgets consacrés à la cybersécurité : inférieurs à 200 000 euros dans les deux tiers des cas, ils n’excédaient 500 000 euros que dans 11% des entreprises. De plus, ce budget était souvent inégalement réparti entre les postes de dépense, provoquant des déséquilibres préoccupants lorsqu’on compare leur situation à la moyenne mondiale. Si 35% des investissements allaient à la sécurité des infrastructures de télécommunications, – contre 14% en moyenne dans le monde -, seulement 5% étaient dédiés à la sécurisation des données, poste de dépense représentant 16% des dépenses de cybersécurité pour les entreprises extérieures à la zone observée.

L’impression dégagée par ces statistiques est largement corroborée par un rapport d’Interpol[2] daté d’octobre 2021, qui estimait que 90% des entreprises africaines ne disposaient pas de protocoles de cybersécurité suffisants. Ces carences provoquent des dommages économiques, puisque le cabinet kényan Serianu estimait que la cybercriminalité avait provoqué des pertes s’élevant à 4,2 milliards de dollars en 2021 sur l’ensemble du continent[3].

Malgré des défis persistants, une coopération africaine en progression

Si la coopération africaine en matière de cybersécurité constitue donc aujourd’hui une nécessité du fait de la digitalisation croissante des économies sur le continent et des carences encore observables, il existe néanmoins des barrières qui font entrave à son progrès.

Les tensions géopolitiques persistantes entre certains pays, l’instabilité que connaissent malheureusement d’autres, aussi bien sur le plan sécuritaire qu’institutionnel, représentent des freins à l’établissement d’une coopération durable. Parallèlement, les différents niveaux de développement, de maturité et de volonté politique en termes de cybersécurité limitent également la mise en place d’une collaboration efficace.

En 2021, seuls 12 pays avaient ainsi signé la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données[4], dite Convention de Malabo, et uniquement six l’avaient ratifiée[5], tandis qu’uniquement 55% d’entre eux disposaient d’une législation sur la protection des données12. Harmoniser les législations, mettre un place un cadre juridique commun à l’échelle continental semblent donc être des préambules nécessaires pour permettre de relever le défi de la coopération africaine en matière de cybersécurité.

Si le continent africain a encore un long chemin à parcourir afin d’harmoniser les différents cadres légaux et réglementaires en termes de cybersécurité et de protection des données personnelles, des succès notables sont à souligner et à encourager. En effet, le marché de la cybersécurité en Afrique est passé de 0,92 Mds d’euros en 2015[6] à 2,32 Mds en 2020[7]. Des États ont mis en œuvre des politiques résolues. La Côte d’Ivoire par exemple, en pointe sur les sujets numériques, a pensé dès le début des années 2010 une stratégie nationale de la cybersécurité. En 2011, le pays créait ainsi la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC)[8], mais également une loi sur la protection des données personnelles permettant de poursuivre les cybercriminels. Les dernières années ont également vu l’émergence d’acteurs privés de la cybersécurité comme Ciberobs Consulting ou Diamond Security Consulting.

Ces progrès locaux ne peuvent toutefois permettre, à eux seuls, de relever le défi de la cybersécurité en Afrique. Le caractère transnational par nature de la cybercriminalité impose en effet une coopération et une stratégie internationales, afin de sensibiliser aux risques et aux opportunités que représente la digitalisation croissante des économies. De ce fait, le dialogue et l’établissement d’un cadre réglementaire adapté se révèleront nécessaires.

Se pose dès lors la question de la formation dans un secteur où la pénurie de travailleurs qualifiés dans le monde s’élève à 2,72 millions de personnes[9], et où l’Afrique n’en compte que 10 000 selon Franck Kié[10], fondateur de Ciberobs Consulting et du Cyber Africa Forum. Un effort commun en termes de formation de professionnels de la cybersécurité semble donc nécessaire. Cette coopération doit notamment inclure les acteurs privés pour être plus efficace. Nombre de ces derniers ont en effet développé des programmes de formation, tels que Orange, Google ou Huawei [11]. L’équipementier chinois a ainsi créé la ICT Academy dans les 600 meilleures universités et collèges spécialisés dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans 28 pays africains, formant ainsi plus de 120 000 talents. Sur le continent africain, Huawei a également lancé le programme Seeds for the Future depuis 2014. Plus de 3 000 jeunes talents de 36 pays y ont participé et près de 1 000 d’entre eux ont eu l’opportunité de se rendre en Chine afin d’en apprendre davantage sur les nouvelles technologies numériques disruptives. Plus particulièrement, l’édition 2021 de Seeds for the Future au Mali a été l’occasion pour les étudiants de se sensibiliser aux rudiments de la cybersécurité, – les failles étant avant tout humaines -, et d’en apprendre davantage sur les actions menées par le groupe chinois dans ce domaine.

Outre l’apprentissage se pose également la question de l’investissement dans des infrastructures fiables et sécurisées, nécessaires pour accroître la cyber résilience des États. En tant que leader dans la fourniture de solutions et d’infrastructures de TIC, Huawei fournit des produits et des services d’infrastructures de télécommunication intelligents et sécurisés afin d’accompagner le développement et la résilience de l’économie numérique des pays en Afrique.

L’opportunité autant que la nécessité que représente la coopération africaine en matière de cybersécurité ont été bien perçues par de nombreux acteurs, et nous pouvons ainsi évoquer de premières initiatives prometteuses. En effet, dès 2014, l’Union Africaine a adopté la Convention de Malabo, posant les premiers jalons d’une coopération continentale. Plus récemment, le Sommet de Lomé qui s’est tenu en mars 2022[12] a également permis d’attirer l’attention sur la nécessité d’établir des réglementations et des cadres légaux communs. La création du Cyber Africa Forum (CAF) peut être citée comme un dernier exemple éloquent. Celui-ci, dont la deuxième édition s’est tenue en mai 2022, permet aux acteurs africains de la cybersécurité de disposer d’un lieu de rencontres, de discussions et d’échanges sur les bonnes pratiques nécessaire à la coopération. Cette dynamique positive doit donc être amplifiée afin de faire face aux enjeux essentiels de cybersécurité, et de pouvoir, demain, faire du continent africain un leader dans ce domaine.


[1] Deloitte, Étude de la maturité Cybersécurité 2021 Afrique Francophone, juin 2021.

[2] Interpol, Évaluation 2021 des cybermenaces en Afrique, octobre 2021.

[3] Jeune Afrique, Cybersécurité : comment la Côte d’Ivoire est devenue un hub régional, mai 2022.

[4] Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données ouverte à la ratification

[5] Jeune Afrique, L’Afrique peut-elle encore sauver sa souveraineté numérique ?, avril 2021.

[6] Markets and Markets, Africa Cyber Security Market

[7] La Tribune Afrique, Cybersécurité : l’Afrique a perdu 10% de son PIB dans les cyberattaques en 2021, mai 2022.

[8] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire : des résultats probants, 31/01/2022

[9] (ISC)2, 2021 Cybersecurity Workforce Study, 2021

[10] La Tribune Afrique, Cybersécurité : l’Afrique a perdu 10% de son PIB dans les cyberattaques en 2021, mai 2022

[11] Ibid.

[12] Jeune Afrique, Cybersécurité : à Lomé, l’Afrique veut s’armer contre les menaces, mars 2022.

L’AFD et Investisseurs & Partenaires lancent le programme I&P Digital Energy

L’Agence française de développement (AFD) et Investisseurs & Partenaires (I&P), en partenariat avec le fonds spécialisé Gaia Impact Fund, annoncent le lancement d’I&P Digital Energy, un programme conçu pour accompagner la croissance et le développement d’une dizaine de start-up et PME qui proposent des solutions combinant nouvelles technologies numériques et accès à l’énergie en Afrique subsaharienne.

I&P Digital Energy est la composante de financement d’amorçage de la Facilité Digital Energy, programme financé par la Commission européenne et mis en œuvre par l’Agence française de développement. Grâce au financement de projets et de produits numériques innovants, la Facilité vise à soutenir l’intégration des sources d’énergie renouvelables dans le réseau, augmenter l’accès à l’énergie, ou encore améliorer la performance des services publics et réduire les pertes techniques et commerciales.

Financer et accompagner la transition énergétique en Afrique subsaharienne

Le programme I&P Digital Energy s’adresse aux start-up et PME qui proposent des solutions numériques d’accès à une énergie abordable, moderne et stable pour le plus grand nombre. Le programme répondra aux enjeux de financement, de renforcement de capacité et de structuration de ces entreprises, en vue de favoriser la création d’emplois et la préparation à l’investissement et au passage à l’échelle.

Cet ambitieux programme, doté d’une enveloppe de 4 millions d’euros, bénéficiera à une douzaine de start-up et PME opérant en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est.

Cette initiative contribue à accélérer la croissance et soutenir l’innovation des start-up et PME du secteur de l’énergie. À terme, elle devrait générer un effet de levier de financement pour les entreprises amorcées et offrir un nouvel accès à l’énergie à 150 000 personnes, contribuant ainsi à l’émergence de nouvelles habitudes de consommation énergétique.

‘’ Le secteur de l’énergie, et en particulier celui de l’électricité, est confronté à des changements clés qui ont bouleversé la structure du réseau : passage d’une infrastructure centralisée à une infrastructure décentralisée, monodirectionnelle à multidirectionnelle, basée sur le carbone et maintenant décarbonée, etc. La digitalisation est cruciale pour ce nouveau réseau d’énergie flexible et décentralisé’’ — Extrait du programme de la Facilité Digital Energy de l’AFD

I&P Digital Energy a été conçu autour de deux volets complémentaires :

  • Du financement d’amorçage avec un montant moyen de 300 000 € sous forme d’avance remboursable par entreprise, pour répondre à ses besoins de financement pendant la phase d’accélération
  • De l’accompagnement stratégique et du renforcement de capacité

Un consortium de mise en œuvre engagé et à fort ancrage local

I&P Digital Energy est la composante financement d’amorçage du programme Digital Energy Facility, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence française de développement. Son déploiement dans les pays cibles est assuré par Investisseurs & Partenaires (I&P), groupe spécialisé dans le financement et l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne.

I&P Digital Energy est déployé localement par les équipes d’I&P présentes dans 10 pays africains. Gaia Impact Fund, spécialiste de l’investissement à impact dans les énergies renouvelables en Afrique et en Asie, participera également à la mise en œuvre de ce programme en tant qu’expert du secteur.

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Site Internet : https://www.ietp.com/fr/content/afd-ip-lancement-ip-digital-energy

Connecter le monde

Ethernet
Ethernet

Avec la transformation numérique, les pays en développement ont une occasion formidable d’encourager la croissance et de faire partie de l’économie mondialisée. Voici comment les projets numériques mis en œuvre dans le monde entier stimulent l’innovation et aident la population à accéder à de meilleurs services

La transformation numérique accélère le développement, contribue à la croissance économique, rapproche les personnes et permet une meilleure utilisation des ressources. Mais de nombreux pays peinent à investir dans l’innovation et les technologies numériques, parce qu’ils n’ont pas les moyens de les financer. Près de 2,9 milliards de personnes dans le monde, en particulier les femmes et les filles, n’ont pas de téléphone, d’ordinateur ou d’accès à internet.

La Banque européenne d’investissement souhaite aider à améliorer les technologies et à innover. En 2021, ses financements ont contribué à favoriser de nouveaux modèles économiques numériques, à raccorder 3,5 millions de foyers à la fibre et à permettre la souscription de 6,8 millions d’abonnements aux services 5G. L’année dernière, la Banque a notamment assuré des financements pour la transformation numérique des infrastructures autoroutières au Maroc et le déploiement national du haut débit dans les zones rurales de Géorgie.

La banque de l’UE apporte l’internet et la banque en ligne aux populations rurales des pays qui disposent d’infrastructures médiocres et investit dans les infrastructures de télécommunications. Elle appuie également des projets innovants qui aident à mettre en place de nouveaux instruments financiers pour les personnes les plus pauvres et les plus défavorisées, en proposant des services numériques dans les domaines de la santé, de la banque, du commerce et de l’administration publique.

« La transformation numérique permet de niveler les possibilités », déclare Benoit Denis, économiste principal chargé des projets numériques à la Banque européenne d’investissement.   « Les investissements dans l’éducation numérique, les infrastructures et les services numériques peuvent renforcer l’égalité entre les sexes, accroître la résilience face aux changements climatiques et contribuer à la réalisation de nombreux objectifs de développement durable des Nations unies. »

Dawid A. Fusiek

Rédacteur à la Banque européenne d’investissement, la banque de l’UE. Dawid écrit des articles sur l’impact de l’action de la Banque sur les populations et les entreprises du monde entier.

FC et Orange Bank Africa associés dans les services financiers

IFC International Finance Corporation
IFC International Finance Corporation

Afin de soutenir le développement des services financiers numériques en Afrique de l’Ouest, IFC a annoncé la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa (OBA) visant à améliorer l’accès au financement des agents et commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC fournira des services de conseil à Orange Bank Africa pour lui permettre de concevoir et tester des produits de crédit numériques innovants et évolutifs répondant aux besoins spécifiques des agents de mobile money ainsi que des commerçants qui acceptent ce type de paiement.

Ces solutions seront, dans un premier temps, déployées sur le marché ivoirien, où Orange Bank Africa a démarré ses activités commerciales en juillet 2020.

Dans sa phase pilote, le projet ciblera 250 agents du réseau Orange Money Côte d’Ivoire afin de renforcer leur accès au financement accessible depuis Orange Money, et leur permettre de disposer de liquidités suffisantes pour répondre à la demande de leurs clients.

Les agents sont des maillons essentiels de l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest. Mais ces entrepreneurs, pour la plupart sous-bancarisés, sont confrontés à des problèmes de liquidités qui les obligent parfois à refuser des transactions, ce qui entrave le développement de leurs activités et du secteur en général.

 « À travers le partenariat avec IFC, notre banque vise à renforcer sa collaboration avec les milliers d’agents et de commerçants, notamment dans les zones rurales, qui jouent un rôle primordial dans l’écosystème du mobile money, » a déclaré Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d’Orange Bank Africa. « Ce projet s’inscrit, plus généralement, dans notre mission d’améliorer l’accès aux services financiers dans la région en s’appuyant sur les transformations dans le domaine du numérique. »

« Renforcer l’inclusion financière en Afrique est une priorité absolue pour IFC et les services de mobile money sont un moyen efficace d’y parvenir. Nous sommes heureux de nous associer à Orange Bank Africa afin de faire bouger les lignes dans le domaine du crédit numérique, » a indiqué Manuel Reyes-Retana, directeur régional pour les institutions financières d’IFC en Afrique. « C’est une première étape d’une collaboration de long terme visant à développer des services bancaires viables au profit de ceux qui en ont le plus besoin. »

En Côte d’Ivoire, plus de 80 % de la population dispose aujourd’hui d’un compte de mobile money. Cependant, la croissance rapide du secteur au cours des dernières années ne s’est pas encore traduite par l’utilisation de produits formels d’épargne, de crédit ou d’assurance. Pour renforcer l’accès aux produits financiers numériques au profit des micro et petites entreprises, il est nécessaire de réadapter l’offre, en développant notamment des techniques alternatives de notation de crédit.

Orange Bank Africa, née d’un partenariat entre le Groupe Orange et le Groupe de bancassurance NSIA Banque, est la première banque mobile à avoir obtenu une licence de banque commerciale par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

À propos d’IFC


La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2021, IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de la pandémie de COVID-19. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.

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À propos d’Orange Bank Africa

Orange Bank Africa est née d’un partenariat entre le Groupe Orange et le Groupe de bancassurance NSIA Banque, deux acteurs de référence sur leurs marchés respectifs. La banque 100% digitale s’est engagée à renforcer l’inclusion financière dans la zone UEMOA, avec pour finalité d’améliorer la qualité de vie des populations. Elle offre aux populations l’accès à des solutions innovantes et simples, axées sur les services mobiles. L’un de ses produits-phares, le prêt Tik Tak+, permet aux clients de recevoir jusqu’à 300 000 FCFA en moins de 10 secondes sur leur compte Orange Money.
 

Orange Bank Africa appuie sa légitimité sur l’expertise du Groupe Orange dans les services financiers, démontrée depuis 2008 par le succès d‘Orange Money dans plus de 17 pays africains. Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la banque digitale du Groupe Orange vise à étendre, dans un futur proche, sa présence sur les marchés du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso.

www.orangebank.ci

L’outil IA de traduction de Meta aide à surmonter les barrières linguistiques

Meta
Meta

Meta a annoncé l’élaboration du NLLB-200 « No Language Left Behind » en code source ouvert, un modèle d’IA unique, le premier à traduire 200 langues différentes, dont 55 langues africaines, avec des résultats probants. Meta utilise des techniques de modélisation et des enseignements issus de ce projet pour améliorer et élargir les traductions sur Facebook, Instagram et Wikipedia.

Dans le but de développer des capacités de traduction automatique de bonne qualité pour les langues à faibles ressources à travers le monde, ce modèle d’IA unique a été conçu en priorité pour les langues africaines. Elles sont considérées comme compliquées pour une traduction automatique. Les modèles d’IA nécessitent de nombreuses données pour les aider à décoder, sachant que pour ces langues, il existe peu de données de formation qui sont traduites par un humain. A titre d’exemple, il existe plus de 20 millions de personnes qui parlent et écrivent en Luganda, mais les exemples d’écrits en cette langue sont extrêmement rares sur Internet.

Nous avons collaboré avec plusieurs traducteurs professionnels pour chacune de ces langues afin de développer une référence fiable qui puisse automatiquement évaluer la qualité de la traduction de ces langues à faibles ressources. Nous travaillons également avec des traducteurs professionnels pour effectuer une évaluation humaine, impliquant des personnes natives de ces langues pour évaluer la traduction fournie par l’IA. Cependant la réalité est qu’une poignée de langues dominent le Web, ce qui signifie que seule une partie du monde peut accéder au contenu du Web et y participer dans leurs propres langues. Nous souhaitons changer cela en créant des systèmes de traduction automatique plus inclusifs – des systèmes qui déverrouillent l’accès au Web pour plus de 4 milliards de personnes à travers le monde qui se trouvent actuellement exclues sous prétexte qu’elles ne parlent pas l’une des rares langues dans laquelle le contenu est disponible.

« C’est impressionnant de voir à quel point l’IA améliore l’ensemble de nos services. Nous venons de développer et de mettre en place un modèle d’IA en code source ouvert qui peut traduire prés de 200 langues différentes, dont beaucoup ne sont pas prises en compte par les systèmes de traduction actuels. Nous avons nommé ce projet No Language Left Behind, et les techniques de modélisation de l’IA que nous avons utilisées permettent de réaliser des traductions de bonne qualité pour des langues parlées par des milliards de personnes dans le monde. Pour donner une idée de l’ampleur des choses, ce modèle en 200 langues compte plus de 50 milliards de paramètres, et nous l’avons formé à l’aide de notre nouveau Research SuperCluster, qui est l’une des super-machines de l’IA, les plus rapides au monde. Ces progrès permettront plus de 25 milliards de traductions chaque jour sur nos applications. La communication à travers les langues est une superpuissance fournie par l’IA, mais au fur et à mesure que nous évoluons dans nos projets d’IA, nous améliorons en même temps l’ensemble de nos travaux – de l’affichage des contenus les plus intéressants sur Facebook et Instagram, à la recommandation de publicités les plus pertinentes, en passant par la sécurité de nos services pour tous nos utilisateurs », a déclaré Mark Zuckerberg, PDG de Meta, dans un message sur son profil Facebook.

La langue est notre culture, notre identité et notre survie dans ce monde. Cependant, comme des outils de traduction de bonne qualité n’existent pas pour des centaines de langues, des milliards de personnes aujourd’hui ne peuvent pas accéder au contenu numérique ou participer pleinement aux échanges en ligne, et interagir avec les communautés d’internautes en parlant leur langue préférée ou leur langue maternelle. C’est une réalité qui concerne plus particulièrement les centaines de millions de personnes qui parlent les nombreuses langues d’Afrique.

« L’Afrique est un continent avec une grande diversité linguistique, cependant les barrières linguistiques font partie du quotidien. Nous sommes ravis d’annoncer que 55 langues africaines seront incluses dans cet outil de recherche de traduction automatique, ce qui représente une percée majeure pour notre continent », a déclaré Balkissa Ide Siddo, Directrice des Politiques Publiques pour l’Afrique chez Meta, en parlant du lancement du modèle d’IA. « Imaginez visiter votre groupe Facebook préféré à l’avenir et y retrouver un message en Igbo ou en Luganda, et être capable de le comprendre dans votre propre langue en cliquant simplement sur un bouton – c’est ce résultat que nous escomptons à travers des recherches comme celles-ci. Des traductions précises dans plusieurs langues pourraient également aider à identifier les contenus préjudiciables et la mésinformation, à protéger l’intégrité des élections, et à réduire les cas d’exploitation sexuelle et de trafic humain en ligne. »

Au sujet de l’accessibilité et l’inclusion dans le développement d’un Métavers équitable, Balkissa Ide Siddo a ajouté que « Chez Meta, nous travaillons aujourd’hui pour garantir à autant de personnes que possible l’accès aux nouvelles opportunités éducatives, sociales et économiques que la prochaine évolution de l’Internet apportera à la technologie future et à la vie quotidienne de demain. »

Afin de garantir une bonne qualité des traductions, Meta a également créé un nouvel ensemble de données d’évaluation, FLORES-200 et a mesuré les performances de NLLB-200 dans chaque langue. Les résultats ont révélé que NLLB-200 dépasse la performance de la précédente technologie la plus pointue en la matière de 44 % en moyenne.

Meta a également mis le modèle NLLB-200 en code source ouvert et a développé une multitude d’outils de recherche pour permettre à d’autres chercheurs d’étendre ce travail à d’autres langues et créer des technologies plus inclusives. Meta AI offre également jusqu’à 200 000 $ de subventions à des organisations à but non lucratif pour des applications réelles pour NLLB-200.

Il existe des versions de Wikipédia dans plus de 300 langues, mais la plupart de ces versions disposent de peu d’articles comparés à plus de 6 millions disponibles en anglais. Suite au partenariat de Meta avec la Wikimedia Foundation, l’organisation à but non lucratif qui héberge Wikipédia ainsi que d’autres projets de contenus gratuits, les techniques de modélisation et les enseignements retenus de la recherche NLLB sont désormais appliqués aux systèmes de traduction utilisés par les éditeurs de Wikipédia. À l’aide du Content Translation Tool de  Wikimedia Foundation, les articles peuvent désormais être facilement traduits dans plus de 20 langues à faibles ressources (celles ne disposant pas d’assez de données pour former les systèmes d’IA), dont 10 qui auparavant n’étaient prises en compte par aucun outil de traduction automatique sur cette plateforme. Pour visionner une démonstration de NLLB-200 montrant comment le modèle peut traduire des récits du monde entier, rendez-vous ici. Vous pouvez également lire le document de recherche ici

200 langues pour un seul modèle d’IA : une percée dans la traduction automatique de qualité

  • Meta AI a mis au point un modèle d’IA unique, NLLB-200, qui est le premier à traduire dans 200 langues différentes avec une qualité de pointe validée par des évaluations poussées pour chacune d’entre elles.
  • Nous avons également créé un nouvel ensemble de données d’évaluation, FLORES-200, et mesuré les performances de NLLB-200 dans chaque langue pour confirmer que les traductions sont de qualité. En moyenne, NLLB-200 a réalisé des scores 44 % supérieurs au précédent modèle le plus performant.
  • Nous nous appuyons désormais sur des techniques de modélisation et sur les conclusions tirées du projet pour améliorer et étendre les traductions sur Facebook, Instagram et Wikipédia.
  • Nous mettons en libre accès les modèles NLLB-200, l’ensemble de données FLORES-200, le code d’apprentissage des modèles et le code permettant de recréer l’ensemble de données d’apprentissage afin d’aider d’autres chercheurs à améliorer leurs outils de traduction et à s’appuyer sur nos travaux.

La langue est notre culture, notre identité et notre lien avec le monde. Mais compte tenu de l’absence d’outils de traduction de qualité pour des centaines de langues, des milliards de personnes ne peuvent pas accéder aux contenus numériques ni participer pleinement aux conversations et aux communautés en ligne dans leur langue de prédilection ou maternelle. Cela est particulièrement vrai pour les centaines de millions de locuteurs des diverses langues d’Afrique et d’Asie.

Pour aider tout un chacun à mieux se connecter aujourd’hui et à prendre part au métavers de demain, les chercheurs de Meta AI ont créé No Language Left Behind (NLLB), une initiative visant à développer des fonctionnalités de traduction automatique de haute qualité pour la plupart des langues du monde. Nous annonçons aujourd’hui une avancée importante concernant NLLB : nous avons développé un modèle d’IA unique appelé NLLB-200, qui traduit 200 langues différentes avec des résultats exceptionnels. Nombre de ces langues, telles que le kamba et le lao, n’étaient pas ou peu prises en charge, même par les meilleurs outils de traduction existants aujourd’hui. Moins de 25 langues africaines sont actuellement prises en charge par les outils de traduction les plus répandus, dont beaucoup sont de mauvaise qualité. En comparaison, NLLB-200 prend en charge 55 langues africaines avec des résultats exceptionnels. Au total, ce modèle unique peut fournir des traductions de qualité pour des langues parlées par des milliards de locuteurs dans le monde. En moyenne, les scores BLEU du modèle NLLB-200 sont supérieurs de 44 % à ceux du précédent modèle le plus performant sur l’ensemble des 10 000 sens de traduction des données de référence FLORES-101. Pour certaines langues africaines et indiennes, cette différence dépasse 70 % par rapport aux systèmes de traduction récents.

Nous mettons désormais le modèle NLLB-200 en libre accès et publions un ensemble d’outils pour aider d’autres chercheurs à étendre nos travaux à de nouvelles langues et à mettre au point des technologies plus inclusives. Meta AI verse également jusqu’à 200 000 $ de subventions à des organisations à but non lucratif afin de les aider à développer des applications concrètes du modèle NLLB-200.

Les avancées scientifiques réalisées grâce à l’initiative NLLB permettront d’améliorer plus de 25 milliards de traductions effectuées chaque jour sur le fil d’actualité de Facebook, Instagram et nos autres plateformes. Imaginez-vous pouvoir consulter votre groupe Facebook favori, trouver une publication en igbo ou luganda et la comprendre dans votre propre langue d’un simple clic. L’amélioration de la précision des traductions dans plusieurs langues pourra également faciliter le repérage des contenus nuisibles et des fausses informations, afin de préserver l’intégrité des élections et lutter contre les phénomènes d’exploitation sexuelle et de traite d’êtres humains en ligne. Les techniques de modélisation et les découvertes de notre recherche NLLB sont désormais utilisées par les systèmes de traduction des éditeurs de Wikipédia.

La traduction est l’une des perspectives les plus intéressantes de l’IA, car elle a beaucoup d’incidence sur le quotidien des internautes. L’initiative NLLB ne vise pas seulement à renforcer l’accessibilité des contenus sur le web. Elle permet aux internautes d’échanger et de partager plus facilement des informations entre plusieurs langues. Nous avons encore du chemin à parcourir, mais ces récents progrès nous remplissent d’espoir et nous aident à mieux accomplir la mission de Meta.

Vous trouverez ici une démonstration du modèle NLLB-200 pour constater sa capacité à traduire des histoires du monde entier. Vous pourrez également lire nos travaux de recherche.

Proposer des outils de traduction à des milliards de locuteurs supplémentaires

Nous avons travaillé en partenariat avec la fondation Wikimédia, une organisation à but non lucratif qui héberge Wikipédia et d’autres sites d’accès gratuit au savoir, pour aider à améliorer les systèmes de traduction de Wikipédia. Wikipédia possède des versions en plus de 300 langues, mais la plupart des versions sont loin d’approcher les plus de 6 millions d’articles du Wikipédia anglais. Cet écart est particulièrement marqué pour les langues principalement parlées en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Par exemple, il n’existe qu’environ 3 260 articles de Wikipédia en lingala, une langue qui compte 45 millions de locuteurs dans la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République Centrafrique et le Soudan du Sud. À titre de comparaison, il existe plus de 2,5 millions d’articles en suédois, alors que cette langue est parlée par 10 millions de locuteurs en Suède et en Finlande.

Les éditeurs de Wikipédia ont désormais accès à la technologie à l’origine du modèle NLLB-200 via l’outil de traduction de contenu de la fondation Wikimédia. Ils peuvent ainsi traduire des articles dans plus de 20 langues pour lesquelles peu de ressources existent (qui manquent d’ensembles de données exhaustifs pour entraîner des systèmes d’IA), dont 10 qui n’étaient pas encore prises en charge par les outils de traduction automatique de la plateforme.

Réussir à construire un seul modèle pour des centaines de langues

Les systèmes de traduction automatique, comme tous les modèles d’IA, sont entraînés sur des données. Dans le cas des systèmes de traduction textuelle, cela représente généralement des millions de phrases soigneusement mises en correspondance dans plusieurs langues. Mais le volume disponible de phrases parallèles n’est simplement pas le même en anglais qu’en peul. Les modèles de traduction actuels essaient de combler cet écart en extrayant des données du web. Mais cela donne souvent des résultats de piètre qualité, car le texte source n’est pas le même pour toutes les langues. De plus, le web contient un grand nombre de fautes et d’incohérences orthographiques. Les accents et les autres signes diacritiques y sont souvent omis.

Un autre défi important à relever consiste à optimiser un seul modèle de façon à le faire fonctionner pour des centaines de langues sans perdre en performances ou en qualité de la traduction. Traditionnellement, le meilleur moyen d’obtenir la plus haute qualité de traduction possible était de créer un modèle distinct pour chaque combinaison de langues. Mais cette approche est peu évolutive : les performances et la qualité de la traduction se dégradent lors de l’ajout de nouvelles langues.

Les modèles de traduction génèrent également des erreurs qui sont difficiles à repérer. Ces systèmes sont basés sur les mêmes réseaux neuronaux que ceux utilisés pour la génération de texte. Ils génèrent donc naturellement les mêmes types d’erreurs : affirmations fausses, inexactitude, contenu dangereux, etc. En règle générale, certaines langues disposent simplement d’un nombre plus réduit d’éléments de référence et d’ensembles de données, ce qui complique drastiquement les processus de test et d’amélioration des modèles.

Innover dans les domaines de l’architecture, de la collecte de données, de l’établissement de références et autres

Au cours des dernières années, nous avons fait d’importants progrès pour franchir tous ces obstacles. En 2020, nous avons présenté notre modèle de traduction en 100 langues, le M2M-100, qui s’appuyait sur de nouvelles méthodes d’acquisition des données d’entraînement, de nouvelles architectures permettant d’ajuster la taille du modèle sans nuire aux performances, ainsi que de nouveaux moyens d’évaluer et d’améliorer les résultats. Pour ajouter 100 langues supplémentaires, nous avons dû progresser sur ces trois derniers points.

Étoffer les ressources d’entraînement

Pour collecter des textes parallèles de grande qualité dans un plus grand nombre de langues, nous avons amélioré LASER, notre boîte à outils de transfert zero-shot pour le traitement naturel du langage. La nouvelle version LASER3, qui remplace les réseaux LSTM, utilise un modèle Transformer auto-entraîné avec l’objectif MLM (masked language modeling). Nous avons amélioré ses performances en recourant à des procédures d’entraînement professeur-élève, ainsi qu’en créant des encodeurs propres à chaque groupe de langues. Cela nous a permis d’élargir la couverture linguistique du LASER3 et de produire d’importants volumes de phrases parallèles, y compris pour les langues pâtissant d’un manque de ressources. Nous mettons la méthode d’incorporation multilingue du LASER3 à la libre disposition des autres chercheurs. Nous publions également des milliards de phrases parallèles dans plusieurs combinaisons de langues que nous avons extraites et nettoyées à l’aide des techniques décrites ici.

Comme nous avons élargi nos sources de données d’entraînement en plusieurs langues, nous devions impérativement nous assurer que les exemples resteraient de bonne qualité. Nous avons entièrement repensé notre pipeline de nettoyage des données pour pouvoir traiter 200 langues en ajoutant plusieurs étapes essentielles de filtrage. Par exemple, nous commençons par utiliser nos modèles LID-200 pour filtrer les données et réduire le bruit des corpus web avec un haut niveau de précision. Nous avons établi des listes d’expressions toxiques pour chacune des 200 langues et les avons utilisées pour évaluer et filtrer les résultats potentiellement nuisibles. Ces étapes nous ont permis de nous assurer que nous disposons d’ensemble de données plus propres et moins offensants avec des langues correctement identifiées. Ce travail est important pour améliorer la qualité de la traduction et réduire le risque d’expressions toxiques (introduction de contenu nuisible par le système lors du processus de traduction).

Ajuster la taille du modèle sans nuire aux performances

Les systèmes de traduction multilingue présentent deux principaux avantages. Ils permettent de partager des données d’entraînement entre des langues qui se ressemblent, comme l’assamais et le bengali qui utilisent tous les deux l’alphasyllabaire bengali. Ils aident ainsi à améliorer considérablement la qualité de la traduction pour les langues disposant d’une faible quantité de ressources quand elles sont entraînées avec des langues plus documentées. Les chercheurs peuvent également reproduire, redimensionner et tester plus facilement un seul modèle multilingue que des centaines ou des milliers de modèles bilingues.

Toutefois, l’élargissement d’un modèle de 100 à 200 langues présente d’autres défis ardus. Lors de l’augmentation du nombre de paires de langues pour lesquelles nous disposons de peu de ressources dans les données d’entraînement, les modèles multilingues tendent progressivement vers une situation de surajustement au fur et à mesure de leur entraînement. Nous avons résolu ces problèmes en innovant sur trois fronts : régularisation et apprentissage progressif, auto-apprentissage et diversification de la retraduction.

Nous avons commencé par développer des réseaux de type Mixture of Experts avec une capacité partagée et spécialisée afin de rediriger automatiquement les langues avec peu de données vers cette capacité. Conjointement avec l’utilisation de systèmes de régularisation plus efficaces, cela permet d’éviter le surajustement. Nous avons également adopté une approche d’apprentissage progressif en deux étapes. Tout d’abord, nous avons entraîné les langues disposant de ressources abondantes pendant quelques itérations avant d’ajouter les paires de langues pour lesquelles nous disposions de peu de ressources afin de réduire le problème de surajustement. Ensuite, pour faire face à la faible quantité de données bitextuelles parallèles des langues moins représentées, nous avons mis à profit un modèle d’auto-apprentissage sur les données monolingues de ces langues ainsi que des langues mieux représentées qui leur ressemblent afin d’améliorer les performances globales du modèle.

Enfin, nous avons analysé la meilleure façon de générer des données de retraduction et avons découvert que le mélange de données retraduites à l’aide de modèles de traduction statistique bilingue et de traduction neuronale multilingue permettait d’améliorer les performances de traduction des langues moins représentées grâce à la plus grande diversité des données synthétiques générées. Pour entraîner le modèle NLLB-200, qui comporte 54 milliards de paramètres, nous nous sommes servis de notre tout nouveau superordinateur d’IA Research SuperCluster (RSC), un des plus rapides au monde.

Concevoir des outils d’évaluation et de réduction des risques pour plus de 200 langues

Pour évaluer et améliorer le modèle NLLB-200, nous avons mis au point un ensemble de données d’évaluation plusieurs-à-plusieurs unique, baptisé FLORES-200. Cet ensemble permet aux chercheurs d’évaluer les performances du modèle dans 40 000 sens de traduction différents. Nous mettons en libre accès cet ensemble de données pour aider d’autres chercheurs à tester rapidement et à améliorer leurs modèles de traduction. L’ensemble FLORES-200 permet d’évaluer les systèmes de traduction pour un grand nombre d’applications, notamment des brochures santé, des films, des livres et du contenu en ligne dans des pays ou des régions dont les langues sont représentées par un faible nombre de ressources.

Le passage à 200 langues nécessitait de prévenir les risques de génération de contenu toxique, qui peuvent être difficiles à gérer dans un système de traduction multilingue. Pour ce faire, nous avons établi une liste d’expressions toxiques pour toutes les langues prises en charge afin de permettre la détection et le filtrage des injures et de tout autre contenu potentiellement offensant. Nous publions nos références et nos listes d’évaluation des expressions toxiques pour l’ensemble des 200 langues afin de donner aux autres chercheurs un outil leur permettant de réduire les risques de leurs modèles.

Pour être certains d’œuvrer de la manière la plus responsable possible, nous avons fait appel à une équipe interdisciplinaire de linguistes, de sociologues et d’ethnologues pour chacune des langues concernées.

Le graphique ci-dessus indique le score BLEU moyen sur le corpus FLORES-101 de traductions de 100 langues à partir de l’anglais et vers celui-ci. À gauche, M2M et Delta LM, deux modèles de pointe publiés qui prennent en charge 100 langues. À droite, des modèles qui prennent en charge 200 langues : un modèle Transformer de référence avec 3,3 milliards de paramètres, un modèle de référence avec auto-apprentissage, un modèle de référence avec retraduction, et NLLB-200, un modèle de type Mixture of Experts qui exploite l’auto-apprentissage et la retraduction.

Développer la traduction et renforcer l’inclusion

Les outils de traduction de haute qualité peuvent être révolutionnaires. Aujourd’hui, la réalité est que le web est dominé par une poignée de langues, notamment l’anglais, le mandarin, l’espagnol et l’arabe. Les locuteurs natifs de ces langues peuvent avoir du mal à se représenter l’importance de pouvoir lire quelque chose dans sa langue natale. Nous pensons que l’initiative NLLB aidera à préserver le message original de chaque langue plutôt que de risquer souvent de le perdre en faisant appel à une langue intermédiaire.

Outre la traduction, elle permettra également de réaliser des progrès dans d’autres domaines du traitement naturel des langues. Cela peut inclure le développement d’assistants fonctionnant dans des langues tels que le javanais ou l’ouzbek, ou encore la création de systèmes permettant de sous-titrer précisément des films de Bollywood en swahili ou oromo. Avec l’émergence du métavers, la possibilité de créer des technologies qui fonctionnent correctement dans des centaines ou même des milliers de langues facilitera grandement l’accès du plus grand nombre à de nouvelles expériences immersives dans des mondes virtuels.

Il y a seulement quelques années, la traduction automatique de haute qualité ne fonctionnait que dans quelques langues. Grâce au modèle NLLB-200, nous avons fait un pas de plus vers des systèmes permettant à tout le monde de communiquer avec tous les interlocuteurs de son choix. Nous sommes enthousiastes à l’idée de tout ce que cela peut représenter aujourd’hui et à l’avenir, et nous continuerons de repousser les limites de la traduction automatique.

Ce travail a été réalisé par une équipe pluridisciplinaire de Meta AI, notamment : Bapi Akula, Pierre Andrews, Necip Fazil Ayan, Loic Barrault, Shruti Bhosale, Marta Ruiz Costa-jussa, James Cross, Onur Çelebi, Sergey Edunov, Maha Elbayad, Angela Fan, Cynthia Gao, Gabriel Mejia Gonzalez, Vedanuj Goswami, Francisco Guzmán, Prangthip Hansanti, Kennet Heafield, Kevin Heffernan, John Hoffman, Semarley Jarrett, Elahe Kalbassi, Philipp Koehn, Janice Lam, Daniel Licht, Jean Maillard, Alexandre Mourachko, Christophe Ropers, Kaushik Ram Sadagopan, Safiyyah Saleem, Holger Schwenk, Shannon Spruit, Anna Sun, Chau Tran, Skyler Wang, Guillaume Wenzek, Jeff Wang et Al Youngblood.

Le premier Orange 5G Lab ouvre en Afrique à Dakar

Orange 5G Lab
Orange 5G Lab

Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel et Michaël Trabbia Directeur Exécutif Technologie et Innovation d’Orange inaugurent le premier Orange 5G Lab d’Afrique à Dakar en présence des autorités administratives et locales. L’écosystème numérique et les acteurs économiques sont attendus dans ce nouveau laboratoire pour tester et développer des produits et services sur le réseau 5G et donner vie aux usages de la 5G.

Orange 5G Lab Dakar est logé à l’Orange Digital Center de Dakar dans une salle de 108m² avec plusieurs univers pouvant servir d’espace de démonstration de services de réalité virtuelle et  réalité augmentée, d’espace gaming ou de co-working.  Vous trouverez dans cet espace des cas d’usages dédiés aux entreprises dans plusieurs domaines (e-Santé, smart port, smart édu, smart Agri) en partenariat avec les fournisseurs Huawei et Nokia, des démos en Co-Innovation avec l’écosystème et les startups : Caytu en partenariat avec l’Université Américaine au Sénégal (DAUST), Senvital en partenariat avec la médecine d’entreprise Sonatel.


Orange 5G Lab Dakar a pour objectif d’accompagner les acteurs du numérique et économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G. Dans cet Orange 5G Lab Dakar, le premier ouvert sur le continent africain, ils pourront y tester leurs solutions et services actuels, réfléchir à de nouveaux usages tout en bénéficiant d’un écosystème pour co-innover et faire évoluer dès aujourd’hui leurs modèles d’affaires et leurs processus. 

Selon Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel : « Le Sénégal est terre d’innovation technologique, Sonatel en est un acteur incontournable depuis des décennies. Avec cet Orange 5G Lab à Dakar, nous allons accompagner des entreprises du pays et de la région sur les usages de la 5G en leur fournissant un espace dédié pour tester et développer les applications et services de demain autour de la 5ème génération de réseau mobile. Au Sénégal, la 5G et ses diverses applications à inventer par les acteurs du numériques devraient aussi accélérer les ambitions de la stratégique numérique 2025 de l’Etat ». 
« La 5G est un levier de compétitivité des entreprises et de développement des territoires. C’est la raison pour laquelle Orange est engagée dans une démarche de co-innovation autour de la 5G pour créer les usages de demain. L’ancrage territorial est clé dans le dispositif Orange 5G Lab, pour soutenir la transformation numérique des acteurs économiques, et aider chacun à tirer parti du potentiel de la 5G » a ajouté Michaël Trabbia, Directeur Exécutif Technologie et Innovation d’Orange.

Une offre de services et d’accompagnement pour les acteurs économiques

L’offre de services s’articule plus précisément autour d’un dispositif de découverte de la 5G et des usages qu’elle apporte au travers de démonstrations et d’animations. Avec également l’opportunité, pour les acteurs concernés, de tester leurs produits et services sous un environnement 5G en avance de phase sur notre réseau expérimental. Ils pourront s’appuyer sur les équipements 5G d’aujourd’hui et de demain (lunettes de réalité augmentée, casques en réalité virtuelle, routeurs, terminaux 5G, modules 5G). 
Les entreprises bénéficieront du support des experts techniques, réseaux et produits d’Orange avec l’apport des synergies et des ressources complémentaires des Orange 5G Labs.
L’Orange 5G Lab de Dakar bénéficiera de l’expérience et des opportunités créées par l’écosystème Orange 5G Lab. Celui de Dakar est le 14ème à être inauguré et le 1er en Afrique. Il complète un dispositif présent également en Europe avec 10 en France et 1 en Roumanie, 1 en Belgique et 1 en Pologne. Orange y compte déjà plus de 1200 entreprises et collectivités passées par un Orange 5G Lab, dont 114 ont pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas d’usage.

Opérateur de référence en Afrique de l’Ouest, Sonatel avait, avec le soutien de l’ARTP, procédé au premier test réel de la 5G avec Huawei à Dakar en novembre 2020 puis un 2ème test de la technologie 5G avec Nokia, à Saly, dans la région de Thiès en décembre 2021. 

Sonatel poursuivra les initiatives afin que la 5G soit un levier essentiel dans la transformation de notre société et de notre économie, dans des domaines clés comme l’agriculture, l’amélioration de la santé publique, l’éducation de nos enfants, l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes dans l’acquisition de nouvelles compétences (Coding, Big Data, l’IA, etc.).Un engagement à construire un futur porteur de progrès avec les acteurs de l’écosystème numérique et à poursuivre cette forte contribution au développement du Sénégal.

Afrikamart une première levée de fonds réussie

AFRIKAMART
AFRIKAMART

Afrikamart, leader de l’agritech en Afrique de l’Ouest, annonce une levée de fonds en amorçage de 850 000 USD auprès du BLOC Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners – Orange Ventures, Launch Africa et Teranga Capital.

Ce financement permettra à la société de poursuivre le développement de son modèle et accélérer sa croissance au Sénégal. En effet, la chaîne logistique des produits frais est particulièrement dysfonctionnelle en Afrique du fait d’une hyper-fragmentation des acteurs. Les pertes peuvent atteindre au Sénégal 50% des récoltes sur toute la chaîne, du producteur au détaillant final. Par ailleurs, les agriculteurs font face à des délais de paiement importants de la part des intermédiaires, avec une faible transparence sur les prix définitifs de vente. Afrikamart répond à ces enjeux en digitalisant l’ensemble des processus, ce qui permet notamment de diviser par 5 les pertes et de sécuriser les revenus des exploitants et des détaillants.

La société a été fondée en 2018 par Mignane et Albert Diouf, respectivement ingénieur en logiciel et négociant en matières premières agricoles. Avant Afrikamart, Mignane avait déjà lancé deux entreprises technologiques en France et au Sénégal.

Avec 2 000 exploitants qui fournissent leurs produits à la startup, en moyenne 10 tonnes de légumes sont livrées chaque jour à 500 clients réguliers dans 4 villes du Sénégal.

D’ici la fin de l’année, Afrikamart ambitionne de poursuivre sa croissance en étendant son réseau à plus de 5 000 exploitants dans tout le pays et plus de 2 000 détaillants.

« Depuis l’ouverture de la plateforme, nous sommes impressionnés par l’accueil enthousiaste des producteurs et des détaillants qui sont les premières victimes des dysfonctionnements du marché auxquels nous répondons. Le marché annuel des fruits et légumes frais représente rien qu’au Sénégal un demi-million de tonnes et une opportunité de marché de plus de 1 milliard USD et notre ambition est de poursuivre notre croissance dans la sous-région. »

Mignane DIOUF – Fondateur et PDG, Afrikamart

« Bamboo Capital Partners bénéficie d’une expertise approfondie à la fois dans le capital risque technologique pour l’impact et l’investissement agricole en Afrique. Nous avons été impressionnés par le potentiel d’Afrikamart à combiner des avantages sociaux et économiques évolutifs pour les petits exploitants agricoles et les détaillants avec un potentiel de croissance financière exceptionnel pour la société. »

Winnie MWANGI – Gestionnaire de fonds, Bamboo Capital Partners

« La digitalisation apporte une solution essentielle à l’agriculture en Afrique, un continent confronté à des défis démographiques et de sécurité alimentaire en plus de la crise climatique. L’enjeu est la réduction du gaspillage alimentaire, et l’amélioration des revenus des producteurs et distributeurs locaux. Chez Orange Ventures, nous sommes heureux de soutenir le projet d’Afrikamart pour un secteur agricole plus efficient. »

Grégoire DE PADIRAC, Principal chez Orange Ventures

« Nous croyons fermement au financement des entreprises qui résolvent de véritables problèmes fondamentaux tout en créant une valeur significative pour les entreprises et les PME. L’offre de valeur innovante d’Afrikamart révolutionne la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Sénégal, facilitant ainsi l’approvisionnement local des HoReCa et des détaillants. Afrikamart a un impact significatif sur les petits exploitants agricoles ainsi que sur les PME, ce qui nous semble pertinent dans de nombreux contextes à travers le continent. »

Kartik SHARMA, Responsable des Investissements, Launch Africa Ventures « Nous sommes très heureux de soutenir Afrikamart dans son ambition de croissance. Grâce au soutien d’I&P Acceleration Technologies, nous espérons contribuer à la mise à l’échelle de l’innovation de l’entreprise et générer des impacts sociaux et économiques significatifs. » Olivier FURDELLE, Directeur Général, Teranga Capital

UNESCO appel à une mobilisation mondiale pour l’éducation

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut

En présence de plus de 150 ministres, l’UNESCO a alerté sur la double crise qui frappe actuellement l’éducation : une crise des apprentissages et une crise budgétaire. Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Organisation appelle à une « mobilisation mondiale pour placer l’éducation au premier rang des priorités et tenir les objectifs de développement durable ».

En 2019, l’UNESCO alertait déjà sur le fait qu’il serait difficile d’atteindre l’objectif « d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2030 ». La pandémie de COVID-19 a encore aggravé les prévisions, poussant l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, les Sciences et la Culture à mobiliser les communautés éducatives et les pouvoirs publics mondiaux lors d’une réunion qu’elle accueille cette semaine à Paris.

2 000 participants du monde entier sont réunis du 28 au 30 juin au siège de l’UNESCO, afin de préparer le Sommet pour la transformation de l’éducation convoqué par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en septembre prochain.

Importants retards d’apprentissage

« La pandémie a exacerbé la crise mondiale de l’éducation », a déploré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. « Les fermetures d’écoles ont engendré d’importantes pertes d’apprentissage. Dans les pays à revenus faible et intermédiaire, 70 % des enfants de 10 ans sont dans l’incapacité de comprendre un texte simple à l’écrit – ils étaient 57% en 2019 », a-t-elle détaillé.

« Sans mesures de soutien, ces jeunes vont rencontrer d’importantes difficultés dans la poursuite de leurs études et pour s’intégrer dans la vie active. Nous ferons alors face à une crise sociale majeure. Je lance aujourd’hui un appel à la mobilisation : l’éducation doit revenir en tête des priorités de la communauté internationale si nous voulons tenir les objectifs de développement durable », a poursuivi la Directrice générale.

Selon une évaluation de l’UNESCO, de la Banque mondiale et de l’UNICEF publiée le 24 juin, ces retards d’apprentissage auront aussi un fort impact sur l’économie. A l’échelle mondiale, ils représenteront pour la génération en cours de scolarisation une perte cumulée de richesse de l’ordre de 21 000 milliards de dollars. Le précédent chiffrage, réalisé en 2021, était de 17 000 milliards de dollars : la situation a donc continué de s’aggraver au cours de l’année écoulée.

Inquiétudes sur les financements

A cette crise des apprentissages s’ajoute une crise des financements. Selon une autre étude de l’UNESCO et de la Banque mondiale, 40% des pays à revenus faible et intermédiaire ont réduit leurs dépenses éducatives pendant la pandémie. Cette baisse fut en moyenne de 13,5%. Or, en cet été 2022, les budgets n’ont toujours pas retrouvé leur niveau de 2019.

« Ce vacillement des financements de l’éducation, en cette période charnière, suscite notre inquiétude », a souligné Stefania Giannini, Sous-Directrice générale pour l’éducation à l’UNESCO. « Quand les financements publics baissent, ce sont les familles qui doivent augmenter leur participation financière. Et plus la facture de l’éducation incombe aux familles, plus le risque d’accroissement des inégalités est grand », a-t-elle rappelé.

La question des moyens est d’autant plus essentielle que l’éducation doit aussi se transformer au regard des nouveaux défis du XXIe siècle. Comme l’a démontré le récent rapport de l’UNESCO sur les Futurs de l’éducation, il s’agit d’adapter les programmes et les enseignements à des enjeux comme ceux de la crise climatique et de la révolution numérique.

Sommet des Nations Unies en septembre

Si les motifs d’inquiétude sont nombreux, l’importante mobilisation des Etats cette semaine à l’UNESCO donne matière à espérer. Plus de 150 ministres et vice-ministres ont personnellement répondu présent à l’invitation et participé aux débats – ils n’avaient jamais été aussi nombreux au siège de l’Organisation. Tous ont souligné, dans leurs interventions, leur détermination à agir et à porter ensemble de nouvelles actions. Ces deux jours de travail collectif ont ainsi permis d’esquisser de nombreuses pistes de mesures. Les discussions se poursuivront le 19 septembre prochain à New York, lors du Sommet pour la transformation de l’Education, qui réunira les chefs d’Etat et de gouvernement : un temps majeur initié par le Secrétaire général des Nations Unies pour placer l’éducation au premier rang de l’agenda international

My digital world de Meta

Meta
Meta

META LANCE « MY DIGITAL WORLD » AU « DIGITAL LITERACY FORUM » AU CAMEROUN VISANT A EDUQUER LES INTERNAUTES SUR L’UTILISATION RESPONSABLE DES MEDIAS SOCIAUX

Suite au succès de son projet pilote initié en 2021, Meta annonce aujourd’hui le déploiement de son programme « My Digital World » au Cameroun – un programme d’alphabétisation numérique visant à éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne. Lancé en partenariat avec GIDICom, Digital Access et Positive Youths Africa, ce programme a pour ambition de former plus de 4 000 participants de sorte à les accompagner pour mieux gérer leurs expériences en ligne, et ce grâce à des sessions dédiées animées par un formateur.

En fournissant une formation et des ressources aux éducateurs et aux formateurs pour sensibiliser les jeunes, les parents et les communautés à travers le Cameroun, « My Digital World » leur fournira les informations et les compétences nécessaires pour les aider à réussir dans un monde de plus en plus complexe et connecté.

Afin d’accroitre la sensibilisation à l’utilisation responsable d’Internet et faire partager une expérience positive des plateformes numériques, le programme « My Digital World » a été lancé lors du Digital Literacy Forum  de Meta qui vise à renforcer le rôle de l’alphabétisation numérique en faveur de la lutte contre l’utilisation abusive d’Internet et à en identifier les lacunes, tout en s’assurant que les utilisateurs disposent du savoir-faire numérique requis pour naviguer sur internet en toute sécurité, ce qui leur permettra de lutter contre la désinformation, les discours de haine, l’intimidation, le harcèlement, et les autres aléas en ligne.

Concernant ce programme, Phil Oduor, Responsable des programmes Meta Policy en Afrique subsaharienne, a déclaré : « Nous sommes ravis de lancer « My Digital World » ici au Cameroun. Ce programme a été conçu pour fournir aux jeunes et au grand public les compétences nécessaires pour naviguer dans les espaces numériques de manière sûre et responsable. Les modules aident les participants à acquérir des compétences concrètes telles que la protection des informations personnelles, l’identification de sources d’information fiables, l’appréhension des thématiques assujetties à la désinformation, et la validation de relation en ligne non nuisibles ».

Les modules du programme « My Digital World » sont divisés en six axes majeurs :

  • Introduction à l’apprentissage numérique : Démontrer aux participants l’usage d’Internet, identifier les informations qui peuvent être partagées sur Internet, déterminer les différentes méthodes d’accès aux informations en ligne et définir les avantages, les rôles et les responsabilités de la citoyenneté numérique.
  • Fondements numériques : enseigner aux participants comment bénéficier des différents outils pour protéger leurs appareils numériques et leurs informations personnelles en ligne, ainsi que celles des autres.
  • Bien-être numérique : Accompagner les participants dans leur aptitude à dialoguer avec les autres en ligne (avec des personnes individuelles et un groupe collectif) de manière empathique et positive, à protéger leur santé physique et mentale, et à comprendre leur identité.
  • Engagement numérique : aider les participants à développer leur capacités exécutives, leur esprit critique, et les compétences nécessaires pour évaluer et partager les informations et les médias en ligne, ainsi qu’à interagir avec différentes cultures et différents contextes.
  • Autonomisation numérique : Aider les participants à utiliser la technologie numérique et les médias sociaux pour créer un changement positif et de meilleures opportunités pour eux-mêmes, leurs communautés et le monde en général.
  • Opportunités numériques : Préparer les participants à créer la prochaine vague technologique et à réussir dans leur carrière et leurs parcours.

Au fil des années, Meta a également mis en œuvre le programme « My Digital World » accessible gratuitement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Éthiopie, la Zambie et plus récemment le Ghana.

Quelles solutions pour réduire l’empreinte environnementale des data centers en Afrique ?

Data center en Afrique et environnement
Data center en Afrique et environnement

La transition numérique en Afrique porte l’espoir de nombreux changements économiques et sociaux afin d’accompagner le développement et la croissance des États. Sur le continent, la connectivité, c’est-à-dire, l’accès à un Internet à haut débit et de qualité, s’est accélérée de façon significative ces dernières années. Dans de nombreux pays, le téléphone mobile est au cœur des activités du quotidien des Africains : paiements, consultations médicales, souscription à des assurances, etc. Par conséquent, le continent fait face à un volume de données à traiter et à stocker qui ne cesse de croître, entrainant une demande toujours plus forte d’énergie à laquelle il importe de trouver des solutions durables dans les années à venir.

L’économie numérique va considérablement s’intensifier dans les années à venir du fait de plusieurs facteurs que nous pouvons d’ores et déjà conjecturer. D’abord, la période de pandémie mondiale a joué un rôle de catalyseur pour la démocratisation des usages du numérique. Cette intensification peut également trouver sa source dans l’essor des cryptomonnaies par exemple, ou encore dans l’évolution démographique du continent. D’ici à 2063, le continent comptera 1,4 milliard de jeunes de moins de 25 ans (soit deux fois la population européenne)[1]. La consommation de données numériques poursuivra alors son expansion, entrainant ainsi une demande plus forte de capacités techniques pour traiter un volume toujours plus croissant. À ce titre, les besoins en matière de construction et de modernisation des infrastructures numériques en Afrique sont au cœur de ces enjeux, notamment au regard des problématiques environnementales qu’ils soulèvent. À l’heure actuelle, seuls 1,3% des data centers mondiaux sont localisés en Afrique[2]. Or, ce chiffre a vocation à augmenter sensiblement. Effectivement, afin d’assurer une meilleure performance et une sécurité renforcée dans la gestion de ces données, les autorités sont de plus en plus sensibilisées à la nécessité d’héberger ce volume localement.

D’après les experts, le numérique mondial est responsable de 2 à 4% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète[3], et d’ici à 2030, les data centers pourraient absorber 10% de la production d’électricité mondiale[4]. En effet, le développement des secteurs clés tels que le Cloud Computing ou encore l’Internet des objets (IoT) nécessite des infrastructures réseau performantes et des capacités de stockage des données accrues, non sans incidence sur les consommations énergétiques des data centers.

C’est la raison pour laquelle la question du poids des émissions de CO2 générées par les data centers a été au centre de l’agenda de la COP26 en octobre dernier, à Glasgow[5]. À cette occasion, le secteur a été encouragé à agir pour trouver des solutions radicales pour inverser la tendance, du point de vue de l’alimentation de ces infrastructures mais aussi et surtout, de leurs modalités de refroidissement, afin qu’elles puissent fonctionner sans aucune interruption – lesquelles sont bien souvent provoquées par des surchauffes ou des coupures d’électricité. En effet, les réseaux de distribution d’électricité sur le continent sont confrontés à des « pénuries fréquentes »[6]. Dans ces cas précis de panne de courant, les data centers existants s’appuient généralement sur des générateurs à diesel pour maintenir leur activité. En outre, ces installations doivent fonctionner en continu et à pleine puissance afin de stocker et protéger un volume de données colossal. La problématique du refroidissement de ces data centers est donc au cœur de cette équation complexe, puisque le refroidissement représente environ 40% de l’énergie consommée par les data centers[7]. Depuis quelques années, les entreprises regorgent d’idées pour palier ces interruptions de courant et déployer des systèmes de refroidissement innovants pour enfin s’affranchir des produits chimiques et des batteries de secours, dont la circularité n’est pas toujours assurée.

Certains opérateurs tels que MainOne, fournisseurs de services de télécommunication pour les entreprises, installent leurs data centers à proximité des sources d’énergie et s’associent à des distributeurs d’électricité locaux afin d’assurer des connexions directes au réseau national. Ceci dans le but de réduire les pannes et donc l’utilisation de générateurs alimentés au diesel pour le fonctionnement de ces structures[8]. Face aux prévisions portant sur la hausse du nombre d’installation de data centers, il apparaît alors primordial de garantir un accès à une ressource énergétique fiable et respectueuse de l’environnement sur le continent. De nombreuses innovations poursuivant cet objectif ont récemment vu le jour. En mai dernier par exemple, Moro Hub et Huawei se sont associés pour inaugurer le plus grand centre de données alimenté à l’énergie solaire dans la ville de Dubaï. Ce sont ainsi plus de 100 MW qui sont alimentés par une source d’énergie renouvelable et ce, sans intermittence. 

Parmi les innovations sur le marché, Huawei a annoncé le 26 mai dernier une nouvelle génération de data centers intelligents et à faible émission carbone, à travers le lancement de PowerPOD 3.0. Il s’agit d’un nouveau système d’alimentation électrique qui permet de gagner du temps, de l’espace et de l’efficacité énergétique. En effet, il permet de réduire le délai de livraison de composants électroniques de 2 mois à 2 semaines, l’encombrement de 40% et la consommation d’énergie de 70%. Cette nouvelle génération de data centers promet ainsi d’être durable, autonome et fiable, avec une architecture d’alimentation et de système de refroidissement simplifiés. Dans le détail, cette structure permet un système de refroidissement intelligent par un système d’échange thermique plus efficace, ainsi qu’une optimisation de l’efficacité énergétique de l’appareil dont l’exploitation et la maintenance seront désormais automatisées. Qui plus est, ces data centers seront entièrement écoénergétiques en favorisant le recyclage de tous les matériaux nécessaires à leur fabrication, y compris les batteries, freinant ainsi l’épuisement des ressources minières sur la planète.

Au-delà des besoins en matière d’infrastructures, la construction d’une souveraineté numérique africaine doit pouvoir reposer sur des moyens financiers et humains. Depuis quelques années, le secteur privé accompagne davantage les autorités africaines pour contribuer à leur donner les moyens de leurs ambitions. Implanté sur le continent depuis une vingtaine d’années, Huawei multiplie les partenariats visant à favoriser les transferts de compétence nécessaires pour accroître l’autonomie des États dans la gestion et le traitement de leurs données. À travers des programmes de formation tels que la ICT Academy ou Seeds for the Future, Huawei participe au développement des compétences essentielles pour assurer un fonctionnement pérenne de ces data centers locaux, et contribue par conséquent au développement socio-économique des territoires.

Les ambitions en matière de souveraineté numérique en Afrique devront ainsi s’opérer sans compromettre les objectifs de développement durable qui s’imposent. Lorsque l’on observe les progrès technologiques déjà réalisés, force est de constater que les opportunités pour prendre le chemin d’un développement durable et écologique des installations de futurs data centers semblent ainsi à la portée du continent. Les entreprises, avec l’ensemble de leurs partenaires, font preuve d’une véritable volonté d’inaugurer une nouvelle ère de développement des data centers dans des économies en pleine croissance, où la réduction de la fracture numérique reste l’horizon visé pour parachever la quatrième révolution industrielle en Afrique.


[1] « Démographie : les mentalités changent trop lentement », Jeune Afrique, 26 août 2021

[2] « Datacenters en Afrique : Des opportunités post-covid », Business France, 28 février 2022

[3] « Pourquoi le numérique contribue de plus en plus au réchauffement climatique », Le Monde, 9 janvier 2022

[4] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

[5] « COP26 : les data centers en quête de solutions pour réduire leur empreinte environnementale », France info, 27 octobre 2021

[6] « L’efficacité énergétique est la clé de la durabilité des datacenters en Afrique », Data center Magazine, 5 novembre 2021

[7] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

[8] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

Digital Africa et Proparco lancent le fond Fuzé

PROPARCO
PROPARCO

Dans le cadre de sa feuille de route 2022-2025, Digital Africa soutiendra 200 startups africaines à différents stades de leur croissance avec un large éventail d’offres à leur disposition. Grâce à une mobilisation conjointe et pérenne avec Proparco, de nouveaux dispositifs d’investissement et d’accompagnement sont mis en œuvre pour soutenir les entreprises de la tech Made in Africa.

LE FOND FUZÉ, UNE NOUVELLE SOLUTION DE FINANCEMENT ADAPTÉ À L’AMORÇAGE DES START-UPS D’AFRIQUE FRANCOPHONE

Convaincu que les innovations numériques ont un impact transformateur unique dans tous les secteurs de l’économie et sont un moteur de changement pour le continent, Digital Africa lancera en septembre le fonds Fuzé. Ce dispositif répond parfaitement aux préoccupations des start-ups de la tech africaine en phase de démarrage, avec une solution de financement par palier et conditionnés aux progrès de l’entreprise. Cette approche centrée sur la réussite des entrepreneurs vise à créer l’effet de levier nécessaire pour passer le cap des débuts, autrement difficile à franchir sans soutien.

Grâce à ce dispositif unique sur le continent, les startups Tech africaines dont les besoins en phase d’amorçage oscillent entre 20 000 et 30 000 euros peuvent ambitionner aujourd’hui de trouver un financement auprès de Digital Africa, tout en recherchant des capitaux auprès d’autres investisseurs.

Ce programme FUZE et plus globalement le rapprochement entre Digital Africa et Proparco permet de proposer un continuum unique de solutions de financement pour les startups africaines, de l’idéation au passage à l’échelle. Proparco accompagne depuis plusieurs années le financement des start-up africaines, que ce soit en direct ou via le soutien à l’écosystème du capital risque et Digital Africa renforce cette offre pour accompagner encore plus fortement les startups au stade de l’idéation.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa « L’amorçage est un des moments les plus excitants mais aussi les plus difficiles du parcours entrepreneurial en Afrique. Nous joignons nos forces avec Proparco afin d’apporter des solutions concrètes à toutes les étapes et sur tous les aspects de la vie d’une start-up. Grâce à la technologie, les talents africains peuvent montrer au monde entier que des produits et des innovations Made in Africa ont tout le potentiel pour devenir des références mondiales, porteuses d’une croissance durable.»

Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco : « En rejoignant Proparco, Digital Africa renforce l’engagement du Groupe AFD en faveur de l’entrepreneuriat. Notre enjeu est d’offrir aux entrepreneurs un accompagnement complet à tous les stades de leur croissance. Avec Digital Africa, nous sommes aujourd’hui en capacité d’accompagner les entrepreneurs dès l’amorçage puis tout au long de leur croissance. C’est une offre unique. »

LE FOND BRIDGE DE DIGITAL AFRICA A RENCONTRÉ UN TRÈS LARGE SUCCÈS

Pour parvenir à relever les enjeux auxquels les startups sont aujourd’hui confrontées, Digital Africa a lancé avec Proparco le Fond Bridge qui offre une première capacité de financement aux entreprises « Made In Africa » en phase d’amorçage.

Le dispositif a rencontré un très large succès : 257 candidatures reçues de 40 pays d’Afrique, 11 startups financées pour un total de 3,88m€ en quelques mois seulement.

Quelques exemples illustrent la stratégie de démultiplication des initiatives de Digital Africa dans le but de bâtir un écosystème vertueux et de repérer les futures licornes.

  • 6,2 millions de dollars levés par ANKA, start-up ivoirienne de e-commerce dédiée aux créateurs africains.
  • 31 millions de dollars lors d’un tour de financement levé par MAX, une start-up nigériane de mobilité durable.
  • 28 millions de dollars levés par Poa Internet, une start-up kényane, amassant avec succès un total de 36 millions de dollars à ce jour.

Les entreprises de l’innovation, freinées dans leur croissance par l’impact de la crise sanitaire mondiale, ont pu s’appuyer sur ce fonds de cinq millions d’euros qui répond à leurs problématiques de financement, renforce leur attractivité et crédibilité leur démarche.

Cette première capacité de financement avec l’aide de Digital Africa sur tickets allant de 175 000 à 600 000 euros consolide la croissance des startups en capacité d’effectuer des levées de fonds pour clore leur phase de développement et passer celle de l’industrialisation. En créant un environnement rassurant, Digital Africa permet d’accélérer la maturité des startups et de renforcer la confiance de leurs investisseurs africains et mondiaux, pour accroitre l’ampleur des projets.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa :  « Nous avons conçu le Fonds BRIDGE pour répondre aux besoins des start-ups africaines au moment d’une pandémie mondiale. Mais nous avons aussi perçu son utilité au-delà. Notre intuition était que davantage peut être fait pour combler le déficit de financement des start-ups, particulièrement les dispositifs de prêts. Il y a aujourd’hui une opportunité pour Digital Africa et ses partenaires européens de démultiplier les initiatives dans ce domaine et d’accélérer l’innovation ‘Made In Africa’ ».

Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco : « Plus d’un an et demi après son lancement, le succès du Fonds BRIDGE confirme qu’il répond concrètement aux besoins des entrepreneurs du continent africain. Grâce à l’approche complémentaire proposée par Digital Africa et Proparco, le Fonds BRIDGE est un véritable outil pour accélérer la croissance des start-ups et répondre aux difficultés de financement accrues liées à la crise du COVID-19. Avec Digital Africa, nous partageons la même ambition : être aux côtés des entrepreneurs ! »

DES FORMATIONS AUX MÉTIERS DU NUMÉRIQUE ACCESSIBLES À TOUS POUR AMELIORER L’EMPLOI DES START-UPS EN AFRIQUE FRANCOPHONE ET ANGLOPHONE

Actuellement, 280 jeunes du continent bénéficient d’une formation dispensée via un réseau de partenaiers locaux – écoles du code et bootcamp présents dans 11 pays – entièrement financée par Digital Africa et ses partenaires, pour les métiers de data analyste, développeur informatique et de digital marketing.

Les 11 000 candidatures reçues démontrent l’appétence de toute jeunesse pour les métiers de la tech. Digital Africa s’est impliqué pleinement pour répondre à ces attentes et s’impliquera à nouveau en répondant au plus près des exigences de cette nouvelle économie qui fait une part belle aux start-ups africaines.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa:  « La tech Made in Africa, ce n’est pas que de l’argent, c’est aussi et avant tout des compétences nécessaires pour contribuer à créer des solutions nouvelles aux problèmes des citoyennes et citoyens du continent, et d’ailleurs. Grâce à Talent4Startups, nous montrons notre capacité à écouter les besoins des entrepreneurs tech africains et à y répondre via un réseau de partenaires structuré et uni autour des besoins en compétences de l’écosystème. »

Les lauréats AfricaTech Awards sur Vivatech

VivaTech 2022
VivaTech 2022

Dans le cadre de sa dynamique d’ouverture internationale, VivaTech a organisé cette année pour la première fois les AfricaTech Awards, aux côtés de la Société Financière Internationale (SFI), appartenant à la Banque mondiale. 

Cette initiative panafricaine visant à reconnaître et soutenir les startups les plus innovantes sur le continent a pour sa première édition récompensé trois startups à fort potentiel qui favorisent l’innovation positive et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : Climate tech, health tech et fintech.

Ces Awards ont été soutenus par Proparco et sponsorisés par Cassava Technologies, New Energy Nexus, Orange et Deloitte Africa. 

Les gagnants de chaque catégorie sont les suivants :

  • Climate Tech : WEEE Centre fournit des services de gestion des déchets électroniques en menant des opérations écologiques sûres et qui protègent l’environnement et la santé humaine.
  • Health Tech : Chefaa est une plateforme de prestations pharmaceutiques avec une fonction GPS pour aider les patients chroniques à commander, programmer et renouveler leurs ordonnances et tous leurs besoins pharmaceutiques, et à gérer le suivi de leur traitement, indépendamment de leur localisation et de leurs revenus.
  • Fintech : Click2Sure a construit un SaaS d’assurance basé sur le cloud, modulaire et évolutif, qui permet aux entreprises proposant des assurances, une distribution omnicanale, une réduction des coûts administratifs et de meilleures décisions grâce à des rapports et des informations en temps réel.

Lien vers le replay de la cérémonie

Africatech Awards
Africatech Awards

L’IRCAD Africa lève près d’1 million de dollars au Rwanda pour la recherche et la formation

IRCAD Africa Rwanda Marescaux
IRCAD Africa Rwanda Marescaux

Cette levée de fonds accélère le déploiement des projets de recherche médicale menés conjointement avec l’IRCAD France, sous la présidence du Prof. Jacques Marescaux

L’IRCAD Africa, avec le soutien de Son Excellence Jeanette Kagame, première dame du Rwanda, a organisé un gala de charité le 26 mai dernier à Kigali, au Rwanda, en présence du Professeur Jacques Marescaux, Président et Fondateur de l’IRCAD. L’institut rwandais spécialisé en chirurgie mini-invasive annonce avoir levé 650 000 $ de fonds au profit de la recherche et la formation en Afrique et projette une levée de fonds totale à hauteur de 1 million de dollars, grâce à des donateurs privés.

Basé à Kigali au Rwanda, l’IRCAD Africa est né de la volonté de créer en Afrique un centre de référence pour la recherche et la formation de qualité, sur le modèle de l’IRCAD France, créé en 1994 à Strasbourg par le Professeur Jacques Marescaux pour promouvoir l’innovation et la formation en chirurgie mini-invasive. L’IRCAD Africa fait partie du réseau international de l’IRCAD, qui comptera bientôt 8 centres à travers le monde (lire A propos de l’IRCAD, p.3). Avec ses 10 000 m2, son grand auditorium dédié aux visio-conférences internationales et ses 18 tables d’opération consacrées à formation pratique à la chirurgie, le centre de Kigali sera le plus vaste de la famille IRCAD.

Ses objectifs sont :

  • la formation des chirurgiens du continent africain ;
  • la recherche, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) appliquée aux technologies médicales ; celle-ci s’appuiera sur l’expertise des ingénieurs de Kigali, la « Silicon Valley africaine »

« C’est un honneur de bâtir l’IRCAD Africa, institut miroir de l’IRCAD France et de six autres dans le monde, à Kigali au Rwanda, la « Silicon Valley africaine », hub de talents en intelligence artificielle. Médecins, chercheurs et ingénieurs français et rwandais y bénéficieront d’une synergie de leurs talents et compétences, afin de faire de l’IRCAD Africa un centre de référence pour la formation et recherche médicale d’excellence. »  a déclaré le Professeur Jacques Marescaux, Président et Fondateur de l’IRCAD.

Les premiers projets de recherche ont déjà débuté en amont de l’ouverture de l’institut à Kigali prévue pour début 2023. Disrumpere, le premier projet développé par les équipes franco-rwandaises réunies au sein de la « Surgical data science team » (équipe de recherche et développement) de l’IRCAD, consiste à développer des technologies « low-cost » permettant un screening automatique de tumeurs à leur stade précoce.

L’objectif de l’IRCAD Africa est celui de faire bénéficier au plus grand nombre d’une chirurgie fiable et adaptée, par la recherche, l’innovation et l’amélioration de la chirurgie mini-invasive, en Afrique. La levée de fonds à l’IRCAD Africa Gala Dinner permettra de soutenir les projets de l’institut rwandais en Afrique. « Il n’y a pas de meilleure façon de passer la soirée qu’en compagnie de pionniers de la médecine et de personnalités éminentes du monde des affaires et de l’entrepreneuriat, pour servir la noble cause qu’est le soutien du centre d’excellence médicale de l’IRCAD en Afrique. La pose de la première pierre n’était qu’un début ! » a déclaré Son ExcellenceJeanette Kagame, Première Dame du Rwanda, lors de l’IRCAD Africa Gala Dinner le 26 mai.

African Metaverse Summit

African Metaverse Summit
African Metaverse Summit

Bâtissez votre carrière autour des métiers du METAVERSE, et participez au Premier Africa Metaverse Summit

Si le concept du Metaverse peut nous sembler loin des réalités africaines, il semble être plus qu’une simple tendance et tend à s’imposer comme une composante clé du numérique d’aujourd’hui et de demain.
Les grandes entreprises semblent y voir un énorme potentiel et investissent, même si cet univers virtuel fascine autant qu’il inquiète.

Let’s Build the African Metaverse Community
Du 1 juin au 3 juin 2022
Site web & inscription:

https://www.africangamedev.com

Avec l’avènement du Metaverse, du Web 3.0, la question qui se pose aujourd’hui, quelle sera la place de l’Afrique ? Sera-t-elle simplement consommatrice ou actrice, sera-t-elle associée au développement de ce monde virtuel qui va l’impacter ou devra-t-elle subir sans réagir, et se voir imposer un modèle ? Doit-on se résigner à ne pas prendre part à cette compétition, qui déjà façonne le monde de demain ?
Malgré les obstacles et les défis, le cabinet d’étude Analysis Group, indique que le Métaverse injectera 40 milliards de dollars supplémentaires dans le produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique subsaharienne dans une décennie.

C’est pour répondre à ses questions que 3D Netinfo ( https://www.3dnetinfo.com ) première, école de coding créatif numérique d’Afrique et le centre d’innovation DigiArt Living Lab (https://dall4all.org/ ) organisent le premier Africa Metaverse Summit avec des sponsors internationaux, Epic Games, Autodesk, Nvidia, Binance, le Fondation Tezos et de nombreux partenaires et réseaux africains du numérique et des industries créatives, Africa in Colors, Afric’Up…

Notre ambition par ce forum est d’évaluer les aspects sociaux, philosophiques, technologiques, culturels, politiques et économiques de ces mondes alternatifs virtuel et immersif ? Par des témoignages et des échanges entre des entrepreneurs, des acteurs, des créateurs africains et internationaux nous essayerons de cerner les enjeux.
Centré sur « la culture, le patrimoine, l’éducation, les expériences et l’interaction », ce premier forum virtuel dédié au Metaverse, apportera une vraie dimension pédagogique, favorisera l’appropriation, le partage, informera et sensibilisera sur les défis et les opportunités pour notre continent.

L’Afrique regorge de talents créatifs, vivier de compétence numérique, elle doit capitaliser sur cette dynamique technologique afin de jouer un rôle important dans l’élaboration et la construction d’un Metavers africain.


L’Afrique doit se réaliser, bâtir un Metaverse qui lui ressemble, pour défendre ses imaginaires, s’approprier ce monde virtuel, pour promouvoir, défendre sa culture, son histoire.

Pour la jeune génération créative africaine ou issue de la diaspora, le continent ne représente plus uniquement la terre des origines, mais celle des opportunités. Nous devons accompagner ces acteurs, entrepreneurs, avoir une stratégie de formation, de déploiement de ces métiers créatifs qui vont du moins qualifiés aux plus qualifiés.
C’est pourquoi, 3D Netinfo et ses partenaires lanceront la première Académie Africaine du Metaverse, afin de former gratuitement plus de 300 jeunes et femmes aux métiers du Metaverse (Blockchain, Crypto, IA, NFT,VR, AR, 3D, Gaming, Design…) dans plus de 15 pays africains dès juillet 2022.

À travers l’Africa Metaverse Summit, nous voulons démontrer que l’Afrique n’est pas en retard, qu’il existe de nombreux projets en cours, et dire aux africains que c’est l’heure de l’Afrique, et que nous devons y croire et nous saisir ensemble des opportunités que nous offre le Metaverse.
Nous avons la jeunesse, le potentiel et les talents, à nous de les faire fructifier.

L’Afrique futur acteur du Metaverse,
Nous le pensons…

« Let’s Build the African Metaverse Community » est un projet initié par Netinfo, école africaine de coding créatif numériquesupporté par Epic Games dans le cadre de Epic MegaGrants, Autodesk, Nvidia, Binance, et la Fondation Tezos.
Ce projet sera mis en œuvre en partenariat avec des entreprises, des écoles, des universités et des organisations de plus de 16 pays (Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Cameroun, Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Mali, Niger, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Togo, Tunisie et bien d’autres) qui désirent développer, accompagner les compétences des jeunes et des femmes par une formation à la 3D, le jeu vidéo, l’animation, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le design architectural, l’Intelligence Artificielle, la Blockchain la Cryptomonnaie, les NFT…) et ainsi leurs offrir de nouvelles opportunités d’emplois et d’entreprenariat sur le continent.

Ce projet sera mené 80% en ligne et 20% en présentiel. Il s’étalera sur 8 mois à partir de juillet 2022.

Ce projet ciblera les jeunes développeurs de 18 à 30 ans. Nous sélectionnerons 300 jeunes qui participeront au projet avec un quota de 20 jeunes pour chaque pays partenaires. Un quota sera réservé à d’autres jeunes issus des pays non représentés et seront sélectionnés sur leur motivation. Tous bénéficieront des sessions de formation et d’accompagnement pour la production de prototypes ou d’applications immersives relatives au patrimoine culturel africain.

Holberton annonce 60 000 ingénieurs formés en IT

Holberton
Holberton

Holberton, la startup californienne spécialisée dans la formation aux métiers de l’IT, annonce plus de 60 000 jeunes apprenants inscrits à ses programmes, issus du continent africain pour 2022 à date ; Des chiffres exceptionnels, et vise plus de 250 000 Africains avant la fin de l’année 2022.

Avec des programmes et solutions de génie Logiciel, Holberton propose des formations universitaires innovantes et de très haute qualité à travers le monde. Ces cursus ont séduit des milliers d’étudiants sur les territoires africains, notamment sur l’année 2022. En témoignent des chiffres records pour le groupe, qui démontrent l’intérêt croissant des Africains pour les métiers de l’IT et le besoin de formation sur le continent, en partie comblé par les solutions d’Holberton.

En effet, au premier et deuxième trimestre 2022, plus de 60 000 étudiants issues de 48 pays d’Afrique se sont inscrits aux programmes proposés par l’entreprise, dont 22 000 étudiants au Nigéria, plus de 15 000 en Éthiopie, 10 000 au Kenya, 2 300 au Ghana, plus de 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dans cette dynamique, le groupe vise à former environ 250 000 apprenants en Afrique d’ici la fin de l’année. Pour cela il souhaite développer ses programmes et solutions en Afrique francophone dans les pays tels que Madagascar, le Maroc, le Rwanda et le Sénégal.

“Nous ne nous attendions pas à une telle croissance en Afrique ; cela dépasse nos espérances. Aujourd’hui pour notre groupe, c’est le continent le plus dynamique et désormais le 1er continent en termes d’activité ! Nous allons continuer notre travail de sensibilisation auprès des institutions et des gouvernements africains, qui ont compris l’importance de former les jeunes aux métiers d’avenir. Nous sommes ravis de pouvoir apporter une solution viable et pérenne face aux demandes grandissantes de main d’œuvre qualifiée sur le territoire.” déclare Julien Barbier, fondateur et CEO d’Holberton.

Dispensés en physique et en version digitale, les programmes Holberton proposent aux étudiants des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley. Ces formations intensives de 12 à 24 mois couvrent l’ensemble des métiers de l’IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. L’objectif est de permettre une immersion réelle et une insertion rapide des étudiants sur le marché, dans les entreprises locales et internationales.

« Le système éducatif de la Holberton School correspond aux besoins des entreprises, qui ont toutes du mal à trouver des talents en nouvelles technologies. Nos étudiants sont si bien formés qu’ils ont tous trouvé un emploi juste après l’obtention de leur diplôme, et nous avons maintenant des entreprises tunisiennes et internationales qui nous contactent pour employer plus d’étudiants. Nous avons déjà agrandi l’école une fois, et nous allons probablement l’agrandir encore bientôt », atteste Neila Benzina, PDG de Holberton School Tunisia.

Le groupe Holberton est présent en Afrique depuis 2019, à travers des campus universitaires (Tunisie et Afrique du Sud) ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation). Les ambitions premières du groupe sur le continent étaient de former 500 000 ingénieurs en informatique d’ici 2030. Mais face à l’engouement des jeunes et la prise de conscience de nombreux gouvernements, Holberton et ses partenaires prévoient désormais d’inscrire 3 à 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d’ici 2030.

Ces chiffres vertigineux démontrent l’intérêt du continent africain pour former des ingénieurs IT, alors que les infrastructures locales restent encore vétustes et les formations trop peu nombreuses. Aujourd’hui, on estime qu’il y a seulement 690 000 développeurs logiciels en Afrique, soit 9 fois moins qu’en Europe, qui en compte 6 millions et 6 fois moins que les Etats-Unis qui en comptent, 4,5 millions d’ingénieurs informatique.

Selon les Nations-Unies, d’ici 2050, la moitié de la population mondiale vivra en Afrique, et le continent constituera alors la réserve de main-d’œuvre pour le reste du monde. Former des millions d’étudiants africains à l’ingénierie logiciels peut changer complètement la dynamique et la position de l’Afrique sur l’échiquier global. Le continent a le potentiel de générer une croissance économique massive et de créer de nombreux champions de la technologie.

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