VivaTech à Paris, focus Afrique

VivaTech fait un focus particulier sur l’Afrique cette année

Honneur au continent Africain lors de VivaTech. Une centaine de start-up africaines y seront présentes sous le nom d’Afric@tech et déjà deux pays (Maroc et Tunisie) y tiendront un pavillon entier.

Pour les organisateurs, président du conseil de surveillance de Publicis, cette donnée doit imprégner toutes les composantes de l’événement : « Il est extrêmement important de montrer qu’il y a de nombreux talents en Afrique, des innovateurs, et leur donner la possibilité de se montrer. » Avec 300 centres d’innovations recensés dans ses 54 pays, l’Afrique a tout le potentiel pour devenir l’un des prochains carrefours de l’innovation mondiale.

Thierry Barbaut d’Info Afrique sera présent lors de VivaTech qui fait un focus particulier sur l’Afrique cette année

Rebecca Enonchong, cofondatrice de la start-up AppsTech, confirmait tout son potentiel : « Nous ne nous attendions pas à une telle révolution mobile sur le continent. Toutes les projections étaient bien plus modestes que ce qui s’est réellement passé, ce qui démontre ce que nous pouvons faire sur toutes les autres formes d’innovation. La question n’est pas celle des ressources humaines, mais sur la manière de les canaliser, de les encadrer et de les soutenir. »

4 défis majeurs pour l’Afrique

Pour y parvenir, il faudra répondre à plusieurs défis, précise Grégoire Landel, également fondateur d’une start-up (CityTaps) : rendre le cadre réglementaire plus stable ; développer un réseau télécom fiable ; éduquer l’ensemble des populations, et  notamment les femmes ; flécher des capitaux vers  linvestissement en phase d’amorçage pour les jeunes pousses. Stéphane Richard, PDG d’Orange, présent lors de la table ronde consacrée à l’Afrique ce matin, souligne le rôle déterminant de la banque sur mobile qu’a pris le continent : « C’est un système nerveux qui structure l’économie et permet de développer de nouveaux usages. »

https://challenges.vivatechnology.com/en

Christian Arshavin
Christian Arshavin, diplômé dans le graphisme à l'Institut Technique Salama, habite à Lubumbashi en RDC. Etudiant à Maria Malkia, une université de sciences informatiques avec une spécialisation en "Technologie et Réseaux".