Un acteur de la société civile loue l’ouverture d’Ali Bongo et milite pour une intégration maitrisée

Très préoccupé par la vie socio-politique du Gabon, Nicaise Moulombi, président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon, a salué l’initiative du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba de consulter la classe politique locale sur un certain nombre des questions et milite par la même occasion pour intégration maîtrisée des flux dans la sous-région.

« Je tien à saluer l’initiative du Chef  de l’état qui pour ma part rentre dans le cadre  d’une gouvernance participative. En effet, la consultation des forces vives d’une nation permet d’avoir un consensus sur un certain nombre des sujets à forte implication politique, économique ou social dont les générations actuelles et futures peuvent payer le lourd tribut », a déclaré M. Moulombi.

Au sujet du passeport CEMAC qui a été l’un des sujets abordés lors de cette rencontre avec les acteurs des partis politiques de l’opposition gabonaise, Nicaise Moulombi qui est par ailleurs, le président de l’Ong « Croissance Environnement », s’est voulu relatif.

« Je dirais d’emblée oui parce que le monde  est en mouvement à l’exemple de l’Union Européen pour ne citer que cet exemple. La CEMAC a besoin de rattraper son retard sur la question du passeport communautaire comme nos frères de la zone  Cédeao en Afrique de l’ouest qui ont largement gagné dans la circulation des biens et des personnes », a -t-il estimé.

« Le président gabonais étant tourné vers l’émergence il ne pouvais que prendre en compte cette procuration communautaire ; c’est pourquoi notre Ong croissance saine environnement membre de la société civile qui n’a pas été associée à cette messe propose qu’il soit accorder uniquement aux acteurs des états membres pouvant permettre une intégration maîtrisée à savoir :les fonctionnaires ,les cadres des entreprise dans le cadre des chambres de commerce, les syndicats reconnus dans leurs pays respectifs, les Ong, les profession libérales des différent ordres avocats, notaires, syndiques, architectes et chercheurs… », a-t-il poursuivi.

A en croire ce dernier, il est donc important que la classe politique et toute les forces vives de la nation soutiennent cette initiative afin que le Gabon marque sa présidence de la CEMAC et permettre une réelle dynamique économique à travers un flux migratoire maîtrisé.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA