Le Next Einstein Forum annonce ses ambassadeurs

Le Next Einstein Forum (NEF) annonce aujourd’hui sa deuxième classe d’ambassadeurs, 45 scientifiques et champions technologiques en Afrique, tous âgés de moins de 42 ans, qui résolvent les défis de l’Afrique et du monde.

Une initiative de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS) en partenariat avec la Fondation Robert Bosch, le NEF tiendra son deuxième forum international pour la science à Kigali, au Rwanda, sous le patronage de Son Excellence, Monsieur le Président Paul Kagame du 26 au 28 mars 2018.

Eléments clés de la vision du NEF de propulser l’Afrique sur la scène scientifique mondiale, les ambassadeurs du NEF participeront à la Rencontre Internationale du NEF à Kigali ET établiront le contact entre eux et avec des scientifiques du monde entier. Tout en développant leur propre carrière grâce au mentorat et aux collaborations offertes par un réseau croissant de partenaires, les ambassadeurs du NEF mèneront les activités d’engagement public du NEF comme la Semaine Africaine de la Science du NEF, et contribueront à créer un forum passionnant et à fort impact.

« Il y a deux ans, j’ai eu honneur de présenter la classe inaugurale des Ambassadeurs à Dakar. Aujourd’hui encore, je suis heureux de présenter une brillante classe d’ambassadeurs du NEF. Par leurs recherches sur les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les technologies de pointe etc…, les 45 Ambassadeurs sélectionnés, dont dix-huit sont des femmes, aident à transformer leurs communautés locales à travers des campagnes nationales comme GirlsInSTEM. Au-delà de la recherche théorique, nos ambassadeurs ont développé des technologies impressionnantes grâce à leurs recherches. Nous sommes impatients de mettre en lumière leurs initiatives et technologies qui, nous sommes convaincus, répondent les défis locaux et mondiaux, »
a dit Monsieur Thierry Zomahoun, Président et PDG de AIMS et Président du NEF.

Les Ambassadeurs du NEF sont choisis selon un processus holistique qui passe en revue leurs compétences académiques, capacités entrepreneuriales et récents efforts d’engagement public, particulièrement en ligne. Les Ambassadeurs doivent également démontrer une passion pour le développement du profil scientifique de l’Afrique et pour être l’inspiration de la prochaine génération de leaders scientifiques.

« Je tiens à remercier la première classe d’Ambassadeurs qui a organisé la toute première Semaine Africaine de la Science du NEF et continue à mener des campagnes percutantes pour encadrer la prochaine génération de scientifiques et de technologues. Ensemble avec cette nouvelle classe d’Ambassadeurs, ils rejoignent la communauté des scientifiques du NEF nouvellement créée, un réseau exclusif qui offre aux membres des collaborations de recherche, des opportunités de réseautage et de prise de parole, et un parrainage professionnel. En retour, les membres participeront à la formulation des politiques nationales et continentales, aux activités transversales de recherche et d’innovation, dirigeront l’engagement public autour de la science et de la technologie en Afrique et fourniront un parrainage aux scientifiques et aux étudiants en début de carrière. »
a dit Monsieur Zomahoun.

Le NEF est actuellement à la recherche d’ambassadeurs pour les pays suivants : Angola, Comores, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Djibouti, Lesotho, Soudan du Sud et Tunisie. Les candidats intéressés peuvent télécharger le formulaire d’inscription sur nef.org/ambassadors. Pour en savoir plus sur la Rencontre Internationale du NEF 2018 aller sur gg2018.nef.org

Voici les Ambassadeurs du NEF 2017-2019 :

  •  Meriem Benmardi (Algérie) est Senior Digital Project Manager chez TBWA Worldwide et PDG de BETELA Recruiting, un programme de recrutement innovant. Elle a plus de 8 ans d’expérience en tant que spécialiste des ressources humaines et consultante en gestion de projets informatiques et a été reconnue pour son leadership, notamment en étant désignée TechWoman par le Département d’État des États-Unis.
  •  Donald Semevo Elian Tchaou (Bénin) propriétaire de la société TIC Agro Business Center, spécialisée dans le développement d’outils de communication, la formation des producteurs et la diffusion de bonnes pratiques agricoles. Son entreprise utilise exclusivement les opportunités offertes par les Technologies de l’Information et de la Communication pour une meilleure vulgarisation agricole.
  • Yame Nkgowe (Botswana) est un gestionnaire de service chevronné avec 11 ans d’expérience en gestion d’entreprise et un entrepreneur social avec le démarrage de 2 startups en 3,5 ans, du concept à la phase pilote. Il est actuellement le fondateur de Sustainable Cities Africa, une entreprise sociale axée sur la garantie d’un avenir urbain africain durable grâce à des stratégies de villes intelligentes.
  • Abdrahamane Ouedraogo (Burkina Faso) est titulaire d’une maîtrise en santé publique et travaille au Burkina Faso comme administrateur du Girl Generation Program qui œuvre pour mettre fin aux mutilations génitales féminines en Afrique. Avec plus de 17 ans d’activisme dans les organisations de jeunesse aux niveaux national, régional et international, il est membre fondateur du Réseau des organisations internationales de la jeunesse en Afrique.
  • Paterne Gahungu (Burundi) est un ancien étudiant de AIMS, faisant une recherche de doctorat sur la modélisation stochastique au Centre d’Excellence Africain en Sciences Mathématiques et Applications au Bénin. Auparavant, il travaillait comme volontaire au Centre de Recherche en Didactique des Sciences au Burundi et, avec quatre autres étudiants, a créé un club scientifique qui forme des étudiants à l’utilisation de la technologie et à l’organisation des débats scientifiques et des présentations entre eux.
  • Sara Baptista (Cape Vert) est une candidate au doctorat en sciences de la vie, dans le domaine de la parasitologie, spécifiquement dans le programme de sciences pour le développement (PGCD) et travaille actuellement à l’Instituto de Medicina Molecular – João Lobo Antunes, Lisbonne, Portugal, au laboratoire Dr Maria Mota qui s’intéresse à l’étude de la biologie et la physiologie du paludisme). Elle travaille principalement sur comment la protéine hépatique principale du parasite plasmodique, la protéine circumsporozoïte, est traitée par l’hôte hépatocyte.
  • Arielle Kitio Tsamo (Cameroun) est une mentore certifiée et une passionnée de technologie. Elle poursuit actuellement son doctorat en génie informatique pour la surveillance des maladies à l’Université de Yaoundé, au Cameroun. En outre, elle est la fondatrice de CAYSTI, une initiative qui travaille sur des technologies et des méthodologies innovantes pour promouvoir une éducation de qualité et assurer un apprentissage efficace.
  • Francis Mbaibo (Tchad) a remporté le prix de l’innovation numérique de Reach for Change, et sa startup est l’une des 50 meilleures startups africaines choisies par l’Union européenne lors du Forum UE-Afrique. En tant que technicien entrepreneurial, il a créé une startup numérique qui initie les jeunes à l’entrepreneuriat numérique. Aujourd’hui, Francis travaille sur une application agro-alimentaire, qu’il espère rendre opérationnelle en 2018.
  • Mandingha Kosso Etoka-Beka (Congo) Sa recherche porte sur le paludisme chez les enfants porteurs du trait drépanocytaire dans un laboratoire. Actuellement, elle poursuit un doctorat en biologie moléculaire et en immunologie appliquée à l’Université Marien Ngouabi.
  • Raissa Malu (RDC) est physicienne de formation, auteure et éditrice de la collection de manuels « Les Indispensables ». En 2014, Raïssa a fondé avec des amis une organisation à but non lucratif qui organise la Semaine de la science et de la technologie, à Kinshasa en RDC. Actuellement, elle est chef de l’unité de soutien technique au ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Elle s’occupe du projet d’éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements aux niveaux secondaire et universitaire.
  • Ghislain DESSIEH (Côte d’Ivoire) est consultant en développement durable et innovation sociale, et avocat de formation. Diplômé en Droit des Affaires de HEC Abidjan et guidé par sa passion pour la science et la technologie, Ghislain fait partie du programme Young African Innovator d’Africa 4 Tech qui regroupe 40 jeunes Africains innovateurs dans les domaines de la technologie, de la santé et de l’énergie.
  • Dr. Basant Motawi (Egypt) a travaillé avec l’Organisation mondiale de la santé à Genève, en Suisse, au sein du département Vieillissement et Vie. Elle effectue actuellement un doctorat conjoint en épidémiologie entre l’Université Ain Shams en Égypte et l’Université du Maryland aux États-Unis. Ses recherches portent sur le fardeau caché, sanitaire et économique, de la violence basée sur le genre et elle aspire, par son travail, à promouvoir des politiques qui rendent autonomes les femmes.
  • Mussie Mengistu Habtom (Eritrea) fait une maîtrise en éducation spécialisée (troubles d’apprentissage) de l’Université Kenyatta, à Nairobi, au Kenya. Son rêve de devenir enseignant l’a amené à se joindre à une institution de formation d’enseignants. Il est actuellement conférencier et candidat à la maîtrise en éducation à l’université Kenyatta, au Kenya.
  • Binyam Sisay Mendisu’s (Ethiopie) Ses domaines d’intérêts de recherche comprennent l’étude descriptive des langues omotiques et l’étude de l’éducation en langue maternelle en Afrique. Il est actuellement employé par l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique, en tant que chargé de programme pour la formation des enseignants et le développement du curriculum.
  • Yannick Ovono (Gabon) est le PDG de Rabi Institute for Development Studies et chercheur à l’Institut Mandela pour le développement, passionné par l’éducation, le leadership, les médias, la politique et le développement des jeunes sur le continent africain. Il est titulaire d’une maîtrise en journalisme de l’Université d’Istanbul et d’une spécialisation en économie de l’Académie des Sciences d’Istanbul, avec 5 ans d’expérience professionnelle dans divers postes tant dans l’industrie des médias que dans le milieu universitaire.
  • David Jeng (Gambie) est Chef de projet de Give1 Project Gambia, dont le but est de créer des leaders dans leurs communautés. Le projet a mis en œuvre 8 camps techniques dans les TIC pour les filles, le leadership et la formation entrepreneuriale, et le projet pilote Akon Lighting Africa en Gambie. Actuellement, il est le coordinateur de soutien aux entreprises de la Startup Incubator Gambia qui est le premier centre d’incubation de startups, ayant incubé 62 startups et créé plus de 180 emplois depuis 2015.
  • Peter Asare-Nuamah’s (Ghana) Ses intérêts de recherche concernent la gestion des catastrophes, le changement climatique, l’éducation, la gouvernance électronique et le panafricanisme. Il est candidat au doctorat à l’Université panafricaine du Cameroun et a occupé différentes fonctions de direction. Peter aspire à contribuer au monde universitaire et à la société par la recherche et l’enseignement, en particulier dans le contexte africain.
  • Keita Alpha Kabinet’ s (Guinée) Son travail porte sur l’étude de l’épidémiologie de Tropheryma whipplei et du virus Ebola dans le cadre d’un projet d’étude mondial sur les humains et la faune en Guinée. Actuellement, Keita est chercheur postdoctoral au sein de l’UMI233, recherche translationnelle sur le VIH et les maladies infectieuses (TransVIHMI) de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
  • Dr. Rose M Mutiso (Kenya) est co-fondatrice et PDG de l’Institut Mawazo, qui met l’accent sur le développement du secteur énergétique africain. Elle est ingénieur en matériaux de formation, avec une expérience technique dans les domaines de la nanotechnologie et de la physique des polymères, y compris la nanoélectronique et les technologies énergétiques de nouvelle génération.
  • Michael Sonneyboy Gboneh (Liberia) est titulaire d’une licence en mathématiques et d’une maîtrise en sciences mathématiques de l’Université de Stellenbosch grâce à une bourse complète de la fondation MasterCard et de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS, Afrique du Sud). Actuellement, il occupe le poste de président du Département de mathématiques de l’Université du Libéria où il a consacré son temps au domaine académique et à l’utilisation des mathématiques pour aider à résoudre les nombreux problèmes de l’Afrique et aider les jeunes à s’instruire et à contribuer à la croissance du Libéria et de l’Afrique en général.
  • Kusai Fteita (Libye) est le fondateur et le mentor de Roboticx4004, l’équipe nationale de robotique libyenne, qui a représenté la Libye dans le FIRST Global Challenge 2017. Il est aussi co-fondateur de Google Developers Group Tripoli et de la startup Blockchain. Récemment, il a fondé Tech Impact, une entreprise sociale qui offre une formation pratique à la robotique pour les jeunes.
  • Mireille Harimalala’s (Madagascar) Ses activités de recherche se concentrent sur la génétique des populations de puces vectrices de la peste et sur l’étude de la phylogénie des puces du pays. Elle dirige une équipe qui travaille sur les puces et les maladies associées. Elle a terminé deux années d’études postdoctorales à l’Unité d’entomologie médicale de l’IPM et approfondit actuellement ses recherches sur les mêmes thèmes afin d’élucider les mécanismes de phylogéographie et de dispersion de ces populations de puces vectrices par rapport à la persistance de la peste.
  • Chikondi Shaba (Malawi) Titulaire d’un baccalauréat ès sciences en chimie, avec une mineure en statistique et une maîtrise en chimie analytique de l’Université du Botswana. Elle est maître de conférences et directrice adjointe du département de chimie au Chancellor College de l’Université du Malawi. Actuellement, elle est responsable de l’évaluation de la chimie de l’eau des eaux souterraines dans le cadre du projet « Hidden Crisis ».
  • Souleymane Sogoba (Mali) travaille comme documentaliste à l’Université de Ségou au Mali, il est aussi Directeur de l’Information de la Revue Scientifique et Technique du Mali et membre de la section des technologies de l’information de l’IFLA. Il est aussi Ambassadeur du Programme IPA de l’IFLA au Mali, participant à la construction du bâtiment qu’il appelle « une Afrique connectée, une Afrique informée »
  •  Abdoulaye Sidiki BA (Mauritanie) est titulaire d’un doctorat en mécanique de l’Université de Bordeaux ainsi que d’une maîtrise en ingénierie de l’acoustique et des fluides dans la spécialité Contrôle Non Destructif à Ultrason de l’Université de Paris Diderot. Ses travaux de recherche portent sur la conception, la fabrication et la caractérisation d’un nouveau concept de matériau dit « intelligent » appelé métamatériau.
  •  Lakshana Mohee’s (Ile Maurice) Son rêve était de devenir un scientifique des biomatériaux afin de développer des techniques innovantes et plus accessibles qui améliorent les soins de santé dans le monde. Actuellement en thèse à l’Université de Cambridge en Biomatériaux et Dispositifs Médicaux, elle espère fonder une entreprise à l’Ile Maurice qui développe de tels dispositifs.
  • Dr. Lahbib LATRACH (Maroc) est chercheur au Centre national d’études et de recherche sur l’eau et l’énergie, titulaire d’un doctorat en environnement et biotechnologie de l’eau de l’Université de Cadi Ayyad, et membre du Laboratoire Hydrobiologie, Ecotoxicologie et Assainissement & Changement global à la Faculté des sciences Semlalia de Marrakech et du Laboratoire de science du sol et de génie écologique de l’Université de Shimane au Japon.
  • Lars Albino Lemos (Mozambique) est le formateur principal de la campagne de partage des connaissances, une plateforme communautaire qui rassemble ceux qui ont de l’expérience et peuvent partager leurs connaissances et ceux qui sont désireux d’apprendre, mais manquent d’opportunités. Il est développeur pour les systèmes d’information sur la santé à Global Programs for Research & Training, co-fondateur de Mukheru Express et PDG de MozDevelopment, une entreprise qui offre des formations en développement de logiciels à la communauté pour apprendre à programmer.
  •  Aibate Hatago Sturmann (Namibie) poursuit actuellement son doctorat à l’Université de Namibie sur la science des polymères. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences avec un intérêt pour la recherche en ethno-pharmacologie, découverte de médicaments et développement axé sur les maladies non transmissibles.
  • Halimatou Hima Moussa Dioula (Niger) est candidate au doctorat à l’Université de Cambridge, où elle est chercheuse à Cambridge-Africa Trust, faisant de la recherche en Etudes du développement. Halimatou utilise le concept de «ilimi», souvent traduit par savoir ou éducation, pour défier, questionner et réinventer les systèmes éducatifs dans les pays africains. Son initiative « ilimi Afrika » espère créer des oasis d’innovation, d’apprentissage et d’imagination dans les écoles publiques au Niger et en Afrique.
  •  Obidi Ezezika (Nigeria) est professeur adjoint, Teaching Stream, au Centre interdisciplinaire pour la santé et la société de l’Université de Toronto à Scarborough et à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto. Il est titulaire d’un doctorat en microbiologie de l’Université de Géorgie et d’une maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Yale. Le Docteur Obidi soutient un système de gamification nutritionnelle appelé « Nutrido » à Abuja, au Nigeria.
  •  Bobson Rugambwa (Rwanda) est passionné par des solutions technologiques financières et énergétiques abordables et durables pour les populations les plus vulnérables d’Afrique. Ingénieur en informatique, entrepreneur et passionné d’énergie, il est co-fondateur et PDG de MVend Limited, une société Fintech au Rwanda, développant des outils d’inclusion financière pour les personnes non bancarisées.
  •  Paulo Emanuel D’Alva (Sao Tome et Principe) est architecte et entrepreneur, diplômé en Architecture et Urbanisme de DeVry FANOR. Il possède une vaste expérience en architecture durable, ayant travaillé au Green Building Council des États-Unis, et est le directeur adjoint de DALVAGAUP, la plus grande firme d’architecture de Sao Tomé-et-Principe.
  • Khadidatou Sall (Sénégal) est la fondatrice d’un espace d’enseignement professionnel où la culture se mêle aux STEM pour innover et rapprocher la communauté sénégalaise en vue d’apprendre, de fabriquer et de créer dans un programme appelé Échange d’éducation scientifique pour le développement durable (SeeSD). Grâce à SeeSD, elle a permis à plus de 200 enfants de participer à des ateliers pratiques sur la biologie, la physique, la chimie, l’impression 3D, le codage et l’électronique.
  • Jessica D’unienville (Seychelles) est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en orthophonie de Curtin University of Technology. Elle est actuellement chargée de recherche principale pour la gestion des connaissances et l’éducation à NISTI, où elle réalise une étude sur la Recherche & Développement et l’Innovation, une première pour les Seychelles.
  •  Salwa Supckie Campbell (Sierra Leone) possède plusieurs certificats de formation professionnelle en mentorat, consacrant son temps à encadrer et inspirer les jeunes filles intéressées par les disciplines STEM. Avec plus de 11 ans d’expérience dans l’analyse de données et les contrôles qualité, elle a travaillé avec l’une des plus grandes sociétés d’analyse de données volumineuses au monde – Quid Inc.
  •  Dr. Sadiyo Siad (Somalie) est la fondatrice et recteur de Hano Academy et multi-spécialiste de diagnostics médicaux, conférencière, consultante, entrepreneur et philanthrope. Sa formation médicale comprend un doctorat en tuberculose avec  spécialisation en immunologie et Mycobacterium tuberculosis, l’agent causal de la tuberculose, à l’Université de Leicester.
  •  Keabetswe Tebogo Ncube (Afrique du Sud) effectue des recherches en génétique à l’Université du Kwa-Zulu Natal et participe actuellement à un programme de recherche dans le Maryland (États-Unis) dans le cadre de ses études doctorales, en collaboration avec le département de l’agriculture de Beltsville.
  •  Mohammed Kamal (Soudan) est un chercheur qui travaille et donne des cours à l’Université des sciences médicales et de la technologie (UMST), il donne des cours de cycle court à l’Université nationale du Soudant, dans le domaine de la science des matériaux. Actuellement, il développe un système de chargement et de transport de médicaments grâce à l’utilisation d’un système nanostructuré qui vise à améliorer le processus d’imagerie par tomodensitométrie et IRM pour délivrer efficacement des médicaments et améliorer les traitements contre le cancer.
  •  Sifiso Musa Nkambule (Swaziland) est professeur de physique à l’Université du Swaziland, Département de physique, avec un premier diplôme en mathématiques et en physique de l’Université du Swaziland et un master en physique de l’Université de Witwatersrand de Johannesburg. Actuellement, il est impliqué dans le projet « THE PHYSICS SHOW », qui vise à atteindre les écoles, les collèges et la population du Swaziland, en mettant en vedette les choses les plus excitantes en physique.
  •  Dr. Lwidiko Edward Mhamilawa (Tanzanie) est médecin et co-fondateur de ProjeKt Inspire qui œuvre à la découverte de talents dans les STEM. Il éduque des enfants de 3 à 14 ans grâce au projet Rising STEAM Stars qui offre un mentorat individuel, de l’observation en situation de travail et des camps d’entraînement.
  • Aglago Dodzi (Togo) est le fondateur de MobileLabo, un laboratoire scientifique spécialisé dans la conception et la vente d’équipements, de produits et de services de laboratoire. Grâce à son laboratoire mobile, il a permis aux enfants des zones rurales d’accéder à du matériel de laboratoire pour l’apprentissage des sciences, ce qui a inspiré un demi-million d’étudiants au Togo à poursuivre des études scientifiques.
  •  Joanitah N Nalubega (Ouganda) est un chimiste industriel, passionné par la technologie, travaillant actuellement à déployer des solutions pour le secteur de la santé en utilisant la technologie en Ouganda.
  •  Stephen Malunga Manchishi (Zambie) a brièvement enseigné la physiologie animale et d’autres sciences biologiques connexes au département des sciences biologiques de l’université de Zambie avant d’entreprendre des études de doctorat en neuroendocrinologie de la reproduction à l’université de Cambridge au Royaume-Uni. Il a cofondé l’institut des sciences naturelles Juniors & Seniors – un réseau de mentorat, une initiative qui pallie au manque d’information pour aider les futurs scientifiques à prendre des décisions éclairées assez tôt dans la vie.
  •  Ian Nyasha Mutamiri (Zimbabwe) est un ingénieur électricien et informaticien très passionné par la mise en valeur d’une technologie de qualité pour le bien social. Ses recherches portent sur des solutions mobiles d’apprentissage des langues pour les enfants. Pour son travail, il a reçu deux bourses FIRE (AFRINIC) en 2013 et 2016.
Thierry BARBAUT
Thierry Barbaut - Directeur des financements solidaires chez 42 www.42.fr - Spécialiste en nouvelles technologies et numérique. Montage de programmes et de projets à impact ou les technologies et l'innovation agissent en levier : santé, éducation, agriculture, énergie, eau, entrepreneuriat, villes durables et protection de l'environnement.