En sept ans, 682 faux diplômes détectés au Cameroun!

Le Ministère de l’enseignement supérieur du Cameroun, appuyé par ses homologues des pays voisins, va en guerre contre une industrie qui opère désormais facilement sur internet.

 

C’est une gangrène qui s’étend à une vitesse de lumière. Il s’agit du phénomène de faux diplômes. Dans une interview accordée au quotidien national bilingue Cameroon Tribune, Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur déclare que depuis 2005,  six cent quatre vingt deux faux diplômes sont tombés dans les mailles des services de contrôle de son département. Pas moins.

Ces parchemins douteux ne sont pas délivrés loin des bénéficiaires. Dans les cités universitaires, des étudiants à l’aide d’internet ont au plus une journée pour délivrer une licence ou un master. Les bénéficiaires ne se recrutent pas que dans la rue. Un parchemin pour attraper un job ou une affaire, ça intéresse même  les gens au dessus de tout soupçon. parfois.

Selon des informations, l’administration publique camerounaise serait truffée de faux diplômés. Ce qui a obligé le gouvernement, il y a quelques années, à effectuer des contrôles qui ont permis de mettre la main sur des réseaux actifs.

Malgré ces assauts des pouvoirs publics, le phénomène monte et monte encore au point que le gouvernement compose désormais avec les pays voisins comme le Nigeria, le Tchad ou la République centrafricaine pour demander l’équivalence et l’authentification des diplômes.

El christian