Donner enfin la parole aux jeunes Africaines pour comprendre leurs vies

 

Paroles de jeunes Africaines

Angèle, Carine, Grace, Mazidath… Elles sont jeunes, elles sont filles, elles sont pauvres. Elles sont des millions.
Ecoutez les paroles de celles qui, trop souvent, sont sans voix.

Chacune d’elle parle pour la première fois, levant le voile sur ses blessures mais aussi sur ses espoirs. Vous comprendrez ainsi pourquoi on les surnomme « les invisibles » ou « les laissées pour compte ». Vous comprendrez pourquoi il est temps d’agir.

fille-africaineLes récits présentés ici sont des extraits d’entretiens recueillis par une journaliste experte genre, Bénédicte Fiquet, et une socio-anthropologue, Nora Lejean, auprès d’une trentaine de filles dont les prénoms ont été modifiés.

Ces jeunes filles ont été rencontrées dans le cadre de projets menés par des ONG locales (Asmade au Burkina Faso, Ceradis au Bénin, Lafia Matassa au Niger), en coordination avec Equilibres & Populations.

 

Leurs cas ne sont malheureusement pas isolés.

Car, au-delà de chaque spécificité personnelle, un schéma récurrent se dessine. Ces jeunes filles sont confrontées à la pauvreté et à la discrimination. Non légitimes pour faire valoir leurs droits et leur intégrité, et dépourvues d’accès à l’information et aux services de prévention, de protection et de soins, elles sont victimes de viols et de divers abus, parfois quotidiens.

Elles n’ont pas accès à la scolarité et peuvent difficilement acquérir une autonomie socioprofessionnelle ou économique.

Elles ont des enfants trop tôt et trop rapprochés, souvent nondésirés. Elles n’ont pas les moyens de protéger leur santé et courent notamment des risques importants de mourir en couches ou de contracter le VIH.

Pour que la situation des jeunes filles change, il faut une mobilisation à tous les niveaux de la société. A commencer par des investissements financiers de la communauté internationale et des décideurs locaux dans des stratégies et des programmes qui bénéficient vraiment à cette population. Or, toutes les études montrent que justement les jeunes filles sont encore les grandes oubliées de l’aide au développement et des politiques publiques.

Ces projets qui visent l’amélioration de la santé et du statut des filles (éducation sexuelle, alphabétisation, formation…) sont rendus possibles par les financements de bailleurs publics et de fondations, dont les principaux ont été l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement.

Le site http://www.webdoc-jeunesfilles.equipop.org/

Thierry BARBAUT
Thierry Barbaut - Directeur des financements solidaires chez 42 www.42.fr - Spécialiste en nouvelles technologies et numérique. Montage de programmes et de projets à impact ou les technologies et l'innovation agissent en levier : santé, éducation, agriculture, énergie, eau, entrepreneuriat, villes durables et protection de l'environnement.