#CORONAVIRUS : le Groupe de la Banque mondiale se mobilise

Banque Mondiale COVID-19 coronavirus
Banque Mondiale COVID-19 coronavirus
  • Le Groupe de la Banque mondiale propose une première série d’opérations de soutien d’urgence pour aider les pays à affronter les conséquences immédiates de la COVID-19.
  • Un programme économique de plus grande envergure pourrait mobiliser jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois

De nombreux pays à revenu faible et intermédiaire n’en sont encore qu’aux premiers stades de la pandémie de Covid-19, mais son impact se fait déjà sentir. Les systèmes de santé en Éthiopie et au Yémen sont mis à rude épreuve, Haïti et la Mongolie manquent de personnel médical et, au Pakistan, les millions d’enfants qui ne peuvent plus aller à l’école n’ont aucune solution d’enseignement à distance. Les risques engendrés par le coronavirus sont particulièrement critiques pour les millions de personnes qui vivent dans la pauvreté ou qui n’en sont sorties que récemment. 

Le Groupe de la Banque mondiale agit sans délai pour renforcer son soutien et aider les pays à faire face à la crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19 et à ses multiples conséquences, notamment le risque de récession mondiale.

À la suite du feu vert donné aujourd’hui par ses Administrateurs, la Banque lance immédiatement une aide d’urgence au profit de projets répartis dans l’ensemble du monde. Et ce soutien d’urgence aux gouvernements et aux entreprises n’est que le début d’un effort plus vaste. Compte tenu des défis sans précédent que pose la pandémie de Covid-19, le Groupe de la Banque mondiale prévoit de fournir jusqu’à 160 milliards d’engagements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. 

En soulignant le rôle capital de l’ensemble des institutions du Groupe, le président David Malpass a déclaré que « les pays les plus pauvres et vulnérables risquent d’être les plus durement touchés ».

« Le Groupe de la Banque mondiale prend des mesures rapides et de grande envergure pour réduire la propagation de COVID-19 et nous avons déjà des opérations d’intervention sanitaire en cours dans plus de 65 pays. »

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David Malpass Président du Groupe de la Banque mondiale

Des dispositions spéciales de financement accéléré permettent à une première série de projets de démarrer rapidement dans 25 pays, pour un montant global de 1,9 milliard de dollars. Mais ce n’es Les équipes de la Banque mondiale travaillent avec les pays clients pour déployer au plus vite un montant de 1,7 milliard de dollars supplémentaires à travers des projets existants pour lutter contre la pandémie et au relèvement des pays.,

Aider les systèmes de santé à relever les défis immédiats de la pandémie est au cœur de ces premières mesures. Par exemple, dans des pays comme l’Afghanistan, Haïti, l’Inde, la Mongolie ou le Tadjikistan, les fonds permettront de renforcer les équipes médicales et d’assurer qu’elles sont bien formées et équipées pour dispenser des soins d’urgence. Dans d’autres pays tels que l’Équateur et la République kirghize, ils contribueront à sensibiliser le public en transmettant aux citoyens des messages forts de prévention et de protection à court et moyen terme. Et à Djibouti, en Éthiopie et au Yémen, entre autres, l’augmentation des ressources pour lutter contre la pandémie viendra également en appui aux mesures de long terme pour développer et renforcer les capacités des systèmes nationaux de santé.

Le cas de la République démocratique du Congo illustre l’éventail de l’aide qu’apporteront les projets de la Banque mondiale : dépistage précoce du virus et recherche des personnes contacts, mise en place d’un cordon sanitaire pour limiter la propagation à partir de la capitale du pays, ou encore déploiement à grande échelle de campagnes d’information. Les nouveaux financements permettront aussi de rénover et équiper les principaux centres de soins primaires afin qu’ils puissent fonctionner dans le respect indispensable des normes de lutte contre la pandémie. 

Outre les projets menés par la Banque mondiale, l’aide d’urgence comprend aussi une enveloppe de 8 milliards de dollars de la Société financière internationale (IFC), qui se mobilise actuellement pour aider le secteur privé à faire face à la pandémie. En effet, l’expérience de chocs antérieurs montre que le maintien de la solvabilité des entreprises est essentiel pour sauver des emplois et limiter les pertes économiques. IFC s’emploie à lancer de nouveaux investissements, tout en intensifiant ses financements de crédits commerciaux et de fonds de roulement au profit de ses clients. De nombreuses activités du Groupe de la Banque mondiale continueront aussi à cibler les petites entreprises pour qu’elles puissent poursuivre leur contribution essentielle à la croissance et à l’emploi dans de nombreux pays clients.

En complément de l’aide directe aux gouvernements et aux entreprises privées, le Groupe s’efforce de remédier aux perturbations des chaînes d’approvisionnement dans le monde, afin que les pays reçoivent des fournitures médicales indispensables. Ainsi, la Banque mondiale intervient auprès des fournisseurs pour le compte des gouvernements afin de s’assurer qu’ils sont en mesure de fournir ces produits tout au long de la situation d’urgence mondiale.

Enfin, le Groupe de la Banque mondiale progresse rapidement dans la mise au point d’un programme économique plus large visant à fournir jusqu’à 160 milliards de dollars de soutien aux pays clients au cours des 15 prochains mois. L’un des premiers volets de ce programme sera le déblocage par la MIGA de 6 milliards de dollars d’émissions accélérées de garanties de prêts. Cette initiative permettra d’acheter des équipements médicaux d’urgence, de procurer des liquidités aux entreprises, notamment les plus petites, et aussi de répondre aux besoins de financement à court terme des gouvernements.

Au travers de ses financements et d’une large palette d’interventions d’assistance technique, le Groupe de la Banque mondiale aidera les pays à accélérer leur rétablissement et à jeter les bases de leur croissance future. Et dans toutes les actions qu’il mènera pour lutter contre la pandémie de Covid-19, il s’attachera, en priorité, à trouver des solutions qui aideront les pays à protéger leurs populations les plus pauvres et les plus vulnérables et à restaurer leurs moyens de subsistance.

Olivier Carvernes
Olivier Cavernes est psychologue de la santé et sophrologue, il professe comme consultant RH depuis 15 ans auprès de grands groupes en France et en Côte d'Ivoire. En plus de son expérience professionnelle dans le management, les problématiques interculturelles et la prévention des RPS, la pratique du judo à haut niveau en France et au Japon lui a permis de développer une grande agilité relationnelle et comportementale.